Gaz de shiste et tremblements

Après tremblements de terre, question est de savoir s'ils sont 'naturels' ou non et du "qu'est-ce que naturel ?" Depuis très longtemps, des nappes pétrolières ont été exploitées sans qu'il n'y ait eu de rapprochements quelconques de cause à effet entre les systèmes d'évacuation et les mouvements des plaques souterraines. Mais, l'arrivée des fracturations en vue d'obtenir du gaz de shiste et l'adjonction de produits chimique et d'explosifs afin de le comprimer pour le récupérer, a fait que l'interconnection est devenue flagrante.

Bien sûr qu'en l'absence de plus grandes précisions sur les recherches l'on pourrait supposer tout autrement que: depuis qu'il y a de telles exploitations, des tremblements de terre ont été freinés voire stoppés. Effectivement, cela se tient aussi.

Mais, passons s'il vous plait sur ceux que l'on ne voit pas pour s'intéresser à ceux qu font du bruit.

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Les phénomènes de compression/décompression (naturelles ou non) font que des galeries souterraines sont soumises à rude épreuve et, que même si l'exploitation de mines pour le charbon est bien réelle, l'étroitesse de leurs couloirs et la longueur des boyaux exploités n'ont jamais été consécutifs à des effondrements ou très rarement. Par contre, pour ce qui touche au pétrole abiotique qui dépend donc du magma comme le sont aussi les gaz de shiste et - parallèlement - l'eau, là, leurs exploitations, donnent lieu à des manifestations venues du centre de la terre pour les reremplir comme à désormais jouer sur cette espace libéré des compressions.

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Le rôle du circuit de l'eau ne touche en rien les tremblements de terre dans la mesure où l'eau suit toujours le même chemin et, ressortant toute seule par chauffage, il ne peut y avoir de nappes vides. Par contre, l'arrivée du pétrole est plus lente (10 à 15 ans constatés pour reremplir une nappe), mais, là encore, le 'produit de la terre' sort tout seul et quand il veut (le pétrole n'est pas pompé). Tandis que le dit 'gaz de shiste' - qui n'a lui aucune compression - ne peut sortir tout seul. Donc, au devoir des exploitants de le comprimer afin qu'il daigne s'échapper de quelques endroits. Et c'est donc là qu'arrivent les problèmes. Problèmes que les gaz de shiste seraient émanant des nappes d'eau auxquelles ils se joignent avec facilité lors de compression !

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Donc, là il y a dérégulation de l'écosystème si l'on peut encore parler de biotope dans ce sujet et où, dans la mesure où il serait lié, toucherait donc à la dynamique.

Bien sûr l'on pourrait penser que s'il y a du gaz dans l'eau (comme l'est le butane ou propane dans le pétrole), leur séparation sera un 'jeu d'enfant' dans la mesure ou l'un est liquide et l'autre gazeux. Or, le gaz de shiste altère la qualité de l'eau en lui donnant un goût en plus d'en être séparé et inflammable. (rien à voir avec les eaux gazeuses de Vichy). Donc, s'il peut y avoir du gaz dans l'eau... il peut y avoir aussi de l'eau dans les nappes de gaz de shiste.

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Le gaz de shiste est explosif par compression mais ne l'a jamais été au stade naturel. Donc, il n'y a non-plus de danger d'inflammabilité en sous-sols.

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Maintenant, observons un problème bien particulier qu'est celui de la consommation d'eau ainsi que sa... non-consommation !

Parfois, des régions entières (voir le Colorado et l'Etat de Californie) n'ont plus d'eau dans les nappes ! Non pas qu'elle ait été pompée mais... elle a disparu ! Disparue ? Partons à sa recherche !

L'eau s'infiltre toujours en fond marin de l'océan Pacifique, mais... elle aurait modifié ses portes de sortie !

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Cela ne vient donc pas de sa consommation mais bien des tremblements de terre qui en ont obstrué les conduits ou les ont déviés pour sortir autre part. Comme la Californie est au bord de l'océan, le plus terrible serait que de nouvelles sources aient vu le jour au fond ! (et donc ne profitent qu'aux poissons désormais d'eau douce).

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Donc, il ne s'agit pas de mettre en place un programme de rationnement (encore que...) ou de faire venir de l'eau 'du bout du monde' mais plutôt, tout doit être mis en oeuvre pour remplacer l'action du magma qui nettoie l'eau infiltrée, par un vaste système mis en place qui contribuerait à dessaler l'eau de mer afin de s'en servir pour boire et irriguer les cultures. (éoliennes qui pompent l'eau et produisent de la chaleur - selon la force du vent - pour dessaler l'eau sale).

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Car, même si un prochain tremblement de terre peut ouvrir de nouvelles sources ici et là, il est préférable de devancer ce petit rêve par une grande réalité d'entreprendre soi-même ce que l'on veut. L'eau n'a jamais manqué, ne manque pas et ne manquera jamais; à nous seulement de trouver où elle est.

(Le plus dur est que de faire bouillir de l'eau de l'océan Pacifique n'élimine pas la radioactivité s'il y a !).