- ENTREE de SECOURS -



mardi 25 juin 2024

N’attendre de vrai pouvoir d’achat que du retour d’une électricité abondante et bon marché

André Pellen

26 juin 2024


Pourquoi ?

Parce que, d’une part, l’essentiel de l’effondrement du pouvoir d’achat de l’économie française – celui des particuliers n’en étant que le volet aggravant – découle directement du tarissement délibéré de ce gisement et, d’autre part, parce qu’aucune dynamique physique ou biologique ne peut s’imaginer sans consommation d’énergie dans un univers vierge de toute civilisation, a fortiori dans un univers en réalité constamment améliorée voire réinventée par cette dernière. On ne doit pas perdre de vue que le poste de dépenses le plus élevé de tout changement d’état, quelle qu’en soit la nature, est et sera toujours celui d’une énergie au coût maîtrisé ou non.

Que n’en tire-t-on pas d’urgence la conclusion qui s’impose ?

Dès lors, qui peut encore avoir le front de contester à la fois ce principe fondamental et la démonstration faite en France, durant plus de 20 ans, que le nucléaire est le moyen le moins cher de produire une énergie électrique abondante ?

Sans surprise, une réponse à cette question tient dans la déclaration suivante de plusieurs porte-parole du futur groupe de députés NFP, probables partisans du vote les lois de la physique par le Parlement :

« … Sur les énergies renouvelables, la sobriété et l’efficacité, il y a un consensus. La relance du nucléaire, ce n’est pas un problème imminent. Il faut d’abord plus de renouvelables, puis on tranchera le reste ensuite. Il faut néanmoins prolonger les réacteurs actuels tant que c’est faisable. Sur les renouvelables, le NFP propose de renforcer la structuration de filières françaises et européennes de production et de faire de la France le leader européen des énergies marines avec l’éolien en mer et le développement des énergies hydroliennes. »

Non seulement les premiers organismes tenus de dégager les pistes de ce retour ne le font pas, mais ils les brouillent

Prédisant à la dotation électronucléaire française une stérilité industrielle de laquelle nulle volonté nationale serait capable de venir à bout dans des temps réduits, un RTE outrepassant impunément et sans vergogne ses prérogatives statutaires de gestionnaire du système électrique n’a pas attendu les élections pour abonder dans le sens des promoteurs ci-dessus de la seconde LTECV.

La CRE, son inénarrable complice, n’a pas été en reste, qui ne cesse de se répandre en justifications du fait accompli, plutôt que servir aux Français ce qu’elle leur doit : une permanente et pertinente spéculation sur ce qui est souhaitable pour les intérêts supérieur de notre nation, de laquelle tirer les recommandations utiles aux décideurs.

Pour peu qu’on lui donne les moyens réellement requis, le nucléaire français est bel et bien prêt à fournir de nouveau au pays le service qu’il lui a naguère rendu

Le visionnage de la vidéo accessible ici ou, pour ceux disposant de plus de temps, de ce film, ne peut qu’inspirer de l’optimisme sur ce que la France serait encore capable de faire si elle se déclarait déterminée à brûler les étapes. Il est en effet rassurant d’y constater que les compétences nucléaires techniques et industrielles – y compris les plus pointues – existent toujours chez nous, et qu’il suffirait de dupliquer à marche forcée les plus usuelles à des milliers d’exemplaires pour rattraper une bonne partie du temps perdu. L’ardeur de tout une profession à mettre les bouchées doubles à servir une authentique cause nationale ne pourrait qu’en naître.

Comment procéder ?

Mais cela suppose la mobilisation économique et industrielle hors du commun allant de pair avec ce large recouvrement des compétences, que seul un pouvoir politique aussi robustement élu, aussi bien conseillé et aussi déterminé que celui du début des années 1970 peut mettre en mouvement.

Toutefois, par rapport à son prédécesseur, celui-là devrait avoir en plus l’intrépidité de tenir sans délai le discours suivant aux Français : nous avons décidé de mettre immédiatement l’essentiel du budget de notre politique énergétique dans la reconstruction accélérée d’une industrie électronucléaire nationale cette fois pérenne, seule à même de doter le pays des capacités de production dont il va avoir un cruel besoin au milieu du siècle. C’est là la seule voie du salut énergétique de notre pays passant par le recours au plus tôt aux réacteurs de quatrième génération.

Qui doit faire les frais d’un changement de pied énergétique aussi radical ?

En premier lieu, les instances européennes doivent souffrir d’une manière ou d’une autre qu’une pugnace diplomatie française leur arrache le principe de subsidiarité énergétique pour tous les pays membres de l’UE ; un principe n’excluant en rien le devoir de solidarité inter-États matérialisée par le réseau ad hoc des interconnexions.

En second lieu, et surtout, c’est le ruineux éolien qu’il convient de dépouiller jusqu’au dernier centime de toutes les formes d’aides et de subventions dont il bénéficie depuis trop longtemps. Car il n’est plus à démontrer que ce mode de production électrogène demeurera toujours largement plus coûteux que tous les modes de production classiques, qu’il n’économise pas la moindre production de GES, qu’il est particulièrement nocif pour l’avifaune, pour le confort, les intérêts fonciers et l’environnement des riverains, plus nocif encore pour la stabilité d’un système électrique dont il use prématurément la production nucléaire et dissuade dangereusement la production thermique classique de jouer les utilités.

Enfin, il faut se rendre à l’évidence que la subvention au solaire, elle-même, ne se justifie plus vraiment. La promotion d’un solaire à n’accepter qu’en production décentralisée et/ou domestique – surtout plus aux côtés des outils industriels d’un système électrique qu’il perturbe plus encore que l’éolien – semble en effet pouvoir désormais supporter les contraintes du marché ordinaire, ce qu’une publicité on ne peut plus éloquentes de ses vertus constatables sur facture démontre déjà.

Une chose est sûre en tout cas : selon la CRE elle-même, avec les subventions délivrées au solaire entre 2011 et 2017, respectivement de 0,8 milliard, 1,7 milliard, 1,9 milliard, 2,2 milliards, 2,4 milliards, 2,4 milliards, 2,4 milliards d’euros, soit 13,8 milliards au total, la France aurait déjà pu mettre un second EPR en chantier. L’info est aisément vérifiable.

Attendrons-nous d’être le dos au mur pour nous obliger à ce salutaire changement de pied ?

Ce sera trop tard, et les Français le savent très bien. Pourtant, ils ont déjà senti le vent du boulet avec les graves menaces d’indisponibilités causées par la corrosion sous contrainte de certains dispositifs de sûreté. Ça n’a manifestement pas été suffisant à les décider de revendiquer dès maintenant ledit changement, et tout porte à croire que, seuls un ou plusieurs dévastateurs coups au but de nouveaux boulets puissent y parvenir.

À propos de cette inévitable survenue de black-out, doit-on considérer que le plus tôt sera le mieux ? La crise politique actuelle répond à cette question en continuant d’illustrer imperturbablement que la société française ne sait rompre avec ses errements que dans la douleur.

https://www.contrepoints.org/2024/06/26/476443-nattendre-de-vrai-pouvoir-dachat-que-du-retour-dune-electricite-abondante-et-bon-marche

60 commentaires:

  1. Interdiction bientôt des véhicules à combustion ! Plus de mazout, plus d'essence ! et, comme l'électricité n'est pas là non-plus... on... économise !!
    Les épiceries et supermarchés se vident ! faute de livraison. Le gouvernement à dit (aux postes de radio sur piles) que ce n'était que 'momentané', que çà allait s'arranger et qu'il mettait tout en œuvre pour que ça redémarre.

    Faut se 'serrer les coudes' jusqu'au mois prochain où Bruxelles débloquera un budget afin d'alimenter les derniers hôpitaux où des patients tiennent encore le coup avec des lampes électrique à la main.
    Le 'beau temps' va ou devrait revenir dans le courant de fin de semaine prochaine avec du soleil et du vent.

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  2. Coup de tonnerre : à 5 jours des Législatives, le Rassemblement National renonce à démanteler les éoliennes !


    By Cheikh Dieng
    25 juin 2024


    De renoncement à renoncement, le RN risque de finir par se nier. C’est du moins ce que laissent beaucoup de médias en France qui s’étonnent de voir le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella faire marche arrière sur beaucoup de sujets sur lesquels les Français les attendent.

    Ainsi, après avoir fait marche arrière sur la réforme retraite et après avoir renoncé à sortir la France du Marché Européen de l’Électricité, le RN fait un nouveau renoncement sur les éoliennes. Contrairement à ce qu’il affirmait dans le passé, le RN ne veut désormais plus démanteler les éoliennes en activité.

    https://lecourrier-du-soir.com/coup-de-tonnerre-en-france-a-5-jours-des-legislatives-le-rassemblement-national-renonce-a-demanteler-les-eoliennes/

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  3. Le ministère de la défense finance des recherches sur les rations de fausse viande afin d’améliorer la “préparation militaire” des soldats

    Le ministère de la défense s’associe à une entreprise de fabrication bioindustrielle pour financer des recherches sur le développement de rations “denses en protéines”, comme de la viande cultivée en laboratoire pour les soldats, dans le but de réduire l’empreinte carbone de l’armée et de lutter contre le changement climatique.


    Par Brenda Baletti
    Mondialisation.ca,
    23 juin 2024


    Selon le Washington Free Beacon, le ministère américain de la défense (DOD) s’associe à une entreprise de fabrication bioindustrielle pour financer des recherches sur le développement d’aliments fabriqués en laboratoire – comme la viande cultivée – pour les soldats, afin de réduire l’empreinte carbone de l’armée et de lutter contre le changement climatique.

    BioMADE, ou BioIndustrial Manufacturing and Design Ecosystem, un partenariat public-privé financé en grande partie par le ministère de la défense, a lancé en mai un appel à propositions pour des projets visant à lutter contre le changement climatique mondial grâce à la fabrication bioindustrielle.

    La fabrication bioindustrielle, ou biofabrication, utilise des organismes vivants pour fabriquer de nouveaux produits manufacturés ou remplacer des produits existants de tous types, allant des produits pharmaceutiques aux textiles, en passant par les ingrédients alimentaires, les enzymes pour les carburants et les substituts de plastique. Les partisans de ce procédé affirment qu’il est plus durable et plus responsable que la production industrielle classique.

    Parmi les projets que BioMADE prévoit de financer figurent des “innovations en matière de production alimentaire” visant à rendre plus durable l’alimentation dans les avant-postes de la Défense.

    La société a précisé que les propositions pouvaient “inclure, sans s’y limiter, la production de rations militaires riches en nutriments par des processus de fermentation, l’utilisation de matières premières à une molécule de carbone (C1) pour la production alimentaire, et de nouvelles méthodes de culture cellulaire adaptées à la production de viande/protéines cultivées“.

    Les détracteurs du plan, dont la National Cattleman’s Beef Association, ont déclaré que les troupes américaines ne devraient pas être des sujets d’expérimentation pour des produits alimentaires cultivés en laboratoire.

    “Il est scandaleux que le ministère de la défense dépense des millions de dollars du contribuable pour nourrir nos héros comme des rats de laboratoire”, a déclaré Ethan Lane, vice-président du groupe chargé des affaires gouvernementales.

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  4. M. Lane a ajouté:

    “Les éleveurs américains élèvent le bœuf de la meilleure qualité au monde, avec l’empreinte carbone la plus faible – et les troupes américaines méritent de se voir servir cette même viande saine et naturelle, et non des protéines ultra-transformées, cultivées en laboratoire et cuites dans un bioréacteur rempli de produits chimiques.

    “Ce projet de recherche malavisé est une énorme gifle pour tous ceux qui ont servi notre pays. Nos vétérans et nos troupes en service actif méritent bien mieux que cela”.

    Le financement de BioMADE varie généralement entre 500 000 et 2 millions de dollars. Les bénéficiaires des projets doivent fournir des fonds de contrepartie ou des contributions en nature pour partager les coûts.

    L’utilisation de la biotechnologie, qui “exploite la puissance de la biologie pour créer de nouveaux services et produits”, et de la biofabrication, qui applique ces technologies au processus de fabrication, pour trouver des “solutions innovantes” dans les domaines de la santé, du climat, de la sécurité alimentaire et du changement climatique, est une priorité permanente pour de nombreuses agences gouvernementales.

    En septembre 2022, le président Joe Biden a annoncé un décret sur l’avancement de l’innovation en matière de biotechnologie et de biofabrication qui promettait davantage d’investissements fédéraux dans ces technologies, un “écosystème de données biologiques” plus solide, l’expansion de la biofabrication et la création d’”incitations intelligentes sur le plan climatique” pour l’agriculture.

    La prolifération des denrées alimentaires issues de la biotechnologie
    La viande cultivée sur cellules est fabriquée à l’aide de techniques développées dans l’industrie biopharmaceutique. Les cellules provenant d’animaux vivants ou d’une banque de cellules – où des cellules “immortalisées” sont produites à partir de cellules souches cultivées – sont cultivées dans de grandes cuves en acier appelées cultivateurs ou bioréacteurs.

    Les cellules sont “nourries” d’un mélange de sucres, d’acides aminés et gras, de sels et de vitamines pour proliférer rapidement en masses ou en feuilles de muscle et de tissu conjonctif qui seront utilisés comme nourriture.

    Il s’agit encore d’une expérience, le premier poulet cultivé en laboratoire étant autorisé à la venteaux États-Unis en juin 2023.

    Selon Jaydee Hanson et Julia Ranney du Center for Food Safety (CFS), qui ont analysé les brevets déposés en 2020 avant la commercialisation des produits, les méthodes de production utilisées pour créer de la viande cultivée en laboratoire soulèvent une série de problèmes de santé humaine et desécurité alimentaire.

    Ils ont écrit que les brevets publics des entreprises qui cultivent des viandes en laboratoire, comme Memphis Meats (rebaptisée Upside Foods en 2021) et Eat Just (Good Meat), montrent que ces entreprises utilisent des facteurs de croissance qui pourraient favoriser le développement de cellulescancéreuses ou mutantes dans la viande de laboratoire.

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  5. Les cellules pourraient être absorbées dans la circulation sanguine humaine après la digestion.

    Malgré la vantardise des médias grand public concernant les prétendus avantages environnementaux de la viande cultivée en laboratoire, ces avantages sont en grande partie supposés – sur la base de l’impact connu du système industriel de la viande existant – plutôt que réellement mesurés. Ou bien ils sont estimés sur la base de paramètres étroits et potentiellement trompeurs.

    Une étude récente de l’ université de Californie à Davis montre que l’ impact environnemental dela viande produite en laboratoire est “probablement supérieur de plusieurs ordres de grandeur” à celui de la viande produite par des animaux ordinaires, sur la base des méthodes de production actuelles et de celles qui seront utilisées dans un avenir proche.

    Toutefois, les préoccupations en matière de santé et d’environnement n’ont pas empêché la prolifération de tous les types d’applications biotechnologiques pour la production alimentaire.

    L’année dernière, le ministère américain de l’agriculture a autorisé la mise sur le marché d’aliments issus de la bio-ingénierie, notamment de poulets élevés en laboratoire et de feuilles de moutarde génétiquement modifiées.

    Viande cultivée en laboratoire : aliment ou médicament ?
    La viande produite en laboratoire a également une longue histoire de chevauchement avec les intérêts du ministère de la défense. Le concept a été popularisé pour la première fois par l’expert en sécurité nationale Jason Matheny, aujourd’hui à la tête de la Rand Corporation, un contractant du ministère de la défense.

    Matheny et plusieurs coauteurs ont popularisé ce concept dans un article publié en 2005. Il a ensuite fondé New Harvest, la première organisation à but non lucratif consacrée à la recherche sur la viande cultivée, avant d’occuper plusieurs postes clés dans le domaine du renseignement au sein du gouvernement américain, puis de la Rand.

    La journaliste d’investigation Corey Lynn, qui enquête sur la viande cultivée en laboratoire depuis 2018, a déclaré à The Defender qu’elle pensait qu’il était peu probable que de tels projets de recherche aient un impact sur la production alimentaire.

    L’industrie “n’a pas réussi à produire quoi que ce soit de comestible dans le domaine de la viande cultivée en laboratoire”, a-t-elle déclaré. “Ce n’est pas respectueux de l’environnement, il n’y a évidemment pas d’étude à long terme sur les problèmes de santé potentiels (ce qui prendrait des années si cela était fait correctement), cela coûte une fortune à produire et aucun être humain n’a intérêt à manger cette version fabriquée de la protéine”.

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  6. Dans un épisode récent du “Solari Report”, l’animatrice Catherine Austin Fitts a déclaré que ces produits n’étaient pas des aliments, mais des médicaments et qu’ils ne devaient être délivrés qu’en pharmacie.

    Le système alimentaire : “Il est totalement hors de contrôle”.

    ⚠️ ATTENTION : les ingrédients alimentaires issus de la bio-ingénierie sont de plus en plus nombreux et, bien que les effets sur la santé soient “inconnus”, nous savons que cette manipulation de l’approvisionnement alimentaire n’est PAS dans notre intérêt.

    “Ce n’est pas de la nourriture, c’est une drogue. – Catherine Austin… pic.twitter.com/ZaKaSnhUMY
    – Children’s Health Defense (@ChildrensHD) 18 juin 2024

    Ni le ministère de la Défense ni BioMADE n’ont répondu aux questions du Defender sur les critiques formulées à l’encontre des aliments cultivés en laboratoire et sur l’appel à propositions.

    BioMADE, un projet du ministère de la défense visant à promouvoir la biofabrication “durable

    BioMADE a été lancé en 2021 sous la forme d’un partenariat public-privé, hébergé à l’université du Minnesota à St. Paul, après que le ministère de la défense lui a accordé un montant initial de 87 millions de dollars pour la création de l’organisation en 2020.

    Ce financement sera combiné à 187 millions de dollars supplémentaires provenant de 31 entreprises, 57 collèges et universités, six organisations à but non lucratif et deux groupes de capital-risque dans 31 États, a annoncé le ministère de la défense.

    La mission de BioMADE est de “permettre la fabrication bioindustrielle nationale à toutes les échelles, de développer des technologies pour améliorer la compétitivité bioindustrielle des États-Unis, de réduire les risques liés à l’investissement dans les infrastructures pertinentes et de développer la main-d’œuvre dans le domaine de la bioproduction afin de concrétiser les promesses économiques de la biotechnologie industrielle”.

    Pour ce faire, elle utilise son financement pour catalyser “la collaboration et l’innovation” dans la poursuite de son objectif de “construire un écosystème de fabrication bioindustrielle durable et national de bout en bout”.

    L’entreprise finance des chercheurs qui sont membres de l’organisation et qui comprennent des universités, l’industrie et le secteur à but non lucratif. Parmi les membres subventionnés figurent des organisations telles que la société de biotechnologie Amyris et Ginko Bioworks de Bayer-Monsanto.

    L’année dernière, l’entreprise a annoncé que son financement par le ministère de la défense passer ait de 87 millions de dollars à plus de 500 millions de dollars. Elle utilise cet argent pour financer la recherche sur un large éventail de projets bioindustriels dans tous les secteurs industriels.

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  7. Plusieurs projets prévoient un financement pour le développement lié à l’alimentation, souvent pour des technologies qui ont également d’autres applications ou pour des entreprises de biotechnologie qui font de la recherche dans plusieurs secteurs.

    Par exemple, l’appel à propositions du mois dernier n’est pas le premier projet de protéine cultivée en laboratoire que BioMADE a financé.

    Elle finance actuellement un projet de Superbrewed Food visant à créer “desprotéines durables, à les formuler dans un format souhaité par les combattants et à mener des études ex vivo afin d’identifier les avantages nutritionnels et fonctionnels associés à leur ingrédient protéique postbiotique”.

    L’objectif est d’améliorer durablement la “préparation militaire” des combattants.

    En mars, Superbrewed Food est devenue la première entreprise américaine à voir sa protéine de biomasse bactérienne approuvée par la Food and Drug Administration (FDA).

    L’entreprise ne se contente pas de fabriquer des protéines comestibles. Dans le cadre d’un autre projet financé par BioMADE et mené conjointement avec Lockheed Martin, l’entreprise “dope” des nanoparticules avec des métaux afin de modifier leurs propriétés magnétiques pour diverses applications commerciales et de défense.

    Parmi les autres financements de BioMADE liés à l’alimentation, citons le financement du géant mondial de l’alimentation Cargill pour augmenter les processus de fermentation dans ses bioréacteurs. Les bioréacteurs sont utilisés dans les domaines de la biotechnologie, des produits pharmaceutiques, de la production alimentaire et du traitement des eaux usées.

    https://www.mondialisation.ca/le-ministere-de-la-defense-finance-des-recherches-sur-les-rations-de-fausse-viande-afin-dameliorer-la-preparation-militaire-des-soldats/5689990?doing_wp_cron=1719208593.6195900440216064453125

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  8. C'est la fin du monde tel que nous le connaissons
    La ruée américano-OTAN vers une guerre nucléaire avec la Russie


    SCOTT RITTER
    21 JUIN 2024


    La dépendance de l’Amérique aux armes nucléaires ne se prête pas à une stabilité fondée sur la dissuasion. Cela ne mène qu’à la guerre.

    « C'est super, ça commence par un tremblement de terre… »

    Il n'y a rien de tel qu'une chanson rock classique des années 1980 pour faire couler le sang, et le classique de REM de 1987, It's the End of the World as We Know It (And I Feel Fine), fait parfaitement l'affaire en cette journée d'été chaude et humide. .

    Le seul problème est que la chanson pourrait tout aussi bien être une prophétie, car d'où je suis, en train d'écouter les nouvelles sur l'escalade rapide de la course aux armements nucléaires entre les États-Unis et la Russie, cela ressemble beaucoup à la fin du monde tel que nous le connaissons. il.

    Et je ne me sens pas bien.

    Scott discutera de cet article et répondra aux questions du public sur l'Ep. 170 de Demandez à l'inspecteur.
    Les nouvelles ne sont pas bonnes. Le mois dernier, le 6 mai, le ministère russe de la Défense a annoncé qu'il mènerait, sur ordre du président russe Vladimir Poutine, des exercices impliquant l'utilisation d'armes nucléaires non stratégiques. Selon des responsables russes, ces exercices étaient une réponse aux « déclarations provocatrices et menaces de certains responsables occidentaux à l’encontre de la Fédération de Russie ».

    Les Russes réagissaient aux déclarations du président français Emmanuel Macron à The Economist le 2 mai, où il déclarait : « Je n'exclus rien [quand il s'agit de déployer des troupes françaises en Ukraine], car nous sommes face à quelqu'un [Poutine ». ] qui n’exclut rien. Macron a ajouté que « si la Russie décidait d’aller plus loin [avançant en Ukraine], nous devrons de toute façon tous nous poser cette question (de savoir s’il faut envoyer des troupes) ».

    Alors que Macron a décrit ses remarques comme un « signal d’alarme stratégique pour mes homologues », il était clair que tout le monde n’acceptait pas ce qu’il vendait. « Si un membre de l’OTAN envoie des troupes terrestres [en Ukraine] », a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto après que les paroles de Macron soient devenues publiques, « ce sera une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, et ce sera alors une Troisième Guerre mondiale. »

    Les Russes ont mené leurs exercices en deux phases, la première ayant eu lieu fin mai. Là, les forces de missiles tactiques de la Région militaire Sud ont exercé « la tâche consistant à obtenir des munitions d'entraînement spéciales pour le système de missiles tactiques Iskander, à les équiper de lanceurs et à se déplacer secrètement vers la zone de position désignée pour préparer les lancements de missiles ».

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  9. L'Iskander-M est la version à capacité nucléaire de la famille de missiles Iskander et peut transporter une seule ogive nucléaire d'une puissance variable comprise entre 5 et 50 kilotonnes. (À titre de comparaison, la bombe atomique américaine larguée sur Hiroshima avait une puissance de 15 kilotonnes.) Le missile à fusée solide à un étage vole à des vitesses hypersoniques élevées et possède une ogive maniable, ce qui le rend pratiquement impossible à abattre. Avec une portée de 500 kilomètres, l’Iskander-M, lorsqu’il serait tiré depuis des emplacements en Crimée, serait capable d’atteindre les bases françaises situées en Roumanie, qui seraient apparemment utilisées pour envoyer des forces en Ukraine.

    La deuxième phase des exercices a eu lieu le 10 juin, lorsque les forces russes et biélorusses ont pratiqué le transfert des armes nucléaires russes sous contrôle biélorusse dans le cadre de la nouvelle doctrine russe de partage nucléaire mise en place par Vladimir Poutine et son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko. , plus tôt cette année. Les armes impliquées comprenaient le missile Iskander-M et des bombes gravitationnelles qui seraient lancées par des avions biélorusses SU-25 modifiés. Ces armes mettraient toute la Pologne et les États baltes sous la menace d’une attaque nucléaire.

    À peu près au même moment où la Russie effectuait ses exercices nucléaires tactiques, plusieurs pays de l’OTAN, dont l’Allemagne, ont annoncé qu’ils avaient donné le feu vert à l’Ukraine pour utiliser les armes qu’elle avait fournies pour frapper des cibles en Russie. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, s'exprimant en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN à Prague le 29 mai, a déclaré que l'Ukraine avait le droit de frapper des cibles militaires légitimes en Russie. "L'Ukraine a le droit à l'autodéfense", a déclaré Stoltenberg, ajoutant que "nous avons le droit d'aider l'Ukraine à faire respecter son droit à l'autodéfense, et cela ne fait pas des alliés de l'OTAN une partie au conflit".

    Poutine a pris le temps de sa visite en Ouzbékistan pour répondre, avertissant que les membres de l'OTAN en Europe jouaient avec le feu en proposant de laisser l'Ukraine utiliser les armes occidentales pour frapper profondément à l'intérieur de la Russie. Poutine a déclaré que les frappes ukrainiennes contre la Russie avec des armes à longue portée nécessiteraient l’aide des satellites, des renseignements et de l’armée occidentale, faisant ainsi de toute aide occidentale à cet égard un participant direct au conflit. « Une escalade constante peut entraîner de graves conséquences », a déclaré Poutine. « Si ces conséquences graves se produisent en Europe, comment les États-Unis se comporteront-ils, compte tenu de notre parité dans le domaine des armes stratégiques ? C’est difficile à dire », a déclaré Poutine en réponse à sa propre question. « Veulent-ils un conflit mondial ?

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  10. Le 5 juin, s’adressant à un parterre de rédacteurs en chef d’agences de presse internationales alors qu’il participait au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, Poutine a observé que « pour une raison quelconque, l’Occident croit que la Russie n’utilisera jamais [les armes nucléaires]. Nous avons une doctrine nucléaire », a noté Poutine. « Regardez ce que ça dit. Si les actions de quelqu’un menacent notre souveraineté et notre intégrité territoriale, nous considérons qu’il nous est possible d’utiliser tous les moyens à notre disposition. Cela ne doit pas être pris à la légère, superficiellement.

    Mais c’est exactement ce que faisaient les États-Unis et l’OTAN. Dans une interview accordée au journal British Telegraph au siège de l'OTAN à Bruxelles, en Belgique, Stoltenberg a déclaré que les membres de l'OTAN se consultaient sur la possibilité de déployer davantage d'armes nucléaires, de les sortir du stockage et de les mettre en attente face à la menace croissante de la Russie. et la Chine. "Je n'entrerai pas dans les détails opérationnels sur le nombre d'ogives nucléaires qui devraient être opérationnelles et celles qui devraient être stockées, mais nous devons nous consulter sur ces questions", a déclaré Stoltenberg.

    Les seules armes nucléaires actuellement dans le système de l'OTAN sont quelque 150 bombes gravitationnelles B61 contrôlées par les États-Unis et stockées dans six bases de l'OTAN : Kleine Brogel en Belgique, la base aérienne de Büchel en Allemagne, les bases aériennes d'Aviano et de Ghedi en Italie, la base aérienne de Volkel aux Pays-Bas et Incirlik en Turquie. Les responsables de l'OTAN ont par la suite clarifié les remarques de Stoltenberg, affirmant qu'il n'y avait eu aucun changement significatif dans la posture nucléaire de l'OTAN, notant que les commentaires de Stoltenberg faisaient référence à la modernisation de la dissuasion nucléaire de l'OTAN, y compris le remplacement des avions F-16 par des chasseurs furtifs F-35, et à la modernisation de certaines des bombes B61 actuellement déployées en Europe.

    Les commentaires de Stoltenberg au Telegraph interviennent dix jours après que Pranay Vaddi, directeur principal du contrôle des armements au Conseil de sécurité nationale, a annoncé une « nouvelle ère » pour les armes nucléaires dans laquelle les États-Unis déploieraient des armes nucléaires « sans contraintes numériques ».

    Les déclarations de Stoltenberg, considérées dans le contexte de la déclaration de Vaddi, soulignent un dangereux changement d'orientation au sein de l'OTAN et des États-Unis, s'éloignant du concept d'armes nucléaires représentant une force de dissuasion, et étant plutôt considérées de plus en plus en Occident comme une arme utilisable. de guerre.

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  11. Assemblée générale des Nations Unies

    Le concept de dissuasion comme seule justification de l’existence des armes nucléaires remonte à 1978, lorsque l’Assemblée générale des Nations Unies a tenu sa première session extraordinaire sur le désarmement. L'une des principales idées qui ont émergé de cet événement était la notion d'assurances de sécurité négatives, ou NSA, dans lesquelles les États dotés de l'arme nucléaire déclarés s'engageaient à ne pas utiliser d'armes nucléaires contre des États non dotés d'armes nucléaires et en règle avec le Traité de non-prolifération (TNP) et ne s’aligne pas autrement sur un État doté de l’arme nucléaire.

    Ces NSA ont favorisé la notion de dissuasion nucléaire en tant que doctrine formelle contraignante entre les États dotés de l'arme nucléaire, partant de l'idée que, puisque les armes nucléaires ne pouvaient être utilisées que contre un État doté de l'arme nucléaire, et que toute telle utilisation conduirait à la destruction mutuelle de les parties impliquées, le seul but rationnel de l’existence des armes nucléaires était donc de dissuader les nations qui les possédaient également de les utiliser en premier lieu.

    De cette compréhension fondamentale ont émergé les concepts modernes de désarmement nucléaire qui ont encadré les politiques de contrôle des armements des États-Unis et de l’Union soviétique dans les années 1980 et 1990 : puisque le seul objectif des armes nucléaires était la dissuasion, elles étaient dans le meilleur intérêt de tous. les parties à a) réduire considérablement leurs arsenaux nucléaires respectifs et b) mettre en œuvre des politiques conçues pour normaliser les relations au point que les arsenaux nucléaires deviennent sans objet.

    L’effondrement de l’Union soviétique en 1991 a toutefois marqué le début d’une nouvelle réalité d’après-guerre froide, dans laquelle la notion d’« équilibre » nucléaire dans lequel les États-Unis et les Soviétiques opéraient sur un pied d’égalité a été remplacée par une doctrine de « suprématie gérée » qui voyait les États-Unis utilisent les mécanismes de contrôle des armements et de désarmement pour promouvoir et maintenir leur position de puissance nucléaire dominante au monde. Le contrôle des armements a cessé d’être un concept fondé sur une dissuasion équitable, mais est devenu un outil conçu pour subordonner les capacités nucléaires de la Fédération de Russie, issues des cendres de l’Empire soviétique, à celles de la nouvelle hégémonie américaine.

    Les États-Unis ont commencé à déconstruire les fondements des traités de contrôle des armements qui avaient été négociés sur le principe du maintien d’un équilibre des forces fondé sur la dissuasion nucléaire, d’abord en utilisant le processus du Traité de réduction des armements stratégiques (START) comme mécanisme pour promouvoir le désarmement unilatéral des pays. l’arsenal stratégique russe, puis en se retirant du traité sur les missiles anti-balistiques (ABM) qui avait servi d’accord fondateur autour duquel le concept de destruction mutuelle assurée (MAD) était encadré.

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  12. La théorie de la dissuasion n’est viable que tant que la MAD est considérée comme l’issue inévitable de tout conflit nucléaire. En ré-adoptant la notion de défense antimissile balistique viable, les États-Unis ont sapé le principe inscrit dans le MAD, à savoir que l’utilisation d’armes nucléaires équivalait à provoquer sa propre disparition. Les États-Unis opéraient désormais dans un monde où ils n’adoptaient la théorie de la dissuasion que dans la mesure où elle dissuadait les autres nations d’attaquer les États-Unis avec des armes nucléaires. Du point de vue américain, la destruction assurée était une notion dépassée, remplacée par le concept de guerre nucléaire « gagnable ».

    L’utilité proactive des armes nucléaires constitue le point de vue de la doctrine nucléaire américaine, tel qu’exprimé dans le Nuclear Posture Review (NPR) de 2010, dans lequel les États-Unis, tout en continuant à s’engager à ne pas « utiliser ou menacer d’utiliser des armes nucléaires contre [ Les États non dotés d’armes nucléaires qui respectent le TNP », ont déclaré qu’« il reste une gamme étroite de situations dans lesquelles les armes nucléaires américaines peuvent encore jouer un rôle dans la dissuasion d’une attaque conventionnelle ou [d’armes chimiques et biologiques] ».

    Les NPR ultérieurs ont développé cette notion, en intégrant la possibilité de représailles nucléaires américaines contre des cyberattaques et d’autres événements non liés aux ADM. La nature proactive de la posture nucléaire américaine était telle que lorsqu’un haut responsable de l’administration Trump impliqué dans l’élaboration de la politique nucléaire a déclaré que l’objectif de l’administration du président Donald Trump était de faire en sorte que les Chinois et les Russes se réveillent chaque matin sans savoir s’ils ne le feraient pas. c’était le jour où les États-Unis les ont bombardés », on ne pouvait tout simplement pas considérer cette déclaration comme une hyperbole mal conçue, mais plutôt la reconnaître comme faisant partie intégrante d’une politique nucléaire mal conçue.

    Le président russe Vladimir Poutine n’est cependant pas du genre à se réveiller le matin avec peur d’une éventuelle attaque nucléaire américaine. S'exprimant récemment depuis Hanoï, Poutine a déclaré : « Ils [les États-Unis et l'OTAN] semblent penser qu'à un moment donné, nous aurons peur. Mais en même temps, ils affirment vouloir obtenir une défaite stratégique de la Russie sur le champ de bataille.» Poutine a alors fait remarquer de façon inquiétante : « Cela signifie la fin des 1 000 ans d’histoire de l’État russe. Je pense que c'est clair pour tout le monde. Ne vaut-il pas mieux aller jusqu’au bout, jusqu’au bout ?

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  13. Accusant l’Occident d’« abaisser le seuil » d’utilisation des armes nucléaires contre la Russie, Poutine a déclaré que la Russie devait maintenant reconsidérer sa propre posture nucléaire, compte tenu de la volonté apparente de l’OTAN de rendre opérationnelles les armes nucléaires tactiques – une référence claire aux commentaires de Jens Stoltenberg du 16 juin. La Russie a publié pour la dernière fois sa doctrine sur les armes nucléaires, officiellement connue sous le nom de « Principes fondamentaux de la politique d’État en matière de dissuasion nucléaire », en 2020. Cette doctrine déclare que la Russie pourrait utiliser des armes nucléaires si un ennemi « menaçait l’existence de l’État russe » en réponse à un l'utilisation par l'ennemi d'armes de destruction massive contre la Russie ou ses alliés, ou si la Russie a reçu des informations crédibles selon lesquelles une frappe nucléaire était planifiée ou sur le point d'avoir lieu.

    Poutine, dans ses remarques à Hanoï, a minimisé l’idée selon laquelle la Russie adopterait une politique de préemption nucléaire. "Nous n'avons pas besoin d'une frappe préventive", a déclaré Poutine, "car avec une frappe de représailles, l'ennemi est assuré d'être détruit".

    Lorsque les journalistes lui ont demandé si l'utilisation par l'Ukraine d'armes occidentales à longue portée contre le territoire russe pouvait être considérée comme un acte d'agression et une menace directe pour l'État russe, Poutine a répondu : « Cela nécessite des recherches supplémentaires, mais c'est proche. »

    Trop proche.

    Les États-Unis et la Russie se rapprochent de plus en plus d’une guerre nucléaire totale. Il est grand temps que ceux qui sont prêts à payer le prix ultime pour une telle folie décident, en empruntant à la poésie de Dylan Thomas, de s’enfoncer « en douceur dans la nuit » de l’Armageddon nucléaire, ou plutôt de « rager, rager contre le mourir de lumière » en exigeant une meilleure politique de la part de leurs gouvernements respectifs.

    Quant à moi, je choisis la rage.

    Il y aura un événement dédié à arrêter cette course folle le 28 septembre, à Kingston, New York. Gerald Celente met tout cela en place, avec une coalition de citoyens patriotes partageant les mêmes idées.

    Nous espérons organiser des événements frères dans des villes à travers le pays.

    Nous voulons mettre plus d’un million d’Américains dans la rue ce jour-là, concentrés sur une chose et une seule : mettre fin à la folie de la guerre nucléaire.

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  14. Veux-tu nous rejoindre ?

    Ou resterez-vous chez vous et écouterez-vous la musique des versions collectives de Néron des temps modernes, jouant du violon pendant que l’Amérique et le reste du monde brûlent.

    Vous êtes au vitriol, patriotique, combat de slam, lumière vive

    Je me sens plutôt excité

    C’est la fin du monde tel que nous le connaissons…

    Mais pas si je peux l'aider.

    (Allez sur ScottRitter.com pour plus d'informations sur le rassemblement antinucléaire du 28 septembre à Kingston, New York, et sur les événements frères à travers le pays.)

    https://scottritter.substack.com/p/its-the-end-of-the-world-as-we-know?utm_source=post-email-title&publication_id=6892&post_id=145878246&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=false&r=17yiss&triedRedirect=true&utm_medium=email
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    1. Aujourd'hui les avions de chasse ne servent à rien pas plus que les porte-avions, sous-marins et lanceurs de missiles terrestres.

      🚨🚨 🚨 Nota: (...) Le Topol* M ICBM est le missile le plus rapide du monde à Mach 21 (16 000 miles à l'heure, soit: 25.749,50 km/h) ; contre lui, il n'y a aucune défense. Il est indétectable aux radars. Lancé depuis Moscou, il frappe New York City en 18 minutes et L.A. en minutes 22,8.
      * Ne pas confondre avec 'gogol': nombre avec 100 zéros ou 'google': sent zéro.
      https://www.youtube.com/watch?v=6X8a39agFjE

      Les sous-marins russes – ainsi que les sous-marins chinois – sont en mesure de lancer au large des côtes aux Etats-Unis, en frappant des cibles côtières dans une minute. (...) !!

      ---------

      Le Secrétaire à la défense suggère que Poutine pourrait envoyer un missile ou bombe nucléaire sur l'Amérique, dit volonté américaine « Défendre l'ordre International »

      dimanche 8 novembre 2015

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/11/secretaire-la-defense-suggere-poutine.html

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  15. Bullshit Overload : un regard sur la scène médiatique « critique »


    25 juin 2024
    par Anke Behrend


    Mars 2020, pandémie ! En quelques semaines, la situation commença à se détériorer. Confinement. Le discours de Merkel a déclaré qu'il s'agissait de la pire crise depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce faisant, ils ont implicitement délimité les camps ultérieurs : quiconque prendrait position contre le GroKo d’alors serait au même niveau que les nazis. Cette lecture était désormais prédéterminée - ce qui n'est pas surprenant , car c'est ainsi que les choses se passaient dans l'Allemagne politique depuis plusieurs années. La formation ultérieure du camp n’est donc pas une coïncidence.

    L’heure des « médias alternatifs » était arrivée. A la recherche d'autres informations et d'experts inédits , comme beaucoup d'autres, j'ai trouvé ce que je cherchais sur YouTube . Un front de résistance assez large semble rapidement se former. Les médecins , les avocats , divers autres experts et les personnes concernées ont abordé la question sous différents angles. Impressionnant! Je n'ai pas demandé en détail qui étaient ces personnes à ce stade, pas encore. L'essentiel est qu'ils aient été d'accord avec les critiques et qu'ils aient fourni les informations que les gens voulaient entendre .

    Lorsque les grandes manifestations ont eu lieu à Berlin en août 2020, c'était clair pour moi : j'y participerais pour aider la rationalité à reprendre le dessus et, espérons-le, mettre rapidement fin à la peur irrationnelle et à l'indignation . Après la première grande démo, il était clair que beaucoup de gens pouvaient être activés. Des drapeaux du Reich et divers autres slogans et banderoles qui n'avaient rien à voir avec la protestation contre le Corona ont pu être vus lors de la première grande manifestation . Les gens réclamaient « la paix, la liberté et l’amour », ce qui ressemblait à de la paix, de la joie, des crêpes. Bien qu’il faille en réalité s’opposer à des mesures non scientifiques et à un État excessif .

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  16. Je n'ai participé qu'à la deuxième grande manifestation à Berlin et je n'avais aucune inquiétude quant à la composition des participants. Après tout, il y aurait toujours quelques cinglés et la propagande selon laquelle « on ne marche pas avec les nazis » n'était évidemment qu'un stratagème de diffamation pour éloigner les « honnêtes gens » de la rue et supposer que les autres s'en sortiraient . les symboles s’accordent sur leur signification. Mais pour un événement aussi hétérogène, c’est absurde. Vous participez à une manifestation parce que vous êtes d'accord avec les préoccupations de l'organisateur, mais pas parce que des groupes ayant d'autres objectifs politiques pourraient se mêler aux participants . La majorité des manifestants étaient alors recrutés parmi les citoyens normaux , la classe moyenne, les jeunes et les vieux, les familles avec enfants, les personnes issues de l'immigration et la scène LBGTQ.

    Cependant, mon premier contact avec ces cinglés a eu lieu dans le S-Bahn de Berlin en direction du centre-ville. C'étaient deux messieurs plus âgés , du Vogtland selon le dialecte, qui voulaient m'expliquer que ce n'était pas Hitler qui avait déclenché la guerre et que l'Holocauste n'avait pas eu lieu. Ils avaient également avec eux un dépliant peint à la main. Honnêtement, j'ai été horrifié qu'il existe même de telles personnes qui avaient manifestement suivi le système scolaire de la RDA avec ses cours d'histoire explicitement antifascistes et qui avaient toujours ces opinions grossières.

    Cela allait complètement dans la mauvaise direction. Qui veut être vu avec des gens comme ça ? Mais les manifestations sont des événements publics sans contrôle d’entrée ni d’attitude. L’essentiel pour le moment était que le plus grand nombre de personnes possible se rassemble . Si seulement ceux qui critiquent la question d’un point de vue rationnel descendaient dans la rue, nous pourrions laisser cela tranquille.

    La démo est ainsi devenue un événement coloré et optimiste avec beaucoup de gens et d'intervenants, dont certains que je connaissais déjà sur YouTube, la plupart directement de la période Corona, d'autres que j'avais rencontrés sur Internet mais que je n'avais pas remarqués comme étant intéressants à voir. Mais il y a une base de fans étonnamment importante ici lors de la démo. Apparemment, il y avait déjà des structures qui s'étaient formées avant Corona et qui m'étaient inconnues. Comme lors de la première manifestation, certains manifestants portaient des pancartes sur des thèses farfelues telles que QAnon, le 11 septembre et la norme de communication mobile 5G. D'autres ont distribué des dépliants pour le yoga , la voyance ou les « médecines alternatives » . Une dame très en colère a collecté de l’argent dans une boîte à dons et a crié « Des enfants meurent ! » « . Les personnes présentes ont volontiers sorti leur portefeuille .

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  17. Malgré ces bizarreries, la plupart d’entre eux semblaient être des gens normaux de la classe moyenne qui obtenaient leurs informations auprès de divers médias alternatifs et de chaînes YouTube critiques . Les personnes avec qui nous avons discuté étaient toujours bien informées sur les chiffres du RKI, les virus, les questions juridiques et bien plus encore.

    « Médias alternatifs » – vraiment ?

    Ceux-ci poussèrent bientôt comme des champignons. Les chaînes que je connaissais brièvement mais que j'avais cessé de suivre pour diverses raisons ont également pris le train en marche, car les critiques contre Corona promettaient de nombreux abonnés et un accès . Auparavant , j'avais remarqué beaucoup de ces chaînes comme étant non scientifiques, ésotériques, libertaires et dépassées. Ils diffusent souvent des contenus douteux avec une connotation de droite. J’en avais classé d’autres comme étant de la nouvelle droite, voire même réactionnaires, et je les ai ainsi triés. Certains se comportaient comme de soi-disant « véridiques » , même s'ils n'avaient pas découvert une seule vérité après un examen plus attentif , mais avaient vendu de nombreuses rumeurs obscures comme des révélations explosives et en avaient fait un commerce florissant .

    Bientôt, les prophètes du crash, les soi-disant Finfluenzers (influenceurs financiers) et les idéologues néolibéraux du marché se sont joints au chœur des critiques. Les préparateurs, les fous des armes à feu, les clairvoyants, les guérisseurs, les anti-vaccins, les négationnistes du virus et les pseudo-scientifiques se sont joints à nous. Les opposants conservateurs de droite et homophobes à l'avortement du « Manifestation pour tous » sont devenus les porte-parole des droits de l'enfant et ont obtenu l'approbation en dehors de leur activité principale . D'anciens membres frustrés de la CDU se sont alignés et ont insulté le GroKo et Merkel en les qualifiant de sous-marins de gauche de l'ex-RDA. D'autres encore voulaient sauver l'Occident du repeuplement ou l'humanité d' une réduction de la population .

    Nous sommes nombreux, telle était la devise : des mystiques, des magiciens , des « chercheurs sur l'enfance » douteux , bien sûr des « experts en médecines alternatives » et des professeurs dotés, des journalistes amateurs dont la seule qualification était souvent de tenir un blog rempli de spéculations folles, et des psychologues aux idées douteuses , réputation décente. En général, la psychologie était très populaire. Il a été attesté que l’autre côté souffrait de déficits cognitifs, de psychoses, de haine de soi, de traumatismes infantiles, d’hystérie collective, etc. La croyance en la proverbiale « terre plate » était cependant considérée comme discrète . L’auto-amélioration n’aurait guère pu être plus grande .

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  18. Des experts autoproclamés du système des loges ont vu la racine de tout mal chez les francs-maçons et les Illuminati. D’autres, en revanche, l’attribuaient directement à Satan et à la maltraitance satanique des enfants. Même des nobles oubliés depuis longtemps sont sortis de leur tombe et se sont réincarnés en critiques du Corona.

    L'apocalyptisme rhétorique, l'explosivité et les émotions traversent toutes les fissures . Tout doit vous intéresser ! Pour que vous ayez une vision claire ! Niveaux d’indignation à la limite.

    Premier moment embarrassant : un médecin des oreilles, du nez et de la gorge de Reutlingen crie devant la caméra qu'un enfant est mort. Reçu? Nous n'avons pas besoin.

    La formule complotiste « tout est lié à tout » planait sur tout . Cela signifie : vous devez vous impliquer dans toutes ces conneries spéculatives maintenant si vous voulez être de vrais critiques. Et parce que toutes ces absurdités ne pourront jamais être définitivement éclaircies, vous serez à nouveau à l'écoute demain lorsqu'il sera dit : « Dernières révélations … » . Vous achèterez des livres et en parlerez toute la nuit sans résultats . Parce que seuls les autres sont manipulés.

    Toutes ces personnalités recherchaient délibérément la proximité des quelques experts de renom qui s'étaient ouvertement positionnés pour bénéficier de leur notoriété et de leur expertise. Les experts, à leur tour, souvent totalement inexpérimentés dans le domaine des médias sociaux et privés de leurs canaux de communication précédents , se sont exprimés avec reconnaissance et ouvertement dans chaque microphone qui leur était présenté. Ils ont ainsi porté encore davantage atteinte à leur réputation, déjà ternie par les critiques formulées à l'égard de ces mesures . Les opérateurs de chaînes douteux , en revanche, ont pu utiliser ces experts pour peaufiner leur image, dorer leurs contenus douteux et se parer d' invités de marque . Mais même certains experts initialement sérieux se sont laissés entraîner dans le vortex ésotérique et se sont appropriés des sujets pertinents . Les choses n'auraient guère pu se passer mieux pour le secteur du complot .

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  19. Ce type de « médias alternatifs » et son public sont convaincus qu’ils sont du bon côté, du côté de la vérité, qui est systématiquement réprimée par ceux « d’en haut » . Et pas seulement depuis 2020. Non ! Le 11 septembre était déjà un mensonge et donc tout le reste était désormais également vrai. Sur certaines chaînes , la même émission s'est d'abord plainte du manque de preuves d' une mesure corona et peu de temps après, elle a parlé d' énergie libre ou a mis en doute la théorie de l'évolution. Après tout, avec Corona, la science aurait prouvé une fois de plus qu'elle ne produit que des mensonges . Il faut absolument regarder Burkhard Heim, Rudolf Steiner bien sûr et Thorwald Dethlefsen. Le « Who’s Who » des obscurants est intervenu sur la « scène critique » de tous les lieux.

    Le système de défense du public « éveillé » contre les conneries – si tant est qu’il ait jamais existé – fut bientôt si tendu qu’il avalait docilement toutes les absurdités, les régurgitait et en était même fier. La scène offrait de nombreuses possibilités d'identification. Vous étiez à votre place , aviez des connaissances exclusives , pouviez avoir votre mot à dire, aviez un ennemi commun et un sentiment d' auto-efficacité collective .

    Beaucoup se décrivent comme spirituels. Ceux qui ne voulaient pas croire à tout cela n’avaient tout simplement pas encore avalé la pilule rouge. « Bien sûr, il y a des gens en Inde qui vivent plus de 300 ans dans des grottes ! " , " L'alimentation légère est un concept nutritionnel ! " , " Vous ne le croirez pas ? Croyez-vous toujours à la science ? Ils pensent que nous sommes stupides, c'est le plan. » Et pour couronner le tout : « La physique quantique prouvera tout cela. "

    Les « penseurs latéraux » qui se considéraient comme éveillés , choisis et critiques ont couru après ces charlatans et ces gourous non seulement sans esprit critique mais aussi avec enthousiasme et ont cru aux thèses les plus folles. L'ésotérisme, la pensée magique et la croyance aux miracles ne nécessitent pas de preuves . Les théories grossières trouvent ici un terrain fertile. De plus, la peur et l'indignation, associées au sensationnalisme, ont mis fin à la réflexion. La contradiction était inutile, tout comme celle des partisans fanatiques de mesures qui avaient inventé une véritable logique inverse pour les interdictions sanitaires les plus bizarres .

    Bref, ces gens étaient exactement le contraire de critiques. Ils croyaient tout de « leur côté » et absolument rien de « l’ autre côté » . Ils l’ont fait avec le même sérieux sacré que les apologistes des mesures célébrant leurs rituels de lavage et de désinfection, citant le podcast Drosten et s’enfermant chez eux. Il n’y avait ici absolument aucune raison de se moquer ou d’exalter ce dernier.

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  20. Cette section ésotérique de droite du mouvement de protestation a permis à la politique et aux médias de présenter sous un jour défavorable les nombreux critiques sérieux qui se sentaient attachés à la rationalité et à la méthode scientifique . Cela signifiait que les graines de la polarisation « nous » et « vous » avaient germé. Chaque camp avait ses experts et fabriquait son consensus. L’incitation, les doubles standards, le raccourcissement des arguments, l’idéologisation et la radicalisation ont presque inévitablement suivi.

    Mais les camps qui se forment aujourd’hui existaient déjà avant le Corona. La politique n’a fait qu’alimenter la polarisation. Dès le début, les personnalités les plus étranges et les plus criardes de la politique et des médias ont été érigées en épouvantails emblématiques de l'ensemble du mouvement de protestation et quiconque s'exprimerait désormais serait mis sur le même plan qu'eux, de sorte que la culpabilité de contact aurait son effet. Et c'est exactement comme ça que ça s'est passé.

    Ni journalistique ni gratuit

    Une grande partie du milieu médiatique alternatif « libre » n’est pas exactement cela : gratuit. Comme tous les autres médias, ils dépendent avant tout du financement . Les grandes chaînes comme ServusTV et NIUS sont dirigées par des industriels et poursuivent ouvertement un agenda politique. De nombreuses petites chaînes dépendent des clics et des dons. Ils suscitent l’attention à travers le sensationnalisme, la spéculation, le populisme, la pseudoscience, le mysticisme et l’ésotérisme. Il n’y a pas de travail éditorial au sens journalistique. Le personnel est recruté dans les milieux idéologiques concernés. Il est important de suivre la ligne du média et d'attiser le ressentiment du public . Malgré les déclarations contraires, une sorte de cartel d'opinion prévaut dans une grande partie de la scène médiatique « alternative », que l'on pourrait grossièrement qualifier d' « contre la gauche » . Le GroKo et la CDU/CSU sont également considérés comme étant de gauche. Ce cartel d’opinions se reflète clairement dans le passage presque unanime du Corona à d’autres sujets. Les têtes parlantes qui ont été créées sont désormais des experts de l'Ukraine , d'Israël et du climat.

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  21. Ce cartel d’opinion s’est établi et s’est consolidé au cours des années Corona. Les messages ont été taquinés avec Corona, puis le contenu réel a pu être transmis, attisant délibérément la méfiance à l'égard de tout ce qui est établi, de l'État et des médias . Le public indigné en permanence a cru sans regarder ce qui venait de « leur » côté. Des avertissements ont été lancés concernant des dangers encore plus graves. Masques obligatoires pour toujours , fascisme sanitaire, injections génétiques, injections mortelles, vague de faillites, de coupures de courant et de guerre civile – tout était là.

    Formation de camp et couloir d’opinion

    Il ne fait aucun doute que les années Corona ont laissé derrière elles de nombreux et graves dégâts . Des personnes sont mortes, leurs moyens de subsistance ont été détruits, les vaccinations ont causé de graves dégâts et bien plus encore. Mais tous ceux qui réclament aujourd’hui une réévaluation ne doivent pas négliger le fait qu’une réévaluation massive au sein de la scène dite critique serait nécessaire et est toujours en attente.

    Au lieu de cela, les chaînes concernées continuent de poursuivre sans se laisser décourager la voie de la désinformation et de la formation de camps politiques. Le groupe cible indigné en permanence se radicalise de plus en plus. L’orientation politique devient désormais de plus en plus claire lorsque les excès de l’extrême droite sont niés, banalisés et ridiculisés .

    Une partie des « médias alternatifs » autoproclamés ont massivement contribué à la formation du camp. Ils ont répandu la désinformation, l’ésotérisme, des absurdités non scientifiques et une idéologie de droite sous le couvert de la liberté d’expression. Ce qui est bien pire, cependant, c'est qu'ils ont corrompu le jugement des gens – peut-être par ignorance ou par sensationnalisme, mais certainement aussi par intérêts commerciaux et par agenda politique. Ils ont utilisé exactement les mêmes méthodes que l’autre camp : partialité, lavage de cerveau, alarmisme, chuchotements douteux et diffamation des voix opposées. De nombreuses caves de préparation auraient été vides et de nombreux émigrés seraient restés chez eux si la peur et la crédulité des gens n'avaient pas été exploitées sans vergogne et, dans certains cas, des dynamiques sectaires n'avaient été mises en mouvement.

    Les plaintes concernant le rétrécissement du couloir d’opinion passent à côté de l’essentiel. En fait , il existe désormais deux courants d'opinion et dans chacun d'eux, on peut crier , crier et mentir sans complexe. Des choses qui étaient autrefois indescriptibles sont désormais monnaie courante . Les gens qui étaient déjà attachés à des idées irrationnelles avant Corona ont le sentiment que leurs superstitions sont confirmées par la référence à des mesures non scientifiques . Cette science n’est pas une institution, mais une série d’erreurs – un don . Quoi qu’il en soit, ni les autorités ni les apologistes du complot n’avaient l’intention d’acquérir des connaissances.

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  22. Fiasco des preuves

    Corona a été un fiasco en matière de preuves. C’était une plongée sociétale dans l’irrationalité et la superstition. Vous auriez pu apprendre beaucoup de choses au cours de ces trois années sur les preuves , la méthode scientifique, la dynamique sociale et bien plus encore. Mais la gestion non scientifique du Corona a fait reculer de plusieurs décennies tous les efforts de pensée critique et éclairée et - ce qui est encore pire - a confirmé les obscurcissants dans leurs visions du monde . Cela a causé des dommages incalculables non seulement à la science, mais à la société dans son ensemble .

    Le cadrage de Merkel et la décision de placer la critique des mesures corona en soi dans le coin de droite ont porté la polarisation en Allemagne à un nouveau niveau. Le débat social a été extrêmement endommagé , le camp de l'irrationalité a été massivement renforcé , la recherche d'un consensus a été rendue impossible et les processus de négociation ont été sabotés. Les partis anciens et les médias établis sont responsables de leur propre perte de confiance. Grâce à leurs actions actionnistes imprudentes, le camp des « penseurs latéraux » est non seulement devenu un dépôt de non-scientificisme et de superstition, mais il est désormais en réalité un mouvement dans lequel les idées de droite et d’extrême droite sont devenues socialement acceptables . Les conséquences ne peuvent être prévues.

    https://tkp.at/2024/06/25/bullshit-overload-ein-blick-in-die-kritische-medienszene/

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  23. Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, en route vers un tribunal américain et plus tard vers la liberté


    Par Jintamas Saksornchai, Alanna Richer et Eric Tucker
    25 juin 2024, 08h24 (heure du Pacifique)


    BANGKOK — Un avion transportant le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a décollé de Bangkok après avoir fait le plein mardi et il est en route pour Saipan pour conclure un accord de plaidoyer avec le gouvernement américain qui le libérera et résoudra le procès concernant la publication d'une mine de documents classifiés.

    Le vol affrété en provenance de Londres, dont l’épouse d’Assange, Stella, a confirmé qu’il transportait son mari, a quitté l’aéroport international Don Mueang, selon l’application de suivi des avions Flightradar24. Les responsables de l'aéroport ont déclaré à Associated Press que l'avion devait continuer sa route vers Saipan, la capitale des îles Mariannes du Nord, un Commonwealth américain dans le Pacifique, où Assange devrait comparaître devant le tribunal mercredi.

    Il devrait plaider coupable d'une accusation de conspiration en vertu de la loi sur l'espionnage pour obtenir et diffuser illégalement des informations classifiées sur la défense nationale, selon le ministère américain de la Justice dans une lettre déposée au tribunal.

    Assange devrait retourner dans son pays d'origine, l'Australie, après son plaidoyer et sa condamnation. L’audience a lieu à Saipan en raison de l’opposition d’Assange à se rendre sur le territoire continental des États-Unis et de la proximité du tribunal avec l’Australie, ont indiqué les procureurs.

    Les autorités judiciaires britanniques ont confirmé qu'Assange avait quitté le Royaume-Uni lundi soir après avoir été libéré sous caution lors d'une audience secrète la semaine dernière.

    "Treize ans et demi et deux demandes d'extradition après sa première arrestation, Julian Assange a quitté le Royaume-Uni hier, à la suite d'une audience de libération sous caution jeudi dernier, tenue à huis clos à sa demande", a déclaré Stephen Parkinson, procureur en chef d'Angleterre et du Pays de Galles.

    L'accord de plaidoyer met un terme brutal à une affaire pénale d'intrigue internationale et à la poursuite de plusieurs années par le gouvernement américain d'un éditeur dont le site Web de partage de secrets extrêmement populaire a fait de lui une cause célèbre parmi de nombreux défenseurs de la liberté de la presse qui ont déclaré qu'il agissait en tant que journaliste. pour dénoncer les actes répréhensibles de l’armée américaine. Les procureurs américains, en revanche, ont affirmé à plusieurs reprises que ses actions enfreignaient la loi et mettaient en danger la sécurité nationale du pays.

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  24. Stella Assange a déclaré à la BBC depuis l'Australie qu'il avait été difficile au cours des dernières 72 heures de savoir si l'accord allait se concrétiser, mais elle s'est sentie « ravie » de cette nouvelle. Avocate qui a épousé le fondateur de WikiLeaks en prison en 2022, elle a déclaré que les détails de l’accord seraient rendus publics une fois que le juge l’aurait signé.

    "Il sera un homme libre une fois que cela aura été approuvé par un juge", a-t-elle déclaré, ajoutant qu'elle ne pensait toujours pas que ce soit réel.

    Elle a publié sur la plateforme de médias sociaux X qu'Assange devait 520 000 dollars au gouvernement australien pour le vol charter, et a demandé des dons pour l'aider à le payer.

    Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de WikiLeaks, a déclaré que l'accord pour Assange avait été conclu après l'implication croissante du Premier ministre australien Anthony Albanese.

    « C’est le résultat d’un très long processus qui dure depuis un certain temps. Cela a été une bataille difficile, mais l’accent est désormais mis sur la réunion de Julian avec sa famille », a déclaré Hrafnsson à l’agence de presse PA.

    Dans une déclaration publiée sur la plateforme de médias sociaux X, WikiLeaks a déclaré qu'Assange était monté à bord d'un avion après avoir quitté la prison de haute sécurité de Londres où il a passé les cinq dernières années. WikiLeaks a applaudi l'annonce de l'accord, se disant reconnaissant envers « tous ceux qui se sont tenus à nos côtés, se sont battus pour nous et sont restés totalement engagés dans la lutte pour sa liberté ».

    Albanese a déclaré au Parlement qu'un envoyé australien avait accompagné Assange depuis Londres.

    « Quelles que soient les opinions des gens sur les activités de M. Assange, l’affaire traîne depuis trop longtemps », a déclaré Albanese. "Il n'y a rien à gagner à son incarcération continue et nous voulons qu'il soit ramené en Australie."

    L’accord garantit qu’Assange reconnaîtra sa culpabilité tout en lui épargnant une peine de prison supplémentaire. Il devrait être condamné aux cinq années qu'il a déjà passées dans la prison britannique alors qu'il luttait contre son extradition vers les États-Unis pour faire face à des accusations, un processus qui s'est déroulé lors d'une série d'audiences à Londres.

    Le mois dernier, il a obtenu le droit de faire appel d'une ordonnance d'extradition après que ses avocats ont soutenu que le gouvernement américain avait fourni des assurances « manifestement insuffisantes » selon lesquelles il bénéficierait des mêmes protections en matière de liberté d'expression qu'un citoyen américain s'il était extradé de Grande-Bretagne.

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  25. Assange a été salué par de nombreuses personnes dans le monde comme un héros qui a mis en lumière les actes répréhensibles des militaires en Irak et en Afghanistan. Parmi les fichiers publiés par WikiLeaks figurait une vidéo d'une attaque d'hélicoptère Apache par les forces américaines en 2007 à Bagdad qui a tué 11 personnes, dont deux journalistes de Reuters.

    Mais sa réputation a également été ternie par les allégations de viol, qu'il a niées.

    L'acte d'accusation du ministère de la Justice, dévoilé en 2019, accusait Assange d'avoir encouragé et aidé l'analyste du renseignement de l'armée américaine, Chelsea Manning, à voler des câbles diplomatiques et des dossiers militaires publiés par WikiLeaks en 2010. Les procureurs avaient accusé Assange d'avoir porté atteinte à la sécurité nationale en publiant des documents qui nuisaient aux États-Unis et à leurs alliés et aidé ses adversaires.

    L’affaire a été fustigée par la presse et les partisans d’Assange. Les procureurs fédéraux l’ont défendu comme ciblant un comportement allant bien au-delà de celui d’un journaliste collectant des informations, équivalant à une tentative de sollicitation, de vol et de publication sans discernement de documents gouvernementaux classifiés.

    L’accord de plaidoyer intervient des mois après que le président Biden a déclaré qu’il envisageait une demande de l’Australie d’abandonner les efforts des États-Unis pour poursuivre Assange. La Maison Blanche n’a pas été impliquée dans la décision visant à résoudre le cas d’Assange, selon un responsable de la Maison Blanche qui n’était pas autorisé à parler publiquement de l’affaire et qui s’est entretenu avec l’Associated Press sous couvert d’anonymat.

    Assange a de nouveau fait la une des journaux en 2016 après que son site Internet a publié des courriels démocrates qui, selon les procureurs, avaient été volés par des agents des services de renseignement russes. Il n’a jamais été inculpé dans le cadre de l’enquête menée par le conseiller spécial Robert Mueller sur la Russie, mais l’enquête a révélé de manière très détaillée le rôle que l’opération de piratage a joué dans l’ingérence dans les élections de cette année-là au nom du candidat républicain de l’époque, Donald Trump.

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  26. Sous l’administration Obama, les responsables du ministère de la Justice ont réfléchi aux accusations portées contre Assange, mais n’étaient pas sûrs qu’une affaire tiendrait devant les tribunaux et craignaient qu’il soit difficile de justifier de le poursuivre pour des actes similaires à ceux d’un journaliste conventionnel.

    La posture a cependant changé au sein de l’administration Trump, l’ancien procureur général Jeff Sessions qualifiant en 2017 l’arrestation d’Assange de priorité.

    La famille et les partisans d’Assange ont déclaré que sa santé physique et mentale avait souffert au cours de plus d’une décennie de batailles juridiques.

    Assange s'est réfugié à l'ambassade d'Équateur à Londres en 2012 et a obtenu l'asile politique après que les tribunaux anglais ont décidé qu'il devait être extradé vers la Suède dans le cadre d'une enquête pour viol dans ce pays scandinave. Il a été arrêté par la police britannique après que le gouvernement équatorien lui a retiré son statut d’asile en 2019, puis emprisonné pour avoir échappé à la caution lorsqu’il s’est réfugié pour la première fois à l’ambassade.

    Bien que la Suède ait finalement abandonné son enquête sur les crimes sexuels en raison du temps écoulé, Assange est resté dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres pendant la bataille d'extradition avec les États-Unis.

    https://www.latimes.com/world-nation/story/2024-06-25/wikileaks-founder-julian-assanges-plane-leaves-bangkok-on-his-way-to-a-us-court-and-later-freedom

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  27. La bulle IA « fait une bulle IA », AI = Technologie déficiente


    Par Karsten Riise
    Recherche mondiale,
    24 juin 2024


    Une bulle

    La bulle de l’IA bat son plein, attirant toute l’attention et des milliers de milliards de dollars.

    Le PDG Sam Altman d’OpenAI parcourt le monde pour demander 7 000 milliards de dollars d’investissement dans l’IA et les technologies associées, y compris de nouvelles usines de puces, d’énormes centres de données, des terrains et même l’énergie nucléaire pour répondre à l’appétit insatiable d’énergie de l’IA. Oui, 7 000 milliards de dollars. C’est plus que la totalité du budget fédéral américain en 2023, qui, avec « seulement » 6 000 milliards de dollars, est déjà trop important pour être financé de manière durable pour les États-Unis, la plus grande économie du monde (mesurée en PIB).

    La valeur des actions de NVIDIA, le principal concepteur de puces de broyage de nombres pour l'IA, a triplé en quelques mois pour atteindre 2 000 milliards de dollars.

    Les 2 000 milliards de dollars représentent plus que le PIB de la plupart des pays, et NVIDIA ne fabrique que des puces. En fait, NVIDIA ne fabrique principalement qu'un seul type de puces, qui utilisent principalement les js pour l'IA. Quelque chose est clairement disproportionné ici. Microsoft a atteint une valeur marchande de 3 000 milliards de dollars, également principalement basée sur la connexion de Microsoft avec OpenAI et les espoirs et rêves des investisseurs selon lesquels le programme de conquête mondiale de Microsoft visant à construire des centres de données d’IA pour contrôler le Globe deviendra rentable. Et ainsi nous pouvons continuer. Amazone. Méta-Facebook. Google. Oracle. IBM. Leurs valeurs boursières surfent toutes sur la bulle de l’IA – promettant des milliards et des milliards au bout de l’arc-en-ciel.

    Ce que nous voyons sous nos yeux est une bulle d’investissement aux proportions historiques, toutes motivées par le récit de l’IA.

    Le récit de l’IA est que l’IA est une technologie magique qui va croître à une vitesse sans précédent – ​​et croître pour toujours – pour rendre tout le monde extrêmement riche (sauf ceux qui perdent leur emploi, bien sûr).

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  28. IA = Technologie déficiente
    L’IA peut faire beaucoup de choses, et souvent de manière surprenante.

    Mais les surprises positives apportées par l’IA cachent le fait que l’IA est aujourd’hui une technologie complètement déficiente.

    Vous ne pouvez tout simplement pas faire confiance à l’IA dans un contexte professionnel à de nombreuses fins, probablement même à la plupart des fins.

    Qui se soucie beaucoup de l’IA qui vous suggère une recette de livre de cuisine, un programme d’entraînement ou une petite histoire courte ? Vous pouvez l’obtenir de bien d’autres manières, notamment en utilisant Internet déjà disponible et votre propre imagination. La grande promesse de l’IA est le récit alléchant selon lequel elle révolutionnera TOUT – en particulier tout ce qui concerne la technologie, les affaires, l’armée, etc. Et en cela – jusqu’à présent – ​​l’IA est loin du compte.

    Prenons simplement quelques exemples grotesques de la façon dont l’IA est décevante et devient même dangereuse si vous lui faites confiance.

    On pourrait commencer en douceur avec le générateur d’images du Bing de Microsoft. Demandez-lui de « peindre une image du président français Macron en roi de France à la manière de Picasso ».

    Immédiatement, l’État « libéral » de nounou et de censure qui dirige les États-Unis et Microsoft entre en jeu et trouve que votre demande est « offensante ».

    Allez, cela relève clairement de la liberté d’expression autorisée par la Constitution américaine – et en réalité, ce n’est qu’une très légère ironie, peut-être même pas négative, mais ironique.

    Mais non, l’IA décide que VOUS n’êtes pas autorisé à le faire.

    D'accord, demandez au créateur d'images de Microsoft de dessiner d'autres choses – et vous découvrirez à chaque tournant et détour de la route, que le créateur d'images IA dessine des caractéristiques grotesques dans chaque image, des mains effrayantes, des éléments qui n'y appartiennent pas, des visages tordus. etc. Toutes choses que l'on peut parfois avoir la chance de corriger manuellement dans un éditeur d'images, mais après tout, à quoi sert la création d'images IA dans un contexte professionnel, s'il faut toujours corriger les erreurs évidentes qu'elle commet ?

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  29. Alors assistant personnel ? Je me suis abonné en tant qu'utilisateur test de l'assistant IA du tableur Excel, mais cela n'a jamais fonctionné.

    Il s’avère maintenant que même si cela ne fonctionne pas, Microsoft souhaite facturer massivement cette fonctionnalité d’assistant IA. C'est scandaleux – d'autant plus que Microsoft facture depuis des décennies des frais annuels exagérés pour son package Office sans ajouter de nouvelles fonctionnalités significatives. Un assistant d’IA fonctionnel en tant qu’ajout gratuit à Excel n’aurait été qu’une petite compensation pour tout l’argent excédentaire que j’ai dû dépenser au cours des dernières décennies pour la rente de monopole passif de Microsoft sur la possession de la franchise Office.

    Prenez ensuite quelque chose comme la recherche sur l’IA.

    La perplexité a été saluée comme la prochaine grande nouveauté pour remplacer Google.

    Perplexity s'appuie sur le système OpenAI pris en charge par Microsoft, prétendument le meilleur au monde. Eh bien, Perplexity est probablement la meilleure application d’IA de son genre, mais il s’avère que cela ne veut rien dire. Vous pouvez avoir de la chance, bien sûr.

    J'ai demandé à Perplexity de rechercher le parcours d'une nouvelle personne nommée au ministère russe des Affaires étrangères. Ce n’était pas possible.

    Seulement parce que j'ai continué à conduire Perplexity encore et encore avec des questions de suivi, Perplexity a finalement craché des informations très utiles sous la forme d'un Curriculum Vitae pour la personne que je recherchais. Je n’aurais pas pu obtenir cette information autrement, mais y parvenir avec l’IA n’a pas été facile non plus, donc ce n’était qu’un demi-point marqué par l’IA. Mais ensuite, Perplexity est tombé complètement à plat. J’ai récemment demandé à Perplexity qui avait présenté le cas de la Ligue arabe lors des audiences de la CIJ sur l’occupation de la Palestine par Israël. Premièrement, Perplexity a nié l’existence d’une telle personne ou d’une telle information. Sur mon insistance sur le fait que c'était faux, Perplexity a alors trouvé un mauvais nom, celui d'un avocat à la CIJ, mais j'ai découvert que celui-ci ne représentait pas la Ligue arabe. Comme Perplexity a complètement échoué, Google a heureusement pu rapidement m'aider à trouver le bon nom de la personne représentant la Ligue arabe à la CIJ, il s'agissait du professeur Ralph Wilde. Un de mes amis a eu des problèmes similaires avec Perplexity AI. Il a demandé à Perplexity quels étaient les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur de qualité investissement. Il a donné une liste partielle. Il a dit : « Et l’Indonésie ? Il s’est excusé et a répondu : « Oui, également l’Indonésie ». Si un assistant humain était aussi incompétent et incohérent que Perplexity avec OpenAI, cette personne serait licenciée. La perplexité, même si elle donne occasionnellement des résultats très utiles, devrait également être renvoyée en tant que conseiller, même à moitié digne de confiance. Utilisez Perplexity parfois, mais ne lui faites pas confiance.

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  30. Qu’en est-il de l’IA en temps de guerre ?

    Eh bien, l’IA peut dans de nombreux cas être extrêmement dangereuse en temps de guerre, mais pas pour l’ennemi, mais uniquement pour l’armée qui l’utilise.

    Palantir est peut-être la principale entreprise américaine en matière d’IA destinée à l’armée et à la police.

    Le PDG de Palantir, Alex Karp, revendique un haut niveau de fiabilité pour les produits militaires et policiers de Palantir.

    Palantir dispose de systèmes de planification et d'exécution militaires que vous alimentez avec des informations opérationnelles (alias « renseignement ») et oups, des plans et des ordres prêts à l'emploi que vos troupes doivent suivre - laissez simplement un officier les signer, et c'est parti. la victoire.

    Eh bien, en réalité, les troupes guidées par l’IA peuvent partir, mais pas vers la victoire. Palantir se vante que ses relations militaires lui font suffisamment confiance pour lui donner « accès au champ de bataille ». Au début de la guerre en Ukraine, le PDG de Palantir, Alex Karp, s’est rendu à Kiev et a signé personnellement un accord de coopération avec le président Zelensky. Palantir s’est ensuite vanté d’avoir aidé les troupes ukrainiennes dans leurs efforts militaires dans le sud de l’Ukraine – efforts mieux connus sous le nom de « contre-offensive » ukrainienne de 2023, qui n’a été qu’un énorme désastre militaire pour l’Ukraine. Et nous ne parlons pas seulement d’un seul « accident » des opérations militaires soutenues par l’IA en Ukraine. Nous parlons probablement de TOUTES ces opérations ukrainiennes dans le Sud. L’IA conçue par Palantir a « aidé » les forces militaires ukrainiennes sur le terrain, et cette IA n’a entraîné que des pertes de vies ukrainiennes sans fin – et une défaite.

    Faites confiance à l’IA et payez en perdant votre fortune, votre pays – et votre vie.

    Je recommanderai fortement à tous les gouvernements et entreprises, grandes entreprises et petites entités, de NE PAS trop investir dans l’IA dans un avenir prévisible. La Chine sous-investit peut-être, mais les États-Unis surinvestissent définitivement. Et contrairement à la logique primitive, un surinvestissement brut peut ne pas aboutir à une marge de sécurité, mais seulement à des risques extrêmement supplémentaires.

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  31. AI Bubble crée une bulle AI
    Avec ce genre de problèmes fondamentaux et graves dans l’IA, il faudra des années – et non des mois – pour qu’une IA fiable et donc utile émerge dans de nombreux domaines.

    Oui, des milliards sont investis dans l’IA. Huang Jensen, le PDG de NVIDIA, parle de 1 000 milliards de dollars déjà investis dans les services informatiques liés à l'IA. Et ce montant sera bientôt doublé pour atteindre 1 000 milliards de dollars supplémentaires. Les centres informatiques qui en résultent consomment de l’électricité à un rythme inimaginable (et qui semble insoutenable). En Irlande, le cloud computing consomme déjà plus d’électricité que tous les ménages privés réunis.

    La bulle Internet de 2000 me vient à l’esprit.

    Le discours sur l’Internet en constante expansion a poussé la part de la technologie à des niveaux toujours plus élevés. Tout comme l’IA, Internet est une réalité, et comme Internet, l’IA va également se développer et se développer.

    Mais comme nous l’avons vu avec la bulle Internet de 2000, les fantasmes d’expansion technologique ont rapidement dépassé la réalité de plusieurs ordres de grandeur. L’expansion d’Internet et la rentabilité de la technologie ne pouvaient tout simplement pas honorer les fantasmes illusoires sur la valeur de tout cela. C’est là qu’une bulle commence à former sa propre bulle.

    C’est là où nous semblons en être avec l’IA aujourd’hui.

    L’IA est une technologie potentiellement extrêmement puissante.
    L’IA est également une technologie qui continuera à se développer énormément.

    Mais où en sommes-nous réellement ?

    À quelle vitesse cela se produira-t-il ? Et avec quels gros revers sur la route ?

    Les exemples ci-dessus indiquent sans aucun doute que l’IA ne sera pas aussi transformatrice qu’on le croit au cours des deux prochaines années.

    Même une entreprise comme Microsoft risque encore de se retrouver gravement brûlée.

    Microsoft exécute des plans de plusieurs milliards, voire plus d'un billion de dollars, pour étendre ses centres mondiaux de cloud computing IA au-delà de toute imagination.

    Et si l’entreprise privée perdait des milliards de dollars en investissements dans l’IA, ce qui entraînerait même des pertes insensées ? Une déception généralisée à l’égard de l’IA pourrait bientôt se manifester et entraîner un sérieux retour en arrière à l’échelle mondiale en la matière. Aussi vite que les clients ont été attirés par l'IA et ont voulu surfer sur la vague de l'IA pour être en sécurité avec le « développement », des clients privés et publics encore plus rapides peuvent décider de sauter de nombreux programmes d'IA énormes (et d'ignorer les stocks d'IA) pendant une période significative. être prudent, ne pas risquer la ferme pour un projet d'IA raté.

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  32. Si cela se produit, la plupart, sinon la plupart, des centres de cloud computing IA de Microsoft pourraient devenir sans valeur – inutilisables et, au bout d’un certain temps, obsolètes et dépassés par la prochaine nouvelle technologie de puces. Dans ce scénario, qui est tout à fait possible, même Microsoft pourrait se retrouver dans de graves difficultés financières avec l’IA. Et pas seulement Microsoft : l’ensemble du secteur de l’informatique et de l’IA pourrait également être entraîné dans un énorme tourbillon d’IA.

    À long terme, malgré les hauts et les bas, l’IA perdurera – mais toutes les entreprises et tous les investisseurs concernés ne survivront pas.

    https://www.globalresearch.ca/ai-bubble/5860725

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  33. Cartographie de la population réfugiée mondiale


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 24 JUIN 2024 - 08H45


    Selon un rapport du HCR, le nombre de personnes fuyant la guerre, les persécutions et les conflits dépasse les 117 millions.

    Ce nombre est en hausse de 8 % par rapport à l’année précédente et de 31 % par rapport à 2021.

    Comme le montre Anna Fleck de Statista dans le graphique suivant, 62 % de tous les réfugiés et personnes ayant besoin d'une protection interne étaient originaires de seulement cinq pays à la fin de 2023, tandis que les 10 principaux pays d'origine représentaient plus de 70 % du total mondial.

    - voir carte sur site -

    Infographie : Cartographie de la population réfugiée dans le monde | Statiste
    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    L'Afghanistan compte le plus grand nombre de personnes déplacées en dehors de leur pays d'origine, avec 6,40 millions.

    Les Syriens constituent la deuxième plus grande population déplacée au-delà des frontières, avec 6,36 millions de personnes vivant à l'extérieur du pays. Le dernier décompte d’Ukrainiens déplacés s’élève à 5,96 millions de personnes, le troisième au monde.

    Parallèlement, la violence, les pénuries alimentaires et la détérioration des conditions de vie poussent les Sud-Soudanais à émigrer, leur nombre passant de 2,2 millions de réfugiés en 2020 à 2,3 millions fin 2023, dont la quasi-totalité vit en Ouganda (923 607), au Soudan ( 696 246), l'Éthiopie (418 231) et le Kenya (171 233), selon le HCR.

    Outre l’augmentation du nombre de personnes contraintes de fuir leur domicile, ces chiffres ont augmenté en 2021 en raison de l’enregistrement des nouvelles naissances, de nouvelles estimations des déplacements, ainsi que des mises à jour suite au retard de 2020, puisque les enregistrements ont repris en 2021. après avoir été suspendu en raison du Covid-19. La forte augmentation du nombre de réfugiés afghans peut peut-être être attribuée à la situation dans le pays après le retour au pouvoir des talibans en août 2021.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/mapping-worlds-refugee-population

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  34. Le paradoxe du capitalisme : pourquoi la désinformation sévit sur le marché des idées


    24 Juin 2024
    Alex Berezow, ACSH*


    Sur le « marché des idées » théorique, les bonnes sont adoptées et les mauvaises s'étiolent. Mais l'histoire nous a montré à maintes reprises que ce n'est pas vrai.

    Winston Churchill a dit de manière célèbre (mais non originale) : « La démocratie est la pire forme de gouvernement, à l'exception de toutes les autres formes qui ont été essayées de temps à autre. » On peut en dire autant du capitalisme.C'est le pire système économique – à l'exception de tous les autres que nous avons essayés.

    Le capitalisme est darwinien. C'est la sélection naturelle appliquée aux affaires. Dans ce contexte, « la survie du plus apte » signifie la survie du plus rentable, ce qui récompense généralement les entreprises les plus innovantes, mais aussi celles qui opèrent à bas prix. Par conséquent, le même système économique qui nous a donné les iPhones et la Guerre des étoiles nous a aussi donné les ateliers clandestins et Ryanair.

    Les avantages et les inconvénients du capitalisme sont débattus depuis des siècles et ne nous concernent pas ici. Nous nous concentrerons plutôt sur le rejeton intellectuel du capitalisme, un concept connu sous le nom de « marché des idées ».

    Cette petite idée a été mise sur le marché

    La notion de « marché des idées » a été élaborée par le philosophe et économiste politique John Stuart Mill, mais le terme lui-même provient d'une opinion dissidente rédigée par le juge de la Cour Suprême des États-Unis Oliver Wendell Holmes Jr. dans l'affaire Abrams v. United States (1919).

    En substance, l'expression « marché des idées » fait implicitement appel au pouvoir du capitalisme. Elle affirme que, de la même manière que les entreprises rentables survivent et que celles qui ne le sont pas disparaissent, les bonnes idées se développent et les mauvaises disparaissent. Si les gens sont libres de choisir, la société finira par accepter les bonnes idées et par rejeter les mauvaises. Cet argument semble raisonnable, et il est certainement vrai dans de nombreuses situations.

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  35. Prenons l'exemple des marchés de prédiction. Les gens font des paris pour prédire tout, de qui sera le prochain président des États-Unis à quand les célébrités divorceront (ou, plus morbidement, mourront). Comme les parieurs mettent en jeu de l'argent réel, ils font probablement des prédictions basées sur ce qu'ils pensent qu'il va se passer plutôt que sur ce qu'ils souhaitent qu'il se passe. Ainsi, les personnes qui ont raison sont récompensées, tandis que celles qui se trompent perdent leur argent. Il s'agit, dans tous les sens du terme, d'un véritable marché des idées.

    On pourrait en dire autant de la recherche scientifique. Les scientifiques qui parviennent à découvrir de nouveaux faits sur le monde ou à développer de nouvelles technologies sont récompensés par davantage de subventions ou d'investissements ; les scientifiques qui n'y parviennent pas chercheront un autre emploi.

    Par conséquent, le bon fonctionnement d'un marché des idées dépend de sa capacité à établir un lien entre la vérité et le succès. En d'autres termes, un marché des idées repose sur trois hypothèses :

    La vérité est facile à discerner.

    Les êtres humains sont rationnels (et, en corollaire, recherchent la vérité).

    La vérité est rentable, le mensonge ne l'est pas.

    Des hypothèses erronées

    Le problème est qu'en dehors de quelques exemples limités, aucune de ces hypothèses n'est vraie. Examinons chaque hypothèse tour à tour.

    La vérité n'est pas facile à discerner. Nous pensons que la vérité est simple, mais ce n'est pas le cas. Certes, il est facile d'accéder à la vérité lorsque la question est : « Où étiez-vous hier soir à 22 heures ? » ou : « Quelle est la deuxième planète à partir du soleil ? ». Mais ces questions sont triviales. Les questions auxquelles nous voulons vraiment répondre sont beaucoup plus difficiles : Ce médicament affectera-t-il ma santé à long terme ? Mon environnement est-il dangereux ? Comment puis-je protéger mes enfants ? Il n'y a pas de réponse facile ou manifestement correcte à ces questions.

    L'être humain n'est pas rationnel. La plupart de nos décisions sont ancrées dans l'émotion. Lorsque vous commandez une tranche de bacon supplémentaire pour le petit-déjeuner, il est peu probable que vous ayez pris cette décision par déduction logique. Vous l'avez commandée parce que vous en aviez envie. Lorsque vous avez acheté ces shorts Agassi avec les jambières rose fluo dans les années 1990, vous l'avez fait parce que vous pensiez que c'était cool. (Fait objectif : ils ne l'étaient pas.) Lorsque vous votez, votre décision repose bien plus sur des sentiments flous – comme le vote de votre famille et de vos amis – que vous ne voudriez l'admettre. Notre vie quotidienne est gouvernée principalement par l'émotion, et nous inventons des raisons pour justifier nos décisions.

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  36. Le mensonge est souvent très rentable. Ce n'est pas vraiment un secret bien gardé que le mensonge est une entreprise rentable. Il suffit de regarder les chaînes d'information du câble. Les aliments/produits biologiques, la médecine alternative et les régimes à la mode – toutes des industries multimilliardaires – ne cessent de gagner en popularité, malgré des preuves scientifiques solides démontrant que chacune de ces industries repose sur des mensonges et des demi-vérités, généralement aux dépens des industries agricoles, biotechnologiques, pharmaceutiques et des soins de santé. L'industrie des réseaux sociaux profite directement de la diffusion de la désinformation.

    Le paradoxe du capitalisme

    Le fait que la désinformation soit rentable ne serait pas un tel problème s'il était vrai que la vérité est facile à discerner et que les humains sont des chercheurs rationnels de vérité. Mais ce n'est pas le cas, et nous ne le sommes pas non plus. Ceux qui tirent profit de la désinformation le savent. Ils jouent sur l'incertitude, la peur et la suspicion pour faire passer des récits alternatifs plausibles. Et comme nous, les humains, sommes enclins au biais de confirmation, nous les recherchons avec empressement.

    Le paradoxe du capitalisme est donc que le même système qui nous a donné l'Encyclopædia Britannica et la chaîne météo nous a aussi donné 4chan et RT. Comme l'hypothèse de Riemann, la désinformation est peut-être l'un de ces problèmes insolubles. Tant que les gens voudront être trompés, il n'y aura pas grand-chose à faire pour les en empêcher – ce qui fait du marché des idées un exemple presque classique d'échec du marché.

    https://seppi.over-blog.com/2024/06/le-paradoxe-du-capitalisme-pourquoi-la-desinformation-sevit-sur-le-marche-des-idees.html

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  37. Pourquoi le gouvernement emprunte-t-il alors qu’il peut imprimer ?


    Par Ellen Brown
    Recherche mondiale,
    24 juin 2024


    Au cours des sept premiers mois de l’exercice 2024, les intérêts nets (paiements moins revenus) sur la dette fédérale ont atteint 514 milliards de dollars, dépassant les dépenses consacrées à la défense nationale (498 milliards de dollars) et à l’assurance-maladie (465 milliards de dollars). Les intérêts ont également dépassé tout l’argent dépensé pour les anciens combattants, l’éducation et les transports réunis. Les dépenses en intérêts constituent désormais le deuxième poste le plus important du budget fédéral après la sécurité sociale et la partie du budget qui connaît la croissance la plus rapide, en passe d'atteindre 870 milliards de dollars d'ici la fin de 2024.

    Selon le Congressional Budget Office , le déficit budgétaire fédéral s'élevait à 857 milliards de dollars au cours des sept premiers mois de l'exercice 2024. En effet, le gouvernement emprunte à intérêt pour payer les intérêts de sa dette, aggravant ainsi la dette. Pour le prêteur, cela s'appelle « le miracle des intérêts composés » – les intérêts sur les intérêts se composent de façon exponentielle. Mais pour le débiteur, c'est une malédiction, qui s'aggrave comme un cancer au point de dévorer ses actifs tout en augmentant la dette. Comme l’écrit Daniel Amerman, analyste financier agréé, dans un article intitulé « Un incendie de forêt à intérêts composés pourrait-il menacer la solvabilité des États-Unis ? » :

    [L]a plus grande menace liée à la dette pour la solvabilité du gouvernement américain et la valeur du dollar pourrait être le fait que les États-Unis n'effectuent aucun paiement net du principal ou des intérêts sur leur dette.

    Autrement dit, le gouvernement américain emprunte de l’argent pour payer les intérêts, même s’il emprunte pour reconduire le remboursement du principal – même s’il emprunte encore plus pour financer les dépenses générales qui dépassent les impôts collectés.

    Cela crée le risque d’une accumulation potentielle et d’une accélération des paiements d’intérêts sur cette dette. …

    En d’autres termes, le gouvernement américain est effectivement insolvable, en l’absence de changements majeurs. C’est exactement pourquoi nous devons anticiper des changements majeurs.

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  38. Le Comité pour un budget responsable conclut de la même manière : « Sans réformes visant à réduire la dette et les intérêts, les coûts d’intérêt continueront d’augmenter, évinceront les dépenses consacrées à d’autres priorités et pèseront sur les générations futures. » En fait, nous sommes cette génération future. Les poules sont rentrées se percher. Selon USDebtClock.org , la dette s'élève désormais à 34 800 milliards de dollars . On estime que nous devrions taxer tout le monde à un taux de 40 %, sans déductions, pour équilibrer les budgets de nos gouvernements fédéral et locaux, ce qui est évidemment un échec. Des réformes sont nécessaires, mais de quelle nature ?

    Pourquoi le gouvernement emprunte-t-il sa propre monnaie ?
    Cette question a été posée à l'économiste Martin Armstrong, qui a répondu :

    La théorie était que si vous empruntiez plutôt que d’imprimer de la monnaie, vous n’augmentiez PAS la masse monétaire existante et, par conséquent, en théorie, cela ne serait pas inflationniste.

    Cela serait vrai si la dette était remboursée, mais aujourd’hui, le gouvernement ne rembourse pas la dette mais continue de la refinancer, remboursant les anciennes obligations à mesure qu’elles arrivent à échéance avec de nouvelles obligations – actuellement à des taux d’intérêt plus élevés. Armstrong conclut :

    Nous empruntons, ce qui est pire que l’impression, car nous devons payer des intérêts pour renouveler constamment la dette. Cette année, nous dépenserons environ 1 000 milliards de dollars en intérêts, soit la dette nationale totale lorsque Reagan a pris ses fonctions en 1981.

    Si nous avions imprimé de l'argent au lieu d'emprunter, cela aurait été moins inflationniste et le capital aurait créé plus d'emplois au lieu d'investir dans la dette publique qui n'a fait que financer les rêves les plus fous des néocons [qu'il a expliqué comme « établir des bases militaires partout »] .

    Un rapport publié par la Commission Grace sous l'administration Reagan concluait qu'à cette époque, la plupart des recettes fiscales fédérales servaient uniquement à payer les intérêts de la dette croissante du gouvernement. Une lettre d'accompagnement adressée au président Reagan déclarait qu'un tiers de tous les impôts sur le revenu étaient consommés par le gaspillage et l'inefficacité du gouvernement fédéral. Un autre tiers des impôts effectivement payés servait à compenser les impôts non payés par les fraudeurs fiscaux et par l’économie souterraine croissante, un phénomène qui s’était développé en proportion directe avec les augmentations d’impôts. Le rapport concluait :

    Alors que les deux tiers des impôts sur le revenu des particuliers sont gaspillés ou non collectés, 100 pour cent de ce qui est collecté est absorbé uniquement par les intérêts de la dette fédérale et par les contributions du gouvernement fédéral aux paiements de transfert. En d’autres termes, toutes les recettes de l’impôt sur le revenu des particuliers disparaissent avant qu’un centime ne soit dépensé pour les services que les contribuables attendent de leur gouvernement.

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  39. Comme l’observait Thomas Edison en 1921 :

    Si notre nation peut émettre une obligation en dollars, elle peut émettre un billet d’un dollar. L’élément qui rend la caution bonne rend également la facture bonne. La différence entre l'obligation et la facture est que l'obligation permet aux courtiers en argent de collecter deux fois le montant de l'obligation et 20 % supplémentaires, alors que la monnaie ne paie que ceux qui contribuent directement d'une manière utile.

    Il est absurde de dire que notre pays peut émettre 30 millions de dollars en obligations et non 30 millions de dollars en devises. Les deux sont des promesses de paiement, mais l’une fait grossir les usuriers et l’autre aide le peuple.

    Il est moins coûteux d’imprimer de l’argent directement que d’emprunter de l’argent avec des intérêts qui ne sont jamais remboursés. Les Greenbackers qui ont marché sur Washington en 1897 avaient raison. Nous devrions imprimer de l’argent – ​​non pas pour des projets spéculatifs (« revenus non gagnés ») mais pour des efforts productifs. Les billets verts cherchaient à revenir au système dans lequel le gouvernement de Lincoln émettait directement des billets américains ou des billets verts, afin d'éviter une dette écrasante envers les banquiers britanniques. Ils marchaient pour les producteurs économiques – les agriculteurs et les ouvriers d’usine, représentés par l’Épouvantail et l’Homme de fer-blanc dans Le Magicien d’Oz , qui tirait son intrigue de cette toute première marche sur Washington.

    Le simple fait d’imprimer de l’argent ne provoquera-t-il pas une hyperinflation ? Pas nécessairement. L’inflation des prix résulte du fait qu’il y a trop d’argent pour trop peu de biens. Lorsque l’argent est utilisé pour créer de nouveaux biens et services, les prix restent stables. Cela a été démontré par les Chinois lorsqu’ils ont augmenté la masse monétaire d’un facteur de 1 800 % (18 fois) au cours des 23 années entre 1996 et 2020. L’argent frais a été consacré aux infrastructures et à d’autres formes de productivité, augmentant le PIB au même rythme ; et l’inflation des prix est restée constamment faible pendant cette période.

    Mais le recul est de 20/20. Que peut-on faire maintenant face à l’explosion de la dette fédérale et de la facture des intérêts ?

    Solutions de trésorerie possibles

    Hypothétiquement, le Trésor pourrait racheter sa dette. Mais dans notre système actuel, cela devrait se faire avec davantage de dettes, à des taux d’intérêt encore plus élevés. En fait, le Trésor le fait déjà , mais dans des proportions modestes et dans un but différent. Son objectif est de créer un marché liquide pour les bons du Trésor à long terme, le type d’obligations que la Silicon Valley Bank a été contrainte de vendre à un prix très réduit, générant ainsi des fonds insuffisants pour parer à la ruée massive sur ses dépôts en mars 2023. Près de 200 banques se trouvaient dans des situations similaires et tout aussi vulnérables aux migrations. Cependant, il serait contre-productif pour le Trésor de racheter une grande partie de sa dette en augmentant la dette à des taux d’intérêt plus élevés, ce qui ne ferait qu’aggraver la dette et le fardeau des intérêts.

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  40. Alternativement, elle pourrait émettre des pièces d’une valeur de 35 000 milliards de dollars.

    L’idée de frapper des pièces de grande valeur pour résoudre des problèmes économiques a été suggérée pour la première fois par un président du sous-comité de la monnaie de la Chambre des représentants des États-Unis au début des années 1980. Il a souligné que le gouvernement pourrait rembourser la totalité de sa dette avec quelques pièces d’un milliard de dollars – en réalité simplement en « imprimant » ou en « frappant » de l’argent. La Constitution donne au Congrès le pouvoir de frapper de la monnaie et de réglementer sa valeur, et aucune limite n'est fixée à la valeur des pièces qu'il crée. Bien sûr, il faudrait aujourd’hui qu’il s’agisse de pièces d’un billion de dollars.

    Cependant, dans une législation initiée en 1982 , le Congrès a choisi d'imposer des limites sur les montants et les coupures de la plupart des pièces. La seule exception était la pièce de platine, dont une disposition spéciale permettait d'être frappée en n'importe quel montant à des fins commémoratives.

    En 2013, un avocat nommé Carlos Mucha, bloguant sous le pseudonyme de Beowulf, a proposé d'émettre une pièce de platine pour tirer profit de cette faille ; et avec l’impasse sans fin au Congrès sur le plafond de la dette, cette question a été reprise par des économistes sérieux comme un moyen de mettre en échec les faucons du déficit. Philip Diehl , ancien directeur de la Monnaie américaine et co-auteur de la loi sur les pièces de platine, a confirmé que la pièce aurait cours légal :

    En frappant la pièce de platine d’un billion de dollars, le secrétaire au Trésor exercerait l’autorité que le Congrès accorde régulièrement depuis plus de 220 ans… en vertu d’un pouvoir expressément accordé au Congrès dans la Constitution (article 1, section 8).

    La frappe de pièces d’un billion de dollars évoque des images de billets d’un million de marks remplissant des brouettes. Mais comme l’observe l’économiste Michael Hudson :

    Chaque hyperinflation de l’histoire a été provoquée par l’effondrement du taux de change du service de la dette extérieure. Le problème résulte presque toujours des tensions sur les devises étrangères en temps de guerre, et non des dépenses intérieures.

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  41. Le professeur Randall Wray a expliqué que la pièce ne circulerait pas mais serait déposée sur le compte du gouvernement à la Fed, de sorte qu'elle ne pourrait pas gonfler la masse monétaire en circulation. Le budget aurait encore besoin de l'approbation du Congrès. Pour limiter les dépenses, le Congrès aurait simplement besoin de respecter quelques règles économiques fondamentales. Il pourrait dépenser en biens et services jusqu’au plein emploi sans créer d’inflation des prix (puisque l’offre et la demande augmenteraient ensemble). Après cela, il lui faudrait taxer – non pas pour financer le budget, mais pour réduire la masse monétaire en circulation et éviter de faire monter les prix avec une demande excédentaire.

    Si l’émission de 35 pièces d’une valeur de 1 000 milliards de dollars chacune semble trop radicale, le Trésor pourrait n’émettre qu’une pièce de 1 000 milliards de dollars par an, spécifiquement destinée à couvrir les intérêts. Une approche hybride similaire a fonctionné pour les colons de Pennsylvanie lorsqu’ils ont créé leur première banque publique au début du XVIIIe siècle. D’autres colonies émettaient des « certificats coloniaux », mais il était plus facile d’émettre des certificats que de les récupérer, et elles en émettaient généralement trop, gonflant la masse monétaire et dévaluant la monnaie. Les colons de Pennsylvanie ont formé une « banque foncière » et ont émis de l’argent sous forme de prêts aux agriculteurs à un taux d’intérêt de 5 %. Pour couvrir les intérêts non générés par les prêts initiaux, le gouvernement a pu émettre des certificats papier directement pour financer son propre budget. En conséquence, la Pennsylvanie est devenue l’économie la plus productive des colonies.

    Et si on faisait appel à la Réserve fédérale ?

    La Fed est en mesure d’émettre de la monnaie sans intérêt, non pas sous forme de dépôts créés par les banques circulant comme notre masse monétaire M2, mais sous forme de réserves dont les banques ont besoin pour faire face aux transferts et retraits interbancaires. Lorsque la Fed achète des titres fédéraux, elle a pour mandat de restituer les intérêts au Trésor après déduction de ses coûts.

    En 2011, le candidat républicain à la présidentielle, Ron Paul, a proposé de remédier au plafond de la dette en annulant simplement les 1 700 milliards de dollars de titres fédéraux alors détenus par la Fed. Comme Stephen Gandel a expliqué la solution de Paul dans Time Magazine , le Trésor paie des intérêts sur les titres à la Fed, qui restitue 90 % de ces paiements au Trésor. Malgré ce jeu de paiements, les 1 700 milliards de dollars d’obligations américaines détenues par la Fed sont toujours pris en compte dans le plafond de la dette.

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  42. Le plan de Paul : « Amener la Fed et le Trésor à déchirer cette dette. C'est de toute façon une fausse dette. Et la Fed est légalement autorisée à restituer la dette au Trésor pour qu’elle soit détruite.»

    Le membre du Congrès Alan Grayson , un démocrate, a également soutenu cette proposition .

    Mais depuis juin 2022 , la Fed n’achète pas de titres mais vend ceux qu’elle possède déjà, réduisant son bilan dans le but de lutter contre l’inflation des prix en réduisant la masse monétaire par le biais d’un « resserrement quantitatif ». La banque centrale est considérée comme « indépendante » du Congrès, mais le Congrès pourrait sans doute réviser la loi sur la Réserve fédérale pour obliger la Fed à acheter des titres fédéraux.

    Une taxe sur les transactions financières

    En dehors de ces alternatives, une autre possibilité serait une très petite taxe sur les transactions financières. Dans un livre de 2023 intitulé A Tale of Two Economies: A New Financial Operating System for the American Economy , le vétéran de Wall Street, Scott Smith, affirme que nous taxons les mauvaises choses : les revenus et les ventes physiques. En fait, nous avons deux économies – l’économie matérielle dans laquelle les biens et les services sont achetés et vendus, et l’économie monétaire impliquant le commerce d’actifs financiers (actions, obligations, devises, etc.) – essentiellement « gagner de l’argent » sans produire d’argent. de nouveaux biens ou services.

    S’appuyant sur les données de la Banque des règlements internationaux et de la Réserve fédérale, Smith montre que l’économie monétaire est des centaines de fois plus grande que l’économie physique. Le déficit budgétaire pourrait être comblé en imposant une taxe de seulement 0,1 % sur les transactions financières, tout en éliminant non seulement l’impôt sur le revenu mais tous les autres impôts que nous payons aujourd’hui. Pour une taxe sur les transactions financières (TTF) de 0,25 %, nous pourrions financer des avantages que nous ne pouvons pas nous permettre aujourd’hui et qui stimuleraient la croissance de l’économie réelle, y compris non seulement les infrastructures et le développement, mais aussi la gratuité des études, un revenu de base universel et des soins de santé gratuits pour tous. Smith affirme que nous pourrions même rembourser la dette nationale en 10 ans ou moins avec une TTF de 0,25 %.

    Ces propositions sont-elles trop radicales ? Peut-être, mais les crises existentielles appellent des solutions radicales.

    https://www.globalresearch.ca/why-government-borrow-money-print/5860644

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    1. 1°) Plus il y a de monde plus il y a de travailleurs et de consommateurs.

      2°) Au 21 è siècle on devrait TOUS être riches ! Riches a millions ! car il y a DES milliards de machines et robots pour aller plus vite et même remplacer l'être humain. Et, comme les machines ou robots ne sont pas payés pour travailler 24/24 h et 7/7 j ...

      3°) Donc: le monde n'EST PAS endetté ! Il y a ZÉRO dette ! Mais les marchés sont truqués pour modifier les prix et vous paupériser. Exemple: A quel prix part de Chine une paire de chaussures de type Nike ou Adidas ? 5 euros ? et... à quel prix est-elle affichée en rayons ?...
      Le prix du transport ? C'est moins de 50 centimes d'euro par tonne sur 1000 km ! Alors; pour 5000 km: 2,5 €. 5 € + 2,50 € = 7,50 euros !
      A quel prix était le litre d'essence à Bagdad au bon temps de Saddam Hussein ? 0,5 centime de franc/litre ! Soit 200 litres pour 1 franc (15 centimes d'euro) !
      Et... à quel prix est-elle affichée à la pompe ?

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  43. Les 16 plus gros porte-conteneurs du monde polluent autant que l’ensemble du parc automobile mondial


    mardi 1 décembre 2015


    Savez vous combien de fuel (mazout peu raffiné, riche en rejets toxiques type soufre) un porte-container consomme pour faire le trajet Chine-Europe ramenant des importations de piétre qualité ? À 14 nœuds, le porte-conteneurs consomme 150 tonnes de fuel par jour et, à 24 noeuds, la consommation quotidienne passe à 300 tonnes. En clair, il faut plus de 10.000 tonnes de carburant pour faire un aller-retour entre l’Asie et l’Europe (Le plein est réalisé en une dizaine d’heures à Rotterdam), soit, suivant le prix du pétrole, une facture d’environ 2.5 millions de dollars par voyage !

    On notera que le navire embarque deux types de carburant, l’un dit « High sulfur », utilisé sur la majeure partie de la rotation, et l’autre appelé « Low sulfur », contenant moins de 1.5% de soufre. Ce carburant faiblement sulfuré est imposé par la réglementation dans les eaux d’Europe du nord, à partir d’Ouessant. Plus respectueux de l’environnement, il devrait prochainement être utilisé en Méditerranée.

    Exigeons l’interdiction mondiale du fuel hautement soufré par une réglementation à Copenhague !

    Du 7 au 19 décembre 2009, les États du monde entier se réuniront à Copenhague, au Danemark, pour discuter des politiques à mener afin d’enrayer le réchauffement climatique. À l’occasion de cet événement, une mobilisation internationale visant à faire pression sur les négociateurs est programmée. Des délégations du monde entier iront à Copenhague et organiseront sur place des actions.

    Le transport maritime est responsable de 18 à 30 % de la pollution mondiale par oxyde d’azote et de 9 % de la pollution par oxyde de soufre. Les gouvernements ont sous-estimé les risques sanitaires liés à la pollution du transport maritime. Les moyens de réduire cette pollution existent : une législation renforcée permettrait de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année.

    Le journal britannique The Guardian vient de faire état de données confidentielles provenant de l’industrie du transport maritime et basées sur la taille des moteurs et le type de carburant utilisé.

    Selon ces données, les 16 plus gros porte-conteneurs du monde polluent à eux seuls autant que la totalité du parc automobile mondial (estimé à 760 millions de véhicules). Les bateaux de transport utilisent un carburant de basse qualité qui contient environ 2000 fois plus de soufre que le diesel utilisé dans les voitures européenne et américaines. La semaine dernière, le Canada et les États-Unis ont décidé d’instaurer une zone tampon d’émissions réduites le long de la côte américaine. La mise en place d’une telle zone fait suite à une recherche conjointe de l’agence NOAA et de l’Université Boulder du Colorado, selon laquelle la pollution des 90 000 bateaux de commerce à travers le monde (cargos, pétroliers et bateaux de croisière) est responsable de 60 000 morts chaque année, et entraîne des coûts de santé de 330 milliards de dollars.

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    1. ARTICLE CENSURÉ !

      En exigeant une diminution du soufre dans le carburant ainsi qu’une diminution des émissions de particules fines et d’oxyde d’azote, l’agence américaine de protection de l’environnement, estime que l’instauration de la zone d’émissions réduites sauvera plus de 8000 vies chaque année. Des conclusions semblables ont été atteintes au Danemark : chaque année, les émissions du transport maritime coûteraient près de 50 millions de couronnes (env. 11 millions de francs suisses) aux services de santé danois et causeraient la mort prématurée de 1 000 Danois.

      L’Europe a consenti à de nombreux efforts pour réduire les émissions de soufre et d’azote de ses transports terrestres. En revanche, la législation en matière de transport maritime est nettement insuffisante. « La pollution du transport maritime affecte la santé des communautés littorales comme celles de l’intérieur des terres, mais cette pollution reste l’une des parties les moins régulées de notre système de transport » dit James Corbett, professeur à l’Université du Delaware et co-auteur de l’étude qui a convaincu le gouvernement américain de passer à l’acte.

      La technologie existe pour diminuer ces émissions polluantes. Bien que certains pays ont décidé de régler le problème de façon indépendante, peu d’actions ont été entreprises au niveau international. À terme, les bénéfices, notamment au niveau de la santé, devraient pourtant largement surpasser les coûts.

      La pollution maritime en chiffres (cités par le Guardian) les porte-conteneurs géants ont des moteurs de 109 000 chevaux, gros comme un immeuble de 5 étages et qui pèsent 2 300 tonnes. Chaque bateau est censé fonctionner 24 heures par jour, 280 jours par an. Il y a 90 000 bateaux de commerce sur l’océan. Un seul gros bateau peut générer 50 000 tonnes d’oxyde de soufre par année.

      http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article11796

      https://huemaurice5.blogspot.com/2015/12/les-16-plus-gros-porte-conteneurs-du.html

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  44. Victoria, froide et sans vent, pourrait manquer d'essence avant la fin de l'hiver


    Par Jo Nova
    June 24th, 2024 |


    Il n’était pas censé faire aussi froid et sans vent en Australie

    Pour une raison qu’aucun modèle climatique ne peut expliquer, l’Australie a manqué d’énergie éolienne trois mois de suite, ce qui signifie que nous avons dû utiliser plus de gaz que prévu. Il fait également plus froid que ne le prévoyaient les modèles climatiques, même si les émissions mondiales sont plus élevées que jamais dans l’histoire. Pour une autre raison qu'aucun adulte rationnel ne peut expliquer, l'État de Victoria a interdit le forage de gaz pendant la majeure partie de la dernière décennie (afin de réduire les jours de plage en quatre-vingts ans) et ainsi, à mesure que la nuit succède au jour, l'État est à court de ressources. gaz. Ainsi, comme on pouvait s’y attendre, le pays est également confronté à des pannes d’électricité, à des explosions de coûts et les fabricants dépendants du gaz préviennent qu’ils pourraient devoir fermer leurs portes ou déménager aux États-Unis, où le gaz est encore bon marché.

    Si seulement les modèles climatiques pouvaient prédire les températures et le vent même un mois à l’avance ?

    L'AEMO (notre gestionnaire du réseau électrique) affirme que Victoria manquera d'essence avant que l'hiver ne soit à court de mordant. Apparemment, les Victoriens retirent de leur stockage principal deux fois plus de gaz qu’ils ne peuvent se le permettre pour le moment. Non seulement Victoria a besoin de gaz pour l’électricité, mais 80 % des foyers victoriens disposent du gaz pour cuisiner ou se chauffer. Et puis il y a l’industrie manufacturière, pas seulement à Victoria mais dans la majeure partie de l’Australie, alors que les prix du gaz augmentent sur toute la côte Est.

    De toute façon, qui a besoin d’explosifs et d’engrais ?

    Orica, l'un des plus grands consommateurs de gaz du pays, a averti qu'il pourrait devoir réduire sa production et ses emplois à Newcastle en raison de la pénurie de gaz. Puisqu’ils fournissent des explosifs à l’industrie minière et que l’Australie est une grande carrière, les répercussions se propageraient rapidement.

    La principale installation gazière de Victoria sera épuisée d’ici la fin de l’hiver alors que la production du parc éolien chute à son plus bas niveau depuis cinq ans
    Par Perry Williams et Rhiannon Down, The Australian

    Le pays est confronté à une crise énergétique qui s'aggrave sur deux fronts, avec des pénuries de gaz si aiguës que la principale usine de stockage de Victoria devrait s'épuiser d'ici la fin de l'hiver et l'un des plus grands fabricants australiens avertissant qu'il supprimera des emplois et fermera des usines si les approvisionnements restent insuffisants.

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  45. German Morales, président d’Orica pour l’Australie-Pacifique et le développement durable, a déclaré à The Australian qu’« il n’y a pas assez de gaz et qu’il n’y a pas de gaz abordable ».

    "De toute évidence, si nous ne parvenons pas à obtenir du gaz à long terme à un prix de marché raisonnable, nous pourrions être amenés à repenser la stratégie de fabrication de l'ammoniac en Australie", a-t-il déclaré. « Le prix du gaz australien est nettement plus élevé que celui que l’on peut acheter dans d’autres pays, comme aux États-Unis. Cela rend très difficile la justification de la fabrication en Australie.

    Et nous pensions que la production éolienne était mauvaise en avril et mai, mais juin pourrait être pire.
    L’horreur du vent capricieux est sur nous et atteint nos portefeuilles. Cela représente la contribution totale de 11,5 GW de production éolienne à notre réseau national ce mois-ci. Paul McArdle de WattClarity a déclaré que le facteur de capacité de l'énergie éolienne est aussi bas que 21 %.

    - voir graph sur site -

    Production éolienne NEM juin 2024
    Anéroïde

    Ce n'est pas une coïncidence si les 4 et 13 juin, lorsque la production éolienne était exceptionnellement faible, les prix moyens dans l'ensemble du système ont doublé (voir ci-dessous).

    Et c’est un problème majeur dans un marché de l’électricité qui n’est pas conçu pour trouver la solution la moins chère pour les consommateurs. Les pom-pom girls comme le CSIRO diront encore « le vent est bon marché » alors qu’il est évident que le manque de vent dans un système dépendant du vent coûte très cher. Mais ces flambées de prix provoquées par les éoliennes se répercuteront sur le charbon, le gaz ou l’hydroélectricité, peu importe ce qui a permis de sauver le réseau, et non sur l’industrie éolienne. Plus l’éolien tombe en panne, plus les prix sont « élevés » pour ses concurrents. Bien, hein ? Si seulement les « experts » du CSIRO comprenaient à quel point le manque de fiabilité de l’énergie éolienne fait grimper le coût de tout le reste du réseau.

    NEM Prix de gros quotidiens de l’électricité, Australie, juin 2024
    Les mauvais jours pour le vent étaient le 4 et le 13 juin, ainsi que la plupart des autres jours.

    Ces prix sont horribles et souvent incroyablement élevés dans les cinq États… Le 13 juin, la production éolienne est tombée à seulement 88 MW à l'heure du déjeuner et est restée faible toute la journée. Le pic que cela a produit est évident.

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  46. Certaines dépressions, comme celle du 20 juin, ont provoqué un chaos parce qu'elles ont frappé à l'heure du dîner, lorsque l'énergie solaire s'est endormie. Avant la ruée vers l’or des énergies renouvelables subventionnées, les prix étaient en moyenne de 30 $/MWh sur l’ensemble du réseau – pas seulement toute la journée, mais tout le mois. Ce mois-ci jusqu'à présent, les prix moyens sont respectivement de 197 $ SA, 287 $ Tas, 132 $ Qld, 182 $ Vic et 165 $ NSW.

    Il faut une certaine habileté pour manquer de gaz alors que nous sommes également l'un des trois grands exportateurs de GNL au monde, mais le gouvernement australien y est parvenu. L'incompétence ne connaît pas de limites :

    - voir graph sur site -

    Les trois premiers exportateurs de GNL au monde. Graphique

    - voir graph sur site -

    Mais bon, l’hiver pourrait être doux à partir de maintenant, qui sait ?
    Je ne vais pas insister sur ce point, mais si nous avions des modèles climatiques décents, nous le saurions.

    Un accident de train en route vers le plafonnement des prix de l'essence
    par Saul Kavonic, L'Australien

    L’industrie gazière s’efforce d’éliminer tout approvisionnement supplémentaire, allant jusqu’à mélanger des GPL supplémentaires dans le flux gazier pour gagner un ou deux pour cent supplémentaires de la production. Tous les leviers permettant d’augmenter l’offre ont désormais été actionnés.

    Le marché australien de l’énergie est encore une fois à deux doigts d’une crise majeure. L’épave du train du marché du gaz, visible depuis longtemps à l’horizon, est désormais devant nous. Mis en mouvement par les politiques hostiles du Parti travailliste en matière de gaz depuis 2022, il ne reste plus de leviers faciles à actionner pour maintenir les lumières allumées, tout en nous gardant au chaud en hiver et en permettant aux emplois dans le secteur manufacturier de continuer. Et la situation ne fera qu’empirer dans les années à venir.

    Si nous tombons en panne d’essence, nous n’aurons qu’à brûler du diesel ou à rester assis dans le noir, à nous cogner la tête contre un mur froid.

    https://joannenova.com.au/2024/06/cold-windless-victoria-may-run-out-of-gas-before-the-end-of-winter/

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  47. Combustible fossile et émissions de gaz carbonique atteignant un niveau record en 2023


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 25 JUIN 2024 - 08:45


    Ne le dites pas à Greta, ou à son remplacement beaucoup plus facile des yeux, Sophia.

    À l'heure où le pic de la signalisation des vertus « vertes » est passé, nous avons le regret de vous informer que toutes ces mâchoires et ces postures n'ont abouti... absolument à rien car, selon le rapport Statistical Review of World Energy publié jeudi, La consommation de combustibles fossiles et les émissions d’énergie ont atteint des sommets sans précédent en 2023 (même si la part des combustibles fossiles dans le mix énergétique mondial a légèrement diminué au cours de l’année).

    La demande croissante de combustibles fossiles, malgré le développement des énergies renouvelables, pourrait être un point de friction pour la transition vers des énergies à faibles émissions de carbone, alors que les alarmistes climatiques crient et font rage selon lesquels l'augmentation de la température mondiale devrait atteindre 1,5 °C (2,7 °F), le seuil au-delà duquel les scientifiques disent. les impacts tels que l’augmentation des températures, la sécheresse et les inondations deviendront plus extrêmes ; là encore, ce sont les mêmes militants criards qui ont prédit en 2018 que le monde finirait si nous n’arrêtions pas d’utiliser les combustibles fossiles d’ici 2023. Non seulement cela ne s’est pas produit, mais l’utilisation des combustibles fossiles atteint des records annuels !

    "Nous espérons que ce rapport aidera les gouvernements, les dirigeants mondiaux et les analystes à avancer en ayant les yeux lucides sur le défi qui les attend", a déclaré Romain Debarre du cabinet de conseil Kearney, réalisant avec encore plus de lucidité qu'absolument rien ne changera puisque l'essentiel des la consommation de combustibles fossiles vient désormais de Chine et d'Inde, qui pourraient toutes deux se foutre de ce que pense un monstre libéral éveillé, avide de chatons et aux cheveux violets qui hurle.

    - voir graph sur site -

    L’année dernière a été la première année complète de flux d’énergie russe détournés de l’Occident après l’invasion de l’Ukraine par Moscou en 2022, et également la première année complète sans restrictions majeures de mouvement liées à la pandémie de COVID-19. En effet, cela confirme que les tentatives visant à limiter les ventes russes de combustibles fossiles ont été un fiasco total.

    La situation s'améliore (ou pire si vous êtes un fou vert) : la consommation mondiale globale d'énergie primaire a atteint un niveau record de 620 exajoules (EJ), selon le rapport...

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  48. ... puisque les émissions de gaz carbonique ont dépassé pour la première fois les 40 gigatonnes de gaz carbonique.

    - voir graph sur site -

    "Au cours d'une année où nous avons vu la contribution des énergies renouvelables atteindre un nouveau record, la demande mondiale en énergie sans cesse croissante signifie que la part provenant des combustibles fossiles est restée pratiquement inchangée", a déclaré Simon Virley du cabinet de conseil KPMG.

    Le rapport a enregistré des tendances changeantes dans l’utilisation des combustibles fossiles dans différentes régions. En Europe, par exemple, la part des combustibles fossiles dans l’énergie est tombée en dessous de 70 % pour la première fois depuis la révolution industrielle.

    "Dans les économies avancées, nous observons des signes d'un pic de demande en combustibles fossiles, contrairement aux économies du Sud pour lesquelles le développement économique et l'amélioration de la qualité de vie continuent de stimuler la croissance des combustibles fossiles", a déclaré Nick Wayth, directeur général de l'Energy Institute.

    Et puisque personne n’ose dicter ses conditions au « Sud global » de peur qu’il cesse de produire la merde bon marché exigée par le « Nord global » (pour nourrir ses habitudes consuméristes voraces) déclenchant une inflation épique, rien ne changera.

    L'organisme industriel Energy Institute, en collaboration avec les cabinets de conseil KPMG et Kearney, publie le rapport annuel depuis 2023. Ils ont succédé à BP, auteur du rapport, référence pour les professionnels de l'énergie, depuis les années 1950.

    Cela ne surprendra personne que les combustibles fossiles ont représenté la quasi-totalité de la croissance de la demande en Inde en 2023, indique le rapport, tandis qu'en Chine, la consommation de combustibles fossiles a augmenté de 6 % pour atteindre un nouveau sommet.

    Voici quelques faits saillants du rapport sur 2023 :

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  49. CONSOMMATION

    La demande mondiale d’énergie primaire a augmenté de 2 % en 2023 par rapport à 2022, pour atteindre 620 EJ.
    La consommation de combustibles fossiles a augmenté de 1,5 % pour atteindre 505 EJ, ce qui représente 81,5 % du mix énergétique global, en baisse de 0,5 % par rapport à 2022.
    La consommation de combustibles fossiles n’a augmenté dans aucun pays européen en 2023.
    La production d'électricité a augmenté de 2,5 % en 2023, soit une légère hausse par rapport aux 2,3 % de croissance de l'année précédente.
    La production de carburants renouvelables (hors hydroélectricité) a augmenté de 13 % pour atteindre un nouveau record de 4 748 térawattheures (TWh).
    La part des énergies renouvelables dans le mix énergétique global hors hydroélectricité était de 8 %, contre 7,5 % dans le rapport 2022.
    Les énergies renouvelables hydroélectriques représentaient 15 % du mix mondial.

    HUILE

    La consommation de pétrole a dépassé les 100 millions de b/j en 2023 pour la première fois, après une hausse de 2 % sur un an.
    La croissance de l’offre de pétrole a été assurée par les producteurs non membres de l’OPEP+, la production américaine ayant augmenté de 9 % sur l’année.
    La Chine a dépassé les États-Unis en tant que pays doté de la plus grande capacité de raffinage au monde l'année dernière, avec 18,5 millions de b/j, même si les volumes de raffinage sont toujours à la traîne, avec un taux d'utilisation de 82 % par rapport aux États-Unis. 87%.
    La consommation mondiale d’essence a atteint 25 millions de b/j l’année dernière, juste au-dessus de son niveau d’avant la pandémie de 2019.
    La production de biocarburants a augmenté de 8 % pour atteindre 2,1 millions de b/j en 2023, grâce aux gains réalisés aux États-Unis et au Brésil.
    Les États-Unis, le Brésil et l’Europe représentaient 80 % de la consommation mondiale de biocarburants.

    GAZ NATUREL

    La production et la consommation mondiales de gaz sont restées relativement stables sur l’année 2023.
    L'offre de GNL a augmenté de près de 2 % pour atteindre 549 milliards de mètres cubes (bcm).
    Les États-Unis ont dépassé le Qatar en tant que premier fournisseur mondial de GNL après une augmentation de 10 % de leur production.
    La demande globale de gaz en Europe a diminué de 7 % sur un an en 2023.
    La part de la Russie dans l’approvisionnement gazier européen n’était que de 15 % en 2023, contre 45 % en 2021.

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  50. CHARBON

    La consommation de charbon a atteint un nouveau sommet à 164 EJ en 2023, en hausse de 1,6 % sur l'année, tirée par la Chine et l'Inde.
    La consommation de charbon de l'Inde a dépassé celle de l'Europe et de l'Amérique du Nord réunies.
    La consommation américaine de charbon a chuté de 17 % en 2023 et a diminué de moitié au cours de la dernière décennie.

    RENOUVELABLES

    Le record de production renouvelable est dû à une capacité éolienne et solaire plus élevée, avec 67 % d’ajouts supplémentaires dans ces deux catégories en 2023 par rapport à 2022.
    Jusqu’à 74 % de la croissance nette de la production globale d’électricité provenait des énergies renouvelables.
    La Chine représentait 55 % de tous les ajouts de production d’énergies renouvelables en 2023 et était responsable de 63 % de la nouvelle capacité éolienne et solaire mondiale.

    ÉMISSIONS

    Les émissions ont augmenté de 2 % sur l'année pour dépasser 40 gigatonnes.
    Les émissions ont augmenté malgré la légère baisse de la part des combustibles fossiles dans le mix énergétique, car les émissions au sein de la catégorie des combustibles fossiles sont devenues plus intenses à mesure que la consommation de pétrole et de charbon augmentait et que le gaz restait stable.
    Le rapport note que depuis 2000, les émissions provenant de l'énergie ont augmenté de 50 %.

    https://www.zerohedge.com/weather/fossil-fuel-co2-emissions-hit-record-high-2023

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  51. Mise à jour juridique sur le glyphosate : une méta-étude utilisée par les avocats de la responsabilité civile chasseurs d'ambulances pour qualifier le Roundup de Bayer de ancérigène est considérée comme de la « science poubelle » par un juge de première instance.


    25 Juin 2024
    Hank Campbell, Genetic Literacy Project*


    Les avocats spécialisés dans la responsabilité civile qui intentent des procès instrumentalisant un herbicide très répandu ont lu six mots qu'ils ne veulent jamais lire dans un document judiciaire donnant suite à une requête de rejet d'une étude qu'ils considèrent comme vitale pour le paiement de leurs futurs yachts : « Zhang’s meta-analysis is junk science. » (la méta-analyse de Zhang est de la science poubelle).

    - voir doc sur site -

    Ce n'est pas seulement percutant, c'est humiliant.

    Et ce n'est pas tout. Le juge a vu clair dans leur escroquerie de publication payante [en pay-to-publish ou pay-for-play] et a résisté à leur technique traditionnelle consistant à faire citer l'article immédiatement dans un tas d'autres articles pour augmenter son facteur d'impact et son indice H.

    - voir doc sur site -

    Les tumeurs magiques trouvées uniquement dans des articles triés sur le volet ne sont pas réelles ? Qui le savait ? (1) Tous les scientifiques (chapeau aux docteurs Geoffrey Kabat et Brian Mathison pour leur combat permanent), c'est-à-dire tous ceux qui ne suivent pas sur Twitter le Center for Biological Diversity et d'autres comptes pilotés par des avocats qui intentent des procès pour obtenir un règlement par une transaction.

    Et pourtant, l'article de Zhang et al. publié dans la revue payante d'Elsvevier (2) Mutation Research - Reviews in Mutation Research est considéré comme fondamental par les activistes anti-science et les avocats qu'ils soutiennent. Parce qu'il affirme que le risque de lymphome non hodgkinien en cas d'exposition au désherbant Roundup augmente de 41 %, ce qui est énorme.

    Ils ont besoin de Zhang. L'article de Zhang est à l'origine de toute la couverture médiatique dont ont profité les avocats pour engager des poursuites instrumentalisant le désherbant populaire appelé Roundup.

    Au lieu de cela, le juge de district Vince Chhabria a accepté l'argument du défendeur selon lequel il n'y a pas de preuves recevables de la causalité. Il a donc rejeté l'affaire.

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  52. Avant que la rhétorique « La science est une vaste conspiration de droite » ne sorte : M. Chhabria a été nommé par M. Obama. Il est originaire de San Francisco et a travaillé pour le juge Stephen Breyer, nommé par M. Clinton à la Cour Suprême et situé à gauche de l'échiquier politique. M. Chhabria a laissé un immigrant illégal (expulsé cinq fois) sous l'emprise de benzos illégaux, qui a assassiné une femme avec une arme à San Francisco, s'en tirer avec une peine de prison pour possession d'une arme à feu et meurtre d'une personne avec cette arme.

    C'est loin d'être un suppôt de la droite.

    Fait important pour la science, il a été choisi par d'autres juges pour s'occuper de toutes les procédures préliminaires pour tous les procès en responsabilité du fait de produits intentés contre Monsanto. Et il y en a beaucoup. Les écologistes l'ont adoré chaque fois qu'il a renvoyé l'un de leurs dossiers quotidiens devant un tribunal de district.

    Les avocats qui espèrent gagner de l'argent déposent ces dossiers presque tous les jours.

    - voir doc sur site -

    Ils adorent déposer des plaintes à San Francisco parce qu'ils supposent que les affaires peuvent être renvoyées quelque part et trouver un jury qui croira que les plantes sont de petites personnes et qu'un désherbant qui n'agit que sur une voie qui n'existe pas chez l'homme peut être lié à une maladie.

    Oubliez le fait que l'article de Zhang était à peine de l'épidémiologie, ce qui l'aurait déjà placé dans la pile EXPLORATOIRE plutôt que dans la pile scientifique. Il s'agissait d'une méta-analyse mal construite utilisant une poignée d'articles présélectionnés. Avec une méta-analyse à effets aléatoires non pondérés, je peux prouver que le jeu de pile ou face est biaisé en faveur de face. Ou en faveur de pile. Ou n'importe quoi, si je suis dans une publication en libre accès sympathique et que mon chèque est accepté. Et si Zhang choisit les articles pour sa méta-analyse, je pourrai peut-être prouver que le jeu de pile ou face provoque le cancer.

    Zhang est omniprésent dans ces procès. En janvier, le juge Chhabria a rejeté une autre requête visant à écarter entièrement Zhang, dans ce cas pour ne pas avoir divulgué son financement.

    - voir doc sur site -

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  53. Il est vrai qu'elle avait « omis » d'indiquer qu'elle était payée par des avocats, mais contrairement aux négatistes à gages tels que le Dr Naomi Oreskes lorsqu'elle a été prise en flagrant délit de mensonge (3), elle n'a jamais prétendu le contraire. Lorsque son article est admis, puis rejeté comme de la « science poubelle », la situation est encore pire pour le camp anti-science.

    Si Zhang avait été rejeté d'emblée, les avocats et les sites fantoches de leur sphère auraient pu l'envelopper dans le drapeau d'une conspiration. Les militants anti-religieux aiment invoquer Giordano Bruno et Galilée (4), parce qu'ils ont entendu quelque part qu'ils étaient des martyrs de la science, et quand cela est répété assez souvent, cela devient un fait pour les journalistes et les ronchons sur les réseaux sociaux, mais être admis et ensuite être rejeté comme ayant simplement produit un mauvais travail est bien pire.

    Notes :

    (1) La Cour savait. Je n'en ai inclus que deux ci-dessus, mais toute cette affaire est un licenciement brutal d'une personne non qualifiée, en fait une autre Stephanie Seneff, ou Chuck Benbrook, ou [auto-censuré], mais une personne assez stupide pour quitter le cadre confortable de l'écriture d'absurdités pour ses compagnons de tribu progressistes et entrer dans un tribunal où les experts peuvent répliquer.

    - voir doc sur site -

    Et le tribunal s'est peut-être demandé si elle avait quelque chose à voir avec l'article ou si elle n'était qu'une marionnette.

    (2) $4000 ! Et ils publieront votre article la même semaine, ce qui signifie qu'il n'y aura pas de véritable examen par les pairs, mais seulement un examen « éditorial ».

    (4) La « science » de Giordano Bruno n'a jamais été mentionnée lors de son procès. Parce qu'il n'en faisait pas. Sa croyance en des planètes tournant autour du soleil, que les athées du XVIe siècle ont commencé à promouvoir comme fondamentale, n'avait aucun fondement en dehors de son adoration du dieu égyptien Thot et de l'hermétisme. Pourtant, les athées de gauche ne prétendent pas que Thot était l'égal de Copernic. Copernic, Kepler et Galilée ont dit que Bruno était un idiot. C'était un martyr de l'occultisme et les athées bizarres de la « libre pensée » adorent cela.

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  54. Galilée n'était pas génial non plus. Il a nié l'existence de la gravité de la Lune. Pourtant, tous les marins analphabètes du monde le savaient, de même que tous les enfants vivant près de l'eau, mais Galilée s'en prenait à tous ceux qui lui faisaient remarquer que les mathématiques étaient fausses, comme Kepler. Il a obtenu la bonne réponse en utilisant les mauvaises méthodes, ce qui ferait échouer n'importe quel étudiant en géométrie aux États-Unis aujourd'hui. Les catholiques n'étaient pas opposés à sa science, le pape l'encourageait, il a même inventé le titre, parce qu'il voulait un bon argument pour Copernic. C'est lorsque Galilée a commencé à perdre la tête et à insulter tout le monde qu'il a été logé dans une villa italienne cossue. C'était sa grande punition. Pendant l'Inquisition. Si les catholiques avaient vraiment quelque chose contre Galilée, il serait mort sur le bûcher.
    _________

    * Hank Campbell est un auteur scientifique primé et le fondateur de Science 2.0. Suivez Hank sur X @HankCampbell.

    Une version de cet article a été publiée à l'origine sur Science 2.0 et a été reprise ici avec l'autorisation de l'auteur. Retrouvez Science 2.0 sur X @science2_0.

    Source : Glyphosate legal update: Meta-study used by ambulance-chasing tort lawyers targeting Bayer’s Roundup as carcinogenic deemed ‘junk science nonsense’ by trial judge - Genetic Literacy Project

    Ma note : Le texte complet de l'article de Zhang et al. est ici.

    Sur ce site : « Glyphosate : +41 % de risque de cancer ? Vraiment ? » de Geoffrey Kabat, un article très pédagogique.

    Et « Glyphosate et lymphome non hodgkinien : caramba ! Encore raté ! » d'un certain... André Heitz. Article peut-être prémonitoire avec son titre de section « Un outil pour l'instrumentalisation de la justice ? » qui doit l'essentiel à... Mme Stéphane Horel du Monde.

    Je ne suis pas fan des décisions judiciaires se prononçant sur des questions scientifiques. Avec le juge Vince Chhabria, c'est cependant une autre affaire. Il a été évoqué à plusieurs reprises sur ce site. Voir en particulier « Roundup et justice états-unienne : un peu de sérieux dans l'information, SVP ! », avec une longue citation de son analyse.

    Au fait, parlant du Monde et du sérieux dans l'information... un article peut-être sur l'évaluation de Zhang et al. par le juge Vince Chabbria ?

    https://seppi.over-blog.com/2024/06/mise-a-jour-juridique-sur-le-glyphosate-une-meta-etude-utilisee-par-les-avocats-de-la-responsabilite-civile-chasseurs-d-ambulances-pour-qualifier-le-roundup-de-bayer-de-cancerigene-est-consideree-comme-de-la-science-poubelle-par-un-juge-de-premier

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  55. Orléans soutient la reprise de Duralex par ses salariés

    À l’approche de la date butoir du 17 juillet, où le tribunal de commerce décidera du sort de Duralex, la métropole d’Orléans s’engage fermement pour soutenir le projet de reprise par une coopérative de salariés (Scop). Ce soutien pourrait être un renouveau pour cette entreprise emblématique.


    24 juin 2024 à 16h30


    Orléans veut sauver Duralex

    Le conseil métropolitain d'Orléans a voté pour l'acquisition du terrain et des installations de Duralex, si le tribunal valide le projet de Scop. Ce terrain, s'étendant sur 14 hectares, représente un investissement estimé entre 5 et 8 millions d'euros. Les élus locaux espèrent ainsi rassurer les banques qui scrutent actuellement le plan de financement de la reprise, évalué à 15 millions d'euros comme le rapporte Les Echos. En sécurisant ce terrain, la métropole offre une base solide pour les négociations futures, renforçant la position des salariés à la recherche d'un soutien financier nécessaire au succès de leur projet.

    Au-delà de l'acquisition du site, la métropole envisage de prendre en charge certains investissements immobiliers pour booster le chiffre d'affaires de Duralex. Un engagement particulier est également prévu pour améliorer l'empreinte écologique de l'entreprise, notamment en matière de gestion de l'eau et de l'énergie. Cette initiative s'inscrit dans une démarche plus large de transition écologique portée par la métropole.

    Un contexte économique délicat

    Duralex est confrontée à des défis majeurs depuis deux ans, marqués par l'inflation et la hausse des coûts énergétiques due à la crise en Ukraine. Le chiffre d'affaires de l'entreprise a sensiblement diminué, passant de plus de 31 millions d'euros en 2022 à 23,6 millions en 2023. La situation économique actuelle et la concurrence accrue ajoutent une pression supplémentaire sur cette entreprise historique, célèbre pour ses verres ultrarésistants.

    Les salariés de Duralex ont jusqu'à la fin de la semaine pour finaliser leur dossier de reprise, un processus qui requiert non seulement une planification financière rigoureuse, mais aussi une vision stratégique pour relancer l'entreprise. Le tribunal de commerce doit ensuite trancher entre ce projet et ceux d'autres repreneurs potentiels qui ont également soumis des lettres d'intention, ajoutant une couche de suspense à l'issue de cette saga industrielle. La décision du 17 juillet sera donc clé pour l'avenir de Duralex et de ses employés, représentant un moment déterminant qui pourrait soit sauvegarder des centaines d'emplois, soit marquer la fin d'une ère pour la verrerie française.

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  56. Une enzyme issue de la bio-ingénierie crée de la vanilline naturelle à partir de plantes


    25 Juin 2024P
    ISAAA*


    Le professeur Toshiki Furuya de l'Université des Sciences de Tokyo (TUS) et ses étudiants diplômés Shizuka Fujimaki et Satsuki Sakamoto ont développé avec succès une enzyme qui génère de la vanilline à partir d'acide férulique d'origine végétale en utilisant des approches de génie génétique.

    Dans le monde entier, l'extrait de vanille est un composé aromatique largement utilisé dans les produits alimentaires et les cosmétiques. L'odeur agréable et sucrée de cet arôme classique provient du composé chimique vanilline que l'on trouve dans les gousses des vanilliers, lesquels appartiennent à la famille des orchidées. La vanilline est synthétisée par la conversion de l'acide férulique par l'enzyme VpVAN. La biosynthèse en laboratoire de la vanilline à partir de VpVAN d'origine végétale ne permet d'obtenir que de très faibles quantités. Bien que des essences de vanille produites chimiquement soient disponibles, elles n'ont pas la même saveur que l'extrait de vanille naturelle, et la demande pour ce dernier reste élevée. En outre, les restrictions climatiques pour la culture des vanilliers et le rendement relativement faible obtenu par plant ont entraîné une diminution de l'offre et une augmentation du prix de l'extrait de vanille naturelle.

    L'équipe de la TUS a utilisé des approches de génie génétique pour modifier la structure moléculaire de l'Ado, une enzyme oxydase qui ajoute un atome d'oxygène au substrat isoeugénol. À l'état natif, l'Ado ne peut pas convertir l'acide férulique en vanilline. En utilisant une analyse de modélisation structurelle, les chercheurs ont pu prédire les changements d'acides aminés dans l'Ado qui permettraient son interaction avec l'acide férulique. Ils ont remplacé les résidus d'acides aminés phénylalanine et valine à des positions spécifiques de la structure de l'Ado par divers autres acides aminés et ont examiné la capacité de conversion de l'acide férulique des diverses protéines mutantes modifiées.

    Ils ont trouvé une protéine mutante qui réagissait de manière stable avec l'acide férulique et présentait une activité de conversion élevée. En particulier, l'enzyme modifiée ne nécessitait aucun cofacteur pour la conversion et produisait de la vanilline à l'échelle du gramme par litre de solution réactionnelle, avec une efficacité catalytique et une affinité supérieures à celles de l'enzyme de type sauvage. La réaction ne nécessite que le mélange de l'acide férulique et de l'Ado à température ambiante, ce qui en fait un processus simple, durable et pouvant être mis économiquement à l'échelle.

    Pour plus de détails, lire le communiqué de presse de TUS Media Relations.
    _____________

    * Source : Bioengineered Enzyme Creates Natural Vanillin from Plants- Crop Biotech Update (May 22, 2024) | Crop Biotech Update - ISAAA.org

    https://seppi.over-blog.com/2024/06/une-enzyme-issue-de-la-bio-ingenierie-cree-de-la-vanilline-naturelle-a-partir-de-plantes.html

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  57. ENCORE UN ARTICLE CENSURÉ ! (60 - 1 = 59)

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