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mercredi 18 septembre 2024

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60 commentaires:

  1. Le mythe du peuple en armes

    Yannick Harrel
    18 septembre 2024


    Il est coutume dans nombre de régimes, où la contestation gronde, de lire ou d’entendre « mais que font les gens ? » tout en s’excluant soi-même de toute action immédiate ou à court terme. Le réflexe est très commun, et trouve son origine dans les mythes révolutionnaires.

    C’est l’imagerie des peuples en armes ou des armées du peuple qui ont forgé cette fiction de masses d’individus capables d’infléchir le destin d’une communauté. En somme, faire accroire que les peuples sont les acteurs directs de leur propre histoire.

    Le mythe démenti par l’Histoire

    Or, l’Histoire est têtue : ce ne sont point les foules qui font celle-ci mais les hommes déterminés, les minorités agissantes selon la terminologie du sociologue Serge Moscovici (1925-2014), que l’on peut aussi désigner comme élites ou aristocraties. Tout mouvement de révolte qui n’aurait ni programme ni tête(s) pensante(s) en est réduit à n’être qu’une jacquerie sans lendemain. Plusieurs exemples historiques abondent.

    Le premier : la révolte des barons en 1215 contre le roi anglais Jean sans Terre. Loin d’être majoritaires dans le pays (40 baronnies sur 200 environ), leur pugnacité et leur volonté d’imposer la Magna Carta forceront le nouveau monarque à transiger en dépit des victoires tactiques mais non décisives de son prédécesseur.

    Le second : la révolution américaine de 1776. Les rebelles américains de 1776 furent soudés, malgré leur faible nombre initial, par une détermination et un corpus philosophique (formalisé sous forme de Constitution par Benjamin Franklin, James Madison, Thomas Jefferson et autres) qui leur permirent de tenir dans la durée et l’arrivée des renforts européens.

    La Commune de 1871 est singulière puisqu’il y avait bien des hommes déterminés (Jules Vallès, Louise Michel et Eugène Varlin) et un corpus idéologique (le communalisme mâtiné de patriotisme). Elle a pourtant été un échec militaire mais aussi politique puisque les Versaillais en face avait aussi un programme (restaurer rapidement l’ordre en France et faire partir l’occupant prussien) et des troupes aguerries (les soldats prisonniers relâchés par les autorités allemandes). Le colonel communard Louis Rossel ne cessa à ce titre de déplorer les rivalités intestines des forces – théoriquement – à sa disposition et la défiance à l’égard de toute autorité (dont la sienne).

    C’est un contre-exemple utile, puisque le succès d’une communauté d’individus agissants peut échouer par une opposition calibrée. À ceci près qu’une contre-insurrection ne peut aboutir que par une double opposition : l’une sur le plan des idées, l’autre sur le plan militaire.

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  2. Pourquoi, dès lors, la persistance d’un tel mythe ?

    Parce que la majorité des régimes tente de raccrocher la légitimité à la légalité. A priori, a posteriori et surtout impraesentiarum. Si la légalité peut s’obtenir de bien des manières, y compris par des manœuvres dolosives, la légitimité ne s’acquiert que difficilement et temporairement.

    Dans un idéal-type, l’élection permet la rencontre de la légitimité et de la légalité. En théorie seulement. En pratique, il y a de sérieuses distorsions et discussions en la matière. Ainsi, quel crédit peut-on accorder à une élection qui ne dégagerait aucun candidat capable de remplir la fonction en jeu, et qui sanctionnerait un choix par élimination et non par adoption ?

    La légitimité peut exister sans la légalité. La légalité sert le plus souvent à lui donner une visibilité et une stabilité, même relative, car la légitimité est sensible aux revers de fortune pouvant prendre la forme d’impondérables (ex. maladie) ou de vicissitudes provoquées (ex. diffamation). La légitimité est souvent la rencontre d’aspirations initiales et de réponses à celles-ci, que ces dernières ne soient pas encore matérialisées ou non. Cette légitimité trouve généralement sa source dans la compétence, l’expérience et la renommée d’un individu ou d’un groupe d’individus.

    La légalité est un cadre, la légitimité est un instantané qui prend position dans le cadre.

    Les masses sont indolentes

    Dans toutes les crises ou les guerres, la majorité de la population d’une communauté concernée est plus que silencieuse, elle est indolente. Le seuil d’acceptabilité de mesures contraignantes, y compris contraires à ses traditions, est souvent très haut en raison du respect collectif, non des compétences du dirigeant, mais de son statut légal. La liberté, ou plutôt les libertés, sont pour elle, non pas une courroie, mais une monnaie d’échange à toute mesure visant à contrarier son mode ou niveau de vie. C’est ainsi que l’une des plus grandes forfanteries de la science politique est d’opérer un troc grossier sécurité contre libertés.

    Or, comme je l’avais signifié il fut un temps, « l’opposition entre sécurité et libertés est dissonante, puisque l’une sert à assurer les effets des autres. Il n’y a pas lieu de sacrifier les libertés pour la sécurité mais bien de s’accorder à ce que la sécurité permette le plein exercice de ces libertés tant que celles-ci ne menacent pas l’ordre civilisationnel. »

    Ce marché fallacieux n’a jamais donné cours à satisfaction puisqu’il repose sur un tout autre objectif latent : le contrôle politique, sociologique et économique au profit des intérêts d’une minorité.

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  3. Cette minorité au pouvoir entretient en certaines occasions et en certains lieux l’indolence naturelle des masses : par l’usage immodéré de la consommation, de la surabondance du divertissement et de l’accès facilité aux médicaments (anxiolytiques) ainsi qu’aux drogues récréatives.

    Il est assez savoureux de constater que le léninisme prend acte de cette réalité des minorités déterminées sur des masses veules en modelant le concept d’avant-garde. Prenant pour acquis que l’éveil à la condition de classe n’est pas suffisamment avancé au sein de la population visée, Vladimir Ilitch Oulianov (Lénine) promut la conception d’une élite de révolutionnaires professionnels servant de brise-glace de la révolution.

    L’Histoire démontre amplement que les grands bouleversements du passé, qu’ils soient lointains ou proches, sont, au départ, souvent le fait d’une poignée d’individus qui peuvent et réussissent à agréger une masse critique pour faire basculer un régime en leur faveur.

    Les minorités contre la majorité ?

    En vérité, la dichotomie ne devrait pas exister, puisque la minorité qui l’emporte, et qui par voie de de conséquence prend possession de l’appareil politico-administratif, est censée synchroniser la légalité avec la légitimité comme indiqué précédemment. Et si elle n’est pas encore au pouvoir, cette minorité d’individus doit capitaliser, en la formalisant, sur les attentes et les frustrations d’une part conséquente de la population.

    Les frictions, qui ne peuvent qu’être croissantes, surviennent lorsque ces minorités au pouvoir entreprennent d’imposer des politiques qui ne peuvent recevoir l’assentiment de la majorité. Certes, les artifices de communication et/ou la coercition peuvent, pour un temps plus ou moins long, pallier cette divergence. Cependant, nous sommes précisément dans le cas où cette minorité ne répond ni totalement ni partiellement à des aspirations de la majorité. Le risque n’est pas de voir la majorité se soulever, puisque celle-ci est indolente, mais ces frictions fomentent l’émergence d’une contestation et d’une nouvelle minorité agissante en son sein apte à menacer la position du groupe d’individus en place.

    L’un des meilleurs exemples de cette synchronisation est la conversion du roi mérovingien Clovis à la religion catholique. Conscient que son pouvoir sur l’immense territoire conquis reposait sur ses quelques milliers de Francs (on les estime à 200 000 maximum), il ne pouvait tenir face à une population romano-gauloise bien plus nombreuse (10 millions d’habitants). Il entreprit de se convertir à la religion majoritaire pour s’assurer d’une stabilité politique en son royaume, avec le concours d’un clergé lui assurant précisément cette connexion entre légalité et légitimité.

    Actuellement, les tenants de nouvelles orientations sociétales au sein des régimes démocratiques imposent une voie politique qui ne recueille pas l’assentiment des populations occidentales. Ceux-ci se reposent sur une légalité très bancale, puisque les suffrages exprimés le sont en termes de votants et non d’inscrits, faussant la visibilité de leur réelle adéquation avec la légitimité, mais permettant de perpétuer le mythe d’un assentiment populaire qui n’existe fondamentalement que dans l’esprit de cette minorité active. La radicalité de leurs mesures est d’ailleurs inversement proportionnelle à leur faible représentativité au sein de la population.

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  4. Conclusion

    Le peuple en armes n’a jamais existé par lui-même : c’est parce qu’une minorité au pouvoir a réussi à canaliser les aspirations d’une frange conséquente de la population administrée qu’elle a pu estampiller son action de populaire. Et non le contraire.

    Les foules sont émotives, et sensibles à l’émulation. Rappelons par exemple La psychologie des foules de Gustave Le Bon (1841-1931), Le viol des foules par la propagande politique de Serge Tchakhotine (1883-1973) ou la Commission Creel avec son plus éminent spécialiste, Edward Bernays (1891-1995), par ailleurs neveu et lecteur assidu des travaux de Sigmund Freud (revoir à bon escient le document Propaganda : la fabrique du consentement diffusé sur Arte).

    En revanche, elles ne se meuvent aucunement par elles-mêmes.

    « L’Histoire est un cimetière d’aristocraties », comme l’écrivait l’économiste Vilfredo Pareto (1848-1923) : l’on ne saurait mieux dire, toujours à l’heure actuelle.

    https://www.contrepoints.org/2024/09/18/479217-le-mythe-du-peuple-en-armes

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    1. Pourquoi les dictateurs au pouvoir craignent-ils le Peuple ? Quel est le nom du chef d’État Américain ? du chef d’État russe ? Ok, vous savez. Maintenant, quel est le nom du chef de l’État suisse ? Hahaha ! Rassurez-vous 86 % des suisses l'ignorent !! Il (ou elle) ne reste que un an au pouvoir (1-1 au 31-12). Vous pouvez même le rencontrer dans la rue ou entrain de faire ses courses à l'épicerie du coin ! C'est çà LA Démocratie. En Démocratie c'est le Peuple qui dirige et non l'inverse. C'est pourquoi la Suisse ne connaît ni de gréve ni de révolution.
      Mais quand les ordures commandent... prennent eux-mêmes des décisions (suivie par celles des Députés et Sénateurs !!), là... Là on fait gaffe quand on sort de chez soi !

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  5. L'UE s'enfonce davantage dans un monde d'auto-illusion


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 17 SEPTEMBRE 2024 - 11:00
    Rédigé par Conor Gallagher via NakedCapitalism.com,


    La situation en Europe se détériore tellement à de nombreux niveaux différents que les Bruxellois ont dû faire appel à « Super » Mario Draghi pour sauver la situation - ou au moins rédiger un rapport leur indiquant quoi faire...

    Draghi a passé du temps chez Goldman Sachs, à la Banque centrale européenne (BCE) pendant la crise de la dette souveraine, et en tant que Premier ministre non élu de l'Italie pendant les premiers jours de la pandémie de Covid et avant le projet Ukraine. Selon l'endroit où vous vous trouvez, il pourrait être un choix étrange pour tracer la voie à suivre ; si Draghi sait se débrouiller dans un centre de contrôle de crise, il a également beaucoup d'expérience dans la création de tels centres.

    Il a été l’un des principaux architectes de la guerre économique désastreuse de l’UE contre la Russie et il a toujours été le grand faucheur des citoyens de la classe ouvrière de son pays natal, l’Italie. Il n’est pas étonnant que depuis des mois, les néolibéraux et les guerriers de Bruxelles attendent avec impatience le rapport comme si c’était une manne tombée du ciel qui les aiderait à sortir du coin dans lequel ils se sont mis.

    Curieusement, son rapport a été retardé de plusieurs mois, ce qui n’a fait qu’accroître l’anticipation, et il a finalement été publié la semaine dernière, à un moment opportun à un autre point de crise. Le projet Ukraine s’effondre rapidement et la pression monte de toutes parts pour que Berlin donne le feu vert à une dette commune de l’UE afin de rendre l’UE à nouveau « compétitive » et d’acheter un tas d’armes pour faire quelque chose (personne ne sait trop quoi exactement) à propos de la Russie. En effet, le rapport de Draghi ne dit rien, et n’envisage même jamais de faire la paix avec Moscou.

    C’est parce que le rapport « Compétitivité de l’UE : perspectives d’avenir » est un document politique plus qu’économique, destiné non seulement à couvrir les politiques désastreuses du bloc à l’égard de la Russie, mais aussi à continuer à redoubler d’efforts. Et il est déjà utilisé comme une arme supplémentaire par ceux des pays baltes, de la Pologne, des médias, des think tanks financés par les États-Unis en Europe et d’autres qui appellent l’Allemagne à soutenir la dette en vue d’une guerre froide prolongée. Plus précisément, ils voulaient que Super Mario leur dise comment sortir de la situation difficile qu’ils ont eux-mêmes créée sans changer de cap sur la Russie et sur une foule d’autres questions, et Draghi a tenu parole – à condition de ne pas laisser la réalité prendre le dessus. Sa réponse ? Plus d’argent. Beaucoup d’argent.

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  6. Il appelle à des injections massives de liquidités dans de nombreux secteurs : l’écologie, la technologie, l’énergie et bien sûr la défense. Selon Draghi, le prix à payer est d’au moins 800 milliards d’euros par an jusqu’en 2030.

    On lui a demandé si son message était « mettez en œuvre votre rapport ou mourez ? » Il a répondu : « C’est ‘Faites ceci, ou ce sera une lente agonie’. »

    L’UE a certainement besoin d’un plan économique, mais le rapport de Draghi ne remet jamais en question le fait que la belligérance actuelle envers Moscou (et la perte du gazoduc russe) soit dans le meilleur intérêt du bloc et ne mentionne jamais l’obsession de Bruxelles pour l’austérité, qui est une fois de plus imposée aux pays membres. D’un point de vue purement économique, le rapport est une économie de pacotille qui ressemble à quelque chose sorti de l’URSS à la fin de sa vie, selon l’économiste Philip Pilkington.

    Mais il s’intègre parfaitement à l’économie politique de l’UE d’aujourd’hui, qui est en train d’être subsumée sous Washington et l’OTAN. Elle est engagée dans une guerre économique ouverte et une guerre par procuration en Ukraine contre la Russie, deux guerres qui ont porté préjudice aux citoyens de la classe ouvrière dans tout le bloc. L’UE obsédée par l’austérité force une fois de plus ses États membres à adopter des budgets d’austérité. Le rapport de Draghi a été demandé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui s’efforce d’accroître le pouvoir de son trône, qui n’a pour ainsi dire aucun compte à rendre, et qui est l’une des nombreuses voix qui réclament une union de la défense et une militarisation, ainsi que la possibilité d’emprunter et éventuellement de lever des impôts pour payer ces dettes.

    Alors que le rapport de Draghi porte ostensiblement sur la « compétitivité » de l’ensemble du bloc (il y a beaucoup de choses à dire sur l’affaiblissement de la législation antitrust, par exemple), la Russie domine toujours les débats dans les couloirs du pouvoir. Von der Leyen veut créer un « bouclier aérien » contre la Russie. La nouvelle Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité propose une émission d’euro-obligations de 100 milliards d’euros (pour commencer) pour financer davantage d’armes contre la Russie.

    Et la Pologne, l’un des plus grands soutiens de la guerre contre la Russie, pourrait également obtenir un apport supplémentaire sur une grande quantité d’argent de l’UE. Piotr Serafin, un confident de Tusk et commissaire européen de la Pologne à Bruxelles, semble susceptible d’être en charge du portefeuille budgétaire de la Commission européenne, l’un des postes les plus importants alors que l’Union s’apprête à régler ses plans de dépenses sur sept ans.

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  7. Que font ces gens avec un chèque en blanc au nom de la compétitivité ?

    La semaine même où le rapport de Draghi a été publié, un autre rapport de Nicole Koenig, responsable de la politique de la Conférence de sécurité de Munich, communément appelée « Davos avec des armes », a été publié. Cette conférence devrait accueillir l’an prochain Jens Stoltenberg, figure de proue de l’OTAN, comme nouveau président, et Koenig soutient l’idée d’un fonds basé sur la dette pour financer les achats d’armes dans le cadre d’une union de défense européenne.

    Malgré toute l’agitation autour du rapport de Draghi et les appels similaires de la Conférence de sécurité de Munich et de tous les groupes de réflexion financés par les ploutocrates américains, la réponse immédiate de l’Allemagne a été essentiellement « nein ».

    Le ministre allemand des Finances Christian Lindner a déclaré clairement que « l’Allemagne n’acceptera pas cela ».

    Lindner fait partie de la coalition tripartite au pouvoir qui serait incapable de recueillir 33 % des voix si des élections avaient lieu demain. Son parti libéral-démocrate, conservateur sur le plan fiscal, obtient actuellement entre 3 et 4 % des voix, ce qui n’est même pas suffisant pour lui permettre de siéger au prochain Bundestag.

    Friedrich Merz, le chef de file de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et favori actuel pour devenir le prochain chancelier de l’Allemagne, a déclaré : « Je veux le dire très clairement, maintenant et à l’avenir, je ferai tout ce que je peux pour empêcher cette Union européenne de s’enfoncer dans la dette. »

    La CDU est actuellement dans les sondages autour de 31-33 % au niveau national. Le parti insurgé de gauche et de droite, l’Alternative pour l’Allemagne (17-19 %) est anti-UE et ne soutiendrait jamais un emprunt commun. Je n’ai pas vu de position de l’Alliance Sahra Wagenknecht (7-10 %), mais j’imagine que son hyper-concentration sur les questions de la classe ouvrière allemande signifie qu’elle n’est pas non plus favorable à la candidature.

    Robert Habeck, chef des Verts bellicistes (10-12 %), est favorable à la candidature.

    Le chancelier Olaf Scholz reste silencieux sur la question, omettant toute mention de la question dans son discours de mercredi au Bundestag. Bien qu’il ait déjà fait connaître son opposition par le passé, il est intéressant de savoir si sa façon de penser a changé, comme elle l’a fait à plusieurs reprises à chaque étape de l’escalade en Ukraine. Le gouvernement de Scholz jouit d’une impopularité record et son parti social-démocrate est décimé – aux élections européennes, il a été embarrassé, aux dernières élections régionales, il a été battu à plate couture et dans les sondages nationaux, il est passé de 26 % des voix aux élections de 2021 à 14 % actuellement.

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  8. Alors oui, le moment n’est pas idéal pour Berlin de traiter des demandes de financement européennes aussi importantes. D’un autre point de vue, cependant, il n’y a peut-être pas de meilleur moment pour profiter du chaos et obtenir le feu vert du gouvernement boiteux de Berlin. On entend à nouveau des rumeurs selon lesquelles Scholz devrait se retirer et laisser la place à son pugnace ministre de la Défense Boris Pistorius, qui martèle la table pour des dépenses militaires sans fin depuis qu’il a été arraché de son poste obscur de ministre de l’Intérieur et des Sports de Saxe.

    Le secrétaire à la Défense Lloyd J. Austin III est accueilli à son arrivée au ministère de la Défense à Berlin par le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius et l'ambassadrice américaine Amy Gutmann le 19 janvier 2023. (Photo du DoD par le sergent technique de l'armée de l'air américaine Jack Sanders)

    Toute tentative de mettre en place un système d'emprunt commun nécessiterait l'unanimité du Conseil européen, qui est composé de tous les chefs d'État du bloc, mais on pense que si l'Allemagne accepte, d'autres comme les Pays-Bas peuvent être persuadés.

    L’Allemagne est aux prises avec son plus grand bouleversement politique depuis la Seconde Guerre mondiale, elle se désindustrialise et traverse une récession largement causée par des problèmes structurels et ses propres erreurs. Le niveau de vie décline après des années d’immigration record, et tout cela se combine pour produire le gouvernement le plus impopulaire de l’histoire allemande moderne.

    Malgré tous les problèmes de l’Allemagne, elle reste l’économie la plus puissante d’Europe qui fait tourner le bloc, et tout changement majeur de l’UE doit passer par Berlin.

    Et tout le monde fait pression maintenant.

    La Pologne et les pays baltes réclament davantage. L’Europe du Sud est à bord. Des pays comme l’Italie et la France soutiennent les emprunts communs depuis des années.

    Les groupes de réflexion financés par les États-Unis aux États-Unis et en Europe, qui agissent en réalité comme des gouvernements fantômes financés par les ploutocrates, produisent article après article sur la façon dont l’Europe (l’Allemagne) doit utiliser la dette commune pour financer la défense.

    Voici un autre rapport récemment publié par le Council on Foreign Relations, « Du conflit ukrainien à une Europe sûre ». L’UE, comme tant d’autres, doit jouer un rôle de premier plan pour assurer que la Russie soit entourée d’États hostiles :

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  9. Un pilier européen basé sur l’UE contribuerait grandement à apaiser, voire à éliminer, les tensions persistantes entre l’OTAN et l’UE dans le domaine de la sécurité. En pratique, l’UE deviendrait membre de l’alliance et la coopération entre les deux entités devrait être transparente. Les membres de l’UE non membres de l’OTAN bénéficieraient ainsi d’une garantie de sécurité implicite au titre de l’article 5, qui serait étendue aux nouveaux membres à mesure que l’UE s’élargirait pour inclure des alliés non membres de l’OTAN dans les Balkans et l’ancien espace soviétique.

    Malheureusement pour l’Allemagne et l’UE, cela impliquera également de soutenir ce qui reste de l’Ukraine et probablement de s’assurer que ses détenteurs d’obligations soient indemnisés tout en trouvant encore de la monnaie pour faire venir l’Arménie, la Moldavie, la Géorgie et, qui sait, le Kazakhstan (?) à bord également. Comment financer tous les efforts de révolution colorée, les pots-de-vin, le matériel militaire, les aides d’État et tout ce que requiert le rôle désormais ouvertement subordonné de l’UE aux ambitions impérialistes américaines ? L’article du CFR cite le grand discours d’avril de Macron à la Sorbonne comme modèle, qui nécessite bien sûr une dette commune de l’UE.

    Pourtant, l’Allemagne reste opposée.

    Le pays fait face à ses propres problèmes budgétaires et effectue des coupes presque partout, sauf dans le domaine militaire. Il dispose d’un plafond de dépenses inscrit dans la Constitution, connu sous le nom de frein à l’endettement, qu’il a tenté de contourner l’année dernière, mais un tribunal l’a invalidé. Et Berlin réduit même ses contributions à l’UE plutôt que de chercher à soutenir la dette de l’ensemble du bloc.

    La question est de savoir comment la dette de l’UE sera remboursée. Cela se fera soit par la création de nouvelles ressources budgétaires de l’UE, telles que des impôts prélevés par l’Union, soit par une augmentation des contributions des États membres au budget.

    Après la publication du rapport de Draghi, les rendements des obligations allemandes ont augmenté, les investisseurs ayant misé sur une augmentation des dépenses et, par conséquent, sur une augmentation des taux d’intérêt. D’après ce que j’ai compris, cela renforcerait également la monnaie puisque la dette serait plus sûre, et ce serait le dernier clou dans le cercueil du modèle allemand, car un euro plus fort porterait un nouveau coup à l’industrie allemande orientée vers l’exportation – ou à ce qu’il en reste.

    Cependant, en même temps que les rendements allemands augmentaient, les coûts d’emprunt de l’Italie ont baissé. En effet, si l’UE et sa notation AAA couvraient la dette des États membres les plus pauvres ou empruntaient directement pour couvrir les besoins énergétiques des États membres et les dépenses militaires supplémentaires, des pays comme l’Italie auraient plus de facilité à s’en sortir.

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  10. L’Italie paie actuellement un peu moins de 5 % sur sa dette à 10 ans, tandis que l’UE paie un peu plus de 3 %. C’est pourquoi les pays du sud de l’UE, qui font face à des coûts d’emprunt plus élevés, sont favorables aux obligations européennes. Des pays comme l’Italie, dans le sud de l’Europe, ont dû faire face pendant des décennies à des privatisations, des coupes budgétaires et des baisses de salaires pour tenter d’apaiser les dieux du marché, mais sans succès.

    Il serait tout à fait approprié que la dette commune soit finalement approuvée, non pas pour améliorer la vie des citoyens, mais pour dépenser des centaines de milliards dans un tas d’armes qui les laisseront en faillite et toujours surclassés par la puissance de feu et la main-d’œuvre russes. Peut-être y a-t-il un espoir d’un effet militariste du keynésianisme militaire, mais au moins pour commencer, il s’agira probablement de financer des armes américaines hors de prix et inefficaces.

    On peut lire dans le plan de Draghi ou dans le discours de Macron à la Sorbonne leurs préoccupations pour les travailleurs, les familles européennes, ainsi que pour le climat, et si un plan de dette commune est adopté, il y aura sans doute des efforts pour le présenter dans ce sens (il y en a déjà), mais il n’est pas difficile de voir où se situent les priorités.

    La publication de son rapport intervient au moment même où l’UE impose davantage d’austérité à ses États membres. Bruxelles se retourne alors et utilise ces pénuries budgétaires artificielles comme prétexte pour emprunter au niveau de l’UE afin de couvrir les dépenses militaires.

    Bloomberg a rapporté en mars dernier que les responsables et les investisseurs de l’UE utilisent les règles budgétaires pour faire pression en faveur d’un programme d’obligations à l’échelle de l’UE qui rapporterait aux investisseurs des profits considérables tout en permettant au bloc d’augmenter ses dépenses militaires sans que les nations individuelles ne s’endettent davantage. Vous voyez ? Gagnant-gagnant, sauf pour la grande majorité des Européens qui travaillent pour gagner leur vie et qui continueront de voir les services sociaux s’effondrer tandis que la vie devient plus chère.

    Ce n’est pas un plan pour « sauver » l’Europe. Il fait partie de l’effort continu pour recréer l’Europe en tant que paradis néolibéral pour le secteur financier et serviteur antirusse de Washington.

    Des centaines de milliards d’achats d’armes et de rationalisation ne feront aucune différence en Ukraine ou dans une guerre hypothétique contre la Russie, mais cela profite de la crise auto-infligée pour transférer plus de pouvoir à Bruxelles, récompenser les investisseurs et punir les travailleurs qui freinent la productivité. Le rapport déplore que les États-Unis soient bien plus « performants » dans le domaine du capital-investissement et du capital-risque, et qu’ils aient une productivité bien plus élevée dans des secteurs comme la santé. Oui, qui ne voudrait pas imiter le système de santé américain ? Peut-être que tout le matériel militaire sera utile pour discipliner la population locale au nom de la compétitivité, mais :

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  11. Il faut penser que beaucoup plus de dépenses de l’UE profiteront aux objectifs climatiques du bloc. Il y a de fortes chances que cela puisse priver d’argent l’investissement énergétique, car le rapport de Draghi appelle Bruxelles à débloquer des fonds en modifiant les politiques de prêt du Groupe de la Banque européenne d’investissement et les cadres de financement durable de l’UE ainsi que les règles environnementales, sociales et de gouvernance pour permettre des investissements dans la défense à la place. Et n’oublions pas que les armées et la guerre sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre.

    Et à mesure que l’UE consolide son rôle de sous-fifre de Washington et de l’OTAN, elle devra presque certainement procéder à une « réduction des risques » de la part de la Chine, comme elle l’a fait avec la Russie. Pourtant, la Chine domine plusieurs étapes de l’industrie des technologies vertes. Extrait du rapport de Draghi :

    - voir graph sur site -

    Certains pensent qu’il y a peu de chances que les plans de Draghi et de tous les autres se concrétisent. Personnellement, à en juger par la façon dont le projet Ukraine s’est déroulé et par le vitriol généralisé de l’Occident dirigé contre la Russie, je pense qu’il est plus prudent de supposer que l’Europe est loin d’être épuisée et que l’UE continuera à creuser.

    Je suppose que nous verrons. Il sera certainement éclairant de voir si l’Allemagne a encore une once de souveraineté ou si elle cédera sur sa vache sacrée. Alors que l’Ukraine continue de patauger et atteint l’inévitable conclusion, il est probable que les appels à la cession de l’Allemagne ne feront que se faire entendre et se faire plus récriminants.

    Alors que l’hystérie autour de la « mort atroce » de l’Europe atteint son paroxysme, il convient de se rappeler qu’il existe une option que Draghi, Macron et compagnie n’évoquent jamais.

    La logique ratée derrière le rapport Draghi (et tous les autres comme lui)

    Prenons un peu de recul et examinons vraiment ce que Super Mario dit dans son texte de 400 pages.

    Tout est une question de compétitivité de l’UE. Il y a de nombreux problèmes, mais l’une des principales raisons pour lesquelles le lent déclin de l’UE est devenu une crise à part entière est l’énergie. Que s’est-il passé ? Voici l’histoire de Draghi :

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  12. L’Europe a brusquement perdu son plus important fournisseur d’énergie, la Russie. Pendant ce temps, la stabilité géopolitique s’affaiblit et nos dépendances se sont révélées être des vulnérabilités… Les entreprises européennes sont toujours confrontées à des prix de l’électricité deux à trois fois supérieurs à ceux des États-Unis. Les prix du gaz naturel sont quatre à cinq fois plus élevés. L’Europe a pu satisfaire sa demande d’énergie importée en se procurant du gaz par gazoduc en abondance, qui représentait environ 45 % des importations de gaz naturel de l’UE en 2021. Mais cette source d’énergie relativement bon marché a désormais disparu, au prix d’un coût énorme pour l’Europe. L’UE a perdu plus d’un an de croissance du PIB tout en étant obligée de réorienter d’importantes ressources budgétaires vers des subventions énergétiques et la construction de nouvelles infrastructures pour l’importation de gaz naturel liquéfié.

    Et ce n’est pas tout :

    Les coûts élevés de l’énergie en Europe constituent un obstacle à la croissance, tandis que le manque de capacité de production et de réseau pourrait entraver la diffusion des technologies numériques et de l’électrification des transports. Les estimations de la Commission suggèrent que les prix élevés de l’énergie ces dernières années ont eu un impact sur la croissance potentielle en Europe. Les prix de l’énergie continuent également d’affecter le sentiment d’investissement des entreprises bien plus que dans d’autres grandes économies. Environ la moitié des entreprises européennes considèrent les coûts de l’énergie comme un obstacle majeur à l’investissement – ​​30 points de pourcentage de plus que les entreprises américainesii. Les industries à forte intensité énergétique (IEI) ont été les plus durement touchées : la production a chuté de 10 à 15 % depuis 2021 et la composition de l’industrie européenne évolue, avec une augmentation des importations en provenance de pays où les coûts de l’énergie sont moins élevés. Les prix de l’énergie sont également devenus plus volatils, ce qui augmente le prix des couvertures et ajoute de l’incertitude aux décisions d’investissement.

    Remarquez-vous le manque de pouvoir d’action dans le récit de Draghi ? C’est comme si une catastrophe naturelle s’était abattue du ciel, détruisant tous les pipelines transportant le gaz russe vers l’UE et empêchant désormais leur réparation. En réalité, la décision appartient entièrement aux Scholz, Macron et von der Leyen d’Europe (et à leurs bienfaiteurs). Remarquez dans les graphiques suivants que les prix étaient un peu plus élevés qu’aux États-Unis, mais où commence vraiment la divergence ?

    Draghi n’envisage pas plus en détail. Mais comme le président russe Vladimir Poutine l’a récemment déclaré pour la centième fois au Forum économique oriental de Vladivostok :

    - voir graph sur site -

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  13. C’est très étrange, et je n’arrive pas à comprendre. Ils ont fait sauter le gazoduc de la mer Baltique. Ils ont fait sauter les deux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2. Le deuxième est pourtant en parfait état de marche. Qu’est-ce qui empêche le gouvernement allemand d’appuyer sur le bouton, de se mettre d’accord avec nous et de le mettre en service ? Combien cela coûte-t-il ? 25 milliards de mètres cubes par un seul gazoduc ?… Ce sont les Polonais qui ont fermé le gazoduc Yamal-Europe de l’Ouest. Maintenant, l’Ukraine ferme [le transit par l’Ukraine] et le tracé Nord Stream 2 qui longe le lit de la mer Baltique n’est pas mis en service. Bon, s’ils ne le veulent pas, ils n’ont pas à le faire. Ce sera une perte pour eux. Pour nous, il y aura une certaine baisse de revenus, mais ce n’est pas grave.

    L’UE doit maintenant investir des centaines de milliards pour remédier à son manque de compétitivité. Puisque les rapports sont le thème de la semaine, en voici un autre : l’association patronale allemande BDI a publié une étude affirmant que 20 % de la création de valeur industrielle du pays est menacée. En tête de liste des causes figurent les prix élevés de l’énergie et l’Allemagne a besoin d’environ 1,55 trillion de dollars d’investissement d’ici 2030.

    Ce n’est pas tout, bien sûr. Non seulement l’UE s’est fait du mal en refusant le gaz naturel acheminé par pipeline de son voisin, mais elle doit maintenant dépenser des milliards pour s’armer soi-disant pour se protéger contre ce même voisin contre lequel elle a lancé une guerre par procuration.

    Au lieu de se faire du mal économiquement, de contrarier son voisin, de continuer à courir comme des poulets sans tête en prévenant que les Russes sont sur le point d’envahir l’Europe si vous ne dépensez pas des milliards pour tenter de la militariser, vous pourriez tout simplement ne rien faire de tout cela.

    L’UE pourrait tout simplement arrêter tout cela maintenant. L’objectif était clairement de provoquer l’effondrement du gouvernement Poutine, d’installer une marionnette amie de l’Occident et d’exploiter la Russie. Cela a échoué.

    Il est temps de se mettre à la tâche et de commencer à mendier, et peut-être de regagner un peu de ce qui a été perdu. La Russie n’a pas l’intention de conquérir l’Europe. Il n’est donc pas nécessaire de dépenser des centaines de milliards pour des armes qui, au mieux, contribueraient à une escalade vers une guerre nucléaire.

    Au lieu de cela, il faut se contenter de 400 pages de non-sens économique qui sonnent bien, en phase avec tous les fantasmes des think tanks sur l’UE qui prendrait le relais de la Russie aux dépens des Américains qui tourneraient leur attention vers la Chine.

    Ou, pour reprendre le langage de Draghi :

    Avec le retour de la guerre dans le voisinage immédiat de l’UE, l’émergence de nouveaux types de menaces hybrides et un possible changement de focalisation géographique et des besoins de défense des États-Unis, l’UE devra assumer une responsabilité croissante pour sa propre défense et sa sécurité. La base industrielle de défense de l’UE est confrontée à des défis structurels en termes de capacité, de savoir-faire et d’avance technologique. En conséquence, l’UE ne parvient pas à suivre le rythme de ses concurrents mondiaux.

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  14. Il ajoute que Bruxelles doit encourager les fusions dans le secteur de la défense et que les entreprises ne devraient pas avoir de restrictions sur l’accès au financement de l’UE. Actuellement, les bureaucrates sont obligés de concocter des stratagèmes pour contourner l’interdiction du budget de l’UE pour financer les achats de défense, car la législation européenne stipule que ces fonds doivent être utilisés pour des postes ennuyeux comme l’agriculture et le développement régional. Mais qui a besoin de ce genre de choses quand on peut pointer des missiles à longue portée sur Moscou et être pris pour cible en retour ?

    Des dépenses illimitées pour la défense feront-elles ce que toutes les armes de la guerre par procuration en Ukraine et les sanctions sans précédent n’ont pas pu faire ?

    Je suppose que nous verrons. Le rapport de Draghi, qui semble intelligent, est un bon complément à l’argument récent selon lequel il suffit de maintenir la pression jusqu’à ce que… Poutine meure de vieillesse. C’est ce que pense Peter Schroeder, ancien analyste principal de la CIA et principal adjoint au renseignement national pour la Russie et l’Eurasie au Conseil national du renseignement, qui écrit dans Foreign Affairs que « ce qui est certain, c’est qu’à un moment donné, il mourra ». Plus :

    Les faits suggèrent que sur l’Ukraine, Poutine n’est tout simplement pas persuasif ; Il est à fond dedans. Pour lui, empêcher l’Ukraine de devenir un bastion que l’Occident peut utiliser pour menacer la Russie est une nécessité stratégique. Il a pris personnellement la responsabilité d’obtenir ce résultat et estime probablement que cela en vaut la peine. Essayer de le contraindre à abandonner est un exercice inutile qui ne fait que gaspiller des vies et des ressources.

    A-t-il vraiment fallu des centaines de milliers de vies perdues et des centaines de milliards dépensés pour que des génies du cerveau comme Schröder comprennent ce que la Russie leur avait dit ? Eh bien, si nous lisons la suite, nous arrivons à ceci :

    Si Poutine ne veut pas arrêter son assaut contre l’Ukraine, alors la guerre ne peut se terminer que de deux manières : soit parce que la Russie a perdu la capacité de poursuivre sa campagne, soit parce que Poutine n’est plus au pouvoir.

    Nous verrons comment cela se passera. Si ce n’est pas le cas, eh bien, espérons que Draghi soit toujours en forme pour qu’il puisse se mettre au travail sur un autre rapport.

    https://www.zerohedge.com/economics/eu-retreats-further-world-self-delusion

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  15. Une destruction monétaire sans précédent est en cours


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 16 SEPTEMBRE 2024 - 19:05
    Rédigé par Daniel Lacalle,


    La masse monétaire mondiale a grimpé de 20 600 milliards de dollars depuis 2019, selon Bloomberg.

    En outre, la dette mondiale a bondi de plus de 15 000 milliards de dollars en 2023, atteignant un nouveau record de 313 000 milliards de dollars. Environ 55 % de cette augmentation provient des économies développées, principalement des États-Unis, de la France et de l'Allemagne. Les passifs non financés aux États-Unis s'élèvent à 72 000 milliards de dollars, soit près de 300 % du PIB. Cela peut sembler élevé jusqu'à ce que vous considériez l'Espagne avec 500 % du PIB, la France avec près de 400 % ou l'Allemagne avec près de 350 % du PIB.

    Il n'y a pas d'échappatoire à la dette. Le fait de payer les promesses fictives du gouvernement en monnaie papier entraînera une dépréciation constante de la monnaie, appauvrissant ainsi ceux qui gagnent un salaire ou ont des économies. L’inflation est l’impôt caché, et c’est très pratique pour les gouvernements car ils blâment toujours les magasins ou les entreprises et se présentent comme la solution en imprimant encore plus de monnaie.

    Les gouvernements veulent plus d’inflation pour réduire l’impact de l’énorme dette et des passifs non financés en termes réels. Ils savent qu’ils ne peuvent pas vous taxer davantage, donc ils vous taxeront indirectement en détruisant le pouvoir d’achat de la monnaie qu’ils émettent.

    Les impôts élevés ne sont pas un outil pour réduire la dette élevée, mais plutôt pour perpétuer l’expropriation de la richesse nationale. Les pays avec des impôts élevés et des gouvernements importants ont également des niveaux d’endettement public énormes.

    - voir clip sur site -

    Si vous pensiez que la destruction monétaire dont nous avons été témoins ces dernières années était excessive, attendez simplement les souffrances que nous endurerons à l’avenir.

    En 2024, le monde a connu plus de soixante-dix élections où aucun des partis ayant accès au pouvoir n’a même pris la peine de présenter un plan réaliste de réduction de la dette. Les gouvernements et les politiciens savent qu’ils peuvent faire n’importe quelles promesses avec l’argent des autres, et de nombreux électeurs accepteront volontiers l’idée fallacieuse de taxer les riches. Naturellement, la dépréciation de la monnaie conduit à un appauvrissement généralisé.

    Kamala Harris promet des déductions fiscales pour les start-ups et les primo-accédants, ainsi que pour les familles avec enfants. C’est hilarant. L’inflation, un impôt caché, consomme leurs revenus et leurs économies, tandis que les impôts directs et indirects élevés absorbent les fonds restants. Malgré cela, elle promet une déduction fiscale dont la plupart des petites entreprises ne profiteront jamais, car elles fermeront avant de générer le moindre profit.

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  16. Le Trésor prévoit une augmentation de la dette publique de 16 000 milliards de dollars entre 2024 et 2034, sans tenir compte du risque de récession. L’énorme dette publique de 35 000 milliards de dollars, ainsi que ses ajouts ultérieurs, ont le potentiel de détruire la monnaie. Les citoyens seront confrontés à une dette plus élevée, à un accès réduit aux biens et services et à la dissolution définitive de la classe moyenne en l’absence d’un plan de croissance et d’un soutien sérieux au pouvoir d’achat de la monnaie.

    Les gouvernements et les politiciens ont besoin des votes de la classe moyenne pour arriver au pouvoir, et ils doivent également éroder l’épargne et les salaires de cette même classe moyenne pour réduire le poids de la dette publique en termes réels. Lorsque le gouvernement dit qu’il peut imprimer et émettre plus de dette, vous le payez.

    Les milliers de milliards de dollars accumulés dans la dette entraîneront une vague sans précédent d’assouplissement des banques centrales, qui continuera d’inclure des taux réels négatifs et même une monétisation directe de la dette. Cependant, elles ont besoin d’une excuse pour se présenter comme la solution au problème qu’elles ont créé. Une récession ou un ralentissement significatif sera le déclencheur de la mise en œuvre du plan visant à détruire le pouvoir d’achat des devises. Cependant, cette fois, l’inflation est déjà évidente et persistante.

    Vous vous souvenez pourquoi les gouvernements sont heureux de détruire le pouvoir d’achat de la monnaie qu’ils émettent ? C’est une forme de nationalisation de la richesse du pays.

    Comment les gouvernements peuvent-ils détruire la monnaie alors que les citoyens sont déjà mécontents des prix élevés ? Tout d’abord, ils doivent vous faire taire. Ensuite, éliminer vos options pour fuir la monnaie. Troisièmement, appliquer l’expropriation avec la devise : « Vous n’aurez peut-être rien, mais vous trouverez le bonheur. » Oui, vous n’aurez rien, mais vous ne serez pas satisfait non plus. Seulement, cette fois, vous ne pourrez pas vous plaindre. L’élimination de la liberté d’expression et des médias indépendants est un élément clé de ce plan.

    Vous pensez que j’exagère ? Si le gouvernement croyait vraiment que vous seriez mieux loti et plus prospère grâce à ses politiques, il encouragerait la liberté d’expression parce que tout le monde apprécierait ses améliorations de bien-être. Il doit limiter la liberté d’expression parce qu’il sait qu’elle vous rendra plus pauvre. Par conséquent, il est crucial que vous vous prémunissiez contre les promesses faites par le gouvernement et que vous compreniez les raisons qui sous-tendent la destruction de la monnaie.

    La monnaie fiduciaire n’est qu’une promesse, et l’émetteur sait qu’il ne peut pas la payer à la valeur d’aujourd’hui. Vous rendre dépendant et rendre la monnaie sans valeur est le meilleur moyen de vous contrôler. Protégez-vous en investissant.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/unprecedented-monetary-destruction-coming

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    1. (...) Il n'y a pas d'échappatoire à la dette. (...)

      😎 Il faudra 398 879 561 ans pour rembourser la dette du gouvernement américain

      jeudi 23 octobre 2014

      https://huemaurice5.blogspot.com/2014/10/il-faudra-398-879-561-ans-pour.html

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  17. Le budget de tous les dangers


    Simone Wapler
    17 septembre 2024


    Après la difficile nomination d’un Premier ministre, attendons l’accouchement encore plus difficile d’un budget qui sera probablement aussi désastreux pour les finances publiques que pour nos finances personnelles.

    À la décharge d’Emmanuel Macron, la nomination d’un Premier ministre capable de plaire à une majorité de Français était une mission impossible.

    En effet, le nombre des suffrages recueillis par des partis dits extrémistes ou populistes montre que les Gaulois se défient des politiciens.

    Et « en même temps », ces mêmes Français croient aux promesses politiciennes concernant leur pouvoir d’achat, leur sécurité, leur retraite, leur santé, leur éducation…

    Les deux pilules mal digérées

    Le film Matrix, sorti en 1999 et devenu culte, décrit une société humaine asservie grâce à l’emprise d’une pilule bleue qui permet à ceux qui l’absorbent de rester dans une bienheureuse ignorance, évitant toute vérité dérangeante. Il existe toutefois un antidote, la pilule rouge, qui permet d’affronter la réalité et les vérités éventuellement désagréables

    Les Français semblent avoir ingéré et mal digéré les deux pilules, déclarant se méfier des politiciens, se plaignant de la pression fiscale, mais souhaitant sous-traiter toujours plus la conduite de leurs affaires privées à l’État.

    Ainsi, un gouvernement pourrait décider de leur pouvoir d’achat, pensent-ils…

    À titre personnel, mon éducation familiale me porte plutôt à croire qu’« à talent égal, celui qui travaille le plus gagne plus ».

    Mais il semblerait que ce ne soit pas le cas pour beaucoup de mes compatriotes, et qu’ils croient qu’un gouvernement peut créer du pouvoir d’achat. Par exemple en augmentant le SMIC à 1600 euros, promesse qui réconcilie les deux « extrêmes » : le NFP et le RN.
    Pourquoi 1600 euros, et pourquoi pas 1852,68 euros ou 16 000 euros ? Mystère…

    Sur ce sujet, mon éducation familiale a encore pris le dessus sur l’enseignement public. Il est avéré que le niveau du salaire minimum décrété par la puissance publique n’a jamais contribué à augmenter le pouvoir d’achat des masses. Dans les pays les plus riches, le salaire minimal fait l’objet de négociations de branches entre les industries concernées et leurs salariés.

    Un gouvernement ne crée pas de richesse, mais plutôt de la corruption

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  18. Les échanges de valeur créent de la richesse. Les partages n’en créent pas. Les politiciens ne savent qu’organiser des partages de valeurs qui existent déjà et sont incapables de créer de la valeur.

    Exemple pour illustrer ce propos : j’ai 100 stères de bois. Je suis prête à les échanger contre des plants d’arbres truffiers. En effet, je sais que certains emplacements de mes bois seront favorables au développement des chênes ou des noisetiers truffiers. Le pépiniériste qui développe ces plants dits « mycorhizés » (ils sont spécialement traités pour être truffiers) a besoin d’énergie pour climatiser ses serres qui abritent ces jeunes arbres. Notre échange se traduira par une création de valeur au travers d’une nouvelle production de truffes, moins coûteuse que la truffe « sauvage ».

    Mais si l’État taxe mes 100 stères pour lutter contre les inégalités de chauffage, il n’y aura jamais aucune création de valeur. Cent stères seront brûlées dans des poêles par des gens qui n’auront pas acheté leur bois, et n’auront pas eu besoin d’exercer leurs talents pour se chauffer. Ils n’ont alors aucune incitation à créer de la valeur.

    Pour comprendre le mécanisme de création politique de la corruption, il faut aller plus loin.

    Prenons le cas de la production dite bio.

    Les producteurs qui passent en bio bénéficient de subventions. Celles-ci proviennent d’impôts (de prélèvements sur la valeur déjà créée) ou de d’argent emprunté (de prélèvements sur la valeur qui sera créée dans le futur).

    Malgré les subventions, ce qu’ils produisent reste plus cher que la production traditionnelle. Les prix de vente au détail des produits bio sont donc plus élevés que ceux des produits conventionnels.

    Par conséquent, le consommateur de bio qui est aussi contribuable y perd doublement en pouvoir d’achat. Il a payé des impôts qui ampute son pouvoir d’achat, et il paie plus cher pour un produit similaire. En revanche, le producteur bio subventionné y gagne. Lorsqu’il ira voter, ce dernier sera enclin à favoriser le parti politique qui soutient le bio qui appauvrit le consommateur… Certes, ce n’est pas de la corruption comme celle qui sévit dans les pays à mouches, c’est un processus plus subtil qui est l’apanage des pays dits développés et ultra-réglementés. Mais cela reste de la corruption : de l’argent a été pris de force et est donné contre des voix.

    Sachant qu’un gouvernement ne crée pas de richesses, comment peut-il assainir des finances publiques au bord du gouffre ?

    Le budget qui rééquilibre les finances publiques ?

    Il n’y a pas 36 manières de s’attaquer à la dette. Il n’y en a qu’une seule : il faut au minimum un budget à l’équilibre.

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  19. Il existe deux façons d’obtenir un budget à l’équilibre :

    Diminuer les dépenses.
    Augmenter les taxes.

    Les premières déclarations de Michel Barnier laissent à penser que la diminution des dépenses sera très timide. Là où il faudrait utiliser la tronçonneuse de l’argentin Javier Milei, ce sera plutôt le papier de verre au grain ultrafin du politicien chevronné qui sera employé.

    Un exemple ? Le nombre de fonctionnaires.

    Ne pas remplacer un fonctionnaire qui part à la retraite, comme le propose Michel Barnier, ne se traduit par aucune économie. Un fonctionnaire retraité coûte aussi cher qu’un fonctionnaire en activité.

    En réalité, le Premier ministre n’a donné aucune piste de diminution notable des dépenses.

    En revanche, un signe clair d’augmentation des impôts a été énoncé. Citons Le Figaro du vendredi 6 septembre :

    « Interrogé sur le déficit public abyssal, qui devrait se creuser encore à 5,6 % du PIB cette année, le Premier ministre nommé jeudi a répondu : « Face à cette urgence, je ne m’interdis pas une plus grande justice fiscale […] Je vais m’efforcer, avec les différents ministres qui seront nommés, de mieux maîtriser, de mieux utiliser l’argent public et de m’appuyer sur des services publics, parce que nous avons besoin de services publics efficaces ».

    Ite missa est. La messe est dite.

    Mais pour vos finances personnelles, ce n’est pas encore le sauve-qui-peut. Pour deux raisons.

    La première est que les marchés voient pour le moment d’un bon œil la nomination de l’europhile technocrate, « étatiste de droite » qu’est Barnier. Pour preuve, les taux d’emprunt à dix ans se sont détendus depuis sa nomination, ce qui allège la charge de la dette. Ainsi, depuis ma dernière chronique, le rendement de l’OAT à dix ans est passé de 2,983 % à 2,869 %.

    Évolution sur un an du rendement des emprunts français à 10 ans

    La seconde est que toute augmentation d’impôt devra ne pas faire l’objet d’une motion de censure, mais faire l’objet d’un vote. Là encore, ce n’est pas gagné pour Barnier…

    Pour gérer au mieux vos finances personnelles dans cette trouble période, nous vous conseillons de garder un œil sur le rendement de l’OAT à dix ans, un autre sur l’évolution des cours de l’or en euro. Enfin, un petit temps de cerveau pour lire nos conseils si vous souhaitez être plus actif que défensif.

    https://www.contrepoints.org/2024/09/17/479155-le-budget-de-tous-les-dangers

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  20. Le compte à rebours final vers le contrôle d'un seul monde

    Appel aux Canadiens à se préparer et à agir pour le bien de nos droits de la personne et de notre souveraineté nationale.


    Par le Dr Mark Trozzi
    Recherche mondiale,
    17 septembre 2024


    Une menace imminente pour la souveraineté nationale du Canada
    En ce moment, les Nations Unies et le régime Trudeau déploient des efforts considérables contre nous. Leur désespoir de finaliser leur domination mondiale découle de leur responsabilité dans des crimes horribles, pour lesquels ils méritent la justice la plus stricte et la plus complète. Le monde demeurera dangereux tant qu'ils seront libres et continueront d'exercer un contrôle sur les vastes richesses et le pouvoir acquis grâce à leurs méfaits.

    Le mécanisme actuel par lequel le gouvernement fédéral canadien s’efforce de se conformer à la prise de contrôle d’un gouvernement mondial est le projet de loi C-293 , la soi-disant « Loi concernant la prévention et la préparation en cas de pandémie ». Tout comme il y a quatre ans, le Forum économique mondial, l’OMS et l’ONU utilisent une fois de plus leur forte influence sur notre gouvernement pour pousser les Canadiens vers une dictature mondiale sous couvert de santé publique ; cette fois, c’est bien pire.

    Le retour de la tyrannie médicale au Canada : projet de loi C-293 | Lisa Miron

    Will Dove et Lisa Miron analysent le projet de loi C-293

    La vérité sur Power Arsenal
    Information

    Veuillez prendre le temps de vous informer sur cette menace urgente, afin d’être en position de force, avec une solide compréhension, pour aider à repousser cet excès de pouvoir flagrant.

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  21. Projet de loi C-293 Document. Devenez un expert local sur ce sujet afin de pouvoir répondre efficacement aux questions sur la menace et inspirer les autres à agir. ( Lire ici )
    Michael Alexander et Lisa Miron discutent du projet de loi C-293. Entretien-discussion utile pour une meilleure compréhension. ( Regardez ici )
    Restez à l'écoute pour la conférence de presse sur le projet de loi C-293 de la WCH Canada et le Sommet des Nations Unies pour l'avenir . Jeudi 19 septembre : intervenants invités Lisa Miron et Shabnam Palesa Mohamed. L'enregistrement sera disponible le vendredi 20 septembre ( Regardez ici )

    Télécharger / Imprimer le PDF

    Action

    Personne d'autre ne viendra nous sauver. Nous sommes ceux que nous attendions. Suivez ces mesures pour aider à mettre un terme à l'assaut fédéral et mondial contre nos droits, et trouvez vos propres moyens créatifs pour vous protéger, vous, vos familles et vos communautés.

    Crise imminente autour du projet de loi C-293. Dites aux sénateurs de rejeter le contrôle mondial. Des informations concises et des mesures simples à prendre ici. ( Agissez maintenant )
    Action urgente avant le Sommet de l'avenir de l'ONU. Envoyez cette notification et cette déclaration à l'ONU et à votre gouvernement. Exigez que votre voix soit entendue AVANT le « Sommet de l'avenir » exclusif du 21 au 23 septembre 2024. ( Agissez maintenant )
    Partagez ce message avec 10 personnes ou plus. Notre meilleur espoir de faire connaître cette agression est de le faire par le bouche à oreille. Exemple de message :
    Salut Kim,

    Connaissez-vous le projet de loi C-293 ? Ce projet de loi accorde une gamme étonnante de pouvoirs au ministre de la Santé, sans pratiquement aucune limite à sa portée ou à son autorité. L'étendue des pouvoirs qui lui sont confiés est extraordinaire. Le Sénat se réunira à nouveau le 17 septembre et il est possible que le projet de loi soit adopté en deuxième lecture.

    En tant que Canadiens, il est de notre responsabilité de nous tenir informés des développements importants comme celui-ci. Veuillez consulter les informations contenues dans le lien et les partager avec d'autres.

    https://www.drtrozzi.news/p/the-final-countdown-to-one-world

    Rejoignez les assemblées pacifiques à Queen's Park à Toronto et au palais de justice du Sénat à Ottawa, toutes deux ayant lieu simultanément ce mardi 17 septembre à 12 heures, heure locale.

    https://www.globalresearch.ca/final-countdown-one-world-control/5868046

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  22. Ne faites pas confiance au gouvernement. Ni à votre vie privée, ni à vos biens, ni à vos libertés


    Par John W. Whitehead et Nisha Whitehead
    Recherche mondiale,
    18 septembre 2024


    « Dans les questions de pouvoir, ne faisons plus confiance à l’homme, mais ligotons-le pour l’empêcher de faire des bêtises par les chaînes de la Constitution . » — Thomas Jefferson

    La confiance du public dans la capacité du gouvernement à « faire ce qui est juste » reste naturellement à un niveau historiquement bas .

    Après tout, comment peut-on faire confiance à un gouvernement qui contourne continuellement la Constitution et porte atteinte à nos droits ? C'est impossible.

    Quand on considère toutes les façons dont « nous, le peuple », sommes intimidés, battus, trompés, ciblés, traqués, réprimés, volés, appauvris, emprisonnés et tués par le gouvernement, on ne peut que conclure que vous ne devriez pas faire confiance au gouvernement avec votre vie privée, vos biens, votre vie ou vos libertés.

    Réfléchissez par vous-même.

    Ne confiez pas votre vie privée au gouvernement, numérique ou autre. Depuis plus de deux décennies, le complexe militaro-industriel de sécurité fonctionne dans un état d’urgence permanent qui, à son tour, a donné naissance à une prison numérique de plus en plus confinée et incontournable de jour en jour. La surveillance de tous les murs, contrôlée par des logiciels d’intelligence artificielle et alimentée par un réseau croissant de centres de fusion, rend les concepts jumeaux de vie privée et d’anonymat presque nuls. En conspirant avec les entreprises, le département de la Sécurité intérieure « a alimenté un afflux massif d’argent dans la surveillance et le maintien de l’ordre dans nos villes, sous le couvert de la réponse aux situations d’urgence et de la lutte contre le terrorisme ».

    Ne confiez pas vos biens au gouvernement. Si des agents du gouvernement peuvent pénétrer dans votre maison, défoncer vos portes, tuer votre chien, endommager vos meubles et terroriser votre famille, votre propriété n'est plus privée et sécurisée : elle appartient au gouvernement. Les Américains qui travaillent dur voient leurs comptes bancaires, leurs maisons, leurs voitures, leurs appareils électroniques et leur argent liquide saisis par la police sous prétexte qu'ils sont impliqués dans une quelconque affaire criminelle.

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  23. Ne confiez pas vos finances au gouvernement. Le gouvernement américain, y compris l’administration actuelle, dépense l’argent dont il ne dispose pas pour des programmes qu’il ne peut pas se permettre, et « nous, les contribuables », sommes obligés de payer la facture de la folie budgétaire du gouvernement. La dette nationale s’élève à 35 000 milliards de dollars et ne cesse de croître, mais il ne semble pas y avoir de fin en vue en ce qui concerne la folie budgétaire du gouvernement. Selon Forbes , le Congrès a relevé, étendu ou révisé la définition du plafond de la dette 78 fois depuis 1960 afin de permettre au gouvernement de financer son existence essentiellement avec une carte de crédit.

    Ne confiez pas votre santé au gouvernement. En fait, « nous, le peuple », sommes devenus des rats de laboratoire dans les expériences secrètes du gouvernement, qui incluent MKULTRA et les tests secrets de l’armée américaine sur le gaz moutarde, basés sur la race, sur plus de 60 000 hommes enrôlés . En fait, il n’est pas nécessaire de creuser très profondément ou de remonter très loin dans l’histoire du pays pour découvrir de nombreux cas dans lesquels le gouvernement a délibérément mené des expériences secrètes sur une population sans méfiance – citoyens et non-citoyens confondus – rendant des personnes en bonne santé malades en les aspergeant de produits chimiques, en leur injectant des maladies infectieuses et en les exposant à des toxines en suspension dans l’air. Malheureusement, le public est devenu si facilement distrait par le spectacle politique de Washington, DC, qu’il est complètement inconscient des expériences macabres, du comportement barbare et des conditions inhumaines qui sont devenus synonymes du gouvernement américain, qui a infligé des horreurs indicibles aux humains comme aux animaux .

    Ne confiez pas votre vie au gouvernement : à une époque où un nombre croissant de personnes non armées sont abattues simplement parce qu'elles se tiennent debout d'une certaine manière, ou bougent d'une certaine manière, ou tiennent quelque chose - n'importe quoi - que la police pourrait interpréter à tort comme une arme à feu, ou déclenchent une peur centrée sur la gâchette dans l'esprit d'un policier qui n'a rien à voir avec une menace réelle pour sa sécurité, même les rencontres les plus bénignes avec la police peuvent avoir des conséquences fatales. Le nombre d'Américains tués par la police continue d'augmenter , la majorité des personnes tuées à la suite de rencontres avec la police étant soupçonnées d'une infraction non violente ou d'aucun crime du tout, ou lors d'une infraction au code de la route. Selon un rapport de Mapping Police Violence, la police a tué plus de personnes en 2022 que toute autre année au cours de la dernière décennie. Dans 98 % de ces meurtres , la police n'a pas été inculpée d'un crime.

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  24. Ne confiez pas vos libertés au gouvernement. Depuis des années, le gouvernement joue au chat et à la souris avec le peuple américain, nous laissant juste assez de liberté pour penser que nous sommes libres, mais pas assez pour nous permettre de vivre en tant que peuple libre. La liberté n’a plus le même sens qu’autrefois. Cela est vrai qu’il s’agisse du droit de critiquer le gouvernement en paroles ou en actes, du droit de ne pas être surveillé par le gouvernement, du droit de ne pas voir sa personne ou ses biens soumis à des perquisitions sans mandat par des agents du gouvernement, du droit à une procédure régulière, du droit d’être à l’abri de l’invasion de votre domicile par la police militarisée, du droit d’être innocent jusqu’à preuve du contraire et de tous les autres droits qui ont autrefois renforcé la croyance des fondateurs selon laquelle ce serait « un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Sur le papier, nous sommes peut-être techniquement libres, mais en réalité, nous ne sommes libres que dans la mesure où un représentant du gouvernement le permet.

    Quoi qu’il en soit – un danger, une menace, une menace – le gouvernement américain ne défend certainement pas nos intérêts et n’est en aucun cas un ami de la liberté.

    N’oubliez pas que le but d’un bon gouvernement est de protéger la vie et les libertés de son peuple.

    Malheureusement, ce qui nous attend est, à presque tous les égards, l’exact opposé d’une institution vouée à la protection de la vie et des libertés de ses citoyens.

    « Nous, le peuple », aurions dû apprendre très tôt qu’on ne peut pas faire confiance à un gouvernement qui ment, triche, vole, espionne, tue, mutile, asservit, enfreint les lois, outrepasse son autorité et abuse de son pouvoir à presque chaque occasion.

    Alors, quelle est la réponse ?

    Pour commencer, revenez à l’essentiel. Apprenez à connaître vos voisins, votre communauté et vos élus locaux. C’est la première ligne de défense pour sécuriser votre base : fortifier vos lignes immédiates.

    Deuxièmement, comprenez vos droits. Sachez comment votre gouvernement local est structuré. Qui siège au conseil municipal et aux commissions scolaires ? Qui gère votre prison locale : a-t-elle été récupérée par des entrepreneurs privés ? De quels recours dispose la communauté pour exprimer ses inquiétudes concernant les problèmes locaux ou pour contester les décisions des représentants du gouvernement ?

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  25. Troisièmement, il faut connaître les personnes à qui vous confiez votre administration locale. Les chefs de police sont-ils issus de votre communauté ? Les élus locaux sont-ils accessibles et, tout aussi important, sont-ils ouverts à ce que vous avez à dire ? Qui dirige vos médias locaux ? Votre journal rend-il compte des événements locaux ? Qui sont vos juges ? Leurs jugements sont-ils justes et impartiaux ? Comment les prisonniers sont-ils traités dans vos prisons locales ?

    Enfin, ne vous laissez pas aller à la confiance et à la confiance au point de cesser de faire le travail difficile qui consiste à demander des comptes à votre gouvernement. Nous nous sommes bien éloignés des structures de gouvernement local qui ont servi de base à la liberté décrite par Alexis de Tocqueville dans De la démocratie en Amérique , mais nous ne sommes pas encore si loin que nous ne puissions récupérer certains de ses éléments essentiels.

    Comme le souligne un article du Fédéraliste :

    Le gouvernement local est fondamental non pas tant parce qu’il est un « laboratoire » de démocratie, mais parce qu’il est une école de démocratie. Grâce à un gouvernement responsable et démocratique, les Américains apprennent à être des citoyens démocratiques. Ils apprennent à s’impliquer dans le bien commun. Ils apprennent à prendre en charge leurs propres affaires, en tant que communauté. Tocqueville écrit que c’est grâce à la démocratie locale que les Américains peuvent faire fonctionner la démocratie étatique et fédérale – en apprenant, au plus profond d’eux-mêmes, à attendre et à exiger des comptes des responsables publics et à s’impliquer dans les questions publiques.

    Autrement dit, pensez nationalement mais agissez localement.

    Comme je l’explique clairement dans mon livre Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries , les Américains ont encore beaucoup à faire pour renverser les tyrans de l’État policier, mais toute révolution qui a une chance de réussir doit être préparée à réformer le système de fond en comble. Et cela impliquera de réapprendre étape par étape ce que signifie réellement être un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

    https://www.globalresearch.ca/dont-trust-government-not-privacy-property-freedoms/5868165

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  26. Super Mario : des renouvelables à haute dose contre l’anémie économique de l’UE


    André Pellen
    17 septembre 2024


    Auréolé d’un sauvetage de l’euro dont nous ne saurons avant longtemps s’il a été ou non obtenu à la Pyrrhus, l’auteur du récent The future of European competitiveness n’y illustre pas moins que les économistes sont moins ingénieurs que les ingénieurs ne sont économistes. Dans les présentes circonstances, la pertinence douteuse de ses recommandations énergétiques ne peut en effet qu’inciter les ressortissants de l’UE à se fier davantage aux seconds qu’aux premiers.

    La récente prise de conscience par le gouvernement italien du fourvoiement de sa politique énergétique ne semble pas avoir influencé plus que ça la doctrine sommairement rapportée ci-dessous de celui qui l’administrait il y a encore deux ans.

    À cette époque, un taux de dépendance énergétique national de 73 %, contre 58 % en moyenne pour l’UE, ne lui était pourtant pas inconnu, comme ne lui était sûrement pas inconnu que le gaz représente près de 50 % de la production électrique italienne.

    Un déterminisme intangible semble à la manœuvre, tendant à rendre principal le recours aux énergies renouvelables, et accessoire le recours à l’énergie nucléaire. En témoigne l’extrait ci-après, commenté du rapport mentionné au début.

    L’importance à accorder au nucléaire dans l’avenir du système énergétique

    L’énergie nucléaire peut contribuer, parallèlement au déploiement généralisé des énergies renouvelables et d’autres technologies, à atteindre les objectifs climatiques de l’UE et à renforcer la sécurité de l’approvisionnement. Selon The European Commission’s EC REF2020, le nouveau nucléaire pourrait également jouer un rôle dans les systèmes énergétiques intégrés à forte pénétration des énergies renouvelables en fournissant une production flexible.

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  27. Commentaire

    En somme, la production électronucléaire doit se résigner au rôle de supplétif de moins en moins sollicitable – ce dont on entretient l’illusion – d’une production électro-renouvelable à rendre partout massivement pénétrante à n’importe quel prix.

    Prolonger la durée de vie du parc de réacteurs existant pour maintenir un approvisionnement à faible émission de carbone, à condition que la sûreté puisse être démontrée.

    Commentaire

    Quand en aurons-nous fini avec ce marronnier d’une démonstration théorique de sûreté absolue, l’alibi que les antinucléaires insatisfaits par principe ne lâcheront jamais ? En guise de démonstration, que veut-on de plus que les 2200 années de réacteurs d’exploitation électronucléaire française sans incident et la robuste statistique démontrant que la production électrique de loin la plus sûre – en tout cas ayant fait jusqu’ici le moins de victimes – est certainement la nucléaire, TMI, Tchernobyl et Fukushima compris ?

    Construire de nouveaux réacteurs nucléaires en utilisant des technologies établies. Pour faire de l’énergie nucléaire une source d’énergie rentable, les coûts doivent être maîtrisés (le LCOE du nucléaire a augmenté de 46 %, passant de 123 USD/MWh en 2009 à 180 USD/MWh en 2023, selon les données de Lazard et BNEF, soit plus que le LCOE des autres sources d’énergie propre les plus courantes).

    Commentaire

    Quand, pour la seule période 2004-2015, les Européens ont dépensé 860 milliards d’euros dans les renouvelables (cf le numéro 84 de leur lettre géopolitique de l’électricité), les Allemands y ayant contribué pour plus de 200 milliards, Mario Draghi aurait-il le culot de sous-entendre que ces dernières auxquelles il est ici fait un sort seraient plus rentables que le nucléaire ? Outre le caractère farfelu des chiffres annoncés, sait-il au moins que, compris entre 120 et 140 euros, le prix du MWh EPR de Flamanville est celui d’un prototype, par conséquent appelé à s’effondrer pour les MWh des filières industrielles en découlant, comme il l’a été pour tous les paliers en exploitation ?

    Mettre sur le marché une nouvelle génération de réacteurs nucléaires, notamment les petits réacteurs modulaires (SMR).

    Commentaire

    On attend que les conseillers de Mario Draghi nous démontrent que se doter de 4 à 8 réacteurs PWR issus de la technologie sous-marine, plutôt que d’un seul réacteur PWR de 1200 MW, est économiquement plus rentable – en investissements complets pour le système électrique, en coût d’exploitation, en charges fixes… – sur les durées de vie totales, plus sûrs, d’exploitation plus fiable aux plans de la commodité et de la disponibilité et plus respectueux de l’environnement.

    Accroître la sécurité d’approvisionnement et limiter les prix élevés
    Des réductions temporaires des taxes sur l’énergie, des subventions d’État, des plafonds de prix, des plafonds de revenus, une réglementation des marchés financiers et des efforts pour réduire la demande.

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  28. Commentaire

    On ne peut pas ériger l’ascèse énergétique en principe économique permanent. La réduction volontaire de la demande finira forcément par devenir asymptotique. Aussi, lorsque l’étiage sera atteint, quelle disposition garantissant la pérennité de l’équilibre production-consommation restera-t-il à prendre, autre que celle d’augmenter les capacités de production ?

    Garantir des prix plus stables pour les consommateurs et des flux de revenus pour les investisseurs. Pour y parvenir, l’utilisation de contrats à long terme comme moteur du déploiement des énergies renouvelables est encouragée. Une obligation d’utiliser des contrats bilatéraux pour différence (CfD) pour le soutien direct des prix a été introduite et le recours aux contrats d’achat d’électricité (PPA) est encouragé dans la conception du marché de l’électricité.

    Commentaire

    Sur ce point, on ne peut que renvoyer le lecteur au récent article intitulé « Réguler le prix de vente de l’électricité sans égard à son prix de revient et à la marge producteur ».

    Améliorer les permis avec la directive révisée sur les énergies renouvelables (RED) et le règlement d’urgence pour accélérer les procédures.

    Commentaire

    La preuve éclatante est ici apportée de la volonté de rendre la production électro-renouvelable partout massivement pénétrante, (implicitement) à n’importe quel prix !

    Objectifs

    Premièrement, le coût de l’énergie doit être abaissé pour l’utilisateur final. Les avantages financiers de la décarbonation doivent être anticipés et transférés à tous les consommateurs.

    Commentaire

    L’article auquel le lecteur est renvoyé ci-avant montre que le seul moyen de baisser le coût de l’énergie à l’utilisateur final est tout bonnement de produire cette dernière au moindre prix. En ce qui concerne la décarbonation, les Français découvrent avec plaisir qu’elle va leur procurer des avantages financiers. Mario Draghi et ses amis pourraient-ils leur préciser lesquels ? Car la dure obligation de décarboner tous azimuts ne leur saute pas vraiment aux yeux, quand leur pays ne doit répondre que de 0,9 % du CO2 anthropique planétaire, soit le trentième de ce dont la Chine est responsable, le quinzième de ce qu’ont produit les américains.

    Deuxièmement, la décarbonation doit être accélérée. Pour y parvenir, toutes les technologies et solutions disponibles (par exemple les énergies renouvelables, le nucléaire, l’hydrogène, les batteries, la réponse à la demande, le déploiement des infrastructures et les technologies d’efficacité énergétique et de CCUS) doivent être exploitées en adoptant une approche technologiquement neutre et en développant un système global rentable.
    Par exemple, décarboner progressivement le passage à l’hydrogène et aux gaz verts dans l’industrie, lorsque cela est rentable.

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  29. Commentaire

    Le passage à l’hydrogène ne sera jamais rentable ! En dehors de la valorisation du sous-produit H2 de la pétrochimie, toute tentative de démonstration visant à faire passer ce gaz pour une ressource énergétique primaire et même secondaire rentable relève de l’escroquerie. On ne compte plus les démontages méthodiques de telles tentatives en apportant la preuve.

    Propositions

    Les principales propositions dans le secteur de l’électricité devraient contribuer à accélérer l’approvisionnement en sources de production d’électricité moins chères (permettant le développement des énergies renouvelables, tout en maintenant et en développant l’approvisionnement en électricité nucléaire et hydraulique). Ces propositions soutiendraient le développement des réseaux et des infrastructures de flexibilité nécessaires pour éviter les goulets d’étranglement ou l’intermittence conduisant à des prix de l’énergie plus élevés, tout en minimisant les coûts globaux du système :
    – Simplifier et rationaliser à court/moyen terme les processus d’autorisation et administratifs pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables, des infrastructures de flexibilité et des réseaux.
    – Encourager à court terme/moyen terme/long terme les mises à niveau des réseaux et les investissements dans les réseaux pour faire face à l’électrification de l’économie et éviter les goulets d’étranglement.

    Commentaire

    Il n’y a plus guère que les conseillers de Mario Draghi pour ignorer que, au-delà de 30 %, la présence de renouvelables non pilotables dans tout mix de production électro-énergétique rend le système production-consommation très instable, au point de le placer sous la menace permanente d’un blackout. Les exemples de blackout ou de presque-blackout ayant cette cause abondent, dont un particulièrement édifiant.

    Maintenir à court terme/moyen terme/long terme l’approvisionnement nucléaire et accélérer le développement du « nouveau nucléaire » (y compris la chaîne d’approvisionnement nationale).

    Commentaire

    Quel nouveau nucléaire ? Le seul qui vaille pour très longtemps est le nucléaire de quatrième génération – la filière dite rapide – dont notre infortuné Superphénix fut le plus illustre précurseur ; certainement pas le SMR.

    Promouvoir à moyen terme/long terme le rôle des technologies de captage, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS) comme l’un des outils nécessaires pour accélérer la transition verte de l’UE.

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  30. Commentaire

    Avec ça, nous sommes assurément sur la bonne voie pour abaisser le coût de l’énergie à l’utilisateur final !

    La souveraineté énergétique nationale plus que jamais en question
    Si l’on en croit la déclaration suivante de Mario Draghi, cette souveraineté au moins partielle serait bien plus accessible à notre pays qu’un certain intégrisme européiste le laisse entendre, si Élysée-Matignon manifestait la réelle volonté de la reconquérir.

    Alors que les Parlements nationaux ont le pouvoir de vérifier si la législation de l’UE est conforme au principe de subsidiarité au moyen d’avis motivés – et potentiellement de déclencher la procédure dite du « carton jaune » –, beaucoup n’exercent pas activement ce droit. Par exemple, sur les 39 Parlements ou chambres nationales de l’UE, seuls neuf (de sept États membres) ont émis des avis motivés dans le cadre du contrôle de la subsidiarité en 2023. Une enquête à l’échelle de l’UE devrait être lancée pour analyser les raisons qui sous-tendent l’exercice passif du contrôle du principe de subsidiarité par les parlements nationaux. Sur la base de ses conclusions, des initiatives devraient être prises pour renforcer la capacité administrative et le rôle des parlements nationaux et des États membres dans leur contrôle de l’activité législative de l’UE.

    Pour autant, dans l’hypothèse d’une souveraineté énergétique miraculeusement recouvrée, que ferait de la préconisation suivante la pathétique convention auquel le gouvernement de la France est livré pour au moins dix mois ?

    Les besoins de financement nécessaires à l’UE pour atteindre ses objectifs sont massifs, mais l’investissement productif est faible malgré une épargne privée abondante. Pour atteindre les objectifs énoncés dans ce rapport, un investissement supplémentaire annuel minimum de 750 à 800 milliards d’euros est nécessaire, sur la base des dernières estimations de la Commission, ce qui correspond à 4,4-4,7 % du PIB de l’UE en 2023. À titre de comparaison, les investissements dans le cadre du plan Marshall entre 1948 et 1951 équivalaient à 1-2 % du PIB de l’UE. Pour réaliser cette augmentation, il faudrait que la part de l’investissement de l’UE passe d’environ 22 % du PIB aujourd’hui à environ 27 %.

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  31. S’y trouverait-il seulement quelqu’un pour chercher à dénicher dans les 800 milliards d’euros ci-dessus les centaines de milliards d’euros avec lesquels Mario Draghi propose à l’UE de continuer à abonder l’abyssal gaspillage perpétré depuis plus de vingt ans, au nom de la transition énergétique verte, au nom de l’energiewende ?

    Quand l’incompétence règne à ce point en maître à Bruxelles et dans les grandes capitales des États membres de UE, comment peut-on sérieusement envisager que l’économie de cette dernière puisse parvenir à faire pièce à celle d’une Asie en pleine expansion et à celle imperturbablement souveraine des États-Unis, dans des délais raisonnables ?…

    https://www.contrepoints.org/2024/09/17/479138-super-mario-des-renouvelables-a-haute-dose-contre-lanemie-economique-de-lue

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  32. Critique de l’instrumentalisation politique de la météo


    17 septembre 2024
    de Thomas Oysmüller


    La météo comme question politique centrale, plus encore : comme propagande politique. Le MFG critique vivement l’instrumentalisation du déluge à des fins politiques.

    Météo campagne électorale en Autriche : les inondations dévastatrices de ces derniers jours sont désormais utilisées pour voter « contre la catastrophe climatique ». Cela signifie ne pas voter pour des partis « négationnistes du climat ». Kickl, le faiseur de pluie pour ainsi dire. La critique de cette instrumentalisation de la météo à des fins de propagande politique vient du MFG.

    Météo ou climat
    En tant que natif d'Ybbs, le candidat favori Martin Steiner ne connaît que trop bien les inondations récurrentes. « Chez Ybbs, nous avons toujours vécu avec les défis des inondations. En 2002, nous avons pelleté des sacs de sable et, en 2013, une nouvelle barrière contre les inondations nous a sauvé d’une situation bien pire. Mais ce dont nous n’avons pas besoin, c’est d’un abus partisan de telles catastrophes ! Mes pensées vont à tous ceux qui ont perdu leur maison, leurs moyens de subsistance ou même leurs proches à cause de cette catastrophe naturelle. En même temps, je tiens à remercier les nombreux bénévoles qui aident sans relâche et montrent ce que signifie réellement la cohésion », écrit la MFG dans un communiqué.

    Vient ensuite une critique idéologique fondamentale du discours dominant, selon lequel les politiciens doivent maintenant faire quelque chose contre la « catastrophe climatique » :

    Les inondations ne sont pas un phénomène nouveau en Autriche : en 1991, certaines parties de la Basse-Autriche ont été complètement inondées, en 2002 une « inondation du siècle » a causé des milliards d’euros de dégâts et en 2005, des pluies constantes ont causé d’importants dégâts à Salzbourg. Néanmoins, à l’époque, les souffrances des personnes touchées n’étaient pas exploitées à des fins de propagande politique, comme le font aujourd’hui l’ORF et certains partis. Si l’on remonte encore plus loin dans l’histoire, la crue madelinienne de 1342 montre que de telles catastrophes naturelles ont toujours fait partie de notre histoire. La première inondation enregistrée en Autriche a eu lieu en 792.

    « Il est important de souligner : le temps n’est pas un climat ! Alors que le climat décrit la moyenne statistique des événements météorologiques sur au moins 30 ans, les inondations sont des événements extrêmes isolés. Considérer cela comme une preuve générale d’un « changement climatique provoqué par l’homme » n’est ni scientifique ni négligent », explique Steiner. "Les phénomènes météorologiques extrêmes n'ont pas augmenté au cours des 100 dernières années, le nombre de décès dus aux catastrophes naturelles et aux maladies infectieuses est en baisse constante depuis 100 ans - même si les médias systémiques prétendent le contraire, un mensonge reste un mensonge."

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  33. Avec de vives critiques, Steiner s’adresse à l’ORF et aux partis qui utilisent la situation actuelle comme plate-forme pour propager le « changement climatique provoqué par l’homme ». « Il est honteux de voir comment les souffrances des gens sont exploitées à des fins politiques. Il y a toujours eu des inondations et elles continueront à se produire à l'avenir. Cela n’a rien à voir avec des agendas politiques à court terme. Les phénomènes météorologiques extrêmes n’ont pas augmenté au cours des 100 dernières années, le nombre de décès dus aux catastrophes naturelles et aux maladies infectieuses est en baisse constante depuis 100 ans – même si les médias systémiques prétendent le contraire, un mensonge reste un mensonge.

    Enfin, Martin Steiner appelle la population à continuer de se serrer les coudes et de se concentrer sur ce qui est important : « Nous nous entraidons, et sans jeux partisans !

    https://tkp.at/2024/09/17/kritik-an-politischer-instrumentalisierung-des-wetters/

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    Réponses
    1. Je vous rassure, il ne pleut pas plus qu'avant !
      Pourquoi alors y a t-il inondations ? Parce que l'eau tombée ne peut plus s'évacuer ! Les fleuves et les rivières ne sont pas curés depuis plus de 40 ans !! alors, dès qu'il pleut: çà déborde !

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  34. La théorie du changement climatique d’origine humaine nécessite des nuages ​​immuables


    17 septembre 2024
    par le Dr. Peter F. Mayer


    L’Europe vient de subir l’impact des nuages ​​sur la météo, notamment la pluie. Les fortes pluies sont dues au changement climatique provoqué par l’homme, ou du moins l’auraient rendu plus grave. Mais cette théorie exige que les nuages ​​ne changent jamais. Une contradiction évidente avec les observations.

    Ces derniers jours en particulier, la météo et surtout les fortes pluies ont été utilisées pour faire de la politique avec des affirmations scientifiquement infondées. Le seul soutien est constitué par les affirmations du Comité des Nations Unies sur les changements climatiques (Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), fondé en 1989 par le Rockefeller Brothers Fund sous la direction de David Rockefeller et Henry Kissinger . Il a été financé par les Rockefeller avec des fonds presque illimités pour l'avenir.

    Jusqu'au cinquième rapport d'évaluation du IPCCC, il n'y avait aucun lien entre le changement climatique et les conditions météorologiques extrêmes, même si, comme indiqué ici , cela correspond à l'état actuel de la recherche scientifique.

    Le sixième rapport d'évaluation (AR6) du Groupe de travail II (GTII) du IPCC affirme pour la première fois un lien, bien qu'en niant les résultats de la recherche : « L'augmentation des extrêmes météorologiques et climatiques a conduit à des impacts irréversibles sur les phénomènes naturels et humains. les systèmes dépassant leur capacité d’adaptation soient alourdis (confiance élevée) » (IPCC, 2022a, p. 9).

    Ce « climatologue » estime apparemment aussi que, contrairement à toutes les preuves :

    Tout cela repose sur l’affirmation selon laquelle les émissions anthropiques de gaz carbonique sont à l’origine du réchauffement climatique. Cependant, les études visant à modéliser le forçage radiatif doivent supposer que

    1) les nuages ​​ne changent jamais,
    2) l'albédo des nuages ​​est constant et/ou
    3) les nuages ​​n'existent pas.

    Aucun de ces points ne correspond à des conditions réelles, comme le montre Kenneth Richard dans des études de la NotricksZone .

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  35. La véritable atmosphère est ce que les scientifiques appellent le ciel total, une atmosphère dans laquelle les nuages ​​non seulement existent, mais sont présents 70 à 90 % du temps. Voici deux photos de la météo et des formations orageuses de la semaine dernière :

    - voir sur site -

    Nous voyons ici des captures d'écran de la configuration des nuages ​​et des orages de l'application Windy du 8 septembre 2024, lorsqu'une bande de nuages ​​venant d'Afrique s'est déplacée vers le nord pour la première fois, déjà en préparation pour la tempête du 10 septembre. début d'une pluie continue.

    Dans le monde réel, les nuages ​​« régulent également le climat de la Terre » car ils sont « le paramètre le plus important contrôlant le bilan radiatif et donc le climat de la Terre » ( Sfîcă et al., 2020 , Lenaerts et al., 2020 ).

    Pour examiner tous les facteurs contribuant au déséquilibre énergétique de la Terre (EEI), nous devons considérer la domination contrôlante et régulatrice de l’effet du rayonnement des nuages. Isoler certains facteurs tels que les gaz à effet de serre bien mélangés (gaz carbonique, CH4) tout en excluant l’effet radiatif des nuages ​​ne sert qu’à faire avancer un récit sur ce qui est censé se produire dans un monde imaginaire où les nuages ​​sont constants ou inexistants.

    En bref, analyser l’atmosphère de l’ensemble du ciel revient à inclure dans les calculs les effets radiatifs des nuages. L'analyse sous un ciel clair exclut l'effet de rayonnement des nuages.

    Les études de modélisation qui prétendent isoler l’effet radiatif des émissions anthropiques de gaz carbonique et d’autres gaz à effet de serre ne peuvent se référer qu’à des conditions de ciel clair – une atmosphère terrestre qui n’existe pas en réalité.

    Récemment, l'étude de Kramer et al. (2021) a reçu beaucoup d’attention car il soutient l’affirmation selon laquelle nous, les humains, contrôlons et continuerons de contrôler le climat grâce à nos émissions de gaz carbonique. Ils utilisent une technique de modélisation conçue pour isoler la contribution humaine au forçage radiatif des « changements radiatifs globaux » de 2003 à 2018.

    "Nous utilisons la technique du noyau radiatif pour isoler le forçage radiatif des changements radiatifs totaux et constatons qu'il a augmenté de 2003 à 2018 et qu'il représente la quasi-totalité de l'augmentation à long terme du déséquilibre radiatif total au sommet de l'atmosphère au cours de cette période. "

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  36. Cependant, les auteurs admettent que les calculs de leur modèle ne peuvent s'appliquer qu'à un monde imaginaire avec une atmosphère qui n'existe que sous un ciel clair et conclure que le gaz carbonique anthropique est le facteur dominant du forçage radiatif. Ils admettent que la modélisation des rayonnements pour un monde à ciel libre n’est « pas possible ». Par conséquent, ils supposent que les nuages ​​sont constants et que les fluctuations de l’albédo des nuages ​​n’existent pas et n’affectent pas le climat. Leur étude n’utilise donc pas de données d’observation réelles, mais uniquement des calculs modélisés pour un monde qui n’existe pas dans la réalité.

    "Dans des conditions où tout le ciel est visible, un calcul analogique... nécessite la connaissance du [forçage radiatif instantané de tous les facteurs affectant le climat], [et donc] cette méthode de différenciation n'est pas possible."

    « …nous estimons que Cl [couverture nuageuse] est une constante… »

    "Pour [l'effet des nuages ​​à ondes longues], nous utilisons une constante de 1,24, dérivée des calculs de division du transfert radiatif du gaz carbonique [forçage radiatif instantané] dans des conditions de ciel clair et couvert. "
    Cette conversion en conditions de ciel clair prend le ciel ." en compte la présence de nuages, mais pas les changements de nuages. Par conséquent, le [forçage radiatif instantané] dans cette étude ne prend pas en compte les interactions aérosol-nuage, telles que : B. Effets de l'albédo des nuages.

    Chanson et coll. (2016) fournissent une excellente illustration de la raison pour laquelle les études promouvant la théorie anthropique du réchauffement se réfèrent uniquement à un monde imaginaire et à des conditions de ciel dégagé, tout en excluant les conditions réelles ou le ciel dans son ensemble.

    De 2003 à 2014, il peut être démontré que la tendance globale de l'effet de serre est positive - mais uniquement par temps clair, où le gaz carbonique et la vapeur d'eau sont considérés comme des facteurs déterminants. Cela conforte l’idée selon laquelle l’augmentation des niveaux de gaz carbonique et d’autres gaz à effet de serre accroît l’effet de serre à mesure qu’ils augmentent.

    Mais il y a des nuages ​​et le ciel tout entier est la réalité. Et contrairement à la tendance du ciel clair, l’impact de l’effet de serre sur l’ensemble du ciel (où les nuages ​​sont considérés comme un facteur de force radiative du climat) est négatif. L'effet de serre n'est pas augmenté, mais diminue ou s'arrête lorsque les nuages ​​sont pris en compte.

    « Même si l’effet de serre peut être accru par une augmentation des gaz à effet de serre et de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, il peut être affaibli par une diminution des nuages. Si ces deux effets s’annulent, l’effet de serre mondial sera perturbé.»

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  37. Le Covid n’était pas une question de santé mais une question d’obéissance à des réglementations même insensées, comme le WEF l’a récemment confirmé dans un article , et bien sûr de redistribution des richesses de bas en haut. C'est exactement la même chose avec le climat. Il apparaît clairement quels partis, hommes politiques et médias sont impliqués dans ces deux questions.

    Étude : Critique de l'organisation climatique de l'ONU de Rockefeller, l'IPCC

    Les conditions météorologiques extrêmes telles que les fortes pluies sont moins courantes – Mais les affirmations contraires sont plus courantes

    https://tkp.at/2024/09/17/theorie-des-menschengemachten-klimawandels-verlangt-unveraenderliche-wolken/

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  38. Les conditions météorologiques extrêmes telles que les fortes pluies sont moins courantes – les affirmations contraires sont plus fréquentes


    16 septembre 2024
    par le Dr. Peter F. Mayer


    En Autriche, les négationnistes de la science font actuellement campagne sur la situation météorologique, car les résultats sont très clairs : les phénomènes météorologiques extrêmes sont devenus moins fréquents et leurs effets ont été réduits. Ceux qui nient cela sont également des partisans des « énergies renouvelables », qui, selon la physique fondamentale, ne sont possibles que si la Terre est plate.

    En fait, les données climatiques telles que celles mesurées dans le centre de l'Angleterre depuis 300 ans, les enregistrements historiques, même ceux de Weinviertel , aujourd'hui fortement touchés , et les reconstructions en mesurant des marqueurs appropriés prouvent que l'évolution est tout à fait normale et suit des tendances . Mais cela n’empêche pas les médias industriels et gouvernementaux de prétendre constamment le contraire.

    J'ai vécu les deux inondations de Kamp à Gars am Kamp en 2002. Beaucoup de choses ont certainement été atténuées cette année en libérant en temps opportun environ 25 millions de mètres cubes d'eau du réservoir d'Ottenstein. Mais le problème, hier et aujourd’hui, apparaît clairement lorsque l’on regarde une photo de Gars de 1905. Seule une seule maison se trouvait dans les limites de la crue centennale. Si vous regardez les photos aériennes des inondations d’aujourd’hui et surtout de 2002, vous pouvez voir comment la politique, y compris la politique de l’État qui a gouverné pendant des décennies, a permis un développement massif dans la zone inondée.

    Cela a été suivi par une année en 2003 où, même à Gars am Kamp, les températures ont avoisiné les 38 degrés pendant des semaines sans que des alertes météorologiques constantes ne soient émises. Bien que l'été de l'époque ait été plus chaud que celui d'aujourd'hui, cela n'a pas été ressenti ainsi car il était beaucoup plus sec et le refroidissement à travers la peau fonctionne donc beaucoup mieux. Mais à l’époque, il n’y avait pas beaucoup d’énergie « renouvelable » provenant des éoliennes. Des recherches suggèrent que les parcs éoliens rendent le climat plus humide (voir ici et ici ).

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  39. Les données historiques et les innombrables structures de protection contre les avalanches, les glissements de terrain et les régulations fluviales des siècles précédents montrent également qu'il y a toujours eu un besoin de protection. Les cartes hydrographiques (exemple : Autriche et Rhénanie du Nord-Westphalie ), qui représentent des périodes de 30, 100 et 300 ans, montrent que les inondations ne se sont pas seulement produites depuis la création du IPCC des Nations Unies en 2007. 1988, mais depuis des temps immémoriaux.

    Voici un extrait de la chronique de Kettlasbrunn dans le Weinviertel, en Basse-Autriche :

    En 1803, 1804, 1805, il faisait un froid terrible et beaucoup de neige. Les maisons et les caves s'effondrent à cause de l'eau de fonte.
    En 1806, on pouvait encore se passer de chaussures ni de bas la veille de Noël.
    1892 est un été extrêmement chaud avec 42 degrés Réaumur (= 52 ½ degrés Celsius)
    Les physiciens et ingénieurs Gianluca Alimonti et Luigi Mariani ont publié un article intitulé « Le nombre de catastrophes naturelles mondiales augmente-t-il ? « Le nombre de catastrophes naturelles mondiales augmente-t-il ?) examine la fréquence des événements météorologiques extrêmes et l'évolution des reportages à leur sujet.

    Malgré les affirmations des grands médias et des hommes politiques, cette étude montre également que les prétendues « catastrophes climatiques » n’augmentent pas. En fait, les célèbres chercheurs italiens Gianluca Alimonti et Luigi Mariani ont constaté que les conditions environnementales se sont considérablement améliorées ces dernières années et que les événements liés au climat ont diminué.

    Cependant, les chercheurs ont constaté que, même si les « catastrophes climatiques » ont diminué, les affirmations alarmistes des politiciens et des médias liant le « réchauffement climatique » aux événements météorologiques ont augmenté de façon spectaculaire, créant l'illusion d'une « crise ».

    - voir doc sur site -

    L'exemple vient du média gouvernemental ORF, dans pratiquement tous les autres bulletins météorologiques et est manifestement complètement faux.

    Études sur la baisse des fortes précipitations, des sécheresses, des tornades et des ouragans
    Tout d’abord, il faut garder à l’esprit qu’entre 1950 et 2020, le nombre de molécules de gaz carbonique pour 100 000 molécules d’air est passé de 31 à 42, soit seulement 11 molécules de plus.

    Commençons donc par les fortes pluies. Le mensonge qui est souvent répété en ce moment est une augmentation et des épisodes de pluies abondantes ou des précipitations généralement croissantes. Trois études publiées cette année ne montrent aucun changement :

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  40. Premièrement, la nouvelle recherche de Mitchell et Knapp intitulée " Reconstructing Historical Intense and Total Summer Rainfall in Central North Carolina Using Tree-ring Data (1770-2020) " 1770-2020), les auteurs montrent qu'il n'y avait aucune tendance significative dans les précipitations totales ou les événements pluvieux intenses (IRE) au cours des 250 dernières années (1770-2020).

    Cependant, il y a eu plus de précipitations IRE de 1936 à 1959 que de 1960 à 2020. Les 60 dernières années ont en effet les valeurs de précipitations extrêmes les plus basses de l'étude, avec des valeurs moyennes de 81,20 mm pour 1770-1935 et 230,45 mm pour 1936-1959, mais seulement 168,27 mm pour 1960-2020.

    « Malgré la variabilité interannuelle, les précipitations IRE (précipitations intenses) et les précipitations totales ne montrent pas de tendance significative (p < 0,05) avec le temps (année) au cours de la période d’étude observée de 1940 à 2020. »

    Les deux autres articles montrent des résultats similaires pour le nord-ouest de la Turquie entre 1858 et 2015 ( Irdem et Coskun, 2024 ) et pour l'est de la Chine depuis 1896 ( Sun et al., 2024 ).

    Plus d'informations ici .

    Selon la NOAA (US National Oceanic and Atmospheric Administration) et de nombreuses études évaluées par des pairs, la sécheresse n'a pas augmenté et certaines études suggèrent une diminution de la sécheresse.

    Malgré de nombreuses allégations alarmantes faisant état d'une sécheresse croissante, l' indice Palmer de gravité de la sécheresse (PDI) de l'Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis ne montre aucune augmentation de la sécheresse au cours des 120 dernières années.

    Le Système mondial intégré de surveillance et de prévision de la sécheresse (GIDMaPS) , publié dans Nature, fournit des informations sur la sécheresse basées sur plusieurs indicateurs de sécheresse. Le système affiche des informations météorologiques et agricoles sur la sécheresse basées sur plusieurs ensembles de données satellitaires et basées sur des modèles sur les précipitations et l'humidité du sol. Il n’y a pas eu d’augmentation des sécheresses extrêmes, graves et exceptionnelles au cours des 30 dernières années. Une diminution significative des sécheresses modérées et des sécheresses anormales est observée.

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  41. Nous examinons à nouveau les données de la NOAA - voici les données sur les tornades de la NOAA . On peut simplement préciser l'année souhaitée (dans le coin supérieur gauche) et la statistique « EF2+ » s'affichera dans le coin inférieur gauche (en rouge).

    - voir graph sur site -

    Nous constatons que les tornades ont été les plus violentes entre 1955 et 1975. Dans tous les cas, il n’y a aucun lien apparent avec la teneur en gaz carbonique de l’air. Mais une tornade un peu plus violente suffit pour que les grands médias prétendent qu’il s’agit d’un « changement climatique ». Non, c'est la météo.

    Les données empiriques montrent que le nombre de morts dues aux tempêtes a diminué au cours des six dernières décennies ( Epstein, 2022 ). La croyance populaire selon laquelle le réchauffement climatique anthropique (AGE) est la cause des cyclones tropicaux est fausse.

    Lorsqu’il s’agit d’élections, aucun parti ne peut être élu qui fasse un lien entre les précipitations actuelles, le climat et le gaz carbonique « d’origine humaine ». Ils nient les découvertes scientifiques et les fondements de la physique. Et cela est dangereux pour les droits fondamentaux et la prospérité des peuples.

    En savoir plus sur le sujet :
    Étude : Les parcs éoliens et solaires augmentent la pluie et la végétation

    Le changement climatique ne provoque pas plus d’événements météorologiques extrêmes qu’auparavant

    Les phénomènes météorologiques extrêmes tels que la sécheresse et les fortes pluies sont apparemment indépendants de la teneur en gaz carbonique de l'air.

    « Windwahn » – sur l'expansion des parcs éoliens et les conséquences climatiques

    Médias grand public et experts : l’augmentation des chutes de neige est un signe du changement climatique

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  42. Étude : les affirmations de l'ONU sur la crise climatique sont un canular

    Changement climatique et conditions météorologiques extrêmes dans le Weinviertel depuis 1271

    Des conditions météorologiques extrêmes causées par le « changement climatique » ?

    https://tkp.at/2024/09/16/extremwetter-wie-starkregen-seltener-behauptungen-des-gegenteils-aber-haeufiger/

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    Réponses
    1. Nous savons toutes et tous que les plantes poussent 80 % la nuit et seulement 20 % le jour. Nous savons aussi que le gaz carbonique est un gaz rare et froid (responsable des gelées) et disparaît avec la chaleur (au-dessus de 30,9°C).
      Nous savons aussi que notre planète se refroidit.
      D'où l''augmentation' diu nombre de molécules de gaz carbonique passant en 50 ans de 31 à 41 sur 100 000 (soit 0,041 %)

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  43. Le nombre de « Terres » nécessaires aux modes de vie des différents pays


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 17 SEPTEMBRE 2024 - 10:15


    De combien de Terre aurions-nous besoin si toute la population mondiale vivait comme un seul pays ?

    Dans ce graphique, Marcus Lu de Visual Capitalist a visualisé les données du Global Footprint Network pour voir le nombre de Terres nécessaires pour soutenir une population mondiale qui vit comme les Américains, les Allemands et plus encore.

    Données et méthodologie

    Les données que nous avons utilisées pour créer ce graphique sont répertoriées dans le tableau ci-dessous. Les chiffres ont été publiés en 2022 (avec des données de 2018).

    - voir cadre sur site -

    Ces estimations sont basées sur l'empreinte écologique de chaque pays, qui est mesurée en hectares globaux (gha).

    Elle représente la quantité de terres et d'eau biologiquement productives dont une population a besoin pour produire toutes les ressources qu'elle consomme et pour absorber les déchets qu'elle génère, en utilisant les technologies en vigueur.

    Les principaux enseignements de ces données
    Les données présentées dans ce graphique mettent en lumière l’impact des différents pays sur la planète.

    Les pays qui dépassent leur biocapacité respective sont appelés débiteurs de biocapacité. Cela signifie que le pays importe net de la biocapacité par le biais du commerce, liquide des actifs écologiques nationaux ou émet plus de déchets de gaz carbonique dans l’atmosphère que ses propres écosystèmes n’en absorbent.

    Les pays qui ont un excédent écologique, en revanche, sont appelés créanciers de biocapacité. Si tout le monde sur la planète vivait comme ces pays, nous aurions besoin de moins de Terres plutôt que de plus de Terres.

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  44. Jour du dépassement de la Terre

    Un autre concept intéressant est le Jour du dépassement de la Terre, qui marque le moment où la demande de l’humanité en ressources écologiques au cours d’une année donnée dépasse ce que la planète peut régénérer cette année-là. Pour 2024, le jour du dépassement est tombé le 1er août.

    Si vous avez aimé cet article, consultez Les pays sans jour du dépassement de la Terre, du créateur vedette Statista.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/number-earths-needed-different-countries-lifestyles

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  45. La lumière du soleil et les nuages, et non le gaz carbonique, sont responsables du climat de la Terre ; une nouvelle étude « choquante » révèle


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 17 SEPTEMBRE 2024 - 02:55
    Rédigé par Katie Spence via The Epoch Times,


    Les mois d'été de cette année ont été caractérisés par des piscines extérieures froides qui accueillaient avec enthousiasme les clients, du béton qui brûlait la plante des pieds nus et des glaces qui fondaient dans la chaleur incessante et torride.

    En août, le rapport Copernicus de la Commission européenne a révélé que la température moyenne mondiale avait atteint des records au cours des 12 derniers mois, soit une augmentation de 1,51 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.

    De même, en utilisant des données satellite, Roy Spencer et John Christy de l'Université d'Alabama Huntsville ont déterminé que la température moyenne en août était de 0,88 degré Celsius supérieure à la moyenne sur 30 ans de 1991 à 2020.

    « La chaleur extrême n’est pas seulement une crise environnementale, c’est une menace sérieuse pour notre santé publique – et les communautés de tout le pays ont du mal à y faire face », a déclaré le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux Xavier Becerra dans un communiqué de presse.

    « Ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui n’est pas ce que nous avons vécu il y a 30 ou 40 ans. Nous vivons dans un monde différent. »

    Le 14 août, le président Joe Biden a publié la stratégie nationale de lutte contre la chaleur pour 2024-2030, honorant ainsi une promesse faite en juillet de prendre des mesures supplémentaires pour faire face à la hausse des températures, qui, selon le Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) des Nations Unies, est principalement causée par l’augmentation du ,gaz carbonique un gaz à effet de serre d’origine humaine.

    « La stabilisation du climat nécessitera des réductions fortes, rapides et durables des émissions de gaz à effet de serre et l’atteinte de zéro émission nette de gaz carbonique », a déclaré Panmao Zhai, climatologue chinois et coprésident du groupe de travail I du IPCC, dans un communiqué de presse.

    « Limiter les émissions d’autres gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, notamment le méthane, pourrait avoir des effets bénéfiques à la fois sur la santé et sur le climat. »

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  46. Ned Nikolov, un physicien et chercheur affilié à l’Université d’État du Colorado, a déclaré à The Epoch Times que l'IPCC avait tort concernant le gaz carbonique.

    « La théorie de l’effet de serre prétend que la composition atmosphérique est importante », a déclaré Nikolov.

    « Ils soutiennent que de minuscules augmentations du gaz carbonique dans l’atmosphère provoquent le réchauffement climatique et que nous devons arrêter de brûler des combustibles fossiles pour éviter un changement climatique dangereux.

    « C’est complètement faux. »

    Le 20 août, Nikolov et Karl Zeller, un météorologue retraité du Service des forêts des États-Unis, ont publié leur étude qui a révélé que le réchauffement récent n’est pas le résultat de l’augmentation du gaz carbonique.

    A la place, après avoir analysé les données satellite, les deux chercheurs ont conclu que la Terre s’est réchauffée parce qu’elle absorbe plus de lumière solaire en raison de la réduction de la couverture nuageuse mondiale.

    Albédo et climat

    Selon la National Aeronautics and Space Administration (NASA), l’atmosphère terrestre travaille en permanence à équilibrer le « budget énergétique » de la planète, c’est-à-dire la quantité d’énergie qui y entre et qui en sort. Une fois que le rayonnement solaire à ondes courtes (le soleil) atteint la Terre, l’énergie retourne dans l’espace sous forme de rayonnement thermique.

    Si cet équilibre est rompu et que davantage de lumière solaire est absorbée ou que la chaleur ne s’échappe pas suffisamment dans l’espace, la température de la Terre augmentera. Un déséquilibre dans le budget énergétique est connu sous le nom de forçage radiatif, le rayonnement entrant étant à ondes courtes et le rayonnement sortant à ondes longues (ou thermique).

    De plus, l’albédo de la Terre, la fraction de la lumière solaire réfléchie dans l’espace, a un impact sur la quantité de rayonnement qui atteint la surface.

    Dans son sixième rapport d’évaluation, l'IPCC déclare qu’en raison de l’augmentation de la concentration atmosphérique de gaz carbonique due aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, le budget énergétique de la Terre est déséquilibré : davantage d’énergie thermique est piégée, ce qui entraîne des températures plus élevées et un réchauffement des océans.

    Il note également, concernant l’albédo de la Terre, qu’entre 1950 et 1980, il y a eu « des preuves d’un déclin généralisé du rayonnement solaire de surface (ou atténuation) », suivi d’une « reprise partielle (éclaircissement) sur de nombreux sites d’observation par la suite ».

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  47. Quant à la cause, l'IPCC déclare : « On pense que la variation multidécennale des émissions d’aérosols anthropiques [provoquées par l’homme] est un facteur majeur (confiance moyenne), mais la variabilité multidécennale de la nébulosité peut également avoir joué un rôle ».

    En outre, l'IPCC a déclaré que certaines études montrent que la « nébulosité » peut jouer un rôle dans « l’atténuation » et « l’éclaircissement ». Mais la contribution des aérosols et des nuages ​​à l’atténuation et à l’éclaircissement fait encore l’objet de débats, et « l’origine de ces tendances n’est pas entièrement comprise ».

    C’est là, selon Nikolov, que son étude entre en jeu.

    Un défi pour l'IPCC
    « Le climat est contrôlé par la quantité de lumière solaire absorbée par la Terre et la quantité d’énergie infrarouge émise dans l’espace. Ces quantités, ainsi que leurs différences, définissent le bilan radiatif de la Terre », indique le site Web de la NASA Clouds and the Earth’s Radiant Energy System (CERES).

    Depuis mars 2000, l’équipe de la NASA collecte des données satellites pour étudier les échanges d’énergie entre la Terre et l’espace.

    À l’aide de ces mesures et d’un « nouveau modèle de sensibilité climatique dérivé de données planétaires indépendantes de la NASA », Nikolov et Zeller ont évalué l’impact de la diminution de l’albédo de la Terre sur la température mondiale au cours du 21e siècle.

    « Le gaz carbonique est un gaz trace invisible qui n’interfère pas avec la lumière du soleil. On pense qu’il piège le rayonnement thermique provenant de la surface, mais c’est une idée fausse car l’absorption du rayonnement à ondes longues par le gaz carbonique et le piégeage de la chaleur sont des processus physiques complètement différents. Selon la deuxième loi de la thermodynamique, le piégeage de la chaleur est impossible dans un système ouvert comme l’atmosphère », a déclaré Nikolov.

    Il a ajouté que si la vapeur d’eau est également un gaz à effet de serre, elle devient visible lorsqu’elle se condense et forme des nuages. Et comme les nuages ​​« réfléchissent le rayonnement solaire vers l’espace », leur impact sur le climat est « mesurable et significatif ».

    « La formation des nuages ​​est partiellement contrôlée par des forces cosmiques. Lorsque les nuages ​​diminuent, l’albédo planétaire diminue et davantage de rayonnement atteint la surface, provoquant des températures plus chaudes. »

    « Dans notre article, nous montrons, en utilisant les meilleures observations disponibles de la plateforme [Clouds and the Earth’s Radiant Energy System], que le réchauffement des 24 dernières années a été entièrement causé par la diminution observée de l’albédo de la Terre et non par l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre comme le prétend l'IPCC. »

    - voir graph sur site -

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  48. Figure 1. Anomalies radiatives mensuelles dérivées de l’ensemble de données CERES EBAF 4.2 : (a) Albédo global de la Terre calculé en divisant l’anomalie des ondes courtes réfléchies de tout le ciel par le flux solaire incident moyen global au TOA (c’est-à-dire l’insolation globale) et en multipliant la fraction résultante par 100 pour la convertir en pourcentage ; (b) Flux solaire absorbé par la Terre calculé en multipliant l’anomalie des ondes courtes réfléchies de tout le ciel CERES par −1 sur la base du fait que l’absorption du rayonnement est opposée (et complémentaire) à la réflexion. Avec l'aimable autorisation de Ned Nikolov

    - voir graph sur site -

    Figure 7. Comparaison entre les anomalies observées par GSAT et les changements signalés par CERES dans le flux solaire absorbé par la Terre. Les deux séries de données, représentant des moyennes sur 13 mois, sont fortement corrélées avec le flux SW absorbé, expliquant 78 % de la variation de GSAT (R2 = 0,78). De plus, GSAT est en retard sur le rayonnement à ondes courtes absorbé entre 0 et 9 mois, ce qui indique que GSAT est contrôlé par les changements dans l'absorption de la lumière solaire. Avec l'aimable autorisation de Ned Nikolov

    Nikolov a déclaré que, dans la théorie de l’effet de serre, la composition atmosphérique est « très importante » pour la température globale de la surface d’une planète.

    En appliquant l’analyse dimensionnelle aux données de la NASA décrivant les environnements de différentes planètes et lunes du système solaire, y compris la Terre, Nikolov et Zeller ont découvert une nouvelle relation universelle entre les corps planétaires. Cela a révélé que l’atmosphère réchauffe la surface non pas par le rayonnement à ondes longues émis par les gaz à effet de serre, mais par la pression totale – de manière adiabatique, sans perte ni gain de chaleur – et que la composition atmosphérique n’a aucun effet sur la température globale.

    « Le chauffage adiabatique (également appelé chauffage par compression) est un processus thermodynamique bien connu. Cette découverte révolutionnaire sur la nature physique de l’effet thermique atmosphérique (actuellement connu sous le nom d’effet de serre) a été publiée dans [notre] littérature évaluée par des pairs en 2017 », a déclaré Nikolov.

    « C’est pourquoi lorsque vous montez en altitude, il fait plus frais – que ce soit dans les montagnes ou lorsque vous voyagez en avion – car la pression diminue avec l’altitude. »

    Il a comparé la température de surface de la Lune, telle que mesurée par la NASA, à la température globale de la Terre pour évaluer l’effet thermique de l’atmosphère.

    « Les données montrent que la Lune est un équivalent parfait et sans air de la Terre, car elle orbite autour du Soleil à la même distance que la Terre mais n’a pas d’atmosphère. Ainsi, la différence de température entre la Terre et la Lune nous donne l’effet thermique net de l’atmosphère terrestre. »

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  49. Nikolov a découvert que la Lune était en moyenne d’environ 88 degrés Kelvin plus froide que la Terre. C’est significatif, a-t-il déclaré.

    « Actuellement, la théorie de l’effet de serre affirme que sans atmosphère, la Terre ne serait que d’environ 33 degrés plus froide qu’elle ne l’est actuellement. Certaines estimations disent même qu’elle ne serait que de 18 degrés plus froide.

    « La théorie actuelle sous-estime donc largement l’effet thermique réel de notre atmosphère. Cependant, cette augmentation thermique de 88 degrés est due à la pression totale.

    « Et c’est l’une des différences fondamentales entre la théorie de l’effet de serre et notre nouveau concept climatique. »

    En analysant le déséquilibre énergétique de la Terre (EEI), « calculé comme la différence entre le rayonnement à ondes courtes absorbé et le rayonnement à ondes longues sortant au sommet de l’atmosphère », Nikolov et Zeller ont découvert que la communauté scientifique l’avait mal interprété.

    « L’EEI n’est pas causé par un « piégeage de chaleur » résultant de l’augmentation des gaz à effet de serre atmosphériques comme on le prétend actuellement, mais « résulte de la dissipation adiabatique de l’énergie thermique dans les particules d’air ascendantes dans la troposphère en raison d’une diminution de la pression atmosphérique avec l’altitude », a déclaré Nikolov.

    Plus précisément, en utilisant les mathématiques, Nikolov et Zeller ont montré que l’EEI est un « phénomène apparent » plutôt qu’un « déséquilibre réel », ce qui, selon eux, implique nécessairement l’absence de stockage de chaleur à long terme dans le système terrestre par l’augmentation des gaz à effet de serre et aucun « réchauffement en cours », comme le prétend le dernier rapport du GIEC.

    Où sont les nuages ​​?

    Nikolov a déclaré que la réduction de la couverture nuageuse de la Terre pourrait avoir plusieurs causes, notamment les rayons cosmiques galactiques, le vent solaire et les interactions entre les champs magnétiques du Soleil et de la Terre.

    « Nous avons des hypothèses sur ce qui provoque les changements de la couverture nuageuse, mais nous n’avons pas de mécanisme exact ni de théorie concluante », a déclaré Nikolov.

    « C’est pourquoi nous ne pouvons pas encore le décrire mathématiquement dans un modèle pour faire des prédictions. »

    Il a appelé à « des recherches interdisciplinaires à grande échelle sur les mécanismes physiques qui contrôlent l’albédo de la Terre et la physique des nuages ​​», car ils sont « les véritables moteurs du climat sur des échelles de temps multidécennales ».

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  50. « La science climatique actuelle reconnaît que les nuages ​​ont diminué et que l’albédo de la Terre a diminué, mais elle l’attribue à une variabilité climatique interne. C’est faux ! Les changements de la couverture nuageuse et de l’albédo sont forcés de l’extérieur. L’identification de ce forçage externe est le domaine sur lequel les recherches futures doivent se concentrer au lieu d’étudier les émissions de carbone et le forçage radiatif [des gaz à effet de serre] », a déclaré Nikolov.

    Si la hausse de la température mondiale était due aux gaz à effet de serre, le réchauffement aurait dû être plus important que celui observé, a-t-il déclaré.

    « Le simple fait est que le forçage solaire explique à lui seul l’ensemble du réchauffement du 21e siècle et ne laisse aucune place à un quelconque forçage anthropique.

    « Cette vérité dérangeante pour l’Agenda climatique de l’ONU pourrait expliquer l’absence de discussion dans le sixième rapport d’évaluation 2021 du IPCC sur la diminution de l’albédo de la Terre depuis 2000 observée par [le système d’énergie radiante de la Terre et des nuages ​​de la NASA] et son impact sur le réchauffement récent. »

    En réponse à la question « Le Soleil est-il à l’origine du réchauffement climatique ? » sur son site Web, la NASA déclare : « Non. Le Soleil peut influencer le climat de la Terre, mais il n’est pas responsable de la tendance au réchauffement que nous avons observée au cours des dernières décennies.

    « Le Soleil est un donneur de vie ; « Cela contribue à maintenir la planète suffisamment chaude pour que nous puissions survivre. Nous savons que des changements subtils dans l’orbite de la Terre autour du Soleil sont responsables des allées et venues des périodes glaciaires. Mais le réchauffement que nous avons observé au cours des dernières décennies est trop rapide pour être lié aux changements de l’orbite de la Terre et trop important pour être causé par l’activité solaire. »

    L'IPCC n’a pas répondu à la demande de commentaires d’Epoch Times concernant les conclusions de Nikolov au moment de la publication.

    https://www.zerohedge.com/weather/sunlight-and-clouds-not-co2-drive-earths-climate-shocking-new-study-finds

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  51. Un nouvel outil permet une modification plus rapide et plus rentable du génome afin d'améliorer la durabilité de l'agriculture


    18 Septembre 2024
    Donald Danforth Plant Science Center*


    ST. LOUIS, MO, 26 juin 2024 – Afin de réduire le temps et le coût nécessaires à la mise sur le marché d'une culture améliorée afin d'améliorer la durabilité de l'agriculture, des recherches menées dans le laboratoire de Keith Slotkin, PhD, et avec sa collaboratrice, Veena Veena, PhD, directrice du Plant Transformation Facility, ont été récemment publiées dans la revue scientifique Nature. La publication, « Transposase-assisted target site integration for efficient plant genome engineering » se concentre sur la technologie appelée TATSI (Transposase-Assisted Target Site Integration), qui utilise des éléments transposables pour intégrer de l'ADN « customisé » dans des sites spécifiques du génome des plantes.

    La technologie TATSI tire parti de plus de deux milliards d'années d'évolution des éléments transposables des plantes, qui fonctionnent naturellement comme des machines moléculaires perfectionnées pour insérer de l'ADN dans le génome. L'intégration à haute fréquence et à haute précision d'ADN customisé dans le génome des plantes permet de produire plus rapidement et à moindre coût des plantes génétiquement éditées afin de relever les défis mondiaux en matière d'agriculture, de climat et d'environnement.

    Un goulet d'étranglement critique dans l'amélioration moderne des cultures est la faible fréquence et l'intégration sujette à erreur d'ADN étranger dans le génome des plantes, ce qui entrave les approches d'édition du génome pour l'amélioration des cultures. Le système CRISPR/Cas fonctionne comme une paire de « ciseaux » moléculaires pour couper le génome et introduire des modifications spécifiques au site dans l'ADN. Mais les méthodes actuelles manquent de moyens robustes pour ajouter de l'ADN customisé de manière précise et efficace sur les sites modifiés. La technologie TATSI tire parti de la caractéristique de « colle » moléculaire des éléments transposables pour fournir une édition customisée du génome « couper-coller » lorsqu'elle est combinée à CRISPR/Cas. La combinaison « ciseaux + colle » permet d'augmenter d'un ordre de grandeur le taux d'intégration ciblée de l'ADN dans les génomes des plantes, ce qui permet d'améliorer les plantes sur mesure en leur ajoutant des caractéristiques importantes telles que la résistance à des virus, des niveaux élevés de nutriments ou une meilleure composition de l'huile.

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  52. La recherche sur TATSI a débuté en 2019 à la suite de l'événement Conversations du Danforth Center : « Big Ideas 2.0 », un concours au cours duquel une équipe du laboratoire Slotkin a proposé d'exploiter la puissance des éléments transposables pour l'amélioration des cultures. Souvent appelés « ADN poubelle », les éléments transposables représentent plus de 70 % du génome du maïs. En utilisant l'enzyme appelée transposase codée par certains éléments transposables, la grande idée était un nouvel outil d'édition du génome qui pourrait permettre le développement d'une grande variété de nouvelles caractéristiques rapidement, mieux et à moindre coût. L'équipe de Slotkin a remporté le concours et a reçu des fonds d'amorçage pour lancer ses recherches.

    Depuis lors, le laboratoire de Slotkin a obtenu des fonds de recherche de Bayer Crop Science et de la National Science Foundation (NSF) des États-Unis. D'autres investissements du Danforth Center's proof-of-concept fund et de la NSF ont permis de réaliser des prototypes et un développement pré-commercial. « Né du concours "Big Ideas 2.0", ce projet a changé le cours de la recherche que nous menons aujourd'hui et à l'avenir », a déclaré M. Slotkin. « C'est un véritable témoignage de l'attitude plus large du Danforth Center qui consiste à se concentrer sur l'impact. »

    Nature est l'une des revues scientifiques les plus anciennes et les plus prestigieuses, qui s'efforce de publier les recherches scientifiques ayant le plus d'impact.

    À propos du Donald Danforth Plant Science Center

    Fondé en 1998, le Donald Danforth Plant Science Center est un institut de recherche à but non lucratif dont la mission est d'améliorer la condition humaine grâce à la science des plantes. La recherche, l'éducation et la vulgarisation visent à avoir un impact au carrefour de la sécurité alimentaire et de l'environnement et à faire de la région de Saint-Louis un centre mondial pour la science des plantes. Les travaux du Centre sont financés par des subventions concurrentielles provenant de nombreuses sources, notamment la National Science Foundation, les National Institutes of Health, le département américain de l'énergie, l'Agence Américaine pour le Développement International et la Fondation Bill & Melinda Gates, ainsi que par la générosité de donateurs individuels, d'entreprises et de fondations. Suivez-nous sur Twitter à l'adresse @DanforthCenter.

    Contact presse : Karla Roeber, vice-présidente des affaires publiques et gouvernementales, kroeber@danforthcenter.org.
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    * Source : New tool enables faster, more cost-effective genome editing of traits to improve agriculture sustainability - Danforth Plant Science Center (danforthcenter.org)

    https://seppi.over-blog.com/2024/09/un-nouvel-outil-permet-une-modification-plus-rapide-et-plus-rentable-du-genome-afin-d-ameliorer-la-durabilite-de-l-agriculture.html

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  53. Les abeilles mellifères pourraient jouer un rôle clé dans la propagation des virus aux abeilles sauvages$


    16 Septembre 2024
    Contributeurs d'AGDAILY*


    Des chercheurs de Penn State ont analysé les tendances saisonnières de la transmission de parasites et de virus (poussières totalement inoffensives) chez les abeilles [au sens large ici et à d'autres endroits du texte] et ont découvert que les abeilles domestiques pourraient contribuer à l'augmentation des niveaux de virus chez les bourdons sauvages chaque printemps.

    L'étude, publiée dans la revue Ecosphere, a révélé que les abeilles mellifères présentaient systématiquement des niveaux de virus plus élevés que les bourdons. En outre, alors que les deux types d'abeilles présentaient une prévalence de virus plus faible en hiver, seuls les bourdons présentaient des niveaux négligeables au printemps.

    Mme Heather Hines, professeure associée de biologie et d'entomologie au College of Agricultural Sciences et auteur correspondant de l'étude, a déclaré que cela suggère que les abeilles mellifères pourraient réinfecter les bourdons qui, autrement, auraient une très faible prévalence de virus chaque printemps.

    Elle ajoute que ces résultats permettent de mieux comprendre comment les agents pathogènes peuvent être transmis entre les abeilles sauvages et les abeilles domestiques, ainsi que les raisons de l'évolution des agents pathogènes chez les abeilles et ce qui peut être fait pour les réduire.

    « Nos données suggèrent que des communautés d'abeilles sauvages en bonne santé nécessitent une gestion de la santé des colonies d'abeilles mellifères », a-t-elle déclaré. « Les pratiques qui contribuent à réduire les charges de maladies chez les abeilles mellifères comprennent la garantie d'une nutrition de haute qualité d'une saison à l'autre, la réduction des pesticides et l'atténuation des acariens Varroa, qui sont connus pour être responsables de charges virales plus élevées en fin de saison. »

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  54. Mme Hines explique que si l'étude montre que les abeilles mellifères sont des réservoirs de virus au printemps, cela ne signifie pas que les abeilles mellifères sont mauvaises, mais plutôt qu'une bonne gestion des colonies d'abeilles mellifères est importante pour des communautés de pollinisateurs en bonne santé.

    Dans le monde entier, la majorité des cultures vivrières et des plantes sauvages dépendent des pollinisateurs pour leur reproduction. L'agriculture bénéficie grandement des colonies d'abeilles domestiques gérées pour polliniser les plantes, tandis que les espèces d'abeilles indigènes comme les bourdons et les abeilles solitaires fournissent des services de pollinisation naturelle, peuvent améliorer la fructification et sont nécessaires à la pollinisation de nombreuses espèces de plantes.

    Les bourdons [américains], contrairement aux abeilles domestiques, sont originaires des États-Unis et sont les pollinisateurs ancestraux dominants des cultures originaires de la région, telles que les myrtilles et les canneberges. Les abeilles mellifères, originaires d'Asie, sont quant à elles des pollinisateurs supérieurs pour la plupart des cultures fruitières, en raison de leur capacité à recruter des membres pour ces ressources.

    Selon Mme Hines, si ces différents types d'abeilles ont de nombreux traits en commun, ils présentent également des différences qui peuvent influer sur des dynamiques telles que la propagation de parasites et de virus.

    « Les abeilles mellifères sont des abeilles domestiques pérennes, tandis que les bourdons sont des abeilles annuelles, qui passent l'hiver sous forme de nouvelles reines et qui démarrent et développent leurs colonies au printemps suivant », explique-t-elle. « Ces différences dans la dynamique des colonies ont probablement un impact sur la manière dont les maladies se propagent entre les abeilles domestiques et les abeilles indigènes. »

    De nombreux parasites et maladies différents peuvent faire des ravages dans les populations d'abeilles, et plusieurs d'entre eux peuvent se propager à plusieurs espèces d'abeilles. Par exemple, le virus de l'aile déformée (DWV) et le virus de la cellule de la reine noire (BQCV) sont tous deux nocifs pour les abeilles mellifères et les bourdons et peuvent se propager entre eux. En outre, les parasites nuisibles tels que les nématodes et les mouches parasites peuvent également se propager parmi les populations d'abeilles.

    Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont cherché à déterminer si et comment les tendances saisonnières affectaient la propagation des virus et des parasites. Ils ont collecté des bourdons et des abeilles domestiques à plusieurs périodes pendant quatre ans sur six sites différents du comté de Centre.

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  55. Ils ont ensuite recherché le DWV et le BQCV dans l'abdomen des abeilles à l'aide de biomarqueurs moléculaires et des agents pathogènes et parasites protozoaires à l'aide d'un microscope. Enfin, ils ont comparé la prévalence de ces virus et parasites chez les différentes espèces d'abeilles à différentes périodes de l'année.

    Les chercheurs ont constaté que le DWV et le BQCV étaient courants chez les bourdons et les abeilles mellifères, les deux espèces présentant des niveaux plus élevés de DWV à l'automne et de BQCV à la mi-saison. Toutefois, les abeilles mellifères présentent des niveaux plus élevés de ces deux virus tout au long de l'année.

    Selon Mme Hines, la différence saisonnière la plus notable se produit au printemps.

    « Les bourdons présentaient des niveaux négligeables de virus au printemps, ce qui suggère que les reines sont soit résistantes, soit qu'elles meurent pendant l'hivernage si elles sont infectées », a-t-elle déclaré. « Les colonies d'abeilles mellifères ont tendance à avoir une prévalence virale plus faible au printemps, mais elles conservent des niveaux de virus assez élevés par rapport aux bourdons. Cela signifie que les abeilles mellifères servent de réservoir viral qui peut réinfecter les communautés d'abeilles indigènes qui se débarrassent naturellement de ces virus au printemps. »

    Selon Mme Hines, cette étude vient s'ajouter à un nombre croissant de recherches sur le rôle des abeilles mellifères gérées sur les charges pathogènes dans les communautés d'abeilles. Le laboratoire de Mme Hines a notamment participé à des recherches sur le rôle des paysages de l'est des États-Unis sur les charges pathogènes des bourdons, afin de mieux comprendre quels facteurs peuvent être gérés pour avoir le plus d'impact possible sur les maladies de ces abeilles.

    Les chercheurs ont indiqué qu'à l'avenir, d'autres études sur l'immunité des reines et leur vulnérabilité aux agents pathogènes permettront de mieux comprendre ces schémas.
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    * Source : Honey bees may play key role in spreading viruses to wild bees | AGDAILY

    https://seppi.over-blog.com/2024/09/les-abeilles-melliferes-pourraient-jouer-un-role-cle-dans-la-propagation-des-virus-aux-abeilles-sauvages.html

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