Par Jo Nova
November 21st, 2024
Ce n’est qu’un autre jour dans une série sans fin d’histoires à succès qui auraient autrefois occupé un cycle d’actualités et des panels de politique étrangère pendant des jours…
Robert Redfield, l’ancien directeur des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), affirme désormais que le COVID-19 a été « intentionnellement conçu dans le cadre d’un programme de biodéfense ». Plus radicalement, il se pourrait bien qu’il s’agisse d’un programme américain. Il pense qu’il existe une réelle possibilité que le Covid-19 soit né dans un laboratoire de Chapel Hill, en Caroline du Nord.
Ainsi, le virus qui a peut-être tué 20 millions de personnes, coûté des milliers de milliards, changé l’histoire et fait des ravages dans le monde entier, pourrait être issu d’une expérience américaine. Cela ne sera pas un choc pour les personnes qui suivent ce sujet sur les blogs et sur X. Mais le fait que l’ancien directeur des CDC en parle pendant la pandémie porte ces affirmations à un tout autre niveau.
N’est-il pas temps de parler de recherche sur les armes biologiques ?
À l’heure actuelle, dans le monde, quelque 36 000 scientifiques travaillent sur les armes biologiques, et ce sont les scientifiques que nous connaissons. Il y a un an, un entrepôt en Californie a été découvert par hasard comme étant un laboratoire biologique clandestin qui abritait des échantillons congelés de maladies étiquetées Dengue, Malaria et Ebola.
Comme l’a expliqué RFK Jnr l’année dernière, Anthony Fauci n’était pas seulement un « directeur de la santé », il était également un directeur des armes biologiques.
L’ancien directeur du CDC de Trump fait une déclaration choc sur le COVID selon laquelle « il existe une réelle possibilité » que le virus soit né en Caroline du Nord
Par Stephen M Lepore pour le Daily Mail
Covid, Coronavirus, Armes biologiques. Apparaissant sur le podcast Third Opinion, Redfield a carrément déclaré que le COVID-19 a été « intentionnellement conçu dans le cadre d’un programme de biodéfense ». Cependant, il qualifie de « substantiel » le rôle des États-Unis dans le développement du virus.
Il affirme que le gouvernement américain est responsable du financement de la recherche au NIH, à l’USAID et au ministère de la Défense. Il interpelle ensuite le chercheur Dr Ralph Baric de l’Université de Caroline du Nord, qu’il appelle « le cerveau scientifique » derrière tout cela.
« Je pense qu’il a probablement aidé à créer certaines des lignées virales originales, mais je ne peux pas le prouver. Mais il était très impliqué », a-t-il déclaré.
Lorsqu’on lui demande si le virus a été « réellement développé ici » et si les Chinois ont peut-être été accusés à tort d’avoir développé le virus, Redfield récidive.
« Je ne sais pas s’ils ont été piégés, mais je pense qu’il est tout à fait possible que le lieu de naissance du virus soit Chapel Hill », a déclaré Redfield, citant la ville natale de l’Université de Caroline du Nord.
Personne n’est encore tenu responsable du plus grand accident industriel de l’histoire :
L’ancien chef du CDC de Trump suggère une origine américaine pour le COVID : « Je ne peux pas le prouver »
Par Jess Thompson, Newsweek
« Quand on regarde la responsabilité de la Chine, sa responsabilité ne réside pas dans le travail en laboratoire et dans la création du virus. Sa responsabilité consiste à ne pas suivre les réglementations sanitaires internationales après avoir réalisé qu’elle avait un problème. Et à permettre à des gens comme moi au CDC de venir les aider dans les 48 heures comme ils y étaient obligés, sur la base du traité. Mais le rôle des États-Unis a été substantiel », a-t-il déclaré.
« L’une d’entre elles est qu’ils ont financé la recherche à la fois par le NIH [National Institutes of Health], le Département d’État, l’USAID et le Département de la Défense. Ces quatre agences ont contribué à financer cette recherche. Deuxièmement, le cerveau scientifique derrière cette recherche est un homme nommé Ralph Baric de l’Université de Caroline du Nord, et il a été très impliqué dans cette recherche. Je pense qu’il a probablement aidé à créer certaines des lignées virales originales, mais je ne peux pas le prouver. Mais il était très impliqué. »
Newsweek a contacté Ralph Baric, le NIH, le Département d’État et l’USAID. Ce dernier a déclaré qu’ils ne financent pas la recherche sur le « gain de fonction ». (Bien que les définitions de « gain de fonction » se rétrécissent et s’élargissent comme des élastiques pour s’adapter.) La plupart des responsables qui n’étaient pas d’accord ont déclaré qu’il n’y avait « aucune preuve » que cela ait été fabriqué par l’homme. Ce qui est en grande partie vrai parce que le PCC a détruit les échantillons et les données numériques, dans certains cas, avant même d’admettre que quelqu’un était tombé malade :
« En août, septembre [2019], les premiers cas de COVID à Wuhan ont commencé. De toute évidence, à la mi-septembre, il y avait un problème important. OK, parce que – et je ne me souviens pas de la date exacte. « Je pense que c’est dans le domaine public maintenant, c’était classifié, mais je pense que c’était le 19 septembre – mais ils ont fait trois choses », a déclaré Redfield.
« Ils ont changé la direction du laboratoire. C’était donc un laboratoire à double usage. Ils l’ont changé de civil à militaire. Donc l’armée a été mise à la tête du laboratoire. Ils ont fait quelque chose de très irrégulier, c’est-à-dire qu’ils ont supprimé les séquences de recherche des virus COVID qu’ils avaient faites des années auparavant. Donc toute la base de données a été supprimée. »
Si le Covid était une création américaine en partie ou en totalité, ou si des programmes financés par les États-Unis étaient impliqués, cela pourrait expliquer pourquoi personne dans les plus hautes sphères du pouvoir médical aux États-Unis n’a fait pression pour qu’une enquête soit menée à Wuhan. Et l’ONU n’a pas non plus été d’une grande utilité.
Redfield a au moins admis qu’il aurait personnellement dû faire davantage pression pour que le CDC soit autorisé à pénétrer dans le laboratoire de Wuhan.
The original interview was with a Dana Parish — 3rd Opinion podcast released on November 14. Available on X and on Spotify.
La prochaine pandémie sera celle de la grippe H5N1. Le Canada sera-t-il le théâtre de cette pandémie ?
RépondreSupprimerEst-ce pour cela que les élections en Colombie-Britannique ont été volées et que la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, fait des choses très bizarres ?
Par le Dr William Makis
Recherche mondiale,
21 novembre 2024
L'ancien directeur du CDC, Robert Redfield, prévient pour la cinquième fois : « Nous aurons une pandémie de grippe aviaire », la menace la plus importante pour la sécurité nationale étant la biosécurité
« Je pense qu'il est très probable que cela vienne d'une fuite d'un laboratoire et que nous ayons alors une pandémie de grippe aviaire, qui sera très problématique, avec une mortalité élevée, et qui mettra probablement notre nation à genoux et évidemment le monde en général. »
- voir clip sur site -
En 2022, Redfield a déclaré que la grippe aviaire serait la prochaine « grande pandémie », avec une létalité de 10 à 50 %.
En 2023, Redfield a précisé que la « grande pandémie » de grippe aviaire serait le résultat d’un gain de fonction s’échappant d’un laboratoire.
Selon Redfield, une pandémie mortelle de grippe aviaire est à prévoir en 2024.
Redfield a déclaré qu'en 2024, la grippe aviaire n'était pas une question de « si », mais plutôt de « quand ». On nous l'explique encore une fois. Il s'agit d'une nouvelle campagne de peur et de programmation prédictive de ce qui est susceptible de se produire.
- voir doc sur site -
Mon avis…
Ils intensifient à nouveau la peur autour de la grippe H5N1.
Il est possible que l’administration Biden travaille avec l’OMS pour déclarer une autre pandémie 2.0 (maladie X) avant l’investiture de Trump et elle pourrait même tenter de le faire avec une « épidémie » de H5N1 au Canada avant janvier 2025.
Il y a eu récemment d’énormes coups d’État politiques en Colombie-Britannique et en Alberta.
Les élections en Colombie-Britannique ont été volées par des gauchistes qui sont aussi des mondialistes.
RépondreSupprimerEt la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, veut être la première première ministre canadienne à emprisonner un médecin pendant la pandémie de COVID-19 et se précipite pour le faire en janvier 2025 (ses avocats de l’AHS harcelaient la Cour aujourd’hui pour obtenir une date d’audience en janvier et ont affirmé que c’était « urgent »).
On se demande ce que ces gens désespérés et corrompus vont faire au cours des deux prochains mois pour tenter de rester au pouvoir.
https://www.globalresearch.ca/next-pandemic-influenza-h5n1-canada-staging-ground/5873354
Les enfants âgés de 5 à 11 ans souffrant de problèmes médicaux ont plus d'effets secondaires liés à la vaccination contre la COVID-19
RépondreSupprimerLes parents d’enfants atteints de maladies chroniques doivent être conscients du profil de sécurité
Par le Dr Peter McCullough
Recherche mondiale,
21 novembre 2024
Une vaste étude allemande a révélé que les enfants âgés de 5 à 11 ans présentant des problèmes médicaux de base ont un profil d'effets secondaires amplifié avec les vaccins COVID-19. L'étude présentée pour la première fois par TrialSite News, intitulée PaedVacCOVID par Holzwarth et al, a envoyé des enquêtes aux parents dont les enfants ont pris le vaccin à ARNm de Pfizer, dont 793 répondants (179 enfants présentant des comorbidités et 614 enfants en bonne santé). Les critères d'inclusion étaient l'âge de 5 à 11 ans au moment de l'inscription à l'étude et la vaccination avec BNT162b2 entre décembre 2021 et mars 2022. Les enquêtes ont été complétées environ 17 jours après les injections. On s'attend à ce qu'à ce moment-là, un nombre important d'enfants se soient déjà remis de la maladie COVID-19, malheureusement, cela n'a pas été rapporté par les auteurs.
.- voir schéma sur site -
Holzwarth, S., Saadat, K., Jorczyk, M. et al. PaedVacCOVID – sécurité du vaccin BNT162b2 contre le SARS-CoV-2 chez les enfants avec et sans comorbidités âgés de 5 à 11 ans. Infection (2024). https://doi.org/10.1007/s15010-024-02427-2
Des symptômes systémiques ont été signalés chez les enfants avec et sans comorbidités. La fatigue était la réaction systémique la plus fréquemment signalée avec 12,87 % (79/614) chez les enfants en bonne santé et 20,11 % (36/179) chez les enfants avec comorbidités (OR : 1,71, [IC à 95 % : 1,088 à 2,605]). Une fièvre supérieure à 38,5 °C a été signalée chez 0,81 % (5/614) des enfants en bonne santé et 4,47 % (8/179) chez les enfants avec comorbidités (OR : 5,70, [IC à 95 % : 1,796 à 15,60], Tableau 2). La durée moyenne de la fièvre était de 1,8 jour et a été traitée par des antipyrétiques dans 9 cas sur 13.
Les problèmes spécifiques de sécurité des systèmes organiques signalés dans l'enquête sont illustrés dans la figure. Aucune hospitalisation ni aucun décès n'ont été signalés. Ces données s'ajoutent au nombre croissant de preuves suggérant que la vaccination contre la COVID-19 est susceptible de rendre les enfants malades et n'est ni cliniquement indiquée ni médicalement nécessaire.
https://www.globalresearch.ca/children-age-5-11-side-effects-covid-19-vaccination/5873352
RFK Jr : Développement de l'autisme dans les 30 jours suivant la vaccination contre l'hépatite B
RépondreSupprimerPar Robert F. Kennedy Jr.
Recherche mondiale,
20 novembre 2024
- voir clip sur site -
Le risque de recevoir ultérieurement un diagnostic d’autisme a augmenté de 10 000 % chez les enfants ayant reçu le vaccin contre l’hépatite B dans les 30 premiers jours.
https://www.globalresearch.ca/rfk-jr-autism-30-days-hepatitis-b-vaccine/5873259
les vaccins à ARNm COVID provoquent une MORT SUBITE et la plupart surviennent dans les deux premières semaines ils ont été étiquetés NON VACCINÉS.
RépondreSupprimerle 21 novembre 2024
par pgibertie
https://www.researchgate.net/publication/385892772_A_Systematic_Review_Of_Autopsy_Findings_In_Deaths_After_COVID-19_Vaccination
Le développement rapide des vaccins contre la COVID-19, combiné à un grand nombre de rapports d’événements indésirables, a suscité des inquiétudes quant aux mécanismes possibles de lésion, notamment la distribution systémique des nanoparticules lipidiques (LNP) et de l’ARNm, les lésions tissulaires associées à la protéine Spike, la thrombogénicité, le dysfonctionnement du système immunitaire et la cancérogénicité.
L’objectif de cette revue systématique est d’étudier les liens de cause à effet possibles entre l’administration du vaccin contre la COVID-19 et le décès en utilisant des autopsies et des analyses post-mortem.
Méthodes : Nous avons recherché dans PubMed et ScienceDirect tous les rapports d’autopsie et d’autopsie restreinte d’organe publiés concernant la vaccination contre la COVID-19 jusqu’au 18 mai 2023.
Toutes les études d’autopsie et d’autopsie restreinte d’organe qui incluaient la vaccination contre la COVID-19 comme exposition antérieure ont été incluses. Étant donné que l’état des connaissances a progressé depuis l’époque des publications originales, trois médecins ont examiné indépendamment chaque cas et ont déterminé si la vaccination contre la COVID-19 était ou non la cause directe ou avait contribué de manière significative au décès.
Résultats : Nous avons initialement identifié 678 études et, après avoir examiné nos critères d’inclusion, nous avons inclus 44 articles contenant 325 cas d’autopsie et un cas d’autopsie restreinte à un organe (cœur).
L’âge moyen du décès était de 70,4 ans. Le système organique le plus impliqué parmi les cas était le système cardiovasculaire (49 %), suivi par le système hématologique (17 %), le système respiratoire (11 %) et les systèmes multiorganiques (7 %). Trois systèmes organiques ou plus étaient touchés dans 21 cas.
Le délai moyen entre la vaccination et le décès était de 14,3 jours. La plupart des décès sont survenus dans la semaine suivant la dernière administration du vaccin.
Un total de 240 décès (73,9 %) ont été jugés de manière indépendante comme étant directement dus ou significativement liés à la vaccination contre la COVID-19, dont les principales causes de décès comprennent la mort cardiaque subite (35 %), l’embolie pulmonaire (12,5 %), l’infarctus du myocarde (12 %), la TTIV (7,9 %), la myocardite (7,1 %), le syndrome inflammatoire multisystémique (4,6 %) et l’hémorragie cérébrale (3,8 %).
RépondreSupprimerConclusions : La cohérence observée entre les cas de cette revue avec les mécanismes connus des vaccins contre la COVID-19 de blessure et de décès, associée à la confirmation de l’autopsie par l’évaluation d’un médecin, suggère qu’il existe une forte probabilité d’un lien de causalité entre les vaccins contre la COVID-19 et le décès. Une enquête plus approfondie et urgente est nécessaire afin de clarifier nos conclusions.
DERNIÈRES NOUVELLES : L’article le plus CENSURÉ sur TERRE – L’article sur l’autopsie du vaccin COVID-19 « MORT SUBITE » censuré par The Lancet a été évalué par des pairs et publié !! Cela fait maintenant deux ans, avec une censure sans précédent de la part du Lancet et d’un autre journal Elsevier qui a retiré cet article à la dernière minute !
Cela n’a jamais été vu auparavant dans l’édition scientifique ! 325 AUTOPSIES de personnes récemment vaccinées contre la COVID-19 qui sont « MORTES SUBITEMENT » (la plus grande série d’autopsies au monde)
« Le délai moyen entre la vaccination et la MORT était de 14,3 jours » « 73,9 % des décès ont été jugés de manière indépendante comme étant directement dus ou significativement liés à la vaccination contre la COVID-19. » Oui, les vaccins contre la COVID-19 entraînent des MORTS SUBITS peu de temps après la vaccination (ils le font également à long terme) Merci à
@P_McCulloughMD et
@NicHulscher pour les innombrables heures de travail acharné nécessaires à la publication de cet article. Félicitations à tous mes co-auteurs ! Il s’agit d’une réalisation monumentale face à une censure scientifique sans précédent dans l’histoire. Oui, les vaccins à ARNm contre la COVID-19 provoquent une MORT SUBITE et la plupart surviennent dans les deux premières semaines – c’est pourquoi ils ont été étiquetés NON VACCINÉS. Cet article prouve POURQUOI ILS L’ONT FAIT. Ils ont caché les morts.
https://pgibertie.com/2024/11/21/les-vaccins-a-arnm-covid-provoquent-une-mort-subite-et-la-plupart-surviennent-dans-les-deux-premieres-semaines-ils-ont-ete-etiquetes-non-vaccines/
La technocratie transhumaniste continue – Vérité, science et esprit
RépondreSupprimerPar Peter Koenig et Dr Ana Maria Mihalcea
Recherche mondiale,
20 novembre 2024
Introduction
Dans cette interview de suivi, Peter et nous discutons du fait que malgré un changement de direction avec la présidence Trump, le programme transhumaniste technocratique continue.
Il fait le point sur le fait que la situation géopolitique n’est pas ce qu’elle semble être et qu’il y a plus de collaboration entre les puissances mondiales qu’il n’y paraît pour perpétuer l’argent numérique, l’esclavage numérique et la montée de l’IA.
Nous discutons également de la guerre spirituelle et de l’évasion de cette matrice grâce à la connaissance de soi et de notre univers holographique quantique.
- voir clip (Rumble) sur site :
https://www.globalresearch.ca/transhumanist-technocracy-continues-truth-science-spirit/5873099
Les régimes yo-yo altèrent la santé intestinale, entraînant une reprise de poids et des inflammations
RépondreSupprimerPar le Dr Joseph Mercola
Recherche mondiale,
21 novembre 2024
Les régimes yo-yo altèrent la santé intestinale, entraînant une reprise de poids et une augmentation de l'inflammation. Ils affectent les hormones intestinales, la composition du microbiome et la perméabilité intestinale, ce qui rend la perte de poids à long terme plus difficile
Le cycle de perte et de reprise de poids favorise un état pro-inflammatoire dans votre intestin, endommageant votre muqueuse intestinale et contribuant à l'inflammation systémique et aux problèmes métaboliques
Les régimes yo-yo ont un impact négatif sur la composition corporelle, augmentant le dépôt de graisse et diminuant la masse musculaire. Ils affectent également la fonction pancréatique et la santé cardiovasculaire, augmentant les risques de maladies
L’amélioration de la santé intestinale, notamment en augmentant les bactéries bénéfiques comme Akkermansia, peut aider à prévenir la reprise de poids et à réduire l’inflammation associée à l’obésité et aux régimes yo-yo
Lorsque vous choisissez des probiotiques Akkermansia, optez pour des produits à forte teneur bactérienne en capsules à libération retardée pour garantir que les bactéries vivantes atteignent votre côlon. Prenez-les à jeun pour de meilleurs résultats
- voir clip sur site -
Si vous avez déjà ressenti la frustration de perdre du poids pour le reprendre ensuite, vous n'êtes pas seul. Ce schéma, connu sous le nom de régime yo-yo, est incroyablement courant. Bien que le cycle en lui-même soit décourageant, les recherches suggèrent qu'il peut avoir des conséquences plus graves sur votre santé qu'on ne le pensait auparavant. 1 Les régimes yo-yo n'affectent pas seulement votre tour de taille : ils altèrent considérablement la santé de votre intestin, entraînant une reprise de poids et augmentant l'inflammation dans tout votre corps. 2
Le parcours de perte de poids est unique pour chaque personne, mais un modèle typique se dégage pour beaucoup : une perte de poids initiale rapide qui ralentit progressivement avant que le poids ne recommence à augmenter. Cela se produit même si vous vous en tenez assidûment aux stratégies de gestion du poids. Au fur et à mesure que vous perdez et reprenez du poids à plusieurs reprises, il devient de plus en plus difficile de perdre des kilos et de les maintenir à long terme.
Beaucoup de personnes finissent par abandonner, persuadées qu’une perte de poids durable est impossible. Cependant, comprendre l’impact des régimes yo-yo sur votre intestin peut apporter de nouvelles perspectives pour briser ce cycle frustrant .
RépondreSupprimerComment votre intestin influence la reprise de poids
Votre intestin joue un rôle souvent négligé dans la régulation du poids corporel et de l’équilibre énergétique. Il produit plusieurs hormones importantes qui signalent la faim et la satiété à votre cerveau. Ces hormones peptidiques intestinales, dont PYY, GLP-1 et CCK, aident à supprimer l’appétit et à favoriser la sensation de satiété après avoir mangé. Une autre hormone intestinale, la ghréline, stimule la faim et la prise alimentaire lorsque votre estomac est vide.
Lorsque vous perdez du poids en limitant vos apports caloriques, les niveaux de ces hormones de satiété d’origine intestinale diminuent tandis que la ghréline augmente. Ce changement hormonal persiste même après l’arrêt de votre régime alimentaire actif, créant une envie physiologique de manger plus et de reprendre le poids perdu. Votre corps interprète la réduction de l’apport énergétique et de la masse grasse comme un signe de famine. Il réagit en conservant son énergie et en augmentant les signaux de faim pour retrouver votre poids précédent .
Ces changements hormonaux intestinaux représentent un défi majeur pour maintenir la perte de poids à long terme. Ils expliquent pourquoi de nombreuses personnes souffrent d’un appétit accru et de fringales après un régime, même si elles souhaitent intellectuellement maintenir leur poids.
Le lien entre les régimes yo-yo et l’inflammation intestinale
L’inflammation chronique de faible intensité est une caractéristique de l’obésité, et les recherches suggèrent que les régimes yo-yo peuvent exacerber cet état inflammatoire. 5 Comme expliqué dans une revue de la revue Nutrients, des études animales ont montré que la reprise de poids après un régime déclenche une activation accrue des cellules immunitaires pro-inflammatoires et des cytokines. 6 Cela crée un environnement plus inflammatoire dans votre intestin et dans tout votre corps.
Bien que les études sur les régimes yo-yo et l’inflammation intestinale soient limitées chez l’humain, les recherches sur la perte de poids après l’obésité apportent quelques éclairages. Il a été démontré que perdre du poids après une période d’obésité réduit les niveaux de marqueurs inflammatoires dans le côlon et améliore la fonction de la barrière intestinale. Cependant, ces avantages peuvent être perdus lors de la reprise de poids.
Le cycle de perte et de reprise de poids répété semble favoriser un état pro-inflammatoire dans votre intestin. Cette inflammation chronique endommage la paroi intestinale au fil du temps, augmentant la perméabilité intestinale. Un intestin plus perméable permet aux substances inflammatoires de pénétrer plus facilement dans votre circulation sanguine, contribuant ainsi à l'inflammation systémique et aux problèmes métaboliques.
Même après avoir réussi à perdre du poids, le microbiome intestinal des personnes suivant un régime yo-yo reste dans un état altéré, différent de celui des personnes minces. Il faut plusieurs mois pour que le microbiome revienne à une composition « normale » après une perte de poids. Ce changement persistant des microbes intestinaux peut accroître la susceptibilité à une prise de poids future. 7
RépondreSupprimerLes changements microbiens spécifiques observés avec les régimes yo-yo comprennent une diminution des bactéries bénéfiques comme les espèces Christensenella et Lactobacillus. 8 Ces microbes sont associés à la minceur, à une inflammation réduite et à une meilleure santé métabolique. Parallèlement, les bactéries nocives liées à l’obésité et aux maladies inflammatoires ont tendance à augmenter. Bien que davantage d’études humaines soient nécessaires, ces altérations du microbiome peuvent être un facteur important à l’origine du cycle de reprise de poids.
Cibler votre microbiome intestinal peut-il empêcher la reprise de poids ?
Étant donné la relation étroite entre la santé intestinale et le poids corporel, les chercheurs étudient si la modification du microbiome intestinal pourrait aider à prévenir la reprise de poids après un régime. Certaines études prometteuses sur les animaux ont étudié l'utilisation d'interventions alimentaires pour modifier favorablement la flore intestinale pendant le maintien de la perte de poids.
Par exemple, il a été démontré que la prise de certains composés végétaux bénéfiques – les flavonoïdes – pendant un régime réduit la reprise de poids et augmente la combustion des graisses chez les souris. Les flavonoïdes semblent également modifier de manière bénéfique la composition microbienne intestinale. 9
Bien que les études humaines sur les interventions sur le microbiome pour les personnes suivant un régime yo-yo manquent, les recherches sur la perte de poids post-obésité fournissent des signes encourageants. Une perte de poids réussie chez l’homme a été associée à une augmentation des bactéries intestinales bénéfiques et à une diminution des microbes inflammatoires .
L'effet yo-yo : bien plus qu'une simple fluctuation de poids
En plus de la santé intestinale, les régimes yo-yo affectent également votre métabolisme global. Une étude réalisée sur des souris a exploré les effets des régimes yo-yo et les avantages d’une supplémentation en amidon résistant. 11 L’amidon résistant (AR) est un type de fibre alimentaire qui résiste à la digestion dans l’intestin grêle et est fermenté par les bactéries intestinales dans le gros intestin. Les résultats révèlent également que les régimes yo-yo altèrent votre microbiome intestinal, entraînant une reprise de poids et une inflammation.
Au cours des périodes d’alimentation riche en graisses, les sujets soumis au régime yo-yo ont montré des niveaux enrichis de bactéries Bacteroidetes par rapport à ceux soumis à un régime riche en graisses en continu, mais des niveaux réduits par rapport à ceux soumis à un régime témoin. 12 À l’inverse, les bactéries Firmicutes ont été réduites chez les sujets soumis au régime yo-yo par rapport aux souris soumises à un régime riche en graisses, mais enrichies par rapport aux témoins. Ces changements dans les populations bactériennes ont des effets profonds sur votre métabolisme et votre santé.
Il est intéressant de noter que le régime yo-yo a entraîné un état intermédiaire de diversité microbienne intestinale entre le régime témoin et le régime riche en graisses. Cela suggère que si le régime yo-yo peut partiellement restaurer certains aspects d'un microbiome intestinal sain, il n'inverse pas complètement les changements causés par une alimentation riche en graisses. En fait, l'étude a révélé que même après une perte de poids réussie, le profil du microbiote des souris yo-yo restait dans une configuration intermédiaire entre les états d'obésité et de contrôle .
RépondreSupprimerCette signature microbienne altérée a persisté et a nécessité une période plus de cinq fois plus longue que la dernière période de régime pour revenir à l'état de contrôle. Bien que le régime yo-yo n'ait pas significativement aggravé la santé métabolique par rapport à une alimentation continue riche en graisses, il n'a pas non plus apporté d'avantages substantiels.
Ces résultats mitigés suggèrent que les régimes yo-yo peuvent avoir des avantages métaboliques par rapport à une alimentation riche en graisses, mais ils sont loin d'être une approche idéale pour la gestion du poids. Les cycles répétés de perte et de prise de poids sont stressants pour votre corps et contribuent aux difficultés à long terme pour maintenir un poids santé.
En fait, l’étude a observé que les régimes yo-yo entraînaient un taux de reprise de poids plus élevé chez les souris mâles par rapport à une alimentation continue riche en graisses, potentiellement en raison de différences microbiennes intestinales entre les sexes. 14
Autres dangers des régimes yo-yo
Les régimes yo-yo, également connus sous le nom de cycles de poids, ont des effets considérables sur la composition de votre corps, les niveaux d'inflammation, la fonction pancréatique et la santé cardiovasculaire. Des recherches publiées dans Metabolites ont révélé que plusieurs cycles de perte et de reprise de poids entraînent une augmentation du dépôt de graisse, en particulier dans les zones centrales comme l'abdomen. 15
Pendant les périodes de perte de poids, vous avez tendance à perdre de la masse maigre (muscle), mais pendant la récupération, vous regagnez principalement de la masse grasse. Ce changement se traduit par une proportion plus élevée de graisse corporelle par rapport au muscle, ce qui nuit à votre santé générale et rend les tentatives futures de perte de poids plus difficiles.
Les chercheurs ont constaté que le rapport entre la perte de masse grasse et la perte de masse maigre diminue à chaque cycle de poids. Cela signifie qu'à chaque cycle, vous perdez plus de muscle par rapport à la graisse. La perte de masse musculaire squelettique est particulièrement préoccupante, car elle peut diminuer votre taux métabolique et réduire votre force physique et votre fonctionnalité.
RépondreSupprimerVotre tissu adipeux (graisse corporelle) n'est pas seulement une réserve d'énergie passive : il est métaboliquement actif et joue un rôle crucial dans la fonction immunitaire de votre corps. L'étude révèle que le cycle de poids améliore la réponse inflammatoire de votre graisse corporelle. Cela se produit par une infiltration accrue de macrophages (un type de cellule immunitaire) dans votre tissu adipeux et une production accrue de médiateurs pro-inflammatoires dans vos cellules adipeuses. 16
L'inflammation chronique de faible intensité, quant à elle, est associée à divers problèmes de santé, notamment la résistance à l'insuline, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. 17 La recherche suggère que les changements inflammatoires induits par le cycle de poids peuvent persister même après une perte de poids, augmentant ainsi votre risque de développer ces maladies.
Impacts négatifs sur la fonction pancréatique et votre système cardiovasculaire
Votre pancréas joue un rôle essentiel dans la régulation de la glycémie, et l’étude révèle que les cycles de poids perturbent considérablement son fonctionnement. 18 Les fluctuations répétées de la concentration de glucose dans le sang et des niveaux d’insuline associées aux cycles de poids entraînent une augmentation ou une diminution du nombre de vos cellules bêta pancréatiques, qui produisent de l’insuline.
Au fil du temps, ce flux constant conduit à la fatigue des cellules bêta et à leur défaillance éventuelle. L'étude indique que les cycles de poids altèrent la capacité du pancréas à s'adapter à ces changements, accélérant ainsi le développement de la résistance à l'insuline et du diabète de type 2. Ce stress pancréatique est une autre façon dont les régimes yo-yo peuvent augmenter vos risques pour la santé à long terme.
De plus, les variations de poids exercent une pression supplémentaire sur votre système cardiovasculaire. Les fluctuations répétées du poids entraînent des changements correspondants dans divers facteurs de risque cardiovasculaire, tels que la pression artérielle, la fréquence cardiaque, la glycémie, les lipides et les niveaux d'insuline .
Ces variations fréquentes peuvent pousser ces variables cardiovasculaires au-delà des limites normales, en particulier pendant les périodes de reprise de poids. Ce stress supplémentaire sur votre cœur et vos vaisseaux sanguins pourrait augmenter votre risque de développer des maladies cardiovasculaires comme les maladies coronariennes et l'athérosclérose. L'étude suggère que les risques cardiovasculaires associés aux cycles de poids pourraient même dépasser ceux de l'obésité persistante.
RépondreSupprimerAméliorez votre santé intestinale pour une gestion naturelle du poids
Une perte de poids durable ne se résume pas à une solution miracle. Elle nécessite une approche holistique qui tienne compte de votre santé globale. Alors que les régimes yo-yo déciment la santé intestinale, favorisant à terme l'obésité, prendre des mesures pour améliorer votre santé intestinale vous met sur la voie naturelle vers un poids santé.
Au lieu d’alterner régimes restrictifs et périodes de suralimentation, concentrez-vous sur le développement d’habitudes alimentaires saines et durables. En prenant des mesures pour entretenir un intestin sain, vous pourrez réduire l’inflammation, mieux réguler les hormones de l’appétit, améliorer votre énergie cellulaire et créer un environnement plus favorable au maintien d’un poids santé à long terme.
Pour briser le cycle yo-yo des régimes, il faut s’attaquer aux changements physiologiques sous-jacents à l’origine de la reprise de poids – et la santé de votre intestin est un élément clé de ce puzzle.
Des études ont constamment montré que les personnes obèses ont tendance à avoir des niveaux inférieurs d'Akkermansia dans leur intestin par rapport aux personnes minces. 20 Lorsque vous avez une abondance saine d'Akkermansia, qui a été décrite comme l'Ozempic de la nature , dans votre intestin, cela aide à maintenir l'intégrité de votre muqueuse intestinale, réduisant ainsi le risque de syndrome de « l'intestin qui fuit ». 21 Cette bactérie influence également la façon dont votre corps traite les graisses.
De plus, l’Akkermansia a été associée à une réduction de l’inflammation dans votre corps, un facteur clé de l’obésité. 22 L’une des principales fonctions de l’Akkermansia est la production d’acides gras à chaîne courte (AGCC), dont le butyrate. Ces acides gras servent de carburant à vos colonocytes, qui à leur tour produisent de la mucine, une substance protectrice semblable à un gel qui recouvre la paroi de votre intestin.
RépondreSupprimerLes acides gras à chaîne courte aident également à éliminer l’oxygène de votre côlon, créant ainsi un environnement propice à la prolifération des bactéries bénéfiques. La mucine agit comme une barrière, protégeant les cellules intestinales des dommages, des micro-organismes nocifs et des irritants digestifs. Cependant, bien que l’Akkermansia joue un rôle essentiel dans le maintien de la santé intestinale, de nombreuses personnes ont des niveaux insuffisants en raison d’une fonction mitochondriale compromise et d’une fuite d’oxygène dans leur intestin.
Une alimentation riche en aliments ultra-transformés, généralement riches en acide linoléique , peut entraîner de faibles niveaux d'Akkermansia. Des facteurs tels que le stress chronique, un mode de vie sédentaire et le vieillissement affectent également vos microbes intestinaux, y compris l'Akkermansia.
Assurez-vous que les probiotiques vivants d'Akkermansia atteignent votre côlon
Lors de la sélection des probiotiques Akkermansia, optez pour des produits contenant des milliards de bactéries plutôt que des millions. En général, un nombre élevé de bactéries est bénéfique, mais il y a une mise en garde importante : la méthode d'administration est cruciale.
Recherchez des probiotiques sous forme de gélules à libération retardée. Cette caractéristique est essentielle car elle garantit que les bactéries bénéfiques ont plus de chances d'atteindre votre côlon vivantes. Sans ce mécanisme de protection, la plupart des bactéries risquent de ne pas survivre au voyage dans votre système digestif.
Les Akkermansia sont très sensibles à l'oxygène. Cela rend leur voyage dans votre système digestif très difficile. Ces microbes bénéfiques prospèrent dans un environnement sans oxygène, et même une brève exposition à l'oxygène peut leur être fatale. Cette caractéristique rend la méthode d'administration des suppléments d'Akkermansia cruciale pour leur efficacité.
En fait, un probiotique à faible dose (contenant des centaines de milliers de bactéries) qui parvient à atteindre votre côlon peut être plus efficace qu'un produit à forte dose (contenant des centaines de milliards de bactéries) qui n'atteint pas sa destination prévue. N'oubliez pas qu'en matière de probiotiques, la réussite de l'administration au côlon est tout aussi importante que la dose initiale.
Comprendre cela vous aidera à choisir le complément le plus efficace. Vous devez nourrir votre microbiome intestinal avec des Akkermansia vivantes et actives, car les Akkermansia mortes ou inactives ne vous feront pas autant de bien car elles ne se reproduisent pas.
Si vous souhaitez utiliser des compléments alimentaires à base d'Akkermansia, recherchez ceux qui contiennent des capsules avancées à libération prolongée ou des microencapsulations. Ces technologies maintiennent l'Akkermansia en dormance et protégée jusqu'à ce qu'elle atteigne votre côlon, généralement en deux à quatre heures.
RépondreSupprimerPour maximiser son efficacité, prenez-le à jeun, idéalement le matin au réveil après une nuit de jeûne. Attendez au moins une à deux heures avant de manger pour réduire le temps de transit, ce qui permet aux bactéries d'atteindre votre côlon plus rapidement, généralement dans les deux heures. Cela augmentera considérablement le nombre de bactéries vivantes qui parviennent à votre côlon.
Évitez de prendre des probiotiques avec de la nourriture, car cela peut prolonger votre temps de transit de plus de huit heures, tuant probablement les bactéries bien avant qu'elles n'atteignent votre côlon. En faisant attention au moment et à la manière dont vous prenez votre probiotique Akkermansia, vous maximiserez les bienfaits de ce puissant probiotique.
https://www.globalresearch.ca/yo-yo-dieting-alters-gut-health/5873340
« Un peu dystopique » : Jeff Bezos et Bill Gates financent un vaccin contre le méthane pour le bétail
RépondreSupprimerPar Dr Brenda Baletti
Recherche mondiale,
20 novembre 2024
Le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, investit 9,4 millions de dollars pour développer un vaccin conçu pour réduire le nombre de microbes producteurs de méthane dans l'estomac d'une vache, a rapporté Agriland.
Le financement provient de son Bezos Earth Fund , une organisation philanthropique qu'il a créée avec 10 milliards de dollars en 2020. Le fonds a l'intention de distribuer la totalité de son argent d'ici 2030, en finançant des projets visant à « lutter contre le changement climatique et à protéger la nature ».
Des chercheurs de l'Institut Pirbright et du Royal Veterinary College au Royaume-Uni, ainsi que d' AgResearch en Nouvelle-Zélande, font partie des groupes recevant un financement pour étudier comment un vaccin pourrait réduire le méthane émis par les vaches lorsqu'elles digèrent et expulsent la nourriture par le biais du fumier, des flatulences et des rots.
« Les vaccins se sont révélés être un moyen incroyablement rentable de fournir des solutions de santé mondiales », a déclaré Andrew Steer, président et directeur général du Bezos Earth Fund, dans un communiqué de presse . « Si nous pouvons appliquer cette approche pour vacciner le bétail et réduire les émissions, l’évolutivité et l’impact pourraient être phénoménaux. »
Bien que les scientifiques aient mené des recherches sporadiques sur les vaccins contre le méthane depuis plus de quatre décennies, aucun vaccin n'existe encore. Le premier objectif du projet est de démontrer qu'un tel vaccin est possible.
« Cette subvention est une véritable prouesse en matière de preuve de concept – des paris risqués comme celui-ci sont essentiels pour lutter contre la crise climatique », a déclaré Steer, selon Agriland .
Les chercheurs étudieront comment les méthanogènes , ou microbes producteurs de méthane, colonisent le tube digestif des veaux et comment leur système immunitaire réagit à ces méthanogènes.
Les chercheurs détermineront ensuite quels anticorps cibleraient efficacement les méthanogènes, comme première étape dans l’élaboration des critères de leur vaccin contre le méthane.
Le professeur John Hammond, responsable du groupe d’immunogénétique à l’Institut Pirbright, a déclaré qu’avant de pouvoir développer un vaccin contre le méthane, il fallait d’abord définir « ce qu’un vaccin efficace doit accomplir. En comprenant précisément les réponses des anticorps requises, nous pouvons fournir une voie claire pour le développement d’un vaccin ».
« Cette approche réduit l’aspect essai-erreur et se concentre sur une immunologie ciblée et à haute résolution », a ajouté M. Hammond. Les chercheurs peuvent utiliser ces connaissances pour déclencher une réponse immunitaire chez les bovins qui inhibera la production de méthane, a-t-il déclaré.
RépondreSupprimerHoward Vlieger , scientifique des cultures et agriculteur régénératif, a déclaré au Defender qu'un tel vaccin pourrait être nocif pour les vaches car il est conçu pour cibler les organismes vivant dans le système digestif des vaches - des organismes dont les animaux ont besoin pour digérer les fibres.
Vlieger a cité des recherches sur le glyphosate montrant que lorsque les micro-organismes nécessaires dans le rumen d'une vache sont éliminés, même en petites quantités, cela affecte gravement la santé de l'animal.
Cependant, Hammond a déclaré que des interventions drastiques sont nécessaires pour réduire les émissions mondiales de méthane.
« La vaccination est une pratique agricole largement acceptée, vérifiable et qui peut être utilisée en combinaison avec d’autres stratégies, telles que l’inhibition chimique, la sélection pour une génétique à faible teneur en méthane ou des interventions en début de vie pour modifier de manière permanente la composition du microbiome du bétail », a-t-il déclaré, selon Agriland.
Mais Vliegar a déclaré que les agriculteurs régénératifs adoptent une approche différente, qui consiste à être attentif à la nutrition du bétail et à maintenir leur bétail en équilibre avec l'environnement.
Bill Gates finance également un vaccin contre le méthane
Peu de temps après que le Bezos Earth Fund a annoncé en août qu'il finançait le vaccin contre le méthane, la start-up agro-biotechnologique ArkeaBio a également annoncé avoir levé 38,5 millions de dollars pour développer un vaccin contre le méthane.
Parmi les investisseurs figurent Breakthrough Energy Ventures , soutenu par Bill Gates , Rabo Ventures, la Fondation Grantham et d'autres. Le financement de série A annoncé par ArkeaBio est issu de son deuxième tour de financement.
Breakthrough Energy avait entièrement financé son précédent tour de financement d'amorçage avec 12 millions de dollars, a rapporté Axios .
Bill Gates a fondé Breakthrough Energy en 2015 pour financer des start-ups axées sur l'innovation visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Bezos et d'autres milliardaires bien connus, dont Richard Branson et Jack Ma , sont également des investisseurs.
Cela signifie que Bezos finance le vaccin contre le méthane par l’intermédiaire de son groupe d’investissement à but lucratif et de son organisation philanthropique.
RépondreSupprimerIl en va de même pour Gates. Le Pirbright Institute , qui reçoit une subvention de Bezos pour le vaccin contre le méthane, utilisera les technologies développées dans son Pirbright Livestock Antibody Hub , financé par la Fondation Bill & Melinda Gates.
Les initiatives Bezos Earth Fund et ArkeaBio ont été lancées à la suite d'une réunion à Dubaï en 2023, au cours de laquelle la Fondation Gates a réuni environ 40 parties intéressées pour discuter de l'élargissement d'un effort mondial visant à développer un vaccin réduisant le méthane, a rapporté Beef Central .
La réunion a réuni les quelques chercheurs travaillant sur les vaccins au méthane et les investisseurs potentiels, les producteurs de vaccins et les régulateurs qui devront approuver un vaccin une fois qu'il sera développé. Les chercheurs prévoient que cela se produira d'ici cinq ans.
Paul Wood, du Global Methane Hub, a organisé la réunion. Les supports promotionnels et les reportages des médias sur le vaccin citent l'affirmation du centre selon laquelle une réduction des émissions de méthane de 45 % d'ici 2030 pourrait refroidir la planète de 0,3 degré Celsius pour justifier la nécessité du vaccin.
Le Global Methane Hub est également financé par la Fondation Gates et le Bezos Earth Fund. Google, qui produit des dizaines de millions de tonnes de carbone par an, est également l'un des bailleurs de fonds.
Gates a déclaré qu’il était impératif de s’attaquer au problème des vaches en matière d’émissions mondiales.
- voir clip sur site -
Alors que le fondateur de Microsoft, Bill Gates, Amazon et Google investissent de l’argent pour modifier la biologie des vaches afin de réduire les émissions de méthane, leur propre empreinte carbone monte en flèche en raison de l’énergie accrue nécessaire pour alimenter leur intelligence artificielle.
Wood a déclaré que le Global Methane Hub fait également pression pour que les pays signent le Global Methane Pledge , qui vise à réduire de 30 % les émissions de méthane provenant des combustibles fossiles et de l'élevage entre 2020 et 2030.
Il a déclaré que l'engagement concernant le méthane a stimulé des investissements allant jusqu'à 200 millions de dollars dans le programme de recherche Global Methane Hub.
RépondreSupprimer« Un peu dystopique »
« Tout cela semble un peu dystopique », selon Axios, « mais l’agro-industrie a surmonté l’obstacle dystopique il y a bien longtemps. »
Colin South, PDG d’ArkeaBio, a déclaré que d’autres stratégies – notamment la sélection, les additifs alimentaires et l’édition génétique des microbiomes du rumen – pourraient toutes résoudre le problème du méthane. Mais un vaccin serait un « Saint Graal dans la réduction des émissions de méthane », car il pourrait être facilement mis en œuvre à grande échelle.
Bien que leur objectif soit le bétail, a-t-il ajouté, il pense que le vaccin pourrait également être utilisé pour d’autres espèces.
L'entreprise affirme qu'elle n'a pas encore de produit viable, mais qu'elle espère avoir bientôt quelque chose qui réduira le méthane de 15 à 20 % pendant trois à six mois et qui sera administré au bétail deux fois par an.
South a déclaré que l'idée du vaccin existait depuis longtemps, « mais qu'il n'y avait jamais eu la confluence de l'argent, des marchés et de la technologie pour le concrétiser jusqu'à récemment ».
Will Harris : « Les bovins sont comme des machines à convertir le carbone »
Will Harris, éleveur de bétail régénératif, a déclaré que l'ensemble du projet était inutile car le bétail est en réalité bon pour les émissions de gaz à effet de serre.
Lorsqu’ils sont correctement élevés sur des pâturages bien gérés, plutôt qu’en confinement, « les bovins sont comme des machines à convertir le carbone », une réalité que Harris a démontrée dans sa ferme en Géorgie.
Les émissions excessives de gaz à effet de serre sont un problème, a-t-il déclaré, mais les solutions technologiques comme celle-ci ne sont pas la bonne solution. Il a ajouté que de telles interventions génèrent des problèmes imprévus qui nécessitent davantage de solutions technologiques – un cycle sans fin qui a commencé avec le passage à l’agriculture industrielle après la Seconde Guerre mondiale.
« Depuis, c'est devenu un véritable jeu », a déclaré Harris. « Et les grandes entreprises technologiques résolvent des problèmes qui créent un autre problème nécessitant une autre solution. C'est sans fin et beaucoup d'argent est gagné grâce à cela, et ce n'est ni l'agriculteur ni le consommateur qui gagnent. »
Harris a déclaré qu'il pensait que les gens avaient brisé le cycle du carbone, mais ils avaient également brisé le cycle de l'eau, le cycle minéral et le cycle microbien .
RépondreSupprimer« On parle davantage du cycle du carbone, a-t-il dit, parce qu’il est facilement monétisable – il y a beaucoup d’argent à gagner grâce aux solutions technologiques pour le climat. Il y a aussi beaucoup de gens qui cherchent à vilipender le bétail, et c’est injuste », a-t-il ajouté.
https://www.globalresearch.ca/jeff-bezos-bill-gates-methane-vaccine-cattle/5873233
(...) Le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, investit 9,4 millions de dollars pour développer un vaccin conçu pour réduire le nombre de microbes producteurs de méthane dans l'estomac d'une vache, a rapporté Agriland. (...)
SupprimerLe gaz méthane (gaz très très rare) ne représente que... 0,0000015 % de notre atmosphère !
(autant dire une nano-particule tous les 150 km !).
et en plus... (accrochez-vous BIEN !) les microbes... pètent !!!
Oui mais... comme les tiges des plantes contiennent de l'air brouté... demain seront examinés et condamnés les plantes à tiges, les haricots péteurs et les bulles de savons qui pourraient en contenir !
France : les agriculteurs font monter la pression contre l'accord avec le Mercosur
RépondreSupprimerle 19 novembre 2024 - 11:15
Les agriculteurs français font monter la pression et poursuivent leur mobilisation mardi, moins d'un an après un mouvement de colère inédit dans les campagnes que la perspective d'un accord avec le Mercosur pourrait à nouveau embraser.
Plus d'une centaine d'agriculteurs sont partis dans la matinée de Béziers (sud) en convoi d'une trentaine de véhicules, vers le péage du Boulou, à la frontière espagnole, pour tenter de bloquer les camions, ont constaté un correspondant et un photographe de l'AFP.
Ils sont majoritairement issus de la Coordination rurale, deuxième syndicat agricole français qui a menacé d'actions plus dures que la veille. L'alliance agricole majoritaire dans le pays FNSEA/Jeunes agriculteurs (JA) a relancé lundi la mobilisation avec des dizaines d'actions symboliques dans tout le pays.
La Coordination rurale assure elle se tenir prête, si elle n'obtient pas satisfaction, à "bloquer le fret alimentaire" à partir de mercredi, d'abord dans le sud-ouest de la France.
Parmi les autres actions menées mardi matin, une trentaine de tracteurs ont convergé à l'appel de la section de ce syndicat représentant la zone viticole de l'Entre-Deux-Mers, vers la préfecture de Bordeaux (sud-ouest), dont l'accès a été protégé par les forces de l'ordre, selon un photographe de l'AFP.
Opposé comme les autres syndicats agricoles à la signature par l'Union européenne d'un accord de libre-échange avec des pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), la Coordination rurale demande aussi des baisses de charges.
En parallèle, les troupes de l'alliance FNSEA-JA restent mobilisées contre cet éventuel accord. Leur programme est calqué sur les deux jours du sommet du G20 au Brésil.
Selon les autorités, au total 6.836 agriculteurs avec 1.898 engins agricoles se sont mobilisés dans la nuit de lundi à mardi.
La France, qui cherche à mobiliser le reste de l'Europe pour repousser la signature de l'accord, a reçu l'appui de l'Italie mais dans le même temps le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé que l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur "devait enfin être bouclé".
Mardi la porte-parole du gouvernement français Maud Bregeon a promis que Paris continuerait "à tenir un bras de fer aussi longtemps que nécessaire" avec la Commission européenne contre ce traité.
Depuis le sommet du G20 de Rio au Brésil, le président français Emmanuel Macron a affirmé lundi que la France n'était "pas isolée", estimant que plusieurs pays la "rejoignent" dans son opposition contre la mouture actuelle de l'accord. Il a cité les "Polonais, Autrichiens, Italiens et plusieurs autres en Europe".
Lundi les paysans ont notamment bloqué le pont de l'Europe qui relie Strasbourg (nord-est) à l'Allemagne pour lancer un message à la Commission européenne, qui semble déterminée à conclure rapidement un accord avec le Mercosur.
Négocié depuis plus de 20 ans, ce traité prévoit notamment des quotas d'importation de viande bovine avec des droits de douane réduits ou nuls.
RépondreSupprimerNormes excessives, concurrence déloyale, revenus et considération insuffisants... Sur les barrages filtrants ou devant les préfectures, les messages sont presque identiques à ceux de l'an dernier, quand une mobilisation historique des agriculteurs avait abouti à 70 engagements gouvernementaux.
Leur traduction dans le quotidien des fermes a été ralentie par la crise politique issue de la dissolution de l'Assemblée nationale.
Début 2024, des manifestations agricoles avaient eu lieu également en Espagne, en Allemagne, en Grèce ou encore en Pologne.
"Il faut montrer que ce n'est plus possible. On a commencé (à manifester) en février, il n'y a pas eu de changement (...) Ça se complique toujours, c'est toujours dur, moi ça ne me donne plus envie, ça me dégoûte", témoigne Cyriac Blanchet, 18 ans, qui représente la 3e génération d'une exploitation familiale à Monségur (sud-ouest).
Lundi soir sur la chaîne de télévision France 5, le président de la FNSEA Arnaud Rousseau a reconnu qu'il y avait "une forme de cristallisation" de la tension à l'approche des élections professionnelles du monde agricole, prévues en janvier en France.
Ce scrutin, détermine notamment le financement public dévolu aux syndicats.
La Coordination rurale (CR) entend briser la quasi-hégémonie de la FNSEA et multiplie sur X les attaques à l'égard d'Arnaud Rousseau, aussi président du géant des huiles Avril.
La CR lui reproche de défendre en sous-main les intérêts de l'agro-industrie.
https://www.francesoir.fr/politique-france/france-les-agriculteurs-font-monter-la-pression-contre-l-accord-avec-le-mercosur
CRISPR permet d'augmenter la teneur en protéines des graines de riz et de soja
RépondreSupprimer19 Novembre 2024
ISAAA*
Ma note : Les deux articles du jour sont complémentaires et portent sur le même sujet, vu par les communicants de l'université d'origine et par l'ISAAA.
Une étude publiée dans New Phytologist montre les effets de la surexpression d'OsNF-YC4 et de GmNF-YC4 sur la teneur en protéines des feuilles et des graines de riz et de soja, tout en réduisant l'accumulation d'amidon. Les résultats de l'étude donnent des indications importantes sur l'amélioration de la valeur nutritionnelle de ces aliments et permettent de remédier aux carences en protéines chez les personnes qui dépendent fortement d'une alimentation à base de féculents.
CRISPR est l'un des outils d'édition de gènes les plus utilisés, qui offre une méthode d'édition de gènes très efficace. Selon les auteurs, les produits SDN-1 sont généralement mieux acceptés par le public et font l'objet de moins de barrières réglementaires dans le monde entier. Dans cette étude, les chercheurs ont cherché à utiliser une approche SDN-1 avec le système CRISPR-Cas9 pour stimuler l'expression des gènes cibles et développer des cultures sans transgènes avec des caractéristiques améliorées.
L'étude a montré que l'édition du promoteur NF-YC4 entraînait une diminution de la liaison du répresseur et une augmentation de l'expression de NF-YC4, conduisant à des niveaux élevés de protéines et à une réduction des hydrates de carbone dans les plantes de riz et de soja. La teneur en protéines des graines des plantes modifiées a augmenté de 11 à 17 % pour le riz et de 6 à 11 % pour le soja. Les auteurs suggèrent que de futures études pourraient explorer l'applicabilité de cette approche pour modifier d'autres éléments cis afin d'obtenir les changements souhaités dans l'expression des gènes.
Pour plus d'informations, lisez l'article de New Phytologist.
______________
* Source : CRISPR Increases Seed Protein Levels in Rice and Soybean- Crop Biotech Update (September 26, 2024) | Gene Editing Supplement - ISAAA.org
Ma note : Voici le résumé de « CRISPR/Cas9-based editing of NF-YC4 promoters yields high-protein rice and soybean » (l'édition des promoteurs de NF-YC4 par CRISPR/Cas9 permet d'obtenir du riz et du soja à haute teneur en protéines) de Lei Wang et al. :
« L'édition du génome est une révolution en biotechnologie pour l'amélioration des cultures, le produit final étant dépourvu de transgènes. Cependant, la plupart des caractères dérivés ont été générés par des éditions qui créent des knock-out de gènes.
RépondreSupprimerNotre étude inaugure une nouvelle approche, utilisant l'édition de gènes pour améliorer l'expression des gènes en éliminant les motifs de liaison des répresseurs de la transcription.
En nous appuyant sur nos recherches antérieures démontrant les effets d'augmentation des teneurs en protéines du facteur de transcription NF-YC4, nous avons identifié des motifs conservés ciblés par les répresseurs RAV et WRKY dans les promoteurs NF-YC4 du riz (Oryza sativa) et du soja (Glycine max). Grâce à la technologie CRISPR/Cas9, nous avons supprimé ces motifs, ce qui a eu pour effet de réduire la liaison du répresseur et d'augmenter l'expression de NF-YC4. Cette stratégie a entraîné une augmentation de la teneur en protéines et une réduction des niveaux de glucides dans les plantes de riz et de soja modifiées, le riz présentant une augmentation de 68 % des protéines foliaires et une augmentation de 17 % des protéines dans les graines, et le soja présentant une augmentation de 25 % des protéines foliaires et de 11 % des protéines dans les graines.
Nos résultats fournissent un schéma directeur pour l'amélioration de l'expression des gènes par le biais de délétions génomiques précises dans les séquences non codantes, ce qui promet une amélioration de la productivité agricole et de la qualité nutritionnelle.
Post scriptum
Voir aussi « Une biologiste de l'Université d'État du Mississippi est en pointe pour l'augmentation des protéines dans les cultures de base, contribuant ainsi à atténuer la pénurie mondiale de protéines »
https://seppi.over-blog.com/crispr-permet-d-augmenter-la-teneur-en-proteines-des-graines-de-riz-et-de-soja
Une nouvelle recherche sur les cellules souches végétales met en lumière la façon dont les plantes deviennent plus fortes
RépondreSupprimer21 Novembre 2024
Université du Connecticut*
Nous ne devrions pas ignorer le potentiel des cellules souches dans les plantes, selon une nouvelle recherche de l'UConn.
La recherche sur les cellules souches est un sujet brûlant. Les chercheurs travaillent depuis des années sur les cellules souches animales et humaines, dont les applications permettent de nombreuses avancées dans le domaine de la médecine humaine.
Mais les animaux ne sont pas les seuls à posséder des cellules souches.
M. Huanzhong Wang, professeur de biologie moléculaire végétale au College of Agriculture, Health and Natural Resources (CAHNR), souhaite que les gens sachent que les plantes ont également des cellules souches. Comme dans le monde médical, les cellules souches végétales pourraient contribuer à la croissance et au développement de l'homme si elles étaient utilisées pour améliorer l'approvisionnement alimentaire.
« Il n'y a pas que les humains et les animaux », explique M. Wang. « Les plantes ont également des cellules souches et nous devrions leur prêter attention. »
Dans leurs racines, leurs pousses et leur système vasculaire, les cellules souches contrôlent la division et la différenciation cellulaires des plantes. Les cellules souches végétales jouent un rôle essentiel dans la croissance et le développement.
« Les plantes peuvent croître pendant de très nombreuses années parce que différents types de cellules souches leur permettent de pousser en l'air et en profondeur », explique M. Wang. « Pour obtenir une tige ou un tronc plus épais, elles ont besoin d'un autre type de cellules souches. »
Les cellules souches végétales ont été largement négligées parce qu'elles n'ont pas d'applications pour la recherche biomédicale humaine. Mais elles n'en sont pas moins fascinantes. M. Wang a démontré qu'une meilleure compréhension du fonctionnement de ces cellules peut contribuer à un approvisionnement alimentaire plus résilient.
Le laboratoire de M. Wang travaille depuis des années sur les cellules souches végétales et tente de comprendre comment les plantes contrôlent leurs cellules souches, en particulier les cellules souches qui donnent naissance aux faisceaux vasculaires – les structures qui transportent l'eau et d'autres nutriments dans toute la plante.
Le groupe a récemment publié un article dans New Phytologist qui apporte des éclaircissements sur cette question.
Le laboratoire de M. Wang a découvert un gène facteur de transcription appelé HVA qui contrôle la division cellulaire dans les cellules souches vasculaires.
Lorsque ce gène est surexprimé, les chercheurs ont observé une augmentation du nombre de faisceaux vasculaires et de l'activité globale des cellules souches.
Les chercheurs ont comparé des plantes sans surexpression du gène HVA, des plantes avec une copie du gène HVA surexprimé et un gène normal, et enfin des plantes avec deux copies du gène HVA surexprimé.
RépondreSupprimerDans le groupe sans surexpression, les plantes avaient cinq à huit faisceaux vasculaires. Les plantes avec une copie du gène HVA surexprimé avaient plus de 20 faisceaux et celles avec deux copies des gènes HVA surexprimés en avaient plus de 50.
Outre le fait qu'elles permettent à la science de mieux comprendre le fonctionnement des plantes, les découvertes de M. Wang ont d'importantes implications pour l'agriculture.
Les plantes qui ont plus de faisceaux vasculaires sont plus fortes et plus résistantes au vent. Cette connaissance pourrait être utilisée pour générer intentionnellement des variétés plus robustes avec la mutation de surexpression.
Ceci est particulièrement important pour les cultures hautes et élancées comme le maïs, la plus grande culture des États-Unis.
« Lorsque les plantes deviennent plus grandes, elles risquent de se renverser », explique M. Wang. « Le fait d'avoir plus de faisceaux vasculaires permet à la plante de rester immobile et de résister à ces conditions. »
Bien que le laboratoire de M. Wang ait mené son étude sur un organisme modèle de la famille de la moutarde, le gène HVA se trouve également dans d'autres plantes, ce qui rend cette recherche largement applicable.
HVA est l'un des centaines de facteurs de transcription d'une grande famille dans le génome de la plante. M. Wang souhaite découvrir le rôle des autres gènes de cette famille.
« Nous souhaitons étudier d'autres gènes étroitement liés pour découvrir leur fonction », explique M. Wang. « Il sera intéressant d'étudier plus avant comment cette famille de gènes affecte le développement vasculaire. »
Ces travaux s'inscrivent dans le cadre de la vision stratégique du CAHNR, qui vise à garantir une filière agricole et un approvisionnement alimentaire dynamiques et durables.
________________
* Source : New Research on Plant Stem Cells Shines Light on How Plants Grow Stronger - UConn Today
https://seppi.over-blog.com/2024/11/une-nouvelle-recherche-sur-les-cellules-souches-vegetales-met-en-lumiere-la-facon-dont-les-plantes-deviennent-plus-fortes.html
Stéphane Foucart, syndicat Sud-Recherche et 15.000 litres d'eau : petite leçon de rationalité (un peu d'ironie aussi)
RépondreSupprimer21 Novembre 2024
Stéphane Foucart c. « Gardiens de la raison », épisode 6241...
- voir doc sur site -
Et chercheurs de l'INRAE encartés au syndicat SUD-Recherche c. chercheurs de l'INRAE (encartés ou non)...
Et le bobard des 15.000 litres d'eau pour 1 kg de viande.
Donnant la parole à Mme Charlène Descollonges, Reporterre nous a en quelque sorte admonestés en mars 2024 : « 132 litres d’eau pour une tasse de café : "Nos besoins sont excessifs" ».
- voir doc sur site -
En ressortant, sous une forme un peu différente, l'assertion du Water Footprint Network selon laquelle un kilo de viande nécessite ou « consomme » 15.000 litres d'eau.
- voir schéma sur site -
M. Gil Rivière-Wekstein, éditeur d'Agriculture et Environnement, s'en est ému le 2 octobre 2024 :
« L’hydrologue Charlène Descollonges et @Reporterre ressortent la fakenews selon laquelle il faudrait 3080 L d’eau pour produire une portion de 200 g de bœuf, alors que le chiffre est entre 110 et 140 L, comme l’explique très bien l’@INRAE_France ici : https://urlr.me/7SBRv »
M. François-Marie Bréon avait commenté, puis retiré :
« L'hydrologue Charlène Descollonges dit tellement de bêtises qu'elle va réussir à faire passer l'autre hydrologue de plateaux télé (Emma Haziza) pour une experte. »
Retiré donc (à juste titre)... mais le post n'a pas échappé à M. Stéphane Foucart, grand admirateur (ironie) de M. François-Marie Bréon. Et donc :
« Pour étayer ce énième dénigrement, M. Bréon se réfère à un consultant (condamné pour diffamation envers un chercheur @CNRS)... qui cite un texte de @INRAE_France dont les chercheurs @SudRE_INRAE ont demandé le retrait.
Sans commentaires.
https://lemonde.fr/planete/article/2020/03/05/l-organisme-public-de-recherche-en-agriculture-et-alimentation-attaque-pour-sa-communication-sur-la-viande_6031943_3244.html »
Nooooon, c'est « sans commentaires »...
Juste une référence – parfaitement gratuite, sans pertinence et mesquine – à une vieille affaire qui tournait à l'époque autour de la question de savoir si ce chercheur du CNRS pouvait faire usage de son titre de docteur dans certains aspects de la vie (depuis la loi n° 2020-1674 du 24 décembre 2020 de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l'enseignement supérieur, « Les titulaires du diplôme national de doctorat peuvent faire usage du titre de docteur dans tout emploi et en toute circonstance. »
Rappelons que M. Stéphane Foucart a aussi cru bon d'informer l'ensemble du lectorat du Monde de cette infamante tape sur les doigts dans son « Plongée dans la boîte noire de la propagande mondiale en faveur des pesticides » (analyse ici, sur ce blog).
Juger de la valeur de l'avis d'une personne sur la base de ses antiques démêlés judiciaires... c'est le comble de la rationalité (ironie).
RépondreSupprimerM. Gil Rivière-Wekstein a mentionné des travaux de l'INRAE. Mais ils ne valent pas tripette selon M. Stéphane Foucart. La preuve ? « ...les chercheurs » – pas « DES chercheurs » – du syndicat SUD-Recherche en ont demandé le retrait.
Là aussi, on ne peut qu'être ébahi par la rationalité de l'argument.
Mais nous avons un article du Monde... de M. Stéphane Foucart qui nous explique tout : « L’organisme public de recherche en agriculture et alimentation attaqué pour sa communication sur la viande ».
En chapô :
« Des informations publiées sur le site de l’Inrae, visant à dénoncer des "idées fausses" sur l’élevage, reprendraient des éléments de langage de la filière. »
On ne saurait contester qu'il s'agissait là d'une information. Et même d'une information utile pour autant que l'on sorte de son « angle », qu'on ne la prenne pas au premier degré et que l'on considère le degré de « politisation » qui sévit à l'INRAE.
Mais, pour ce qui est du sujet traité ici, on notera, d'une part, le conditionnel et, d'autre part, la futilité de la motivation de la contestation.
Cela vaut la peine de lire l'extrait pertinent du communiqué :
« Selon le texte de la DG INRAE, l’élevage n’utilise pas autant d’eau qu’on lui reproche. Mais les auteurs semblent oublier la consommation d’eau liée à la production de la nourriture donnée au bétail dans les systèmes industriels. L’agriculture est le premier utilisateur d’eau partout dans le monde. En France comme dans beaucoup d’autres pays, une partie de cette eau est prélevée pour irriguer les cultures, en particulier le maïs destiné à nourrir les animaux. Des grandes cultures, sèches ou irriguées, qui s’accompagnent d’une utilisation de pesticides qui contaminent ces mêmes milieux aquatiques pendant que les effluents des élevages industriels contribuent pour une part importante à leur eutrophisation. Les eaux sont également polluées aux antibiotiques vétérinaires. Minimiser les atteintes des filières de production animale intensive sur les milieux aquatiques est incompréhensible pour tous les chercheurs travaillant sur ces questions. »
Étonnant ? Pas vraiment ! C'est SUD-Recherche.
Mais c'est toujours bon à prendre, n'est-ce pas ?
Je noterai ici que, fondamentalement, la direction de SUD-Recherche de l'INRAE s'en prend à des collègues de l'INRAE et à leurs travaux. Cela n'a pas été – et n'est toujours pas – ma conception du syndicalisme.
Au fait, qu'avait écrit l'INRAE dans « Quelques idées fausses sur la viande et l’élevage » ?
« On trouve très fréquemment le chiffre de 15 000 litres d’eau consommée pour produire 1 kg de viande. Mais ce chiffre, obtenu par la méthode de water footprint (empreinte eau) englobe l’eau bleue (eau réellement consommée par les animaux et l’irrigation des cultures), l’eau grise (eau utilisée pour dépolluer les effluents et les recycler) et l’eau verte (eau de pluie). Or cette méthode a été conçue pour des sites industriels et ne tient pas compte des cycles biologiques. En réalité 95 % de cette empreinte eau correspond à l’eau de pluie, captée dans les sols et évapotranspirée par les plantes, et qui retourne de fait dans le cycle de l’eau. Ce cycle continuera même s’il n’y a plus d’animaux. La communauté scientifique considère qu’il faut entre 550 à 700 L d’eau pour produire 1 kg de viande de bœuf (1). En eau utile, il faut de 20 à 50 litres par kg dans le contexte français (2).
RépondreSupprimer_____________
(1) et (6) Voir le rapport complet de l'Expertise scientifique collective INRAE 2016. "Rôles, impacts et services issus des élevages européens". Lire l’article.
(2) Eau utile : quantité d’eau dont est privée la ressource (eau consommée), pondérée par un facteur de stress hydrique régionalisé : par exemple, la perte d’un litre d’eau n’a pas le même impact dans le désert qu’en montagne. La fourchette de 20 à 50 litres d’eau par kg de viande de bœuf correspond au contexte français (Gac A., Béchu T. (2014). Rencontres Recherches Ruminants, 21, 39-42). Pour d’autres pays, les valeurs s’échelonnent entre 0,10 et 133 selon le statut hydrique des pays considérés (Ridoutt B.G. et al. (2012.) International Journal of Life Cycle Assessment, 17, 165-175 ; Zonderland-Thomassen M. A. et al. (2014). Journal of Cleaner Production, 73, 253-262). »
- voir dessin sur site -
https://seppi.over-blog.com/2024/11/stephane-foucart-syndicat-sud-recherche-et-15.000-litres-d-eau-petite-lecon-de-rationalite-un-peu-d-ironie-aussi.html
Comment peut-il encore exister de gros cons au 21 ème siècle ?
SupprimerC'est la dérive totale des neurones vers l’abîme ou la transhumance vers les chiottes.
Depuis DES milliards d'années il ne manque pas une goutte d'eau sur Terre ni n'est venue s'en ajouter ! Çà alors !!
(...) Et le bobard des 15.000 litres d'eau pour 1 kg de viande. (...)
HAHAHAHA !
15 000 litres d'eau = 15 tonnes.
Mais comme il y a 1000 kg de viande par bœuf, le dit bœuf devrait donc peser 15 000 000 kg soit 150 tonnes !
LA BELLE AFFAIRE !! Achetez vite un petit veau que vous élèverez chez vous !
Et demain, ces GROS CONS vous parleront de la consommation d'air ! x millions de km³ d'air en moins dans notre atmosphère depuis qu'est arrivé le premier être humain sur Terre !
Eau potable et pesticides : Un rapport officiel met en cause le gouvernement
RépondreSupprimerle 19 novembre 2024 - 21:15
La qualité de l'eau potable est gravement compromise pour plus de dix millions de Français, et le gouvernement ne fait absolument rien pour que cela change. Voilà ce que révèle un rapport confidentiel de quelque 600 pages signé par trois inspections générales (agriculture, santé, transition écologique), et publié par le média en ligne Contexte.
"Sans mesures préventives ambitieuses et ciblées, la reconquête de la qualité des eaux est illusoire", annoncent d'emblée les inspecteurs, qui qualifient clairement les politiques de protection des captages d’eau face aux pesticides "d’échec global". Abandonné dans un tiroir depuis mai, leur rapport n’a conduit à aucune action concrète, malgré des recommandations jugées urgentes.
Selon leurs recherches, depuis 1980, la France a vu disparaître 12 500 captages d’eau potable, souvent à cause de pollutions diffuses. Seuls 33 000 captages subsistent, de plus en plus menacés par les résidus chimiques, dont certains polluants dits "éternels". L’absence de surveillance systématique de nombreux métabolites exacerbe le problème.
"Sur ce sujet, l’État est complètement défaillant", selon Alain Rousset, président du comité Adour-Garonne. Les collectivités, déjà sous pression financière, sont contraintes d’assumer les coûts croissants des traitements de dépollution, impactant directement la facture des consommateurs sans vraiment résoudre le problème.
Alors que des solutions semblent exister — comme interdire les pesticides sur les aires de captage à risque ou renforcer l’accompagnement des agriculteurs vers des pratiques durables —, aucune n’a été adoptée. Pire, le projet de budget 2025 prévoit de ponctionner 130 millions d’euros aux agences de l’eau, jugées essentielles pour financer la dépollution. Pour le député écologiste Jean-Claude Raux, ce choix s’apparente à une "dissimulation" et à une "mise en danger délibérée" de la santé publique.
https://www.francesoir.fr/societe-sante/eau-potable-et-pesticides-un-rapport-officiel-met-en-cause-le-gouvernement
(...) les inspecteurs, qui qualifient clairement les politiques de protection des captages d’eau face aux pesticides "d’échec global". (...)
SupprimerA savoir que de l'eau sale s'écoule vers les ruisseaux qui vont se jeter dans la mer. Or, depuis toujours l'eau des bassins maritimes et océaniques s'infiltre (gratuitement !) dans les planchers vers le magma ! Çà alors !! et, cette eau sale est chauffée puis bouillie par la combustion de la masse ferrique incandescente. C'est alors que cette eau sale redevient une eau pure !
L'eau propre coule source ! Çà alors !! Mais voila t-y pas que des putains de laboratoires malfaiteurs se trouvent sur sa route !! Et, cette eau propre analysée est rendue aux consommateurs sous forme d'eau imbuvable (voir aux supermarchés les caddies pleins de packs de bouteilles d'eau !).
A savoir comment çà marche (cours pour enfant de 5 ans:)
L'eau sale des mers et des océans (les poissons chient dedans !) s'infiltre naturellement aux planchers maritimes et océaniques vers le magma. Cette eau, arrivée par des couloirs tortueux est chauffée puis brûlée à mesure qu'elle s'approche de la masse ferrique incandescente. Cette eau bouillie repart sous forme de vapeurs en d'autres galeries (78 % de l'eau ressort en sources chaudes au fond des mers et des océans), vers les nappes phréatiques et sources de montagne (22 %) où elle passe du stade vapeur au stade liquide (c'est le même principe adapté aux cafetières électriques).
C'est pourquoi cette eau est pure, sans odeur, ni couleur, ni goût, ni bactérie.
La Cour néerlandaise confirme la primauté des besoins énergétiques sur l’activisme climatique
RépondreSupprimerSamuele Furfari
19 novembre 2024
La Cour d’appel de La Haye vient de rendre, ce 12 novembre, une décision historique en déboutant les activistes climatiques qui exigeaient que Shell réduise drastiquement ses émissions de gaz carbonique. Cette décision marque un tournant dans l’équilibre entre les politiques climatiques et les besoins énergétiques fondamentaux de l’humanité, tout en établissant une jurisprudence significative pour l’avenir des contentieux climatiques. Au cœur du débat se trouve une question cruciale : une entreprise privée peut-elle être juridiquement contrainte à modifier sa stratégie commerciale au nom de la lutte contre le changement climatique ? La réponse des juges néerlandais est sans équivoque : non.
Les citoyens n’ont pas à dicter aux entreprises des objectifs
En s’appuyant sur des arguments juridiques solides, la cour d’appel a donné raison à Shell dans son argumentation juridique. L’entreprise pétrolière contestait la légitimité des objectifs de réduction d’émissions qui lui avaient été imposés par les juges de première instance. Elle a notamment fait valoir deux arguments principaux qui ont été retenus par la cour :
Absence de base légale : l’entreprise a soutenu que les tribunaux n’avaient pas le pouvoir juridique d’imposer de tels objectifs en matière d’émissions, et encore moins de les quantifier. La cour a notamment souligné que les objectifs de réduction des émissions de gaz carbonique relèvent de la responsabilité des États et non des entreprises privées.
Inefficacité de la mesure : Shell a argué que ces objectifs imposés ne constituaient pas un moyen efficace pour atteindre son propre but de neutralité carbone à l’horizon 2050. Au contraire, l’entreprise a estimé que ces contraintes pourraient s’avérer contre-productives.
En validant ces arguments, la cour d’appel a ainsi infirmé la décision et donné gain de cause à Shell dans cette affaire. Cette décision remet en question la capacité des tribunaux à imposer directement des objectifs climatiques aux entreprises privées. Cette distinction fondamentale entre responsabilités publique et privée est un principe essentiel du droit qui ne saurait être remis en cause par ceux qui prétendent qu’il y a une urgence climatique, aussi pressante soit-elle.
On ne peut se passer de pétrole comme le prétendent les activistes
RépondreSupprimerLes hydrocarbures demeurent indispensables pour répondre aux besoins fondamentaux de l’humanité. Les énergies fossiles représentent encore plus de 80 % du mix énergétique mondial, tandis que la demande énergétique globale continue d’augmenter, en particulier dans les pays émergents. Les énergies renouvelables croissent, mais cinq fois moins vite dans les pays en développement. La sécurité de l’approvisionnement énergétique, souvent négligée dans le débat climatique, est de nouveau au premier plan des préoccupations internationales, comme lors de la COP28 à Dubaï. Les récentes crises géopolitiques, notamment en Europe avec la guerre en Ukraine, ont démontré l’importance stratégique d’un approvisionnement énergétique fiable et diversifié. Dans ce contexte, Shell et les autres majors pétrolières jouent un rôle crucial en maintenant des capacités de production stables et en investissant dans de nouvelles technologies d’extraction plus efficaces.
« Petrol Great Again »
L’évolution politique aux États-Unis, avec le prochain retour effectif de Donald Trump à la présidence, illustre un changement de paradigme majeur. Sa promesse de développer considérablement la production d’hydrocarbures américains reflète une tendance plus large qui consiste à donner la priorité à l’indépendance énergétique par rapport aux objectifs climatiques. Cette approche « America First » en matière énergétique aura des répercussions mondiales considérables sur les marchés de l’énergie. Le remplacement total des hydrocarbures se heurte à des obstacles techniques considérables. L’intermittence des énergies renouvelables nécessite des solutions de stockage qui n’existent pas pour la production d’électricité en quantité industrielle ; la durée de vie de la batterie de votre smartphone devrait vous faire comprendre l’ampleur incommensurable du défi. Les matériaux nécessaires aux technologies vertes posent leurs propres défis environnementaux et géopolitiques. Le coût des infrastructures de transition représente des investissements colossaux que tous les pays ne peuvent supporter. Les secteurs comme l’aviation, le transport maritime et l’industrie lourde n’ont tout simplement pas encore de solutions alternatives viables.
L’expérience européenne récente offre des enseignements précieux. La crise énergétique de 2022-2023 a démontré la vulnérabilité d’une transition énergétique précipitée et l’importance stratégique de maintenir des sources d’énergie diversifiées. Elle a également mis en lumière le risque social et politique d’une augmentation brutale des prix de l’énergie, plaidant ainsi pour une approche pragmatique plutôt qu’idéologique. Mario Draghi a d’ailleurs souligné ce risque et la nécessité d’une approche pragmatique dans son rapport dénonçant en termes feutrés la perte de compétitivité de l’UE due au prix de l’énergie résultant de la politique énergétique assujettie à la politique climatique.
Shell et les autres majors pétrolières ne sont pas uniquement des producteurs d’hydrocarbures, mais également des acteurs essentiels pour faire fonctionner le monde. Leurs investissements massifs dans la recherche et le développement pour rendre la prospection et l’exploitation des hydrocarbures plus efficaces sont considérables. Ils savent qu’on les surveille et ne tiennent pas à finir sur la première page des journaux, mais être efficace signifie aussi avoir une meilleure rentabilité économique.
RépondreSupprimerL’arrêt de la Cour d’appel de La Haye s’inscrit dans un contexte géopolitique plus large, marqué par la montée en puissance des pays BRICS qui ne pensent qu’à la croissance économique et à la compétition pour les ressources stratégiques, loin des préoccupations des politiciens de l’UE et des activistes néerlandais.
Si la décision de La Haye marque ainsi un tournant dans l’approche juridique et politique de la transition énergétique, elle doit être l’occasion d’une prise de conscience que le monde ne peut pas être dirigé par des activistes, mais par la recherche du bien-être pour huit milliards d’êtres humains. Pour cela, le point de départ est une énergie abondante et bon marché pour tous.
https://www.contrepoints.org/2024/11/19/479769-la-cour-neerlandaise-confirme-la-primaute-des-besoins-energetiques-sur-lactivisme-climatique
OMV contre Gazprom : comment l'Autriche se fait du mal en termes de politique énergétique
RépondreSupprimer19 novembre 2024
par Hannes Hofbauer
Avec la guerre économique majeure contre la Russie, lancée par les États-Unis et l’UE après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le contrat gazier austro-russe a également été soumis à une pression croissante. Le nouveau cours était : Quel que soit le prix ! Sortez du gaz russe. Vient maintenant la facture.
Le 13 novembre 2024, un tribunal arbitral « selon les règles de la Chambre de commerce internationale » [1] – comme indiqué sur la page d'accueil de l'entreprise énergétique autrichienne OMV – a condamné le géant gazier russe Gazprom à une amende de 230 millions d'euros plus intérêt. Le même jour, le conseil d'administration de l'OMV a annoncé qu'il compenserait ce montant avec les créances actuellement en suspens. Ceci est hors de question pour Gazprom, c'est pourquoi la société russe a cessé de fournir du gaz à OMV le 16 novembre.
Ce qui, de loin, ressemble à un litige judiciaire normal entre des sociétés bien capitalisées est en réalité le résultat d'une provocation préparée à long terme par la plus grande entreprise autrichienne, partiellement nationalisée, contre la Russie. Vienne veut ainsi mettre fin à un accord de fourniture et d'achat de gaz naturel russe avec l'Autriche, valable jusqu'en 2040, et à un partenariat énergétique de 57 ans entre les deux pays. Le procès d’OMV devant le tribunal arbitral de la Chambre de commerce internationale était délibérément planifié et voué à l’échec.
SMV depuis 1945, gaz soviétique depuis 1968
En 1968, l’Autriche est devenue le premier pays occidental à signer un accord de fourniture de gaz naturel avec l’Union soviétique. Le gisement Baumgarten an der March a servi de plaque tournante pour cela. L'emplacement, situé directement à la frontière slovaque, était particulièrement approprié pour cela, car le pétrole et le gaz naturel étaient déjà exploités dans la région, bien qu'à une échelle beaucoup plus petite. Depuis Baumgarten, des lignes ont été construites vers l'Italie en 1974, vers la République fédérale d'Allemagne en 1980 et vers la Hongrie en 1996.
Le partenariat énergétique austro-soviétique remonte à bien plus loin. Après 1945, conformément au traité de Potsdam, selon lequel les biens allemands pouvaient être confisqués contre réparation, Moscou a repris de petits sites de production d'énergie dans l'est de l'Autriche et les a transformés en une grande entreprise : l'Administration soviétique des huiles minérales (SMV). Après le retrait des troupes alliées, l'entreprise passa aux mains de l'industrie nationalisée et devint l'Administration autrichienne des huiles minérales. SMV est devenue OMV. Aujourd'hui encore, celle-ci appartient en partie à l'État : 31,5 % de la société par actions est détenue par l'État autrichien et 24,9 % par la Cheikhat d'Abu Dhabi.
Début juin 2018, le patron de Gazprom, Alexej Miller, et le patron d'OMV, Rainer Seele, ont signé une prolongation du contrat de fourniture de gaz en vigueur depuis 1968, à l'occasion du 50e anniversaire du partenariat énergétique soviéto-russe-autrichien. En présence du président russe Vladimir Poutine et du chancelier autrichien Sebastian Kurz, la simple cérémonie de signature était une célébration. Le nouvel accord, qui comprenait une obligation de livraison ainsi qu'une obligation d'achat, est valable jusqu'en 2040, ce qui garantit aux deux partenaires une sécurité de planification à long terme. À cette époque, des tirs croisés s’élevaient déjà dans les milieux européens contre la prolongation du contrat, car Bruxelles était déjà engagée dans une petite guerre économique avec la Russie depuis 2014. Il était interdit aux États membres de l’UE d’exporter des technologies de production de pétrole et de gaz vers la Russie, mais les matières premières elles-mêmes n’étaient pas encore affectées par la coercition économique.
Avec la guerre économique majeure contre la Russie, lancée par les États-Unis et l’UE après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, le contrat gazier austro-russe a également été soumis à une pression croissante. Le premier à le ressentir fut Rainer Seele, le patron de l'OMV. Le manager d'origine allemande est connu pour son pragmatisme et s'est défendu à plusieurs reprises contre des politiciens anti-russes moralement chargés. En tant que président de la Chambre du commerce extérieur germano-russe, il défendait la poursuite des échanges économiques entre l’Est et l’Ouest. Au moment même où son contrat à la tête de l'OMV prenait fin, une majorité de l'assemblée générale annuelle du groupe en 2022 n'avait exprimé aucune confiance à son égard. Dans un geste inhabituel au niveau international, les représentants de l'État et les actionnaires d'Abu Dhabi ont refusé de relever leur PDG. Ce faisant, ils ont suivi la recommandation de « International Shareholder Services » – une société de conseil en droits de vote (qui n’existe pas dans ce monde). L'accusation était basée sur le non-respect des règles de conformité, par exemple un accord de sponsoring avec le club de football russe Zenit Saint-Pétersbourg a été mentionné. Mais l'objectif principal était les contrats de fourniture avec Gazprom. Après un an de vives querelles, la prochaine assemblée générale de l'OMV a ensuite exprimé sa confiance en Rainer Seele, déjà démissionnaire, en juin 2023 et l'a démis de ses fonctions.
RépondreSupprimerQuel qu’en soit le prix : sortir du gaz russe
La lutte anti-russe s’est ensuite déplacée vers les tribunaux – ou plus précisément : vers divers tribunaux d’arbitrage internationaux. En janvier 2023, OMV a intenté une action en justice contre Gazprom devant un tribunal arbitral de Stockholm parce que la société russe avait limité ses volumes de livraison de gaz vers l'Allemagne et les avait arrêtés dans un bref délai. L'Autriche n'a jamais été concernée par cette situation. Montant du litige : 575 millions d'euros. En avril 2024, Gazprom a réussi à rejeter ce procès devant un tribunal arbitral de Saint-Pétersbourg. Selon l'entreprise russe, les difficultés de livraison sont liées à la politique de sanctions de l'Union européenne et ne peuvent être imputées à Gazprom.
En fait, fin février 2022, en réponse à l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, Bruxelles a mis en place plusieurs paquets de sanctions avec une attaque tous azimuts contre l'économie russe, notamment le gel de 300 milliards de dollars de fonds de la banque centrale russe et le exclusion des banques russes du système SWIFT. Le gouvernement fédéral allemand avait déjà empêché la mise en service du gazoduc Nord Stream II par des manœuvres bureaucratiques. La Russie s’est vue poussée au mur sur le plan économique et, afin d’augmenter la pression sur l’Allemagne et l’UE, a signalé des difficultés dans le transport du gaz via Nord Stream-I. A – réel ou fictif ? – Les dommages causés à la turbine ont fait que seulement 60 % du gaz convenu contractuellement est arrivé en Allemagne ; La réparation de la turbine Siemens n'a pu être effectuée que sur place au Canada, ce qui a conduit Ottawa à refuser de l'exporter vers la Russie une fois la réparation terminée - les turbines figuraient sur la liste des sanctions canadiennes. Après que le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, ait obtenu un permis d’exportation spécial, les documents douaniers russes ont mis du temps à arriver. La lutte pour l'énergie russe pour l'Allemagne s'est ainsi poursuivie jusqu'au 26 septembre 2022, lorsqu'une unité navale - vraisemblablement américaine - a mis fin au partenariat énergétique germano-russe en faisant exploser trois des quatre conduites du Nord Stream.
Le 13 novembre 2024, un tribunal arbitral de la Chambre de commerce internationale a accordé à OMV 230 millions d'euros plus intérêts en compensation des défaillances subies sur le marché allemand du gaz en 2022. D’une part, cela est remarquable parce qu’à ce moment-là, la machine des sanctions contre la Russie battait son plein et ce tribunal arbitral en était bien sûr conscient, mais il traitait « l’affaire » comme si elle s’était déroulée en temps de paix économique. En revanche, le défaut de livraison en Allemagne n'affecte en rien le marché autrichien ; et le contrat de fourniture à long terme qui court jusqu'en 2040 n'en est pas affecté. Il est d'autant plus incompréhensible que le lendemain du verdict du tribunal arbitral, la direction d'OMV ait annoncé vouloir imputer les 230 millions d'euros sur les futures livraisons de gaz à l'Autriche. Cette approche n’est compréhensible que s’il y a un effort conscient pour torpiller de cette manière le partenariat énergétique austro-russe. Et c’est exactement la rationalité qui se cache derrière les actions provocatrices de la nouvelle équipe d’OMV et du gouvernement qui les soutient en tant que représentants des propriétaires.
RépondreSupprimerTrois jours plus tard, le 16 novembre 2024, Gazprom a cessé de fournir du gaz à OMV. Cela signifie que ce dernier a en main l’argument selon lequel la Russie a rompu le traité, valable jusqu’en 2040, ce qui a probablement été l’objet de tout ce flot de procès.
À l'avenir, OMV s'appuiera sur le gaz GNL en provenance des États-Unis, ce qui contredit sa propre philosophie qui consiste à vouloir fonctionner de manière aussi durable et avec le moins de CO2 possible. Celui-ci sera pompé dans les Alpes via les ports italiens, puis reflué dans le réservoir de Baumgarten, à l'est de Vienne. On parle également d'intermédiaires déjà trouvés qui acheminent du gaz russe - rebaptisé azerbaïdjanais - vers l'Autriche via le gazoduc existant depuis 1968. Les estimations s'attendent actuellement à une augmentation des prix de 20 % l'année prochaine, ce dont les politiques et l'OMV ont pris note. D’après leur teneur, la lutte contre la Russie doit en valoir la peine.
[1] La « Chambre de Commerce Internationale » est une organisation non gouvernementale basée à Paris et fondée après la Première Guerre mondiale.
*
Hannes Hofbauer est publiciste et éditeur pour Promedia et vit à Vienne. Sa publication la plus récente était : In the Economic War. La politique de sanctions de l’Occident et ses conséquences. L'exemple de la Russie (Promedia Verlag).
https://tkp.at/2024/11/19/omv-gegen-gazprom-wie-sich-oesterreich-energiepolitisch-selbst-schadet/
BIG News — Le blob climatique passe enfin au nucléaire « pour sauver le monde » : les États-Unis et le Royaume-Uni proposent des secrets nucléaires (et l’Australie dit NON)
RépondreSupprimerPar Jo Nova
November 20th, 2024
Tout vient de changer. Pour la première fois dans la bureaucratie climatique, l’énergie nucléaire peut aussi sauver le monde.
Jusqu’à aujourd’hui, seules les énergies renouvelables avaient le pouvoir sacré contre le changement climatique. Mais hier soir, le Royaume-Uni et les États-Unis ont signé un nouvel accord à la COP29 pour partager « des milliards de livres de recherche nucléaire » afin de « décarboniser » le monde.
Ils ont fait ce saut périlleux dans une telle précipitation qu’ils n’ont même pas eu le temps de téléphoner aux premiers ministres à qui ils offraient cette manne. Ils ont accidentellement énuméré tous les pays qu’ils espéraient signer, pour finalement découvrir que le gouvernement australien se rend aux élections en agitant le drapeau anti-nucléaire, tandis que les démons de l’opposition portent le fanion pro-nucléaire. Oups, en effet. Le communiqué de presse a été réédité, mais le gouvernement travailliste australien tente désormais d’expliquer pourquoi l’énergie nucléaire est formidable pour les sous-marins, mais trop chère et lente pour les sites qui ne bougent pas et ne sont pas sous l’eau. C’est amusant.
Apparemment, l’Australie a trop de soleil, et donc nous sommes coincés avec l’énergie solaire. Nous avons également les plus grandes réserves d’uranium au monde, mais chut. C’est comme une leçon d’énergie dans Sesame Street.
Communiqué de presse du Royaume-Uni et des États-Unis sur le partage de la technologie de l’énergie nucléaire COP29
Le secrétaire à l’énergie Ed Miliband a déclaré :
Le nucléaire jouera un rôle vital dans notre avenir énergétique propre
C’est pourquoi nous travaillons en étroite collaboration avec nos alliés pour libérer le potentiel de la technologie nucléaire de pointe. La technologie nucléaire avancée aidera à décarboner l’industrie en fournissant de la chaleur et de l’électricité à faible émission de carbone, soutenant de nouveaux emplois et investissements ici au Royaume-Uni.
L’énergie nucléaire est la kryptonite des énergies renouvelables
Ne manquez pas l’ampleur de cette situation. Il y a un an à peine, la France a scandalisé le monde en abandonnant son objectif d’énergies renouvelables et en luttant contre l’UE pour que l’énergie nucléaire soit acceptée comme une source d’énergie à « faibles émissions ». Elle a dû menacer de saboter la nouvelle directive européenne sur les énergies renouvelables si l’UE n’incluait pas un rôle pour l’énergie nucléaire.
Les partisans des énergies renouvelables détestent l’énergie nucléaire, car c’est tout ce qu’ils veulent être mais ne sont pas. Les centrales nucléaires sont à faibles émissions, fiables, éprouvées, faciles à ajouter à un réseau, et elles n’ont pas besoin d’une caravane de batteries, de volants d’inertie, de barrages hydroélectriques ou de 1 600 kilomètres de lignes à haute tension. Évidemment, si l’énergie nucléaire peut sauver le monde du Yéti de carbone, personne n’a besoin de construire des tueurs d’oiseaux flottants.
L’implication est que les énergies renouvelables sont discrètement jetées sous un bus. Le Blob se retire lentement de 30 ans de propagande sur « l’énergie gratuite ». Ils ont fermé les yeux et sont passés au nucléaire, la même solution évidente qu’ils auraient pu choisir dès le début à Rio en 1992. Soyez prêts à voir le monde se faire avoir en espérant qu’ils oublieront les milliers de milliards de dollars versés dans les toilettes portables des énergies renouvelables.
RépondreSupprimerLe facteur Trump tue déjà des vaches sacrées
Le Blob est clairement en train de trébucher à toute vitesse ici – réagissant au changement de pouvoir avec la victoire de Trump.
Ed Miliband essaie peut-être de sauver la COP29 de l’insignifiance terminale. Mais le Blob sait certainement que le jeu des escrocs est ouvert pour les énergies renouvelables – maintenant que les investisseurs les abandonnent, les industries se dirigent vers la Chine et les prix de l’électricité ont décollé comme une des fusées d’Elon. Cela et Google, Microsoft, Amazon et Oracle ont ignoré leurs vitrines de poneys éoliens et solaires et se sont précipités pour obtenir de l’énergie nucléaire pour alimenter leurs IA de compagnie.
Pour autant que nous le sachions, le nouveau plan nucléaire a peut-être été écrit le jour où ils l’ont publié. Combien d’efforts aurait-il fallu à Ed Miliband pour en parler au ministre australien de l’énergie (Chris-« Blackout »-Bowen). Il n’a même pas eu besoin de lui téléphoner. Ils sont tous les deux à Bakou.
Donner de la technologie nucléaire
Le gouvernement britannique et les États-Unis donneront de la technologie nucléaire pour accélérer le déploiement de l’énergie nucléaire civile afin de « décarboner l’industrie ». Le nouvel accord entrerait en vigueur le 1er mars 2025 et devrait être signé par le Canada, la France, le Japon, la République de Corée, la République d’Afrique du Sud, la Chine, Euratom [Europe], la Suisse et l’Australie. Il a donc parfaitement coincé le gouvernement australien, qui a accepté AUKUS, un programme de partage de sous-marins nucléaires, mais s’est également engagé à 100 % dans un avenir glorieux d’énergies renouvelables. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont évidemment supposé que leur partenaire AUKUS sauterait sur l’occasion. Au lieu de cela, le communiqué de presse mis à jour a supprimé la liste des nations.
Communiqué de presse britannique :
Le ministre britannique de l'Énergie, Ed Miliband, et le secrétaire adjoint américain à l'Énergie, David Turk, ont signé aujourd'hui (lundi 18 novembre) un nouvel accord lors des négociations sur le climat à Bakou, qui permettra de rassembler des milliards de livres sterling de recherche et développement nucléaires, y compris les plus grandes institutions universitaires et les innovateurs nucléaires du monde.
Les nouvelles technologies telles que les réacteurs modulaires avancés peuvent contribuer à décarboner l’industrie lourde, comme la production de carburants pour l’aviation, d’hydrogène ou d’acier avancé, en fournissant de la chaleur et de l’électricité à faible émission de carbone. Ils sont également plus petits et peuvent être fabriqués en usine, ce qui les rend plus rapides et moins chers à construire.
RépondreSupprimerCela soutiendra l’engagement pris l’année dernière lors de la COP28 de tripler la capacité d’énergie nucléaire mondiale d’ici 2050, avec 31 pays signataires, dont les États-Unis et le Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni inverse la tendance à ne pas livrer de centrales nucléaires et avance avec son programme de réacteurs nucléaires avancés et le concours de petits réacteurs modulaires de Great British Nuclear, ainsi qu’avec la poursuite du développement du projet Sizewell C. Le nouveau nucléaire contribuera à garantir des milliers d’emplois qualifiés et de qualité et à soutenir l’indépendance énergétique au-delà de 2030.
Le ministre australien de l’Énergie, manifestement pris au dépourvu, a dit « non »
Le gouvernement albanais a fermement refusé de rejoindre l’accord entre le Royaume-Uni et les États-Unis visant à faire progresser la technologie nucléaire
Un porte-parole du ministre de l’Énergie Chris Bowen, présent à la COP, a déclaré : « L’Australie ne signe pas cet accord car nous n’avons pas d’industrie de l’énergie nucléaire.
« Nous reconnaissons que certains pays peuvent choisir d’utiliser l’énergie nucléaire, en fonction des circonstances nationales.
« Nos partenaires internationaux comprennent que l’abondance des ressources énergétiques renouvelables de l’Australie fait de l’énergie nucléaire, y compris l’énergie nucléaire via de petits réacteurs modulaires, une option non viable à inclure dans notre bouquet énergétique pour les efforts de décarbonisation. »
… et nous avons trop de soleil.
Chris Bowen a déclaré que la COP sur l’accord nucléaire entre le Royaume-Uni et les États-Unis laissait les partenaires de l’AUKUS surpris
Par Dennis Shanahan, The Australian
Lorsque M. Dutton a demandé à M. Marles au parlement si l’Australie signerait l’accord nucléaire avec les alliés de l’Australie, le Premier ministre par intérim a déclaré : « Je peux confirmer que le gouvernement australien ne signera pas cet accord. Pour l’Australie, poursuivre la voie de l’énergie nucléaire équivaudrait à poursuivre l’option d’électricité la plus coûteuse de la planète. »
M. Bowen a également fait valoir que les heures d’ensoleillement plus longues de l’Australie par rapport au Royaume-Uni signifiaient que l’Australie avait des avantages en matière d’énergie solaire et que l’énergie nucléaire n’était pas viable pour l’Australie.
« Pour faire simple, Londres n’a que 1633 heures d’ensoleillement par an en moyenne. En comparaison, la capitale la moins ensoleillée d’Australie est Melbourne avec 2362 heures, tandis que notre capitale la plus ensoleillée est Perth avec 3229 heures », a déclaré M. Bowen.
RépondreSupprimerPour les étrangers perplexes, les prochaines élections en Australie doivent avoir lieu d’ici mai 2025 et il semble qu’elles porteront sur l’énergie nucléaire, qui est actuellement interdite en Australie (en grande partie par accident – en raison d’un amendement de dix minutes des Verts en 1998). Nos lents partisans du Parti travailliste étaient déjà rivés au train des énergies renouvelables, mais l’opposition fait de l’énergie nucléaire un élément clé de son programme. Les sondages suggèrent que les Australiens ne sont pas anti-nucléaire, mais qu’ils sont contre les feux de joie liés aux factures d’électricité. Les électeurs semblent donc trouver l’idée du changement attrayante.
Bien sûr, Ed Miliband continue de s’extasier sur la transition énergétique peu fiable, mais il est évident que plus un réseau électrique est doté d’énergie nucléaire, moins il veut d’énergie éolienne et solaire. Dans le nouvel ordre mondial de Trump, le Parti travailliste australien pourrait bien être le dernier à rester sur la voie des énergies renouvelables peu fiables.
https://joannenova.com.au/2024/11/big-news-the-climate-blob-finally-goes-nuclear-to-save-the-world-us-and-uk-offer-nuclear-secrets-and-australia-says-no/
Blockbuster : le « plan des énergies renouvelables » du Parti travailliste pour contrôler la météo s’avère être un demi-billion de plus que prévu
RépondreSupprimerPar Jo Nova
November 19th, 2024
Enfin, avec vingt ans de retard, les dirigeants australiens parlent du coût galactique de la création d’un réseau énergétique de secours qui pourrait, peut-être, un jour, avec un peu de chance, réduire les températures mondiales d’un millième de degré. Malheureusement, ils ne parlent toujours pas de la raison pour laquelle cette quête est inutile, pourquoi le gaz carbonique nourrit les pauvres, la chaleur est bonne, les émissions humaines sont sans importance, ou comment la science est devenue un marécage turgescent patrouillé par des vaches sacrées mortes. Mais c’est un début !
Nous avons obtenu le tiercé gagnant : nos factures d’énergie dues aux accidents de voiture, la révolution du bon sens aux États-Unis et l’apparition de nos propres élections à l’horizon ont déclenché les sirènes d’alerte aérienne pour réveiller une nation endormie.
Ce n’est qu’un demi-billion de dollars
Le ministre de l’Énergie a déclaré que le coût des énergies renouvelables d’ici 2050 sera de 122 milliards de dollars (AUD). Pas convaincue, l’opposition a commandé une étude qui estime que ce montant se situerait plutôt autour de 650 milliards de dollars. Mais que représente un demi-billion de dollars quand on a de l’espoir, de la foi et l’imagination pour rendre les tempêtes un peu plus agréables ? C’est un spectacle d’horreur. Le gouvernement travailliste veut que chaque famille de quatre personnes dépense environ 100 000 dollars pour sa vision de l’énergie éolienne et solaire au cours des 25 prochaines années. Et voilà la caution pour la maison, les frais d’université, les vacances en famille. Et voilà notre mode de vie.
L’énergie australienne coûte deux fois plus cher
La situation est si mauvaise ici, dans le monde des simulations de crash-test des énergies renouvelables, que le PDG de Glencore a déclaré que l’énergie australienne coûte deux fois plus cher qu’aux États-Unis, au Canada, en Chine et en Inde. Glencore est le plus grand mineur de charbon d’Australie, le cinquième plus grand mineur au monde, et emploie environ 140 000 personnes. Gary Nagle a ensuite déclaré au Daily Telegraph que l’Australie avait une mauvaise attitude :
Il a fait valoir que l’attitude négative à l’égard du charbon en Australie était de plus en plus en décalage avec d’autres parties du monde.
« De nombreux acteurs du monde entier adoptent désormais une vision plus pragmatique du charbon », a déclaré M. Nagle.
C’est un problème de premier plan. Imaginez être le plus grand exportateur de charbon au monde tous les deux ans et dépenser des milliards pour saper l’une de vos deux plus grandes industries ? Comment en sommes-nous arrivés là, debout sur une planche, à scier le navire ?
Et ce demi-billion n’inclut pas la moitié du pays (la moitié occidentale et le Territoire du Nord). Le prix ne peut qu’augmenter.
RépondreSupprimerMalgré les coûts faramineux, Frontier Economics a presque certainement sous-estimé le coût réel de la conversion de l’Australie en nation du tiers-monde. Les coûts directs sont élevés, mais les coûts secondaires sont existentiels. Une fois les usines et les mines fermées, qui restera pour défendre l’idéologie du dieu vert ?
https://joannenova.com.au/2024/11/blockbuster-labors-weather-control-renewables-plan-turns-out-to-be-half-a-trillion-more-than-expected/
Si l'on est apte à comprendre que le feu de charbon, de gaz ou de pétrole n'émet pas de gaz carbonique (tout comme les êtres humains aux chaleurs corporelles de 37°C), l'on comprendra que le gaz rare et le plus lourd de tous - le gaz carbonique - ne peut avoir d'incidence que le climat de notre planète.
SupprimerEn effet, ce gaz peu répandu dans notre atmosphère (0,041 %), ne peut intervenir dans les modifications climatiques de notre planète. En effet, ce gaz est responsable des gelées blanches et ne peut en aucune façon être 'réchauffiste'. Il se détruit (n'existe plus) au-delà d'une température supérieure à 30,9°C
Règlement Européen sur la déforestation : les députés européens allègent les obligations
RépondreSupprimer20 Novembre 2024
Josef Koch, BLW, dans AGRARHEUTE*
Moins de bureaucratie pour les sylviculteurs allemands et autrichiens, c'est ce que promettent les décisions du Parlement Européen concernant le règlement européen sur la déforestation.
Une nouvelle classe de risque devrait permettre aux agriculteurs et aux forestiers d'Allemagne et d'Autriche de réduire la bureaucratie. La décision doit toutefois encore être approuvée par le Conseil et la Commission !
Le règlement de l'UE sur la déforestation (EUDR) est allégé. Le Parlement Européen a adopté jeudi, 14 novembre 2024, quelques allègements.
La majorité du Parlement a voté en faveur d'une quatrième classe de risque, les pays dits à risque zéro, dans lesquels les exploitants forestiers en Allemagne ou en Autriche devraient remplir des obligations de documentation moins importantes lors de la vente de bois.
La géolocalisation des produits vendus par les producteurs de soja et les éleveurs de bovins devrait également être moins bureaucratique.
Une nouvelle classe de risque pour moins de bureaucratie
Les pays membres dans lesquels la surface forestière est stable ou en augmentation depuis 1990 devraient faire partie des pays à risque zéro. Parallèlement, le Parlement a voté en faveur de la proposition de la Commission Européenne de repousser d'un an le délai de mise en œuvre de l'EUDR.
Pour les agriculteurs et les sylviculteurs, la date limite est désormais fixée au 1er juillet 2026, alors que le PPE demandait un report de deux ans.
« L'adoption de la plupart de nos amendements du PPE est un signe fort », a déclaré le député européen bavarois Stefan Köhler. M. Köhler est convaincu que le PPE a réagi aux critiques des agriculteurs, des sylviculteurs, des petites entreprises et de l'industrie en proposant des « amendements précis et judicieux ». Il estime que l'objectif fondamental de l'EUDR, à savoir la lutte contre la déforestation mondiale, est important.
Tout doit être prêt six mois avant
RépondreSupprimerLe Parlement a décidé, sur proposition du PPE, que l'EUDR pourrait être reporté une nouvelle fois si toutes les conditions techniques n'étaient pas réunies à temps avant son entrée en vigueur.
Selon la décision actuelle du Parlement, la plate-forme de données doit être opérationnelle et la classification des États dans les classes de risque doit avoir été effectuée par la Commission Européenne six mois avant l'entrée en vigueur.
Si les entreprises ne peuvent pas garantir que les produits vendus n'entraînent pas de déforestation supplémentaire, elles s'exposent à des sanctions pouvant aller jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires de l'entreprise au niveau européen.
Pour Mme Christine Singer, députée européenne des Freie Wähler, ces modifications permettent de maintenir une protection ambitieuse des forêts dans les pays présentant un risque de déforestation, tout en allégeant les charges des agriculteurs, des forestiers et des PME dans les pays ne présentant pas de risque de déforestation.
Les Verts mettent en garde contre la diminution des contrôles en Chine
Les Verts ont voté contre ces amendements. Leur porte-parole pour l'agriculture, Thomas Waitz, reproche au PPE d'avoir « mis la hache dans un projet de loi déjà négocié ».
Selon lui, la catégorie « risque zéro » peut conduire à ce que même des pays tiers comme la Chine doivent effectuer moins de contrôles, voire plus du tout. Les consommateurs pourraient ainsi continuer à ne pas savoir si le chocolat ou les jouets en bois qu'ils achètent contribuent à la déforestation.
Le Parlement, le Conseil et la Commission doivent à présent approuver les modifications avant la fin de l'année. La ministre bavaroise de l'Agriculture Michaela Kaniber s'attend à ce que le ministre fédéral de l'Agriculture Cem Özdemir soutienne désormais cette proposition. Auparavant, M. Özdemir n'avait plaidé que pour un report de six mois du délai de mise en œuvre.
Les entreprises espèrent que la Commission, le Conseil et le Parlement parviendront rapidement à un accord. « Il ne faut pas que cela devienne une nouvelle partie de cache-cache. Les entreprises ont besoin de savoir le plus rapidement possible ce qui va se passer maintenant », demande le Dr Philipp Spinne, directeur de la Fédération Allemande des Coopératives Agricoles.
________________
* Source : EU-Entwaldungsverordnung: Abgeordnete entschärfen die Auflagen | agrarheute.com
https://seppi.over-blog.com/2024/11/reglement-europeen-sur-la-deforestation-les-deputes-europeens-allegent-les-obligations.html
L'engagement des agriculteurs à la « table politique » profitera à l'agriculture
RépondreSupprimer20 Novembre 2024
Terry Wanzek, Réseau Mondial d'Agriculteurs*
Vous êtes soit à la table, soit au menu.
C'est l'une des leçons les plus importantes que j'ai apprises en tant qu'agriculteur, avec près de 30 ans de service public au sein du corps législatif de l'État du Dakota du Nord.
Ici, aux États-Unis, nous venons de vivre de grandes élections nationales. Elles ont constitué pour moi une sorte d'étape importante, car j'entame maintenant la dernière phase de ma carrière : à ce stade de ma carrière politique, je me dirige vers la retraite politique, probablement plus tôt que tard.
Je suis avant tout un agriculteur. Cela signifie que je me consacre avant tout à l'exploitation familiale, où nous cultivons du maïs, du soja, du blé, des haricots pinto et bien d'autres choses encore.
Je suis un agriculteur qui fait de la politique, et non un politicien qui s'intéresse à l'agriculture.
Beaucoup d'agriculteurs disent qu'ils n'ont pas de temps à consacrer à la politique. Comme l'a dit un jour un homme sage, vous n'avez peut-être pas de temps à consacrer à la politique, mais la politique, elle, a du temps à vous consacrer.
Les agriculteurs qui prennent le temps de s'asseoir à la « table politique » peuvent coopérer avec les politiciens dans l'intérêt de l'agriculture.
Trop souvent, cependant, nous sommes absents. C'est alors qu'il devient possible pour les politiciens de nous mettre au menu. S'ils restreignent notre capacité à vendre ce que nous produisons ou limitent notre accès à la technologie, ils menacent notre bien-être et celui de nos communautés. Et même la sécurité alimentaire qui compte pour tout le monde pourrait être menacée.
Pour mettre un terme aux décisions préjudiciables, il ne suffit pas de se plaindre. Le succès exige l'engagement politique des agriculteurs.
J'aime bien cette citation de Theodore Roosevelt, le président du XXe siècle qui a autrefois pratiqué l'élevage dans mon État : « Ce n'est pas le critique qui compte, ni l'homme qui signale comment l'homme fort trébuche, ni où l'auteur de l'action aurait pu mieux faire. Le mérite en revient à l'homme qui est dans l'arène, dont le visage est marqué par la poussière, la sueur et le sang. »
Ces détracteurs d'une bonne politique agricole sont souvent des personnes très éloignées de la terre et de ceux d'entre nous qui produisent des aliments sains et abordables pour un monde affamé.
Si nous voulons changer les choses, les agriculteurs doivent entrer dans l'arène politique. Cela peut commencer par quelque chose d'aussi simple que de voter.
En ce qui me concerne, cela m'a finalement conduit à me présenter aux élections. Je voulais représenter les intérêts de mon exploitation ainsi que ceux des autres agriculteurs de mon district et de mon État.
RépondreSupprimerJ'ai connu des moments difficiles. J'ai perdu une élection face à un adversaire qui faisait campagne contre mon soutien à la technologie des OGM pour les cultures. C'était au tout début des modifications génétiques, lorsque nous savions que ces cultures étaient sûres, mais que les consommateurs étaient incertains et vulnérables aux manipulations.
Au lieu d'abandonner, j'ai continué à travailler. Je suis resté dans l'arène, j'ai parlé de ce que je savais en tant qu'agriculteur et j'ai remporté l'élection suivante.
Cette expérience m'a appris que l'on peut progresser avec des sceptiques. Parfois, nous pouvons même transformer ceux qui semblent être des ennemis en amis, en discutant de tout, de la durabilité économique et environnementale à la nécessité d'accéder à la technologie.
L'une des merveilles de l'agriculture moderne est qu'avec les outils d'aujourd'hui, je peux récolter en un jour ce que mon grand-père mettait un mois à faire. Il en résulte un paradoxe : alors que les agriculteurs sont de plus en plus performants, nous avons besoin de moins d'agriculteurs pour produire des denrées alimentaires, ce qui signifie que de moins en moins de gens comprennent ce que nous faisons.
Surmonter leur ignorance pourrait bien être notre plus grand défi.
L'agriculture reste la principale industrie du Dakota du Nord, mais les agriculteurs représentent une part de moins en moins importante des 47 sénateurs et 94 représentants du corps législatif de notre État. Nombre d'entre eux ont grandi dans des fermes, mais je pense que seuls 10 à 15 d'entre nous sont des agriculteurs actifs, et nous avons tendance à faire partie de la catégorie d'âge la plus élevée. Beaucoup de jeunes législateurs n'ont pas de lien immédiat avec la ferme.
Nous sommes essentiels aux discussions et aux débats sur les politiques fiscales, les choix budgétaires et les décisions réglementaires parce que nous pouvons fournir des informations provenant du terrain, littéralement, qui soutiennent ce qui est nécessaire pour faire avancer ces discussions dans une direction favorable aux agriculteurs.
Je tiens à souligner qu'il s'agit d'un travail d'équipe. Je ne pourrais pas servir sans un soutien solide de la part de notre exploitation familiale.
Au fil des ans, alors que je faisais de la politique, j'ai dépendu de ma femme, de mon père, de mon frère et de mon fils pour faire tourner la ferme. Ils ne sont peut-être pas politiciens, mais ils m'ont permis de le devenir. C'est leur forme d'engagement politique.
RépondreSupprimerIls sont chez eux, assis autour de la table, et je m'efforce de faire en sorte qu'aucun d'entre nous ne se retrouve sur le menu.
________________
* Terry Wanzek
Terry Wanzek est un agriculteur du Dakota du Nord de quatrième génération. Ce partenariat familial produit du blé de printemps, du maïs, du soja, de l'orge, des haricots secs de consommation et du tournesol. Terry a été élu sénateur de l'État du Dakota du Nord, où il a dirigé la commission de l'agriculture et occupé le poste de président pro tempore du Sénat. Terry continue de diriger la National Association of Wheat Growers (association nationale des producteurs de blé) et la NoDak Mutual Insurance (assurance mutuelle du Dakota du Nord). Il est titulaire d'un diplôme en administration des affaires et en comptabilité du Jamestown College et a suivi le Texas A & M Executive Program for Agricultural Producers.
Source : Farmers Engaged at the ‘Political Table’ Will Benefit Agriculture – Global Farmer Network
https://seppi.over-blog.com/2024/11/l-engagement-des-agriculteurs-a-la-table-politique-profitera-a-l-agriculture.html
Conseils de stockage d'eau d'urgence pour les préparateurs
RépondreSupprimer19/11/2024
Rédacteurs HRS
Le stockage d'eau d'urgence peut sembler simple pour les non-préparateurs, surtout s'ils pensent qu'il suffit de verser de l'eau dans de grands récipients. Et même si ce n'est pas compliqué, les préparateurs savent comment éviter les erreurs courantes afin de ne pas ruiner l'intégralité de leur approvisionnement en eau. (h/t à SkilledSurvival.com)
L'eau est un élément de préparation qui est négligé.
Selon un sondage auprès d'adultes américains, au moins 53 % n'ont pas chez eux de nourriture et d'eau non périssables pour au moins trois jours. C'est mauvais car lorsqu'une catastrophe survient, l'eau et l'électricité seront les deux premières ressources à s'arrêter.
Les humains peuvent survivre longtemps sans électricité, mais ils ne peuvent pas survivre longtemps sans eau.
Conseils de stockage de l'eau
Le stockage de l'eau doit être protégé contre les virus, la contamination et les bactéries, vous devez donc prendre différentes mesures pour protéger votre eau de ces menaces.
Ne conservez pas l'eau dans des récipients de qualité alimentaire qui ont déjà stocké d'autres articles. Il est difficile de rincer tous les sucres et bactéries restants. Des traces de sucre ou de bactéries contamineront l'eau.
Ne conservez pas l'eau dans des récipients en carton. Bien que vous puissiez acheter de l'eau en bouteille, les récipients en carton ne durent pas éternellement.
Ne conservez pas l'eau dans des récipients métalliques qui ne sont pas en acier inoxydable. D'autres métaux se corroderont et l'eau se détériorera. Cela entraînera une eau rouillée qui ne sera pas potable.
Ne conservez pas l'eau dans des récipients qui ne peuvent pas être scellés. Il existe quelques exceptions, mais cela est risqué car les récipients non scellés risquent d'être contaminés. Par exemple, des particules provenant de l'air, des animaux et des insectes peuvent tomber dans l'eau.
Ne conservez pas l'eau à la lumière directe du soleil ou à la chaleur. Conservez tous les récipients d'eau dans une pièce ombragée et à température contrôlée si possible. La lumière du soleil, la chaleur et les changements de température sont les ennemis du stockage à long terme de l'eau et contribueront à sa détérioration. De plus, les rayons UV et la chaleur sont durs pour les plastiques. Parfois, le verre peut également lessiver des produits chimiques. (Connexe : Conseils de préparation : Stocker des aliments non périssables et de l'eau.)
Meilleurs contenants pour le stockage de l'eau
Utilisez des contenants dotés de couvercles ou de bouchons hermétiques pour éviter toute contamination par des insectes, de la poussière ou d'autres polluants.
Contenants en plastique de qualité alimentaire
RépondreSupprimerLe plastique est léger, durable et bon marché. Il est également facile à trouver et à remplacer.
Cependant, le plastique présente également certains inconvénients. Certains scientifiques spécialisés dans l'alimentation ont averti que le plastique peut laisser s'infiltrer des produits chimiques dans l'eau, en particulier si les contenants sont exposés à la lumière directe ou à la chaleur.
Vases en plastique
Avec une grande vessie en plastique, vous pouvez facilement stocker beaucoup d'eau dans votre baignoire en cas de SHTF.
Comme une vessie en plastique est scellée, vous n'avez pas à vous soucier de la contamination. Certains sacs peuvent contenir jusqu'à 100 gallons (378 litres) et peuvent être vidés et emballés pour un transport facile.
Fûts en plastique de 55 gallons
Les fûts en plastique de 55 gallons prennent beaucoup de place et sont lourds lorsqu'ils sont pleins, mais ils garantissent également que vous disposez de l'un des moyens les plus fiables pour stocker l'eau pendant une longue période.
Fûts en acier inoxydable de qualité alimentaire
Les fûts en acier inoxydable de qualité alimentaire peuvent être le pari le plus sûr lorsqu'il s'agit de stocker l'eau à long terme. Les fûts en acier ne contiennent aucun produit chimique pouvant s'infiltrer dans l'eau.
Les fûts protègent également le contenu du soleil et sont durables. Cependant, les fûts en acier sont également l'option la plus chère.
Où acheter des filtres à eau avant SHTF
The Health Ranger Store s'engage à vous aider à vous préparer à toute urgence.
C'est pourquoi nous sommes fiers de présenter un assortiment de filtres à eau pour vos systèmes de stockage d'eau tels que le filtre à eau AquaPail et les éléments de réduction du fluorure et de l'arsenic Berkey PF-2.
Le filtre à eau AquaPail est un ajout nécessaire à vos fournitures d'urgence. Il s'agit du seul filtre à eau d'urgence alimenté par gravité au monde avec test de « fin de vie ». Cela signifie que le filtre à eau DuraFlo™ utilisé dans l'AquaPail a été testé et certifié par les meilleurs laboratoires indépendants américains pour établir la « fin de vie » du filtre à eau, ou sa capacité d'utilisation réelle.
Les filtres AquaPail font exactement ce qu'ils disent pouvoir faire à des quantités vérifiées sans fausses déclarations ni quantités exagérées sans preuve.
Les Aquapails sont disponibles en trois tailles :
Petit - 1 100 gallons = Équivalent aux besoins totaux en eau d'une personne pendant un an.
Moyen - 3 300 gallons = Équivalent aux besoins totaux en eau de trois personnes pendant un an.
Grand - 5 500 gallons = Équivalent aux besoins totaux en eau de cinq personnes pendant un an.
Alors que la plupart des systèmes de filtration d'eau n'éliminent qu'une partie des nombreux éléments dangereux de votre eau potable, le système de filtration d'eau AquaPail™ éliminera ou désactivera pratiquement toutes les substances nocives de toute source d'eau non salée.
En quelques minutes, le filtre à eau AquaPail™ désactive les bactéries toxiques, les virus et les kystes (tels que Cryptosporidium et Giardia). Il peut également éliminer les métaux lourds.
RépondreSupprimerLa méthode de filtration exclusive de Duraflo désactive et élimine les microbes présents dans l'eau, même de la source d'eau la plus contaminée.
Préfiltrez d'abord autant que possible les particules contaminantes, puis utilisez le filtre à eau AquaPail™ pour éliminer les hydrocarbures, le fluorure, le chlore et d'autres substances nocives. Le filtre à eau est certifié pour filtrer 99,99 % des virus jusqu'à 550 gallons ; et pour filtrer en toute sécurité 99,9999 % des bactéries et 99,99 % des giardia et cryptosporidium jusqu'à 700 gallons d'eau hautement contaminée.
Cela vous permet de disposer d'une eau potable propre et purifiée en cas de SHTF.
Les filtres à eau AquaPail™ sont parfaits pour la préparation aux situations d'urgence, le camping, la navigation de plaisance, la chasse et toutes les activités de plein air.
Vous pouvez également utiliser les éléments de réduction du fluorure et de l'arsenic Berkey PF-2 (ensemble de 2 filtres) pour réduire le fluorure et l'arsenic dans votre approvisionnement en eau domestique.
Fluorure
Le test de fluorure était basé sur 20 à 30 ppm de l'ion dans la solution aqueuse influente à un débit ne dépassant pas 3 gallons par minute (GPM) par pied cube de milieu.
Les résultats de ‹1 ppm d'ions fluorure dans l'effluent étaient typiques pour le milieu (réduction > 95 %). Dans des conditions optimales, des concentrations d'effluent inférieures à 50 ppb ont été facilement atteintes (réduction > 99,75 %).
Arsenic
Ce produit cible de manière unique toute la famille des anions d'oxyde d'arsenic et des cations d'arsenic.
Remplacement
Dans des conditions normales, il est recommandé de remplacer chaque ensemble de deux éléments PF-2 après 1 000 gallons.
Le Berkey Light™ a une capacité de 2,5 gallons, les filtres PF-2 doivent donc être remplacés après 400 recharges. Si le système est rempli environ une fois par jour, les PF-2 doivent être remplacés tous les ans, si le système est rempli environ deux fois par jour, les PF-2 doivent être remplacés environ tous les six mois.
La capacité réelle dépend de la présence d'autres contaminants concurrents dans l'eau de source. Des niveaux élevés de fluorure, d'arsenic et de métaux lourds peuvent réduire la capacité et l'efficacité des éléments.
Visitez CleanWater.news pour plus de conseils sur la collecte et le stockage appropriés de l'eau. Vous pouvez également visiter Health Ranger Store et Brighteon Store pour plus de fournitures alimentaires propres pour vos besoins de préparation.
Cliquez sur ce lien pour en savoir plus sur les mythes courants concernant le stockage d'urgence des aliments.
Regardez la vidéo ci-dessous pour découvrir comment la vitamine C sans OGM peut neutraliser le chlore dans l'eau.
RépondreSupprimerCette vidéo est tirée de la chaîne Health Ranger Store sur Brighteon.com.
Autres articles connexes :
Préparation 101 : conseils pour vous aider à démarrer votre parcours de préparation.
Notions de base sur la préparation : conseils essentiels pour se préparer à une interruption de l'approvisionnement en eau à long terme.
Conseils de préparation : comment survivre avec un approvisionnement en eau limité.
L'eau expire-t-elle ? Un guide de base pour stocker l'eau du robinet pour survivre.
Sources include:
SkilledSurvival.com
Chi.Adelphi.edu
HealthRangerStore.com 1
HealthRangerStore.com 2
HealthRangerStore.com 3
HealthRangerStore.com 4
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2024-11-19-top-emergency-water-storage-tips-for-preppers.html
(...) Le stockage de l'eau doit être protégé contre les virus, la contamination et les bactéries, vous devez donc prendre différentes mesures pour protéger votre eau de ces menaces. (...)
SupprimerHAHAHA ! 'contre les virus' !! UN VIRUS EST UNE POUSSIÈRE NON OFFENSIVE ! à ne pasz confondre avec un microbe !
Ne vous faites pas chier à stocker 'des' litres' ou centaines, l'eau EST RECYCLABLE !
Comment faire ?
Pour boire de l'eau sale (urine, eau de mer ou eau noire) il suffit de prendre une boite et de la remplir d'eau. La poser au milieu d'une poêle sur le feu. Puis, couvrir la boite centrale avec une grande boite retournée dans la poêle.
Lorsque l'eau se met à bouillir elle va émettre de la vapeur. Des gouttelettes vont se former à l'intérieur de la grande boite et descendre vers la poêle.
Cette eau est pure. Sans goût, sans odeur ni couleur et sans bactérie.
Climat, de la confusion à la manipulation, de Daniel Husson
RépondreSupprimerFrancis Richard
Resp. Ressources humaines
le 29.10.2024
Daniel Husson est physicien. C'est son point de vue de scientifique sur le climat qui retiendra l'attention du lecteur. En effet ce sont ses raisonnements, qui relèvent de son domaine de compétence, qui importent.
Quand il en sort, il est moins convaincant. Je n'en veux pour preuves que ses considérations économiques, par ex. quand il défend les énergies renouvelables, qu'il rejette l'énergie nucléaire ou qu'il minimise la dette.
Le lecteur appréciera surtout qu'il ne s'en laisse pas conter par les Cassandre de tout poil qui utilisent la peur plutôt que la raison. La peur permettant d'édicter des lois et réglementations liberticides, donc irrationnelles.
Pour combattre la peur, l'auteur revient au réel, ce qui permet de raison garder devant la confusion entretenue par ceux qui ont un agenda politique et qui, pour le réaliser, n'hésitent pas à se livrer à de la manipulation.
Pour démythifier le gaz carbonique qui est leur mantra1, l'auteur aborde trois aspects nécessaires et suffisants, qui le ridiculisent: la proportion de gaz carbonique dans l'air, les modèles informatiques, les mécanismes naturels de rétroaction.
L'ÉCRAN DE FUMÉE DU gaz carbonique
Avec lui l'écran de fumée du gaz carbonique se dissipe. Le pouvoir de ce gaz n'est pas celui dont les politiques et médias abreuvent le public. L'auteur rappelle que la proportion de ses molécules dans l'air n'est que de 4 pour 10'000:
36 milliards de tonnes sont émises par an par l'humanité soit 4 pour 1'000'000 dans l'air dont la moitié est absorbée par les océans et la végétation,
le doublement de la proportion actuelle, au rythme actuel, demanderait 100 ans... mais la végétation augmenterait de même que son absorption...
Quant à l'océan, il est un puissant réceptacle d'énergie solaire, il n'a besoin ni de l'atmosphère ni de son imperceptible contenu en gaz carbonique pour se gorger d'énergie.
LES MODÈLES INFORMATIQUES
Les modèles retenus par GIEC n'expliquent pas, bien que les rejets de gaz carbonique par l'humanité se soient poursuivis de 1850 à aujourd'hui, que les températures moyennes:
n'aient pas augmenté entre 1850 et 1920
aient augmenté entre 1920 et 1940
aient diminué entre 1940 et 1975
aient remonté depuis 1975.
D'autre part, en remontant le temps, avant 1850, ces modèles indiqueraient que la proportion de gaz carbonique dans l'air était plus basse, ainsi donc que les températures, ce que contredit l'histoire du climat...
Enfin ils ne tiennent pas compte des puissantes oscillations océaniques décennales dans le Pacifique, El Niño et La Niña, dont le comportement est erratique et qui ne dépendent donc pas d'émissions en continu de gaz carbonique.
RépondreSupprimerPAS D'EMBALLEMENT
L'auteur verse au dossier du climat trois mécanismes naturels à l'échelle du globe, trois dynamiques de rétroaction qui s'opposent à son emballement et qui sont rarement évoqués parce que ce n'est pas ce qu'on veut démontrer.
1- Le mécanisme de corps noir, résolu par Max Planck en 1900:
Si la planète reçoit en permanence des millions de milliards de watts de rayonnement solaire, [...] elle en renvoie strictement autant dans le cosmos, 100%, à un infime résidu près.
Explication:
Tous les corps naturels rayonnent, à la puissance quatre de leur température: Si pour une raison quelconque la température du globe venait à augmenter de 1%, la quantité de rayonnement renvoyée vers le cosmos augmenterait instantanément, non pas de 1% mais de 4%, surplus de rayonnement qui entraînerait illico son refroidissement.
2 - La conduction énoncée par Joseph Fourier vers 1820:
Si jamais le sol se met à chauffer, l'écart de température avec la stratosphère s'amplifie, renforçant ce flux montant qui refroidit le sol.
3 - Les trois grandes cellules de convection Hadley (à l'équateur), Ferrel et polaires, dans chaque hémisphère, qui s'ajustent automatiquement à toute variation de la circulation atmosphérique.
CONCLUSION
Le gaz carbonique n'est pas responsable des méfaits dont on l'accuse. En réalité, le climat n'est pas piloté par le gaz carbonique, il est fondamentalement régulé par le Soleil.
Compte tenu des intérêts en jeu, il faudra avoir présent à l'esprit au moment de la COP 29 (qui a lieu à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024), qu'un IPCC qui disculperait le gaz carbonique serait instantanément mis à la retraite.
Francis Richard
1 - Le gaz carbonique vous dis-je !, dont Molière aurait su tirer parti pour faire rire...
Climat, de la confusion à la manipulation, Daniel Husson, 192 pages, L'Artilleur
https://lesobservateurs.ch/2024/10/29/climat-de-la-confusion-a-la-manipulation-de-daniel-husson/
(...) 36 milliards de tonnes sont émises par an par l'humanité soit 4 pour 1'000'000 dans l'air dont la moitié est absorbée par les océans et la végétation (...)
SupprimerFrancis Richard n'est PAS un scientifique.
Primo, l'être humain ne peut émettre du gaz carbonique cart celui-ci disparaît à la température de 30,9°C tandis que l'être humain est à 37°C.
Secundo, la combustion de masse ferrique incandescente à 30 km sous nos pieds projettent le gaz carbonique en mers et océans et atmosphère (si peu: 0,041 %). Il est recyclé par le phytoplancton à la surface de l'eau (des mers, océans, lacs, fleuves, rivières et flaques d'eau) en nano-particules de carbone (charbon).
ENCORE 1 ARTICLE CENSURÉ ! (60 - 1 = 59)
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