- ENTREE de SECOURS -



lundi 30 septembre 2019

LA MANIPULATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE par Camille Veyres


Camille Veyres
Polytechnicien (1967-1970), Ingénieur des mines, 
HEC CPA,Telecom ParisTech 
Parle Allemand, Russe, Anglais, 
Conférencier et auteur de nombreuses études

https://www.lecolocritique.fr/a-propos-de-l-auteur/

https://www.youtube.com/watch?v=pDAmZ3a6DYA

http://eduterre.ens-lyon.fr/thematiques/climat/climats-de-la-terre

Le niveau des océans monte (paraît-il) : est-ce alarmant ?

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le 29 septembre 2019


Si on devait encore chercher une preuve de l’omniprésence du Soleil sur les conditions météorologiques terrestres et sur le long terme sur l’évolution du climat, il suffit d’examiner la variation cyclique du niveau des océans. La propagande climatique mentionne sans cesse que le niveau des océans monte de manière alarmante et qu’à terme des quartiers entiers de New-York ou de Dacca seront submergés par les flots. Les spécialistes auto-proclamés des organismes onusiens ad hoc mentionnent des montées des eaux de plusieurs millimètres par an, officiellement 1 mm/an. Mais, au juste, de quoi parlent-ils et à quelles références se rapportent-ils pour clamer que le niveau des océans monte de quelques millimètres par an ?

Comme la croute terrestre est en perpétuel mouvement, il faudrait trouver un point du globe terrestre dont l’altitude ne varie jamais. Peut-être qu’un point particulier au centre de l’Australie pourrait servir de référence mondiale. On trouve dans ce pays les roches les plus anciennes au monde et il n’y a jamais en Australie de séismes. Bien que pouvant être une référence optimale il faudrait aussi tenir compte de l’effet de marée de la Lune dont l’attraction gravitationnelle agit non seulement sur les océans mais également, quoique plus faiblement, sur la croute terrestre elle-même. Il serait néanmoins possible sur le long terme de suivre très précisément la variation vers le haut du niveau des océans.

Comme tout corps solide ou liquide l’eau des océans se dilate lorsqu’elle se réchauffe sous l’effet de l’irradiance solaire et suivre l’évolution du niveau des océans devient alors un casse-tête qui oblige les spécialistes à jongler avec toutes sortes de corrections pour en arriver à des résultats – que l’on peut ou ne pas croire – du genre « le niveau des océans croit de 1 mm par an ». On ne peut que rester rêveur devant une telle précision. Comment alors détecter des augmentations de ce niveau de plusieurs dizaines de centimètre par siècle quand le Soleil agit directement sur la surface des océans et donc sur le niveau général de ces derniers. Comme l’indique l’illustration ci-dessus la variation du niveau des océans est un phénomène cyclique étroitement lié à l’activité solaire et cette variation, entre le minimum et le maximum d’activité solaire au cours d’un cycle d’environ 11 ans peut atteindre plus de 1,5 centimètre.

Depuis le début des années 2000 (cycle solaire #23) l’activité solaire a diminué et a atteint un minimum jamais observé durant les 200 dernières années avec le cycle solaire #24 qui se termine maintenant. Selon les prévisions des géophysiciens le cycle solaire suivant sera encore plus faible en terme d’irradiance totale que le présent cycle. Alors le niveau des océans diminuera significativement, conformément aux observations présentées dans le graphique ci-dessus, ce qui rendra l’alarmisme ambiant caduque. Parallèlement les océans seront capables de dissoudre encore plus de gaz carbonique conformément à la loi de Henry et le taux de cet horrible gaz polluant à effet de serre diminuera … alors l’alarmisme climatique s’effondrera aussi. Shaviv a montré l’extrême sensibilité des océans à l’activité solaire et ce bouleversement se produira si rapidement que l’ensemble de l’humanité sera par surprise mise devant le fait accompli de l’imposture la plus incroyable de cette fin de XXe siècle.

En effet, compte tenu des observations rassemblées par le Docteur Shaviv concernant les années passées et nullement appuyées sur des modèles informatiques erronés, les océans vont se refroidir brutalement dès le début des années 2020. Or les océans couvrent un peu plus de 70 % de la surface de la Terre. Ce refroidissement aura donc un effet global sur la météorologie générale et à terme sur le climat. Il est facile d’extrapoler le graphique de Shaviv au prochaines décennies et on ne peut que constater que ce que la propagande climatique actuelle – qui a atteint un paroxysme insupportable ces dernières semaines – prévoit va être désavoué d’abord par les conditions météorologiques puis l’aspect durable de cette dégradation qui précipitera le monde occidental (principalement) dans une crise extrême qu’aucun gouvernement ne pourra maîtriser. L’une des conséquences du refroidissement des océans, paramètre passé soigneusement sous silence alors que tous les physiciens en ont connaissance, sera la chute de la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère puisque les océans vont se refroidir. Alors la production agricole qui avait incroyablement augmenté depuis la fin des années 1950 en raison de cette augmentation de gaz carbonique atmosphérique – un véritable engrais pour les plantes – va chuter et accélérer un crise alimentaire mondiale. Sombre perspective … Je ne suis pas collapsologue mais j’appuie mes réflexions sur des faits scientifiquement avérés.

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Les curieux peuvent aussi regarder la conférence de Camille Veyres dont voici le lien you tube,  https://www.youtube.com/watch?v=pDAmZ3a6DYA, qui aborde les sujets dont il est question dans ce billet

samedi 28 septembre 2019

« Pourquoi il faut manger moins de viande » dans le Parisien ? Pourquoi il faut gober moins de bobards...

28 Septembre 2019 
par Seppi 
Glané sur la toile 404


« Pourquoi il faut manger moins de viande », publié par le Parisien sous la signature de Mme Émilie Torgemen est encore un de ces articles vite torchés en alignant quelques lieux communs vite trouvés sur la toile et tenant de la contre-vérité ou de l'information fallacieuse.

En chapô :

« L’élevage est responsable d’une grande part des émissions de gaz à effets de serre et de la consommation d’eau. L’alimentation animale est aussi en cause dans la déforestation. »

Tout est dit, ou presque... Il y a aussi cette belle « infographie »
 

Mais qu'apprend-on dans les écoles de journalisme ? La source, Jiminis, est un marchand de produits à base d'insectes qui s'est prétendument donné une « mission » : « changer (un peu) le monde et faire entrer petit à petit les insectes dans notre alimentation. » Fiable, la source ? Fiable l'infographie ? Il y a sur le site de Jiminis un graphique avec des chiffres différents pour la « consommation » d'eau.
 

Et pour en rester aux histoires d'eau, les chiffres qui sont régulièrement balancés sont hautement contestables. Ils sont issus de la méthode Waterfootprint qui comptabilise tout comme une « consommation ». Dans le cas des bovins, quelque 94 % de la « consommation » correspond à l'eau de pluie (ou d'irrigation, eau elle-même issue de la pluie, qui peut être très ancienne si l'eau a été puisée dans une nappe fossile) qui a servi à produire les fourrages.

L'eau de pluie, si elle n'avait pas servi à la production de fourrage, aurait aussi été « consommée ». Ou, dit autrement, l'eau de pluie a été valorisée par l'élevage.

Mais la plupart des journalistes s'abreuvent aux seules sources qui débitent les âneries collant avec leurs partis pris (et les attentes du lectorat et, partant, de la direction et des soutiens financiers).

M. Benoît Rouillé, responsable de projets à l'Institut de l'Élevage, a produit un petit fil Twitter avec des explications illustrées telle que la suivante.
 

Pour le reste des explications allez sur site.

Dans cet article, nous aurons échappé à l'invitation de passer aux modes alimentaires végétaux :

« Faut-il supprimer l'élevage pour autant ? Ce n'est pas la position du WWF. "Si on veut développer l'agriculture bio, il faut de l'élevage, ne serait-ce que pour avoir en quantité suffisante de l'engrais organique, c'est-à-dire à base de déjections", insiste Arnaud Gauffier, co-directeur des programmes de l'ONG au panda. »

Encore une idée largement répandue. L'« engrais organique », c'est des éléments fertilisants pris sur un champ ou un pré pour en alimenter un autre. On prélève sur l'un pour enrichir l'autre, et une partie des éléments s'en va avec la vente des produits de la ferme.

Par ailleurs, selon M. Gérard Cagna, « sociologue de l'alimentation » – il serait plutôt chef cuisinier –, notre alimentation serait « à plus de 60 % d'origine animale ». Ce chiffre est curieux, pour tout dire invraisemblable. Selon ce site – qui référence ses sources – la part des produits d'origine animale dans les disponibilités serait de 34 % pour les calories et 63 % pour les protéines en France.

Et, bien sûr, nous sommes gratifiés de la fable du « poumon de la planète » pour aboutir à :

« Conclusion, pour lutter contre le réchauffement, on ne remplace pas le bœuf par le poulet, on baisse sa consommation de toutes ces espèces. »

Encore un effort, et nous aurons une police de l'assiette.

vendredi 27 septembre 2019

Climat. L’Allemagne mais aussi toute l’Union Européenne au bord du gouffre

le 27 septembre 2019


Madame Ursula Von der Leyen a persisté et signé (pas encore) le programme contraignant du Green European New Deal. La nouvelle présidente de la Commission européenne est allemande. Pourtant elle semble ignorer le résultat d’une enquête très sérieuse émanant de l’Union allemande des Académies des Sciences et des Humanités et d’autres organismes scientifiques parue en novembre 2017. Cette étude démontre clairement quel sera le fardeau financier pour chaque foyer fiscal ou individu pour atteindre l’objectif de réduction de 50 % des émissions de carbone. Jusqu’en 2035 il en coûtera à chaque foyer fiscal la somme de 1050 euros par mois pour atteindre cet objectif. Vous avez bien lu, par mois, il n’y a pas d’erreur. Ces impôts et taxes collectés auprès des citoyens devront en effet être suffisants pour collecter au moins 6100 milliards d’euros ( entre 4600 et 7600 selon l’étude) soit plus de deux fois le produit intérieur brut actuel de l’Allemagne.

Entre 2035 et 2050, l’autre étape du programme devant aboutir à une « neutralité carbone » – nul ne sait ce que cela signifie – verra la charge fiscale des ménages augmenter encore de 320 euros pour atteindre un total de 1370 euros mensuels. Il est difficile de croire que Madame Von der Leyen ignore le contenu de ce rapport. Elle prépare donc le suicide de l’Union européenne sur l’autel de l’Eglise de Scientologie Climatique. Transposons ces projections à la France en considérant un PIB de 2300 milliards d’euros et en oubliant la charge de la dette et le déficit commercial chronique, ce qui rendra de fait toute initiative relative à la « décarbonation » de la France très délicate. En effet, entre 2020 et 2035 la France devra donc, selon ces projections émanant non pas de visionnaires mais de spécialistes, consacrer 4600 milliards d’euros (deux fois son PIB en suivant l’étude allemande) pour atteindre 50 % de réduction de ses émissions de carbone se répartissant essentiellement dans les transports, le chauffage domestique et l’industrie. Sans pénaliser l’industrie, ce qu’évite de faire l’Allemagne depuis déjà une décennie avec des prix de l’électricité très avantageux pour les industriels, il faudra répartir ces 4600 milliards sur les 38 millions de foyers fiscaux (2017) pendant 15 ans. Chaque mois les contribuables français devront payer 672 euros de « taxe green new deal » pour satisfaire les délires d’Ursula Von der Leyen. Cet impôt passera ensuite de 672 à 877 euros par mois jusqu’en 2050. Et après ? … on verra.

Comme les énergies dites renouvelables sont toutes aléatoires, y compris les panneaux photovoltaïques, il faudra, pour décarboner les transports et le chauffage domestique, construire encore plus de centrales nucléaires : ce n’est pas moi qui l’affirme, c’est l’IPCC ! La France avec EDF (qu’Emmanuel Macron veut fragiliser en privatisant les ouvrages hydroélectriques) était le leader mondial de la technologie du nucléaire civil. Ce pays devra donc s’activer sérieusement pour retrouver cette position de leader car il serait absurde, après avoir cédé les turbines vapeur Arabelle à General Electric, que ce soient les Chinois qui construisent les futures centrales nucléaires françaises équipées de turbines américaines. Le mouvement est déjà lancé en Grande-Bretagne sur le site de Hinkley Point C avec une ingénierie franco-chinoise et des turbines Arabelle … américaines.

Chers contribuables de tous les pays européens préparez-vous à être mis à contribution très lourdement dans les prochaines années. Et pendant ce temps-là la jeunesse insouciante manifeste pour sauver le climat plutôt que d’aller à l’école.

Source : http://www.tichyseinblick.de avec une traduction de P. Gosselin sur son site notrickszone.com

SUISSE - IL N'Y A PAS DE MORATOIRE SUR LE GLYPHOSATE

Jeudi, le Conseil national n'a pas voulu interdire en Suisse un herbicide controversé.

Le glyphosate ne représente pas de risque pour la santé humaine lorsqu'il est utilisé conformément aux prescriptions. Plusieurs études en ont fait la preuve. En l'état actuel, il n'y a pas de raison d'interdire le glyphosate

Le Centre international de recherche sur le cancer a classifié le glyphosate dans la catégorie des «cancérigènes probables» pour l'homme. 


26.09.2019


Il n'y aura pas de moratoire jusqu'en 2022 sur le glyphosate en Suisse. Le Conseil national a refusé par 119 voix contre 59 une motion du groupe des Verts en ce sens. Cet herbicide controversé sera interdit complètement en Allemagne dès 2024, a rappelé Balthasar Glättli (Verts/ZH). Si la recherche scientifique est encore partagée sur la question, plusieurs instituts internationaux ont mis en avant de possibles risques.

Le Centre international de recherche sur le cancer avait notamment classifié le glyphosate dans la catégorie des «cancérigènes probables» pour l'homme. Devant le «sérieux de la question», les Verts demandaient au Conseil fédéral d'appliquer le principe de précaution.

Parmelin prend la défense du glyphosate

Le glyphosate ne représente pas de risque pour la santé humaine lorsqu'il est utilisé conformément aux prescriptions, lui a répondu le conseiller fédéral Guy Parmelin. Plusieurs études en ont fait la preuve. En l'état actuel, il n'y a pas de raison d'interdire le glyphosate, a-t-il souligné.

Le Conseil national a également refusé par 115 voix contre 61 un postulat de Maya Graf (Verts/BL) demandant au Conseil fédéral d'examiner une interdiction d'utiliser des pesticides dans la région d'estivage. Une interdiction générale restreindrait les possibilités de lutte contre les plantes qui posent problème dans ces zones, a affirmé Guy Parmelin. L'utilisation d'herbicides y est déjà fortement limitée. (ats/nxp)

mercredi 25 septembre 2019

Deepfakes: « Nous ne sommes plus qu’à 6 à 12 mois de fausses vidéos totalement crédibles »

https://www.youtube.com/watch?time_continue=20&v=b5AWhh6MYCg

Les ventes mondiales de robots battent un nouveau record

  Arnaud Lefebvre
   24 septembre 2019 


L’année dernière, 422.000 robots industriels ont été vendus dans le monde. Il s’agit d’une augmentation de 6% par rapport à 2017, indique un rapport de la Fédération internationale de robotique (IFR). Selon l’organisation, les livraisons pour 2019 seront en recul par rapport aux niveaux records enregistrés en 2018. Par ailleurs, la croissance annuelle devrait être moyenne entre 2020 et 2022.

La valeur des ventes totales de robots industriels a atteint 16,5 milliards de dollars en 2018. Il s’agit d’un nouveau record, a indiqué l’IFR.

Ralentissement économique

« Nous avons assisté à une performance dynamique en 2018 avec un nouveau record de ventes, alors même que les principaux clients du secteur robotique – l’industrie automobile et l’électronique – ont connu une année difficile », a déclaré Junji Tsuda, le président de l’IFR. « Le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine impose une incertitude à l’économie mondiale. Les clients ont tendance à reporter leurs investissements. »

« Malgré cela, plus de 400.000 robots industriels ont été vendus pour la première fois l’année dernière. La tendance actuelle en matière d’automatisation et les améliorations techniques continues se traduiront par une croissance à deux chiffres, avec une estimation d’environ 584.000 unités en 2022. »

Sur le plan régional, l’Asie reste le plus grand marché pour les robots industriels. Toutefois, les ventes ont diminué en Chine et en Corée du Sud. Le Japon a quant à lui enregistré une hausse importante des installations. Au total, les ventes en Asie ont atteint une croissance de 1% l’année dernière.

L’Europe occupe la deuxième place. Les installations robotiques ont augmenté de 14% sur le continent. Cela a permis à l’Europe d’enregistrer un nouveau record pour la sixième année consécutive. Les ventes en Amérique du Nord et en Amérique latine ont augmenté de 20%. C’est également un nouveau record pour ces régions et ce, pour la sixième année consécutive.

La Chine domine le secteur des robots

Le rapport souligne également que les cinq plus grands marchés représentent ensemble 74% des installations robotiques mondiales. La Chine était à la première place l’année dernière avec 154.000 nouveaux robots industriels, soit une diminution de 1% par rapport à l’année précédente.

Cependant, la Chine représentait 36% des ventes mondiales. Le Japon occupe la deuxième place avec 55.000 installations, soit une augmentation de 21%. Viennent ensuite les États-Unis (40.300), la Corée du Sud (38.000) et l’Allemagne (27 000).

mardi 24 septembre 2019

Éco-délégués : les nouveaux petits soldats verts

Élection d’« éco-délégués » au sein des collèges et lycées français : jusqu’où ira l’Éducation Nationale pour endoctriner nos adolescents au nom de l’écologie ?


Par Michel Gay.
24 SEPTEMBRE 2019


250 000 classes de collège et de lycée vont élire cette année au moins 20 000 « éco-délégués » pour participer à la mise en œuvre du développement durable.

L’objectif affiché est faire des établissements de l’Éducation nationale des « espaces de biodiversité, à la pointe de la lutte contre le réchauffement climatique ».

À la lumière de cette initiative gouvernementale, il est cocasse de se rappeler que l’Éducation nationale a refusé à des experts de venir parler de la production d’énergie nucléaire dans les écoles pour ne pas endoctriner les enfants…

Tout cela parait très bien mais rappelle étrangement la résurgence des « gardes rouges » (maintenant verts) pour encadrer une conscience éco-politisée qui peut donner lieu à toutes les dérives sectaires.

Leur mettra-t-on un col vert pour les distinguer ?

L’ÉCOLOGIE ?

L’écologie n’est pas plus une science qu’une discipline cohérente ou une doctrine politique consistante. C’est une idéologie opportuniste, dogmatique, trompeuse et illusoire, dont la finalité est la même que celle des religions et croyances millénaristes.

Elle est devenue omniprésente puisque, parmi les politiques, « tous sont écologistes ». Comme chez les animaux malades de la peste dans la fable de La Fontaine : « ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés »….

L’idéologie écologiste est une des composantes de l’appareil idéologique sur lequel s’appuie l’exploitation de l’Homme (par l’Homme) dans le cadre des modes sociales actuelles.

Et les enfants sont mis à contribution dès le plus jeune âge pour « penser correctement », c’est-à-dire « vert ».

 Des couches sociales vivent dorénavant de ce marché de l’écologie qui n’est plus une « niche », et qui mobilise des sommes considérables allouées à des milliers de « chercheurs » dans d’innombrables départements universitaires.

Certains y font même carrière. Mais jusqu’ici, et depuis que « la maison brûle« ,  ils n’ont pas trouvé de réponse, sinon des motifs de stipendier encore et encore l’humanité.

L’écologie est devenue une l’idéologie instrumentalisée par la classe dirigeante en entretenant la confusion entre ce qui relève de la politique et des mœurs, et en faisant des amalgames captieux pour mieux asservir la pensée à la « vertitude ».

UNE MODE ?


La mode écologiste actuelle s’évertue à placer la protection de la nature et le sauvetage de la planète au sommet de toutes nos préoccupations.

Elle a l’avantage d’être transpartisane et consensuelle ce qui est bien pratique en politique et cette vertu contribue certainement à son succès médiatique.

Ce consensus n’est pas compliqué à créer : il s’agit de « réconcilier l’industrie et la nature » et d’insister sur l’urgence de protéger la planète.

Chacun définira la nature comme il l’entend, et l’urgence se définit par rapport à quoi ? Que devraient diminuer ou supprimer les « politiques éclairés » au nom de la protection de la planète ? L’industrie ? Pas si sûr…

Des industries sont absolument nécessaires au bon fonctionnement d’un pays, comme celles pour la production d’énergie. Les services eux-mêmes dépendent de la production industrielle (camions, trains, matériel médical des hôpitaux, électricité…).

Que deviendraient les activités de service si la production industrielle dont elles dépendent se tarissait ?

En revanche, la destruction des industries nationales offre une opportunité de croissance industrielle aux pays qui produiront pour nous tant que nous serons capables de leur acheter leurs productions.

Les guerres économiques en cours ne seront pas dissoutes dans une union sacrée mondiale pour sauver la planète.

QUI DÉCIDERA QUOI ?

Qui définira les « besoins sociaux » et les seuils à ne pas franchir « pour que le monde reste habitable » ? Mais habitable pour qui ?

Pour ceux qui ont les moyens de s’acheter des services et une énergie hors de prix, ou de s’enfermer dans des ghettos dorés comme à Dubaï avec climatisation et jardins ?

Malgré les « menaces inquiétantes » du réchauffement climatique serinées par les médias, le monde continuera d’être habitable pour longtemps encore, et l’humanité s’est toujours développée dans des périodes de « réchauffement climatique ».

Derrière l’« urgence climatique », l’écologie politique n’est qu’un moyen de faire accepter aux pauvres (« au peuple ») la sobriété énergétique et matérielle concoctée par des « pseudo-savants » et des « responsables » grâce à des techniques de communication éprouvées par d’autres idéologies (rouges, noires…).

Si le sauvetage de la planète était une urgence vitale pour l’humanité, alors au lieu de développer des énergies renouvelables intermittentes (éoliennes et solaires) qui ont besoin d’être complétées par des centrales à gaz et à charbon comme en Allemagne, la production massive d’électricité d’origine nucléaire (qui n’émet pas de gaz à effet de serre) devrait être une priorité mondiale, et notamment en France et en Europe.

Or ce n’est pas le cas.

Du point de vue de ceux qui ont le pouvoir économique et politique, le « sauvetage de la planète » et la « protection de la nature » ne sont que des slogans permettant de justifier de nouvelles taxes « écologiques » qui servent d’enrobage pour promulguer des lois impopulaires.

Endoctriner les adolescents à l’Éducation nationale, via des « éco-délégués », pour soutenir et développer cette tromperie est détestable.

lundi 23 septembre 2019

Climat : la psychose collective allemande

le 23 septembre 2019


L’Allemagne perdrait-elle son sang-froid ? Ce pays a déjà par le passé démontré son aptitude à dériver vers des extrémismes dont le dernier en date fut particulièrement détestable. Se débattant dans une crise économique dévastatrice le peuple allemand accepta cette dérive vers une politique extrême. Il n’y a pas, en effet, de demi-mesure possible dans ce pays et à terme tout pourrait basculer à nouveau. L’économie allemande est en train de plonger tête première dans la récession et cette fois-ci ce ne sont pas des éléments externes qui la provoquent comme ce fut le cas avec la crise de 1929 et l’élection d’Hitler en 1933, mais le choix insensé d’une politique énergétique « post-Fukushima » approuvée pour de basses visées électoralistes par la Chancelière elle-même en s’alliant au parti des Verts. La décision de cesser toute production électrique d’origine nucléaire et d’opter pour le tout renouvelable a conduit le pays vers une augmentation considérable de ses émissions de gaz carbonique ainsi que du prix du kWh. Il s’agit d’une totale aberration qui a pourtant satisfait les écologistes jusqu’à la structuration du mouvement « Vendredis pour l’Avenir » (FFF, Fridays For Future).

Les revendications de ce mouvement soutenu par le puissant parti Vert sont claires : plus de voitures, moins d’industrie, plus de viande, plus de plastiques, etc … C’est le suicide programmé de l’ensemble de l’économie allemande qui est revendiqué par ce mouvement. En effet les piliers de l’économie allemande sont son industrie automobile et son tissu industriel très dense constitué de moyennes entreprises la plupart tournées vers l’exportation. La Chancelière Merkel a donc cédé au mouvement FFF et au parti vert en promettant une taxation sévère des carburants pour les automobiles, 10 millions de voitures électriques à l’horizon 2030 accompagné d’un réseau de un million de bornes de rechargement, une taxe sur les transports aériens, des tickets de train moins chers et encore plus de moulins à vent et de panneaux solaires.

La récession économique qui se profile tant en Europe qu’en Asie a déjà profondément affecté l’industrie automobile, la colonne vertébrale de l’économie allemande, à tel point que certains équipementiers auto n’ont pas pu payer leurs employés à la fin du mois d’août car ils font face à des pertes financières importantes avec des carnets de commande désespérément vides. Le puissant syndicat IG Metall n’a pas caché son inquiétude.


Des sondages d’opinion récents ont montré clairement que la majorité des Allemands sont prêts à faire des sacrifices pour « sauver le climat » : plus de souffrance, plus de pauvreté, plus d’austérité et de privations pour sauver la planète de la fournaise. Et les sceptiques (dont je fais partie) sont traités d’ennemis de l’environnement et de négationnistes qui doivent être punis.

L’Allemagne s’achemine donc vers un crise économique qui risque bien d’être profonde et durable, du jamais vu depuis la fin de la seconde guerre mondiale, une crise entrainant la résurgence des extrémismes les plus exécrables. Et pendant ce temps-là la Chine, l’Inde, la Russie et d’autres pays comme l’Indonésie, le Nigéria ou encore le Brésil se frotteront les mains. Allez demander à un Brésilien, un Indien ou un Nigérian ce qu’il pense du réchauffement du climat : ils s’en moquent tous car ils ont d’autres préoccupations beaucoup plus urgentes. Pour tous les Européens un effondrement de l’économie allemande signera la fin de l’Union européenne.

L’Allemande Ursula von der Leyen a affirmé il y a quelques jours ceci : « Je veux que le Green Deal européen devienne la marque de fabrique de l’Europe. Notre engagement, visant à devenir le premier continent neutre en carbone, est au coeur de la nouvelle Commission« . Ça ne pourra que mal se terminer comme a coûtume de le rappeler H16 à la fin de ses billets …

Inspiré d’un article de P. Gosselin paru sur son site Notrickszone.com, illustration notrickszone.com

samedi 21 septembre 2019

APRÈS LES IDIOTS FORMÉS PAR LES MERDIAS VOICI LES TRISOMIQUES DU CLIMAT FORMÉS A L'ÉCOLE !


Les parents alarmistes du climat ont averti les enfants de terrifier de ne pas causer «d'anxiété écologique»


par Tyler Durden
Vendredi, 20/09/2019 - 20:45


Selon un groupe de psychologues travaillant pour l'Université de Bath, des parents activistes du climat font peur à leurs enfants. Ils affirment recevoir de plus en plus de cas dans lesquels les enfants sont "terrifiés" par une catastrophe climatique et ont un "souci de l'environnement".

Selon The Telegraph, "des manifestations de groupes tels que Extinction Rebellion, les récents incendies en Amazonie et des avertissements apocalyptiques de la militante adolescente Greta Thunberg ont provoqué un" tsunami "de jeunes demandeurs d’aide.

Un groupe de psychologues travaillant avec l’Université de Bath a déclaré qu’il recevait un nombre croissant de demandes de renseignements de la part d’enseignants, de médecins et de thérapeutes incapables de faire face.

Selon la Climate Psychology Alliance (CPA), des médicaments psychiatriques ont même été administrés à des enfants qui se plaignent d’anxiété écologique.

Le corps fait campagne pour que l’anxiété provoquée spécifiquement par la peur de l’avenir de la planète soit reconnue comme un phénomène psychologique.

Cependant, ils ne veulent pas que cela soit classé dans la catégorie des maladies mentales car, contrairement à l’anxiété classique, la cause de l’inquiétude est «rationnelle». -Le télégraphe

"Beaucoup de parents entrent en thérapie pour demander de l'aide avec les enfants et cela a beaucoup augmenté cet été", a déclaré Caroline Hickman, professeure à Bath et directrice de la CPA.

Les symptômes sont les mêmes [comme l’anxiété clinique], les sentiments sont les mêmes, mais la cause est différente ", a-t-elle ajouté." La peur est de la catastrophe environnementale - nous allons tous mourir. "

Le rapport cite en particulier Greta Thunberg, une activiste du climat âgée de 16 ans, qui a fait la une cette année pour son soutien à Extinction Rebellion, le groupe qui vise à sensibiliser au climat par le biais de "meurtres" et de simulacres de funérailles pour l'avenir de l'humanité.

"Thurnberg affirme que l'UE doit réduire ses émissions de carbone de 80% d'ici 2030 pour éviter une crise existentielle - le double de l'objectif fixé par l'Accord de Paris -, tandis qu'Extinction Rebellion demande au Royaume-Uni d'atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2025", selon le journal. Télégraphe.

"Les parents doivent trouver des mots qui conviennent à leur âge et qui ne soient pas terrifiants", a déclaré Hickman.

"Vous devez séparer ce qui est fait de ce qui est inconnu: dites-leur que certaines espèces sont en train de disparaître et que des êtres humains sont blessés, mais ne dites pas que nous allons tous mourir, parce que ce n'est pas vrai. Je ne veux pas que cet enfant s'écroule dans un puits de dépression en disant: "Quel est le but d'aller à l'université" ou "quel est le but de faire mes examens", ce que j'ai entendu des enfants dire. "

La CPA recommande aux parents d'utiliser une approche en quatre étapes pour expliquer le changement climatique à leurs enfants sans causer "d'anxiété écologique".

Les parents doivent d'abord leur présenter progressivement les faits connus, puis leur demander comment ils se sentent, avant de reconnaître que le résultat final est incertain.

Enfin, les parents devraient convenir de mesures pratiques pour faire la différence, par exemple en réduisant les déchets non recyclables et en choisissant des aliments ayant une meilleure empreinte climatique. -Le télégraphe

Peut-être pouvez-vous soulager l'anxiété écologique des enfants en leur disant de ne pas s'inquiéter; tout le monde qu'ils connaissent, ou ont jamais su, ou sauront jamais, va mourir un jour - y compris eux.

vendredi 20 septembre 2019

Est-ce un oiseau ou un drone ?


Ce 20 août, un nouveau modèle de drone camouflé en oiseau a été présenté dans le cadre de la Conférence mondiale des robots à Pékin.

jeudi 19 septembre 2019

Food Science Babe: 5 concepts scientifiques de base pour vous aider à repérer la pseudoscience

18 septembre 2019


De nombreuses pseudosciences se répandent de nos jours et il est parfois difficile de les repérer, en particulier pour ceux qui n’ont pas de formation scientifique. Une grande partie de cette information est basée sur une petite quantité de vérité et par des personnes en qui vous pouvez avoir confiance, il est donc difficile de faire la différence avec une bonne science véridique.

Ces cinq concepts scientifiques de base peuvent vous aider à repérer la pseudoscience quand vous la voyez:

# 1) Tout est fait de produits chimiques
Vous êtes composé de produits chimiques et tout ce que vous mangez est constitué de produits chimiques. Cette série d’affiches de James Kennedy montre comment tous les fruits naturels sont entièrement composés de produits chimiques, dont certains peuvent même porter des noms que vous ne pouvez pas prononcer et que vous ne reconnaissez pas:

Un «mode de vie sans produits chimiques» est impossible. L’eau et l’oxygène sont des exemples de produits chimiques dont vous avez besoin pour survivre et vous ne dureriez pas très longtemps sans eux. Ainsi, la prochaine fois que vous verrez un produit alimentaire censé ne contenir «aucun produit chimique» ou un blog contenant des produits que vous pouvez acheter pour mener une vie «sans produits chimiques», vous pouvez être sûr qu'il s'agit d'une pure pseudoscience, car TOUT EST FABRIQUÉ DES PRODUITS CHIMIQUES.

# 2) La dose fait le poison
«Toxique» est un mot répandu dans les blogs d’aliments et dans la commercialisation des produits alimentaires, mais il est presque toujours utilisé de manière incorrecte. Il n’existe pas de «produit chimique toxique», il n’existe que des doses toxiques. La phrase «la dose produit le poison» s’applique à tous les produits chimiques, tant naturels que synthétiques.

La toxicité aiguë mesure les effets létaux d'une grande dose unique et est exprimée en DL50. La DL50, ou dose létale médiane, est déterminée expérimentalement, généralement chez le rat ou la souris. C’est la dose unique aiguë qui tuera 50% de la population compte tenu de cette dose. La toxicité chronique mesure le niveau d'exposition quotidien le plus faible pouvant causer des dommages. N'importe quel produit chimique peut être toxique, même l'eau et le sel. Par conséquent, les produits qui déclarent «pas de produits chimiques toxiques» ou «pas de pesticides toxiques» n'ont aucun sens, car chaque produit chimique peut être toxique à une dose suffisante. Et si quelqu'un essaie de vous dire qu'un ingrédient alimentaire ou un produit chimique est «toxique» sans pouvoir vous dire à quelle concentration le produit chimique se trouve dans l'aliment et à la dose toxique, soit ils n'ont aucune idée de ce qu'ils ' Vous parlez, essayez de vous tromper et / ou tentez de vous vendre quelque chose.




# 3) Qu'un produit soit naturel ou synthétique ne dit rien sur sa sécurité
Comme indiqué précédemment, "la dose produit le poison" s'applique aux produits chimiques naturels et synthétiques. Ainsi, qu'un produit chimique soit naturel ou fabriqué par l'homme ne vous indique en rien son dangerosité. Par exemple, le thiopenta de sodium, un produit chimique synthétique, est utilisé dans les injections létales, mais il est à peu près aussi toxique que l’amygdaline naturelle, qui est contenue dans les amandes et les pépins de pomme. De même, de nombreux pesticides naturels et biologiques ont une dose toxique inférieure à leurs équivalents synthétiques.

L'appel à l'erreur de la nature est la conviction que ce qui est naturel doit être bon et ce qui n'est pas naturel doit être mauvais. Le terme «naturel» n’a pas de définition de la part de la FDA en ce qui concerne l’étiquetage des aliments, mais il est toujours utilisé dans la commercialisation des produits alimentaires. Vous pouvez être sûr d’ignorer toute personne ou tout produit qui utilise le mot «naturel» pour signifier meilleur ou plus sûr, car «faire appel à la nature» n’est qu’une erreur. C’est une pure pseudoscience.


Voici une comparaison entre deux fongicides organiques (présentés en sarcelle) et deux fongicides synthétiques (en or):

# 4) La différence relative n'est pas la même chose que la différence absolue
Il est très important de comprendre la différence relative par rapport à la différence absolue lors de l’évaluation des études et des allégations relatives au marketing des produits alimentaires. Les médias et les chercheurs profitent du fait que beaucoup de gens ne comprennent pas la différence entre les deux pour publier des titres qui attirent l’attention.

Voici un exemple lié à la nourriture: Une étude de 2013 a montré que «le lait biologique contient 62% plus d’acides gras oméga-3 que le lait conventionnel». Cela semble significatif, mais cela ne nous dit que le pourcentage d’augmentation relative entre les acides gras oméga-3 et le lait biologique. lait conventionnel. Cette information ne veut pas dire grand chose sans connaître les valeurs réelles, l’augmentation absolue et si la différence est significative ou non. Dans ce cas, la différence est de 25,5 mg d’oméga-3/100 g de lait biologique par rapport à 15,9 mg d’oméga-3/100 g de lait conventionnel. C’est donc une différence absolue de 9,6 mg / 100g. Etant donné que le saumon contient environ 2260 mg / 100 g et que la recommandation est de 250 à 500 mg / jour, vous pouvez constater que 62% de plus de réclamations sont insignifiantes car le lait n’est même pas une source importante d’oméga-3.

Cette conversation illustre assez bien ce concept:
# 5) La nourriture que vous mangez ne change pas le pH de votre corps
La nourriture que vous mangez n'affecte pas le pH de votre sang. Si vous avez déjà entendu quelqu'un dire que vous pouvez alcaliniser votre corps en mangeant certains aliments, c'est complètement faux, ce qui est une bonne chose, car si ce que vous mangez pouvait changer le pH de votre sang, vous mourriez. Cet excellent article de la diététiste professionnelle Abby Langer explique comment le régime alcalin repose sur une pseudoscience complète. Le pH de notre sang est étroitement régulé par nos reins, nos poumons et notre système tampon, qui maintient le pH (à savoir le corps) entre 7,35 et 7,45, et n’est pas du tout affecté par ce que nous mangeons. Alors, gardez un œil sur les produits tels que l’eau alcaline qui sont censés avoir des effets bénéfiques sur la santé du fait qu’ils sont alcalins. C’est une pure base de pseudoscience qui déroge à la physiologie fondamentale.
Alors, la prochaine fois que vous rencontrerez un article douteux sur les médias sociaux ou un blog sur la façon de vivre une vie sans produits chimiques, souvenez-vous de ces concepts scientifiques de base et dites simplement «NON» à la pseudoscience !

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Food Science Babe est le pseudonyme d'une écrivaine avocate qui se concentre spécifiquement sur la science derrière notre nourriture. Elle est diplômée en génie chimique et travaille dans l’industrie alimentaire depuis plus de 10 ans, dans les secteurs tant conventionnel que naturel / organique.

Ne souriez pas pour la caméra

Judge Andrew P. Napolitano 
le 19 sept. 2019


Un procès en Grande-Bretagne vient de se terminer avec des implications potentiellement dangereuses pour la liberté individuelle.

La Grande-Bretagne est actuellement le pays le plus surveillé du monde occidental, sous la surveillance de ses propres forces de police. Rien qu'à Londres, la police a installé plus de 420 000 caméras de surveillance dans des lieux publics. Cela équivaut à 48 caméras pour 1 000 habitants. Que capturent les caméras ? Tout est fait et vu en public.

Les caméras utilisent une technologie de reconnaissance faciale capable de capturer une grimace, un bouton, une tache de rousseur, voire un clignement des yeux lorsque vous vous promenez dans les rues. Le logiciel compare ensuite ce que la caméra capture aux bases de données gouvernementales. En touchant l'écran affichant votre image, la police peut disposer instantanément d'un dossier complet contenant tous vos dossiers: vos dossiers médicaux, financiers, relatifs à l'application de la loi, à des fins éducatives, personnelles et professionnelles. Autrement dit, en regardant votre visage sur un écran d'ordinateur et sans mandat de perquisition ni même soupçon de votre part, la police britannique peut rassembler en quelques secondes toutes les données que le gouvernement a accumulées à votre sujet.

Un avocat de la protection de la vie privée, Ed Bridges, a récemment contesté ces procédures lors d'un procès devant la High Court de Grande-Bretagne. Il a appris que la police avait scanné à deux reprises son visage dans leurs bases de données et avait accédé à des données personnelles le concernant - une fois pendant qu'il se rendait au restaurant et une autre lors d'un rassemblement politique. Ses avocats ont fait valoir que la police avait besoin d'une base - une suspicion articulée - pour examiner le visage de quiconque dans sa base de données, et que sans cette suspicion, la police était effectivement engagée dans une véritable expédition de pêche parmi des innocents.

La police a affirmé que Bridges savait seulement que son visage avait été scanné - sans dire pourquoi il avait été scanné - en examinant les registres du gouvernement qu'il avait recherchés. Et s'il n'avait pas recherché les documents, il n'aurait jamais su que son image avait été numérisée. Ainsi, ont-ils soutenu, il n'a subi aucun préjudice. La police a également affirmé que la reconnaissance faciale les aidait à trouver les personnes recherchées beaucoup plus efficacement que tout autre outil de la police.

Lors du procès, il est apparu que les systèmes de surveillance publique n’étaient jamais autorisés par le Parlement ou par un organisme gouvernemental local élu par le peuple. Les systèmes ont plutôt été achetés par la police et ils les utilisent quand et comme ils le souhaitent. Il est également apparu au cours du procès que la police avait inculpé des personnes qui reconnaissaient les caméras et dissimulaient ensuite leur visage. Puni pour s'être égratigné le nez, porté un masque de ski ou mis son t-shirt sur la bouche en public ? Oui.

On pourrait penser que cette invasion orwellienne de la liberté individuelle aurait choqué la conscience de la cour. Ça n'a pas. Le tribunal s'est rangé du côté de la police.

Le modèle britannique pourrait-il arriver ici ?

Aujourd'hui, une demi-douzaine de services de police américains, notamment à New York, Chicago, Détroit et Orlando, en Floride, ont commencé à recourir à la surveillance de reconnaissance faciale, et l'autorité de contrôle élue ne l'a autorisée dans aucun de ces endroits. Les politiciens ont détourné le regard. Seul le gouvernement de San Francisco - où les lecteurs de cette chronique se souviendront que le gouvernement de la ville a porté atteinte à la liberté d'expression - a voté pour interdire à la police d'utiliser la reconnaissance faciale.

La Grande-Bretagne - où de nombreuses libertés civiles à l'américaine sont protégées - n'a pas de constitution écrite. Au lieu de cela, il a une tradition constitutionnelle vieille de 600 ans, reconnue par les décisions de justice et reflétée dans la législation. Cependant, comme nous l’avons vu, les décisions de justice peuvent plier avec le vent politique. Ces vents sont souvent attisés par les services de renseignement et les forces de l'ordre, qui ont réussi à susciter suffisamment de crainte parmi le public et d'acclimatation suffisante à la surveillance, de sorte que des personnes comme Ed Bridges apparaissent comme des perdants qui perdent leur temps plutôt que des patriotes défendant leur liberté. .

Le modèle britannique pourrait-il arriver ici ?

L’appareil d’espionnage national de notre gouvernement fédéral, qui emploie 60 000 personnes, saisit déjà chaque frappe, même celles que nous pensons avoir supprimées, sur chaque appareil utilisé pour transmettre des données numériques sur un câble à fibres optiques aux États-Unis. Cela couvre tous les appareils mobiles, ordinateurs de bureau et ordinateurs centraux. Bien entendu, le gouvernement ne le reconnaîtra pas publiquement. Pourtant, certains de ses responsables me l'ont dit en privé. Ils m'ont également dit qu'ils pensaient pouvoir s'en tirer à condition que les données saisies ne soient pas utilisées dans des poursuites pénales.

Pourquoi donc ? La dernière chose que le gouvernement fédéral et la police voyous veulent, c’est que les agents du gouvernement soient obligés de dire sous serment comment ils ont pu obtenir les preuves qu’ils tentent de présenter. Cependant, l'admission d'espionnage suppose que le droit à la vie privée, garanti par le quatrième amendement à la Constitution, est protégé contre l'invasion gouvernementale uniquement aux fins de poursuites pénales. Et des dizaines de services de police américains ont accepté cette hypothèse, car ils ont commencé à utiliser des dispositifs qui attirent les signaux des téléphones portables lorsqu’ils se promènent ou se rendent près d’eux, leur permettant ainsi de suivre les mouvements des innocents sans soupçon.

Le quatrième amendement ne fait pas cette distinction entre le renseignement, l'application de la loi ou la curiosité gouvernementale. Le Quatrième amendement - dont le principe est le droit de rester seul - a été écrit expressément pour interdire ce que la police britannique fait au public britannique et ce que la police américaine et la National Security Agency font au public américain - ouvrir des enquêtes des innocents sans soupçon.

Le quatrième amendement constitue un obstacle intentionnel au gouvernement, un obstacle jugé nécessaire par l’histoire pour réduire les tyrans.

Le modèle britannique pourrait-il arriver ici ? Numériquement, c'est le cas. Les caméras omniprésentes pourraient-elles être loin derrière ?

mercredi 18 septembre 2019

Surveillance de masse : l’État lui-même n’applique pas le droit

L’accès des particuliers aux données personnelles est toujours impossible, et les différents services de l’État, quand ils répondent, se renvoient courageusement leur compétence l’un l’autre.


Par Pierre Farge.
17 SEPTEMBRE 2019


À la veille de la parution des mémoires d’Edward Snowden, lanceur d’alerte connu pour avoir rendu publique la surveillance de masse à laquelle se sont livré les États-Unis, Pierre Farge, avocat au barreau de Paris, révèle que la France n’applique pas elle-même la loi créée depuis pour encadrer la collecte de métadonnées, et la protection de la vie privée.

Mettant à l’épreuve le RGPD applicable en France depuis le 25 mai 2018, l’avocat des lanceurs d’alerte a réclamé à l’administration les données le concernant à titre personnel. Après le silence de l’administration, il s’est ainsi heurté au service du ministère de l’Intérieur renvoyant la compétence à la CNIL, et vice-versa ; autrement dit d’un refus de partage des données, au mépris total des nouveaux dispositifs en vigueur.

La preuve ici que l’État n’applique pas lui-même les règles qu’il dispense.

Comme tous les pays du monde, et notamment les États-Unis, la France se défend d’opérer toute surveillance de masse depuis les révélations d’Edward Snowden en 2013 témoignant des abus de la NSA.

Ces révélations ont permis un examen minutieux des pratiques des services de renseignement du monde entier, à l’origine de grandes avancées comme le règlement général sur la protection des données, dit RGPD.

Face aux faibles garanties n’ayant pas force de loi, le RGPD du 27 avril 2016 a été adopté par l’Union Européenne afin de renforcer et unifier la protection des données personnelles dans les 27 États membres. En France, il est applicable depuis le 25 mai 2018.

Son article 15, dispose ainsi que : « La personne concernée a le droit d’obtenir du responsable du traitement la confirmation que des données à caractère personnel la concernant sont ou ne sont pas traitées et, lorsqu’elles le sont, l’accès auxdites données à caractère personnel […] ».

Afin de vérifier l’application de ce nouveau dispositif, comme par déformation professionnelle, j’ai donc, naïvement, adressé, à la CNIL, l’autorité créée à cet effet, un courrier recommandé demandant l’accès à mes données à caractère personnel, susceptibles de figurer, d’une part, dans le Fichier des Personnes Recherchés (FPR), et d’autre part, dans le Fichier des Enquêtes Administratives liées à la Sécurité Publique (FEASP).

Un amiable courrier d’accusé réception m’a tout d’abord informé que : « un membre de notre Commission va procéder aux vérifications demandées, en application de l’article 108 de la loi du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Je vous précise que, sous réserve de l’accord du responsable de traitement, les données vous concernant pourront vous être communiquées à l’issue de ces vérifications ».

Puis quelques semaines plus tard d’apprendre, dans un retournement de veste, par un nouveau courrier de la même CNIL, qu’elle ne serait tout d’un coup plus compétente pour traiter ma demande, me précisant néanmoins « vous disposez désormais d’un droit d’accès et de rectification direct à ces fichiers auprès du ministère de l’intérieur. Notre Commission a donc transmis votre demande à ce ministère qui a deux mois pour vous répondre ».

Nous restons donc naïvement plein d’espoir devant ces promesses d’un service de l’État d’obtenir ces données auprès du ministère de l’Intérieur.

C’est sans compter le silence de ce dernier, ayant donc nécessité une relance.

Las mais non moins déterminé, nous avons alors reçu un courrier informant que la « communication d’informations contenues dans ce fichier est susceptible de porter atteinte à la sécurité publique et la sécurité nationale. En conséquence, je ne puis communiquer d’information sur votre inscription ou votre absence d’inscription dans ce fichier. Néanmoins, vous pouvez, si vous l’estimez utile, demander à exercer votre droit d’accès par l’intermédiaire (tenez-vous bien) de la CNIL » (!).

En résumé, en pratique, l’accès des particuliers aux données personnelles est donc toujours impossible, et les différents services de l’État, quand ils répondent, se renvoient courageusement leur compétence l’un l’autre.

Un état de fait d’autant plus inadmissible, que non seulement l’administration bafoue le droit en vigueur, et notamment le récent RGPD, mais en plus se comporte aux antipodes des annonces gouvernementales promettant une meilleure protection sur la collecte des données et la vie privée.