le 10 septembre 2015
par jacqueshenry
L’épidémiologie génétique, c’est assez nouveau, et ça se pratique avec les jumeaux hétérozygotes autant que faire se peut. En effet, les différences éducationnelles, familiales et sociologiques sont lissées pour ces jumeaux alors qu’ils sont génétiquement différents. S’il y a alors des différences de QI ou de longévité elles ne sont la résultante que de la génétique. Dans ce contexte une étude récente vient apporter quelques arguments, certes ténus, sur l’influence de l’intelligence et du niveau éducationnel sur la longévité des individus. Quand on parle d’allongement de l’espérance de vie, ce n’est qu’une donnée statistique qui ne peut pas être appliquée à des cas individuels, en d’autres termes ce n’est parce cette espérance de vie augmente qu’on peut tous espérer vivre en accord avec ces données statistiques. L’étude de (faux) jumeaux est donc une précieuse source de renseignements pour cerner la relation entre l’intelligence ou le niveau intellectuel et l’espérance de vie individuelle.
.
L’étude a été réalisée sur trois échantillons de jumeaux. Le premier échantillon était consitué de 377 jumeaux dont 201 homozygotes nés entre 1917 et 1927 et enregistrés par l’administration des anciens combattants américaine (VA). Le deuxième lot comprenait 790 hommes et femmes dont au moins un des jumeaux était déjà décédé et étant nés avant 1939 et comprenant 100 homozygotes. Enfin le troisième élément de l’étude était constitué de 784 paires de jumeaux danois (305 paires d’homozygotes) nés entre 1920 et 1930. Tous, les survivants tout au moins, ont été soumis à des tests cognitifs et leur santé a été minutieusement contrôlée. Les tests cognitifs consistaient à mesurer la « fluidité » verbale, des calculs mentaux simples et des tests de mémoire à court et long terme. L’étude la mieux documentée fut l’étude portant sur les jumeaux danois.
.
Il est apparu que l’espérance de vie était allongée proportionnellement aux capacité intellectuelles et au niveau d’éducation scolaire et post-scolaire. Mais il y avait une influence génétique qui se superposait et qui a pu être mise en évidence avec les jumeaux hétérozygotes en agrégeant les trois études :
Dans cette figure où MZ signifie homozygote et DZ hétérozygote, on peut difficilement comprendre que le niveau intellectuel puisse avoir une influence sur la longévité (life span) puisque pour les hétérozygotes chez qui les différences socio-culturelles sont supposées inexistantes on voit à l’évidence que la dispersion des cas étudiés n’est due qu’aux différences génétiques. Alors seules les différences génétiques influeraient sur la longévité … Il ne faut donc pas tirer de conclusions hâtives et prétendre que si on est plus « intelligent » ou mieux éduqué on vit plus longtemps. La seule remarque qu’on puisse éventuellement faire après avoir lu cette étude est l’aptitude personnelle à mieux gérer son corps et son cerveau car la rapidité du vieillissement est le résultat d’un ensemble de paramètres sur lesquels le patrimoine génétique influe indéniablement …
.
Inspiré d’un article paru dans The Guardian et : http://ije.oxfordjournals.org/content/early/2015/07/24/ije.dyv112.full.pdf+html
.
Police américaine : les drones-taser débarquent
RépondreSupprimerLe Monde
mar., 29 sept. 2015 04:04 UTC
Le Dakota du Nord aura été l'un des premiers Etats américain à développer à grande échelle l'exploitation du pétrole de schiste par fracturation hydraulique. Il est en passe de s'imposer comme pionnier dans un autre domaine, tout aussi controversé : la mise à disposition de drones armés pour ses policiers.
Le Daily Beast rapporte comment un projet de loi soumis à l'assemblée législative de cet État du nord des États-Unis, frontalier du Canada, a été habilement détourné de son objet par un lobby pro-police. A l'origine, la loi 1328 élaborée par le représentant républicain Rick Becker se proposait d'encadrer le recours aux drones en imposant notamment que leur utilisation dans le cadre d'une opération de police soit suspendue à la délivrance d'un mandat par le juge. Le texte précisait aussi qu'il était interdit d'équiper lesdits drones d'un dispositif armé.
Or, après une efficace intervention du North Dakota Peace Officer's Association (NPDOA), qui entend défendre les intérêts moraux des policiers, l'interdiction d'armer les drones s'est retrouvée circonscrite aux armes létales. Dès lors, ils pourront transporter dans les airs Tasers, diffuseurs de gaz poivré ou encore tirer des balles en caoutchouc, voire utiliser des canons assourdissants... Ce virage sur l'aile n'a pas convaincu l'élu républicain ("Selon moi, il devrait y avoir une belle ligne rouge : les drones ne devraient pas être armés. Point barre", a-t-il fait savoir), qui a dû toutefois admettre qu'il lui fallait "vivre avec".
Du côté de ceux qui ont contribué à faire adopter cette loi, on tente d'en relativiser la portée. Un représentant du NPDOA a indiqué au site Quartz que l'armement de drones n'était envisagé que dans le cadre de "développements futurs", tributaires de l'évolution de la technologie. Cette brèche juridique fait quand même tousser beaucoup de monde aux États-Unis, où les récentes bavures ont relancé le débat sur la militarisation des forces de police. Depuis le début de l'année, estime The Guardian, les tirs de Taser ont provoqué la mort de 39 personnes dans le pays. Plus largement, entre 2001 et 2013, les armes dites "non-létales" ont été à l'origine du décès de plus de 500 personnes.
En pleine effervescence, au point d'avoir été comparée à un "Far West juridique", l'élaboration d'une réglementation relative aux drones souffle le chaud et le froid. Pendant que la Dakota du Nord autorise l'armement des multicoptères de ses policiers, l'Etat de Californie vient tout juste d'adopter un texte qui interdit aux drones de voler à une altitude inférieure à 350 pieds (106 mètres) au-dessus d'une propriété. Une contrainte instaurée pour des impératifs de protection de la vie privée qui risque de couper les ailes à la plupart des usages de loisirs, mais aussi commerciaux, aux États-Unis.
http://fr.sott.net/article/26384-Police-americaine-les-drones-taser-debarquent
Dans l'Humiliation majeure pour Obama, l'Iran envoie des soldats soutenir les troupes russes en Syrie
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden le 10/09/2015 21:10 -0400
Quand Zero Hedge pour la première fois il y a dix jours que troupes russes, dans leur volonté de soutenir le régime d'Assad dans sa confrontation permanente avec divers ISIS, Al Nusra, et autres groupes soutenus par U.S. dans ce qui est devenu la guerre par procuration de 2015 (celui qui vient même avec des milliers de réfugiés pour impact médiatique spectaculaire) avaient été tranquillement sa masse en Syrie et ont mis en place une base d'opérations avancée près de Damas , il y avait ceux qui étaient ouvertement sceptique.
Puis, il y a seulement quelques heures, Bloomberg a finalement confirmé que "les hauts fonctionnaires devaient se réunir au niveau du Comité de députés du Conseil de sécurité nationale pour discuter des moyens de répondre à l'accumulation croissante de matériel militaire russe et du personnel à Lattaquié" et que la Russie est "programmée pour commencer à voler des missions de combat d'une nouvelle base de l'air à l'intérieur de la Syrie".
Alors oui, pour une raison quelconque (et la raison pour laquelle, comme nous l'avons expliqué est clair : les gazoducs) Russie fait non seulement son soutien croissant à Assad connus, mais aussi que c'est en Syrie et que toute incursion plus financée par les Etats-Unis et soutenue par ISIS ou quel que soit le média bouc émissaire organisation terroriste du jour, ne seront pas tolérés.
Certes, rien de tout cela est en quelque sorte une surprise aux États-Unis - à l'instar des États-Unis utilise ISIS comme prétexte pour envahir ou n'importe quelle nation du Moyen-Orient il désire "afin de contenir le fléau terroriste djihadiste" de pression, de sorte que la Russie utilise maintenant ISIS comme une excuse comparable d'intervenir. Après tout, si ISIS est l'ami de l'humanité, puis aide sûrement russe sera Bienvenue. Qu'il ne l'est pas, a indiqué très clairement que non seulement ISIS n'est juste une diversion commode, mais les raisons pour une invasion syrienne et des dépôts de Assad, sont purement politiques et entièrement dans le domaine de la real-politik. Aussi, le retour de la Russie à la Syrie en plus grand nombre n'est pas surprenant à n'importe qui dans le Pentagone - c'était simplement l'escalade attendue de la préliminaires qui a commencé quand ISIS mystérieusement émergé sur la scène juste depuis plus d'un an.
Mais dans le dernier rebondissement dans ce que nous avons été mise en garde pour les mois a tous les ingrédients de la plus grande guerre par procuration shooting années, celui qui viendra comme une humiliation majeure à l'administration Obama, aujourd'hui nous découvrons que nul autre que sweetheart diplomatique plus récente de l'Amérique dans la région du Golfe, l'Iran, a déployé des soldats au sol en Syrie au cours des derniers jours en coopération avec la président Vladimir Putin du Russie.
Ce répond à notre question du début de cette semaine :
Alors que les lecteurs de la coalition vers Sana'a - dont le journal al-Hayat Arabie dit s'être "libérés" après une « bataille décisive » à Marib - et comme la Turquie, les États-Unis, Arabie saoudite, Jordan et Qatar mull options pour l'assaut final évincer Assad en Syrie, la seule question qui reste est si l'Iran restera en marge et permettre les Houthis de routage et Assad destitué , ou si, comme Moscou, Téhéran décide enfin que le temps de rheotric est venu à son terme.
(suite en dessous:)
Et sur cette note, nous allons fermer avec la suivante d'AP: "ministre des affaires étrangères de l'Iran lundi critiqué réclament la démission du président syrien Bashar Assad, disant ces appels ont prolongé la guerre civile du pays arabes. Mohammad Javad Zarif est même allé jusqu'à dire que ceux qui ont au cours des années exigé éviction d'Assad "sont responsables de l'effusion de sang en Syrie".
RépondreSupprimerEt donc, Iran semble avoir choisi son côté et sachant qu'elle a Obama enroulé autour de son doigt dans le cadre d'énorme "diplomatique coup" de Obama de rétablir les relations avec l'Iran dans le cadre de l'accord nucléaire (puisque aucun retour en arrière serait plus embarrasser le Président des États-Unis) et peut pivoter dans toutes les directions dans le conflit syrien, il a décidé de se ranger du côté de la Russie et la Syrie.
Selon Ynet, un autre a déclaré que la participation militaire accrue en Syrie était "en raison de la crise d'Assad et au titre de la coopération russo-iranienne par suite d'une rencontre entre Soleimani avec le Président russe Vladimir Putin".
Là où les choses deviennent encore plus compliquées, est que, bien qu'Israël ferait tout son possible pour retourner l'opinion publique contre l'Iran, surtout si elle est maintenant impliquée dans la débâcle syrienne, Israël a toujours des relations cordiales avec la Russie: "nous avons dialogue avec la Russie et nous ne sommes pas dans le milieu de la guerre froide," a déclaré la source. " Nous avons des canaux ouverts avec les Russes."
Alors quel Iran rejoignant le conflit signifie vraiment ? « Il est difficile de prévoir si la présence de la Russie décidera du sort de la Syrie, mais elle s'allonge les combats et la saignée pour au moins une autre année car ISIS n'abandonneront, » a déclaré la source.
En d'autres termes, à moins que les puissances étrangères encore plus intervenir, vous savez "à cesser d'ISIS" en se concentrant toute leur puissance de feu Assad attaquant ou défenseur, le conflit de la Syrie s'éterniser avec un résultat inconnu. Ce qui à son tour pose la question : combien de temps Israël gardera hors de combat, et si elle décide de rejoindre si il être un du plus traditionnel, avec false flag méthodes pour enflammer l'opinion publique contre l'Iran. Qui sera ensuite des dommages collatéraux.
Une chose est sûre : avec le GOP incapable de bloquer l'Iran nucléaire face au Sénat, devrait émerger et être confirmé, que l'Iran est bien présente, puis Obama se posera avec le plus grand casse-tête diplomatique dans l'histoire de son administration, à savoir l'explication de pourquoi il se hâte pour rétablir les connexions diplomatiques avec un régime qui ne pouvait même pas attendre pour l'affaire de l'Iran a été formellement édicté avant il tourné le dos à son plus récent "best friend" dans le Cabinet ovale et promptement côté avec l'agent du KGB qui, au cours des deux dernières années, s'est imposé comme le plus grand nous ennemies en trois décennies.
En outre, cela veut aussi dire que maintenant, la Russie a tout d'un coup les médias mettra à profit ses mains : quelques photos de « fuites » des troupes d'Iran pour la presse et les téléphones dans le département d'État américain vont exploser.
Mais les nouvelles les plus importantes sont que, comme nous avons averti auparavant, avec tous les partis supplémentaires entrant dans le conflit de la Syrie, la probabilité d'une issue non violente devienne plus en plus négligeable. Et maintenant que l'Iran est impliqué, cela signifie qu'Israël et l'Arabie saoudite seront traînés, qu'ils le veuillent ou non.
http://www.zerohedge.com/news/2015-09-10/major-humiliation-obama-iran-has-sent-soldiers-support-russian-troops-syria
A quand l'arrivée de troupes chinoises sur le terrain ?
Supprimer