Poisson, poison

Partant du principe que le poisson mange du poisson et que les bancs qu'ils forment ont tout aussi besoin de s'alimenter tous les jours, tandis que les gros mangent les petits et que qu'elle que soit l'espèce elles absorbent toutes les radionucléides se trouvant en mer, il ne peut donc qu'y avoir des concentrations de matières radioactives dans chaque poisson et augmentée avec le temps. Donc, si les particules venues de Fukushima tardent à disparaître (par dilution) des océans c'est qu'elles sont retenues et convoyées par ce qui y vit dans les eaux. Cette transmission ne peut qu'apporter une addition qui devient vite une multiplication. Tout poisson malade (cancer ?) nage moins bien qu'un poisson valide, donc, cette proie facile communique sa maladie avant que celui qui va la véhiculer soit à son tour le repas d'un autre.

Les chercheurs océanographes et poissontologues n'ont apparemment pas fait d'étude dans la distinction et l'identité des espèces de poissons pour être en mesure d'expliquer si telle ou telle est plus ou moins vulnérable à supporter l'entrée en leur corps des particules radioactives. Cela dit, même s'il y a une comparabilité avec les montagnes de Fukushima où - comme toutes élévations - elles arrêtent bien les vents, ainsi, les courants d'air porteurs de nucléides passent-ils dans les peignes des arbres qui se chargent à leur tour de cette pollution. Pollution donc transmise dans les feuilles, les fleurs, les fruits et les graines. Donc là encore, il y a passation puisque des insectes vont y vivre et s'en nourrir (vers, papillons, chenilles, oiseaux, etc). Donc, si l'on pouvait raser tous les arbres des montagnes pour en éviter cette naissance de concentrations, il n'en est pas de même pour les océans où les 'arbres' ont des nageoires et circulent d'un hémisphère à l'autre sans pour cela suivre les courants marins.

Donc, aujourd'hui, peut-on dire de ne plus manger du poisson ? Réponse oui, si l'on ne connaît pas la provenance réelle des poissons, car, des poissons peuvent très bien être pêchés en mers du Nord et être mis en boîte dans un pays du sud afin de masquer le danger. Maintenant, regardons bien le devenir des gros poissons (qui n'ont apparemment que peu de prédateurs): s'ils ne sont pas pêchés, comme tout être vivant et atteint de maladie due à la radioactivité absorbée/additionnée, ils en meurent un jour en milieu d'océan. Là, seulement dans ce cas particulier, ce sont les petits qui s'attaquent aux gros ! et transmettent donc cette concentration de nucléides dans la chaîne infinie.