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Il y a quelques jours une information inonda tous les médias main-stream pour faire une piqûre de rappel tant à l’opinion publique qu’aux dirigeants politiques à l’approche du grand raout organisé par Mademoiselle Ségolène dans deux mois : 2015 l’année la plus chaude depuis … on ne sait plus trop. Bref, l’information provenait de la NASA et de l’agence météorologique américaine (NOAA) qui travaillent de concert pour dénombrer les petits nuages, les grosses dépressions tropicales, la fonte des glaces (voir un prochain billet sur ce blog) et les incendies en Californie. Parce que toutes les nouvelles sont alarmantes et doivent l’être quand il s’agit de climat, c’est urgent et nécessaire.
Pas de chance pour la NASA, on peut retrouver ses fraudes répétées. Voici 4 illustrations tirées du blog de Steven Goddard. Elles se passent de commentaires. Les cercles rouges montrent la progression de la fraude.
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Cancer du sein : une origine virale ?
RépondreSupprimerle 20 septembre 2015
par jacqueshenry
Les progrès dans l’identification non équivoque de l’ADN à l’aide des techniques de séquençage actuelles ont ouvert un immense champ d’investigation et parfois il est surprenant d’en découvrir les résultats obtenus. J’avais relaté il y a quelques jours la présence de cellules foetales chez la mère, identification rendue possible par la puissance des machines de séquençage. Tout en restant prudent quant à l’interprétation de résultats scientifiques parfois déroutants mais aussi et souvent non concluants, il faut dans ce genre d’investigation disposer d’outils permettant d’atteindre une spécificité indiscutable, le risque étant que dans le cas contraire on peut raconter n’importe quoi.
Une récente étude parue dans PlosOne et réalisée à l’Université de Berkeley fait un peu froid dans le dos dans la mesure où toutes les précautions ont été prises pour ne pas décrire un simple artefact. Il s’est agi de montrer que sans aucun doute un ADN d’origine virale était retrouvé presque systématiquement dans les cancers du sein.
Il y a peu de virus reconnus pour leurs propriétés oncogènes chez l’homme. Seulement six virus ont été identifiés. Le plus connu est l’HPV (virus du papillome humain) qui est à l’origine de presque la totalité des cancers du col de l’utérus et qui provoque également des cancers de l’anus et certains cancers de l’oropharynx. Le second virus directement lié à l’apparition d’hépatocarcinomes est celui de l’hépatite (types B et C). Celui d’Epstein-Barr provoque le lymphome de Burkitt et des carcinomes du oropharynx. Restent enfin l’HTLV-1 à l’origine de leucémies à cellules T et un sous-type du virus de l’herpès (type 8) qui est lui à l’origine du sarcome de Kaposi que l’on observe que chez les personnes immunodéprimées.
Pour ce qui concerne ces travaux sur les tumeurs mammaires les analyses ont concerné 114 biopsies liées à des tumeurs invasives, 21 à des stades pré-tumoraux (mastectomies dans les deux cas) et 104 biopsies de sujets sains provenant de femmes ayant subi une mammoplastie. Ce ne sont pas les virus énumérés ci-dessus dont la présence a été recherchée dans ce biopsies mais l’ADN d’un virus animal normalement anodin pour l’homme, celui de la leucémie bovine (BLV), très proche de l’HTLV dont on suspectait un éventuel rôle dans l’apparition de cancers du sein par analogie avec un virus présent chez la souris, très proche également de l’HTLV, et qui provoque des tumeurs mammaires. À l’aide d’anticorps dirigés contre la protéine de l’enveloppe du BLV une étude montra en 2003 que dans près de 40 % des tumeurs mammaires humaines on retrouvait la présence de cette protéine sans en tirer de conclusions à l’époque.
On connaît assez bien l’étiologie des tumeurs mammaires. À peine 10 % d’entre elles sont d’origine génétique. Pour le reste on a incriminé l’âge, le passé reproductif des femmes, grossesses ou non, allaitement ou non, l’utilisation de produits hormonaux de substitution ou des contraceptifs, le régime alimentaire, bref mis à part certains traitement hormonaux prescrits après la ménopause et de très rares cas déclenchés par des traitements à l’aide de radiations ionisantes, aucune conclusion claire n’a pu être apportée pour les causes initiales des cancers du sein. Après ces travaux datant de 2003, les progrès qu’a connu la biologie moléculaire ont conduit les biologistes à se pencher à nouveau sur cette présence d’un antigène viral d’origine bovine.
(suite en dessous:)
Pour lever toute ambiguité la sonde utilisée pour amplifier l’ADN présent dans les biopsies a été choisie de telle façon qu’il ne puisse pas y avoir de faux-positifs. Les conditions de conservation des biopsies a aussi donné lieu à des vérifications multiples afin de ne pas faire aussi apparaître d’artefacts. La sonde constituée de deux brins d’ADN de 20 bases chacun correspondait à l’oncogène du BLV, une protéine appelée Tax. Cette sonde a été montrée comme ne pouvant s’hybrider avec aucun des rétrovirus oncogènes connus ni avec des virus assez communément présents dans le lait maternel comme les HPV 16 et 18 ou encore le virus d’Epstein-Barr. Bref, toutes les précautions expérimentales ont été prises et le résultat de l’étude parue dans PlosOne (voir le lien) a montré ceci :
RépondreSupprimer- voir graphique sur site -
Ce que l’on peut tout de suite constater est que trois femmes non cancéreuses sur 10 sont porteuses du BLV. Comme les biopsies non cancéreuses provenaient de femmes ayant subi une chirurgie esthétique, auraient-elles ultérieurement développé un cancer du sein. L’étude n’apporte évidemment pas de réponse directe à cette question. On la trouve en constatant que 4 femmes sur dix présentant des lésions précancéreuses étaient porteuses du virus et encore plus alarmant cette proportion atteint 60 % pour les tumeurs cancéreuses.
Le mystère de la présence de ce virus reste entier car la pasteurisation est considérée comme détruisant le BLV. La longue histoire de la promiscuité entre l’homme et le bétail ne date pas d’aujourd’hui. Pendant plusieurs millénaires l’homme a vécu en contact direct avec ces bêtes à corne pour en obtenir le lait, la viande et le cuir. Ce virus aurait pu être transmis à l’homme dans le passé et comme beaucoup de rétrovirus s’intégrer au génome humain et se « réveiller » pour des raisons inconnues, exprimant alors l’oncogène Tax conduisant à l’apparition de tumeurs mammaires. Mais on parle ici au conditionnel. Il reste néanmoins que cette étude est en faveur d’une origine virale d’une majorité de cancers du sein.
Illustrations : Wikipedia et PlosOne
Source : http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0134304#sec005
https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/20/cancer-du-sein-une-origine-virale/
Pharma entreprise hausses de prix de drogue de sauvetage de 5 500 %
RépondreSupprimer21 Sep, 2015 05:07
La communauté médicale est scandalisée par une hausse des prix de 5 500 pour cent pour Daraprim, après qu'une grande société pharmaceutique de NY a acheté le brevet pour cela. La drogue a été mis sur le marché depuis plus de 60 ans et peut être essentielle pour certains le sida et les traitements contre le cancer.
Les pharmaceutiques de Turing basée à New York augmenté le prix de Daraprim de 13,50 $ à 750 $ par comprimé dans un peu plus d'un mois après avoir acheté les droits du médicament des laboratoires Impax.
Le médicament est utilisé pour traiter la toxoplasmose, les maladies d'origine alimentaire plus fréquent qui touche des patients souffrant du sida et le cancer. Il a été produit depuis 1953 et figure sur la liste OMS des médicaments essentiels. Mais maintenant les associations médicales sont battre leurs tambours sur la hausse des prix soudaine et l'accessibilité potentielle de Daraprim comme traitement.
Dans une lettre ouverte à Turing, la société des maladies infectieuses of America (IDSA) et HIV Medicine Association (HIVMA), ont demandé à l'entreprise de reconsidérer le nouveau prix.
« Ce coût est injustifiable pour la population de patients médicalement vulnérable qui ont besoin de ce médicament et insoutenable pour le système de santé » IDSA et HIVMA dit.
Les deux ONG dire que traiter la toxoplasmose, qui peut affecter le cerveau, pouvant conduire à la cécité et des lésions cérébrales, est tout simplement pas rentable.
"Selon la structure de tarification actuelle, on estime que le coût annuel du traitement de la toxoplasmose, pour le composant de pyriméthamine seul, sera $ 336 000 pour les patients pesant moins de 60 kg et $ 634 500 pour les patients qui pèsent plus de 60 kg," , a écrit l'ONG.
Environ 60 millions de personnes aux États-Unis peuvent porter la toxoplasmose, une maladie transmise par la consommation de viande mal cuit, boire l'eau insalubre et étant en contact avec des excréments de chat infecté mortelle. Mais pas tous les patients aux Etats-Unis ont une assurance médicale qui peut compenser le coût de la drogue, surtout de jeunes mères qui peuvent passer sur le décès de leur enfant.
« Ce que nous voyons est que cela va à l'impact disproportionnellement les individus qui n'ont pas d'assurance... [et] peut être plus susceptibles d'avoir d'autres obstacles aux soins de santé, y compris le transport, la pauvreté et la stigmatisation," Wendy S. Armstrong, vice président de HIVMA, dit nouvelles de maladies infectieuses.
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Personnes dont les plans d'assurance requièrent un ticket modérateur de 20 pour cent du coût devait payer 150 $ une pilule.
SupprimerExpliquant la hausse des prix à USA Today, Martin Shkreli, le fondateur et le directeur général de Turing, dit la société avait besoin d'augmenter les tarifs afin de financer ses travaux de recherche sur la toxoplasmose, ainsi que de nouveaux programmes d'éducation sur la maladie.
"Ce n'est pas la société avide de drogue essayant d'entailler les patients, c'est à nous d'essayer de rester en affaires" Shkreli a dit, ajoutant que de nombreux patients utilisent la drogue depuis moins d'un an. « C'est toujours l'un des plus petits produits pharmaceutiques dans le monde, » dit-il.
Shkreli a également dit que Daraprim aura peu d'impact sur le système de santé américain, tel qu'il est rarement utilisé. "Il n'est pas vraiment de sens pour obtenir aucune critique pour ce faire," a-t-il souligné.
Toutefois, selon l'IDSA et HIVMA, il y a une pénurie apparente dans les approvisionnements de la drogue.
« Les problèmes d'approvisionnement ont été très importantes pour nous » Armstrong a déclaré. « Nous avons été, franchement, impossible d'obtenir le médicament pour un laps de temps significatif. »
En réponse à la lettre de l'IDSA et HIVMA, Eliseo Salinas, R & D chez Turing Pharmaceuticals Obama que Daraprim peut toujours être acheté de distributeur exclusif de Turing.
« Nous comprenons pleinement vos inquiétudes concernant le coût pour les pharmacies hospitalières » Salinas a écrit dans la lettre obtenue de IDSA/HIVMA. « Le modèle de tarification pharmaceutique est extraordinairement complex, mais je crois que votre estimation des frais de traitement ne peut être généralisée. »
En ce qui concerne la tarification va, Craig Rothenberg, chargée de communication chef de Turing Pharmaceuticals, ont dit les nouvelles maladies infectieuses, que la société a élaboré un plan pour aider les patients de la toxoplasmose dans le besoin. L'entreprise affirme avoir lancé un programme d'aide de co-paiement et l' « extension d'un système qui fournit le traitement aux patients non assurés dans le besoin. »
http://www.rt.com/usa/316046-pharma-daraprim-price-hike/
SupprimerDépopulation obligée !