- ENTREE de SECOURS -



jeudi 3 octobre 2024

Le pétrole et le gaz NE SONT PAS des « combustibles fossiles » – ce sont des ressources RENOUVELABLES constamment recréées par notre planète

 10/02/2024

Ethan Huff

Si vous connaissez le terme « combustibles fossiles », souvent utilisé en référence au pétrole et au gaz naturel, ne vous y trompez pas : ces types d’énergie ne proviennent pas de fossiles. Ils proviennent de la terre, et la science montre qu’ils sont renouvelables et illimités.

Mantle: Manteau (Magma)

Deep Fluid: Fluide profond

Basaltic layer: Couche basaltique

Granite layer: Couche granitique

Sedimentary layer: Couche sédimentaire

L’origine profonde abiogénique des hydrocarbures et la formation des gisements de pétrole et de gaz font l’objet d’un article qui met en évidence certains des mensonges que l’humanité a entendus sur les quantités supposément finies de pétrole et de gaz qui existent sur toute la planète.

L’article postule que l’asthénosphère de la terre génère des hydrocarbures qui existent dans les failles profondes de la croûte terrestre. Ces hydrocarbures forment des gisements de pétrole et de gaz dans toutes sortes de roches dans le cadre du processus naturel de dégazage, qui produit l’hydrosphère, l’atmosphère et la biosphère.

"Jusqu'à récemment, l'obstacle à l'acceptation de la théorie de l'origine abiogénique abyssale des hydrocarbures était le manque de résultats expérimentaux fiables et reproductibles confirmant la possibilité de la synthèse de systèmes d'hydrocarbures complexes dans les conditions de l'asthénosphère de la planète Terre", explique l'article.

Regardez la vidéo suivante pour voir par vous-même comment un gisement de pétrole est ouvert avec une simple pelle, créant un bec verseur pour que le « sang vital » de la Terre puisse s'écouler pour être utilisé par les humains :

(Article connexe : Lors de la réunion COP28 de l'année dernière aux Émirats arabes unis [EAU], le président Sultan Al Jaber a déclaré qu'il n'y avait « aucune science » pour soutenir l'idée que les carburants terrestres comme le pétrole et le gaz contribuent au réchauffement climatique.)

Le seul liquide plus abondant sur terre que l'eau est le pétrole

Robin Monotti, qui a partagé la vidéo ci-dessus sur X, a également partagé l'image suivante montrant comment le pétrole et le gaz sont créés sous la croûte terrestre :

Après l'eau, le pétrole est le deuxième liquide le plus abondant sur la planète, ce qui montre à quel point il est réellement présent. Payer 3 à 5 dollars le gallon, selon l'endroit où vous vivez, est tout simplement criminel compte tenu du fait que le pétrole est partout et que la terre en produit constamment davantage.

« Le pétrole n'a rien à voir avec les dinosaures ou la pourriture des végétaux », a tweeté Magnus X (@Magnus_Veritas). « Le terme « combustible fossile » est un terme marketing et non une réalité. »

Il s'avère que la Russie essaie de dire ce fait au monde depuis plusieurs décennies maintenant, mais elle est ignorée par l'Occident qui déteste la Russie. La vérité va à l'encontre de la religion du changement climatique, c'est pourquoi elle ne semble jamais gagner en popularité.

« Les alarmistes du climat sont attachés au terme « combustible fossile » tout autant que les partisans de la Terre plate d'autrefois », a tweeté ALFRED SARMENTO (@AlfredSarmento).

« Le terme « combustible fossile » a été inventé par les Rockefeller pour laisser entendre qu'il était en quantité limitée afin de pouvoir maintenir les prix élevés », a écrit un autre qui a également partagé la vidéo suivante de Fletcher Prouty expliquant plus en détail l'origine trompeuse du terme « combustible fossile ».

« C'est un minéral et il y en a tellement », a ajouté un vétéran de l'industrie pétrolière de 23 ans. « Nous avons fait des prélèvements dans le sud de la Saskatchewan au Canada et nous avons eu des dizaines de mètres de carottes imbibées de pétrole. Je parle de brut doux et léger. »

« Imaginez que vous foriez 4 000 mètres de profondeur et que sur des centaines de mètres, il n'y ait que du pétrole. C'est beaucoup. Mais rien n'a été dit et ils ont tout mis dans des caisses et nous avons cimenté le puits, déplacé la plate-forme, ils ont coupé le tubage et l'ont enterré. On se demande pourquoi... »

Vous trouverez d'autres informations sur le sujet sur EnergySupply.news.

Les sources de cet article sont les suivantes :

X.com
IntechOpen.com
NaturalNews.com

60 commentaires:

  1. TOUT ce qui est sur Terre demeure sur Terre. La combustion du charbon, du gaz ou du pétrole génère des gaz qui se recyclent et reforment les éléments antécédents. Notre planète ne pèse pas un gramme de plus ou de moins depuis DES millions d'années. ('Nous ne sommes que poussières et redeviendrons poussières').

    C'est pourquoi lorsqu'une nappe est vide les derricks ne sont pas démontés et resservent 10 ou 12 ans après.

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  2. Si demain le pétrole abiotique devenait abondant...


    jeudi 15 novembre 2012
    Par Le Matin DZ | 13/08/2012

     
    Il est évident que les compagnies pétrolières savent parfaitement que la théorie du pétrole abiotique est vraie, qu’il y a des quantités fantastiques de pétrole sous nos pieds, et qu’il n’y aura pas de crise d’approvisionnement avant des milliers d’années ou plus. Un certain nombre de responsables politiques des pays riches le savent aussi.
     
    Tous les pays survalorisent leurs réserves pétrolières.
     
    Ils mentent donc sciemment depuis plus de 100 ans quand ils disent que le pétrole vient de la décomposition des plantes et dinosaures, qu’il n’y en a qu’une quantité très limitée pour l’humanité. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce que le pétrole permet d’avoir l’argent et le pouvoir. La richesse des compagnies pétrolières est basée sur une relative rareté du produit et une très grosse partie de leur profit et basée sur le commerce international de celui-ci.
     
    Sur la relative rareté du produit, il est évident que si demain, tous les pays du monde étaient capables de produire du pétrole, celui-ci ne vaudrait plus rien. Son prix de vente baisserait quasiment au niveau de son coût d’extraction. Les marges, qui sont actuellement énormes, ne dépasseraient plus les 20 ou 30 %, voire moins, si les Etats se mêlaient de contrôler les prix. Les profits deviendraient donc dérisoires. Il y aurait une telle concurrence qu’il serait impossible d’avoir des prix élevés. Et ceci serait vrai au bas mot pour des milliers d’années. Donc, aucun espoir de voir une remontée des prix.
     
    Les compagnies pétrolière vivent aussi du commerce international, donc du fait qu’il y a des pays producteurs/exportateurs d’un côté et des pays acheteurs de l’autre. Il faut, pour elles, qu’il y ait un nombre limité de pays exportateurs pour pouvoir faire des profits à la vente plus facilement. Parce que, sur un marché national autosuffisant, le gouvernement peut décider de limiter les prix du baril. Tandis qu’avec le marché international, ce sont les compagnies qui peuvent magouiller pour faire optimiser leur profit et faire varier les prix selon leur convenance.

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  3. On pourrait même préciser : il faut pour elles, de préférence, qu’il n’y ait que quelques pays producteurs faibles militairement et ayant des compétences techniques limitées. Ainsi, les grandes compagnies peuvent obliger les pays producteurs à passer par elles : d’une part à cause de leurs compétences techniques, et d’autre part parce qu’un pays puissant militairement peut leur forcer la main pour choisir ses compagnies pétrolières, sous peine d’avoir des problèmes. Et du coup, les pays consommateurs, eux aussi, sont obligés d’en passer par ces quelques compagnies, qui font dés lors un chiffre d’affaires gigantesque. Etant hors d’atteinte des Etats acheteurs, elles peuvent s’entendre pour manipuler les prix de façon à faire des profits gigantesques. Et les Etats consommateurs peuvent aussi être menacés d’embargo par les pays qui contrôlent ces compagnies, ou en tout cas, ils peuvent être menacés d’avoir des problèmes d’approvisionnement. Du coup, ils sont obligés de filer doux.
     
    Mais, si, d’un seul coup, tous les pays du monde ou presque produisent leur propre pétrole, c’est la fin de ce commerce international. Fini les manipulations du marché et les profits gigantesque, fini le contrôle des prix par les compagnies multinationales. Ce seront désormais les Etats qui pourront contrôler les prix. Et fini également les menaces d’embargo ou de problème d’approvisionnement. C’est la fin des pays qui vivent au dépend du pétrole et n’ont pas su convertir le cumul de leur rente pétrolière en richesse nationale (industrie, agriculture etc..).
     
    Par ailleurs, si demain, les principaux pays consommateurs devenaient aussi des pays producteurs, dans la mesure où ce sont en général des pays de haut niveau technique, ils possèderaient la technicité pour exploiter eux-mêmes leur pétrole. Ils pourraient alors très bien décider de se passer des grandes compagnies pétrolières, et monter une compagnie nationale. Ce qui conduirait, en plus d’une diminution très importante des parts de marché des grandes compagnies pétrolière, à l’émergence de concurrents nouveaux. Et, les nouveaux pays producteurs qui n’auraient pas un niveau technique aussi bon auraient les coudées beaucoup plus franches pour mettre en concurrence les compagnies pétrolières. Un pays comme l’Ethiopie pourrait mettre en concurrence un éventuel Deutsch pétroleum, ou un China Petroleum, ou encore un Italian petroleum en fonction de leur transparence, de leur prix, etc. Enfin bon, de toute manière, ces marchés (dans les pays pauvres) sont et resteraient des marchés de niche, vu qu’étant pauvres, ils consomment, et donc, produisent peu.
     
    Oui, si demain, les gens venaient à apprendre que le pétrole se trouve en quantités gigantesques un partout sur terre, et que les conséquences économiques en étaient tirées, ce serait là mort du commerce, du pouvoir des compagnies pétrolière et des États de la providence.

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  4. Compte tenu de l’importance du pétrole dans le fonctionnement de nos sociétés industrialisées aussi bien pour les transports, le fioul de chauffage, la pétrochimie ou l’agriculture, la diminution des quantités de pétrole disponible va entraîner des bouleversements importants qu’il est nécessaire d’anticiper. Or ce n’est pas réellement le cas actuellement. Nous pensons que la diffusion d’une information la plus réaliste et plus transparente possible à un large public est de nature à enclencher une prise de conscience et une réflexion sur nos modes de vie actuels, en vue notamment d’imaginer d’autres sources alternatives. Tous les experts et les scientifiques du monde tirent les mêmes conclusions. On estime que la demande mondiale en pétrole va croître de 50% d’ici à 2025. Pour satisfaire cette demande, des volumes de pétrole plus larges que jamais vont devoir être produits. Par logique, et étant donné que la production de pétrole provenant de chaque champ pétrolifère est croissante jusqu’à un "pic pétrolier" pour ensuite décliner, de nouveaux champs doivent continuellement être découverts et le pétrole produit pour compenser l’épuisement des anciens champs et pour satisfaire la demande mondiale sans cesse elle aussi croissante.
     
    Si de grandes quantités de nouveau pétrole ne sont pas découvertes et produites quelque part dans le monde, alors la production mondiale de pétrole ne satisfera plus la demande. Les compagnies pétrolières et les gouvernements ont conduit des recherches étendues à travers le monde, mais les résultats ont été décevants durant des décennies. Sur cette base, il y a très peu de raison de s’attendre à ce que les découvertes futures de pétrole augmentent de façon importante. Durant le siècle dernier, le développement économique mondial a fondamentalement été façonné par la disponibilité et l’abondance du pétrole bon marché. Les transitions énergétiques précédentes (du bois au charbon, du charbon au pétrole, du pétrole au nucléaire, du gaz naturel aux schistes et quoi encore..!) furent progressives et évolutives ; le pic pétrolier sera abrupte et surprenant. Le monde n’a jamais fait face à un problème comme celui-ci, le pic pétrolier prendra de vitesse la transition du fossile au renouvelable. Sans une préparation massive au moins de 20 ans avant les faits, le monde vivra dans toutes les prochaines années au ralenti et dans l’obscurité.

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  5. Face à ces annonces apocalyptiques, le mouvement des survivalistes se popularise d’ailleurs de plus en plus. Le raisonnement est simple, logique et sans équivoque : la société telle que nous la connaissons ne peut subsister sans pétrole. L’or noir est le pilier de l’économie du monde industrialisé et l’économie des économies du monde, car notre système fonctionne grâce aux hydrocarbures : nos modes de transports, le chauffage de nos maisons, l’eau chaude, l’électricité, les matières plastiques, les produits de beauté, les vêtements, mais aussi et surtout l’agriculture devenue intensive et qui grâce ou à cause, selon le point de vue aux engrais chimiques, aux traitements herbicides, fongicides et insecticides à permis durant le XXe siècle de multiplier la population mondiale par trois. Notre confort, nos loisirs, notre sécurité alimentaire et sanitaire, les moindres de nos habitudes sont conditionnées et intégralement alimentées par le pétrole. Sa disparition équivaudrait par conséquent à une décroissance économique dramatique, à l’explosion du chômage massif (des Etats entiers vivent du pétrole) et à la réduction sensible du niveau de vie dans les pays industrialisés. Une vision qui laisse en somme très peu d’espoir à notre civilisation puisque que ce sont la famine, la désolation urbaine, l’exode voire la mort qui nous attendent. De plus en plus d’individus, essentiellement aux Etats-Unis et Japon, se préparent à une rupture économique et sociale d’envergure : des chefs d’entreprise, des commerciaux, des employés, des journalistes, professeurs et écrivains. Au programme, kits de survie, stocks de nourriture, installations autosuffisantes voire même pour certains un entraînement physique adapté et la sécurisation du domicile par tous les moyens, y compris les armes.
     
    Dénoncer la falsification des chiffres
     
    Les inexactitudes et les calculs sur l’avenir du pétrole sont l’objet d’une vraie gruge. En 1985, les pays producteurs réunis au sein de l’OPEP ont pris la décision, jugée fort saine à l’époque, d’indexer leurs quotas de production de pétrole sur le montant des réserves déclarées par chaque pays membre. Mais des faits étonnent : d’après les données de référence reprises par le groupe anglais BP dans son rapport 2003 sur l’énergie mondiale, l’Arabie Saoudite est passée, entre 1985 et 1990, de 169 milliards de barils de réserves « prouvées » de pétrole conventionnel à… 258 milliards, soit 50% de plus ! Tous les principaux pays producteurs de l’OPEP sont dans la même situation : Abu Dhabi (30 milliards de barils déclarés en 1985 contre 92 milliards en 1988), Iran (48 milliards en 1985, 92 milliards en 1988), Irak (44 milliards en 1985, 100 milliards en 1988), etc. Le tout sans qu’aucune découverte significative de nouveaux champ pétrolifère n’ait eu lieu dans ces pays au cours de la période… D’autres supercheries apparaissent chez pays non-OPEP, Triton, la compagnie américaine qui s’est chargée de l’évaluation des ressources du champ pétrolier ‘Cusiana’ a commencé par parler de 3 milliards de barils, une valeur remarquable, qui n’a pas laissé Wall Street indifférente. Triton devait vraiment avoir besoin de l’argent de ses actionnaires, parce que lorsque BP a démarré l’exploitation de Cusiana, ils sont prudemment redescendus à 1,5 milliards de barils. Et finalement, il y a à peine 800 millions de barils à exploiter.

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  6. Si les pays producteurs exagèrent leurs ressources, c’est aussi parce qu’elles permettent d’obtenir plus facilement des prêts bancaires. Les chiffres officiels des réserves pétrolières, sont loin d’être des données purement scientifiques. C’est le reflet d’un patrimoine financier que les Etats valorisent ou déprécient selon leur intérêt du moment. L’ensemble de ces sources d’exagérations contribuent à faire croire que le "pic pétrolier", et la flambée qu’il entraînera sur les prix, n’arrivera pas avant après-demain. La réalité pourrait être tout autre ; le "pic pétrolier" est bien derrière nous. Alors que nous, experts indépendants, prévoyons une chute de la production pétrolière à partir de 2015, les études officielles, présentées par les Etats et les compagnies pétrolières internationales, la situent entre 2030 et 2060 selon les organismes. Une polémique qui occulte le vrai débat, celui de l’épuisement certain des réserves et de l’impasse énergétique.
     
    Les hommes politiques ne veulent pas parler de catastrophe, car cela supposerait qu’ils apportent des remèdes, ce qu’ils savent impossible. Les pays producteurs exagèrent leurs ressources car elles reflètent le patrimoine financier que les Etats valorisent ou déprécient selon leur intérêt du moment. Selon Colin Campbell, membre de l’Aspo, 46% des ressources actuelles déclarées par les principaux pays de l’OPEP seraient douteuses, sinon fausses. Pour les compagnies pétrolières, l’enjeu est évident. Leur valorisation boursière dépend en effet des réserves dont elles peuvent se prévaloir. Evoquant le risque d’image pour les entreprises comme pour les pays producteurs et consommateurs de pétrole.
     
    Avec 86,6 millions de barils consommés par jour dans le monde, la théorie de la substitution, à terme, du pétrole, laisse perplexe les experts indépendants. En effet, ils prédisent également une déplétion pour le gaz naturel (2030) et le charbon (2050), ressources tout aussi épuisables que le pétrole. Le pétrole et le gaz représentent aujourd’hui 60% de la consommation énergétique. Leur déplétion va nécessiter soit de réduire la consommation, soit de se tourner vers d’autres sources d’énergie, il n’existe pas de remplaçant unique au pétrole qui attendrait son tour en coulisse, mais plusieurs énergies de substitution en retard de maturation. Le futur énergétique sera pluriel.
     

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  7. Conclusion
     
    Enfin, le manque de transparence du milieu est un réel handicap. L’information est détenue par les Etats et les compagnies pétrolières, et le secret est de règle. Le scandale des réserves de Shell, qui se sont avérées notoirement surestimées en 2004, et les doutes sur les réserves réelles de l’Arabie Saoudite, de l’Iran, de l’Irak ou de la Russie ont ébranlé la confiance dans l’avenir radieux du pétrole, désormais ces pays qui affirmaient détenir les 40% des réserves mondiales ne détiennent réellement que 24%.
     
    Y. Mérabet, expert en énergie
    Source "La fin de l’âge d’or" de Y.Mérabet
    Algerian Society For International Relations
    http://www.lematindz.net/news/9015-si-demain-le-petrole-abiotique-devenait-abondant.html

    https://huemaurice5.blogspot.com/2012/11/si-demain-le-petrole-abiotique-devenait.html

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  8. Le coût d'une blague de vous-même


    Soumis par Tyler Durden
    28/11/2012 15:55 -0500
    Rédigé par Mark McHugh par Across The Blog rue ,

     
    Il y a cinq ans, tous les Américains auraient considéré comme un déficit budgétaire billion de dollars une tragédie nationale. Si vous croyez que le spectacle de perroquets CNBC, NE PAS avoir un déficit billions de dollars est maintenant un signe certain de l'Apocalypse. Je parle bien sûr de la astucieusement baptisée "Cliff fiscale», qui a paniqué CNBC apologistes sont tenus de mentionner pas moins de 5000 fois par jour. On nous dit ad nauseam que va de la falaise se glisser dans la récession aux États-Unis. Voici ce que nous ne nous dit pas: Les États-Unis sont en récession 9 des 10 dernières années, c'est en récession cette année, et peu importe ce que les terroristes financiers CNBC disent ou les idiots sur Capital Hill décident, il sera très certainement être en récession en 2013.
     
    Créant l'illusion de la croissance économique est facile si vous pouvez imprimer de l'argent. C'est une blague, vous pouvez jouer sur tout un pays. Coupez la valeur de la monnaie dans la moitié et la taille de l'économie apparaissent en double. Si ce n'est pas le cas, vous êtes en récession (si vous le sachiez ou non). Cavemen sans doute compris ce concept mieux que les meilleurs esprits de l'Amérique économiques.
     
      - voir doc sur site -
     US vs World GDP
     
    La seule façon de mesurer avec précision les changements dans l'économie d'un pays est de le faire par rapport au monde (voir Notes pour les non-nerds ci-dessous avant de protester). Selon la Banque mondiale, les Etats-Unis représentaient 31,8% de l'activité économique dans le monde en 2001. À la fin de 2011, cette proportion avait chuté à 21,6%, ce qui signifie tranche de l'Amérique de l'économie mondiale est de 32% inférieure à ce qu'elle était il y a une décennie, et se réduit chaque jour. Notez que la bulle immobilière américaine n'a rien fait pour améliorer les Etats-Unis sur la scène mondiale.
     

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  9. Aussi horribles que soient ces résultats, ils sont mieux que le Japon, dont la «décennie perdue» s'est avéré que pour être prologue pour sa "perte de re décennie." part du Japon dans l'économie mondiale a chuté de plus de 35% de 2001 à 2011 (littéralement pire que le Zimbabwe) et a maintenant ratatinée 54% depuis son sommet. Mais l'effondrement réel du Japon n'a pas coïncidé avec l'éclatement de son stock et de bulles immobilières en 1990 et 1991 respectivement. La diminution a commencé en 1995 lorsque les décideurs permis dette publique dépasse 90% du PIB (une étape aux Etats-Unis tranquillement passé en 2010).

     Japan collapse
     - voir doc sur site -
     
    Plus ils «fixent», plus elle s'est cassé. 17 ans plus tard, la seule chose que le Japon a prouvé, c'est que les économistes intelligents japonais sont à peu près aussi réels que Godzilla. Maintes et maintes fois, le pays a choisi l'effondrement sur un aveu d'échec. Le 19 Novembre 2012, Bloomberg a rapporté, «Le gouvernement japonais va dépenser 1 billion de yens (12.3b $) sur une deuxième série de mesures de relance budgétaire comme il essaie de relancer une économie au risque de sombrer dans la récession." Ce serait drôle si ce n'était pas si tragique.
     
    Le Royaume-Uni occupe la troisième place dans les grandes économies "2001-2011" Race to Oblivion", mais avec une part de moins de 3,5% du PIB mondial, il est difficile d'appeler cela l'économie d'un grand avec un visage impassible plus. Alors que le Royaume-Uni a imprimé son chemin à la perte de 24% du PIB mondial, la France et le Brésil ont passé la nation où une livre troy réelle de l'argent sterling coûte aujourd'hui environ 235 "livres sterling». Avec la dette publique qui devrait atteindre 88,7% du PIB en 2012, une fois que la Grande-Bretagne sera bientôt assise à la table des enfants lors des sommets économiques, si elle est invitée à tous.
     
    Ces trois pays sont en spirales de décès pour la même raison: Ils croient qu'ils ont la capacité d'éviter la récession en imprimant simplement leur propre argent. Comme l'Amérique de 100 ans l'andouille (et actuel président de la Réserve fédérale), Ben Bernanke, a ne fois songé :
     
    «... Le gouvernement américain possède une technologie, appelée une presse à imprimer (ou, aujourd'hui, son équivalent électronique), qui lui permet de produire autant de dollars qu'il le souhaite à pratiquement aucun coût. "

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  10. Dat vrai, Ben .... sauf si il y a «coût» associé à transformer la monnaie nationale en risée du monde ....
     
     World Bank 1
     
      - voir doc sur site -
      
    Oh, attends, il y a. Donc, juste pour le plaisir, nous allons projeter les taux dix dernières années de croissance avant une dizaine d'années:

     - voir doc sur site -
     
    New World Order 
     
    Et là vous avez le Nouvel Ordre Mondial réel (désolé francs-maçons). En dix ans, l'économie chinoise sera plus grande que celles des États-Unis, le Japon et le Royaume-Uni réunis. Quelles sont les chances qu'ils boivent la même kool-aid nous sommes actuellement gourmands ? Auront-ils besoin, ni même tolérer, les opinions crachés par nos experts et les politiciens ? Et plus important encore, le dollar américain toujours la monnaie de réserve mondiale ?
     
    Être une république bananière belliqueuse n'est pas tout ce qu'il est fissuré à l'être, et malgré ce que CNBC rapide d'argent fuckwits peuvent penser, le marché boursier n'est pas le bulletin de l'Amérique. Wall Street est l'éléphant blanc que l'Amérique ne peut pas se permettre de nourrir plus et la Chine n'a pas le moindre intérêt pour l'achat (il suffit de jeter un oeil à la Shanghai Composite). Continuer à céder à ses caprices sans aucun doute nous détruire.
     
    Faits amusants: Total US Croissance du PIB au 20ème siècle était 9,93 $ billions, tandis que le gouvernement a accumulé 5,5 billions de dollars de la dette. Au 21ème siècle, les Etats-Unis a emprunté 10.7T $ et a un grand total de $ 5.30T la croissance du PIB.

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  11. Notes pour nerds: La plupart des calculs présentés ont été obtenus à partir des données compilées par la Banque mondiale, qui peut être consulté ou téléchargé ici . Le PIB mondial a été fixé à 100% et le pourcentage de chaque pays déterminé simplement en divisant par le PIB mondial. Japon dette en pourcentage du PIB de Fred (225% a été utilisé pour 2011). Estimation du Royaume-Uni de 2012 de la dette / PIB à partir de là. Le PIB américain stats de USgovernmentspending.com (2012 estimation ajustée pour une croissance de 2%). La dette américaine de la dette au centime.
     
    Notes pour les non-nerds: Combien les changements du monde du PIB d'une année à l'autre dépend entièrement de ce qui est utilisé pour la mesurer. Par exemple, le PIB mondial a augmenté de 109% de 2002 à 2011 en USD, mais sous contrat (-59 %) en termes d'or. L'utilisation de l'euro produirait des résultats différents (+59 %), comme le ferait en utilisant de barils de pétrole (vous comprenez). En regardant les pays par rapport aux PIB mondial est une mesure honnête de leurs changements. Pour dire que le Japon est encore en croissance (au moins en termes de yens), mais tout le monde se développe beaucoup, beaucoup plus rapide en termes de Yen déforme la réalité que le Japon est incontestablement en diminution par rapport au monde (peu importe quelle monnaie est utilisée).

    http://www.zerohedge.com/news/2012-11-28/cost-kidding-yourself

    https://huemaurice5.blogspot.com/2012/11/le-cout-dune-blague-de-vous-meme.html

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  12. Premier signe de pénurie d’énergie et les grandes entreprises technologiques abandonnent la pureté éolienne et solaire et se lancent dans l’énergie nucléaire


    Par Jo Nova
    October 2nd, 2024


    Google, Oracle, Microsoft étaient tous des fans enthousiastes des énergies renouvelables, mais tous ont renoncé à essayer d’atteindre le « zéro net » avec l’énergie éolienne et solaire. Dans la précipitation pour nourrir la petite gargouille de l’IA, au lieu de tapisser les rues d’éoliennes et de batteries, ils achètent, construisent et parlent soudainement d’énergie nucléaire. Pour une raison quelconque, lorsqu’il s’agit de gérer des centres de données de 100 milliards de dollars, personne ne semble vouloir utiliser de l’électricité aléatoire et les allumer et les éteindre lorsque le vent s’arrête. Probablement parce que sans électricité, l’IA est une pierre stupide.

    Dans un sens, l’IA est une forme d’énergie. Le gars avec les plus gros gigawatts a une longueur d’avance, et le gars avec des générateurs peu fiables n’est pas dans la course.

    Tout s’est transformé en un clin d’œil. Ce n’est qu’en mai que Microsoft a conclu le « plus gros accord d’énergie renouvelable de tous les temps » afin d’alimenter l’IA et d’être neutre en carbone. Dix minutes plus tard, il ressuscite l’ancienne centrale nucléaire de Three Mile Island. Les Américains ont de la chance de ne pas faire exploser leurs vieilles centrales électriques.

    Oracle construit le plus grand centre de données du monde et veut l’alimenter avec trois petits réacteurs modulaires. Amazon Web Services a acheté un centre de données à côté d’une centrale nucléaire et publie des offres d’emploi pour un ingénieur nucléaire. Récemment, le PDG d’Alphabet, Sundar Pichai, a parlé de petits réacteurs modulaires. Le chef d’Open AI préside également le conseil d’administration de deux start-ups nucléaires.

    Le boom de l’IA fait naître l’espoir d’un retour du nucléaire

    Le boom de l’IA a poussé les entreprises technologiques à se démener pour trouver des sources d’énergie à faible émission de carbone pour alimenter leurs centres de données. L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande d’électricité provenant de l’IA, des centres de données et de la cryptographie pourrait plus que doubler d’ici 2026. Même ses estimations les plus basses indiquent que la demande supplémentaire sera équivalente à toute l’électricité utilisée en Suède ou, dans le cas d’une utilisation élevée, en Allemagne.

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  13. L’Australie consomme dix fois plus d’électricité que Microsoft, mais rêve toujours d’atteindre 82 % d’énergie renouvelable d’ici 2030 sans énergie nucléaire « parce que cela coûterait trop cher et prendrait trop de temps ». Microsoft consomme 24 TWh d’énergie par an et emploie 220 000 personnes, et sait qu’elle a besoin d’une centrale nucléaire pour être compétitive (et atteindre des idéaux, même frivoles, de changement climatique). L’Australie consomme 274 TWh d’électricité et emploie 14 millions de personnes, mais va quand même se lancer dans des sorcelleries climatiques frivoles, et le faire à double tranchant.

    Qui a besoin d’être compétitif, n’est-ce pas ?

    Pierre Gosselin explique comment l’Allemagne risque d’être laissée pour compte parce qu’elle a éteint toutes ses centrales nucléaires. Au moins, elle a quelques lignes électriques vers la France. L’Australie n’a pas d’armes nucléaires, pas beaucoup d’hydroélectricité, pas de montagnes à revendre, est le continent habité le plus sec de la planète et n’a pas de lignes électriques vers nulle part. Nous sommes le mannequin du crash test. Bientôt, la plupart des grandes entreprises auront une énergie plus fiable que nous.

    https://joannenova.com.au/2024/10/first-energy-squeeze-and-big-tech-drops-the-wind-and-solar-purity-and-launches-into-nuclear-power/

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  14. Les origines obscures de la grande réinitialisation de Davos


    Par F. William Engdahl
    Recherche mondiale,
    03 octobre 2024



    Il est important de comprendre que le programme de Klaus Schwab pour le monde, appelé « Great Reset », ne contient aucune idée nouvelle ou originale. Son programme de quatrième révolution industrielle n’est pas non plus le sien, ni sa prétention à avoir inventé la notion de capitalisme des parties prenantes.

    Klaus Schwab n’est guère plus qu’un agent de relations publiques habile au service d’un programme technocratique mondial, d’une unité corporatiste du pouvoir des entreprises avec le gouvernement, y compris l’ONU, un programme dont les origines remontent au début des années 1970, voire avant. Le Grand Reset de Davos n’est qu’un plan actualisé pour une dictature dystopique mondiale sous le contrôle de l’ONU, qui a mis des décennies à se développer. Les acteurs clés en étaient David Rockefeller et son protégé, Maurice Strong.

    Au début des années 1970, il n’y avait sans doute personne de plus influent dans la politique mondiale que feu David Rockefeller, alors largement connu comme président de la Chase Manhattan Bank.

    Créer le nouveau paradigme

    À la fin des années 1960 et au début des années 1970, les cercles internationaux directement liés à David Rockefeller ont lancé une gamme impressionnante d'organisations d'élite et de groupes de réflexion.

    Le Club de Rome;

    le 1001 : A Nature Trust, lié au Fonds mondial pour la nature (WWF) ;

    la conférence des Nations Unies sur la Journée de la Terre à Stockholm ;

    l’étude réalisée par le MIT, Limits to Growth ;

    et la Commission trilatérale de David Rockefeller.

    Club de Rome

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  15. En 1968, David Rockefeller fonde un groupe de réflexion néo-malthusien, le Club de Rome, avec Aurelio Peccei et Alexander King. Aurelio Peccei est un cadre supérieur de la société automobile Fiat, propriété de la puissante famille italienne Agnelli. Gianni Agnelli, de Fiat, est un ami intime de David Rockefeller et membre du Comité consultatif international de la Chase Manhattan Bank de Rockefeller. Agnelli et David Rockefeller sont des amis proches depuis 1957. Agnelli devient l'un des membres fondateurs de la Commission trilatérale de David Rockefeller en 1973. Alexander King, directeur du programme scientifique de l'OCDE, est également consultant auprès de l'OTAN. [i] Ce fut le début de ce qui deviendra le mouvement néo-malthusien « les gens polluent ».

    En 1971, le Club de Rome a publié un rapport profondément erroné, intitulé Les limites de la croissance, qui prévoyait la fin de la civilisation telle que nous la connaissions en raison d’une croissance démographique rapide, combinée à des ressources fixes comme le pétrole. Le rapport concluait que sans changements substantiels dans la consommation des ressources, « le résultat le plus probable sera un déclin assez soudain et incontrôlable de la population et de la capacité industrielle ».

    Ce projet était basé sur des simulations informatiques bidon réalisées par un groupe d’informaticiens du MIT. Il formulait une prédiction audacieuse : « Si les tendances actuelles de croissance de la population mondiale, de l’industrialisation, de la pollution, de la production alimentaire et de l’épuisement des ressources se poursuivent sans changement, les limites de la croissance sur cette planète seront atteintes au cours des cent prochaines années. » C’était en 1971. En 1973, lors de sa troisième réunion annuelle de dirigeants d’entreprises à Davos, Klaus Schwab a invité Peccei à Davos pour présenter Limits to Growth aux PDG d’entreprises réunis. [ii]

    En 1974, le Club de Rome déclarait avec audace : « La Terre a un cancer et le cancer, c’est l’Homme. » À l’époque, « le monde est confronté à un ensemble sans précédent de problèmes mondiaux interdépendants, tels que la surpopulation, les pénuries alimentaires, l’épuisement des ressources non renouvelables [pétrole-électricité], la dégradation de l’environnement et la mauvaise gouvernance. » [iii] Ils affirmaient que :

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  16. « une restructuration « horizontale » du système mondial est nécessaire… des changements drastiques dans la strate normative – c’est-à-dire dans le système de valeurs et les objectifs de l’homme – sont nécessaires pour résoudre les crises énergétiques, alimentaires et autres, c’est-à-dire que des changements sociaux et des changements dans les attitudes individuelles sont nécessaires si la transition vers la croissance organique doit avoir lieu. » [iv]

    Dans son rapport de 1974, « L’humanité à un tournant » , le Club de Rome affirmait en outre :

    L’interdépendance croissante entre les nations et les régions doit donc se traduire par une diminution de l’indépendance. Les nations ne peuvent être interdépendantes sans que chacune d’elles renonce à une partie de son indépendance, ou du moins en reconnaisse les limites. Il est temps d’élaborer un plan directeur pour une croissance organique durable et un développement mondial fondé sur une répartition mondiale de toutes les ressources limitées et sur un nouveau système économique mondial. [v]

    C’est ainsi qu’ont été formulés à l’origine l’ Agenda 21 de l’ONU, l’Agenda 2030 et la Grande Réinitialisation de Davos de 2020.

    De loin, l'organisateur le plus influent du programme de « croissance zéro » de Rockefeller au début des années 1970 était l'ami de longue date de David Rockefeller, un milliardaire pétrolier nommé Maurice Strong.

    Le Canadien Maurice Strong a été l’un des premiers à propager la théorie scientifiquement erronée selon laquelle les émissions de CO2 d’origine humaine provenant des véhicules de transport, des centrales au charbon et de l’agriculture ont provoqué une augmentation spectaculaire et accélérée de la température mondiale qui menace « la planète », ce que l’on appelle le réchauffement climatique.

    En tant que président de la Conférence de Stockholm de 1972 à l’occasion de la Journée de la Terre, Strong a promu un programme de réduction de la population et d’abaissement du niveau de vie dans le monde entier pour « sauver l’environnement ».

    Strong a exposé son programme écologiste radical :

    « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-ce pas notre responsabilité de faire en sorte que cela se produise ? » [vi]

    C’est ce qui se passe actuellement sous le couvert d’une pandémie mondiale annoncée.

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  17. Strong était un choix curieux pour diriger une initiative majeure de l'ONU visant à mobiliser l'action en faveur de l'environnement, car sa carrière et sa fortune considérable avaient été bâties sur l'exploitation du pétrole, à l'instar d'un nombre inhabituel de nouveaux défenseurs de la « pureté écologique », tels que David Rockefeller ou Robert O. Anderson de l'Aspen Institute ou John Loudon de Shell.

    Strong avait rencontré David Rockefeller en 1947, alors qu’il n’était qu’un jeune Canadien de dix-huit ans. À partir de ce moment, sa carrière fut étroitement liée au réseau de la famille Rockefeller. [vii] Grâce à sa nouvelle amitié avec David Rockefeller, Strong, à 18 ans, se vit confier un poste clé à l’ONU sous la direction du Trésorier de l’ONU, Noah Monod. Les fonds de l’ONU étaient gérés par la Chase Bank de Rockefeller. C’était typique du modèle de « partenariat public-privé » que Strong allait déployer : un gain privé issu du gouvernement public. [viii]

    Dans les années 1960, Strong était devenu président de l'énorme conglomérat énergétique et société pétrolière montréalais Power Corporation, alors détenue par l'influent Paul Desmarais. Power Corporation aurait également été utilisée comme caisse noire politique pour financer les campagnes de certains politiciens canadiens tels que Pierre Trudeau, père de Justin Trudeau, protégé de Davos, selon la chercheuse d'investigation canadienne Elaine Dewar. [ix]

    Sommet de la Terre I et Sommet de la Terre de Rio

    En 1971, Strong est nommé sous-secrétaire des Nations Unies à New York et secrétaire général de la prochaine conférence sur la Journée de la Terre, la Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain (Sommet de la Terre I) à Stockholm, en Suède. Il est également nommé cette année-là administrateur de la Fondation Rockefeller, qui finance le lancement du projet de la Journée de la Terre à Stockholm.[x] À Stockholm, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) est créé avec Strong à sa tête.

    En 1989, Strong est nommé par le secrétaire général de l’ONU à la tête de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement de 1992, ou CNUED ( « Sommet de la Terre de Rio II » ). Il supervise la rédaction des objectifs de l’ONU en matière d’environnement durable, l’Agenda 21 pour le développement durable qui constitue la base de la Grande Réinitialisation de Klaus Schwab, ainsi que la création du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU. Strong, qui était également membre du conseil d’administration du Forum économique mondial de Davos, avait fait en sorte que Schwab soit l’un des principaux conseillers du Sommet de la Terre de Rio.

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  18. En tant que secrétaire général de la Conférence de Rio de l'ONU, Strong a également commandé un rapport au Club de Rome, The First Global Revolution, rédigé par Alexander King, qui admettait que l'affirmation selon laquelle le réchauffement climatique dû au CO2 n'était qu'une ruse inventée pour forcer le changement :

    « L’ennemi commun de l’humanité est l’homme. En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons pensé que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et d’autres menaces du même genre feraient l’affaire. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et ce n’est qu’en changeant les attitudes et les comportements qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même. » [xi]

    Le délégué du président Clinton à Rio, Tim Wirth, a admis la même chose, déclarant :

    « Nous devons nous attaquer au problème du réchauffement climatique. Même si la théorie du réchauffement climatique est fausse, nous ferons ce qu’il faut en termes de politique économique et de politique environnementale. » [xii]

    À Rio, Strong a introduit pour la première fois l’idée manipulatrice de « société durable », définie par rapport à cet objectif arbitraire d’élimination du CO2 et d’autres gaz à effet de serre. L’Agenda 21 est devenu l’Agenda 2030 en septembre 2015 à Rome, avec la bénédiction du pape, avec 17 objectifs « durables ». Il déclarait entre autres :

    « La terre, en raison de sa nature unique et du rôle crucial qu’elle joue dans l’établissement humain, ne peut être considérée comme un bien ordinaire, contrôlé par des individus et soumis aux pressions et aux inefficacités du marché. La propriété foncière privée est également un instrument essentiel d’accumulation et de concentration de la richesse et contribue donc à l’injustice sociale… La justice sociale, le renouvellement et le développement urbains, la fourniture de logements décents et de conditions de vie saines aux populations ne peuvent être réalisés que si la terre est utilisée dans l’intérêt de la société dans son ensemble. »

    En bref, la propriété foncière privée doit devenir socialisée pour « la société dans son ensemble », une idée bien connue à l’époque de l’Union soviétique et un élément clé du Grand Reset de Davos.

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  19. À Rio en 1992, où il était président et secrétaire général, Strong a déclaré :

    « Il est clair que les modes de vie et de consommation actuels de la classe moyenne aisée – qui impliquent une consommation élevée de viande , de grandes quantités d’aliments surgelés et de plats préparés, l’utilisation de combustibles fossiles , d’appareils électroménagers, de climatisation à la maison et au travail et de logements de banlieue – ne sont pas durables. » [xiii] (soulignement ajouté)

    À cette époque, Strong était au cœur même de la transformation de l’ONU en un véhicule pour imposer en catimini un nouveau « paradigme » technocratique mondial, en utilisant de terribles avertissements sur l’extinction de la planète et le réchauffement climatique, en fusionnant les agences gouvernementales avec le pouvoir des entreprises dans un contrôle non élu de presque tout, sous couvert de « durabilité ». En 1997, Strong a supervisé la création du plan d’action qui a suivi le Sommet de la Terre, l’Évaluation de la diversité mondiale, un plan directeur pour le déploiement d’une quatrième révolution industrielle, un inventaire de toutes les ressources de la planète, de la manière dont elles seraient contrôlées et de la manière dont cette révolution serait réalisée.[xiv]

    À cette époque, Strong était coprésident du Forum économique mondial de Davos dirigé par Klaus Schwab. En 2015, à la mort de Strong, le fondateur de Davos, Klaus Schwab, écrivait :

    « Il a été mon mentor depuis la création du Forum : un grand ami, un conseiller indispensable et, pendant de nombreuses années, un membre de notre Conseil de Fondation. » [xv]

    Avant de quitter l'ONU à cause du scandale de corruption du programme « Nourriture contre pétrole » en Irak, Strong était membre du Club de Rome, administrateur de l'Institut Aspen, administrateur de la Fondation Rockefeller et de la Fondation Rothschild. Strong était également directeur du Temple de la compréhension du Lucifer Trust (alias Lucis Trust) hébergé dans la cathédrale Saint-Jean le Divin à New York.

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  20. « où les rituels païens incluent l’escorte des moutons et du bétail jusqu’à l’autel pour la bénédiction. Ici, le vice-président Al Gore a prononcé un sermon, tandis que les fidèles marchaient vers l’autel avec des bols de compost et des vers… » [xvi]

    C'est l'origine sombre du programme de la Grande Réinitialisation de Schwab, selon lequel nous devrions manger des vers et ne pas avoir de propriété privée afin de « sauver la planète ». Ce programme est sombre, dystopique et vise à éliminer des milliards d'« êtres humains ordinaires ».

    https://www.globalresearch.ca/dark-origins-davos-great-reset/5797113

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  21. Le Washington Post révèle par inadvertance la vérité sur le réchauffement climatique


    anguillesousroche.com
    mer., 02 oct. 2024 15:33 UTC


    Lorsque le Washington Post a entrepris de cartographier 485 millions d'années de températures mondiales, il a découvert une vérité dérangeante dans l'histoire du changement climatique : La Terre s'est refroidie pendant 50 millions d'années. ZeroHedge en dit plus :

    Ces dernières années, en particulier vers la mi-juillet (le pic de l'été dans l'hémisphère nord), on a assisté à une augmentation notable des titres sur la « journée la plus chaude » jamais enregistrée dans les médias d'entreprise - qui sont bien sûr poussés par des journalistes alarmistes sur le climat qui citent des études discutables. Cette période coïncide avec un temps chaud, et il est donc tout à fait convaincant de persuader les lecteurs que les océans du monde entier sont en ébullition et que la planète Terre va s'embraser à moins que des mesures drastiques ne soient prises - comme l'augmentation des taxes sur le climat, les « crédits carbone », l'interdiction des pets de vache, l'interdiction des ventes de nouveaux véhicules à essence à une date X et l'adoption de projets de loi de finances pour acheter davantage de panneaux solaires à la Chine, afin de sauver la planète.

    historique des températures sur terre

    - voir graph sur site -

    Le problème est que les médias corporatistes ne se concentrent que sur l'histoire récente, et pas « en contexte » (comme ils aiment à le dire). Le contexte est particulièrement important lorsqu'il s'agit du changement climatique, car leur discours s'effondre lorsqu'on l'examine sur une période suffisamment longue.

    Il s'est passé quelque chose d'amusant lorsque le Washington Post a tenté de dresser la carte d'un demi-milliard d'années de températures globales et du « désastre du réchauffement climatique »...

    - voir doc sur site -

    Les journalistes du WaPo ont cité une nouvelle étude sur les températures à la surface de la Terre au cours des 485 millions d'années écoulées. En 2023, la température moyenne de la Terre atteindra 14,98 °C, bien en deçà de la moyenne de 36 °C relevée par l'étude il y a environ 100 millions d'années. La tendance montre que les températures de la Terre baissent depuis 50 millions d'années. ...

    - voir doc sur site -

    température terre

    Peut-être, juste peut-être, que le niveau de catastrophisme du réchauffement climatique causé par l'homme poussé par le gouvernement, les médias d'entreprise, les ONG mondiales et les milliardaires d'extrême gauche n'est pas aussi apocalyptique qu'ils le laissent entendre.

    Source : The Daily Sceptic

    Traduit par Anguille sous roche

    https://fr.sott.net/article/44012-Le-Washington-Post-revele-par-inadvertance-la-verite-sur-le-rechauffement-climatique

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  22. Le plan des élites mondiales pour le féodalisme 2.0 – et comment y résister


    Par Doug Casey
    International Man
    3 octobre 2024


    International Man : Il ne fait aucun doute que l’élite autoproclamée est hostile à la classe moyenne, qui est en voie d’extinction en raison de l’inflation et de la fiscalité croissantes.

    Il semble qu’elle souhaite mettre en œuvre une version plus douce et plus aimable du féodalisme.

    Que se passe-t-il réellement ici et quel en est le résultat final ?

    Doug Casey : La classe moyenne, la bourgeoisie, est apparue avec la mort du féodalisme, le début de la Renaissance, les Lumières et enfin, la révolution industrielle.

    La « classe moyenne » a reçu une mauvaise connotation ces derniers temps. Les gauchistes veulent que tout le monde croie que la bourgeoisie est pleine de défauts consuméristes. On se moque d’elle parce qu’elle se préoccupe du bien-être matériel et de l’amélioration de son statut. Les élites se sentent menacées par elle. Contrairement à la plèbe de la classe inférieure, les ouvriers n’attendent rien de plus de la vie.

    La bourgeoisie signifie simplement habitant de la ville. À partir de la fin du Moyen Âge, les citadins étaient indépendants, avec leurs propres métiers et entreprises. Vivre en ville les a libérés du contrôle des élites guerrières féodales.

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  23. Les villes sont devenues des centres intellectuels, où la richesse croissante de la bourgeoisie – la classe moyenne – leur a donné le loisir nécessaire pour développer la science, la technologie, l’ingénierie, la littérature et la médecine. Les universités ont étendu l’idée d’éducation au-delà du domaine de la théologie. Le commerce et la liberté individuelle ont attiré les meilleurs paysans, qui ont atteint la classe moyenne. Les villes ont mis fin au féodalisme, un système dans lequel chacun naissait dans une classe et une profession, et était censé y rester toute sa vie, obligé de payer des impôts – de l’argent de protection – à ses « supérieurs ». L’ascension de la bourgeoisie ne convenait pas aux classes dirigeantes, qui aimaient dominer la société.

    Le capitalisme s’est développé à mesure que la bourgeoisie s’enrichissait. Le reste appartient à l’histoire, mais il faut souligner que la création de la classe moyenne, du capitalisme et des valeurs bourgeoises a élevé les paysans hors de la pauvreté et créé le monde d’aujourd’hui.

    Mais, à l’époque comme aujourd’hui, un certain pourcentage de la population veut contrôler tout le monde. Les types qui vont au Bilderberg, au Forum économique mondial, au CFR et autres se considèrent comme de nouveaux aristocrates d’élite qui devraient dominer les autres. Même si la plupart d’entre eux sont issus de la classe moyenne, maintenant qu’ils ont « réussi », ils aiment tirer l’échelle vers le haut. Et s’ils ne les éliminent pas, au moins les neutralisent ou les désamorcent.

    Alors, quel est le but final ?

    Je pense que cela pourrait ressembler au film Rollerball. Divertir la plèbe pendant que l’élite, sous la forme d’une aristocratie d’entreprise, contrôle la société.

    L’homme international : Yuval Harari est un membre éminent du Forum économique mondial (WEF).

    Il a suggéré que l’élite devrait utiliser un revenu de base universel, des drogues et des jeux vidéo pour garder la « classe inutile » docile et occupée.

    Que pensez-vous de ces commentaires dans le contexte du féodalisme 2.0 ?

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  24. Doug Casey : Un petit bonhomme méchant, Harari est ce que l’on pourrait appeler un intellectuel de cour pour le Forum économique mondial. Il est là pour donner une patine intellectuelle aux membres du pouvoir, qui sont essentiellement des hommes d’affaires, des politiciens et des personnalités médiatiques. Ce ne sont pas des penseurs ou des personnes intéressées par les idées, mais des philistins préoccupés par l’argent et le pouvoir. Harari leur donne un cadre intellectuel pour justifier leurs actions et leurs plans.

    En ce qui concerne ses livres, ils se résument à beaucoup de truismes génériques, d’observations évidentes, de justifications des tendances actuelles et à une projection de la façon dont le monde va évoluer. En tant qu’auteur et penseur, il est instruit et intelligent, mais largement surestimé. Il doit son succès à la promotion de la nouvelle aristocratie en devenir et de ses partisans. Il illustre les avantages d’être en contact avec des personnes de pouvoir.

    Harari est passé du statut de simple professeur d’université vivant avec son mari en Israël à celui d’expert multimillionnaire de renommée internationale.

    Il s’attend à ce que les « mangeurs inutiles » soient maintenus sur une base de subsistance jusqu’à leur extinction. Je ne sais pas dans quelle mesure l’hystérie du Covid, suivie du vaccin, y est pour quelque chose. Il devient tout à fait clair que le Covid lui-même était une variante de la grippe artificielle, affectant principalement les personnes très âgées, très malades et très en surpoids. Le vaccin est inutile pour prévenir le Covid, mais il a provoqué une augmentation significative de la morbidité et de la mortalité chez les receveurs en bonne santé. S’agissait-il d’un essai pour nettoyer le monde des mangeurs inutiles ?

    Je ne sais pas. Mais, compte tenu de ce que des gens comme Staline, Hitler, Mao et Pol Pot – parmi tant d’autres – ont fait ces dernières années, je ne pense pas que ce soit hors de question. Il ne fait aucun doute que la nouvelle aristocratie veut se consolider. Ils n’aiment certainement pas côtoyer le commun des mortels lorsqu’ils visitent Venise, le Machu Pichu et d’autres villes du même acabit.

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  25. International Man : Comment la vision du WEF selon laquelle « vous ne posséderez rien et serez heureux » se compare-t-elle au système féodal antérieur de l’Europe médiévale ?

    Doug Casey : Les serfs, contrairement aux esclaves, avaient certains droits ; ils possédaient des outils et des huttes. Mais leur position dans la société était fixe, ils ne pouvaient pas se déplacer facilement – ​​un peu comme une version médiévale de la ville d’aujourd’hui. Ils devaient reconnaître leurs supérieurs et ne rien dire de provocant – comme les limites de plus en plus draconiennes de la liberté d’expression d’aujourd’hui.

    Je m’attends à ce que le montant gigantesque de la dette dans la société d’aujourd’hui soit le moyen de transformer les Américains de la classe moyenne en serfs. Les classes inférieures sont déjà des bénéficiaires de l’aide sociale qui produisent très peu ; elles seront bientôt remplacées par des robots.

    Les plus instruits sont enterrés sous leurs dettes d’études. Mais tout le monde est enterré sous des dettes croissantes de cartes de crédit, de dettes automobiles, de dettes hypothécaires et parfois même de dettes fiscales.

    Si quelqu’un fait un gain en capital chanceux en bourse ou en vendant sa maison, il peut dépenser cet argent pour découvrir que le gouvernement veut 20 %, 30 % ou 40 % du gain. Ainsi, le gain, au lieu d’être une bénédiction, devient un désastre déguisé.

    De nos jours, de nombreuses personnes sont accablées de dettes et vivent d’un chèque de paie à l’autre. Elles ont du mal à joindre les deux bouts, sous une pression énorme pour payer la nourriture et le loyer. Elles seraient probablement tout à fait disposées à accepter un accord proposant essentiellement « trois plats chauds et un lit », un petit appartement, Internet et un peu d’argent supplémentaire pour traîner chez Starbucks.

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  26. International Man : Comment voyez-vous le féodalisme 2.0 évoluer dans les mois et les années à venir ?

    Que peut-on faire pour résister à ce programme ?

    Doug Casey : Les tendances en mouvement ont tendance à rester en mouvement jusqu’à ce qu’elles atteignent une sorte de crise – où tout peut arriver. Examinons quelques systèmes économiques, tels que l’a décrit Karl Marx.

    Dans le communisme, idéal marxiste, l’État possède à la fois les moyens de production (usines, fermes, etc.) et les biens de consommation (maisons, voitures et, théoriquement, même vos vêtements). La Chine de Mao est ce qui s’en rapproche le plus.

    Le socialisme est une étape vers le communisme. L’État possède les moyens de production, mais les individus peuvent toujours posséder des biens de consommation. Il existe de nombreux pays aux idéaux socialistes, mais aucun pays véritablement socialiste. Cuba est probablement celui qui s’en rapproche le plus.

    Le fascisme est un système économique dans lequel les moyens de production et les biens de consommation sont détenus par des particuliers, mais tous deux sont contrôlés à 100 % par l’État. La plupart des pays du monde sont fascistes. Le mot a été inventé par Mussolini ; il voulait décrire la fusion de l’État, des entreprises et des syndicats.

    Peu de gens savent que Marx a inventé le mot « capitalisme ». C’est un système dans lequel tout est à la fois détenu et contrôlé par des particuliers. Il n’existe pas de pays purement capitaliste.

    Dans le féodalisme, un seigneur possède tout mais accorde des fiefs à ses subordonnés. Une aristocratie est soutenue par la plèbe par le biais de l’impôt. Le féodalisme est basé sur la plèbe qui fournit des services et des impôts au seigneur en échange d’une « protection » contre les autres seigneurs.

    Maintenant, je vais me lancer dans une pure spéculation.

    La plupart des gouvernements du monde, y compris celui des États-Unis, sont en faillite. Ils se révéleront incapables de faire face à leurs obligations. Pendant ce temps, les risques de guerres, de sécessions et de criminalité augmentent. Je soupçonne que les entreprises et les particuliers fortunés finiront par supplanter la plupart des gouvernements traditionnels.

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  27. Le résultat pourrait être appelé néo-féodalisme.

    L’individu moyen cherche quelqu’un ou quelque chose pour le sauver, pour tout embrasser et améliorer les choses, lorsque les temps deviennent durs. Avec des gouvernements en faillite et dysfonctionnels, des individus et des entreprises solvables et puissants pourraient prendre leur place.

    Harari et ses amis veulent voir la plèbe bénéficier d’un revenu annuel garanti, d’un endroit où vivre et de divertissements jusqu’à ce que les mangeurs inutiles disparaissent. Mais ce ne sera pas aussi propre que les rêves humides d’Harari l’imaginent. Le monde sera chaotique. Nous sommes peut-être aussi en route vers une idiocratie, où la population est abrutie pour qu’elle n’ait pas d’idées dangereuses.

    Quelle que soit l’issue des événements, je pense que nous nous trouvons face à une situation chaotique et dangereuse à court terme.

    Je ne vois pas le vote comme une solution. Malgré les différences entre Harris et Trump, cela revient simplement à choisir le moindre mal, ce qui dans ce cas serait certainement Trump. Mais même si vous élisiez Mises, Hayek, Ron Paul ou Harry Browne, je crains que le cours de l’histoire ne les emporte.

    En tout état de cause, votre vote ne compte pas vraiment. Ou peut-être devrais-je dire qu’il compte autant qu’un grain de sable sur une plage qui en compte des centaines de millions. Et même dans ce cas, comme l’a dit Staline, ce n’est pas qui vote qui compte, mais qui compte les votes.

    Que pouvez-vous faire pour résister à la tournure des événements ?

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  28. C’est un combat difficile, car si vous êtes orienté vers la liberté, vous faites partie d’une petite minorité qui n’est pas d’accord avec les opinions de la plupart de vos concitoyens, qui ont été endoctrinés par des années d’école, de médias et de divertissement. Les mèmes collectivistes sont ancrés dans leur esprit. Et lorsqu’ils parlent à leurs contemporains, ils ont tendance à renforcer mutuellement leurs croyances.

    En groupe, il peut être dangereux d’avoir des croyances différentes, de la même manière qu’il est dangereux pour un poulet d’avoir une plume qui ne va pas. Les autres poulets la picorent à mort. Les idées dominantes ont tendance à être brutalement imposées.

    Que pouvez-vous faire à ce sujet ?

    À part essayer de préserver votre intégrité personnelle, vous ne pouvez pas faire grand-chose pour faire reculer le tsunami. Il n’y avait pas grand-chose qu’un Russe épris de liberté aurait pu faire en 1917, qu’un Allemand épris de liberté aurait pu faire en 1933 ou qu’un Cubain épris de liberté aurait pu faire en 1959. Ou qu’un Vénézuélien épris de liberté aujourd’hui.

    Le mieux que vous puissiez faire est d’essayer de vous sauver vous-même, votre famille et vos amis qui partagent vos idées. Changer la société pour le mieux est un pari risqué. Mais j’espère que Milei en Argentine me prouvera le contraire.

    International Man : Que suggérez-vous aux individus de faire pour s’assurer qu’ils ne deviennent pas des serfs modernes si le féodalisme 2.0 émerge ?

    Doug Casey : Il existe deux types de liberté : physique et financière.

    D’un point de vue physique, il est important de ne pas être lié comme un serf pourrait l’être. Vous ne voulez pas que tous vos biens se trouvent au même endroit où ils sont facilement contrôlés par les pouvoirs en place. Ne vous comportez pas comme une plante. Rester enraciné au même endroit n’est pas une stratégie de survie optimale pour un humain dans les temps difficiles.

    Les pouvoirs en place ont intérêt à contrôler les autres. Il est préférable d’être une cible mouvante, ce qui vous rend beaucoup plus difficile à atteindre.

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  29. C’est un problème pour ceux d’entre nous qui pensent que les États-Unis sont toujours le pays de la liberté. Ce n’est pas le cas. Cela fait des décennies qu’ils se dégradent. Je suppose qu’au cours des prochaines années, peut-être à partir de cette élection, les États-Unis ressembleront de plus en plus aux 200 autres États-nations qui couvrent la surface du globe comme une maladie de peau.

    La chose la plus importante que vous puissiez faire est de vous internationaliser et de vous assurer que tous vos actifs ne se trouvent pas dans un seul bailliage, sous le contrôle d’un seul gouvernement.

    D’un point de vue financier, cela vous donne la liberté de voyager et de vous déplacer, en particulier avec les contrôles des changes et les CBDC à venir. Utilisez l’or et le Bitcoin. Vous devriez déjà disposer d’un bon stock de ces deux types de fonds. Si ce n’est pas le cas, il n’est pas trop tard pour commencer à accumuler et à transférer des actifs vers ces deux types de fonds.

    Reprinted with permission from International Man.

    https://www.lewrockwell.com/2024/10/doug-casey/global-elites-plan-for-feudalism-2-0-and-how-you-can-resist/

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  30. Le soleil émet la deuxième plus grosse éruption solaire du cycle 25, selon une analyse d'impact qui indique qu'elle se produira sur Terre d'ici le week-end


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 03 OCT 2024 - 10:15 AM


    Le centre de prévision météorologique spatiale de la NOAA a détecté mardi une éruption solaire de magnitude X7,1, la deuxième plus forte du cycle solaire 25. Elle provenait de la région active 3842. L'éruption la plus puissante du cycle, une magnitude X8,7, s'est produite plus tôt cette année, le 14 mai.

    "Cette dernière éruption a été observée par le capteur de rayons X du satellite GOES-16 (XRS) et a culminé à 18h20 EDT (2220 UTC). L'éruption était de nature impulsive, mais elle était associée à certains rapports d'observatoires radio solaires de l'USAF qui pourraient indiquer qu'une éventuelle éjection de masse coronale (CME) pourrait être associée à l'éruption", a écrit le SWPC dans une mise à jour de la météo spatiale.

    - voir doc sur site -

    Une mise à jour sur le site Web de météorologie spatiale SolarHam indique que l'éruption solaire était un « halo faible de CME associé à l'éruption solaire X7.1 autour de AR 3842 mardi soir. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un événement très énergétique, un passage au-delà de la Terre sera toujours probable dans les 48 à 72 heures. »

    L'utilisateur de X EarthSky a écrit ce matin : « L'éruption géante X d'hier soir a libéré un morceau de matière solaire - une éjection de masse coronale, ou CME - vers la Terre. L'analyse initiale indique qu'elle devrait arriver le 5 octobre », ajoutant : « C'est une CME relativement rapide mais pas très importante. »

    Le SPWC s'attend à une tempête solaire mineure à modérée d'ici la fin de cette semaine ou le week-end. En d'autres termes, des aurores seront visibles dans certaines zones.

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    Comme nous l'avons déjà noté, le maximum solaire est arrivé.

    L'année dernière, nous avons souligné que le cycle solaire 25 devrait atteindre son apogée en 2025.

    Le maximum du cycle solaire 25 pourrait arriver plus tôt et frapper plus fort
    Il a été noté que les « premières traces » du cycle solaire 26 avaient été détectées.

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  31. Début mai, l'une des tempêtes solaires les plus puissantes depuis des années a frappé la Terre. Heureusement, l'économie numérique a résisté et la constellation massive de satellites de Starlink a également survécu.

    Le réseau électrique et les réseaux de communication américains survivent à une tempête géomagnétique extrême
    Rappelons-nous que nous avons souligné à quel point la société moderne est devenue fragile dans une période de maximum solaire de météo spatiale renforcée face à la Terre.

    Une perturbation de l'économie numérique est possible car « l'événement Terminator » suggère que le cycle de taches solaires le plus fort jamais enregistré est imminent

    La prochaine grande tempête géomagnétique présente un risque astronomique pour l'homme moderne

    Les tempêtes solaires peuvent dévaster des civilisations entières.

    Les tempêtes solaires présentent un risque de pannes de courant pour les principales villes de la côte est

    Washington DC, ville américaine la plus vulnérable aux pannes de réseau lors d'une tempête géomagnétique

    - voir doc sur site -

    La plus grande menace pour la civilisation n'est peut-être pas le récit du réchauffement climatique causé par l'homme, véhiculé par les médias d'extrême gauche et les élus et non élus progressistes ; il faut plutôt regarder vers le ciel. Mais là encore, d'une manière ou d'une autre, l'alarmiste climatique déformera les mots et trouvera un moyen de blâmer les humains pour le plasma émis par le soleil.

    https://www.zerohedge.com/weather/sun-burps-second-biggest-solar-flare-cycle-25-impact-analysis-says-earthbound-weekend

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  32. L’Allemagne entend casser la filière nucléaire française mais émet 11 fois plus de gaz carbonique que la France pour produire de l’électricité.


    le 2 octobre 2024
    par pgibertie

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    Le secrétaire d’État allemand à l’Économie Sven Giegold (Les Verts) a présenté, lundi 30 septembre, la position de l’Allemagne sur le futur Pacte de l’Union européenne (UE) pour une industrie propre (Clean Industrial Deal), déclarant qu’il souhaitait que la Commission européenne donne la priorité aux énergies renouvelables. Il a également adopté une rhétorique dure vis-à-vis du nucléaire et des objectifs de la France en matière de renouvelables.

    La nouvelle Commission d’Ursula von der Leyen devrait présenter, au cours de ses 100 premiers jours d’activité, un « Pacte pour une industrie propre », qui associera croissance durable et renforcement de la compétitivité industrielle de l’Union sur la scène internationale.

    Dans le cadre de cette stratégie, l’Allemagne, première puissance industrielle et première économie de l’UE, souhaite mettre l’accent sur les énergies renouvelables.

    « Notre économie européenne a besoin d’une énergie renouvelable abordable, rapide et en grande quantité », a déclaré Sven Giegold lors d’un évènement organisé par l’ambassade du Danemark à Berlin.

    « Nous aurons besoin d’investissements massifs pour accélérer notre transition énergétique tout en garantissant la compétitivité de notre industrie », a-t-il ajouté, évoquant le mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), un fonds de projets transfrontaliers de l’UE, ainsi que la Banque européenne d’investissement (BEI) et ses altercations avec Paris au sujet de ses objectifs insuffisants en matière d’énergie renouvelable.

    - voir doc sur site -

    « Il est important d’exclure l’énergie nucléaire et sa production de tout financement de l’UE », a déclaré l’homme politique allemand.

    https://pgibertie.com/2024/10/02/lallemagne-entend-casser-la-filiere-nucleaire-francaise-mais-emet-11-fois-plus-de-co2-que-la-france-pour-produire-de-lelectricite/

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  33. Hidalgo fait la guerre au Diesel en privant 4 stations parisiennes de gazole


    le 02 octobre 2024 - 14:10


    Dans sa croisade socialo-environnementale, Anne Hidalgo a décidé depuis quelques années de faire la guerre aux véhicules personnels, plus particulièrement aux Diesel. Depuis le 1er octobre 2024, quatre stations-services de Paris ont interdiction de vendre du gazole aux automobilistes.

    La maire socialiste de Paris ralentit les véhicules et accélère le ridicule. A compter du mardi 1er octobre, non seulement le périphérique parisien s'habillera progressivement de panneaux indiquant une limitation de vitesse à 50km/h, mais la capitale sera aussi privée de gazole dans quatre de ses quinze stations-services.

    Propriétées de TotalEnergies, ces dernières sont situées porte d’Aubervilliers, quai d’Issy-les-Moulineaux et porte d'Orléans, comme le rapporte le site AutoMoto. Cité par France 3, le groupe pétrolier n'a pas manqué de réagir : "Cet arrêt est susceptible d’entraîner un report important de véhicules vers des stations avoisinantes, non dimensionnées pour gérer ce nouvel afflux de clients. L'entreprise met tout en œuvre pour accueillir ses clients dans les meilleures conditions possibles." Une décision en phase avec le reste de la politique anti-Diesel d'Anne Hidalgo, qui avait déjà choisi de supprimer tous les véhicules fonctionnant au gazole de la mairie de Paris.

    Ce qui est étrange, c'est qu'une étude de l’IFP Énergies nouvelles, commandée par le gouvernement en 2020, montre qu'un tel acharnement sur le Diesel n'a pas vraiment de sens. Les chercheurs avaient prouvé que les véhicules à essence émettaient environ 11% de gaz carbonique de plus que les Diesel, et trois fois plus de particules fines. Les Diesel, de leur côté, émettaient quatre fois plus d'oxydes d’azote, aussi néfastes pour la santé, mais sont obligatoires équipés d'un filtre à particules depuis 2011. Et parallèlement à ce duel, l'étude montrait aussi que les hybrides rechargeables, dont les mérites sont tant vantés, polluent moins que les deux autres seulement si leur batterie est chargée à bloc. Autrement, ils émettent presque autant de gaz carbonique.

    https://www.francesoir.fr/societe-transport/hidalgo-fait-la-guerre-au-diesel-en-privant-4-stations-parisiennes-de-gazole

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  34. Groenland : le militant écologiste Paul Watson maintenu en détention jusqu'au 23 octobre


    le 02 octobre 2024 - 17:11


    La justice groenlandaise a décidé mercredi de maintenir en détention le militant écologiste Paul Watson jusqu'au 23 octobre, dans l'attente de la décision du gouvernement danois sur la demande d'extradition du Japon pour une affaire liée à son combat pour les baleines.

    Arrêté le 21 juillet, Watson aura ainsi passé plus de trois mois en détention à cette nouvelle échéance si une décision n'intervient pas d'ici là.

    Le tribunal du Groenland "a décidé aujourd'hui que Paul Watson devait être maintenu en détention jusqu'au 23 octobre 2024 afin d'assurer sa présence dans le cadre de la décision d'extradition", a indiqué la police groenlandaise. M. Watson a fait appel de cette décision.

    "A terme, la question de la proportionnalité (de la détention provisoire par rapport au délit) va poser problème", disait à l'AFP son avocate Julie Stage avant l'audience de ce mercredi.

    Fondateur de Sea Shepherd et de la fondation en faveur des océans qui porte son nom, Paul Watson a été arrêté alors qu'il était en route avec son navire le John Paul DeJoria pour intercepter un nouveau navire-usine baleinier nippon.

    Le Japon réclame son extradition, ayant relancé une demande émise dès 2012 via une notice rouge d'Interpol. Il l'accuse d'être co-responsable de dommages et blessures à bord d'un navire baleinier nippon deux ans plus tôt dans le cadre d'une campagne menée par Sea Shepherd.

    Mi-septembre, les avocats du militant septuagénaire ont saisi le Rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l'environnement, dénonçant notamment le risque qu'il encourt de "subir (d)es traitements inhumains (...) dans les geôles japonaises".

    Selon eux, la demande japonaise repose sur des affirmations "fallacieuses", ce qu'ils voudraient démontrer en présentant au tribunal de Nuuk des extraits vidéos des événements, filmés par la chaine Discovery, une requête qui leur a été refusée jusque-là.

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  35. En outre, selon eux, ce délit n'est pas passible de prison dans le droit groenlandais.

    - "Processus lent" -

    Au-delà de la question du maintien en détention, les avocats sont suspendus à la décision du ministère danois de la Justice de décider d'extrader ou non Paul Watson. Le ministère a indiqué à l'AFP que l'examen de la demande officielle d'extradition était "en cours", sans donner de calendrier.

    "Le processus est lent. La police groenlandaise fait son enquête qu'elle doit transmettre au procureur-général qui doit faire ses recommandations au ministre", explique Mme Stage.

    "On veut que le ministre danois prenne enfin une décision. En ce moment, ils le laissent croupir en prison, c'est franchement problématique", tempête Mme Essemlali.

    D'après elle, les conditions de la détention provisoire du militant se sont récemment durcies.

    "Ils lui ont quasiment coupé tout contact avec l'extérieur. Il n'a plus droit qu'à 10 minutes de téléphone par semaine avec sa femme", dit-elle.

    Personnalité controversée dans le milieu environnementaliste, notamment en raison de ses méthodes musclées, le militant a obtenu la signature de 100.000 personnes à la pétition demandant sa remise en liberté. Sur le plan politique, Paris a demandé à Copenhague de ne pas l'extrader.

    Depuis sa cellule du centre pénitentiaire de Nuuk, un bâtiment gris moderne situé à flanc de rochers, Paul Watson affiche sa détermination à poursuivre son combat.

    "S'ils imaginent que cela va empêcher notre opposition! J'ai seulement changé de navire, et mon navire actuel, c'est +Prison Nuuk+", a-t-il déclaré fin août dans un entretien à l'AFP. Les Japonais "veulent m'utiliser à titre d'exemple pour montrer qu'on ne doit pas toucher à leur chasse à la baleine".

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/groenland-le-militant-ecologiste-paul-watson-maintenu-en-detention-jusqu-au-23

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  36. Aura Retail, ou comment piétiner la souveraineté alimentaire française ?


    Axel Messaire, pour France-Soir
    le 02 octobre 2024 - 15:00


    Le 23 septembre dernier, Intermarché, Auchan et Casino (qui englobe Monoprix et Franprix), se sont alliés pour former "Aura Retail". Une mutualisation des achats sur dix ans, qui a officiellement pour objectif de "développer des partenariats avec le monde agricole et les acteurs industriels français sur le long terme", et qui officieusement risque de réduire à néant la souveraineté alimentaire française en visant les prix bas et les grosses marges.

    L'inflation grandissante que nous avons connue ces dernières années a créé une perte de vitesse qui inquiète les géants de la distribution. Alors que Leclerc grignote depuis 2023 des parts de marché sur ses concurrents, atteignant selon les prévisions du magazine LSA 24,6% de parts de marché sur l’année 2024, trois grands distributeurs alimentaires ont fait sortir de terre "Aura Retail" pour répliquer. Concrètement, l'idée est simple : se réfugier à l'étranger pour éviter d'être contraint par les lois françaises, acheter une quantité de produits à bas prix auprès d'importants fournisseurs industriels étrangers, et revendre tout ça en France, avec de belles marges. Ce faisant, les consommateurs français devraient être contents parce que les prix vont baisser, et les grands groupes de distribution s'en mettront quand même plein les poches.

    Alors, que demande le peuple ? La réponse, elle aussi, est simple : le respect de ses agriculteurs et la sauvegarde de sa souveraineté alimentaire.

    Une telle union soulève forcément des questions d’éthique et de qualité des produits sélectionnés, parce qu'Aura Retail agira telle une essoreuse venue tirer les prix au plus bas. Alors même que les crises agricoles ne cessent de s’enchaîner et que les négociations allaient grand train dernièrement, ce nouveau groupe signe l’arrivée de l’artillerie lourde et entend mettre fin aux discussions.

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  37. Dans les faits, "trois centrales d’achats" vont être destinées aux denrées alimentaires, déléguées à Intermarché. Alors que cette branche « Aura Retail International Food Services » sera basée à Bruxelles, dans l’objectif de négocier "auprès des plus grands groupes industriels multinationaux des prestations de services internationaux", la branche "Aura Retail International Non-Food Services", destinée à la vente de services aux industriels non-alimentaires, viendra quant à elle se localiser au Luxembourg et sera gérée par Auchan. Alors, même si le groupe se pare de belles intentions et assure vouloir s'engager auprès des agriculteurs comme des consommateurs, le message est clair : tout sauf la France.

    Comme le rapporte l'AFP, l'Association nationale des industries alimentaires (Ania) a réagi vertement, par la voix de son président Jean-François Loiseau : "Alors que la principale préoccupation collective devrait être de renforcer notre souveraineté alimentaire en permettant la construction du prix (...) tout au long de la filière alimentaire, les distributeurs ont pour seul objectif le prix le plus bas pour grappiller quelques points de parts de marché à leurs concurrents". Et de mettre en garde : "Si nous ne rectifions pas le tir rapidement, le problème des centrales d'achat internationales, qui organisent le contournement de la loi française, ne concernera plus uniquement les grandes entreprises mais s'étendra d'ici peu aux ETI et aux PME".

    Cette pratique de centralisation des achats, qui existe en France depuis 2014, avait jusqu’alors tendance à ne perdurer que sur quatre années. La durée de cette nouvelle alliance, en plus du nombre d’enseignes invoquées, relève de l’inédit. D'autant qu'un communiqué publié par les entreprises Auchan et Intermarché a permis de préciser que cette alliance alimentaire française allait rejoindre la centrale européenne Everest. Cette dernière est à l’initiative du groupe allemand Edeka et du néerlandais Picnic, tout en étant localisée aux Pays-Bas. Mais ce n'est pas tout, puisque la centrale Epic est aussi dans la confidence. Pour Challenges, il s’agit d’un « moyen d’assumer la guerre des prix impitoyable qui s’annonce ». Pour l'Ania, c'est un contournement pur et simple des lois EGAlim françaises, censées "améliorer l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire".

    Face à de tels moyens, seuls les plus gros fournisseurs pourront assumer la charge de travail. Nous risquons donc de voir, encore et toujours, les plus petites coopératives agricoles se réduire comme peau de chagrin face aux mastodontes de l'économie et l'appel des sirènes étrangères.

    https://www.francesoir.fr/societe-economie/aura-retail-ou-comment-pietiner-la-souverainete-alimentaire

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  38. Alerte ! Les cours d'eau français sont en danger ! (Rassurez-vous...)


    3 Octobre 2024


    Fallait-il une gigantesque étude de l'INRAE pour conclure que la notion de « cours d'eau » fait l'objet d'une interprétation variable... alors que cela est expressément prévu par les instructions du Gouvernement ? Qu'un nombre important de sections hydrographiques n'ont pas été classées en « cours d'eau » ?

    Que penser d'un article scientifique intitulé « Une cartographie réglementaire incohérente menace tranquillement les rivières et les cours d'eau » ? Science ou activisme ?

    Reporterre publie un court article...

    Reporterre a publié le 20 septembre un article au titre modérément alarmiste, « Des milliers de cours d’eau ont perdu leur statut protecteur » :

    « Des milliers de ruisseaux ont disparu des cartes officielles. C’est le constat alarmant dressé par des chercheurs de l’Inrae, et publié le 19 septembre dans la revue Environmental Science & Technology.

    Dès 2017, Reporterre avait alerté sur ce tour de passe-passe scandaleux. En effet, sous la pression de la profession agricole, nombre de petits cours d’eau ont été déclassés : en clair, ils ont perdu leur dénomination de cours d’eau pour devenir fossé, canal ou ravine. Or, sans ce statut protecteur, ces innombrables petits bras aquatiques se sont retrouvés hors des normes limitant les épandages phytosanitaires, les travaux de calibrage, les constructions et autres barrages hydrauliques. »

    Deux autres paragraphes suivent. On y apprend notamment qu'il y a eu une application inégale des dispositions réglementaires et « qu’environ un quart des tronçons hydrographiques a été qualifié de non-cours d’eau. »

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  39. Mais on comprendra aisément qu'il s'agit de petits « tronçons hydrographiques » ; souvent intermittents ; souvent aussi anciens fossés, etc. requalifiée cours d'eau dans le cadre d'un zèle « écologique » passé et retournés à leur qualification d'origine. Notons ici que selon un document dont il sera plus largement question ci-dessous, le ministère de l’Agriculture a donné quatre définitions successives de la liste des cours d’eau BCAE en l'espace de 13 ans.

    Pour les risques, il n'y a pas non plus de quoi s'affoler. Le cas échéant, les préconisations d'emploi fixent des zones de non traitement par rapport aux « points d'eau ». Et les agriculteurs ne sont ni idiots, ni irresponsables. Quant aux barrages hydrauliques...

    ...qui se fonde sur un article de chercheurs de l'INRAE...

    Comme indiqué ci-dessus, Reporterre s'est appuyé sur un article de chercheurs de l'Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement. Et là, c'est une autre musique : « Une cartographie réglementaire incohérente menace tranquillement les rivières et les cours d'eau » !

    Voici le résumé (découpé) de « Inconsistent Regulatory Mapping Quietly Threatens Rivers and Streams » de Mathis Loïc Messager, Hervé Pella et Thibault Datry :

    « Même la législation environnementale la plus stricte ne peut protéger une rivière si ses affluents restent exposés à la pollution et à d'autres menaces en amont. L'exclusion d'un sous-ensemble de cours d'eau de la protection juridique menace donc d'altérer les écosystèmes d'eau douce de réseaux fluviaux entiers et les services qu'ils fournissent, tels que l'eau potable et la régulation des crues.

    Une attention considérable a été accordée à la définition du champ d'application des lois environnementales protégeant les cours d'eau. Cependant, la manière dont ces définitions sont mises en œuvre par le biais de la cartographie réglementaire, c'est-à-dire la cartographie des masses d'eau qui sont légalement considérées comme des cours d'eau et donc protégées, n'a pas été étudiée en dehors des États-Unis.

    Nous démontrons ici les conséquences de la cartographie réglementaire sur l'étendue des réseaux fluviaux protégés, en utilisant la France comme étude de cas.

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  40. En assemblant la première carte des cours d'eau français protégés par la loi sur l'eau, nous estimons qu'un quart des segments hydrographiques précédemment cartographiés ont été exclus de la protection et nous avons constaté de fortes variations géographiques dans l'étendue des écosystèmes protégés.

    Les cours d'eau de tête et les cours d'eau non pérennes sont exclus de manière disproportionnée (28 %) par rapport à leur prévalence (67 %) dans l'ensemble du réseau hydrographique, ce qui peut avoir des conséquences considérables pour la biodiversité et les populations.

    Nous nous attendons à ce que les cadres réglementaires de la plupart des pays soient également sensibles à l'interprétation locale des définitions juridiques. »

    Le titre et le résumé sont à notre sens non seulement militants, mais aussi choquants.

    En quoi y a-t-il une « menace », qui plus est « tranquille » ? N'est-il pas logique que les « cours d'eau de tête » et les cours d'eau intermittents soient davantage exclus de la notion juridique de « cours d'eau » ? Et pourquoi évoquer des « conséquences considérables » qui ne sont que potentielles ?

    ...et un communiqué de presse de l'INRAE

    Cocorico ! « Une cartographie inédite révèle les inégalités de protection des cours d’eau en France ». En chapô :

    « COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Pour protéger les écosystèmes d’eau douce, la loi sur l’eau régule les activités et installations pouvant impacter les cours d’eau qui sont définis légalement depuis 2015. Des chercheurs d’INRAE ont établi la première carte nationale des cours d’eau, qui révèle des inégalités entre départements dans l’application de cette définition, au détriment des petits ruisseaux de tête de bassin, souvent riches en biodiversité, et des ruisseaux intermittents. Des résultats publiés le 19 septembre dans la revue Environmental Science & Technology. »

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  41. Le communiqué est plutôt descriptif sur les résultats des travaux, mais...

    « Les ruisseaux intermittents (qui cessent de couler et/ou s’assèchent une partie de l’année) et les ruisseaux les plus en amont des bassins versants, essentiels pour la qualité de l’eau et la bonne santé des écosystèmes, sont les plus exposés aux disqualifications. En effet, les chercheurs estiment par analyse cartographique que les ruisseaux intermittents représentent 60 % de la longueur du réseau hydrographique cartographié mais constituent environ 80 % des tronçons hydrographiques disqualifiés comme non-cours d’eau. Pour les ruisseaux les plus en amont selon les cartes de l’IGN, les chiffres sont de 42 % et 56 %, respectivement.

    Des différences de classification entre les départements et au sein des départements ont été observées. 18 départements ont construit une cartographie dans laquelle la longueur totale des cours d’eau était plus importante que dans la base de données de l’IGN en recensant de nouveaux cours d’eau, tandis que 15 autres départements ont disqualifié au moins 50 % de la longueur totale du réseau hydrographique en non-cours d’eau.

    Ces variations entre départements et par rapport aux bases de données peuvent s’expliquer par des interprétations différentes de la définition de cours d’eau, notamment sur la notion de débit suffisant, par une hétérogénéité des moyens d’expertises et par l’implication des parties prenantes locales dans le processus de cartographie. Les chercheurs ont par ailleurs observé 1 500 cas de discontinuité dans la cartographie, avec par exemple un cours d’eau entouré de non-cours d’eau et inversement.

    Cette étude souligne donc la complexité de l’évaluation et de la qualification en cours d’eau des tronçons hydrographiques en France et la nécessité d’une mise en cohérence à l’échelle nationale, qui plus est dans le contexte du changement climatique où de nombreux ruisseaux pourraient s’assécher une partie de l’année. »

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  42. ...Mais « disqualifié » est-il le mot approprié ?

    Des quasi-récriminations injustifiées

    En juin 2015 a été publiée une « Instruction du Gouvernement du 3 juin 2015 relative à la cartographie et l’identification des cours d’eau et à leur entretien » (descriptif ; texte). En voici un long extrait :

    « Présente dans plusieurs codes, la notion de cours d’eau n’a cependant été définie ni par la loi, ni par le règlement, mais a été laissée à l’appréciation du juge, s’adaptant à la diversité des situations géographiques et climatiques rencontrées.

    Si l’identification des principaux cours d’eau est partagée par l’ensemble des usagers, la différence entre certains cours d’eau et des fossés ou des canaux est parfois plus délicate. Or, cette distinction emporte des conséquences administratives substantielles. Ainsi une intervention sur un fossé pourra se faire sans démarche administrative particulière au titre de la loi sur l’eau alors qu’une intervention sur un cours d’eau allant au-delà de l’entretien courant par le propriétaire riverain (modification du profil en long ou en travers du cours d’eau), ne pourra se faire que dans le cadre d’une déclaration ou d’une autorisation "loi sur l’eau". Cela peut entraîner des tensions avec certains usagers, et notamment le monde agricole ou les collectivités.

    Pour l’application des dispositions des articles L. 214-1 à L. 214-6 du code de l’environnement, on s’appuiera sur la jurisprudence du 21 octobre 20111 du Conseil d’État : "constitue un cours d’eau, un écoulement d’eaux courantes dans un lit naturel à l’origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant une majeure partie de l’année".

    Trois critères cumulatifs doivent ainsi être retenus pour caractériser un cours d’eau :

    1. la présence et permanence d’un lit, naturel à l’origine ;

    2. un débit suffisant une majeure partie de l’année ;

    3. l’alimentation par une source.

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  43. Néanmoins, ces critères généraux, valables sur l’ensemble du territoire national, doivent s’apprécier en fonction des conditions géographiques et climatiques locales. Les caractéristiques d’un ruisseau de la plaine de Beauce, d’un torrent de montagne ou d’un cours d’eau méditerranéen ayant des assecs, seront très différentes.

    En outre, ces critères jurisprudentiels sont parfois difficiles à apprécier à un instant donné. Dans ces cas, le juge administratif a pris en compte des indices complémentaires, tels que la présence d’une faune et d’une flore aquatique, pour caractériser si l’écoulement était un cours d’eau.

    Une approche locale pragmatique, tenant compte des usages locaux et largement partagée est donc adaptée pour faire connaître si les écoulements sont des cours d’eau ou non. »

    L'hétérogénéité des décisions est donc expressément prévue !

    Et pour la protection des points d'eau...

    En juillet 2019 a été publiée une étude du CGAAER (Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux) et du CGEDD (Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable), « Évaluation de la protection des points d’eau vis-à-vis des produits phytopharmaceutiques ».

    Là, comme indiqué plus haut et dans le titre du rapport, on est dans le domaine des « points d'eau ».

    Ils sont définis comme suit dans l'arrêté du 4 mai 2017 relatif à la mise sur le marché et à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants visés à l'article L. 253-1 du code rural et de la pêche maritime :

    « " Points d'eau " : cours d'eau définis à l'article L. 215-7-1 du code de l'environnement et éléments du réseau hydrographique figurant sur les cartes 1/25 000 de l'Institut géographique national. Les points d'eau à prendre en compte pour l'application du présent arrêté sont définis par arrêté préfectoral dûment motivé dans un délai de deux mois après la publication du présent arrêté. »

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  44. Les deux auteurs du rapport ont, eux aussi, relevé des divergences dans la mise en œuvre des dispositions légales, et ce, sur la base d'une étude partielle, en quelque sorte par sondage, largement suffisante pour conclure.

    Parmi leurs recommandations, il y a ceci :

    « – une étude sur la faisabilité d’inscrire les cartographies produites à partir du futur référentiel TOPAGE, dans la réglementation (cours d’eau "police de l’eau", arrêté ministériel ZNT, zones tampons pour les bonnes conditions agricoles et environnementales - BCAE) en remplacement de la cartographie IGN 1/25 000ième actuelle ;

    – la poursuite, dans l’attente, de la livraison dans le registre parcellaire graphique de l’information sur les cours d’eau BCAE tout en indiquant que les zones de non traitement phytosanitaire ne se limitent pas aux BCAE ;

    – le développement de guides de bonnes pratiques pour la protection des fossés dans les zones à enjeux. En cas d’échec d’imposer, par arrêté préfectoral, l’interdiction d’épandre à moins d’un mètre des éléments linéaires non identifiés sur les cartographies, en bord de champs ou de route ;

    – le renforcement de la communication envers la profession agricole pour expliquer les enjeux et mieux faire accepter les contrôles. »

    La bureaucratie est décidément d'une grande inventivité. Mais aussi capable de pragmatisme.

    Un « cours d'eau » est « déclassé » ? Et alors ?

    Le rapport contient une note importante :

    « Nota : Le débouché d’un fossé est un point de rejet en milieu naturel

    Le déclassement de cours d’eau en fossé ne règle pas non plus l’enjeu de la pollution diffuse par les intrants épandus ou pulvérisés à proximité.

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  45. En effet, si le classement en fossé exonère des règles relatives aux bonnes conditions agricoles et environnementales et celles relatives à la bonne utilisation des pesticides, l’écoulement d’intrants ne se produit pas moins et peut faire l’objet d’un contrôle et d’une verbalisation au point de débouché dans un cours d’eau, le point pouvant être qualifié de rejet en milieu naturel, ce que n’est pas la confluence d’un cours d’eau avec un autre.

    Le déclassement en fossé ne fait donc que déplacer le point de contrôle. »

    Cela nous semble éroder dans une large mesure les considérations militantes et alarmistes que l'on trouve ici ou là.

    https://seppi.over-blog.com/2024/10/alerte-les-cours-d-eau-francais-sont-en-danger-rassurez-vous.html

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    1. Tout çà pour... NE RIEN DIRE !!
      RIEN DIRE sur l'état de ces ruisseaux abandonnés, trop envasés où l'eau ne peut passer !
      Depuis plus de 40 ans les fleuves et les rivières en France ne sont plus dragués !! Bientôt vous traverserez un fleuve à pieds tant il y a de la merde au fond !!
      Pourquoi cette volonté de nuire aux arrosages ? S'il n'y a pas d'irrigation il n'y a pas de cultures car, TOUTES les cultures poussent grâce à l'eau.
      C'est pourquoi il y a de moins en moins de paysans en France et, la quasi-totalité de la nourriture vient... de l'étranger !! Parce que là-bas ils peuvent traiter leurs plantes, les arroser et les nourrir d'engrais.

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  46. Bleu Est


    3 octobre 2024
    par Rudiger Rauls


    À l’époque de l’Union soviétique, l’Est était rouge. Aujourd’hui, il devient de plus en plus bleu à cause des victoires de l’AfD. Ses concurrents poussent les électeurs vers elle par des politiques que la plupart des citoyens considèrent comme nuisibles et par un manque de respect pour ses décisions de vote.

    Malgré toutes les manifestations contre la droite, toute la presse négative et tous les avertissements des hommes politiques concernant le vote pour l'AfD, leur soutien au sein de la population n'a cessé de croître. Les pare-feu ne servaient à rien non plus. Au contraire, ils n’ont fait qu’accroître les difficultés de ceux qui les ont érigés. Parce que maintenant, ils ont bloqué leurs propres sorties et ne parviennent pas à sortir du ghetto qu’ils ont eux-mêmes créé. La volonté des électeurs s’en soucie de moins en moins. Le club du déclin économique et de l’ingouvernabilité que les partis de la CDU au SPD ont brandi devant les électeurs lorsqu’ils se rendaient aux urnes est également devenu de moins en moins dissuasif.

    Inutile

    Parce qu’ils voient les dégâts économiques que le feu tricolore lui-même a causé ces dernières années avec ses sanctions contre la Russie et toutes les mesures coûteuses contre le soi-disant changement climatique. La situation peut-elle empirer si l’AfD fait partie du gouvernement ? Ce sont précisément leurs idées concernant le soutien à l’Ukraine et un accord de paix avec Moscou qui donnent à beaucoup plus d’espoir d’une amélioration de la situation que les feux tricolores déraisonnables et habituels. Et le fait que l'AfD soit classée comme « certainement d'extrême droite » par l'Office fédéral de la protection de la Constitution semble impressionner de moins en moins d'électeurs. L’autorité elle-même n’est pas particulièrement populaire, c’est donc une mauvaise référence.

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  47. Ce que l'on voulait empêcher de toutes ses forces s'est produit précisément par nos propres actions. L’AfD s’est considérablement développée et est devenue la force la plus puissante en Saxe et en Thuringe, et la deuxième dans le Brandebourg, juste derrière le SPD. Il ne semble pas leur venir à l’esprit qu’on ne peut pas reconquérir les gens avec un pied-de-biche. La présidente du Parti vert épuisé, Ricarda Lang, veut « montrer encore plus clairement comment nous faisons avancer le pays » (1). Elle semble vraiment croire ce qu'elle dit.

    Ce que les citoyens en pensent est illustré par la perte énorme de voix de leur parti. Les électeurs ne sont pas aussi stupides que semblent le penser de tels hommes politiques. Il ne s'agit pas de la communication des partis mais du contenu politique chimérique. L'argument de vente moral unique des Verts est épuisé et au lieu d'arguments et de perspectives convaincants, les partis de la CDU au SPD travaillent avec des menaces, des calomnies et des appels vides de valeurs communes.

    A côté

    Mais ces valeurs ne sont pas courantes, comme le croient ceux qui les portent toujours sur les lèvres. Les dirigeants des sociétés occidentales se soucient de la démocratie et des valeurs dites occidentales, c'est-à-dire des grands idéaux et des idées visant à garantir l'ordre existant. Mais l’homme de la rue ne s’en soucie guère. Ce qui est important pour lui, c'est d'avoir un emploi, un revenu avec lequel il peut subvenir aux besoins de sa famille et peut-être s'offrir un modeste niveau de prospérité. Mais il souhaite avant tout un avenir convivial pour ses enfants. Et il constate qu’il devient de plus en plus difficile de joindre les deux bouts.

    Il veut mener une vie humaine. Il veut être satisfait. Il n'a pas besoin d'idéaux pour cela. Les idéaux et la morale ne vous remplissent pas et vous rendent rarement heureux et satisfait. Mais ceux qui sont imprégnés de la pensée des valeurs et des slogans et doctrines correspondants ne comprennent pas cela. Oui, parfois ils méprisent même la modestie des électeurs. Ils croient que le petit homme de la rue devrait se sacrifier pour leur démocratie, se lever et se battre pour elle, autant qu'ils le croient. Mais s’il ne le fait pas, c’est à cause de son manque d’éducation, de son manque de compréhension politique ou même de ses opinions de droite.

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  48. C’est pourquoi les hérauts des valeurs ne comprennent pas que de plus en plus de gens votent pour l’AfD et le BSW, même si le premier est « certainement un extrémiste de droite ». Ils pensent qu’il leur suffit de mieux expliquer cela aux gens pour qu’ils le comprennent et retrouvent le bon chemin. Ils ne veulent pas admettre que tous leurs efforts, menaces, avertissements et même chantages, comme dans l’affaire Woidke, ignorent la pensée d’un nombre croissant de citoyens. Ils ne s’y intéressent tout simplement plus, d’autant qu’ils voient de plus en plus clairement que toutes ces nobles valeurs ne valent que tant qu’elles servent les intérêts de ceux qui les portent devant eux comme un ostensoir.

    C'est la perte de contact avec les gens. Les dirigeants sociaux ne veulent pas se rendre compte, ou ne peuvent peut-être pas le faire à cause de leur propre aveuglement, qu'ils parlent au-delà de ceux qu'ils veulent atteindre. Peu importe leurs efforts, ils parlent un langage différent, ils pensent dans des catégories différentes de celles qu’ils souhaitent atteindre. Ils ne veulent pas admettre que les gens ne veulent pas avoir de valeurs, du moins pas les leurs, mais plutôt la vérité plutôt que la propagande, l'honnêteté plutôt que des jeux tactiques comme ceux du Parlement du Land d'Erfurt.

    Indigne

    Ainsi, la fumée de la campagne électorale en Thuringe s'est à peine retombée et les perdants ont pansé leurs blessures, tandis que la population tente déjà de se venger de l'AfD victorieuse. La première session du Parlement du Land de Thuringe a été imbattable en termes d'indignité. Pour la plupart des observateurs de la société en dehors des salles plénières, il est difficile de comprendre de quoi il s’agit et il est encore moins possible pour les non-juristes de comprendre qui a raison.

    Les gens ne se soucient pas de ces petites guerres. Ils ne font que les amener à se détourner encore plus de cette entreprise. Il est d’autant plus effrayant que même la BSW et la gauche participent à de telles intrigues. En si peu de temps, avez-vous perdu le sentiment qu’il faut être politiquement convaincant si l’on veut reconquérir les gens de l’AfD ? Le BSW en particulier semble si bien habitué aux intrigues politiques du parlementarisme qu’il ne se rend plus compte à quel point un comportement aussi ennuyeux et opiniâtre agace les citoyens.

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  49. Que cela plaise ou non aux politiciens et à de nombreux citoyens, l’AfD est celle qui a remporté le plus de voix parmi les électeurs. C'est le parti le plus fort et il représente un tiers de tous ceux qui ont voté. Pour la plupart des gens extérieurs, tout ce qui se passe actuellement au Parlement de Thuringe n'est rien d'autre qu'une tentative antisportive de la part des mauvais perdants de priver ensuite le vainqueur de la victoire. L’AfD a gagné, et elle n’a pas gagné seule, mais à cause de l’incapacité des autres partis.

    Elle n'a pas gagné seulement parce que les autres n'ont pas pu suffisamment mettre en valeur ses succès ou expliquer suffisamment bien sa politique. Il a gagné parce que les autres partis ne font rien d’autre que souligner leurs succès et déclarer que les mauvaises politiques sont bonnes. Il a gagné parce que les gens prêtent peu d’attention à ce que les partis perdants veulent leur vendre comme des succès. Les gens constatent que les prix continuent d’augmenter partout, même si la BCE, les politiciens et les soi-disant experts économiques se frottent sous le nez les chiffres de l’inflation en baisse comme si tout allait bien.

    Aujourd’hui, les partis perdants tentent d’utiliser des astuces tactiques pour éloigner l’AfD du gouvernement. Cela peut être fait et est plus ou moins assuré selon les règles du fonctionnement parlementaire et démocratique. Mais cela ne résout pas le problème central : regagner le soutien de la population. Peut-être qu'ils peuvent déjouer l'AfD ici et là et hurler de victoire, mais ce faisant, ils démontrent également à un tiers de l'électorat qu'ils se fichent complètement de leur volonté. Ils créent ainsi la base des prochaines défaites électorales.

    Si les gens ont le sentiment de ne pas être pris au sérieux dans leurs décisions de vote, il faut s'attendre à ce qu'ils se détournent de plus en plus de ceux qui se comportent de cette manière. Si vous voulez utiliser tous les moyens possibles pour maintenir l’AfD, en tant que parti le plus fort, à l’écart du pouvoir gouvernemental, vous ne devriez pas être surpris si, à chaque nouvel échec, à chaque nouvelle décision impopulaire, les voix en faveur d’une politique différente s’élèvent. Le problème des partis au pouvoir, c’est qu’ils n’arrivent plus à convaincre. Ils sont épuisés en termes de contenu et réagissent par des pressions, des calomnies et des menaces, c'est-à-dire avec les moyens qu'ils ont pu utiliser avec succès autrefois. Mais ces temps sont révolus.

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  50. Woidke et après ?

    Woidke a une fois de plus utilisé avec succès la recette des menaces et du chantage dans le Brandebourg. Mais il a joué gros et en même temps s’est mis dans une situation, sinon désespérée, du moins très difficile. Il voulait empêcher l'AfD et a menacé ses citoyens de ne plus voter pour le Premier ministre s'ils ne faisaient pas du SPD le parti le plus fort. Cela a fonctionné. La pression a poussé les non-votants aux urnes et a donné à Woidke une victoire serrée. Mais c'est une victoire à la Pyrrhus.

    Ses menaces ont donné lieu à une campagne électorale extrêmement houleuse, à l'issue de laquelle il est sorti vainqueur, mais très seul. Avec cette manœuvre, il a aspiré l'électorat de tous les partenaires possibles de la coalition, à tel point qu'à part l'AfD et le BSW, il n'y a plus aucun parti disponible pour former un gouvernement. Les Verts et le FDP ne sont plus représentés au parlement du Land et la CDU a obtenu un si mauvais résultat qu'une coalition avec eux ne permettrait pas à Woidke d'obtenir une majorité. « Avec son triomphe, il a détruit la précédente coalition avec la CDU et les Verts » (2)

    Il voulait empêcher l’AfD de devenir le parti le plus fort. Il a réussi. Mais il a laissé derrière lui de la terre brûlée. Il doit maintenant s'entendre avec Wagenknecht, car il ne veut absolument pas gouverner avec l'AfD. Reste à savoir si elle est plus facile à gérer que l’AfD. Il se peut que Woidke et son SPD s'en sortent à nouveau avec un œil au beurre noir, mais ce n'est pas une bonne base pour la campagne électorale fédérale de l'année prochaine.

    L’AfD a été rejetée, mais les problèmes demeurent et le mécontentement à l’égard de l’une et de l’autre grandit. Car ce n’est pas l’AfD qui a été exclue de la participation au pouvoir, mais surtout le nombre croissant de ceux qui ont voté pour elle. Mais cela ne diminuera pas si les problèmes ne sont pas résolus, et surtout pas si les gens croient de plus en plus que l’AfD seule a des solutions à offrir. À long terme, les pare-feu n’offriront plus de protection contre les changements souhaités par de plus en plus de personnes.

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  51. Mais c’est là que réside le parallèle avec 1933, que beaucoup soulignent à plusieurs reprises. La plupart des électeurs et membres de l’AfD ne sont pas des nazis. De plus en plus de médias, qui créaient autrefois l'image des nazis à fines rayures, semblent se rendre compte que cela ne durera pas longtemps et que de telles calomnies ne contribuent pas à affaiblir l'AfD. Le parallèle avec 1933 est que les partis bourgeois ne parviennent plus à retenir leurs électeurs. Comme aujourd’hui, ils n’avaient plus rien à leur offrir. Il ne s’agit pas d’avantages financiers, mais de perspectives. Cela ne veut pas dire que l’AfD peut faire mieux. Mais les gens l’espèrent toujours. Et ni la gauche desséchée, ni le BSW en pleine expansion n’ont actuellement de moyens politiques convaincants pour faire redevenir rouge l’Est.

    (1) Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) du 24 septembre 2024 : Qu'est-ce qui ne va pas ?

    (2)) FAZ du 26 septembre 2024 : Le moindre mal

    https://tkp.at/2024/10/03/blauer-osten/

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  52. Le sentiment des agriculteurs américains implose


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 03 OCTOBRE 2024 - 00:00


    Une nouvelle lecture de l'indice du baromètre de l'économie agricole de l'Université Purdue-CME Group montre que le sentiment dans le Heartland, plus précisément dans les fermes américaines, a chuté à ses plus bas niveaux depuis 2016, les revenus étant sous pression à la baisse en raison des inquiétudes concernant « les prix des matières premières, les coûts des intrants et l'avenir du commerce après les prochaines élections ».

    En septembre, le baromètre de l'économie agricole, une enquête menée auprès de 400 agriculteurs à travers l'Amérique, a plongé de 12 points à 88, le niveau le plus bas depuis mars 2016, soit à peu près au moment où l'ancien président Trump a commencé son premier mandat.

    - voir graph sur site -

    « Il s'agit des résultats les plus faibles du baromètre et des prévisions futures depuis mars 2016, lorsque l'économie agricole était en proie à un ralentissement économique », ont écrit James Mintert et Michael Langemeier du Purdue Center for Commercial Agriculture dans le rapport.

    Ils ont noté : « L'évaluation des conditions actuelles correspondait presque à celle d'avril 2020, lorsque les préoccupations liées au COVID étaient au premier plan des préoccupations des agriculteurs américains. La faiblesse des prix de production combinée aux coûts élevés des intrants étaient les principaux problèmes cités par les répondants à l'enquête en septembre. »

    Les deux sous-indices du baromètre de l'économie agricole, l'indice des conditions actuelles et l'indice des prévisions futures, ont chuté alors que l'industrie agricole a été frappée par les politiques bidenomics contre-productives.

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  53. « Les agriculteurs sont préoccupés par les prix des matières premières, les coûts des intrants, l'avenir du commerce agricole et la manière dont les prochaines élections pourraient affecter leur exploitation agricole », ont expliqué les auteurs du rapport.

    Voici la conclusion du rapport :

    Les inquiétudes concernant les bas prix des matières premières, associées aux coûts élevés des intrants, qui conduisent à de mauvaises attentes en matière de résultats financiers, ont affaibli le sentiment des agriculteurs pour le deuxième mois consécutif. La baisse du sentiment de ce mois-ci a fait passer l'indice du baromètre de l'économie agricole sous la barre des 100, ce qui indique que le sentiment des agriculteurs est plus faible que pendant la période de référence du baromètre, fin 2015-début 2016, lorsque les revenus agricoles étaient très faibles. Les producteurs s'attendent à des résultats financiers nettement moins bons pour leurs exploitations au cours de l'année à venir par rapport à leurs attentes à la même période l'année dernière. Les faibles attentes en matière de revenus agricoles, combinées aux inquiétudes persistantes concernant les taux d'intérêt et aux perspectives pessimistes en matière d'exportations agricoles, ont contribué à faire passer l'indice des attentes de valeur des terres agricoles à court terme en dessous de 100 pour la première fois depuis 2020.

    Dans une note distincte, les chercheurs de l'Université du Missouri s'attendent à ce que les revenus agricoles chutent de 35 % l'année prochaine, par rapport à un sommet en 2022. La bonne nouvelle est que les revenus sont supérieurs à ceux des agriculteurs en 2015-20, mais la baisse est forte, compte tenu des coûts élevés des intrants.

    « Les agriculteurs auront une situation plus difficile… que celle qu'ils ont connue au cours des trois dernières années, et ils devront être beaucoup plus conscients de la nécessité d'avoir un plan marketing très stratégique afin de générer un bon flux de trésorerie », a déclaré Bob Maltsburger, économiste de recherche principal au Food & Agricultural Policy Research Institute de l'université.

    https://www.zerohedge.com/commodities/sentiment-american-farmers-implode

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  54. Justice irréalisable : Julian Assange à Strasbourg. « C’était bon d’entendre à nouveau cette voix »


    Par le Dr Binoy Kampmark
    Recherche mondiale,
    02 octobre 2024


    C’était bon d’entendre à nouveau cette voix. Une voix qui suscite l’intérêt, qui s’élève comme un chat sur un parquet, suivie de la conclusion dévastatrice habituelle. Le dernier discours public de Julian Assange a eu lieu à l’ambassade d’Équateur à Londres. Là, il était un invité vulnérable aux désirs capricieux des gouvernements changeants. À la prison de Belmarsh à Londres, il a été réduit au silence, ses opinions étant transmises par des visiteurs, des émissaires juridiques et sa famille.

    L’ audition organisée le 1er octobre à Strasbourg par la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) fait suite aux préoccupations exprimées dans un rapport de la journaliste islandaise Thórhildur Sunna Ævarsdóttir , dans lequel elle estime que le cas d’Assange est « un exemple classique de « tirer sur le messager ». Elle trouve « consternant que les poursuites contre M. Assange soient présentées comme si elles étaient censées rendre justice à des victimes anonymes dont l’existence n’a jamais été prouvée, alors que les auteurs de tortures ou de détentions arbitraires bénéficient d’une impunité absolue ».

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  55. Les poursuites engagées contre lui, a expliqué Ævarsdóttir, avaient pour but d'obscurcir et de détourner l'attention des révélations contenues dans les documents divulgués par WikiLeaks, parmi lesquelles de nombreuses preuves de crimes de guerre commis par les forces américaines et de la coalition en Irak et en Afghanistan, des cas de torture et de détention arbitraire dans le tristement célèbre camp de Guantánamo Bay, des programmes de restitution illégaux impliquant des États membres du Conseil de l'Europe et une surveillance de masse illégale, entre autres.

    Un projet de résolution a donc été formulé, exprimant, entre autres, l'inquiétude face au traitement et à la punition disproportionnée d'Assange « pour s'être engagé dans des activités que les journalistes effectuent quotidiennement » qui ont fait de lui, de fait, un prisonnier politique ; l'importance de tenir les services de sécurité et de renseignement de l'État responsables ; la nécessité de « réformer d'urgence la loi sur l'espionnage de 1917 » pour inclure la malveillance conditionnelle visant à nuire à la sécurité des États-Unis ou à aider une puissance étrangère et exclure son application aux éditeurs, aux journalistes et aux lanceurs d'alerte.

    Le témoignage complet d’Assange débute par des réflexions et des appréhensions : le dépouillement de lui-même en prison, la recherche, jusqu’à présent, de mots pour exprimer cette expérience, et le sort de divers prisonniers morts par pendaison, meurtre et négligence médicale. Bien que rempli de gratitude pour les efforts déployés par l’APCE et la Commission des affaires juridiques et des droits de l’homme, sans parler des innombrables parlementaires, présidents, premiers ministres, et même du pape, aucune de leurs interventions « n’aurait dû être nécessaire ». Mais elles se sont révélées inestimables, car « les protections juridiques qui existaient, beaucoup n’existaient que sur le papier ou n’étaient pas efficaces dans un délai raisonnable ».

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  56. Le système juridique auquel Assange est confronté a été décrit comme encourageant une « justice irréalisable ». Ayant choisi la liberté au lieu du processus purgatoire, il n’a pas pu la rechercher, l’accord de plaidoyer avec le gouvernement américain l’empêchant de déposer une plainte auprès de la Cour européenne des droits de l’homme ou de présenter une demande d’accès à l’information. « Je ne suis pas libre aujourd’hui parce que le système a fonctionné », a-t-il insisté. « Je suis libre aujourd’hui parce qu’après des années d’incarcération, je plaide coupable de journalisme. Je plaide coupable d’avoir cherché des informations auprès d’une source. Je plaide coupable d’avoir informé le public de la nature de ces informations. Je n’ai plaidé coupable d’aucun autre délit. »

    À sa création, WikiLeaks avait pour objectif d’éclairer les citoyens sur le fonctionnement du monde. « Avoir une carte de l’endroit où nous nous trouvons nous permet de comprendre où nous pourrions aller. » Les personnes informées peuvent demander des comptes au pouvoir, et la justice peut être demandée là où il n’y en a pas. L’organisation n’a pas seulement révélé les assassinats, la torture, les extraditions et la surveillance de masse, mais aussi « les politiques, les accords et les structures qui les sous-tendent ».

    Depuis sa sortie de la prison de Belmarsh, Assange déplore que la vérité soit ignorée. Elle lui semble « moins perceptible ». Beaucoup de terrain a été « perdu » dans l’intervalle ; la vérité a été malmenée, « minée, attaquée, affaiblie et diminuée. Je constate davantage d’impunité, davantage de secret, davantage de représailles pour avoir dit la vérité et davantage d’autocensure ».

    Une grande partie des critiques formulées par Assange se concentre sur la source du pouvoir derrière toute action en justice. Les lois, en elles-mêmes, « ne sont que des morceaux de papier et elles peuvent être réinterprétées à des fins politiques ». La classe dirigeante les dicte et les réinterprète ou les modifie en fonction des circonstances.

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  57. Dans son cas, l’État sécuritaire « était suffisamment puissant pour pousser à une réinterprétation de la Constitution américaine », dépouillant ainsi l’effet expansif et « noir et blanc » du Premier Amendement. Mike Pompeo , lorsqu’il était directeur de la CIA, s’est simplement appuyé sur le procureur général William Barr , lui-même ancien agent de la CIA, pour demander l’extradition de l’éditeur et la réarrestation de Chelsea Manning. En cours de route, Pompeo a demandé à l’agence d’élaborer des plans d’enlèvement et d’assassinat tout en ciblant les collègues européens d’Assange et sa famille.

    Le ministère américain de la Justice, comme l’a pu le constater Assange, se soucie peu de la modération des aspects juridiques – c’est une chose à reporter à une date ultérieure. « Entre-temps, l’effet dissuasif qu’il recherche, les mesures punitives qu’il recherche, ont porté leurs fruits. » Une « nouvelle position juridique mondiale dangereuse » a été établie en conséquence : « Seuls les citoyens américains ont le droit à la liberté d’expression. Les Européens et les autres nationalités n’ont pas le droit à la liberté d’expression. »

    L’APCE a eu l’occasion de fixer des normes, selon lesquelles « la liberté de parole et la liberté de publier la vérité ne sont pas des privilèges réservés à quelques-uns mais des droits garantis à tous ». « La criminalisation des activités de collecte d’informations constitue une menace pour le journalisme d’investigation partout dans le monde. J’ai été formellement condamné par une puissance étrangère pour avoir demandé, reçu et publié des informations véridiques sur cette puissance alors que je me trouvais en Europe ».

    Un spectateur, un lecteur ou un auditeur pourrait quitter un tel discours démoralisé. Mais il est normal qu’un homme soumis à la nature labyrinthique et épuisante de plusieurs systèmes juridiques soit celui qui exhorte à un engagement : que chacun fasse sa part pour que la lumière reste vive, « que la quête de la vérité perdure et que les voix du plus grand nombre ne soient pas réduites au silence par les intérêts d’une minorité ».

    https://www.globalresearch.ca/julian-assange-strasbourg/5869136

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  58. Une étude révèle que l'agriculture a accéléré l'évolution du génome humain pour capter l'énergie des féculents


    3 Octobre 2024
    ISAAA*


    Une étude dirigée par M. Peter Sudmant de l'Université de Californie, Berkeley, et M. Erik Garrison du Centre des Sciences de la Santé de l'Université du Tennessee à Memphis a révélé que l'augmentation du nombre de gènes codant pour les enzymes qui décomposent l'amidon suit la propagation de l'agriculture à travers l'Europe depuis le Moyen-Orient, et avec elle, un régime alimentaire humain de plus en plus riche en féculents, tels que le blé et d'autres céréales.

    L'étude, publiée dans la revue Nature, fournit également une nouvelle méthode pour identifier les causes des maladies qui impliquent des gènes à copies multiples dans le génome humain, tels que les gènes de l'amylase. Les chercheurs ont découvert qu'il y a environ 12.000 ans, les humains de toute l'Europe possédaient environ quatre copies du gène de l'amylase salivaire. Ce nombre est aujourd'hui passé à environ sept. Le nombre combiné de copies des deux gènes de l'amylase pancréatique a également augmenté d'un demi-gène (0,5) en moyenne au cours de cette période en Europe.

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  59. Les chercheurs ont aussi constaté que les gènes de l'amylase ont également augmenté dans d'autres populations agricoles du monde entier et que la région des chromosomes où ces gènes de l'amylase sont situés est similaire dans toutes ces populations, quelle que soit la plante amylacée spécifique que la culture a domestiquée. Ces résultats révèlent que l'agriculture, qui s'est développée indépendamment dans le monde entier, semble avoir rapidement modifié le génome humain de manière presque identique dans les différentes populations pour faire face à l'augmentation des glucides dans le régime alimentaire.

    Pour plus de détails sur cette étude, lire l'article dans UC Berkeley News.
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    * Source : Study Finds Agriculture Accelerated Human Genome Evolution to Capture Energy from Starchy Foods- Crop Biotech Update (September 11, 2024) | Crop Biotech Update - ISAAA.org

    https://seppi.over-blog.com/2024/10/une-etude-revele-que-l-agriculture-a-accelere-l-evolution-du-genome-humain-pour-capter-l-energie-des-feculents.html

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