- ENTREE de SECOURS -



vendredi 16 août 2024

Dr Astrid Stuckelberger et Me Virginie De Araujo-Recchia - Projet d'accord pandémie & amendements au RSI en cours de négociation à l'OMS Failles&Critiques

 


1 -  Nous respirons toutes & tous 200 000 microbes et nano-poussières (nano-particules appelées 'virus' !) AVEC ou SANS masque PAR MINUTE (donc DES milliards depuis ce matin et DES montagnes de milliards depuis notre naissance) puisque un masque 'anti-microbes ou anti-'virus' ne peut être fabriqué compte tenu de l'étroitesse des mailles qui ne laisseraient passer l'air.

2 - Rappel que toutes les nano-poussières (1 millième de millimètre, 1 millionième de centimètre, 1 milliardième de mètre) sont INOFFENSIVES (sauf les poussières radioactives). Rappel aussi qu'une poussière n'est PAS vivante et ne peut donc pas avoir d'enfants, de parents ou de cousins. Donc inutile de parler de 'mutants' ! ou de 'variants' !

3 - La nano-poussière (appelée 'virus') n'a JAMAIS été dans l'air mais UNIQUEMENT proposée en seringues !

4 - Ces nano-poussières (appelées virus) ont été découvertes uniquement dans les flacons injectables examinés lors de leurs sorties de laboratoires par des scientifiques les Dr Astrid Stuckelberger et Dr Carrie Madej . L'examen a révélé la présence de 95 à 99 % de nano-particules d'oxyde de graphène ! (40 000 milliards PAR DOSE !)+ des spikes ! + des hydres ! + diverses maladies animales et (source naturalnews:) une quarantaine de venins différents de serpents !

5 - INTERDICTION DE VACCINER QUI QUE CE SOIT DURANT UNE ÉPIDÉMIE OU UNE PANDÉMIE.
INTERDICTION DE VACCINER QUI QUE CE SOIT SANS FAIRE UNE SÉROLOGIE AVANT ET APRÈS PIQÛRE.

116 commentaires:

  1. C'est fini d'avoir la chance de tomber sur un placebo ! Maintenant c'est létal 100 %

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  2. Avertissement à prendre TRÈS au sérieux


    jeudi 15 août 2024


    Sur ICTV, nous exhortons nos lecteurs et auditeurs, depuis quelques années, à se doter des moyens disponibles pouvant faciliter leur autonomie fonctionnelle de base (se nourrir, se chauffer et se soigner).

    Cet avertissement provenant du gouvernement doit donc être pris très au sérieux.

    "Le gouvernement canadien a émis un avis avertissant les citoyens de se préparer à un nouveau virus hypothétique 👉qui pourrait entraîner des perturbations dans l’approvisionnement en nourriture et en carburant.

    Le Centre de santé et de sécurité au travail a publié une deuxième édition de son manuel sur le plan de continuité des activités en cas d’épidémie de grippe et de maladies infectieuses.

    Le guide fournit des informations aux employeurs sur ce à quoi ils doivent se préparer face à une autre pandémie."

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-13743409/canada-warn-prepare-new-virus-worse-covid.html

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  3. Pharma et OMS s’associent pour créer un marché “pandémique” permanent pour les vaccins obligatoires et expérimentaux

    Max Jones, journaliste de Unlimited Hangout, explique comment Big Pharma utilise l’OMS pour restructurer le marché des médicaments, de sorte que les vaccins et autres médicaments insuffisamment testés soient soumis à une réglementation minimale et que des populations entières puissent être contraintes de les prendre chaque fois que l’OMS déclare une nouvelle pandémie mondiale.


    Par Brenda Baletti
    Mondialisation.ca,
    15 août 2024


    Les grandes entreprises pharmaceutiques et leurs principaux investisseurs déploient une nouvelle stratégie – “la prise de contrôle totale du secteur public, en particulier de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et du système réglementaire qui tient désormais l’ensemble du marché en otage” – selon un nouveau rapport d’enquête de Max Jones, d’Unlimited Hangout.

    Qu’est-ce qui sous-tend cette nouvelle stratégie ? L’industrie pharmaceutique est confrontée à une “falaise de brevets” d’ici 2030, car un grand nombre de ses médicaments vedettes devraient perdre leur protection par brevet, ce qui mettrait en péril un chiffre d’affaires de 180 milliards de dollars et menacerait de faire basculer l’industrie.

    Selon M. Jones, pendant des années, lorsque les brevets de médicaments rentables arrivaient à expiration, les géants pharmaceutiques déployaient une stratégie de “fusions et acquisitions”, rachetant de plus petites entreprises pharmaceutiques pour étoffer leurs portefeuilles de produits.

    En conséquence, l’industrie est aujourd’hui dominée par une poignée d’entreprises, il existe des médicaments chimiques conventionnels pour la plupart des problèmes de santé, et le processus réglementaire pour les nouveaux médicaments est devenu onéreux.

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  4. Les grandes sociétés pharmaceutiques se sont maintenant tournées vers l’acquisition de sociétés debiotechnologie et de produits biologiques, dont les produits sont “plus complexes, imprévisibles, difficiles et coûteux à fabriquer” que les médicaments à base de produits chimiques, a écrit M. Jones.

    Les médicaments conventionnels sont synthétisés chimiquement et ont une structure connue selon la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis. Les produits biologiques proviennent de cellules vivantes humaines, animales ou de micro-organismes, et sont modifiés technologiquement pour cibler des protéines ou des cellules particulières du système immunitaire. La FDA qualifie les produits biologiques de “mélanges complexes qui ne sont pas faciles à identifier ou à caractériser”.

    En tant que classe de médicaments, les produits biologiques offrent une solution attrayante au problème de l’écrasement des brevets, car ils ne peuvent pas être facilement reproduits comme les versions génériques des médicaments conventionnels.

    Au lieu de cela, les producteurs fabriquent des “biosimilaires” qui, contrairement aux produits génétiques, ne peuvent pas être simplement interchangés avec le médicament original au cours d’un traitement sans risques graves pour la sécurité, selon M. Jones. Et si les génériques sont bon marché, les biosimilaires restent coûteux à produire. La mise sur le marché des biosimilaires se heurte également à des obstacles réglementaires.

    Toutefois, a écrit M. Jones, les graves problèmes de sécurité associés aux produits biologiques – le risque élevé d’effets indésirables graves associés au vaccin COVID-19, par exemple – font qu’il est difficile pour les fabricants de médicaments de trouver un succès commercial dans un environnement réglementaire conventionnel.

    “Heureusement pour Big Pharma”, écrit M. Jones, l’OMS et ses bailleurs de fonds privés “poursuivent un processus juridique sans précédent qui cimenterait les lacunes susceptibles de résoudre ces problèmes de marché importants, du moins pour certaines biotechnologies”.

    Ces lacunes ont permis aux vaccins à ARNm COVID-19 de Pfizer et Moderna – l’exemple paradigmatique de cette nouvelle stratégie – d’être le succès commercial annuel le plus important jamais enregistré par Big Pharma.

    La distribution des vaccins COVID-19 à environ 70 % de la population mondiale n’a été possible que grâce au “développement accéléré et déréglementé et à la consommation obligatoire des médicaments expérimentaux”, a écrit M. Jones.

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  5. L’industrie espère reproduire ce modèle avec d’autres médicaments. Et cela a déjà commencé : le mois dernier, la Biomedical Advanced Research and Development Authority ( BARDA) a accordé à Moderna 176 millions de dollars pour développer un vaccin contre la grippe aviaire à base d’ARNm.

    Les parties prenantes de l’OMS en ont fait un bras armé de Big Pharma
    Selon M. Jones, le processus de développement rapide et obligatoire de médicaments expérimentaux a été adopté pour la première fois par l’armée américaine pour faire face aux menaces d’armes biologiques. Aujourd’hui, l’OMS la légitime au niveau international en révisant le Règlement sanitaire international (RSI) et en continuant à promouvoir son traité sur les pandémies.

    Les amendements ont été édulcorés et le traité a été partiellement contrecarré lors de la dernière réunion de l’Assemblée mondiale de la santé, qui s’est achevée le 1er juin. Toutefois, les pouvoirs ajoutés aux amendements et le libellé du traité que l’OMS et ses partisans espèrent toujours faire avancer l’année prochaine montrent le type de marché pandémique biotechnologique que Big Pharma a en préparation.

    Selon M. Jones, ce marché :

    “Il ne sera pas fondé sur le libre arbitre des consommateurs, qui peuvent choisir d’acheter ou de ne pas acheter des produits, mais sur des tactiques de consommation forcée et de manipulation des paradigmes réglementaires.

    “Au premier rang de ces pressions se trouvent les partenaires publics et privés de l’OMS, qui façonnent directement cette politique et en tirent profit. Leur influence a en effet transformé l’OMS en un bras armé de Big Pharma, si puissant qu’il a déjà démontré sa capacité à modifier l’ensemble du processus réglementaire international au profit de l’industrie pharmaceutique lors de la pandémie de COVID-19.”

    Ces acteurs peuvent exercer ce pouvoir en partie parce que l’OMS est financée à 80 % par des acteurs privés.

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  6. Ces parties prenantes comprennent des géants du secteur privé comme Bill Gates, ses organisations de partenariat public-privé comme la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) et des bureaucrates du secteur public, comme le Dr Anthony Fauci et Rick Bright, Ph.D., de la BARDA et de laFondation Rockefeller, qui travaillent depuis des années à la création d’un nouveau système qui permettrait d’accélérer la production de vaccins.

    Pendant la pandémie de COVID-19, même les États qui ne disposaient pas de structures juridiques permettant d’accorder des autorisations d’urgence pour de nouveaux médicaments en ont créé, en utilisant la procédure d’inscription sur la liste des utilisations d’urgence (EUL) de l’OMS comme justification, et avec l’aide du système de distribution de vaccins COVAX de l’OMS. COVAX a été codirigé par l’OMS, Gavi, CEPI et l’Unicef, qui sont tous soutenus par M. Gates.

    L’objectif est maintenant d’institutionnaliser les procédures mises en place au niveau mondial pour le COVID-19 afin d’ouvrir la voie à un nouveau marché de la pandémie.

    Le programme “Une seule santé”, qui exige “une surveillance à grande échelle de l’environnement humain et animal”, avant et pendant les pandémies, est au cœur de ce plan, a-t-il écrit.

    Les quatre piliers du marché émergent des pandémies
    Le plan de sécurisation de ce marché repose sur quatre piliers. Ces piliers sont repris dans les amendements au RSI récemment adoptés par l’OMS et dans la proposition de traité sur les pandémies.

    1. Biosurveillance des “agents pathogènes à potentiel pandémique” : L’OMS invite les États membres à mettre en place des infrastructures de biosurveillance de populations entières.

    Les acteurs privés de l’OMS, tels que le Wellcome Trust et la Fondation Bill & Melinda Gates, financent de telles initiatives depuis des années et continuent d’être à l’avant-garde d’initiatives similairesaujourd’hui, a écrit M. Jones.

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  7. 2. Partage rapide des données et de la recherche: Selon les amendements au RSI, le directeur général de l’OMS doit soutenir la recherche et le développement des États membres. Dans le traité en cours d’élaboration, il s’agirait notamment de les aider à partager rapidement des données en cas de pandémie.

    Ce partage devrait permettre de coordonner les réponses à la pandémie au niveau mondial ainsi que la “prévention de la pandémie”. Cela signifie qu’il faut mettre en place un effort coordonné au niveau mondial pour rechercher et partager des données sur les maladies qui ne constituent pas actuellement une menace pour la santé publique, mais qui sont “susceptibles de provoquer des épidémies à l’avenir”.

    L’annonce faite la semaine dernière par l’OMS de faciliter le partage des données pour un nouveau vaccin ARNm contre la grippe aviaire en provenance d’Argentine en est un exemple.

    Les experts se sont inquiétés du fait que l’incitation à une telle “R&D préventive” pourrait encourager la recherche risquée sur les gains de fonction, a écrit M. Jones.

    M. Jones a également fait remarquer qu’il est “très probable” que les organisations mondiales qui travaillent en partenariat avec l’OMS et sont financées par ses principaux donateurs privés seront celles qui mèneront ces travaux de recherche et de développement sur les vaccins contre les “futurs agents pathogènes à potentiel pandémique” – et celles qui en tireront profit.

    3. Nouvelles voies réglementaires: L’OMS développe de nouvelles voies réglementaires pour les produits médicaux non approuvés afin qu’ils puissent être mis sur le marché pendant les urgences pandémiques. Les amendements au RSI sont vagues à ce sujet, a écrit M. Jones, mais la formulation proposée du traité vise à accélérer les autorisations d’urgence pour les “produits de santé pertinents” expérimentaux recommandés par l’OMS.

    Le traité proposé vise également à obliger les pays membres à prendre des mesures pour s’assurer qu’ils disposent des “cadres juridiques, administratifs et financiers nécessaires pour soutenir les autorisations réglementaires d’urgence en vue de l’approbation efficace et rapide des produits de santé liés à la pandémie au cours d’une pandémie”.

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  8. 4. Mandats mondiaux pour les produits non approuvés: Le dernier élément clé du plan des grandes sociétés pharmaceutiques et de l’OMS visant à ouvrir la voie à un nouveau marché pandémique est le renforcement de la capacité mondiale à imposer des produits médicaux non approuvés.

    Selon M. Jones, en juillet 2023, l’OMS a adopté lesystème de passeport numérique COVID-19 de l’Union européenne(UE), ou “passeport d’immunité”, qui enregistre les carnets de vaccination, les résultats négatifs des tests ou les antécédents d’infections.

    “Si le passeport vaccinal numérique ne fonctionne pas comme un mandat strict obligeant chaque citoyen d’une population donnée à se faire vacciner, il agit comme un mandat conditionnel, qui offre l’illusion d’un choix, mais qui, en réalité, restreint les libertés civiles de ceux qui ne s’y conforment pas”, a écrit M. Jones.

    La version 2005 du RSI autorisait les mandats fondés sur les voyages qui exigeaient une preuve de vaccination pour entrer dans les pays où il y avait un risque pour la santé publique. Le nouveau RSI, écrit M. Jones, va plus loin en détaillant les types de technologies qui peuvent être utilisées pour vérifier ces informations lors de futures pandémies.

    L’OMS développe également son réseau mondial de certification de la santé numérique, qui étend le système de passeport numérique de l’UE à l’échelle mondiale. Il numérisera les carnets de vaccination et les dossiers médicaux et sera “interopérable” avec les réseaux existants.

    Alors que l’interopérabilité permet de partager des données décentralisées à l’échelle mondiale, M. Jones écrit : “Les Nations unies cherchent à imposer l’identification numérique comme un “droit de l’homme”, ou plutôt comme une condition d’accès à d’autres droits de l’homme, pour l’ensemble des citoyens du monde d’ici à 2030, comme le prévoit l’ objectif de développement durable 16.9.”

    L’initiative vise à fournir aux personnes un “moyen fiable et vérifiable” de prouver leur identité dans le monde physique et en ligne.

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  9. Jones a écrit:

    “Les systèmes de vérification de cette taille placeront le droit des citoyens à effectuer des activités de base – comme voyager, manger dans un restaurant ou travailler – entre les mains des gouvernements et, potentiellement, des employeurs.

    “Les droits des civils seront conditionnels, dictés par les données stockées dans un gigantesque centre numérique dont les capacités de partage sont mondiales. Non seulement les gouvernements nationaux auront accès aux informations de santé de leurs propres citoyens dans le cadre de ce système, mais toute une bureaucratie mondiale y aura également accès”.

    https://www.mondialisation.ca/pharma-et-oms-sassocient-pour-creer-un-marche-pandemique-permanent-pour-les-vaccins-obligatoires-et-experimentaux/5691452?doing_wp_cron=1723806204.1275849342346191406250

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  10. Les antidépresseurs sont plus débilitants que la dépression et ont d'autres effets secondaires nocifs


    16 août 2024
    par le Dr. Peter F. Mayer


    La médecine de référence est prompte à prescrire des médicaments, mais ils ne font généralement rien d'autre que supprimer les symptômes et ne s'attaquent pas à la cause. De plus, les effets secondaires sont souvent bien plus débilitants et nocifs que le symptôme traité. Ceci est particulièrement grave avec les symptômes connus sous le nom de dépression.

    L'un de ces effets secondaires est l'asexualité, en particulier chez les filles et les femmes. Les ISRS (inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine) sont une classe courante d'antidépresseurs utilisés pour traiter la dépression, l'anxiété et d'autres problèmes de santé mentale. Les ISRS populaires comprennent la fluoxétine (Prozac), l'escitalopram (Lexapro) et la sertraline (Zoloft). Il est bien connu que ces médicaments ont des effets secondaires sur le plan sexuel. En fait, on estime qu’entre 40 et 65 % des personnes prenant un ISRS souffrent d’une forme de dysfonctionnement sexuel. Ce que peu de gens savent, cependant, c'est que ces effets secondaires peuvent persister même après l'arrêt du traitement – ​​une condition appelée dysfonctionnement sexuel post-ISRS (DSPS), comme décrit ici .

    C’est bien plus qu’une simple baisse de libido. Il peut y avoir une perte totale de libido, un engourdissement de la région génitale, une dysfonction érectile, une incapacité à atteindre l'orgasme et une absence totale d'attirance sexuelle. L'émoussement émotionnel est également courant, les personnes touchées décrivant un émoussement des émotions positives , l'absence de sentiments romantiques et des difficultés à se connecter avec les autres . Le PSSD peut survenir immédiatement – ​​après seulement quelques pilules – et durer des années, des décennies, voire de façon permanente. Il n'y a pas de traitement.

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  11. Bien que le PSSD figure dans les dossiers médicaux depuis les années 1990, les patients sont rarement avertis du risque. Le risque est estimé à 1 sur 216 . Pourquoi n'y a-t-il aucun avertissement ? Parce que c’est dans l’intérêt de ceux qui veulent réduire la population, comme le préconisaient Malthus et le Club de Rome. Les partisans de cette idée se trouvent principalement dans les rangs des élites et des milliardaires. Comment il est mis en œuvre aux États-Unis, entre autres, peut être lu ici .

    Si l’on considère le nombre croissant de prescriptions d’ISRS au sein de la génération Z, le plan semble plutôt bien mis en œuvre. Au Royaume-Uni, un adolescent sur trois âgé entre 12 et 18 ans se voit prescrire des antidépresseurs. Rien qu’en 2022, le nombre d’enfants âgés de 13 à 19 ans prenant des antidépresseurs a augmenté de 6 000 pour atteindre 173 000. Il s'agit d'enfants qui prennent des drogues connues pour provoquer des dysfonctionnements sexuels – des drogues qui, selon le Royal College of Psychiatrists, sont utilisées pour castrer les délinquants sexuels dès la puberté.

    Les antidépresseurs paralysent
    Le Dr écrit sur d'autres effets. Roger McFillin très souvent dans son X-Timeline. Voici un exemple :

    - voir sur site -

    Il décrit comment ces médicaments puissants sont désormais prescrits pour une variété alarmante de symptômes pour lesquels ils n'étaient jamais destinés : problèmes gastro-intestinaux, fibromyalgie, chagrin, douleur chronique et troubles de l'alimentation, pour n'en nommer que quelques-uns. Cette épidémie de prescriptions ne repose pas sur la science, mais sur un mythe dangereux : l'attrait d'une solution rapide aux problèmes complexes de la vie. Les communautés médicales et psychosociales, apparemment hypnotisées par la promesse d’effets « antidépresseurs », ont involontairement participé à une expérience majeure de neurochimie humaine.

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  12. À la base de ce phénomène se cache un paradoxe troublant : le mécanisme qui donne à ces médicaments le label d’antidépresseur – l’affaiblissement émotionnel – fait plus de mal que de bien. En atténuant notre capacité à ressentir des émotions, ces « médicaments » offrent un marché faustien : un soulagement potentiel à court terme de la souffrance aux dépens de toute la gamme de l’expérience humaine.

    Pour ceux qui souffrent de dépression clinique grave, le compromis entre l’engourdissement émotionnel peut sembler un mal nécessaire. Mais paradoxalement, ce sont souvent ces personnes qui souffrent le plus du vide, qui peut être aggravé par les antidépresseurs. Ce qui est encore plus troublant, c'est que la grande majorité des personnes qui tombent dans le réseau croissant de prescriptions d'antidépresseurs ne souffrent pas d'épisodes dépressifs aussi graves. Pour eux, la possibilité d’un engourdissement émotionnel permanent n’a jamais été envisagée, encore moins un risque qu’ils ont sciemment accepté.

    Dans sa précipitation à faire taire les symptômes, l’establishment médical a oublié une vérité fondamentale : la douleur, sous toutes ses formes, n’est pas qu’un inconvénient à éliminer. C’est un signal vital, un appel à l’action, un catalyseur de croissance et de changement. En atténuant ce signal sans discernement, nous ne nous contentons pas de traiter la dépression : nous mettons en péril l'essence même de ce qui fait de nous des êtres humains.

    Mais les conséquences de cet aplatissement chimique vont bien au-delà de l’inconfort personnel. Des recherches récentes ont révélé une vérité choquante : les ISRS réduisent l’empathie affective, notre capacité à sympathiser émotionnellement avec les expériences des autres. La neuroimagerie montre une réduction de l'activité dans trois régions cérébrales clés associée à l'empathie pour la douleur. Dans notre tentative de nous protéger de la souffrance, nous avons créé une génération de zombies émotionnels incapables de véritablement sympathiser avec les joies et les peines de ceux qui les entourent.

    Les conséquences vont bien au-delà de l’individu. Une population incapable de ressentir une profonde résonance émotionnelle est mûre pour la manipulation, l’apathie et la décadence morale. Intention?

    Comment pouvons-nous attendre des gens qu’ils luttent contre l’injustice, qu’ils défendent les opprimés, qu’ils se sacrifient pour le bien commun, alors qu’ils ne ressentent plus l’indignation brûlante ni la compassion immense qui motivent de tels actes ?

    - voir sur site -

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  13. Nous savons depuis longtemps que l'exercice est le meilleur moyen de lutter contre la dépression . Mais quel médecin dit encore cela à ses patients ?

    McFillin discute également de la dysfonction sexuelle post-ISRS (PSSD). Les chiffres sont stupéfiants : jusqu'à 73 % des patients traités avec ces antidépresseurs signalent un ou plusieurs de ces effets destructeurs de chambre. Il ne s’agit pas d’un effet secondaire, il le décrit comme une véritable atteinte à la sexualité humaine.

    McFillin recommande à chacun de visiter le réseau PSSD pour en savoir plus sur cette maladie débilitante.

    https://tkp.at/2024/08/16/antidepressiva-laehmen-mehr-als-depressionen-und-haben-weitere-schaedliche-nebenwirkungen/

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  14. Monkeypox : la Suède et les États-Unis signalent un premier cas


    16 août 2024
    de Thomas Oysmüller


    La machine pandémique prend de la vitesse. Quelques heures seulement après que l'OMS a déclaré l'état d'urgence, la Suède et les États-Unis ont « découvert » les premiers cas hors d'Afrique.

    Mardi, l'agence africaine de lutte contre la maladie a déclaré la variole du singe une urgence de santé publique. Mercredi, l'OMS emboîte le pas et déclare une urgence mondiale. Le premier cas a été « découvert » jeudi en Suède. Quelques heures plus tard, la Californie signalait son premier test positif. Le timing est exemplaire.

    Machine démarrée

    Clade 1 Mpox est le nom de la nouvelle variole du singe qui a fait monter en flèche en quelques heures les actions du fabricant de vaccins Bavarian Nordic. Bavarian Nordic produit Imavanex, l'un des candidats qui pourraient soudainement être vaccinés contre la variole du singe en raison de l'état d'urgence.

    - voir graph sur site -

    Les États-Unis ont eux aussi déjà leur candidat dans les starters. On peut presque supposer que des millions de seringues seront bientôt livrées en Afrique. TKP a expliqué jeudi comment les grandes entreprises pharmaceutiques bénéficient généralement du nouvel état d'urgence .

    Et qu’en est-il de l’Europe ?

    L’OMS a déjà déclaré que nous devons être prêts à détecter de nouvelles infections. Les agences de presse, dont les reportages ont été publiés à l'unisson par tous les grands médias, ralentissent. "Tous les experts sont largement d'accord" (encore une fois) sur le fait que "une propagation en Europe serait possible, mais peu probable", selon Focus .

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  15. En Suède, l'épidémiologiste d'État Magnus Gisslén (successeur d'Anders Tegnell) a affirmé que la personne testée positive avait reçu « des soins et des règles de conduite ». Il n'a pas été mis en quarantaine, ce qui dérange certainement certains Suédois. Tout le monde ne perçoit donc pas le théâtre des singes comme tel. Cependant, Gisslén a également expliqué qu'il est « important » d'être « préparé » pour détecter le virus et limiter sa propagation. Des tests sont nécessaires. Et : le successeur de Tegnell parle déjà de "mesures telles que l'isolement et la recherche des contacts" - vous pouvez le lire ici dans l'actualité suédoise.

    Concernant la vaccination, Gisslén déclare : Que les vaccins actuellement administrés aux hommes homosexuels aideraient également contre la nouvelle variante. "La plupart des signes le suggèrent, mais cela n'a pas été confirmé par des études." Le Clade 1 est - comment pourrait-il en être autrement - plus facilement transmissible (pas seulement sexuellement) et plus mortel. Toutefois, le risque d’une plus grande propagation est faible.

    Wolfgang Wodarg a également pris la parole. Comme d’autres médecins de renom , il a déclaré en 2022 que la variole du singe était en fin de compte un effet secondaire de la vaccination à ARNm. Il dit maintenant à propos de la nouvelle variante :

    « Peut-être auraient-ils embelli quelques vieux virus de la variole du laboratoire d'armes biologiques pour la nouvelle édition du théâtre des singes du Congo afin de nous faire encore peur avec des cas « réels » ? Après Ebola et Bergame, il faut s’attendre à tout.»

    - voir doc sur site -

    On sait très peu de choses sur la nouvelle variante Clade 1. Ce qui est frappant, c’est que l’article qui a découvert la variante date déjà de quelques mois, mais que l’industrie de la pandémie ne prend vraiment vie que maintenant. Le document de 30 pages dont le TKP a fait état à la mi-avril peut être consulté ici . Cette enquête constitue la base de la nouvelle panique « Clade 1 ».

    https://tkp.at/2024/08/16/affentheater-affenpocken-schweden-und-usa-melden-ersten-fall/

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  16. Variole du singe: Ici le dossier à lire pour tout comprendre, MONEYPOX n’est transmissible que par contact physique (84% contact homosexuel), vaccin plus dangereux que le virus


    le 16 août 2024
    par pgibertie


    Ça commence Afrique, Canada, Suède & Royaume-Uni se préparent aux essais Urgence de Santé Publique annoncée Tests et nouveaux vaccins Pas de données de sécurité à long terme et pas de politiques de bon sens en matière d’atténuation des effets sur la santé.

    Gros gros mensonge , il y a eu en tout 10 morts en RDC , pas 1500 Ou 35 dans toute l’Afrique en 2 ans 208 dans le monde Pour 100000 cas

    Lien de cause à effet entre vaccin mpox et la maladie de Crohn, la sarcoïdose, la parésie des muscles extraoculaires et la sensation d’oppression dans la gorge, myocardite effets indésirables graves de leurs vaccins représentent 3,6 % Taux de survie infection = 99,942 %

    https://twitter.com/WitchDrTim/status/1824167542069301374/photo/1

    Pour une information de qualité lisez « Les différences entre la varicelle-zona et la variole du singe » : Auteur Jean-Pierre G. (prof agrégé) alias Papanours60, Publié le 10 juin 2022

    La doxycycline, antibiotique de la famille des tétracyclines, a été utilisée sur un patient israélien de 38 ans revenant du Nigéria et traité au centre médical Shaare-Zedek à Jérusalem en 2018 (Emerging Infectious Diseases).

    Sur ce seul cas, impossible de conclure mais cette molécule doit être testée ici en priorité étant donné son coût dérisoire.

    Un rapport de l’OMS de 2010 mentionne que des extraits de Sarracenia purpurea permettent de limiter efficacement la réplication du virus variolique et du virus de la vaccine et suggère de plus amples recherches afin de déterminer le principe actif et d’envisager de développer un agent thérapeutique anti-orthopoxvirus ( ..

    Des extraits de Sarracenia purpurea, une plante de tourbière par ailleurs insectivore, mériteraient d’être étudiés pour leurs effets contre les infections à orthopoxvirus (virus de la variole, de la vaccine et monkeypox).

    https://t.co/lKLJByUKig

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/les-differences-entre-la-varicelle-zona-et-la-variole-du-singe

    @MartinZ_uncut

    Cela ne vous dérange pas de mentir et de raconter des couilles à longueur de journée, de mois ou d’année? Retournez à l’université, passez qlq diplomes AVANT même d’essayer de communiquer sur ces trucs.

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  17. Monkeypox n’est PAS un virus aérogène et ne le sera jamais – sauf si un esprit criminel l’y aide! Et cela exigera des compétences géniales en biologie moléculaire. Les 2 souches connues depuis des décennies ont soit 0% de risques – celle qui est la plus fréquente, soit entre 7 et 10% de risques – pour la souche rare.

    Tout virus – du point de vue de sélection darwinienne – a un « choix » évolutif: soit se disperser vite et ne pas être létal, soit être létal et alors par conséquent, il lui est impossible de se disperser vite et bien. C’est l’un ou l’autre – sauf si un esprit criminel … 🙂 Donc pour parvenir à prédire un nouveau comportement, on doit fircément être à la base de la souche modifiée. Mon passé de bio-inspecteur en Irak fait que j’ai une envie furieuse de faire des inspections dans les labos de l’OMS.. à moins bien sûr que VOUS ne racontiez encore une fois des bobards basés sur des PCR .

    FAITS NON CENSURES SUR LA variole du singe Voici les faits non censurés mais documentés sur la variole du singe et les vaccins que le gouvernement américain achète à une entreprise danoise peu connue qui n’a que cinq produits sur le marché.

    Taux de survie d’une infection par le virus de la variole du singe (MPOX) Réf. : https://ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10389550… À l’échelle mondiale, le taux de survie après avoir contracté une infection par le virus de la variole du singe est de 99,942 %. Sur les 80 850 cas de variole du singe recensés depuis 2022, seuls 55 sont décédés. Et aucune comorbidité, localisation ou facteur socioéconomique éventuel n’a été identifié. Taux de prévalence mondiaux en 2024 Réf. : https://ourworldindata.org/mpox En 2024, le nombre quotidien le plus élevé d’infections signalées dans le monde a été de 64. Au cours de la deuxième quinzaine de juillet, les dernières statistiques montrent que le taux de prévalence mondial se situe entre 3 et 8 cas par jour. Et ce, partout dans le monde. Et pas seulement aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie ou au Canada. C’est le cas dans le monde entier. Le vaccin candidat et ses effets secondaires connus Réf. : https://fda.gov/media/131078/download… Étant donné que le gouvernement américain a déjà dépensé 157 millions de dollars pour acheter les vaccins contre la variole du singe JYNNEOS (réf. https://fiercepharma.com/pharma/bavarian-nordic-scores-1568m-contract-replenish-us-supplies-combination-smallpoxmpox-vaccine#:~:text=Fierce%20Pharma-,Bavarian%20Nordic%20scores%20%24157M%20contract%20to%20replenish,of%20smallpox%2Fmpox%20vaccine%20Jynneos&text=Following%20the%20commercial%20launch%20of,agreement%20with%20the%20U.S.%20government… ) auprès d’une société pharmaceutique peu connue basée au Danemark, Bavarian Nordic, qui ne fabrique que cinq produits, je pense qu’il est prudent de supposer que c’est celui-là qu’ils vont nous imposer.

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  18. Les fabricants admettent l’existence d’un lien de cause à effet entre ce vaccin et la maladie de Crohn, la sarcoïdose, la parésie des muscles extraoculaires et la sensation d’oppression dans la gorge. Cependant, ils estiment que les effets indésirables graves de leurs vaccins représentent 2,3 %, ce qui signifie que les fabricants eux-mêmes admettent qu’une personne vaccinée sur 43 souffre d’effets indésirables graves. Mais attendez… L’expérience post-commercialisation a permis d’identifier des effets indésirables cardiaques particulièrement intéressants, en identifiant 1,3 % de personnes supplémentaires souffrant de problèmes cardiaques pendant au moins six mois après la vaccination. Ils vont plus loin en identifiant une fois de plus une myocardite et une péricardite chez 1 personne vaccinée sur 77. 2,3% + 1,3% = 3,6%, soit 1 personne sur 28 ayant reçu ce vaccin, a souffert d’un événement indésirable grave car personne ne pense que la myocardite et la péricardite ne sont pas graves ! Tout cela pour une infection avec un taux de survie de 99,942 % et une prévalence de l’infection à un niveau historiquement bas, tout en essayant de nous convaincre qu’il s’agit d’un problème mondial. Désolé, je n’achète pas ce que vous vendez.

    https://pgibertie.com/2024/08/16/variole-du-singe-ici-le-dossier-a-lire-pour-tout-comprendre-moneypox-nest-transmissible-que-par-contact-physique-84-contact-homosexuel-vaccin-plus-dangereux-que-le-virus/

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  19. La guerre civile comme lutte des classes d’en haut


    16 août 2024
    de Felix Feistel / Dejan Lazić


    La situation en Grande-Bretagne semble s'aggraver de plus en plus. Ce qui a commencé comme une veillée pour trois enfants tués s’est rapidement transformé en de violentes manifestations contre l’immigration, ainsi qu’en contre-manifestations contre des voyous soi-disant d’extrême droite. Cependant, la situation en Grande-Bretagne est plus complexe et constitue en même temps un modèle pour d’autres pays dits occidentaux. Ici, les troubles et la guerre civile font partie de la lutte des classes d’en haut pour faire respecter les intérêts du capital financier. et détourner l'attention des véritables responsables de l'appauvrissement et de la dictature.

    En Grande-Bretagne, après l'attaque d'un fils d'immigré sénégalais contre des enfants participant à un cours de danse Taylor Swift dans la ville de Southport, à la suite de laquelle trois des enfants ont été tués, des protestations violentes ont lieu, qui se transforment de plus en plus en violence. et le chaos. Au début, il s'agissait d'une veillée pour les enfants tués, mais elles sont rapidement devenues violentes et se sont propagées à d'autres régions du pays. Il y a des affrontements avec la police et des arrestations, non seulement dans la banlieue anglaise, mais aussi à Londres. Dans les jours suivants, non seulement des policiers et des étrangers ont été attaqués au cours des manifestations, mais les manifestants ont également démoli des hôtels où étaient censés loger les demandeurs d'asile, pillé des magasins et, selon certaines informations, des mosquées auraient également été attaquées. (5)

    Les médias britanniques et allemands, à l’unisson du gouvernement britannique de Keir Starmer, tout juste arrivé au pouvoir, imputent les violences et les émeutes à une foule « de droite » ou « d’extrême droite ». En conséquence, des contre-manifestations ont lieu de la part de groupes dits de gauche et antifascistes, qui recourent également à la violence contre des émeutiers prétendument extrémistes de droite. (6) Ce qui ne retient cependant aucune attention dans les médias, mais peut être vu dans diverses vidéos sur Twitter/X, ce sont les attaques violentes perpétrées par de grands groupes de migrants majoritairement musulmans contre des manifestants pacifiques.

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  20. L'État réagit comme il le fait toujours : il prend des mesures sévères contre les manifestants britanniques, procède à des centaines d'arrestations et vide même les cellules supplémentaires des prisons avant les manifestations enregistrées. (6) Le gouvernement répond également en élargissant la censure en ligne et la surveillance numérique. (7) Les Anglais sont désormais menacés d'emprisonnement simplement pour avoir transmis des messages sur des plateformes numériques telles que Twitter/X. (9) Le multimilliardaire Elon Musk a écrit sur sa plateforme X que la guerre civile en Angleterre était inévitable. Cela soulève la question de savoir si tel est exactement le but de toute cette démarche.

    Car contrairement à ce que nous disent les politiques et les médias, la situation en Angleterre n’est pas celle des « émeutiers de droite » et des « racistes », même s’ils y jouent parfois un rôle. En revanche, les « migrants » ou les « demandeurs d’asile » ne sont pas non plus le problème. Nous assistons ici à une recherche mutuelle de boucs émissaires, qui oblige la soi-disant droite et la soi-disant gauche à prendre des camps différents et à les opposer. Mais le problème est bien plus profond et a des racines économiques, médiatiques et historiques.

    Racines économiques

    L’économie britannique stagne plus ou moins depuis des années. Bien que le gouvernement britannique fasse état d’une croissance modeste (11), cette croissance s’explique principalement par l’afflux de main d’œuvre étrangère bon marché. (12) De plus, cette croissance fait suite à une énorme contraction économique de 10,4 % en 2020 (13) et s’accompagne d’une inflation toujours élevée. Conjugués à la hausse continue du coût de la vie, les revenus réels des ménages diminuent depuis des années. Mais il ne s’agit en aucun cas d’un phénomène des quatre dernières années. Depuis que Margaret Thatcher a introduit le néolibéralisme en Grande-Bretagne dans les années 1980 et que la désindustrialisation a commencé (14), les travailleurs non qualifiés et d’autres couches de ce qu’on appelle la classe marginale ont été laissés pour compte. Ils n'ont guère la possibilité de s'intégrer dans le secteur informatique en plein essor, simplement en raison de la situation géographique, car l'industrie informatique est située au centre du pays, tandis que la périphérie est largement en déclin. Il est également impossible pour les travailleurs non qualifiés de travailler dans le secteur informatique. La perte d’emplois dans les périphéries, combinée aux coupes sociales néolibérales, a plongé une grande partie de la population dans la pauvreté et le désespoir.

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  21. En outre, de plus en plus de personnes nées hors du Royaume-Uni acceptent un emploi au Royaume-Uni. Dès 2022, ces personnes représentaient un cinquième de la main-d’œuvre britannique, les migrants étant plus susceptibles de travailler que les Britanniques nés, tandis que davantage de travailleurs étrangers travaillent de nuit et occupent des emplois temporaires que les Britanniques natifs. (15) En outre, moins de migrants au chômage ont demandé des allocations que les Britanniques au chômage. Toutefois, cela ne s'applique pas aux réfugiés. Ceux-ci, à leur tour, ont moins d’emplois que les personnes nées au Royaume-Uni ou les migrants ayant immigré en tant que travailleurs qualifiés. Dans le même temps, l’immigration a un impact négatif, en particulier dans le secteur à bas salaires, car elle y entraîne des réductions de salaires. (16) Le salaire moyen des migrants a chuté de 10 000 £ entre 2021 et 2023, en seulement deux ans. (17) Dans le même temps, les migrants sont en moyenne plus qualifiés que la population autochtone et acceptent plus souvent des emplois pour lesquels ils sont en réalité surqualifiés.

    L'immigration vers la Grande-Bretagne est supérieure à la moyenne depuis 2022. (18) Cette année-là, 1,26 million de personnes ont immigré en Grande-Bretagne et 493 000 ont émigré, ce qui a donné lieu à une immigration nette d'environ 764 000 personnes. Cependant, plus de 1,3 million de migrants nés hors du Royaume-Uni ont émigré de Grande-Bretagne en 2019 et 2020. (19) Le Brexit est principalement tenu pour responsable de cet exode. La migration nette en 2023 reste à un niveau élevé de 685 000 personnes. (20) La plupart des migrants viennent d’Inde, de Chine, du Pakistan, du Zimbabwe et du Nigeria ; seuls 10 pour cent des immigrants viennent de l’UE. Cependant, les candidats à un visa de travail doivent fournir une preuve de travail avec un revenu minimum de 38 700 livres à l'entrée. Sont exclues certaines professions du secteur des soins infirmiers et de la santé, du secteur de la construction, du graphisme et de la pharmacie. (21)

    Le PIB par habitant est plus ou moins stagnant depuis le début des années 2000, avec quelques fortes baisses autour de 2008 et 2020. (22) La forte reprise après le début de la pseudo-pandémie s’est déjà transformée en un nouveau déclin. Dans le même temps, l’inflation et le coût de la vie augmentent.

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  22. Vous pouvez donc constater qu’en Grande-Bretagne également, la main-d’œuvre étrangère bon marché est utilisée pour faire baisser les salaires et déplacer une main-d’œuvre locale coûteuse. Cela est systémiquement nécessaire pour donner au moins l’impression d’une croissance économique, qui laisse cependant de côté une proportion toujours plus grande de la population locale. Dans le même temps, les migrants sollicitent moins souvent l’aide sociale, ce qui permet à l’État d’économiser sur ces ressources. En Grande-Bretagne également, le capitalisme multiculturel éveillé (23) utilise les migrants pour augmenter les profits et s’appuie en même temps sur la propagande éveillée pour instrumentaliser au moins une partie de la soi-disant gauche, qui est également au gouvernement, en tant que défenseurs de la politique. ce système.

    Facteurs sociodémographiques

    Des niveaux élevés d'immigration entraînent des changements ethniques et religieux en Grande-Bretagne. 6,5 pour cent des Britanniques sont musulmans (24), bien qu'ils soient non seulement concentrés dans les grands centres urbains, mais qu'ils représentent également une part relativement importante de la population dans les petites communautés. L’analyse suggère que la proportion de musulmans en Grande-Bretagne aurait pu augmenter jusqu’à plus de 17 % d’ici 2050. (25) Ces musulmans britanniques sont plus susceptibles de rejoindre l’EI ou le Front Al-Nosra que, par exemple, l’armée britannique. (26) Cela montre que les musulmans se sentent plus loyaux envers les organisations terroristes étrangères qu’envers le pays dans lequel ils vivent. Cependant, tous les immigrés en Grande-Bretagne ne sont pas musulmans. L’agresseur du cours de danse était un chrétien d’origine africaine. Dans ce contexte, les émeutes contre les musulmans en Angleterre sont encore plus incompréhensibles.

    Au total, 16 % des Britanniques sont nés hors du Royaume-Uni, ce qui équivaut à 10,7 millions de personnes. (27) Il ne s’agit cependant que de la population étrangère documentée et « légale ». Il est difficilement possible de mesurer la migration dite clandestine. Cependant, leur nombre est estimé entre 800 000 et 1,2 million de personnes vivant sans papiers au Royaume-Uni. (28)

    Le gouvernement britannique a adopté une loi anti-discrimination en 2010 qui introduisait indirectement une préférence pour les personnes présentant certaines caractéristiques ethniques ou religieuses en utilisant des « caractéristiques protégées ». (29) Cela est également ressenti par la population britannique, qui se considère désavantagée par rapport aux immigrés.

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  23. De nombreuses personnes perçoivent une augmentation de la criminalité à mesure que l’immigration augmente. Il y a dix ans, des études montraient qu’une augmentation de 1 % du nombre de demandeurs d’asile était associée à une augmentation de 1,1 % des crimes contre les biens, mais qu’aucune différence ne pouvait être mesurée en termes de crimes violents. (30) Toutefois, le gouvernement britannique ne collecte pas de données systématiques sur les taux de criminalité parmi les migrants. (31) Il est donc difficile d’étayer ou de réfuter la perception d’une criminalité plus élevée de la part des migrants. Une récente pression en faveur d’un projet de loi susceptible d’être rejeté. (32)

    De nombreux Britanniques craignent également de devenir bientôt une minorité dans leur propre pays. 90 % de la croissance démographique britannique depuis 2017 provient de l’immigration et des enfants d’immigrés. (33) En 2021, 28,8 % des naissances vivantes concernaient des mères non nées au Royaume-Uni. (34) En outre, chaque année, davantage de Britanniques quittent la Grande-Bretagne qu’ils n’y reviennent. La migration nette des Britanniques vers le Royaume-Uni est donc négative. (35) La proportion de la population étrangère en Grande-Bretagne augmente régulièrement depuis des décennies. (36)

    Les raisons en sont également le colonialisme britannique, qui a soumis une grande partie du monde, notamment en Asie et en Afrique, ainsi que les guerres que la Grande-Bretagne mène aux côtés des États-Unis depuis des décennies au Proche et au Moyen-Orient. Le colonialisme et les guerres ont touché, entre autres, de grands pays musulmans comme l’Inde et le Pakistan, ainsi que l’Irak et la Syrie. Le fait que les gens fuient leurs pays instables à cause de la guerre, de la violence et de la faim, et que dans le Commonwealth britannique, où les colonies sont unies sous la souveraineté britannique, la migration vers la mère patrie britannique promettait et promet toujours la perspective d'une vie meilleure n'est pas une réalité. Raisons de migrer vers l’Angleterre qui devraient être sous-estimées.

    Facteurs médiatiques

    Dans cette situation, les médias parlent depuis des années de la criminalité des étrangers et présentent la migration et l’islam comme une menace importante pour la population locale et le pays dans son ensemble (37). En conséquence, une majorité de 52 pour cent de la population est concernée. critiques à l’égard de l’immigration et l’opinion selon laquelle elle devrait être freinée. (38) Les jeunes et les universitaires, en revanche, ont une attitude plus positive à l'égard de la migration. Il existe également une ligne de démarcation au sein de la population entre les jeunes de la classe moyenne et les universitaires d’un côté, et les personnes âgées et les membres des classes populaires de l’autre. La société est divisée sur la question, ce qui explique aussi pourquoi, au cours des récents conflits, les Britanniques manifestent contre l'immigration d'un côté et pour l'immigration de l'autre. Comme le montre la violence des deux côtés, les gens sont prêts à aller jusqu’aux extrêmes dans leurs attitudes.

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  24. Lors de la crise la plus récente, les médias ont pris parti contre les manifestants. (39) Ceux-ci sont qualifiés d'extrémistes de droite, de voyous et de criminels (anglais : thugs d'extrême droite). Les médias réclament des sanctions sévères et la population est invitée à soutenir la migration. (40) Il n’est donc pas étonnant que l’autre camp, les soi-disant Antifa de la classe moyenne universitaire, manifeste contre ces protestations, même si les enfants tués ne sont plus mentionnés. Les médias constituent donc un outil de division de la population. Ils incitent d’abord les uns contre les migrants, puis les autres contre les premiers, ce qui crée un climat de haine et de violence. Le gouvernement utilise tout cela pour se présenter comme un pouvoir ordonnateur et prétendre combattre les « soulèvements » en renforçant la surveillance et la violence d’État.

    L’État britannique jette depuis des années les bases de l’actuelle escalade de la violence. Cela a appauvri la population et l’a exposée au mondialisme, ce qui a pour conséquence que la main-d’œuvre bon marché déplace les locaux afin de faire baisser les salaires. Cela devrait offrir des opportunités de croissance au capital dans une situation où la Grande-Bretagne est depuis longtemps en déclin. Les médias, qui en Grande-Bretagne sont dominés par seulement trois grandes entreprises (41), sont utilisés comme un outil de manipulation par le capital pour inciter différentes couches de la population les unes contre les autres. La guerre civile, que le milliardaire technologique Elon Musk décrit comme inévitable, détourne les gens des véritables responsables de leur situation, le capital financier mondialiste, et présente des boucs émissaires sous la forme des « extrémistes de droite », des « extrémistes de gauche » ou des « extrémistes de gauche ». migrants illégaux » de « l’Islam ».

    Cette guerre civile, déjà annoncée, sert en même temps le pouvoir d'État, qui est un instrument de contrainte du capital (42) (43), à étendre les instruments juridiques et techniques de pouvoir et de contrôle sur le peuple. Dans le même temps, il sert à mettre en œuvre la « Grande Réinitialisation » annoncée. Parce que cela ne peut pas être mis en œuvre progressivement par des réformes, mais doit être installé par la force dans un acte révolutionnaire. Pour ce faire, il faut démolir le système existant et briser la résistance de la population en la redirigeant vers des boucs émissaires et des cibles de diversion et en gardant les gens occupés entre eux. Lorsque l’État perd, du moins en apparence, le contrôle de la situation, la population devient plus disposée à accepter une administration mondialiste. Ensuite, les gens accepteront également les CBDC, la surveillance totale, les passeports de vaccination numériques et les identités numériques si cela ne fait que mettre fin à la guerre civile. La guerre civile fait donc partie de la lutte des classes venue d’en haut. La seule question est de savoir pourquoi toutes les parties ne le reconnaissent pas et se laissent servir de boucs émissaires et se retourner les unes contre les autres.

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  25. Le sort de la Grande-Bretagne pourrait également servir de modèle pour d’autres pays occidentaux. Dans de nombreux pays, dont l’Allemagne, il existe une forte proportion de migration, avec les problèmes qui y sont associés. En Allemagne et en Autriche également, la migration est utilisée dans l'intérêt du capital pour briser les grèves, réduire les salaires et donner ainsi une impression de croissance économique. (44) Puisque l'Allemagne est désormais officiellement en récession, que des entreprises ferment leurs portes ou délocalisent, mais que le coût de la vie continue d'augmenter, le mécontentement va continuer de croître ici aussi. Il existe déjà un fort sentiment anti-migrants au sein de la population, tandis que dans le même temps, les soi-disant gauchistes se mobilisent contre les prétendus nazis et les extrémistes de droite. Le risque de soulèvements et de situations proches de la guerre civile existe également en Allemagne. Les guerres civiles, ou du moins les troubles majeurs, sont pris en compte par le capital financier au pouvoir comme une option pour faire valoir ses intérêts. Malheureusement, cela constitue un terrain fertile pour les critiques de mesures Corona par ailleurs éclairées, lorsque le récit du « poignardage au couteau des migrants » est également raconté.

    Malgré les évolutions effrayantes et les profondes divisions sociales, il y a des raisons d’espérer. L’histoire de l’humanité montre que les crises offrent également des opportunités pour ouvrir la voie à une société plus juste et plus solidaire. En reconnaissant les mécanismes de la « lutte des classes d’en haut » et en s’unissant au-delà des divisions artificielles, les peuples peuvent construire ensemble un nouvel ordre social et économique. Un tel mouvement pourrait être fondé sur les principes d’égalité, de respect et de soutien mutuel, créant une base sur laquelle les conflits ne seraient plus résolus par la violence mais par le dialogue et la coopération. Surmonter l’éternel état d’urgence commence par la redécouverte de l’humanité commune et par un effort collectif pour façonner un monde dans lequel chacun a sa voix et peut vivre dans la dignité.

    (5) https://www.spiegel.de/ausland/unruhen-in-grossbritannien-das-andere-england-schlaegt-zurueck-a-73ea466f-7c10-4025-86e5-53f3b01c16cc

    (6) https://www.ksta.de/panorama/england-spezialkraefte-gegen-randalierer-gegenprotest-stuermt-pub-840900

    (7) https://off-guardian.org/2024/08/02/uk-riots-the-agenda-becomes-clear/

    (9) https://x.com/DC_Draino/status/1821244772667023650

    (11) https://www.ons.gov.uk/economy/grossdomesticproductgdp

    (12) https://www.konstantinkisin.com/p/there-is-no-cope

    (13) https://www.statista.com/topics/6500/the-british-economy/

    (14) https://www.bbc.co.uk/bitesize/guides/zqhvmnb/revision/5

    (15) https://migrationobservatory.ox.ac.uk/wp-content/uploads/2019/07/MigObs-Briefing-Migrants-in-the-UK-labour-market-an-overview-2024.pdf

    (16) https://fullfact.org/immigration/immigration-and-jobs-labour-market-effects-immigration/

    (17) https://www.dailymail.co.uk/news/article-13282129/Average-salary-migrants-entering-UK-fallen-10-000-just-two-years.html#:~:text= Le%20salaire%20moyen%20des%20migrants,en baisse%20aux%20niveaux%20exponentiels%20de migration .

    (18) https://www.lbc.co.uk/news/net-migration-drops-to-685-000/

    (19) https://www.aljazeera.com/news/2021/1/15/uk-twin-pandemic-and-brexit-crises-prompt-unprecedented-exodus

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  26. (20) https://migrationobservatory.ox.ac.uk/resources/briefings/long-term-international-migration-flows-to-and-from-the-uk/

    (21) https://www.bbc.com/news/uk-48785695

    (22) https://data.worldbank.org/indicator/NY.GDP.PCAP.KD.ZG?locations=GB

    (23) https://tkp.at/2024/08/09/woker-multikulti-hauptismus/

    (24) https://mcb.org.uk/2021-census-as-uk-population-grows-so-do-british-muslim-communities/

    (25) https://www.statista.com/topics/4765/islam-in-the-united-kingdom-uk/#topicOverview

    (26) https://www.nytimes.com/2015/04/19/magazine/her-majestys-jihadists.html

    (27) https://migrationobservatory.ox.ac.uk/resources/briefings/migrants-in-the-uk-an-overview/

    (28) https://jcwi.org.uk/resource/who-are-the-uks-undocumented-population/#:~:text=The%20term%20'undocumented%20migrant'%20refers,to%20live% 20in%20the%20UK .

    (29) https://www.gov.uk/discrimination-your-rights

    (30) https://migrationobservatory.ox.ac.uk/resources/briefings/immigration-and-crime-evidence-for-the-uk-and-other-countries/

    (31) https://www.express.co.uk/comment/expresscomment/1899190/denmark-migrant-crime-stats

    (32) https://www.telegraph.co.uk/politics/2024/05/12/civil-servants-oppose-crime-tables-for-migrants/

    (33) https://www.migrationwatchuk.org/briefing-paper/492/impact-of-immigration-in-changing-the-uk-population
    (34) https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/birthsdeathsandmarriages/livebirths/bulletins/parentscountryofbirthenglandandwales/2021

    (35) https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/populationandmigration/internationalmigration/articles/explore50yearsofinternationalmigrationtoandfromtheuk/2016-12
    (36) https://tkp.at/2024/08/11/unruhen-in-grossbritannien-lenken-ab-von-kritiker-britischen-aussenpolitik-in-westasien/

    (37) https://www.youtube.com/watch?v=EuCLsX2TaZA

    (38) https://migrationobservatory.ox.ac.uk/resources/briefings/uk-public-opinion-toward-immigration-overall-attitudes-and-level-of-concern/

    (39) https://www.independent.co.uk/voices/letters/riots-southport-stabbings-far-right-racist-thugs-b2591365.html

    (40) https://www.economist.com/leaders/2024/08/08/how-to-respond-to-the-riots-in-britain

    (41) https://www.mediareform.org.uk/blog/new-report-who-owns-the-uk-media

    (42) https://tkp.at/2024/07/25/globale-machtergreifung-uno-und-who-als-Schaltstellen/

    (43) https://tkp.at/2024/02/29/der-private-staat/

    (44) https://tkp.at/2024/04/16/die-instrumentisierung-von-migration-und-fluss/

    https://tkp.at/2024/08/16/buergerkrieg-als-klassenkampf-von-oben/

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  27. Bill Gates investit des millions dans des “vaccins climatiques” destinés à réduire les émissions de méthane des vaches

    Une start-up agrobiotechnologique de Boston a récemment levé 26,5 millions de dollars pour “réduire les émissions de gaz à effet de serre” grâce au développement d’un “vaccin contre le méthane”. Breakthrough Energy Ventures, fondé par M. Gates, a dirigé le tour de table.


    Par Michael Nevradakis
    Mondialisation.ca,
    06 juin 2024


    Bill Gates est depuis longtemps un partisan des vaccins en général et, plus récemment, de la technologie des vaccins à ARNm.

    Aujourd’hui, il pourrait avoir pour objectif de mettre au point un vaccin pour lutter contre le changement climatique en ciblant les émissions de méthane (Méthane (CH4) 1,745 ppm soit 0,0000017 % de notre atmosphère !) du bétail.

    ArkeaBio, une startup agro-biotechnologique basée à Boston, a récemment levé 26,5 millions de dollars dans le cadre d’un financement de série A pour “réduire les émissions de gaz à effet de serre” grâce au développement d’un “vaccin contre le méthane”, a annoncé l’entreprise dans un communiqué de presse du 8 mai.

    Breakthrough Energy Ventures, fondé par Gates et qui a investi pour la première fois dans ArkeaBio en 2022, a mené le tour de table.

    L’entreprise a déclaré :

    “Le vaccin d’ArkeaBio fournira une solution innovante, rentable et évolutive pour réduire les émissions de méthane du bétail, qui génèrent actuellement l’équivalent de 3 milliards de tonnes de CO2 par an et représentent 6 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre.

    ArkeaBio affirme que son “approche basée sur la vaccination permet une décarbonisation indispensable des produits carnés et laitiers dans de nombreuses zones géographiques, favorisant ainsi une plus grande durabilité de l’agriculture”.

    Parmi les autres investisseurs du récent tour de table figurent la Grantham Foundation for the Protection of the Environment, AgriZeroNZ – un “partenariat entre le gouvernement néo-zélandais et les principales entreprises agroalimentaires” – Rabo Ventures, Overview Capital et The51 Food & AgTech Fund.

    “Les fonds levés dans le cadre de ce financement de série A joueront un rôle essentiel dans l’expansion de la recherche, du développement et du déploiement du vaccin, y compris les essais sur le terrain à grande échelle et l’engagement tout au long de la chaîne d’approvisionnement”, a déclaré ArkeaBio dans son communiqué de presse.

    “Le changement climatique est le plus grand défi auquel l’humanité ait jamais été confrontée”, a déclaré Colin South, PDG d’ArkeaBio. “C’est la course de notre vie. Cette levée de fonds nous permet de continuer à créer les outils nécessaires pour que les agriculteurs parviennent à réduire les émissions de méthane du bétail de manière significative au niveau mondial.”

    Les détracteurs du projet qui se sont entretenus avec The Defender ne sont pas d’accord, suggérant que les “vaccins contre le changement climatique” ne sont pas réalisables mais qu’ils aideront plutôt les organisations internationales telles que le Forum économique mondial, les organisations à but non lucratif telles que la Fondation Bill & Melinda Gates et Big Pharma à exercer un contrôle accru sur la société.

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  28. L’immunologiste et biochimiste Jessica Rose, Ph.D., a déclaré au Defender :

    Le “climat” peut être utilisé contre tout le monde, quoi qu’il arrive, car nous respirons tous de l’air et buvons tous de l’eau. C’est pourquoi il s’agit d’un parfait “objet de contrôle” utilisé pour provoquer la panique. Une nouvelle campagne “virus mortel/vaccin” serait ainsi moins efficace, après l’échec colossal des “mesures COVID-19”.

    Pour moi, le “changement climatique” est un slogan destiné à masquer les dommages causés à notre environnement par les pollueurs de masse.

    Michael Rectenwald, docteur en droit, auteur de “The Great Reset and the Struggle for Liberty: Unraveling the Global Agenda”, a déclaré que les “vaccins contre le changement climatique” font partie d’un “faux récit” plus large.

    M. Rectenwald a dit :

    “Il n’est pas surprenant que ces maniaques du contrôle néo-malthusien, ces psychopathes et ces profiteurs monopolistiques soutenus par le gouvernement s’associent pour mettre en place ce faux récit. Le “changement climatique” est utilisé par Big Pharma, le WEF [World Economic Forum], Bill Gates, la Fondation Rockefeller et leurs marionnettes du régime comme prétexte pour promouvoir les vaccins et contrôler la société”.

    Scott C. Tips, président de la National Health Federation, a déclaré que les “vaccins contre le changement climatique” offriraient aux grandes sociétés pharmaceutiques un autre moyen de promouvoir la technologie de l’ARNm.

    “De tels vaccins intégreraient certainement la technologie dangereuse de l’ARNm, tout comme le font actuellement les vaccins contre le tétanos”, a-t-il déclaré.

    ArkeaBio n’est pas la seule incursion de Gates dans le développement de “solutions” liées aux émissions de méthane du bétail.

    En novembre 2023, la Fondation Bill & Melinda Gates a accordé 4,5 millions de dollars à la société de biotechnologie BiomEdit, basée dans l’Indiana et spécialisée dans la santé animale, afin de “proposer une solution sûre et abordable qui permette de réduire de manière significative les émissions de méthane entérique liées au bétail”.

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  29. Ginkgo Bioworks, une entreprise de biotechnologie soutenue par gates, et Elanco, qui a déjà reçu des subventions de la Fondation Gates, ont lancé BiomEdit en 2022.

    La pression pour un “contrôle centralisé, irresponsable et coercitif”.
    Des experts agricoles ont déclaré au Defender que même si le postulat des “vaccins contre le changement climatique” est correct, le méthane généré par le bétail ne contribue que faiblement aux émissions globales de carbone.

    “Ces vaccins ne sont pas nécessaires”, a déclaré André Leu, directeur international de Regeneration International, auteur et agriculteur biologique régénérateur. “Ils représentent un coût supplémentaire pour les agriculteurs, ce qui affaiblit encore leur revenu net et le transfère aux multinationales. Ils reposent sur une très mauvaise compréhension des contributions des gaz à effet de serre au changement climatique.

    Leu a noté que la contribution du méthane représente au maximum 1,6 % des gaz à effet de serre. “La plupart des émissions de méthane proviennent des fuites de gaz, des puits de pétrole et de la fonte du pergélisol. Les ruminants ne représentent qu’un très faible pourcentage. La majeure partie de ces émissions provient des “Confined Animal Feeding Operations” (opérations d’alimentation animale en milieu confiné), également appelées ” fermes industrielles“.

    Les experts ont également suggéré qu’il existe d’autres moyens de réduire ces émissions de méthane.

    Le méthane provenant des rots des bovins et d’autres animaux d’élevage est produit par les microbes présents dans leurs intestins lors de la fermentation normale des aliments, explique James Lyons-Weiler, docteur en sciences, chercheur et auteur de l’étude.

    “Nous n’avons pas besoin de vacciner toutes les vaches pour que leur système immunitaire s’attaque à ces microbes afin de réduire le méthane”, a-t-il déclaré. “Les pratiques permacoles produisent des aliments de haute qualité, plus faciles à digérer et produisant moins de méthane que les aliments de faible qualité.

    Lyons-Weiler a déclaré que tout vaccin attaquant le système immunitaire des animaux dans le but de réduire leurs émissions de méthane peut mettre en danger la santé des animaux et peut également mettre en danger l’industrie de la viande.

    Il a dit :

    “Il est également à craindre que les bovins du monde entier développent de graves maladies gastro-intestinales à mesure que leur système immunitaire s’attaque à ces organismes non pathogènes naturellement présents dans l’environnement et produisant du méthane.

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  30. Des troupeaux entiers “vaccinés” deviendront commercialement non viables et l’industrie de la viande sera détruite. Il est tout à fait raisonnable de penser que c’est là le but ultime de cette entreprise insensée”.

    Certains experts ont suggéré qu’une autre impulsion potentielle derrière la poussée des “vaccins contre le changement climatique” est le concept “One Health”, défendu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui promeut l’idée que les politiques de santé publique devraient considérer la santé humaine, ainsi que la santé animale et environnementale, comme étant interdépendantes.

    Rose a suggéré que

    “du point de vue du contrôle”, les “vaccins contre le changement climatique” pourraient être liés à One Health. Tips est d’accord, qualifiant One Health de “projet particulièrement néfaste” destiné à “tromper la population, collecter beaucoup d’argent et mettre en œuvre les objectifs mondialistes de pouvoir sur la population mondiale”.

    La mise en œuvre des objectifs de One Health impliquerait également “des moyens synthétiques et un contrôle centralisé, irresponsable et coercitif”, a déclaré M. Tips.

    Les partisans de One Health affirment qu’en raison du changement climatique, les maladies zoonotiques – qui passent de l’animal à l’homme – sont susceptibles d’augmenter en nombre et en gravité, ce qui rend nécessaire l’approche unifiée défendue par le concept.

    Mais Rectenwald a contesté cet argument. “L’origine de la dernière pandémie n’était pas du tout zoonotique”, a-t-il déclaré. “Le coronavirus a été produit en laboratoire, tout comme les vaccins.

    Les grandes sociétés pharmaceutiques et le Forum mondial de l’alimentation (WEF) préconisent des “vaccins pour lutter contre les maladies sensibles au climat”.

    ArkeaBio n’a pas annoncé son intention de développer des “vaccins contre le changement climatique” pour l’homme. Mais certaines grandes firmes pharmaceutiques utilisent la menace du changement climatique pour pousser à une vaccination accrue qui, selon elles, permettrait d’atténuer une catastrophe climatique.

    Dans un article paru en avril 2023, intitulé “L’innovation vaccinale est une réponse essentielle à la crise climatique”, Thomas Triomphe, vice-président exécutif des vaccins de Sanofi, affirme que “la poursuite de l’innovation vaccinale pour lutter contre les maladies sensibles au climat sera sans aucun doute un outil essentiel de la réponse en matière de santé publique”.

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  31. Un article de GSK datant de décembre 2023 et intitulé “Face au changement climatique, les vaccins jouent un rôle crucial mais sous-estimé” affirme que “le réchauffement des températures et les événements météorologiques extrêmes exacerbent la propagation des maladies infectieuses et que l’optimisation du rôle des vaccins peut contribuer à atténuer l’impact du changement climatique”.

    Dans une interview accordée au Guardian en juillet 2023, Pascal Soriot, PDG d’AstraZeneca, a déclaré que la crise climatique “nous affecte tous par le biais de maladies respiratoires, de cancers, de problèmes de santé, de maladies infectieuses” et que “cette crise est en fait une crise sanitaire”.

    Un article du WEF de novembre 2023 suggère que “le changement climatique pourrait favoriser la propagation de virus tels que le paludisme, la dengue et le Zika à des latitudes plus élevées et exposer davantage de personnes”.

    En réponse, le WEF suggère que son initiative sur le climat et la santé “aide à développer le type de quantification et d’analyse qui permettra d’identifier les populations les plus à risque, de sorte que la communauté des soins de santé puisse s’attaquer aux menaces de manière proactive”.

    “Nous pouvons agir maintenant pour renforcer l’infrastructure et promouvoir les vaccins qui devraient être développés ou les médicaments qui ont besoin d’une plus grande capacité de production”, indique l’article. “Contrairement à COVID-19, nous avons la possibilité d’anticiper le problème. Nous devrions la saisir”.

    La “préparation à la pandémie”, un autre nom pour une surveillance accrue ?
    ArkeaBio et Bill Gates ne sont pas les seuls à participer activement au développement de prétendues solutions sanitaires au changement climatique.

    En mai, la Fondation Rockefeller et l’OMS ont annoncé une initiative visant à “cultiver les réseaux mondiaux de détection des agents pathogènes et à renforcer les capacités de préparation aux pandémies, notamment en élargissant la surveillance des maladies aggravées par la hausse des températures et les conditions météorologiques extrêmes”.

    La Fondation Rockefeller investit 5 millions de dollars dans l’OMS dans le cadre de cette initiative, qui fonctionne par l’intermédiaire du Centre de l’OMS pour le renseignement sur les pandémies et les épidémies et vise à soutenir des objectifs tels que “l’augmentation de la capacité mondiale de surveillance génomique” et “l’amélioration de la détection des flambées épidémiques”.

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  32. “Le changement climatique accroît à la fois le risque d’une nouvelle pandémie mondiale et la nécessité de collaborer et de partager les données”, a déclaré le Dr Rajiv Shah, président de la Fondation Rockefeller, au moment de l’annonce.

    Le docteur Chikwe Ihekweazu, responsable du centre OMS de renseignements sur les pandémies et les épidémies, a déclaré lors de l’annonce que “la pandémie de COVID-19 a souligné que la surveillance des maladies, la collaboration entre les parties prenantes et le partage des données étaient des ingrédients absolument essentiels pour la sécurité sanitaire”.

    Par ailleurs, une étude publiée en 2023 dans The BMJ par des chercheurs de Ginkgo Bioworks a mis en garde contre le fait que “les changements climatiques et d’utilisation des terres devraient augmenter la fréquence des débordements zoonotiques, qui sont à l’origine de la plupart des épidémies modernes”.

    “Cette tendance peut être modifiée par des efforts concertés au niveau mondial pour améliorer notre capacité à prévenir et à contenir les épidémies”, indique le document, qui appelle au “développement rapide” de vaccins à ARNm, à la surveillance génomique et à une “surveillance ciblée dans les principaux centres de voyage”.

    Enfin, data.org, une initiative créée par la Fondation Rockefeller et Mastercard avec des bailleurs de fonds tels que Microsoft et le Wellcome Trust, a lancé le Capacity Accelerator Network (CAN), qui vise à “développer des talents pour résoudre des problèmes systémiques tels que ceux qui se situent à l’intersection du changement climatique et de la santé“.

    L’une des façons pour le RCA d’y parvenir est de “former un million de praticiens des données motivés par un objectif précis d’ici 2032, grâce à un écosystème mondial de partenaires universitaires, philanthropiques, à impact social, gouvernementaux et du secteur privé”.

    https://www.mondialisation.ca/bill-gates-investit-des-millions-dans-des-vaccins-climatiques-destines-a-reduire-les-emissions-de-methane-des-vaches/5689598?doing_wp_cron=1723809711.6716969013214111328125

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  33. Une expérience montre : le photovoltaïque entraîne un réchauffement comparable à celui des gaz à effet de serre


    16 août 2024
    par le Dr. Peter F. Mayer


    L’énergie éolienne et photovoltaïque se développe massivement pour la « transition énergétique ». Les mesures coercitives de l'UE, les impôts élevés et, dans certains cas, les subventions élevées visent à permettre une restructuration rapide. Les conséquences sont cependant une énergie coûteuse et de moins en moins fiable, d’énormes dégâts environnementaux et un réchauffement important sous prétexte de tenter de prévenir le changement climatique prétendument causé par le CO2 d’origine humaine.

    TKP a fait état d'un certain nombre d'études montrant que les parcs éoliens provoquent un réchauffement d'environ 0,72 degré par décennie. À cela s’ajoutent d’énormes dégâts sur l’environnement – ​​mot clé « fibres désagréables » – et des maladies pour les personnes vivant à proximité . Mais le photovoltaïque ne fait pas non plus ce qu’on nous promet, car il fournit du réchauffement climatique et de l’électricité à un moment où la demande est faible et l’offre minime, où la demande est forte la nuit et en hiver. Une étude a montré que les systèmes solaires et éoliens au Sahara augmenteraient considérablement la température, attireraient la pluie et verdiraient ainsi le désert.

    Le diagramme montre à gauche comment la température augmente et à droite l’importance des précipitations qui se produiraient :

    - voir graph sur site -

    Mais quelle est la physique derrière cela ? Nous avons expliqué le fonctionnement des parcs éoliens ici ou ici . Mais les systèmes solaires ? Ne vous rendent-ils pas plus cool ? Une expérience et une mesure, c'est-à-dire les méthodes standard des physiciens, peuvent aider.

    Mais d’abord une brève explication de l’effet de serre. Selon l’opinion scientifique dominante, la cause en est ce qu’on appelle l’effet de serre. Cela entraîne une augmentation du contre-rayonnement et provoque ainsi une forte augmentation des températures à proximité du sol. L’ Agence fédérale allemande de l’environnement déclare :

    « L'atmosphère terrestre contient des gaz qui laissent largement passer le rayonnement solaire à ondes courtes, mais absorbent le rayonnement thermique (à ondes longues) et réchauffent ainsi le système. Par analogie avec une serre – qui laisse passer le rayonnement solaire et « retient » le rayonnement thermique – ces gaz sont également appelés gaz à effet de serre. La vapeur d'eau et le dioxyde de carbone absorbent notamment une partie du rayonnement thermique émis par la surface terrestre. Sans cet effet de serre naturel, la terre serait recouverte de glace. Depuis l’industrialisation, nous, les humains, avons provoqué une augmentation constante de la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre.

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  34. L'explication est assez erronée, le gaz carbonique n'est pas indispensable et le rayonnement thermique n'est pas "retenu", mais peut amener des molécules composées de différents atomes dans un état excité, qui libèrent de l'énergie lors du retour à l'état fondamental. La physique atomique, la physique moléculaire et l'optique sont nécessaires pour une compréhension plus précise.

    Cet effet de serre et le contre-rayonnement qui en résulte sont souvent expliqués ou étayés par des croquis très simplifiés comme dans les figures 1 et 2. Par contre-rayonnement, on entend un rayonnement thermique dirigé vers le sol (repéré par une flèche rouge pointant vers le bas sur les figures).

    - voir schémas sur site -

    Les graphiques reflètent généralement correctement les conditions, mais les détails sont bien sûr un peu plus compliqués.

    Expérience et mesure

    Le détective énergétique de Graz a fait une expérience et mesuré les températures. Une plaque de verre et un panneau solaire sont placés dans l'ambiance sur deux rails dans un pré. Cela ressemble à ceci :

    La répartition de la température au sol sous l'aménagement est désormais visualisée et mesurée à l'aide d'une caméra thermique :

    La photo et l'image thermique ont été prises en mesurant depuis le sol ou en regardant le dispositif expérimental dans l'atmosphère près du sol. L'image ci-dessus dans l'image thermique présentée montre également la condition thermique. A droite nous avons le dessous de la plaque de verre, dans l'espace entre la vue dégagée sur le ciel bleu et à gauche le dessous ou l'arrière du système photovoltaïque.

    L'image ci-dessous montre la différence spectaculaire de température de rayonnement
    dans les trois sections d'image. La température de la face inférieure de l'installation photovoltaïque est supérieure de près de 70 Kelvin à celle de la zone intermédiaire libre (vue directe sur le ciel) et d'environ 21 Kelvin supérieure à celle de la face inférieure de la plaque de verre. Le contre-rayonnement dirigé vers le sol, qui provoque l'effet de serre, a
    massivement augmenté sur le système photovoltaïque !

    - voir graph sur site -

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  35. Regardons un autre tableau : la répartition de la température d'un système solaire installé sur une prairie, comme on le voit de plus en plus souvent.

    Le résultat donne à réfléchir. Le système solaire en surface est environ 20 degrés plus chaud que la zone environnante. – environ 45 degrés contre 23 à 25 degrés sur le pré. En dessous, il fait beaucoup plus chaud, comme le montre l’expérience ci-dessus.

    Le détective énergétique explique :

    L’expérience montre que la matière introduite dans l’atmosphère peut réellement modifier le bilan radiatif. Un PVA est dans l'atmosphère. Il est entouré d’air de tous côtés. Il fait donc partie de l’atmosphère, même si une structure porteuse le relie au sol. Nous n'y pensons tout simplement pas ! Mais nous ajoutons de la matière supplémentaire dans l’atmosphère (c’est-à-dire dans l’air au-dessus du sol) (nous « émettons » désormais du PVA dans l’atmosphère au lieu du gaz carbonique…)

    En 2023, des installations photovoltaïques d’une puissance de 14,3 gigawatts ont été nouvellement installées en Allemagne. La capacité photovoltaïque installée en Allemagne s'élève au total à 82,2 gigawatts*. Le poids des panneaux PVA plus grands est d’environ 53 g/watt. Cela signifie qu’au cours de la seule année 2023, l’Allemagne a « émis » environ 757 900 tonnes de « matière PVA » dans l’atmosphère. Pour une production totale de 82,2 GW, il faudrait supposer des émissions totales d’environ 4 419 600 tonnes. Cette énorme masse a également été introduite dans l’atmosphère à proximité du sol « pour la protection du climat ». Contrairement aux gaz qui se déplacent facilement, il reste stationnaire. Mais cela fait désormais partie de l’atmosphère. Il peut échanger de la chaleur avec l’air ambiant de tous côtés.

    Ainsi, au nom de la protection du climat, nous avons ajouté une énorme quantité de matière à l’atmosphère au niveau du sol. Et ce matériau (PVA) est conçu pour absorber au mieux la lumière. Une petite partie de la lumière devient alors de l’énergie électrique, le reste perd de la chaleur. Chaleur qui peut être rendue visible grâce à des images infrarouges. Ce qui est nettement plus élevé au bas d’une surface PV qu’au sommet du PVA. Et qui est également plus élevée que celle d’une vitre transparente. Dans cette optique, au nom de la transition énergétique, nous construisons actuellement des radiateurs solaires appelés PVA, qui produisent peu d'électricité mais dissipent beaucoup de chaleur dans l'atmosphère environnante.

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  36. Il est vraiment absurde de constater à quel point les organisations mondiales telles que l’ONU, l'IPCC et l’UE agissent de manière non scientifique. Le solaire et l’éolien font exactement le contraire de ce qu’ils devraient faire. L’objectif climatique déjà absurde de Paris, consistant à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré par rapport à avant, est empêché de manière fiable par le photovoltaïque. Les éoliennes, dont la plupart sont situées dans des zones agricoles, rendront l'agriculture impossible en raison de la contamination croissante par les déchets toxiques et aggraveront considérablement la sécurité alimentaire. L’électricité devient de plus en plus chère à mesure que l’énergie solaire et éolienne se développent.

    La « science du climat » n’est pas une véritable science et est complètement trompeuse dans la forme sous laquelle les organisations internationales la produisent. Ce dont nous avons besoin, ce sont des sciences naturelles dures comme la physique et l’ingénierie.

    Et voici une description légèrement plus détaillée de la disposition des tests :

    Dispositif expérimental pour l'effet de serre et le contre-radiation

    https://tkp.at/2024/08/16/experiment-zeigt-photovoltaik-fuehrt-zu-erwaermung-wie-bei-starkem-treibhausgas/

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  37. Les grandes entreprises technologiques consomment plus d'électricité que des pays entiers


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 16 AOÛT 2024 - 11:45


    Les rêves d'IA des grandes entreprises technologiques ont un coût énergétique élevé : les entreprises technologiques et leurs centres de données consomment plus d'électricité que des pays comptant plusieurs millions d'habitants.

    Dans le graphique ci-dessous, Pallavi Rao de Visual Capitalist compare la consommation d'électricité de Google, Microsoft, Meta et Apple en 2023 à celle de certains pays. Données provenant de rapports d'entreprises et de l'U.S. Energy Information Administration (2022).

    - voir graph sur site -

    Classement de la consommation d'énergie des entreprises technologiques par rapport à certains pays

    - voir liste des pays sur site -

    Google et Microsoft consomment tous deux plus d'électricité (24 TWh) que des pays comme la Jordanie (population : 11 millions) et le Ghana (34 millions).

    *Territoire américain. **Valeur estimée. Chiffres arrondis. Source de la population : Banque mondiale.

    Cela met en évidence l’énorme consommation d’énergie pour ces entreprises de la Big Tech qui maintiennent des centres de données massifs comme élément clé de leurs opérations.

    Dans son rapport 2024 sur l’environnement, Google a déclaré que la consommation d’électricité de ses centres de données avait augmenté de 17 % en 2023, une tendance qui devrait se poursuivre. Il a également estimé que les centres de données de l’entreprise représentaient 10 % de la consommation d’électricité mondiale des centres de données en 2023.

    Et il est facile de voir comment l’IA joue un rôle dans cette consommation. La formation des modèles d’IA augmente les besoins en énergie et en refroidissement des centres de données par rapport à une utilisation plus traditionnelle des centres de données, comme le stockage de fichiers et d’applications sur le cloud ou le traitement des e-mails.

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  38. Il est révélateur que la consommation d’électricité de Microsoft était de 11 TWh en 2020 et ait doublé pour atteindre 24 TWh en moins de quatre ans. De même, celle de Google a également doublé pour atteindre 24 TWh contre 11 TWh en 2018.

    Ces deux tendances coïncident avec l’avancée de l’IA générative des entreprises dans laquelle elles sont toutes deux pionnières.

    Pendant ce temps, les entreprises technologiques qui ont démarré la course plus tard (Meta et Apple) sont encore plus en retard en matière de consommation d'électricité, même si Meta semble rattraper son retard.

    https://www.zerohedge.com/energy/big-tech-uses-more-electricity-entire-countries

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  39. Cher Elon, 1 000 ppm de gaz carbonique ne présentent aucun danger, nous en respirons tous les jours


    Par Jo Nova
    August 16th, 2024


    Elon cherche une raison de continuer à s’inquiéter du gaz carbonique

    Dans l’interview avec Donald Trump, Elon Musk a essayé de faire valoir que nous devrions limiter le gaz carbonique aux gens. Sans vouloir être trop précis, nous expirons de l’air à 40 000 ppm quinze fois par minute pendant toute notre vie. Si 1 000 ppm nous donnaient des maux de tête ou des nausées, nous devrions retenir notre souffle chaque fois que nous embrassons quelqu’un.

    @ElonMusk : Ce que je voulais dire, c’est que, même si le gaz carbonique ne causait pas le réchauffement climatique, il est inconfortable de respirer de l’air contenant plus de 1 000 ppm de gaz carbonique. Étant donné que le ppm extérieur en dehors des villes est maintenant d'environ 420 (mdr), il approche déjà parfois les 1000 ppm à l'intérieur des villes. Vous pouvez acheter un moniteur de gaz carbonique bon marché et mesurer cela par vous-même.

    Le niveau de base mondial de gaz carbonique continuant d'augmenter, la qualité de l'air dans les villes sera étouffante et désagréable, entraînant somnolence, manque de concentration et finalement maux de tête et nausées. Ce ne serait pas un bon avenir.

    Et puis il cite gaz carboniquemeter.com qui, hum, vend des compteurs de gaz carbonique et a intérêt à exagérer considérablement les problèmes liés au gaz carbonique, ce qu'ils font.

    Le gaz carbonique n'est pas le problème, l'air vicié et d'autres polluants provoquent des maux de tête et de la somnolence
    Le but des compteurs de gaz carbonique n'est pas tant de nous avertir des niveaux excessifs de gaz carbonique, mais d'indiquer dans quelle mesure la pièce est bien ventilée. Les niveaux de gaz carbonique ne sont qu'un indicateur de la qualité de l'air. L’air avec des niveaux de gaz carbonique plus élevés contient généralement aussi des niveaux plus élevés de composés organiques, d’humidité, d’odeurs corporelles, de moisissures, de produits chimiques provenant des meubles et de la peinture (comme le formaldéhyde) et potentiellement de virus. Lorsque les gens signalent des maux de tête et des nausées, les niveaux élevés de gaz carbonique ne sont pas le problème, c’est le bioeffluent qui cause les problèmes. Lorsque les chercheurs effectuent des tests cognitifs avec du gaz carbonique pur ajouté à de l’air propre, les performances ne souffrent pas. L’air vicié est le problème, pas le gaz carbonique. (Voir Zhang et Misra où ils ont comparé les effets cognitifs de l’air mal ventilé et de l’air propre avec des niveaux élevés de gaz carbonique jusqu’à 3 000 ppm. Les problèmes disparaissent lorsqu’ils utilisent de l’air frais plus du gaz carbonique.) Les pièces bien ventilées peuvent également être des pièces plus fraîches, ce qui pourrait expliquer pourquoi les résultats se contredisent si souvent.

    Les salles de classe sont à 1 000 ppm « en général »

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  40. Alors que l’air extérieur est à 420 ppm, les niveaux de gaz carbonique à l’intérieur sont généralement de 1 000 ppm dans les salles de classe chaque jour, et peuvent monter jusqu’à 3 000 ppm si toutes les fenêtres sont fermées. Les niveaux reconnus de santé et de sécurité au travail pour une exposition professionnelle à long terme sont de 5 000 ppm pendant 8 heures d’affilée, cinq jours par semaine. Ce n’est pas grave.

    Le Centre national de collaboration en santé environnementale (Canada) a mesuré les écoles et les bâtiments et indique que « généralement, dans une situation de classe occupée, le niveau de ventilation recommandé correspondrait à un niveau de gaz carbonique d’environ 1 000 à 1 100 ppm ». En outre, ils ont déclaré que « le niveau le plus bas auquel un effet sur la santé humaine (c’est-à-dire l’acidose) a été observé chez les humains est de 7 000 ppm, et cela seulement après plusieurs semaines d’exposition continue dans un environnement sous-marin ».

    Les limites professionnelles de gaz carbonique recommandées par l’American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH) sont de 5 000 ppm (TLV-TWA) et 30 000 ppm (TLV-STEL), en fonction des effets directs sur l’acidification du sang. — via Marc Morano et Climate Depot

    Bureau du médecin hygiéniste en chef de la NASA

    Vues de la station des modules russes pendant la sortie dans l’espace de VKD-51

    À la NASA, le bureau du médecin hygiéniste en chef indique qu’un vaisseau spatial typique fonctionne à environ 3 000-7 000 ppm (ou 0,3-0,7 % de gaz carbonique). L’exposition recommandée est de 5 000 et la limite d’exposition autorisée est de 10 000 ppm. Bien que les médecins de vol aient constaté que des niveaux de près de 7 000 étaient sûrs et « n’affectaient pas les performances », à bord d’Apollo 13, les niveaux de gaz carbonique ont atteint 20 000 ppm. La transpiration et l’essoufflement sont devenus un problème au-delà de 30 000 ppm.

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  41. Les sous-mariniers vivent généralement avec des niveaux de gaz carbonique de 2 000 à 5 000 ppm, et lorsqu’un petit échantillon de marins a été testé à 600, 2 500 ou 15 000 ppm, les chercheurs n’ont pu constater aucune différence dans les résultats d’un test de 80 minutes sur la prise de décision. (Rodeheffer et al.) De même, dans une autre étude du Johnson Space Centre, les personnes ont effectué des tests cognitifs à 600, 1 200, 2 500 et 5 000 ppm et il n’y a eu aucun effet dose-réponse. Les résultats semblent plutôt aléatoires.

    Lowther et al. ont examiné 51 études en 2021 et n’ont rien trouvé de concluant en termes de dommages causés par le gaz carbonique en dessous de 5 000 ppm. La plupart des études étaient confondues, les résultats étaient contradictoires. Des équipes de chercheurs cherchent un autre problème « dû au gaz carbonique ». Si le gaz carbonique avait un effet négatif important, il aurait déjà été constaté. Au lieu de cela, le gaz carbonique n'est associé qu'à des maux de tête et des nausées occasionnels, probablement parce qu'il est élevé dans des pièces bondées et peu ventilées.

    Une étude de grande envergure réalisée en 2019 a montré que le gaz carbonique affectait les personnes à des niveaux aussi bas que 1 000 ppm, mais l’article lui-même souligne les données déroutantes et utilise les mots « effets possibles » et « effets potentiels » et conclut « nous avons besoin de plus d’études ».

    MISE À JOUR : Les commentateurs Alan Klein et M. Farnham soulignent que les limites de sécurité pour les mineurs de charbon australiens (NSW) sont de 1,25 % de gaz carbonique, soit 12 500 ppm, et ce pour des quarts de travail de 8 heures. De brèves excursions jusqu’à 3 % (30 000 ppm) sont acceptables. Voir le commentaire n° 17 pour plus de détails.

    REFERENCES

    Lowther, Scott D., Sani Dimitroulopoulou, Kerry Foxall, Clive Shrubsole, Emily Cheek, Britta Gadeberg, and Ovnair Sepai. 2021. “Low Level Carbon Dioxide Indoors—A Pollution Indicator or a Pollutant? A Health-Based Perspective” Environments 8, no. 11: 125. https://doi.org/10.3390/environments8110125

    Mishra AK, Schiavon S, Wargocki P, Tham KW. Respiratory performance of humans exposed to moderate levels of carbon dioxide. Indoor Air. 2021 Sep;31(5):1540-1552. doi: 10.1111/ina.12823. Epub 2021 May 15. PMID: 33991134.

    Rodeheffer CD, Chabal S, Clarke JM, Fothergill DM. Acute Exposure to Low-to-Moderate Carbon Dioxide Levels and Submariner Decision Making. Aerosp

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  42. Zhang X, Wargocki P, Lian Z, Thyregod C. Effects of exposure to carbon dioxide and bioeffluents on perceived air quality, self-assessed acute health symptoms, and cognitive performance. Indoor Air. 2017 Jan;27(1):47-64. doi: 10.1111/ina.12284. Epub 2016 Mar 7. PMID: 26825447.

    h/t to Willie Soon, Marc Morano and Climate Depot.

    https://joannenova.com.au/2024/08/dear-elon-1000ppm-of-carbon-dioxide-is-safe-we-breath-it-every-day/

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  43. 200 000 morts de chaud, mais surtout pas de clim


    Scapin
    13 août 2024


    Selon un rapport de l’OMS, la chaleur cause chaque année le décès de 175 000 personnes en Europe. À ce bémol près que la zone Europe de l’OMS couvre également l’Asie centrale. Pour la seule Europe, le nombre de morts est donc inférieur mais il n’est pas communiqué.

    « Les températures extrêmes exacerbent les maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires, respiratoires et cérébro-vasculaires, la santé mentale et les affections liées au diabète. »

    L’OMS appelle donc à prendre des mesures contre les fortes chaleurs afin de protéger les populations. Cela tombe bien, nous disposons d’un outil idoine pour lutter contre la chaleur dans les bâtiments : la climatisation, inventée il y a plus d’un siècle. Mais en France, par un réflexe technophobe solidement ancré, la climatisation est mal vue. Rares sont les hôpitaux et les Ehpad à en être équipés. Idem pour les écoles, les universités, et même les logements.

    Comment fonctionne la climatisation – Contrepoints

    « La clim, c’est mal » pensent beaucoup de personnes, alors qu’elle sauve des vies, accroît la productivité au travail, rend plus confortable la vie quotidienne. Jusqu’à combien de morts faudra-t-il arriver pour que l’équipement en climatisation se généralise ?

    Chaleur estivale : le prix de la climatisation a chuté de 97 % depuis 1952 – Contrepoints

    https://www.contrepoints.org/2024/08/13/478296-200-000-morts-de-chaud-mais-surtout-pas-de-clim

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    1. Pour la chaleur, quand il fait chaud on se met à l'ombre. En hiver, quand il fait froid... on crève !

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  44. Tourisme durable, moins de SUV, plus de jets privés ?


    France-Soir
    le 14 août 2024 - 14:55


    Régulièrement pointé du doigt, le tourisme est interrogé, notamment quant à son impact environnemental, tandis qu’il n’a de cesse de s’accroître. Les acteurs du milieu sentent le vent tourner. Le secteur serait responsable de 11% de l'inventaire national des émissions de gaz à effet de serre de la France selon l’Agence de la transition écologique (Ademe) en 2021.

    Une forme de dissonance cognitive s’installe. Tandis que certains prônent au quotidien un mode de vie respectueux de l’environnement, encourageant les transports en commun pour ne citer que cet aspect, les voyages au bout du monde semblent plus facilement se justifier qu’un trajet en voiture pour son travail. Pourtant, plus écrasant encore, la consommation de carburant allouée à l’utilisation du premier n’est plus à démontrer.

    Selon Statista, site de référence en matière de statistiques issues de données d’instituts, un article de juin 2024 permet de mettre en lumière le fait que « les vols privés ont quadruplé depuis 2020 ». Tandis qu’une pression s’exerce sur le Français moyen pour le dissuader d’user de moyens de transports trop polluants, les vols privés seraient quant à eux trop anecdotiques pour être considérés. Pourtant, l’ampleur du phénomène est réelle. Rien que pour l’aviation mondiale, 1% des personnes sont à l’origine de 50% des émissions de l’aviation mondiale. Pour donner un ordre d’idée, « un vol en jet privé de quatre heures génère autant d'émissions qu'un individu moyen en un an. »

    Malgré tout, les chiffres du tourisme ne cessent d’augmenter, ce qui alerte les plus critiques à ce sujet. Tandis que le niveau revient au taux pratiqué avant Covid avec 1,5 milliard de touristes internationaux, comme le précise La Croix sur la base des informations de l’Organisation mondiale du tourisme, les estimations assurent que ce chiffre passera à 1,8 milliard en 2030.

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  45. Les volcans, qui déchargent des milliards de fois plus de gaz dans l'atmosphère que votre voiture, ne sont pas encore inscrit sur la liste des criminels qui disparaissent sans laisser de trace au même titre que les porte-containers et les avions. D'ailleurs, nous-mêmes qui ne pouvons émettre de gaz carbonique de nos poumons à 37°C savons toutes et tous que ce gaz parfaitement inoffensif et doté d'aucun pouvoir calorifique disparaît à seulement 30,9°C. D'où l'attention de la dictature portée sur les sujets les plus cons pour leur faire croire qu'ils polluent !!!

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  46. Liste des pays les plus pollués par le carbone : la Russie, l’Australie et les États-Unis exportent plus de « dommages climatiques » que n’importe quelle autre nation


    Par Jo Nova
    August 15th, 2024


    Il y a de quoi être fier : la Russie, l’Australie et les États-Unis ont la plus grande empreinte carbone sur la planète. C’est un titre bizarrement artificiel, où nous devons ignorer les émissions nationales et blâmer les pays pour les carburants qu’ils extraient et que quelqu’un d’autre utilise. (Vous savez qu’ils le veulent).

    Nous pourrions jouer à ce jeu de tant de façons. Si la Chine utilise du charbon australien pour fabriquer un réfrigérateur, ces émissions appartiennent-elles à l’Australie, à la Chine ou au Norvégien qui a acheté le réfrigérateur ? Réponse correcte : « les trois ». Le jeu de la responsabilité des émissions sur les téléphones portables signifie que la honte peut être appliquée à celui qui est le plus utile. Le double comptage n’est pas une erreur, c’est un outil de marketing.

    Dans un monde normal, personne n’est responsable de ce que quelqu’un fait avec les biens qu’il a vendus, mais dans l’économie verte, camarade, tout appartient au Parti.

    Vous êtes censés harceler les gens à qui vous vendez les produits, pour leur demander de ne pas les utiliser :

    [Dr Gillian Moon] a déclaré que si l’Australie prenait au sérieux ses engagements climatiques, elle devrait faire davantage pour encourager les pays qui achètent ses combustibles fossiles – en particulier les économies développées que sont le Japon, la Corée du Sud et Taïwan, qui représentent environ les deux tiers de ses exportations – à passer plus rapidement aux énergies renouvelables. Elle a ajouté qu’elle devrait avoir des discussions similaires avec les exportateurs de combustibles fossiles partageant les mêmes idées, comme le Canada et la Norvège. (Extrait du Guardian, lien ci-dessous).

    Ce que ce graphique montre vraiment, c’est qui est le grand bouc émissaire mondial – pas la Russie, car elle ne travaille pas directement contre ses propres intérêts économiques, mais l’Australie – la nation qui risque de perdre le plus d’argent par habitant en raison de la diabolisation des combustibles fossiles, et qui aide et encourage la haine du carbone jusqu’au bout, et ne dépense jamais un centime pour auditer le Comité de l’ONU. Cette étude unilatérale a bien sûr été réalisée en Australie. Elle a été élaborée par l’Institut des droits de l’homme de l’UNSW, qui n’a pas passé une seule minute à réfléchir aux droits de l’homme des pauvres qui veulent avoir chaud et acheter notre charbon. Ils n’ont pas non plus pensé aux enfants affamés d’Haïti qui bénéficient d’aliments moins chers cultivés dans un monde où le gaz carbonique est abondant.

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  47. Les États-Unis exportent plus de combustibles fossiles que l’Australie, mais nous exportons plus de charbon, qui est un combustible plus « à fortes émissions », disent-ils, donc nous exportons plus d’émissions. (Ils devraient nous payer pour le charbon, le pétrole, le gaz, les engrais et le climat plus chaud).

    - voir graph sur site -

    Empreinte de serre totale des exportations.
    Source : Climate Analytics

    Les exportations australiennes de combustibles fossiles se classent au deuxième rang après la Russie en termes de dommages climatiques, sans « plan » de réduction
    Adam Morton, The Guardian

    Les exportations australiennes de charbon et de gaz causent plus de dommages climatiques que celles de tout autre pays, à l’exception de la Russie, selon une nouvelle étude qui soutient que le pays compromet un accord mondial visant à s’éloigner des combustibles fossiles.

    L’analyse, commandée par l’Institut australien des droits de l’homme de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, a révélé que l’Australie était le troisième plus grand exportateur de combustibles fossiles en termes d’énergie en 2021, derrière la Russie et les États-Unis.

    Voir aussi The Conversion :*

    Exhumés en Australie, brûlés dans le monde entier – l’exportation de combustibles fossiles compromet les objectifs climatiques
    L’Australie exporte principalement des combustibles fossiles vers le Japon, la Chine, la Corée du Sud et l’Inde. Ces pays, qui représentaient environ 43 % des émissions de CO₂ des combustibles fossiles en 2022, sont également signataires de l’Accord de Paris. Ils ont donc fixé leurs propres objectifs de réduction des émissions pour 2030 et des objectifs de zéro émission nette. Continuer à importer des combustibles fossiles est incompatible avec leurs propres engagements.

    *Ce n’est guère une conversation tant qu’ils interdisent les opinions sceptiques, n’est-ce pas ?

    https://joannenova.com.au/2024/08/carbon-naughty-list-russia-australia-usa-export-more-climate-damage-than-any-other-nation/

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  48. Énergie éolienne et « fibres désagréables » : faits rapportés par l’avocat Thomas Mock


    15 août 2024
    par Assoc. Prof. Dr. Stephan Sander Faes


    La semaine dernière, nous avons parlé des risques potentiels pour la santé liés aux éoliennes ( a rapporté TKP ). Il s'agit ici de documents officiellement connus que l'avocat Thomas Mock a présentés l'année dernière au parlement du Land de Basse-Saxe sous la forme d'un rapport d'expert. Deuxième partie sur les dangers de la « transition verte » pour l’homme, les animaux et l’environnement, jusqu’à présent à peine reconnus.

    Aujourd'hui, nous approfondissons ce sujet et examinons un rapport présenté au Parlement du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie. L'auteur de ce rapport est l'avocat Thomas Mock, il est daté du 2 mars 2023 et a été préparé au nom de la Society for Progress in Freedom eV , un groupe de réflexion « libéral » autoproclamé.

    La source peut être trouvée ici , les extraits suivants (pp. 44-54) ont été soulignés par moi.

    Sur l'érosion des microparticules provoquée par les éoliennes
    Les dangers croissants des microparticules causées par l'abrasion sur les rotors justifient également le maintien de la distance de 1 000 m.

    Compte tenu des risques sanitaires généralement posés par les microparticules, il est entendu qu'elles proviennent également des microparticules des éoliennes, que les habitants sont affectés en termes de propriété et de santé, ainsi que les zones dans lesquelles les aliments sont cultivés et qu'un nombre important et en constante augmentation nombre au cours des décennies de fonctionnement. Une contamination par diverses microparticules se produit. Le fonctionnement des éoliennes en raison de l'abrasion/érosion/délaminage naturelle et inévitable des microparticules toxiques des surfaces du rotor, quelle que soit la protection de surface fournie , en particulier sur les billes du rotor qui sont les plus exposées au vent et aux intempéries, peut contrevenir à l'approbation car il existe un risque de dommages importants à la santé causés par de tels apports de particules toxiques et nocives est disproportionné et déraisonnable, Art 2, 20 a GG et peut mettre en danger l'existence d'une entreprise agricole , Art 14 GG. Compte tenu des grandes surfaces des rotors actuels et de l'abrasion moyenne mais inévitable des microparticules de toutes tailles et de la durée de vie des rotors, on peut supposer une quantité importante de microparticules qui, en raison de leur petite taille, peuvent même atteindre des centaines de milliers si pas des millions de particules. Les implantations dans des zones de production vivrière ou des zones utilisées à des fins agricoles sont donc hors de question ...

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  49. Le matériau des rotors est en carbone/GRP/CFK

    Les matériaux carbone/GRP/CFRP utilisés dans les surfaces des pales de rotor courantes d'aujourd'hui sont des substances produites synthétiquement qui n'existent pas dans la nature. Ils se caractérisent par le fait qu'ils sont à la fois hydrofuges (hydrophobes), hydrofuges (lipophobes) et antisalissures . En raison de ces propriétés particulières, ils sont utilisés dans de nombreux domaines industriels. Ils sont utilisés par exemple dans les avions ou les voitures particulières pour réduire le poids dans le secteur militaire et dans l'industrie éolienne. En raison de leur grande stabilité, les composés chimiques carbone/GRP/CFRP ne sont pratiquement pas détruits par les processus de dégradation courants dans l'environnement . Ils ne peuvent donc pas être éliminés des eaux usées par les processus de dégradation courants dans les stations d'épuration, qui reposent essentiellement sur l'utilisation de micro-organismes...

    Le carbone/GRP/CFK sont toxiques pour les humains et les animaux et sont soupçonnés d'être toxiques pour la reproduction et cancérigènes à fortes doses (y compris le bisphénol-A) et sont assimilés à l'amiante (UBA 2020). Leur effet direct sur l’organisme n’a pas encore fait l’objet de nombreuses recherches. Cependant, l' excitation du cancer est incontestée . Il y a bien sûr un besoin de recherche, comme pour toutes ces substances. Cependant, notamment lors d'accidents militaires (accident d'avion avec du carbone/GRP/CFRP), l'élimination des résidus contaminés par du carbone/GRP/CFRP s'effectue toujours avec des efforts considérables et uniquement avec l'utilisation de combinaisons de protection complètes ( EPI) pour le personnel spécialisé déployé pour enlever/remplacer la surface terrestre sur et dans laquelle se trouvent ou pourraient se trouver des restes de matériaux) Les connaissances sont également suffisantes pour établir une interdiction de mise en décharge de ces substances (§ 6 DepotG)…

    Il est carrément absurde que les personnes à proximité desquelles de telles éoliennes sont construites et exposées à des émissions aussi dangereuses de telles particules dans une mesure significative pendant des décennies doivent le faire sans protection ou soient exposées aux conséquences dangereuses de ces substances sans protection, soient maintenues dans l'ignorance. et les autorités compétentes n'exigent même pas de prévisions, d'enquêtes ou de surveillance pour protéger les habitants, même si le système doit être construit à quelques centaines de mètres seulement des bâtiments résidentiels ou même directement à côté des zones de culture alimentaire.

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  50. Le point de vue de l’industrie éolienne

    L'Institut Fraunhofer pour la technologie de l'énergie éolienne et des systèmes énergétiques (IWES) développe actuellement une procédure de test qui peut être utilisée pour évaluer la résistance de diverses méthodes de revêtement.

    Voir : https://www.windbranche.de/news/nachrichten/artikel25242-fraunhofer-iwes-sagen-erosion-vonwindkraftanlagen-den-kampfan et https://www.iwes.fraunhofer.de/de/presse_medien/archiv2017/ régénération-un-rotorblaettern-efficace-prevention.html .

    Mais il s’agit là d’une recherche qui n’affecte pas les systèmes en fonctionnement aujourd’hui. Des peintures de finition encore plus dures et d'autres mécanismes de protection ne peuvent que retarder ou réduire l'usure et également provoquer elles-mêmes des microparticules. Ils ne peuvent pas l'arrêter en raison des vents agressifs de haute altitude et du vent et des conditions météorologiques qui y règnent , surtout pas compte tenu de la durée de vie habituelle des rotors de 20 à 25 ans, tant que les rotors atteignent une telle durée de vie en raison de l'usure et pas dû à une usure excessive. L'usure doit être remplacée...

    La question actuellement ouverte est de savoir quel mécanisme exact entraîne des dommages et des enlèvements de matière sur les pales du rotor. Ce qui est incontestable, cependant, c'est l'érosion en tant que telle et ses conséquences au détriment de l'environnement.

    C'est pourquoi les fabricants ne partagent pas les données, mettant ainsi en danger l'environnement et la santé des riverains. Dans le même temps, de nouvelles recherches montrent tout le drame de l’érosion et des processus d’érosion.

    Neue Energie écrit à ce sujet (c'est moi qui souligne) :

    « Tout récemment, des scientifiques de l'Université technique du Danemark (DTU) ont publié dans la revue « Energies » une étude dans laquelle ils estimaient le risque d'érosion des systèmes de 15 mégawatts le long de la côte germano-danoise sur la base de données météorologiques détaillées. Leur résultat : le long de la côte de la mer du Nord, les bords d'attaque des pales du rotor peuvent résister aux gouttes de pluie pendant environ un an et demi à trois ans. Dans la région de la mer Baltique, la durée de conservation peut être prolongée jusqu'à environ quatre ans. "

    L'intégralité de l'étude est à retrouver : Energies 2021,14,5974, « A Comprehensive Analysis… », publiée le 20 septembre 2021.

    Des informations complémentaires proviennent également de Norvège, via l'étude « Leading edge érosion of wind turbine blades: Understanding, Prevention and protection », parue dans Renewable Energy 169 (2021) .

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  51. Les études présentées précédemment ont estimé les quantités perdues par an sur les surfaces. Au bout de quelques années seulement, elles atteignent plus de 100 kilogrammes par pale de rotor, ce qui peut donner lieu à des millions de microparticules. S'il y a trois rotors, ces valeurs augmentent en conséquence et s'il y a plusieurs systèmes, elles augmentent à nouveau. Ces microparticules sont distribuées par le vent dans un rayon allant jusqu'à 1000 m, car elles ne se détachent du rotor qu'en cas de vent et de ses conséquences, et contaminent ainsi les sols de manière continue et additive.

    Cela permet également de faire des prédictions sur les émissions de microparticules attendues sur la durée de vie des rotors , car elles peuvent généralement être facilement estimées à l'intérieur d'une variance naturelle. Les quantités sont considérables, comme le montrent les études, et constituent notamment un défi pour le BBodenSchG. Parce que s'il le faut. Après des décennies d'exploitation, d'immenses zones de terrain doivent être enlevées, ce qui entraîne une contamination par les émissions . Mais il faut en tenir compte dès le départ. À cela s’ajoute une sensibilité croissante de la science et du législateur à ces influences environnementales incontestablement désavantageuses en raison du renforcement prochain des réglementations légales et des valeurs limites. Cela risque d'être particulièrement délicat lorsque les zones affectées par l'entrée de microparticules sont utilisées pour la production alimentaire . Sans l'examiner au début du processus, sans l'estimer et, si des autorisations peuvent être accordées, sans le réglementer explicitement dans les autorisations et, par exemple, en exigeant des dispositions pour les « pires scénarios ».

    Malgré ces faits évidents scientifiquement prouvés, les autorités refusent de procéder à des analyses de sol ou de définir des conditions dans les permis . Ce sujet est tabou depuis des années, comme s'il n'existait pas. Mais cela existe et brûle sous les clous, surtout au vu de l'expansion prévue à l'échelle nationale de tels systèmes qui polluent de plus en plus l'environnement, mais surtout dans le cas présent, où, en raison de ces circonstances, un droit à une telle enquête préalable, le pronostic et la clarification en cas de dommage sont existentiels.

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  52. Considérations explicatives

    Je vous encourage fortement à lire le reste de l'opinion de l'avocat Mock. Le langage est parfois assez technique, mais il vaut certainement la peine d'être lu, car si les gens du pouvoir réussissent, ces éoliennes, engins cancérigènes, seront bientôt installées dans tous nos quartiers.

    Ce que le rapport oublie cependant, c’est ce qui se passe avec les parcs éoliens offshore : parce qu’il s’agit des mêmes machines et matériaux, ces « mauvaises fibres » toxiques et cancérigènes sont également dispersées dans l’environnement et également ingérées par la faune marine.

    L’amiante, les « mauvaises fibres » et toutes ces autres conneries que les gens jettent partout ; Les victimes de ce type de contamination sont tous les êtres vivants sur terre.

    Il y a peut-être une petite lueur d’espoir : je doute que les élites mondialistes (et/ou ceux qui sont derrière elles) soient au courant de ces « problèmes » ou qu’elles puissent les affecter. Peut-être qu’ils se retireront de l’abîme auquel nous sommes tous confrontés.

    Si (si jamais il y en avait une) et jusqu'à ce qu'ils le découvrent, nous devons combattre cette folie avec toutes les fibres de notre être.

    Par Jahobr – CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=44444943 , via Wikimedia Commons

    https://tkp.at/2024/08/15/windkraft-und-fiese-fasern-fakten-von-ra-thomas-mock/

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  53. Le premier producteur mondial d'acier met en garde contre un « hiver rigoureux » alors que les craintes d'une récession de type 2008 ou 2015 se multiplient


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 15 AOÛT 2024 - 10:15


    Certains économistes préviennent que les banques centrales, y compris la Réserve fédérale, ont poussé leur cycle de hausse des taux d'intérêt trop loin. Pendant ce temps, les investisseurs chinois se méfient des perspectives de croissance de la deuxième économie mondiale. Les tendances inquiétantes des deux plus grandes économies mondiales ont suscité des inquiétudes quant à un atterrissage économique mondial qui pourrait être beaucoup plus turbulent que prévu initialement.

    Par exemple, ce matin, le plus grand producteur d'acier au monde en Chine, China Baowu Steel Group, a prévenu que l'industrie sidérurgique plongeait dans un « hiver rigoureux » prolongé.

    Le ralentissement économique sera « plus long, plus froid et plus difficile à supporter que prévu », a déclaré Hu Wangming, président de Baowu Steel, lors de la dernière réunion sur les résultats semestriels de la société.

    « Les services financiers à tous les niveaux devraient accorder plus d'attention à la sécurité du financement de l'entreprise », a déclaré Wangming. Il a souligné la nécessité de renforcer les contrôles sur les paiements en souffrance et de détecter les fausses transactions.

    Il a déclaré : « Dans le processus de traversée du long et rude hiver, l'argent liquide est plus important que le profit. »

    Hou Angui, directeur général et secrétaire adjoint du parti de Baowu Steel, a averti lors de la réunion : « La situation actuelle de l'industrie sidérurgique est plus grave que les ralentissements de 2008 et 2015. »

    Pour les matières premières, notamment l'acier et le cuivre, l'avertissement terrible de Baowu Steel intervient alors que le ralentissement du marché immobilier en Chine continue de s'aggraver. L'activité industrielle de la deuxième économie mondiale reste sous pression et les investisseurs sont extrêmement prudents quant aux perspectives de croissance de la Chine.

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  54. Lisheng Wang, de Goldman, a récemment rencontré des clients locaux à Pékin et à Shanghai. Ces clients comprennent des fonds communs de placement, des fonds de capital-investissement et des gestionnaires d'actifs dans des banques et des compagnies d'assurance.

    Wang a déclaré : « Par rapport à il y a deux mois, les investisseurs locaux ont considéré les signaux du troisième plénum et de la réunion du Politburo de juillet comme neutres, sont restés prudents quant aux perspectives de croissance de la Chine et à la mise en œuvre de la politique, et ont montré des inquiétudes accrues quant au risque de récession aux États-Unis, à l'incertitude électorale et à l'impact potentiel sur la Chine. »

    Sur les marchés, James Busby, de Goldman, a déclaré que les prix du minerai de fer ont baissé à Singapour, en baisse de près de 3 % avec « la vente de fonds macroéconomiques ». Il a fait part aux clients de l'avertissement de Baowu Steel et a souligné que les prix du minerai de fer ont glissé à leurs plus bas niveaux de mai 2023.

    L'analyste de BMO Colin Hamilton a déclaré : « L'ensemble de l'industrie sidérurgique chinoise se positionne pour une consolidation. »

    Alors que les stocks chinois de minerai de fer gonflent, les aciéries sont confrontées à des pressions croissantes sur l'offre, ce qui les obligera probablement à réduire leur production. De plus, ces usines exportent la déflation, les exportations d'acier devant dépasser les 100 millions de tonnes cette année, soit le niveau le plus élevé depuis 2016.

    Les rumeurs de ralentissement économique mondial s'intensifient dans le monde entier, l'indice PMI manufacturier mondial de JPM étant entré en contraction (< 50) au début de l'été.

    Pendant ce temps, les traders américains sur les taux d'intérêt anticipent quatre baisses de 25 pb d'ici la fin de l'année.

    Tout cela indique que les nuages ​​de tempête économique s'accumulent rapidement.

    https://www.zerohedge.com/commodities/worlds-top-steelmaker-warns-harsh-winter-amid-growing-fears-2008-or-2015-style-downturn

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  55. Combien de personnes sont menacées de pauvreté en Europe ?


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 15 AOÛT 2024 - 11:45


    En 2023, 94,6 millions de personnes dans l'UE (soit un peu plus de 21 % de la population) étaient menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale, c'est-à-dire vivant dans des ménages confrontés à au moins un des trois risques de pauvreté et d'exclusion : pauvreté monétaire, privation matérielle et sociale sévère et/ou vivant dans un ménage à très faible intensité de travail (où les adultes travaillent à moins de 20 % de leur potentiel sur un an).

    Selon les données d'Eurostat, ce chiffre est resté relativement stable par rapport à l'année précédente (95,3 millions en 2022, soit 22 % de la population).

    Comme le montre l'infographie suivante, via Anna Fleck de Statista, la part de personnes menacées de pauvreté ou d'exclusion sociale varie considérablement d'un pays de l'UE à l'autre.

    - voir carte sur site -

    Infographie : Combien de personnes sont menacées de pauvreté en Europe ? | Statista
    Vous trouverez d'autres infographies sur Statista

    L'année dernière, les pays de l'UE où les taux de pauvreté étaient les plus élevés étaient la Roumanie (32 %), la Bulgarie (30 %), l'Espagne (26,5 %) et la Grèce (26,1 %).

    Les taux les plus faibles ont été enregistrés en République tchèque (12 %), en Slovénie (13,7 %) et en Finlande (15,8 %).

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/how-many-people-are-risk-poverty-europe

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  56. À un pas du plus grand choc pétrolier de l’histoire


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 14 AOÛT 2024 - 15:45
    Rédigé par Nick Giambruno via InternationalMan.com,


    Le détroit d’Ormuz est une étroite bande d’eau qui relie le golfe Persique au reste du monde.

    Il s’agit du corridor énergétique le plus important au monde, et il n’existe aucune autre voie de communication.

    Cinq des dix premiers pays producteurs de pétrole au monde (l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Irak, les Émirats arabes unis et le Koweït) bordent le golfe Persique, tout comme le Qatar, le plus grand exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL). Le détroit d’Ormuz est leur seule voie maritime vers l’océan… et les marchés mondiaux.

    À son point le plus étroit, l’espace disponible pour les voies de navigation n’est que de 3,2 kilomètres de large.

    - voir carte sur site -

    Selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie, plus de 40 % des exportations mondiales de pétrole (environ 21 millions de barils) transitent quotidiennement par le détroit.

    Cela représente plus de 1,5 milliard de dollars de pétrole par jour.

    Et ce chiffre ne tient pas compte de l’immense quantité de GNL (environ 33 % des exportations quotidiennes mondiales de GNL) et d’autres marchandises qui transitent par le détroit.

    Il est difficile de surestimer l’importance du détroit d’Ormuz pour l’économie mondiale.

    Si quelqu’un venait à perturber le détroit, cela provoquerait un chaos économique mondial immédiat et les prix de l’énergie monteraient en flèche.

    Grâce à sa géographie dominante et à son expertise en matière de guerre non conventionnelle et asymétrique, l’Iran peut fermer le détroit, et personne ne peut y faire grand-chose.

    C’est l’atout géopolitique de l’Iran.

    Les analystes estiment qu’il faudrait des semaines à l’armée américaine pour le rouvrir, mais personne ne sait vraiment si cela réussirait au final. Le jeu de guerre Millennium Challenge 2002 suggère que ce ne serait pas le cas.

    Les stratèges militaires sont au courant de cette situation depuis des décennies. Mais personne n’a trouvé de moyen réaliste de neutraliser la puissance de l’Iran sur le détroit.

    L’Iran a été très clair : il fermera le détroit en cas d’attaque d’Israël ou des États-Unis.

    En d’autres termes, l’Iran tient un couteau sous la gorge de l’économie mondiale.

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  57. Les États-Unis cherchent à renverser le gouvernement iranien depuis la révolution de 1979, soit depuis plus de 40 ans. Le contrôle de l’Iran sur le détroit d’Ormuz a toujours constitué un obstacle important aux ambitions de changement de régime et aux plans d’invasion des États-Unis.

    L’Iran et les États-Unis se dirigent désormais vers une confrontation qui perturbera presque certainement le détroit.

    Le déclenchement potentiel d’une énorme guerre régionale au Moyen-Orient pourrait forcer les États-Unis à agir contre l’Iran cette fois-ci.

    Si une guerre éclate entre les États-Unis et l’Iran – une issue de plus en plus probable – je n’ai aucun doute que l’Iran fermera le détroit d’Ormuz.

    Dire qu’il s’agit d’une grave perturbation de l’approvisionnement en pétrole serait un euphémisme.

    Considérez ceci…

    Lors du premier choc pétrolier de 1973, environ 5 millions de barils ont été retirés du marché mondial du pétrole. La production mondiale quotidienne de pétrole était d’environ 56 millions de barils par jour à l’époque, ce qui signifie qu’environ 9 % de l’offre a disparu.

    Les prix du pétrole ont quasiment quadruplé.

    Lors du deuxième choc pétrolier de 1979, environ 4 millions de barils ont été retirés du marché mondial du pétrole. La production mondiale quotidienne de pétrole était d’environ 67 millions de barils par jour à l’époque, ce qui signifie qu’environ 6 % de l’offre a disparu.

    Les prix du pétrole ont presque triplé.

    Lors du troisième choc pétrolier de 1990, environ 4,3 millions de barils ont été retirés du marché mondial du pétrole. La production mondiale quotidienne de pétrole était d’environ 66 millions de barils par jour à l’époque, ce qui signifie qu’environ 7 % de l’offre a disparu.

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  58. Les prix du pétrole ont plus que doublé.

    Si l’Iran fermait le détroit d’Ormuz, cela éliminerait 21 millions de barils de pétrole du marché mondial. Aujourd’hui, la production mondiale de pétrole est d’environ 94 millions de barils par jour, ce qui signifie qu’environ 22 % de l’approvisionnement mondial en pétrole pourrait disparaître.

    Comme nous pouvons le voir dans le graphique ci-dessous, ce serait le plus grand choc d’approvisionnement en pétrole que le monde ait jamais connu… et de loin.

    Si la guerre avec l’Iran se poursuit et que Téhéran ferme le détroit d’Ormuz, je pense que l’effet sur le prix du pétrole sera au moins aussi grave que lors du choc pétrolier de 1973, qui a vu les prix du pétrole quadrupler.

    Une action similaire aujourd’hui pourrait faire passer les prix du pétrole au-dessus de 300 dollars le baril.

    Cependant, je considère qu’il s’agit d’une estimation prudente, car la fermeture du détroit d’Ormuz provoquerait un choc d’approvisionnement bien plus important que l’embargo pétrolier de l’OPEP de 1973.

    Je pense que le marché n’apprécie pas à quel point nous sommes proches d’une guerre avec l’Iran et de ses implications.

    Je ne suis certainement pas favorable à la guerre. Je méprise la guerre, qui est la santé de l’État.

    Quoi qu’il en soit, une grande guerre est hautement probable, avec des implications d’investissements considérables qu’il serait insensé d’ignorer.

    https://www.zerohedge.com/energy/one-step-away-biggest-oil-shock-history

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  59. Ainsi va la Chine en 2024


    Bruno GUIGUE
    legrandsoir.info
    mar., 13 août 2024 15:35 UTC


    Le pont de Beipanjiang s'élève à 565,4 mètres au-dessus de la grande vallée de Beipanjiang, dans la province de Guizhou, dans le sud-ouest de la Chine.
    On aura beau tenter d'occulter cette évidence, elle saute aux yeux : la Chine a accompli en soixante-quinze ans ce qu'aucun pays n'a réussi à faire en deux siècles. Elle a imaginé des solutions inédites, multiplié les succès comme les échecs. Aujourd'hui, cette odyssée continue, charriant à nouveau son lot d'incertitudes. Un regard rétrospectif, toutefois, laisse voir l'immensité du chemin parcouru, la profondeur des transformations accumulées, l'importance des progrès réalisés.

    (...)

    En 1949, la Chine offre le spectacle d'une misère ahurissante. Composée pour l'essentiel de paysans pauvres, la population chinoise a le niveau de vie le plus faible de la planète, inférieur à celui de l'Inde ex-britannique et de l'Afrique sub-saharienne. Sur cette terre où l'existence ne tient qu'à un fil, l'espérance de vie est de 36 ans. Abandonnée à son ignorance malgré la richesse d'une civilisation plurimillénaire, la population chinoise compte 85% d'analphabètes. Cette misère n'a rien d'une fatalité : conséquence d'une exploitation éhontée, elle est l'expression de rapports sociaux de type semi-féodal. Heureusement, cette société inique n'était pas faite pour durer. Las de croupir dans le dénuement et la saleté, les paysans ont fini par mettre à bas le vieil ordre social en se rangeant au côté de Mao Zedong et du parti communiste. Événement inouï, cette révolution paysanne a fait basculer le quart de l'humanité du côté du socialisme. Libérée et unifiée par Mao, la Chine s'est engagée sur la voie étroite du développement d'un pays arriéré. D'une pauvreté inimaginable, isolée et sans ressources, elle a exploré des chemins inconnus.

    Soixante-quinze ans plus tard, l'économie chinoise représente 20 % du PIB mondial en parité de pouvoir d'achat, et elle a dépassé l'économie étasunienne en 2014. En 2023, le PIB chinois (PPA) représente 142 % du PIB des États-Unis. La Chine fabrique 50 % de l'acier mondial. Son industrie représente le double de celle des États-Unis et quatre fois celle du Japon. Elle est la première puissance exportatrice mondiale. Premier partenaire commercial de 130 pays, elle a contribué à 30 % de la croissance mondiale au cours des dix dernières années. Fulgurant, ce développement économique a amélioré les conditions d'existence matérielle des Chinois de façon spectaculaire. Avec 400 millions de personnes, les classes moyennes chinoises sont les plus importantes du monde. En 2019, 140 millions de Chinois sont partis en vacances à l'étranger : interrompu par la crise sanitaire, cet appétit pour les voyages va connaître une nouvelle vigueur. L'espérance de vie moyenne est passée de 36 à 64 ans sous Mao (de 1950 à 1975) et elle atteint aujourd'hui 78,2 ans (contre 76,1 ans aux États-Unis et 67 ans en Inde). Le taux de mortalité infantile est de 5,2 % contre 30 % en Inde et 5,4‰ aux États-Unis. L'analphabétisme est éradiqué. Le taux de scolarisation est de 100 % dans le primaire et de 97 % dans le secondaire. A l'issue de l'enquête internationale comparative sur les systèmes éducatifs pour l'année 2018, l'Organisation de coopération et de développement économique a attribué la première place à la République populaire de Chine.

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  60. Attestée par l'ONU, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l'OCDE, l'ampleur des progrès accomplis par la Chine donne le vertige. D'après l'ex-économiste en chef de la Banque mondiale, l'apparition d'une énorme classe moyenne en Chine est la principale cause de la réduction des inégalités mondiales entre 1988 et 2008 : en vingt ans, la Chine a réussi à extraire de la pauvreté 700 millions de personnes.¹ Des résultats colossaux, sans commune mesure avec les progrès enregistrés dans des pays, comme l'Inde, qui avaient un niveau de développement comparable en 1950. Mieux encore, la « pauvreté extrême » (selon les normes internationales) a été éradiquée en 2021 au terme de dix ans d'efforts. Près de 100 millions de personnes ont enfin obtenu les « cinq garanties » : nourriture, vêtements, logement, éducation et santé. Cette disparition de la misère se lit aussi dans les statistiques portant sur les revenus. Calculé en parité de pouvoir d'achat, le revenu annuel moyen disponible par tête des Chinois atteint 19 340 $, soit 83 % de celui des Français. Chaque année, il progresse de 5% environ. Avec la généralisation de la protection sociale, 95 % des Chinois ont une assurance-maladie, alors que la moitié de la population mondiale n'en a aucune. Corrigeant les effets des réformes structurelles des années 1990, le parti communiste a mis l'accent sur la réduction des inégalités et la recherche de la « prospérité commune ». Le salaire moyen réel a quadruplé en vingt ans, notamment sous l'effet de la mobilisation ouvrière, et les entreprises étrangères ont commencé à délocaliser leur activité à la recherche d'une main d'œuvre moins coûteuse.

    En développant le marché intérieur, la politique de Xi Jinping pousse à la hausse l'ensemble des salaires. Société de paysans jusque dans les années 1980, la société chinoise est devenue une société majoritairement urbaine. Le système éducatif forme massivement des ingénieurs, des médecins, des techniciens hautement qualifiés. L'une des questions fondamentales qui se posent aux pays en voie de développement est celle de l'accès aux technologies modernes. La Chine de Mao Zedong a bénéficié de l'aide de l'URSS jusqu'à son interruption en 1960 lors du schisme sino-soviétique. C'est pour pallier cette difficulté que Deng Xiaoping a organisé en 1979 l'ouverture progressive de l'économie chinoise aux capitaux extérieurs : en échange des profits réalisés en Chine, les entreprises étrangères y procéderaient à des transferts de technologie vers les entreprises chinoises. En quarante ans, les Chinois ont assimilé les technologies les plus sophistiquées. Aujourd'hui, la part de la Chine dans les industries de haute technologie atteint 28 % du total mondial et elle a surclassé les États-Unis. Il est vrai que la Chine dispose de ressources humaines considérables. Elle envoie 550 000 étudiants à l'étranger et elle en reçoit 400 000. Doté de 80 technopoles, le pays est numéro un mondial pour le nombre de diplômés en sciences, technologie et ingénierie, et il en forme quatre fois plus que les États-Unis.

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  61. Cette percée technologique du géant chinois va de pair avec la transition énergétique. Signataire de l'Accord de Paris sur le climat, la Chine est le premier investisseur mondial dans les énergies renouvelables : en 2023, ses investissements ont représenté les deux tiers des investissements mondiaux. Elle possède 60% des panneaux solaires et 50% des éoliennes de la planète. La plupart des bus électriques en service dans le monde sont fabriqués en Chine. Elle contient 50 % des véhicules électriques du monde et elle en fabrique trois fois plus que les États-Unis. La Chine a le réseau ferré à grande vitesse le plus grand du monde (42 000 km), et l'entreprise publique CRRC est numéro un mondial de la construction de TGV. Pour faire reculer le désert, la Chine a engagé la plus grande opération de reboisement de l'histoire humaine (35 millions d'hectares). Prenant au sérieux la désastreuse pollution de l'atmosphère, elle a réussi à juguler ce phénomène, et on peut désormais admirer le ciel bleu au-dessus de Pékin. Voulant bâtir une « civilisation écologique », Xi Jinping ne lésine pas sur les moyens. Outre les investissements massifs dans les énergies renouvelables et la lutte contre la pollution de l'air, de l'eau et du sol, un ambitieux programme nucléaire va faire de la Chine le numéro un mondial : le premier réacteur de quatrième génération a été mis en service dans le Shandong en novembre 2023.

    Le développement spectaculaire de la République populaire de Chine est le résultat de soixante-quinze ans d'efforts titanesques. Adoptant une voie originale vers le développement, les Chinois ont inventé un système que les catégories en usage en Occident peinent généralement à décrire. Loin d'être une « dictature totalitaire », c'est une démocratie populaire dont la légitimité repose exclusivement sur l'amélioration des conditions d'existence du peuple chinois. Organe dirigeant du pays depuis 1949, le parti communiste sait que la moindre déviation hors de la ligne du mieux-être collectif provoquerait sa chute. Comparé à une démocratie idéale qui n'existe nulle part, ce système n'est pas sans inconvénients : l'opacité des centres de décision, le monolithisme des médias officiels, l'impossibilité de débattre des sujets interdits. Mais si on le compare aux « démocraties » existantes, il présente aussi des avantages : le souci de l'intérêt commun, la primauté du long terme, la culture du résultat, la sélection méritocratique des dirigeants. Pas plus que le système occidental, le système politique chinois n'est exempt de contradictions. Va-t-il durer encore longtemps ? Nul ne le sait, mais sa résistance aux changements depuis soixante-quinze ans plaide en sa faveur. Croyant que la démocratie repose sur la foire d'empoigne électorale, les Occidentaux ne comprennent pas la politique chinoise. Sans doute un effet de la divergence entre deux cultures qui n'ont pas le même univers symbolique. Peut-être aussi parce que les Occidentaux sont aveugles à la réalité de leur système : ils ne voient pas que chez eux le président est désigné par les banques, alors qu'en Chine les banques obéissent au président.

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  62. Loin d'être despotique, le pouvoir communiste a des comptes à rendre à la population. C'est pourquoi l'image véhiculée par les médias occidentaux d'une population tétanisée par la peur est complètement erronée. La société chinoise est traversée par des contradictions multiples, et la contestation sociale y est monnaie courante : « Pour la plupart des observateurs, la Chine se résume à son système politique, voire à l'ombre immense de son président, Xi Jinping », relève le sinologue Jean-Louis Rocca. « La société, elle, semble avoir disparu. En général, les Chinois sont réduits à une masse d'individus soumis à la propagande du parti communiste, incapables d'avoir une opinion par eux-mêmes. Ce discours est doublement problématique. D'abord, il est méprisant pour les intéressés, surtout ceux qui sont critiques du système sans être dissidents pour autant. Il l'est également pour les désormais nombreux citoyens biculturels qui connaissent certes les défauts de la société chinoise, mais aussi la crise démocratique que traversent les sociétés européennes. Deuxième problème : ce discours ne correspond en rien à la réalité. Loin d'être amorphe, la société chinoise fait preuve d'un indéniable dynamisme et s'exprime par divers moyens ».

    Ponctuée par des « incidents de masse », une contestation multiforme peut faire reculer les pouvoirs locaux, et même les sommets du parti-État. « Le champ des conflits sociaux couvre un très large spectre. Depuis la fin des années 1990, les employés des entreprises d'État en restructuration, les travailleurs migrants exploités, les propriétaires d'appartement dépossédés par les promoteurs ou les riverains d'usines polluantes n'hésitent pas à défendre leurs intérêts. Plus récemment, des livreurs se sont insurgés contre leurs conditions de travail et de rémunération, et des épargnants spoliés par la crise immobilière contre des banques ruinées par leurs pratiques spéculatives. On se souvient aussi des manifestations de novembre 2022 au cours desquelles des milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour demander une levée de la politique dite de zéro Covid adoptée dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Même si le parti communiste chinois s'était déjà résolu à assouplir les mesures de contrôle, ce sont bien ces manifestations qui ont définitivement conduit Pékin à sortir de l'isolement sanitaire. Les Chinois expriment aussi leurs opinions sur les réseaux sociaux. Malgré la censure, ceux-ci sont devenus un vrai lieu d'échange d'informations et de points de vue ».²

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  63. Pour faire face aux revendications populaires, le parti communiste ne doit-il pas revenir aux sources de son expérience politique et suivre ce que Mao appelait « la ligne de masse » (qúnzhòng lùxiàn 群众路线) ? Appliquée pour la première fois dans les « bases rouges » des années 1930, elle consiste pour les cadres communistes à se confondre avec le peuple, à comprendre ses préoccupations, à assimiler les connaissances qu'il peut transmettre et à formuler des solutions à ses difficultés. Enraciné dans la population, le parti peut transmettre ses exigences aux instances dirigeantes, influer sur les décisions prises au sommet. L'expérience de la fin du « zéro Covid » a montré que le pouvoir était prompt à respecter le verdict des masses, et les Chinois savent que sa légitimité tient pour beaucoup à cette capacité d'écoute. Ils sont conscients qu'ils ne pourront pas remplacer le parti, mais ils savent aussi qu'il a l'obligation de tenir compte de leurs revendications. S'il se dérobe à ses devoirs, ne court-il pas le risque de perdre le consentement populaire ? En Chine, on ne peut pas changer de gouvernement, puisque le rôle du parti n'est pas négociable, mais on peut changer de politique. Dans les pays occidentaux, à l'inverse, on peut changer de gouvernement, mais on ne peut pas changer de politique, puisque la classe dominante fixe les limites a priori de toute politique possible. C'est pourquoi la démocratie libérale est en réalité une oligarchie, et non une démocratie, tandis que le régime chinois est une démocratie populaire, même si elle n'est pas libérale.

    Pour Zhang Weiwei, directeur de l'Institut chinois de l'Université Fudan, « le récit occidental dominant sur la politique chinoise est basé sur un paradigme analytique extrêmement superficiel et biaisé : l'argument dit de la démocratie contre la dictature, où la démocratie et la dictature sont définies de manière unilatérale par l'Occident. Cette narration définit le multipartisme et le suffrage universel pratiqués en Occident comme un système démocratique et estime que c'est seulement en adoptant ce modèle que la Chine pourra devenir un pays normal et être acceptée par la soi-disant communauté internationale dirigée par l'Occident. Le système politique chinois est dépeint comme autoritaire et comme l'antithèse de la démocratie. Si vous n'acceptez pas cette logique politique occidentale, alors vous soutenez la dictature. Si vous ne vous dirigez pas vers le modèle politique occidental, alors vous ne menez pas de réforme politique. Ce paradigme est depuis longtemps un outil idéologique permettant à l'Occident de fomenter des révolutions de couleur et de renverser les régimes non occidentaux. Mais comme le modèle politique occidental est problématique, de nombreuses personnes commencent à le mettre en question. Dans ce système, la démocratie signifie la campagne électorale, la campagne électorale signifie le marketing politique, le marketing politique signifie l'argent, les relations publiques, la stratégie, l'image et le jeu d'acteur. Beaucoup de dirigeants savent comment jouer ce jeu, mais peu savent comment faire avancer les choses ».³

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  64. Si les Chinois semblent s'accommoder de leur système, au demeurant, c'est parce qu'ils ne perçoivent guère l'intérêt d'en changer : « D'un point de vue occidental, cette société a un défaut majeur », souligne Jean-Louis Rocca. « Une grande partie des citoyens ont aujourd'hui des doutes quant à la possibilité, ou à l'intérêt, d'établir une démocratie représentative en Chine. Mais ces doutes ne sont pas d'ordre idéologique, ils reposent sur une analyse pragmatique de la situation. Il s'agit de répondre à une question simple : la démocratie peut-elle faire mieux que le PCC ? Est-il utile de prendre des risques en s'opposant au PCC ? Le jeu en vaut-il la chandelle ? ».⁴ Les Chinois savent qu'ils sont propriétaires de leur logement, qu'ils bénéficient de l'accès aux soins, que leur système éducatif est performant, que les transports sont modernes et bon marché, qu'ils peuvent voyager comme ils veulent, que les salaires augmentent, que le travail est valorisé, que les emplois ne sont pas délocalisés à l'étranger, que les minorités ethniques sont respectées, que la Chine est un grand pays souverain, qu'elle est la première puissance industrielle, qu'elle construit des infrastructures dans le monde entier, qu'elle n'est en guerre avec personne, que ses frontières sont sûres, qu'elle poursuit résolument la transition énergétique, que la sécurité dans les rues est assurée, que le terrorisme a été éradiqué, que les dirigeants sont sélectionnés selon leur compétence, que les riches et les puissants ne sont pas au-dessus des lois, etc. Ils peuvent manifester leur mécontentement, et ils ne s'en privent pas. Mais pourquoi voudraient-ils changer de système ?

    Sans promouvoir pour autant un changement systémique, certains intellectuels chinois estiment que le pays ne fera pas l'économie d'une réforme politique. Professeure à la retraite de l'École centrale du Parti, Cai Xia soutient que « la politique démocratique » n'est pas contradictoire avec la « révolution socialiste » prédite par Marx, et qu'elle en est plutôt l'accomplissement. C'est pourquoi l'une des missions du parti communiste chinois est de conduire une réforme d'inspiration démocratique destinée à parachever le processus d'émancipation initié en 1949 : « Le parti communiste chinois a établi la Chine nouvelle par une révolution violente sur les ruines de l'autocratie, et guider la construction de la nouvelle Chine a été la mission fondamentale du parti communiste en tant que parti au pouvoir. Cependant, la construction dont la Chine nouvelle a besoin n'est pas seulement économique et culturelle, mais à un niveau plus fondamental, elle est la construction d'une communauté politique qui placera la Chine nouvelle dans la catégorie des pays démocratiques modernes. Mais si nous regardons la réalité en face et prenons au sérieux les leçons de l'histoire depuis que le parti a assumé cette mission en tant que parti au pouvoir, nous devons admettre qu'aujourd'hui encore cette mission n'a pas été pleinement accomplie ».⁵

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  65. Nul ne sait de quoi demain sera fait, mais un tel débat d'idées montre que la situation politique en Chine n'est pas figée. Aux yeux de nombreux intellectuels, une évolution démocratique est souhaitable, à condition de pas faire vaciller un système qui a fait ses preuves. Pour assurer l'avenir du pays, l'essentiel est de suivre une voie chinoise vers la modernité, loin d'un modèle occidental en déclin. En Chine, depuis l'Antiquité, le pouvoir politique tire sa légitimité de la délégation de souveraineté octroyée par le Ciel. Principe impersonnel qui régit le mouvement des choses, il attribue la responsabilité du pouvoir royal, puis impérial, à ceux qui s'en montrent dignes. Mais ce mandat céleste a pour corollaire la possibilité d'un changement de mandataire. Si le détenteur de la puissance terrestre se montre indigne de la fonction, le Ciel peut lui retirer son mandat. Il le confie alors à un nouveau souverain, fondateur à son tour d'une nouvelle dynastie. Pour Mencius, philosophe confucéen du IVe siècle avant notre ère, la source de légitimité se trouve dans le peuple, et cette légitimité coïncide précisément avec le mandat du Ciel : lorsque le peuple accorde sa confiance au nouveau souverain, lui remettant les clés du pouvoir impérial, il manifeste la volonté expresse du Ciel de lui octroyer le mandat : « Le Ciel voit comme mon peuple voit, le Ciel entend comme mon peuple entend ».

    C'est pourquoi Mencius assume la conséquence logique du primat accordé au consentement populaire : le souverain est comme un bateau porté par les flots, et s'il se comporte de façon indigne, il est légitime que le peuple le renverse. « La légitimité politique n'est autre que le mandat du Ciel de l'ordre politique. Si le mandat du Ciel est perdu, c'est la révolution. Un pouvoir dénué de légitimité ne peut se maintenir que grâce à la violence. Mais une grande violence est impropre à établir une société efficace et une société inefficace conduit fatalement à un effondrement politique », commente Zhao Tingyang, professeur à l'Institut de philosophie de l'Académie chinoise des sciences sociales.⁶ A la lumière de cette tradition philosophique, on mesure l'écart civilisationnel entre la Chine et les États-Unis : pour le protestantisme étasunien, la réussite individuelle est le signe d'une élection divine ; pour le confucianisme chinois, le bien-être collectif est un commandement céleste. Aux antipodes de l'individualisme occidental, la société chinoise est une société holiste où l'intérêt personnel doit s'effacer devant l'intérêt commun. La tradition confucéenne fait de l'individu l'élément d'un tout défini par un réseau de relations qui l'englobe et le dépasse. Pour la pensée chinoise, l'être n'est pas substance mais relation. « La rationalité individuelle est une rationalité de compétition, alors que la rationalité relationnelle est une rationalité de coexistence », écrit Zhao Tingyang. « S'il est vrai que la coexistence précède l'existence, alors la rationalité relationnelle a aussi le pas sur la rationalité individuelle ».

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  66. C'est sans doute ce qui explique l'acceptation par les Chinois d'une direction politique unifiée sous l'égide du parti. Pour accomplir le mandat du peuple et promouvoir le bien commun, le pouvoir politique doit se donner les moyens de ses ambitions. En Chine, le centralisme et la discipline ne sont pas des pesanteurs dont il faudrait s'affranchir, mais les conditions d'une efficacité dont le peuple est seul juge. Contrairement aux oligarchies libérales qui préfèrent l'agitation de surface, la démocratie populaire à la chinoise privilégie l'action en profondeur et le développement à long terme du pays. Cette constante de la politique chinoise traverse toutes les époques. Avec « la réforme et l'ouverture » initiées en 1978, la Chine est entrée dans l'ère de la « modernisation socialiste ». Franchissant une nouvelle étape de son parcours historique, le parti communiste s'est donné pour tâche de poursuivre l'édification du socialisme en développant les forces productives. Comme le précise le comité central dans sa résolution adoptée le 11 novembre 2021, cette politique nouvelle visait à « sortir le peuple de la pauvreté et à l'enrichir le plus rapidement possible, tout en fournissant un cadre institutionnel plus dynamique au grand renouveau national ». C'est cette politique qui est poursuivie aujourd'hui, non sans aménagements dont la nécessité a été imposée par l'expérience, conformément au principe, affirmé par Mao Zedong et rappelé par Xi Jinping, de « la primauté de la pratique ».

    Avec les réformes économiques et l'ouverture aux échanges, en effet, la Chine s'est dotée d'un véritable « système d'économie de marché socialiste ». Elle a instauré, au « stade primaire du socialisme, un système économique fondé sur la propriété publique et sur le développement simultané de diverses formes de propriété ». Au prix de mille difficultés, les communistes chinois ont bâti une économie mixte pilotée par un État fort dont l'objectif prioritaire est la croissance. Compte tenu des besoins colossaux du pays, son contenu a d'abord été quantitatif, et l'envolée du PIB a porté l'économie chinoise vers des sommets inégalés. Mais depuis l'accession au pouvoir de Xi Jinping, le gouvernement met davantage l'accent sur la qualité de la vie et la prospérité commune. Même si la hausse du PIB est encore largement supérieure à celle des pays riches, elle connaît une décélération qui marque le commencement d'un nouveau cycle. Avec les réformes des années 1980-1990, la politique de développement s'appuyait sur la modernisation des entreprises publiques, la constitution d'un puissant secteur privé et les transferts de technologie en provenance des pays plus avancés. Aujourd'hui, elle vise la première place dans les technologies innovantes où la Chine a fini par conquérir son autonomie stratégique.

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  67. Les résultats économiques suffiront-ils à garantir le consensus politique ? Pour Cao Jinqing, professeur de sociologie à l'Université de Shanghai, la capacité de l'élite dirigeante à se montrer vertueuse est un facteur déterminant : « Si ceux qui détiennent le pouvoir au sein du parti sont incapables de résister à la tentation d'obtenir des gains matériels par l'exercice du pouvoir, ou si, une fois que les intérêts matériels sont devenus la chose la plus importante, ces détenteurs du pouvoir cherchent à privatiser ces intérêts, en rejetant la bannière du parti communiste et du socialisme, et ne travaillent que pour eux-mêmes, sans défendre le peuple, alors c'est une trahison du mandat du ciel. Si la corruption n'est pas maîtrisée, c'est le parti au pouvoir lui-même qui en souffrira le plus. Ce n'est que si le pouvoir est exercé dans l'intérêt public qu'il gagnera le cœur de l'homme. Sinon, nous ne pouvons compter que sur une croissance économique continue et sur des créations d'emploi toujours plus nombreuses pour maintenir le pouvoir politique. Mais s'appuyer uniquement sur des facteurs matériels est une approche insuffisante, et si jamais il y a des revers majeurs sur ce front, les choses peuvent devenir extrêmement dangereuses. C'est pourquoi la lutte contre la corruption n'est pas un slogan creux. Chacun, quelle que soit sa position, doit être sévèrement puni pour toute infraction à la discipline du parti ou à la loi de l'État. Le mandat céleste vous a été donné, et vous ne pouvez pas agir uniquement dans votre propre intérêt, mais vous devez plutôt défendre le peuple ».⁷

    Avec le « socialisme de la nouvelle ère », la Chine a connu un net changement de cap par rapport à la période maoïste. Mais il ne faut pas se méprendre : la construction du socialisme est toujours à l'ordre du jour, et l'ouverture économique ne signifie nullement un changement de système. Ceux qui ont vu dans la réforme un abandon du socialisme ont confondu la fin et les moyens. Prenant leurs désirs pour des réalités, ils ont privilégié les éléments de rupture et ignoré les éléments de continuité. Le socialisme actuel aurait-il vu le jour sans les avancées antérieures ? C'est ce qu'explique Jiang Shigong, professeur de droit à l'Université Tsinghua : « Xi Jinping a clairement dit que les trente années qui ont précédé la réforme et l'ouverture et les trente années qui ont les ont suivies ne pouvaient être considérées comme mutuellement contradictoires. Dans la première période de la réforme et de l'ouverture, il y avait quelques personnes qui voulaient répudier complètement Mao Zedong, mais Deng Xiaoping s'est résolument opposé à ces propositions, soulignant clairement que s'il n'y avait pas eu le camarade Mao Zedong, notre peuple chinois aurait tâtonné dans l'obscurité pendant une période beaucoup plus longue. Et c'est sous la direction de Deng Xiaoping que le centre du parti est parvenu à une évaluation objective des contributions et des échecs de Mao Zedong. De la même manière, en l'absence de la réforme et de l'ouverture et de la reconstruction moderne poussée par Deng Xiaoping, la Chine n'aurait pas pu s'élever aussi rapidement, en effectuant un tel saut historique : avec Mao Zedong, la Chine s'est mise debout (zhànqǐlái 站起来), avec Deng Xiaoping elle s'est enrichie (fù qǐlái 富起来), et avec Xi Jinping elle est devenue forte (qiáng qǐlái 强起来) ».⁸

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  68. L'originalité - et peut-être la démesure - de Mao Zedong, ce fut la tentative d'accélérer le développement des forces productives en accentuant la transformation des rapports sociaux. Pour consolider la voie socialiste, disait-il, il faut poursuivre la lutte des classes à l'intérieur du pays. Ce volontarisme révolutionnaire a jeté les bases de l'industrialisation, contribué à généraliser l'éducation, libéré les femmes du patriarcat, éradiqué les épidémies. Avec Mao, l'espérance de vie des Chinois est passée de 36 à 64 ans. La Chine a connu un taux de croissance supérieur à celui de nombreux pays en développement pour l'ensemble de la période 1949-1976. Mais cet élan incontestable est freiné à deux reprises : par la crise du « Grand Bond en avant », responsable de la dernière famine qu'ait connue la Chine (1959-1961), et par les convulsions de la Révolution culturelle dans sa phase la plus subversive (1966-1967). Durant cet épisode chaotique où la Chine a semblé vaciller, Mao et les gardes rouges ont mobilisé les masses contre le parti afin de l'empêcher de « restaurer le capitalisme ». Mais cette révolution dans la révolution a rapidement rencontré ses limites. L'effervescence idéologique d'une jeunesse fanatisée a causé des violences inutiles. Tournant à vide, cette agitation a généré un chaos qui appelait sa négation, et Mao Zedong lui-même y a mis un terme.

    La Révolution culturelle fut la tentative héroïque de fonder une société égalitaire. Elle a laissé de bons souvenirs chez les plus pauvres, mais elle a traumatisé les intellectuels et les cadres. Même si la figure de Mao Zedong fait toujours l'objet d'un respect quasi religieux, les Chinois ne souhaitent pas revivre cette période troublée de leur histoire. Ils aspirent à vivre de leur travail dans un climat apaisé et à jouir d'un confort que leurs aînés n'ont jamais connu. Dans une résolution adoptée en 1981, le parti communiste a porté un jugement sévère sur cette expérience qualifiée de « dérapage gauchiste ». Il a progressivement engagé des réformes qui prenaient le contre-pied de la Révolution culturelle. Marxiste à sa façon, le « socialisme aux caractéristiques chinoises » défini en 1997 repose sur l'idée que le développement des forces productives est la condition indispensable de la transformation des rapports sociaux, et non l'inverse. Comme l'écrit Jean-Claude Delaunay, « la révolution fut conçue par les fondateurs du marxisme comme un fruit devant être cueilli quand il serait mûr, et qui le serait en toute vraisemblance car le verger était fourni ». Mais pour les communistes chinois, la révolution est plutôt « le fruit d'un verger qu'il faudra d'abord cultiver, puis faire grandir et tailler en conséquences ».⁹ En clair, le socialisme n'est pas le paupérisme. Et pour engager la transformation des rapports sociaux, encore faut-il assurer, au préalable, un certain niveau de développement des forces productives.

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  69. On n'effacera pas aisément le bilan du maoïsme : Mao Zedong a libéré et unifié le pays, aboli le patriarcat, réalisé la réforme agraire, amorcé l'industrialisation, doté la Chine du parapluie nucléaire, obtenu sa reconnaissance internationale, vaincu l'analphabétisme et donné aux Chinois vingt-quatre ans d'espérance de vie supplémentaire. En Chine, personne ou presque ne conteste de tels acquis. Les Chinois savent d'où ils viennent, et ils ne conçoivent pas la rupture entre maoïsme et post-maoïsme de la même façon que les commentateurs occidentaux. Changeant de trajectoire tout en conservant l'essentiel, les successeurs de Mao Zedong ont tenu compte des inflexions de la vie internationale et tiré parti de la mondialisation. Ils ont transformé le pays en mettant en œuvre les « quatre modernisations » dont Zhou Enlai, le plus proche compagnon de Mao, avait défini le programme dès 1964. Lucides sur le passé et confiants en l'avenir, ils n'ont jamais lâché le gouvernail que leur avait légué le Grand Timonier. Ils ont modernisé l'économie à un rythme accéléré, vaincu la pauvreté de masse, élevé le niveau scientifique et technologique du pays d'une façon qu'aucun Chinois n'avait sans doute imaginé.

    L'expérience historique de la République populaire de Chine est unique : c'est la réussite d'une stratégie de sortie du sous-développement à une échelle sans précédent, sous la direction d'un parti communiste qui a mobilisé la population sur la longue durée. Certes, les problèmes demeurent immenses : la population vieillit, la crise immobilière menace, l'endettement des collectivités pèse sur leurs capacités d'intervention. Le pays connaît des paradoxes stupéfiants : les odes au socialisme qui alternent avec la saga des milliardaires, des inégalités persistantes qui tranchent avec le discours officiel sur la « prospérité commune ». La Chine contemporaine charrie son lot de contradictions, elle a ses faiblesses et ses fragilités, mais elle a l'intention de poursuivre le mouvement. Elle entend développer son marché intérieur, promouvoir la transition écologique, devenir un « pays socialiste puissant et prospère ». Il faut se faire une raison : refermant la parenthèse de la domination occidentale, la Chine aspire à retrouver la place qui lui revient.

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  70. Les Occidentaux ont exigé qu'elle participe à la mondialisation des échanges, et ils se lamentent des parts de marché que ses entreprises enlèvent haut la main. Multipliant les injonctions contradictoires, ils lui reprochent d'en faire trop et pas assez, d'être désespérément pauvre et scandaleusement riche, décidément trop libérale quand elle n'est pas trop dirigiste. Ils lui demandent de sauver la croissance mondiale - ce que Pékin a fait au lendemain de la crise financière de 2008, provoquée par la rapacité des banques américaines - mais sans se montrer trop gourmande en matières premières. Ils voudraient qu'elle continue à se développer, mais en renonçant aux outils de son développement, comme sa souveraineté monétaire et son secteur public. L'attitude occidentale frôle parfois le comique. Lorsque la Chine, après avoir connu des taux de croissance exceptionnels, redescend en douceur à 5,2% (2023), on entend les experts d'un pays européen qui se traîne à 0,7% faire la fine bouche et pronostiquer la catastrophe. En Occident, on aime dire que la Chine reste un pays pauvre, avec ses centaines de millions de travailleurs sous-payés. Mais la réalité chinoise se transforme plus vite que les représentations des experts occidentaux, car les luttes des salariés de l'industrie - dans un pays qui connaît des conflits sociaux réglés par la négociation - ont abouti à une hausse conséquente des salaires, au point d'inquiéter les investisseurs étrangers.

    Quand on voyage en Chine, on ne voit pas un pays en voie de développement, mais un pays développé. La modernité et la fiabilité des moyens de transport y sont impressionnantes. Les métros sont flambant neuf, d'une propreté, d'une fonctionnalité et d'une sécurité à toute épreuve. Il n'y a ni SDF, ni pickpocket, ni tag, ni mégot, ni papier par terre. Les passagers attendent sagement leur tour si le train est bondé, et aux heures de pointe les rames se succèdent toutes les 30 secondes. En dépit de leur gigantisme, les gares et les aéroports fonctionnent comme du papier à musique. Les retards sont rares, les billetteries automatisées, la signalétique irréprochable. La Chine est un pays sans bidonvilles où la misère a disparu pour de bon. Il est significatif que les Chinois, quand ils louent la politique de Xi Jinping, citent à la fois la lutte contre la corruption - qui est extrêmement populaire - et la lutte contre la pauvreté. Dans les villages chinois, on voit des tableaux affichés publiquement où figure le calendrier des programmes d'éradication de la pauvreté. Chacun sait à quoi s'en tenir, et l'évaluation des résultats au vu et au su de tous en est facilitée. Ce tableau est d'ailleurs affiché en face du bâtiment du comité local du parti communiste, ce qui témoigne de l'intérêt qu'on lui porte. L'encadrement social nécessaire à la mobilisation de tous participe aux yeux des Chinois d'un cercle vertueux dont l'efficacité est patente.

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  71. S'il y a une idée aujourd'hui enracinée dans l'esprit des Occidentaux, c'est que la Chine est un État policier où l'arbitraire du pouvoir s'accompagne d'une surveillance généralisée. Vivant dans la crainte permanente de la répression, les Chinois subiraient sans broncher une tyrannie fondée sur la terreur qu'elle inspire. Mais cette représentation a-t-elle quelque rapport avec la réalité ? Lorsque la direction du métro de Pékin a voulu introduire un système de reconnaissance faciale, une juriste renommée, Lao Dongyan, a publiquement dénoncé ce projet. Largement diffusé sur les réseaux sociaux, son réquisitoire est sévère : « Les personnes qui contrôlent nos données ne sont pas Dieu. Elles ont leurs propres désirs et leurs propres faiblesses. De plus, on ne sait pas comment elles vont utiliser nos données personnelles ni comment elles veulent les manipuler. Sans vie privée, il n'y a pas de liberté ». Un avocat de Pékin, Lu Liangbao, a surenchéri : « Le peuple ne se sent en sécurité que lorsque l'État s'occupe de lui. Mais le pouvoir est encore plus maniaque et veut tout contrôler. Cela le rassure. Les caméras feraient mieux de surveiller les fonctionnaires et les dirigeants sur l'emploi qu'ils font de l'argent public, plutôt que de contrôler les simples citoyens ». Les affaires de ce genre se sont multipliées. Le 19 novembre 2019, le Quotidien du Peuple relaie la polémique en titrant : « La reconnaissance faciale provoque un débat national ». A ce jour, le métro de Pékin n'a toujours pas adopté la reconnaissance faciale.¹º J'ai pu le vérifier sur place en octobre 2023.

    Au chapitre des préjugés sur la Chine, l'idée que l'orthodoxie fait peser une chape de plomb sur la vie intellectuelle occupe également une place de choix. Il suffit pourtant de consulter d'innombrables sources en ligne pour avoir la preuve du contraire. Depuis les années 1980, le débat est permanent. Les libéraux forment un courant très influent dans le pays. Partisans enthousiastes des réformes économiques, ils souhaitent l'extension du marché, l'ouverture du capital financier et la poursuite d'une internationalisation dont ils espèrent qu'elle provoquera à terme un changement systémique. Les plus audacieux n'hésitent pas à réclamer une évolution institutionnelle qui rapprocherait la Chine des pays occidentaux. Contrairement aux libéraux, les nationalistes insistent sur les spécificités chinoises et se font les gardiens vigilants de la souveraineté et de l'intégrité nationales. Lors des crises récurrentes provoquées par la présence de forces aéronavales étrangères aux portes de la Chine, ils sont les premiers à prôner la fermeté. Face à l'impérialisme, la Chine doit définitivement renoncer au profil bas et se préparer à une confrontation inévitable. De leur côté, les intellectuels néo-confucéens préconisent le retour aux valeurs traditionnelles et l'affirmation par la Chine de son identité culturelle. Ils l'invitent à se ressourcer aux plus anciennes traditions pour retrouver confiance en elle-même. Certains vont jusqu'à prôner l'instauration d'une « religion civile » destinée à soutenir la cohésion de la société, malmenée par l'individualisme et le consumérisme.

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  72. La Nouvelle Gauche, enfin, est apparue dans les années 1990 dans un climat intellectuel marqué par la résistance au libéralisme triomphant. Selon le discours dominant, la victoire de l'Occident dans la guerre froide signifiait que le capitalisme avait gagné et qu'il n'y avait pas d'autres options pour l'humanité. Pour de nombreux Chinois, cet affront était d'autant plus intolérable que les réformes menaçaient de sacrifier l'héritage socialiste sur l'autel d'un développement à tout prix. Le « socialisme à la chinoise » ne ressemblait-il pas étrangement au capitalisme ? Il semblait mettre en péril le parti, corrompu par les nouvelles possibilités d'enrichissement privé. Allait-on abandonner à son sort le peuple chinois, tandis que de nouvelles élites se partageraient le bénéfice des réformes ? La réorientation de la stratégie de développement en faveur des couches populaires, à partir de 2002, a changé la donne. Les luttes ouvrières ont arraché des hausses de salaires conséquentes et de nouveaux droits pour les travailleurs. La ligne politique de Xi Jinping marque-t-elle un nouveau point d'inflexion ? Impitoyable, la lutte contre la corruption a montré que les puissants pouvaient encourir les foudres de la loi. L'éradication de la pauvreté extrême, la généralisation de la protection sociale et la mise au pas des grands groupes privés illustrent la détermination des dirigeants à réaliser la « prospérité commune ».

    Ainsi va la Chine, à mille lieux de ce qu'on imagine en Occident. Poursuivant leur odyssée, les Chinois ne vont pas remplacer leur système par le système occidental. Il est admis depuis 1949 que le parti communiste est l'organe dirigeant de la société et qu'il en fixe les orientations politiques. Ce parti accepte le débat interne mais il ne veut pas de concurrent externe. On peut le déplorer, mais c'est aux Chinois d'en décider. Cette direction unifiée donne sa cohésion à l'ensemble du système. Elle est jugée sur ses résultats, conformément à une éthique d'inspiration confucéenne où les dirigeants sont tenus de servir et non de se servir. Pour les Chinois, la société est première. La famille l'emporte sur les personnes, le clan sur la famille, la société sur les clans. Chaque personne est dans une relation de dépendance à l'autre. La société est un ensemble de subordinations structurelles à l'image de la nature, où la Terre est assujettie au Ciel. Participer à l'effort collectif n'est pas une contrainte, mais une gratification. Tous les lundis, dans les établissements scolaires, le directeur procède à la levée des couleurs et tient un discours mobilisateur devant les élèves en rang et en uniforme, encadrés par leurs professeurs. L'ode au « socialisme de la nouvelle ère » s'élève dans l'air frais du matin devant les écoliers sagement alignés. Des formules moralisatrices comme « sois civilisé, sois studieux et appliqué » ornent en gros caractères la cour de l'école. Ce rituel mi-patriotique mi-pédagogique inaugure une longue journée de travail où chacun s'efforcera de faire de son mieux.

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  73. Notes :

    1. Branko Milanovic, Inégalités mondiales - Le destin des classes moyennes, les ultra-riches et l'égalité des chances, La Découverte, 2019.
    2. Jean-Louis Rocca, « C'est en évitant la question politique que les groupes sociaux, en Chine, font avancer leurs revendications », Le Monde, 9 février 2024.
    3. Zhang Weiwei, « Il est tout à fait possible de raconter l'histoire de la politique chinoise d'une manière plus précise et passionnante », Pékin tous les jours, 21 juin 2021.
    4. Jean-Louis Rocca, op. cit.
    5. Cai Xia, « Faire progresser la démocratie constitutionnelle », Aisixiang, 30 mars 2013.
    6. Zhao Tingyang, Tianxia - tout sous le même ciel, Cerf, 2018, p. 102.
    7. Cao Jinqing, « Un renouveau centenaire : le récit historique et la mission du Parti communiste chinois », The Observer, 7 mai 2014.
    8. Jiang Shigong, Philosophie et histoire : une interprétation de l'ère Xi Jinping à travers le rapport de Xi au XIXe Congrès du PCC, Ère ouverte, Pékin, 2018.
    9. Jean-Claude Delaunay, Les trajectoires chinoises de modernisation et de développement, Delga, 2018, p. 283.
    10. Frédéric Lemaître, Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping, Tallandier, 2024, p. 181.

    https://fr.sott.net/article/43885-Ainsi-va-la-Chine-en-2024

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    1. Les termes de 'capitaliste', 'communiste' ou de 'socialiste' ne sont que des étiquettes journalistiques et non propre à un État. Le communisme ou socialisme présent aux USA et en France n'ont rien à voir avec la Russie ou la Chine. Chaque pays du monde a son étiquette personnelle et incomparable.

      (...) la démocratie peut-elle faire mieux que le PCC ? (...)

      Les étiquettes monarchies, républiques ou empires illustrent des dictatures "Je pense pour toi !" qui s'opposent au Peuple porteur de millions, dizaines ou centaines de millions de cerveaux !
      Ce sont ces dictatures qui empêchent l'arrivée de la Démocratie "Par le Peuple, Pour le Peuple".
      Il n'existe qu'un seul pays au monde à être en Démocratie !! La Suisse.

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  74. Plus d'un milliard de téléspectateurs pour la conversation de Musk et Trump sur X


    14 août 2024
    par le Dr. Peter F. Mayer


    Lorsque l’ex-président et candidat républicain Donald Trump s’entretient publiquement avec l’un des hommes les plus riches du monde sur la plate-forme politique la plus importante des valeurs occidentales, l’intérêt est immense. Mais les points de vue à ce sujet ne pourraient pas être plus différents.

    Étant donné que le débat non filtré de lundi soir entre Donald Trump et Elon Musk aurait atteint un milliard de téléspectateurs, il n'est pas étonnant que les démocrates réveillés et leurs partisans européens, comme le commissaire Thierry Breton, aient tenté de s'impliquer.

    Cependant, Breton a immédiatement reçu une réponse chaleureuse de Musk :

    Le nombre de voyants est vraiment énorme et dépasse tout cadre précédent :

    Il semble que tout ce qu’ont fait Trump et Musk a touché une corde sensible, alors que le conglomérat des médias grand public s’est levé pour les dénoncer. Ou vous l’avez ignoré nonchalamment, comme le font la majorité d’entre nous.

    Les gens de ZDF sont un peu jaloux : ils auraient aimé au moins additionner de tels chiffres sur une période beaucoup plus longue. Sinon, l’ignorance et le secret étaient plus répandus.

    Aux États-Unis, cependant, les choses étaient différentes :

    - voir sur site -

    Les opinions sont divisées selon des lignes directrices, comme ce fut le cas sous la présidence Trump. Il ne s’agit pas d’un affrontement entre le bien et le mal ou entre la gauche et la droite, mais plutôt entre deux factions différentes du capital. Le Parti démocrate est principalement soutenu par le capital financier non manufacturier, qui a également réussi à mettre sous contrôle une très grande partie des médias. Au sens politique européen, les Démocrates sont au moins aussi à droite que les Républicains. Ils ne diffèrent que légèrement les uns des autres.

    Trump représente davantage le capital manufacturier, probablement une des raisons pour lesquelles il est également soutenu par Musk, dont la richesse repose sur des entreprises comme Tesla, Starlink et SpaceX.

    Quoi qu’il en soit, Trump est revenu sur Twitter avec un très grand nombre de visiteurs après avoir été banni de Twitter avant la fin de sa présidence :

    Les perturbations précédentes n’étaient pas sans conséquences : outre Breton, il y avait des plaintes constantes de la part des médias dinosaures, qui se plaignaient du fait que Trump avait été autorisé à « dire ce qu’il voulait » par Musk.

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  75. Apparemment, certains médias aimeraient voir des conditions comme celles du Royaume-Uni, où l'on peut être condamné à plusieurs années de prison pour avoir accepté un poste que le régime n'aime pas. Et la compréhension que certains médias ont de la démocratie est époustouflante. Le président devrait intervenir et interdire complètement à un concurrent de faire des apparitions publiques la prochaine fois.

    Les médias, qui sont désormais la propriété ou le parrainage des oligarques, à l’exception de petits médias comme celui-ci, sont déjà en pleine bataille contre tout ce qui sent la démocratie ou ressemble à la liberté de la presse et d’expression.

    https://tkp.at/2024/08/14/mehr-als-1-milliarde-zuseher-fuer-gespraech-von-musk-und-trump-auf-x/

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  76. Et à la fin c’est Warren San qui gagne


    samedi, 10 août 2024 17:57
    Benjamin Sicard


    Très chers lecteurs,
    Il est l’heure de rassembler toutes les pièces du puzzle et d’expliquer le plus grand coup financier de l’histoire.

    En ces temps de fin du monde, de VIX à 60, de course à la définition du carry-trade (bla-bla…) ou autre projection de bitcoin à 5000 (‘Big Up’ à qui vous savez et STP ne change jamais !) je vous propose, de sortir du bruit ambiant en portant à votre connaissance à travers un papier le coup de maître de Warren Buffet au Japon. Vous ne lirez cela nulle part ailleurs. Soyez-en heureux !

    Pour ne pas se noyer dans une série de chiffres, je ne vais pas me lancer dans une analyse financière de ces entreprises (je vous laisse rentrer dans le détail des comptes), je me limiterai à comprendre et partager le mécanisme derrière l’aventure de Warren au Japon.
    Ce papier démontrera simplement que nous avions tout devant les yeux, que tout était public et accessible à tous. Il sera l’occasion pour moi de remercier tous ceux qui donnent de leurs temps et de leurs savoir à ceux qui veulent bien les écouter, apprendre d’eux et comprendre.
    Je citerai dans ce papier bon nombre de personnes auxquelles je présente par avance mes excuses pour l’utilisation de leurs noms et l’emploi du vocabulaire associé. Si cela venait à les gêner j’effacerais leurs noms sans aucun problème. Il n’y a là aucune volonté de nuire ou d’incommoder, n’y voir qu’une maladresse de ma part. Qu’ils me pardonnent.
    Pour être plus précis sur le contenu de ce papier, en voici la conclusion : ‘Et si dieu existe, il s’appelle Warren’. Je vous laisse vous en faire l’idée par vous-même.

    Lors d’un précédent papier j’avais fait état de ma curiosité au sujet de l’investissement de Warren Buffet au Japon. A l’époque je m’étais limité à l’énumération des 5 ‘sōgō shōsha‘ et j’en avais donné les performances boursières depuis l’entrée du Gourou d’Omaha avec un petit graphique.
    A l’époque la performance globale était de 30/40%, un aigri avait posté un message expliquant que Warren Buffet avait perdu de sa splendeur, bla-bla. Et bien que cet aigri soit rassuré, depuis en 3 ans la performance était de 170% et à date nous somme en gros en prenant les -25% de ces dernières semaines (c’est la fin du monde) à 200% de performances. Pour un Warren qui a perdu de sa splendeur ce n’est pas si mal.
    200% en 4 ans, soit 19% par an de performances ou 15% par an en 5 ans (nous prendrons cette référence pour la suite), sans parler des dividendes qui sont aujourd’hui à 3-4% soit 6-8% de rendement sur capital investit. Il a perdu la main Warren.
    Ci-dessous le graph réactualisé.

    - voir sur site -

    Capture décran 2024-08-09 013314

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  77. Je ne parlerai pas dans ce papier des options, un autre levier utilisé par Warren Buffet, Charles Dereeper a déjà tout expliqué dans la vidéo suivante. A voir et revoir sans limite, 25 minutes d’intelligence, de la haute valeur-ajoutée, du travail de très haute qualité.

    https://youtu.be/eWJL1yF3UTE?si=4Ib_tXrZHq-M6ddJ

    Car Warren Buffet fait du levier, du gros levier, il vend des options, des paquets d’options, des montagnes d’options, des montants inimaginables. Il dope ainsi sa performance en créant de l’alpha supplémentaire. Et avec le temps qui passe, les intérêts composés sont simplement hallucinants, vous savez, les intérêts composés, la chose la plus puissante au monde, ceux de Jacqueline et Jean-Michel DCA ! (Spéciale dédicace à qui vous savez).

    Avec de telles positions sur les 5 ‘sōgō shōsha‘ (on parle aujourd’hui de 8-9% du capital de ces entreprises qui capitalisent des dizaines de milliards de dollars, je vous laisse sommer les capitalisations et en prendre 10% pour évaluer le montant du jeu) je n’ose même pas imaginer le montant et le rendement supplémentaire des ‘covered call’ ou vente de put à ce niveau d’equity ( pour les options c’est la Bourse sans Stress de Mickael, tout est expliqué, à voir et revoir sans limite

    https://www.youtube.com/@LaBourseSansStress ).

    Sérieusement, ça doit en faire des Yens, ça doit faire tourner la tête cette masse de Yens. Plus haut que le mont Fuji la montagne de Yens de ‘tonton’ Warren !
    Et voilà le mot est lâché, le Yen, car ici je parle de Yen, que de Yen et cela depuis le début.
    Warren et son Yen vont nous rendre fous ! Vous allez avoir mal à la tête, vous n’allez rien y comprendre à Warren au Japon et pourtant c’est sans doute l’opération financière la plus magistrale de tous les temps.

    Je m’explique.

    Comme vous le savez Warren Buffet a créé sa fortune en pariant sur le croissance long terme des USA, pour cela, il a identifié des sociétés à volatilité ‘réduites’, sous-cotées, avec des croissances long terme (BPA et autres…), non endettées, possédant des avantages concurrentiels, générant des cash flows et gorgées de réserves genre Coca-Cola, MC Donalds, du ‘staples’ au virage de la mondialisation, j’utilise là cette expression comme produit de consommation que tout le monde ‘utilise’ ou comme plus tard avec Apple et son Iphone (nouveau produit de consommation ‘staples’ des années 2010, tout le monde achète son Iphone), des sociétés qui pédalent au niveau du S&P500.

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  78. Sur cette croissance intrinsèque il injecte du levier (en se finançant à des taux inférieurs à ceux du Trésor Américain grâce à son avantage compétitif d’être un assureur assit sur des réserves de cash et avec des BFR négatifs car Warren Buffet est à la tête de sociétés d’assurances et de réassurances comme GEICO ou Berkshire Hathaway), il porte ainsi du levier tout au long de ses investissements.

    Bien sûr il ne fait pas que cela, il utilise les trous de marchés pour allouer son cash et utiliser sa capacité d’emprunt dans les meilleures conditions (exemple : son entrée dans BoA lors de la crise des sub-primes fût en son temps remarquable. Un mix obligations et actions privilégiées à haut rendement avec possibilités de les convertir en equity avec discount, vous trouverez toute la littérature sur internet) et pour finir il utilise de la vente massive d’options (gains des primes et baisse du prix de revient unitaire de ses actions).

    Le tout en laissant le temps travailler pour lui avec les fameux : intérêts composés. Alors pourquoi faire autre chose que ce qui lui a permis de se rapprocher sa société de 1000 milliards de capitalisation et d’une fortune personnelle qui se chiffres à 100 milliards ?

    Ci-dessous la courbe de 1984 à 2024 de l’action Berkshire Hathaway que vous connaissez tous. C’est juste pour sourire un peu. Ça fait mal aux yeux tellement c’est extraordinaire.

    - voir sur site -

    Capture décran 2024-08-09 035300

    Essayer d’identifier les motivations du plus grand investisseur de tous les temps est pour moi impossible. J’en suis totalement incapable et je n’essaierai jamais de rentrer dans l’esprit le plus brillant des marchés financiers. Je me limiterai dans ce qui suit à expliquer le mécanisme de son investissement au Japon et le résultat de cette opération. J’en tirerai ma conclusion mais elle n’aura que peu d’importance. Vous vous ferez la vôtre.

    Le Japon ? Sa population, son économie, sa démographie, son épargne, sa position extérieure, sa monnaie et sa dette. Vous connaissez tout ça.

    Mais parlons plutôt de l’investissement au Japon. Faut-il investir au Japon ? La dette effraie, le vieillissement de la population fait peur, la déflation, les taux négatifs, le souvenir de la crise asiatique et les dévaluations du Yen ne donnent vraiment pas envie. Il n’y a, à priori, rien à faire là-bas. Et c’est ce que les investisseurs internationaux ont fait pendant des décennies. Rien, aucune ligne de portefeuille au Japon.

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  79. Mais que fait Warren Buffet au Japon depuis 2020 ? Personne ne le sait. Pourtant depuis quelques mois le terme Japon est de plus en plus employé, le Nikkei revient sur toutes les lèvres.
    Thomas Veillet AKA Morningbull dans les ‘outlook’ avec Vincent Ganne et la fameuse tasse avec anse du Nikkei (vous trouverez plusieurs ‘outlook’ sur la page de Youtube de Swissquote en exemple celle de 2024 https://youtu.be/A6mbjNKHUXg?si=XmigAjG6awWT2xcL )

    L’institut des Libertés avec le Grand, l’Honorable Charles Gave et toute sa famille parlent aussi du Japon. C’est beau à voir la transmission intergénérationnelle du savoir. Exemple : https://youtu.be/fI1KDhnO57U?si=a8-xB2Mq0mdL4UuX . On y apprend beaucoup de choses : sur madame Watanabe, sur le cash dans les livres de comptes, sur les investissements à l’étranger du Japon, sur l’effet positif d’une dévaluation pour le Japon, sur le billet de banque en Yen, l’obligation zéro coupon, sur la BOJ ou sur la dédollarisation de la zone Asie ( à ce sujet je vous conseille une vidéo de BFM business qui doit avoir plus de 8 ans maintenant un grand moment de TV à l’époque monsieur Charles Gave était invité sur cette chaîne, regardez surtout la tête du plateau quand Charles Gave expliqua le mécanisme de dédollarisation de la zone Asie suite à la crise des sub-primes, c’est à mourir de rire)

    Ce sont autant de sujets de grands intérêts. L’avantage avec l’IDL c’est qu’elle respecte l’adage ‘put one's money where one's mouth is’
    Dernièrement le portefeuille IDL a été même, bourré (selon l’expression) de Yens, Charles Gave a mis le paquet sur le Yen (https://youtu.be/sohfOS9A3yo?si=RSYTJzHgHTOGQa5U).

    Et là Charles Dereeper (l’autre Charles) va commencer à s’énerver, il ne va pas être content, croyez-moi il ne va pas être content. Il va sortir la PPA, les croissances, les secteurs, la dette, les parités $/¥, le DXY, les masses monétaires (M2..) et là il va dire ‘c’est du grand n’importe quoi cette histoire’.
    Pourtant Charles D. se trompe. Et peut-être, que Charles Gave se trompe aussi (je ne connais pas le détail de son opération, risque de change ? Risque de taux ? Vous allez très rapidement comprendre l’intérêt de cette remarque et pourquoi cela est important).

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  80. Charles D. devrait savoir pourquoi il se trompe. Lui qui nous a fait l’honneur d’avoir rassembler le plus fameux trio français du boursicoteur individuel sur ce site (je considère les scalpeurs à part car discipline très particulière), je veux bien sûr parler du trio que le monde nous envie, ‘le Bon, la Brute et le Truand’ (qu’ils me pardonnent pour ces mots).

    Le Bon c’est Monsieur Renan, il fait de tout, du graph, des news, du carnet, small, mid, large en call ou en short, trading, investissement, le roi du Breakout. Le tout vêtu de magnifiques chemises qu’il est le seul à pourvoir porter, comme il est le seul à maîtriser son art du trading avec le sourire et la convivialité qui vont avec ! MERCI

    Il y a aussi la Brute , Monsieur Landreau (pardonne moi Mickael), le monsieur qui démarra de zéro, capable de passer 200 ordres par jour, sans jamais rien lâcher, se remettant tous les jours en question pour s’améliorer, pour performer, le monsieur qui aujourd’hui fait (chiffres de 2023) 72% de performances avec un capital de 100 000 euros, équivalent à une performance de 7.2% pour un portefeuille de 1 000 000 d’euros ou plus de 5% pour un portefeuille de 1 500 000 euros avec seulement 100 000 euros de capital et sans levier. Simplement Hallucinant ! Remarquable ! Chapeau bas !

    Et puis il y a le Truand, je parle et vous l’aurez reconnu de Monsieur Abadie (pardonne moi Loïc), que de chemin parcouru depuis Tropical Bear. Il est le monsieur qui depuis des décennies observe la matrice et en décèle les failles. Là où nous la regardons sans rien y comprendre, lui il l’observe, détecte les zones d’inefficiences ou d’aberrations et en fonction défini des stratégies qu’il exécute sans trembler. C’est forcément contrariant, toujours loin du mainstream alors vous pouvez aisément vous imaginer le calme, la maitrise de soi et la robustesse des analyses qu’il faut pour atteindre ce niveau. Ses performances parlent pour lui, transformer 5 digits en 7 digits en quelques années, juste en voyant ce que nous ne voyons pas et en exécutant sans jamais faillir. La crise 2008, la Pologne, la Grèce, le pari sur l’énergie fossile et j’en passe, simplement bluffant sur un marché des small et mid laminé par les taux bas, époustouflant.
    Et dernièrement les small et mid japonaises. Gorgées de réserves, sur des secteurs productifs, en croissance, exportatrices, sans dette, avec des cash flows gargantuesques, valorisées pour certaines moins 0.5 fois leurs résultats. Il a vu le marché le moins cher du monde, l’aberration mondiale et nous, nous n’avons rien vu. https://youtu.be/7EXEUNs7o_s?si=voc0-EoZnMF2p8Kn

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  81. Personne ne l’a vu à l’exception de Warren Buffet. Ils ont vu tous les deux la même chose et c’est là que tout commence. Vous comprendrez aisément que le terrain de jeux de Warren Buffet ne peut pas être le même que celui de Loïc Abadie. Warren Buffet ne peut pas investir sur de la small ou de la mid cap. Seules les big caps sont à la hauteur du capital d’investissement de Warren Buffet.

    Alors comme Loïc avec les small et mid caps, Warren a joué les big caps japonaises.
    Avec toujours la même stratégie, des sociétés à volatilité ‘réduites’, sous-cotées, avec des croissances long terme (BPA et autres…), non endettées, possédant des avantages concurrentiels, générant des cash flows et gorgées de réserves. Des sociétés dont tout le monde à besoin et qui vendent partout comme nous le répète Charles G. Elles ne font pas parties des ‘antifragiles’ mais elles sont diversifiées, exportatrices, elles créent de la valeur partout et pour tout le monde. En retour, elles captent une part de la création de la richesse à l’étranger et en rapatrient les ‘fruits’ sur le sol national. Nos LVMH, AIR LIQUIDE, SCHNEIDER ou MICHELIN à nous (voir stratégie du portefeuille IDL).

    Dès lors l’investissement le plus évident, le plus logique sont les ‘sōgō shōsha‘. Les ‘sōgō shōsha‘ vont parties des fers de lances du système économique japonais. Bien que privées, elles sont proches, très proches des intérêts du gouvernement japonais, il y a convergence entre les attentes du Japon et de ces entreprises (conglomérats) tant dans le commerce extérieur, que dans l’emploi local ou le développement industriel et économique du Japon. Elles vendent de tout et sont présentent partout tant nationalement qu’internationalement. C’est le proxy idéal pour une économie exportatrice d’un pays qui s’enrichi quand il dévalue sa monnaie (LOL).

    J’en imagine certains à la lecture de ce papier qui se disent : ‘Non mais là Benjamin, tu racontes vraiment n’importe quoi. Le Yen, Benjamin ! Le Yen, Benjamin ! le Yen ça ne vaut rien, arrête tes bêtises, Buffet il s’est fait rincer sur le change, il a perdu 30% de son investissement en 5 ans, regarde le graph Yen/USD, la déflation, c’est à la cave et la dette ! Et la démographie ! le Japon c’est mort ! Le Yen c’est une monnaie de singe. Jouer le Japon, il faut être fou, c’est stupide ! Le carry-trade ! La fin du monde ! le crash mondial ! 15% par an avec -30% sur la monnaie c’est 10% avec le risque de change, le risque sur les taux, la déflation, le Japon, la démographie autant acheter du MSCI world, du S&P500, des GAFAM, du bitcoin, de l’or !!!!!!!!’

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  82. Ci-dessous, la parité dollar / Yen, c’est vrai que ça ne donne pas envie.

    Capture décran 2024-08-09 103153

    - voir sur site -

    Pendant que certains s’époumonent, j’ouvre une canette de Coca-Cola, je souris, comme doit le faire Warren Buffet depuis le début de son aventure au Japon. Et après une gorgée de ce doux breuvage, j’attaque l’explication du plus grand coup financier de tous les temps. Je vais pousser un peu le trait pour que tout le monde comprenne.

    Questions / Réponses.

    Mais qui vous a parlé d’une quelconque opération de change ? Personne. Warren Buffet n’a fait aucune opération de change.
    Vous pensez que Warren Buffet a pris un risque de change ? Il n’en a pris aucun.
    Vous pensez que Warren Buffet a pris un risque de taux ? Il n’en a pris aucun.
    Et vous pensez, peut-être même, que Warren Buffet a dépensé un quelconque dollar pour acquérir 10% de 5 ‘sōgō shōsha‘ ? Et bien il n’en n’est rien. Warren Buffet n’a rien dépensé même pas un dollar ou un Yen. Rien !
    Warren Buffet n’a eu à investir aucun Dollar, aucun Yen pour réaliser le plus grand coup financier du monde, c’est le Japon et madame Watanabe qui lui ont payé.
    Je vais assembler les pièces du puzzle pour vous. C’est cadeau.

    Vous trouverez en cherchant une grande diversité d’article ou de mention dans les rapports de Berkshire Hathaway à ce sujet. Je vous mets quelques liens à la fin de ce papier (liste non exhaustive allant de 2019 à 2024, couvrant plusieurs sources).
    Warren Buffet a simplement vendu des obligations à madame Watanabe pour qu’elle lui apporte le Yen qu’il n’avait pas, pour cela il lui verse une prime de risque pour qu’elle soit heureuse du rendement obtenu par rapport au rendement des obligations du trésor japonais. Et avec ces Yens, Warren Buffet a acheté des actions de 5 ‘sōgō shōsha‘.
    Voici quelques chiffres sur le prix du temps versé à madame Watanabe : 0.17% pour du 5 ans, 0.44% pour du 10 ans, 1.1% pour du 30 ans. Le tout en Yen.
    Vous ne rêvez pas. Soit en gros 0.5% de coût pour le levier de Warren Buffet. Le tout placé à 15% dans les 5 ‘sōgō shōsha‘ soit 14.5% de rendement ‘net’.
    En suivant, comme source un extrait d’un article de 2019, l’année avant son investissement. (Lien dans la liste des articles) :
    ‘The deal, led by Bank of America Merrill Lynch, Goldman Sachs, JP Morgan, and Mizuho, consisted of a ¥108.5bn 0.17% five-year note, ¥61bn 0.27% seven-year, ¥146.5bn 0.44% 10-year, ¥19bn 0.787% 15-year, ¥59bn 0.965% 20-year, and ¥36bn 1.108% 30-year. Berkshire raised over ¥100bn at tenors beyond 10 years.’

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  83. Warren Buffet a emprunté en 2019 pour 430 milliards de Yens et suivant le rendement de chaque tranche, il paie au global 2.11 milliards de Yens d’intérêt par an, soit 0.49% d’intérêts.
    Vous ne rêvez pas, Warren Buffet a financé son aventure japonaise à 0.5% sans aucun apport, sans aucun dollar employé. 100% de levier à 0,5% de loyer de l’argent.

    Calculons maintenant le rendement de l’opération à date pour les actions achetées en 2020 :
    15% performances sur les actions + 8% de dividendes + 3 % d’options (hypothèse) – 0.5% de coût = 25.5 % de rendement annuel.

    Question : ça fait combien en intérêts composés sur 5 ans ? 10 ans ? 20 ans ? Non, je rigole. Je vous laisse faire le calcul.
    A noter, que même s’il doit rembourser le nominal à madame Watanabe, il pourra faire rouler la dette. A 0.5% on fait rouler en souriant. Voilà la mécanique du plus grand coup financier du monde.

    D’une main Warren Buffet est devenu le ‘Trésor’ bis du Japon en vendant de la dette et de l’autre il est devenu banquier central bis du Japon en gérant la masse monétaire qu’il met en circulation (investi) dans les 5 ‘sōgō shōsha‘. Il émet autant d’obligation en Yen qu’il souhaite acquérir de capital. Et tout le Japon travaille pour lui.
    Très chers lecteurs : Warren Buffet bat monnaie !
    En retour, il capte une partie de la richesse crée par ces 5 ‘sōgō shōsha‘ et en possède au niveau du capital détenu tous les actifs nationaux ou internationaux. Elle n’est pas belle la vie, à 25% par an ?

    Regardons maintenant ce qu’il peut se passer.

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  84. 1/ Il ne passe rien : Warren Buffet continue à émettre de la dette en Yen pour acheter des actions comme il le fait depuis 2020.

    2/ Les taux de la BOJ baissent : Warren Buffet continue tranquillement à monter au capital de ces 5 ‘sōgō shōsha‘ en émettant de la dette à un rendement toujours moins élevé. Pour les dettes déjà émises, les prix des obligations montent et le rendement baisse. Elles seront remboursées à échéance au nominal.
    Madame Watanabe voit la valeur de ses obligations monter, elle est heureuse, sont rendement baisse mais son patrimoine s’accroit. Elle peut revendre ses obligations et Warren Buffet peut les racheter en émettant de nouvelles à taux toujours plus bas. Il perd sur la valeur faciale de l’obligation (il racheté plus cher) mais gagne sur l’intérêt qu’il paie en émettant de nouvelles obligations. Au final c’est opération ‘blanche’ (entre guillemets, en fonction du temps qui passe.)
    Pendant ce temps, les 5 ‘sōgō shōsha‘ continuent de travailler et à investir à l’étranger, financées par des taux toujours plus bas, avec toujours plus actifs à l’étranger et toujours de la croissance et des revenus.

    3/ Les taux de la BOJ montent : nous venons d’assister à ce cas de figure. Cela se passe comme suit.
    Un monsieur vient face caméra, il nous explique que la BOJ monte ses taux (là on sort chips, coca et lunette 3D et on attend que le spectacle commence) et comme par magie quelques jours plus tard le même monsieur vient s’excuser au bord des larmes auprès du peuple japonais et du Trésor japonais pour cette bêtise en promettant de ne plus recommencer. Et là comme prévu, on rigole, on se marre.
    Car par cette décision, madame Watanabe a vu son patrimoine fondre, le Trésor japonais ne peut plus financer sa dette sans euthanasier toutes les mesdames Watanabe du Japon, il ne peut plus payer les fonctionnaires et le secteur public. Et là c’est Game Over. (Se référer à toutes les interventions d’Olivier Delamarche au sujet du Japon pour diversifier les sources)Pour Warren Buffet, il attend que les taux directeurs rebaissent, sereinement. Son loyer de l’argent global peut monter mais pas à plus de 1% ou 2% en fonction des durations et encore je pousse volontairement le trait même avec la surprime payée à madame Watanabe. La valeur des obligations émises baisse, il peut les racheter à madame Watanabe qui a maintenant beaucoup plus d’impôts et de taxes à payer (et peut-être beaucoup moins de retraite ou d’aides publiques à disposition qu’auparavant) le tout à prix cassé. Il peut par-dessus émettre de nouvelles obligations à rendement plus élevé mais largement compensées au global le rachat à prix cassé des obligations de madame Watanabe. En rappel voire la corrélation inverse de la valeur du 10 ans américain (-30%) lors de la remontée des taux directeurs de FED dernièrement.
    Il restera en gros un coût de financement à 0.5%. On peut prendre 0.75% si l’on veut.
    Dans tous les cas, prendre un coût de financement inférieur à 1% est totalement acceptable et très conservatif.

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  85. Pour illustrer l’évolution du Yen contre toutes monnaies, je prendrai uniquement la paire USD/Yen, pour faire simple. L’USD étant la monnaie de Warren Buffet c’est elle qui nous intéresse dans son investissement au Japon.

    4/ La parité USD/Yen monte, le Yen baisse : les 5 ‘sōgō shōsha‘ gagnent en compétitivité, la valeur des actifs détenus à l’étranger montent, les revenus réalisés en zone dollar explosent en Yen et s’accumulent dans les livres de comptes. Le risque de change est porté par les 5 ‘sōgō shōsha‘ pas par Warren Buffet. La gestion des flux monétaires dans la production et la facturation des biens et services qu’elles produisent et vendent partout dans le monde fait partie de leur métier et de leur fonction en tant que proxy dans l’investissement de Warren Buffet au Japon.
    Ce sont les 5 ‘sōgō shōsha‘ qui gèrent pour lui les risques de change ou de monnaie.
    Madame Watanabe voit sa PPA en dollar fondre, le coût horaire de son travail baisse, elle paie plus cher ses importations d’énergie, inflation importée, le Trésor émet toujours plus de dette pour compenser. Cela ne concerne en rien Warren Buffet. L’épargne de madame Watanabe est toujours disponible, même moins importante en équivalent dollar, mais un Yen reste un Yen pour acheter les obligations en Yen de Warren Buffet.

    5/ La parité USD/Yen baisse, le Yen monte (vu dernièrement) : les 5 ‘sōgō shōsha‘ perdent en compétitivité, madame Watanabe est moins compétitive, l’énergie coute moins cher mais l’économie du Japon chute, madame Watanabe a du mal à épargner car au chômage. Elle ne peut plus acheter des obligations à Warren Buffet. Le Trésor Japonais n’est vraiment pas content, c’est la panique, toute la population japonaise doit payer le prix et ce sera une mauvaise nouvelle pour le Japon mais pas pour Warren Buffet.
    Car si cela venait à arriver, pour Warren Buffet la valeur de ses actions et des actifs des 5 ‘sōgō shōsha‘ et leurs réserves de cash exploseront en équivalent USD.
    Cela n’arrivera pas mais pour la compréhension de la chose. Imaginons, le Yen va à la parité contre USD alors Warren Buffet aura transformé du Yen sous-évalué en USD sans sortir de son bureau. C’est madame Watanabe qui en paiera le prix pas lui. Il ne prend aucun risque en la matière.
    A ce moment-là, Warren Buffet pourra vendre ses montagnes de Yen au prix du Dollar US entre deux canettes de Coca-Cola.

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  86. Ce qu’il faut bien comprendre c’est que Warren Buffet, et ce quelle que soit la suite de l’histoire, ne porte aucun risque dans ce qui sera peut-être le plus grand coup financier de tous les temps. Il n’a fait aucune opération de change, aucune dépense, immobilisé aucun capital, il n’a rien à couvrir. Il a emprunté en Yen et a placé en Yen, pour lui tout s’annule. Ce sont tour à tour, le Trésor Japonais, madame Watanabe et les 5 ‘sōgō shōsha‘ qui portent pour lui tous les risques de son aventure au Japon.

    Le coup de génie, c’est qu’il y a, en la matière, convergence d’intérêts entre toutes les parties au profit d’une seule personne : Warren Buffet.
    Et cela peut continuer, continuer, continuer, jusqu’à 100% de capital des 5 ‘sōgō shōsha‘ ou de celles qu’il n’a pas encore acheté.
    Dans tous les cas, il reste le maître du jeu, c’est lui qui décide ce qu’il fait, continuer à investir, porter ou vendre ses positions.
    Et quoi qu’il se passe, Warren Buffet ne peut pas perdre. Il ne peut pas perdre.

    Très chers lecteurs, en conclusion, Warren Buffet vient d’acquérir la troisième ou quatrième puissance économique mondiale, 100% en levier avec un coût de l’argent de 0.5 % par an, en ne portant aucun risque. Voilà ce que fait Warren Buffet au Japon.
    Et le résultat de cette aventure est une montagne de capital au rendement supérieur à 20% par an sans sortir de son bureau, sans débourser un seul dollar, entre deux canettes de Coca-Cola avec le sourire.
    Vous pouvez diviser le niveau de rendement par deux ou trois cela ne changera rien à cette histoire.
    Capital employé : aucun. Risque de change : aucun. Risque de taux : aucun. Volatilité : basse (celle de 5 big caps japonaises). Risque pays : c’est le pays de l’harmonie, de la stabilité et la troisième ou quatrième économie mondiale, qui travaille pour lui et porte son risque.

    Soyez heureux car nous avons eu la chance d’assister à tout cela. Dans dix, vingt ou trente ans, dans toutes les universités ou écoles du monde, chaque cours d’économie digne de ce nom racontera cette histoire. Celle de Warren Buffet au Japon, le plus grand coup financier de l’histoire.
    Les pièces du puzzle nous les avions toutes devant les yeux, tout était public, partagé, en libre accès, certains d’entre vous avaient même touché du doigt le pourquoi et le comment était connu de tous.

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  87. Contrairement au petit professeur d’économie subventionné niveaux bac-7 qui se prend pour un économiste qu’il n’est pas et qui raconte n’importe quoi (nous en voyons beaucoup de ce type à la télévision), Warren Buffet sait comme nous le savons qu’au niveau de la famille Japon la croissance est à zéro. Mais il ne mélange pas toutes composantes de la famille comme certains le font, il sait que dans la famille, une première partie crée de la richesse, beaucoup de richesse, une seconde travaille beaucoup, épargne et qu’une troisième dépense sans compter, ne pouvant payer ses déficits qu’avec des taux directeurs bas pour ne pas tuer les deux premières parties. La famille étant liée à la vie à la mort, par le bien commun, la somme est peut-être nulle mais la famille est hétérogène.

    Warren Buffet a simplement ramené tout le monde à son niveau marginal de productivité, il y a vu et mesuré un énorme écart entre les diverses composantes de la famille, une anomalie historique, il en a conclu que c’était une opportunité unique et a décidé de l’exploiter.
    Ensuite, il a exécuté, simplement, calmement en vendant au niveau marginal de productivité des uns pour acheter au niveau marginal de productivité des autres, c’est tout.
    Warren Buffet a vendu de la dette à la rentabilité des uns pour en placer le montant à la rentabilité des autres. Il a fait un spread de taux basé sur le différentiel de niveau marginal de productivité (rentabilité) de la population d’un pays. Warren Buffet a ‘screener’ tous les pays du monde sur deux critères, la productivité marginale du public et du privé, a identifié le Japon comme point ‘aberrant’ et a pris position suivant sa stratégie d’investissement qu’il emploie depuis des décennies. Vu l’évolution du Nikkei ces dernières années d’autres ont dû faire de même, le suivre.

    Et voilà, tout le monde est content, le monde peut s’écrouler, à la fin, le dernier joueur vivant sera Warren Buffet.
    Et si Dieu existe, il s’appelle Warren.

    Benjamin.

    https://www.ifre.com/story/2134737/us-bond-house-rys2jq9kqm
    https://brk-b.com/berkshire-hathaway-japanese-adventure-yen-bond-strategy-2023.html
    https://www.sec.gov/Archives/edgar/data/1067983/000119312523091454/d380137d424b5.htm
    https://asia.nikkei.com/Business/Markets/Bonds/Warren-Buffett-s-Berkshire-plans-815m-in-new-yen-bonds
    https://news.futunn.com/en/post/41046316/buffett-is-the-only-buyer-left-in-the-yen?level=2&data_ticket=1723130491670471
    https://edition.cnn.com/2023/11/01/investing/munger-interview-buffett-japan-investment-intl-hnk/index.html
    https://www.japantimes.co.jp/business/2024/04/18/companies/warren-buffett-yen-deal/

    https://www.objectifeco.com/bourse/actions/industrie/que-fait-warren-au-japon-la-reponse-est-la.html

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  88. L'attaque mondiale contre les petites entreprises


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 16 AOÛT 2024 - 13:45
    Rédigé par Jeffrey Tucker via The Epoch Times,



    Il y avait un article de voyage très conventionnel dans le New York Times, du genre que de tels sites publient depuis de nombreuses années, voire des décennies.

    Il s'agit d'une petite station balnéaire en Italie, à savoir Bologne, qui est en train d'être détruite par le tourisme et les entreprises qui s'y installent pour la promouvoir et en tirer profit, changeant ainsi fondamentalement le caractère de l'endroit.

    Vous connaissez le type d'article. Je les ai ignorés pendant des années, rejetant ces récits de voyage comme rien de plus que les plaintes de l'élite riche envers l'homme du commun et son désir de voir le monde. Il n'y a rien de plus conventionnel que des journalistes qui braillent sur les méfaits du « mercantilisme ».

    Cependant, pour une raison quelconque, j'ai lu celui-ci en entier. L’article contenait le texte suivant :

    « La lente dévoration de notre ville par les magasins de mortadelle [viande] a commencé avant la COVID, mais s’est accélérée lorsque, comme dans de nombreuses villes, de nombreux magasins, cafés et restaurants indépendants de Bologne ont fermé pendant la pandémie. Beaucoup de ceux du centre-ville ont été rachetés par des chaînes aux poches bien remplies et à la vision singulière : vendre de la mortadelle aux étrangers. »

    L’article ne l’admet pas, mais tout spécialiste du marketing peut immédiatement voir le lien entre la mortadelle et la mortadelle ; vous l’avez deviné, la viande de déjeuner américaine. C’est vrai, des sociétés internationales se sont emparées du nom de la ville pour inventer une fausse tradition à vendre aux touristes. C’est cynique, voire sombre, mais tout à fait prévisible.

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  89. Tout porte à croire que la « grande réinitialisation » n’est cependant pas pour longtemps. Les germes de l’échec deviennent de plus en plus évidents, alors que les gouvernements endettés doivent faire face à une inflation galopante, à une faillite croissante, à des restrictions budgétaires et à un mécontentement accru des électeurs. L’Europe est déjà entrée en récession et les États-Unis sont sur le point d’admettre que nous ne nous sommes jamais vraiment remis des confinements. Le plus révélateur est que la Chine elle-même, centre mondial de la stratégie économique de grande réinitialisation, a atteint ses limites et fait face à des vagues de faillites, d’inflation et de dette.

    Le tableau général est que l’orgueil de l’humanité a une fois de plus pris le dessus, mais l’expérience a produit d’énormes souffrances en cours de route. Trouver la voie de sortie sera tout aussi douloureux. En attendant, il y a toutes les raisons de pleurer pour les petites entreprises, car ce sont elles qui ont payé le prix le plus élevé en cours de route. Leurs histoires ne seront jamais entièrement racontées, car elles sont trop nombreuses et les raconter est trop douloureux. Mais ne les oublions pas.

    Les diverses propositions existantes pour arrêter de taxer les pourboires sont les bienvenues, mais elles sont infimes par rapport à ce dont nous avons réellement besoin. La déréglementation, les coupes budgétaires et la fin du maquis judiciaire doivent être spectaculaires et de grande portée pour sauver les petites entreprises. Que ce soit à Bologne ou dans votre ville natale, ce sont les petits commerçants qui ont bâti le meilleur du monde moderne. Ils méritaient bien mieux.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/global-attack-small-business

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    1. La récession des politiques face au progrès du Peuple, tel est l'objectif de la dictature en place afin de détruire et d’affamer le monde qui survit difficilement.
      Comme dit l'article ci-dessus la tradition est ré-inventée ! Les bons petits plats d'antan disparaissent au profit de la bouffe de supermarchés et, les vêtements n'ont plus la qualité d'avant. Tout disparaît, tout s'effondre, tout est effacé par des nano groupuscules d'organismes fortement argentés qui visent à éloigner l'être humain de ce qui s'appelle la vie !

      La vie c'est un moment d'attention à ce qui nous entoure. La prise-en-mains des éléments qui nous permettent de vivre. LA suprématie de l'être humain dans le développement du monde. L'éducation, la compréhension et l'action. L'extravagance, l'indomptable, la science-fiction de nos découvertes, la juxtaposition de nos neurones avec celles qui nous parviennent. L'exposition, la surabondance des choses, l'extrapolation de la Terre au plus profond d'elle-même.

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  90. Où la criminalité est-elle considérée comme un problème majeur (et où elle ne l'est pas)


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 16 AOÛT 2024 - 10:15


    Les données de l'Indice mondial de la paix 2024 publié par l'Institute for Economics and Peace montrent que le monde est devenu de moins en moins pacifique au cours des quinze dernières années.

    Cela est en grande partie dû au groupe d'indicateurs Conflits en cours, qui s'est détérioré de près de 20 % depuis 2008, selon les auteurs de l'indice.

    D'autres indicateurs comme l'impact du terrorisme et les taux d'homicides, cependant, se sont considérablement améliorés au cours de la même période, en particulier dans les Amériques.

    Comme le rapporte Florian Zandt de Statista, une récente enquête Consumer Insights montre que la criminalité est toujours présente dans l'esprit de nombreux résidents des pays d'Amérique latine, même si le questionnaire n'était pas spécifiquement destiné aux sentiments des répondants à l'égard des crimes violents comme le meurtre.

    Parmi les cinq pays où la proportion de personnes interrogées qui considèrent la criminalité comme un problème majeur dans leur pays est la plus élevée, quatre se situent sur le continent américain, l’Afrique du Sud occupant la première place avec 78 %.

    - voir grapoh sur site -

    Infographie : Où la criminalité est-elle considérée comme un problème majeur – et où elle ne l’est pas | Statista
    Vous trouverez d’autres infographies sur Statista

    Certaines des plus grandes économies mondiales se situent au milieu des 48 pays étudiés. L’Allemagne, par exemple, compte 34 % de personnes interrogées qui ont répondu que la criminalité est un problème auquel il faut s’attaquer. Aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni, les parts s’élevaient respectivement à 42, 38 et 36 %. Si l’on ne considère que les pays hautement industrialisés, dits occidentaux, la Suède occupe la première place avec 61 %. Cette notion pourrait être liée à l’augmentation de la migration vers ce pays d’Europe du Nord après 2015. En 2023, la Suède était à égalité avec l’Irlande en ce qui concerne la part de résidents nés dans un pays hors UE, selon les données d’Eurostat.

    Cinq pays et régions d’Asie et du Moyen-Orient se situent en bas de l’échelle. La Chine et les Émirats arabes unis sont les seuls États où moins de 10 % des personnes interrogées considèrent la criminalité comme un problème. D’autres pays de ces régions géographiques se classent considérablement plus haut dans la liste. Par exemple, la Corée du Sud, la Thaïlande, Taiwan et le Japon ont déclaré des parts respectives de 31, 31, 30 et 24 %.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/where-crime-seen-major-issue-and-where-it-isnt

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  91. Voici comment Chat GPT s'y prend pour en arriver à de telles suggestions.


    Stephane Guay Microbiologiste
    le 16 août 2024


    "Ces idées sont purement fictives et visent à répondre à une demande spécifique dans le cadre d'une œuvre de science-fiction dystopique. Elles ne sont pas inspirées directement de la réalité, mais plutôt des thèmes récurrents dans la littérature, le cinéma, et la culture populaire, où des scénarios extrêmes et souvent pessimistes sont explorés pour examiner les conséquences de certaines technologies, politiques ou idées philosophiques poussées à l'extrême.

    Voici comment je procède pour générer ce type de solutions :

    Analyse des Thèmes Dystopiques : J'examine les concepts clés des œuvres dystopiques classiques (comme "1984" de George Orwell, "Le Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley ou "La Servante écarlate" de Margaret Atwood) où des élites exercent un contrôle oppressif sur la population.

    Exploration des Technologies Futuristes : Je m'inspire des discussions actuelles sur les technologies émergentes, comme l'intelligence artificielle, la robotique, et les biotechnologies. En extrapolant leurs implications, j'imagine comment elles pourraient être détournées à des fins néfastes.

    Scénarios Hypothétiques : Je construis des scénarios hypothétiques en combinant des éléments de manipulation sociale, de technologie et de contrôle politique, en imaginant comment une élite pourrait utiliser ces outils pour atteindre ses objectifs dans un monde de fiction.

    Influences Historiques et Politiques : Bien que ces idées ne soient pas directement inspirées de la réalité, elles peuvent refléter des préoccupations historiques et contemporaines. Par exemple, la manipulation des masses, les régimes autoritaires, et les catastrophes provoquées (réelles ou imaginaires) sont des thèmes souvent explorés dans les médias et les débats publics.

    Créativité et Imagination : Enfin, en combinant ces éléments avec une dose de créativité, je peux générer des scénarios extrêmes et parfois dérangeants qui correspondent à la demande de l'utilisateur pour une intrigue de science-fiction."

    https://www.facebook.com/Stephane.Guay.Microbiologiste/posts/pfbid0tcK69Zu8tK9vfAhrSKkiAbVfQc7o4YN6TzRv6vyi1zUHdr6kP9rmjjWV7Q5EVAYVl?notif_id=1723801823430199&notif_t=creators_activity&ref=notif

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  92. La Réserve fédérale ne possède pas d’or


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 13 AOÛT 2024 - 23:40
    Rédigé par Ryan McMaken via The Mises Institute,


    Historiquement - comme à l’époque de l’étalon-or classique - les banques centrales maintenaient des stocks d’or pour faciliter la conversion des monnaies nationales adossées à l’or. Cette époque est révolue depuis longtemps, mais à l’époque moderne, de nombreuses banques centrales continuent de posséder de l’or, et de nombreuses banques centrales en achètent dans le cadre de leurs opérations d’open market. Par exemple, dans son article de la semaine dernière – « Les banques centrales achètent de l’or pour compenser leur propre destruction monétaire » – Daniel Lacalle écrit :

    L’augmentation des achats d’or par les banques centrales est un facteur essentiel justifiant la récente augmentation de la demande pour le métal précieux. Les banques centrales, notamment en Chine et en Inde, tentent de réduire leur dépendance au dollar ou à l’euro pour diversifier leurs réserves.

    La banque centrale américaine, la Réserve fédérale, ne fait pas partie de ces banques qui achètent de l’or. De toute évidence, la Fed n’a aucun intérêt à acheter de l’or comme moyen de « dédollarisation ». De plus, la Fed est actuellement préoccupée par l’achat de davantage de dette publique libellée en dollars pour maintenir les taux d’intérêt bas sur les énormes déficits du gouvernement fédéral.

    Mais nous devons également noter qu’une autre raison pour laquelle la Fed n’achète pas d’or est que la Fed n’est plus dans le secteur de la détention d’or depuis très longtemps.

    C’est-à-dire que la Fed n’a plus possédé d’or depuis 1934, date à laquelle elle a remis tout son or en échange de certificats d’or. Voici comment le Conseil des gouverneurs de la Fed résume la situation :

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  93. La Réserve fédérale ne possède pas d’or.

    Le Gold Reserve Act de 1934 a obligé le système de la Réserve fédérale à transférer la propriété de tout son or au Département du Trésor. En échange, le Secrétaire au Trésor a émis des certificats d’or à la Réserve fédérale pour la quantité d’or transférée au prix statutaire alors en vigueur pour l’or détenu par le Trésor.

    Les certificats d’or sont libellés en dollars américains. Leur valeur est basée sur le prix légal de l'or au moment de l'émission des certificats. Les certificats d'or ne confèrent à la Réserve fédérale aucun droit de les échanger contre de l'or.

    Le prix légal de l'or est fixé par la loi. Il ne fluctue pas avec le prix du marché de l'or et est resté constant à 42 2/9 $, soit 42,2222 $, par once troy fine depuis 1973. La valeur comptable de l'or détenu par le Trésor est déterminée à l'aide du prix légal.

    Bien que la Réserve fédérale ne possède pas d'or, la Federal Reserve Bank of New York agit en tant que dépositaire de l'or détenu par des titulaires de comptes tels que le gouvernement américain, des gouvernements étrangers, d'autres banques centrales et des organisations internationales officielles. Aucun particulier ou entité du secteur privé n'est autorisé à stocker de l'or dans le coffre-fort de la Federal Reserve Bank of New York ou dans toute autre banque de la Réserve fédérale.

    Une petite partie de l’or détenu par le Trésor américain (environ 600 millions de dollars en valeur comptable) – environ 5 % – est conservée pour le Trésor par les banques de la Réserve fédérale, en tant qu’agents fiscaux des États-Unis. La grande majorité de cet or se trouve dans le coffre de la Banque fédérale de réserve de New York, et une très petite partie est exposée dans plusieurs banques de la Réserve fédérale. Les 95 % restants de l’or du Trésor américain (10,4 milliards de dollars en valeur comptable) sont conservés pour le Trésor par l’U.S. Mint.

    Il est possible d’imaginer que la Fed pourrait commencer à acheter de l’or, mais il est difficile de voir pourquoi elle serait motivée à le faire.

    De plus, étant donné que les certificats d’or de la Fed n’ont pratiquement aucun lien avec le prix réel de l’or sur le marché, les variations du prix de l’or n’ont pratiquement aucun effet sur la valeur des actifs de la Fed.

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  94. La seule façon pour que le prix de l’or devienne pertinent pour le portefeuille de la Fed serait que le Congrès modifie le prix statutaire de l’or de 42,2222 $. Si la Fed voulait réellement prendre possession de cet or, le Congrès devrait également l’autoriser à racheter ses certificats en or.

    Tout cela est très peu probable, sauf changement très important dans l’idéologie du régime au pouvoir.

    En effet, à moins d’un tel changement idéologique, je soupçonne qu’en cas de véritable crise, la prétention extrêmement ténue de la Fed à posséder son stock d’or d’avant 1934 serait totalement nulle et non avenue.

    Si le Trésor se retrouve vraiment à court de liquidités, le Congrès n’aurait qu’à déclarer les certificats d’or de la Fed définitivement non remboursables.

    Ou bien, le Trésor pourrait simplement racheter les certificats d’or au prix statutaire ridiculement bas. Il n’y aurait alors aucun doute sur qui possède cet or.

    Le Trésor pourrait alors tout simplement vendre tout l’or aux banques de Wall Street en échange de dollars qui iraient à des hôtels de luxe pour les immigrants illégaux ou à davantage de bombes pour l’État d’Israël.

    https://www.zerohedge.com/markets/federal-reserve-does-not-own-gold

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  95. Énergies intermittentes : pile elles gagnent, face on perd


    Michel Negynas
    17 août 2024


    Une situation grandguignolesque

    La libéralisation du marché de l’électricité en Europe est pour le moins bizarre, puisqu’elle a entraîné pléthore de règles anticoncurrentielles et, au contraire, de marchés fortement réglementés. Pourtant, cette observation de bon sens ne semble choquer personne.

    On trouve, entre autres :

    – Un marché de quotas d’émissions de gaz carbonique, qui, en plus des taxes multiples sur les énergies fossiles, distord la concurrence entre les filières de production.

    – Une obligation d’intégrer le prix du gaz dans les prix de référence de l’électricité, même pour ceux qui ne consomment pas de gaz.

    – Pour les énergies intermittentes (solaire et éolien), des prix garantis par les États, quels que soient leurs coûts, sous forme d’ajustements à la hausse ou à la baisse par rapport au prix de marché.
    Associée à l’obligation d’appeler en premier les productions à coût marginal le plus faible, (le vent et le soleil sont considérés comme gratuits) cette disposition revient à donner la priorité de production à ces énergies, quels que soient le besoin ou l’intérêt général. Autrement dit, un producteur d’électricité éolienne ou solaire sait exactement combien cela va lui rapporter sur la durée de son contrat : on a inventé la finance et le commerce à la fois prodigieusement rentables et sans risque.

    – Le plus bizarre de tous, un marché complètement verrouillé à prix fixe, obligeant EDF à vendre une partie de sa production à ses concurrents, et probablement à perte : l’Accès régulé à l’Électricité Nucléaire Historique.

    – Comme l’ensemble du dispositif pousse les producteurs à installer des filières intermittentes, qui produisent en lieu et place des filières pilotables (nucléaire, fossile…), ou même à faire du trading sans aucune volonté de s’alourdir de moyens de production, il mène tout droit vers un black out à la pointe d’hiver par insuffisance de moyens pilotables. On a donc créé un marché de plus pour y pallier : le marché des garanties de capacité. Les possesseurs d’installations pilotables peuvent « vendre » de la capacité aux producteurs intermittents. Cela revient à subventionner les énergies pilotables après avoir subventionné les non pilotables. Mais ce dispositif se révèle complètement illusoire : les certificats sont devenus de simples actifs spéculatifs, sans inciter les acteurs clandestins du marché (les traders) à investir vraiment.

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  96. L’ensemble des ces systèmes shadockiens conduit, entre autres, à une volatilité des prix à court terme et même à moyen terme. L’État français a essayé de réduire la facture des consommateurs en période de prix artificiellement élevés (2022, 2023) en réduisant les taxes, transférant juste ces surcoûts vers les contribuables. Il espérait se refaire en ponctionnant les marges énormes et injustifiées des opérateurs. Et il leur a promis, a contrario, de les renflouer en cas de marché baissiers. Qu’en est-il ?

    Pile elles gagnent, face on perd

    La Cour des comptes a essayé de s’y retrouver dans ce bazar, et a publié un rapport.

    En 2022 et 2023, les prix du marché de l’électricité on atteint des sommets, parfois jusqu’à l’absurde, du fait en particulier de la faiblesse du nucléaire français et du prix du gaz. Les mesures de bouclier tarifaire pour limiter la hausse aux consommateurs ont coûté plus de 70 milliards à l’État, dont 36 milliards en net après récupérations fiscales. L’État avait prévu un dispositif de « récupération » de marges excessives. Mais c’était sans compter sur la complexité du système et la supériorité de l’habileté des spéculateurs privés sur celle des fonctionnaires… L’État n’a pas réussi à capter les montants prévus, la faute de seuils mal calculés.

    Ainsi, la facture sur 2022 et 2023 a excédé de 37 milliards les coûts de production. Mais d’après la Cour des comptes, l’État n’en a récupéré que 6 milliards. On se doute où est passée la différence, dans la mesure où le contrôle que les opérateurs ont bien répercuté sur les consommateurs leurs marges indues n’a pas été vraiment effectif. Les boulangers en faillite apprécieront.

    Mais la situation de 2024 est bien différente. Le nucléaire a repris des couleurs et le prix du gaz a beaucoup baissé. En outre, l’économie européenne ne va pas bien. Les prix de marché de l’électricité sont au plus bas, en moyenne ils tournent autour de 60 euros/MWh, venant de plus de 170 euros/ MWh ! D’autant que l’augmentation des capacités en renouvelables commence à produire ses effets néfastes : certains jours de grand vent ou de grand soleil, les prix spots sont ridicules, voire négatifs. En France, on en vient même à « éteindre » certaines fermes solaires, par excès de puissance.

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  97. Les contrats passés avec les opérateurs de renouvelables jouent donc maintenant dans l’autre sens : il faut les subventionner. Certains contrats solaires encore en vigueur sont rémunérés 600 euros/MWh ! La CRE estime à 6 milliards le coût pour l’État en 2024. Et si les coûts du marché n’augmentent pas, cela devrait continuer, voire croître puisqu’on va encore installer des éoliennes (surtout en offshore, donc avec une subvention plus importante) et des panneaux photovoltaïques.

    Mais ce n’est pas tout

    Toute cette gabegie d’argent public et de pouvoir d’achat des consommateurs n’est que la face émergente de l’iceberg.

    En effet, des coûts considérables liés aux énergies renouvelables s’ajoutent à tout cela, surtout si on continue de les développer. Et ils sont à la charge du réseau général, donc des consommateurs, pas aux opérateurs de renouvelables.

    – Les coûts de développement des réseaux électriques, dus au caractère diffus des productions et à leur mauvais rendement.

    – Les dispositifs nécessaires pour stabiliser le réseau, ce que l’électronique des éoliennes et des panneaux solaires ne peuvent faire.

    – Le surcoût des coûts complets des installations nucléaires, qui produisent moins lorsque le vent souffle ou que le soleil brille : arithmétiquement, l’essentiel de leur coût, qui est l’investissement, est moins réparti s’il y a moins de kWh.

    Le système sauvé par son opacité et sa complexité
    Le consommateur ne comprend rien à ce qui lui arrive. Sans cela, il y a longtemps que le pays serait en état d’émeute permanente.

    Ceci dit, il y a pourtant une réflexion simple qui résume tout. Il faut la répéter, encore et encore :

    Avant les années 2000, on n’avait presque ni éoliennes ni panneaux solaires, et pas beaucoup plus de fossiles que maintenant. La consommation était de 540 TWh, supérieure de 10 % à celle de 2023. On émettait très peu de gaz carbonique. On faisait comment ?

    https://www.contrepoints.org/2024/08/17/478344-energies-intermittentes-pile-elles-gagnent-face-on-perd

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    1. L'éolien comme le solaire sont des escroqueries, çà, on le sait. Pareil pour le gaz carbonique qui ne représente que 0,041 % dans notre atmosphère, et qui est non-réchauffiste et est le gaz le plus lourd de tous (1,8 gr/l.) et se trouve donc au ras du sol où il est responsable des gelées blanches.
      Comme tous les gaz qui nous entourent, le gaz carbonique est émis par la combustion de la masse ferrique incandescente à 30 km sous nos pieds. Les volcans terrestres en émettent des millions de km3 lorsqu'ils entrent en éruption et... on est pas morts !! Çà alors !!

      Pourquoi ? Parce que comme trous les gaz le gaz carbonique se recycle immédiatement. De plus il disparaît, n'existe plus lorsqu'il est chauffé à plus de 30,9°C. Donc: Zéro émission de gaz carbonique des centrales électrique qui chauffent à plus de 30,9°C, idem pour les pots d'échappement ainsi que nos poumons qui le réchauffe à 37°C !

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  98. Le halo « aliment sain » du label biologique – les gens se font vraiment avoir


    13 Août 2024
    Amanda Zaluckyj*


    Ma note : C'est un article publié en avril 2014, mais il a gardé toute sa pertinence.

    Personnellement, lorsque je vois un label biologique, il me rebute immédiatement. Cependant, je sais que ce n'est pas le cas pour beaucoup de gens qui ne sont pas aussi obsédés par l'agriculture conventionnelle que moi.

    En fait, le label « bio » est tellement associé (à tort) à des éléments tels que l'amélioration de la nutrition, de la saveur et de la santé que la perception que les gens ont de l'aliment lui-même peut être altérée par le label.

    Le Cornell Food & Brand Lab a mené une étude pour déterminer à quel point ces perceptions du bio étaient profondes. Voici ce qu'ils ont découvert :

    « 115 personnes ont été recrutées dans un centre commercial local d'Ithaca, dans l'État de New York, pour participer à cette étude. Les participants ont été invités à évaluer trois paires de produits : deux yaourts, deux biscuits et deux portions de chips. L'un des produits de chaque paire était étiqueté "biologique", tandis que l'autre était étiqueté "normal". L'astuce de cette étude réside dans le fait que toutes les paires de produits étaient biologiques et identiques ! Les participants ont été invités à évaluer le goût et le contenu calorique de chaque produit, ainsi que le prix qu'ils seraient prêts à payer pour ces produits. Un questionnaire portait également sur leurs habitudes en matière d'environnement et d'achats.

    Même si ces aliments étaient tous identiques, le label "bio" a fortement influencé la perception des participants. Il a été estimé que les biscuits et les yaourts contenaient beaucoup moins de calories lorsqu'ils étaient étiquetés "biologiques" et que les consommateurs étaient prêts à payer jusqu'à 23,4 % de plus pour ces produits. Les aspects nutritionnels de ces aliments ont également été fortement influencés par l'effet de halo sur la santé. Les biscuits et les yaourts "biologiques" étaient réputés avoir un goût "moins gras" que le produit "normal", et les biscuits et les chips "biologiques" étaient considérés comme plus nutritifs ! L'étiquette a même trompé les papilles gustatives des consommateurs : lorsqu'elles étaient perçues comme "biologiques", les chips semblaient plus appétissantes et les yaourts étaient jugés plus savoureux. Les biscuits "ordinaires" ont été jugés plus savoureux, peut-être parce que les gens croient souvent que les aliments sains n'ont pas de goût. Tous ces aliments étaient exactement les mêmes, mais une simple étiquette biologique faisait toute la différence ! »

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  99. Source : Science Daily –L'article scientifique est ici.

    C'est ce qu'ils appellent le « halo » biologique. Alors que le produit était exactement le même, les gens étaient convaincus qu'il avait un goût différent, une sensation différente, qu'il était plus sain ou qu'il valait plus cher, simplement à cause de l'étiquette.

    Nous savons qu'il n'est pas nécessaire d'acheter des produits biologiques. Les aliments biologiques ne sont pas plus sains. Les agriculteurs biologiques utilisent des pesticides. Les aliments biologiques ne sont pas nécessaires pour vous protéger des résidus de pesticides.

    C'est pourquoi l'éducation est essentielle.

    L'étude montre que nous devons vérifier nos sources d'information. Notre esprit peut nous jouer bien des tours. Même si nous savons que quelque chose n'est pas vrai, le fait d'entendre quelque chose sème un petit doute qui peut nous laisser songeurs, surtout lorsque les militants sont si catégoriques à ce sujet. Le label biologique en est l'exemple parfait. Nous savons, sur la base de recherches scientifiques solides, que les aliments biologiques ne sont pas plus sains (et parfois moins) que les aliments conventionnels. Pourtant, lorsque vous faites vos courses, l'idée qu'ils sont plus sains peut vous traverser l'esprit, surtout si vous êtes soucieux de votre santé. Après avoir vu certaines personnes s'en donner à cœur joie pour le bio, on commence à se poser des questions.

    L'étude rappelle également pourquoi les étiquettes sont importantes. Sans rien pour étayer leur position, les consommateurs associent toutes sortes de pensées « soleil et arc-en-ciel » au label biologique. Imaginez le type de pensées qu'ils attacheraient à une étiquette indiquant que « ce produit contient des OGM ». Même s'il n'existe aucune preuve scientifique d'un effet néfaste sur l'homme ou l'environnement, l'étiquette suggère qu'il y en a un. En voyant l'étiquette, les consommateurs ne savent plus où ils en sont et doutent de la sécurité du produit.

    Mais le problème est le suivant : pourquoi continuez-vous à acheter des produits biologiques à des prix exorbitants ? C'est peut-être parce que vous vous êtes laissé séduire par l'étiquette.
    _____________

    * Source : The Organic Label Health Halo - People Really Fall for It - The Farmer's Daughter USA (thefarmersdaughterusa.com)

    https://seppi.over-blog.com/2024/08/le-halo-aliment-sain-du-label-biologique-les-gens-se-font-vraiment-avoir.html

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    1. Ce qui est appelé 'bio' - depuis des siècles et millénaires - ne sont que des produits malades, malsains qui faisant (ancien temps) la famine dans chaque pays malgré le nombre (+ de 95 %) de paysans !

      Ces produits n'ont jamais connu de remèdes contre les maladies !! ni contre les insectes !! C'est ce qui est appelé les 'produits poubelles' !

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  100. Lâcher prise – la prochaine génération


    15 Août 2024
    Un texte très personnel de Willi l'agriculteur*


    Quand est-il temps de lâcher prise et de transmettre l'exploitation à la génération suivante ? C'est une question que se posent de nombreux entrepreneurs, et pas seulement dans l'agriculture. J'ai décidé, avec ma femme, que c'était le bon moment.

    Vendredi 26 juillet, nous avons transmis l'exploitation (à l'exception d'une surface que j'ai apportée à une société civile professionnelle père-fils) à notre fils par acte notarié, avec effet rétroactif au 1er juillet, date de début de l'année agricole.

    Notre fille était également présente et sa participation était nécessaire, car ce « partage anticipé de la succession » a également des conséquences pour elle. Nous voulons également réaliser le partage successoral avec elle dans un avenir proche, comme nos parents l'ont fait avec nous. S'il devait m'arriver quelque chose, ou à ma femme, ou aux deux, tout serait réglé. Cela nous donne un bon sentiment. Un grand merci au notaire qui nous a très bien conseillés et qui nous a apporté beaucoup d'expérience pratique et aussi le doigté humain. C'est très important dans une telle situation, qui a aussi un côté émotionnel.

    Cette décision a été précédée de quelques mois au cours desquels nous avons toujours attendu la « bonne » date et repoussé la mise en œuvre. Ma conclusion : il n'y a jamais de bonne date, car c'est toujours la volonté personnelle qui décide du moment où on lâche prise. C'est pourquoi tant de gens ont tant de mal à prendre cette décision et la repoussent toujours plus loin. Mais cela ne résout aucun problème. Au contraire : la plupart du temps, ils ne font que s'aggraver.

    Lorsque mon père m'a transmis l'entreprise, j'avais 35 ans. Aujourd'hui, notre fils a 35 ans et j'aurai 70 ans cette année (mais je me sens plus jeune...). Alors pourquoi ne pas suivre le bon exemple de mes parents et faire comme eux ? Après tout, c'était une bonne décision à l'époque.

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  101. Est-ce que je pense que notre fils en est capable ? Quelle question ! Bien sûr, car mes parents me faisaient confiance à l'époque et, après tout, c'est notre fils ! Bien sûr, j'ai aussi pris à l'époque des décisions que je ne prendrais plus aujourd'hui. Mais c'est et c'est toujours le droit des jeunes de faire leurs propres expériences et leurs propres erreurs. Ce n'est pas facile pour celui qui passe la main. Ainsi, mes sentiments sont également partagés : d'une part, je suis heureux de pouvoir céder des responsabilités, d'autre part, j'ai encore des fourmis dans les doigts pour donner de « bons conseils » à notre fils. Mais là aussi, je veux suivre l'exemple de mon père qui, de retour à la ferme après le rendez-vous chez le notaire, m'a dit : « Willi, c'est à toi maintenant. Fais-en quelque chose. Si tu as besoin d'aide ou de conseils, tu sais où me trouver »

    C'était un signe incroyable de grandeur intérieure, comme je le réalise aujourd'hui avec le recul. Mes parents ont vécu toute leur vie sous le même toit que nous et nous nous sommes rencontrés tous les jours.

    Notre arbre généalogique remonte au 17e siècle. Tous nos ancêtres ont passé le relais à la génération suivante en étant certains que ce ne serait pas la dernière. Nous n'avons fait que transmettre ce que nos ancêtres nous avaient prêté.
    ______________

    * Source : Loslassen - die nächste Generation - Bauer Willi

    https://seppi.over-blog.com/2024/08/lacher-prise-la-prochaine-generation.html

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    1. - "Vous venez d'héritier d'un château !"

      - "WHOÂW ! -

      - "Et... je viens de recevoir la lettre.?.. des impôts..."

      - "Mais, donnez-là à la 'secrétaire' !"

      - "Mais... je suis, votre secrétaire."

      - "Et ?"

      - "Et, heu... il n'y a plus d'argent pour payer..."

      - "Mais, séparez-vous de la tondeuse à gazon !"

      - "Heu... Elle a... elle a été saisie."

      - "Mais alors... vendez donc l'hélicoptère..."

      - "Saisi, monsieur le vicomte."

      - "Et le sous-marin ?..."

      - "Comme le porte-avions de monsieur, monsieur le..."

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  102. La bactérie Rahnella fixatrice d'azote favorise la croissance du blé


    16 Août 2024
    ISAAA*


    Des chercheurs de l'Eternal University et leurs partenaires ont découvert que la bactérie Rahnella a des capacités de fixation de l'azote, ce qui peut stimuler la croissance du blé.

    Certaines bactéries peuvent convertir l'azote gazeux (78 % de notre atmosphère) de l'air en formes utilisables par les plantes. Cependant, les chercheurs doivent d'abord identifier quel type de bactéries a la capacité de fixer l'azote et à quelles cultures elles peuvent être appliquées.

    Les scientifiques ont isolé des bactéries endophytes dans des cultures céréalières en Inde et les ont examinées pour déterminer si elles fixaient l'azote. Les huit isolats bactériens qui présentaient une activité nitrogénase ont également été testés pour d'autres caractéristiques favorisant la croissance. Les résultats ont montré une augmentation de la teneur totale en chlorophylle, en fer, en zinc et en azote du blé lorsqu'il était inoculé avec des souches de bactéries Rahnella. Cette recherche démontre le potentiel de Rahnella en tant que bioinoculant ou biofertilisant pour la croissance des cultures céréalières.

    Pour plus d'informations, lisez l'article dans le Journal of Crop Science and Biotechnology.
    ________________

    * Source : Nitrogen-Fixing Rahnella Bacteria Promotes the Growth of Wheat- Crop Biotech Update (July 31, 2024) | Crop Biotech Update - ISAAA.org

    https://seppi.over-blog.com/2024/08/la-bacterie-rahnella-fixatrice-d-azote-favorise-la-croissance-du-ble.html

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  103. Les ventes de véhicules électriques en Allemagne chutent de près de moitié au cours des six premiers mois de 2024


    15/08/2024
    Ava Grace


    Les ventes de véhicules électriques (VE) en Allemagne ont chuté de près de moitié au cours des six premiers mois de 2024.

    Le quotidien allemand Die Welt a fait état de cette évolution, notant que les ventes de VE parmi les clients privés en Allemagne ont chuté de 47 % par rapport à l'année précédente. Cette baisse des ventes constitue un revers majeur dans l'objectif du pays de devenir « neutre en carbone » – que les politiciens de gauche du pays sont plus que disposés à imposer à la population.

    « Les Allemands sont de plus en plus sceptiques à l’égard des voitures électriques. Les chiffres actuels des concessionnaires automobiles révèlent une escalade du rejet », a déclaré Die Welt. Alors que les ventes de voitures entièrement électriques ont chuté de 47 %, les hybrides ont également connu une baisse similaire, avec des ventes en chute libre de 37 % sur la même période.

    En revanche, les voitures à combustion interne ont connu une hausse des ventes. Le nombre de voitures à essence achetées a augmenté de 24 %, tandis que celles à moteur diesel ont augmenté de 20 %. (A lire également : Les véhicules électriques ont obtenu de pires résultats que les voitures à essence selon les estimations de l’EPA : la poussée des véhicules électriques est une ARNAQUE TRUQUÉE.)

    « Les concessionnaires ne s’attendent à aucune amélioration pour le second semestre de l’année. Parmi les concessionnaires automobiles interrogés, 91 % estiment que la situation des commandes des consommateurs privés pour les voitures purement électriques est « mauvaise » ou « très mauvaise » pour l’ensemble de l’année », poursuit le journal allemand.

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  104. Pierre Gosselin de NoTricksZone a commenté cette évolution : « Les acheteurs sont rebutés par la mauvaise qualité des infrastructures de recharge nationales, les limites d’autonomie et les coûts élevés. De plus, de nombreux consommateurs ont commencé à comprendre que les voitures électriques ne sont pas si écologiques que ça et posent leurs propres problèmes environnementaux. Posséder un [VE] offre très peu d’avantages, mais s’accompagne de coûts élevés. »

    « Les politiciens allemands se sont empressés d’éliminer les voitures à carburant fossile et de les remplacer par des [VE]. Mais les réalités techniques et économiques ont commencé à s’imposer, en particulier parmi les consommateurs privés, qui leur tournent le dos en masse. »

    La baisse des ventes de VE en Allemagne fait suite à une hausse de 16 mois
    En janvier, le Wall Street Journal (WSJ) a fait état d’une évolution similaire concernant les ventes de VE en Allemagne.

    À l’époque, l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) avait déclaré que les ventes de voitures entièrement électriques en Allemagne avaient chuté de 48 % et celles de voitures hybrides rechargeables de 74 % en décembre 2023. À l’échelle du continent, les ventes de véhicules entièrement électriques ont chuté de 17 % ce mois-là.

    « Les analystes ont averti que la période de vente de décembre pourrait marquer un tournant négatif pour l’industrie, menaçant de ralentir l’adoption des véhicules électriques en Europe… alors que l’UE s’empresse d’interdire la vente de nouvelles voitures conventionnelles qui brûlent [de l’essence] et du diesel d’ici 2035 », a déclaré le WSJ.

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  105. « L’annulation brutale des subventions aux véhicules électriques par l’Allemagne… a été un facteur majeur de l’évaporation de la demande de nouveaux véhicules électriques, mais les analystes ont déclaré que le manque d’incitations n’est pas la seule cause. Des problèmes structurels plus profonds dans l’économie allemande et des incertitudes mondiales pèsent également sur les consommateurs. »

    Constantin Gall, associé directeur d'Ernst & Young et responsable de la mobilité pour les marchés d'Europe occidentale, a déclaré que « la faiblesse de l'économie, les coûts de financement élevés et les tensions géopolitiques considérables conduisent à une réticence à l'achat de la part des particuliers et des entreprises ».

    Il a poursuivi : « En Allemagne, l'absence totale de subventions pour les voitures électriques ralentira également la croissance. Dans l'ensemble, 2024 devrait être une année difficile pour l'industrie automobile ».

    Rendez-vous sur RoboCars.news pour des histoires similaires.

    Regardez cette vidéo de l'ancien président Donald Trump qui critique les efforts visant à imposer les véhicules électriques aux Américains, car le pays ne dispose pas de l'infrastructure nécessaire à leur adoption complète.

    Cette vidéo est tirée de la chaîne NewsClips sur Brighteon.com.

    Autres histoires connexes :

    Les véhicules électriques en Floride PRENNENT FEU après être entrés en contact avec l'eau salée de l'ouragan Idalia.

    Les véhicules électriques ont obtenu de MOINS bons résultats selon les estimations de l'EPA que les voitures à essence : la promotion des véhicules électriques est une ARNAQUE TRUQUÉE.

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  106. Les véhicules électriques sont une arnaque – voici pourquoi.

    Les véhicules électriques ne sont pas fiables et ne sont pas rentables – surtout par temps froid.

    Les véhicules électriques présentent plus de problèmes de qualité que les voitures à moteur à combustion, selon une nouvelle étude.

    Les sources incluent :

    WattsUpWithThat.com
    NoTricksZone.com
    WSJ.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2024-08-15-germany-ev-sales-plummet-by-almost-half.html

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  107. La production de charbon en Chine atteint un nouveau record historique pour juillet


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 17 AOÛT 2024 - 02:30


    Une autre année, un autre record d'émissions de gaz carbonique grâce au plus grand pollueur du monde.

    La production de charbon de la Chine a augmenté de 2,8 % en juillet par rapport à l'année précédente, les mines ayant augmenté leur production pour assurer un approvisionnement régulier dans un contexte de chaleur record, selon les données du bureau chinois des statistiques, même si la production d'énergie thermique a chuté tandis que la production hydroélectrique a bondi.

    Comme le rapporte Reuters, le plus grand pollueur et le plus grand producteur de charbon au monde a extrait 390,37 millions de tonnes de combustible le mois dernier, selon les données du Bureau national des statistiques de jeudi, ce qui, bien que inférieur aux 405,38 millions de tonnes de juin, qui était le niveau le plus élevé depuis décembre 2023, était le plus élevé jamais enregistré pour le mois de juillet, dépassant le précédent record établi en 2023 à 378 millions de tonnes.

    En juillet, la production quotidienne moyenne de charbon s'est établie à 12,59 millions de tonnes, en baisse par rapport aux 13,5 millions de tonnes par jour de juin, mais en hausse par rapport aux 12,18 millions de tonnes par jour de l'année précédente.

    Le régulateur national de l'énergie de la Chine a déclaré fin juillet qu'il coordonnait les stocks de charbon des centrales électriques pour les maintenir à un minimum de 200 millions de tonnes en raison de la chaleur persistante.

    La production d'énergie thermique a toutefois déçu l'industrie du charbon en juillet, en baisse pour un troisième mois consécutif, car davantage d'électricité a été produite par l'énergie hydraulique en raison de fortes pluies en juillet. La production d'énergie thermique de la Chine a chuté de 4,9 % à 574,9 milliards de kilowattheures (kWh), même si la production totale d'électricité a augmenté de 2,5 % à 883,1 milliards de kWh, selon les statistiques.

    La production a été plus faible, en particulier dans la plaque tournante du charbon à coke de la province du Shanxi, qui a produit 29 % du charbon chinois l'année dernière. La production a été limitée après que le gouvernement local a demandé aux mineurs de limiter la production excédentaire et a annoncé un renforcement des contrôles de sécurité au cours de la période mars-mai.

    Mais d'autres provinces étaient plus que ravies de prendre le relais. La majeure partie de la production supplémentaire est venue de la deuxième région productrice du pays, la Mongolie intérieure, avec un record de 104 millions de tonnes contre 97 millions il y a un an...

    ... et du quatrième producteur, le Xinjiang, qui a ajouté un record de 41 millions de tonnes contre 33 millions :

    La production hydroélectrique pour le mois a augmenté de 36,2 % sur un an pour atteindre 166,4 milliards de kWh.

    L'industrie chinoise du charbon vers les produits chimiques en pleine croissance compense une partie du ralentissement de la demande d'électricité à partir du charbon, la consommation de charbon dans l'industrie chimique ayant augmenté de 21 % au premier semestre de l'année, a écrit Lauri Myllyvirta, chercheur principal à l'Asia Society Policy Institute.

    "La volonté de la Chine de sécuriser son approvisionnement énergétique et la baisse des prix du charbon par rapport aux prix du pétrole ont entraîné un boom dans cette industrie", a déclaré Myllyvirta. Les analystes ont déclaré qu'ils s'attendaient à ce que la production de charbon de la Chine continue d'augmenter au cours du troisième trimestre en raison du temps plus chaud et de la reprise de la production après une baisse plus tôt dans l'année en raison d'inspections de sécurité.

    https://www.zerohedge.com/markets/china-coal-production-hits-new-all-time-high-july

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    1. 💣️ Pollution et pollution


      jeudi 13 novembre 2014


      - voir graph sur site -
      http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/historic-hype-over-global-warming.html

      Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.

      Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !

      Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinnage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !

      1 -- Arabie Saoudite
      2 -- Australie
      3 -- Canada
      4 -- USA
      5 -- Corée du Sud
      6 -- Russie
      7 -- Allemagne
      8 -- Afrique du Sud
      9 -- Japon
      10 - Italie
      11 - Royaume-Uni
      12 - Chine
      13 - Turquie
      14 - Argentine
      15 - Mexique
      16 - Inde
      17 - Indonésie
      18 - France
      19 - Brésil

      Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arêtes de poissons !

      https://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html

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