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La fatigue, comme l'usure et le "ras-le-bol-de-se-casser-le-cul-pour-çà" sont inhérents à l'action, au travail, bref: à tous mouvements de la vie quotidienne. Donc, il est normal de payer la fatigue au prix du labeur et même de facturer au prix fort cet arrêt au prix de la besogne effectuée à l'usine, au chantier, voire même au bureau.
Donk, siiiii le matin à l'heure d'aller bosser comme un con qui travaille vous vous sentez un peu faiblard(e), n'oubliez pas d'en faire part à votre patron, syndicats, président de la République, médecins-dans-le-coup, ami(e)s etc, pour que l'obligation d'avoir un salaire effectif 24/24h soit reconnue. Donc, vous avez bien compris qu'à ces comptes là, l'on dépasse allégrement les 36 ou 40 heures en 2 jours par semaine d'où donc 5 jours d'heures supp'. Donc, aussi, à ce train là, de travailler un mois par an c'est laaaargement suffisant et puis, cela risquerait de faire mettre l'entreprise en faillite avec en plus si l'on compte les heures de nuits et les jours de fêtes payés double...
Donc, si l'entreprise 'Machin' a en plus le culot d'avoir fait entrer des machines en ateliers, couloirs, bureaux, etc afin d'ôter de la bouche la part de bisteck qui revient de droit à tous travailleurs, il est tout-à-fait normal d'avoir en supplément ce bénéfice généré gratuitement par les photocopieurs, machines à café et autres aspirators qui sont entré le plus souvent en l'absence d'employé(e)s (dans votre dos !!) et parfois aussi déménagés pendant le week-end comme le taille-crayons électrique que je n'ai plus trouvé dans les chiottes là où je l'avais placé et le destructeur de documents que j'avais glissé du pied sous le siège du patron.
De qui se moque t-on ??! Travailleuses, travailleurs, a nous de nous rassembler en vue d'accrocher les patrons une bonne fois pour toutes au crochet de boucher planté là dans le couloir où anciennement le père et grand-père du directo plantaient/accrochaient/pendaient là leur chapeau pointu de voleur de viande ! D'ailleurs, nous réclamons tous le retour des assiettes creuses (ancien groupe de rock au réfectoire) à la cantine et du plat de viande posé/laissé sur la table où chacun peut prendre et emporter le boeuf entier mis à disposition des esclaves sans que le barrièriste à la sortie du camp de travail (équipé d'une casquette sur la tête et d'un pistolet à la ceinture) ne nous en tienne compte en nous barrant le passage et menaces de lâcher les chiens qu'il n'a pas ou d'appeler FR3 et d'écrire des blogs sur l'Internet ! Aïe-aïe-aïe !
Là, vous me direz bien sûr que c'est un peu facile d'appeler à la révolution le peuple du mont Dentier alors qu'au festival d'Avignon où j'étais dernièrement, je ne m'en suis fait une ! PARCE QUE LES MEUFS NE SONT MÊME PAS PRÊTES A ME SUBIR !! Ce que je tacherai un autre jour d'expliquer.
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