- ENTREE de SECOURS -



vendredi 28 juin 2024

Le prochain échec de la vaccination ?

28 juin 2024

par Univ.-Doz.(Vienne) Dr. méd. Gerd Reuther


Il n’y a une utilisation généralisée des vaccins que pour des infections très rares et auto-guérissantes ou concoctées comme le « Covid-19 ». Ce n’est pas un hasard, car l’inefficacité est difficile à dissimuler dans le cas de maladies courantes et graves. Avec un vaccin contre le paludisme, les grandes sociétés pharmaceutiques sont désormais suffisamment présomptueuses pour s’attaquer à un véritable problème de maladie. À terme, environ 250 millions de personnes, principalement en Afrique, devraient tomber malades et environ 600 000 en mourront chaque année. i Après 300 ans d’histoire désastreuse en matière de vaccination, faut-il encore exister une protection vaccinale ?

L'euphorie initiale qui a suivi la recommandation vaccinale de l'OMS en 2021 (prétendument 30 % de décès d'enfants en moins dans les études pilotes) et l'approbation d'un deuxième vaccin fin 2023 est déjà redevenue assez calme. Seul le Cameroun a lancé une campagne de vaccination en janvier 2024. Les données étaient probablement trop pauvres pour d’autres pays. Les grands espoirs d’une réduction drastique du nombre de cas s’étaient déjà envolés. On ne parle plus d'une protection fiable contre le paludisme. Le document de position actuel de l'OMS promet seulement une réduction de la progression des maladies graves et des décès. ii Une action d’arrière-garde typique, comme c’était déjà le cas avec les « vaccinations Covid ».

Vous pouvez toujours promettre que les choses auraient empiré sans la vaccination. Il n’est jamais possible de vérifier quelle aurait été la gravité d’une maladie non traitée dans un cas individuel spécifique. Les groupes témoins peuvent être manipulés pour que les personnes vaccinées obtiennent de meilleurs résultats. Cependant, une vaccination est comme un antibiotique : soit une substance est causalement efficace contre un agent pathogène, soit elle ne l’est pas. Un effet partiel est peu plausible et donc incroyable. Une véritable protection vaccinale doit prévenir les maladies et réduire le nombre absolu de cas.

Pour un nouveau candidat vaccin, l’efficacité alléguée d’environ 80 % n’est que légèrement supérieure au seuil de 75 % exigé par l’OMS. Difficile à croire. Et ce seulement après une triple vaccination de base et un « rappel » au bout d’un an. Cela suggère encore une fois que des acrobaties numériques sont réalisées et que le manque d’inefficacité est masqué par l’exigence d’un suivi constant des vaccinations.

Depuis les premières vaccinations contre la variole, il y a 300 ans, le théâtre de la vaccination s'est répété, ce qui est trop nocif et trop coûteux pour être une comédie. Les représentations ne peuvent et ne prendront fin que si plus personne n’y va. Vivreons-nous encore cela ?

informations d'identification

i OMS : Rapport mondial sur le paludisme. Genève 2023

ii OMS : Vaccins contre le paludisme : prise de position de l'OMS. Registres épidémiologiques hebdomadaires. 2024 ; 19(99):225-48

Image parKerstin Riemer sur Pixabay

Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement les opinions des auteurs permanents de TKP. Les droits et la responsabilité du contenu incombent à l'auteur.

Univ.-Doz (Vienne) Dr. méd. Gerd Reuther est spécialiste en radiologie et historien médical. En 2005, il a reçu le prix Eugénie et Felix Wachsmann de la Société allemande Roentgen pour ses réalisations. Il a publié une centaine d'articles dans des revues et livres spécialisés nationaux et internationaux ainsi que six livres qui examinent de manière critique la médecine d'hier et d'aujourd'hui. « Ceux qui gardent le silence ont déjà perdu » a-t-on récemment publié.

https://tkp.at/2024/06/28/der-naechste-impf-flop/

60 commentaires:

  1. Le fonctionnement complet du certificat numérique de vaccination a été décidé


    27 juin 2024
    de Thomas Oysmüller


    Le certificat de vaccination numérique devient une réalité et a surmonté l'obstacle parlementaire en Autriche - ID Autriche obtient son certificat de vaccination. Cela donne au ministère de la Santé la souveraineté sur toutes les données de vaccination des Autrichiens.

    Largement inaperçu du public, le Parlement autrichien (ÖVP, Verts, SPÖ, NEOS) a renouvelé la loi dite sur la télématique de santé . Un élément clé : le « eImpfpass », le certificat de vaccination électronique et numérisé. Les quatre partis ont voté mercredi en commission de la santé pour « le plein fonctionnement du certificat électronique de vaccination ». Vous ne pouvez pas vous désinscrire de ce pass numérique. Les données seront bientôt transmises au ministère de la Santé, mais aussi aux gouvernements des États. La loi sur les épidémies (entre autres lois) est également en cours de modification.

    Contrôle total sur les vaccinations

    Le nouveau certificat de vaccination numérisé, qui sera intégré à ID-Austria, l'application autrichienne « d'identification numérique », est justifié par toutes sortes d'expressions propagandistes. Selon le gouvernement, il existe un « intérêt public important » pour le baril de vaccination électronique car il peut « optimiser l’approvisionnement en vaccins de la population ». De plus, le pass de vaccination électronique permet « une disponibilité améliorée et plus rapide des informations sur la vaccination pour gérer le système de santé publique ».

    À l’avenir, l’État pourra enregistrer plus rapidement lesquels de ses citoyens ont été vaccinés contre quoi. Extrêmement explosif quand on sait qu’il y a encore quelques années les droits fondamentaux étaient liés à une injection précise.

    Tout d’abord, le certificat de vaccination numérisé entre en opération pilote, dont ELGA est responsable. Selon le plan, l'opération sera ensuite réalisée directement par le ministère de la Santé.

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  2. Grâce au pass vaccinal électronique, les citoyens peuvent recevoir un « rappel de vaccination » – que ce soit contre le TBE, la grippe ou la grippe aviaire – directement sur leur téléphone portable. Directement du ministère de la Santé. L’ ELGA rapporte que le pass de vaccination électronique sera lié au « plan national de vaccination » lorsqu’il sera pleinement opérationnel. Cela rend alors « possibles des recommandations de vaccination personnalisées via le pass de vaccination électronique en pleine opération ». Bien entendu, cela signifie également que les autorités compétentes pourront facilement comprendre qui ne suit pas leurs « recommandations personnalisées en matière de vaccination ».

    La correspondance parlementaire fait état de la modification de la loi :

    « Un élément essentiel du pass de vaccination électronique est le registre central des vaccinations, qui sert à documenter électroniquement toutes les vaccinations effectuées ainsi que les informations relatives à la vaccination. Les prestataires qui effectuent des vaccinations (prestataires de services de santé en matière de vaccination électronique) doivent conserver les informations dans le registre de vaccination à partir du moment fixé par règlement. Celles-ci vont des données personnelles des citoyens à des informations plus détaillées sur la vaccination administrée et le vaccin. Lorsque les tests d’anticorps sont évalués, le tableau clinique auquel ils se rapportent doit être indiqué. Les informations relatives à la vaccination sont également stockées. Dans tous les cas, les vaccins contre l’encéphalite à tiques (ETB), la rougeole, la rubéole, les hépatites A et B, la varicelle, la polio ainsi que les éventuels tests d’anticorps sont conservés.

    Jusqu’ici tout est explosif. Mais ce n'est que le début. Le gouvernement affirme que « seul un certain groupe d’autorités, d’organisations et de groupes professionnels » a accès aux données de santé hautement privées stockées dans le registre de vaccination. Ce n'est donc pas si grave. Mais parmi ces « parties coresponsables » figurent : « le ministre de la Santé, les prestataires de services de santé en matière de vaccination électronique, les pharmacies, les gouverneurs des États, les autorités administratives des districts, les assurances sociales et le service de conseil en matière de santé 1450 ».

    Abus politique possible
    Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement créatif pour imaginer le potentiel d’abus de pouvoir lié à cette centralisation des données de vaccination.

    Seul le FPÖ a voté contre la loi et a mis en garde contre une « utilisation abusive des données politiques ». Ces données n’avaient pas leur place au ministère de la Santé. Il existe « un grand potentiel de risques en matière de protection des données et de nombreux chantiers ». Le SPÖ est d’accord et félicite le gouvernement d’avoir posé « les bases d’un fonctionnement complet ». Le NEOS a également voté mais a critiqué « les points faibles et les points flous dans les rappels et les délais de vaccination ».

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  3. La loi sur l’épidémie sera également modifiée peu avant les élections. À l’origine, ils voulaient lancer une toute nouvelle version. Cependant, le gouvernement ÖVP-Verts s'est détourné de ce projet parce qu'il donnerait au FPÖ « des munitions pour la campagne électorale », selon le raisonnement. Mais cela signifie également que ce plan n’a été reporté qu’après les élections de l’automne. Une motion du FPÖ « visant à protéger la souveraineté de l'Autriche et le système de santé vis-à-vis de l'Organisation mondiale de la santé » concernant le règlement sanitaire international modifié ( a rapporté le TKP ) a été reportée.

    https://tkp.at/2024/06/27/vollbetrieb-des-digitalen-impfpasses-beschlossen/

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  4. Vaxxes, virus et reprise de la science


    Par Davis Taylor
    27 juin 2024


    Les soi-disant « anti-vaccins » avaient compris avant la crise du COVID-19 que « sûr, nécessaire et efficace » n’était qu’un simple slogan. Ils sont parvenus à cette conclusion en regardant sous le capot de l’histoire dominante des vaccins. Il a suffi d’une petite vérification des faits réels pour briser l’histoire. La plupart de ce qu’ils ont trouvé entre dans quelques catégories, énumérées ci-dessous. Il s’avère que les anti-vaccins qui examinent ensuite l’histoire actuelle du virus connaîtront une sorte de déjà vu – mais nous y reviendrons plus tard.

    Nous discuterons également plus loin de deux développements récents qui pourraient entraîner un changement majeur dans la compréhension du public à l’égard des virus : la publication d’un nouveau livre fascinant intitulé Can you Catch a Cold ? Histoire inédite et expériences humaines par Daniel Roytas, et des recherches révolutionnaires en cours dont les résultats remettent sans doute en question le domaine de la virologie.

    Vaccins

    Vous trouverez ci-dessous un rappel de ce que les anti-vaccins ont découvert en examinant l’histoire du vaccin.

    Une histoire inédite bien différente de l’histoire dominante

    Les anti-vaccins ont appris que l’histoire dominante concernant les vaccins n’a que peu de ressemblance avec la réalité historique. Par exemple, ils ont appris que la méthode de Leicester était utilisée à Leicester, en Angleterre et ailleurs à la fin des années 1800, pour obtenir de meilleurs résultats contre la variole, sans vaccination de masse, que dans les villes voisines affichant des taux de vaccination élevés. Ils ont également appris qu’il y avait une baisse globale spectaculaire des décès prétendument causés par des agents infectieux avant l’utilisation des vaccins, et que l’amélioration du niveau de vie en était en grande partie responsable.

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  5. Un changement dans le sens des termes

    Les anti-vaccins ont appris un changement dans le sens des termes pour s’adapter à l’histoire. Par exemple, ils ont appris que la polio avait été redéfinie au moment de la sortie du vaccin Salk pour être plus stricte, exigeant une paralysie de plus longue durée (c'est-à-dire 60 jours au lieu de 24 heures), rendant ainsi le diagnostic moins probable. Ils ont également appris le changement de signification du terme « groupe témoin », passant de ceux qui ont reçu uniquement des substances inertes, comme une solution saline, à ceux qui ont reçu des substances non inertes, comme un autre vaccin.

    Recherche incomplète et illogique

    En plus d’avoir appris l’absence de véritables contrôles dans la recherche sur les vaccins, les anti-vaccins ont découvert d’autres aspects stupéfiants de cette recherche, tels que les périodes extrêmement courtes des études préalables à l’homologation et le manque d’études exigées par les régulateurs pour comparer les résultats sur la santé. des vaccinés par rapport aux non vaccinés. (En passant, des recherches récentes sur les vaccinés et les non vaccinés portant sur plusieurs milliers d’enfants et sur une période d’environ dix ans ont révélé que les enfants non vaccinés s’en sortaient globalement mieux que les enfants vaccinés.)

    Virus

    Passons maintenant à la raison pour laquelle les anti-vaccins peuvent ressentir du déjà-vu lorsqu’ils examinent l’histoire actuelle du virus.

    L’histoire généralement admise est que les virus existent et se propagent d’une personne à l’autre ; que certains d'entre eux provoquent des maladies ; et que des anticorps se développent en réponse aux virus, ce qui est bon et protecteur. Bien sûr, le public est conscient de certaines choses qui ne correspondent pas à l’histoire, comme le fait qu’avoir des anticorps contre un virus est parfois mauvais, comme dans le cas du VIH. Mais ceux qui ont fouillé pour poser des questions sur le VIH ont payé un lourd tribut pour cela. Demandez simplement à Celia Farber. Par conséquent, peu le font.

    L’« histoire » des virus qu’ils ont le plus en tête est que les virus ont été « découverts » lorsque des scientifiques ont prélevé le liquide corporel d’une personne malade, l’ont placé sous un microscope et ont vu des virus nager à l’intérieur ; les tests ont ensuite été effectués en utilisant la méthode scientifique, exposant les sujets à ces virus d'une manière similaire à une exposition naturelle ; et cela a entraîné une maladie présentant les mêmes symptômes que les virus sont connus pour provoquer. Cependant, l’histoire réelle s’écarte nettement de ce conte de fées.

    Vous trouverez ci-dessous un kit de démarrage contenant des informations que vous trouverez en fouillant les faits sur les virus.

    Une histoire inédite bien différente de l’histoire dominante

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  6. Contrairement à ce que l’on croit, les virus ont été déclarés existants par les scientifiques avant d’être soi-disant isolés. De plus, contrairement aux bactéries et aux champignons, les virus n’ont pas été trouvés directement dans les fluides corporels ni observés au microscope optique. Ils seraient trop petits pour cela. Au lieu de cela, une méthode de culture cellulaire alambiquée et indirecte a été la « référence » utilisée pour prétendument isoler les virus. Étant donné que les virus ne peuvent pas être observés au microscope optique, la microscopie électronique a été utilisée pour prétendument les visualiser, mais seulement après que les échantillons ont subi des étapes complexes consistant à les fixer avec des sels de métaux lourds et du formaldéhyde, à les déshydrater, à les incorporer dans de la résine et à les colorer. Un débat scientifique existe quant à savoir si les particules identifiées comme virus dans les images de microscopie électronique en constituent réellement un. Ils peuvent sans doute constituer des artefacts dus au processus de préparation, des particules non virales provenant de matériaux ajoutés au cours du processus et/ou des vésicules extracellulaires (appelées exosomes) qui ne peuvent pas être différenciées de manière fiable des virus. De plus, une multitude d’études menées depuis le début du XXe siècle impliquant l’exposition de sujets expérimentaux à des virus présumés pathogènes, parfois en utilisant des méthodes extrêmement extrêmes, n’ont pas réussi à produire de maladie chez les sujets. En outre, il existe une histoire non enseignée concernant la manière dont l’influence des industries pétrochimiques et pharmaceutiques a amené le domaine scientifique à se concentrer sur la théorie des germes de la maladie plutôt que sur d’autres théories plausibles.

    Un changement dans le sens des termes

    L’utilisation des termes « purifier » et « isoler » en virologie obscurcit la véritable nature de la méthodologie utilisée. Les termes signifient généralement séparer quelque chose du reste. Cependant, en virologie, leur signification est proche de l’inverse de cette signification habituelle. Le processus de culture cellulaire utilisé pour purifier et isoler un virus consiste à ajouter une multitude de substances à une culture cellulaire, dont certaines ont leur propre ARN et/ou des effets toxiques, et la mort de la cellule (effet cytopathique) constituerait une preuve de l'existence d'un virus. la présence et la pathogénicité d'un virus.

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  7. Recherche incomplète et illogique

    Le domaine de la virologie regorge d’études qui n’ont guère de sens. Par exemple, des études censées démontrer l'existence de virus et/ou leur pathogénicité ont utilisé des méthodes d'exposition très peu naturelles au prétendu virus étudié (par exemple, la recherche sur la polio impliquant le forage de trous dans la tête des animaux et l'injection directe d'un liquide contenant une substance putride). (des tissus de la moelle épinière malades) dans leur crâne ; des recherches sur le SRAS-CoV-2 consistant à verser un volume relativement important de liquide dans le nez et la gorge des animaux, à la manière d'un waterboarding). D'autres études de ce type ont révélé chez les sujets expérimentaux des symptômes qui diffèrent de ceux qui seraient causés par le virus étudié (par exemple, une légère fourrure hérissée et une perte de poids observées chez les souris dans la recherche sur le SRAS-CoV-2). De plus, les études virologiques échouent souvent à fournir la preuve de l'utilisation de véritables contrôles (c'est-à-dire, pour montrer qu'un groupe d'échantillons ne contenant pas le virus présumé a été soumis exactement aux mêmes conditions, y compris exactement aux mêmes ajouts d'agents, que l'essai expérimental). spécimens censés contenir le virus).

    Heureusement, comme nous le verrons ci-dessous, il existe un groupe qui réclame le strict respect de la méthode scientifique dans le domaine de la virologie.

    Un nouveau livre et des recherches privées en cours pourraient transformer l’histoire du virus.

    Pouvez-vous attraper un rhume ? Untold History & Human Experiments de Daniel Roytas aborde plus en profondeur bon nombre des questions abordées ci-dessus. Il explore également le domaine peu discuté des autres causes potentielles, outre les agents pathogènes, pour lesquelles plusieurs personnes dans la même localité tombent malades en même temps, telles que les conditions météorologiques et les changements atmosphériques. C’est un mélange d’histoire, de résultats de recherche et de questions qui suscitent la réflexion et qui changera probablement la donne pour le récit du virus de la même manière que Dissolving Illusions: Disease, Vaccines, and The Forgotten History l’était pour le récit sur le vaccin.

    Roytas, le Dr Mark Bailey, le Dr Sam Bailey et Mike Stone sont quelques-unes des principales voix de ce que l’on appelle le camp « sans virus ». Malgré les insultes anti-scientifiques dont ils ont été victimes, ils appellent vigoureusement à l’utilisation de la méthode scientifique dans la recherche sur les virus et demandent un examen minutieux de la section méthodes de toutes les études afin de déterminer si de véritables contrôles ont été utilisés.

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  8. Un groupe du camp sans virus dirigé par Jamie Andrews mène actuellement ses propres recherches scientifiques, en collaboration avec des laboratoires américains accrédités, impliquant des études de contrôle approfondies de la méthodologie virologique. Cela se fait sans aucune implication du gouvernement, et donc sans l’influence des grandes sociétés pharmaceutiques par l’intermédiaire du gouvernement. La recherche a été discutée dans une récente interview menée par le D Alec Zeck de The Way Forward (à partir de 49 minutes dans l'épisode 99 intitulé « Le projet le plus important du siècle : la fin de la virologie avec Jamie Andrews + Jacob Diaz ») et c'est ont déjà produit des résultats qui réfutent sans doute l'hypothèse selon laquelle les effets cytopathiques observés dans les études virologiques étaient causés par les prétendus virus étudiés. Les résultats sont tout simplement stupéfiants.

    Espérons que Jamie Andrews incitera davantage de citoyens à commander des recherches en utilisant la méthode scientifique, afin que nous puissions reprendre la science à ceux qui l'ont terriblement égarée.

    https://www.lewrockwell.com/2024/06/no_author/vaxxes-viruses-and-taking-back-science/

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    1. (...) L’« histoire » des virus qu’ils ont le plus en tête est que les virus ont été « découverts » lorsque des scientifiques ont prélevé le liquide corporel d’une personne malade, l’ont placé sous un microscope et ont vu des virus nager à l’intérieur (...)

      HAHAHAHA !

      Contrairement au récit ci-dessus une (nano)-poussière est appelée 'virus' et est donc inoffensive sauf pour les poussières radioactives.
      Il confond le mot poussière (inerte) avec le mot microbe (vivant) !!

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  9. Nouvelle pandémie avant les élections américaines de 2024 comme en 2020 ?


    28 juin 2024
    par le Dr. Peter F. Mayer


    Après la performance désastreuse de Biden lors du débat présidentiel de ce soir, de plus en plus de voix s'élèvent pour dire qu'il n'est plus apte à exercer ses fonctions. Dans le même temps, des avertissements viennent de Russie selon lesquels les élites dirigeantes américaines préparent une nouvelle pandémie utilisant des armes biologiques avant les élections, soit pour les reporter, soit pour faire passer un candidat agréable.

    Le ministère russe de la Défense a de nouveau averti hier qu’il y aurait une attaque « sous faux drapeau » utilisant des armes biologiques pour déclencher une pandémie avant les élections de novembre. Cet avertissement a été lancé lors d'une conférence de presse par le lieutenant-général Igor Kirillov, chef des troupes de protection radiologique, chimique et biologique des forces armées de la Fédération de Russie.

    Le blogueur Clandestine en parle dans son Substack et dans un article sur X :

    « Nouveau rapport du MIL russe affirmant que le Pentagone a déplacé ses opérations d'armes biologiques en Afrique après la libération des laboratoires ukrainiens par la Russie.

    Kirillov affirme que Metabiota, propriété de Biden, et d’autres organisations non gouvernementales intermédiaires servent de couverture au Département d’État américain et au Département de la Défense, se faisant passer pour une opération humanitaire visant à atteindre leur véritable objectif de produire des agents pathogènes pour le déguisement des grandes sociétés pharmaceutiques.

    Kirillov souligne également que Metabiota, propriété de Biden, a été contrainte de cesser ses activités dans de nombreux pays d’Afrique lorsque ses activités et objectifs biologiques néfastes ont été connus.

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  10. Il est également important de se rappeler que le fondateur de Metabiota, propriété de Biden, est Ghislaine Maxwell et l’assistant et virologue de Clinton, Nathan Wolfe.

    Plus tard dans le briefing, Kirillov affirme également que les États-Unis envisagent de propager des maladies via les oiseaux migrateurs. Cela survient après que Kirillov ait précédemment affirmé que les États-Unis prévoyaient de créer une autre pandémie pour les élections de 2024, comme ils l’avaient fait en 2020. Je pense à la grippe aviaire.

    La fraude électorale est apparemment facilitée par les systèmes électroniques utilisés. Les votes par correspondance, en particulier, seraient facilement falsifiés et prendraient à nouveau une part importante en cas de nouvelle pandémie.

    On peut toutefois se demander si les gens accepteraient une nouvelle fausse pandémie avec autant de docilement qu’ils l’ont fait avec le Corona en 2020.

    https://tkp.at/2024/06/28/neue-pandemie-vor-den-us-wahlen-2024-wie-schon-2020/

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  11. Danemark : Taxes sur les vaches pour promouvoir la viande de laboratoire


    27 juin 2024
    par le Dr. Peter F. Mayer


    Le prochain pays à imposer des charges énormes à ses agriculteurs est le Danemark. Le gouvernement danois a introduit de nouvelles lois radicales qui taxent les éleveurs pour les « émissions » des vaches, des porcs et des moutons, censément « lutter contre le réchauffement climatique ». Il s’agit en fait d’affaiblir ou d’éliminer la concurrence des usines qui produisent de la viande de laboratoire, du lait artificiel et du fromage de culture.

    Le Danemark est le premier pays à introduire une taxe carbone pour obliger les agriculteurs à atteindre les objectifs du programme « net zéro » du Forum économique mondial (WEF). Les éleveurs de bovins devraient payer près de 100 euros par an pour les émissions de gaz à effet de serre de chacune de leurs vaches.

    Les politiciens affirment qu’ils ciblent une source majeure d’émissions de méthane, considéré comme l’un des gaz les plus puissants contribuant au « réchauffement climatique ». Pour atteindre les objectifs « zéro net » du FEM, le ministre des Finances Jeppe Bruus souhaite réduire les « émissions de gaz à effet de serre » du Danemark de 70 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

    La décision concernant la nouvelle taxe intervient juste après que les agriculteurs ont protesté contre le règlement européen sur la renaturation. Tous deux servent à faire grimper les coûts de production d’aliments naturels, de sorte que la viande de laboratoire, le lait artificiel et le fromage cultivé par des bactéries deviennent compétitifs en termes de prix.

    Les fonds de capital-risque et les milliardaires tels que le cofondateur de Google, Sergej Brin, et le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, ont désormais investi des milliards dans la production industrielle de produits alimentaires . L’ UE et des pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas soutiennent massivement ces usines avec l’argent des impôts. Comme l’ont montré des études , la production alimentaire en usine est plus gourmande en énergie que la production alimentaire naturelle, même si on la compare à une agriculture stable. De plus, ces produits industriels hautement transformés sont nocifs pour la santé, ce qui profite à son tour à l’industrie pharmaceutique.

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  12. Le Danemark est également connu pour l’expansion massive de ses parcs éoliens. Cependant, plusieurs études prouvent que les parcs éoliens sont responsables de l'augmentation des températures et de l'humidité. Si le Danemark veut faire quelque chose pour le climat, il vaudrait mieux penser au démantèlement des éoliennes.

    La plus ancienne turbine enregistrée au Danemark a été mise en service le 14 février 1980 et le plus grand système actuellement enregistré a été mis en service le 9 décembre 2021. Il a une puissance de 14 000 kW, une hauteur de moyeu de 160 mètres et un diamètre de rotor de 122 mètres !

    Au total, 7 733 éoliennes sont actuellement en service sur 77 sites . Ces éoliennes contribuent davantage à l’augmentation des températures que toutes les vaches et toute l’agriculture du Danemark.

    - voir graph sur site -

    Au Danemark, l'accord a été conclu lundi soir entre le gouvernement de centre droit et les représentants des agriculteurs, de l'industrie et des syndicats et présenté mardi. La décision du Danemark intervient après des mois de protestations des agriculteurs à travers l'Europe.

    Les agriculteurs résistent aux mesures visant à freiner le « changement climatique » et aux réglementations qui les mèneraient à la faillite.

    Le Danemark, qui est un exportateur majeur de produits laitiers et de viande de porc, taxera également les porcs. Cependant, les vaches sont la principale cible car elles produiraient des « émissions » bien plus élevées que les porcs.

    La taxe doit être approuvée par le Folketing, le parlement, qui compte 179 sièges. Cependant, le projet de loi devrait être adopté après un large consensus.

    Selon l'autorité danoise des statistiques, il y avait 1 484 377 vaches dans ce pays scandinave au 30 juin 2022.

    https://tkp.at/2024/06/27/daenemark-steuern-auf-kuehe-um-laborfleisch-zu-foerdern/

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  13. CDJM et l'affaire Sabine Grataloup c. Géraldine Woessner : des « griefs » infondés, pas toujours sur les bonnes bases, et un grief fondé jugé infondé...


    28 Juin 2024


    Poursuivons l'analyse de l'avis du 7 mai 2024 du Conseil de Déontologie Journalistique et de Médiation (CDJM) sur la « saisine » de Mme Sabine Grataloup au sujet d'un article de Mme Géraldine Woessner, « Glyphosate : la longue histoire d’une manipulation », publié dans le Point le 11 octobre 2023.

    Nous avons vu que sur 6 des 16 « griefs » le CDJM n'a pas pris position. Voici maintenant les 7 jugés non fondés.

    « Grief 2 : “inexactitude” sur la présentation d’études »

    Mme Sabine Grataloup a contesté la deuxième phrase de cet extrait :

    « Le Circ évalue le danger intrinsèque d’un produit, non son risque. Il s’appuie quasi exclusivement sur des études in vitro. »

    Nous avons déjà écrit que cette affirmation est fausse, s'agissant des études in vitro. Mais le CDJM estime que le grief n'est pas fondé parce que :

    « ...l’expression employée, "quasi exclusivement", n’exclut pas d’autres études. »

    Il a raison sur la sémantique, mais tort sur le fond !

    Il s'agit cependant d'un point de détail du récit de Mme Géraldine Woessner. Le CDJM aurait pu conclure ici, comme ce sera le cas pour le grief 13, que l'erreur est bénigne et ne porte pas atteinte à la compréhension des faits exposés.

    « Grief 4 : sur la dissimulation d’études devant le Circ »

    Comme on le sait – ou devrait le savoir sur l a base de son audition dans le cadre des actions contre Monsanto-Bayer – M. Aaron Blair, président du groupe de travail du CIRC, n'avait pas signalé à ce groupe les résultats les plus récents de l'Agricultural Health Study au motif que le CIRC ne prend en compte que les études publiées.

    - voir cadre sur site -

    Mme Sabine Grataloup a estimé que le texte de Mme Géraldine Woessner était trompeur, que celle-ci aurait dû faire une offre de réplique à M. Aaron Blair et qu'elle aurait dû citer une autre étude.

    « Le CDJM a constaté que figure effectivement dans la retranscription de l’audition de M. Blair le fait qu’il n’a pas porté à la connaissance du groupe d’experts qu’il présidait l’existence de la première étude. Il n’est pas trompeur d’écrire dans l’article qu’il "n’en souffle mot, l’étude n’étant pas publiée reconnaîtra-t-il plus tard, sous serment, devant une cour américaine". »

    Par ailleurs, il a considéré que l’offre de réplique à M. Blair ne s’imposait pas et ne s'est pas prononcé sur la portée scientifique de la seconde étude évoquée « par la requérante ».

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  14. Selon Mme Sabine Grataloup, la « seconde étude » – non identifiée – « trouvait un très lien fort [sic] entre glyphosate et lymphome non hodgkinien », ce qu'a contesté Mme Géraldine Woessner, et ce, à juste titre. Il s'agit sans doute de l'étude NAPP (North-American Pooled Project), pour laquelle nous avons trouvé qu'elle a été dissimulée et a fait l'objet de manœuvres pour en cacher le vrai résultat : un lien quasi inexistant.

    - voir cadre sur site -

    Les résultats les plus importants de l'étude NAPP qui ont été dissimulés. Cette étude illustre incidemment l'un des problèmes majeurs des études cas-témoins, dans lesquelles on demande à des malades ou à leurs ayants droit de se souvenir de leur activité passée sur une longue période (biais de rappel).

    Un résultat n'est pas statistiquement significatif si l'intervalle de confiance chevauche la valeur 1. Et une signification statistique n'emporte pas nécessairement une signification épidémiologique.



    Le CDJM aurait dû déclarer ce grief – qui relève de l'autogoal – infondé, sauf à exiger des journalistes qu'ils soient exhaustifs et contraints à des articles interminables. Autrement dit : contraintes et choix éditoriaux.

    « Grief 11 : “inexactitude” sur la collaboration entre une ONG et des avocats »

    Y a-t-il eu collusion entre les avocats impliqués dans les litiges contre Monsanto-Bayer et l'organisation anti-pesticides U.S. Right to Know », les premiers ayant fourni les « Monsanto Papers » à la seconde, ce qu'a contesté Mme Sabine Grataloup ?

    Le CDJM fait le constat d'une « collaboration » par référence à un article de Reporterre, « Celles qui ont révélé les “Monsanto papers” racontent comment Monsanto triche » et déclare donc le grief infondé.

    Le problème ici est la description liminaire figurant dans l'avis du CDJM :

    « Pour mémoire, l’expression "Monsanto Papers" désigne des millions de documents déclassifiés et rendus publics par Monsanto sur décision de justice. »

    Tout ou presque est faux dans cette description. Pour une entité si sourcilleuse de l'exactitude des articles qui lui sont en quelque sorte déférés...

    « Grief 12 : “Accusation gratuite” contre des journalistes »

    Le litige a porté sur ce qui suit :

    « Les"Monsanto Papers" sont confiés à l’organisation anti-pesticides URSTK, financée par le lobby bio et alliée du cabinet The Miller Firm, qui se charge d’élaborer le narratif qui sera livré "clés en mains" aux journalistes français. »

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  15. Mme Sabine Grataloup a trouvé qu'il s'agissait là d'une « accusation grave de mauvaise pratique professionnelle, pour tous les journalistes qui ont travaillé sur [les "Monsanto Papers"] » et déploré l'absence d'offre de réplique.

    La réponse du CDJM peut paraître curieuse :

    « Le CDJM note que l’article ne fait reposer l’affirmation d’un accès des médias aux documents déclassifiés via un cabinet d’avocat sur aucun élément factuel. Il considère cependant que cette mise en cause relève de la "liberté de critique, de commentaire, de satire et de choix éditorial" entre confrères décrite par l’article 12 de la Charte d’éthique mondiale des journalistes, qui, en l’absence d’accusations factuelles précises, n’impose pas d’offre de réplique. »

    Où est la « mise en cause » ? Quid de la « liberté de critique », etc. ?

    Le cheminement des documents et de leur interprétation est évident : le cabinet d'avocats et l'USRTK.

    Les sources ne sont pas les juges ou Monsanto-Bayer !

    Et on voit mal comment des journalistes exploitant des documents à eux livrés, même « clés en main », pourraient être mis en cause de ce chef – et de ce chef seulement – pour « mauvaise pratique professionnelle ».

    Dans son avis, le CDJM oublie aussi l'intermédiaire USRTK. Pourtant, quand il met en lien la déposition de M. Aaron Blair, par exemple, c'est bien une des versions mises en ligne par l'USRTK.

    « Grief 13 : inexactitude sur la date de publication d’un article »

    Il est bien sûr loisible à un plaideur – un terme choisi ici pour sa neutralité – de faire feu de tout bois.

    Or donc, Mme Géraldine Woessner a daté les premiers articles du Monde sur les « Monsanto Papers » de juillet 2017, alors que le premier fut publié en mars.

    Le CDJM a balayé le grief :

    « Le CDJM considère que cette erreur bénigne ne porte pas atteinte à la compréhension des faits exposés, mais qu’elle aurait dû être corrigée dans la version en ligne de l’enquête. »

    « Grief 15 : paternité de l’expression “Monsanto Papers” »

    Tout se plaide, n'est-il pas... Sauf que :

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  16. « Le CDJM n’a pas déterminé l’origine de l’expression. Il observe qu’elle est utilisée par Le Monde dans son enquête en plusieurs volets publiée en 2017 et par de nombreux médias, et que le site de USRTK l’utilise. Il ne lui apparaît pas que l’origine de cette expression soit un élément essentiel à la compréhension des faits exposés. »

    On peut souscrire sans problème à ce point de vue.

    « Grief 16 : présentation trompeuse d’un auteur »

    Tout se plaide, n'est-il pas (bis)... Sauf que :

    « Le CDJM note que M. Gil Rivière-Wekstein anime et publie le site d’informations sur l’agriculture Agriculture et environnement, et rappelle que la détention de la carte de presse n’est pas obligatoire pour exercer le métier de journaliste. Le qualifier de journaliste n’est pas une inexactitude. »

    Bilan à ce stade

    « Grief 2 : “inexactitude” sur la présentation d’études »

    Nous pensons que le grief était fondé.

    « Grief 4 : sur la dissimulation d’études devant le Circ »

    L'analyse du CDJM est correcte, mais une partie du grief n'a pas été abordée et aurait dû être rejetée.

    « Grief 11 : “inexactitude” sur la collaboration entre une ONG et des avocats »

    La conclusion (grief infondé) est correcte, mais la description introductive ne l'est pas.

    « Grief 12 : “Accusation gratuite” contre des journalistes »

    La conclusion est correcte, mais la base invoquée est plus que problématique.

    « Grief 13 : inexactitude sur la date de publication d’un article »

    La conclusion est correcte.

    « Grief 15 : paternité de l’expression “Monsanto Papers” »

    On peut souscrire sans problème au point de vue du CDJM.

    « Grief 16 : présentation trompeuse d’un auteur »

    L'analyse et la conclusion sont correctes.

    Bien sûr, c'est mon avis, et je le partage...

    À suivre...

    https://seppi.over-blog.com/2024/06/cdjm-et-l-affaire-sabine-grataloup-c.geraldine-woessner-des-griefs-infondes-pas-toujours-sur-les-bonnes-bases-et-un-grief-fonde-juge-infonde.html

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  17. Choc et tristesse après la destruction du premier champ CRISPR en Italie


    26 Juin 2024
    Anna Meldolesi*


    Ayant assisté le 13 mai dernier au lancement festif du premier essai en plein champ d'une plante CRISPR développée en Italie, nous partageons la consternation des scientifiques à l'origine du projet – Vittoria Brambilla et Fabio Fornara de l'Université d'État de Milan – face à la destruction cette nuit par des écoterroristes inconnus des plantes inoffensives, qui représentaient l'espoir d'une agriculture durable et d'une recherche innovante dans notre pays. Le communiqué de presse officiel suit.

    ° o 0 o °

    Cette nuit, 21 juin, un groupe d'écoterroristes a détruit la rizière expérimentale inaugurée le 13 mai dans la province de Pavie. Ce riz, connu sous le nom de RIS8imo, a été développé à l'aide des techniques d'évolution assistée (TEA) à l'Université d'État de Milan, afin de contribuer à réduire l'utilisation des fongicides, en vue d'une agriculture durable et de qualité.

    Le projet avait été accueilli dans les champs du Dr Federico Radice Fossati à Mezzana Bigli. Le projet RIS8imo, conçu par Vittoria Brambilla et Fabio Fornara, avait passé tous les niveaux d'évaluation de l'impact environnemental par le Ministère de l'Environnement, la Commission de l'ISPRA compétente, et avait reçu le soutien explicite et enthousiaste du conseiller pour l'agriculture de la région de Lombardie, le Dr Beduschi.

    Le président de la Commission de l'Agriculture du Sénat, M. De Carlo, a planté de ses propres mains l'un des plants, ouvrant ainsi symboliquement la porte à une innovation nécessaire pour relever les défis de l'agriculture d'aujourd'hui et de demain.

    La sénatrice à vie et pharmacologue Elena Cattaneo avait souhaité assister en personne à la plantation du RIS8imo, en promouvant l'idée d'une alliance entre la recherche publique, l'État et le monde de l'entreprise, visant à construire un avenir avec moins de produits agrochimiques, une meilleure qualité et sécurité sanitaire des aliments et une plus grande compétitivité sur les marchés mondiaux, mais aussi à protéger une denrée typique produite pour mettre en valeur des recettes caractéristiques de la cuisine nationale typique.

    En tant que scientifiques publics, nous exprimons notre consternation et notre tristesse d'avoir subi une telle violence injustifiée, fruit de l'obscurantisme et d'impulsions antiscientifiques.

    Vittoria Brambilla et Fabio Fornara, Université d'État de Milan

    ° o 0 o °

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  18. Ce texte avait été publié le 29 janvier 2024

    Cultures CRISPR : l'Italie donne le coup d'envoi

    Une variété de riz modifiée par CRISPR/Cas9 pourrait être plantée dans un champ d'essai dans le nord de l'Italie dès ce printemps, à la suite d'une modification de la réglementation gouvernementale introduite en 2023. Une équipe de l'Université de Milan a été le premier groupe de recherche du pays à demander un essai en plein champ dans le cadre d'une modification de la loi qui rationalise les procédures pour les essais en plein champ de plantes développées par édition du génome ou cisgénèse. Plusieurs autres groupes prévoyant également des propositions, une nouvelle vague de génétique agricole pourrait suivre en Italie. [Voir les détails dans mon article pour Nature Italy].
    ____________

    * Sources :

    Shock and sadness after destruction of Italy’s first CRISPR field | CRISPeR FRENZY (mycrispr.blog)

    CRISPR crops – Italy fires the starting gun | CRISPeR FRENZY (mycrispr.blog)

    https://seppi.over-blog.com/2024/06/choc-et-tristesse-apres-la-destruction-du-premier-champ-crispr-en-italie.html

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  19. Les espèces sauvages permettent d'améliorer les pois chiches


    27 Juin 2024
    ISAAA*


    Une étude collaborative menée par des scientifiques de l'Institut International de Recherche sur les Cultures des Zones Tropicales Semi-arides (ICRISAT), de l'Université d'Australie Occidentale (UWA) et de l'Université Murdoch révèle que les espèces sauvages de pois chiches présentent une plus grande diversité et de plus grandes variations génétiques que la plante cultivée. L'étude révèle le potentiel de l'utilisation des espèces sauvages apparentées pour améliorer les pois chiches.

    Pour élargir la diversité du pois chiche, l'équipe de recherche a identifié 24.827 familles de gènes et a réussi à produire un « super-pangénome » basé sur les assemblages de novo du génome de huit espèces sauvages annuelles de Cicer. L'étude a également produit un super-pangénome basé sur un graphique qui peut aider à identifier et à transférer des gènes précieux des espèces sauvages vers les espèces cultivées.

    Le directeur du Centre for Crop and Food Innovation de l'Université Murdoch, le professeur Rajeev Varshney, qui a coordonné l'étude dans le cadre de sa collaboration à long terme avec l'UWA, a déclaré que les chercheurs ont ensuite enrichi le génome dispensable en gènes liés à des caractéristiques agronomiques clés. Il a ajouté que le super-pangénome Cicer offre un moyen puissant d'étudier les gènes du pois chiche pour effectuer des analyses d'association et déterminer les caractères importants.

    Pour plus de détails, lire les articles sur les sites de l'Université Murdoch et de l'Université d'Australie Occidentale.
    _____________

    * Source : Wild Species Provide Insights into Improving Chickpeas- Crop Biotech Update (May 29, 2024) | Crop Biotech Update - ISAAA.org

    https://seppi.over-blog.com/2024/06/les-especes-sauvages-permettent-d-ameliorer-les-pois-chiches.html

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  20. Soja GM au Ghana : quand on a de telles organisations professionnelles, pas besoin d'activistes anti-OGM


    27 Juin 2024


    Mes pérégrinations pour compléter un article sur la décision, sans doute historique, de la Cour des Droits de l'Homme du Ghana renvoyant des entités anti-OGM dans les cordes m'ont amené à « Promulgate Laws Against GMO Soyabean Commercialisation in Ghana - SVCAG » (promulguez des lois contre la commercialisation de soja GM au Ghana – SVCAG).

    Ce fut via MSN, l'article d'origine étant du Ghanaian Times.

    En bref, la Soya Value Chain Association of Ghana (SVCAG – association ghanéenne de la chaîne de valeur du soja) demande au gouvernement de s'engager auprès du Parlement à promulguer des lois pour protéger la chaîne de valeur, et le Ghana dans son ensemble, contre la commercialisation de soja génétiquement modifié.

    Le catalogue des arguments est digne de Prévert et, malheureusement, témoigne d'un obscurantisme et d'un cynisme inqualifiables :

    « [L]a commercialisation de graines de soja OGM entraînerait la perte du marché de niche du soja non OGM au Ghana, l'effondrement du marché intérieur en raison de la préférence des consommateurs pour le soja non OGM, et pousserait les petits exploitants à la faillite. »

    Rien que ça ! Cela défie l'entendement ! Par exemple, les consommateurs ghanéens ne voudraient pas de soja GM... donc, pour un esprit rationnel, il n'y aura pas de marché et donc pas de culturess... mais le marché s'effondrerait...pour enfoncer le clou, ces gens ont une pensée émue pour les petits exploitants.

    Lors d'une conférence de presse, le président de la SVCAG, M. Thomas W. Bello, a déclaré que « cette mesure augmenterait le chômage, compromettrait la souveraineté et la sécurité alimentaires du Ghana, tout en le rendant moins compétitif sur le marché mondial en raison de la perte de son statut de pays non OGM ».

    Selon les statistiques de la FAO, en 2022, le Ghana a cultivé 115.000 hectares et produit 200.000 tonnes de soja (17,4 q/ha). Les exportations se sont montées à 33.500 tonnes de fèves pour 27,5 millions de dollars (et 25 tonnes d'huile pour 33.000 dollars). Cela donne 821 dollars/tonne. En comparaison, le Brésil a vendu le sien à 591 dollars/tonne, mais pour 29,5 q/ha. Notons cependant que la différence de rendement dépend de plusieurs facteurs, les traits GM n'étant pas les seuls.

    Le Ghana perdrait-il sa compétitivité ? Rien n'est moins sûr dans un marché très demandeur.

    Il a également déclaré que « les caractéristiques et les avantages du soja GM, tels que la tolérance au glyphosate, la résistance aux lépidoptères, la diminution des acides gras et l'augmentation de la teneur en acide oléique, n'étaient pas pertinents par rapport aux défis auxquels sont confrontés les agriculteurs ghanéens. »

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  21. La négation, mise en gras ci-dessus s'impose dans le contexte général de la position de l'association et provient de Modern Ghana, « Soya Value Chain Association of Ghana opposes GMO Soybean cultivation ».

    Autre argument, présenté correctement par Modern Ghana : le rendement du soja GM serait inférieur de 20 % à celui du conventionnel.

    Le secrétaire exécutif de la SVCAG, M. Yaw Afrifa, a déclaré que l'atorisation du soja GM « n'affecterait pas seulement la croissance socio-économique, mais risquerait de compromettre la conservation de la biodiversité du pays en raison de l'utilisation accrue de produits chimiques pour la lutte contre les mauvaises herbes et les parasites ».

    Cela affecterait aussi la santé humaine avec un risque potentiel de « toxicité, d'allergénicité et de risques génétiques ».

    Bref, avec de telles organisations professionnelles, pas besoin d'activistes anti-OGM !

    Mais, si nous avons bien compris, l'Autorité Nationale de Biosécurité a autorisé six événements du soja et cette décision devrait tenir au vu du récent arrêt de la Cour des Droits de l'Homme du Ghana.

    - voir cadre sur site -

    (Source)

    https://seppi.over-blog.com/2024/06/soja-gm-au-ghana-quand-on-a-de-telles-organisations-professionnelles-pas-besoin-d-activistes-anti-ogm.html

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  22. Semences de ferme en Allemagne : donner des informations sur la production – comment les tribunaux jugent les redevances


    28 Juin 2024
    Karl Bockholt, AGRARHEUTE*


    Étiquette sur un sac de semences : à partir de 2025, il ne sera plus possible de déclarer ses propres productions qu'en ligne.

    Le délai pour déclarer à la Fiducie des semences sa propre reproduction de ce printemps ou de l'automne dernier expire fin juin. AGRARHEUTE dit quand la reproduction est légale et comment les tribunaux se prononcent à ce sujet.

    Comme chaque année, l'administration fiduciaire des semences (STV – Saatgut-Treuhandverwaltung), mandatée par les obtenteurs allemands, rappelle à tous les agriculteurs qu'ils doivent fournir des informations sur les semences de ferme. Ceux qui ne respectent pas les délais de déclaration et de paiement sont menacés de conséquences financières et juridiques.

    Pour l'emploi de semences de ferme au printemps 2024 ou à l'automne 2023, le délai de déclaration est fixé au 30 juin 2024, mais la déclaration de reproduction peut être envoyée en ligne avant cette date. A partir de 2025, la saisie sera modifiée et ne sera plus possible qu'en ligne.

    Également passionnant: Reproduction de variétés : la CJUE protège les agriculteurs contre le paiement de dommages-intérêts élevés

    Qui est concerné par la décision fondamentale de la Cour Fédérale de Justice ?

    Selon la STV, de nombreux chefs d'exploitation évaluent souvent mal les conséquences de l'omission de déclaration. L'utilisation de semences de ferme peut enfreindre le droit de protection des obtentions végétales si les dispositions en la matière ne sont pas respectées, d'autant plus que la récolte ainsi produite est également soumise à des prescriptions en matière de protection des obtentions végétales.

    La STV renvoie à la dernière décision de principe de la Cour Fédérale de Justice (BGH) du 28 novembre 2023. Cette décision dite « décision sur les récoltes » (référence X ZR 70/22) concerne en principe tous les agriculteurs qui cultivent des variétés protégées, mais plus particulièrement ceux qui ne se sont pas conformés, ou seulement de manière incomplète, à leur obligation légale de déclarer les semences de ferme et de payer les redevances sur les semences de ferme dans les délais impartis. Ou encore ceux qui ont utilisé des semences ou des plants provenant du marché noir.

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  23. Ce que la Cour Fédérale de Justice a établi

    La Cour Fédérale de Justice a établi que le commerce agricole, c'est-à-dire par exemple les coopératives, les collecteurs et les silos, doit s'assurer par des « mesures appropriées » que les récoltes ont été produites de manière licite par les exploitations. Cela peut se faire soit par des semences et des plants certifiés, soit par une production de semences ou plants de ferme déclarée et payée dans les délais.

    Si les opérateurs de l'aval ne créent pas de « mesures appropriées » pour garantir une production légale, ils violent même les droits d'obtention végétale en commercialisant le matériel produit illégalement. Avant d'acheter, le commerce agricole a donc l'obligation de vérifier si le produit récolté a été produit légalement. En déclarant les productions de semences de ferme et en payant les redevances sur ces semences, les agriculteurs créent donc la base qui leur permettra de commercialiser leur récolte en toute sécurité.

    Quelles sont les obligations fondamentales en matière de production de semences et plants de ferme ?

    La Cour de Justice de l'Union Européennes (CJUE) avait déjà décidé auparavant qu'un agriculteur ne pratiquait légalement la production de semences de ferme que s'il payait des redevances pour cela. Cette obligation ne dépend donc pas d'une demande de paiement ni d'un droit à l'information.

    Les agriculteurs qui pratiquent la production de semences de ferme doivent agir de leur propre initiative et payer les redevances avant la fin de la campagne de semis.

    Où trouver de l'aide pour la déclaration de culture issues de semences de ferme ?

    La STV répond aux questions concernant la déclaration de production de semences de ferme au numéro de téléphone 0228 / 96 94 31 60. En outre, on trouve des listes à jour de variétés pour lesquelles des redevances de reproduction sont perçues, explique le directeur de la STV Alois Mörtlbauer.

    Pourquoi les violations de la loi sur la protection des obtentions végétales coûtent cher

    Celui qui ne prend pas au sérieux les prescriptions relatives à la production de semences ou plants de ferme enfreint le droit d'obtenteur. Selon la STV, de nombreux agriculteurs ne se rendent pas compte que les dommages et intérêts éventuellement dus peuvent comporter un risque économique.

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  24. En cas de violation du droit, l'agriculteur doit des dommages et intérêts à l'obtenteur à hauteur d'un droit de licence complet pour des semences certifiées. En outre, une déclaration d'abstention assortie de sanctions est due. Elle prévoit en général une amende de 6.000 euros en cas de nouvelle infraction. Pour le compte des obtenteurs, la STV fait valoir ses droits devant les tribunaux si nécessaire.

    https://seppi.over-blog.com/2024/06/semences-de-ferme-en-allemagne-donner-des-informations-sur-la-production-comment-les-tribunaux-jugent-les-redevances.html

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  25. Shein, Temu : les faux jumeaux ?


    Guy-Alexandre Le Roux
    28 juin 2024


    Emblématiques des nouvelles pratiques du e-commerce, et alors qu’ils connaissent une forte croissance, les géants Temu et Shein sont actuellement au cœur des débats politiques européens. Au nom de la protection des consommateurs et des enjeux environnementaux, la Commission européenne a déjà commencé à mieux encadrer les pratiques, et la France voudrait faire de même. Mais si les deux groupes sont souvent mentionnés ensemble, Temu et Shein cachent en réalité deux systèmes très différents. Décryptage.

    Le raz-de-marée Shein et Temu est tel qu’il a poussé les plus hautes autorités européennes à prendre officiellement position. Depuis plusieurs semaines, les deux groupes font l’objet d’un intérêt tout particulier de Bruxelles. Pour des raisons différentes.

    Pourquoi Shein et Temu font la Une

    Le 26 avril dernier, la Commission européenne a ajouté Shein à sa liste des « très grandes plateformes en ligne ». Plus souvent désignées par leur acronyme anglais VLOP (pour « very large online platforms »), pour intégrer ce « club », celles-ci doivent rassembler au moins 45 millions d’utilisateurs par mois. Un seuil qui concernait d’ores et déjà les mastodontes que sont Google, Facebook, Instagram, Apple, X (ex-Twitter), TikTok et donc, désormais, Shein.

    Avec 108 millions d’utilisateurs revendiqués au sein de l’Union européenne (UE), l’entreprise singapourienne devient ainsi la 23e plateforme à devoir « se conformer aux règles les plus strictes prévues par le Règlement sur les services numériques ».

    Entré en vigueur le 17 février dernier, ce règlement est plus connu sous l’acronyme DSA, pour Digital Services Act. Visant à sécuriser l’espace numérique et à mieux protéger les utilisateurs européens, c’est ce texte qui définit le périmètre et les obligations des VLOP. Les entreprises concernées ont, notamment, l’obligation de se montrer plus vigilantes vis-à-vis des produits illégaux ou dangereux éventuellement proposés sur leurs espaces. Elles doivent aussi adresser un rapport annuel aux autorités européennes, et s’engagent à mieux protéger les consommateurs – particulièrement les mineurs – ainsi qu’à faire preuve de transparence et de traçabilité.

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  26. Si le géant chinois du e-commerce Temu vient également d’être désigné comme une VLOP, il aura fort à faire pour se conformer aux standards européens. La plateforme est accusée de manipuler les internautes et de violer les règles en vigueur dans l’UE. Plusieurs associations, regroupées au sein du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), ont annoncé le 16 mai avoir déposé plainte contre Temu. Le site, qui compterait plus de 75 millions d’utilisateurs mensuels dans l’UE, serait en effet « truffé d’interfaces trompeuses – dark patterns – pour inciter les consommateurs à dépenser plus sur la plateforme », d’après le BEUC, selon lequel « Temu enfreint le (DSA) et doit maintenant faire l’objet d’une enquête de la part des autorités ».

    Manque de traçabilité des entreprises commercialisant leurs produits sur la market place, absence d’informations sur l’origine ou la composition des produits… : la liste des griefs adressés à Temu est conséquente. Sans même parler des rumeurs d’espionnage qui collent au groupe chinois, sa plateforme étant soupçonnée de comporter, d’après l’entreprise américaine d’analyses Grizzly Research, « des fonctions cachées qui permettent une exfiltration massive de données à l’insu des utilisateurs ». Et pour cause : comme le confirme à Franceinfo la professeure de marketing Monica Grosso, « ce qui intéresse Temu (n’est pas tant d’écouler ses produits que) d’avoir une base de clients » la plus large possible.

    Des géants de la mode à bas coût, aux modèles industriels différents
    Ce dernier point est plus important qu’il n’y paraît.

    C’est ici que se niche le business model de Temu, qui ne se contente pas de vendre des gratte-dos télescopiques ou des vêtements à quelques centimes d’euros ; non, explique au journal Le Monde la consultante chinoise en communication Ivy Yang, « le modèle de Temu a un (autre) objectif clair : acquérir des utilisateurs aussi rapidement que possible, mettre les fournisseurs en concurrence pour offrir le meilleur au plus bas prix, et répéter l’opération ». Alors que la demande intérieure chinoise s’est récemment rétractée, et que les entreprises du pays doivent chercher des relais de croissance hors du marché domestique, Temu – prononcez tee-moo – est en réalité la pointe avancée d’un phénomène plus large : la conquête, à tout prix, de nouveaux marchés.

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  27. Désignée en mandarin par l’expression chuhai (« partir en mer »), cette stratégie commerciale se décline par des méthodes particulièrement offensives, y compris en termes de marketing. Pour ce faire, Temu n’a, par exemple, pas hésité à débourser 14 millions de dollars pour s’offrir des spots publicitaires pendant le célèbre Super Bowl américain. Armée d’un slogan sans équivoque – « Shop like a billionaire » – la plateforme que l’expert en retail Neil Saunders qualifie d’« Amazon sous stéroïdes » est même prête, pour gagner des clients et leurs précieuses données, à perdre entre 10 et 30 dollars par commande. Un modèle qui a fait de Temu l’un des leaders mondiaux de l’ultra-fast fashion au moment même où celle-ci est de plus en plus décriée.

    Aussi éprouvé que critiqué, ce modèle industriel produit de grandes séries. Et donc, d’immenses stocks et de très importantes quantités d’invendus, qu’il faut détruire le cas échéant. Officiellement, Temu revendique pourtant une approche « à la demande », consistant à ne produire que ce que le marché demande. Mais, dans les faits, faute de système de suivi intégré, le géant chinois n’a aucune façon de vérifier ce que produisent ses fournisseurs, qui n’hésitent pas à surproduire. Il se rapproche ainsi davantage d’une logique « production driven » finalement très classique, qui permet au réseau de fournisseurs de Temu d’utiliser sa plateforme comme une vitrine sur laquelle ils comptent vendre leurs millions de produits déjà sortis des usines. Simple intermédiaire entre le client et ces fabricants, Temu peut parfois avoir des problèmes de conformité, comme l’ont relevé les associations ayant porté plainte contre le groupe chinois, selon lesquelles ce dernier « ne fournit pas une traçabilité suffisante des professionnels qui vendent des produits sur la plateforme ».

    Face à cela, Shein a adopté un modèle inverse, celui de « la production à la demande ». Un très grand nombre d’articles sont lancés chaque jour, mais uniquement en très petites quantités, et seuls ceux qui rencontrent l’adhésion des clients sont, dans un second temps, produits en plus grande quantité. En cela, le modèle « test and scale » de Shein se distingue nettement des acteurs traditionnels de la fast fashion, et revendique minimiser les invendus et le gaspillage, tout en faisant preuve d’une flexibilité que n’auraient pas ses concurrents.

    « C’est une machine très efficace », confirme la consultante Camille Loriot : « entre la commande et la mise en circulation des articles, une semaine s’écoule, contre plus de trois chez Zara ».

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  28. « Nous commandons de très petites quantités de chaque pièce à nos fournisseurs et les testons sur le site », explique Peter Pernot-Day, directeur de la stratégie et de la communication de Shein aux États-Unis et au Royaume-Uni : « les versions qui fonctionnent le mieux sont fabriquées à plus grande échelle, ce qui nous permet de limiter le gaspillage : nous jetons beaucoup moins de produits que nos concurrents de la mode traditionnelle ».

    L’opération séduction de Shein envers les Occidentaux
    L’intégration récente de Shein à la liste européenne des VLOP va dans le sens d’une opération séduction d’un groupe qui, longtemps critiqué, veut désormais se normaliser et se conformer aux standards occidentaux.

    À défaut, le groupe pourrait se voir infliger de lourdes sanctions, dont des amendes pouvant atteindre 6 % de son chiffre d’affaires mondial. Ce dernier frôlant les 23 milliards de dollars, nul doute que Shein aura à cœur de ne pas froisser les autorités de Bruxelles, comme en témoigne la déclaration du groupe affirmant « partager l’ambition de la Commission (européenne) de faire en sorte que les consommateurs de l’UE puissent faire leurs achats en ligne en toute sécurité ».

    L’installation du siège social de Shein à Singapour s’inscrit dans cette même dynamique, l’entreprise cherchant ainsi à prendre ses distances avec la Chine et les dérives historiquement associées aux pratiques en vigueur dans le pays. Autant d’efforts qui suscitent l’intérêt des investisseurs, l’entrée en Bourse de Shein étant, selon certains, prévue à New York d’ici à la fin de l’année…

    https://www.contrepoints.org/2024/06/28/476656-shein-temu-les-faux-jumeaux

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    Réponses
    1. Dès lors qu'un fabricant (chinois en plus !) propose des prix clients et non des prix commerçants (comme par exemple les paysans français qui vendent leurs salades scarole, laitue ou frisée à 10 cts d'€ ! ou l’œuf de poule à 7 cts d'€ !) cela ne fait pas plaisir à la dictature qui au contraire est là pour paupériser la population et non pour l'enrichir.
      D'où la demande de 'traçabilité', par quel chemin est venu l'employé(e) jusqu'à l'usine, est-il ou elle marié(e) ? des enfants ? combien ? comment s'appelle(nt) il(s) ? qu'ont-ils mangé à midi et à quelle heure ils se couchent ? etc, etc !
      C'est, à la Komandantur de bruxerlles ce qu'ils appellent 'la traçabilité' !

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  29. La réponse de la Russie au terrorisme sur les plages est différente de ce que beaucoup attendaient


    26 juin 2024
    par Andrew Korybko


    Poutine n’est pas un « fou », un « monstre » ou un « cerveau » comme beaucoup le pensent, mais plutôt – du moins selon l’image qu’il se fait de lui-même – un pragmatique accompli, et il est donc peu probable qu’il fasse jamais quoi que ce soit qui puisse être décrit comme émotionnel ou émotionnel. radical.

    Le président Poutine a une fois de plus prouvé qu'il était un dirigeant suffisamment mûr pour prendre des décisions difficiles qui défient l'opinion publique après la réponse tiède de son gouvernement aux bombardements ukrainiens soutenus par les États-Unis contre les baigneurs de Sébastopol au cours du week-end. Il prédit qu’« il est peu probable que la Russie impose une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la mer Noire après l’attaque de Sébastopol ». Cela ne cède pas à la demande du public, notamment en raison des craintes de déclencher par inadvertance une Troisième Guerre mondiale.

    Des négociations au lieu d’une escalade

    Au lieu d'abattre ou de neutraliser les drones de reconnaissance américains au-dessus des eaux internationales de la mer Noire, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réitéré que la proposition de cessez-le-feu du président Poutine s'appliquait toujours. Peu de temps après, Peskov a également déclaré que la Russie restait ouverte aux négociations avec la France après qu'Emmanuel Macron ait publiquement exprimé son intérêt pour ces négociations la veille, tout en revenant sur ses déclarations précédentes sur une intervention conventionnelle en Ukraine.

    Ces deux développements ont été suivis d'un appel téléphonique entre le nouveau ministre de la Défense Andrei Belousov et son homologue américain au cours duquel "ils ont échangé leurs points de vue sur la situation en Ukraine". Il l'a également mis en garde contre "les dangers d'une nouvelle escalade en ce qui concerne la fourniture continue d'armes américaines aux forces armées ukrainiennes". Dans l'ensemble, il est clair que la réponse de la Russie a été une fois de plus conciliante et non instigatrice.

    Il est intéressant de noter que ces développements ont été éclipsés par la fausse nouvelle virale selon laquelle la Russie aurait déjà abattu un drone américain au-dessus de la mer Noire en guise de vengeance, qui a été introduite dans l’écosystème de l’information ici mais rapidement retirée par son auteur. Néanmoins, cette affirmation s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux parce qu’elle correspondait aux attentes de nombreux observateurs, dont la plupart n’ont jamais vu le post de suivi la rétractant.

    C'est la raison pour laquelle il est si important de clarifier exactement quelle a été la réponse de la Russie à la provocation du week-end dernier, à savoir de poursuivre sa position conciliante dans un but de désescalade, plutôt que de risquer une Troisième Guerre mondiale par une erreur de calcul si elle réagissait comme elle l'a fait. Ce que le public exige, c'est que les fausses attentes soient évitées. Ceux qui nourrissent des espoirs irréalistes connaîtront inévitablement une profonde déception, après quoi certains pourraient devenir vulnérables aux discours hostiles selon lesquels la Russie s’est « vendue » ou quoi que ce soit d’autre.

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  30. Que l’on soit d’accord ou non sur le bien-fondé de sa retenue, le fait est que c’est la politique que le président Poutine a adoptée pour les raisons exposées. S'il est possible qu'il ordonne une démonstration de force symbolique dans un avenir proche en autorisant l'abattage ou la neutralisation d'un drone américain, sa réponse tiède jusqu'à présent suggère qu'il n'est pas disposé à le faire, ou que ce ne serait qu'un action ponctuelle si cela devait se produire.

    Si la Russie décidait effectivement d’entreprendre une escalade sérieuse contre l’Occident, les faits suggèrent qu’il s’agirait d’un changement apparemment brutal des règles du jeu, mais précédé de déclarations d’intention claires qui pourraient, rétrospectivement, être considérées comme des « ultimatums ». » (même si ses diplomates les appellent autrement). Certains des signaux récents pourraient être interprétés comme suggérant un tel scénario, mais la substance de la réponse à ce jour, comme expliqué, dément cette notion et suggère que les politiques actuelles se poursuivront.

    *

    Andrew Korybko est un analyste politique américain basé à Moscou, spécialisé dans la transition systémique mondiale vers la multipolarité. Il publie en anglais sur son blog Substack. En allemand exclusivement chez TKP.

    https://tkp.at/2024/06/26/russlands-reaktion-auf-strand-terror-sieht-anders-aus-als-viele-erwarten/

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  31. Législatives : des promesses économiques absurdes


    Patrick Aulnas
    27 juin 2024


    Faut-il flatter bassement la foule, et par là même la mépriser, pour conquérir le pouvoir ? La campagne pour les législatives de 2024 fait apparaître une démagogie politicienne généralisée dans le domaine économique. Les candidats des trois blocs (droite, centre, gauche) promettent des mesures d’élévation du pouvoir d’achat. Mais à court terme la politique ne peut rien dans ce domaine. Il faut du temps et du travail pour agir sur le niveau de vie d’une population.

    Des promesses absurdes

    Baisse de la TVA sur l’énergie (Rassemblement national), baisse de la facture d’électricité (majorité présidentielle), blocage des prix (Nouveau Front populaire) figurent dans les programmes, parmi d’autres mesures tout aussi illusoires. Il s’agit de promesses politiciennes qui n’auront aucun effet sur le niveau de vie des Français. D’une manière ou d’une autre, il faut toujours payer un prix supérieur au coût de revient pour assurer la pérennité des entreprises productrices.

    Le Nouveau Front Populaire n’en a cure, évidemment. Un blocage durable des prix conduirait nécessairement à une nationalisation des entreprises, puisque le prix devient trop bas pour contrebalancer les charges. L’État doit alors intervenir avec l’argent des contribuables. À terme, une évolution à la vénézuélienne serait probable, avec un appauvrissement généralisé.

    Dans un contexte d’endettement massif de l’État, baisser la TVA sur l’énergie suppose une augmentation d’autres impôts et taxes. La pression fiscale ne pourra pas diminuer.

    Enfin, est-il crédible de promettre une baisse du prix de l’électricité quand les investissements dans le nucléaire devront être considérables et donc payés, au moins en partie, par le consommateur ?

    Tromper les moins avertis

    Ces promesses de politiciens en campagne relèvent vraiment de la mauvaise plaisanterie pour tous ceux qui possèdent une petite culture économique. C’est là que le bât blesse. Une grande majorité de la population ignore tout des mécanismes de base de l’économie. Les grandeurs macro-économiques en milliers ou dizaines de milliers de milliards n’ont aucune signification pour la plupart des gens. Le taux de croissance du PIB, le taux du déficit budgétaire, celui de l’endettement public ne sont pas connus, et ne peuvent pas être appréciés lorsqu’ils apparaissent dans les médias.

    On comprend que dans ces conditions la parole politique puisse vagabonder sans le moindre scrupule. Seule une minorité comprendra. Les louables efforts des journalistes tomberont dans l’oreille de sourds.

    Des concepts d’une simplicité biblique
    Les principes de base sont pourtant d’une simplicité biblique.

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  32. Pour qu’une population voie son niveau de vie augmenter, il faut qu’elle s’enrichisse. Comment s’enrichit-on ? En produisant et en vendant davantage. C’est la croissance économique. Comment peut-on produire plus ? En travaillant davantage ou en augmentant la productivité du travail.

    Il faut produire pour s’enrichir, et il est illusoire d’imaginer qu’en prenant « aux riches », on puisse obtenir le même résultat.

    C’est une faute grave de faire croire aux plus démunis intellectuellement que l’on peut augmenter leur niveau de vie par des manipulations accessoires des prix. Il faudrait au contraire améliorer leurs connaissances par un enseignement économique illustratif, dès l’école élémentaire.

    Citons un exemple très pédagogique concernant le taux de croissance du PIB.

    La période faste des Trente Glorieuses (1945-1974) a connu une très forte croissance, d’environ 6 % par an en moyenne en France. Un tel taux de croissance entraîne un doublement de la richesse du pays en 12 ans. Chacun voit alors son niveau de vie augmenter de façon tout à fait perceptible. Les revenus des particuliers augmentent nettement chaque année.

    Le taux de croissance du PIB est aujourd’hui d’environ 1 % par an. Il faut alors 70 années pour doubler la richesse du pays, soit une vie humaine entière. La perception dominante est alors celle de la stagnation. Cette perception ne correspond pas à la réalité puisqu’il y a enrichissement. Mais sur le plan politique, ce sont les émotions qui comptent davantage que l’analyse quantitative.

    Démocratie ou ochlocratie ?

    Pour circonvenir une population très mal informée des réalités macro-économiques, les politiciens des démocraties emploient des subterfuges concernant l’élément visible par tous : le prix à la consommation. Ce faisant, ils détruisent pierre par pierre l’édifice démocratique, qui suppose une adhésion du peuple, un certain niveau de confiance de la population dans ses dirigeants.

    Les législatives de 2024 en France auront à cet égard atteint un niveau de démagogie tel qu’il est pertinent de se poser une question. Sommes-nous encore en démocratie ou sommes-nous tombés dans l’ochlocratie ? Faut-il flatter bassement la foule, et par là même la mépriser, pour conquérir le pouvoir ?

    https://www.contrepoints.org/2024/06/27/476450-legislatives-des-promesses-economiques-absurdes

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    1. Premièrement, les élus comme les ministres sont tous surpayés.
      Deuxièmement, le Peuple est racketté, tondu à mort jusqu'à l'os alors que s'il gardait ses sous il ferait tourner les commerces qui créeraient des emplois.
      Donc, jusque là ce sont des constatations.
      Par contre, les candidates et candidats au poste de dictateur en chef, aucune comme aucun ne parle de l'escroquerie corona ! Çà alors !!

      Pourtant, depuis plus de 4 ans TOUTES et TOUS sont au courant que les flacons injectables ont été analysés dès leurs sortis des labos par des scientifiques (Dr Astrid Stuckelberger et Dr Carrie Madej) qui ont publié à la vue de TOUTES et de TOUS les rapports qui révélaient qu'ils contenaient (suivant les laboratoires) de 95 à 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène !!! QUI N'A RIEN A VOIR AVEC UN VACCIN ! + des hydres !! + des spikes !! + diverses maladies animales !! et (source naturalnews:) une quarantaine de venins différents de serpents !!
      S'ils ou si elles n'en parlent pas c'est qui sont POUR le génocide et la disparition des êtres humains sur Terre (sauf elles et eux bien-sûr !).

      La liste des escroqueries est longue ! Du 9-11 au 'Global Warming' en passant par les ministres et chefs d’État partis avec la mallette !

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  33. Comment l’UE mène une guerre économique contre Le Pen


    27 juin 2024
    de Thomas Oysmüller


    Il ne reste que quelques jours avant les élections en France. Les élites européennes ont franchi une étape historique pour sauver leur cher Macron.

    Emmanuel Macron est un élève modèle de l’UE, l’oligarchie occidentale l’aime, les « marchés » l’aiment. Ursula von der Leyen l'aime car elle sera également élue présidente de la Commission pour la deuxième fois avec la faction libérale de Macron. Et même si le parti Le Pen s’est déjà clairement engagé en faveur de l’OTAN (tout comme le « Front populaire ») progressiste-libéral, l’UE fait beaucoup pour garantir que Macron ne perde pas de façon spectaculaire.

    Panique sur les « marchés »

    Il y aura des élections en France dimanche. Il s'agit du premier tour des élections législatives anticipées. Une victoire du Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen semble quasiment assurée. Tout ce que la machine européenne a à offrir est actuellement mobilisé pour garantir que la victoire de Le Pen ne se produise pas. La « menace populiste » doit être neutralisée.

    Comment cela peut-il arriver ? Dès que Macron a déclenché les élections, une vente massive d’obligations d’État françaises a commencé. Cela a amené l’« écart » entre les coûts des obligations d’État françaises et allemandes à atteindre son plus haut niveau depuis la crise de l’euro. Selon les médias, ce sont les « marchés » qui réagiraient déjà à un nouveau gouvernement RN. Bien sûr, derrière les « marchés », il y a de vraies personnes avec de vrais intérêts. Mais la propagande dit comment « les marchés » réagiraient aux politiques économiques « fiscalement irresponsables » du RN.

    Le RN n’a actuellement pas de programme électoral. En 2022, ils étaient favorables à un État-providence fortement interventionniste : retraite à 60 ans (elle est désormais portée à 64 ans, et Le Pen va probablement en rester là), pension minimum plus élevée, augmentation des aides sociales, nationalisation des autoroutes, augmentation des revenus. dans les soins de santé, subventions pour les factures d'énergie. Bref : une rupture radicale avec l’ordre néolibéral qui a atteint son apogée sous Macron.

    Si Le Pen commençait même à mettre en œuvre une telle politique, le déficit budgétaire français augmenterait rapidement. Dès 2022, des groupes de réflexion néolibéraux français affirmaient qu'un gouvernement dirigé par le RN permettrait au déficit et à la dette de la France de « devenir incontrôlables » et potentiellement de plonger le pays dans une crise budgétaire. Les « marchés » ne réagiraient donc qu’aux « inquiétudes légitimes ».

    Un charabia économique sans fondement. Car les maîtres des marchés financiers n’ont aucune raison de s’inquiéter d’un déficit plus élevé. La France sera toujours en mesure de rembourser ses dettes. Car si la BCE le permettait, l’euro serait détruit. Comme chacun le sait, même la Grèce n’a pas été autorisée à faire faillite.

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  34. Le journaliste Thomas Fazi donne une autre raison : « le fait que l'écart de taux d'intérêt est déterminé en fin de compte par une banque centrale - dans le cas de l'UE, la BCE - qui a toujours la possibilité de baisser les taux d'intérêt en intervenant sur les marchés des obligations d'État. .»

    Cela s’était déjà produit pendant le Covid. « Bien que [à l’époque] le déficit budgétaire français ait atteint près de 9 % du PIB, les rendements des obligations d’État françaises sont en fait tombés en dessous de zéro lorsque la BCE a racheté toutes les dettes nouvellement émises.

    En outre, en 2022, malgré l’expiration de son programme d’achats d’urgence en cas de pandémie, la BCE a introduit un nouvel « outil anti-fragmentation », l’instrument de protection de la transmission, qui vise explicitement à maintenir les différentiels de taux d’intérêt sous contrôle en permettant à la banque centrale d’acheter des titres. les obligations d'État de pays dont les taux d'intérêt divergent excessivement en raison de la spéculation. Ce qui se passe actuellement sur le marché obligataire français s’inscrit parfaitement dans ce scénario. La BCE pourrait réduire le spread et mettre fin à la panique en appuyant simplement sur un bouton. On pourrait même affirmer que cela serait particulièrement justifié : avec tous les discours sur l’ingérence électorale, il est difficile de comprendre pourquoi les marchés financiers devraient être autorisés à manipuler les élections en semant une panique injustifiée.»

    Eh bien, la manipulation électorale est toujours le fait d’autres personnes.

    C'est pourquoi la BCE autorise le "spread" (propagation): "Ce que nous observons est une réévaluation, mais ce n'est pas dans le monde de la dynamique désordonnée du marché en ce moment", a déclaré Philip Lane, économiste en chef à la BCE. Ses propos ont été soutenus par la présidente de la BCE, Christine Lagarde. "Nous continuerons à être vigilants, mais c'est tout", a-t-elle expliqué, indiquant que la banque ne voit aucune raison d'activer son instrument d'achat d'obligations.

    Conclusion:

    Si l’on prend ces déclarations au pied de la lettre, on pourrait penser que la BCE a pris une décision technique basée sur des paramètres économiques obscurs. Mais en réalité, la décision de la BCE de ne pas intervenir n’a rien à voir avec l’économie – mais plutôt avec la politique. En détournant le regard, la BCE utilise les « Bond Vigilantes » comme mandataires pour effrayer les électeurs – et envoyer un message à Le Pen. Adam Tooze compare cet « accord » entre les marchés obligataires et la BCE à « des paramilitaires sanctionnés par l’État qui frappent les électeurs sous le regard de la police ». Mais si l’on regarde derrière la façade, il apparaît clairement que ce ne sont pas les marchés qui interfèrent dans les élections françaises, mais la BCE.

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  35. Ce n'est pas la première fois que la BCE recourt au chantage financier et monétaire pour forcer les gouvernements à suivre le programme de politique économique de l'UE. L’ancien président de la BCE, Jean-Claude Trichet, n’a pas caché qu’il avait effectivement orchestré la « crise de la dette souveraine » européenne de 2009 à 2012 en refusant de soutenir les marchés obligataires afin de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils consolident leurs budgets et mettent en œuvre des « réformes structurelles ». . Mais au fil des années, la BCE est allée plus loin que simplement fermer les yeux sur la spéculation du marché. À plusieurs reprises, elle s'est elle-même engagée dans la spéculation en lançant des ventes d'obligations de certains pays ou d'autres mesures similaires pour plonger des gouvernements hostiles dans des crises budgétaires. Giorgia Meloni et Lagarde se sont affrontées à plusieurs reprises récemment, cette dernière utilisant souvent cette dispute pour faire pression sur le gouvernement italien.

    Ce qui se passe aujourd’hui en France n’a donc rien de nouveau. Et pourtant, il y a quelque chose de sans précédent dans la dernière tentative de la BCE de manipuler les élections. Ce à quoi nous assistons ici est une alliance contre nature entre une élite nationale de plus en plus discréditée et les institutions supranationales de l’UE contre la menace « populiste » commune. La stratégie devrait désormais être claire : l’UE crée une panique financière artificielle, et les élites nationales l’utilisent pour effrayer les électeurs et les détourner du « mauvais » candidat. Comme l'a déclaré au Figaro un député du parti de Macron : "Il faut avant tout faire peur aux gens... pour montrer les conséquences et les risques financiers des mesures proposées par [l'Assemblée nationale]".

    https://tkp.at/2024/06/27/wie-die-eu-einen-wirtschaftskrieg-gegen-le-pen-fuehrt/

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  36. ALERTE: Après Karine Lacombe, Jérome Marty appelle à barrer la route à Bardella: vous savez ce qu’il vous reste à faire !


    le 26 juin 2024
    par pgibertie


    Mince alors ! Quand je pense que des millions de français s’apprêtent à voter pour le Diable en personne, merci de nous prévenir que Jordan Lucifer Bardella va faire pleuvoir sur nous tous les malheurs de la terre, y compris, sans doute, la peste, les chambres à gaz et les météorites ! Allez, cherchez encore un peu, il y a sûrement d’autres défauts cachés à révéler…

    Et sinon, chez vous, ça va ? Pas de monstres déguisés en bienpensants, bons chics bons genres ? Pas de collaborateurs du Hamas, pas d’antisémites reconnus, de dealers/consommateurs devenus députés, d’amis-complices des barbus ??? Désolé, mais vous êtes, comme vos arguments, pathétique..

    https://pgibertie.com/2024/06/26/alerte-apres-karine-lacombe-jerome-marty-appelle-a-barrer-la-route-a-bardella-vous-savez-ce-quil-vous-reste-a-faire/

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  37. Le nouveau patron : le partenariat public-privé mondial et l’ONU


    28 juin 2024
    de Thomas Oysmüller


    Comment fonctionne le principe politico-économique du nouveau techno-totalitarisme ?

    Quiconque souhaite comprendre l’évolution du pouvoir politique et économique au cours des dernières années ne peut éviter de s’intéresser de près à ce que l’on appelle le « partenariat public-privé ». C’est la clé du nouveau système dans lequel les États-nations sont privés de tout pouvoir et dans lequel le (véritable) souverain démocratique, « le peuple », est toujours autorisé à voter.

    Robert et Jill Malone travaillent actuellement sur un projet de livre et ont partagé des éléments de ce travail sur le blog de Robert Malone. Un texte détaillé décrit comment des décisions importantes ont été transférées du corps législatif national à des entités bureaucratiques non élues qui organisent le pouvoir et le contrôle de manière de plus en plus centralisée. L’UE sert de modèle et d’exemple à Malone.

    TKP publie le texte détaillé dans son intégralité, traduit automatiquement (souligné par TKP) :

    « Essentiellement, des responsables gouvernementaux sont soudoyés par des chefs d’entreprise pour cosigner et financer des menaces imaginaires qui créent des politiques qui profitent aux entreprises affiliées. Essentiellement, cela crée des monopoles ou des oligopoles qui procurent des avantages économiques à une population sans méfiance. Les chefs d’entreprise affiliés ont accès à des connaissances privilégiées sur les politiques à venir et planifient en conséquence les contrats gouvernementaux qui leur parviennent en premier ; puis ils présentent leurs plans de revenus au public. Il s’agit d’une arnaque comme nous n’en avons jamais vu auparavant. Rien de tout cela ne serait possible sans la monnaie fiduciaire basée sur la dette de la banque centrale. Je soupçonne également que la communauté du renseignement renforce ce groupe et extorque des employés du gouvernement sans conscience. Ils sont récompensés soit par de bons emplois s’ils s’orientent vers le secteur privé, soit par des pots-de-vin purs et simples.

    Edward Dowd, ancien gestionnaire de fonds d'investissement Blackrock

    Au cours de nos nombreux voyages et de nos conversations, l’une des questions les plus courantes est de savoir qui sont les « marionnettistes » derrière la propagande harmonisée, la censure, la guerre psychologique (PsyWar) et la gestion de la crise du COVID qui sortent désormais de l’ombre et sont visibles de tous. qui ne détourne pas le regard.

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  38. Comment se fait-il qu’autant de discours manifestement faux et contre-productifs soient non seulement promus à l’échelle mondiale, mais qu’une fois apparus, ils soient rapidement convertis en politiques publiques mondialement acceptées sans aucun débat ou examen approfondi ? L’harmonisation mondiale répétée des mauvaises décisions politiques implique non seulement mais nécessite une centralisation. La prise de décision centralisée à l’échelle mondiale suggère l’existence d’une cabale, d’une organisation ou d’un groupe qui a suffisamment de pouvoir, de richesse et d’influence pour non seulement lancer unilatéralement une campagne PsyWar harmonisée à l’échelle mondiale, mais aussi contrôler immédiatement les décisions de gouvernance dans une multitude d’États pour diffuser ce qui se passe. étaient auparavant considérés comme des États-nations indépendants et souverains. Sur la base de ce modèle répété de priorités harmonisées, de justifications énoncées, d’actions et de messages, il apparaît que des gouvernements mondiaux (ou régionaux) centralisés et transnationaux existent déjà dans un sens fonctionnel et opérationnel. Comment cela peut-il se produire dans le système westphalien d’États-nations autonomes qui régit la gouvernance et les relations internationales actuelles ?

    À propos de la fin des États-nations

    Le système westphalien doit son nom à la paix de Westphalie, signée en 1648 et qui a mis fin à la guerre de trente ans en Europe. Ce système incarne le principe selon lequel chaque État possède une souveraineté exclusive sur son territoire et ses affaires intérieures, à l’exclusion de toutes puissances extérieures.

    Principes clés du système westphalien :

    Souveraineté : Chaque État jouit de la souveraineté sur son territoire et ses affaires intérieures, ce qui signifie qu'aucune puissance extérieure ne peut s'immiscer dans ses affaires intérieures.

    Intégrité territoriale : Les États respectent l'intégrité territoriale de chacun, ce qui signifie qu'aucun État ne peut annexer ou occuper le territoire d'un autre État sans son consentement.

    Non-ingérence : Les États ne s'immiscent pas dans les affaires intérieures des autres, permettant à chaque État de gérer ses affaires intérieures de manière indépendante.

    Égalité : Tous les États, quels que soient leur taille, leur puissance et leur richesse, sont égaux et ont les mêmes droits et obligations.

    Bien entendu, bon nombre de ces principes sont fonctionnellement souhaitables, et diverses « solutions de contournement » militaires et diplomatiques ont été conçues depuis 1648. Ces solutions de contournement permettent à des États-nations ou à des groupes d’États-nations alliés qui ont plus de taille, de pouvoir et de richesse d’exercer une influence ou un contrôle sur ceux qui ont moins de pouvoir. Divers termes ont été développés en science politique pour décrire ces solutions de contournement. Ces termes incluent, sans s’y limiter, le colonialisme, l’impérialisme, les alliances, le soft power et l’hégémonie. Cependant, ils partent tous de l’hypothèse que l’État-nation autonome représente la plus haute structure politique de gouvernement. Fonctionnellement, cette hypothèse n'est plus valable.

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  39. Malgré le succès partiel de ces tentatives prévisibles visant à contourner les principes fondamentaux, le système westphalien a déterminé la structure des relations internationales et du droit international pendant des siècles, en établissant le concept de souveraineté de l’État et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures. Ce système constitue le fondement du système international moderne d’États souverains et a façonné la manière dont les États interagissent les uns avec les autres. Bien que le système ait sans aucun doute exercé une influence, il a également été critiqué comme étant profondément défectueux – il s’agit sans doute du pire système, à l’exception de tous ceux qui l’ont précédé. L’un des points critiques est qu’il a conduit à un système d’anarchie dans lequel les États sont laissés à eux-mêmes et peuvent également recourir à la violence pour atteindre leurs objectifs. Les économistes de l’école autrichienne tels que Murray Rothbard affirment que l’anatomie moderne de l’État-nation est fondamentalement défectueuse et devrait être remplacée par un système de libre marché encore plus anarchique. D’autres notent que l’émergence d’une gouvernance mondiale, de sociétés transnationales, de « fonds d’investissement », de syndicats corporatistes, d’organisations de gouvernance mondiale autoproclamées et d’institutions internationales ont remis en question le système westphalien et érodé la souveraineté des États.

    Depuis la Seconde Guerre mondiale et de plus en plus au cours des dernières décennies du XXe siècle, on a assisté à une tendance à l’émergence d’organisations transnationales financièrement solides et fonctionnellement indépendantes des États-nations. Les exemples incluent des organisations mondiales quasi gouvernementales telles que les Nations Unies (ONU), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds monétaire international (FMI), le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC). ; des organisations « philanthropiques » non gouvernementales telles que la Fondation Gates et le Wellcome Trust ; les banques « nationales » regroupées en une coopérative fonctionnelle par la Banque des règlements internationaux ; d’énormes « fonds d’investissement » mondiaux qui éclipsent les ressources financières de la plupart des États-nations, notamment Blackrock, State Street, Vanguard, Bank of America et autres ; et une multitude de cabales à orientation mondialiste et d’organisations commerciales corporatistes telles que le Club de Rome, l’Atlantic Council, le Groupe Bilderberg, le Council on Foreign Relations, l’Aspen Institute for Humanistic Studies et bien sûr le Forum économique mondial.

    Poussés par diverses « crises » financières, politiques, géophysiques et médicales mondiales du 21e siècle, ces groupes de réflexion et organisations transnationaux, ainsi qu'une poignée de grandes entreprises mondialisées qui parrainent une grande partie de leurs activités, ont formé des alliances qui ont le pouvoir , influencer et dépasser les ressources financières de la plupart, sinon de la totalité, des États-nations. Tout étudiant en économie ou en sciences politiques peut attester qu’un tel déséquilibre des pouvoirs ne peut être maintenu. Nous soutenons que les divers efforts actuels pour promouvoir et structurer les organisations de gouvernance mondiale sont la conséquence logique de ce déséquilibre. Étant donné que les entités économiquement dominantes de ces diverses entités transnationales sont intrinsèquement corporatistes, il est naturel que les organisations de gouvernance mondiale émergentes soient également corporatistes.

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  40. L’histoire de diverses formes de corporatisme, souvent qualifiées de « fascisme » du début au milieu du XXe siècle, a conduit à plusieurs reprises au développement de structures de gouvernance politique totalitaires. Au XXIe siècle, ces structures politiques corporatistes s’appuient sur des modèles informatiques et des algorithmes d’intelligence artificielle basés sur d’énormes bases de données pour guider la prise de décision. Des bases de données qui tentent d'identifier et de caractériser les activités et les préjugés de pratiquement toutes les personnes et toutes les données disponibles sur la nature du monde - géophysique, climat, ressources, « une seule santé », énergie et tous les autres paramètres prédictifs utiles. Tout cela est réuni dans des algorithmes de modélisation informatique, qui sont désormais acceptés comme un objet de foi et sont devenus un substitut aux vérités mesurables.

    Tout cela a conduit à une prise de décision centralisée, mondialisée et arbitraire, comme cela n’a jamais été possible auparavant. Une fois que les modèles ont été testés et que la prise de décision centralisée a eu lieu, la propagande, la censure et les technologies modernes de PsyWar sont utilisées par divers moyens, y compris le détournement des « agences de renseignement » et des médias d'entreprise (détenus et contrôlés par les mêmes organisations transnationales). , pour prendre ces décisions à appliquer.

    Telle est la structure du technototalitarisme moderne : un réseau corporatiste entrelacé qui contrôle et met en œuvre unilatéralement la politique mondialisée, n’a de comptes à rendre à personne et ne reconnaît aucune loi autre que ses propres intérêts et privilèges. Au centre de ce réseau se trouvent les partenariats public-privé mondiaux, ou G3P en abrégé. Pris comme des mouches dans ce réseau financier et politique mondial, les politiciens, les partis politiques, les États-nations endettés et même les organisations multinationales de traités et d’alliances telles que l’OTAN et l’Union européenne doivent danser au rythme du G3P.

    Les partenariats public-privé mondiaux (G3P), dans les partenariats public-privé allemands, sont des collaborations structurées entre des organisations intergouvernementales internationales telles que les Nations Unies, l'Organisation mondiale de la santé ou le Forum économique mondial et des entreprises privées pour atteindre des objectifs communs. Les avantages revendiqués justifiant le G3P comprennent :

    Efficacité accrue : G3P peut tirer parti des atouts des secteurs public et privé pour atteindre plus efficacement des objectifs communs.
    Solutions innovantes : G3P peut promouvoir efficacement l'innovation et le développement de nouvelles solutions pour relever les défis mondiaux.
    Risques et ressources partagés : G3P peut partager les risques et les ressources entre les secteurs public et privé, réduisant ainsi la charge financière des gouvernements et augmentant l'efficacité des projets.
    Impact mondial : Le G3P peut avoir un impact significatif sur le développement mondial et la santé publique et relever des défis qui transcendent les frontières nationales.
    Les Nations Unies et l'Organisation mondiale de la santé ont conclu divers accords et contrats avec des organisations transnationales telles que le Forum économique mondial et ne divulguent généralement pas les détails de la gouvernance, du financement et des conditions du G3P.

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  41. Ces G3P forment un réseau mondial de capitalistes parties prenantes et de leurs partenaires. Cette association de parties prenantes (les capitalistes et leurs partenaires) comprend des entreprises mondiales (y compris les banques centrales), des fondations philanthropiques (des philanthropes milliardaires), des groupes de réflexion politiques, des gouvernements (et leurs agences), des organisations non gouvernementales, des institutions universitaires et scientifiques sélectionnées, des organisations mondiales. des organisations caritatives, des syndicats et d’autres « leaders d’opinion » sélectionnés, y compris les différents réseaux financés, formés et placés à des postes d’influence par le biais des programmes Young Leaders et Young Influencers du Forum économique mondial.

    Dans notre modèle actuel de souveraineté nationale westphalienne, le gouvernement d’un pays ne peut pas légiférer ou réglementer un autre pays. Cependant, grâce à la gouvernance mondiale, le G3P crée des initiatives politiques au niveau mondial, qui sont ensuite répercutées sur les populations de chaque pays. Cela se fait généralement par l’intermédiaire d’un organisme politique intermédiaire tel que le FMI ou le GIEC, et le gouvernement national met ensuite en œuvre les mesures recommandées.

    Le cours politique est fixé au niveau international par la définition autorisée des problèmes et les solutions prescrites. Dès que le G3P a imposé le consensus international, le cadre politique a été défini. Les partenaires impliqués dans le G3P travaillent ensuite ensemble pour développer, mettre en œuvre et appliquer les mesures politiques souhaitées. C’est l’essence même du « système international fondé sur des règles ».

    Particularité de l'UE

    De cette manière, le G3P est capable de contrôler plusieurs nations à la fois sans avoir recours à des lois. Cela présente l'avantage supplémentaire de rendre extrêmement difficile toute contestation juridique des décisions prises par les partenaires les plus hauts placés du G3P (qui ont tendance à avoir des hiérarchies autoritaires).

    Le fondement organisationnel de la gouvernance mondiale envisagée est l’Union européenne (UE). L'UE a développé un système dans lequel les États-nations et leurs organes directeurs élus sont des filiales d'une organisation supranationale centralisée basée à Bruxelles . Cette organisation comprend un parlement représentatif élu, mais toute recommandation élaborée ou « approuvée » au niveau du Parlement européen peut être annulée par le Conseil européen non élu et nommé, agissant en coordination avec un président formellement nommé par les chefs d'État et d'État nationaux. Le gouvernement est nommé, cette nomination étant ensuite « confirmée » par le Parlement européen. Les citoyens de l'UE n'élisent pas directement le Conseil européen ou le président de l'Union européenne, et les pouvoirs du Conseil et du président sont supérieurs à ceux des gouvernements nationaux individuels. Le Conseil et le Président peuvent conclure unilatéralement des accords avec des entreprises et d'autres organisations supranationales telles que le G3P, telles que : B. l'accord contractuel entre le Conseil de l'UE, le président et Pfizer sur l'acquisition du vaccin à ARNm COVID. Par analogie, les Nations Unies, qui cherchent explicitement à devenir l’organe directeur du gouvernement mondial, ne seront pas directement élues par les citoyens des États membres de l’ONU et ne leur rendront pas de comptes. Elle peut cependant être tenue pour responsable par le G3P.

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  42. Le G3P est traditionnellement évoqué dans le contexte de la santé publique – en particulier dans les documents des Nations Unies, y compris ceux d’organisations des Nations Unies telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le document de l'OMS de 2005 Connecting For Health, qui souligne l'importance des objectifs du Millénaire pour le développement pour la santé mondiale, montre le nouveau rôle du G3P :

    « Ces changements se sont produits dans un monde où les attentes à l'égard du rôle du gouvernement ont changé : le secteur public n'a ni les ressources financières ni institutionnelles pour relever les défis et il faut un mélange de ressources publiques et privées. [. . .] Il est essentiel de bâtir une culture mondiale de sécurité et de coopération. . . . Les prémices d’une infrastructure sanitaire mondiale sont déjà en place. Les technologies de l’information et des communications ont ouvert des opportunités de changement dans le domaine des soins de santé, avec ou sans les décideurs politiques aux commandes. [. . .] Les gouvernements peuvent créer un environnement favorable et investir dans l’équité, l’accès et l’innovation.

    Cette déclaration révèle une fois de plus la conviction fondamentale des Nations Unies selon laquelle le système westphalien de primauté souveraine des États-nations est dépassé. Dans le nouvel ordre mondial souhaité, les États-nations seront relégués au rôle secondaire de catalyseurs et devraient se concentrer exclusivement sur la résolution des questions internes de justice sociale et de progrès technique au lieu de façonner la politique étrangère. Le rôle changeant des États-nations souverains signifie qu’ils ne joueront plus un rôle de premier plan. Les décideurs politiques traditionnels ne feront plus de politique ; les Nations Unies établiront plutôt des programmes et des stratégies mondiaux en collaboration avec les partenaires du G3P.

    Dans ce système, les gouvernements nationaux doivent créer le cadre de l’ONU et du G3P en taxant les citoyens et en augmentant la dette nationale. Cette dette est due aux associés seniors de G3P. Ils ne sont pas seulement créanciers, mais aussi bénéficiaires des prêts. Ils utilisent la logique circulaire du terme répandu « investissement public » pour créer des marchés pour eux-mêmes et pour les autres acteurs du G3P.

    La « santé publique » a servi de cheval de Troie pour le développement de l’écosystème G3P. Ceci a été décrit et brièvement analysé dans un éditorial de la revue universitaire Tropical Medicine and International Health intitulé « Editorial » : Partenariat et fragmentation en santé internationale : menace ou opportunité ?, rédigé par Kent Buse et Gill Walt du George Institute for Global Health. L’éditorial suggère que la structure du G3P était une réponse à une désillusion croissante à l’égard du projet des Nations Unies dans son ensemble, couplée à la prise de conscience croissante que les entreprises mondiales jouaient de plus en plus un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques. Ceci est lié au développement du concept de capitalisme participatif, propagé par Klaus Schwab dans les années 1970.

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  43. Buse et Walt décrivent comment les G3P visent à faciliter la participation d'un nouveau type d'entreprise. En théorie, ces nouvelles entreprises reconnaissent la folie des pratiques commerciales destructrices antérieures et s’engagent plutôt dans la logique du concept de capitalisme participatif, en donnant la priorité aux objectifs socialistes tels que la promotion de la diversité, de l’équité et de l’inclusion plutôt que de se concentrer principalement sur le profit et le retour sur investissement. Cette nouvelle génération d’entreprises soucieuses du monde entier atteindrait ces objectifs en collaborant avec les agences gouvernementales et l’élite politique établie pour résoudre les problèmes mondiaux, généralement présentés comme des menaces existentielles pour l’environnement mondial. Citons par exemple les risques de maladies infectieuses et de changement climatique. Ces menaces sont définies par le G3P et par les scientifiques, universitaires et économistes sélectionnés et financés par le G3P respectif.

    Les deux chercheurs ont noté qu'un important discours de Davos prononcé par Kofi Annan, alors secrétaire général de l'ONU, au WEF en 1998, avait marqué la transition vers un modèle de gouvernance mondiale basé sur le G3P :

    « Les Nations Unies ont changé depuis notre dernière réunion ici à Davos. L'organisation a subi une refonte complète que j'ai qualifiée de « révolution tranquille ». [. . .] Un changement fondamental s’est produit. Auparavant, les Nations Unies ne traitaient qu'avec les gouvernements. Nous savons désormais que la paix et la prospérité ne peuvent être obtenues sans partenariats entre les gouvernements, les organisations internationales, les entreprises et la société civile. . . . Les affaires des Nations Unies concernent les entreprises du monde entier.

    Buse et Walt affirmaient que ce changement signifiait l’arrivée d’un nouveau type de capitalisme mondial responsable. Cependant, de nombreuses entreprises voient cet accord différemment. Buse et Walt ont reconnu pourquoi le G3P était une perspective si tentante pour les géants mondiaux de la banque, de l’industrie, de la finance et du commerce :

    « L’évolution des idéologies et des tendances de la mondialisation a mis en évidence la nécessité d’une gouvernance mondiale plus étroite, une question qui concerne à la fois les secteurs privé et public. Nous pensons qu’au moins une partie du soutien apporté aux G3P vient de cette reconnaissance et du désir du secteur privé de s’impliquer dans le processus décisionnel mondial en matière de réglementation.

    Le conflit d’intérêts est évident. Nous sommes simplement censés accepter sans réserve que les entreprises mondiales placent les préoccupations humanitaires et environnementales avant le profit. On suppose qu’un système de gouvernance mondiale dirigé par le G3P nous serait bénéfique d’une manière ou d’une autre.

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  44. Croire cela demande une grande naïveté. De nombreuses entreprises impliquées dans le G3P ont été reconnues coupables ou tenues publiquement responsables de corruption et de crimes, y compris de crimes de guerre. L’acceptation apparemment passive de la classe politique crédule (c’est-à-dire « État profond ») est que ces « partenaires » devraient déterminer efficacement la politique mondiale, les réglementations et les priorités en matière de dépenses. Cela peut paraître naïf, mais c’est en réalité le résultat d’une corruption généralisée.

    Cette naïveté est une farce. De nombreux universitaires, économistes, historiens et chercheurs ont souligné que l’influence des entreprises, voire la domination du système politique, s’est accrue au fil des générations. Les hommes politiques élus ont longtemps été les partenaires subalternes de cet arrangement.

    Avec l’avènement des G3P, nous avons assisté à la naissance du processus qui a formalisé cette relation et créé un nouvel ordre mondial cohérent . Ce ne sont pas les politiciens qui ont écrit le scénario ; il leur est donné sous diverses formes , y compris le programme de formation des jeunes leaders du WEF », et ils mettent ensuite en œuvre ces plans dans leurs États-nations respectifs.

    Il est important de comprendre la différence entre « gouvernement » et « gouvernance » dans le contexte mondial. S’appuyant sur le concept d’un contrat social validé par des mandats quasi-démocratiques, les gouvernements revendiquent le droit d’élaborer des politiques et de légiférer.

    Les « démocraties » représentatives occidentales, qui ne sont pas du tout des démocraties, pratiquent un modèle de gouvernement national dans lequel les représentants élus forment le pouvoir exécutif, qui propose et finalement promulgue des lois rédigées en termes généraux. Celui-ci est ensuite géré opérationnellement par une bureaucratie permanente et non élue (l’État administratif), qui dispose d’une latitude considérable dans l’interprétation de l’intention législative et a le pouvoir judiciaire (les tribunaux) comme experts finaux (aux États-Unis, on appelle cela « Chevron »). -Déférence », qui est basé sur un précédent de la Cour suprême). Comme l’a noté Murray Rothbard dans « Anatomy of the State », les systèmes juridiques de ces « démocraties » (c’est-à-dire les tribunaux) servent à légitimer et à défendre l’État, et non à garantir les droits et intérêts des citoyens.

    La chose la plus proche de cette forme de gouvernement national au niveau international est peut-être l’Assemblée générale des Nations Unies. Il revendique peu de responsabilité démocratique et peut adopter des résolutions qui, bien que non contraignantes pour les États membres, peuvent créer de « nouveaux principes » qui peuvent devenir une loi internationale lorsqu’ils sont ensuite appliqués par la Cour internationale de Justice.

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  45. Cependant, il ne s’agit pas d’un véritable « gouvernement mondial ». L'ONU n'a pas le pouvoir de légiférer et de formuler des lois. Ses « principes » ne peuvent devenir loi que par le biais de décisions de justice. Le pouvoir non judiciaire de créer des lois est réservé aux gouvernements, dont la portée législative s'étend uniquement à leurs frontières nationales.

    En raison des relations souvent tendues entre les gouvernements nationaux, un gouvernement mondial devient progressivement impraticable. Compte tenu de la nature non contraignante des résolutions de l’ONU et des luttes internationales pour obtenir des avantages géopolitiques et économiques, il n’existe actuellement rien que nous puissions appeler un gouvernement mondial.

    L'identité nationale et culturelle joue également un rôle. La plupart des populations ne sont pas prêtes à affronter un gouvernement mondial lointain et non élu. Les gens veulent généralement que leurs nations soient souveraines. Ils veulent que leurs représentants fédéraux soient plus démocratiquement responsables envers leurs électeurs, pas moins.

    Le G3P aimerait certainement diriger un gouvernement mondial, mais faire respecter un tel système par la force ouverte dépasse ses capacités. Par conséquent, ils ont utilisé d’autres moyens tels que la tromperie et la propagande pour promouvoir l’idée d’un gouvernement mondial.

    Point de commutation WEF
    Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller de l’administration Carter et fondateur de la Commission trilatérale, a vu comment cette approche pourrait être plus facilement mise en œuvre. Dans son livre de 1970 Between Two Ages: America's Role In The Technetronic Era, il écrit :

    « L’objectif de former une communauté de nations développées est moins ambitieux que l’objectif d’un gouvernement mondial, mais il est plus facile à atteindre. »

    Au cours des 30 dernières années, de nombreux G3P ont vu le jour à mesure que le concept de gouvernance mondiale évoluait. Un tournant clé a été la perspective du FEM sur la gouvernance multipartite. Dans sa publication de 2010 L'affaire de tous : Renforcer la coopération internationale dans un monde plus interdépendant, le WEF a décrit les éléments de la forme de gouvernance mondiale des parties prenantes du G3P.

    Des Conseils de l’Agenda Mondial ont été créés pour délibérer sur pratiquement tous les aspects de notre existence et faire des propositions politiques. Le WEF a créé un organe de gouvernance mondial correspondant à chaque aspect de la société. Rien n’a été épargné : les valeurs, la sécurité, la santé publique, le bien-être, la consommation de biens et de services, l’accès à l’eau, la sécurité alimentaire, la criminalité, les droits, le développement durable et les systèmes économiques, financiers et monétaires mondiaux.

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  46. Le président exécutif du WEF, Klaus Schwab, a expliqué l'objectif de la gouvernance mondiale :

    « Notre objectif était de stimuler un processus de réflexion stratégique parmi toutes les parties prenantes sur la manière dont les institutions et accords internationaux devraient s'adapter aux défis d'aujourd'hui. [Les dirigeants mondiaux ont travaillé au sein de conseils interdisciplinaires et multipartites de l'Agenda mondial pour identifier les lacunes et les carences de la coopération internationale et formuler des suggestions concrètes d'amélioration. [ . . .] Ces discussions ont eu lieu lors des sommets régionaux du Forum en 2009 ainsi que lors de la réunion annuelle du Forum en 2010 à Davos-Klosters, où bon nombre des propositions émergentes ont été partagées avec des ministres, des chefs d'entreprise, des dirigeants d'ONG et de syndicats, des universitaires de premier plan. et d'autres membres de la communauté de Davos ont été testés. [ . . . ] Le processus de refonte mondiale a créé un laboratoire de travail informel ou un marché pour une gamme de bonnes idées politiques et d'opportunités de partenariat. [ . . . ] Nous avons cherché à élargir les discussions sur la gouvernance internationale [ . . . ] pour répondre de manière plus préventive et coordonnée à l’ensemble des risques accumulés dans le système international.

    La logique du capitalisme des parties prenantes place l’économie au centre de la gouvernance mondiale. Il s’agit d’une forme actualisée et modernisée de fascisme enveloppée dans une idéologie et un langage socialistes/marxistes.

    En 2010, le WEF a lancé un processus dit de « refonte globale » dans lequel les défis internationaux ont été définis et des solutions proposées. Heureusement pour le G3P, ces propositions signifiaient davantage d’opportunités de contrôle et de partenariat. Le WEF a cherché à faire progresser l’expansion de cette gouvernance internationale.

    Voici un exemple : en 2019, le gouvernement britannique a annoncé son partenariat avec le WEF pour développer les futures réglementations commerciales, économiques et industrielles. Le gouvernement britannique s’engage à soutenir un environnement réglementaire créé par des entreprises mondiales, qui sont ensuite réglementées par les mêmes règles qu’elles ont elles-mêmes conçues.

    Le WEF n’a pas de mandat électoral et aucun d’entre nous n’a la possibilité d’influencer ou même de remettre en question ses jugements. Pourtant, il travaille en partenariat avec nos gouvernements soi-disant démocratiquement élus, les Nations Unies et divers acteurs du G3P pour remodeler la planète sur laquelle nous vivons tous.

    https://tkp.at/2024/06/28/der-neue-chef-globales-public-private-partnership-und-die-uno/

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    1. Bien sûr le 'partenariat' public-privé n'existera jamais puisque le privé se gère très bien tout seul, mais, il existe une différence actuelle dans le privé et le privé.
      De grosses sociétés aux capitaux (infondés) s'accordent avec les... fonctionnaires ! Ce qui n'a RIEN A VOIR avec l'intelligence du privé" qui fait tourner le monde et le nourrit.
      Une machine fabriquée 'au bout du monde' fonctionnera très bien ailleurs, tandis que les êtres humains et les cultures dépendent de latitudes et de longitudes. D'où l'impossibilité de faire çà et çà de partout !

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  47. Alors que la production mondiale de café est menacée, les agriculteurs recherchent de nouvelles solutions


    By Autumn Spredemann
    June 27, 202


    Carmen Alvarez regarde un caféier de cinq ans et fronce les sourcils. Elle montre du doigt les larges taches brunes qui affectent certaines feuilles et dit : « Les cendres sont bonnes pour [traiter] les fléaux. »

    Mme Alvarez et son mari Francisco Mamani travaillent depuis 30 ans dans les plants de café près du parc national Amboro en Bolivie.

    Durant cette période, ils ont connu leur part de revers environnementaux.

    Le café a toujours été une plante fragile qui nécessite des microclimats spécifiques pour prospérer. La lutte contre les maladies fongiques et les ravageurs ne constitue qu’une partie du travail.

    La plupart des producteurs des pays de la « ceinture du café » sont bien familiarisés avec ces problèmes : chaque saison apporte un défi différent.

    En tant que l'un des produits les plus échangés au monde, le marché mondial du café était évalué à 138 milliards de dollars l'année dernière, selon Expert Market Research. FairTrade affirme que l'industrie emploie environ 125 millions de personnes dans au moins 70 pays.

    Aux États-Unis, le café représente 2,2 millions d’emplois et génère plus de 100 milliards de dollars de revenus salariaux, selon la National Coffee Association.

    Mme Alvarez a déclaré que les saisons sèches et humides deviennent de moins en moins prévisibles, surtout depuis quelques années. Par conséquent, les infestations et les maladies affectant le café sont désormais de plus en plus difficiles à prévoir et à atténuer.

    La famille Alvarez, qui gère à la fois une plantation et l’entreprise de torréfaction de café Buenavisteno, n’est pas seule.

    La lutte croissante pour obtenir une récolte saine de « cerises » de café fait partie d’un schéma plus vaste qui affecte les producteurs du monde entier.

    À mesure que les conditions météorologiques et les saisons deviennent plus irrégulières, les maladies se sont répandues, menaçant l'avenir des producteurs du monde entier.

    La maladie fongique connue dans l'industrie sous le nom de rouille des feuilles du caféier est l'une des principales maladies qui affectent le café, en particulier les variétés Arabica, et se propage comme un agent pathogène.

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  48. La redoutable rouille des feuilles du caféier a été détectée pour la première fois en Arabie Saoudite, un pays qui abritait l'une des rares régions caféières indemnes de la maladie, selon une étude publiée en janvier.
    La présence de la rouille des feuilles du caféier a été observée pour la première fois en août 2023 dans des plantations du district montagneux de Fyfa.

    La zone se situe au cœur de la région de production de café d’Arabie Saoudite, à Jazan.

    Les États-Unis importent chaque année 200 000 sacs de 60 kilogrammes (132 livres) de café torréfié et moulu en provenance de ce pays du Moyen-Orient, selon le ministère américain de l'Agriculture.

    En raison de l’effet cumulé de l’augmentation des maladies et des insectes, ainsi que des changements climatiques, une étude publiée dans la revue « Science » estime que 60 pour cent de toutes les espèces de café sont menacées d’extinction.
    Cependant, ce n’est pas la première fois que les scientifiques identifient le café comme étant menacé d’extinction en raison de l’évolution et du changement climatique.
    Une étude de 2012 a noté que les variétés sauvages d’Arabica, connues pour avoir le meilleur goût, pourraient disparaître « bien avant » la fin de ce siècle.

    Faire face à une triple menace

    Certains acteurs du secteur prédisent une perte importante dans les années à venir.
    « Les recherches montrent que le nombre de régions les plus adaptées à la culture du café sera réduit de moitié au cours des 25 prochaines années environ », a déclaré Amanda Archila, directrice exécutive de Fairtrade America, à Epoch Times.

    L’organisation affirme travailler avec plus de 2 millions d’agriculteurs dans le monde, ce qui lui permet de prendre le pouls des difficultés des producteurs de café.

    Mme Archila a déclaré que des pays comme le Brésil, le Vietnam, l'Indonésie et la Colombie sont particulièrement touchés par les 'changements de température'.

    "Pour les producteurs de café, cela signifie un changement radical dans leur façon de cultiver, ou même dans leur façon de cultiver", a-t-elle déclaré.

    « Certains pourraient choisir de cultiver des cultures mieux adaptées au nouvel environnement. Certains pourraient déménager. Certains pourraient abandonner complètement l’agriculture à la recherche d’emplois plus stables et plus rentables.

    « Ce que nous savons avec certitude, c’est que des moyens de subsistance déjà instables sont en jeu, avec des familles et des communautés du monde entier en jeu », a-t-elle déclaré.

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  49. Mme Archila a déclaré que les agriculteurs colombiens certifiés Fairtrade ont signalé de graves problèmes liés aux précipitations irrégulières.

    « Ils attendent des mois la pluie. Le soleil est si chaud qu’il assèche leurs puits et il n’y a pas assez d’eau pour irriguer rapidement les cultures », a-t-elle déclaré.

    « Les plantes sont plus petites et plus minces qu’avant, et les ravageurs et les maladies se propagent plus facilement. »

    Prospérant dans les climats tropicaux humides, les plants de café ont naturellement besoin de beaucoup d’eau. Cependant, trop de choses peuvent être tout aussi dommageables.

    Les fortes pluies, en particulier pendant la saison sèche, peuvent entraîner une érosion et une perte de nutriments dans le sol, et rendre les systèmes racinaires saturés sujets aux maladies et à la pourriture.

    Mis à part les défis, certains n’ont pas l’intention d’abandonner leurs fermes multigénérationnelles.

    Mme Alvarez a déclaré que sa famille faisait preuve de créativité en proposant des solutions aux fléaux qui affligeaient leur production de café.

    « Nous préparons différents produits pour guérir et protéger contre les maladies », a-t-elle déclaré.

    Un type d’insecte décrit par Mme Alvarez est ce qu’elle appelle un « mineur ».

    L'insecte s'enfouit dans les plants de caféier, les tuant aussi efficacement que la rouille des feuilles du caféier.

    Lorsque les saisons humides et sèches autour de sa ferme étaient stables, il était facile de prévoir et de contrôler les « mineurs ». Elles faisaient partie des saisons, au même titre que les pluies.

    Cependant, avec les variations drastiques des précipitations et des températures autour du parc national d'Amboro, elle a déclaré que les attaques d'insectes étaient devenues un combat quotidien.

    Ensuite, il y a ce qu’elle appelle « l’amortissement ».

    « L’amortissement est un fléau. Ce n’est pas comme un scarabée que l’on peut voir et tuer. C'est juste un temps fou. Il pleut alors qu’il n’est pas censé pleuvoir ou il fait froid alors qu’il est censé faire chaud. Il est très difficile de protéger les plantes », a déclaré Mme Alvarez.

    Le terme « amortissement » est utilisé dans toute la région de Buena Vista pour décrire l'effet de changements climatiques soudains et irréguliers sur les plants de café.

    Mme Alvarez a déclaré que les jeunes arbres de moins d'un an subissaient de lourdes conséquences, mais a remarqué que des périodes plus longues de conditions météorologiques extrêmes commençaient à affecter les plantes bien établies de cinq ans et plus.

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  50. « Cela affecte le col [tige] du café. Cela accélère le séchage de la plante », a-t-elle déclaré.

    Lorsqu’on lui a demandé comment elle gérait « l’amortissement », elle a répondu qu’ils essayaient toujours différentes méthodes. Jusqu’à présent, elle a observé que les cendres de bois fonctionnent bien pour les plantes qui tombent malades à cause des changements climatiques.

    Au-delà des cendres, Mme Alvarez a expliqué que sa famille utilise également du savon à lessive, de la chaux et du soufre pour lutter contre les maladies fongiques et les ravageurs. "C'est aussi pour ça qu'on plante du Castillo [café], il est plus résistant."

    Élevage spécialisé

    Sur plus de 100 espèces de café, elles proviennent toutes de l'une des deux familles suivantes : Arabica ou Robusta.

    Les variétés Arabica sont réputées pour leur profil aromatique et contiennent généralement plus de caféine que leurs homologues Robusta. Certaines régions productrices de café se concentrent sur la culture strictement du café Arabica en raison de la haute qualité des grains.

    Choix haut de gamme

    580 000 tasses à café en verre rappelées en raison de « risques de brûlure et de lacération »
    Meilleures façons de boire du café et avantages pour 11 problèmes de santé

    Café en conserve Snapchill rappelé dans tout le pays en raison d'une contamination potentielle par une toxine mortelle
    Mais la source du goût offert par les variétés Arabica célèbres comme Typica, Heirloom et Bourbon fait également partie du problème : un manque de diversité génétique.

    Toutes les variétés pures d'Arabica ont ce problème, ce qui les rend beaucoup plus fragiles et sujettes aux défis environnementaux que leurs cousins ​​Robusta.

    Une étude publiée dans « Nature » ​​en avril a identifié la faible diversité génétique des variétés d'Arabica comme un obstacle à sa survie, affirmant que « la base génétique étroite de l'Arabica moderne, tant cultivé que sauvage, constitue un inconvénient majeur, ainsi qu'un obstacle à sa sélection. .»
    L’un des auteurs de l’étude, Patrick Descombes, a souligné : « Le café n’est pas une culture qui a été fortement croisée, comme le maïs ou le blé, pour créer de nouvelles variétés. Les gens choisissaient principalement une variété qui leur plaisait et la cultivaient ensuite.

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  51. « Les variétés dont nous disposons aujourd’hui existent probablement depuis longtemps. »

    C’est pourquoi des programmes de sélection de café sont actuellement développés pour augmenter la variance génétique et créer un café plus « résilient au climat ».

    Les variétés de Robusta sont naturellement plus résistantes aux infections fongiques et aux ravageurs.

    La plupart des nouvelles espèces de café utilisées dans les pays à production à petite échelle, comme la Bolivie, sont des hybrides Arabica-Robusta.

    C'est le cas du Castillo, la variété cultivée par Mme Alvarez.

    Il s’agit d’un hybride Arabica-Robusta qui, selon elle, a rapidement gagné en popularité auprès des producteurs de sa ville natale de Buena Vista.

    Le Castillo a été développé sur cinq générations en Colombie et est aujourd'hui l'une des espèces de café les plus répandues dans le pays. Il est largement connu pour ses bons rendements et sa résistance à la rouille des feuilles du caféier.

    Les torréfacteurs spécialisés considèrent que les variétés hybrides Arabica-Robusta comme Castillo sont de moindre qualité, mais Mme Alvarez n'est pas d'accord.

    Elle pense que la façon dont le café est torréfié est tout aussi importante que la génétique lorsqu’il s’agit de donner au café une saveur délicieuse.

    Elle leva une poêle de haricots fraîchement torréfiés et dit : « Voici Castillo. Sa saveur est très bonne.

    Malgré les défis de survie auxquels le café est confronté, il est prouvé que la plante a résisté à d’importants changements climatiques mondiaux dans un passé lointain.

    La modélisation utilisée par des chercheurs de l'Université de Buffalo montre que le café Arabica, originaire d'Éthiopie, a survécu à une période de « faible population » il y a 20 000 à 100 000 ans.

    Cela chevauche à peu près une période de sécheresse prolongée et de conditions climatiques plus fraîches qui ont frappé la même partie de l’Afrique il y a entre 40 000 et 70 000 ans.

    Même si cela peut être un réconfort pour les amateurs de café à long terme, Mme Archila affirme que les consommateurs peuvent s'attendre à des hausses de prix à court terme.

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  52. « Nous pouvons examiner la flambée actuelle des prix du cacao pour obtenir des indices sur ce qui risque de se produire dans la chaîne d’approvisionnement du café », a-t-elle déclaré.

    « Les producteurs de cacao sont confrontés à de faibles rendements. Aujourd’hui, les commerçants et les grandes entreprises alimentaires multinationales paient le cacao pour le prix le plus élevé de l’histoire et se tournent vers d’autres ingrédients pour créer des produits chocolatés contenant moins de cacao. Et les acheteurs ressentent cet impact sur leur portefeuille.

    L’indice des prix des boissons de la Banque mondiale a atteint en février son plus haut niveau depuis 13 ans, largement alimenté par la flambée des prix du cacao et du café Robusta.

    Une autre analyse des matières premières réalisée par InvestingHaven prévoit que le prix du café doublera d'ici 2025 en raison, en partie, de facteurs liés à l'offre et à la demande.
    De retour en Bolivie, Mme Alvarez et d'autres producteurs de café près de Buena Vista font de leur mieux pour faire preuve de créativité face aux bouleversements environnementaux qui leur sont lancés.

    Avec un soupir et un haussement d'épaules, elle dit : « Nous devrons simplement nous adapter et essayer de nouvelles choses. »

    https://www.theepochtimes.com/article/global-coffee-production-under-threat-as-farmers-seek-new-solutions-5672315?utm_source=partner&utm_campaign=ZeroHedge&src_src=partner&src_cmp=ZeroHedge

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    Réponses
    1. (...) Il pleut alors qu’il n’est pas censé pleuvoir ou il fait froid alors qu’il est censé faire chaud. Il est très difficile de protéger les plantes », a déclaré Mme Alvarez. (...)

      C'est le... 'réchauffement climatique' ! HAHAHAHA !

      Bien des pays dans le monde n'ont pas de médicaments contre les maladies qui attaquent les caféiers. Ainsi, faute de remède contre les insectes envahissants les cultures s'effondrent. Ils manque de partout des produits de traitement !

      Sans insecticides ou appelés ' produits phytosanitaires' c'est la famine !

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  53. Le principal constructeur européen d'énergie éolienne et solaire renonce à ses plans de croissance


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 28 JUIN 2024 - 09H30
    Par Irina Slav de OilPrice.com


    La plus grande entreprise de construction éolienne et solaire d'Europe, Statkraft, a révisé ses plans pour l'avenir et prévoit désormais de construire moins de nouvelles installations éoliennes et solaires qu'auparavant.

    Les raisons de cette révision sont des coûts plus élevés et des prix de l'électricité plus bas qui compromettent la rentabilité de ces projets.

    « La transition des énergies fossiles vers les énergies renouvelables s’effectue à un rythme accéléré en Europe et dans le reste du monde. Cependant, les conditions du marché pour l’ensemble du secteur des énergies renouvelables sont devenues plus difficiles », a déclaré le directeur général de la société norvégienne, cité par le Financial Times.

    Les États européens se sont lancés dans une frénésie de construction dans les domaines de l’énergie éolienne et solaire, mais cela a eu un impact sur les prix de l’électricité que beaucoup n’avaient apparemment pas prévu. Cela a fait baisser les prix pendant les heures où la production éolienne et/ou solaire est abondante, les plongeant même en dessous de zéro.

    Au cours de l’année écoulée, les marchés de gros européens de l’électricité ont connu des prix négatifs de plus en plus fréquents, ce qui est devenu un problème pour les producteurs qui ne peuvent pas ajuster leur production à la demande.

    Outre la tendance négative des prix de l’électricité, les coûts de production de l’énergie éolienne et solaire restent élevés, car les taux d’intérêt restent élevés, ce qui rend les emprunts plus coûteux pour les industries qui dépendent fortement de capitaux empruntés pour construire leurs installations. Associée aux marges bénéficiaires plus faibles rongées par les prix négatifs de l’électricité, cela a créé un environnement assez difficile dans le secteur de l’éolien et du solaire.

    En conséquence, Statkraft prévoit désormais de construire entre 2 et 2,5 GW d’énergie éolienne terrestre, solaire et de stockage par batterie par an à partir de 2026, contre une fourchette cible annuelle comprise entre 2,5 et 3 GW auparavant. Les objectifs de l’éolien offshore ont également été révisés, passant de 10 GW au total d’ici 2040 à entre 6 et 8 GW.

    Pratiquement tous les principaux acteurs du secteur éolien et solaire ont modifié leurs objectifs de croissance ces derniers mois en réaction aux tendances du marché dans leur secteur.

    https://www.zerohedge.com/energy/europes-top-wind-and-solar-builder-walks-back-growth-plans

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  54. Où la cocaïne est produite (et où elle est consommée)


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 28 JUIN 2024 - 08H45


    Bien que la cocaïne soit consommée partout dans le monde, sa base, la plante de coca, est principalement cultivée dans trois pays d'Amérique latine : le Pérou, la Bolivie et la Colombie.

    Cette dernière a fait la une des journaux à l'automne 2023 grâce à un rapport publié par l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) affirmant que la superficie utilisée pour la culture de la coca en 2022 était passée à 230 000 hectares, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2021, selon aux reportages de Reuters.

    Comme le montre Florian Zandt de Statista dans le graphique ci-dessous, cela renforce encore la place de la Colombie en tant que premier producteur mondial de coca.

    - voir carte sur site -

    Infographie : Où la cocaïne est produite et où elle est consommée | Statiste
    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    Selon les chiffres de l'ONUDC, la Colombie représentait près des deux tiers de la superficie totale cultivée en coca en 2022. Le Pérou arrive en deuxième position avec 95 000 hectares, tandis que la Bolivie arrive en troisième position avec 30 000 hectares. Pour lutter contre l'augmentation des terres consacrées aux plantations de coca, le président colombien Gustavo Petro a plaidé pour que la drogue soit reconnue comme un « problème de santé pour la société » au lieu d'être considérée comme un « problème militaire » lors de la Conférence latino-américaine et caribéenne sur les drogues. septembre dernier.

    À la suite de la conférence, Petro a présenté un nouveau plan national antidrogue en octobre 2023. Reuters a résumé les politiques sous-jacentes du plan décennal comme visant à « réduire la taille des cultures de coca, réduire la production potentielle de cocaïne et prévenir la déforestation liée au trafic de drogue. , tout en aidant les petits agriculteurs à faire la transition vers l'économie légale.

    Si l’on examine le marché de la cocaïne du point de vue des consommateurs, l’Amérique du Nord comptait la part estimée de personnes affirmant avoir consommé de la cocaïne en 2022, avec 6,5 millions, soit 28 % du total des consommateurs mondiaux de cette drogue.

    Dans l'ensemble, les Amériques représentaient environ la moitié des consommateurs de cocaïne estimés dans le monde selon le Rapport mondial sur les drogues de l'ONUDC, tandis qu'en Europe et en Asie, le nombre estimé de consommateurs de cocaïne s'élevait respectivement à 5,7 millions et 2,9 millions.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/where-cocaine-produced-and-where-its-consumed-0

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