- ENTREE de SECOURS -



mercredi 22 avril 2015

Médecines alternatives et cancer : une catastrophe !

Publié le 23 avril 2015
par jacqueshenry
 
Ne parlons même pas de ces charlatans notoires qui prescrivent des herbes pour soigner un cancer, c’est presque trivial. Mais il y a presque pire dans le genre de l’engouement d’un certain public assourdi et lobotomisé par de véritables campagnes publicitaires pour à tout prix se gorger de suppléments alimentaires pour promouvoir une meilleur santé générale. On trouve tout et n’importe quoi dans ce registre et le nombre d’échoppes spécialisées dans ce commerce hautement lucratif fleurit à tous les coins de rue. Il n’y a pratiquement aucun contrôle, tout ce business est basé sur deux principes, la bonne foi des clients et leur inaptitude totale à se forger une opinion raisonnée sur les produits qu’ils achètent pour leur bien-être.
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Il y a une vingtaine d’années la vogue était que les fruits et les légumes, sources de vitamines et de sels minéraux, étaient excellents pour la santé, ce qui est d’ailleurs vrai en un sens. De nombreuses études furent entreprises pour promouvoir les régimes riches en fruits et légumes car certaines d’entre elles montrèrent une légère diminution de l’apparition de cancers. Il n’en fallut pas beaucoup plus pour que les doctes représentants de la médecine alternative en déduisent que se bourrer de pilules contenant une panoplie de vitamines ne pouvait qu’être bénéfique pour prévenir certains cancers parmi les plus fréquents comme ceux du colon, du sein ou des poumons. On y ajouta une petite couche de propagande démagogique en relatant d’autres études qui montraient que ces mêmes régimes enrichis en « produits naturels » étaient également efficaces pour diminuer les risques cardiovasculaires. Le Docteur Tim Byers de l’Université du Colorado a voulu en avoir le cœur net pour reprendre une expression bien connue qui n’a rien de scientifique et comme certains résultats étaient prometteurs avec des animaux, il a mis en place une étude qui a duré dix années impliquant des dizaines de milliers de patients à qui on avait prescrit des suppléments « alimentaires » ou des placebos. Cette étude révéla le contraire de ce que l’on espérait ! Non seulement les suppléments vitaminiques étaient inefficaces mais une proportion loin d’être négligeable de patients suivis au cours de ces dix années développèrent plus de cancers que les patients examinés avec placebos. Les suppléments alimentaires contenant de la beta-kératine étaient même plutôt favorables au développement de maladies cardiovasculaires et de cancers du poumon.
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L’ajout de beta-kératine dans ces potions magiques est d’ailleurs complètement inutile car l’organisme n’a pas besoin de ce produit et on est en présence d’un exemple évident de charlatanisme. La beta-kératine ne se trouve que dans les plumes des oiseaux ou encore les écailles de tortues et nous ne sommes ni des oiseaux ni des tortues. Dans le même genre la gelée royale ne nous fera jamais pousser une paire d’ailes dans le dos mais amincira simplement notre porte-monnaie, nous ne sommes pas des abeilles.
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L’acide folique (vitamine B9 ou acide ptéroyl-glutamique) un autre supplément très populaire en médecine « marginale » et censé diminuer l’apparition de polypes intestinaux s’est révélé avoir l’effet inverse. D’après Byers, ce sont les surdosages qui sont en cause car les adeptes des compléments nutritionnels finissent par ne plus croire en la validité de ces derniers alors ils considèrent que quelques milligrammes de ceci ou de cela ne sont pas suffisants et ils endommagent finalement leur santé en s’administrant, sans aucun contrôle médical, des quantité massives, inutiles et toxiques de produits dont la pureté et la qualité ne sont pas non plus contrôlées.
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Une posologie adaptée ne peut pas être dangereuse si les produits en question répondent à des critères de qualité adaptés, mais après tout une bonne alimentation équilibrée n’a pas de substitut. Ces travaux ont été présentés au dernier Forum de l’Association Américaine de Recherche sur le Cancer et les conclusions de l’ensemble de la journée consacrée à ces suppléments alimentaires fut que ces derniers sont plus mauvais pour la santé que bénéfiques. Qu’on se le dise …
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Source : University of Colorado Cancer Center
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9 commentaires:

  1. 'Le rôle de l'or en tant que refuge de la richesse internationale est révolu'

    par Audrey Duperron
    21 avr. 2015

    « L'or en tant que refuge pour la richesse a été supplanté par l'art contemporain et les appartements dans des villes comme New York, Vancouver et Londres », a affirmé Laurence D. Fink, le président du plus grand fonds d'investissement du monde, BlackRock Inc., lors d'une conférence à Singapour.

    Historiquement, l'or a toujours été un excellent outil pour protéger la richesse, mais le métal précieux a perdu de son éclat et il existe d'autres mécanismes pour conserver sa richesse qui protègent contre l'inflation ».

    Traditionnellement, à travers toutes les époques, la demande pour l’or augmentait fortement pendant les périodes de crise, et notamment pendant les guerres ou les périodes de forte inflation. Mais depuis le pic qu’il a atteint en 2011, le cours de l'or a perdu plus de 38%.

    « Les deux supports de conservation de la richesse internationaux de nos jours sont l’art contemporain... et je ne cherche pas à plaisanter, je veux parler d’une classe d’actifs sérieuse ... et deuxièmement, l’autre support de conservation de la richesse aujourd’hui, ce sont les appartements à Manhattan, Vancouver et Londres», a déclaré Fink. « Il est devenu beaucoup plus accessible pour les familles tout autour du monde de conserver leur richesse à l'étranger. Et elles n’ont plus besoin de détenir de l’or », ajoute-t-il.

    La journaliste Georgina Adam, auteur du livre « Big Bucks: The Explosion of the Art Market in the 21st Century », partage cette opinion. Dans son ouvragen elle relate comment un nombre croissant de milliardaires sont désormais séduits par la rareté de l'art contemporain, maintenant que les chefs-d'œuvre des siècles précédents ne sont plus disponibles, et que les maisons de ventes ont su développer le goût pour les œuvres contemporaines.

    Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’elle cite Francis Outred, chef du département d'art d'après-guerre et contemporain chez Christie’s Europe, affirmer ce qui suit :

    Je suis sûr que je verrai le jour où une œuvre d'art sera vendue aux enchères pour 1 milliard de dollars ».

    http://www.express.be/business/fr/economy/le-role-de-lor-en-tant-que-refuge-de-la-richesse-international-est-revolu/212879.htm

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    1. Donc, comprenons bien le sens des affaires: tout les biens sont saisissables ! Sous la forme de comptes vidés, de voitures vidés de l'argent-papier qu'elle transporte (petite douceur réservée - pour l'instant - aux USA), ainsi bien sûr de l'or que vous avez pu acquerir durant toute votre existence (lingots, onces, pièces, bagues, boucles d'oreilles, bracelets, etc) en plus de votre logis (appartement(s), maison(s), voiture(s), bateau(x), bicyclettes et godasses ! et, pourquoi pas l'excision retenue comme étant 'un don d'organe'

      Donc, appart, immeubles, maisons, idem. Tout est saisissable et tout est donc le pire des placements !

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  2. Quels sont les pays champions du monde de l’évasion fiscale ?

    par Arnaud Lefebvre
    21 avr. 2015

    L’évasion fiscale affecte, contrairement à ce que l’on pourrait penser, tant des pays où les impôts sont peu élevés comme les Etats-Unis que des nations où ils sont importants comme c’est le cas de l’Allemagne, écrit Opinza.com qui cite la BBC.

    Selon Tax Justice Network, une organisation qui lutte contre l’évasion fiscale, les Etats-Unis sont en tête des nations championnes du monde de l’évasion fiscale, suivis par le Brésil, l’Italie, la Russie et l’Allemagne.

    Afin d’analyser cet aspect, il faut tenir compte des pays avec un pouvoir économique important mais également de nations plus petites qui passent inaperçues car ce même pouvoir économique est faible.

    Les Etats-Unis en tête du peloton mondial de l’évasion fiscale

    L’économie souterraine des Etats-Unis représente 8,6% du PIB, le niveau le plus bas des cinq pays dans lesqules l’évasion fiscale est la plus importante. Toutefois, en fonction de sa puissance économique, ce pays figure en tête du classement.

    Annuellement le fisc américain perd 350 milliard de dollars. Selon James Henry, ancien économiste de McKinsey, auteur de l’ouvrage « Th US underground economy », l’évasion fiscale aux Etats-Unis provient principalement de la partie basse et moyenne de la pyramide. Ce sont surtout les petites entreprises et certains contribuables comme les jardiniers, les professeurs, les docteurs, les plombiers et autres professionnels indépendants qui évadent le plus le fisc.

    Les trois leaders européens de l'évasion fiscale

    Un des pays qui pratique le plus l’évasion fiscale en Europe est l’Italie. L’économie souterraine dans ce pays est de 27%, loin devant la France (15%), le Royaume-Uni (12,5%) et l’Espagne (22,5%). L’évasion fiscale représente pour l’Italie une perte de 238 milliards de dollars, chiffre qui a motivé la décision du gouvernement actuel de Mattero Renzi à proposer une amnistie fiscale et à appliquer de lourdes peines aux italiens qui ne s’y pliaient pas.

    L’économie souterraine en Russie est de 43,8%. La lutte contre l’évasion fiscale est un défi important pour le pays en raison de la crise du prix de pétrole et des sanctions économiques des Etats-Unis et de l’Europe. Face à cette crise, la Banque centrale de Russie a reconnu que l’évasion fiscale de Russie s’élevait à 35 milliards de dollars.

    L’Allemagne arrive en troisième position avec 16% d’évasion fiscale, le double des Etats-Unis. En outre, la pression fiscale en Allemagne atteint 40% du PIB et l’argent perdu dans le marché noir dépasse les 200 milliards de dollars.

    L’Amérique latine et le cas du Brésil

    L’économie souterraine du Brésil, puissance économique du continent latino-américain, équivaut à 39%. Avec une évasion fiscale qui équivaut à 13,4% du PIB, il s’agit d’une perte de 280 milliards de dollars par an. Le manque de confiance de la population envers l’Etat et ses représentants fait que le paiement d’impôts est quelque chose qui passe complètement au second plan. Au Brésil, l’évasion fiscale concerne non seulement les petits contribuables ou les petites entreprises mais également les grandes entreprises et même l’Etat qui emploie du personnel au noir. L’Organisation Internationale du Travail estime que les travailleurs informels en Amérique latine sont au nombre de 127 millions, soit 47% de la totalité du marché de l’emploi de la région.

    http://www.express.be/business/fr/economy/quels-sont-les-pays-champions-du-monde-de-levasion-fiscale/212877.htm

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    1. Ne nous laissons pas prendre par de tels gogo, en montrant du doigt en filigrane certaines personnes protégeant leurs biens, s'il y a évasion fiscale c'est que la fiscalité est mal adaptée et qui reviendrait à dire que l'on a travaillé pour rien !

      (...) Annuellement le fisc américain perd 350 milliard de dollars. (...) !! Il ne faut pas confondre la perte avec le manque à gagner ! Mais, dans le texte, sont soutitrés les voleurs qui osent emporter leur argent !

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  3. L'économiste en chef de la Citibank propose d'abolir l'argent liquide

    par Audrey Duperron
    22 avr. 2015

    Lorsque la conjoncture économique devient mauvaise, les banquiers centraux disposent d’un outil pour stimuler l’économie : ils peuvent réduire les taux d’intérêt pour inciter les agents à souscrire des crédits. Au cours des dernières années, de nombreuses banques centrales y ont eu recours, mais elles butent sur une difficulté : des taux d’intérêt proches de zéro, voire négatifs, n’ont aucun effet sur l’argent liquide. En effet, pourquoi les gens conserveraient-ils leur argent sur un compte d'épargne, en risquant de perdre de l’argent compte tenu des taux d’intérêt négatifs, alors qu’ils ont la possibilité de le garder en liquide, et de n’essuyer aucune perte ?

    Willem Buiter, Economiste en chef de Citibank, a étudié ce problème, le problème du taux plancher (‘ELB’ pour ‘effective lower bound’), et il livre sa conclusion : il n’existe pas de bonne raison de maintenir les espèces dans l’économie.

    Il rappelle qu’un fort taux d'intérêt négatif est parfois nécessaire pour relancer l'économie. Mais les banques centrales ne peuvent utiliser cette option, en raison de la convergence des taux d’intérêt vers un taux plancher en raison de l’existence des espèces, qui supportent un taux d’intérêt zéro, et permet donc aux gens d’éviter facilement les taux nominaux négatifs.

    Buiter propose donc d’abolir l’argent liquide pour contourner ce problème. Il n’est pas le seul : d’autres économistes, et notamment Ken Rogoff, sont parvenus à la même conclusion.

    L’économiste de Citibank propose une approche sur trois volets. D'abord, il faudrait abolir l'argent liquide. Ensuite, les détenteurs des espèces restantes devraient être taxés. Enfin, le taux de change fixe de la monnaie à l’égard des réserves de la banque centrale devrait être levé.

    Il comprend clairement qu'il y aurait beaucoup de résistance contre un tel plan. Il a donc dressé la liste des critiques possibles, afin de confronter ses objections :

    1 - Abolir les espèces va changer la vie de beaucoup de gens, et susciter pour cette raison une grande résistance.
    2 - Les pauvres et les plus âgés utilisent beaucoup l’argent liquide. Buiter suggère de laisser subsister de très petites coupures, non supérieures à 5 euros par exemple, pour répondre à cette demande.
    3 - Les banques centrales et les gouvernements perdront leurs revenus de seigneuriage, c’est-à-dire la possibilité d’imprimer de l'argent pour payer leurs dépenses.
    4 - Le respect de la vie privée ne pourrait plus être assuré dans les transactions financières, ce qui pose le risque de l’intrusion excessive des gouvernements.
    5 - Donner l’exclusivité aux paiements électroniques pourrait poser de nouveaux risques en termes de sécurité.

    Néanmoins, d’après Buiter, ces arguments ne sont pas suffisamment convaincants, compte tenu que la suppression de l’argent liquide comporterait plus d’avantages.

    Cependant, la probabilité qu'un pays du monde décide d’adopter cette mesure demeure extrêmement faible à l'heure actuelle.

    http://www.express.be/business/fr/economy/leconomiste-en-chef-de-la-citibank-propose-dabolir-largent-liquide/212892.htm

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    1. Cela fait longtemps qu'une telle alternative pend au nez des citoyens en passe d'être 'confisqués'. Quoi de plus simple que d'abolir les billets de banque et pièces de monnaie ? Donc, vous ne pourrez JAMAIS plus conservé chez vous de valeur et donc: la porte est grand-ouverte à la confiscation générale !

      Pchiitt ! En l'espace d'un week-end vous n'avez plus RIEN !

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  4. L’information sélective de Météo France sur la banquise arctique


    Une brève de Nicias de Skyfall
    le 15 avril 2015 dans Sciences

    En annonçant la plus faible extension hivernale depuis 1979 pour la banquise arctique, Météo France fait du « cherry picking ».

    Dans ses actualités, Météo France a publié un article intitulé « Banquise arctique : la plus faible extension hivernale depuis 1979 ».

    Conformément au titre on y apprend que : « Selon le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), la valeur moyenne de l’extension du mois de mars 2015 (14,39 millions de km2) est la plus faible depuis le début des relevés satellite en 1979. »

    Il y a plusieurs institutions qui calculent la surface de la banquise arctique. Par exemple l’Arctic ROOS et l’OSI SAF, deux organismes européens. Aucun des deux ne calcule un record en mars 2015, alors pourquoi choisir les résultats de la NOAA américaine ?

    Voici la courbe de la surface de la banquise pour l’OSI SAF :

    - voir graphique sur site -

    On voit bien que mars 2015, bien qu’étant une bonne année pour tous ceux dont les ports sont englacés l’hiver, n’est pas du tout en dessous de mars 2006.
    Pourquoi choisir l’OSI SAF ? On peut faire ce « cherry pickiing » pour une raison simple : Météo France est un des six membres de l’OSI SAF (avec l’IFREMER). Pour ainsi dire, c’est son propre travail qui contredit celui de la NOAA Elle le jette par la fenêtre et on se demande bien pourquoi.

    http://www.contrepoints.org/2015/04/15/204638-linformation-selective-de-meteo-france-sur-la-banquise-arctique

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  5. Le paracétamol pour être zen, qui l’eut cru !

    Publié le 22 avril 2015
    par jacqueshenry

    Il est bien connu que quand on a une poussière dans l’oeil la moindre contrariété est amplifiée au point qu’on peut devenir irascible. Une petite douleur nous rend plus sensible aux émotions. C’est le cerveau qui gère nos réactions et nous devons faire preuve d’une grande maîtrise de nous-même pour dominer nos réactions. D’ailleurs ces émotions peuvent être positives ou négatives, c’est selon. Le centre de gestion des émotions se trouve être le système limbique. Mais le système limbique, en d’autres termes tout ce qui se trouve à l’intérieur du cortex cérébral, gère aussi la douleur, signal provenant le plus souvent du tronc cérébral car le cerveau lui-même est indolore. C’est schématique et un spécialiste dirait que j’écris n’importe quoi mais si on entre dans les détails, le cerveau étant un organe tellement complexe, on ne comprend plus rien. Toute cette introduction pour discourir du paracétamol ou acétaminophene, l’analgésique le plus populaire et le plus vendu dans le monde.

    Le paracétamol agit assez rapidement sur la douleur et son mode d’action est, encore schématiquement, supposé stopper les signaux indiquant une douleur remontant du tronc cérébral vers le cerveau mais après avoir été couplé à de l’acide arachidonique, modification qui le rend plus activement analgésique. Et quand on soulage une douleur, on devient également moins sensible aux émotions négatives. Si cela paraît logique, il n’en est pas de même de l’autre effet du paracétamol qui amenuise également les émotions positives et … la perception du plaisir.

    Difficile à croire et pourtant une étude parue dans le journal Psychological Science tend à prouver que les choses se passent ainsi. Le paracétamol aurait-il donc plusieurs modes d’action, l’un au niveau de la transmission du signal de la douleur et l’autre au niveau du système limbique ? Et comment le prouver ou du moins obtenir quelques indications sur ces mécanismes, tout simplement en effectuant des tests simples sur un nombre de personnes suffisant pour être certain que le résultat final est encourageant pour une recherche plus approfondie.

    Le Docteur Geoffrey Durso, un psychologue de l’Université de l’Ohio, a donc demandé à 82 étudiants en bonne santé et ne souffrant d’aucune douleur de prendre 1 gramme de paracétamol pour la moitié d’entre eux et un comprimé ressemblant à celui contenant le paracétamol mais inactif, le placebo. Une heure plus tard, le temps que le paracétamol soit actif sous forme d’ester d’acide arachidonique, le test a consisté à montrer à chaque personne une série de 40 photos choisies pour entrainer de fortes réactions émotionnelles, du genre des photos d’enfants mourant de faim ou au contraire très bien portants et heureux et jouant avec leur petit chat. On a demandé aux étudiants de classer les photos de – 5 pour les plus négatives à + 5 pour les plus positives au niveau émotionnel. Puis on leur a demandé d’examiner à nouveau les photos et de les classer à nouveau de 1 à 10 selon leur niveau émotionnel.

    Les membres du groupe ayant reçu du paracétamol ont systématiquement noté comme moins négatives les photos suscitant pourtant une émotion dérangeante et moins positives les photos « joyeuses », en quelque sorte un nivellement des émotions. Il est certain que les différences entre groupe placebo et groupe paracétamol n’étaient pas immenses, loin de là, mais le résultat laisse clairement entrevoir que cette molécule chimique agit également sur le système nerveux central. Autrement dit quand on s’administre de bonnes doses de paracétamol on devient zen et tout vous coule dessus comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Avis aux émotifs, mais pas d’excès non plus …

    Source : http://pss.sagepub.com/content/early/2015/04/09/0956797615570366.abstract

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/04/22/le-paracetamol-pour-etre-zen-qui-leut-cru/

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    1. Ou comment se paracétamoliser gratos: Lorsque j'étais à l'Université (Nice) en section psychologie j'ai appris que quelqu'un qui se pose une petite question bénine se tapote soit le menton avec son doigt ou avec un crayon. Si la question est un peu moins facile, là, deux doigts touchent la tempe. Plus difficile: 3 doigts. Ardu: 4 doigts au front. Dépassé: Les deux mains sur la tête !

      Pourquoi ? Parce que chacun de nous émet un fluide. Fluide qui part du cerveau, suit l'avant-bras, le bras, la main, le cerveau. Retour à la tête !

      Lorsque vous vous promenez en forêt et que vous vous accrochez à une branche, sur le lieu du mal vous posez immédiatement votre main. Pourquoi ? Pourquoi dès que vous posez votre main sur votre bras ou votre jambe blessée la douleur tend à disparaître ?

      Maintenant, si vous avez un mal persistant (blessure qui a du mal à cicatriser et qui est douloureuse), posez votre main sur le pansement (sans masser, sans forcer) et la douleur disparaîtra ! Au début faut 30 mn, après: 20, 15, 10, 5, 1 mn voire 10 à 20 secondes seront suffisantes (car vous avez réussi à canaliser le fluide qui en prend l'habitude).

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