Savez-vous que tout les appareils à venir seront d'une durée de vie quasi-éternelle ? Figurez-vous que - dans des décennies futures - certains minéraux indispensables à la fabrication de téléphones portables, d'ordinateurs ou d'écrans de télés seront au point de disparition ? Et donc, qu'il ne serait pas tout-à-fait bête de conserver chez soi les appareils qui ne marchent plus aujourd'hui mais qui devront remarcher demain !
Durées de vie des mines
LI Lithium 10 ans Ag Argent 13 ans Pd Palladium 15 ans Zn Zinc 17 ans In Indium 18 ans Pb Plomb 22 ans Sb Antimoine 30 ans Au Or 45 ans Sn Etain 50 ans Ni Nickel 50 ans Cu Cuivre 50 ans U Uranium 70 ans Co Cobalt ?
Voir aussi: iFixit sur Internet (qui se dirait de réparer).
Tout ce que vous avez voulu savoir sur la propagande russe sans jamais oser le demander
08.09.2015
Le président russe est soutenu par 80% du peuple ? C'est grâce à la féroce propagande russe. Personne ne peut prouver la présence millitaire russe en Ukraine? Merci, la propagande. Les Criméens heureux de vivre dans une Crimée russe? La propagande, merci. Arte explique gentiment dans deux documentaires la bonne vérité dernière sur la Russie.
un projet de chaîne culturelle franco-allemande, prend le relais d'autres médias occidentaux pour rappeler à qui faire confiance si, d'aventure, des Français s'intéressaient à des visions alternatives. "Sputnik. Ce seul nom réveille les fantômes de la guerre froide". La cinquième chaîne est déterminée: selon elle, le mot "Spoutnik" est associé à la guerre et non au progrès de l'humanité du XXe siècle, le premier satellite artificiel de la Terre. C'est pourquoi pour Arte, même son nom parle de lui-même.
De surcroît, Arte s'est même pris la peine de diffuser la vérité sur la Russie et a consacré une page web à la propagande russe, mise à jour constamment. "Activisme, endoctrinement, intoxication, prosélytisme: voilà ce à quoi se livre Vladimir Poutine aux commandes de sa machine à propagande". Voilà pourquoi les Russes "l’estiment suffisamment fort pour résister à "l’ennemi" et pour redorer le blason de leur pays".
Pourtant, la chaîne culturelle se dit capable de protéger les Français de la désinformation russe, car tout ce qui vient de la Russie sur la Russie, notamment la Crimée, l'Ukraine ou l'Occident, n'est qu'un mensonge. Pour répondre à "l'intoxication russe", Stephan Kühnrich a tourné un film, "La propagande selon Poutine", qui s'accorderait parfaitement avec un autre, "En Poutine nous croyons", qui "va à la rencontre de la population russe".
Les films ne passeront pas inaperçus, le Figaro, le Monde, la Libération et beacoup d'autres médias français ont déjà annoncé la diffusion de ces chefs d'œuvres qui dénoncent finalement "le culte de la personnalité de Poutine". La chaîne de télévision a même pris la peine d'expliciter que le site d'information Sputnik est bien russe et non français, et que pour ceux qui par hasard n'auraient pas reconnu le mot d'origine russe, n'ont pas remarqué la focalisation du site et n'ont finalement pas lu l'information figurant sur le site. Dans son dossier, Arte dévoile l'information sur des contributeurs de Sputnik, dont Alexandre Latsa. Bien que cette information figure sur le site de Sputnik, c'est scandaleux et cela mérite d'être rappelé. Bien que Français, il vit en Russie… C'est pourquoi il ne peut jamais écrire la vérité sur la Russie.
La Russie est grande, elle se voit mieux de loin. Et voilà que les documentaires sont assaisonnés d'un dossier internet sur la véritable Russie et sa propagande, "avec notamment une interview du réalisateur Stephan Kühnrich, des reportages vidéo évoquant l’usine à trolls, la fièvre anti-américaine", et démasque "le plan du Kremlin pour conquérir l'Ukraine". Stephan Kühnrich fait part d'une information sensationnelle: si l'opposition n'est pas nombreuse, c'est à cause de la propagande et de la peur, il n'y a pas d'autres explications possibles. Quant au plan du Kremlin, il est à moitié inachevé, lit-on dans le dossier: Victor Ianoukovitch ayant fui, la Crimée annexée, Kharkov reste toujours ukrainien.
D'autre part, si un Français ne qualifie pas le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie d'annexion, qu'il ne prône pas la politique américaine et qu'il ne vit pourtant pas en Russie, c'est qu'il est … payé par la Russie! C'est ce qui soupçonne le Nouvel Obs. Là, il s'agit d'un expert français, Jacques Sapir, directeur d’études (professeur) à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, président du Centre d’Etude des Modes d’Industrialisation (CEMI-EHESS) et professeur associé à l’Ecole d’Economie de Moscou. L'Obs se demande si un spécialiste français sur la Russie rémunéré pour le travail qu'il fait peut être indépendant. S'il écrit la même chose sur son blog RussEurope pour lequel il n'est pas rémunéré, ce n'est pas alors vrai. S'il travaille avec d'autres médias en dehors de la Russie, et qu'il affirme qu'il publie ce qu'il veut ? Non plus.
Pour résumer, si une information sur la Russie (aussi bien que sur l'Ukraine ou l'Occident d'ailleurs) ne coïncide pas avec la ligne directrice occidentale, c'est de la propagande, qui diffuse cette information. Citoyens français, méfiez-vous de la propagande russe !
Rien n'est plus ignoble que de s'attaquer à détruire la vérité; et, vous êtes des milliers chaque jour a en faire l'expérience sur mon blog "Le vert bavoir", où je publie des articles complets de la presse internationale (via traducteurs Google et Live Search) et où je démontre (par A+B) dans des réflexions ajoutées en dessous ce que personnellement j'en pense (et n'engagent que moi).
Ainsi, après les légendaires corruptions de fonctionnaires qui font chez certains les us & coutumes de l'appareil d'Etat, et les supports médiatiques qu'ils ont mis en place pour leur faire de la publicité, ils s'attaquent aux pairs scientifiques qui jugent les découvertes et remarques qui leurs sont soumises par des scientifiques avant autorisation de publication !
Rendez-vous compte de ce que serait l'information aujourd'hui sans l'Internet ! Vous frissonnez, vous crispez les dents, et vous avez raison; tout ce qui est dit et montré sur les bien nommées 'chaînes' de télés, radios et colonnes de journaux (dits de 'l'opposition' !! Hahahahaha !) n'est que mensonges et attaques criminelles. Bien sûr si la démocratie existait - comme par exemple au Venezuela où 99,99% des vénézuéliens soutiennent Maduro comme ils ont soutenu Chavez, l'opposition (la seule qu'il y ait vient des Etats-Unis !) a des émetteurs de radios & télévisions ainsi que de presse écrite sur le sol-même du Vénézuéla ! - elle vous expliquerait par 'A+B' la réalité des choses. C'est pour cette raison qu'ils veulent fermer l'Internet (le peuple qui parle au peuple) pour des raisons de 'terrorismes' !!! où certains seraient capables d'envoyer des bombes dans leurs messages ! Hahahaha !
Corruption de la science : la falsification des évaluations par les pairs
Vincent Verschoore Rhubarbe lun., 07 sept. 2015 04:09 UTC
En juin dernier je proposais l'article intitulé La moitié des études biomédicales seraient fausses, selon The Lancet, faisant état d'un sérieux problème de crédibilité des études biomédicales. Ce problème n'existe pas que dans le secteur biomédical même si ce dernier, du fait des gros sous à la clé et de la manipulabilité subjectivité du sujet, semble être le plus affecté.
Un récent article paru dans le Washington Post sous le titre "Major publisher retracts 64 scientific papers in fake peer review outbreak", ou "Un éditeur connu rétracte 64 publications scientifiques dans une épidémie de faux examens par des pairs", déclare qu'un certain nombre de publications, supposément vérifiées selon la méthode consacrée de l'examen par des pairs, n'ont en fait pas été vérifiées du tout. Non pas que les éditeurs des revues ne le voulaient pas, mais parce qu'il existe tout un éventail de techniques de fraude utilisées par les rédacteurs de ces papiers pour tromper les éditeurs - et donc les lecteurs professionnels, les pouvoirs publics et, au bout du compte, le public.
Ces techniques sont la création de fausses adresses mail, de faux collègues, d'identités réelles volées pour créer de fausses évaluations, ou encore des auteurs qui publient des avis à la gloire de leurs propres publications, qu'ils font ensuite passer pour des avis indépendants. L'éditeur en question, Springer, annonçait donc le 18 août par cette déclaration qu'il retirait 64 publications dont les évaluations, suite à une enquête interne, se révélaient être bidon. Ceci survient quelques mois après une autre rétractation, par la revue BioMed Central cette fois, de 43 publications. En 2014, l'éditeur SAGE Publications retirait 60 articles du Journal of Vibration and Control suite à la découverte d'un réseau "d'examen par des pairs" fictif où les auteurs évaluaient leurs papiers, et ceux de leurs collègues, sous de faux noms.
Selon le blog Retraction Watch, qui piste les rétractions d'articles scientifiques sous toutes leurs formes (fraude, plagiat, etc..), cela porte à 230 le nombre de publications dépubliées depuis 3 ans pour fraude dans leur évaluation. Cela fait peu au regard des dizaines de milliers de papiers publiés chaque année, mais ce phénomène semble récent, inconnu avant 2012. Aujourd'hui, ce syndrôme de dépublication par évaluation frauduleuse représente 15% de l'ensemble des retraits. Pour Ivan Oransky, journaliste scientifique et co-fondateur de Retraction Watch, ce phénomène fait penser à un virus qui serait resté dormant depuis des années pour se réveiller aujourd'hui. Et il n'est certain de savoir s'il s'agit effectivement d'un phénomène nouveau, ou d'une capacité nouvelle de détection de ce type de fraude.
La fraude est parfois le fait d'auteurs écrivant leurs propres évaluations ou évaluant de manière exagérément positive les travaux de leurs collègues (avec retour d'ascenseur au moment voulu, bien sûr), mais c'est aussi le fait d'agences vendant des services d'évaluation! Selon une déclaration du Committee on Publication Ethics (COPE) :
"Certaines agences vendent des services, allant de la pré-écriture de manuscrits à la fourniture de contacts créés de toutes pièces pour les évaluateurs au cours du processus d'évaluation, pour ensuite fournir ces avis aux revues via ces fausses adresses. Certaines de ces adresses portent le nom de vrais scientifiques mais diffèrent de celles fournies par leurs instituts, ou sont associées à des publications antérieures, ou sont complètement fictives". (1) Cela dit, il n'est pas toujours évident de savoir si l'auteur d'un papier faussement évalué est lui-même coupable : il peut avoir agit de bonne foi, s'attachant les services de ce type d'agence sur recommandation de la revue ou de collègues. Un peu comme le sportif dopé qui ne sait pas que son entraîneur lui a donné in produit interdit. Il paraît que ça existe... Les éditeurs sont désormais conscients du problème et mettent en place des garde-fous, mais le problème principal reste la pression qui est mise sur les chercheurs pour publier le plus possible. Mieux vaut publier n'importe quoi que ne pas publier, et la fraude émerge naturellement.
La dépublication d'un article pour fraude dans le processus d'évaluation n'implique pas nécessairement que l'article est faux, juste que son objectivité n'est pas garantie par un processus reconnu par la communauté scientifique - l'évaluation par les pairs. Ce système est en soi imparfait car, au-delà des problèmes de fraude et de copinage entre chercheurs, existe le problème du biais: dans une communauté donnée il existe des préjugés qui font que certains sujets sont rejetés car déconsidérés d'office, ou difficiles à analyser au travers de méthodes scientifiques classiques basées sur l'objectivité et la reproductibilité pure et dure. Le phénomène de la mémoire de l'eau est pour cela emblématique, tout comme la démonstration de la nature anthropique du réchauffement climatique.
Dans un monde matérialiste idéal, la vérité scientifique existerait indépendamment du fait que l'on y croit ou pas, qu'on la connaisse ou non. Un comité d'évaluation ne ferait que vérifier si la méthode utilisée est correcte. Dans la réalité, la recevabilité d'une étude est non seulement dépendante de la pertinence de la méthode, mais aussi et surtout des enjeux politiques / académiques / financiers qui s'y attachent. Les évaluateurs ne peuvent faire abstraction de leurs croyances, intérêts et biais cognitifs. Dans le monde réel l'idée de l'existence d'une évaluation objective, surtout dans un domaine où tout le monde a les mêmes intérêts et la même culture, est en soi une illusion.
Une tentative de réponse à ce problème est le Open Peer Review, une philosophie de l'évaluation transparente pouvant avoir lieu avant et après la publication d'un article. Cette démarche pourrait aller jusqu'au "crowd-sourced peer review", l'équivalent pour l'évaluation d'articles du crowdfunding pour le financement de projets par le public. Un tel système ne remplacerait sans doute pas totalement le système classique, mais pourrait en être un excellent supplément.
Notes :
(1). "Some agencies are selling services, ranging from authorship of pre-written manuscripts to providing fabricated contact details for peer reviewers during the submission process and then supplying reviews from these fabricated addresses," it said. "Some of these peer reviewer accounts have the names of seemingly real researchers but with email addresses that differ from those from their institutions or associated with their previous publications, others appear to be completely fictitious."
Sous la haute menace de 'couper les vivres' à des laboratoires de recherches qui ont besoin de budgets alloués par l'Etat pour fonctionner correctement ainsi que de salaires envers les professeurs et chercheurs, ces derniers seraient prêts à dire et publier le contraire de leurs résultats constatés pour faire plaisir au gouvernement en place en cheville avec les multinationales de la pharmacie !!
Ainsi, après les présentateurs-météo qui se disent être des scientifiques n'ayant jamais fait d'études en ce sens, (mais après tout, à quoi servent les études ??!) et les politiciens jusqu'aux chefs d'Etats qui seraient nés dans la marmite scientifique ! voilà où mène la corruption par l'argent assorti de menaces de mort !
Savez-vous que tout les appareils à venir seront d'une durée de vie quasi-éternelle ? Figurez-vous que - dans des décennies futures - certains minéraux indispensables à la fabrication de téléphones portables, d'ordinateurs ou d'écrans de télés seront au point de disparition ?
RépondreSupprimerEt donc, qu'il ne serait pas tout-à-fait bête de conserver chez soi les appareils qui ne marchent plus aujourd'hui mais qui devront remarcher demain !
Durées de vie des mines
LI Lithium 10 ans
Ag Argent 13 ans
Pd Palladium 15 ans
Zn Zinc 17 ans
In Indium 18 ans
Pb Plomb 22 ans
Sb Antimoine 30 ans
Au Or 45 ans
Sn Etain 50 ans
Ni Nickel 50 ans
Cu Cuivre 50 ans
U Uranium 70 ans
Co Cobalt ?
Voir aussi: iFixit sur Internet (qui se dirait de réparer).
Tout ce que vous avez voulu savoir sur la propagande russe sans jamais oser le demander
RépondreSupprimer08.09.2015
Le président russe est soutenu par 80% du peuple ? C'est grâce à la féroce propagande russe. Personne ne peut prouver la présence millitaire russe en Ukraine? Merci, la propagande. Les Criméens heureux de vivre dans une Crimée russe? La propagande, merci. Arte explique gentiment dans deux documentaires la bonne vérité dernière sur la Russie.
un projet de chaîne culturelle franco-allemande, prend le relais d'autres médias occidentaux pour rappeler à qui faire confiance si, d'aventure, des Français s'intéressaient à des visions alternatives. "Sputnik. Ce seul nom réveille les fantômes de la guerre froide". La cinquième chaîne est déterminée: selon elle, le mot "Spoutnik" est associé à la guerre et non au progrès de l'humanité du XXe siècle, le premier satellite artificiel de la Terre. C'est pourquoi pour Arte, même son nom parle de lui-même.
De surcroît, Arte s'est même pris la peine de diffuser la vérité sur la Russie et a consacré une page web à la propagande russe, mise à jour constamment.
"Activisme, endoctrinement, intoxication, prosélytisme: voilà ce à quoi se livre Vladimir Poutine aux commandes de sa machine à propagande". Voilà pourquoi les Russes "l’estiment suffisamment fort pour résister à "l’ennemi" et pour redorer le blason de leur pays".
Pourtant, la chaîne culturelle se dit capable de protéger les Français de la désinformation russe, car tout ce qui vient de la Russie sur la Russie, notamment la Crimée, l'Ukraine ou l'Occident, n'est qu'un mensonge. Pour répondre à "l'intoxication russe", Stephan Kühnrich a tourné un film, "La propagande selon Poutine", qui s'accorderait parfaitement avec un autre, "En Poutine nous croyons", qui "va à la rencontre de la population russe".
Les films ne passeront pas inaperçus, le Figaro, le Monde, la Libération et beacoup d'autres médias français ont déjà annoncé la diffusion de ces chefs d'œuvres qui dénoncent finalement "le culte de la personnalité de Poutine".
La chaîne de télévision a même pris la peine d'expliciter que le site d'information Sputnik est bien russe et non français, et que pour ceux qui par hasard n'auraient pas reconnu le mot d'origine russe, n'ont pas remarqué la focalisation du site et n'ont finalement pas lu l'information figurant sur le site. Dans son dossier, Arte dévoile l'information sur des contributeurs de Sputnik, dont Alexandre Latsa. Bien que cette information figure sur le site de Sputnik, c'est scandaleux et cela mérite d'être rappelé. Bien que Français, il vit en Russie… C'est pourquoi il ne peut jamais écrire la vérité sur la Russie.
(suite en dessous:)
La Russie est grande, elle se voit mieux de loin. Et voilà que les documentaires sont assaisonnés d'un dossier internet sur la véritable Russie et sa propagande, "avec notamment une interview du réalisateur Stephan Kühnrich, des reportages vidéo évoquant l’usine à trolls, la fièvre anti-américaine", et démasque "le plan du Kremlin pour conquérir l'Ukraine". Stephan Kühnrich fait part d'une information sensationnelle: si l'opposition n'est pas nombreuse, c'est à cause de la propagande et de la peur, il n'y a pas d'autres explications possibles. Quant au plan du Kremlin, il est à moitié inachevé, lit-on dans le dossier: Victor Ianoukovitch ayant fui, la Crimée annexée, Kharkov reste toujours ukrainien.
RépondreSupprimerD'autre part, si un Français ne qualifie pas le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie d'annexion, qu'il ne prône pas la politique américaine et qu'il ne vit pourtant pas en Russie, c'est qu'il est … payé par la Russie! C'est ce qui soupçonne le Nouvel Obs. Là, il s'agit d'un expert français, Jacques Sapir, directeur d’études (professeur) à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, président du Centre d’Etude des Modes d’Industrialisation (CEMI-EHESS) et professeur associé à l’Ecole d’Economie de Moscou. L'Obs se demande si un spécialiste français sur la Russie rémunéré pour le travail qu'il fait peut être indépendant. S'il écrit la même chose sur son blog RussEurope pour lequel il n'est pas rémunéré, ce n'est pas alors vrai. S'il travaille avec d'autres médias en dehors de la Russie, et qu'il affirme qu'il publie ce qu'il veut ? Non plus.
Pour résumer, si une information sur la Russie (aussi bien que sur l'Ukraine ou l'Occident d'ailleurs) ne coïncide pas avec la ligne directrice occidentale, c'est de la propagande, qui diffuse cette information. Citoyens français, méfiez-vous de la propagande russe !
http://fr.sputniknews.com/presse/20150908/1018057455.html
SupprimerRien n'est plus ignoble que de s'attaquer à détruire la vérité; et, vous êtes des milliers chaque jour a en faire l'expérience sur mon blog "Le vert bavoir", où je publie des articles complets de la presse internationale (via traducteurs Google et Live Search) et où je démontre (par A+B) dans des réflexions ajoutées en dessous ce que personnellement j'en pense (et n'engagent que moi).
Ainsi, après les légendaires corruptions de fonctionnaires qui font chez certains les us & coutumes de l'appareil d'Etat, et les supports médiatiques qu'ils ont mis en place pour leur faire de la publicité, ils s'attaquent aux pairs scientifiques qui jugent les découvertes et remarques qui leurs sont soumises par des scientifiques avant autorisation de publication !
Rendez-vous compte de ce que serait l'information aujourd'hui sans l'Internet ! Vous frissonnez, vous crispez les dents, et vous avez raison; tout ce qui est dit et montré sur les bien nommées 'chaînes' de télés, radios et colonnes de journaux (dits de 'l'opposition' !! Hahahahaha !) n'est que mensonges et attaques criminelles. Bien sûr si la démocratie existait - comme par exemple au Venezuela où 99,99% des vénézuéliens soutiennent Maduro comme ils ont soutenu Chavez, l'opposition (la seule qu'il y ait vient des Etats-Unis !) a des émetteurs de radios & télévisions ainsi que de presse écrite sur le sol-même du Vénézuéla ! - elle vous expliquerait par 'A+B' la réalité des choses. C'est pour cette raison qu'ils veulent fermer l'Internet (le peuple qui parle au peuple) pour des raisons de 'terrorismes' !!! où certains seraient capables d'envoyer des bombes dans leurs messages ! Hahahaha !
Corruption de la science : la falsification des évaluations par les pairs
RépondreSupprimerVincent Verschoore
Rhubarbe
lun., 07 sept. 2015 04:09 UTC
En juin dernier je proposais l'article intitulé La moitié des études biomédicales seraient fausses, selon The Lancet, faisant état d'un sérieux problème de crédibilité des études biomédicales. Ce problème n'existe pas que dans le secteur biomédical même si ce dernier, du fait des gros sous à la clé et de la manipulabilité subjectivité du sujet, semble être le plus affecté.
Un récent article paru dans le Washington Post sous le titre "Major publisher retracts 64 scientific papers in fake peer review outbreak", ou "Un éditeur connu rétracte 64 publications scientifiques dans une épidémie de faux examens par des pairs", déclare qu'un certain nombre de publications, supposément vérifiées selon la méthode consacrée de l'examen par des pairs, n'ont en fait pas été vérifiées du tout. Non pas que les éditeurs des revues ne le voulaient pas, mais parce qu'il existe tout un éventail de techniques de fraude utilisées par les rédacteurs de ces papiers pour tromper les éditeurs - et donc les lecteurs professionnels, les pouvoirs publics et, au bout du compte, le public.
Ces techniques sont la création de fausses adresses mail, de faux collègues, d'identités réelles volées pour créer de fausses évaluations, ou encore des auteurs qui publient des avis à la gloire de leurs propres publications, qu'ils font ensuite passer pour des avis indépendants. L'éditeur en question, Springer, annonçait donc le 18 août par cette déclaration qu'il retirait 64 publications dont les évaluations, suite à une enquête interne, se révélaient être bidon. Ceci survient quelques mois après une autre rétractation, par la revue BioMed Central cette fois, de 43 publications. En 2014, l'éditeur SAGE Publications retirait 60 articles du Journal of Vibration and Control suite à la découverte d'un réseau "d'examen par des pairs" fictif où les auteurs évaluaient leurs papiers, et ceux de leurs collègues, sous de faux noms.
Selon le blog Retraction Watch, qui piste les rétractions d'articles scientifiques sous toutes leurs formes (fraude, plagiat, etc..), cela porte à 230 le nombre de publications dépubliées depuis 3 ans pour fraude dans leur évaluation. Cela fait peu au regard des dizaines de milliers de papiers publiés chaque année, mais ce phénomène semble récent, inconnu avant 2012. Aujourd'hui, ce syndrôme de dépublication par évaluation frauduleuse représente 15% de l'ensemble des retraits. Pour Ivan Oransky, journaliste scientifique et co-fondateur de Retraction Watch, ce phénomène fait penser à un virus qui serait resté dormant depuis des années pour se réveiller aujourd'hui. Et il n'est certain de savoir s'il s'agit effectivement d'un phénomène nouveau, ou d'une capacité nouvelle de détection de ce type de fraude.
La fraude est parfois le fait d'auteurs écrivant leurs propres évaluations ou évaluant de manière exagérément positive les travaux de leurs collègues (avec retour d'ascenseur au moment voulu, bien sûr), mais c'est aussi le fait d'agences vendant des services d'évaluation! Selon une déclaration du Committee on Publication Ethics (COPE) :
(suite en dessous:)
"Certaines agences vendent des services, allant de la pré-écriture de manuscrits à la fourniture de contacts créés de toutes pièces pour les évaluateurs au cours du processus d'évaluation, pour ensuite fournir ces avis aux revues via ces fausses adresses. Certaines de ces adresses portent le nom de vrais scientifiques mais diffèrent de celles fournies par leurs instituts, ou sont associées à des publications antérieures, ou sont complètement fictives". (1)
RépondreSupprimerCela dit, il n'est pas toujours évident de savoir si l'auteur d'un papier faussement évalué est lui-même coupable : il peut avoir agit de bonne foi, s'attachant les services de ce type d'agence sur recommandation de la revue ou de collègues. Un peu comme le sportif dopé qui ne sait pas que son entraîneur lui a donné in produit interdit. Il paraît que ça existe... Les éditeurs sont désormais conscients du problème et mettent en place des garde-fous, mais le problème principal reste la pression qui est mise sur les chercheurs pour publier le plus possible. Mieux vaut publier n'importe quoi que ne pas publier, et la fraude émerge naturellement.
La dépublication d'un article pour fraude dans le processus d'évaluation n'implique pas nécessairement que l'article est faux, juste que son objectivité n'est pas garantie par un processus reconnu par la communauté scientifique - l'évaluation par les pairs. Ce système est en soi imparfait car, au-delà des problèmes de fraude et de copinage entre chercheurs, existe le problème du biais: dans une communauté donnée il existe des préjugés qui font que certains sujets sont rejetés car déconsidérés d'office, ou difficiles à analyser au travers de méthodes scientifiques classiques basées sur l'objectivité et la reproductibilité pure et dure. Le phénomène de la mémoire de l'eau est pour cela emblématique, tout comme la démonstration de la nature anthropique du réchauffement climatique.
Dans un monde matérialiste idéal, la vérité scientifique existerait indépendamment du fait que l'on y croit ou pas, qu'on la connaisse ou non. Un comité d'évaluation ne ferait que vérifier si la méthode utilisée est correcte. Dans la réalité, la recevabilité d'une étude est non seulement dépendante de la pertinence de la méthode, mais aussi et surtout des enjeux politiques / académiques / financiers qui s'y attachent. Les évaluateurs ne peuvent faire abstraction de leurs croyances, intérêts et biais cognitifs. Dans le monde réel l'idée de l'existence d'une évaluation objective, surtout dans un domaine où tout le monde a les mêmes intérêts et la même culture, est en soi une illusion.
(suite en dessous:)
Une tentative de réponse à ce problème est le Open Peer Review, une philosophie de l'évaluation transparente pouvant avoir lieu avant et après la publication d'un article. Cette démarche pourrait aller jusqu'au "crowd-sourced peer review", l'équivalent pour l'évaluation d'articles du crowdfunding pour le financement de projets par le public. Un tel système ne remplacerait sans doute pas totalement le système classique, mais pourrait en être un excellent supplément.
RépondreSupprimerNotes :
(1). "Some agencies are selling services, ranging from authorship of pre-written manuscripts to providing fabricated contact details for peer reviewers during the submission process and then supplying reviews from these fabricated addresses," it said. "Some of these peer reviewer accounts have the names of seemingly real researchers but with email addresses that differ from those from their institutions or associated with their previous publications, others appear to be completely fictitious."
http://fr.sott.net/article/26364-Corruption-de-la-science-la-falsification-des-evaluations-par-les-pairs
SupprimerSous la haute menace de 'couper les vivres' à des laboratoires de recherches qui ont besoin de budgets alloués par l'Etat pour fonctionner correctement ainsi que de salaires envers les professeurs et chercheurs, ces derniers seraient prêts à dire et publier le contraire de leurs résultats constatés pour faire plaisir au gouvernement en place en cheville avec les multinationales de la pharmacie !!
Ainsi, après les présentateurs-météo qui se disent être des scientifiques n'ayant jamais fait d'études en ce sens, (mais après tout, à quoi servent les études ??!) et les politiciens jusqu'aux chefs d'Etats qui seraient nés dans la marmite scientifique ! voilà où mène la corruption par l'argent assorti de menaces de mort !