La nouvelle invention pour le suicide par la capsule Sarco brise la digue de la protection de la vie.
Après le programme d'euthanasie du Canada, ce que les critiques craignaient depuis longtemps est en train de se produire : l'augmentation rapide de la « mort sur demande ». La Suisse, connue depuis longtemps pour sa réglementation libérale en matière d'aide au suicide, doit maintenant faire face à un autre nouveau modèle commercial de mort choisie. Actuellement, dans le canton de Schaffhouse, la conformité juridique de la capsule de suicide controversée « Sarco-Pod » fait l'objet de vives discussions. La capsule Sarco, une capsule à gaz en forme de cercueil, entièrement automatisée et fabriquée à l'aide d'une imprimante 3D, doit permettre une mort autodéterminée. Après avoir participé à un questionnaire en ligne pour déterminer son libre arbitre, on reçoit un code d'accès et on peut monter dans la capsule de la mort. À l'intérieur, on trouve un levier qu'il suffit d'actionner. Au bout de 30 secondes environ, l'inconscience s'installe.
Le 23 septembre 2024, la première utilisation mortelle de la capsule a eu lieu dans une forêt du canton de Schaffhouse. Une Américaine de 64 ans y est décédée. Cette femme s'était délibérément rendue en Suisse dans ce but. Philip Nitschke, l'inventeur de la capsule et président de la société « Exit International », a assisté à la mort de la femme par vidéo en direct depuis les Pays-Bas. La police de Schaffhouse a alors arrêté toutes les personnes présentes sur place, pour incitation et complicité de suicide. Nitschke a également été arrêté et ses ordinateurs ainsi qu'un prototype de Sarco ont été confisqués. Au 8 octobre 2024, le président de l’association en Suisse était en détention provisoire. 371 autres personnes sont encore sur la liste d'attente pour une mort par capsule. Les autorités ont encore besoin d'éclaircissements. Une chose est sûre : la politique s'efforce de définir concrètement le cadre juridique des morts par Sarco.
Le débat bat son plein et l'on entend de tous côtés différentes raisons et histoires, parfois très émouvantes, en faveur d'une utilisation de la capsule. L'« autodétermination » est un grand mot d'ordre. Mais écoutons l'exemple du programme canadien Maid [Medical Assistance in Dying, en français : Aide médicale à mourir] : depuis longtemps, il ne s'agit plus « seulement » d'euthanasie pour les adultes. Les enfants, sans limite d'âge minimale, peuvent déjà recourir à une fin de vie « choisie » et « autodéterminée ». Les nourrissons doivent pouvoir être avortés grâce à « l'homicide post-natal ».
Et quelle instance morale décide de la limite à ne pas franchir ? Si la politique suisse ne parvient pas à mettre un terme à ces choses, comme le suicide simplifié, il ne restera plus qu'à regarder la digue céder et à sacrifier à nouveau des enfants en toute légalité, ici, dans notre voisinage européen.
Mais écoutez dans l'émission suivante à quel point le Canada agit déjà en tant que précurseur.
Le programme d'euthanasie du Canada : des soins de santé ?
Tu es pauvre, dépressif, handicapé, voire socialement inadapté, alors choisis plutôt une „belle mort“. Quand on entend une telle phrase, on croit avoir mal entendu ! Pourtant c’est cela ou quelque chose de similaire qui pourrait bientôt être le slogan publicitaire du programme d'euthanasie « Medical Assistance in Dying » [en français: Aide médicale à mourir] du gouvernement canadien. Dans le secteur canadien de l'euthanasie, des plans ont été développés, pour promouvoir de façon ciblée le suicide. Cette pratique, qui existe depuis quelques années déjà, est approuvée et organisée par le gouvernement, elle prend des formes de plus en plus difficiles à comprendre. On ne peut nier qu’il y a ici une certaine ressemblance avec le film de science-fiction "Soleil vert", dans lequel on va volontiers mourir pour le bien commun au lieu d’être un fardeau pour la société.
Le Canada a décidé de définir le suicide assisté par injection létale comme un soin de santé. Non seulement on réclame que cette possibilité soit offerte dès l'âge de 12 ans, mais aujourd'hui, deux philosophes de l'Université de Toronto plaident même pour que l'euthanasie des pauvres soit acceptée par la société. Kayla Wiebe, doctorante en philosophie, et Amy Mullin, bioéthicienne et pro-fesseure de philosophie, publient un article dans le Journal of Medical Ethics. « Il est inacceptable que des personnes qui souffrent déjà de conditions sociales injustes soient contraintes d'attendre que ces conditions s'améliorent (...). La solution recommandée (...) doit être reconnue comme une approche visant à limiter les dégâts et être considérée comme la « moins pire » de deux options plus ou moins idéales. » En clair, les deux femmes affirment qu'il n'y a que deux options : une vie misérable sans espoir d'aide ou d'amélioration, ou un "beau suicide". Ce que Wiebe et Mullin qualifient de "pire des cas" revient cependant à dire que ces personnes défavorisées auraient le droit de décider elles-mêmes de leur vie.
D’après elles, chacun devrait avoir le droit de décider si sa vie vaut la peine d'être vécue et ce choix devrait être respecté. Bien que cette solution soit tragique, ce serait néanmoins selon elles la meilleure "stratégie de limitation des risques". La question se pose inévitablement de savoir pour qui ces solutions méprisables limitent le plus les risques. Pour étayer leur suicide "éthiquement acceptable", les deux femmes se servent d'histoires effrayantes de citoyens canadiens qui, faute d'aide sociale, doivent recourir à l'euthanasie. Compte tenu de l'évolution rapide de la réglementation canadienne sur le suicide et de la détermination du gouvernement Trudeau à continuer à la développer, des propositions comme celle-ci devraient être traitées avec le plud grand sérieux !!! Au lieu que les dirigeants politiques s'engagent de toutes leurs forces à remédier à cette situation et à rendre la vie de ces personnes plus agréable à tout prix, le "suicide'' est non seulement encouragé, mais proposé comme la solution la plus acceptable. Celui qui propose la mort plutôt que la vie aux citoyens de son peuple, commet un crime. Et celui qui ne se bat pas pour protéger à tout prix la vie de ses concitoyens et qui ne contribue pas à l’améliorer ne peut pas se dire représentant du peuple ni agir en tant que tel.
de bji/avr Sources / Liens :
Au sujet de l'utilisation de la capsule de suicide Sarco :
Pour la première fois, une personne a volontairement mis fin à ses jours à l'aide de la capsule de suicide Sarco, ressemblant à un cercueil. https://www.20min.ch/story/schaffhausen-todesfall-bei-ersteinsatz-von-todeskapsel-sarko-103190723
Lors de la première utilisation de la capsule de suicide, censée permettre une mort sans douleur, plusieurs personnes ont été arrêtées dans le canton de Schaffhouse. https://www.srf.ch/news/schweiz/sterbehilfe-in-der-schweiz-offene-rechtliche-fragen-rund-um-todeskapsel-sarco
Descente de police chez l'inventeur de Sarco aux Pays-Bas après l'utilisation de la caspule de la mort https://www.watson.ch/schweiz/international/603429315-razzia-bei-sarco-erfinder-in-den-niederlanden-nach-suizidkapsel-einsatz
La capsule de suicide controversée Sarco n'est pas conforme à la loi https://www.watson.ch/schweiz/gesellschaft-politik/626761037-baume-schneider-stellt-sich-gegen-umstrittene-suizidkapsel-sarco
Une personne se suicide avec la capsule de suicide Sarco à Schaffhouse https://www.watson.ch/schweiz/schaffhausen/375292260-suizidkapsel-in-schaffhausen-person-nimmt-sich-in-waldhuette-das-leben
Le président de Sarco en détention provisoire, l'organisation estime être dans son bon droit https://www.watson.ch/schweiz/justiz/199563528-sarco-praesident-immer-noch-in-u-haft-organisation-sieht-sich-im-recht
Des scientifiques canadiens plaident pour l'euthanasie des personnes pauvres : https://uncutnews.ch/soylent-green-ist-nicht-mehr-weit-kanadische-wissenschaftler-plaedieren-in-einem-papier-fuer-sterbehilfe-fuer-arme-menschen/
Devenus très tôt dès leur naissance des animaux d'élevage, les bestioles a deux pattes sont formées 'cons' ou même 'super-cons' grâce aux merdias mis à disposition. Les empoisonnés ont donc une vie contrôlée de la vue satellites au suppo dans le cul + les nouveaux émetteurs-récepteurs chemtraillés et, plus encore inoculé profond.
55 produits chimiques trouvés dans les vaccins contre la Covid, dont des métaux lourds Aucun des produits chimiques n’est répertorié par les fabricants
Par Jon Rappoport JonRappoport.substack 31 octobre 2024
The Defender de Children’s Health Defense a publié un rapport à succès. (lien en note de bas de page)
« Un groupe de scientifiques argentins a identifié 55 éléments chimiques, non mentionnés sur les notices d’emballage, dans les vaccins COVID-19 de Pfizer, Moderna, AstraZeneca, CanSino, Sinopharm et Sputnik V, selon une étude publiée la semaine dernière dans l’International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research. »
« Les éléments chimiques comprennent 11 métaux lourds, tels que le chrome, l’arsenic, le nickel, l’aluminium, le cobalt et le cuivre, que les scientifiques considèrent comme des toxiques systémiques connus pour être cancérigènes et induire des lésions organiques, même à de faibles niveaux d’exposition. »
De l’ARSENIC dans les vaccins ? Comment cela se produit-il ? Je ne vois pas comment une chaîne de montage de vaccins pourrait être accidentellement contaminée par de l’arsenic, provenant d’autres utilisations antérieures.
L’article du Defender contient d’autres déclarations extrêmement importantes. Par exemple :
« La recherche s’appuie sur une série d’études menées depuis 2021 à l’aide de différentes techniques d’analyse pour analyser les flacons de vaccins COVID-19 des principaux fabricants. Des études antérieures ont également identifié un nombre important d’éléments chimiques non mentionnés sur les étiquettes des vaccins. »
« Les efforts de recherche comprenaient une étude de 2022 menée par un groupe de travail allemand, dont le regretté pathologiste Arne Burkhardt, soumise au gouvernement allemand ; une étude de 2021 menée par des scientifiques en Angleterre ; une étude de 2022 menée par le Dr Daniel Nagase canadien ; et une étude de 2023 menée par le Dr Geanina Hagimă en Roumanie. »
Ces études antérieures, qui ont donné des résultats similaires à ceux du dernier groupe argentin, sont passées inaperçues.
Il ne fait aucun doute que les produits chimiques toxiques contenus dans les vaccins contre la COVID constituent un problème URGENT qui doit être largement connu et étudié plus en profondeur, une fois les vaccinations immédiatement interrompues.
Bien sûr, pour un certain nombre de raisons que moi et d’autres avons expliquées depuis des années, les vaccins n’auraient jamais dû être lancés en premier lieu.
Warp Speed était l’une des exagérations grossières de Trump. C’était un projet mortel dès le début. Trump préférerait qu’il soit enterré comme de l’histoire ancienne. Il affirme toujours que le vaccin mortel « a sauvé des millions de vies ».
Le président par intérim de Trump – il s’est écarté et a laissé Fauci diriger le pays – a finalement fait en sorte que le vaccin soit obligatoire.
Et maintenant, les preuves indiquent que de nombreux produits chimiques toxiques non annoncés sont présents dans les injections.
Apparemment, la FDA criminelle n’a jamais vérifié leur présence avant d’approuver le vaccin.
L’agence a préféré regarder ailleurs et faire confiance à ses précieux partenaires, l’industrie pharmaceutique.
Après thrombose : succès contre Astrazeneca devant le tribunal
30 octobre 2024 de Thomas Oysmüller
Nouvelle défaite d'AstraZeneca devant les tribunaux : un étudiant en médecine de Leipzig a poursuivi le géant pharmaceutique après de graves dommages causés par la vaccination.
Un étudiant de Leipzig souffre des dommages causés par le vaccin. Après avoir été vaccinée à l’Astrazeneca contre le Covid, elle a développé une thrombose. L'étudiant en médecine a poursuivi le fabricant en dommages-intérêts. Elle a désormais pu obtenir son premier succès partiel devant le tribunal régional supérieur de Dresde.
Divulgation
Leur demande d'au moins 150 000 euros n'a pas encore été satisfaite, mais au moins elle est désormais « réexaminée », selon les médias. Les choses se compliquent pour le fabricant de vaccins anglo-suédois. Selon le jugement de Dresde, il doit désormais divulguer tous les effets secondaires du vaccin Covid connus de l’entreprise. Le vaccin « Vaxzevria » n’est plus autorisé – a rapporté le TKP.
Le procès a été initialement rejeté par le tribunal régional de Leipzig. Les choses se présentent actuellement mieux à Dresde, où un recours a été déposé.
La femme souffrait d’une thrombose veineuse cérébrale après la vaccination. Après une opération, elle a dû rester longtemps à l'hôpital et souffre également de handicaps ultérieurs. Elle accuse le constructeur de banaliser systématiquement le risque de thrombose. Elle réclame donc une réparation pour les dommages, les douleurs et les souffrances.
Astra se défend comme d'habitude et fait référence à une étude portant sur plus de 24 000 sujets testés, selon laquelle il n'y avait pas d'augmentation du risque de thrombose. De plus, le géant pharmaceutique n’est responsable qu’en cas de faute intentionnelle et de négligence grave.
Le succès complet de la jeune femme n’est pas encore en vue. Après tout, Astra doit désormais divulguer pleinement ce qu’elle sait du vaccin. Une décision similaire a déjà été rendue par le tribunal régional supérieur de Bamberg en avril, rapporte le TKP.
En Grande-Bretagne, nous sommes déjà un peu plus avancés. Astra a déjà admis devant le tribunal que le vaccin pouvait entraîner une thrombose « dans de rares cas », a rapporté TKP.
Les passeports vaccinaux sont-ils sur le point d’être introduits ?
31 octobre 2024 de Thomas Oysmüller
Les passeports vaccinaux – similaires au Green Pass de l’UE pendant la Covid – seront également un outil essentiel lors de la « prochaine pandémie ». C’est ce que démontre un article récent des autorités sanitaires nord-américaines.
L’UE travaille sur les passeports numériques et les passeports numériques de vaccination, qui feront tous deux partie de l’identité numérique. Personne ne parle publiquement de lier les passeports de voyage et de vaccination, même si le « Green Pass », le certificat QR Covid, était presque un passeport vaccinal. Et le rythme s’accélère également en Amérique du Nord. Les États-Unis, le Canada et le Mexique lancent une initiative correspondante pour la « préparation à une pandémie ». Le résultat final pourrait être le passeport vaccinal.
Ancrer les règles de vaccination
L'American Defender rend actuellement compte du nouveau projet . Selon les trois autorités sanitaires, elle devrait également suivre une approche « One Health » en fédérant la « lutte contre les futures pandémies ». L’OMS définit One Health comme « une approche intégrée et unificatrice visant à équilibrer et optimiser la santé des personnes, des animaux et de l’environnement ».
Les critiques sont alarmées : « Comme il s’agit d’une initiative de l’OMS, je suis profondément préoccupé », a déclaré Nicholas Hulscher, épidémiologiste et chercheur à la Fondation McCullough. « Ils semblent chercher à dominer les plantes, les animaux et les hommes – un contrôle mondialisé et centralisé des politiques de santé publique dans tous les pays concernés. »
Santé publique Canada affirme que One Health « prend en compte les relations entre la santé des personnes, des animaux et de l'environnement », ce qui suggère que de futures pandémies ou menaces pour la santé publique pourraient se propager des animaux aux humains.
Hulscher estime que la grippe aviaire pourrait devenir la prochaine pandémie et la base d'un contrôle mondial :
« Le complexe biopharmaceutique souhaite que la grippe aviaire H5N1 devienne une pandémie humaine, car cela offre une nouvelle opportunité d'imposer des mesures de contrôle draconiennes et d'imposer des injections d'ARNm. Leur obsession pour les maladies zoonotiques peut être due à leurs taux de mortalité potentiellement élevés, augmentant la probabilité d’une vaccination élevée et du respect de contre-mesures strictes telles que le confinement.
Et c’est là que les passeports vaccinaux entrent en jeu. Le rapport du ministère américain de la Santé et des Services sociaux (en coopération avec les deux autres) dit très franchement :
« La mise en œuvre de mesures sanitaires aux frontières aux aéroports, aux ports maritimes et aux frontières terrestres, telles que : « Telles que le contrôle des passagers, les exigences en matière de vaccination, la quarantaine et les restrictions d'entrée, doivent être fondées sur des preuves et viser à ralentir l'introduction ou la propagation d'un agent pathogène dans la région. »
Hulscher a déclaré que l’initiative formaliserait les mesures de santé publique introduites pour la première fois pendant la pandémie de COVID-19 :
« Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les structures nécessaires ont été mises en place pour permettre l’obtention de passeports vaccinaux. Ils pourront mettre en œuvre rapidement ces mesures lors de la « prochaine pandémie » en utilisant les mêmes systèmes.
Le « Green Pass », c’est ce que cela signifie lorsque l’on transfère l’affaire à l’UE. Et « lors de la prochaine pandémie », le système devrait être déployé encore plus rapidement, plus efficacement – et bien sûr – encore plus fondé sur des données probantes.
État en faillite : depuis 2021, 10 % de la population a quitté Cuba, et le pays connaît désormais des pénuries de carburant et des coupures de courant
Par Jo Nova October 29th, 2024
Ayez une pensée pour le peuple cubain La situation est passée d’effroyable à quelque chose de bien pire.
Ils n’ont plus de centrales électriques en état de marche depuis dix jours et ont subi des coupures de courant pendant quatre jours consécutifs, dont un ouragan. Les rapports qui sortent suggèrent que même si l’électricité est en partie rétablie, ce n’est souvent que pendant quatre heures par jour. Sans surprise, le pays est semi-paralysé – les écoles sont toujours fermées et les « services du travail » sont en grande partie inexistants, à l’exception des hôpitaux, des funérailles et des efforts pour réparer les dégâts causés par l’ouragan Oscar.
Bientôt, ils pourraient manquer de gens. Les gens fuyaient Cuba avant que les choses ne deviennent aussi graves.
La grande panne a commencé le vendredi 18 octobre. Au cours des quatre jours suivants, ils ont redémarré le réseau trois ou quatre fois, pour le voir à nouveau tomber en panne, et même si le courant est en grande partie rétabli, les problèmes structurels semblent être graves. Rien ne résume mieux l’état de l’économie communiste qu’une ligne sur Vox News qui décrit le moment où la grande panne a commencé :
« Sept des huit centrales thermoélectriques du pays, qui produisent de l’électricité pour l’île, ne fonctionnaient pas ou étaient en maintenance avant la panne de la centrale de Guiteras. Donc, lorsque la centrale de Guiteras a fermé, il n’y avait plus de sources d’énergie. »
Comme si « sept sur huit » n’était pas suffisant, il y a plus. Cuba ne peut plus obtenir de carburant subventionné de la Russie, du Mexique ou du Venezuela, et le pays ne peut pas se permettre d’acheter du carburant aux prix du marché. L’économie est en faillite. Ils ne fabriquent pas beaucoup de choses que le monde veut acheter, et le tourisme s’est tari avec la pandémie.
Il semble que soit la seule centrale survivante ait subi un dysfonctionnement, soit que le pays ait manqué de carburant, ou les deux. Reuters est quelque peu vague :
Réseau électrique cubain : comment il s’est effondré et ce qui va suivre Reuters
Le Venezuela, allié de longue date, a réduit de moitié ses livraisons de carburant à Cuba cette année, alors qu’il a du mal à assurer son approvisionnement sur son territoire. Les alliés de la Russie et du Mexique ont également réduit leurs exportations vers Cuba, obligeant le gouvernement à court d’argent à chercher du carburant beaucoup plus cher sur le marché au comptant.
La situation a atteint son paroxysme vendredi, lorsque la plus grande centrale électrique de Cuba a connu une panne, rejoignant plusieurs autres centrales plus petites déjà hors service. Le mauvais temps a également retardé l’arrivée de carburant des pétroliers au large, privant les centrales électriques de l’île de nourriture. Cette combinaison a provoqué l’effondrement de tout le réseau. Depuis que l’ordre a été donné à tous les employés de l’État de rentrer chez eux la veille de la panne, le gouvernement savait manifestement que la situation devenait désespérée. La vie est dure. Les générateurs ne pouvaient alimenter les hôpitaux qu’en cas d’urgence.
Les gens ramassent du bois dans les rues pour pouvoir cuisiner ce qu’ils voulaient pour le dîner. Même avant la panne, quelque 600 000 personnes n’avaient pas d’eau courante, et maintenant c’est pire. La BBC rapporte que certains souffrent maintenant de la faim.
Comme on pouvait s’y attendre, on craint que l’exode ne s’amplifie On dit que le gouvernement ne laissera pas les gens protester contre les conditions de vie désastreuses, mais il les laissera partir, ce qui fait qu’un million de personnes sont parties au cours des trois dernières années. (Voilà les dissidents, les ambitieux, les motivés et souvent les plus brillants). Étant donné que Cuba comptait environ dix millions d’habitants, dix pour cent du pays a quitté le pays depuis 2021.
On craint que cela ne fasse qu’augmenter :
Les coupures de courant ne sont pas inhabituelles à Cuba, mais celle-ci est différente Ellen Iones, Vox
Cette crise pourrait alimenter un nouvel exode ; on estime qu’un million de Cubains ont quitté le pays au cours des trois dernières années, ce qui représente la plus grande migration de ce type dans l’histoire du pays. Un économiste basé à La Havane, Omar Everleny, a déclaré au New York Times qu’il commençait déjà à voir une nouvelle vague d’émigration : « Tous ceux qui pensaient partir accélèrent maintenant leurs plans. Maintenant, on vous dit : « Je vais vendre ma maison et partir. »
Cuba entre dans l’âge des ténèbres Par Martin Gurri, The Free Press
Ce n’est ni une exagération ni une métaphore. L’île entière est tombée dans le noir, même La Havane, qui a été protégée des pires coupures de courant récentes. C’était un effondrement civilisationnel. L’économie s’est littéralement arrêtée, le gouvernement a ordonné la fermeture des usines et des magasins. Des écoles primaires aux universités, le système éducatif a été mis en pause. Les hôpitaux ont refusé des gens. Pendant trois jours, Cuba, déjà en lambeaux et maltraitée, est entrée dans un cercle spécial de l’enfer réservé aux nations les plus mal gérées de la planète.
La catastrophe matérielle est évidente et peut être mesurée empiriquement. La profondeur de la souffrance humaine est impossible à évaluer à distance. Sans réfrigération, la nourriture, toujours difficile à obtenir, était gâtée. Les mères manquaient de lait pour leurs enfants. Sans ventilateurs ni climatiseurs, tout le monde, y compris les plus jeunes et les plus âgés, était exposé aux températures torrides de Cuba. Sans ascenseurs, les personnes âgées et malades qui vivaient dans des appartements étaient obligées de dormir dehors, dans la chaleur et au milieu des moustiques. Sans feux de circulation, s’aventurer dans les rues devenait un cauchemar qui défiait la mort. Sans lumière, l’esprit humain lui-même commençait à s’éteindre – le peuple cubain, figé sur place par un régime incompétent et désuet, sombra dans des niveaux de désespoir presque métaphysiques.
Les mauvais gouvernements peuvent ruiner beaucoup de vies : Les gens sont en colère. Beaucoup de gens se plaignent en ligne que le gouvernement ait construit de nombreux hôtels de luxe pour les touristes, au lieu de réparer le réseau électrique pour la population.
Malgré la crise et l’ouragan, le président cubain Miguel Díaz-Canel a trouvé le temps d’avertir les citoyens que « s’ils manifestent dans la rue, ils seront poursuivis ». Il a revêtu un uniforme militaire et a déclaré que les manifestants n’étaient que des ivrognes, comme si les gens sobres ne s’offusquaient pas de ne pas avoir d’économie fonctionnelle.
Il est difficile de faire sortir des histoires de Cuba, mais des expatriés ou des amis à l’extérieur de Cuba publient des opinions sur Reddit et elles sont sombres.
Les problèmes du réseau électrique cubain se sont produits il y a des décennies.
Les huit centrales électriques sont en grande partie des centrales au fioul brut d’environ 400 MW. Au total, théoriquement, elles pourraient produire 2 500 MW. En réalité, elles sont mal construites, mal entretenues et vieilles de 30 à 40 ans. La production d’électricité a diminué de 25 % au cours des cinq dernières années.
« Il n’y a pas d’argent » : Cuba craint un effondrement total en raison d’une panne du réseau et d’une crise financière Ruaridh Nicoll à La Havane, The Guardian
« Il est très difficile de redémarrer une centrale électrique », a déclaré un ingénieur retraité d’Antonio Guiteras, qui a demandé à rester anonyme. « Il faut produire beaucoup d’électricité pour la faire fonctionner. »
La centrale Antonio Guiteras a été construite en 1989 et est aujourd’hui délabrée et obsolète. « La vérité, c’est qu’elle a été construite pourrie », a déclaré l’ingénieur. Il a raconté des histoires poignantes de travail avec des équipements de sécurité défectueux, des dirigeants politiques qui disparaissaient lorsque des problèmes survenaient et un système poussé depuis longtemps à ses limites.
« Il y avait un programme de maintenance programmé, mais il n’a jamais été suivi », a-t-il déclaré. « Les exigences étaient trop strictes. On nous a dit : « L’usine doit produire, alors réparez-la. »
D’une manière ou d’une autre, bien que Cuba soit presque un État en faillite, il existe des projets glorieux de construction de 26 fermes solaires d’une capacité d’un gigawatt. Comme le rapporte le Guardian, la Chine a proposé les pièces pour les fabriquer, en échange d’un accès au gisement de nickel de Cuba. On craint cependant que les personnes qui auraient pu construire les centrales solaires aient déjà quitté Cuba. Et alors ?
Le gigawatt d’énergie solaire (si jamais il se concrétise) ne fournira qu’un tiers de la demande actuelle au maximum, et ne fonctionnera évidemment qu’en milieu de journée, et peut-être pas du tout après le premier ouragan. Comme le savent Broken Hill et Alice Springs, lorsque les choses vont mal, les panneaux solaires ne sont pas la solution. La charge de base vient en premier.
Si Cuba ne peut pas obtenir de fioul et faire fonctionner le réseau, la nourriture et l’eau s’épuiseront sûrement, et les gens seront obligés de prendre des décisions très difficiles.
Si le réseau ne peut pas fournir suffisamment d’énergie à la population, dans le monde capitaliste la réponse est « plus de réseau », mais dans le monde communiste, cela signifie apparemment « moins de gens ». Dans ce cas, les Cubains ont la « chance » d’être autorisés (pour le moment) à marcher ou à nager, mais pour combien de temps ?
Ôh mais comment faisaient-ils ces cubains au 19 ème et siècles antérieurs pour vivre ou survivre ??!! (comme en Australie !) Bêh, ils faisaient comme aujourd'hui !
Le Front Républicain vote la X2.5 de l’impôt sur les sociétés, 2,5 fois la moyenne de l’UE . Coquerel prouve qu’il est plus inculte que Delogu, la France Inculte au pouvoir
le 27 octobre 2024 par pgibertie
Contribution exceptionnelle Barnier ciblant les grandes entreprises: les députés votent ce soir un amendement qui fait passer l’IS à 55% (!) pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards… L’Assemblée est devenue un asile de déments.
L’IS passe de 25,8% à 55% du bénéfice , 125% de hausse mais l’idiot qui préside la commission des finances a réalisé une prouesse
@philippejeanpr1
La commission des finances devrait immédiatement organiser un nouveau vote de désignation de son président car @ericcoquerel est littéralement trop stupide pour occuper un tel poste en période de crise budgétaire. L’inclusion des handicapés mentaux dans la vie active doit avoir des limites.
@JphTanguy
La gauche vient d’augmenter de 10 milliards les impots de production alors que nous avons déjà des records de faillite ! Il faut que les Français voient le SABOTAGE du budget par les macronistes et la droite dont les rangs sont VIDES pour donner la victoire aux Insoumis.
https://twitter.com/i/status/1850098014553100799
- voir doc sur site -
L’IS est prélevée sur l’ensemble des bénéfices : – ceux qui servent à verser des dividendes. – ceux qui constituent l’unique source de trésorerie propre à l’entreprise, pour fonctionner, se développer investir … Taxer les dividendes, à la limite…Mais là, dans ces proportions , c ‘est suicidaire
Le Front Républicain vote le doublement de l’impôt sur les sociétés, il sera 2,5 fois plus élevé que la moyenne européenne .
Le taux légal d’imposition des sociétés varie grandement entre les Etats membres. Le pays disposant du taux le plus élevé est Malte (35 %), suivi par le Portugal (31,5 %). A l’inverse, la Hongrie et l’Irlande ont des taux d’imposition peu élevés, de respectivement 9 % et 12,5 %. Dans les pays de l’OCDE, le taux légal moyen était de 20 % en 2022. La prise en compte des taux appliqués par des administrations au niveau infranational (taux légal combiné) peut contribuer à augmenter le taux légal d’imposition. En Allemagne par exemple, l’impôt national sur les sociétés est fixé à 15,8 % ; combiné à l’imposition régionale (14 %), il atteint ainsi 29,8 %, soit l’un des chiffres les plus élevés dans l’Union européenne.
La France se situait légèrement au-dessus de la moyenne européenne avec un taux légal de 25,8 %. Néanmoins, le dernier rapport de l’OCDE souligne que l’Hexagone est le deuxième pays au monde ayant connu la plus forte régression de son taux légal entre 2021 et 2022, enregistrant une baisse de 2,6 points de pourcentage. Par ailleurs, la Hongrie fait figure d’exception en Europe ainsi qu’au sein de l’OCDE : c’est le seul pays, qui, avec la Barbade, applique un taux inférieur à 10 %.
En outre, lorsque l’on calcule le taux d’imposition effectif moyen, celui-ci est inférieur au taux légal dans les pays autorisant un certain nombre d’avantages fiscaux, comme des déductions d’impôts. Ainsi, en 2021, les écarts les plus grands sont observés à Malte (-6,6 points par rapport au taux légal), en Italie (-6,5 points), au Portugal (-6,4 points) et en Pologne (-3,5 points).
Ces différences d’imposition, que ce soit pour le taux légal ou les taux réellement effectifs, sont un outil de concurrence fiscale et peuvent être utilisées par certains Etats membres pour accroître leur attractivité auprès des entreprises.
Surpris et dépité par le vote de la réduction de 5MDS de la cotisation à l’UE, le front républicain se reconstitue à l’Assemblée Nationale
le 26 octobre 2024 par pgibertie
Le taux variable de présence des députés lors du vote du budget conduit à des surprises lors des votes.
Une petite réunion de crise organisée par LFI, LR, PS, Renaissance, EELV et communiste. « Réunion de crise » pour le système après la victoire du RN qui diminue le budget de l’UE de 5 milliards d’euros.
Regardez la vidéo
https://twitter.com/i/status/1849827930433626471
https://twitter.com/i/status/1849827930433626471
- voir clip sur site -
Autre surprise, la suppression du mécanisme fiscal post-Arenh, glissé en catimini par le gouvernement dans le projet de loi de finances. Cette taxe supplémentaire sur les revenus d’EDF menaçait de saboter les investissements essentiels pour notre parc nucléaire historique et de demain. On ne peut pas décider de la politique énergétique des quinze prochaines années en seulement quinze minutes, au détour d’un texte budgétaire.
Quand un veteran vient donner sa purple heart medale a trump
Il existe des millions et millions d hommes corrompus mentalement
Il existe autour de 97% d âmes corrompues sur terre et j'en fais partie Tous ces sac a crottes jactent et j'en fais partie Mais quand un soldat qui a fait preuve de bravoure choisit de donner ce qui lui a probablement coûté sa paix intérieure a vie a un politicien candidat... les gocho azimutés et carbonés 2.0 ricanent... mais les vrais hommes avec un cœur refleurissent ou doivent le faire
Y a un énorme mouvement de fond envers trump. Des milliers de temoignages et videos sortent. Et ces pas de la merde marketing démocrate fictive. Des vraies videos. Du vrai humain Le wokisme des globalistes demoniaques commencent a insupporter un pourcentage serieux de la population qui respecte la vie Ca va finir en guerre civile. Satan bolchevique et ses sbires restent des petites pédales manipulatrices qui détalent quand ca pète serieux
L humanité va devoir se debarasser des pervers et retablir les putin, bukele et trump comme chef reel Cette semaine j'ai continué a recevoir des emails sur elon musk le satanique... s il etait satanique il serait bien incapable de concretiser industriellement ce qu il produit Le mal est genial dans la destruction... mais le mal ne produit jamais rien Faut se reveiller Y a 3 players sur terre et non juste le mal qui regne et le bien qui a fui et nous a abandonné comme une lopette ya 5000 ans
L’obsession fiscale, dénoncés à juste titre par l’IREF, touche une fois de plus la France et notamment un grand nombre de députés. Au-delà des écrans de fumée, tout le monde est concerné, mais cette « créativité » fiscale concerne en priorité « les plus riches » en général et les profits en particulier. Il faut bien reconnaitre qu’une partie de l’opinion est sensible à cette haine anti-riches, sans doute par jalousie envers ceux qui ont réussi sur le plan économique, et par cette obsession anti-profit, produite par ignorance économique.
Salaire et intérêt, oui ; profit, non
Il y en en effet quelque chose de paradoxal. Qu’un salarié, en contrepartie de son travail, reçoive un salaire, prévu par le contrat de travail, n’est contesté par personne. Qu’un épargnant, qui a placé son argent sur un livret d’épargne ou dans une obligation, perçoive l’intérêt prévu par le contrat n’est guère remis en cause (sauf par quelques démagogues qui dénoncent l’argent qui fructifie en dormant, comme si cette épargne n’était pas le fruit d’une activité économique antérieure et ne rendait pas un service à l’emprunteur). Mais qu’un entrepreneur, individuel ou organisé en société, puisse percevoir un profit, contrepartie du service spécifique qu’il a rendu, est contesté par principe. Vouloir taxer les « superprofits » n’est qu’un prétexte pour remettre en cause la légitimité du profit en soi. Il y a là sans doute l’influence des théories marxistes de la lutte des classes et de « l’exploitation », encore très présentes en France, mais aussi une ignorance économique.
Le profit est d’abord associé à l’idée d’une grande entreprise, ayant de nombreux salariés. Mais l’artisan qui est à son compte, la profession libérale, l’agriculteur, sont eux aussi rémunérés par le profit, même si on parle alors plus souvent de bénéfice. Ils ont des recettes, fruit de la vente de leurs services ou des biens qu’ils produisent, et des dépenses, et la différence entre les deux, qui permet leur rémunération, est bien un bénéfice ou un profit. Or il n’y a pas de différence de nature entre ce profit et celui de l’entrepreneur à la tête d’une petite ou grande entreprise, ayant des salariés, plus ou moins nombreux. Si la plupart des gens trouvent normal que l’agriculteur exploitant touche ainsi un bénéfice, qui est son revenu (et même beaucoup, ces temps-ci, jugent ce revenu « insuffisant »), ils dénient le même droit à l’entrepreneur, quand celui-ci est à la tête d’une société. Il y a là une négation du principe même du profit, comme si l’entrepreneur était le seul à ne pas mériter de rémunération pour son activité. Vision idéologique et ignorante, qui justifie ensuite le matraquage fiscal des profits.
L’ignorance se trouve d’abord à propos de l’usage du profit. Que devient-il ? Une part déjà très importantes-et que certains veulent encore accroitre- part en impôts. Donc l’entrepreneur est ainsi privé d’une partie de son revenu. Ensuite, une autre part du profit est laissé dans l’entreprise et sert à financer les investissements. C’est un rôle important du profit, car il réduit ainsi, par cet autofinancement, les besoins de financement externe et favorise, via l’investissement, l’innovation et le développement de l’entreprise. Rappelons la formule du chancelier social-démocrate allemand, Helmut Schmidt : « Les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les investissements de demain font les emplois d’après-demain ». Les hommes politiques français qui veulent taxer de plus en plus les profits ne semblent pas avoir compris ce rôle essentiel. Enfin, le reste du profit revient à l’entrepreneur et, en cas de société par action, aux actionnaires de l’entreprise.
Entrepreneur et profit dans la pensée économique[1]
Mais qu’est-ce qui justifie le profit lui-même ? Laissons de côté la thèse marxiste absurde de l’exploitation, très répandue en France chez les politiques et les syndicalistes : seul le travail serait productif et le profit ne serait donc que le fruit d’une exploitation des travailleurs par le patron ; il serait donc illégitime par nature. Mais que seraient les « travailleurs » sans capitaux et sans entrepreneur ? Une explication courante (David Ricardo, Franck Knight) légitime le profit par le risque pris par l’entrepreneur. Il y a une part de vérité car l’entrepreneur, qu’il apporte lui-même des capitaux ou seulement sa compétence, a une rémunération incertaine et donc variable, contrairement aux salaires et à l’intérêt, fixés par contrat. Il y a donc bien une incertitude, une prise de risque, qui justifierait le profit, qui est donc bien distinct de l’intérêt.
Mais l’explication est très insuffisante. Comme c’est souvent le cas, Jean-Baptiste Say fournit une explication plus complète. Ce qui légitime le profit pour Say, c’est l’apport spécifique du chef d’entreprise, qui réunit et combine les facteurs de production (travail et capital), et apporte ses propres qualités. En effet, pour Say, l’entrepreneur n’est pas un simple gestionnaire ; il n’est pas plus un savant (qui apporte sa science), ni un ouvrier (ayant un savoir-faire) ;il réunit un savoir et des qualités morales spécifiques « dont la réunion n’est pas commune », qui vont bien au-delà de la gestion ; c’est aussi un innovateur, quelqu’un qui a des capacités d’entreprendre, le génie des affaires, du jugement, de la constance, une connaissance des hommes et des c hoses, le sens de l’initiative et du risque et donc c’est au total un créateur net de valeur. Cette valeur n’aurait pas existé sans lui et il mérite une rémunération spécifique, qui est le profit. Au total, l’entrepreneur selon Say est à la fois créateur de nouveaux marchés et force motrice de la loi des débouchés.
De nos jours Israël Kirzner va plus loin dans cette compréhension du rôle de l’entrepreneur. Pour lui, ce qui caractérise d’abord l’entrepreneur, c’est la vigilance : il sait repérer les opportunités qui n’avaient pas encore été exploitées. Cette vigilance joue un rôle positif sur les marchés en révélant les déséquilibres qui peuvent exister, ce qui diffuse à tous des informations, ce qui permet les ajustements nécessaires, notamment grâce aux prix. L’entrepreneur vigilant, en situation d’alerte, découvre sans cesse de nouvelles manières d’utiliser les ressources ; il a perçu une opportunité de profit avant les autres et il créé ainsi de la valeur, qui n’aurait pas existé sans lui, ce qui justifie le profit qu’il en tire. On est loin de certaines conceptions abstraites néo-classiques de l’équilibre ; l’entrepreneur est au contraire au cœur de la dynamique du marché et des économies réelles, comme le montre l’analyse autrichienne. Il donne un nouvel élan au marché et il aide à corriger les erreurs dues à notre manque de connaissance, car le marché est un processus de traitement de la connaissance. L’entrepreneur est donc à la source du progrès et il n’a évidemment volé personne ; son profit est donc parfaitement légitime.
Et la morale ?
Au-delà des raisonnements économiques, les partisans de la taxation toujours plus élevée des profits avancent des considérations « morales », qui révélant leur incompétence économique. Il faudrait surtaxer les profits, puisqu’ils viennent d’un vol (l’exploitation) ou en tous cas qui ne rémunèrent aucun apport spécifique de l’entrepreneur. Puisqu’ils invoquent la morale, rappelons-leur ce qu’écrit une « autorité morale », le pape Jean-Paul II, dans Centesimus annus (§ 35) : « L’Eglise reconnaît le rôle pertinent du profit comme indicateur du bon fonctionnement de l’entreprise. Quand une entreprise génère du profit, cela signifie que les facteurs productifs ont été dûment utilisés et les besoins humains correspondants convenablement satisfaits ».
La folie fiscale qui touche notre pays se pare de considérations morales, en utilisant des formules qui n’ont aucun sens économique, comme « superprofits » ou « profits excessifs ». Ils oublient que pour porter un jugement éthique sur une situation, il faut d’abord analyser cette situation et, en l’occurrence, les mécanismes économiques. Jean-Paul II l’avait compris, mais pas une large fraction de la classe politique française. Or il y a une faute morale majeure à parier sur l’ignorance économique d’une partie de l’opinion, en remplaçant la science économique par l’idéologie. Faire un effort de connaissance de l’économie leur permettrait de comprendre le vrai sens de l’article de Milton Friedman dans le New-York Times magazine (13 septembre 1970) : « La responsabilité sociale de l’entreprise est d’accroitre ses profits ».
[1] Sur la question du rôle spécifique d l’entrepreneur, tout au long de l’histoire de la pensée économique, on se reportera aux contributions de Jean-Pierre Centi, Pierre Garello et Serge Schweitzer, in Naudet Jean-Yves, L’éthique de l’entrepreneur, Collection du centre d’éthique économique, PUAM (Presses universitaires d’Aix-Masteille), 2015.
Un chef d'entreprise gère et va tout faire pour qu'elle prospère en se constituant une cagnotte afin de l'agrandir. Mais, les putains de politichiens de merde qui ne savent rien veulent tout faire pour voler cet argent du coffre pour que la dite entreprise fasse faillite faute d’expansion. Connaissez-vous UN ministère qui fonctionne depuis 50 ans ? Tout est dit.
PAR TYLER DURDEN MARDI 29 OCTOBRE 2024 - 10:00 Rédigé par Jeffrey Tucker via The Epoch Times,
Peu de mots dans la langue anglaise ont des significations migratoires aussi importantes que le nationalisme.
Il a encore changé à notre époque.
Aujourd'hui, il suggère l'autodétermination des peuples face à une hégémonie mondiale croissante dans un éventail de domaines allant de la finance à l'agriculture en passant par la santé et les utilisations de l'armée et de la surveillance.
Ceux qui se qualifient de nationalistes affirment les droits d'un peuple dans une géographie définie à gérer sa propre vie en dehors des impositions de l'ordre néolibéral, qui est profondément affaibli par rapport à il y a dix ans.
Le livre qui a déclenché ce changement récent est « La vertu du nationalisme » de Yoram Hazony, publié en 2018.
Il soutient que le nationalisme – une grande diversité de principes directeurs parmi les nations souveraines – est essentiel à la préservation de la liberté, de la tradition et du sens culturel. Il n’est pas agressif mais simplement protecteur, un obstacle aux impositions des agences internationales, à la finance manipulatrice et aux hurlements des médias laïcs. Le livre a fait sensation parmi les conservateurs principalement parce qu’il a brisé un tabou sur l’utilisation du terme.
Lorsque je l’ai lu pour la première fois, j’étais tout à fait prêt à m’opposer à cette idée. Ayant été intellectuellement formé à une époque de consensus ancien, j’avais présumé que toutes les formes de nationalisme avaient une racine toxique par rapport à l’aspiration aux droits humains universels et aux normes culturelles mondiales. L’expérience des contrôles pandémiques, imposés simultanément dans le monde entier, a modifié mes propres points de vue car il s’agissait d’un cas paradigmatique de l’illibéralisme du mondialisme. L’internationalisme n’impliquait plus la liberté, bien au contraire. Cette expérience m’a obligé à réfléchir à ce que j’avais pu rater.
Il n’y a eu que trois pays qui ont résisté aux mesures obligatoires telles que le confinement, la fermeture des entreprises, le port du masque et les piqûres de rappel. Il s’agit de la Suède, de la Tanzanie et du Nicaragua.
Dans chaque cas, la raison était la suivante : ce n’est pas comme ça que nous procédons ici. La Suède a adopté les principes traditionnels de santé publique. Le Nicaragua a déclaré que le confinement porterait préjudice à sa population. La Tanzanie a rejeté le confinement parce que quelque chose semblait louche dans tout le projet.
Les médias du monde entier ont hurlé de fureur contre ces trois pays, espérant qu’ils échoueraient tous, comme pour punir tout pays qui oserait suivre une voie différente.
Tous les trois ont obtenu des résultats sanitaires similaires ou meilleurs sans avoir détruit la vie de leurs citoyens ni piétiné les droits et libertés garantis par la loi. En termes pratiques, la réponse au COVID a détruit l’association que beaucoup de gens (y compris moi) faisaient entre mondialisme et liberté.
Le mondialisme est aujourd’hui plus susceptible d’être considéré comme un danger non seulement pour la souveraineté mais aussi pour les droits des peuples.
La controverse sur le nationalisme a commencé à la fin du XIXe siècle, lorsque les empires multinationaux ont commencé à s’effondrer et que de nouvelles nations se sont formées à partir de groupes linguistiques, ethniques et religieux en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Le but du premier concile du Vatican en 1869 était de consolider le statut des vestiges du Saint-Empire romain sous contrôle ecclésiastique. Le pape a cherché à affirmer sa propre infaillibilité politique afin de conserver les États pontificaux, mais cet effort a échoué (le concile n’a affirmé l’infaillibilité doctrinale que dans de rares conditions). Un siècle plus tard, un deuxième concile du Vatican a fait valoir ce point et a affirmé les droits de la liberté religieuse.
Entre ces deux périodes, la signification du nationalisme a évolué dans un sens puis dans l’autre. Le grand théoricien du nationalisme à la fin du XIXe siècle était Ernst Renan et son célèbre discours « Qu’est-ce qu’une nation ? » (1882). Cet essai est toujours considéré comme une longue histoire de l’idée de nation et établit des paramètres raisonnables concernant les principes centraux de leur organisation. Il distingue cinq facteurs : la religion, la langue, le territoire, l’héritage et l’ethnicité (race), chacun pouvant être bénin ou menaçant selon les circonstances.
L’essai était exactement ce dont on avait besoin à cette époque et a fini par avoir une grande influence après la Grande Guerre, qui a finalement mis fin à la monarchie des Habsbourg et de la Prusse et à la démocratie comme système politique privilégié. La révolution russe a introduit un traumatisme supplémentaire lorsque cette monarchie s’est également effondrée. Rétrospectivement, il est étonnant que la monarchie britannique ait servi cette période, mais ce n’est qu’en faisant tous les compromis possibles avec le contrôle parlementaire et l’affirmation de la liberté religieuse.
L’autodétermination des nations est devenue le slogan central de la politique d’après-guerre, un slogan promu par l’administration de Woodrow Wilson alors que la carte de l’Europe était redessinée d’une manière qui s’est avérée intenable. Néanmoins, à cette époque, le nationalisme était considéré comme bénin et même nécessaire à la paix, même si les élites se ralliaient à de nouvelles institutions mondialistes telles que la Société des Nations, garantes du principe de non-agression. L’autodétermination affirmait généralement le droit d’un peuple à se gouverner lui-même par plébiscite.
L’article 22 de la Société des Nations stipulait :
« Aux colonies et aux territoires qui, à la suite de la dernière guerre, ont cessé d’être sous la souveraineté des États qui les gouvernaient auparavant et qui sont habités par des peuples qui ne sont pas encore capables de se défendre seuls dans les conditions difficiles du monde moderne, il faut appliquer le principe selon lequel le bien-être et le développement de ces peuples constituent une mission sacrée de civilisation… »
Les controverses sur le nationalisme n’étaient cependant pas terminées, car les institutions démocratiques en Allemagne s’effondrèrent à la suite de la crise économique et des bouleversements politiques. Ce qui prit sa place fut le nationalisme agressif du parti nazi ainsi que la montée du Japon impérial, conduisant à une répétition et à une intensification de la Première Guerre mondiale. Cette expérience a conduit au discrédit de l’idée nationaliste, notamment en ce qui concerne la race et la langue. La tentative allemande de créer un État racial à partir de territoires perdus a plongé le monde dans le conflit le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité.
Après la guerre, le mondialisme a repris le devant de la scène avec la création du Fonds monétaire international, de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, de la Banque mondiale et des Nations unies, tandis que les alliances multinationales dominaient une grande partie du monde. Le nationalisme a été une fois de plus discrédité, et c’est là que nous nous sommes retrouvés pendant près de quatre décennies. L’effondrement de l’Union soviétique et de ses satellites a une fois de plus changé la donne, les États séparatistes ayant repris leurs noms historiques et de nombreux peuples du monde ayant trouvé un nouveau sens à leur identité nationale.
Depuis 1990, la lutte entre mondialisme et nationalisme est devenue une caractéristique déterminante de la politique mondiale, mais il a fallu du temps pour qu’elle touche les démocraties industrialisées occidentales. Avec la décision du Royaume-Uni de se retirer de l’Union européenne, un nouveau nationalisme s’est imposé, auquel les ambitions mondialistes ont fortement résisté.
Le nouveau nationalisme était-il libéral ? C’est une question compliquée. Dans certains endroits oui, et dans d’autres non. La tendance à la restriction de l’immigration était une conséquence inévitable des soulèvements de réfugiés partout en Europe et aux États-Unis. La volonté de rejeter l’ambition de l’Organisation mondiale du commerce d’un monde sans droits de douane est survenue après des décennies de pertes industrielles. Tout cela était déjà en cours lorsque les mesures de contrôle de la pandémie ont frappé avec une férocité stupéfiante, alors que l’Organisation mondiale de la santé imposait des méthodes expérimentales de contrôle du virus – comme si les gouvernements pouvaient d’une manière ou d’une autre conquérir le royaume microbien par la force.
La combinaison amère des confinements, de la crise des réfugiés et des plans sommaires pour zéro émission qui menacent l’industrialisation elle-même a fait monter l’esprit nationaliste en flèche, alors que les mouvements populistes ont déferlé sur le monde. Les deux camps se sont alignés de manière prévisible : ceux qui prônent la souveraineté et ceux qui veulent préserver ce qui reste de l’ordre néolibéral. C’est la dynamique essentielle de notre époque.
Que reste-t-il aux amoureux de la liberté dans leurs opinions sur le nationalisme ? Cela nous ramène au point de vue de Renan dans les années 1880 : la question de savoir si et dans quelle mesure la liberté est mieux garantie par le principe national dépend du temps et du lieu. Quoi qu’il en soit, compte tenu de ce que nous voyons en politique aujourd’hui, rien n’empêche le remplacement éventuel de l’ordre néolibéral par un monde de nations souveraines, certaines libérales et d’autres non.
Les bovins protecteurs de la nature : comment les bouses de vache sauvent les insectes et les oiseaux
30 Octobre 2024 Rédaction d'AGRARHEUTE*
L'importante contribution des ruminants à la préservation de la biodiversité peut être résumée par la formule concise « Biss und Schiss » [ma note : littéralement « morsure et défécation » – j'ai trouvé ailleurs un concept similaire, que la vache est une tondeuse à l'avant et un épandeur à l'arrière]. Toutefois, chez les vaches, la morsure n'est pas tout à fait exacte. Elles n'ont qu'une plaque masticatoire à la mâchoire supérieure et arrachent l'herbe avec leur langue puissante.
Sans paysages de pâturages proches de l'état naturel, la disparition des espèces dans les champs, les forêts et les campagnes ne pourra pas être stoppée. C'est la ferme conviction de M. Claus Hutter, président de NatureLife.
« L'Allemagne a besoin de bouses et de crottin. Sans davantage de paysages de pâturages proches de la nature avec des bovins, des chevaux, des ânes, des moutons et des chèvres, la disparition dramatique des espèces ne pourra pas être enrayée », déclare M. Claus-Peter Hutter, président de la fondation environnementale NatureLife-International (NLI), qui demande une promotion nettement plus importante des paysages de pâturages sauvages.
Le président de la fondation pour l'environnement : reconstruire la chaîne alimentaire avec la tonte-épandage
M. Hutter résume son point de vue en une « phrase » concise : « Reconstruire la chaîne alimentaire avec la tonte-épandage avant qu'il ne soit trop tard », telle est la formule courte, car les oiseaux mourraient tout simplement de faim. Les déjections des animaux, base d'une grande diversité d'insectes, sont décisives. Dans les bouses d'animaux de pâturage comme les buffles d'eau, qui ne sont pas traités aux antibiotiques, se développent d'innombrables espèces de coléoptères, notamment des coléoptères coprophages, des mouches et d'autres insectes, qui sont indispensables à la base de la chaîne alimentaire. Les papillons y absorbent l'humidité et les minéraux ; les libellules y chassent les petits insectes.
« De nombreux oiseaux qui vivent dans les espaces ouverts avec des champs, des prairies et des pâturages, comme les alouettes, les vanneaux, les pipits des prés et les sarcelles d'hiver, ou qui y cherchent leur nourriture comme les hirondelles, meurent tout simplement de faim parce qu'ils ne trouvent plus rien à manger – le silence de la nature est déjà une amère réalité dans de nombreuses régions d'Allemagne », déplore M. Hutter, qui ajoute : « Il est prouvé depuis longtemps qu'il est possible de lutter efficacement et rapidement contre la disparition des espèces, et ce à un coût très faible, selon la méthode "Biss und Schiss". »
Le lien entre le pâturage et la diversité des insectes est connu
En substance, les revendications de M. Hutter reprennent un savoir bien connu mais souvent peu pris en compte : sur une bouse de vache, une masse d'insectes de 200 à 300 g peut se former. Avec trois unités de bétail par hectare, dix bouses par vache et par jour, cela représente 1,2 à 1,8 tonne d'insectes pour 200 jours de pâturage.
Une étude anglaise déjà un peu plus ancienne met en relation le poids de la vache et celui des insectes et arrive à la conclusion qu'une vache de 600 kg au pâturage génère environ 200 kg de biomasse d'insectes.
Des concepts de pâturage sont possibles même dans les environnements urbains
En ce qui concerne les concepts de pâturage, NatureLife renvoie à quelques projets déjà mis en œuvre, notamment avec des buffles d'eau au cœur de l'agglomération entre Stuttgart et Heilbronn, ainsi qu'aux scientifiques, agriculteurs et experts en protection de la nature de l'association Naturnahe Weidelandschaften e.V., du Musée National d'Histoire Naturelle de Stuttgart et du Parc National de la Forêt-Noire.
M. Hutter considère que le lisier est inadapté
En tant que représentant d'une association de protection de la nature, M. Hutter n'est cependant pas tout à fait exempt de critiques à l'égard de l'agriculture dans ses propositions : « Nous en savons assez pour agir – tout a été étudié, décrit –, mais malgré cela, la promotion politique de tels projets mène une existence de niche honteuse ». Ce faisant, il dénonce ce qu'il considère comme une mauvaise utilisation des fonds.
Trop d'argent serait pompé, surtout dans le nord et l'est de l'Allemagne, dans un système malsain de monocultures de maïs et d'élevage de masse par des groupes agroalimentaires. Il faut plus de fumier que de lisier, qui pollue les sols et les nappes phréatiques en de nombreux endroits. Il n'a que peu d'estime pour le « Green Deal » de l'Union Européenne et les programmes de biodiversité de l'État fédéral et des Länder. La plupart du temps, ils n'ont abouti qu'à des prospectus colorés au lieu de paysages multicolores.
Élevage et pâturage : la bureaucratie excessive empêche beaucoup de choses
Mais sur un autre point, M. Hutter et les agriculteurs pourraient bien s'entendre : il déplore la bureaucratie excessive et les délais d'autorisation beaucoup trop longs pour la réalisation de projets respectueux de l'environnement. En même temps, NatureLife voit une lueur d'espoir dans le fait que certains maires et leurs conseils municipaux changent d'avis et se lancent dans des projets de pâturage en collaboration avec les agriculteurs et les protecteurs de la nature face aux défis du changement climatique. Selon la fondation, les prairies humides, les prairies marécageuses et les surfaces marécageuses sont également d'importants puits de gaz carbonique et combinent ainsi une protection efficace du climat, une protection contre les inondations et l'évaporation avec une amélioration de la diversité naturelle.
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Commentaire : pas de ligne uniforme des organisations environnementales
Un commentaire de M. Ulrich Graf, Bayerisches Landwirtschaftliches Wochenblatt
Si on s'intéresse un peu à la politique des associations environnementales, on s'aperçoit que chacune fait sa propre cuisine. Elles essaient ensuite de répandre leurs nuages odorants par le biais de campagnes stratégiquement planifiées. Au sens figuré, certaines odeurs peuvent s'avérer très prononcées. En d'autres termes, elles se contredisent.
Un petit exemple ? L'étude « Manger sain pour le climat », réalisée en septembre 2022 par l'Ökoinstitut à la demande de Greenpeace, va à l'encontre des propositions de NatureLife. Elle arrive à la conclusion que si nous nous nourrissons en grande partie de produits végétaux et que nous réduisons considérablement le nombre d'animaux, nous n'aurons pratiquement plus besoin de prairies. La majeure partie pourrait être reboisée et fixer le gaz carbonique dans la forêt. Quelles sont donc les propositions à suivre ? Les associations ne veulent bien sûr pas se mettre en porte-à-faux les unes par rapport aux autres et élaborent alors des théories vagues, avec lesquelles elles tentent de dissimuler les contradictions et les conflits d'intérêts réels. Après tout, on ne veut pas saper la crédibilité de l'autre.
L'affaire devient tout à fait curieuse si on jette un coup d'œil en Suède. Dans le cadre de la loi sur la restauration de la nature, des surfaces forestières doivent y être défrichées et des prairies doivent à nouveau apparaître. La raison en est que de nombreux agriculteurs ont quitté l'agriculture pour se reconvertir dans la sylviculture, car le secteur agricole offrait peu de perspectives. Ils ont donc reboisé de grandes surfaces. Dans l'intérêt de la biodiversité, il est désormais prévu de revenir sur cette décision et de créer des prairies plus riches en espèces. Pour ce faire, les agriculteurs doivent à nouveau élever des vaches. Aha, tout est clair ! Ou pas ?
Bien sûr, en tant que citoyen responsable, chacun est libre de se faire sa propre opinion. Et là, à mon avis, les propositions de Monsieur Hutter me semblent nettement plus réalistes et pragmatiques que le concept idéologiquement excessif de Greenpeace. Si NatureLife parvenait en plus à trouver un modèle de coopération avec les agriculteurs, alors les choses pourraient effectivement bouger dans le sens de la biodiversité. ______________
* Source : Rinder als Umweltschützer: Wie Kuhfladen Insekten und Vögel retten | agrarheute.com
Une étude montre l'impact du génie génétique et de l'édition de gènes sur la sécurité alimentaire en Afrique
30 Octobre 2024 ISAAA*
Des chercheurs de l'Université Fédérale de Technologie d'Akure et des partenaires ont examiné comment le génie génétique et l'édition de gènes peuvent contribuer à la sécurité alimentaire en Afrique.
Plusieurs pays africains ne parviennent pas à répondre à la demande alimentaire de leur population, et cette situation est aggravée par les épidémies et le changement climatique. Les outils biotechnologiques, tels que le génie génétique et l'édition de gènes, contribueront à stimuler la production agricole pour nourrir la population africaine.
Les chercheurs ont analysé l'impact du génie génétique et de l'édition de gènes en Afrique, et plus particulièrement au Nigeria. L'étude a montré comment le génie génétique et l'édition de gènes ont été utilisés pour améliorer diverses cultures, telles que le riz, le maïs, le sorgho et le millet. L'équipe a souligné que les outils biotechnologiques contribueront à résoudre les principaux problèmes liés à l'agriculture et à la production végétale. Les chercheurs ont également souligné l'importance de la mise en œuvre de politiques et de réglementations relatives aux cultures génétiquement modifiées et transgéniques.
Pour plus d'informations, lisez l'article dans Frontiers Genome Editing. _______________
* Source : Review Shows Impact of Genetic Engineering and Gene Editing to Africa's Food Security- Crop Biotech Update (August 28, 2024) | Gene Editing Supplement - ISAAA.org
Autarcie ou libre-échange : l’Europe face au dilemme alimentaire
Guillaume Périgois 30 octobre 2024
L’hiver dernier, l’Europe a été secouée par une crise agricole et des manifestations massives d’agriculteurs. Le concept de « souveraineté alimentaire » a soudainement connu un regain de popularité. Alors que l’hiver 2024-2025 approche, l’histoire semble prête à se répéter et des actions paysannes ont déjà eu lieu un peu partout en France, de Toulouse à Nancy. Mais peut-on vraiment prétendre à la « souveraineté alimentaire » dans un monde globalisé, où chaque perturbation, du climat à la géopolitique, vient briser ces illusions d’indépendance ?
La « souveraineté alimentaire » vraiment ?
La Commission européenne semble pourtant déterminée à poursuivre dans cette voie. Dans une lettre de mission, sa Présidente Ursula von der Leyen confie à Christophe Hansen, nouveau commissaire européen à l’Agriculture, la lourde tâche de « diversifier et réduire les importations ». L’idée ? Renforcer cette fameuse « souveraineté alimentaire » européenne. Un concept qui, sur le papier, séduit de plus en plus, mais qui, dans les faits, risque de créer plus de dépendance et de fragilité et de priver nos citoyens d’un accès libre et bon marché à certains aliments.
Dans un monde toujours plus interconnecté, l’Union européenne incarne en effet un paradoxe : bien qu’elle soit un exportatrice nette de denrées alimentaires, elle s’inquiète constamment de sa souveraineté alimentaire. Entre 2013 et 2023, les échanges agricoles au sein de l’UE ont bondi de 56,2 %, passant de 263,1 milliards à 410,9 milliards d’euros, soit une croissance annuelle moyenne de 4,6 %. Rien qu’en 2023, l’UE a exporté pour 228,6 milliards d’euros de produits agricoles, tout en important pour 182,3 milliards d’euros, générant ainsi un excédent commercial de 46,3 milliards d’euros.
Cependant, cet excédent commercial dissimule une dépendance aux marchés extérieurs pour plusieurs denrées alimentaires clés, révélant ainsi les vulnérabilités inhérentes à la stratégie européenne en matière de sécurité alimentaire.
Les fragilités du modèle communautaire
Cette fragilité est particulièrement manifeste pour certains produits. Traditionnellement, l’UE reste importatrice nette de fruits et légumes frais, tels que les bananes, les agrumes ou encore les avocats. Chaque année, elle importe également près de 8,2 millions de tonnes d’huile végétale. Une telle dépendance vis-à-vis des importations ne fait qu’accentuer l’exposition de l’Union aux ruptures des chaînes d’approvisionnement mondiales et exacerbe la volatilité des prix – des dynamiques que les récentes turbulences géopolitiques ont crûment mises en lumière.
Les répercussions de l’invasion russe en Ukraine ont brusquement révélé ces vulnérabilités. L’un des plus grands exportateurs mondiaux de blé et de maïs, l’Ukraine a vu sa production et ses capacités d’exportation sévèrement compromises, provoquant une flambée des prix du blé à l’échelle mondiale. Mais les effets de la guerre ne se sont pas limités aux céréales : l’UE a dû affronter une hausse spectaculaire des prix de l’huile végétale, avec une augmentation de plus de 50 % pour l’huile de tournesol, dont l’Ukraine est un fournisseur clé.
Face à cette volatilité, les industriels européens de l’agroalimentaire se sont tournés vers l’huile de palme comme solution stabilisatrice, démontrant ainsi l’importance capitale de maintenir une diversité d’options d’approvisionnement pour amortir les chocs des prix et assurer la résilience du marché.
Cependant, le chemin vers la sécurité alimentaire est semé d’embûches. Ainsi, le règlement de l’UE sur la déforestation (EUDR) vise à lutter contre la déforestation illégale associée à certains produits importés. Bien que ce règlement soit défendu comme étant nécessaire à la protection de l’environnement, il peut conduire à limiter l’accès à des produits clés et faire grimper les prix. Ce règlement a été retardé, de nombreux importateurs faisant valoir qu’il perturberait la production alimentaire, l’huile de palme, par exemple, étant un ingrédient essentiel pour de nombreux fabricants européens de produits alimentaires. L’interruption de l’approvisionnement à partir de sources essentielles menace d’accroître la vulnérabilité de l’Europe aux futurs chocs de prix, une réalité de plus en plus alarmante compte tenu de la volatilité des marchés alimentaires mondiaux.
L’importance du libre-échange
On ne saurait trop insister sur la nécessité d’un approvisionnement alimentaire diversifié. L’expérience de l’UE pendant la crise ukrainienne illustre les risques d’une dépendance excessive à l’égard d’une seule denrée ou d’une seule région.
Les accords de libre-échange, des droits de douane réduits et l’atténuation des mesures non tarifaires, comme celles encadrant les importations européennes, constituent des leviers essentiels pour garantir aux consommateurs un accès à des denrées alimentaires à des prix abordables. Ils permettent à l’UE de diversifier ses fournisseurs et d’assurer une stabilité des prix, en particulier en période de crise. Qu’il s’agisse de fruits tropicaux ou d’huiles végétales, la diversité de l’offre est cruciale pour préserver le choix des consommateurs et contenir les fluctuations de prix. S’il peut être vu comme louable de promouvoir des pratiques durables et de réduire la dépendance à l’égard de certaines importations, il est tout aussi impératif de reconnaître le rôle du libre-échange dans la garantie de la résilience alimentaire. Alors que des accords commerciaux avec des acteurs majeurs comme le Brésil (pour le soja) et l’Indonésie (pour l’huile végétale) sont sur le point d’aboutir, les critiques de ces traités se concentrent souvent sur la protection des agriculteurs locaux, omettant d’évoquer les bénéfices en termes d’accès à une alimentation plus abordable.
Le concept de souveraineté alimentaire, désormais omniprésent dans les débats politiques, séduit aussi bien la droite que la gauche, grâce à son ambiguïté et son adaptabilité. Cependant, l’ironie réside dans le fait que ce terme, que certains estiment forgé par La Vía Campesina en 1993 pour protéger les droits des peuples indigènes d’Amérique latine face à l’exploitation de leurs terres, a été détourné de sa vocation initiale. Aujourd’hui, nous pourrions dire, à rebours de certaines analyses, qu’il sert avant tout les intérêts des structures de pouvoir bien établies de l’industrie alimentaire européenne, contre ceux de leurs concurrents étrangers, au dépens des consommateurs européens et bien loin des luttes pour la justice des peuples des pays en développement.
La véritable question ici, celle que l’on refuse d’aborder franchement, est celle du libre-échange. Il est bien plus confortable, électoralement, et bien plus utile à certains intérêts particuliers, de promettre aux citoyens européens un contrôle absolu sur leur assiette.
De quoi parlons-nous donc quand est convoquée l’idée de souveraineté alimentaire ? Trop souvent, on confond souveraineté et sécurité alimentaires, deux concepts pourtant diamétralement opposés. La quête de la première peut mener à des pénuries, voire à des crises humanitaires, alors que la seconde repose sur des chaînes d’approvisionnement étendues et des accords de libre-échange solides.
Peut-être qu’en abordant plutôt la question sous l’angle de l’accès alimentaire, on ciblerait mieux ce que devrait être le véritable objectif politique de l’Europe. Un tel débat permettrait d’intégrer le rôle de partenaires commerciaux comme le Brésil et l’Indonésie dans cet accès alimentaire, et d’engager une discussion pragmatique sur la balance entre cet accès, primordial, et les objectifs écologiques, sans céder au réflexe de rejeter en bloc les produits importés. L’accès alimentaire, lui, repose sur la fluidité des échanges, l’ouverture des marchés et la libre circulation des biens. C’est cette diversité qui garantit à chacun l’accès à une nourriture variée, à des prix abordables.
En définitive, ce que révèle cette quête désespérée de souveraineté est un paradoxe : plus l’Europe produit, plus elle cherche à se protéger du monde, comme si l’abondance la rendait frileuse. Mais en cherchant à se barricader, elle risque de perdre le lien vital qui l’unit au reste du globe. C’est un choix entre l’ouverture au monde ou le repli sur soi. Et l’avenir de l’alimentation européenne, autant que celle de ses citoyens, dépendra de la voie que l’on choisira.
(...) Rien qu’en 2023, l’UE a exporté pour 228,6 milliards d’euros de produits agricoles, tout en important pour 182,3 milliards d’euros, générant ainsi un excédent commercial de 46,3 milliards d’euros. (...)
Export: 228,6, import: 182,3, soit un tout petiot minuscule 46,3 de bénéf !! au lieu de 228,5 !! Çà, c'est une politique agricole DE MERDE ! Importer des tomates !! de pays qui traitent librement avec des produits interdits ici. Des tomates qui... n(ont pas de goût !! Le goût de tout sauf de la tomate ! alors qu'en France peuvent être montées des serres capables de fournir des tomates en Décembre et Janvier à la clientèle ! La serre permet d'y travailler intérieurement toute l'année même s'il pleut dehors ! s'il vente ou s'il neige ! N'oublions pas que notre planète se refroidit ! C'est pourquoi le prix du plastique de serre (200 microns) a vu son prix du mètre carré augmenter de 50 % en 1 an !! +50 % ! LA honte !
Les pays européens débattent autour de la viande cultivée en laboratoire
le 30 octobre 2024 - 18:00
Alors que la Hongrie a proposé une loi pour interdire la viande cultivée en laboratoire, la Commission européenne et plusieurs États membres s'y sont opposés. Selon eux, cette interdiction pourrait compromettre la libre circulation des marchandises au sein de l’UE, et menacerait l’innovation alimentaire et l’autonomie technologique de l’Europe.
Déposée le 10 juillet dernier, la proposition hongroise vise à interdire la production de viande de laboratoire pour préserver les traditions culinaires. Mais d’après la base de données TRIS de la Commission, cette initiative contrevient au règlement sur les nouveaux aliments. "Une telle interdiction anticiperait la procédure d’autorisation harmonisée pour les nouveaux aliments au niveau européen", précise l’avis de la Commission, comme le rapporte EurActiv. Si la Hongrie poursuit, elle pourrait s’exposer à des sanctions pour non-respect des règles du marché unique.
Plusieurs États européens, dont la Suède et les Pays-Bas, partagent la position de la Commission. Ils soulignent que la démarche hongroise n’affecte pas seulement le commerce, mais entrave également l'innovation. Comme d'autres avant elle, cette législation divise l’Europe entre modernisation et préservation, dans un contexte où la sécurité alimentaire et l'écologie sont au cœur des débats.
Pendant ce temps, d'autres pays tels que l’Italie ont proposé des restrictions similaires et se sont vus rappelés à l’ordre par l’UE. Parallèlement, des organisations d’agriculteurs et des consortiums d’AOP s’opposent aux directives de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), jugeant insuffisants les critères sanitaires sur les aliments cultivés. Issus de France, du Portugal, d'Espagne, de République Tchèque ou de Pologne, ils dénoncent des "lacunes substantielles" et appellent au gel des autorisations de la viande de laboratoire. Selon eux, s'il fallait outrepasser les traditions européennes, il faudrait a minima que ce soit fait de façon irréprochable en termes sanitaires.
Quelle merde choisir ? Après les poulets qui naissent dans des pièces fermées éclairées 24/24 h sans qu'ils ne voient la lumière du soleil, ni un brin d'herbe dehors !! les voilà obligés de bouffer de la nourriture en granulés de laboratoires qui ne contient que... 'des nutriments' ! D'où les poulets rachitiques abattus 3 semaines après leurs naissances ! Des œufs rachitiques composés de merdes sorties de laboratoires !
Çà y est ? vous y êtes ? Aaaaaa taaaable !! Hors campagnes, la nourritures données aux gens de la ville... c'est DE LA MERDE !
L'agriculteur aime la culture des courges : il commercialise ainsi plus de 100 variétés
31 Octobre 2024 Anne Klös, AGRARHEUTE*
Avec trois à quatre hectares de surface par an, le couple d'agriculteurs génère une grande partie de ses revenus.
L'agriculteur est passionné par les courges depuis sa jeunesse. À l'époque déjà, il gagnait un peu d'argent en cultivant des courges. Aujourd'hui, les courges lui rapportent plus que de l'argent de poche.
- voir clip siur site -
Dans cette vidéo, la chaîne Youtube Unser Land de la radio bavaroise présente la ferme de Roland et Antonia Habeker. La famille exploite au total 160 hectares. Les courges génèrent un tiers du chiffre d'affaires, bien qu'il n'y ait que trois à quatre hectares par an. Outre les courges comestibles et ornementales, ils cultivent des céréales, du safran, des artichauts, du maïs doux, des melons, des concombres et des courgettes. Mais la passion de Robert Habeker, ce sont ses courges.
Des courges parmi les mauvaises herbes : un agriculteur malgré tout satisfait
L'agriculteur plante ses courges au printemps sur un film de paillage biodégradable à base d'amidon. Entre les deux, il sème du trèfle afin de limiter la pression des mauvaises herbes. Cela n'a pas fonctionné, mais l'agriculteur n'y voit aucun problème.
Selon lui, les mauvaises herbes assurent un enracinement intensif du sol, ce qui contribue à sa fertilité. Il ne diabolise pas les mauvaises herbes, mais les considère comme un enrichissement.
L'agriculteur commercialise via le magasin de la ferme et les réseaux sociaux
Pour le marketing, sa femme Antonia utilise entre autres les réseaux sociaux. Elle ne se contente pas de créer des menus à base de courge, mais donne également des conseils aux internautes.
Dans la vidéo, elle montre ce que l'on peut créer avec les courges : en entrée, il y a du carpaccio de courge Piena-di-Napoli, de la soupe de courge Pink-Banana avec une note d'orange, le plat principal est un nid de spaghettis de courge avec de la purée de patates douces et des poires cuites au four. Le dessert est constitué de cubes de courge caramélisés avec de la glace à la vanille. Dans le magasin de la ferme, les clients peuvent se procurer des créations personnelles, comme du ketchup à la courge et de la confiture de courge.
L'agriculteur a longtemps bricolé pour créer une machine à laver les courges
Avant la vente, l'agriculteur lave les courges. Avant que les légumes ne soient placés dans sa machine à laver spéciale, ils sont mis à tremper. Pendant le lavage, la peau ne doit pas être endommagée. Pour éviter cela, le plateau tournant de la machine à laver est monté sur ressorts et la dureté des poils est exactement adaptée aux exigences de la peau de la courge.
Avec du matériel de Unser Land ____________
* Anne Klös est rédactrice cross-media spécialisée dans les grandes cultures.
Source : Landwirt liebt Kürbis-Anbau: So vermarktet er mehr als 100 Sorten | agrarheute.com
Les citrouilles géantes passent du champ à l'eau pour les régates annuelles
31 Octobre 2024 AGDAILY Reporters*
Les régates de citrouilles sont des compétitions excentriques et familiales au cours desquelles d'énormes citrouilles sont transformées en embarcations et les participants font la course sur des lacs ou des rivières.
Ces événements ont gagné en popularité dans toute l'Amérique du Nord, les villes les organisant dans le cadre de leurs célébrations automnales. La tradition des régates de citrouilles, bien que légère, associe des exploits agricoles impressionnants à l'amusement et au divertissement.
M. Wayne Hackney, de Winchester, dans le New Hampshire, est considéré comme le premier Américain à pagayer sur une citrouille géante qu'il a fait pousser en 1996. Cependant, la Windsor Pumpkin Regatta a rapidement démarré au Canada en 1999, et la tendance s'est répandue dans toute l'Amérique du Nord.
Les citrouilles utilisées dans les régates ne sont pas des citrouilles ordinaires. Pesant bien plus de 1.000 livres (450 kg), elles appartiennent généralement à l'espèce C. maxima, connue pour ses grosses cellules, sa forte teneur en eau et, surtout, sa croissance ininterrompue.
Les producteurs commencent à les cultiver vers la mi-avril, et les citrouilles sont pollinisées en juin ou juillet. En septembre ou octobre, elles sont prêtes à être sculptées et évidées pour les régates. Si les petites citrouilles d'environ 600 à 800 livres (270 à 360 kg) sont idéales pour être sculptées et transformées en embarcations, certaines régates utilisent des citrouilles massives de plus de 1.200 livres (550 kg), qui sont toutefois plus difficiles à manœuvrer sur l'eau.
Lors d'une régate de citrouilles typique, les participants évident les citrouilles, montent à l'intérieur et se frayent un chemin sur l'eau à l'aide de pagaies traditionnelles. La règle principale est qu'aucun moteur n'est autorisé, l'embarcation étant entièrement propulsée par l'homme. Les participants sont souvent vêtus de costumes amusants et thématiques, allant des super-héros aux animaux, ce qui ajoute une couche supplémentaire de divertissement au spectacle. À Tualatin, les courses ont pris de l'ampleur et comprennent désormais quatre manches pour accueillir les milliers de participants et de pagayeurs. Les événements mettent généralement en scène des agriculteurs, des sponsors, des secouristes locaux et des membres du public.
Le format de chaque régate varie légèrement, mais les courses consistent généralement en un parcours d'un quart de mille (400 m). Les concurrents essaient de naviguer sur les citrouilles lourdes et gorgées d'eau sans chavirer ni couler, ce qui est souvent le cas pour de nombreux pagayeurs.
Voici quelques événements populaires qui se déroulent en octobre.
La West Coast Giant Pumpkin Regatta à Tualatin, dans l'Oregon, est l'une des régates les plus connues du pays. Depuis 2004, cet événement attire des milliers de spectateurs et de participants qui traversent le lac Tualatin Commons à bord de citrouilles pesant jusqu'à 1.200 livres (550 kg).
Les participants, vêtus de costumes amusants, pagaient sur ces citrouilles à travers le lac Tualatin Commons dans une course qui ne ressemble à aucune autre. Les citrouilles, cultivées par des membres de l'association Pacific West Coast Growers, sont sculptées en bateaux après avoir été placées dans l'eau pour déterminer leur meilleure position de flottaison. Les participants naviguent sur un parcours d'un quart de mille, mais toutes les citrouilles n'atteignent pas la ligne d'arrivée : certaines coulent ou chavirent en raison de l'eau qu'elles absorbent.
Le festival comprend également une course de 5 km, la sculpture de citrouilles et d'autres jeux sur le thème de la citrouille. La régate est devenue une attraction majeure dans la région nord-ouest Pacifique, associant l'esprit communautaire à une course passionnante et excentrique. L'événement aura lieu le 20 octobre et certains coureurs se préparent déjà.
Windsor, Nouvelle-Écosse
Bien qu'elle se déroule techniquement de l'autre côté de la frontière, la Windsor Pumpkin Regatta, en Nouvelle-Écosse, mérite d'être mentionnée car elle a inspiré de nombreuses régates américaines. Fondée en 1999, cette régate est devenue célèbre pour ses plaisirs excentriques et ses énormes bateaux en forme de citrouille, attirant même l'attention de Martha Stewart.
Depuis, l'événement s'est déplacé à Shelburne, où il aura lieu pour la troisième année consécutive le 12 octobre, dans le cadre du Shelburne County Giant Pumpkin Festival (festival de la citrouille géante du comté de Shelburne). Les gagnants sont présentés sur leur page de réseaux sociaux.
Stillwater, Minnesota
C'est à Stillwater, dans le Minnesota, que se déroule chaque année la St. Croix Valley Pumpkin Regatta. Cet événement met en scène des citrouilles géantes sur la rivière Sainte-Croix que des participants enthousiastes descendent en pagayant. Organisée en octobre, elle attire à la fois les habitants et les visiteurs qui viennent assister au spectacle de ces courges surdimensionnées naviguant sur les eaux. L'événement de Stillwater comprend des festivités communautaires qui ajoutent au charme et à l'attrait de la régate.
La régate s'est déroulée dimanche dernier [13 octobre] et a donné lieu à un affrontement intense entre les plaisanciers.
Le Maine accueille l'une des plus charmantes régates de citrouilles du pays à Damariscotta, une petite ville côtière connue pour sa Pumpkinfest & Regatta annuelle.
L'événement, qui a lieu chaque année en octobre, comprend une série d'activités liées à la citrouille, mais le point culminant est la course de bateaux de citrouilles, où d'énormes citrouilles flottent sur la rivière Damariscotta. Les habitants et les touristes affluent à cet événement, appréciant la compétition ludique et les festivités sur le thème de l'automne qui célèbrent la culture agricole de la région.
Goffstown, New Hampshire
Goffstown, dans le New Hampshire, organise sa propre version de la régate de citrouilles dans le cadre de son festival d'automne. La course met en scène des producteurs locaux et des membres de la communauté qui font naviguer des citrouilles sur l'eau après les avoir pesées, tranchées, écopées et transformées en vaisseaux adaptés à la rivière.
Le coup d'envoi des manifestations à Goffstown est prévu pour le vendredi 19 octobre. _____________
* Source : Giant pumpkins go from the patch to water for annual regattas | AGDAILY
L'essor de l'intelligence artificielle met la pression sur l'approvisionnement en eau des États-Unis, prévient JPMorgan
PAR TYLER DURDEN MERCREDI 30 OCTOBRE 2024 - 13:50 Rédigé par Tom Ozimek via The Epoch Times
L'expansion rapide de l'intelligence artificielle (IA) aux États-Unis ajoute une pression importante sur l'approvisionnement en eau déjà sous tension du pays, selon un nouveau rapport de JPMorgan Chase et du cabinet de conseil ERM, qui appelle à une action urgente pour mieux gérer cette ressource vitale.
Le rapport, publié le 28 octobre, note que l'essor des technologies basées sur l'IA, notamment les centres de données et la fabrication de semi-conducteurs, contribue à une inadéquation croissante entre l'offre et la demande en eau, tout en avertissant qu'ignorer les demandes en eau de l'IA et d'autres industries pourrait avoir de graves conséquences.
« Il est urgent et de plus en plus nécessaire de renforcer la résilience de nos pratiques collectives de gestion de l’eau si nous voulons disposer d’une eau fiable à l’avenir », peut-on lire dans le rapport, qui note que l’instabilité croissante des ressources en eau « nous rapproche de services écosystémiques perturbés, de la biodiversité menacée et des moyens de subsistance humains affectés ».
Le principal facteur de l’augmentation de la demande en eau aux États-Unis est une combinaison de la croissance démographique du pays et de l’augmentation du nombre de personnes qui se déplacent vers des régions plus chaudes et plus ensoleillées, qui sont déjà confrontées à des problèmes d’approvisionnement en eau. Cependant, les nouvelles demandes liées à la relocalisation de la fabrication et aux centres de données basés sur l’IA exercent une pression supplémentaire sur les ressources en eau.
Les centres de données utilisent des quantités importantes d’eau, souvent extraites des ressources en eau potable, afin de refroidir les serveurs qui génèrent d’importantes quantités de chaleur.
En moyenne, un centre de données de taille moyenne utilise environ 300 000 gallons par jour, tandis que les installations plus grandes peuvent consommer jusqu’à 1 à 5 millions de gallons par jour, ce qui est comparable aux besoins d’une ville de 10 000 à 50 000 habitants.
Les centres de données aux États-Unis ont consommé plus de 75 milliards de gallons d’eau en 2023, selon le rapport, qui note qu’environ 20 % de l’eau utilisée par ces installations provient de bassins hydrographiques stressés, « présentant des risques pour l’industrie technologique et les communautés et l’environnement environnants ».
Cependant, l’impact plus large de l’IA sur le secteur de l’eau va bien au-delà des technologies de refroidissement utilisées dans les centres de données, prévient le rapport. Les opérations des centres de données reposent sur des puces semi-conductrices, dont la fabrication a des implications majeures sur les ressources en eau. Non seulement elle nécessite de grandes quantités d’eau, mais elle génère également des eaux usées toxiques, ce qui pose des défis supplémentaires pour la gestion de l’eau.
« Les semi-conducteurs étant la base de la chaîne d’approvisionnement de l’IA, la gestion future de l’eau de leurs opérations sera essentielle pour le secteur de l’eau », note le rapport.
La pression exercée par la demande induite par l’IA fait partie d’un ensemble plus large de risques liés à l’eau, notamment le risque de blocage des actifs commerciaux lorsque les installations de production deviennent inutilisables ou non rentables en raison d’un approvisionnement insuffisant ou de réglementations plus strictes, telles que les exigences de rejet des eaux usées.
Le rapport de JPMorgan et ERM appelle à accroître les investissements dans les infrastructures hydrauliques, qui sont actuellement confrontées à un déficit de financement annuel de 91 milliards de dollars.
Le rapport suggère que des technologies innovantes, telles que les systèmes de refroidissement sans eau pour les centres de données et les solutions avancées de recyclage des eaux usées pour la fabrication de semi-conducteurs, pourraient jouer un rôle clé dans la lutte contre la pénurie et le stress hydriques.
Black-out en Guadeloupe : un avant-goût de ce qui attend la métropole et l’UE
André Pellen 31 octobre 2024
La perte de 67 % de la puissance de production électrique guadeloupéenne – 211 MW sur 315 – aura donc déstabilisé le système électrique de l’île jusqu’à priver de courant ses 380 000 habitants et sa modeste économie durant près de 39 heures, du 25 au 27 octobre 2024.
Notons que les 9 MW de puissance éolienne et les 4 MW de puissance photovoltaïque avec lesquels EDF s’enorgueillit d’avoir entamé la mutation du parc en question vers les 100 % renouvelables, à l’horizon 2030, n’ont pas été d’un grand secours à nos infortunés compatriotes ultramarins ; pas plus d’ailleurs que les batteries de stockage KISS (Karukera Intelligent Storage System) installés sur le site défaillant, d’une puissance de 5 MW et dont on aimerait connaître la capacité de charge (1).
Rendons-nous compte : 39 heures pour réalimenter en totalité 220 000 foyers et une économie dont ce n’est pas lui faire injure qu’elle n’a rien de comparable avec celle de Singapour. Les préjudices causés à ses composants les plus notables que sont la moyenne métallurgie, les ciments, les équipements mécaniques et l’agroalimentaire auront certes fait très mal une à économie locale qui n’avait pas besoin de ça, mais ils sont sans commune mesure avec ceux que la France métropolitaine et peut-être certains de ses voisins auraient à déplorer dans la même circonstance.
Sur la probabilité de survenue d’un black-out en France et peut-être au-delà Ainsi qu’en atteste l’analyse du black-out géant du 19 décembre 1978, la susceptibilité de la protection fréquence d’un système électrique – celle qui sanctionne tout déséquilibre production-consommation techniquement hors critères – n’attend pas la perte des 2/3 de la puissance en service pour se manifester. Or, l’état des lieux de la puissance électrogène dont la France dispose aujourd’hui est formel : avec ses 80 GW tout au plus, notre parc de production serait dans l’incapacité de répondre aux 102 GW appelés à la pointe du 8 février 2012, ne pouvant guère compter sur le secours des parcs voisins en transition énergétique aussi indigente que la sienne (2). Pour ne rien arranger, jamais le système électrique français n’a été physiquement et politiquement aussi solidaire des systèmes électriques de l’UE, faisant ce qui fait qu’un seul d’entre eux peut désormais entraîner tout ou partie des autres dans le black-out ; ce qu’a d’ailleurs déjà failli provoquer l’Allemagne.
Vivre le black-out, attendre fiévreusement le black-start et constater les dégâts Le titre du paragraphe ci-dessus est emprunté à un article récent que le lecteur est invité à consulter dans sa totalité, au moins pour ce qui concerne le parcours du combattant auquel est confronté le gestionnaire d’un système électrique comme le nôtre, pour ramener une situation gravement perturbée à la normale (3) ; celui de la Guadeloupe n’ayant dû se plier à un tel parcours que dans une certaine mesure. Une chose est sûre en tout cas : le délai d’attente du black-start par une France métropolitaine plongée dans le noir serait infiniment plus long que celui observé ce week-end en Guadeloupe, non seulement à cause de l’effet d’échelle dont il est question plus haut, mais surtout à cause du fait que, en 2025, la nature de l’économie n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a 46 ans, laissant présager à tout nouveau black-out des conséquences catastrophiques.
Cette lente chute vers l’abîme ne date ni d'aujourd'hui ni d'hier mais du temps de dégueule ! avec son ministre de la culture André Malreau et ses expositions 'Picasso' ! L'HOR-REUR ! L'horreur dans l'architecture des bâtiments 'cages-à-lapins' ! Cette descente aux enfers vit peu-à-peu toucher les carrelages aux supermarchés : blancs !! Blancs comme dans les cliniques. Avec des murs blancs ! non-tapissés ! Mais, la pauvreté intellectuelle ne s'arrêtait pas là ! De grandes dalles carrées de 80 cm virent le jour en 'villas de luxe', couleur 'terre brûlée'. Les voitures n'étaient pas oubliées, des belles autos styles 'voitures américaines' remplacées petit-à-petit par des merdes toutes blanches ! ou grises ou noires ! des machins venus d'Asie, des trucs qui n'ont pas de gueule, des choses sans beauté.
Plus on avance plus on est entouré de cons, de gens qui ne savent rien, qui n'ont pas d'avenir ni de présent. Des indigents qui vont à la piqûre parce que c'est pour leur bien ! Ils et elles bouffent des insectes, des prédigérés, préchiés, congelés, surgelés, frigorifiés, refroidit, panés et servis !
Aujourd'hui on ne sait plus compter (y a la machine), ni écrire (y a des 'correcteurs d'orthographe') voir maintenant des IA ! Des programmes à la cons qui pondent des lettres, des articles, des romans, bref, des trucs pour la télé.
Pour certains, vouloir coloniser l’espace est un projet délirant qui ne devrait relever que de la science-fiction. Pour d’autres, c’est au contraire une obligation morale pour sauver l’humanité d’une fin autrement inéluctable. Mise au point.
Beaucoup de nos contemporains critiquent les projets de colonisation de Mars ou de tout autre lieu de l’espace sidéral. Selon eux, les raisons scientifiques seraient très minces, les difficultés techniques gigantesques et les coûts financiers monstrueux. Ces projets seraient d’autant plus ineptes que notre société serait confrontée à de graves problèmes environnementaux. Plutôt que de s’embarquer dans cette utopie jugée coûteuse et inutile, il nous faudrait nous occuper exclusivement du bien-être de l’humanité ici-bas.
Cette critique, pour vigoureuse qu’elle soit, n’en est pas moins contestable pour deux grandes raisons. D’abord, si partir vivre dans l’espace n’est pas encore faisable techniquement, ces projets reposent sur l’idée d’un développement technologique qui ira en continuant. Ensuite, opposer développement technologique et amélioration des conditions de vie des humains revient à faire fi des liens que ces deux objectifs entretiennent. Il n’y a donc pas nécessairement incompatibilité entre ces projets d’aventure spatiale et la protection de l’humanité. On peut même se demander si les premiers ne seraient pas une condition de la seconde. C’est ce que nous allons essayer de regarder.
Parier sur le développement
À ce jour, les humains ne peuvent pas survivre longtemps dans l’espace. Il est bien sûr possible d’imaginer de les modifier génétiquement et de transformer l’atmosphère des planètes colonisées. Mais les deux procédures sont encore complexes, incertaines et hasardeuses. Même l’idée de construire une planète artificielle ou un vaisseau spatial gigantesque relève encore de la science-fiction. Envisager la colonisation de l’espace implique donc nécessairement de se placer dans un futur très lointain.
Se projeter ainsi dans un avenir lointain est, pour certains, ce qui est problématique dans les projets de colonisation de l’espace. Pourquoi dépenser d’importantes ressources sur un projet à la réussite très hypothétique, quand tant de personnes souffrent de nos jours ? Cette objection oublie toutefois que se soucier uniquement des besoins immédiats nuit au bien-être des populations humaines du futur. De fait, si toute notre énergie était consacrée à soulager la détresse des démunis actuels, nous ne pourrions plus innover et, par conséquent, diminuer le nombre de miséreux dans le futur.
Certains pourraient rétorquer qu’il nous faut apprendre à vivre sur Terre, pas dans l’espace. Ils commettraient toutefois une erreur. D’abord, il est souvent difficile de prévoir l’utilité des recherches scientifiques. Ensuite, il ne faut pas regarder l’espace comme un lieu qui nous serait totalement étranger. Par exemple, comprendre la façon dont les radiations impactent les astronautes lors des missions spatiales peut être utile pour améliorer le traitement du cancer.
Pour autant, certains critiques diront que c’est la course au développement technique qui est en elle-même problématique, dans la mesure où elle serait directement responsable des problèmes environnementaux. À l’heure du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources terrestres, il serait temps de ralentir et d’entrer en décroissance économique, disent-ils. Il en irait de la survie de l’humanité.
Cette critique du projet spatial au nom d’une supposée nécessité de la décroissance ne va toutefois pas de soi, car trop freiner le développement technologique c’est aussi condamner l’humanité à disparaître. De fait, une société de post-croissance ne pourrait pas investir dans la recherche, comme peut le faire une société riche et prospère, c’est-à-dire en croissance. Elle se rendrait donc très vulnérable à des aléas climatiques ou autres, bien plus qu’elle ne l’est de nos jours. Impossible aussi de se protéger contre un astéroïde qui viendrait s’écraser sur la Terre. Enfin, si elle réussissait à survivre malgré tous ces dangers, l’humanité serait de toute façon condamnée à disparaître dans quelques centaines de millions d’années à cause de l’augmentation des températures due à la luminosité croissante du Soleil. La décroissance, c’est donc la mort certaine.
Cette conséquence funeste de la décroissance ne signifie pas que la croissance offre nécessairement une porte de sortie à l’humanité. Elle est toutefois synonyme d’innovations et de découvertes. Elle pourrait donc nous donner les moyens d’avoir accès à de nouvelles ressources minérales (au fond des océans ou sur des astéroïdes) et de maîtriser de nouvelles formes d’énergies (comme la fusion nucléaire). Elle pourrait nous permettre de modifier les écosystèmes de façon qu’ils soient encore plus favorables à la vie humaine. Enfin, elle pourrait générer une innovation technologique qui permettra non seulement à l’humanité de combattre les fléaux qui s’abattront sur elle, mais aussi de mettre sur pied un projet viable de colonisation de l’espace.
Le dilemme de l’humanité est donc simple. Ne pas se développer et disparaître, dans des conditions très probablement éprouvantes. Ou se développer, en prenant certes le risque de précipiter cette fin (par épuisement plus rapide des ressources et destruction de la biosphère), mais aussi en se donnant des chances d’améliorer ses conditions de vie et d’échapper à un destin funeste. Il se peut que cet espoir soit illusoire. C’est toutefois le seul espoir de l’humanité à la fois de vivre mieux et d’échapper aux menaces existentielles auxquelles elle est confrontée.
Pourtant, beaucoup de nos contemporains ne sont pas convaincus. Ils estiment que la fin de l’humanité, à la suite du choc d’un astéroïde et de la transformation progressive du Soleil en géante rouge, est un événement tellement lointain que nous n’aurions pas trop à nous en soucier. Puis, n’est-il pas sage, ajoutent-ils, d’accepter que l’humanité soit mortelle ?
Pourquoi sauver l’humanité
De nos jours, beaucoup de ceux qui luttent contre le réchauffement climatique et en faveur de la décroissance le font, prétendent-ils, pour sauver l’humanité d’une catastrophe imminente et de son éventuelle disparition. Ils voient donc la fin de l’humanité ou, du moins, sa fin proche comme un problème. Mais si la fin proche de l’humanité n’est pas acceptable, pourquoi sa fin lointaine le serait-elle ? Le penser reviendrait à oublier que la distance temporelle ne réduit pas l’importance d’un devoir moral.
Supposons que, demain, nous observions qu’un astéroïde se dirige vers la Terre et risque d’y anéantir toute forme de vie dans quelques années. Ne serions-nous pas justifiés de mettre en œuvre toutes les mesures possibles pour le dévier de sa trajectoire ? Si nous jugeons que c’est même une obligation morale d’éviter ainsi l’anéantissement de l’aventure humaine, il n’y a pas de raison de penser que ce devoir perdra en intensité à mesure que la date de l’impact s’éloigne. Certes, en fonction de l’éloignement temporel, les mesures à prendre peuvent varier, mais une disqualification de principe de ces mesures ne serait pas morale.
Autrement dit, les personnes qui critiquent le principe de la colonisation de l’espace oublient de se placer sur la longue durée. N’envisageant qu’un futur proche, elles encouragent l’humanité à adopter un mode de fonctionnement stationnaire, en oubliant qu’elle doit se préparer à affronter les fléaux qui la guettent. L’ironie est donc que ceux qui prétendent vouloir sauver l’humanité en sont les fossoyeurs. Si l’humanité veut tenter de prolonger son aventure aussi longtemps que possible, elle doit songer à coloniser l’espace et s’en donner les moyens.
* Une version plus longue de cet article se trouve sur le site de l’auteur.
Cette recherche d'avenir, d'un futur 'à portée de main' est loin de faire l'unanimité chez les scientifiques qui savent que c'est la folie qui s'empare des cerveaux et non de l'intelligence qui les devance !
L'État s'enfonce dans la surveillance en ligne avec l'intelligence artificielle
France-Soir le 31 octobre 2024 - 19:25
Un appel d'offres vient d'être lancé par le service d’information du gouvernement (SIG), et il vise à surveiller l'intégralité de nos recherches pour analyser nos comportements et prédire d'éventuels mouvements. Google, TikTok et Instagram, entre autres, seront concernés par cette surveillance augmentée, qui met, une fois n'est pas coutume, la liberté à mal.
Le gouvernement Barnier veille à suivre la voie de ses prédécesseurs avec application : contrôle et surveillance au programme. Si l'Etat pouvait déjà "surveiller" les réseaux sociaux, cet appel d'offres vise à intégrer les moteurs de recherches au secteur d'action. Grâce à un contrat de 5 millions d’euros sur quatre ans, le SIG entend déployer des outils basés sur l'intelligence artificielle pour repérer les mouvements sociaux avant même qu’ils ne prennent forme.
Tout ça, c'est L’Informé qui l'a dévoilé dans un article en date du 30 octobre. Matignon veut désormais analyser les tendances de recherche, les vidéos, et même le contenu d’images, avec pour objectif avoué de détecter les "signaux faibles". Autrement dit, tuer dans l'oeuf ce qui ressemble à une mobilisation émergente ou à une opinion divergente. Il faut croire que les récentes mobilisations en Nouvelle-Calédonie, les manifestations d'agriculteurs ou la surprise des Gilets jaunes de 2018 ont laissé une empreinte durable... Suffisamment pour qu'on ait envie d'un Minority Report réel.
Pour garantir un usage "acceptable" de cette surveillance, le SIG affirme se restreindre aux données publiques, assurant ainsi respecter les libertés individuelles. Et, puisque "nous ne touchons pas aux données privées", il n’a pas jugé nécessaire de consulter la CNIL, encore moins les Français. Voilà de belles idées, accompagnées de belles technologies, qui promettent déjà une présidentielle mouvementée en 2027.
C'est un combat contre l'intelligence, contre les scientifiques, contre cette éducation venue du Peuple pour le Peuple qui est contraire à la dictature. C'est tous les jours que les internautes sont privés du savoir-lire, du savoir comprendre et du savoir l'expliquer.
l’Espagne a détruit des dizaines de barrages pour que les cours d’eau puissent couler librement! Quand les écolos sont c..s ils rendent les crues incontrôlables
le 31 octobre 2024 par pgibertie
L’Espagne a battu un record en 2021, celui d’avoir démoli 108 infrastructures faisant obstacle à ses cours d’eau, selon le Dam Removal Europe, un collectif de sept ONG environnementales. Nul autre pays n’a fait plus en Europe. Selon le quotidien espagnol El País, ces obstacles sont majoritairement des barrages et des digues. Il y en aurait quelque 171 000 à travers le pays – selon une estimation du projet Amber (un atlas européen qui recense les barrages à travers le Vieux Continent), citée par le journal madrilène – au fil des 187 800 kilomètres de cours d’eau qui s’écoulent en Espagne. Certains d’entre eux sont “intermittents” et “ont cessé de couler librement depuis quelque temps”, ajoute le journal de centre gauche.
- voir carte sur site -
Cet argument suscite “un vif débat”, nuance El País. Dans certaines zones d’Espagne, les barrages sont indispensables pour empêcher les cours d’eau de s’écouler vers des habitations en cas de crue.
La destruction de plusieurs barrages hydrauliques s’inscrit dans une stratégie de l’Union européenne en faveur de la biodiversité. D’ici à 2030, l’UE souhaite rétablir l’écoulement libre d’au moins 25 000 kilomètres de cours d’eau dans les pays européens. Dans un rapport publié en 2021, la branche espagnole de l’ONG WWF a identifié 5 400 barrages comme prioritaires à la démolition en Espagne, “ce qui, selon elle, pourrait libérer plus de 17 000 kilomètres de cours d’eau”, conclut El País.
L'humanité qui s'effondre jusqu'à céder ses barrages nécessaires pour irriguer les cultures et pour transformer les masses d'eau en pouvoir électrique ! Des abrutis, des cinglés, des aspergés, des attardés mentaux vont jusqu'à ôter ses digues pour faciliter la remontée des poissons qui pondent en amont !
Les éoliennes provoquent moins de croissance végétale et donc plus de gaz carbonique
31 octobre 2024 par le Dr. Peter F. Mayer
Une nouvelle étude révèle que les éoliennes dans un rayon de 7 kilomètres réduisent la végétation, l'énergie que les plantes absorbent par la photosynthèse, la masse des feuilles et la capacité de stocker le gaz carbonique. Tout cela s’ajoute aux autres changements environnementaux et climatiques dont les parcs éoliens sont responsables.
Toute une série d’effets néfastes des éoliennes sont déjà connus. Il y a trois facteurs principaux qui conduisent à des dégâts massifs. Le premier facteur concerne les ondes sonores et les vibrations, notamment dans la gamme des infrasons inaudibles . Les fréquences sont inférieures au seuil auditif mais peuvent être ressenties par les humains et les animaux sur de longues distances. Les maladies en sont le résultat.
Le deuxième facteur est le détachement des pales du rotor, qui peut se propager à des degrés divers selon l'installation. Ces ailes, d'une longueur d'environ 50 à 90 mètres, sont réalisées en plastique renforcé de fibres de verre et ont une durée de vie nominale d'environ 10 ans. Le soleil et les vitesses extrêmement élevées pouvant atteindre 400 km/h au bout des ailes provoquent le détachement de pièces plus ou moins volumineuses, et la fibre de verre et le carbone notamment peuvent être mortels pour les animaux. Un rapport de l'avocat Thomas Mock en dit plus à ce sujet .
Le troisième facteur concerne les effets climatiques locaux ou régionaux , tels que l'augmentation de la température et les changements des conditions de pression dans l'atmosphère dus au retrait d'énergie.
Mais il existe un quatrième facteur qui a désormais été prouvé sans aucun doute dans une étude à grande échelle. L'étude de Li Gao et al intitulée « L'impact de l'énergie éolienne sur la production de biomasse végétale en Chine » a duré 22 ans et a suivi les effets de 2 404 parcs éoliens et 108 361 éoliennes sur l'environnement et la végétation.
Les chercheurs notent que « l’expansion mondiale de l’énergie éolienne suscite des inquiétudes quant à son impact potentiel sur la production de biomasse végétale (PBP). Et c’est exactement ce qui a été découvert lors d’une étude très minutieuse.
Il a constaté « une réduction significative du PBP grâce à la construction de parcs éoliens… dans un rayon de 1 à 10 km ».
Mais ce n'est pas tout, car « de la même manière, le rayonnement photosynthétiquement actif absorbé et la productivité primaire brute diminuent dans un rayon de 1 à 7 km » .
« Les effets néfastes durent plus de trois ans, s’accentuent en été et en automne et sont plus prononcés à basse altitude et dans les basses terres. » La conséquence logique est une réduction de l'absorption de gaz carbonique par les plantes - ce qui montre une fois de plus l'absurdité de la folie éolienne. « Les puits de carbone forestier diminuent de 12 034 tonnes dans un rayon de 0 à 20 km, entraînant une perte économique moyenne de 1,81 million de dollars par parc éolien. »
Encore une fois très lentement comment l’étude montre l’absurdité des parcs éoliens :
Les parcs éoliens réduisent la végétation dans un rayon allant jusqu'à 20 kilomètres ;
Cette réduction de la végétation s'accompagne d'une augmentation notable du réchauffement dû à l'énergie radiante normalement absorbée par les plantes via la photosynthèse ;
Moins de masse végétale signifie moins de quantité de gaz carbonique stockée qui reste donc dans l’atmosphère.
Distribution de parcs éoliens en Chine. Les points (clairs à foncés) représentent les parcs éoliens installés au cours des différentes années. La courbe brune montre la limite administrative de la ville. La figure montre un total de 2 404 parcs éoliens à partir de l’ensemble de données d’origine, avec la première date d’installation en 1994 et la dernière en 2021.
- voir carte sur site -
Une grande quantité de données a été collectée dans une grille d' une longueur de bord de 2 km x 2 km, à partir de laquelle la répartition de la biomasse a été calculée .
L'étude semble avoir été réalisée avec beaucoup de soin et soutient d'autres études rapportées par TKP.concernant l'augmentation de la température de 0,72 degrés par décennie dans la région des éoliennes.
À ce sujet, il convient de faire une référence particulière au livre Windwahn : Windwahn et ses conséquences climatiques , dont il a été question ici dans une revue.
Le commerce avec la « mort choisie »
RépondreSupprimer29.10.2024
www.kla.tv/30902
La nouvelle invention pour le suicide par la capsule Sarco brise la digue de la protection de la vie.
Après le programme d'euthanasie du Canada, ce que les critiques craignaient depuis longtemps est en train de se produire : l'augmentation rapide de la « mort sur demande ». La Suisse, connue depuis longtemps pour sa réglementation libérale en matière d'aide au suicide, doit maintenant faire face à un autre nouveau modèle commercial de mort choisie.
Actuellement, dans le canton de Schaffhouse, la conformité juridique de la capsule de suicide controversée « Sarco-Pod » fait l'objet de vives discussions. La capsule Sarco, une capsule à gaz en forme de cercueil, entièrement automatisée et fabriquée à l'aide d'une imprimante 3D, doit permettre une mort autodéterminée. Après avoir participé à un questionnaire en ligne pour déterminer son libre arbitre, on reçoit un code d'accès et on peut monter dans la capsule de la mort. À l'intérieur, on trouve un levier qu'il suffit d'actionner. Au bout de 30 secondes environ, l'inconscience s'installe.
Le 23 septembre 2024, la première utilisation mortelle de la capsule a eu lieu dans une forêt du canton de Schaffhouse. Une Américaine de 64 ans y est décédée. Cette femme s'était délibérément rendue en Suisse dans ce but. Philip Nitschke, l'inventeur de la capsule et président de la société « Exit International », a assisté à la mort de la femme par vidéo en direct depuis les Pays-Bas. La police de Schaffhouse a alors arrêté toutes les personnes présentes sur place, pour incitation et complicité de suicide. Nitschke a également été arrêté et ses ordinateurs ainsi qu'un prototype de Sarco ont été confisqués. Au 8 octobre 2024, le président de l’association en Suisse était en détention provisoire. 371 autres personnes sont encore sur la liste d'attente pour une mort par capsule. Les autorités ont encore besoin d'éclaircissements. Une chose est sûre : la politique s'efforce de définir concrètement le cadre juridique des morts par Sarco.
Le débat bat son plein et l'on entend de tous côtés différentes raisons et histoires, parfois très émouvantes, en faveur d'une utilisation de la capsule. L'« autodétermination » est un grand mot d'ordre. Mais écoutons l'exemple du programme canadien Maid [Medical Assistance in Dying, en français : Aide médicale à mourir] : depuis longtemps, il ne s'agit plus « seulement » d'euthanasie pour les adultes. Les enfants, sans limite d'âge minimale, peuvent déjà recourir à une fin de vie « choisie » et « autodéterminée ». Les nourrissons doivent pouvoir être avortés grâce à « l'homicide post-natal ».
RépondreSupprimerEt quelle instance morale décide de la limite à ne pas franchir ? Si la politique suisse ne parvient pas à mettre un terme à ces choses, comme le suicide simplifié, il ne restera plus qu'à regarder la digue céder et à sacrifier à nouveau des enfants en toute légalité, ici, dans notre voisinage européen.
Mais écoutez dans l'émission suivante à quel point le Canada agit déjà en tant que précurseur.
Le programme d'euthanasie du Canada : des soins de santé ?
Tu es pauvre, dépressif, handicapé, voire socialement inadapté, alors choisis plutôt une „belle mort“. Quand on entend une telle phrase, on croit avoir mal entendu ! Pourtant c’est cela ou quelque chose de similaire qui pourrait bientôt être le slogan publicitaire du programme d'euthanasie « Medical Assistance in Dying » [en français: Aide médicale à mourir] du gouvernement canadien. Dans le secteur canadien de l'euthanasie, des plans ont été développés, pour promouvoir de façon ciblée le suicide. Cette pratique, qui existe depuis quelques années déjà, est approuvée et organisée par le gouvernement, elle prend des formes de plus en plus difficiles à comprendre. On ne peut nier qu’il y a ici une certaine ressemblance avec le film de science-fiction "Soleil vert", dans lequel on va volontiers mourir pour le bien commun au lieu d’être un fardeau pour la société.
Le Canada a décidé de définir le suicide assisté par injection létale comme un soin de santé. Non seulement on réclame que cette possibilité soit offerte dès l'âge de 12 ans, mais aujourd'hui, deux philosophes de l'Université de Toronto plaident même pour que l'euthanasie des pauvres soit acceptée par la société. Kayla Wiebe, doctorante en philosophie, et Amy Mullin, bioéthicienne et pro-fesseure de philosophie, publient un article dans le Journal of Medical Ethics. « Il est inacceptable que des personnes qui souffrent déjà de conditions sociales injustes soient contraintes d'attendre que ces conditions s'améliorent (...). La solution recommandée (...) doit être reconnue comme une approche visant à limiter les dégâts et être considérée comme la « moins pire » de deux options plus ou moins idéales. » En clair, les deux femmes affirment qu'il n'y a que deux options : une vie misérable sans espoir d'aide ou d'amélioration, ou un "beau suicide". Ce que Wiebe et Mullin qualifient de "pire des cas" revient cependant à dire que ces personnes défavorisées auraient le droit de décider elles-mêmes de leur vie.
D’après elles, chacun devrait avoir le droit de décider si sa vie vaut la peine d'être vécue et ce choix devrait être respecté. Bien que cette solution soit tragique, ce serait néanmoins selon elles la meilleure "stratégie de limitation des risques". La question se pose inévitablement de savoir pour qui ces solutions méprisables limitent le plus les risques. Pour étayer leur suicide "éthiquement acceptable", les deux femmes se servent d'histoires effrayantes de citoyens canadiens qui, faute d'aide sociale, doivent recourir à l'euthanasie. Compte tenu de l'évolution rapide de la réglementation canadienne sur le suicide et de la détermination du gouvernement Trudeau à continuer à la développer, des propositions comme celle-ci devraient être traitées avec le plud grand sérieux !!! Au lieu que les dirigeants politiques s'engagent de toutes leurs forces à remédier à cette situation et à rendre la vie de ces personnes plus agréable à tout prix, le "suicide'' est non seulement encouragé, mais proposé comme la solution la plus acceptable. Celui qui propose la mort plutôt que la vie aux citoyens de son peuple, commet un crime. Et celui qui ne se bat pas pour protéger à tout prix la vie de ses concitoyens et qui ne contribue pas à l’améliorer ne peut pas se dire représentant du peuple ni agir en tant que tel.
RépondreSupprimerde bji/avr
Sources / Liens :
Au sujet de l'utilisation de la capsule de suicide Sarco :
Pour la première fois, une personne a volontairement mis fin à ses jours à l'aide de la capsule de suicide Sarco, ressemblant à un cercueil.
https://www.20min.ch/story/schaffhausen-todesfall-bei-ersteinsatz-von-todeskapsel-sarko-103190723
Lors de la première utilisation de la capsule de suicide, censée permettre une mort sans douleur, plusieurs personnes ont été arrêtées dans le canton de Schaffhouse.
https://www.srf.ch/news/schweiz/sterbehilfe-in-der-schweiz-offene-rechtliche-fragen-rund-um-todeskapsel-sarco
Descente de police chez l'inventeur de Sarco aux Pays-Bas après l'utilisation de la caspule de la mort
https://www.watson.ch/schweiz/international/603429315-razzia-bei-sarco-erfinder-in-den-niederlanden-nach-suizidkapsel-einsatz
La capsule de suicide controversée Sarco n'est pas conforme à la loi
https://www.watson.ch/schweiz/gesellschaft-politik/626761037-baume-schneider-stellt-sich-gegen-umstrittene-suizidkapsel-sarco
Une personne se suicide avec la capsule de suicide Sarco à Schaffhouse
https://www.watson.ch/schweiz/schaffhausen/375292260-suizidkapsel-in-schaffhausen-person-nimmt-sich-in-waldhuette-das-leben
Le président de Sarco en détention provisoire, l'organisation estime être dans son bon droit
RépondreSupprimerhttps://www.watson.ch/schweiz/justiz/199563528-sarco-praesident-immer-noch-in-u-haft-organisation-sieht-sich-im-recht
Des scientifiques canadiens plaident pour l'euthanasie des personnes pauvres :
https://uncutnews.ch/soylent-green-ist-nicht-mehr-weit-kanadische-wissenschaftler-plaedieren-in-einem-papier-fuer-sterbehilfe-fuer-arme-menschen/
https://www.lifesitenews.com/blogs/canadian-academics-write-paper-arguing-in-favor-of-euthanasia-for-poor-people/
https://www.kla.tv/fr
Devenus très tôt dès leur naissance des animaux d'élevage, les bestioles a deux pattes sont formées 'cons' ou même 'super-cons' grâce aux merdias mis à disposition. Les empoisonnés ont donc une vie contrôlée de la vue satellites au suppo dans le cul + les nouveaux émetteurs-récepteurs chemtraillés et, plus encore inoculé profond.
Supprimer55 produits chimiques trouvés dans les vaccins contre la Covid, dont des métaux lourds
RépondreSupprimerAucun des produits chimiques n’est répertorié par les fabricants
Par Jon Rappoport
JonRappoport.substack
31 octobre 2024
The Defender de Children’s Health Defense a publié un rapport à succès. (lien en note de bas de page)
« Un groupe de scientifiques argentins a identifié 55 éléments chimiques, non mentionnés sur les notices d’emballage, dans les vaccins COVID-19 de Pfizer, Moderna, AstraZeneca, CanSino, Sinopharm et Sputnik V, selon une étude publiée la semaine dernière dans l’International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research. »
« Les éléments chimiques comprennent 11 métaux lourds, tels que le chrome, l’arsenic, le nickel, l’aluminium, le cobalt et le cuivre, que les scientifiques considèrent comme des toxiques systémiques connus pour être cancérigènes et induire des lésions organiques, même à de faibles niveaux d’exposition. »
De l’ARSENIC dans les vaccins ? Comment cela se produit-il ? Je ne vois pas comment une chaîne de montage de vaccins pourrait être accidentellement contaminée par de l’arsenic, provenant d’autres utilisations antérieures.
L’article du Defender contient d’autres déclarations extrêmement importantes. Par exemple :
« La recherche s’appuie sur une série d’études menées depuis 2021 à l’aide de différentes techniques d’analyse pour analyser les flacons de vaccins COVID-19 des principaux fabricants. Des études antérieures ont également identifié un nombre important d’éléments chimiques non mentionnés sur les étiquettes des vaccins. »
« Les efforts de recherche comprenaient une étude de 2022 menée par un groupe de travail allemand, dont le regretté pathologiste Arne Burkhardt, soumise au gouvernement allemand ; une étude de 2021 menée par des scientifiques en Angleterre ; une étude de 2022 menée par le Dr Daniel Nagase canadien ; et une étude de 2023 menée par le Dr Geanina Hagimă en Roumanie. »
Ces études antérieures, qui ont donné des résultats similaires à ceux du dernier groupe argentin, sont passées inaperçues.
Il ne fait aucun doute que les produits chimiques toxiques contenus dans les vaccins contre la COVID constituent un problème URGENT qui doit être largement connu et étudié plus en profondeur, une fois les vaccinations immédiatement interrompues.
RépondreSupprimerBien sûr, pour un certain nombre de raisons que moi et d’autres avons expliquées depuis des années, les vaccins n’auraient jamais dû être lancés en premier lieu.
Warp Speed était l’une des exagérations grossières de Trump. C’était un projet mortel dès le début. Trump préférerait qu’il soit enterré comme de l’histoire ancienne. Il affirme toujours que le vaccin mortel « a sauvé des millions de vies ».
Le président par intérim de Trump – il s’est écarté et a laissé Fauci diriger le pays – a finalement fait en sorte que le vaccin soit obligatoire.
Et maintenant, les preuves indiquent que de nombreux produits chimiques toxiques non annoncés sont présents dans les injections.
Apparemment, la FDA criminelle n’a jamais vérifié leur présence avant d’approuver le vaccin.
L’agence a préféré regarder ailleurs et faire confiance à ses précieux partenaires, l’industrie pharmaceutique.
— Une collaboration mortelle de longue date.
Note de bas de page : lien
Réimprimé avec l’autorisation de l’auteur.
https://www.lewrockwell.com/2024/10/jon-rappoport/55-chemicals-found-in-covid-vaccines-including-heavy-metals/
Après thrombose : succès contre Astrazeneca devant le tribunal
RépondreSupprimer30 octobre 2024
de Thomas Oysmüller
Nouvelle défaite d'AstraZeneca devant les tribunaux : un étudiant en médecine de Leipzig a poursuivi le géant pharmaceutique après de graves dommages causés par la vaccination.
Un étudiant de Leipzig souffre des dommages causés par le vaccin. Après avoir été vaccinée à l’Astrazeneca contre le Covid, elle a développé une thrombose. L'étudiant en médecine a poursuivi le fabricant en dommages-intérêts. Elle a désormais pu obtenir son premier succès partiel devant le tribunal régional supérieur de Dresde.
Divulgation
Leur demande d'au moins 150 000 euros n'a pas encore été satisfaite, mais au moins elle est désormais « réexaminée », selon les médias. Les choses se compliquent pour le fabricant de vaccins anglo-suédois. Selon le jugement de Dresde, il doit désormais divulguer tous les effets secondaires du vaccin Covid connus de l’entreprise. Le vaccin « Vaxzevria » n’est plus autorisé – a rapporté le TKP.
Le procès a été initialement rejeté par le tribunal régional de Leipzig. Les choses se présentent actuellement mieux à Dresde, où un recours a été déposé.
La femme souffrait d’une thrombose veineuse cérébrale après la vaccination. Après une opération, elle a dû rester longtemps à l'hôpital et souffre également de handicaps ultérieurs. Elle accuse le constructeur de banaliser systématiquement le risque de thrombose. Elle réclame donc une réparation pour les dommages, les douleurs et les souffrances.
Astra se défend comme d'habitude et fait référence à une étude portant sur plus de 24 000 sujets testés, selon laquelle il n'y avait pas d'augmentation du risque de thrombose. De plus, le géant pharmaceutique n’est responsable qu’en cas de faute intentionnelle et de négligence grave.
Le succès complet de la jeune femme n’est pas encore en vue. Après tout, Astra doit désormais divulguer pleinement ce qu’elle sait du vaccin. Une décision similaire a déjà été rendue par le tribunal régional supérieur de Bamberg en avril, rapporte le TKP.
En Grande-Bretagne, nous sommes déjà un peu plus avancés. Astra a déjà admis devant le tribunal que le vaccin pouvait entraîner une thrombose « dans de rares cas », a rapporté TKP.
https://tkp.at/2024/10/30/nach-thrombose-erfolg-gegen-astrazeneca-vor-gericht/
Les passeports vaccinaux sont-ils sur le point d’être introduits ?
RépondreSupprimer31 octobre 2024
de Thomas Oysmüller
Les passeports vaccinaux – similaires au Green Pass de l’UE pendant la Covid – seront également un outil essentiel lors de la « prochaine pandémie ». C’est ce que démontre un article récent des autorités sanitaires nord-américaines.
L’UE travaille sur les passeports numériques et les passeports numériques de vaccination, qui feront tous deux partie de l’identité numérique. Personne ne parle publiquement de lier les passeports de voyage et de vaccination, même si le « Green Pass », le certificat QR Covid, était presque un passeport vaccinal. Et le rythme s’accélère également en Amérique du Nord. Les États-Unis, le Canada et le Mexique lancent une initiative correspondante pour la « préparation à une pandémie ». Le résultat final pourrait être le passeport vaccinal.
Ancrer les règles de vaccination
L'American Defender rend actuellement compte du nouveau projet . Selon les trois autorités sanitaires, elle devrait également suivre une approche « One Health » en fédérant la « lutte contre les futures pandémies ». L’OMS définit One Health comme « une approche intégrée et unificatrice visant à équilibrer et optimiser la santé des personnes, des animaux et de l’environnement ».
Les critiques sont alarmées : « Comme il s’agit d’une initiative de l’OMS, je suis profondément préoccupé », a déclaré Nicholas Hulscher, épidémiologiste et chercheur à la Fondation McCullough. « Ils semblent chercher à dominer les plantes, les animaux et les hommes – un contrôle mondialisé et centralisé des politiques de santé publique dans tous les pays concernés. »
Santé publique Canada affirme que One Health « prend en compte les relations entre la santé des personnes, des animaux et de l'environnement », ce qui suggère que de futures pandémies ou menaces pour la santé publique pourraient se propager des animaux aux humains.
Hulscher estime que la grippe aviaire pourrait devenir la prochaine pandémie et la base d'un contrôle mondial :
« Le complexe biopharmaceutique souhaite que la grippe aviaire H5N1 devienne une pandémie humaine, car cela offre une nouvelle opportunité d'imposer des mesures de contrôle draconiennes et d'imposer des injections d'ARNm. Leur obsession pour les maladies zoonotiques peut être due à leurs taux de mortalité potentiellement élevés, augmentant la probabilité d’une vaccination élevée et du respect de contre-mesures strictes telles que le confinement.
Et c’est là que les passeports vaccinaux entrent en jeu. Le rapport du ministère américain de la Santé et des Services sociaux (en coopération avec les deux autres) dit très franchement :
RépondreSupprimer« La mise en œuvre de mesures sanitaires aux frontières aux aéroports, aux ports maritimes et aux frontières terrestres, telles que : « Telles que le contrôle des passagers, les exigences en matière de vaccination, la quarantaine et les restrictions d'entrée, doivent être fondées sur des preuves et viser à ralentir l'introduction ou la propagation d'un agent pathogène dans la région. »
Hulscher a déclaré que l’initiative formaliserait les mesures de santé publique introduites pour la première fois pendant la pandémie de COVID-19 :
« Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les structures nécessaires ont été mises en place pour permettre l’obtention de passeports vaccinaux. Ils pourront mettre en œuvre rapidement ces mesures lors de la « prochaine pandémie » en utilisant les mêmes systèmes.
Le « Green Pass », c’est ce que cela signifie lorsque l’on transfère l’affaire à l’UE. Et « lors de la prochaine pandémie », le système devrait être déployé encore plus rapidement, plus efficacement – et bien sûr – encore plus fondé sur des données probantes.
https://tkp.at/2024/10/31/stehen-impf-reisepaesse-vor-der-einfuehrung/
État en faillite : depuis 2021, 10 % de la population a quitté Cuba, et le pays connaît désormais des pénuries de carburant et des coupures de courant
RépondreSupprimerPar Jo Nova
October 29th, 2024
Ayez une pensée pour le peuple cubain
La situation est passée d’effroyable à quelque chose de bien pire.
Ils n’ont plus de centrales électriques en état de marche depuis dix jours et ont subi des coupures de courant pendant quatre jours consécutifs, dont un ouragan. Les rapports qui sortent suggèrent que même si l’électricité est en partie rétablie, ce n’est souvent que pendant quatre heures par jour. Sans surprise, le pays est semi-paralysé – les écoles sont toujours fermées et les « services du travail » sont en grande partie inexistants, à l’exception des hôpitaux, des funérailles et des efforts pour réparer les dégâts causés par l’ouragan Oscar.
Bientôt, ils pourraient manquer de gens. Les gens fuyaient Cuba avant que les choses ne deviennent aussi graves.
La grande panne a commencé le vendredi 18 octobre. Au cours des quatre jours suivants, ils ont redémarré le réseau trois ou quatre fois, pour le voir à nouveau tomber en panne, et même si le courant est en grande partie rétabli, les problèmes structurels semblent être graves. Rien ne résume mieux l’état de l’économie communiste qu’une ligne sur Vox News qui décrit le moment où la grande panne a commencé :
« Sept des huit centrales thermoélectriques du pays, qui produisent de l’électricité pour l’île, ne fonctionnaient pas ou étaient en maintenance avant la panne de la centrale de Guiteras. Donc, lorsque la centrale de Guiteras a fermé, il n’y avait plus de sources d’énergie. »
Comme si « sept sur huit » n’était pas suffisant, il y a plus. Cuba ne peut plus obtenir de carburant subventionné de la Russie, du Mexique ou du Venezuela, et le pays ne peut pas se permettre d’acheter du carburant aux prix du marché. L’économie est en faillite. Ils ne fabriquent pas beaucoup de choses que le monde veut acheter, et le tourisme s’est tari avec la pandémie.
Il semble que soit la seule centrale survivante ait subi un dysfonctionnement, soit que le pays ait manqué de carburant, ou les deux. Reuters est quelque peu vague :
Réseau électrique cubain : comment il s’est effondré et ce qui va suivre
Reuters
Le Venezuela, allié de longue date, a réduit de moitié ses livraisons de carburant à Cuba cette année, alors qu’il a du mal à assurer son approvisionnement sur son territoire. Les alliés de la Russie et du Mexique ont également réduit leurs exportations vers Cuba, obligeant le gouvernement à court d’argent à chercher du carburant beaucoup plus cher sur le marché au comptant.
La situation a atteint son paroxysme vendredi, lorsque la plus grande centrale électrique de Cuba a connu une panne, rejoignant plusieurs autres centrales plus petites déjà hors service. Le mauvais temps a également retardé l’arrivée de carburant des pétroliers au large, privant les centrales électriques de l’île de nourriture. Cette combinaison a provoqué l’effondrement de tout le réseau.
RépondreSupprimerDepuis que l’ordre a été donné à tous les employés de l’État de rentrer chez eux la veille de la panne, le gouvernement savait manifestement que la situation devenait désespérée.
La vie est dure. Les générateurs ne pouvaient alimenter les hôpitaux qu’en cas d’urgence.
Les gens ramassent du bois dans les rues pour pouvoir cuisiner ce qu’ils voulaient pour le dîner. Même avant la panne, quelque 600 000 personnes n’avaient pas d’eau courante, et maintenant c’est pire. La BBC rapporte que certains souffrent maintenant de la faim.
Comme on pouvait s’y attendre, on craint que l’exode ne s’amplifie
On dit que le gouvernement ne laissera pas les gens protester contre les conditions de vie désastreuses, mais il les laissera partir, ce qui fait qu’un million de personnes sont parties au cours des trois dernières années. (Voilà les dissidents, les ambitieux, les motivés et souvent les plus brillants). Étant donné que Cuba comptait environ dix millions d’habitants, dix pour cent du pays a quitté le pays depuis 2021.
On craint que cela ne fasse qu’augmenter :
Les coupures de courant ne sont pas inhabituelles à Cuba, mais celle-ci est différente
Ellen Iones, Vox
Cette crise pourrait alimenter un nouvel exode ; on estime qu’un million de Cubains ont quitté le pays au cours des trois dernières années, ce qui représente la plus grande migration de ce type dans l’histoire du pays. Un économiste basé à La Havane, Omar Everleny, a déclaré au New York Times qu’il commençait déjà à voir une nouvelle vague d’émigration : « Tous ceux qui pensaient partir accélèrent maintenant leurs plans. Maintenant, on vous dit : « Je vais vendre ma maison et partir. »
Cuba entre dans l’âge des ténèbres
Par Martin Gurri, The Free Press
Ce n’est ni une exagération ni une métaphore. L’île entière est tombée dans le noir, même La Havane, qui a été protégée des pires coupures de courant récentes. C’était un effondrement civilisationnel. L’économie s’est littéralement arrêtée, le gouvernement a ordonné la fermeture des usines et des magasins. Des écoles primaires aux universités, le système éducatif a été mis en pause. Les hôpitaux ont refusé des gens. Pendant trois jours, Cuba, déjà en lambeaux et maltraitée, est entrée dans un cercle spécial de l’enfer réservé aux nations les plus mal gérées de la planète.
RépondreSupprimerLa catastrophe matérielle est évidente et peut être mesurée empiriquement. La profondeur de la souffrance humaine est impossible à évaluer à distance. Sans réfrigération, la nourriture, toujours difficile à obtenir, était gâtée. Les mères manquaient de lait pour leurs enfants. Sans ventilateurs ni climatiseurs, tout le monde, y compris les plus jeunes et les plus âgés, était exposé aux températures torrides de Cuba. Sans ascenseurs, les personnes âgées et malades qui vivaient dans des appartements étaient obligées de dormir dehors, dans la chaleur et au milieu des moustiques. Sans feux de circulation, s’aventurer dans les rues devenait un cauchemar qui défiait la mort. Sans lumière, l’esprit humain lui-même commençait à s’éteindre – le peuple cubain, figé sur place par un régime incompétent et désuet, sombra dans des niveaux de désespoir presque métaphysiques.
Les mauvais gouvernements peuvent ruiner beaucoup de vies :
Les gens sont en colère. Beaucoup de gens se plaignent en ligne que le gouvernement ait construit de nombreux hôtels de luxe pour les touristes, au lieu de réparer le réseau électrique pour la population.
Malgré la crise et l’ouragan, le président cubain Miguel Díaz-Canel a trouvé le temps d’avertir les citoyens que « s’ils manifestent dans la rue, ils seront poursuivis ». Il a revêtu un uniforme militaire et a déclaré que les manifestants n’étaient que des ivrognes, comme si les gens sobres ne s’offusquaient pas de ne pas avoir d’économie fonctionnelle.
Il est difficile de faire sortir des histoires de Cuba, mais des expatriés ou des amis à l’extérieur de Cuba publient des opinions sur Reddit et elles sont sombres.
Les problèmes du réseau électrique cubain se sont produits il y a des décennies.
Les huit centrales électriques sont en grande partie des centrales au fioul brut d’environ 400 MW. Au total, théoriquement, elles pourraient produire 2 500 MW. En réalité, elles sont mal construites, mal entretenues et vieilles de 30 à 40 ans. La production d’électricité a diminué de 25 % au cours des cinq dernières années.
« Il n’y a pas d’argent » : Cuba craint un effondrement total en raison d’une panne du réseau et d’une crise financière
Ruaridh Nicoll à La Havane, The Guardian
« Il est très difficile de redémarrer une centrale électrique », a déclaré un ingénieur retraité d’Antonio Guiteras, qui a demandé à rester anonyme. « Il faut produire beaucoup d’électricité pour la faire fonctionner. »
La centrale Antonio Guiteras a été construite en 1989 et est aujourd’hui délabrée et obsolète. « La vérité, c’est qu’elle a été construite pourrie », a déclaré l’ingénieur. Il a raconté des histoires poignantes de travail avec des équipements de sécurité défectueux, des dirigeants politiques qui disparaissaient lorsque des problèmes survenaient et un système poussé depuis longtemps à ses limites.
RépondreSupprimer« Il y avait un programme de maintenance programmé, mais il n’a jamais été suivi », a-t-il déclaré. « Les exigences étaient trop strictes. On nous a dit : « L’usine doit produire, alors réparez-la. »
D’une manière ou d’une autre, bien que Cuba soit presque un État en faillite, il existe des projets glorieux de construction de 26 fermes solaires d’une capacité d’un gigawatt. Comme le rapporte le Guardian, la Chine a proposé les pièces pour les fabriquer, en échange d’un accès au gisement de nickel de Cuba. On craint cependant que les personnes qui auraient pu construire les centrales solaires aient déjà quitté Cuba. Et alors ?
Le gigawatt d’énergie solaire (si jamais il se concrétise) ne fournira qu’un tiers de la demande actuelle au maximum, et ne fonctionnera évidemment qu’en milieu de journée, et peut-être pas du tout après le premier ouragan. Comme le savent Broken Hill et Alice Springs, lorsque les choses vont mal, les panneaux solaires ne sont pas la solution. La charge de base vient en premier.
Si Cuba ne peut pas obtenir de fioul et faire fonctionner le réseau, la nourriture et l’eau s’épuiseront sûrement, et les gens seront obligés de prendre des décisions très difficiles.
Si le réseau ne peut pas fournir suffisamment d’énergie à la population, dans le monde capitaliste la réponse est « plus de réseau », mais dans le monde communiste, cela signifie apparemment « moins de gens ». Dans ce cas, les Cubains ont la « chance » d’être autorisés (pour le moment) à marcher ou à nager, mais pour combien de temps ?
h/t Chad et un autre Ian.
h/t Tony Thomas un méga corrigé en giga…
https://joannenova.com.au/2024/10/failed-state-since-2021-10-of-the-population-left-cuba-and-now-the-country-has-fuel-shortages-and-blackouts/
Ôh mais comment faisaient-ils ces cubains au 19 ème et siècles antérieurs pour vivre ou survivre ??!! (comme en Australie !)
SupprimerBêh, ils faisaient comme aujourd'hui !
Le Front Républicain vote la X2.5 de l’impôt sur les sociétés, 2,5 fois la moyenne de l’UE . Coquerel prouve qu’il est plus inculte que Delogu, la France Inculte au pouvoir
RépondreSupprimerle 27 octobre 2024
par pgibertie
Contribution exceptionnelle Barnier ciblant les grandes entreprises: les députés votent ce soir un amendement qui fait passer l’IS à 55% (!) pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards… L’Assemblée est devenue un asile de déments.
L’IS passe de 25,8% à 55% du bénéfice , 125% de hausse mais l’idiot qui préside la commission des finances a réalisé une prouesse
@philippejeanpr1
La commission des finances devrait immédiatement organiser un nouveau vote de désignation de son président car @ericcoquerel est littéralement trop stupide pour occuper un tel poste en période de crise budgétaire. L’inclusion des handicapés mentaux dans la vie active doit avoir des limites.
@JphTanguy
La gauche vient d’augmenter de 10 milliards les impots de production alors que nous avons déjà des records de faillite ! Il faut que les Français voient le SABOTAGE du budget par les macronistes et la droite dont les rangs sont VIDES pour donner la victoire aux Insoumis.
https://twitter.com/i/status/1850098014553100799
- voir doc sur site -
L’IS est prélevée sur l’ensemble des bénéfices : – ceux qui servent à verser des dividendes. – ceux qui constituent l’unique source de trésorerie propre à l’entreprise, pour fonctionner, se développer investir … Taxer les dividendes, à la limite…Mais là, dans ces proportions , c ‘est suicidaire
Le Front Républicain vote le doublement de l’impôt sur les sociétés, il sera 2,5 fois plus élevé que la moyenne européenne .
Le taux légal d’imposition des sociétés varie grandement entre les Etats membres. Le pays disposant du taux le plus élevé est Malte (35 %), suivi par le Portugal (31,5 %). A l’inverse, la Hongrie et l’Irlande ont des taux d’imposition peu élevés, de respectivement 9 % et 12,5 %. Dans les pays de l’OCDE, le taux légal moyen était de 20 % en 2022. La prise en compte des taux appliqués par des administrations au niveau infranational (taux légal combiné) peut contribuer à augmenter le taux légal d’imposition. En Allemagne par exemple, l’impôt national sur les sociétés est fixé à 15,8 % ; combiné à l’imposition régionale (14 %), il atteint ainsi 29,8 %, soit l’un des chiffres les plus élevés dans l’Union européenne.
La France se situait légèrement au-dessus de la moyenne européenne avec un taux légal de 25,8 %. Néanmoins, le dernier rapport de l’OCDE souligne que l’Hexagone est le deuxième pays au monde ayant connu la plus forte régression de son taux légal entre 2021 et 2022, enregistrant une baisse de 2,6 points de pourcentage. Par ailleurs, la Hongrie fait figure d’exception en Europe ainsi qu’au sein de l’OCDE : c’est le seul pays, qui, avec la Barbade, applique un taux inférieur à 10 %.
RépondreSupprimerEn outre, lorsque l’on calcule le taux d’imposition effectif moyen, celui-ci est inférieur au taux légal dans les pays autorisant un certain nombre d’avantages fiscaux, comme des déductions d’impôts. Ainsi, en 2021, les écarts les plus grands sont observés à Malte (-6,6 points par rapport au taux légal), en Italie (-6,5 points), au Portugal (-6,4 points) et en Pologne (-3,5 points).
Ces différences d’imposition, que ce soit pour le taux légal ou les taux réellement effectifs, sont un outil de concurrence fiscale et peuvent être utilisées par certains Etats membres pour accroître leur attractivité auprès des entreprises.
https://pgibertie.com/2024/10/27/le-front-republicain-vote-la-x2-5-de-limpot-sur-les-societes-25-fois-la-moyenne-de-lue-coquerel-prouve-quil-est-plus-inculte-que-delogu-la-france-inculte-au-pouvoir/
Surpris et dépité par le vote de la réduction de 5MDS de la cotisation à l’UE, le front républicain se reconstitue à l’Assemblée Nationale
RépondreSupprimerle 26 octobre 2024
par pgibertie
Le taux variable de présence des députés lors du vote du budget conduit à des surprises lors des votes.
Une petite réunion de crise organisée par LFI, LR, PS, Renaissance, EELV et communiste. « Réunion de crise » pour le système après la victoire du RN qui diminue le budget de l’UE de 5 milliards d’euros.
Regardez la vidéo
https://twitter.com/i/status/1849827930433626471
https://twitter.com/i/status/1849827930433626471
- voir clip sur site -
Autre surprise, la suppression du mécanisme fiscal post-Arenh, glissé en catimini par le gouvernement dans le projet de loi de finances. Cette taxe supplémentaire sur les revenus d’EDF menaçait de saboter les investissements essentiels pour notre parc nucléaire historique et de demain. On ne peut pas décider de la politique énergétique des quinze prochaines années en seulement quinze minutes, au détour d’un texte budgétaire.
https://pgibertie.com/2024/10/26/lincomprehensible-michel-barnier-champion-de-lescrologie-et-ses-deputes-absents-a-lassemblee-pour-laisser-passer-les-nouveaux-impots-du-nfp/
Charles Dereeper VIVRE
RépondreSupprimerQuand un veteran vient donner sa purple heart medale a trump
Il existe des millions et millions d hommes corrompus mentalement
Il existe autour de 97% d âmes corrompues sur terre et j'en fais partie
Tous ces sac a crottes jactent et j'en fais partie
Mais quand un soldat qui a fait preuve de bravoure choisit de donner ce qui lui a probablement coûté sa paix intérieure a vie a un politicien candidat... les gocho azimutés et carbonés 2.0 ricanent... mais les vrais hommes avec un cœur refleurissent ou doivent le faire
Y a un énorme mouvement de fond envers trump. Des milliers de temoignages et videos sortent. Et ces pas de la merde marketing démocrate fictive. Des vraies videos. Du vrai humain
Le wokisme des globalistes demoniaques commencent a insupporter un pourcentage serieux de la population qui respecte la vie
Ca va finir en guerre civile. Satan bolchevique et ses sbires restent des petites pédales manipulatrices qui détalent quand ca pète serieux
L humanité va devoir se debarasser des pervers et retablir les putin, bukele et trump comme chef reel
Cette semaine j'ai continué a recevoir des emails sur elon musk le satanique... s il etait satanique il serait bien incapable de concretiser industriellement ce qu il produit
Le mal est genial dans la destruction... mais le mal ne produit jamais rien
Faut se reveiller
Y a 3 players sur terre et non juste le mal qui regne et le bien qui a fui et nous a abandonné comme une lopette ya 5000 ans
- voir clip sur site :
https://www.facebook.com/charlesdereepervivre
Taxation des profits et ignorance économique
RépondreSupprimerJean-Yves Naudet
28 octobre 2024
L’obsession fiscale, dénoncés à juste titre par l’IREF, touche une fois de plus la France et notamment un grand nombre de députés. Au-delà des écrans de fumée, tout le monde est concerné, mais cette « créativité » fiscale concerne en priorité « les plus riches » en général et les profits en particulier. Il faut bien reconnaitre qu’une partie de l’opinion est sensible à cette haine anti-riches, sans doute par jalousie envers ceux qui ont réussi sur le plan économique, et par cette obsession anti-profit, produite par ignorance économique.
Salaire et intérêt, oui ; profit, non
Il y en en effet quelque chose de paradoxal. Qu’un salarié, en contrepartie de son travail, reçoive un salaire, prévu par le contrat de travail, n’est contesté par personne. Qu’un épargnant, qui a placé son argent sur un livret d’épargne ou dans une obligation, perçoive l’intérêt prévu par le contrat n’est guère remis en cause (sauf par quelques démagogues qui dénoncent l’argent qui fructifie en dormant, comme si cette épargne n’était pas le fruit d’une activité économique antérieure et ne rendait pas un service à l’emprunteur). Mais qu’un entrepreneur, individuel ou organisé en société, puisse percevoir un profit, contrepartie du service spécifique qu’il a rendu, est contesté par principe. Vouloir taxer les « superprofits » n’est qu’un prétexte pour remettre en cause la légitimité du profit en soi. Il y a là sans doute l’influence des théories marxistes de la lutte des classes et de « l’exploitation », encore très présentes en France, mais aussi une ignorance économique.
Le profit est d’abord associé à l’idée d’une grande entreprise, ayant de nombreux salariés. Mais l’artisan qui est à son compte, la profession libérale, l’agriculteur, sont eux aussi rémunérés par le profit, même si on parle alors plus souvent de bénéfice. Ils ont des recettes, fruit de la vente de leurs services ou des biens qu’ils produisent, et des dépenses, et la différence entre les deux, qui permet leur rémunération, est bien un bénéfice ou un profit. Or il n’y a pas de différence de nature entre ce profit et celui de l’entrepreneur à la tête d’une petite ou grande entreprise, ayant des salariés, plus ou moins nombreux. Si la plupart des gens trouvent normal que l’agriculteur exploitant touche ainsi un bénéfice, qui est son revenu (et même beaucoup, ces temps-ci, jugent ce revenu « insuffisant »), ils dénient le même droit à l’entrepreneur, quand celui-ci est à la tête d’une société. Il y a là une négation du principe même du profit, comme si l’entrepreneur était le seul à ne pas mériter de rémunération pour son activité. Vision idéologique et ignorante, qui justifie ensuite le matraquage fiscal des profits.
Que devient le profit ?
RépondreSupprimerL’ignorance se trouve d’abord à propos de l’usage du profit. Que devient-il ? Une part déjà très importantes-et que certains veulent encore accroitre- part en impôts. Donc l’entrepreneur est ainsi privé d’une partie de son revenu. Ensuite, une autre part du profit est laissé dans l’entreprise et sert à financer les investissements. C’est un rôle important du profit, car il réduit ainsi, par cet autofinancement, les besoins de financement externe et favorise, via l’investissement, l’innovation et le développement de l’entreprise. Rappelons la formule du chancelier social-démocrate allemand, Helmut Schmidt : « Les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les investissements de demain font les emplois d’après-demain ». Les hommes politiques français qui veulent taxer de plus en plus les profits ne semblent pas avoir compris ce rôle essentiel. Enfin, le reste du profit revient à l’entrepreneur et, en cas de société par action, aux actionnaires de l’entreprise.
Entrepreneur et profit dans la pensée économique[1]
Mais qu’est-ce qui justifie le profit lui-même ? Laissons de côté la thèse marxiste absurde de l’exploitation, très répandue en France chez les politiques et les syndicalistes : seul le travail serait productif et le profit ne serait donc que le fruit d’une exploitation des travailleurs par le patron ; il serait donc illégitime par nature. Mais que seraient les « travailleurs » sans capitaux et sans entrepreneur ? Une explication courante (David Ricardo, Franck Knight) légitime le profit par le risque pris par l’entrepreneur. Il y a une part de vérité car l’entrepreneur, qu’il apporte lui-même des capitaux ou seulement sa compétence, a une rémunération incertaine et donc variable, contrairement aux salaires et à l’intérêt, fixés par contrat. Il y a donc bien une incertitude, une prise de risque, qui justifierait le profit, qui est donc bien distinct de l’intérêt.
Mais l’explication est très insuffisante. Comme c’est souvent le cas, Jean-Baptiste Say fournit une explication plus complète. Ce qui légitime le profit pour Say, c’est l’apport spécifique du chef d’entreprise, qui réunit et combine les facteurs de production (travail et capital), et apporte ses propres qualités. En effet, pour Say, l’entrepreneur n’est pas un simple gestionnaire ; il n’est pas plus un savant (qui apporte sa science), ni un ouvrier (ayant un savoir-faire) ;il réunit un savoir et des qualités morales spécifiques « dont la réunion n’est pas commune », qui vont bien au-delà de la gestion ; c’est aussi un innovateur, quelqu’un qui a des capacités d’entreprendre, le génie des affaires, du jugement, de la constance, une connaissance des hommes et des c hoses, le sens de l’initiative et du risque et donc c’est au total un créateur net de valeur. Cette valeur n’aurait pas existé sans lui et il mérite une rémunération spécifique, qui est le profit. Au total, l’entrepreneur selon Say est à la fois créateur de nouveaux marchés et force motrice de la loi des débouchés.
De nos jours Israël Kirzner va plus loin dans cette compréhension du rôle de l’entrepreneur. Pour lui, ce qui caractérise d’abord l’entrepreneur, c’est la vigilance : il sait repérer les opportunités qui n’avaient pas encore été exploitées. Cette vigilance joue un rôle positif sur les marchés en révélant les déséquilibres qui peuvent exister, ce qui diffuse à tous des informations, ce qui permet les ajustements nécessaires, notamment grâce aux prix. L’entrepreneur vigilant, en situation d’alerte, découvre sans cesse de nouvelles manières d’utiliser les ressources ; il a perçu une opportunité de profit avant les autres et il créé ainsi de la valeur, qui n’aurait pas existé sans lui, ce qui justifie le profit qu’il en tire. On est loin de certaines conceptions abstraites néo-classiques de l’équilibre ; l’entrepreneur est au contraire au cœur de la dynamique du marché et des économies réelles, comme le montre l’analyse autrichienne. Il donne un nouvel élan au marché et il aide à corriger les erreurs dues à notre manque de connaissance, car le marché est un processus de traitement de la connaissance. L’entrepreneur est donc à la source du progrès et il n’a évidemment volé personne ; son profit est donc parfaitement légitime.
RépondreSupprimerEt la morale ?
Au-delà des raisonnements économiques, les partisans de la taxation toujours plus élevée des profits avancent des considérations « morales », qui révélant leur incompétence économique. Il faudrait surtaxer les profits, puisqu’ils viennent d’un vol (l’exploitation) ou en tous cas qui ne rémunèrent aucun apport spécifique de l’entrepreneur. Puisqu’ils invoquent la morale, rappelons-leur ce qu’écrit une « autorité morale », le pape Jean-Paul II, dans Centesimus annus (§ 35) : « L’Eglise reconnaît le rôle pertinent du profit comme indicateur du bon fonctionnement de l’entreprise. Quand une entreprise génère du profit, cela signifie que les facteurs productifs ont été dûment utilisés et les besoins humains correspondants convenablement satisfaits ».
La folie fiscale qui touche notre pays se pare de considérations morales, en utilisant des formules qui n’ont aucun sens économique, comme « superprofits » ou « profits excessifs ». Ils oublient que pour porter un jugement éthique sur une situation, il faut d’abord analyser cette situation et, en l’occurrence, les mécanismes économiques. Jean-Paul II l’avait compris, mais pas une large fraction de la classe politique française. Or il y a une faute morale majeure à parier sur l’ignorance économique d’une partie de l’opinion, en remplaçant la science économique par l’idéologie. Faire un effort de connaissance de l’économie leur permettrait de comprendre le vrai sens de l’article de Milton Friedman dans le New-York Times magazine (13 septembre 1970) : « La responsabilité sociale de l’entreprise est d’accroitre ses profits ».
RépondreSupprimer[1] Sur la question du rôle spécifique d l’entrepreneur, tout au long de l’histoire de la pensée économique, on se reportera aux contributions de Jean-Pierre Centi, Pierre Garello et Serge Schweitzer, in Naudet Jean-Yves, L’éthique de l’entrepreneur, Collection du centre d’éthique économique, PUAM (Presses universitaires d’Aix-Masteille), 2015.
https://www.contrepoints.org/2024/10/28/479659-taxation-des-profits-et-ignorance-economique
Un chef d'entreprise gère et va tout faire pour qu'elle prospère en se constituant une cagnotte afin de l'agrandir. Mais, les putains de politichiens de merde qui ne savent rien veulent tout faire pour voler cet argent du coffre pour que la dite entreprise fasse faillite faute d’expansion.
SupprimerConnaissez-vous UN ministère qui fonctionne depuis 50 ans ?
Tout est dit.
Le sens changé du nationalisme
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MARDI 29 OCTOBRE 2024 - 10:00
Rédigé par Jeffrey Tucker via The Epoch Times,
Peu de mots dans la langue anglaise ont des significations migratoires aussi importantes que le nationalisme.
Il a encore changé à notre époque.
Aujourd'hui, il suggère l'autodétermination des peuples face à une hégémonie mondiale croissante dans un éventail de domaines allant de la finance à l'agriculture en passant par la santé et les utilisations de l'armée et de la surveillance.
Ceux qui se qualifient de nationalistes affirment les droits d'un peuple dans une géographie définie à gérer sa propre vie en dehors des impositions de l'ordre néolibéral, qui est profondément affaibli par rapport à il y a dix ans.
Le livre qui a déclenché ce changement récent est « La vertu du nationalisme » de Yoram Hazony, publié en 2018.
Il soutient que le nationalisme – une grande diversité de principes directeurs parmi les nations souveraines – est essentiel à la préservation de la liberté, de la tradition et du sens culturel. Il n’est pas agressif mais simplement protecteur, un obstacle aux impositions des agences internationales, à la finance manipulatrice et aux hurlements des médias laïcs. Le livre a fait sensation parmi les conservateurs principalement parce qu’il a brisé un tabou sur l’utilisation du terme.
Lorsque je l’ai lu pour la première fois, j’étais tout à fait prêt à m’opposer à cette idée. Ayant été intellectuellement formé à une époque de consensus ancien, j’avais présumé que toutes les formes de nationalisme avaient une racine toxique par rapport à l’aspiration aux droits humains universels et aux normes culturelles mondiales. L’expérience des contrôles pandémiques, imposés simultanément dans le monde entier, a modifié mes propres points de vue car il s’agissait d’un cas paradigmatique de l’illibéralisme du mondialisme. L’internationalisme n’impliquait plus la liberté, bien au contraire. Cette expérience m’a obligé à réfléchir à ce que j’avais pu rater.
RépondreSupprimerIl n’y a eu que trois pays qui ont résisté aux mesures obligatoires telles que le confinement, la fermeture des entreprises, le port du masque et les piqûres de rappel. Il s’agit de la Suède, de la Tanzanie et du Nicaragua.
Dans chaque cas, la raison était la suivante : ce n’est pas comme ça que nous procédons ici. La Suède a adopté les principes traditionnels de santé publique. Le Nicaragua a déclaré que le confinement porterait préjudice à sa population. La Tanzanie a rejeté le confinement parce que quelque chose semblait louche dans tout le projet.
Les médias du monde entier ont hurlé de fureur contre ces trois pays, espérant qu’ils échoueraient tous, comme pour punir tout pays qui oserait suivre une voie différente.
Tous les trois ont obtenu des résultats sanitaires similaires ou meilleurs sans avoir détruit la vie de leurs citoyens ni piétiné les droits et libertés garantis par la loi. En termes pratiques, la réponse au COVID a détruit l’association que beaucoup de gens (y compris moi) faisaient entre mondialisme et liberté.
Le mondialisme est aujourd’hui plus susceptible d’être considéré comme un danger non seulement pour la souveraineté mais aussi pour les droits des peuples.
La controverse sur le nationalisme a commencé à la fin du XIXe siècle, lorsque les empires multinationaux ont commencé à s’effondrer et que de nouvelles nations se sont formées à partir de groupes linguistiques, ethniques et religieux en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Le but du premier concile du Vatican en 1869 était de consolider le statut des vestiges du Saint-Empire romain sous contrôle ecclésiastique. Le pape a cherché à affirmer sa propre infaillibilité politique afin de conserver les États pontificaux, mais cet effort a échoué (le concile n’a affirmé l’infaillibilité doctrinale que dans de rares conditions). Un siècle plus tard, un deuxième concile du Vatican a fait valoir ce point et a affirmé les droits de la liberté religieuse.
Entre ces deux périodes, la signification du nationalisme a évolué dans un sens puis dans l’autre. Le grand théoricien du nationalisme à la fin du XIXe siècle était Ernst Renan et son célèbre discours « Qu’est-ce qu’une nation ? » (1882). Cet essai est toujours considéré comme une longue histoire de l’idée de nation et établit des paramètres raisonnables concernant les principes centraux de leur organisation. Il distingue cinq facteurs : la religion, la langue, le territoire, l’héritage et l’ethnicité (race), chacun pouvant être bénin ou menaçant selon les circonstances.
L’essai était exactement ce dont on avait besoin à cette époque et a fini par avoir une grande influence après la Grande Guerre, qui a finalement mis fin à la monarchie des Habsbourg et de la Prusse et à la démocratie comme système politique privilégié. La révolution russe a introduit un traumatisme supplémentaire lorsque cette monarchie s’est également effondrée. Rétrospectivement, il est étonnant que la monarchie britannique ait servi cette période, mais ce n’est qu’en faisant tous les compromis possibles avec le contrôle parlementaire et l’affirmation de la liberté religieuse.
L’autodétermination des nations est devenue le slogan central de la politique d’après-guerre, un slogan promu par l’administration de Woodrow Wilson alors que la carte de l’Europe était redessinée d’une manière qui s’est avérée intenable. Néanmoins, à cette époque, le nationalisme était considéré comme bénin et même nécessaire à la paix, même si les élites se ralliaient à de nouvelles institutions mondialistes telles que la Société des Nations, garantes du principe de non-agression. L’autodétermination affirmait généralement le droit d’un peuple à se gouverner lui-même par plébiscite.
RépondreSupprimerL’article 22 de la Société des Nations stipulait :
« Aux colonies et aux territoires qui, à la suite de la dernière guerre, ont cessé d’être sous la souveraineté des États qui les gouvernaient auparavant et qui sont habités par des peuples qui ne sont pas encore capables de se défendre seuls dans les conditions difficiles du monde moderne, il faut appliquer le principe selon lequel le bien-être et le développement de ces peuples constituent une mission sacrée de civilisation… »
Les controverses sur le nationalisme n’étaient cependant pas terminées, car les institutions démocratiques en Allemagne s’effondrèrent à la suite de la crise économique et des bouleversements politiques. Ce qui prit sa place fut le nationalisme agressif du parti nazi ainsi que la montée du Japon impérial, conduisant à une répétition et à une intensification de la Première Guerre mondiale. Cette expérience a conduit au discrédit de l’idée nationaliste, notamment en ce qui concerne la race et la langue. La tentative allemande de créer un État racial à partir de territoires perdus a plongé le monde dans le conflit le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité.
Après la guerre, le mondialisme a repris le devant de la scène avec la création du Fonds monétaire international, de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, de la Banque mondiale et des Nations unies, tandis que les alliances multinationales dominaient une grande partie du monde. Le nationalisme a été une fois de plus discrédité, et c’est là que nous nous sommes retrouvés pendant près de quatre décennies. L’effondrement de l’Union soviétique et de ses satellites a une fois de plus changé la donne, les États séparatistes ayant repris leurs noms historiques et de nombreux peuples du monde ayant trouvé un nouveau sens à leur identité nationale.
Depuis 1990, la lutte entre mondialisme et nationalisme est devenue une caractéristique déterminante de la politique mondiale, mais il a fallu du temps pour qu’elle touche les démocraties industrialisées occidentales. Avec la décision du Royaume-Uni de se retirer de l’Union européenne, un nouveau nationalisme s’est imposé, auquel les ambitions mondialistes ont fortement résisté.
Le nouveau nationalisme était-il libéral ? C’est une question compliquée. Dans certains endroits oui, et dans d’autres non. La tendance à la restriction de l’immigration était une conséquence inévitable des soulèvements de réfugiés partout en Europe et aux États-Unis. La volonté de rejeter l’ambition de l’Organisation mondiale du commerce d’un monde sans droits de douane est survenue après des décennies de pertes industrielles. Tout cela était déjà en cours lorsque les mesures de contrôle de la pandémie ont frappé avec une férocité stupéfiante, alors que l’Organisation mondiale de la santé imposait des méthodes expérimentales de contrôle du virus – comme si les gouvernements pouvaient d’une manière ou d’une autre conquérir le royaume microbien par la force.
RépondreSupprimerLa combinaison amère des confinements, de la crise des réfugiés et des plans sommaires pour zéro émission qui menacent l’industrialisation elle-même a fait monter l’esprit nationaliste en flèche, alors que les mouvements populistes ont déferlé sur le monde. Les deux camps se sont alignés de manière prévisible : ceux qui prônent la souveraineté et ceux qui veulent préserver ce qui reste de l’ordre néolibéral. C’est la dynamique essentielle de notre époque.
Que reste-t-il aux amoureux de la liberté dans leurs opinions sur le nationalisme ? Cela nous ramène au point de vue de Renan dans les années 1880 : la question de savoir si et dans quelle mesure la liberté est mieux garantie par le principe national dépend du temps et du lieu. Quoi qu’il en soit, compte tenu de ce que nous voyons en politique aujourd’hui, rien n’empêche le remplacement éventuel de l’ordre néolibéral par un monde de nations souveraines, certaines libérales et d’autres non.
https://www.zerohedge.com/political/changed-meaning-nationalism
Les bovins protecteurs de la nature : comment les bouses de vache sauvent les insectes et les oiseaux
RépondreSupprimer30 Octobre 2024
Rédaction d'AGRARHEUTE*
L'importante contribution des ruminants à la préservation de la biodiversité peut être résumée par la formule concise « Biss und Schiss » [ma note : littéralement « morsure et défécation » – j'ai trouvé ailleurs un concept similaire, que la vache est une tondeuse à l'avant et un épandeur à l'arrière]. Toutefois, chez les vaches, la morsure n'est pas tout à fait exacte. Elles n'ont qu'une plaque masticatoire à la mâchoire supérieure et arrachent l'herbe avec leur langue puissante.
Sans paysages de pâturages proches de l'état naturel, la disparition des espèces dans les champs, les forêts et les campagnes ne pourra pas être stoppée. C'est la ferme conviction de M. Claus Hutter, président de NatureLife.
« L'Allemagne a besoin de bouses et de crottin. Sans davantage de paysages de pâturages proches de la nature avec des bovins, des chevaux, des ânes, des moutons et des chèvres, la disparition dramatique des espèces ne pourra pas être enrayée », déclare M. Claus-Peter Hutter, président de la fondation environnementale NatureLife-International (NLI), qui demande une promotion nettement plus importante des paysages de pâturages sauvages.
Le président de la fondation pour l'environnement : reconstruire la chaîne alimentaire avec la tonte-épandage
M. Hutter résume son point de vue en une « phrase » concise : « Reconstruire la chaîne alimentaire avec la tonte-épandage avant qu'il ne soit trop tard », telle est la formule courte, car les oiseaux mourraient tout simplement de faim. Les déjections des animaux, base d'une grande diversité d'insectes, sont décisives. Dans les bouses d'animaux de pâturage comme les buffles d'eau, qui ne sont pas traités aux antibiotiques, se développent d'innombrables espèces de coléoptères, notamment des coléoptères coprophages, des mouches et d'autres insectes, qui sont indispensables à la base de la chaîne alimentaire. Les papillons y absorbent l'humidité et les minéraux ; les libellules y chassent les petits insectes.
« De nombreux oiseaux qui vivent dans les espaces ouverts avec des champs, des prairies et des pâturages, comme les alouettes, les vanneaux, les pipits des prés et les sarcelles d'hiver, ou qui y cherchent leur nourriture comme les hirondelles, meurent tout simplement de faim parce qu'ils ne trouvent plus rien à manger – le silence de la nature est déjà une amère réalité dans de nombreuses régions d'Allemagne », déplore M. Hutter, qui ajoute : « Il est prouvé depuis longtemps qu'il est possible de lutter efficacement et rapidement contre la disparition des espèces, et ce à un coût très faible, selon la méthode "Biss und Schiss". »
RépondreSupprimerLe lien entre le pâturage et la diversité des insectes est connu
En substance, les revendications de M. Hutter reprennent un savoir bien connu mais souvent peu pris en compte : sur une bouse de vache, une masse d'insectes de 200 à 300 g peut se former. Avec trois unités de bétail par hectare, dix bouses par vache et par jour, cela représente 1,2 à 1,8 tonne d'insectes pour 200 jours de pâturage.
Une étude anglaise déjà un peu plus ancienne met en relation le poids de la vache et celui des insectes et arrive à la conclusion qu'une vache de 600 kg au pâturage génère environ 200 kg de biomasse d'insectes.
Des concepts de pâturage sont possibles même dans les environnements urbains
En ce qui concerne les concepts de pâturage, NatureLife renvoie à quelques projets déjà mis en œuvre, notamment avec des buffles d'eau au cœur de l'agglomération entre Stuttgart et Heilbronn, ainsi qu'aux scientifiques, agriculteurs et experts en protection de la nature de l'association Naturnahe Weidelandschaften e.V., du Musée National d'Histoire Naturelle de Stuttgart et du Parc National de la Forêt-Noire.
M. Hutter considère que le lisier est inadapté
En tant que représentant d'une association de protection de la nature, M. Hutter n'est cependant pas tout à fait exempt de critiques à l'égard de l'agriculture dans ses propositions : « Nous en savons assez pour agir – tout a été étudié, décrit –, mais malgré cela, la promotion politique de tels projets mène une existence de niche honteuse ». Ce faisant, il dénonce ce qu'il considère comme une mauvaise utilisation des fonds.
Trop d'argent serait pompé, surtout dans le nord et l'est de l'Allemagne, dans un système malsain de monocultures de maïs et d'élevage de masse par des groupes agroalimentaires. Il faut plus de fumier que de lisier, qui pollue les sols et les nappes phréatiques en de nombreux endroits. Il n'a que peu d'estime pour le « Green Deal » de l'Union Européenne et les programmes de biodiversité de l'État fédéral et des Länder. La plupart du temps, ils n'ont abouti qu'à des prospectus colorés au lieu de paysages multicolores.
Élevage et pâturage : la bureaucratie excessive empêche beaucoup de choses
RépondreSupprimerMais sur un autre point, M. Hutter et les agriculteurs pourraient bien s'entendre : il déplore la bureaucratie excessive et les délais d'autorisation beaucoup trop longs pour la réalisation de projets respectueux de l'environnement. En même temps, NatureLife voit une lueur d'espoir dans le fait que certains maires et leurs conseils municipaux changent d'avis et se lancent dans des projets de pâturage en collaboration avec les agriculteurs et les protecteurs de la nature face aux défis du changement climatique. Selon la fondation, les prairies humides, les prairies marécageuses et les surfaces marécageuses sont également d'importants puits de gaz carbonique et combinent ainsi une protection efficace du climat, une protection contre les inondations et l'évaporation avec une amélioration de la diversité naturelle.
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Commentaire : pas de ligne uniforme des organisations environnementales
Un commentaire de M. Ulrich Graf, Bayerisches Landwirtschaftliches Wochenblatt
Si on s'intéresse un peu à la politique des associations environnementales, on s'aperçoit que chacune fait sa propre cuisine. Elles essaient ensuite de répandre leurs nuages odorants par le biais de campagnes stratégiquement planifiées. Au sens figuré, certaines odeurs peuvent s'avérer très prononcées. En d'autres termes, elles se contredisent.
Un petit exemple ? L'étude « Manger sain pour le climat », réalisée en septembre 2022 par l'Ökoinstitut à la demande de Greenpeace, va à l'encontre des propositions de NatureLife. Elle arrive à la conclusion que si nous nous nourrissons en grande partie de produits végétaux et que nous réduisons considérablement le nombre d'animaux, nous n'aurons pratiquement plus besoin de prairies. La majeure partie pourrait être reboisée et fixer le gaz carbonique dans la forêt. Quelles sont donc les propositions à suivre ? Les associations ne veulent bien sûr pas se mettre en porte-à-faux les unes par rapport aux autres et élaborent alors des théories vagues, avec lesquelles elles tentent de dissimuler les contradictions et les conflits d'intérêts réels. Après tout, on ne veut pas saper la crédibilité de l'autre.
L'affaire devient tout à fait curieuse si on jette un coup d'œil en Suède. Dans le cadre de la loi sur la restauration de la nature, des surfaces forestières doivent y être défrichées et des prairies doivent à nouveau apparaître. La raison en est que de nombreux agriculteurs ont quitté l'agriculture pour se reconvertir dans la sylviculture, car le secteur agricole offrait peu de perspectives. Ils ont donc reboisé de grandes surfaces. Dans l'intérêt de la biodiversité, il est désormais prévu de revenir sur cette décision et de créer des prairies plus riches en espèces. Pour ce faire, les agriculteurs doivent à nouveau élever des vaches. Aha, tout est clair ! Ou pas ?
Bien sûr, en tant que citoyen responsable, chacun est libre de se faire sa propre opinion. Et là, à mon avis, les propositions de Monsieur Hutter me semblent nettement plus réalistes et pragmatiques que le concept idéologiquement excessif de Greenpeace. Si NatureLife parvenait en plus à trouver un modèle de coopération avec les agriculteurs, alors les choses pourraient effectivement bouger dans le sens de la biodiversité.
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* Source : Rinder als Umweltschützer: Wie Kuhfladen Insekten und Vögel retten | agrarheute.com
https://seppi.over-blog.com/2024/10/les-bovins-protecteurs-de-la-nature-comment-les-bouses-de-vache-sauvent-les-insectes-et-les-oiseaux.html
Une étude montre l'impact du génie génétique et de l'édition de gènes sur la sécurité alimentaire en Afrique
RépondreSupprimer30 Octobre 2024
ISAAA*
Des chercheurs de l'Université Fédérale de Technologie d'Akure et des partenaires ont examiné comment le génie génétique et l'édition de gènes peuvent contribuer à la sécurité alimentaire en Afrique.
Plusieurs pays africains ne parviennent pas à répondre à la demande alimentaire de leur population, et cette situation est aggravée par les épidémies et le changement climatique. Les outils biotechnologiques, tels que le génie génétique et l'édition de gènes, contribueront à stimuler la production agricole pour nourrir la population africaine.
Les chercheurs ont analysé l'impact du génie génétique et de l'édition de gènes en Afrique, et plus particulièrement au Nigeria. L'étude a montré comment le génie génétique et l'édition de gènes ont été utilisés pour améliorer diverses cultures, telles que le riz, le maïs, le sorgho et le millet. L'équipe a souligné que les outils biotechnologiques contribueront à résoudre les principaux problèmes liés à l'agriculture et à la production végétale. Les chercheurs ont également souligné l'importance de la mise en œuvre de politiques et de réglementations relatives aux cultures génétiquement modifiées et transgéniques.
Pour plus d'informations, lisez l'article dans Frontiers Genome Editing.
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* Source : Review Shows Impact of Genetic Engineering and Gene Editing to Africa's Food Security- Crop Biotech Update (August 28, 2024) | Gene Editing Supplement - ISAAA.org
https://seppi.over-blog.com/2024/10/une-etude-montre-l-impact-du-genie-genetique-et-de-l-edition-de-genes-sur-la-securite-alimentaire-en-afrique.html
Autarcie ou libre-échange : l’Europe face au dilemme alimentaire
RépondreSupprimerGuillaume Périgois
30 octobre 2024
L’hiver dernier, l’Europe a été secouée par une crise agricole et des manifestations massives d’agriculteurs. Le concept de « souveraineté alimentaire » a soudainement connu un regain de popularité. Alors que l’hiver 2024-2025 approche, l’histoire semble prête à se répéter et des actions paysannes ont déjà eu lieu un peu partout en France, de Toulouse à Nancy.
Mais peut-on vraiment prétendre à la « souveraineté alimentaire » dans un monde globalisé, où chaque perturbation, du climat à la géopolitique, vient briser ces illusions d’indépendance ?
La « souveraineté alimentaire » vraiment ?
La Commission européenne semble pourtant déterminée à poursuivre dans cette voie. Dans une lettre de mission, sa Présidente Ursula von der Leyen confie à Christophe Hansen, nouveau commissaire européen à l’Agriculture, la lourde tâche de « diversifier et réduire les importations ». L’idée ? Renforcer cette fameuse « souveraineté alimentaire » européenne. Un concept qui, sur le papier, séduit de plus en plus, mais qui, dans les faits, risque de créer plus de dépendance et de fragilité et de priver nos citoyens d’un accès libre et bon marché à certains aliments.
Dans un monde toujours plus interconnecté, l’Union européenne incarne en effet un paradoxe : bien qu’elle soit un exportatrice nette de denrées alimentaires, elle s’inquiète constamment de sa souveraineté alimentaire. Entre 2013 et 2023, les échanges agricoles au sein de l’UE ont bondi de 56,2 %, passant de 263,1 milliards à 410,9 milliards d’euros, soit une croissance annuelle moyenne de 4,6 %. Rien qu’en 2023, l’UE a exporté pour 228,6 milliards d’euros de produits agricoles, tout en important pour 182,3 milliards d’euros, générant ainsi un excédent commercial de 46,3 milliards d’euros.
Cependant, cet excédent commercial dissimule une dépendance aux marchés extérieurs pour plusieurs denrées alimentaires clés, révélant ainsi les vulnérabilités inhérentes à la stratégie européenne en matière de sécurité alimentaire.
Les fragilités du modèle communautaire
Cette fragilité est particulièrement manifeste pour certains produits. Traditionnellement, l’UE reste importatrice nette de fruits et légumes frais, tels que les bananes, les agrumes ou encore les avocats. Chaque année, elle importe également près de 8,2 millions de tonnes d’huile végétale. Une telle dépendance vis-à-vis des importations ne fait qu’accentuer l’exposition de l’Union aux ruptures des chaînes d’approvisionnement mondiales et exacerbe la volatilité des prix – des dynamiques que les récentes turbulences géopolitiques ont crûment mises en lumière.
Les répercussions de l’invasion russe en Ukraine ont brusquement révélé ces vulnérabilités. L’un des plus grands exportateurs mondiaux de blé et de maïs, l’Ukraine a vu sa production et ses capacités d’exportation sévèrement compromises, provoquant une flambée des prix du blé à l’échelle mondiale. Mais les effets de la guerre ne se sont pas limités aux céréales : l’UE a dû affronter une hausse spectaculaire des prix de l’huile végétale, avec une augmentation de plus de 50 % pour l’huile de tournesol, dont l’Ukraine est un fournisseur clé.
RépondreSupprimerFace à cette volatilité, les industriels européens de l’agroalimentaire se sont tournés vers l’huile de palme comme solution stabilisatrice, démontrant ainsi l’importance capitale de maintenir une diversité d’options d’approvisionnement pour amortir les chocs des prix et assurer la résilience du marché.
Cependant, le chemin vers la sécurité alimentaire est semé d’embûches. Ainsi, le règlement de l’UE sur la déforestation (EUDR) vise à lutter contre la déforestation illégale associée à certains produits importés. Bien que ce règlement soit défendu comme étant nécessaire à la protection de l’environnement, il peut conduire à limiter l’accès à des produits clés et faire grimper les prix. Ce règlement a été retardé, de nombreux importateurs faisant valoir qu’il perturberait la production alimentaire, l’huile de palme, par exemple, étant un ingrédient essentiel pour de nombreux fabricants européens de produits alimentaires. L’interruption de l’approvisionnement à partir de sources essentielles menace d’accroître la vulnérabilité de l’Europe aux futurs chocs de prix, une réalité de plus en plus alarmante compte tenu de la volatilité des marchés alimentaires mondiaux.
L’importance du libre-échange
On ne saurait trop insister sur la nécessité d’un approvisionnement alimentaire diversifié. L’expérience de l’UE pendant la crise ukrainienne illustre les risques d’une dépendance excessive à l’égard d’une seule denrée ou d’une seule région.
Les accords de libre-échange, des droits de douane réduits et l’atténuation des mesures non tarifaires, comme celles encadrant les importations européennes, constituent des leviers essentiels pour garantir aux consommateurs un accès à des denrées alimentaires à des prix abordables. Ils permettent à l’UE de diversifier ses fournisseurs et d’assurer une stabilité des prix, en particulier en période de crise. Qu’il s’agisse de fruits tropicaux ou d’huiles végétales, la diversité de l’offre est cruciale pour préserver le choix des consommateurs et contenir les fluctuations de prix. S’il peut être vu comme louable de promouvoir des pratiques durables et de réduire la dépendance à l’égard de certaines importations, il est tout aussi impératif de reconnaître le rôle du libre-échange dans la garantie de la résilience alimentaire. Alors que des accords commerciaux avec des acteurs majeurs comme le Brésil (pour le soja) et l’Indonésie (pour l’huile végétale) sont sur le point d’aboutir, les critiques de ces traités se concentrent souvent sur la protection des agriculteurs locaux, omettant d’évoquer les bénéfices en termes d’accès à une alimentation plus abordable.
RépondreSupprimerSouveraineté ou sécurité alimentaire ?
Le concept de souveraineté alimentaire, désormais omniprésent dans les débats politiques, séduit aussi bien la droite que la gauche, grâce à son ambiguïté et son adaptabilité. Cependant, l’ironie réside dans le fait que ce terme, que certains estiment forgé par La Vía Campesina en 1993 pour protéger les droits des peuples indigènes d’Amérique latine face à l’exploitation de leurs terres, a été détourné de sa vocation initiale. Aujourd’hui, nous pourrions dire, à rebours de certaines analyses, qu’il sert avant tout les intérêts des structures de pouvoir bien établies de l’industrie alimentaire européenne, contre ceux de leurs concurrents étrangers, au dépens des consommateurs européens et bien loin des luttes pour la justice des peuples des pays en développement.
La véritable question ici, celle que l’on refuse d’aborder franchement, est celle du libre-échange. Il est bien plus confortable, électoralement, et bien plus utile à certains intérêts particuliers, de promettre aux citoyens européens un contrôle absolu sur leur assiette.
De quoi parlons-nous donc quand est convoquée l’idée de souveraineté alimentaire ? Trop souvent, on confond souveraineté et sécurité alimentaires, deux concepts pourtant diamétralement opposés. La quête de la première peut mener à des pénuries, voire à des crises humanitaires, alors que la seconde repose sur des chaînes d’approvisionnement étendues et des accords de libre-échange solides.
Peut-être qu’en abordant plutôt la question sous l’angle de l’accès alimentaire, on ciblerait mieux ce que devrait être le véritable objectif politique de l’Europe. Un tel débat permettrait d’intégrer le rôle de partenaires commerciaux comme le Brésil et l’Indonésie dans cet accès alimentaire, et d’engager une discussion pragmatique sur la balance entre cet accès, primordial, et les objectifs écologiques, sans céder au réflexe de rejeter en bloc les produits importés. L’accès alimentaire, lui, repose sur la fluidité des échanges, l’ouverture des marchés et la libre circulation des biens. C’est cette diversité qui garantit à chacun l’accès à une nourriture variée, à des prix abordables.
En définitive, ce que révèle cette quête désespérée de souveraineté est un paradoxe : plus l’Europe produit, plus elle cherche à se protéger du monde, comme si l’abondance la rendait frileuse. Mais en cherchant à se barricader, elle risque de perdre le lien vital qui l’unit au reste du globe. C’est un choix entre l’ouverture au monde ou le repli sur soi. Et l’avenir de l’alimentation européenne, autant que celle de ses citoyens, dépendra de la voie que l’on choisira.
https://www.contrepoints.org/2024/10/30/479677-autarcie-ou-libre-echange-leurope-face-au-dilemme-alimentaire
(...) Rien qu’en 2023, l’UE a exporté pour 228,6 milliards d’euros de produits agricoles, tout en important pour 182,3 milliards d’euros, générant ainsi un excédent commercial de 46,3 milliards d’euros. (...)
SupprimerExport: 228,6, import: 182,3, soit un tout petiot minuscule 46,3 de bénéf !! au lieu de 228,5 !!
Çà, c'est une politique agricole DE MERDE !
Importer des tomates !! de pays qui traitent librement avec des produits interdits ici. Des tomates qui... n(ont pas de goût !! Le goût de tout sauf de la tomate ! alors qu'en France peuvent être montées des serres capables de fournir des tomates en Décembre et Janvier à la clientèle !
La serre permet d'y travailler intérieurement toute l'année même s'il pleut dehors ! s'il vente ou s'il neige !
N'oublions pas que notre planète se refroidit !
C'est pourquoi le prix du plastique de serre (200 microns) a vu son prix du mètre carré augmenter de 50 % en 1 an !! +50 % ! LA honte !
Les pays européens débattent autour de la viande cultivée en laboratoire
RépondreSupprimerle 30 octobre 2024 - 18:00
Alors que la Hongrie a proposé une loi pour interdire la viande cultivée en laboratoire, la Commission européenne et plusieurs États membres s'y sont opposés. Selon eux, cette interdiction pourrait compromettre la libre circulation des marchandises au sein de l’UE, et menacerait l’innovation alimentaire et l’autonomie technologique de l’Europe.
Déposée le 10 juillet dernier, la proposition hongroise vise à interdire la production de viande de laboratoire pour préserver les traditions culinaires. Mais d’après la base de données TRIS de la Commission, cette initiative contrevient au règlement sur les nouveaux aliments. "Une telle interdiction anticiperait la procédure d’autorisation harmonisée pour les nouveaux aliments au niveau européen", précise l’avis de la Commission, comme le rapporte EurActiv. Si la Hongrie poursuit, elle pourrait s’exposer à des sanctions pour non-respect des règles du marché unique.
Plusieurs États européens, dont la Suède et les Pays-Bas, partagent la position de la Commission. Ils soulignent que la démarche hongroise n’affecte pas seulement le commerce, mais entrave également l'innovation. Comme d'autres avant elle, cette législation divise l’Europe entre modernisation et préservation, dans un contexte où la sécurité alimentaire et l'écologie sont au cœur des débats.
Pendant ce temps, d'autres pays tels que l’Italie ont proposé des restrictions similaires et se sont vus rappelés à l’ordre par l’UE. Parallèlement, des organisations d’agriculteurs et des consortiums d’AOP s’opposent aux directives de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), jugeant insuffisants les critères sanitaires sur les aliments cultivés. Issus de France, du Portugal, d'Espagne, de République Tchèque ou de Pologne, ils dénoncent des "lacunes substantielles" et appellent au gel des autorisations de la viande de laboratoire. Selon eux, s'il fallait outrepasser les traditions européennes, il faudrait a minima que ce soit fait de façon irréprochable en termes sanitaires.
https://www.francesoir.fr/societe-sante/les-pays-europeens-debattent-autour-de-la-viande-cultivee-en-laboratoire
Quelle merde choisir ?
SupprimerAprès les poulets qui naissent dans des pièces fermées éclairées 24/24 h sans qu'ils ne voient la lumière du soleil, ni un brin d'herbe dehors !! les voilà obligés de bouffer de la nourriture en granulés de laboratoires qui ne contient que... 'des nutriments' ! D'où les poulets rachitiques abattus 3 semaines après leurs naissances !
Des œufs rachitiques composés de merdes sorties de laboratoires !
Çà y est ? vous y êtes ?
Aaaaaa taaaable !!
Hors campagnes, la nourritures données aux gens de la ville... c'est DE LA MERDE !
L'agriculteur aime la culture des courges : il commercialise ainsi plus de 100 variétés
RépondreSupprimer31 Octobre 2024
Anne Klös, AGRARHEUTE*
Avec trois à quatre hectares de surface par an, le couple d'agriculteurs génère une grande partie de ses revenus.
L'agriculteur est passionné par les courges depuis sa jeunesse. À l'époque déjà, il gagnait un peu d'argent en cultivant des courges. Aujourd'hui, les courges lui rapportent plus que de l'argent de poche.
- voir clip siur site -
Dans cette vidéo, la chaîne Youtube Unser Land de la radio bavaroise présente la ferme de Roland et Antonia Habeker. La famille exploite au total 160 hectares. Les courges génèrent un tiers du chiffre d'affaires, bien qu'il n'y ait que trois à quatre hectares par an. Outre les courges comestibles et ornementales, ils cultivent des céréales, du safran, des artichauts, du maïs doux, des melons, des concombres et des courgettes. Mais la passion de Robert Habeker, ce sont ses courges.
Des courges parmi les mauvaises herbes : un agriculteur malgré tout satisfait
L'agriculteur plante ses courges au printemps sur un film de paillage biodégradable à base d'amidon. Entre les deux, il sème du trèfle afin de limiter la pression des mauvaises herbes. Cela n'a pas fonctionné, mais l'agriculteur n'y voit aucun problème.
Selon lui, les mauvaises herbes assurent un enracinement intensif du sol, ce qui contribue à sa fertilité. Il ne diabolise pas les mauvaises herbes, mais les considère comme un enrichissement.
L'agriculteur commercialise via le magasin de la ferme et les réseaux sociaux
Pour le marketing, sa femme Antonia utilise entre autres les réseaux sociaux. Elle ne se contente pas de créer des menus à base de courge, mais donne également des conseils aux internautes.
Dans la vidéo, elle montre ce que l'on peut créer avec les courges : en entrée, il y a du carpaccio de courge Piena-di-Napoli, de la soupe de courge Pink-Banana avec une note d'orange, le plat principal est un nid de spaghettis de courge avec de la purée de patates douces et des poires cuites au four. Le dessert est constitué de cubes de courge caramélisés avec de la glace à la vanille. Dans le magasin de la ferme, les clients peuvent se procurer des créations personnelles, comme du ketchup à la courge et de la confiture de courge.
L'agriculteur a longtemps bricolé pour créer une machine à laver les courges
RépondreSupprimerAvant la vente, l'agriculteur lave les courges. Avant que les légumes ne soient placés dans sa machine à laver spéciale, ils sont mis à tremper. Pendant le lavage, la peau ne doit pas être endommagée. Pour éviter cela, le plateau tournant de la machine à laver est monté sur ressorts et la dureté des poils est exactement adaptée aux exigences de la peau de la courge.
Avec du matériel de Unser Land
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* Anne Klös est rédactrice cross-media spécialisée dans les grandes cultures.
Source : Landwirt liebt Kürbis-Anbau: So vermarktet er mehr als 100 Sorten | agrarheute.com
https://seppi.over-blog.com/2024/10/l-agriculteur-aime-la-culture-des-courges-il-commercialise-ainsi-plus-de-100-varietes.html
Les citrouilles géantes passent du champ à l'eau pour les régates annuelles
RépondreSupprimer31 Octobre 2024
AGDAILY Reporters*
Les régates de citrouilles sont des compétitions excentriques et familiales au cours desquelles d'énormes citrouilles sont transformées en embarcations et les participants font la course sur des lacs ou des rivières.
Ces événements ont gagné en popularité dans toute l'Amérique du Nord, les villes les organisant dans le cadre de leurs célébrations automnales. La tradition des régates de citrouilles, bien que légère, associe des exploits agricoles impressionnants à l'amusement et au divertissement.
M. Wayne Hackney, de Winchester, dans le New Hampshire, est considéré comme le premier Américain à pagayer sur une citrouille géante qu'il a fait pousser en 1996. Cependant, la Windsor Pumpkin Regatta a rapidement démarré au Canada en 1999, et la tendance s'est répandue dans toute l'Amérique du Nord.
Les citrouilles utilisées dans les régates ne sont pas des citrouilles ordinaires. Pesant bien plus de 1.000 livres (450 kg), elles appartiennent généralement à l'espèce C. maxima, connue pour ses grosses cellules, sa forte teneur en eau et, surtout, sa croissance ininterrompue.
Les producteurs commencent à les cultiver vers la mi-avril, et les citrouilles sont pollinisées en juin ou juillet. En septembre ou octobre, elles sont prêtes à être sculptées et évidées pour les régates. Si les petites citrouilles d'environ 600 à 800 livres (270 à 360 kg) sont idéales pour être sculptées et transformées en embarcations, certaines régates utilisent des citrouilles massives de plus de 1.200 livres (550 kg), qui sont toutefois plus difficiles à manœuvrer sur l'eau.
Lors d'une régate de citrouilles typique, les participants évident les citrouilles, montent à l'intérieur et se frayent un chemin sur l'eau à l'aide de pagaies traditionnelles. La règle principale est qu'aucun moteur n'est autorisé, l'embarcation étant entièrement propulsée par l'homme. Les participants sont souvent vêtus de costumes amusants et thématiques, allant des super-héros aux animaux, ce qui ajoute une couche supplémentaire de divertissement au spectacle. À Tualatin, les courses ont pris de l'ampleur et comprennent désormais quatre manches pour accueillir les milliers de participants et de pagayeurs. Les événements mettent généralement en scène des agriculteurs, des sponsors, des secouristes locaux et des membres du public.
Le format de chaque régate varie légèrement, mais les courses consistent généralement en un parcours d'un quart de mille (400 m). Les concurrents essaient de naviguer sur les citrouilles lourdes et gorgées d'eau sans chavirer ni couler, ce qui est souvent le cas pour de nombreux pagayeurs.
Voici quelques événements populaires qui se déroulent en octobre.
Tualatin, Oregon
RépondreSupprimerLa West Coast Giant Pumpkin Regatta à Tualatin, dans l'Oregon, est l'une des régates les plus connues du pays. Depuis 2004, cet événement attire des milliers de spectateurs et de participants qui traversent le lac Tualatin Commons à bord de citrouilles pesant jusqu'à 1.200 livres (550 kg).
Les participants, vêtus de costumes amusants, pagaient sur ces citrouilles à travers le lac Tualatin Commons dans une course qui ne ressemble à aucune autre. Les citrouilles, cultivées par des membres de l'association Pacific West Coast Growers, sont sculptées en bateaux après avoir été placées dans l'eau pour déterminer leur meilleure position de flottaison. Les participants naviguent sur un parcours d'un quart de mille, mais toutes les citrouilles n'atteignent pas la ligne d'arrivée : certaines coulent ou chavirent en raison de l'eau qu'elles absorbent.
Le festival comprend également une course de 5 km, la sculpture de citrouilles et d'autres jeux sur le thème de la citrouille. La régate est devenue une attraction majeure dans la région nord-ouest Pacifique, associant l'esprit communautaire à une course passionnante et excentrique. L'événement aura lieu le 20 octobre et certains coureurs se préparent déjà.
Windsor, Nouvelle-Écosse
Bien qu'elle se déroule techniquement de l'autre côté de la frontière, la Windsor Pumpkin Regatta, en Nouvelle-Écosse, mérite d'être mentionnée car elle a inspiré de nombreuses régates américaines. Fondée en 1999, cette régate est devenue célèbre pour ses plaisirs excentriques et ses énormes bateaux en forme de citrouille, attirant même l'attention de Martha Stewart.
Depuis, l'événement s'est déplacé à Shelburne, où il aura lieu pour la troisième année consécutive le 12 octobre, dans le cadre du Shelburne County Giant Pumpkin Festival (festival de la citrouille géante du comté de Shelburne). Les gagnants sont présentés sur leur page de réseaux sociaux.
Stillwater, Minnesota
C'est à Stillwater, dans le Minnesota, que se déroule chaque année la St. Croix Valley Pumpkin Regatta. Cet événement met en scène des citrouilles géantes sur la rivière Sainte-Croix que des participants enthousiastes descendent en pagayant. Organisée en octobre, elle attire à la fois les habitants et les visiteurs qui viennent assister au spectacle de ces courges surdimensionnées naviguant sur les eaux. L'événement de Stillwater comprend des festivités communautaires qui ajoutent au charme et à l'attrait de la régate.
La régate s'est déroulée dimanche dernier [13 octobre] et a donné lieu à un affrontement intense entre les plaisanciers.
Damariscotta, Maine
RépondreSupprimerLe Maine accueille l'une des plus charmantes régates de citrouilles du pays à Damariscotta, une petite ville côtière connue pour sa Pumpkinfest & Regatta annuelle.
L'événement, qui a lieu chaque année en octobre, comprend une série d'activités liées à la citrouille, mais le point culminant est la course de bateaux de citrouilles, où d'énormes citrouilles flottent sur la rivière Damariscotta. Les habitants et les touristes affluent à cet événement, appréciant la compétition ludique et les festivités sur le thème de l'automne qui célèbrent la culture agricole de la région.
Goffstown, New Hampshire
Goffstown, dans le New Hampshire, organise sa propre version de la régate de citrouilles dans le cadre de son festival d'automne. La course met en scène des producteurs locaux et des membres de la communauté qui font naviguer des citrouilles sur l'eau après les avoir pesées, tranchées, écopées et transformées en vaisseaux adaptés à la rivière.
Le coup d'envoi des manifestations à Goffstown est prévu pour le vendredi 19 octobre.
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* Source : Giant pumpkins go from the patch to water for annual regattas | AGDAILY
- voir clip sur site :
https://seppi.over-blog.com/2024/10/les-citrouilles-geantes-passent-du-champ-a-l-eau-pour-les-regates-annuelles.html
L'essor de l'intelligence artificielle met la pression sur l'approvisionnement en eau des États-Unis, prévient JPMorgan
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 30 OCTOBRE 2024 - 13:50
Rédigé par Tom Ozimek via The Epoch Times
L'expansion rapide de l'intelligence artificielle (IA) aux États-Unis ajoute une pression importante sur l'approvisionnement en eau déjà sous tension du pays, selon un nouveau rapport de JPMorgan Chase et du cabinet de conseil ERM, qui appelle à une action urgente pour mieux gérer cette ressource vitale.
Le rapport, publié le 28 octobre, note que l'essor des technologies basées sur l'IA, notamment les centres de données et la fabrication de semi-conducteurs, contribue à une inadéquation croissante entre l'offre et la demande en eau, tout en avertissant qu'ignorer les demandes en eau de l'IA et d'autres industries pourrait avoir de graves conséquences.
« Il est urgent et de plus en plus nécessaire de renforcer la résilience de nos pratiques collectives de gestion de l’eau si nous voulons disposer d’une eau fiable à l’avenir », peut-on lire dans le rapport, qui note que l’instabilité croissante des ressources en eau « nous rapproche de services écosystémiques perturbés, de la biodiversité menacée et des moyens de subsistance humains affectés ».
Le principal facteur de l’augmentation de la demande en eau aux États-Unis est une combinaison de la croissance démographique du pays et de l’augmentation du nombre de personnes qui se déplacent vers des régions plus chaudes et plus ensoleillées, qui sont déjà confrontées à des problèmes d’approvisionnement en eau. Cependant, les nouvelles demandes liées à la relocalisation de la fabrication et aux centres de données basés sur l’IA exercent une pression supplémentaire sur les ressources en eau.
Les centres de données utilisent des quantités importantes d’eau, souvent extraites des ressources en eau potable, afin de refroidir les serveurs qui génèrent d’importantes quantités de chaleur.
En moyenne, un centre de données de taille moyenne utilise environ 300 000 gallons par jour, tandis que les installations plus grandes peuvent consommer jusqu’à 1 à 5 millions de gallons par jour, ce qui est comparable aux besoins d’une ville de 10 000 à 50 000 habitants.
Les centres de données aux États-Unis ont consommé plus de 75 milliards de gallons d’eau en 2023, selon le rapport, qui note qu’environ 20 % de l’eau utilisée par ces installations provient de bassins hydrographiques stressés, « présentant des risques pour l’industrie technologique et les communautés et l’environnement environnants ».
Cependant, l’impact plus large de l’IA sur le secteur de l’eau va bien au-delà des technologies de refroidissement utilisées dans les centres de données, prévient le rapport. Les opérations des centres de données reposent sur des puces semi-conductrices, dont la fabrication a des implications majeures sur les ressources en eau. Non seulement elle nécessite de grandes quantités d’eau, mais elle génère également des eaux usées toxiques, ce qui pose des défis supplémentaires pour la gestion de l’eau.
RépondreSupprimer« Les semi-conducteurs étant la base de la chaîne d’approvisionnement de l’IA, la gestion future de l’eau de leurs opérations sera essentielle pour le secteur de l’eau », note le rapport.
La pression exercée par la demande induite par l’IA fait partie d’un ensemble plus large de risques liés à l’eau, notamment le risque de blocage des actifs commerciaux lorsque les installations de production deviennent inutilisables ou non rentables en raison d’un approvisionnement insuffisant ou de réglementations plus strictes, telles que les exigences de rejet des eaux usées.
Le rapport de JPMorgan et ERM appelle à accroître les investissements dans les infrastructures hydrauliques, qui sont actuellement confrontées à un déficit de financement annuel de 91 milliards de dollars.
Le rapport suggère que des technologies innovantes, telles que les systèmes de refroidissement sans eau pour les centres de données et les solutions avancées de recyclage des eaux usées pour la fabrication de semi-conducteurs, pourraient jouer un rôle clé dans la lutte contre la pénurie et le stress hydriques.
https://www.zerohedge.com/ai/ai-boom-puts-pressure-americas-water-supply-jpmorgan-warns
Après les consommations crevant le plafond de l'électricité, voici qu'arrivent les consommations d'eau !
SupprimerMême 'LIA' n'aurait pas prévu çà ! (?) Çà alors !!
Black-out en Guadeloupe : un avant-goût de ce qui attend la métropole et l’UE
RépondreSupprimerAndré Pellen
31 octobre 2024
La perte de 67 % de la puissance de production électrique guadeloupéenne – 211 MW sur 315 – aura donc déstabilisé le système électrique de l’île jusqu’à priver de courant ses 380 000 habitants et sa modeste économie durant près de 39 heures, du 25 au 27 octobre 2024.
Notons que les 9 MW de puissance éolienne et les 4 MW de puissance photovoltaïque avec lesquels EDF s’enorgueillit d’avoir entamé la mutation du parc en question vers les 100 % renouvelables, à l’horizon 2030, n’ont pas été d’un grand secours à nos infortunés compatriotes ultramarins ; pas plus d’ailleurs que les batteries de stockage KISS (Karukera Intelligent Storage System) installés sur le site défaillant, d’une puissance de 5 MW et dont on aimerait connaître la capacité de charge (1).
Rendons-nous compte : 39 heures pour réalimenter en totalité 220 000 foyers et une économie dont ce n’est pas lui faire injure qu’elle n’a rien de comparable avec celle de Singapour. Les préjudices causés à ses composants les plus notables que sont la moyenne métallurgie, les ciments, les équipements mécaniques et l’agroalimentaire auront certes fait très mal une à économie locale qui n’avait pas besoin de ça, mais ils sont sans commune mesure avec ceux que la France métropolitaine et peut-être certains de ses voisins auraient à déplorer dans la même circonstance.
Sur la probabilité de survenue d’un black-out en France et peut-être au-delà
Ainsi qu’en atteste l’analyse du black-out géant du 19 décembre 1978, la susceptibilité de la protection fréquence d’un système électrique – celle qui sanctionne tout déséquilibre production-consommation techniquement hors critères – n’attend pas la perte des 2/3 de la puissance en service pour se manifester. Or, l’état des lieux de la puissance électrogène dont la France dispose aujourd’hui est formel : avec ses 80 GW tout au plus, notre parc de production serait dans l’incapacité de répondre aux 102 GW appelés à la pointe du 8 février 2012, ne pouvant guère compter sur le secours des parcs voisins en transition énergétique aussi indigente que la sienne (2). Pour ne rien arranger, jamais le système électrique français n’a été physiquement et politiquement aussi solidaire des systèmes électriques de l’UE, faisant ce qui fait qu’un seul d’entre eux peut désormais entraîner tout ou partie des autres dans le black-out ; ce qu’a d’ailleurs déjà failli provoquer l’Allemagne.
Vivre le black-out, attendre fiévreusement le black-start et constater les dégâts
RépondreSupprimerLe titre du paragraphe ci-dessus est emprunté à un article récent que le lecteur est invité à consulter dans sa totalité, au moins pour ce qui concerne le parcours du combattant auquel est confronté le gestionnaire d’un système électrique comme le nôtre, pour ramener une situation gravement perturbée à la normale (3) ; celui de la Guadeloupe n’ayant dû se plier à un tel parcours que dans une certaine mesure. Une chose est sûre en tout cas : le délai d’attente du black-start par une France métropolitaine plongée dans le noir serait infiniment plus long que celui observé ce week-end en Guadeloupe, non seulement à cause de l’effet d’échelle dont il est question plus haut, mais surtout à cause du fait que, en 2025, la nature de l’économie n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a 46 ans, laissant présager à tout nouveau black-out des conséquences catastrophiques.
(1) https://www.edf.gp/edf-en-guadeloupe/nos-installations-en-guadeloupe/nos-moyens-de-production-electrique-en-guadeloupe
(2) https://atlantico.fr/article/decryptage/charbon-maudit-prohiber-des-kwh-quand-on-en-explose-le-besoin-andre-pellen
(3) https://www.contrepoints.org/2024/05/15/474535-flamanville-3-ou-pas-lere-des-menaces-de-black-out-est-deja-programmee
https://www.contrepoints.org/2024/10/31/479671-black-out-en-guadeloupe-un-avant-gout-de-ce-qui-attend-la-metropole-et-lue
Cette lente chute vers l’abîme ne date ni d'aujourd'hui ni d'hier mais du temps de dégueule ! avec son ministre de la culture André Malreau et ses expositions 'Picasso' ! L'HOR-REUR ! L'horreur dans l'architecture des bâtiments 'cages-à-lapins' ! Cette descente aux enfers vit peu-à-peu toucher les carrelages aux supermarchés : blancs !! Blancs comme dans les cliniques. Avec des murs blancs ! non-tapissés ! Mais, la pauvreté intellectuelle ne s'arrêtait pas là ! De grandes dalles carrées de 80 cm virent le jour en 'villas de luxe', couleur 'terre brûlée'. Les voitures n'étaient pas oubliées, des belles autos styles 'voitures américaines' remplacées petit-à-petit par des merdes toutes blanches ! ou grises ou noires ! des machins venus d'Asie, des trucs qui n'ont pas de gueule, des choses sans beauté.
SupprimerPlus on avance plus on est entouré de cons, de gens qui ne savent rien, qui n'ont pas d'avenir ni de présent. Des indigents qui vont à la piqûre parce que c'est pour leur bien ! Ils et elles bouffent des insectes, des prédigérés, préchiés, congelés, surgelés, frigorifiés, refroidit, panés et servis !
Aujourd'hui on ne sait plus compter (y a la machine), ni écrire (y a des 'correcteurs d'orthographe') voir maintenant des IA ! Des programmes à la cons qui pondent des lettres, des articles, des romans, bref, des trucs pour la télé.
Alors, si demain y a plus d'électricité...
Faut-il coloniser l’espace ?
RépondreSupprimerThomas Lepeltier
31 octobre 2024
Pour certains, vouloir coloniser l’espace est un projet délirant qui ne devrait relever que de la science-fiction. Pour d’autres, c’est au contraire une obligation morale pour sauver l’humanité d’une fin autrement inéluctable. Mise au point.
Beaucoup de nos contemporains critiquent les projets de colonisation de Mars ou de tout autre lieu de l’espace sidéral. Selon eux, les raisons scientifiques seraient très minces, les difficultés techniques gigantesques et les coûts financiers monstrueux. Ces projets seraient d’autant plus ineptes que notre société serait confrontée à de graves problèmes environnementaux. Plutôt que de s’embarquer dans cette utopie jugée coûteuse et inutile, il nous faudrait nous occuper exclusivement du bien-être de l’humanité ici-bas.
Cette critique, pour vigoureuse qu’elle soit, n’en est pas moins contestable pour deux grandes raisons. D’abord, si partir vivre dans l’espace n’est pas encore faisable techniquement, ces projets reposent sur l’idée d’un développement technologique qui ira en continuant. Ensuite, opposer développement technologique et amélioration des conditions de vie des humains revient à faire fi des liens que ces deux objectifs entretiennent. Il n’y a donc pas nécessairement incompatibilité entre ces projets d’aventure spatiale et la protection de l’humanité. On peut même se demander si les premiers ne seraient pas une condition de la seconde. C’est ce que nous allons essayer de regarder.
Parier sur le développement
À ce jour, les humains ne peuvent pas survivre longtemps dans l’espace. Il est bien sûr possible d’imaginer de les modifier génétiquement et de transformer l’atmosphère des planètes colonisées. Mais les deux procédures sont encore complexes, incertaines et hasardeuses. Même l’idée de construire une planète artificielle ou un vaisseau spatial gigantesque relève encore de la science-fiction. Envisager la colonisation de l’espace implique donc nécessairement de se placer dans un futur très lointain.
Se projeter ainsi dans un avenir lointain est, pour certains, ce qui est problématique dans les projets de colonisation de l’espace. Pourquoi dépenser d’importantes ressources sur un projet à la réussite très hypothétique, quand tant de personnes souffrent de nos jours ? Cette objection oublie toutefois que se soucier uniquement des besoins immédiats nuit au bien-être des populations humaines du futur. De fait, si toute notre énergie était consacrée à soulager la détresse des démunis actuels, nous ne pourrions plus innover et, par conséquent, diminuer le nombre de miséreux dans le futur.
Certains pourraient rétorquer qu’il nous faut apprendre à vivre sur Terre, pas dans l’espace. Ils commettraient toutefois une erreur. D’abord, il est souvent difficile de prévoir l’utilité des recherches scientifiques. Ensuite, il ne faut pas regarder l’espace comme un lieu qui nous serait totalement étranger. Par exemple, comprendre la façon dont les radiations impactent les astronautes lors des missions spatiales peut être utile pour améliorer le traitement du cancer.
Pour autant, certains critiques diront que c’est la course au développement technique qui est en elle-même problématique, dans la mesure où elle serait directement responsable des problèmes environnementaux. À l’heure du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources terrestres, il serait temps de ralentir et d’entrer en décroissance économique, disent-ils. Il en irait de la survie de l’humanité.
RépondreSupprimerCette critique du projet spatial au nom d’une supposée nécessité de la décroissance ne va toutefois pas de soi, car trop freiner le développement technologique c’est aussi condamner l’humanité à disparaître. De fait, une société de post-croissance ne pourrait pas investir dans la recherche, comme peut le faire une société riche et prospère, c’est-à-dire en croissance. Elle se rendrait donc très vulnérable à des aléas climatiques ou autres, bien plus qu’elle ne l’est de nos jours. Impossible aussi de se protéger contre un astéroïde qui viendrait s’écraser sur la Terre. Enfin, si elle réussissait à survivre malgré tous ces dangers, l’humanité serait de toute façon condamnée à disparaître dans quelques centaines de millions d’années à cause de l’augmentation des températures due à la luminosité croissante du Soleil. La décroissance, c’est donc la mort certaine.
Cette conséquence funeste de la décroissance ne signifie pas que la croissance offre nécessairement une porte de sortie à l’humanité. Elle est toutefois synonyme d’innovations et de découvertes. Elle pourrait donc nous donner les moyens d’avoir accès à de nouvelles ressources minérales (au fond des océans ou sur des astéroïdes) et de maîtriser de nouvelles formes d’énergies (comme la fusion nucléaire). Elle pourrait nous permettre de modifier les écosystèmes de façon qu’ils soient encore plus favorables à la vie humaine. Enfin, elle pourrait générer une innovation technologique qui permettra non seulement à l’humanité de combattre les fléaux qui s’abattront sur elle, mais aussi de mettre sur pied un projet viable de colonisation de l’espace.
Le dilemme de l’humanité est donc simple. Ne pas se développer et disparaître, dans des conditions très probablement éprouvantes. Ou se développer, en prenant certes le risque de précipiter cette fin (par épuisement plus rapide des ressources et destruction de la biosphère), mais aussi en se donnant des chances d’améliorer ses conditions de vie et d’échapper à un destin funeste. Il se peut que cet espoir soit illusoire. C’est toutefois le seul espoir de l’humanité à la fois de vivre mieux et d’échapper aux menaces existentielles auxquelles elle est confrontée.
Pourtant, beaucoup de nos contemporains ne sont pas convaincus. Ils estiment que la fin de l’humanité, à la suite du choc d’un astéroïde et de la transformation progressive du Soleil en géante rouge, est un événement tellement lointain que nous n’aurions pas trop à nous en soucier. Puis, n’est-il pas sage, ajoutent-ils, d’accepter que l’humanité soit mortelle ?
RépondreSupprimerPourquoi sauver l’humanité
De nos jours, beaucoup de ceux qui luttent contre le réchauffement climatique et en faveur de la décroissance le font, prétendent-ils, pour sauver l’humanité d’une catastrophe imminente et de son éventuelle disparition. Ils voient donc la fin de l’humanité ou, du moins, sa fin proche comme un problème. Mais si la fin proche de l’humanité n’est pas acceptable, pourquoi sa fin lointaine le serait-elle ? Le penser reviendrait à oublier que la distance temporelle ne réduit pas l’importance d’un devoir moral.
Supposons que, demain, nous observions qu’un astéroïde se dirige vers la Terre et risque d’y anéantir toute forme de vie dans quelques années. Ne serions-nous pas justifiés de mettre en œuvre toutes les mesures possibles pour le dévier de sa trajectoire ? Si nous jugeons que c’est même une obligation morale d’éviter ainsi l’anéantissement de l’aventure humaine, il n’y a pas de raison de penser que ce devoir perdra en intensité à mesure que la date de l’impact s’éloigne. Certes, en fonction de l’éloignement temporel, les mesures à prendre peuvent varier, mais une disqualification de principe de ces mesures ne serait pas morale.
Autrement dit, les personnes qui critiquent le principe de la colonisation de l’espace oublient de se placer sur la longue durée. N’envisageant qu’un futur proche, elles encouragent l’humanité à adopter un mode de fonctionnement stationnaire, en oubliant qu’elle doit se préparer à affronter les fléaux qui la guettent. L’ironie est donc que ceux qui prétendent vouloir sauver l’humanité en sont les fossoyeurs. Si l’humanité veut tenter de prolonger son aventure aussi longtemps que possible, elle doit songer à coloniser l’espace et s’en donner les moyens.
* Une version plus longue de cet article se trouve sur le site de l’auteur.
https://www.contrepoints.org/2024/10/31/479668-faut-il-coloniser-lespace
Cette recherche d'avenir, d'un futur 'à portée de main' est loin de faire l'unanimité chez les scientifiques qui savent que c'est la folie qui s'empare des cerveaux et non de l'intelligence qui les devance !
SupprimerL'État s'enfonce dans la surveillance en ligne avec l'intelligence artificielle
RépondreSupprimerFrance-Soir
le 31 octobre 2024 - 19:25
Un appel d'offres vient d'être lancé par le service d’information du gouvernement (SIG), et il vise à surveiller l'intégralité de nos recherches pour analyser nos comportements et prédire d'éventuels mouvements. Google, TikTok et Instagram, entre autres, seront concernés par cette surveillance augmentée, qui met, une fois n'est pas coutume, la liberté à mal.
Le gouvernement Barnier veille à suivre la voie de ses prédécesseurs avec application : contrôle et surveillance au programme. Si l'Etat pouvait déjà "surveiller" les réseaux sociaux, cet appel d'offres vise à intégrer les moteurs de recherches au secteur d'action. Grâce à un contrat de 5 millions d’euros sur quatre ans, le SIG entend déployer des outils basés sur l'intelligence artificielle pour repérer les mouvements sociaux avant même qu’ils ne prennent forme.
Tout ça, c'est L’Informé qui l'a dévoilé dans un article en date du 30 octobre. Matignon veut désormais analyser les tendances de recherche, les vidéos, et même le contenu d’images, avec pour objectif avoué de détecter les "signaux faibles". Autrement dit, tuer dans l'oeuf ce qui ressemble à une mobilisation émergente ou à une opinion divergente. Il faut croire que les récentes mobilisations en Nouvelle-Calédonie, les manifestations d'agriculteurs ou la surprise des Gilets jaunes de 2018 ont laissé une empreinte durable... Suffisamment pour qu'on ait envie d'un Minority Report réel.
Pour garantir un usage "acceptable" de cette surveillance, le SIG affirme se restreindre aux données publiques, assurant ainsi respecter les libertés individuelles. Et, puisque "nous ne touchons pas aux données privées", il n’a pas jugé nécessaire de consulter la CNIL, encore moins les Français. Voilà de belles idées, accompagnées de belles technologies, qui promettent déjà une présidentielle mouvementée en 2027.
https://www.francesoir.fr/politique-france/l-etat-s-enfonce-dans-la-surveillance-en-ligne-avec-l-intelligence-artificielle
C'est un combat contre l'intelligence, contre les scientifiques, contre cette éducation venue du Peuple pour le Peuple qui est contraire à la dictature. C'est tous les jours que les internautes sont privés du savoir-lire, du savoir comprendre et du savoir l'expliquer.
SupprimerLa Taire s'appellera bientôt la Censure.
RépondreSupprimerl’Espagne a détruit des dizaines de barrages pour que les cours d’eau puissent couler librement! Quand les écolos sont c..s ils rendent les crues incontrôlables
le 31 octobre 2024
par pgibertie
L’Espagne a battu un record en 2021, celui d’avoir démoli 108 infrastructures faisant obstacle à ses cours d’eau, selon le Dam Removal Europe, un collectif de sept ONG environnementales. Nul autre pays n’a fait plus en Europe. Selon le quotidien espagnol El País, ces obstacles sont majoritairement des barrages et des digues. Il y en aurait quelque 171 000 à travers le pays – selon une estimation du projet Amber (un atlas européen qui recense les barrages à travers le Vieux Continent), citée par le journal madrilène – au fil des 187 800 kilomètres de cours d’eau qui s’écoulent en Espagne. Certains d’entre eux sont “intermittents” et “ont cessé de couler librement depuis quelque temps”, ajoute le journal de centre gauche.
- voir carte sur site -
Cet argument suscite “un vif débat”, nuance El País. Dans certaines zones d’Espagne, les barrages sont indispensables pour empêcher les cours d’eau de s’écouler vers des habitations en cas de crue.
La destruction de plusieurs barrages hydrauliques s’inscrit dans une stratégie de l’Union européenne en faveur de la biodiversité. D’ici à 2030, l’UE souhaite rétablir l’écoulement libre d’au moins 25 000 kilomètres de cours d’eau dans les pays européens. Dans un rapport publié en 2021, la branche espagnole de l’ONG WWF a identifié 5 400 barrages comme prioritaires à la démolition en Espagne, “ce qui, selon elle, pourrait libérer plus de 17 000 kilomètres de cours d’eau”, conclut El País.
https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-l-espagne-demolit-des-barrages-pour-liberer-ses-cours-d-eau
https://twitter.com/i/status/1851987239393214714
https://pgibertie.com/2024/10/31/lespagne-a-detruit-des-dizaines-de-barrages-pour-que-les-cours-deau-puissent-couler-librement-quand-les-ecolos-sont-c-s-ils-rendent-les-crues-incontrolables/
L'humanité qui s'effondre jusqu'à céder ses barrages nécessaires pour irriguer les cultures et pour transformer les masses d'eau en pouvoir électrique !
SupprimerDes abrutis, des cinglés, des aspergés, des attardés mentaux vont jusqu'à ôter ses digues pour faciliter la remontée des poissons qui pondent en amont !
Le débat est refusé !
Les éoliennes provoquent moins de croissance végétale et donc plus de gaz carbonique
RépondreSupprimer31 octobre 2024
par le Dr. Peter F. Mayer
Une nouvelle étude révèle que les éoliennes dans un rayon de 7 kilomètres réduisent la végétation, l'énergie que les plantes absorbent par la photosynthèse, la masse des feuilles et la capacité de stocker le gaz carbonique. Tout cela s’ajoute aux autres changements environnementaux et climatiques dont les parcs éoliens sont responsables.
Toute une série d’effets néfastes des éoliennes sont déjà connus. Il y a trois facteurs principaux qui conduisent à des dégâts massifs. Le premier facteur concerne les ondes sonores et les vibrations, notamment dans la gamme des infrasons inaudibles . Les fréquences sont inférieures au seuil auditif mais peuvent être ressenties par les humains et les animaux sur de longues distances. Les maladies en sont le résultat.
Le deuxième facteur est le détachement des pales du rotor, qui peut se propager à des degrés divers selon l'installation. Ces ailes, d'une longueur d'environ 50 à 90 mètres, sont réalisées en plastique renforcé de fibres de verre et ont une durée de vie nominale d'environ 10 ans. Le soleil et les vitesses extrêmement élevées pouvant atteindre 400 km/h au bout des ailes provoquent le détachement de pièces plus ou moins volumineuses, et la fibre de verre et le carbone notamment peuvent être mortels pour les animaux. Un rapport de l'avocat Thomas Mock en dit plus à ce sujet .
Le troisième facteur concerne les effets climatiques locaux ou régionaux , tels que l'augmentation de la température et les changements des conditions de pression dans l'atmosphère dus au retrait d'énergie.
Mais il existe un quatrième facteur qui a désormais été prouvé sans aucun doute dans une étude à grande échelle. L'étude de Li Gao et al intitulée « L'impact de l'énergie éolienne sur la production de biomasse végétale en Chine » a duré 22 ans et a suivi les effets de 2 404 parcs éoliens et 108 361 éoliennes sur l'environnement et la végétation.
Les chercheurs notent que « l’expansion mondiale de l’énergie éolienne suscite des inquiétudes quant à son impact potentiel sur la production de biomasse végétale (PBP). Et c’est exactement ce qui a été découvert lors d’une étude très minutieuse.
Il a constaté « une réduction significative du PBP grâce à la construction de parcs éoliens… dans un rayon de 1 à 10 km ».
Mais ce n'est pas tout, car « de la même manière, le rayonnement photosynthétiquement actif absorbé et la productivité primaire brute diminuent dans un rayon de 1 à 7 km » .
RépondreSupprimer« Les effets néfastes durent plus de trois ans, s’accentuent en été et en automne et sont plus prononcés à basse altitude et dans les basses terres. »
La conséquence logique est une réduction de l'absorption de gaz carbonique par les plantes - ce qui montre une fois de plus l'absurdité de la folie éolienne. « Les puits de carbone forestier diminuent de 12 034 tonnes dans un rayon de 0 à 20 km, entraînant une perte économique moyenne de 1,81 million de dollars par parc éolien. »
Encore une fois très lentement comment l’étude montre l’absurdité des parcs éoliens :
Les parcs éoliens réduisent la végétation dans un rayon allant jusqu'à 20 kilomètres ;
Cette réduction de la végétation s'accompagne d'une augmentation notable du réchauffement dû à l'énergie radiante normalement absorbée par les plantes via la photosynthèse ;
Moins de masse végétale signifie moins de quantité de gaz carbonique stockée qui reste donc dans l’atmosphère.
Distribution de parcs éoliens en Chine. Les points (clairs à foncés) représentent les parcs éoliens installés au cours des différentes années. La courbe brune montre la limite administrative de la ville. La figure montre un total de 2 404 parcs éoliens à partir de l’ensemble de données d’origine, avec la première date d’installation en 1994 et la dernière en 2021.
- voir carte sur site -
Une grande quantité de données a été collectée dans une grille d' une longueur de bord de 2 km x 2 km, à partir de laquelle la répartition de la biomasse a été calculée .
L'étude semble avoir été réalisée avec beaucoup de soin et soutient d'autres études rapportées par TKP.concernant l'augmentation de la température de 0,72 degrés par décennie dans la région des éoliennes.
À ce sujet, il convient de faire une référence particulière au livre Windwahn : Windwahn et ses conséquences climatiques , dont il a été question ici dans une revue.
https://tkp.at/2024/10/31/so-verursachen-windraeder-weniger-pflanzenwachstum-und-daher-mehr-co2/