PAR TYLER DURDEN
MARDI 08 OCTOBRE 2024 - 13:45
L'Indice mondial de l'innovation (GII) 2024, publié par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), classe 133 économies en fonction de leurs capacités et de leurs performances en matière d'innovation. Le rapport de cette année met en évidence les changements dans le leadership mondial en matière d'innovation, en mettant l'accent sur les économies émergentes qui défient les leaders traditionnels.
Pour résumer les résultats du GII de cette année, Marcus Lu de Visual Capitalist a visualisé le score de chaque économie à l'aide d'une carte thermique mondiale. Les scores les plus bas sont indiqués par des nuances de bleu plus foncées, passant au vert puis au jaune à mesure que le score augmente.
Méthodologie
Le GII mesure chaque économie en fonction de sept piliers d'innovation sous-jacents, qui comprennent au total 78 indicateurs. Ces résultats sont résumés dans le tableau ci-dessous :
Les scores globaux du GII (qui correspondent à ceux que nous avons présentés dans le graphique ci-dessus) sont basés sur les scores moyens de ces sept piliers.
Pays les plus innovants en 2024
Le tableau suivant comprend toutes les données que nous avons utilisées pour créer ce graphique. Pour la 14e année consécutive, la Suisse a été désignée pays le plus innovant au monde.
Rang Nom Score
1 🇨🇭 Suisse 67,5
2 🇸🇪 Suède 64,5
3 🇺🇸 États-Unis 62,4
4 🇸🇬 Singapour 61,2
5 🇬🇧 Royaume-Uni 61
6 🇰🇷 Corée du Sud 60,9
7 🇫🇮 Finlande 59,4
8 🇳🇱 Pays-Bas 58,8
9 🇩🇪 Allemagne 58,1
10 🇩🇰 Danemark 57,1
11 🇨🇳 Chine 56,3
12 🇫🇷 France 55,4
13 🇯🇵 Japon 54,1
14 🇨🇦 Canada 52,9
15 🇮🇱 Israël 52,7
16 🇪🇪 Estonie 52,3
17 🇦🇹 Autriche 50,3
18 🇭🇰 Hong Kong 50,1
19 🇮🇪 Irlande 50
20 🇱🇺 Luxembourg 49,1
21 🇳🇴 Norvège 49,1
22 🇮🇸 Islande 48,5
23 🇦🇺 Australie 48,1
24 🇧🇪 Belgique 47,7
25 🇳🇿 Nouvelle-Zélande 45,9
26 🇮🇹 Italie 45,3
27 🇨🇾 Chypre 45,1
28 🇪🇸 Espagne 44,9
29 🇲🇹 Malte 44,8
30 🇨🇿 République tchèque 44
31 🇵🇹 Portugal 43,7
32 🇦🇪 Émirats arabes unis 42,8
33 🇲🇾 Malaisie 40,5
34 🇸🇮 Slovénie 40,2
35 🇱🇹 Lituanie 40,1
36 🇭🇺 Hongrie 39,6
37 🇹🇷 Turquie 39
38 🇧🇬 Bulgarie 38,5
39 🇮🇳 Inde 38,3
40 🇵🇱 Pologne 37
41 🇹🇭 Thaïlande 36,9
42 🇱🇻 Lettonie 36,4
43 🇭🇷 Croatie 36,3
44 🇻🇳 Vietnam 36,2
45 🇬🇷 Grèce 36,2
46 🇸🇰 Slovaquie 34,3
47 🇸🇦 Arabie saoudite 33,9
48 🇷🇴 Roumanie 33,4
49 🇶🇦 Qatar 32,9
50 🇧🇷 Brésil 32,7
51 🇨🇱 Chili 32,6
52 🇷🇸 Serbie 32,3
53 🇵🇭 Philippines 31,1
54 🇮🇩 Indonésie 30,6
55 🇲🇺 Maurice 30,6
56 🇲🇽 Mexique 30,4
57 🇬🇪 Géorgie 30,4
58 🇲🇰 Macédoine du Nord 29,9
59 🇷🇺 Russie 29,7
60 🇺🇦 Ukraine 29,5
61 🇨🇴 Colombie 29,2
62 🇺🇾 Uruguay 29,1
63 🇦🇲 Arménie 29
64 🇮🇷 Iran 28,9
65 🇲🇪 Monténégro 28,9
66 🇲🇦 Maroc 28,8
67 🇲🇳 Mongolie 28,7
68 🇲🇩 Moldavie 28,7
69 🇿🇦 Afrique du Sud 28,3
70 🇨🇷 Costa Rica 28,3
71 🇰🇼 Koweït 28,1
72 🇧🇭 Bahreïn 27,6
73 🇯🇴 Jordanie 27,5
74 🇴🇲 Oman 27,1
75 🇵🇪 Pérou 26,7
76 🇦🇷 Argentine 26,4
77 🇧🇧 Barbade 26,1
78 🇰🇿 Kazakhstan 25,7
79 🇯🇲 Jamaïque 25,7
80 🇧🇦 Bosnie-Herzégovine 25,5
81 🇹🇳 Tunisie 25,4
82 🇵🇦 Panama 24,7
83 🇺🇿 Ouzbékistan 24,7
84 🇦🇱 Albanie 24,5
85 🇧🇾 Biélorussie 24,2
86 🇪🇬 Égypte 23,7
87 🇧🇼 Botswana 23,1
88 🇧🇳 Brunei Darussalam 22,8
89 🇱🇰 Sri Lanka 22,6
90 🇨🇻 Cap-Vert 22,3
91 🇵🇰 Pakistan 22
92 🇸🇳 Sénégal 22
93 🇵🇾 Paraguay 21,9
94 🇱🇧 Liban 21,5
95 🇦🇿 Azerbaïdjan 21,3
96 🇰🇪 Kenya 21
97 🇩🇴 République dominicaine 20,8
98 🇸🇻 Salvador 20,6
99 🇰🇬 Kirghizistan 20,4
100 🇧🇴 Bolivie 20,2
101 🇬🇭 Ghana 20
102 🇳🇦 Namibie 20
103 🇰🇭 Cambodge 19,9
104 🇷🇼 Rwanda 19,7
105 🇪🇨 Équateur 19,3
106 🇧🇩 Bangladesh 19,1
107 🇹🇯 Tadjikistan 18,6
108 🇹🇹 Trinité-et-Tobago 18,4
109 🇳🇵 Népal 18,1
110 🇲🇬 Madagascar 17,9
111 🇱🇦 Laos 17,8
112 🇨🇮 Côte d'Ivoire 17,5
113 🇳🇬 Nigeria 1 7,1
114 🇭🇳 Honduras 16,7
115 🇩🇿 Algérie 16,2
116 🇿🇲 Zambie 15,7
117 🇹🇬 Togo 15,6
118 🇿🇼 Zimbabwe 15,6
119 🇧🇯 Bénin 15,4
120 🇹🇿 Tanzanie 15,3
121 🇺🇬 Ouganda 14,9
122 🇬🇹 Guatemala 14,6
123 🇨🇲 Cameroun 14,4
124 🇳🇮 Nicaragua 14
125 🇲🇲 Myanmar 13,8
126 🇲🇷 ania 13,2
127 🇧🇮 Burundi 13,2
128 🇲🇿 Mozambique 13,1
129 🇧🇫 Burkina Faso 12,8
130 🇪🇹 Éthiopie 12,3
131 🇲🇱 Mali 11,8
132 🇳🇪 Niger 11,2
133 🇦🇴 Angola 10.2
Comme l'année dernière, les États-Unis occupent la troisième place du GII. Ils se classent au premier rang en sophistication du marché (n° 1) et en sophistication des affaires (n° 2), mais leur score global est tiré vers le bas par leur rang inférieur en infrastructure (n° 30).
L'un des thèmes clés du GII de cette année est celui des pays qui surperforment en matière d'innovation, c'est-à-dire des pays qui obtiennent des résultats supérieurs aux attentes par rapport à leur niveau de développement.
Les trois premiers à cet égard sont l'Inde, la Moldavie et le Vietnam. Ces trois économies ont toutes surperformé au cours des 14 dernières années depuis 2011.
Autres points clés à retenir
Le GII 2024 donne également un aperçu de l'état actuel de l'innovation mondiale. Voici quelques-uns des points saillants :
Progrès technologique : le rythme des progrès dans les technologies vertes est inférieur à la croissance moyenne de la décennie. L'un des principaux défis ici est de réduire la consommation d'énergie des superordinateurs.
Adoption des technologies : la 5G, la robotique et les véhicules électriques connaissent tous des niveaux de pénétration accrus.
Impact socio-économique : le GII fait état de progrès mitigés, en partie dus à la pandémie de COVID-19. Par exemple, les niveaux de pauvreté sont plus élevés que ceux enregistrés en 2018, tandis que l'espérance de vie reste aux niveaux de 2015.
Si vous avez apprécié cet article, consultez ce classement des meilleures entreprises par nombre de brevets d'IA accordés sur Voronoi, la nouvelle application de Visual Capitalist.
https://www.zerohedge.com/technology/these-are-worlds-most-innovative-countries
L'ensemble du domaine de la recherche sur la maladie d'Alzheimer est révélé FRAUDULEUX - Eliezer Masliah, directeur de longue date de la neurologie au NIH, s'est livré à une manipulation de données au profit des sociétés pharmaceutiques
RépondreSupprimer10/07/2024
Lance D Johnson
Une enquête menée par un tiers par Science a révélé des niveaux importants de fraude dans la communauté de recherche sur la maladie d'Alzheimer. L'enquête a confirmé la mauvaise conduite de recherche d'Eliezer Masliah, un employé de longue date des National Institutes of Health (NIH) et une figure de proue des études neurologiques. Les allégations portent sur la falsification de données scientifiques, notamment la réutilisation et le réétiquetage d’images dans ses articles publiés pour augmenter artificiellement l’efficacité des médicaments contre la maladie d’Alzheimer.
Masliah, nommé directeur de la division des neurosciences du National Institute on Aging (NIA) en 2016, est un acteur essentiel dans ce domaine, supervisant un budget de 2,6 milliards de dollars. Célébré pour ses contributions à la compréhension des maladies d’Alzheimer et de Parkinson, Masliah est l’auteur de près de 800 articles de recherche, ce qui fait de lui l’un des scientifiques les plus cités dans sa discipline. Ces recherches ont conduit à l’approbation rapide de nouveaux médicaments contre la maladie d’Alzheimer, mais ces médicaments sont désormais remis en question.
Une enquête universitaire détecte une manipulation intentionnelle des données dans les recherches de Masliah sur 25 ans
L’enquête sur les travaux de Masliah a remis en question de nombreuses études sur la maladie d’Alzheimer menées par son laboratoire au NIA et à l’Université de Californie à San Diego (UCSD). Ce travail contenait des images manipulées, notamment des Western blots et des micrographies de tissus cérébraux. Une analyse médico-légale indépendante a présenté un dossier de 300 pages, révélant une série de données douteuses dans 132 articles publiés entre 1997 et 2023.
L’examen minutieux du travail de Masliah a commencé en 2023 lorsque des analystes d’images médico-légales ont commencé à signaler des divergences dans plusieurs des articles de Masliah sur PubPeer, une plateforme en ligne permettant de discuter des publications de recherche et des allégations de mauvaise conduite. Les inquiétudes initiales ont incité une équipe d’experts, dont le neurobiologiste de l’Université Columbia Matthew Schrag, le neurobiologiste Mu Yang et l’analyste médico-légal indépendant Kevin Patrick, à mener un examen plus approfondi. Leur enquête précédente sur un autre chercheur a conduit à des conclusions importantes, notamment la suspension d’un essai clinique en raison de la manipulation des données.
Dans leur analyse du travail de Masliah, Schrag, Yang et Patrick ont découvert de nombreux cas d’images dupliquées et modifiées dans plusieurs études. Yang a noté que certains Western blots semblaient être « parfaitement mélangés », suggérant un effort délibéré pour déformer les données. Elle a décrit son processus d’enquête comme semblable à celui d’un historien de l’art, identifiant un « style de signature » de manipulation qui se répétait dans de nombreux articles de Masliah.
Une étude particulière publiée en 2015 dans BMC Neuroscience a illustré une manipulation d’images troublante qui exagérait l’efficacité du médicament. Dans cette recherche, des images de tissus cérébraux de souris normales et mutantes suggéraient que le prasinezumab réduisait les dommages causés par la protéine tau, mais une analyse plus approfondie a révélé des images anormalement similaires qui ont soulevé des doutes quant à leur authenticité.
RépondreSupprimerEn examinant les publications de Masliah, Yang et son équipe ont identifié des centaines d’images suspectes, ce qui les a amenés à interrompre leurs recherches en raison des preuves accablantes de mauvaise conduite. « Je soupçonne que des problèmes similaires émergeraient d’un examen approfondi des centaines d’autres articles de Masliah », a commenté Yang.
Les allégations ont suscité de graves inquiétudes parmi les neuroscientifiques. Samuel Gandy, neurologue au Centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer du Mont Sinaï, a exprimé son choc en déclarant : « Des centaines d’images. Il a dû y avoir une manipulation continue pendant des années. »
Les sociétés pharmaceutiques et les scientifiques qui ont bénéficié de recherches frauduleuses sur la maladie d’Alzheimer sont désormais remis en question
Après la publication du dossier, le NIH a déclaré que la mauvaise conduite de Masliah avait été confirmée dans deux publications, ce qui a conduit à son renvoi du poste de directeur de la division des neurosciences du NIA. Les détails concernant son statut d’emploi actuel restent flous, car les responsables du NIH ont refusé de donner plus de détails sur leur prochaine ligne de conduite.
Les implications de ces découvertes vont au-delà du travail individuel de Masliah. Cette fraude a également révélé les recherches du regretté Edward Rockenstein, ancien neuroscientifique de l’Université de Californie à San Diego, co-auteur de 91 articles qui sont désormais examinés en raison des conclusions du dossier. De même, Robert Rissman, qui a contribué à 16 articles cités dans le dossier, est désormais à l’USC, où l’institution a annoncé un examen confidentiel de son implication dans les travaux de Masliah.
Les recherches de Masliah ont influencé le développement de médicaments expérimentaux, notamment le prasinezumab, qui visait à traiter la maladie de Parkinson en ciblant la protéine alpha-synucléine liée à la maladie. Cependant, les essais cliniques récents n’ont rapporté aucun bénéfice significatif, ce qui soulève d’autres questions sur la validité des recherches sous-jacentes. Masliah a joué un rôle central dans la conceptualisation du médicament aux côtés du regretté Dale Schenk, co-fondateur de la société biopharmaceutique Prothena. L’efficacité du médicament est désormais examinée en raison des recherches douteuses de Masliah.
RépondreSupprimerMême si la fraude dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer a été découverte, la FDA a refusé de commenter les implications pour le médicament prasinezumab, qui fait actuellement l’objet d’un nouvel essai de phase 2 visant à évaluer son efficacité pour ralentir la progression des difficultés motrices liées à la maladie de Parkinson. L’essai de phase 2 du prasinezumab est particulièrement crucial, car les fabricants de médicaments Hoffmann-La Roche et Prothena envisagent d’annoncer des résultats préliminaires plus tard cette année. Ces sociétés ignorent les dernières découvertes de fraude et devraient prendre des décisions concernant un éventuel essai de phase 3 d’ici 2025 ou 2026.
Les inquiétudes persistantes concernant les recherches de Masliah remettent non seulement en cause le prasinezumab, mais compromettent également la crédibilité de divers autres efforts de développement de médicaments qui s’appuient sur ses méthodes de recherche frauduleuses et ses manipulations de données antérieures. L’un de ces médicaments, construit sur la fraude des recherches de Masliah, est Cerebrolysin, vendu par Ever Pharma. Les recherches frauduleuses de Masliah auront également un impact sur Neuropore Therapies, qui cite les travaux de Masliah comme étant fondamentaux pour ses thérapies contre la maladie de Parkinson.
Les responsables du NIH et leurs collaborateurs de recherche commettent des fraudes de données au profit des sociétés pharmaceutiques depuis de nombreuses années maintenant, et la communauté de recherche sur la maladie d'Alzheimer s'effondre en conséquence. Des décennies se sont écoulées, tandis que les patients atteints de la maladie d'Alzheimer souffrent sans véritable réponse, tandis que le NIH commettait des fraudes de données au profit de lui-même et de ses amis des sociétés pharmaceutiques.
Sources include:
Science.org
Science.org [PDF]
https://www.naturalnews.com/2024-10-07-entire-field-alzheimers-research-exposed-as-fraudulent.html
Le Dr Robert Malone raconte une manifestation de 30 000 personnes contre les injections de réplicon au Japon : « Ils appellent cela la troisième bombe atomique »
RépondreSupprimer10/07/2024
Ramon Tomey
Le Dr Robert Malone, inventeur de la technologie des vaccins à ARN messager (ARNm), a raconté une manifestation contre les vaccins à ARNm auto-amplifiants (ARNm-sa) qui a eu lieu lors de son récent voyage au Japon.
Il a partagé les détails de la manifestation lors de l'événement « Rescue the Republic », qui s'est tenu le 29 septembre dans le District de Columbia. Selon Malone, le rassemblement susmentionné au pays du Soleil levant a vu 30 000 personnes s'exprimer contre les injections d'ARNm ou de réplicons.
"Je reviens tout juste de Tokyo où ils ont organisé un rassemblement de 30 000 personnes parce qu'ils sont sur le point de déployer des vaccins à ARN auto-réplicants. Le Japon est utilisé comme cobaye pour le monde entier pour cette nouvelle technologie. Les Japonais appellent cela la troisième bombe atomique", a déclaré Malone aux participants de l'événement à Washington, D.C. (Article connexe : Comment le Japon prévoit de détruire le monde avec un nouveau "vaccin" à ARN "auto-amplificateur".)
Malone a déclaré que le vaccin à réplicon nommé ARCT-154, apparemment pour le coronavirus de Wuhan (COVID-19), était le produit de la collaboration entre trois sociétés - Arcturus Therapeutics basée à San Diego, CSL basée à Melbourne et Meiji Seika Pharma (MSP) basée à Tokyo.
L'injection sa-mRNA COVID-19 développée par Arcturus et CSL et distribuée par MSP – le partenaire japonais exclusif des deux entreprises – a reçu l'approbation du ministère japonais de la Santé, du Travail et de la Protection sociale en novembre dernier.
« L'approbation [de novembre 2023] marque une étape historique et passionnante en tant que premier vaccin sa-mRNA au monde à être enregistré, et soutient la promesse de CSL de protéger la santé mondiale », a déclaré le Dr Jonathan Edelman, vice-président senior de CSL pour l'innovation en matière de vaccins, dans un communiqué. « Nous nous engageons à travailler avec les autorités sanitaires du monde entier pour garantir que cette importante technologie vaccinale sera disponible pour les personnes à risque de COVID-19. »
Par ailleurs, le PDG d'Arcturus, Joseph Payne, a déclaré : « Cette approbation du vaccin sa-mRNA COVID-19 est une réalisation majeure. Nous sommes ravis de nous lancer dans de futurs projets qui utilisent notre plateforme de vaccin sa-mRNA innovante aux côtés de notre partenaire mondial exclusif, CSL. »
Autres histoires connexes :
RépondreSupprimerLe Dr Daniel Nagase met en garde contre une possible CATASTROPHE MONDIALE alors que le Japon prévoit de déployer premier vaccin à ARNm auto-réplicateur au monde contre la COVID-19.
URGENCE MONDIALE EN COURS : Le Japon va lancer des vaccins à ARNm AUTO-RÉPLIQUEUR approuvés par Bill Gates à partir du mois prochain.
Les experts japonais mettent en garde : les injections d'ARNm « auto-amplificatrices » déclencheront une CATASTROPHE MONDIALE.
Les sources incluent :
1ooPercentFedUp.com
PRNewswire.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2024-10-07-malone-recounts-rally-against-replicon-injections-japan.html
Fauci a protégé EcoHealth Alliance et son directeur Peter Daszak de l'examen fédéral
RépondreSupprimer10/07/2024
Ava Grace
Le Defender a révélé cette révélation impliquant l'ancien directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID). Il a cité des centaines de documents, tels que des courriels obtenus dans le cadre de poursuites en vertu de la loi sur la liberté d'information, des assignations à comparaître du Congrès et des transcriptions d'entretiens du Congrès, pour étayer le rapport.
Sur la base de la multitude de preuves, le NIAID sous Fauci a protégé l'EHA de l'examen fédéral - garantissant que l'organisation dirigée par Daszak continue de recevoir de l'argent public sans avoir à transmettre des données clés. Selon le Defender, l'EHA « a collaboré à la découverte et à l'ingénierie de nouveaux coronavirus » avec l'Institut de virologie de Wuhan (WIV) dans la province centrale chinoise du Hubei.
Lorsque la nouvelle d'un nouveau coronavirus - qui deviendrait plus tard le coronavirus de Wuhan (COVID-19) - a commencé à circuler, l'EHA a été parmi les premiers bénéficiaires avec lesquels le NIAID sous Fauci a pris contact. Daszak était parmi les invités lorsque l'institut a commencé à organiser des appels hebdomadaires avec quelques experts sur le COVID-19 au début de février 2020.
Au cours de l'été de cette année-là, un rapport a déclaré que l'EHA maintenait la bonne volonté du NIAID. Cela s'est manifesté sous la forme de deux subventions accordées à l'organisation pour un total de 19,8 millions de dollars. Dans un courriel du 18 novembre 2021, le conseiller de Fauci, David Morens, a écrit que son patron « a demandé comment allait Peter, comme il le fait souvent, et il a semblé compatir avec lui dans une certaine mesure ».
Malgré les preuves des liens étroits entre l'EHA et le NIAID, Fauci a effrontément rejeté Daszak et son groupe comme des « bénéficiaires mineurs et voyous » lors d'une audience au Congrès cet été.
Le groupe de Daszak a continué à recevoir des fonds grâce à des alliés au sein du NIAID
RépondreSupprimerL'e-mail de Morens de novembre 2021 est arrivé à un moment où les responsables des National Institutes of Health (NIH) ont suspendu la subvention NIAID existante de l'EHA. Le NIH a également demandé des carnets de laboratoire et des données génomiques non publiées comme condition pour rétablir le financement de l'EHA. Les informations demandées au groupe auraient pu faire la lumière sur la recherche sur le coronavirus à Wuhan avant la pandémie.
Mais selon des sources, des millions ont continué à affluer vers l'EHA grâce à l'aide des alliés de Daszak au sein du NIAID. Certains de ces alliés ont également joué un rôle déterminant dans l'approbation de ses recherches sur le coronavirus en premier lieu. Un exemple de ce type est la recherche sur le gain de fonction qui peut améliorer la transmissibilité d'un agent pathogène.
"Daszak n'a pas demandé à ses collaborateurs de longue date à Wuhan les informations recherchées par le gouvernement américain avant... janvier 2022, deux ans après le début de la pandémie", a mentionné le Defender. L'article ajoute que la plupart des employés du NIAID qui ont aidé Daszak à maintenir son financement au milieu de la pandémie conservent toujours des postes d'influence au sein de l'institut. Fauci a démissionné de son poste de directeur du NIAID et a pris sa retraite du secteur public en décembre 2022.
Pendant ce temps, Morens et son collègue du NIAID Jeffery Taubenberger ont écrit un éditorial pour défendre l'EHA. L'article qualifiait les personnes préoccupées par la recherche sur le gain de fonction de « luddites » et de « foule qui se plaint ».
Mais plus de quatre ans après le début de la pandémie, le ministère de la Santé et des Services sociaux – l'agence mère du NIH – a lancé une procédure d'exclusion contre l'EHA et Daszak. L'agence a cité des problèmes découverts par des responsables gouvernementaux extérieurs au NIAID et au sous-comité spécial COVID-19 de la Chambre comme raison de l'exclusion. Selon le Defender, Daszak a exprimé son intention de contester cette décision.
Rendez-vous sur FauciTruth.com pour des histoires similaires.
RépondreSupprimerRegardez cette vidéo de Sean Hannity de Fox News discutant de la remarque du sénateur américain Rand Paul (R-KY) selon laquelle Fauci « a jeté son assistant sous le bus ».
Cette vidéo provient de la chaîne NewsClips sur Brighteon.com.
Autres histoires connexes :
Les enquêteurs de la Chambre publient un rapport détaillant comment Fauci et d'autres responsables du NIH ont menti aux journalistes sur la recherche sur le gain de fonction.
De nouvelles preuves émergent de la tromperie criminelle du Dr Fauci sur les origines du COVID-19.
L'homme qui a profité de la recherche sur le gain de fonction a ensuite pris le contrôle d'un récit autoritaire et coordonné une campagne de censure pour aider à dissimuler les origines du SARS-CoV-2.
L'ancien directeur du NIH, le Dr Francis Collins, est désormais d'accord avec la théorie de la fuite du laboratoire COVID-19.
L'organisme de surveillance du gouvernement : les contribuables américains ont financé pour 2 millions de dollars de recherche sur le gain de fonction à Wuhan.
Les sources incluent :
ChildrensHealthDefense.org
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2024-10-07-fauci-protected-eha-peter-daszak-federal-scrutiny.html
Vidéo : La fluoration de l’eau était une « vache sacrée » — que se passe-t-il ensuite ?
RépondreSupprimer10/07/2024
Rédacteurs de presse
Pendant des années, même lorsqu’il travaillait dans des organisations à but non lucratif comme l’American Cancer Society et l’Oregon Physicians for Social Responsibility, Rick North ne soupçonnait pas que la fluoration de l’eau était dangereuse pour la santé humaine.
(Article de Michael Nevradakis, Ph.D. republié sur ChildrensHealthDefense.org)
« J’ai toujours pensé que la fluoration était une bonne chose », a déclaré North. « Tout ce que j’avais entendu jusqu’alors, c’était : « C’est sûr et efficace ». »
Mais quand North a reçu un appel téléphonique il y a 12 ans d’un ami qui lui demandait d’examiner les données scientifiques sur la fluoration de l’eau – en particulier un rapport de 2006 de l’Académie nationale des sciences – ce qu’il a fini par lire était « incroyable », a-t-il déclaré.
« J’ai tout de suite pu voir que ces données scientifiques étaient en contradiction directe avec les déclarations des promoteurs de la fluoration », a déclaré North. « Donc, sur la base de cela, j’ai changé d’avis. »
S’appuyant sur ses connaissances et son expérience de plaidoyer acquises en travaillant dans le secteur à but non lucratif, North a déclaré avoir commencé à travailler « pratiquement à plein temps comme bénévole pour s’opposer à la fluoration ».
Aujourd’hui, North est membre du conseil d’administration du Fluoride Action Network, l’un des nombreux groupes qui ont poursuivi l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) après que l’agence a rejeté une pétition visant à mettre fin à la fluoration de l’eau en vertu de la loi sur le contrôle des substances toxiques.
Le 24 septembre, un tribunal fédéral a statué sur l’affaire, estimant que la fluoration de l’eau aux niveaux actuels posait un « risque déraisonnable » de diminution du QI chez les enfants et que l’EPA devait prendre des mesures réglementaires en réponse.
North a rejoint « The Defender In-Depth » cette semaine pour discuter de la décision et de la façon dont elle a déjà incité certaines villes et comtés des États-Unis à arrêter ou à suspendre la fluoration de leur approvisionnement en eau.
Cependant, en août 2024, « trop c’était trop », selon North, qui a déclaré que Chen avait convenu que l’attente de la publication du rapport final du NTP était trop longue et qu’une décision pouvait être rendue sur la base d’une ébauche du rapport. Finalement, le rapport final a été publié en août.
RépondreSupprimerNorth a déclaré que le rapport du NTP confirmait ce que les militants anti-fluorure soutiennent depuis des décennies, « un lien cohérent, un lien cohérent entre le fluorure et un QI inférieur ».
« Si vous êtes une femme enceinte, si vous êtes parent d’un nourrisson… c’est là que se situent les dommages au cerveau, c’est là que la science montre que cela se produit chez les femmes qui consomment du fluor, principalement par le biais de la fluoration [de l’eau] », a déclaré North.
« Le fluor pénètre dans le fœtus, et c’est là que des dommages cérébraux peuvent se produire – des dommages cérébraux irréversibles, une perte de QI. Ensuite… si le bébé ingère de l’eau mélangée à du lait maternisé… c’est là que des dommages importants semblent également se produire », a ajouté North.
North a déclaré que le NTP a examiné 72 études pour son rapport, dont 64 remettaient en question la pratique de la fluoration de l’eau – dont 18 des 19 études les mieux notées.
« On ne peut pas faire plus fort que ça », a déclaré North – et le juge a acquiescé. « Il a finalement décidé… que la fluoration de l’eau est un risque déraisonnable pour les humains en raison de la baisse du QI chez les enfants », a déclaré North.
« Personne n’a à attendre l’EPA »
Dans la décision de la semaine dernière, le tribunal fédéral a demandé à l’EPA d’instaurer des procédures et des règles pour éliminer les risques pour la santé liés à la fluoration de l’eau. « La balle est maintenant dans le camp de l’EPA », a déclaré North.
L’agence a 30 jours pour déposer un recours. Si elle le fait, le processus pourrait durer un à deux ans. Cependant, a déclaré North, « le point important est que personne n’a à attendre l’EPA. »
« Ils ne décident pas si une communauté doit fluorer ou non », a déclaré North. « Cela ne vient pas du gouvernement fédéral pour aucune communauté. »
Certains États imposent la fluoration de l’eau pour les villes de 10 000 habitants ou plus, mais dans d’autres États, c’est aux communautés locales de décider. « C’est leur décision de fluorer ou non, donc personne n’a à attendre l’avis de l’EPA », a déclaré North.
Après la décision de la semaine dernière, Abilene, au Texas, Yorktown et Somers, dans l’État de New York, et le Weber Basin Water Conservancy District dans l’Utah ont annoncé qu’ils suspendraient ou arrêteraient la fluoration de l’eau.
North a déclaré que les États-Unis sont une « exception », car seuls 24 autres pays fluorent leur eau. « Les États-Unis fluorent autant de personnes que le reste du monde réuni », a-t-il déclaré.
North a déclaré que les pressions commerciales pour monétiser le fluor, qu’il a décrit comme « un sous-produit industriel dangereux de l’industrie des engrais phosphatés », est l’une des raisons pour lesquelles la fluoration est fortement promue et pratiquée aux États-Unis.
RépondreSupprimer« Vous avez des gens dont les salaires dépendent de la promotion de la fluoration », a déclaré North. Cependant, il a ajouté qu’il y avait plus qu’une simple motivation de profit en jeu.
« La promotion vient principalement du gouvernement fédéral et de l’establishment médico-dentaire », a déclaré North. Par conséquent, des réputations professionnelles sont en jeu.
« S’il s’avère qu’ils ont tort, et cela ne saurait tarder à se produire, leur réputation va en prendre un sérieux coup. »
Watch ‘The Defender In-Depth’ here:
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https://www.naturalnews.com/2024-10-07-watch-water-fluoridation-was-a-sacred-cow.html
Une panne de Bank of America laisse les clients avec un solde nul sur leurs comptes
RépondreSupprimer10/07/2024
Ramon Tomey
Une panne qui a touché Bank of America (BofA) a laissé les clients avec un solde nul sur leurs comptes.
Selon le National Pulse, un « nombre inconnu » de titulaires de comptes BofA ont connu le problème le 2 octobre. Des milliers de clients ont déclaré ne pas pouvoir accéder à leurs comptes bancaires, tandis que ceux qui ont pu le faire ont constaté qu'ils avaient un solde nul ou manquant.
Beaucoup se sont plaints de pannes et de perturbations en ligne, publiant leur situation difficile sur le site Web de Downdetector. D'autres se sont rendus sur les plateformes de médias sociaux X et Reddit pour exprimer leurs inquiétudes. Alors que certains utilisateurs ont signalé que leurs soldes manquaient, les montants de la dette étaient toujours visibles.
L'application de la banque a confirmé la situation en informant les utilisateurs que les comptes et les soldes sont temporairement indisponibles. Selon le Pulse, BofA « compte 58 millions de clients utilisant ses services numériques ».
« Certains clients rencontrent des problèmes pour accéder à leurs comptes et aux informations sur leur solde », a déclaré BofA dans un communiqué. « Ces problèmes sont en cours de traitement et ont été en grande partie résolus. Nous nous excusons pour tout inconvénient. »
BofA a-t-elle été la cible d'une cyberattaque ?
Plusieurs titulaires de comptes ont déploré le problème sur la plateforme X. Un utilisateur a écrit : « Quelqu'un d'autre affiche 0 $ sur ses comptes Bank of America actuellement ? »
« Il y a une sorte de problème sur le site Web de BofA qui affiche 0 $ sur tous les comptes », a écrit un autre utilisateur. « Honnêtement, je pense qu'ils doivent de l'argent à tout le monde pour la douleur et la souffrance, car c'était extrêmement stressant pendant une seconde. »
L'utilisateur @alexxiscummings s'est également plaint du problème, soulignant les mêmes problèmes de solde nul et l'inaccessibilité de l'application. « Je ne peux pas non plus appeler le service client, car ils raccrochent tout simplement en disant qu'ils ne peuvent pas accepter d'appels pour le moment », a écrit l'utilisateur. « Ont-ils été piratés ? »
Même le journaliste Elijah Schaffer du Gateway Pundit a connu le problème. « Mes comptes personnels et professionnels de BofA ont été réduits à 0 $ lors de cette prétendue cyberattaque », a-t-il écrit.
Selon le Pulse, le problème qui a frappé BofA « fait suite à d'autres pannes de service notables… notamment celles subies par Spotify, Verizon et PlayStation ».
« Bien qu'on ne sache pas si les perturbations peuvent être liées à d'éventuelles cyberattaques, les opérations de piratage hostiles contre les États-Unis ont augmenté ces dernières années », a ajouté le média. « Le nombre de cyberattaques sur le réseau électrique américain a également augmenté l'année dernière, avec au moins 94 attaques sur des infrastructures électroniques cruciales au cours du premier semestre 2023 ».
L'année dernière, des pirates informatiques soutenus par l'Iran ont pénétré dans l'infrastructure hydraulique d'une ville de Pennsylvanie. L'Autorité municipale des eaux d'Aliquippa (MWAA) a confirmé l'incident, soulignant qu'une pompe à eau sur une conduite d'approvisionnement en eau potable avait été ciblée.
RépondreSupprimerSelon Fox News, les pirates iraniens ont désactivé un appareil télécommandé qui surveille et régule la pression de l'eau dans une station de pompage. Une raison possible du piratage était le fait que la machine était de fabrication israélienne. (Article connexe : DES HACKERS ÉTRANGERS ciblent les infrastructures hydrauliques en Pennsylvanie, ce qui incite à réclamer une cybersécurité renforcée.)
"Si vous me demandiez de lister 10 choses qui pourraient mal tourner avec notre autorité des eaux, cela ne figurerait pas sur la liste", a déclaré le président de la MWAA, Matthew Mottes. Fox News a poursuivi en affirmant que les clients d'Aliquippa n'ont pas été touchés, car les équipes sont rapidement passées au fonctionnement manuel.
Bien que la MWAA dispose d'un système de sauvegarde manuel intégré, toutes les autorités des eaux ne sont pas identiques à celle-ci. Ainsi, le piratage de l'autorité des eaux suscite de nouveaux avertissements de la part des responsables de la sécurité américaine et des experts en cybersécurité.
"Cette histoire concerne des dizaines de milliers de services publics à travers le pays", a déclaré Robert Lee, PDG de la société de cybersécurité industrielle Dragos. Compte tenu de l'histoire de la MWAA, sa société a commencé à offrir un accès gratuit à son support en ligne et à son logiciel qui permet de détecter les vulnérabilités et les menaces pour les services publics d'eau et d'électricité qui génèrent moins de 100 millions de dollars de revenus.
Rendez-vous sur Glitch.news pour des histoires similaires.
Regardez ce reportage de CBS 2 sur le problème qui a affecté les clients de Bank of America, provoquant l'affichage de leurs soldes à zéro.
Cette vidéo provient de la chaîne chriswillard777 sur Brighteon.com.
RépondreSupprimerAutres histoires connexes :
Lutter contre la discrimination fondée sur le point de vue des banques.
4 grandes banques signalées par les régulateurs américains pour des plans de produits dérivés inadéquats.
Les appels au BOYCOTT de Bank of America se multiplient en raison de sa discrimination visant les partisans de Trump.
Bank of America est un combattant ennemi actif ciblant les conservateurs pour la déplateforme financière.
Votre banque mondialiste est un combattant ennemi actif qui complote contre vous dans une guerre civile financière et une purge politique.
Les sources incluent :
TheNationalPulse.com
CBSNews.com
Breitbart.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2024-10-07-bofa-outage-leaves-customers-zero-balance-accounts.html
Les concessionnaires de voitures électriques exhortent le gouvernement à assouplir les réglementations sur les émissions et les mandats sur les véhicules électriques
RépondreSupprimer10/07/2024
Ramon Tomey
Les concessionnaires de véhicules électriques (VE) exhortent l'administration Biden-Harris à assouplir les réglementations sur les émissions et les mandats sur les VE.
Plus de 5 000 concessionnaires à travers les États-Unis ont exhorté le gouvernement à assouplir les réglementations sur les émissions et les mandats sur les VE dans une lettre ouverte. Ils ont exprimé leur inquiétude concernant les règles d'émissions proposées par l'Agence de protection de l'environnement (EPA) et les exigences de vente de VE au niveau des États aux responsables fédéraux et étatiques.
Les ventes de véhicules électriques ont chuté, ce qui a entraîné une accumulation de voitures entièrement électriques sur leurs terrains, ont écrit les concessionnaires. Ils ont finalement averti que les Américains pourraient se retrouver en concurrence pour un plus petit inventaire de véhicules à moteur à combustion interne (ICE) – c'est-à-dire ceux fonctionnant à l'essence – si les autorités n'agissent pas et n'ajustent pas la réglementation.
Selon Automotive News, la lettre est la troisième d'une série signée par des milliers de concessionnaires. La première lettre, adressée au président Joe Biden, a été envoyée en novembre dernier. Une lettre de suivi a été envoyée au début de cette année, a ajouté le média. Cette fois, les concessionnaires exhortent les responsables des partis républicain et démocrate à modifier la politique sur les véhicules électriques après les élections de novembre.
"[La réglementation sur les véhicules électriques] est déconnectée de l'état de la technologie des véhicules électriques, de l'infrastructure de recharge et, surtout, du consommateur américain", indique la lettre. Les résultats de l'indice EY Mobility Consumer publiés le 9 septembre semblent confirmer cette affirmation, car ils ont révélé que les consommateurs américains sont aujourd'hui moins susceptibles d'acheter un véhicule électrique qu'ils ne l'étaient l'année dernière.
L'enquête réalisée par le cabinet comptable auprès d'environ 1 500 Américains a révélé que cette année, seuls 34 % d'entre eux prévoient d'acheter un véhicule électrique dans les deux ans à venir. C'est 14 points de moins que l'année dernière, où près de la moitié des répondants (48 %) avaient l'intention de passer à l'électrique.
Les voitures à essence ou hybrides sont plus acceptables que les véhicules électriques à batterie pure
RépondreSupprimerLa lettre a également révélé une longue liste de préoccupations concernant les véhicules électriques qui inquiètent les consommateurs. Ces préoccupations comprennent « les coûts de remplacement des batteries, les performances par temps froid, les coûts d'assurance plus élevés, les tarifs de recharge d'électricité imprévisibles et la chute des valeurs de revente ».
Mickey Anderson, président du concessionnaire Baxter Auto Group basé au Nebraska, a déclaré que les concessionnaires comme le sien constatent une baisse de l'intérêt des clients pour les voitures électriques. Il a ajouté que les consommateurs ont exprimé des inquiétudes quant à l'accès à la recharge et à l'accessibilité financière. Compte tenu de ces préoccupations, Anderson a déclaré que de nombreux clients souhaitent aujourd'hui trouver les options de véhicules ICE ou hybrides qui leur conviennent.
Le président de Baxter Auto Group a également mentionné que des milliers de concessionnaires avaient prédit dans leur première lettre que la demande des consommateurs ne répondrait pas aux attentes de la réglementation sur les véhicules électriques. Aujourd'hui, ces mêmes concessionnaires voient cette prédiction devenir réalité dans leurs magasins.
"Il ne fait aucun doute qu'il existe un décalage énorme entre ce dont les consommateurs américains ont réellement besoin pour avoir un transport fiable et dépendant et les voitures que l'EPA exige des constructeurs de construire", a déclaré Anderson.
Jared Allen, porte-parole de la National Automobile Dealers Association, a souligné que les concessionnaires continueront de promouvoir les véhicules électriques. Cependant, il a fait remarquer que la réglementation n'est pas en phase avec la demande des consommateurs.
"L'infrastructure de recharge n'est pas prête, [et] les incitations actuelles ne sont pas suffisantes", a déclaré Allen. "Les prix élevés des véhicules électriques excluront des millions de consommateurs, en particulier les Américains à faibles revenus, du marché des voitures neuves". (Article connexe : Tribune : Seules 7 stations de recharge pour véhicules électriques sur les 500 000 prévues dans le pays dans le cadre du plan de 7,5 milliards de dollars de l'administration Biden ont été construites.)
La lettre prévenait enfin que si les autorités fédérales et étatiques obligeaient les constructeurs automobiles à produire plus de véhicules électriques que ce que les consommateurs n'achèteraient, l'augmentation de la concurrence qui en résulterait pourrait faire grimper le prix des véhicules à essence. Si les véhicules à moteur à combustion interne devenaient plus chers, cela pourrait par inadvertance amener davantage de consommateurs à « s'accrocher à leurs voitures plus anciennes et moins économes en carburant – ce qui est exactement la mauvaise direction pour l'environnement, les emplois dans le secteur automobile et l'économie ».
RépondreSupprimerRegardez ci-dessous l'ancien président Donald Trump promettre de mettre fin au mandat des véhicules électriques de l'administration Biden-Harris.
Cette vidéo provient de la chaîne GalacticStorm sur Brighteon.com.
Autres histoires connexes :
PAS DE VE POUR MOI : Près de la moitié des propriétaires de véhicules électriques américains et britanniques prévoient de revenir aux véhicules à essence pour leur prochain achat.
Plus de 3 000 concessionnaires automobiles signent une lettre s'opposant à l'obligation de Biden de vendre des véhicules électriques : les véhicules électriques « s'accumulent sur nos terrains ».
Les concessionnaires automobiles exhortent Biden à freiner les mandats de voitures électriques, invoquant une baisse de la demande.
Analyse : les mandats de Biden-Harris sur les véhicules électriques pourraient coûter aux États-Unis 123 000 emplois dans le secteur automobile.
Les travailleurs de l'automobile du Michigan imputent aux mandats de Biden-Harris sur les véhicules électriques les suppressions d'emplois dans le secteur.
Sources include:
ClimateDepot.com
AutoNews.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2024-10-07-dealers-urge-relax-emissions-regulations-ev-mandates.html
Vers une nouvelle crise pétrolière ?
RépondreSupprimerPar Germán Gorraiz López
Recherche mondiale,
03 octobre 2024
Les États-Unis envisagent de déclencher une nouvelle guerre régionale au Moyen-Orient avec le double objectif d'assécher les sources d'énergie de la Chine et, par la suite, de dessiner la cartographie du nouveau Grand Orient. Une telle escalade de la guerre pourrait faire revivre la crise pétrolière de 1973, dont l'économie mondiale se souvient avec horreur, et se traduire par la domination énergétique de l'Union européenne sur le gaz liquéfié et le brut américain.
Ainsi, l’augmentation prévisible de l’escalade de la guerre se traduirait par une escalade du prix du pétrole brut à 150 dollars, une augmentation brutale des taux d’inflation, l’augmentation conséquente du prix de l’argent par les Banques Centrales, l’asphyxie économique ultérieure d’innombrables pays et enfin, l’entrée dans des scénarios de stagflation, caractérisés par une stagnation économique et une forte inflation (stagflation séculaire).
Une nouvelle crise pétrolière ?
Étant donné que les énergies alternatives ont encore besoin d’énormes subventions pour être viables dans les pays en développement, que la pratique de la fracturation hydraulique soulève des préoccupations environnementales et que l’inertie des actifs pétroliers ne permettra pas aux grandes entreprises d’abandonner leurs équipements et infrastructures actuels, l’économie mondiale continuera de graviter vers la dépendance au pétrole au cours de la prochaine décennie.
indéfini
L’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans un rapport intitulé « Perspectives mondiales d’investissement dans l’énergie », prévient qu’il faudra investir 48 milliards de dollars d’ici 2035 pour couvrir les besoins énergétiques mondiaux croissants. Les principaux pays développés disposent de réserves stratégiques de pétrole qui ne sont utilisées que dans des situations critiques pour assurer la consommation nationale pendant quelques mois.
Cependant, selon le ministère américain de l'Énergie, les réserves des États-Unis ont fortement diminué et s'élèvent à 374,4 millions de barils de pétrole, bien en dessous du niveau de 600 à 700 millions de la dernière décennie et dans le cas de la Chine, elle aurait environ 511 millions de barils en stock, donc sa réserve de pétrole brut équivaut à entre 40 et 50 jours.
RépondreSupprimerLes stocks mondiaux auraient également chuté de 57 millions de barils au deuxième trimestre, couplés à une réduction volontaire de la production de 2,2 millions de barils par jour, convenue entre la Russie et l'OPEP jusqu'à fin 2025 et l'absence de résolution du conflit iranien, ont provoqué un déficit quotidien de 1 million de barils par jour et une dangereuse « anxiété d'offre » pour augmenter les stocks des pays, le pétrole brut Brent étant monté à 75 dollars le baril.
Si la situation au Moyen-Orient continue de s’aggraver, l’Iran pourrait tenter d’empêcher le trafic à travers le détroit stratégique d’Ormuz si les États-Unis recourent à une action militaire contre la République islamique. Selon les estimations de l’AIE (Agence internationale de l’énergie), 13,4 millions de barils par jour (bpj) de pétrole brut transiteraient par l’étroit canal par pétroliers (ce qui représente près de 30 % de l’offre de pétrole brut commercialisée dans le monde), ce qui pourrait faire grimper le prix du brut jusqu’à 150 dollars, rééditant ainsi la crise pétrolière de 1973.
Cela conduirait à une psychose de pénurie mondiale, qui se traduirait par une hausse vertigineuse du coût du fret et des engrais agricoles. Cette situation, combinée à des sécheresses et des inondations inhabituelles dans les greniers traditionnels du monde et à l'application de restrictions à l'exportation de produits de base de ces pays pour assurer leur autosuffisance, pourrait conduire à des pénuries de produits agricoles sur les marchés mondiaux, à une hausse de leurs prix à des niveaux stratosphériques et à la crise alimentaire mondiale qui en résulterait.
https://www.globalresearch.ca/new-oil-crisis/5869262
De l'agrarisme au transhumanisme : la longue marche vers la dystopie
RépondreSupprimerPar Colin Todhunter
Recherche mondiale,
5 octobre 2024
« Une démolition totale des formes d’existence antérieures est en cours : la manière dont on vient au monde, le sexe biologique, l’éducation, les relations, la famille, et même l’alimentation qui est sur le point de devenir synthétique. » — Silvia Guerini, écologiste radicale, dans « Du corps « neutre » au cyborg posthumain : une critique de l’idéologie du genre » (2023)
Nous assistons actuellement à une accélération de la consolidation des entreprises de toute la chaîne agroalimentaire mondiale. Les conglomérats du big data, dont Amazon, Microsoft, Facebook et Google, ont rejoint les géants traditionnels de l'agroalimentaire , tels que Corteva, Bayer, Cargill et Syngenta, dans leur quête pour imposer leur modèle d'alimentation et d'agriculture au monde. [1]
La Fondation Bill et Melinda Gates et de grandes institutions financières, comme BlackRock et Vanguard, sont également impliquées, que ce soit en achetant d’immenses étendues de terres agricoles , en promouvant les aliments biosynthétiques (faux) et les technologies de génie génétique ou, plus généralement, en facilitant et en finançant les objectifs des méga-entreprises agroalimentaires . [2]
Les intérêts milliardaires qui se cachent derrière tout cela tentent de présenter leur techno-solutionnisme comme une sorte d'effort humanitaire : sauver la planète avec des « solutions respectueuses du climat », « aider les agriculteurs » ou « nourrir le monde ». Mais en réalité, il s'agit de reconditionner et de verdir les stratégies de dépossession de l'impérialisme .
Il s'agit d'une évolution vers une « agriculture mondiale unique » sous le contrôle de l'agritech et des géants des données, qui doit être basée sur des semences génétiquement modifiées, des produits créés en laboratoire qui ressemblent à de la nourriture, une agriculture « de précision » et « basée sur les données » et une agriculture sans agriculteurs, avec toute la chaîne agroalimentaire, du champ (ou du laboratoire) au commerce de détail, régie par des plateformes de commerce électronique monopolistiques déterminées par des systèmes et des algorithmes d'intelligence artificielle.
Ceux qui soutiennent ce programme ont une vision non seulement pour les agriculteurs mais aussi pour l’humanité en général.
RépondreSupprimerLes élites, à travers leur complexe militaro-numérique-financier (Pentagone/Silicon Valley/Big Finance), veulent utiliser leurs technologies pour remodeler le monde et redéfinir ce que signifie être humain. Elles considèrent les humains, leurs cultures et leurs pratiques, comme la nature elle-même, comme un problème et une déficience.
Les agriculteurs seront remplacés par des drones, des machines et des ordinateurs basés sur le cloud. L’alimentation sera redéfinie et les gens seront nourris avec des produits synthétiques et génétiquement modifiés. Les cultures seront éradiquées et l’humanité sera entièrement urbanisée, asservie et déconnectée du monde naturel.
Être humain signifie être radicalement transformé. Mais qu'est-ce que cela signifiait d'être humain jusqu'à présent, ou du moins avant la révolution industrielle (relativement récente) et l'urbanisation de masse qui l'accompagne ?
Pour répondre à cette question, nous devons discuter de notre lien avec la nature et de ce à quoi la majeure partie de l’humanité était impliquée avant l’industrialisation : la culture des aliments.
De nombreux rituels et célébrations de nos ancêtres s’articulaient autour d’histoires, de mythes et de rituels qui les aidaient à faire face à certains des problèmes les plus fondamentaux de l’existence, de la mort à la renaissance en passant par la fertilité. Ces croyances et pratiques culturellement ancrées servaient à sanctifier leur relation pratique avec la nature et son rôle dans le maintien de la vie humaine.
L’agriculture étant devenue essentielle à la survie de l’humanité, la plantation et la récolte des cultures ainsi que d’autres activités saisonnières associées à la production alimentaire étaient au cœur de ces coutumes.
Les humains célébraient la nature et la vie qu’elle faisait naître. Les croyances et les rituels anciens étaient empreints d’espoir et de renouveau et les gens entretenaient une relation nécessaire et immédiate avec le soleil, les graines, les animaux, le vent, le feu, la terre et la pluie, ainsi qu’avec les saisons changeantes qui nourrissaient et apportaient la vie. Nos relations culturelles et sociales avec la production agraire et les divinités associées avaient une base pratique solide.
La vie des gens est liée à la plantation, à la récolte, aux semences, au sol et aux saisons depuis des milliers d’années.
RépondreSupprimerSilvia Guerini, dont la citation introduit cet article, souligne l’importance des relations enracinées et des rituels qui les réaffirment. Elle affirme que c’est à travers les rituels qu’une communauté se reconnaît elle-même et sa place dans le monde. Ils créent l’esprit d’une communauté enracinée en contribuant à enraciner et à faire perdurer une existence unique dans un temps, dans un territoire, dans une communauté.
Le professeur Robert W Nicholls explique que les cultes de Woden et de Thor se superposaient à des croyances bien plus anciennes et mieux ancrées liées au soleil et à la terre, aux récoltes et aux animaux et à la rotation des saisons entre la lumière et la chaleur de l'été et le froid et l'obscurité de l'hiver.
La relation de l’humanité avec l’agriculture et l’alimentation ainsi que nos liens avec la terre, la nature et la communauté définissent depuis des millénaires ce que signifie être humain.
Prenons l'exemple de l'Inde. La spécialiste de l'environnement Viva Kermani affirme que l'hindouisme est la plus grande religion du monde fondée sur la nature :
« … reconnaît et recherche le Divin dans la nature et considère tout comme sacré. Il considère la Terre comme notre Mère et préconise donc qu’elle ne soit pas exploitée. La perte de cette compréhension que la Terre est notre mère, ou plutôt l’ignorance délibérée de ce fait, a entraîné l’abus et l’exploitation de la Terre et de ses ressources. »
Kermani note que les écritures anciennes enseignent aux gens que les animaux et les plantes trouvés en Inde sont sacrés et que, par conséquent, tous les aspects de la nature doivent être vénérés. Elle ajoute que cette compréhension et ce respect de l'environnement sont communs à tous les systèmes religieux et spirituels indiens : l'hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme.
Selon Kermani, les divinités védiques ont un symbolisme profond et de nombreuses couches d'existence. L'une de ces associations est avec l'écologie. Surya est associé au soleil, la source de chaleur et de lumière qui nourrit tout le monde ; Indra est associé à la pluie, aux récoltes et à l'abondance ; et Agni est la divinité du feu et de la transformation et contrôle tous les changements.
Elle note que le Vrikshayurveda, un ancien texte sanskrit sur la science des plantes et des arbres, contient des détails sur la conservation des sols, la plantation, le semis, le traitement, la propagation, la façon de lutter contre les parasites et les maladies et bien plus encore.
RépondreSupprimerComme Nicholls, Kermani donne un aperçu de certains des aspects culturels, philosophiques et pratiques profonds du lien de l’humanité avec la nature et la production alimentaire.
Ce lien entre en résonance avec l’agrarianisme, une philosophie fondée sur le travail coopératif et la fraternité, qui contraste fortement avec les valeurs et les impacts de la vie urbaine, du capitalisme et de la technologie, considérés comme préjudiciables à l’indépendance et à la dignité. L’agrarianisme met également l’accent sur la dimension spirituelle ainsi que sur la valeur de la société rurale, des petites exploitations, de la propriété foncière généralisée et de la décentralisation politique.
L'éminent partisan de l'agrarisme, Wedell Berry, déclare :
« La révolution qui a commencé avec les machines et les produits chimiques se poursuit désormais avec l’automatisation, les ordinateurs et la biotechnologie. »
Pour Berry, l’agrarisme n’est pas une nostalgie sentimentale d’une époque révolue. Les attitudes coloniales, nationales, étrangères et désormais mondiales, ont résisté au véritable agrarisme presque depuis le début – il n’y a jamais eu d’économies foncières pleinement durables, stables et adaptées aux conditions locales.
Berry fournit cependant de nombreux exemples de petites (et grandes) exploitations agricoles qui produisent un rendement similaire à celui de l’agriculture industrielle avec un tiers de l’énergie.
Dans son poème « Un voyage spirituel », Berry écrit ce qui suit :
« Et le monde ne peut pas être découvert par un voyage de kilomètres,
RépondreSupprimeraussi long soit-il,
mais seulement par un voyage spirituel,
un voyage d’un pouce,
très ardu, humiliant et joyeux,
par lequel nous arrivons au sol à nos pieds,
et apprenons à être chez nous. »
Mais dans la dystopie froide, centralisée et technocratique qui est planifiée, le lien spirituel de l’humanité avec la campagne, la nourriture et la production agraire doit être jeté aux oubliettes de l’histoire.
Silvia Guerini dit [3] :
« Le passé devient quelque chose à effacer pour rompre le fil qui nous lie à une histoire, à une tradition, à une appartenance, pour la transition vers une nouvelle humanité déracinée, sans passé, sans mémoire… une nouvelle humanité déshumanisée dans son essence, totalement aux mains des manipulateurs de la réalité et de la vérité ».
Cette humanité déshumanisée, coupée du passé, s’inscrit dans le programme plus vaste du transhumanisme. Par exemple, nous assistons non seulement à une évolution vers un monde sans agriculteurs et sans tout ce qui nous liait à la terre, mais aussi, selon Guerini, vers un monde sans mères.
Selon elle, les partisans des bébés éprouvettes et de la maternité de substitution ont désormais dans leur viseur le génie génétique et les utérus artificiels, qui excluraient les femmes du processus de reproduction. Guerini prédit que les utérus artificiels pourraient un jour être exigés, ou plutôt commercialisés, comme un droit pour tous, y compris les personnes transgenres. Il est intéressant de noter que le langage autour de la grossesse est déjà contesté par l'omission du mot « femme » dans des énoncés tels que « personnes pouvant tomber enceintes ».
Bien sûr, la frontière entre biotechnologie, eugénisme et génie génétique est depuis longtemps floue . Les cultures génétiquement modifiées, le forçage génétique et l’édition génétique sont désormais une réalité, mais l’objectif ultime est de combiner l’intelligence artificielle, la bionanotechnologie et le génie génétique pour produire un monde transhumain unique.
Cette politique est menée par des intérêts puissants qui, selon Guerini, utilisent une gauche arc-en-ciel, transgénique et des organisations LGBTQ+ pour promouvoir une nouvelle identité synthétique et revendiquer de nouveaux droits. Elle affirme qu’il s’agit d’une attaque contre la vie, contre la nature, contre « ce qui est né, par opposition à l’artificiel » et ajoute que tout lien avec le monde réel et naturel doit être rompu.
RépondreSupprimerIl est intéressant de noter que dans son rapport Future of Food , le géant britannique des supermarchés Sainsburys célèbre un avenir dans lequel nous serions micropucés et suivis et où les neurones auraient le potentiel de voir toutes nos données génétiques, de santé et situationnelles enregistrées, stockées et analysées par des algorithmes qui pourraient déterminer exactement de quelle nourriture (livrée par drone) nous avons besoin pour nous soutenir à un moment donné de notre vie. Tout cela vendu comme une « optimisation personnelle ».
De plus, il est probable, selon le rapport, que nous recevrons des nutriments essentiels par le biais d’implants. Une partie de ces nutriments proviendra d’aliments et d’insectes cultivés en laboratoire.
Un lacet neuronal est un maillage ultra-fin qui peut être implanté dans le crâne, formant un ensemble d'électrodes capables de surveiller le fonctionnement du cerveau. Il crée une interface entre le cerveau et la machine.
Sainsburys fait du bon travail en essayant de promouvoir un avenir dystopique dans lequel l'IA a pris votre travail, mais, selon le rapport, vous avez tout le temps de célébrer le monde merveilleux et déformé de la « culture alimentaire » créé par le supermarché et vos seigneurs numériques.
Le technoféodalisme rencontre le transhumanisme — tout cela pour votre confort, bien sûr.
Mais rien de tout cela ne se fera du jour au lendemain. Et il reste à voir si la technologie tiendra ses promesses. Ceux qui promeuvent ce nouveau monde ont peut-être exagéré, mais ils passeront les prochaines décennies à essayer de faire avancer leur vision.
Mais l’arrogance est leur talon d’Achille.
Il est encore temps d’éduquer, d’organiser, de résister et de lutter contre cette arrogance, notamment en défiant les géants de l’alimentation industrielle et le système qui les soutient et en défendant et en créant des mouvements alimentaires populaires et des économies locales qui renforcent la souveraineté alimentaire.
*
Colin Todhunter, auteur de renom, est spécialiste du développement, de l'alimentation et de l'agriculture. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).
RépondreSupprimerRemarques
[1] Voir Alimentation, dépossession et dépendance : résister au nouvel ordre mondial .
[2] Voir Profits écoeurants : les aliments empoisonnés et la richesse toxique du système alimentaire mondial
[3] Une dette de gratitude est due à Paul Cudenec et à son article Vérité, réalité, tradition et liberté : notre résistance au grand déracinement sur le site Web de Winter Oak, qui fournit des citations et un aperçu du travail de Silvia Guerini.
https://www.globalresearch.ca/agrarianism-transhumanism-long-march-dystopia/5865602
Les aristos se chamaillent, les gueux, eux, travaillent
RépondreSupprimerXavier Azalbert, France-Soir
Publié le 06 octobre 2024 - 09:00
Les aristos se chamaillent,
les gueux, eux, travaillent
Ils travaillent pour faire ripaille, et pour que les aristos, eux,
puissent faire ripaille, sans besoin pour cela qu'ils travaillent.
Les aristos dont je parle ici, vous l'avez compris, ce sont les membres de la nouvelle noblesse autoproclamée « La France d'en Haut » qui officient dans Paris Intramuros, entre la rive gauche et la rive droite, dans les beaux quartiers du 6, 7, et 8 -ème arrondissements (1). Ceux qui discutent le bout de gras au Parlement, faussement répartis en plusieurs camps qui en réalité n'en constitue qu'un seul : la caste des politiciens parasites. Des insectes tous du même bois et « xylophages » (2), raison pour laquelle ils sont anthropophages. Car outre la pitance officielle qui leur est servie sur nos impôts, copieuse et dont ils s'empiffrent goulûment, la plupart d'entre eux se nourrissent aussi de dessous de table. Sous diverses formes, dont du cash, et là, paradoxalement : il n'y a pas de chèque en bois.
Oui. Histoire de continuer à faire croire à ceux qui ne savent pas que tout ceci n'est que du théâtre et de l'enfumage, parlementaires et membres de l'exécutif se chamaillent lors de la joute verbale hebdomadaire des « Questions au Gouvernement ». Pareillement lors de celle, solennelle, du discours de politique générale du Premier Ministre. Avouons que parfois, c'est amusant. Nous en avons eu un excellent exemple, mardi 1ᵉʳ octobre, lors du discours de politique générale que Michel Barnier, a fait à l'Assemblée nationale. Une formalité constitutionnelle obligatoire qui est quelque sorte sa cérémonie d'investiture.
En effet, voici un florilège des piques, très polies, mais bien acérées, qu'il a adressées aux Présidents de groupes parlementaires, en réponse aux critiques que ces messieurs et dames lui avaient assénées en commentaire de son discours, le Premier Ministre ayant un droit de réplique à cette occasion.
- voir clip sur site -
Je commence par Gabriel Attal, Président du Groupe « Renaissance. » Allié naturel, normalement, du Gouvernement nommé par Emmanuel Macron, l'ex-Premier Ministre a mis en garde son aîné contre un éventuel « choc fiscal » qui selon lui pourrait conduire à une véritable injustice sociale. Michel Barnier lui a répondu ceci :
RépondreSupprimer« Je serai très attentif à vos propositions d’économies supplémentaires… pour faire face à un déficit que j’ai trouvé en arrivant. »
- voir clip sur site -
Puis ce fut au tour de Mathilde Panot (LFI) d'en prendre pour son grade.
Dans une invective hurlée, celle-ci a affirmé que le Gouvernement de Michel Barnier n’avait «aucune légitimité pour gouverner. » Puis, ellelle a ajouté, ceci, pareillement vindicative : « Nous ne vous craignons pas, car vous n’avez plus aucune légitimité pour imposer votre politique de malheur contre le peuple ». Et, elle a conclu en souhaitant à Michel Barnier d'être « le Premier Ministre du gouvernement le plus court de la Ve République. »
Ce à quoi Michel Barnier a répondu cela, lui, de manière délibérément à l'opposé question intensité : « Plus vous serez agressive, plus je serai respectueux », et en indiquant « mal comprendre » le ton vindicatif et l'agressivité de la belliqueuse.
Cyrielle Chatelain, Présidente du groupe écologistes, fut plus modérée durant son commentaire. Celle-ci s'est contentée de dresser à Michel Barnier, et très poliment, un bref rappel des principes et des objectifs de la transition écologique. Ministre de l'Environnement d’Édouard Balladur qu'il a été de 1993 à 1995, Michel Barnier s'est cantonné, lui, à lui rétorquer ceci, posément, concernant son engagement écologique. « J’étais même engagé sur cette question avant vous ».
Peut-être parce qu'il aurait pu être élu Président de l'Assemblée nationale, mais qu'il ne l'a pas été, André Chassaigne, Président du groupe communistes, est resté certes courtois, mais il s'est montré nettement plus incisif que Cyrielle Chatelain. Michel Barnier l'a gratifié d'une réplique un tantinet taquine :
RépondreSupprimer« J’ai quand même eu le sentiment, je ne sais pas si je me trompe, j’espère me tromper, que vous aviez écrit votre intervention avant de m’écouter. »
Et, enfin, vint le moment où Michel Barnier a répondu à Éric Ciotti, Président du Groupe UDR, l'homme à qui l’on reproche d’avoir trahi son propre parti, les LR, dont Michel Barnier est issu.
C'est à son endroit que le Premier ministre s'est montré le moins amical. Il a d'abord reproché sèchement à son ancien comparse de droite, désormais allié du RN, d’avoir « passé un certain temps à raconter des choses qui ne sont pas vraies sur la formation de mon équipe gouvernementale. » C'est pas gentil. Puis il a lâché ceci, plus haut dans le verbe :
« Moi, je vais vous dire monsieur Ciotti. Je n’ai pas envie de faire des polémiques avec vous. Et puis je n’ai pas le temps. » (sic)
Voilà. Effectivement, ce fut amusant. Mais, malheureusement, un fait très certainement fait exprès, cela a eu pour effet que la plupart des personnes qui ont assisté en direct ou en différé à ces joutes, sans doute n'ont retenu que cette partie-ci des propos que Michel Barnier a tenus à cette occasion, alors que c'est ce qu'il a dit à la fin de son discours de politique général qui est le plus important.
Le « gentil » démocrate Michel Barnier, lui qui se dit foncièrement attaché aux libertés publiques et privées, a annoncé qu'il allait étendre à tous les départements, le système de vidéo surveillance par reconnaissance faciale opéré avec l'intelligence artificielle utilisé à Paris durant les J.O. Oui. Ce système qui, rappelez-vous, au départ, nous a été vendu comme devant être mise en place uniquement durant les Jeux olympiques et uniquement sur Paris, et qu'il serait abandonné ensuite.
D'où le caractère nocif que j'impute au blabla du RN et au pipeau du NFP dont cette vidéo fait état.
- voir clip sur site -
(J'y reviendrai dans quelques instants)
En effet, tout cela procède d'une mascarade. L'enfumage dont je vous ai parlé au début de cet édito, auquel ont recours ces marionnettes politiques, pour ainsi frauduleusement masquer aux électeurs, qu'en réalité, elles forment une seule et même équipe. Qu'elles jouent toutes dans le même camp ! Celui de la caste des politiciens parasites à la solde des ultra-riches qui les aident à se faire élire (financièrement et en les mettant en avant dans les médias, eux plutôt que des candidats du peuple), en échange de quoi les politiciens adoptent des lois qui, au lieu de servir l'intérêt public du peuple, servent les intérêts privés (pour faire simple) « des patrons du CAC40 », ainsi que, mondialisation faisant, les intérêts des grands groupes industriels et financiers étrangers, qui eux aussi profitent copieusement de la vente à la découpe de la France (3) pour l'accomplissement de laquelle Emmanuel Macron a été porté au pouvoir « Parce que c'est notre projet ! »
RépondreSupprimerEt, en bonus, les politiciens se votent des lois via lesquels ils s'octroient à eux-mêmes des privilèges pharamineux sur le dos du contribuable. Michel Barnier est l'archétype du parasite qui nous coûte un bras. Regardez plutôt :
Retraite de Michel Barnier
Si ! C'est ce nanti, haut parasite du contribuable, rentier du système sans avoir véritablement travaillé de sa vie, qui demande aux Français de faire des efforts. Il va couper dans les dépenses publiques utiles (transports, santé, infrastructures, etc.) pour réduire un déficit auquel il a grandement contribué toute sa longue vie de politicien. Un « professionnel de la politique » donc non seulement parasite, mais éminemment nuisible pour le peuple français en général, et pour le contribuable en particulier.
Diantre ! S'il veut réduire les dépenses, qui elles effectivement doivent l'être, qu'il ramène au SMIC le salaire des membres du Gouvernement, de même que celui des députés et des sénateurs (4). Et, encore, vu le peu que « travaillent », tous, le SMIC a beau être le salaire minimum, cela risque de faire beaucoup.
Comme annoncé tout à l'heure, je reviens maintenant à notre opposition en carton. Elle se compose au principal des deux faux frères ennemis que sont les deux blocs qu'on appelle communément « l'extrême droite » et « l'extrême gauche », et qui sont constitués, actuellement, à droite, par le RN (Rassemblement National), et à gauche par le NFP (Nouveau Front Populaire). Les noms sont jolis. Et, certes, vu ce qu'ils évoquent, ils correspondent parfaitement aux rôles que l'un et l'autre jouent dans cette gigantesque pièce de théâtre qu'est l'arène politico-médiatique dans laquelle ils évoluent.
Ça braille, ça gesticule, histoire de montrer (pour de faux) qu'on oppose au Gouvernement Barnier, ce Gouvernement dont la composition est véritable un crachat à la face des électeurs RN et NFP, mais la réalité est là. Tout ça, c'est du flan. « De la poudre de perlimpinpin », comme dirait le chef d'orchestre du moment.
RépondreSupprimerPardi !
S'ils étaient véritablement opposés à ce Gouvernement qu'ils disent (à juste titre) être « illégitime », le RN et le NFP auraient (l'un ou l'autre) déposé une motion de censure qui, votée par tous les deux, aurait contraint ce Gouvernement à démissionner. Or, ils ne l'ont pas fait. Aucune motion de censure n'a été déposée, et donc, bien sûr, nulle motion de censure n'a pu être votée.
La motion de censure que le leader des LFI, Jean-Luc Mélenchon, avait annoncée dans les médias dès l'annonce officielle de la composition de Gouvernement, comme à son habitude, en hurlant et postillonnant, poing levé, pour amuser la galerie, aucun député LFI ne l'a déposée, lui compris, et pas davantage un député d'autres formations politiques du NFP.
Quant au RN, la motion de censure que son leader officiel, Jordan Bardella, s'était engagé (solennellement, mais du bout des lèvres) à déposer, lui, carrément, dès l'annonce de la nomination de Michel Barnier, pour indispensable que cela est à ce que les voix des 11 millions de Français qui ont voté RN lors des législatives, résonnent à l'Assemblée nationale, finalement, donc, cette motion de censure n'a pas été déposée. D'abord le leader véritable du RN (et Présidente du groupe à l'Assemblée nationale), Marine le Pen, avait tempéré les ardeurs de son fils spirituel, en disant alors « attendre de connaître la composition du Gouvernement » pour décider s'il y avait lieu… ou pas, de déposer une motion de censure, et, mardi 1er octobre 2024, elle a procédé à un rétropédalage en faveur du clan Macron (c'est sa marque de fabrique à elle). Elle a assujetti la menace d'une motion de censure qu'elle a timidement brandie, de la condition suivante : si ne serait-ce qu'un seul visa est accordé à un étranger entré illégalement sur le territoire français, « un jeudi pair, entre midi et 14 heures, par l'Italienne et la nuit » (5), attention ! Le Rassemblement National déposera une motion de censure… qui n'aboutira à rien, puisque les députés du Nouveau Front Populaire l'ont rappelé encore mardi : jamais ils ne voteront une motion de censure déposée par le Rassemblement National.
RépondreSupprimerEh oui ! Le RN et le LFP participent pleinement au « Parce que c'est notre projet ! » mondialistes. Ils collaborent avec ce Gouvernement qui n'a nulle autre « légitimité » que la collusion générale qu'il y a à l'intérieur de la caste scélérate des marionnettes politiques parasites, qui, à quelques rares exceptions près, trahissent tous la confiance du peuple français. Pour servir leurs bas intérêts personnels et les vils intérêts de ceux qui les financent, ils s'appliquent en suppositoire le principe de la République : « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »
La République, système politique responsable de tous les maux du peuple, et que dès lors, il conviendrait d'écrire en deux mots : « raie » (et) « publique », dans un énième travestissement du sens des mots, une constante en Terre Politique. Car en plus de creuser le trou de la dette, ce qui revient à « nous la mettre bien profond » (6), de manière officielle, revendiquée, depuis qu'Emmanuel Macron est Président, ces messieurs et dames affichent fièrement leurs histoires de fesses en public jusqu’au sein de l’Assemblée nationale !
Si au moins, ils avaient « l'honnêteté » (un oxymore s'agissant de politiciens), quand ils s'incriminent faussement les uns les autres, d'employer les mots et expressions françaises requis pour désigner sans équivoque aucune les défauts qu'ils affirment être patents chez leurs adversaires désignés, comme on entend et voit Donald Trump le faire dans cette vidéo à l'encontre de Kamala Harris, au moins ç'aurait de la gueule.
Mais encore faudrait-il qu'ils eussent suffisamment de culture, et un minimum de talent. Et du cran !
Tel est loin, très loin d'être le cas. Dans leur immense majorité, ils sont antinomiques de tout cela. C'est probablement pour cela que le mensonge y règne en roi.
1) sur une superficie de 1012 hectares soit 10,12 km2 ou encore 0,002% du territoire français.
2) « Xilophage : qui se nourrit de bois. » Et notez « à cet égard » (car cela figure dans la définition), qu'au-delà d'être résistants aux produits, toxiques pour lui, que l'être humain utilise pour éradiquer les insectes, mâles et femelles, qui sont xylophages, ceux-ci sont également résistants au wokisme. En effet, l'adjectif « xylophage » est « invariable en genre », nous disent le Petit et le Grand Robert (7), hilares, tandis que, buvant, impassible, une brune, Larousse, cette fausse blonde, confirme.
3) Emmanuel Macron ayant procédé à la majeur partie de cette vente à la découpe de la France, disons que nous en sommes à l’hallali, et c'est Michel Barnier qui a été choisi pour mener la curée, fidèle et zélé serviteur de cette destruction méthodique du pays qu'il s'est montré depuis 45 ans.
RépondreSupprimer4) et pareil pour tous les autres élus. Ils disent tous travailler à redresser la France. Ils auraient ainsi une belle occasion de le prouver aux Français.
5) j'ai très légèrement développé son propos. Mais vraiment à peine à peine. Très sincèrement.
6) excusez ce langage populaire auquel, une fois n'est pas coutume, j'ai dû avoir recours ici, exprès. C'est-à-dire pour dûment exprimer la triste réalité politique que nous subissons, avec les termes utilisés par le Français de la rue. Pourquoi ? Parce que c'est justement le Français de la rue qui subit le plus durement cette triste réalité politique.
7) bien qu'ils ne sont pas mariés, ils nous le disent « conjointement » (« ensemble », « de concert »), à savoir l'adverbe qu'on utilise également pour indiquer à une personne mariée, sur un « ton » disons discret, que son époux ou épouse lui raconte des salades : (ton) « conjointement. »
https://www.francesoir.fr/opinions-editos/les-aristos-se-chamaillent-les-gueux-eux-travaillen
La pratique perdure depuis lors sans interruption. ARTE y a d'ailleurs consacré une série documentaire dont le titre reprend cette dénomination : « Les tueurs de la République. »
RépondreSupprimerEt, dans un second temps, fort de cette réussite, l'idée suivante leur est venue pour faire en sorte de toujours développer et renforcer leur mainmise sur le peuple :
créer des problèmes au peuple, et se présenter ensuite frauduleusement au peuple, en tant qu'entité ou personne offrant une solution à ce problème.
Alors qu'en réalité, cette soi-disant « solution » à ce problème, accentue la portée des deux leviers grâce auxquels cette « aristocratie » renforcent la mainmise qu'elle a sur le peuple :
1) la réduction des libertés publiques et des libertés privées et,
2) l'augmentation des sacrifices que le peuple doit faire, tant en pécuniaire (les impôts) que dans sa chair (mourir à la guerre), pour que la République perdure.
Les trois « problèmes » les plus souvent utilisés au service de cette stratégie, sont : 1) la guerre militaire impliquant le plus de pays possible, 2) la crise économique et financière, et 3) le risque d'attentats terroristes ou de guerre civile.
Ce sont d'ailleurs ces trois leviers d'orchestration de la peur panique collective (outil prépondérant de la mainmise que cette « aristocratie » a sur le peuple), que les médias activent au principal, depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. Et, quasiment en continu. C'est-à-dire excepté pendant les grands événements sportifs internationaux que furent (dans l'ordre) la coupe du monde de football 2018, les Jeux olympiques 2020, la coupe du monde de football de 2022, puis la coupe du monde de rugby 2023 (car elle avait lieu en France), et les Jeux olympiques 2024. Pourquoi ? Parce que lors de ces grands événements sportifs, la portée de « l'opium du peuple » des temps modernes que sont les distractions sportives, est plus forte que les autres leviers utilisés d'ordinaire. Ceci tout simplement, car durant ces grands événements sportifs, le peuple fait corps derrière le pays, et donc, de fait, derrière aussi les dirigeants du pays. C'est d'ailleurs bien pourquoi les dirigeants font tout leur possible pour s'approprier les grands événements sportifs. Lui qui l'avait déjà fait, croyait-on alors au plus haut, dans l'outrance crasse durant ces deux coupes du monde de football, Emmanuel Macron a monté le curseur encore plus haut pendant les Jeux olympiques 2024, à savoir en faisant tout son possible pour faire de « ces » jeux, « ses » jeux. Pour gouverner, il faut bien « donner au peuple pain et des jeux » - Juvenal.
Mais, revenons aux événements d'octobre 1789.
RépondreSupprimerLe 5 octobre 1789, quelques milliers de femmes venues de Paris, mécontentes de la cherté de la vie et de la disette, se rendent à Versailles, en interpeller le roi : Louis XVI. D'anciens combattants sont de la partie. Chacun brandit une arme improvisée. L'Assemblée est envahie et une délégation de femmes se rend auprès du roi. Il les écoute et il promet de ravitailler Paris. Mais, le lendemain, les grilles du château sont forcées, et la foule se rue vers les appartements de la reine. Celle-ci s'enfuit et échappe de peu au massacre. Cependant, plusieurs de ses gardes du corps sont tués. Le roi n'ose pas s'opposer par la force à la sédition. Et, victime de ses hésitations, il se retrouve prisonnier des révolutionnaires et des agitateurs parisiens. Il accepte donc de regagner Paris avec les émeutiers.
Oui. D'où, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, l'instauration à cette occasion de « la République », à savoir pour que plus jamais « l'aristocratie » au pouvoir (officiellement ou non) depuis toujours, ne puisse plus risquer à l'avenir, d'être victime d'une révolte populaire de cet acabit hautement létal, tant pour ses membres que pour elle-même.
Comment ? C'est très simple. « La République » a ajouté ceci au chef de l'État ; un roi jadis imposé par la lignée, remplacé alors par un roi élu (4) : « la garde républicaine. »
Les membres de cette « aristocratie » étant très attachés au symbolisme à travers lequel ils affichent en filigrane l'omniprésence de leur mainmise, et qu'ils appellent pompeusement « l'ésotérisme », cette garde rapprochée du souverain a conservé jusqu'à aujourd'hui sa forme initiale : à cheval.
Et, à cette protection de leur leader officiel, cette « aristocratie » a ajouté, petit à petit, les policiers, les gendarmes, les CRS (compagnies républicaines de sécurité) et récemment les BRAV, à savoir ces autres « gens d'armes » qui eux ont pour mission de protéger les autres membres de cette cabale. D’ailleurs les « gens d’armes » opèrent aussi à cheval, mais à « vapeur » de nos jours. Les autres composantes de ce qu'on appelle à juste titre « les forces » de « l'ordre », puisqu'il s'agit effectivement de l'ordre établi par la force, pour garantir la sécurité du système et la sécurité de ceux qui en profitent au principal : les membres de cette entente collusoire que j'ai appelée ici « aristocratie. » (1)
D'où d'ailleurs le nom commun à tous les organes de coercition civils de cette « aristocratie » : l'ordre des médecins, l'ordre des avocats, l'ordre des architectes, etc. Eux sont censés préserver cet ordre qui n’est qu’une convention, un arrangement, une permutation, tel que j’en avais fait état dans « de l’importance du désordre ».
RépondreSupprimerVoilà pour les événements d'octobre 1789.
Et puisqu'il faut une fin à un édito, je vais conclure mon propos en vous retranscrivant le message qu'un ami m'a envoyé « en privé », à savoir pour me commenter librement le message qu'un lecteur de France-Soir a posté en commentaire de mon édito précédent. (1)
Le message du lecteur de France-Soir disait ceci : « Quelle honte pour la République ! »
Et voici celui de mon ami : « Non. Pas pour la République : pour la France.
La République, c'est le système imposé au peuple par une confrérie après un chaos provoqué à cet effet. L'imposer au peuple pour « le saigner » jusqu'à la moelle, petit à petit, méthodiquement, et jusqu'à avoir tout détruit. Provoquer un nouveau chaos, et pouvoir ainsi reconduire le processus en se présentant faussement au peuple comme étant son sauveur, l'unique solution à un chaos qui, en réalité, a été provoqué à cet effet par ceux qui tirent les ficelles en coulisses. Ils sont simultanément les maitres de l'affaire et les bénéficiaires effectifs ultimes, aujourd'hui masqués derrière des fondations, qui sous couvert de bonnes œuvres, prêchent pour les entreprises à mission. Une énième instrumentalisation des populations enfermées par des mécanismes de coercition (pass divers, obligation vaccinale, normes) dans des croyances qui s'apparentent à des dérives sectaires à grande échelle permettant, aux maitres de l'affaire, de continuer leur « social business ». J'en veux pour exemple, le fait qu'Emmanuel Macron avait créé son mouvement « la République en Marche », en se gardant bien d'expliquer dans quel sens. Le sens et la mission se révèlent contraires aux intérêts du peuple. L'association BonSens.org, reconnue d'intérêt général est née de ce constat : agir "cum scienca", avec conscience, dans l'intérêt général.
Donc pour la République, ce « coup de grâce » que Michel Barnier va donner dans la vente à la découpe équivalent à une mise à mort de la France que Macron conduit depuis sept ans (en achèvement du travail initié par Pompidou, mis en place par Giscard, institutionnalisé par Mitterrand, poursuivi par Chirac, et dont Sarkozy et Hollande ont accéléré le processus), ce coup de grâce est l'aboutissement d'un cycle supplémentaire. Un cycle de plus durant lequel « la République » a accentué son emprise sur le peuple avec une diminution substantielle des droits fondamentaux, à commencer par celui de la liberté d’expression et la censure. Une énième reconduction du mode de fonctionnement de la République « de France », mais ceci avec cette fois une variante notable : celle-ci intervient à l'intérieur d'un « Parce que c'est notre projet ! » mondial, et qui va impacter de l'entièreté de l'Europe occidentale. »
RépondreSupprimerCe n'est pas faux. L’inversion accusatoire et les injections paradoxales en sont des outils prépondérants.
1) Les aristos se chamaillent
2) je vous en reparlerai une prochaine fois.
3) et pour valider l'acceptation de « la République », par le peuple, en tant que système politique, sinon le meilleur, du moins « le moins pire » (4), cette « aristocratie » de fait qui sévit dans l'ombre a procédé à ceci : elle a provoqué un chaos au terme de chacun des trois rétablissements du système royaliste (Premier Empire, Second Empire et Restauration), qu'elle a opérés. Des rétablissements qui ont été opérés fidèlement à la stratégie de cette « aristocratie » depuis toujours (à savoir « L'ordre par le chaos »), et en application de la méthode qui a été décidée et mise en place en 1789 suite aux événements d'octobre 1789 : « Tout détruire pour mieux reconstruire. » (5)
4) la mystification politique ultime, que Winston Churchill a parfaitement résumée par cette phrase célèbre qu'il a prononcée, le 11 novembre 1947, à la Chambre des communes (Parlement anglais) : « La démocratie est le pire des systèmes, à l'exclusion de tous les autres. »
RépondreSupprimer5) Emmanuel Macron en a fait état publiquement, le 26 avril 2023, à propos du système de santé : « Je finirai par là et je vous remercie de cet engagement. On est dans une période où on refonde.
On est en train de réinventer un modèle. C’est plus dur de réinventer quand tout n’a pas été détruit. »
NOTA : la version des événements d'octobre 1789 que j'ai donnée ici est un résumé.
Or, livrer aux lecteurs l'exhaustivité des informations sur lesquelles il fonde son propos, étant exigé du journaliste pour respecter la Charte de Munich, je vous en ai rédigé une version longue.
C'est la raison pour laquelle j'ai doté cet édito d'une seconde partie, une suite et fin, dans laquelle, c'est la version plus complète des événements d'octobre 1789 qui figure.
https://www.francesoir.fr/opinions-editos/les-lecons-de-l-histoire-partie-1
(...) Parmi les qualités et les mérites qu'il faut reconnaître aux membres de l'aristocratie « de fait » (1) qui dirige le pays depuis... depuis toujours en fait. Depuis que le pays s'appelle la France (2). Parmi les qualités qu'il faut leur reconnaître, il y a cette faculté : savoir tirer les leçons de l'Histoire. Le plus objectivement possible bien sûr ! (...)
SupprimerIl n'y a pas de qualités sans cultures ! Ce nano-groupuscule armé (roi, princes, marquis, barons, comtes et vicomtes, etc) qui 'dirigeait la France n"avait aucun savoir a part celui de compter les écus. Ils n'avaient rien à faire. Bouffer, baiser et parfois partir à la chasse.
La culture elle, est inséparable de l'agriculture. L'une ne va pas sans l'autre. C'est pourquoi les dictateurs au pouvoir n'avaient plus d'intelligence que les paysans. Car celui qui fabrique s'instruit, il s'enrichit des progrès qu'ils découvrent, mettent en place et bénéficient. Ils élaborent des plans, connaissent les vents et les graines à semer. Canalisent les avoirs. C'est comme çà qu'un moteur marche, tourne, fonctionne, avance et porte loin la culture de France.
C'est aussi pourquoi rien a changé de nos jours, aucun ministère ne peut se faire valoir ! Ils sont tous en difficulté ! Ils ont tous des problèmes ! Ils ne connaissent rien à rien mais ne demandent rien au Peuple !! Rien ! Aussi cons qu'avant.
Le désastre des voitures électriques : les voitures d’occasion presque invendables
RépondreSupprimer7 octobre 2024
par le Dr. Peter F. Mayer
Si la Commission européenne parvient à ses fins, seules les voitures électriques devraient être immatriculées à partir de 2035. Cependant, ils ne sont pas bien accueillis par les clients car le manque d’options de recharge empêche les locataires d’acheter et les prix des véhicules d’occasion sont au plus bas. Et tout cela malgré d’importantes subventions des contribuables.
Les voitures électriques diffèrent des moteurs à combustion sur plusieurs points clés qui affectent leur valeur de revente. L’une des pièces les plus chères, la batterie, a une durée de vie nettement plus courte que le reste de la voiture et toutes les pièces d’un moteur à combustion. Des améliorations rapides ont également été constatées, notamment dans les modèles d'entreprises chinoises telles que Byd et GWM. La crise sur le marché des voitures d'occasion s'est déjà manifestée au printemps. En mai, le quotidien britannique Money Mail évoquait une bombe à retardement qui menaçait le marché des voitures d'occasion destinées aux véhicules électriques. Selon l’article, de nombreuses voitures électriques seraient presque impossibles à revendre en raison de la durée de vie limitée de leur batterie.
Cette crise semble s’être aggravée, comme le rapporte Blackout News . Les voitures électriques d’occasion sont au bord d’une perte économique totale. Selon WirtschaftsWoche, les sociétés de location de voitures et d'abonnements sont particulièrement touchées , car elles sont au bord de la ruine. La génération actuelle de voitures électriques suit une logique de perte économique totale. Les voitures d'occasion techniquement obsolètes perdent rapidement de la valeur, ce qui pose d'énormes défis aux gestionnaires de flotte comme Jürgen Lobach.
Les valeurs de revente des voitures électriques chutent drastiquement, ce qui affecte non seulement les grandes sociétés de location comme Sixt et Hertz, mais également les fournisseurs d'abonnements comme Finn. Jürgen Lobach, responsable de la flotte de Finn, estime à 60 millions d'euros les dommages causés par la perte de valeur, notamment sur les modèles Tesla.
Hertz a également subi des pertes importantes en raison de l’offensive des voitures électriques. Les constructeurs automobiles s’inquiètent de plus en plus du fait qu’un afflux de véhicules électriques d’occasion pourrait aggraver encore davantage la perte de valeur.
La perte rapide de valeur des voitures électriques menace l’existence de nombreuses entreprises du secteur. Alors que les fournisseurs de voitures de location et d’abonnement tentent de minimiser leurs pertes, les experts appellent à des mesures politiques pour stabiliser le marché des véhicules électriques d’occasion. Il faut donc demander à nouveau aux contribuables de payer, car ils doivent depuis longtemps rendre les véhicules hors de prix attrayants aux acheteurs grâce à d'importantes subventions.
RépondreSupprimerLes taxes et les contribuables ont également dû supporter les coûts de l'idéologie verte dans d'autres détours. Les réseaux de distribution doivent être étendus afin de pouvoir approvisionner les voitures électriques en électricité dont elles ont besoin. Les coûts sont partagés entre tous les clients d’électricité.
Cependant, un segment d'acheteurs est difficilement exploitable, à savoir les locataires d'appartements. Il n’y a tout simplement aucune option de recharge. Dans la rue, au bord du trottoir, cela ne serait possible qu'au prix d'énormes efforts - les coûts étant à nouveau répercutés sur le contribuable. En dehors de cela, l’encombrement constitue également un obstacle important.
L’alternative consistant à recharger dans des garages en sous-sol dans les nouveaux bâtiments est très problématique pour des raisons de sécurité. En cas d'incendie, les batteries représentent un risque énorme car elles sont inextinguibles et la température extrêmement élevée du feu entraînerait la destruction de l'ensemble du bâtiment et mettrait en danger la vie des habitants.
Cela signifie qu’il manque tout un segment d’acheteurs, ce qui nuit encore davantage au marché des voitures d’occasion. Les voitures électriques s’avèrent de plus en plus être une impasse idéologique.
https://tkp.at/2024/10/07/das-elektroauto-desaster-gebrauchtwagen-fast-unverkaeuflich/
Alignement des avis publiés par les « Trusted Flaggers » avec la proximité des Verts
RépondreSupprimer7 octobre 2024
par le Dr. Peter F. Mayer
La loi sur les services numériques (DSA), la loi de censure de l'UE, vise à éliminer toutes les publications dans les médias numériques qui s'écartent de l'avis officiel de la Commission européenne. La mise en œuvre est en grande partie sous-traitée aux institutions nationales et aux vérificateurs de faits, les « signaleurs de confiance ». En Allemagne, une organisation proche des Verts a été désignée pour le faire.
Les « Trusted Flaggers » indiquent à l’entreprise numérique concernée ce qui doit être supprimé et celle-ci doit obéir si elle ne veut pas risquer des sanctions. L’avantage de cette construction est que les responsables politiques ne peuvent plus être tenus pour responsables des suppressions, mais plutôt une organisation prétendument neutre. L' UE définit leur mission comme suit : « Les signaleurs de confiance sont des institutions spéciales dans le cadre du DSA. Ils sont experts dans la détection de certains types de contenus illégaux en ligne, comme les discours de haine ou les contenus terroristes, et dans leur signalement aux plateformes en ligne. Les rapports qu'ils soumettent doivent être prioritaires car ils sont considérés comme plus précis que les rapports d'un utilisateur moyen. … [Ils] constituent un élément important de la stratégie de DSA visant à lutter contre les contenus illégaux en ligne. Ce système s'appuie sur des années de collaboration volontaire entre des plateformes en ligne et des partenaires de confiance. La DSA a désormais introduit des critères harmonisés pour devenir un Trusted Flagger, contribuant ainsi à accroître la sécurité en ligne et à protéger les droits des utilisateurs dans toute l’UE.
Le DSA fait de la commission un procureur et un juge à la fois, une partie du pouvoir de décision sur la « désinformation » et ce qui est « illégal » étant également déléguée au « réseau de coordinateurs indépendants », qui en Autriche comprend le gouvernement. -nommé KommAustria . Les « Trusted Flaggers » sont des « vérificateurs de faits » nommés, payés et contrôlés par les gouvernements.
En Allemagne, l' Agence fédérale des réseaux a approuvé le premier Trusted Flag en vertu de la loi sur les services numériques (DSA). Le centre de signalement REspect! La Fondation pour la promotion de la jeunesse du Bade-Wurtemberg, basée à Sersheim, a reçu cet agrément. L'office de reporting a été la première organisation à soumettre une demande d'approbation au coordinateur des services numériques (DSC) de l'Agence fédérale des réseaux.
« Avec l'approbation du premier signaleur de confiance, nous appliquons systématiquement les réglementations européennes en Allemagne », déclare Klaus Müller , président de l'Agence fédérale des réseaux et homme politique du parti Vert.
RépondreSupprimerIl n’est pas surprenant que les Verts considèrent REspect comme un « lanceur d’alerte digne de confiance », car il y a là des partisans et des étrangers aussi dignes de confiance que Jürgen Trittin.
Le financement de la fondation est tenu secret. Il existe une liste de donateurs avec des dons compris entre 2 et 8 700 euros, mais il est également noté en haut que tous les donateurs ne souhaitent pas être nommés. Nous disposons donc d’un « lanceur d’alerte de confiance » capable de censurer les opinions et les publications hautement prioritaires, dont les clients et les financiers restent dans l’ignorance.
https://tkp.at/2024/10/07/gleichschaltung-der-veroeffentlichten-mei
Burn Burn Money Ed: Flywheels pourrait alimenter le Royaume-Uni pendant une demi-seconde à un million de dollars une heure de mégawatt
RépondreSupprimerPar Jo Nova
October 8th, 2024
Merci à Paul Homewood à NotalotofPeople Know That pour avoir trouvé ce joyau d'une vidéo.
Les commissions d'amis au Royaume-Uni, où Ed Miliband, ou pire, son nouvel opérateur national du système d'électricité (NESO), pense que les volants d'économie d'économiser de l'argent parce que le Royaume-Uni n'aura pas besoin de maintenir des centrales électriques et d'importer autant d'électricité.
Ed Miliband est le ministre de la Sécurité énergétique et Net Zero, ce qui est un peu comme le ministre de la Guerre et de la paix en même temps, ou peut-être plus comme la santé et Ebola. Son grand nouveau plan est de mettre en place une grande nouvelle bureaucratie (NESO) et leur grande idée est d'arrêter les pannes de panne en installant des volants géants à travers le pays.
Les volants sont bons pour lisser les problèmes de fréquence, mais la deuxième plus grande opération de volant au monde ne ferait que le Royaume-Uni pour une fraction de seconde. Cela va prendre beaucoup de volants, ou comme David Evans l'a fait sèchement, s'ils peuvent accélérer les volants, cela pourrait fonctionner, mais pour mettre suffisamment d'énergie, ils peuvent avoir besoin de se rapprocher de la vitesse de la lumière.
Ed Miliband révèle un plan pour empêcher les pannes de pannes nettes zéro
par Johnathon Leake, le télégraphe
Les volants géants doivent être installés au Royaume-Uni pour minimiser le risque de pannes de courant à mesure que le système électrique est sans carbone.
Les volants sont des systèmes de stockage d'énergie qui utilisent l'électricité excédentaire pour accélérer une «roue» métallique massive…
Neso a déclaré que les régimes économiseraient de l'argent aux consommateurs en réduisant la nécessité de maintenir les centrales de sauvegarde et d'importer de l'énergie à l'étranger via des interconnexions.
Un porte-parole a déclaré: «Les Pathfinders devraient à eux seuls offrir aux consommateurs des économies de 14,9 milliards de livres sterling entre 2025 et 2035.»
RépondreSupprimerComme l'explique Paul Burgess, l'équipe de vente de volants parle souvent dans les mégawatts mais mentionne rarement les mégawattheures (probablement parce qu'elles sont gênées). Le deuxième plus grand système de volant du monde possède 200 volants de vol en fibre de carbone qui tournent dans une chambre à vide et fournit 20 mégawatts. Mais il ne peut fournir 1 mégawatt que pendant 15 minutes, ce qui est un quart de MWH, ce qui est un problème car le Royaume-Uni utilise environ 860 000 MWh chaque jour.
Paul Burgess estime que la deuxième plus grande installation du volant au monde peut alimenter le Royaume-Uni pendant environ un 200e de seconde.
Un volant est comme un générateur de charbon le deuxième après qu'il soit à court de charbon.
- voir clip sur site -
Ensuite, il y a "le coût"
Burgess pointe une étude de Dongxu et al qui passe en revue les coûts de fourniture d'énergie via des volants, et il est dans le stade de 1 000 $ à 5 000 $ par kilowatt heure. (C'est un million de dollars une heure de mégawatt). Il est de 1 200 à 4 600 fois plus cher que le gaz au Royaume-Uni, et environ 100 000 fois plus cher que la puissance de charbon brun australienne.
Il est moins cher de cuisiner des aliments sur un tas de brûlures.
… Le coût du capital par unité de puissance d'un FESC [Système de stockage d'énergie du volant] avec une puissance nominale de 250 kW et un temps de stockage maximal attendu de 15 min est de 250 à 350 $ / kW, et le coût énergétique unitaire correspondant est de 1000 à 5000 $ / kwh. L'Agence internationale des énergies renouvelables estime que le coût d'installation de l'énergie de l'unité des fassions diminuera de 35% d'ici 2030, par rapport à l'estimation actuelle de 1500–6000 $ / kWh à 1000–3900 $ / kWh [14]. - Dongxu et al.
Pourtant, Neso dit que cela «économisera de l'argent aux consommateurs». N'y a-t-il pas de lois sur la fraude ou la publicité malhonnête qui s'applique à des déclarations comme celles-ci?
Ensuite, il y a des "accidents industriels"
Le même papier mentionne que les choses peuvent devenir assez poilues avec des objets lourds se déplaçant à grande vitesse:
Afin d'utiliser pleinement la résistance du matériau pour atteindre une densité de stockage d'énergie plus élevée, les rotors fonctionnent de plus en plus à des vitesses de pointe extrêmement élevées. Cependant, cette tendance entraînera une grave stress centripète et des menaces potentielles de sécurité causées par une défaillance du rotor.
RépondreSupprimerEn 2011, deux rotors composites en fibre de carbone pesant 1 tonne et stockant environ 30 kWh ont échoué et ont commencé à se désintégrer.
Les volants sont également connus sous le nom de «condenseurs synchrones», bien que le charbon, l'hydroélectricité, le nucléaire et les usines de gaz aient effectivement des volants libres intégrés dans le système. La seule raison d'ajouter des volants à la grille aujourd'hui est de permettre au vent et aux générateurs solaires de fonctionner sans écraser le système. C’est encore une autre subvention pour les générateurs éoliens et solaires, et les coûts devraient être mis à leurs pieds.
Le vrai problème ici est que les gens qui dirigent le pays sont des simpletons innombrables, et les professeurs qui savent qui ont trop peur de dire quoi que ce soit de peur qu'ils ne perdent leur prochaine subvention, ou tombent de la liste des honneurs, et les journalistes sont trop endoctrinés, et le Les éditeurs ont également capturé pour la mauvaise nouvelle pour se rendre à la première page.
RÉFÉRENCE
Dongxu et al (2023) Un examen des matériaux et des structures du rotor de stockage d'énergie du volant, Journal of Energy Storage, volume 74, partie A, 25 décembre 2023, 109076.
https://joannenova.com.au/2024/10/lets-burn-money-ed-flywheels-could-power-the-uk-for-half-a-second-at-a-million-dollars-a-megawatt-hour/
Le monde merveilleux de l’agroécologie par corrélations, I : La « Nouvelle alliance de l’agriculture et des pollinisateurs »
RépondreSupprimer8 Octobre 2024
Philippe Stoop*
Depuis quelques années, les abeilles et autres insectes pollinisateurs ont rejoint les baleines et les ours blancs sur le podium des animaux chéris par le public, et loués par les écologistes pour l’importance de leur contribution aux services écosystémiques, ainsi que pour les craintes que suscitent leur avenir. Cet engouement sentimental pour des insectes est inattendu, mais il a été alimenté par la ré-évaluation scientifique récente de leur importance dans les écosystèmes. Un article paru dans Pour la Science au mois d’août fait le point sur ces visions scientifiques nouvelles. Intitulé « Agriculture et pollinisateurs : vers une nouvelle alliance ? » [1], il fait la synthèse des nouvelles approches statistiques qui conduisent certains à attribuer à ces insectes un rôle écosystémique et même économique majeur dans notre agriculture. Mais l’examen détaillé des publications citées dans cette synthèse refroidit un peu l’enthousiasme…
Rédigé par trois auteurs du Muséum national d'Histoire naturelle, du CNRS et de l’INRAE, cet article rassemble donc les compétences des trois Instituts de Recherches les plus impliqués sur ce sujet en France, avec en prime l’autorité du Collège de France, cité comme partenaire de l’article, selon des modalités non précisées. Le raisonnement est le suivant :
Les populations d’insectes déclinent à un rythme inquiétant.
La plupart des cultures dépendent des insectes pollinisateurs pour leur fécondation, donc le déclin des insectes, et de façon générale de la biodiversité, risque d’entrainer des pertes de rendement.
Le déclin des insectes pollinisateurs est lié à l’intensification de l’agriculture.
Il en résulte que les pesticides, et en particulier les insecticides, ont des effets pervers sur le rendement des cultures, en raison de leur impact sur la pollinisation. Cet effet négatif indirect pourrait être du même ordre de grandeur que les gains de rendements directs obtenus grâce à l’élimination des insectes ravageurs.
Tout cela est d’une logique implacable, examinons maintenant le détail des chiffres derrière chacun de ces points. Comme il s’agit d’une revue de vulgarisation, et non d’une revue scientifique au sens strict, les auteurs ne donnent que très peu de références bibliographiques précises. Heureusement, les données qu’ils citent sont assez détaillées pour qu’il soit relativement facile de retrouver les publications citées, qui d’ailleurs ont souvent été très médiatisées.
RépondreSupprimerDéclin des insectes et importance de la pollinisation : les exagérations habituelles
Les deux premiers points (déclin des insectes et importance de la pollinisation) sont les mieux connus et les moins contestables, au moins dans leur principe. Les chiffres cités posent par contre un peu problème.
Pour le déclin des insectes, le premier chiffre mis en avant est de – 75% entre 1989 et 2016. Bien que la référence ne soit pas donnée, on reconnait facilement la publication allemande de Hallman et al. 2017 dont nous avions déjà traité dans un article précédent [2]. Rappelons brièvement les casseroles méthodologiques que traine cet article :
Il ne s’agit nullement d’un suivi régulier dans le temps de sites identifiés à l’avance, mais d’une agrégation disparate de piégeages sur 63 sites différents, dont 37 n’ont été suivis qu’une année !
Si on ne se laisse pas abuser par l’échelle logarithmique choisie par les auteurs pour masquer les tendances d’évolution réelles, on constate qu’il n’y a pas eu de décroissance régulière, mais un décrochage brutal des biomasses piégées entre 2006 et 2007, sans tendance claire ni avant ni après cette rupture.
Encore plus fâcheux, en fouillant dans les données supplémentaires de l’article, on découvre qu’il y sans doute eu un changement de protocole de suivi des pièges, non signalé par les auteurs, mais détectable par le doublement des intervalles de temps entre les relevés de piégeage entre ces deux périodes.
Il est donc surprenant que des scientifiques considèrent cette étude comme un exemple de « suivi standardisé basé sur des mesures rigoureuses répétées », et comme « une des toutes premières études qui a permis d’établir des chiffres fiables ». Et plus encore qu’ils oublient de mentionner à quelle point cette publication diverge du consensus scientifique : une métanalyse publiée peu après, et basée sur 166 publications, trouve un déclin moyen de 10 % par décennie pour les insectes terrestres dans le monde, 7 % en Europe (van Klink et al., 2020 [3]). Même la méta-analyse de Sanchez-Bayo et al. 2019 [4], souvent citée par les tenants d’une « Apocalypse des insectes », ne fait état, si on peut dire, que d’un déclin de 23 % par décennie. Bien entendu, cette bataille de chiffres ne doit pas masquer le fait que l’immense majorité des études montre une diminution très significative de la majorité des espèces d’insectes suivies pendant les trois dernières décennies. Il s’agit là d’une tendance inquiétante qui doit être enrayée. Mais citer des chiffres aussi grossièrement exagérés que ceux de Hallmann et al. 2017 n’est pas digne d’une démarche scientifique, et n’aide pas à trouver les remèdes les plus efficaces, entre la restauration des espaces agricoles non productifs (piste évoquée par les auteurs) et la suppression des pesticides (non explicitement recommandée par eux, mais fortement suggérée par leurs résultats suivants).
RépondreSupprimerSur le 2ème point, l’impact des pollinisateurs sur le rendement des cultures, la page de titre rappelle que « 80 % des espèces cultivées en Europe dépendent d’insectes pollinisateurs ». Combiné au chiffre de -75 % d’insectes, cela donne l’impression que la transformation de nos campagnes en déserts est imminente. Rassurons les lecteurs : là aussi la source est facilement identifiable… et en réalité beaucoup moins alarmiste ! Il s’agit d’un rapport de l’IPBES (le « GIEC de la biodiversité »), où ce chiffre est bien cité. Mais il s’agit du pourcentage d’espèces cultivées, pour lesquelles la pollinisation dépend À DES DEGRES DIVERS des pollinisateurs. En fait, leur importance réelle est très variable, et faible pour la plupart des cultures essentielles sous nos climats. Le même ouvrage donne page suivante un chiffre beaucoup moins souvent cité, mais bien plus significatif : en cas de disparition totale des pollinisateurs, la baisse de la production agricole mondiale est estimée à 7 ou 8 % [5]!
Sur ces deux thèmes, qui sont un simple rappel de la bibliographie existante, les chiffres cités sont donc exacts, mais soit tirés de publications complètement marginales par rapport au consensus scientifique, soit cités de façon tronquée et trompeuse, au point que les chiffres donnés dans les deux cas sont presque 10 fois plus élevés que les valeurs les plus vraisemblables d’après la bibliographie scientifique : un procédé courant dans la prose des ONG écologistes et des partis politiques qui s’en inspirent, mais plus problématique dans une publication, de vulgarisation certes, mais qui bénéficie de la caution prestigieuse du Collège de France et des trois instituts qui emploient les auteurs.
RépondreSupprimerL'efficacité de la pollinisation en France : un indicateur tautologique
Venons maintenant aux deux points suivants, qui, cette fois, reposent sur des travaux propres des auteurs, ou d’équipes proches. Un des premiers résultats présentés est une cartographie de l’efficacité de la pollinisation en France, à l’échelle des départements, qui montre des disparités importantes entre le Nord et le Sud de la France, ce que les auteurs expliquent par les populations plus importantes d’insectes dans le Sud, en particulier d’abeilles sauvages. Cela parait fort logique, mais les esprits terre-à-terre des agronomes se demanderont sans doute comment on fait pour estimer à si grande échelle un phénomène aussi difficile à mesurer que l’impact des pollinisateurs sur le rendement. La réponse laisse rêveur : l’efficience de la pollinisation dans une région est simplement estimée à partir du différentiel de rendement entre les cultures dépendantes de la pollinisation (par exemple le colza, ou les légumineuses) et les cultures qui n’en dépendent pas, comme les céréales. Si, dans un département, les céréales obtiennent des rendements élevés, les auteurs considèrent que cela montre que le sol et le climat ont un bon potentiel, qui devrait bénéficier à toutes les cultures ; si par contre les cultures dépendantes de la pollinisation n’y obtiennent pas d’aussi bon résultats, cela prouverait que l’efficacité de la pollinisation y est faible.
Les auteurs présentent ensuite des corrélations entre l’évolution des populations d’insectes pollinisateurs, mesurée par des démarches de recherche participatives impliquant des agriculteurs, et l’intensité d’utilisation des pesticides. Cette partie, potentiellement la plus intéressante, est malheureusement expliquée de façon tellement concise qu’il est difficile de juger de son intérêt, d’autant plus que les références bibliographiques qui permettraient de mieux en juger ne sont pas fournies. Il est donc impossible de savoir dans quelle mesure ce travail permet vraiment de dissocier l’effet des pesticides de celui des autres facteurs d’intensification qui leur sont associés, en particulier la simplification des paysages agricoles, régulièrement citée aussi comme facteur majeur d’appauvrissement de la biodiversité. Il n’y a également aucune discussion sur le fait que ces suivis participatifs, tout comme la publication Hallmann et al., trouvent des baisses de populations bien plus rapides que les méta-analyses de science « old school » non participative déjà citées.
RépondreSupprimerOn en vient ensuite à la partie la plus originale de cet article, et celle qui normalement devrait avoir le plus d’impact sur les pratiques agricoles : les effets indirects négatifs des pesticides sur le rendement des cultures, qui réduiraient l’impact positif global des pratiques agricoles. Là aussi, les auteurs ne citent pas explicitement la référence des publications sur lesquelles ils s’appuient, mais elles sont facilement identifiables. Nous les examinerons dans la suite de cet article.
A suivre…
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[1] Agriculture et pollinisateurs : vers une nouvelle alliance ? | Pour la Science
[2] L’extinction de 75 % des insectes : Comment naît une légende scientifique (europeanscientist.com)
[3] Meta-analysis reveals declines in terrestrial but increases in freshwater insect abundances | Science
[4] Worldwide decline of the entomofauna: A review of its drivers - ScienceDirect
[5] https://ipbes.net/sites/default/files/downloads/2016_spm_pollination-fr.pdf, p.10 et 11.
[6] etude-biblio-itsap-luzerne-et-apiculture.pdf (luzernes.org)
* Directeur Recherche & Innovation ITK - Membre de l'Académie d'Agriculture de France
Source : Le monde merveilleux de l’agroécologie par corrélations, I : La « Nouvelle alliance de l’agriculture et des pollinisateurs » | LinkedIn
https://seppi.over-blog.com/2024/10/le-monde-merveilleux-de-l-agroecologie-par-correlations-i-la-nouvelle-alliance-de-l-agriculture-et-des-pollinisateurs.html
RépondreSupprimerLes agriculteurs veulent la technologie d'édition de gènes
8 Octobre 2024
Cherilyn Jolly Nagel, Réseau Mondial d'Agriculteurs*
Le Canada est prêt pour la prochaine révolution génétique.
Les agriculteurs comme moi félicitent l'Agence Canadienne d'Inspection des Aliments (ACIA) d'avoir laissé la science guider la politique agricole et d'avoir levé les incertitudes et les ambiguïtés qui entouraient jusqu'à présent la nouvelle technologie la plus prometteuse en matière de production végétale.
Le 3 mai, l'ACIA a confirmé que les cultures génétiquement éditées étaient sans danger pour le bétail, suivant en cela l'exemple de Santé Canada qui a déterminé leur innocuité pour l'alimentation.
Cette décision signifie que les agriculteurs du Canada disposeront d'un nouvel outil pour lutter contre la sécheresse, vaincre les parasites et maladies et améliorer la durabilité. Pour les consommateurs, cela signifie des aliments abordables, abondants et nutritifs. Pour le monde, cela signifie une meilleure sécurité alimentaire.
Tout commence à la ferme et je me réjouis de ce que l'édition génétique va m'aider à accomplir ici, dans les plaines de la Saskatchewan, où nous semons actuellement notre nouvelle récolte de canola pour l'huile de cuisson, de lentilles pour les ragoûts et les soupes, et de blé dur pour les pâtes.
Nous luttons également contre une sécheresse qui dure depuis sept ans. Notre région est généralement assez sèche et les cultures que nous produisons sont adaptées à ces conditions difficiles, mais ces dernières années, nous avons reçu beaucoup moins d'eau que ce dont nous avions besoin, ce qui a imposé un stress supplémentaire à nos plantes qui tentent de prospérer.
RépondreSupprimerL'édition de gènes offre une solution. Elle permet aux chercheurs et aux scientifiques d'accélérer le processus de sélection conventionnelle, par ailleurs très lent. Ils peuvent développer et affiner des caractéristiques à partir du code génétique qui se trouve déjà à l'intérieur de chaque plante – et, par exemple, mettre au point des cultures qui utilisent l'eau de manière plus efficace.
Les cultures génétiquement éditées peuvent s'appuyer sur de nouvelles technologies, mais à tous égards importants, elles ne se distinguent pas des cultures produites de manière conventionnelle.
Cela diffère de la technologie de modification génétique des cultures GM, qui consiste à prélever des gènes d'une espèce et à les transplanter dans une autre. J'ai toujours été une fervente partisane de la technologie des OGM – le canola de ma ferme est un canola génétiquement modifié – mais il est important que les gens sachent que l'édition de gènes est une approche plus raffinée de l'amélioration des cultures. L'édition de gènes permet d'apporter des modifications précises au génome d'une plante sans introduire de gènes étrangers, ce qui en fait une méthode plus précise et plus ciblée pour améliorer les caractéristiques des cultures.
L'amélioration traditionnelle des cultures peut nécessiter dix ans ou plus de recherche et de développement pour qu'un trait de culture passe du concept à la commercialisation.
Je suis loin d'être assez patiente pour attendre aussi longtemps de nouvelles caractéristiques dont nous avons tant besoin. Aujourd'hui, je n'ai plus à l'être. L'édition de gènes nous permet d'accélérer le rythme. J'attends avec impatience un avenir dans lequel les agriculteurs verront de nouvelles caractéristiques chaque année, alors que nous construisons des cultures qui résistent à la sécheresse, au gel et aux parasites et maladies. Cette nouvelle génération de cultures dotées de caractéristiques spécifiques devrait également nous permettre d'utiliser nos ressources plus efficacement et d'améliorer la valeur nutritionnelle de nos aliments.
RépondreSupprimerEt ce n'est pas tout. L'édition de gènes étant rapide et efficace, les équipes de R&D pourront concentrer leur temps et leur énergie sur les cultures spécialisées et les variétés régionales. Il sera enfin rentable de développer des plantes adaptées à l'environnement local de ma région, la région de Mossbank en Saskatchewan.
La décision de l'ACIA nous permet de tirer pleinement parti des possibilités offertes par l'édition de gènes.
Elle aide également le Canada à maintenir sa position de leader mondial en matière de technologie agricole. Comme nous exportons une grande partie de ce que nous produisons, nous avons à la fois l'obligation et l'occasion de raconter l'histoire de l'édition génétique au reste du monde.
C'est pourquoi je me suis rendue à Bruxelles l'année dernière pour parler des avantages de l'édition de gènes avec un groupe d'agriculteurs internationaux : Gilbert Bor du Kenya, Guillermo Breton du Mexique, David Danio des Philippines et Diana Lenzi d'Italie. J'ai ensuite emmené toute ma famille au Japon pour partager l'expérience de notre ferme et notre soutien à la technologie des semences avec Shuichi Tokumoto, un agriculteur de Tottorishi, au Japon. Nous sommes tous affiliés au Réseau Mondial d'Agriculteurs (Global Farmer Network) et nous venons d'endroits très différents. Notre objectif était de montrer notre soutien unanime à l'édition de gènes.
Nous pensons que les cultures génétiquement éditées feront de nous de meilleurs agriculteurs, ce qui signifie que nous produirons de meilleurs aliments pour les personnes qui comptent sur nous.
C'est un point essentiel : les agriculteurs veulent cette technologie. Et maintenant, le Canada va entrer dans le jeu pour que ma ferme familiale puisse continuer à produire des aliments sûrs, sains et abordables.
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* Cherilyn Jolly-Nagel, agricultrice, Canada
RépondreSupprimerÉlevée dans les prairies de la Saskatchewan, Cherilyn Jolly-Nagel et son mari David poursuivent leur amour de la terre en cultivant des céréales, des légumes secs et des oléagineux, avec leurs deux filles à Mossbank. Élue première femme présidente de l'Association des Producteurs de Blé de l'Ouest Canadien, Cherilyn a contesté les politiques gouvernementales qui affectent l'agriculture et est un chef de file dans les questions qui touchent les agriculteurs en matière de transport des céréales, de gouvernance, de commerce et de confiance du public. En tant que membre du conseil d'administration du Réseau Mondial d'Agriculteurs (Global Farmer Network), Cherilyn milite en faveur de relations commerciales mondiales solides et de l'utilisation des progrès technologiques par les agriculteurs. En 2021, Cherilyn a été reconnue comme l'une des 50 personnes les plus influentes dans le domaine de l'agriculture au Canada. Cherilyn a été interviewée dans le documentaire « License to Farm », dans lequel elle a encouragé d'autres agriculteurs à partager leurs histoires avec le public, a figuré avec le chef canadien Michael Smith dans une vidéo pour promouvoir les lentilles et a participé à un épisode de Canadian Better Living sur le thème de l'utilisation des pesticides et la promotion de la biotechnologie végétale. Invitée par la société de jouets Mattel, Cherilyn a été un mentor dans le programme de mentorat « Barbie: You Can Be Anything » pour les jeunes filles qui rêvent de devenir agricultrices.
Source : Farmers Want Gene-editing Technology – Global Farmer Network
https://seppi.over-blog.com/2024/10/les-agriculteurs-veulent-la-technologie-d-edition-de-genes.html
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