Olivier Berruyer
Causeur
jeu., 27 mar. 2014 15:56 CDT
Causeur
jeu., 27 mar. 2014 15:56 CDT
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Il est temps de dire la vérité sur « l'abominable nouveau tsar du Kremlin »
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Il est grand temps de dénoncer haut et fort Vladimir Poutine. D'abord sur le plan économique. Car qu'a-t-il fait depuis 15 ans, concrètement ? Le pouvoir d'achat des Russes : il a doublé. L'inflation : passée de 100 % à presque rien. La balance commerciale : largement redressée et désormais excédentaire. Le taux d'emploi : en très forte hausse. La dette publique : passée de 90 % du PIB à 10 %. La pauvreté : divisée par 2. Bref, les chiffres parlent d'eux-mêmes : un échec lamentable.
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Au niveau politique : des élections régulières, de gros succès électoraux - bien loin de la situation de nos alliés en Chine ou en Arabie Saoudite. Évidemment, sa côte de popularité n'est jamais descendue sous les 65 % d'opinions positives, et elle est remontée à 80 % actuellement - tout ceci étant prévisible vu les chiffres économiques catastrophiques précédemment avancés. D'ailleurs, on se rend bien compte que les chiffres sont évidemment truqués, Obama plafonnant à 40 %, Hollande étant descendu à 15 %, et le taux d'approbation du Congrès américain venant de réussir l'exploit d'atteindre un seul chiffre, avec 9 % de satisfaction des Américains.
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Mais c'est au niveau géopolitique que le pire est à craindre. Car que prône M. Poutine ? Des référendums ! Pour demander leur avis aux gens ! Non mais, sérieusement, jusqu'à quand allons-nous tolérer ceci en Europe ?
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Faisons bien attention aux conséquences de notre pusillanimité : si nous laissons des référendums se développer en Europe, cela en sera fini de la marche vers le « Progrès Européen ». Terminé les traités budgétaires. Fini l'austérité pour complaire aux marchés financiers. Plus d'augmentation de l'âge des retraites jusqu'à 69 ans. Personne n'acceptera de saigner la Grèce pour rembourser des hedge-funds vampires. Personne n'élira Hermann Van Rompuy Président du Praesidium Européen.
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De même, si nous faisons un référendum au Royaume-Uni, il est clair que ce pays quittera rapidement l'Union. Comme le feront pas mal d'autres pays si nous demandons leur avis aux citoyens.
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Et quel peuple acceptera de voter pour l'accord d'association UE/Ukraine signé le 21 mars dernier, qui met désormais les entreprises européennes en concurrence avec le pays le plus pauvre d'Europe, où le salaire minimal est de 100 € par mois ? Aucun peuple sensé ne l'acceptera - craignant évidemment le chômage. Il faut donc bannir le référendum et laisser Bruxelles décider.
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Mais là où apparaît clairement la perfidie du président russe, c'est que, non seulement il fait voter les habitants de Crimée sur leur avenir pour la première fois, mais en plus, alors que, essentiellement Russes, ils ont logiquement demandé leur rattachement à la Russie à une écrasante majorité, incontestable, eh bien il les écoute et il répond à leur demande ! Imagine-t-on ceci en Europe ? Mais nous n'aurions jamais pu signer le traité de Lisbonne si on avait accepté la demande des Français de 2005.
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Alors que, dans cette affaire, la solution était tellement simple - et nous l'aurions surement appliquée si des ministres russes avaient alimenté des manifestations populaires pro-russes au Canada, puis avaient surtout fomenté un coup d'État avec des néonazis qui auraient interdit le français au Québec.
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Il fallait donc punir très fortement Poutine (la punition étant désormais un axe central en Diplomatie), renvoyer la Crimée dans le giron du gouvernement putschiste ukrainien non élu, puis envoyer des chars ukrainiens noyer dans le sang le soulèvement qu'il n'y aurait pas manqué d'avoir envers un gouvernement comportant un tiers de néonazis russophobes assumés 1 et soutenu par un Occident cynique comme jamais. Là, au moins, dans un scénario à la yougoslave, l'UE sait agir : tweets, discours enflammés, résolutions, condamnations, envois d'observateurs et de Bernard-Henri Lévy, puis d'enquêteurs, puis de médecins légistes, saisie de la Cour pénale internationale, etc.
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Mais au lieu de cela, Poutine à tout gâché, et le peuple de Crimée a fêté dans la liesse populaire son rattachement à la Russie. Et le peuple de Kiev a manifesté sa révolte le 23 mars, l'ampleur de la manifestation phénoménale de 5 000 personnes montrant bien le caractère totalement illégitime de la chose pour les Ukrainiens - tout comme le fait qu'à peine 20 % des militaires ukrainiens en Crimée aient obéi à l'ordre de rentrer au pays...
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Tout ceci est donc désolant, c'est à désespérer du « rêve européen »... Et comme nous ne savons pas jusqu'où ira Poutine, il nous faut donc surtout nous armer de lucidité !
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Moi, Vladimir Poutine: un documentaire qui n’est pas de la désinformation
RépondreSupprimerVladimir Poutine figure parmi les hommes politiques les plus controversés, souvent diabolisé et dépeint sous les traits d’un dictateur, il a pourtant rendu à la Russie, sa fierté, sa force et sa grandeur passées.
Plébiscité par son peuple, il a été élu en 2012 avec 63,9 % des voix, un score à faire pâlir les dirigeants politiques occidentaux « va-t-en guerre » qui se réclament de la démocratie tout en cherchant à imposer leurs diktats atlantistes aux pays qui refusent de s’y soumettre.
Poutine aime son pays et le sert, ce qui détonne dans un monde où tant de dirigeants servent leurs intérêts et ceux de maîtres cupides et tyranniques à l’étranger. Celui qui dérange tant l’occident s’est pourtant fait remarqué très récemment sur la scène diplomatique internationale pour avoir mener d’une main de maître des négociations sur le conflit syrien. Grâce à lui nous avons eu la chance d’échapper à une guerre contre la Syrie qui risquait fort de dégénérer en un conflit d’envergure mondial.
Il est d’ailleurs considéré aujourd’hui comme étant le dirigeant politique le plus engagé pour la Paix, le Droit, la non-ingérence et le respect de la souveraineté des Nations. A tel point qu’il est pressenti par beaucoup comme celui à qui devrait être attribué le Prix Nobel de la Paix.
Un manifeste a même été publié sur le site de la Maison-Blanche “We the People”, qui permet à tous les citoyens de s’exprimer :
« Alors que M. Obama a fait un effort sincère pour commencer une guerre en Syrie [...] sans le soutien de son peuple, nous demandons à ce que M. Obama remette son prix Nobel de la paix de 2009 à l’homme de Paix, le président de la Russie, M. Poutine. »
Mais, qui est vraiment Poutine ?
Quel homme se cache derrière le politicien le plus populaire de son pays ?
L’actuel président et ancien Premier ministre a accepté d’être suivi par les caméras du réalisateur Hubert Seipel, à Moscou et lors de ses déplacements pour la réalisation de ce documentaire de 54 minutes datant de 2012.
- voir clip sur site:
http://www.tvqc.com/2014/02/moi-vladimir-poutine-documentaire/