- ENTREE de SECOURS -



mercredi 20 janvier 2021

Riri, Fifi et Loulou font de la science - interview du Pr Raoult

 https://www.youtube.com/watch?v=9LA6Jmf2IzQ

80 commentaires:

  1. Les autorités britanniques pourraient forcer les gens à prendre un selfie tous les jours pour «prouver» qu'ils sont auto-isolés


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 20 JAN 2021 - 14h00
    Rédigé par Paul Joseph Watson via Summit News,


    Les autorités britanniques envisagent une nouvelle mesure qui obligerait les gens à envoyer des selfies chaque jour pour prouver qu'ils s'isolent eux-mêmes, des photos qui seraient ensuite croisées à l'aide de données GPS et d'un logiciel de reconnaissance faciale.

    Le Sunday Times rapporte que les responsables du verrouillage COVID cherchent à refléter les politiques introduites en Nouvelle-Zélande, où tous les nouveaux arrivants dans le pays sont obligés de s'enregistrer dans un «hôtel de quarantaine» à l'aéroport pendant une période de 2 semaines.

    Une autre mesure d’application potentielle consisterait à copier le système dit de «surveillance renforcée» de la Pologne pour ceux qui sont censés s'isoler eux-mêmes.

    «Chaque personne est contactée une fois par jour et on lui demande d'envoyer une photo d'elle-même à l'endroit où elle est confinée», indique le rapport.

    «Celles-ci sont croisées à l'aide de données GPS et d'un logiciel de reconnaissance faciale. Ceux qui ne se conforment pas dans les 20 minutes reçoivent la visite de la police. »

    On ne sait pas si la nouvelle mesure s'appliquerait également aux citoyens britanniques de retour dans leur propre pays.

    Les nouvelles politiques sont envisagées au nom de la prévention de la propagation de nouvelles souches «mutantes» de COVID-19 au Royaume-Uni.

    «Les inquiétudes selon lesquelles la réponse à la pandémie a été accompagnée par une tendance à une surveillance à la chinoise ne seront pas apaisées par ces projets d’exiger à tout moment un« gardien »numérique dans la salle», écrit Conor Chaplin.

    «Si ces variantes doivent être traitées avec une telle extrême prudence maintenant, de peur que les vaccins ne leur fournissent aucune immunité, comment les voyages normaux reprendront-ils un jour, étant donné que de nouvelles souches continueront à émerger et que les vaccins ne peuvent être développés et fabriqués que de manière rapidement ?"

    Comme nous l’avons souligné précédemment, le troisième verrouillage national du Royaume-Uni est appliqué de manière beaucoup plus vigoureuse, la police visitant à domicile les présumés bafoueurs de lock-out tout en arrêtant des personnes assises sur des bancs.

    https://www.zerohedge.com/political/uk-authorities-could-force-people-take-selfie-every-day-prove-theyre-self-isolating

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  2. Le dispositif à ARNm anti-Covid n'est PAS un « vaccin », ni même un médicament, un traitement ou une thérapie — Alors, c'est quoi ?


    Makia Freeman — The Freedom Articles
    Sott.net
    mer., 20 jan. 2021 14:22 UTC


    La substance anti-Covid à ARNm préparée en laboratoire et désormais déployée par des militaires dans de nombreux pays du monde, n'est PAS un « vaccin ». Je le répète : ce n'est pas un « vaccin ». On peut certes le qualifier de beaucoup de choses, mais certainement pas de « vaccin ». Nous devons prendre conscience du fait que la fraudémique du Covid a rapidement accéléré les aspects technocratiques et transhumanistes du Nouvel Ordre mondial au point que des milliers de personnes font aveuglément la queue pour se faire injecter un « traitement » qui est aussi [et avant tout ? - NdT] un dispositif chimique, un système d'exploitation, un agent pathogène synthétique et un dispositif de production d'agents pathogènes chimiques. Comme nous l'avons vu dans un article précédent, cette nouvelle « concoction bizarre » anti-Covid constitue un tout nouveau type de technologie, potentiellement encore plus dangereux que le toxique vaccin moyen. Dans cet article, nous allons explorer plus en profondeur ce qu'est cette « concoction » à ARNm.
    ADN et ARN


    - Note du traducteur : Le choix a été fait de parler de « vaccin » uniquement pour définir que dans le cas de l'ARNm ce n'en est pas un, et pour parler de ce qu'il est dans son sens usuel. Dans tous les autres cas, le mot « vaccin » utilisé par l'auteur a été remplacé par d'autres mots ou expressions.

    Quant à l'article précédent mentionné par l'auteur (publié le 10 janvier dernier), il fait le point sur les 10 choses à savoir sur cette « concoction » injectée dans le cadre de l'expérience qui constitue un viol du Code de Nuremberg et qui est dite « vaccinale » — pour soi-disant lutter contre le Covid-19 alors que les raisons sont selon toute apparence tout autres. Les sources en anglais ont été ajoutées pour permettre au lecteur de creuser plus loin :

    Ce sont des outils jamais utilisés auparavant pour modifier et programmer notre génétique ;
    La « substance » à ARNm est un système d'exploitation [selon Moderna - NdT] ;
    Le concept fait fi de la sécurité sanitaire ;
    Elle provoque des effets secondaires dangereux [voire la mort selon la FDA - NDT] ;
    Elle est seulement conçue pour prévenir les symptômes modérés [selon le British Medical Journal - NdT];
    Elle n'est pas conçue pour empêcher la transmission ;
    Aucun véritable virus isolé n'a été utilisé pour fabriquer la « concoction » [plus sur le virus non isolé ici en anglais - NdT] ;
    L'OMS admet que les preuves de son efficacité n'existent pas ;
    Elle contient des nanoparticules de lipides PEGylés qui peuvent causer des maladies ;
    Ses conséquences sont dangereuses [Voir le détail sourcé dans différents pays dans l'article original en anglais - NdT].
    Sur les différents sujets listés ci-dessus, voir les articles suivants :

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  3. L'effet « stupefix » ou le secret du « vaccin » Covid
    Les mesures de confinement n'empêchent pas les décès, la transmission ne se fait pas par contact, les masques n'apportent aucun bénéfice, les vaccins sont intrinsèquement dangereux
    Covid-19 et vaccination expérimentale massive — Protégez-vous du pire grâce à ce protocole sanitaire
    FDA : le « vaccin » anti-Covid-19 peut déclencher 22 problèmes de santé graves, voire la mort !
    CRIIGEN — Note d'expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux technologies de modifications génétiques des organismes
    « Vaccins » à ARN et conquête commerciale planétaire — Le plan derrière le Covid-19
    « Vaccin » anti-Covid — Que disent les résultats publiés par Pfizer et quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?
    « Cobayes humains » ? Ce que l'on ne dit pas sur le « vaccin » anti-Covid-19 de Pfizer
    Si le vaccin anti-Covid n'empêche pas l'infection, l'hospitalisation ou la mort, à quoi sert-il ? -


    Les docteurs David Martin et Judy Mikovits expliquent que la « substance » anti-Covid n'est pas un « vaccin »

    Voici le court extrait d'un échange entre les docteurs David Martin et Judy Mikovits (qui ont tous deux jusqu'à présent été très éloquents pour mettre en lumière les éléments relatifs à la soi-disant-pandémie de Covid) qui s'entretiennent avec Robert Kennedy Jr. et l'avocat Rocco Galati, lequel représente un groupe canadien de défense de la liberté qui poursuit en justice le gouvernement quant à la vaste escroquerie que constitue le Covid. David Martin fait valoir des points extrêmement importants sur le fait que nous ne pouvons pas étiqueter avec précision le dispositif que Moderna et Pfizer/BioNTech présentent de manière coercitive comme un « vaccin », puisque tant sur le plan médical que juridique, ça n'en est pas un :

    « Il ne s'agit pas d'un vaccin [...] le terme vaccin est utilisé pour rendre cette substance subrepticement acceptable en vertu d'une autorisation d'utilisation d'urgence dans le cadre de la santé publique [...] Il s'agit d'un ARNm encapsulé dans une enveloppe de graisse qui doit pénétrer une cellule. C'est un dispositif [soi-disant - NdT] médical conçu pour stimuler la cellule humaine de manière à ce qu'elle puisse produire elle-même des agents pathogènes. Ce n'est pas un vaccin ! Le vaccin en tant que tel est en fait un terme défini de manière légale [...] en vertu de la loi sur la santé publique [...] et en vertu des normes du CDC et de la FDA, un vaccin doit spécifiquement stimuler à la fois l'immunité de la personne qui le reçoit, mais il doit également perturber la transmission [...] Ils se sont montré très clairs en disant que le brin d'ARNm qui entre dans la cellule n'est pas conçu pour arrêter la transmission [de la maladie]. Il s'agit d'un traitement. Mais si on en parlait comme d'un traitement, il ne recevrait pas l'oreille compatissante des autorités de santé publique, car les gens diraient alors : Existe-t-il d'autres traitements ?

    L'utilisation du terme « vaccin » est inadmissible [...] car il s'agit en fait d'un argument massue qui vise à pouvoir en parler comme s'il en était un [...] Moderna a été créée en tant que société de chimiothérapie pour le cancer, et non en tant que fabricant de vaccins contre le Sras [...] si nous disions que nous allons administrer aux gens une chimiothérapie prophylactique pour un cancer qu'ils n'ont pas, on vous rirait au nez, car c'est une idée stupide. C'est exactement la même chose ! Il s'agit d'un dispositif mécanique, sous la forme d'un très petit concentré de technologie, qui est inséré dans le système humain pour stimuler la cellule [cible] afin qu'elle produise elle-même des agents pathogènes.

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  4. La seule raison pour laquelle ce terme [vaccin] est utilisé est d'exploiter [et de s'appuyer sur] l'affaire Jacobson de 1905 qui a été déformée dès son origine. L'honnêteté nous oblige à nommer cette « substance » en fonction de ce qu'elle est vraiment : un dispositif chimique pathogène destiné en fait à déclencher un processus qui oblige la cellule à produire elle-même un pathogène chimique. Il s'agit d'un dispositif [soi-disant - NdT] « médical », pas d'un médicament, pour la bonne et simple raison qu'il répond à la définition de dispositif conformément au CDRH [Center for Devices and Radiological Health].


    - Notes du traducteur : Selon Wikipedia, l'affaire « Jacobson versus Massachusetts », est allé jusqu'à la Cour suprême des États-Unis, une affaire dans laquelle cette dernière a confirmé l'autorité des États à appliquer les lois sur la vaccination obligatoire. La décision de la Cour a exprimé l'opinion selon laquelle la liberté individuelle n'est pas absolue et qu'elle est soumise au pouvoir de police de l'État. Cette affaire a également constitué un précédent permettant au gouvernement fédéral de justifier le port du masque obligatoire et les mesures de confinement qui ont cours depuis début 2020 dans le cadre du Covid.

    Le CDRH [Centre des dispositifs radiologiques dédiées à la santé] est une branche de la FDA responsable de l'approbation préalable à la mise sur le marché de tous les dispositifs médicaux, ainsi que de la supervision de la fabrication, des performances et de la sécurité de ces dispositifs. -


    Il est fait pour vous rendre malade [...] 80 % des personnes qui sont exposées au prétendu virus [Sras-Cov-2] n'ont aucun symptôme [...] 80 % des personnes qui se font injecter cette [substance] développent un effet indésirable clinique. On vous injecte une substance chimique pour vous rendre malade, et non pour provoquer une réponse immuno-transmissive. En d'autres termes, rien de tout cela ne vous empêchera de transmettre quoi que ce soit. Il s'agit de vous rendre malade, et que ce soit vos propres cellules qui le fassent toutes seules. »


    - Note du traducteur : Ce qui constitue évidemment un summum dans la perversité de ce qui est présenté de manière coercitive comme étant un « vaccin »... _


    Judy Mikovits ajoute :

    « Il s'agit d'un pathogène synthétique. Ils ont littéralement injecté cette partie pathogène du virus dans chaque cellule du corps [...] il peut en fait directement entraîner une sclérose en plaques, la maladie de Lou Gehrig, la maladie d'Alzheimer [...] il peut provoquer un cancer accéléré [...] c'est ce que l'expression de ce morceau de virus [...] fait et on le sait depuis des décennies. »

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  5. Selon Moderna, leur « soi-disant-vaccin » Covid est un système d'exploitation

    - voir dessin sur site -

    Le système d'exploitation du vaccin à ARNm logiciel de la vie.
    © Moderna - Sott.net pour la traduction française

    Le « logiciel de la vie » du système d'exploitation du vaccin à ARNm
    Le « soi-disant-vaccin » Covid à ARNm est un système d'exploitation qui peut programmer votre ADN — et donc vous programmer — au niveau le plus fondamental de ce qui constitue votre profil génétique. Est-ce une exagération ? Non, ce n'est pas exagéré. Moderna déclare sur son site Web que sa plateforme technologique à ARNm est un « logiciel de vie » et « fonctionne comme un système d'exploitation sur un ordinateur ». Ce qui suit provient directement de leur site Web :

    « Il est conçu de manière à pouvoir de manière interchangeable se brancher sur et utiliser différents programmes. Dans notre cas, le "programme" ou "app" correspond à notre médicament à ARNm — la séquence unique d'ARNm qui code pour une protéine »


    - Note du traducteur : Ce sujet est particulièrement développé dans l'article « Covid-19 — Le fer de lance pour la mise en place d'une « nouvelle ère » de VACCINS à haut risque, génétiquement MODIFIÉS »:
    Les approches ARNm semblent attirer les scientifiques pourvus d'une vision très mécaniste de l'être humain. L'une de ces personnes fait l'éloge de l'ARNm pour son « inhérente capacité de programmation », en déclarant : « Tout comme un ordinateur [système d'exploitation], la thérapie par ARNm peut reprogrammer [un] corps pour qu'il produise ses propres thérapies » [mis en gras dans le texte original]. Les approches ARNm — qui utilisent des brins d'ARNm « sur mesure » pour « transformer les cellules du corps en usines à médicaments ad hoc » — sont comparés par le PDG de Moderna à « un logiciel : il suffit de tourner la manivelle et de mettre au point toute une kyrielle de produits ». De même, la revue Nature — qui commente la technologie de l'ARNm « d'un point de vue biotechnologique et industriel » — s'enthousiasme du fait que cette approche « permet un peaufinage rapide avec des combinaisons dérivées presque illimitées ».-


    L'objectif planifié : faire de chaque humain une unité numérique sur la grille de contrôle

    Nous entrons rapidement dans le monde de la transhumanisation, où nos corps biologiquement naturels sont infiltrés et piratés par des éléments synthétiques, et en tout premier lieu au niveau des nanoparticules. Les agents à la manette du Nouvel Ordre mondial ont pour objectif de télécharger une sorte de système ou de logiciel Microsoft Office dans notre corps et notre cerveau, et de nous connecter au Cloud JEDI et/ou à celui d'Amazon-CIA, afin de pouvoir accéder directement à notre cerveau. Ensuite, pour régulièrement nous mettre à jour, tout comme les logiciels informatiques sont périodiquement mis à jour, ils pourront déployer des « soi-disant-vaccins » qui n'en sont pas. Les virus, réels ou non, et les vaccins, réels ou non, ne sont que des vecteurs pour atteindre cet objectif.


    - Note du traducteur : À propos de la grille de contrôle, voir notre article « Corbett Report : Bill Gates et la grille de contrôle de la population ».

    Et à propos d'un autre objectif planifié derrière le Covid, voir aussi « Vaccins » à ARN et conquête commerciale planétaire — Le plan derrière le Covid-19 :
    « Un jour viendra donc où chaque personne passera systématiquement un test ADN pour établir un profil, et chaque profil sera adapté à des séries de vaccins personnalisés. »-


    Transformer les êtres humains en marchandises grâce au système « monétaire » du crédit social

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  6. Alison McDowell résume ci-dessous ce qui constitue la voie la plus probable actuellement empruntée par le Nouvel Ordre mondial pour favoriser le transhumanisme, laquelle implique de manière à induire une conformité à l'échelle de la planète le crédit social, la 5G, le réseau intelligent et l'intelligence artificielle :

    « Au sein du système tech-no-logique, un engagement strict sera exigé. Adopter un comportement conforme devient une monnaie d'échange, symbolisée par des jetons [ou des coins, les deux étant propres au système de crypto-monnaie - NdT] dans une blockchain [ou chaîne de blocs - NdT] et surveillée par des capteurs et une intelligence artificielle. Ils nous préparent à un avenir où nous serons en compétition les uns avec les autres et ce sera à qui adoptera le meilleur comportement et sera le plus docile. Pour survivre, il faudra se conformer aux termes véhéments des modalités financières imposées par les psychopathes. Pour obtenir les données nécessaires à la vérification des affirmations contenues dans les combines tordues de « rémunération selon la performance », notre mère, la Terre, doit être transformée en une prison numérique géo-délimitée grâce à la 5G et aux constellations de satellites. Toutes vos données seront ajoutées à votre « dossier permanent » afin d'évaluer la valeur de votre capital humain pour les portefeuilles des investisseurs. Les milliardaires envisagent un avenir où la liberté serait un privilège strictement limité à leurs personnes, à leurs fonctionnaires et aux robots qu'ils contrôlent. Soyez assuré que l'intelligence artificielle veille déjà au grain et que l'enregistrement des scores associés au crédit social est en cours. »


    - Note du traducteur : Plus d'informations avec cet article « Le Covid-19 sert de prétexte pour établir une surveillance de masse et un traçage numérique de tous impossibles sans la 5G »

    L'aggravation effrayante de l'emprise des Technologies de l'information et de la communication (TIC) sur nos vies et son corollaire constitué par les projets de traçage électronique des populations au nom de la nécessité de limiter la contagion du Covid-19, constituent deux évolutions caractérisées par une accélération des Pouvoirs en place dans l'usage massif des technologies. Dès lors, la bascule de nos sociétés vers un nouveau régime social doublé d'un totalitarisme mortifère n'a plus rien d'une science-fiction. Notre unique fenêtre sur le monde s'ouvrira-t-elle sur nos seuls écrans, froids et inhumains ? -


    C'est un avenir sombre, mais il n'est pas gravé dans le marbre. Je suis absolument d'accord avec McDowell pour dire qu'il est possible de ne PAS l'accepter comme une fatalité ni même vivre une période aussi douloureuse, SI et SEULEMENT SI nous pouvons nous réveiller rapidement et en modifier l'issue. Nous devons toutefois et en tout premier lieu accepter le fait que nous sommes probablement engagés sur cette voie. Que cela nous plaise ou pas, c'est la trajectoire actuelle. Comment pouvons-nous la modifier ? Tout d'abord en regardant à l'intérieur de nous-mêmes. Pour nous changer nous-mêmes, nous devons changer notre monde intérieur et changer notre perception, et donc changer notre réalité :

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  7. « Cet avenir planifié n'est cependant PAS prédestiné. Le transhumanisme totalitaire n'est pas une fatalité. Le remède de Trudell ? Changer notre perception de la réalité par une non-coopération active. Manifester dans nos cœurs, nos esprits et nos actions le monde que nous désirons. Là où ils se déconnectent, les RECONNECTEZ avec intention ; non seulement les uns avec les autres, mais avec TOUTES nos relations, et la Terre, et les êtres spirituels qui existent au-delà de nos sens. Nous devons nous synchroniser pour changer la réalité vibratoire, et ce pouvoir existe en nous en tant qu'enfants de la Terre. »

    Il ne s'agit pas d'un discours farfelu, mais plutôt d'une prise de conscience de notre coopération [même inconsciente - NdT] à la co-création d'un monde cauchemardesque, par le simple fait d'autoriser [même inconsciemment, voire justement parce que c'est inconscient - NdT] que notre perception soit programmée pour permettre au Nouvel Ordre mondial d'émerger. Pour y parvenir, ils utilisent notre énergie ! Si nous voulons récupérer notre souveraineté, nous devons nous réapproprier notre perception en déconstruisant la programmation qui nous a été implantée.


    - Note du traducteur : Changer sa perception intérieure ne peut se faire qu'en parallèle d'un changement de perception que l'on se fait du monde extérieur tel qu'il est, à savoir une pseudo-réalité. Sans elle, les psychopathes mentionnés par l'auteur n'ont aucun pouvoir sur les masses. Pour nous changer nous-même, il faut donc être capable de voir que ce qui nous est présenté comme une réalité n'en est pas une et que le seul moyen d'en modifier l'issue est en tout premier lieu de reconnaître l'existence de cette pseudo-réalité psychopathique pour ce qu'elle est :

    « Quelle pourrait donc être la réponse à cet imbroglio périlleux et permanent ? Heureusement, la première étape s'avère — pour le moins — très simple. Elle consiste tout simplement à en prendre conscience : apprendre à reconnaître la pseudo-réalité artificielle pour ce qu'elle est — une simulation de la réalité forgée de toutes pièces et inadaptée aux sociétés humaines — et entreprendre de rejeter sans aucune ambiguïté tout appel à y participer. Autrement dit, il faut refuser l'analyse de la paralogie — en discernant ses contradictions — et s'opposer à la paramoralité qui entretient le mensonge — en reconnaissant son caprice, sa malveillance et son caractère néfaste.
    [...]
    Avoir en mémoire le fait que la pseudo-réalité n'est pas réelle, que sa paralogie n'est pas logique et que sa paramoralité n'est pas morale permet de trouver le courage nécessaire de résister. »

    La psychopathie et les origines du totalitarisme

    Nous ne saurions trop recommander la lecture de l'article ici mentionné, tant il nous apparaît comme fondamental et de la plus haute importance dans la compréhension des événements que nous vivons aujourd'hui. -


    Dernières réflexions — L'outil technocratique et transhumaniste

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  8. Il est essentiel de savoir, et de dire aux autres, que l'actuel produit à ARNm anti-Covid n'est pas un « vaccin ». Ce n'est pas seulement important pour toutes les raisons énumérées ci-dessus mais aussi parce que Big Pharma s'est assuré d'une immunité juridique contre les dommages que ce dispositif engendre par le simple fait de l'appeler « vaccin ». Ces dispositifs sont conçus pour vous reprogrammer au niveau le plus fondamental. Ce ne sont pas des « vaccins », ce ne sont pas des médicaments, et à mon avis, ce ne sont même pas des traitements ou des thérapies. Je ne me contenterai pas de les qualifier de dispositifs chimiques, systèmes d'exploitation, agents pathogènes synthétiques et dispositifs de production d'agents pathogènes chimiques, qui sont déjà des termes en soi révélateurs et assez horribles. Je les qualifierais d'outils technocratiques et transhumanistes destinés à modifier en permanence notre génétique et à nous transformer en un humain synthétique. Ils sont le symbole de la rapidité avec laquelle le programme du Nouvel Ordre mondial se manifeste dans notre réalité physique [grâce à leur pseudo-réalité - NdT] et, espérons-le, un appel à tous pour que chacun s'efforce davantage de mettre fin à ce sombre et infâme programme tant qu'il est encore temps.

    Sources :

    https://thefreedomarticles.com/10-things-to-know-experimental-covid-vaccines/
    https://www.bitchute.com/video/6LYagqLH5SGa/
    https://www.modernatx.com/mrna-technology/mrna-platform-enabling-drug-discovery-development
    http://www.aevamagazine.co.uk/timpsila-strong-medicine-for-a-tech-no-logic-age---alison-mcdowell.html
    À propos de l'auteur : Makia Freeman est la rédactrice en chef du site de médias alternatifs/information indépendante The Freedom Articles et chercheuse principale à ToolsForFreedom.com. Makia est sur Steemit et FB.

    Source de l'article initialement publié en anglais le 14 janvier 2021 : The Freedom Articles
    Traduction : Sott.net

    https://fr.sott.net/article/36487-Le-dispositif-a-ARNm-anti-Covid-n-est-PAS-un-vaccin-ni-meme-un-medicament-un-traitement-ou-une-therapie-Alors-c-est-quoi

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    Réponses
    1. Pourquoi y a t-il une 'saison' des virus alors qu'il y a des éruptions volcaniques* (ou retombées de poussières extraterrestres) qui ne sont pas saisonnières mais continuelles (émanant du magma) ? Tout simplement que durant l'hiver il y a plus d'humidité dans l'air que pendant l'été ensoleillé.

      Notez qu'en certains pays tropicaux (hygrométrie maximale côtière) ce sont les vents marins (alizés) qui rapportent sur les côtes l'évaporation des océans. Si on va en Côte d'ivoire il y a très peu d'humidité compte tenu de l'éloignement de l'océan et des vents qui ne vont du Sud au Nord. Ce qui est différent au Caméroun et Gabon (par exemple).

      Mais, notez aussi que l'évaporation respiratoire (bien vue en hivers avec un brouillard expiré) est permanente mais, le masque n'est pas trempé après x heures ! Pourquoi ? Parce que l'eau s'évapore au fur et à mesure. Donc, s'il s'agissait que l'eau bouche les mailles du masque on ne pourrait plus respirer ! Donc, oui le virus (Corona de 0,1 à 0,5µ) passe bien au travers des mailles !

      - Notez aussi que les 'gouttelettes' qui transporteraient les virus s'évaporent continuellement et, comme le sel des océans qui ne rejoint pas les nuages, c'est bien l'air qui les transporte.

      = Premièrement, un virus (en tant que poussière) ne transmet pas de maladie et donc ne peut pas 'muter' (comme le font les microbes qui répliquent leurs maux). Il émet une certaine radioactivité contaminante mais d'ordre infinitesimalement très faible. Donc il ne peut pas être plus contagieux.

      = Deuxièmement, la personne victime du virus ne peut donc amplifier la radioactivité. Donc s'il y a un virus plus radioactif c'est qu'il s'agit d'un autre virus qui lui n'a rien à voir avec le premier !

      - Rappel que c'est PAR LES YEUX qu'entrent aussi les virus car les yeux sont dépourvus de globules blancs.

      - Pourquoi la vaccination est-elle déficiente ? parce que le rôle d'un vaccin n'est pas de supprimer la propagation mais de la contenir. On parle alors d'encapsulages de virus afin d'éloigner sa présence radiative des cellules.

      - Comment se passe l'immunité ? Les effets de chélateurs sont de répondre et donc d'éliminer les nano-particules porteuses de radiation.

      *les virus sont des poussières (donc non vivant) qui transportent un certaine radioactivité remontée en surface (comme l'oxygène produit par le magma qui permet la vie marine) depuis le 'centre' de la Terre. Cette radioactivité même extrêmement faible n'a une durée de vie que de 3 semaines

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  9. La psychopathie et les origines du totalitarisme


    James Lindsay — New Discourses
    Sott.net
    lun., 18 jan. 2021 11:08 UTC


    Nombreuses sont les plus grandes horreurs de l'histoire de l'humanité à ne devoir leur apparition qu'à l'établissement et à l'application sociale d'une fausse réalité. Nous pouvons — avec reconnaissance envers le philosophe catholique Josef Pieper pour le terme et l'idée de son important essai de 1970 Abus de langage, abus de pouvoir — qualifier ces réalités alternatives de pseudo-réalités idéologiques.
    foule de personnes floues


    - Note du traducteur : James Lindsay, co-auteur avec Helen Pluckrose de Cynical Theories [« Théories cyniques », non traduit en français], semble avoir lu la Ponérologie politique d'Andrew Lobaczewski. Lindsay est, selon nous, l'un des premiers universitaires de renom à l'avoir fait et à avoir écrit quelque chose de substantiel à ce sujet (sans toutefois citer l'ouvrage en question, malheureusement). Compte tenu de sa formation en théorie critique, il est le candidat idéal pour accomplir cette mission, et sa manière de traiter de ce sujet présenté ici mérite d'être lue. Nous avons ajouté quelques commentaires qui mettent en corrélation certaines de ses idées avec la terminologie utilisée dans les travaux de Lobaczewski.

    Les pseudo-réalités, par définition fausses et irréelles, engendreront toujours la tragédie et le Mal à une échelle au moins proportionnelle à la portée de leur emprise sur le pouvoir — ce qui constitue leur principal intérêt — que ce soit d'un point de vue social, culturel, économique, politique ou (surtout) une combinaison de plusieurs ou de tous ces éléments. Ces pseudo-réalités sont, lorsqu'elles surgissent et prennent racine, à ce point importantes pour le développement et les tragédies des sociétés qu'il est utile de souligner leurs caractéristiques et leur structure de base afin de pouvoir les identifier et leur opposer une résistance adéquate avant qu'elles ne débouchent sur des calamités sociopolitiques — qui peuvent aller jusqu'à la guerre, en passant par le génocide et même l'effondrement de la civilisation, toutes ces possibilités étant à même de provoquer la mort de millions de personnes et la ruine de millions d'autres dans la vaine poursuite d'une fiction pour laquelle ses adeptes sont, ou sont amenés à être, suffisamment intolérants. -


    La nature des pseudo-réalités

    Les pseudo-réalités sont, en termes simples, de fausses constructions de la réalité. Il est évident, espérons-le, que parmi les caractéristiques des pseudo-réalités figure le fait qu'elles doivent présenter une compréhension plausible mais délibérément erronée de la réalité. Il s'agit de « réalités » sectaires au sens où elles reflètent la façon dont les membres des sectes vivent et interprètent le monde — tant social que matériel — qui les entoure. Nous devons considérer de prime abord que ces interprétations délibérément erronées de la réalité remplissent deux fonctions connexes. Premièrement, elles sont destinées à modeler le monde pour qu'il puisse accueillir une petite partie des personnes qui souffrent de limitations pathologiques quant à leurs aptitudes à faire face à la réalité telle qu'elle est. Deuxièmement, elles sont conçues pour remplacer avec force toutes les autres analyses et motivations, qui seront tordues jusqu'à déformation par et au profit de ces individus essentiellement ou fonctionnellement psychopathes aussi longtemps que leur règne pseudo-réel pourra durer.

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  10. Les pseudo-réalités sont toujours des fictions sociales, ce qui, à la lumière de ce qui précède, signifie des fictions politiques. C'est-à-dire qu'elles sont entretenues non pas parce qu'elles sont vraies, au sens où elles correspondent à la réalité, qu'elle soit matérielle ou humaine, mais parce qu'une quantité suffisante de personnes au sein de la société visée les croient ou refusent de les contester. Cela implique que les pseudo-réalités sont avant tout des phénomènes linguistiques, et lorsqu'il existe quelque part des distorsions linguistiques qui, par nature, confèrent du pouvoir à ceux qui les utilisent, il est probable qu'elles soient là pour créer et soutenir une pseudo-réalité. Cela signifie également que pour les maintenir en place, ces distorsions nécessitent de l'autorité, de la coercition, de la manipulation et éventuellement de la violence. Elles constituent par conséquent le terrain de jeu privilégié des psychopathes, et sont facilitées au sein même de la société visée autant par la lâcheté de certains individus que par ceux qui les justifient. Plus important encore, les pseudo-réalités ne tentent pas de décrire la réalité telle qu'elle est, mais plutôt telle qu'elle « devrait être », telle qu'elle est déterminée par la fraction relativement faible de la population qui ne peut supporter d'y vivre à moins qu'elle ne soit déformée pour favoriser leurs propres psychopathologies, qui seront alors projetées sur leurs ennemis, autrement dit sur toutes les personnes normales.

    Les personnes normales n'acceptent pas la pseudo-réalité et interprètent la réalité avec plus ou moins de précision, ce qui les rend sujets aux habituels préjugés et limites de la perspective humaine. Leur heuristique commune repose sur le bon sens, même si des variantes bien plus subtiles existent dans les sciences non corrompues. En réalité, ces deux aspects servent le pouvoir, mais au sein des pseudo-réalités, c'est l'inverse. Dans une pseudo-réalité, le bon sens est dénigré comme un préjugé ou une sorte de fausse conscience, et la science est remplacée par un scientisme qui est en soi un outil de pouvoir. Malgré tous ses défauts et les failles de sa philosophie (qui permettent une pseudo-réalité idéologique), Michel Foucault nous a, de manière assez convaincante, mis en garde contre ces abus, notamment lorsqu'ils se parent d'attributs tels que le « biopouvoir » et la « biopolitique ». Ces accusations de préjugés et de fausse conscience sont, bien sûr, des projections d'individus idéologiquement pseudo-réalistes qui, par la seule force de la rhétorique, transforment tout ce qui, de façon inhérente, constitue une limite au pouvoir pour en faire des outils de pouvoir, ce qui leur permet donc précisément de se libérer de ces limites. En dépit des informations qu'il a fournies, Foucault a également proféré ces mêmes accusations de préjugés et de fausse conscience.


    Note du traducteur : Lobaczewski définit le bon sens comme la « vision naturelle du monde ». Et si la science peut l'affiner, cela ne sert pas à grand-chose sans une science de la chose même dont il est question : le Mal politique dans toutes ses manifestations. C'est la raison pour laquelle la Ponérologie politique est si importante. Tout comme l'est cette contribution de Lindsay. On ne peut pas guérir ou prévenir ce que l'on ne comprend pas.

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  11. Par ailleurs, à travers le concept de biopolitique, Michel Foucault annonçait dès les années soixante-dix ce qui est aujourd'hui devenue une évidence : la « vie » et le « vivant » sont les enjeux des nouvelles luttes politiques et des nouvelles stratégies économiques. Une nouvelle cartographie des biopouvoirs est dessinée par les biotechnologies et la mise au travail des forces de la vie depuis que le génome a été breveté et que des IA ont été développées. Michel Foucault a aussi montré que l'« entrée de la vie dans l'histoire » correspond à l'essor du capitalisme global. Les dispositifs de pouvoir et de savoir prennent en effet en compte depuis le XVIIIe siècle les « processus de la vie » et la possibilité de les contrôler et de les modifier :
    « L'homme occidental apprend peu à peu ce que c'est d'être une espèce vivante dans un monde vivant, d'avoir un corps, des conditions d'existence, des probabilités de vie, une santé individuelle et collective, des forces qu'on peut modifier [...] L'homme pendant des millénaires est resté ce qu'il était pour Aristote : un animal vivant et, de plus, capable d'une existence politique; l'homme moderne est un animal dans la politique duquel sa vie d'être vivant est en question. »
    ~ Michel Foucault, La volonté de savoir, pp. 187 & 188 -


    Il est nécessaire de souligner que les personnes qui acceptent comme « réelles » des pseudo-réalités ne sont plus des personnes normales. Se faisant, plus elles s'imprègnent de cette vision illusoire, plus elles manifestent de façon inévitable une psychopathie fonctionnelle grandissante et deviennent dès lors de moins en moins normales. Il est important de noter que les personnes normales échouent immanquablement et de façon inévitable à percevoir cette reprogrammation chez leurs semblables. En percevant comme normales des personnes qui ne le sont pas, les personnes normales se méprendront sérieusement sur les motivations des individus idéologiquement pseudo-réalistes — à savoir le pouvoir total et le déploiement universel de leur propre idéologie pour amener tous les autres à vivre dans une pseudo-réalité favorisant leurs pathologies — et ce, généralement jusqu'à ce qu'il soit beaucoup trop tard.


    Note du traducteur : Lobaczewski soutient que seul un pourcentage limité de la population a subi cette transformation apparente de la personnalité au point d'être considérée comme « psychopathe fonctionnel ». En Pologne, durant la vie de Lobaczewski, ce pourcentage était de 6 %, et les plus vulnérables étaient ceux qui présentaient des déformations de la personnalité pré-existantes — celles qui incluent les troubles de la personnalité et les retards mentaux de l'Axe II et des manifestations subcliniques connexes de ceux-ci (ainsi que certains types de dommages cérébraux avec pour conséquence des changements de personnalité).

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  12. Les classifications des maladies mentales sont définis dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) en cinq Axes. Ce manuel est utilisé par les psychiatres pour diagnostiquer les maladies mentales, et à chaque nouvelle édition, il inclut des dizaines de nouvelles maladies. La dernière version de ce manuel porte le nom de DSM-V. Claire Séverac, grande complice de Sylvie Simon avec qui elle avait écrit La coupe est pleine. Nos enfants sont plus précieux que le CAC 40, notait ce qui suit en 2015 :
    « Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-IV incluent l'arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions autrefois des traits de personnalité sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements. »
    Voir nos articles :

    Le truc du psychopathe : nous faire croire que le Mal vient des autres

    DSM : quand la psychiatrie fabrique des individus performants et dociles -


    En raison de cet échec de perspective, de nombreuses personnes normales particulièrement réceptives sur le plan épistémique et moral réinterpréteront, selon la logique et la morale habituelles qui guident notre pensée, les prétentions de la pseudo-réalité en quelque chose qui sera en réalité plausible, et cette réinterprétation fonctionnera au profit des pseudo-réalistes qui les ont pris au piège. Ce genre de personnes, celles qui se tiennent entre le monde réel et le monde pseudo-réel, sont des idiots utiles à l'idéologie des psychopathes en recherche de toujours plus de pouvoir, et leur rôle est de générer au profit de ces pseudo-réalistes une quantité importante d'occultation épistémique et éthique. Ce processus constitue la clé du succès, de la diffusion et de l'acceptation des pseudo-réalités, parce que sans lui, très peu de personnes — en dehors des quelques personnes souffrant de troubles psychologiques, émotionnels ou spirituels — accepteraient une pseudo-réalité comme s'il s'agissait d'une caractérisation supérieure de ce qui est authentique. Il est clair que plus le récit de la pseudo-réalité proposé est vraisemblable, plus cet effet sera fort et plus les idéologues qui y croient pourront acquérir du pouvoir.


    - Note du traducteur : Lobaczewski appelle cette réinterprétation « correction critique ». Les gens normaux ne pensent pas comme des psychopathes ou des schizophrènes, donc lorsqu'ils sont confrontés à leurs idées, ils les interprètent naturellement en termes de catégories normales, ce qui fonctionne dans une certaine mesure, mais permet surtout à la pathologie de ne pas être identifiée et de pouvoir continuer librement à exercer son œuvre. -

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  13. Dans leurs descriptions déformées de la réalité, les pseudo-réalités peuvent comporter n'importe quel degré de vraisemblance, et peuvent donc recruter un nombre différent d'adhérents. On dit souvent qu'elles ne sont accessibles qu'en appliquant une « lentille théorique », en éveillant une « conscience » spécialisée, ou au moyen d'une forme de foi pathologique. Que ce soit par « lentille », « conscience » ou « foi », ces constructions intellectuelles n'existent que pour accroître la vraisemblance de la pseudo-réalité, pour amener contre leur gré les individus à y participer et pour distinguer ceux qui « peuvent voir », « sont éveillés » ou « pensent », de ceux qui ne le peuvent pas ou — comme toujours en fin de compte — ne le feront pas. Autrement dit, elles sont un prétexte pour signifier à celles qui évoluent dans la réalité et non dans la pseudo-réalité qu'elles ne regardent pas correctement la « réalité », c'est-à-dire en fait, la pseudo-réalité. Ce qui sera typiquement caractérisé comme une sorte d'ignorance délibérée de la pseudo-réalité, et paradoxalement décrit ensuite comme entretenue de manière inconsciente. Remarquez que cela fait peser le fardeau de la responsabilité épistémique et morale sur la personne qui évolue dans la réalité, et non sur celle qui prétend remplacer la réalité par une pseudo-réalité absurde. Il s'agit là d'une manipulation clé opérationnelle des pseudo-réalistes qu'il est essentiel de comprendre. La capacité à reconnaître ce phénomène lorsqu'il se produit et à y résister équivaut, mis à l'échelle, à la vie et à la mort des civilisations.

    Conformer sa vie à une pseudo-réalité suppose un manque de capacité ou de volonté à la remettre en question, à en douter et à la rejeter, elle et ses présupposés et prémisses fondamentaux. Par conséquent, les systèmes « logiques » et « moraux » qui opèrent au sein de la pseudo-réalité chercheront toujours à produire cette déficience partout où ils le pourront, et les attaques pseudo-réalistes réussies feront évoluer ces caractéristiques défaillantes à la manière d'un virus social jusqu'à ce que leur efficacité soit très élevée. Cette déficience est souvent le résultat direct d'une maladie mentale, généralement la paranoïa, la schizoïdie, l'anxiété ou la psychopathie, toutefois, le maintien et la production de ces états chez les personnes déjà intrinsèquement déficientes et chez les personnes normales sont fortement encouragés par la fausse « logique » et la fausse « morale » de la pseudo-réalité idéologique. C'est-à-dire que les méthodes et les moyens appliqués au service d'une pseudo-réalité vont créer et manipuler les faiblesses psychologiques des individus pour les amener à nourrir un mensonge destructeur. En supposant qu'elle ne dispose pas de la capacité à repérer ces contrefaçons à un stade précoce, plus une communauté sera bienveillante, tolérante et charitable, plus ses membres auront tendance à être exposés à ces manipulations.

    Les pseudo-réalités et le Pouvoir

    Le but ultime de la création d'une pseudo-réalité est le Pouvoir, que la pseudo-réalité artificielle concède de nombreuses façons. Bien que ces moyens soient nombreux, il convient d'en citer quelques-uns.

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  14. Premièrement, la pseudo-réalité est toujours structurée de manière à avantager ceux qui l'acceptent plutôt que ceux qui ne l'acceptent pas, souvent en appliquant ouvertement deux poids deux mesures et en recourant à des pièges moraux et linguistiques. À cet égard, la pratique du deux poids deux mesures favorisera toujours ceux qui acceptent la pseudo-réalité comme une réalité et défavorisera toujours ceux qui recherchent la vérité. Une pseudo-réalité idéologique doit supplanter la réalité au sein d'une population suffisamment nombreuse pour s'accorder le pouvoir de parvenir à ses fins. Les pièges linguistiques utiliseront souvent des doubles sens stratégiques pour certains mots, souvent par une redéfinition essentielle à la réalisation des objectifs poursuivis (une redéfinition propre à créer une argumentation fallacieuse), ils poseront une question de manière à ce que ladite population soit forcée pour y répondre de participer à la pseudo-réalité (souvent par des pièges dialectiques de type Aufhebung, c'est-à-dire hégéliens), ou ils commenceront par une hypothèse de culpabilité et exigeront une preuve d'innocence telle que le déni ou la résistance seront considérés comme des preuves de la culpabilité d'un crime moral quelconque perpétré à l'encontre du système moral qui sert la pseudo-réalité (un piège kafkaïen). Les demandes seront formulées avec suffisamment d'imprécision pour prévenir toute tentative propre à affirmer qu'elles ont été satisfaites et pour que la responsabilité de l'échec soit toujours imputée aux ennemis de l'idéologie qui les auront « mal comprises » et les auront donc mal appliquées.


    - Note du traducteur : Dans le cadre du Covid-19, la phrase qui précède semble en tous points correspondre à l'accusation qui est faite aux français de ne pas comprendre ce que le gouvernement épaulé par les médias se donnent la peine de leur expliquer et qu'il faut donc être avec eux plus « pédagogiques », parce que de toute façon, « c'est de leur faute » si on échoue à « maîtriser la pandémie ». Ou autrement dit, nous faire croire que le Mal vient des autres...

    Par ailleurs, et pour être précis, le terme argumentation fallacieuse mentionnée dans le paragraphe précédent est dans le texte original écrit ainsi « motte and bailey ». L'expression « motte and bailey » est un dérivé de « motte and bailey castle », connu en français sous le terme de « motte castrale » ou « motte féodale », un type particulier de fortification de terre largement répandu en Europe au Moyen-Âge avant d'être supplanté par les châteaux-forts. On pourrait traduire motte par « monticule de terre » qui est lui-même surmonté d'une « tour », le bailey, le tout étant entouré d'un fossé et d'une palissade.

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  15. Il s'agit d'une expression qui n'a pas d'équivalent en français, mais dont voici la signification exacte : il s'agit d'une forme d'argumentation et de sophisme informel où un argumentateur confond deux positions qui partagent des similitudes, l'une modeste et facile à défendre (le monticule de terre) et l'autre beaucoup plus controversée (la tour). L'argumentateur fait valoir la position controversée, mais lorsqu'il est contesté, il insiste sur le fait qu'il ne fait que défendre la position la plus modeste. En se repliant sur le monticule de terre, l'argumentateur peut prétendre que la tour n'a pas été réfuté (parce que le critique a refusé d'attaquer le monticule de terre) ou que le critique est déraisonnable (en assimilant une attaque contre la tour à une attaque contre le monticule de terre). Un exemple donné par Shackel porte sur la déclaration suivante :« la moralité est socialement construite ». Dans cet exemple, le monticule de terre est que nos croyances sur le bien et le mal sont socialement construites, tandis que la tour est qu'il n'y a pas de bien et de mal. Source -


    Deuxièmement, l'argumentation même de la pseudo-réalité démoralise [même inconsciemment - NdT] tous ceux qui sont poussés à s'y associer par le simple fait qu'elle constitue un mensonge qui doit être considéré comme une vérité. Nous ne devrions jamais sous-estimer l'affaiblissement et les dommages psychologiques que provoque le fait d'être forcé à considérer comme vraie une chose qui ne l'est pas, d'autant que l'effet est amplifié lorsque ce qui est faux l'est de façon évidente. En dépit du fait que le pouvoir démoralisant est renforcé par l'aspect évident de la distorsion pseudo-réelle, la pseudo-réalité n'est pseudo-réelle que lorsque, d'une part, la distorsion n'est pas immédiatement et totalement transparente et, d'autre part, lorsqu'elle atteint un seuil suffisamment large d'acceptation sociale pour devenir une pseudo-vérité socialement construite [mais artificielle - NdT]. Toutefois, que la distorsion soit apparente ou pas, le problème qu'elle pose est des plus démoralisant pour ceux qui la voient pour ce qu'elle est, dans la mesure où rendre les distorsions d'une pseudo-réalité apparentes à ceux qui ne les voient pas déjà s'avère toujours extrêmement fastidieux et suscite une résistance vigoureuse non seulement de la part des adeptes mais aussi des idiots utiles.

    Donc, troisièmement, en tirant abusivement profit des hypothèses émises par des personnes normales selon lesquelles des individus apparemment sérieux accordent de l'importance à la vérité, les idéologues de la pseudo-réalité réussissent à forcer une personne normale à vérifier certains aspects de leur pseudo-réalité allant même jusqu'à la nier tout en convainquant au passage ladite personne normale à rejoindre leur idéologie. C'est là tout l'intérêt du caractère pseudo-réel d'une pseudo-réalité, à savoir que plus elle est plausible plus son effet est renforcé. En d'autres termes, nombreuses sont les personnes normales qui échoueront à réaliser le caractère fallacieux de la pseudo-réalité parce qu'elles sont incapables de voir en deçà du cadre de normalité que les idéologues de la pseudo-réalité, dans leur grande bonté, imposent à tout le monde, que les personnes soient normales ou pas.

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  16. Cette dynamique nécessite d'être brièvement décrite. Les personnes normales ont tendance à ne pas admettre qu'une logique pervertie et une morale tordue sont utilisées pour soutenir une vision idéologique — celle de la pseudo-réalité — et que les prédispositions mentales [pathologiques - NdT] des individus qui la composent (ou qui en sont otages) ne sont pas normales. Certaines d'entre elles, en particulier celles qui sont très intelligentes sans pour autant l'être de façon exceptionnel, réinterprètent de façon ingénieuse les prétentions absurdes et dangereuses des adeptes de l'idéologie des pseudo-réalistes en quelque chose de rationnel et judicieux alors qu'elle n'est en fait ni l'un ni l'autre. Ce qui conduit nécessairement la pseudo-réalité à devenir plus acceptable qu'elle ne l'est en réalité et dissimule davantage les distorsions et l'inhérente volonté de pouvoir que les idéologues pseudo-réalistes manifestent. Toutes ces caractéristiques, et d'autres encore, profitent à l'idéologue qui, comme un Zarathoustra des temps modernes, appelle à l'existence une pseudo-réalité, et tout ceci lui confère un pouvoir auquel s'ajoute celui qu'il vole à chaque adepte de sa fiction sociale, que ce dernier le veuille ou pas.

    Note sur l'idéologie

    Puisque nous en venons à parler en termes d'idéologues, il est essentiel avant de poursuivre de clarifier le sens donné ici au mot « idéologie » ; il se rapproche plus de celui de l'« idéologie propre aux sectes » que du sens plus général du terme. Afin de ne pas confondre les approches générales permettant d'assimiler le réel par des contextualisations et compréhensions de la réalité avec celles qui ont cours dans le pseudo-réel et qui lui sont connexes, il est crucial de faire la distinction entre ces deux définitions.

    Le libéralisme peut, par exemple, être interprété comme une idéologie, mais il ne serait pas qualifié d'idéologie sectaire parce qu'en dépit de ses éventuels défauts, il se subordonne à la vérité. (C'est d'ailleurs pour cette même raison associée à son hypothèse générale impropre sur la normalité de toutes les personnes, que les systèmes libéraux sont à ce point prédisposés à la pseudo-réalité idéologique qu'ils ont désespérément besoin d'en être protégés.) Le fait que le libéralisme se subordonne à une vérité extérieure, ou objective, est évident dès les premiers principes du libéralisme, qui prend naissance dans un contexte favorisant le rationalisme et le renvoi au plus haut degré d'objectivité pour toute situation qu'il cherche à comprendre ou à contester dans le but de la résoudre. Il s'inscrit également et de façon explicite dans le cadre des procédures régulières au service de ces objectifs-là, et nie explicitement tout raisonnement du type « la fin justifie les moyens ». En conséquence, il ne présente aucune des tendances psychopathiques qui se manifestent assez régulièrement dans le cadre d'idéologies qui dépendent de la production et du maintien d'une pseudo-réalité utile mais factice.

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  17. Pseudo-réalisme et utopisme des sectes

    Si l'objet principal de cet article porte sur les pseudo-réalités idéologiques, l'exemple le plus tangible de pseudo-réalité n'est peut-être pas de nature idéologique ; c'est celui de la personne qui accepte le monde tragique qui est le sien comme étant le seul qui soit « vrai ». « Sa réalité » et « sa vérité » n'appartiennent à personne d'autre parce qu'il ne s'agit pas d'une personne normale, et il n'y a aucun doute à avoir là-dessus. Tout individu normal pourra immédiatement reconnaître la manifestation d'une psychopathologie et, si tout va bien, cette personne recevra un traitement plutôt que des encouragements à continuer. Si l'on pousse cet exemple un cran plus haut sur l'échelle sociale, on peut imaginer que notre personne délirante soit suffisamment charismatique et maligne d'un point de vue linguistique pour fonder une secte d'adeptes de sa pseudo-réalité. Si un culte n'est pas en soi forcément idéologique, il peut, sur la base d'un culte de la personnalité, par exemple, gravir sans efforts tous les échelons qui mènent à un mouvement sociopolitique mondial pseudo-réel qui perdurera pendant des décennies, voire des siècles (Hegel, par exemple, a écrit en 1807, Phénoménologie de l'esprit [qui fut son premier ouvrage - NdT]).

    Seules deux propositions sont requises pour comprendre que le parcours d'une telle secte repose au départ sur une seule personne délirante entourée d'adeptes jusqu'à devenir un mouvement politique massif et dévastateur. La première est plus simple : des personnes par ailleurs saines d'un point de vue psychique, émotionnel et intellectuel peuvent être manipulées au point de développer des pathologies qui toucheront ces trois états. Autrement dit, un tel parcours n'est possible qu'en raison de la capacité des pseudo-réalistes à persuader les autres personnes que les présomptions qui sous-tendent leur construction pseudo-réelle offrent une lecture de la réalité qui est de qualité supérieure à celles des autres, ce qui de toute évidence se produit tout le temps. De nouvelles sectes voient régulièrement le jour et leur portée peut devenir considérable.

    La seconde proposition porte sur le fait que les sectes peuvent non seulement devenir idéologiques, mais aussi et surtout utopiques. En outre, il s'agit d'une tendance dont la réitération est attestée, en particulier dans les situations où l'ensemble de l'ordre social dans lequel nous vivons tous est organisé selon une certaine simplification excessive qui revêt une vision glorieuse axée sur une finalité utopique — littéralement, « nulle part », dans le grec original (les utopies n'existent pas, il n'y a que des dystopies). Il est possible d'observer de façon fiable la manifestation de ce processus en examinant une très longue période de temps (souvent un millénaire), après laquelle tous les fléaux sociaux auront disparus, ce qui nécessite néanmoins qu'une révolution ait eu lieu avant. Ces pseudo-réalités sectaires sont extrêmement dangereuses et nous menacent, nous et nos civilisations, même [surtout - NdT] aujourd'hui.

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  18. La vision utopique dissimulée au cœur de toutes les idéologies (sectaires) permet de justifier les fondements et les moyens par lesquels une pseudo-réalité idéologique est conçue. Comparée à une utopie [qui par définition est] imaginée, une pseudo-réalité est une construction [artificielle] qui dénature la réalité concrète et elle réside à l'autre bout du spectre idéologique de la première. Elle est conçue pour forcer le plus grand nombre possible de personnes à vivre dans le rêve utopique des quelques-unes pour qui la réalité est moins supportable qu'une alternative fictive, qui sans une conformité quasi universelle ne peut être considérée comme vraie. En d'autres termes, une pseudo-réalité érigée au service d'une idéologie constitue une vision improbable de la société qui sera façonnée pour parfaitement convenir à quelques inadaptés intolérants, laquelle société s'en retrouvera ensuite complètement désorganisée. Ce qui signifie, comme nous le verrons plus loin, que les idéologies utopiques sont psychopathiques et procèdent d'une incapacité à habiter la réalité (à moins qu'elle ne subisse une cure radicale).

    Ainsi, la construction d'une pseudo-réalité idéologique tend à se développer selon un processus inverse, en partant d'une société impossible à parfaire — aux yeux des quelques personnes atteintes de psychopathologies — et en inventant ensuite une vision alternative du monde dans lequel, de fait, nous vivons, comme une sorte de mythologie qui contient une explication pseudo-réelle des raisons pour lesquelles nous n'avons pas encore atteint Utopia, et de la manière dont nous pourrions y parvenir. Les détails sont minimes — notamment parce qu'aucun plan ne peut remplacer la réalité par la pseudo-réalité — et les idéologues insinueront qu'ils seront fournis au fur et à mesure. L'utopie pseudo-réelle sera donc produite à partir de la réalité par un processus que l'on décrit à juste titre comme étant en essence alchimique — chercher à fabriquer une chose à partir de ce qui ne peut pas la produire — ce qui implique presque toujours la création de changements fondamentaux. Il convient ici de mentionner que toute injustice dans le présent et dans un avenir proche peut être justifiée sur la seule vision de perfection imaginée pour des personnes hypothétiques dans un millier d'années.

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  19. Les pseudo-réalités en tant que jeux de langage

    Comme le laisse entendre Pieper, et comme on peut le voir même dans le titre de son essai dont nous tirons le terme « pseudo-réalité » (Abus de langage, abus de pouvoir), ces constructions tendent à naître d'abus de langage qui permettent des abus de pouvoir. Ces manipulations sont donc attrayantes pour les personnes particulièrement enclines à en contrôler d'autres ou à prendre le pouvoir, lorsqu'elles sont au préalable dotées d'une intelligence modérément élevée, relativement aisées et linguistiquement malignes — tout en manquant peut-être d'autres compétences plus concrètement utiles. En d'autres termes, les pseudo-réalités sont construites par des manipulateurs possédant des compétences linguistiques qui souhaitent contrôler d'autres personnes, et il est raisonnable de supposer qu'une pseudo-réalité suffisamment convaincante (et contraignante) attirera alors davantage de personnes capables de développer le pseudo-monde et ses fictions, puis de convaincre toutes les autres qu'il correspond en tous points à la réalité alors que ce n'est pas le cas. Le processus par lequel ils y parviennent pourrait être appelé ingénierie du discours, avec la même connotation que celle que nous attachons généralement au projet plus vaste qu'il facilite, l'ingénierie sociale. Certains types spécifiques de ces jeux de langage, pour reprendre une expression de Wittgenstein, ont été brièvement mentionnés ci-dessus.

    Ces comportements, même lorsqu'ils sont le fait d'une personne sincère qui a confondu la réalité avec une pseudo-réalité, doivent tous être considérés comme des manipulations et des abus, bien qu'il soit toujours important de reconnaître que l'intention de chaque individu qui y participe entre en ligne de compte dans les ramifications morales qui en découlent. Les bâtisseurs de mondes pseudo-réels ont tendance à manipuler les populations en fonction de leurs vulnérabilités, une technique de recrutement notoirement mise en œuvre par les sectes. Les personnes qui présentent déjà des tendances aux maladies psychologique, émotionnelle ou spirituelle, et notamment celles qui sont en perte de liens avec le monde réel et les réalités sociales qui y règnent, y sont tout particulièrement sensibles. Ces manœuvres abusives sont donc souvent conçues pour cibler les personnes psychologiquement, émotionnellement et spirituellement réceptives, mais aussi celles qui sont naïves, mécontentes ou qui se sentent ou sont lésées. Les manipulations pseudo-réalistes sont typiquement efficaces au sein de ces esprits-là et peuvent générer un socle substantiel de sympathisants parmi des personnes par ailleurs normales, dont certaines seront entraînées dans les psychopathologies qui sous-tendent l'ensemble du projet. Telle est la véritable alchimie du projet idéologique pseudo-réaliste : transformer des personnes normales, pour la plupart en bonne santé, en vecteurs psychologiquement, émotionnellement et spirituellement brisés qui ne peuvent plus faire face de manière adéquate aux caractéristiques de la réalité, et sont, par conséquent, tenues de privilégier la pseudo-réalité délibérément conçue pour les recevoir — et, plus important encore, pour les exploiter de manière stratégique.

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  20. Les pseudo-réalités académiques

    Étant donné qu'elles sont amenées à devenir les outils d'individus manipulateurs faisant montre d'une soif de pouvoir considérable et d'un grand savoir-faire linguistique, les pseudo-réalistes ont tendance à cibler la classe moyenne supérieure (la bourgeoisie) dont les moyens de subsistance sont éminemment dépendants des accréditation et acceptation dispensées par un groupe de pairs, et c'est encore plus vrai pour les plus instruits, mais pas les plus brillants, d'entre eux. Une proportion anormalement élevée de ces personnes sont employées dans l'éducation, les médias, la politique et surtout dans le milieu universitaire — les pseudo-réalités idéologiques les plus puissantes et les plus dangereuses relèvent d'aberrations que seuls des universitaires pourraient vraiment croire. Puisque la pseudo-réalité est une construction linguistique et sociale, ses caractéristiques permettent, entre autres, un cheminement de carrière et une accréditation au sein de ces secteurs professionnels bien plus que dans la plupart des autres, ce qui génère une structure incitative propre à favoriser les ambitions des pseudo-réalistes.

    Outre le carriérisme de base que certaines, par ailleurs, n'accomplissent même pas, ces personnes sont aussi particulièrement réceptives aux artifices rhétoriques laissant entendre qu'elles ne sont pas assez intelligentes, sensibles ou spirituellement épanouies ; la pseudo-réalité leur sera alors présentée comme le « cadre interprétatif » approprié et donc à même de résoudre ces défauts. Il leur sera donc peut-être suggéré que le pseudo-réaliste dispose d'une compréhension plus complète ou plus sophistiquée de la réalité qui n'est pas ou ne peut pas être appréhender par ceux-là mêmes à qui elle est destinée — souvent en faisant appel à la « nature systémique » infiniment compliquée de problèmes qui sont par ailleurs assez simples. On lancera contre eux une éventuelle offensive morale ou spirituelle qui les rendra méprisables aux yeux des autres ou d'eux-mêmes — souvent par des accusations de complicité morale et de pensée criminelle. Le fait que la pseudo-réalité ne se conforme pas correctement à la réalité concrète entraînera une dissonance cognitive qui, au vu des circonstances, servira efficacement à renforcer l'endoctrinement des principes fondamentaux de la pseudo-réalité. Il s'agit là, bien entendu, d'une manifestation spécifique au processus d'endoctrinement et de reprogrammation des sectes.

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  21. Cette caractéristique de la secte pseudo-réaliste se renforce à mesure que la victime accepte de plus en plus les prémisses de la pseudo-réalité et s'éloigne par conséquent toujours un peu plus de la réalité et des personnes normales qui y vivent. Ce processus piège lentement les adeptes, et même lorsque des portes de sortie idéologiques sont mises à leur disposition, ils n'ont pratiquement plus aucun moyen de fuir. Sans même mentionner qu'ils savent comment, de qui et pour quoi ils obtiennent leur gagne-pain, parce que ceux qui ont accepté la pseudo-réalité ont déformé leur compréhension du monde (leur épistémologie) au profit de la « logique » interne (fictive) d'une pseudo-réalité, et ont subverti leur éthique (leur moralité) au système « moral » (malfaisant et pervers) employé par cette même pseudo-réalité dont l'idéologie les a bel et bien piégés. Animés d'une logique déformée qui ne peut plus percevoir la réalité que comme une contrefaçon, ces adeptes ne disposent pas des ressources épistémiques nécessaires à une remise en cause de l'idéologie, y compris au sein d'eux-mêmes. Inféodés à une morale subvertie qui, conformément à la morale esclave de la pseudo-réalité, perçoit le mal comme étant le bien et le bien comme étant le mal, tout leur environnement social est configuré de manière à les maintenir dans un Enfer dont les portes sont fermées de l'intérieur. Par conséquent, pour comprendre les pseudo-réalités idéologiques et pour tenter de découvrir un moyen d'y remédier, il est nécessaire d'examiner plus en détail leur logique interne et leur système moral.

    La paralogie idéologique

    La pseudo-réalité n'étant pas réelle et ne correspondant pas de manière fidèle à la réalité objective, elle ne peut être décrite en termes logiques. Pour que le monde se conforme à la vision qu'elle s'en fait, une pseudo-réalité utilisera une logique alternative — une paralogie, une fausse logique illogique qui fonctionne en parallèle de la logique — dotée de règles et d'une structure intérieurement compréhensibles mais qui ne produit pas de résultats logiques. En effet, elle doit nécessairement, d'une part, correspondre non pas à la réalité mais à la pseudo-réalité, et d'autre part, enfreindre le principe de non-contradiction. En d'autres termes, une paralogie pseudo-réelle sera en essence toujours incohérente et contradictoire (et souvent de manière impérieuse). Cet aspect peut être considéré comme le signe symptomatique de la présence d'une paralogie au service d'une pseudo-réalité, comme peut l'être toute attaque persistante contre les principes d'objectivité et de raison.

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  22. - Note du traducteur : Le principe de non-contradiction stipule qu'une chose ou une idée ne peut être à la fois ce qu'elle est et autre chose (voire son contraire) lorsqu'elle est considérée selon le même point de vue ; elle ne peut être à la fois vraie et fausse. Enfreindre le principe de non-contradiction — dire tout et son contraire dans le même temps — constitue pour une pseudo-réalité un enjeu essentiel de manipulation perverse, mais aussi une de ses plus grandes faiblesses en ce qu'elle devient de plus en plus visible à mesure que la pseudo-réalité perd de son pouvoir et cherche donc à l'exercer de manière plus brutale et désespérée. -


    Dans les pseudo-réalités idéologiques réussies, la paralogie utilisée manipule inévitablement les personnes normales qui échappent à sa sphère d'influence afin de les inciter à se fier à leur propre hypothèse (erronée), selon laquelle la paralogie doit être logique (pourquoi ne le serait-elle pas ?). Par conséquent, les personnes normales supposeront (à tort) que le portrait de la pseudo-réalité qui leur est fait doit, dans une certaine mesure, comporter une description raisonnable (réelle) qui sera compréhensible en attribuant (indûment) une logique concrète aux affirmations du pseudo-réaliste. Les personnes (très) intelligentes chercheront instinctivement cette réinterprétation « logique » de ce qui est absurde et se convertiront ainsi en idiots (très intelligents) utiles.

    Parce qu'elle est parallèle à la logique mais au service d'une fausse réalité, la paralogie joue un rôle qu'il est crucial de comprendre. Des personnes (très) intelligentes et avisées qui rejettent totalement la pseudo-réalité — et qui pourtant restent pour la plupart ignorantes de sa structure paralogique — sont amenées en la normalisant à se soumettre à ses idéologues tout en dépeignant ceux qui se conforment à la réalité comme des cinglés et de mauvais acteurs. En fait, ces personnes (très intelligentes) dressent pour le grand public normal un écran de fumée qui fait paraître la pseudo-réalité bien plus rationnelle et ancrée dans la réalité qu'elle ne l'est dans les faits. Cette manipulation intellectuelle des personnes (très intelligentes) constitue un facteur crucial dans l'établissement de toute pseudo-réalité à grande échelle réussie, laquelle ne pourra maintenir qu'une proportion relativement faible de vrais adeptes. Il est à noter qu'à ce titre, personne ne peut rivaliser avec un libéral instruit ou diplômé susceptible de perdre beaucoup en se faisant traiter de cinglé ou de mauvais acteur par d'autres idiots utiles.

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  23. Il est essentiel de comprendre la nature intrinsèquement alchimique — pas chimique, pas scientifique, c'est-à-dire non logique — de la structure paralogique utilisée par la pseudo-réalité. En d'autres termes, elle ambitionne de créer une chose à partir de rien, et ne crée donc rien du tout. Plus précisément, elle vise à remplacer par un autre le substrat d'une « réalité » existante grâce à une magie qui en réalité n'existe pas. L'objectif de la structure paralogique est en effet de transmuter la substance de la réalité existante en une pseudo-réalité imaginée qui, somme toute, se base sur une utopie. Aucune forme légitime de désaccord ne peut donc exister au sein d'une paralogie pseudo-réelle, et aucune contradiction ne peut être opposée à la pseudo-réalité à laquelle elle prétend donner un sens. D'apparence faussement logique, la paralogie les rejette toutes. Il nous est dit, par exemple, que le vrai communisme n'a, selon toutes apparences, jamais été vraiment expérimenté, parce que les personnes qui l'ont mis en œuvre, disons par le biais du modèle soviétique léniniste dans une conception ou une autre, ne l'ont pas bien compris, pas plus que n'ont été compris ses aspects fondamentaux. La paralogie idéologique est par conséquent incapable de produire une quelconque philosophie et n'engendre que des sophismes. Produire de l'or à partir du plomb lui est impossible, mais elle peut amener ses sorciers à boire du mercure et à sombrer dans la folie.

    La paramoralité idéologique

    Parallèlement à la structure paralogique utilisée pour tromper les idiots utiles et les amener à défendre le projet idéologique de la pseudo-réalité, il existe un puissant outil d'application sociale qui fait appel à une dimension ostensiblement morale. Un relativiste pourrait la qualifier de « cadre moral » qui serait éthique « selon la perspective de l'idéologie », mais comme il s'agit d'une moralité subordonnée non pas aux faits de l'existence humaine tels qu'ils existent concrètement mais plutôt à ceux qui dans la pseudo-réalité artificielle sont déformés, il serait plus approprié de la qualifier de paramoralité, une fausse moralité immorale placée à côté — et en dehors — de tout ce qui est digne d'être qualifié de « moral ». L'objectif de la paramoralité consiste à faire accepter à la société la croyance selon laquelle les gens de bien acceptent la paramoralité et la pseudo-réalité qui l'accompagne et que tous les autres sont moralement déficients et mauvais. Il s'agit autrement dit d'une inversion de la moralité, la moralité de l'esclave telle que décrite par Nietzsche dans sa Généalogie de la morale.

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  24. La paramoralité étant intrinsèquement immorale, son idéologie sera appliquée de façon vigoureuse, et généralement totalitaire, à tous les membres adeptes de la pseudo-réalité. C'est par ce processus qu'est créée la pression sociale nécessaire au maintien du mensonge et de son système immoral. En suivant le cycle de la violence, les adeptes utiliseront à leur tour les mêmes doctrines et tactiques pour (para)-moraliser les personnes normales situées en dehors du système, et le feront d'une manière finalement bien plus véhémente. La tendance au piétisme de style puritain, à l'autoritarisme, et par suite au totalitarisme qui caractérise cette paramoralité, garantit de manière quasiment inéluctable qu'une pseudo-réalité idéologique sera acceptée, et ces violences seront non seulement infligées à tous les participants adeptes de la fausse réalité mais aussi à quiconque est situé dans ou atteint par son ombre — ce qui peut aller jusqu'à inclure des nations ou des populations entières ou, en réalité, tout le monde, y compris ceux qui la rejettent. Là encore, il s'agit de la véritable alchimie du programme pseudo-réaliste ; il transforme des personnes normales et dotées d'une morale en autant d'émissaires corrompus qui, pour se sentir bien et percevoir comme mauvais ceux qui font le bien, doivent perpétrer le mal.

    Une paramoralité idéologique est encore moins ouverte au désaccord que la paralogie d'une pseudo-réalité idéologique, car elle mise tout sur l'utopie, un rêve de perfection absolue — y compris au détriment de la réalité elle-même et du bien-être de chaque individu qui la compose. La paramoralité ne distingue donc que deux types de personnes : celles qui acceptent la pseudo-réalité et remplacent par leur paramoralité la morale existante, et qui s'en font les champions contre celles qui de toute évidence refusent l'utopie (et qui sont par conséquent coupables d'aspirer à un monde meilleur qui ne serait que souffrance insupportable pour les architectes de ladite utopie). À cet égard, aucune neutralité n'existe dans un système paramoral, et toutes les nuances de gris sont, de manière alchimique, transformées en noir réel et en blanc pseudo-réel. La paramoralité d'un pseudo-réaliste exige donc soit un soutien jusqu'au-boutiste, soit un désir abscons (selon le système paralogique) et dépravé (à travers la paramoralité) de voir perdurer indéfiniment des maux amenés à disparaître une fois l'utopie réalisée (ce qui est intrinsèquement impossible). Il s'agit d'une morale vicieuse vouée en définitive à justifier la violence, y compris à grande échelle, qui constitue une garantie ultime que de telles exigences seront satisfaites, si elles sont mises en œuvre avec assez de force pour transférer ce pouvoir aux idéologues.

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  25. La paramoralité d'une pseudo-réalité idéologique sera de ce fait toujours répressive et totalitaire. La dissidence et le doute ne peuvent être tolérés, et le désaccord doit être circonscrit à un capharnaüm moral duquel les adeptes n'osent pas approcher. En outre, la paramoralité imposera des concepts dont le sens a bifurqué [double sens des mots - NdT] comme la tolérance (qui doit être répressive), l'acceptation, la compassion, l'empathie, l'équité (qui doivent toutes être conditionnelles et sélectives), le mérite (en régurgitant les doctrines de la pseudo-réalité) et le compromis (pour en permanence favoriser les revendications pseudo-réelles), tous concepts qui subviennent aux besoins absurdes de la pseudo-réalité, le tout étayé par les jeux linguistiques au cœur du projet idéologique pseudo-réel. En d'autres termes, la bifurcation rend ces concepts tout à fait pertinents selon des modalités qui favorisent la partialité de ses idées, mais qui sont strictement interdites à toutes les autres. Ces constructions fallacieuses sont destinées à transférer de façon unilatérale le pouvoir aux idéologues afin de maintenir le dynamisme de leur pseudo-réalité.

    Il faut ici insister sur le fait que la paramoralité en jeu est toujours une inversion de la morale existante qui lui est également parasitaire — à savoir la « morale d'esclave » de Nietzsche. En d'autres termes, il s'agit d'un type particulier de perversion de la moralité qui peut sembler plus morale que morale mais qui est de facto malfaisante. En effet, la paramoralité agit au service d'une pseudo-réalité, et non de la réalité, et en tant que telle, elle relève du domaine de la psychopathie, laquelle, lorsqu'elle est infligée aux masses normales, est fatidique. Le but de la paramoralité sera toujours de favoriser les personnes souffrant de psychopathologies particulières incapables de faire face aux désagréments de la réalité. Ceci implique que le meilleur moyen pour une pseudo-réalité idéologique de prospérer consiste à faire appel à la perception de victimisation de ces masses normales et à attiser les griefs de celles qui ont subi avec plus de dignité des injustices similaires. Lorsqu'il devient largement répandu, ce procédé devrait être traité comme un autre symptôme d'une calamité civilisationnelle imminente, tout comme l'identification et le rejet de la pseudo-réalité qui manipule ces mêmes perceptions devraient être perçus comme une nécessité.

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  26. Les maillons qui maintiennent en place les pseudo-réalités

    On ne saurait trop insister sur le fait que la pseudo-réalité ne peut être maintenue sans l'application et l'exécution rigoureuses des nécessaires paralogie et paramoralité qui viennent d'être décrites. En termes classiques [dans le sens appliqué aux langues grecque et latine - NdT], la paralogie est le pathos qui subvertit le logos, et la paramoralité est le pathos qui domine l'ethos. Dans une telle situation, aucune société ne peut être saine — ou survivre longtemps. Si nous voulons échapper aux calamités des pseudo-réalités idéologiques, les maillons que constituent la paralogie et la paramoralité doivent être identifiés et sectionnés. Par conséquent, la non-contradiction et la véritable autorité morale sont fatales aux pseudo-réalités idéologiques.

    Ces deux éléments — une fausse paralogie et une paramoralité diabolique — sont essentiels à la création, au maintien et à la propagation de toutes les pseudo-réalités qui ne se limitent pas à un malheureux individu délirant. Elles constituent les maillons de la chaîne qui permettent de maintenir debout la totalité de la distorsion et d'accroître ses activités criminelles. Si ces maillons sont sectionnés de manière efficace, c'est toute la pseudo-réalité qui s'effondrera de façon inévitable sous son propre poids, faute d'être capable — parce qu'irréelle — de se supporter elle-même. Cette manœuvre aura bien sûr des conséquences. Elle emportera avec elle une grande partie de la société qu'elle a infectée, mais elle libérera également les personnes qu'elle a prises au piège ou en otage, tant sur le plan paralogique que paramoral. Apprendre et enseigner aux autres à identifier ces deux maillons, la paralogie et la paramoralité qui soutiennent la pseudo-réalité — et donc les considérer comme fondamentalement illogiques et immorales — constitue la clé et le seul moyen possible de résister et finalement de détruire un mouvement fondé sur la construction et l'application sociales d'une pseudo-réalité idéologique.

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  27. Le caprice du Parti

    Parce que la pseudo-réalité n'est pas réelle, et même si elles ont le courage de se sentir enclines à le faire, il est impossible aux personnes que la pseudo-réalité a piégées de vérifier par elles-mêmes n'importe laquelle des affirmations qui sont les siennes — sous peine de se voir infliger une raclée paramoralisatrice à la mesure de la quantité de pouvoir qu'ont réussi à obtenir les pseudo-réalistes. De manière à ce que ces vérifications puissent être effectuées pour tout le monde (selon la méthode de double sens des mots mentionnée plus haut), il est nécessaire de promouvoir et de nommer des experts de la pseudo-réalité idéologique, que leur domaine relève de la paralogie ou de la paramoralité, voire des deux. Le nom traditionnel moderne donné à cette cabale d'« experts » corrompus est « le Parti » (le terme de « Pharisiens » constitue probablement dans l'Histoire une autre appellation). Ce sont ces personnes qui bénéficient de la pseudo-réalité par le biais de l'escroquerie et de l'extorsion, et qui, par conséquent, déforment d'une part la paralogie pour qu'elle corresponde à leurs points de vue, même si ces derniers sont amenés à changer, et d'autre part la paramoralité pour se garantir d'avoir toujours raison. Déclarer accepter la pseudo-réalité, posséder la maîtrise de sa paralogie et vouloir appliquer sa paramoralité à soi-même et aux autres constitue le critère d'allégeance politique envers le Parti et donne accès à son butin, et tous ces éléments seront systématiquement et vigoureusement contrôlés à tous les niveaux d'activité du Parti — sauf pour les échelons les plus élevés.

    Une fois de plus, il est crucial dans cette analyse de toujours avoir à l'esprit ce qui constitue le fondement même d'une pseudo-réalité : elle ne décrit pas la réalité. Ceci entraîne un certain nombre de conséquences. D'abord, elle engage le Parti à être illogique et immoral, comme elle s'engage à s'appuyer sur la paralogie et la paramoralité pour remplacer la logique et la moralité. Comme on peut le deviner, les pseudo-réalistes (le Parti) ont tout intérêt à ce que leur paralogie soit la plus illogique possible tout en considérant comme « logique » le fait d'avoir à passer un test de bonne ligne de conduite, et ils tirent pareillement un très grand avantage à ce que leur paramoralité soit tout aussi immorale.

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  28. Cet état de fait constitue dans l'absolu une arme de démoralisation puissante, et elle favorise tout naturellement — voire nécessairement — un caprice particulier. Étant donné qu'elle relève de la pseudo-réalité et n'est donc pas réelle, l'utopie ne peut pas se réaliser, mais la mainmise du Parti sur le pouvoir sera, elle, bien réelle, et elle sera maintenue à tout prix et par tous les moyens — qui deviendront de plus en plus désespérés et brutaux proportionnellement à son insuccès. En l'absence d'une norme objective de référence et sans appel à la raison universellement accessible (en principe), le discours des puissants (et du pouvoir lui-même) devient de plus en plus résolu. Une paralogie capricieuse qui définit comme correct aujourd'hui mais pas nécessairement demain ce que le Parti dit être correct aujourd'hui mais pas nécessairement demain, associée à une paramoralité qui utilise le même stratagème pour définir ce qui est correct, sont supérieures aux paralogie et paramoralité, et seront donc favorisées par le Parti. Il ne peut qu'en résulter un caprice du Parti qui a toujours constitué l'outil privilégié de la domination et du totalitarisme.

    Il est à noter que si le Parti identifiera et punira toujours des boucs émissaires en vue de faciliter ses abus et de dissimuler ses échecs croissants — lesquels sont assurés étant donné que le cœur de son projet est en totale rupture avec la réalité — le Parti lui-même est le bouc émissaire ultime du projet pseudo-réaliste. Ce fait apparemment improbable est compréhensible du point de vue de la paralogie (notez le manque apparent de logique) et requis par le cœur alchimique de la paramoralité employée. En fin de compte, et chaque projet pseudo-réel spécifique a toujours une fin, la pseudo-réalité s'effondrera et le Parti sera tenu pour responsable. Tout comme la pureté spirituelle de l'alchimiste est toujours remise en question (de manière infalsifiable) lorsque les expériences alchimiques ont échoué, la corruption par les « maux » paramoraux du Parti sera tenue pour responsable (comme le fait d'avoir une mentalité bourgeoise). La « vraie » idéologie pseudo-réelle demeurera « inachevée » (sous une forme ne présentant pas trop de corruption), et plus important encore, l'orientation générale des paralogie et paramoralité survivra donc à leur propre chute (ce qui, encore une fois, ne peut pas être logique). Les lecteurs chrétiens reconnaîtront immédiatement que cette approche constitue une inversion du christianisme (la Croix inversée) — puisque Dieu ne met personne d'autre que Lui-même sur la Croix et qu'Il porte de son plein gré et en toute bonté la responsabilité du péché pour tous les autres, ce qui par conséquent Lui accorde la Grâce — et qu'elle évite de manière coupable toute responsabilité que ce soit dans le seul but de pouvoir perpétrer sans aucune entrave sa propre déviance dans le monde.

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  29. Plus tard, une fois que l'on aura trouvé les bons ingrédients alchimiques sociétaux pour l'époque donnée, les modes paralogiques et paramoraux qui ont survécu généreront une nouvelle pseudo-réalité, en générale identique, qui menacera une fois encore la civilisation (libérale) [au sens large d'esprit et tolérante - NdT]. C'est la raison pour laquelle les maillons jumelés de la paralogie et de la paramoralité doivent être sectionnés de manière à vaincre les idéologies pseudo-réalistes et immuniser contre leurs abus des sociétés par ailleurs saines (en particulier les sociétés libérales [au même sens que le précédent - NdT]). Si cette intervention est menée dans le cadre d'une pseudo-réalité particulière, les manifestations qui lui sont propres s'effondreront, avant, il faut l'espérer, qu'elle ne soit devenu trop néfaste. Et si elle peut par ailleurs être réalisée en apprenant plus généralement à identifier et à rejeter les paralogies idéologiques et les paramoralités comme un genre d'activité intellectuelle et éthique factice, c'est encore mieux. Les reconnaître pour ce qu'elles sont constitue plus ou moins l'unique moyen d'y parvenir : apprendre à repérer les pseudo-réalités, la paralogie et la paramoralité, et reconnaître ensuite qu'elles relèvent du domaine des psychopathies qui ne devraient jamais se voir accorder un pouvoir incontrôlé sur les personnes normales.

    Psychopathie et pseudo-réalité

    Maintenant que nous avons établi qu'une pseudo-réalité idéologique est tout sauf fatale, une fois qu'elle commence à gagner en influence et en pouvoir, à s'orienter sous les formes les plus pernicieuses, dangereuses et malfaisantes vers le caprice, l'abus et le totalitarisme — et vers la mort des civilisations et d'une quantité considérable de leurs habitants si elles ne sont pas contrôlées suffisamment tôt dans leurs progressions — une parenthèse est nécessaire pour comprendre un autre point délicat qui concerne toute l'analyse. Si nous prenons un peu de recul pour considérer l'adepte psychotique sur lequel toute l'analyse a débuté, il est possible de dégager un autre aspect significatif quant à la nature des pseudo-réalités idéologiques maintes fois évoquée jusqu'à présent. Le voici : si cette hypothétique personne conçoit une idéologie sectaire et la pseudo-réalité qui l'accompagne, on peut facilement considérer que non seulement elle pourrait être psychopathe, mais qu'elle l'est certainement dans une certaine mesure. Une pseudo-réalité n'est pas — en essence — du ressort d'individus sains d'esprit et le fait de vouloir imposer ses pathologies aux autres pour son propre bénéfice, en particulier en manipulant leurs vulnérabilités, est aussi proche d'une définition simple et générale de la psychopathie qu'il est possible de l'être.

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  30. Les idéologies de nature psychopathe engendreront un certain nombre de conséquences prévisibles et axées sur elles-mêmes. D'une part, elles attireront et canaliseront inévitablement la vision d'opportunistes psychopathes (des « escrocs ») animés d'idées similaires, qui formeront le noyau du Parti alors en phase de développement. D'autre part, elles endommageront la capacité psychologique de toute personne qui entre en contact avec l'idéologie — qu'elle s'y confronte ou y adhère. Elles y parviennent grâce à la démoralisation sous diverses formes, y compris la (para)-moralisation, l'ostracisme, le piège dialectique et la tactique très utile des « blocages irréversibles » [qui consistent à insister sur des choses qui sont à l'opposé de la vérité - NdT], lesquels anéantissent la capacité à connaître la vérité sur la réalité de quiconque le voudrait, en lui imposant des distorsions de la pseudo-réalité — ce qui entravera ses chances de retrouver la raison et de sortir des griffes de la pseudo-réalité, de sa paralogie et de sa paramoralité. Ces distorsions ont pour conséquence une incapacité à discerner ce qui est vrai et à supposer que la vérité — qu'elle soit matérielle ou morale — doit se situer quelque part entre ce qu'elle était avant et l'affirmation pseudo-réelle qui leur est imposée. On remarquera immédiatement que cette situation éloigne nécessairement de la réalité la personne ciblée, dans la mesure où la nouvelle position sera un mélange de l'ancienne croyance de la personne et d'une affirmation issue de la pseudo-réalité. On remarquera également qu'il s'agit d'une manipulation, et lorsqu'il s'agit de paramoralisation, d'une manipulation coercitive (au profit de l'idéologie psychopathe).

    Plus inquiétant encore, les idéologies psychopathiques génèrent de façon efficace une psychopathie (temporaire mais) fonctionnelle chez des personnes par ailleurs normales qui, par le biais de ces manipulations, deviennent des comparses suffisamment convaincus par et des adeptes de l'idéologie. Autrement dit — et indépendamment des effets directs des démoralisation et déstabilisation causées par la dérive croissante de leurs croyances qui s'éloignent de la réalité et se rapprochent de l'irréalité (pseudo-réalité) — une idéologie de nature psychopathe amène ses sympathisants à littéralement croire et agir de manière psychopatique, au moins au sens fonctionnel. Telles sont les exigences et le prix à payer pour préserver la paralogie (afin de ne pas être un « idiot » dans la pseudo-réalité) et la paramoralité (afin de ne pas être mal perçu dans la pseudo-réalité), et ces victimes de l'idéologie deviennent petit à petit les monstres contre lesquels ils n'ont pu par faiblesse lutter. Comme indiqué précédemment, des vertus telles que la tolérance et l'empathie sont intentionnellement perverties jusqu'à induire, après une période de distorsion, une valence politique (la paramoralité est bénéfique, la moralité est néfaste) qui favorise toujours plus l'idéologie pseudo-réelle et acquiert une légitimité psychopathique à mesure que l'effet se renforce.

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  31. Finalement, une personne normale soumise à ces circonstances cesse d'être normale à l'instant même où elle « s'éveille » » en « pleine conscience » à la pseudo-réalité, le moment où, de son point de vue, la pseudo-réalité a pris la place de la réalité et la réalité est devenue pseudo-réelle. Elle sera dès lors elle-même psychopathe, esclave de la paralogie inhérente à l'illusion pseudo-réelle, et pétrie d'une éthique et de vertus morales bifurquées et circonscrites à son système paramoral. Pour la majorité de ces personnes auparavant normales, cet effet sera probablement temporaire et dépendant de leur contribution à la secte, même si certains des dommages psychologiques qui en découlent seront, eux, durables, voire permanents. À court terme, néanmoins, le résultat de cette dynamique constitue un ensemble croissant de personnes devenues fonctionnellement et légitimement psychopathes dont le pouvoir personnel s'accumule toujours davantage, un pouvoir qu'elles utilisent (de manière psychopatique) en vue d'imposer leur pseudo-réalité idéologique au tout-venant, et en essence à tout le monde.

    Ce processus est assez subtil. Les déficiences de la paralogie, le caprice de la paramoralité et la dissonance inhérente à la pseudo-réalité auront tous tendance à engendrer chez la personne normale sensible un sentiment de détresse à habiter la réalité qui sera comparable à celui éprouvé à vivre dans la pseudo-réalité. Ce qui s'avère de toute évidence très pratique pour recruter, endoctriner, et finalement permettre une reprogrammation (psychopathique), la pseudo-réalité étant construite de manière à légitimer le développement de ces psychopathologies spécifiques et à en éviter la détection et le traitement. À cet égard, on pourrait faire référence à la propagation d'une idéologie psychopathique et de sa pseudo-réalité par des expressions désormais familières comme « la folie des foules », bien plus pertinente qu'on ne pourrait le penser à première vue, voire même la « zombification » sociopolitique.

    Dans une large mesure, cette modalité implique que le « sympathisant » moyen d'une idéologie sectaire n'a non seulement pas conscience d'être un adepte usant d'outils et de tactiques de manipulation (paralogie et paramoralité) sur les autres et au détriment de leurs vies, que ces derniers soient des compagnons de route normaux ou « éveillés » à la pseudo-réalité idéologique ; il est en outre incapable de s'en rendre compte sans abandonner au préalable la paralogie et la paramoralité dont il est prisonnier, et sans rejeter de manière fondamentale la pseudo-réalité idéologique. Ces personnes se retrouvent dans une position pour le moins instable, non seulement parce qu'elles sont psychopathes, mais aussi parce qu'elles sont inverties à la réalité, au point de croire que toutes les personnes normales sont des adeptes du culte alors qu'elles ne le sont pas (encore). À ce stade, son équilibre mental est totalement inversé et la transformation de la personne normale en une personne idéologiquement psychopathe est complète. Comme beaucoup l'ont appris à leurs dépens au cours de l'histoire, ces personnes, par ailleurs honnêtes, sont capables de perpétrer des génocides.

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  32. Sectionner les maillons

    Quelle pourrait donc être la réponse à cet imbroglio périlleux et permanent ? Heureusement, la première étape s'avère — pour le moins — très simple. Elle consiste tout simplement à en prendre conscience : apprendre à reconnaître la pseudo-réalité artificielle pour ce qu'elle est — une simulation de la réalité forgée de toutes pièces et inadaptée aux sociétés humaines — et entreprendre de rejeter sans aucune ambiguïté tout appel à y participer. Autrement dit, il faut refuser l'analyse de la paralogie — en discernant ses contradictions — et s'opposer à la paramoralité qui entretient le mensonge — en reconnaissant son caprice, sa malveillance et son caractère néfaste. (Il existe pour cela un vieux mot qui est « laïcité », au sens non spécifique du terme) [ou système éthique qui affirme que les jugements moraux doivent être prononcés sans référence à une doctrine religieuse - NdT]. Au moment précis où l'on devient compétent pour détecter le mensonge — ou, l'enchevêtrement de mensonges — élaboré au service d'une pseudo-réalité structurée de manière artificielle et de son application sociale, on possède déjà la perspective nécessaire pour briser le sortilège que constitue la pseudo-réalité dans sa totalité. Reconnaître l'escroquerie pour ce qu'elle est constitue — plus que toute autre chose — le moyen de sectionner les maillons de la chaîne formée par les paralogie et paramoralité et ainsi de faire s'effondrer la pseudo-réalité.

    Ceci ne peut se faire qu'en acquérant suffisamment de connaissances pour être à même de discerner les stratagèmes, de dire la vérité et de refuser d'être contraint ou forcé de participer à l'hégémonie grandissante de la pseudo-réalité avant qu'elle ne revendique un pouvoir totalitaire. Pour dire les choses concrètement, il n'existe pour y parvenir que deux façons qui n'offrent aucune ambïguité. L'une consiste à s'opposer de façon active à la pseudo-réalité et l'autre à la refuser.

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  33. Pour la plupart des individus, la deuxième solution est plus facile et moins contraignante que la première. Une simple volonté et une force de caractère suffisent. Le simple fait de refuser de participer à la pseudo-réalité, d'utiliser sa paralogie ou de s'incliner devant sa paramoralité — et de vivre sa vie comme si la pseudo-réalité n'y avait aucune place — est un acte puissant de défi à l'encontre d'une pseudo-réalité idéologique. Une telle démarche n'exige rien de plus qu'une déclaration de principe qui dit : « Ceci ne s'applique pas à moi parce que ce n'est pas moi » (ou, « ce n'est même pas réel), un refus de prendre des décisions fondées sur une peur et une intimidation socialement artificielles, et la volonté de vivre sa vie dans les conditions les plus normales possibles. Voilà un acte de défi puissant et pacifique que bien d'autres personnes normales — celles-là mêmes qui se trouvent en dehors de la pseudo-réalité — reconnaîtront pour sa force, et bien qu'il puisse présenter à court terme et à certains égards un certain nombre de conséquences, sur le long terme et à d'autres égards, il portera ses fruits au moins jusqu'au moment où le piège totalitaire paramoral sera entièrement refermé sur une société suffisamment brisée et démoralisée. Gardez la tête haute et refusez de vivre votre vie selon les conditions (psychopathiques) de quelqu'un d'autre, et vous accomplirez bien des choses contre l'émergence de tels régimes totalitaires.

    Étant donné que des connaissances bien plus spécifiques accompagnées de compétences, d'une force de caractère et de courage sont requis pour s'opposer la pseudo-réalité, cette voie est plus difficile. Elle ne peut, par ailleurs, être empruntée, au moins par une personne, si, et seulement si, une pseudo-réalité idéologique est déjà implantée. Il faut pouvoir montrer au plus grand nombre qu'une telle pseudo-réalité est par essence une fausse réalité, à savoir une fiction pernicieuse. Il est donc nécessaire, pour ce faire, de commencer par exposer et expliquer les distorsions de la réalité, les contradictions de sa paralogie, les maux et les préjudices de sa paramoralité. Ces objectifs nécessitent de consacrer beaucoup de temps et d'efforts à apprendre intentionnellement quelque chose que l'on sait être faux, ce qui dans un certain sens constitue une perte de temps, et qui s'avère donc (si l'on réussit) inutile. Étant donné la nature psychopathique du matériel, faire cet apprentissage est également démoralisant. Même si tout se déroule bien, cette voie n'est pas pour les timorés.

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  34. Ce processus sera de plus inconfortable et exigera un énorme courage, celui-là même qui est efficacement érodée et jugulée par la démoralisation idéologique. La paralogie interprétera la dissidence ouverte comme absurde ou extravagante, et la paramoralité la caractérisera comme malveillante — ou motivée par de mauvaises intentions, même si elles sont inconscientes, et qu'elles échappent complètement au dissident. Avoir le courage de supporter ces insultes et calomnies scandaleuses et d'en subir les injustes conséquences sociales constitue par conséquent un prérequis nécessaire pour mettre un terme au totalitarisme. Que la plupart ne choisissent pas cette voie est compréhensible, mais soyez prévenus : plus on attend, plus la situation s'aggrave.

    Ceux qui s'attelleront à la tâche doivent être informés, courageux, directs et dotés d'un humour subversif. L'information est nécessaire pour identifier, exposer et expliquer les distorsions de la pseudo-réalité et les juxtaposer à la réalité. Utiliser le concept de non-contradiction, l'outil le plus décisif qui soit contre les pseudo-réalités idéologiques, est également nécessaire. Les pseudo-réalités et leurs structures paralogiques sont toujours en contradiction avec la réalité et avec elles-mêmes, et le fait d'exposer ces contradictions expose leurs mensonges. Il faut être courageux, franc et carré pour croire en soi et en ses valeurs (réelles) et ainsi résister aux attaques paramoralisatrices et à la pression sociale qu'elles engendreront, mais elles inspireront un plus grand nombre de personnes de même sensibilité et redonneront une autorité morale à celles qui en auront été dépossédées par ces distorsions. Le fait d'être subversif et drôle sape la psychopathie et la soif de pouvoir qui caractérisent toute l'entreprise idéologique pseudo-réaliste.

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  35. Il est préférable, bien sûr, de résister efficacement et avec suffisamment de connaissances (s'y opposer), mais résister tout court, même par un simple refus de participer à un mensonge évident (le dédaigner), donne aussi des résultats. En effet, le fait de révéler la pseudo-réalité idéologique pour ce qu'elle est — fausse et sans rapport avec la réalité objective — déstabilise la pseudo-réalité et encourage davantage de personnes à s'y opposer et à la refuser. Toutefois, l'approche la plus efficace (et puissante) consiste à révéler à des personnes normales (y compris celles qui sont partiellement piégées) la vraie nature de la pseudo-réalité — psychopathe en essence — et elle octroie un des plus sûrs moyens de sectionner les maillons que sont la paralogie et la paramoralité. En outre, une résistance efficace menée à l'encontre d'une idéologie psychopathique entraînera précisément une réaction psychopathique. Le défi, lancée à ceux qui osent résister à leurs stratagèmes et esquiver leurs pièges et qui deviennent donc la cible de leur colère psychopathique, sera de faire face à de nombreux sympathisants de la pseudo-réalité habituellement considérés comme des amis ou des proches qui choisiront de se dresser contre eux — la neutralité n'existe pas dans la paramoralité. Plus on entre tôt dans l'arène, plus il faut de courage pour mener le combat et plus ce courage devient par conséquent précieux.

    Avoir en mémoire le fait que la pseudo-réalité n'est pas réelle, que sa paralogie n'est pas logique et que sa paramoralité n'est pas morale permet de trouver le courage nécessaire de résister. Autrement dit, vous n'êtes pas anormal, elles le sont. Prendre conscience qu'une fois que la pseudo-réalité commence à déplacer la réalité, même si ce n'est que pour un poucentage de la population, la question n'est plus de savoir si les choses vont empirer, mais à quel point elles vont empirer avant que la tempête se déchaîne. La réalité l'emportera toujours, et le désastre [des-astres - NdT] sera proportionnel à la taille du mensonge qui en nous sépare ; agir sans tarder est donc préférable. Il sera possible de mettre encore plus de cœur à l'ouvrage en comprenant que la situation s'aggravera jusqu'au développement d'une véritable résistance, puis, après une transition marquée par des difficultés et des entraves, commencera à s'améliorer. Il est donc temps d'agir maintenant.

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  36. La résistance — au sens propre du terme — consiste à redonner à la personne normale l'autorité épistémique et morale nécessaire pour résister aux injonctions illégitimes de l'idéologue qui exige de nous voir participer à une fraude pseudo-réelle. En d'autres termes, la personne normale retrouvera confiance dans la normalité. Personne n'éprouve de honte à résister à une escroquerie, quelle qu'en soit la forme, et cette escroquerie-là est une singularité concrètement observable dès lors que nous sommes confrontés à toute pseudo-réalité idéologique croissante. Sa paralogie et sa paramoralité œuvrent dans le but de nous dépouiller de notre aptitude à déterminer ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, et ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. Toutefois, cette aptitude ne fait défaut que lorsqu'elle est sous l'influence des présupposés issus des systèmes paralogique et paramoral intrinsèques à la pseudo-réalité, et elle peut être reconquise par toute personne qui refuse tout simplement de participer au mensonge. Sortez de la pseudo-réalité (prenez la « pilule rouge », comme dépeint dans le film Matrix), et vous verrez la réalité.


    - Note du traducteur : Si vous lisez cette note, c'est que vous avez eu le courage d'aller jusqu'au bout, et que vous êtes désormais détenteur d'un savoir qui pourrait s'avérer des plus important — particulièrement aujourd'hui — à l'heure où la pseudo-réalité qui nous tente désespérément de s'imposer à tous (quand bien certains s'y opposent) nous donne à ouvertement observer de façon tangible toute l'étendue de son inhumanité et la manière dont elle enfonce ouvertement ses griffes de façon répressive et totalitaire dans tout ce qui constitue ce qu'elle n'est pas : morale et bienveillante. -


    À propos de l'auteur : Auteur, mathématicien et commentateur politique d'origine étasunienne, le Dr James Lindsay a écrit six livres couvrant un large éventail de sujets, dont la religion, la philosophie des sciences et la théorie du postmodernisme. Il est le fondateur de New Discourses et fait actuellement la promotion de son nouveau livre How to have impossible conversations [« Comment avoir des conversations impossibles », non traduit en français - NdT].

    Source de l'article initialement publié en anglais le 25 décembre 2020 : New Discourses
    Traduction : Sott.net

    https://fr.sott.net/article/36479-La-psychopathie-et-les-origines-du-totalitarisme

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  37. Les soi-disant-vaccins à ARNm « sont parfaitement sûrs »... Et pourtant le nombre de personnes vaccinées qui meurent peu après augmente


    M.K. Scarlett
    Sott.net
    mer., 20 jan. 2021 14:20 UTC


    Le 11 janvier dernier, les Ehpad des Alpes-Maritimes ont fait « leurs courses de vaccins à la pharmacie du CHU de Nice ».

    Selon l'article publié dans nice-matin le même jour :

    « Ils font la queue avec une glacière, quelques pains de glace, et beaucoup d'attentes. Ce lundi matin, au sous-sol de l'hôpital L'Archet II à Nice, la pharmacie du CHU a des airs de marché sanitaire. On y remplit sa glacière avec un produit minuscule, mais ô combien précieux : le vaccin contre la Covid-19.

    "Le gros départ, c'est aujourd'hui", explique Rémy Collomp, chef du pôle pharmacie du CHU de Nice. Près de 4000 doses distribuées ce jour-là. Ce sont autant d 'Azuréens qui auront reçu la première injection du vaccin Pfizer-BioNTech. Un premier pas, précise le pharmacien : "On attend d'autres livraisons cette semaine".

    Après le démarrage timide et très décrié de la campagne de vaccination française le 27 décembre, ce lundi 11 janvier marque une nouvelle étape. à Nice, le CHU honore les commandes de 57 Ehpad privés et 24 établissements de santé (hôpitaux de Cannes ou Grasse, cliniques privées, centres de vaccination...). Ces nouveaux bénéficiaires n'ont pas traîné. »

    Mais les choses ne semblent pas bien se passer dans les Ehpad des Alpes-Maritimes. Toujours selon nice-matin, dans un article publié le 16 janvier, les Ehpad de la Côte d'Azur comptent cinquante morts supplémentaires recensés en trois jours :

    « Le point de situation présenté ce vendredi 15 janvier par l'Agence régionale de la santé (ARS) révèle un net rebond des décès enregistrés cette semaine dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). L'impact de l'épidémie est considérée comme toujours élevée, y compris sur la mortalité.

    Elément alarmant, dans le dernier point de situation quotidien Covid-19, communiqué par l'Agence régionale de la santé PACA: le nombre de décès Covid, depuis le début de la crise, est passé à 244 personnes dans les Alpes-Maritimes dans les Ehpad, à la date du vendredi 15 janvier.

    Soit cinquante victimes supplémentaires en seulement trois jours... L'avant-dernier bilan, publié le mardi 12 janvier, faisait état de 194 morts dans les Ehpad azuréens.

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  38. Comment expliquer ce (re)bond ? Faut-il y voir un signe de l'augmentation de nouveaux clusters ou, autre hypothèse, une retranscription - avec retard - de données des jours précédents ? »
    Selon l'article de La Dépêche publié hier 19 janvier, cinq personnes âgées sont aussi mortes après avoir reçu le soi-disant-vaccin, dont trois à Nancy, Tours et Montpellier :

    « Les autorités sanitaires françaises ont annoncé ce mardi que cinq personnes étaient décédées après avoir reçu l'injection du vaccin Pfizer-BioNTech. Le ministère a toutefois précisé que ces décès n'étaient pour le moment pas à relier avec l'injection. Tous les patients avaient plus de 75 ans et souffraient de comorbidités.

    Le ministère de la Santé a annoncé ce mardi 19 janvier que 139 cas d'effets indésirables graves ou inattendus avaient été recensés en France depuis le début de la campagne de vaccination. [...]

    Trois de ces décès ont été enregistrés par le centre régional de pharmaco-vigilance de Nancy, un par celui de Tours, et le dernier par celui de Montpellier. »
    Imputer aujourd'hui la faute aux comorbidités et non à la concoction à ARNm ou la paralogie des psychopathes

    Mentionner le soi-disant-vaccin à ARNm comme cause de décès ficherait un peu en l'air tout leur plan.

    Quand des patients âgés et malades meurent du Covid, on ne parle pas de leurs comorbidités, seul le Covid est responsable. Il s'agit alors d'une horrible tragédie qui nécessite des mesures qui mettent des nations entières par terre et nuisent à des centaines de millions de personnes.

    Mais lorsque les mêmes patients âgés et malades passent de vie à trépas suite à des effets secondaires du soi-disant-vaccin, « il n'y a pas lieu de s'inquiéter ». Ils ne sont pas morts du Covid ou du soi-disant-vaccin, seuls les comorbidités sont responsables...

    Un exemple s'il en est de la paralogie à l'œuvre au sein de la pseudo-réalité.

    La vérité est ailleurs...
    Le dispositif à ARNm anti-Covid n'est PAS un « vaccin », ni même un médicament, un traitement ou une thérapie — Alors, c'est quoi ?
    Au moins vingt-trois personnes décédées en Norvège quelques jours après avoir reçu le « vaccin » Pfizer/BioNTech — L'Agence norvégienne du médicament établit un lien
    Vaccin Arn & société techno-sanitariste : l'analyse du Dr Louis Fouché, le fondateur de Réinfo Covid
    La Californie interrompt les injections d'un lot de vaccins Moderna Covid en raison d'un « nombre d'événements indésirables plus élevé que d'habitude »
    FDA : le « vaccin » anti-Covid-19 peut déclencher 22 problèmes de santé graves, voire la mort !
    « Vaccin » anti-Covid — Que disent les résultats publiés par Pfizer et quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?
    Les « vaccins » nouvelle génération et le Covid-19 — Interview intégrale du Docteur Christian Vélot (Mise à jour de la vidéo censurée)
    CRIIGEN — Note d'expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux technologies de modifications génétiques des organismes
    Covid-19 — Le fer de lance pour la mise en place d'une « nouvelle ère » de VACCINS à haut risque, génétiquement MODIFIÉS
    « Vaccin » anti-Covid — Que disent les résultats publiés par Pfizer et quelles conclusions pouvons-nous en tirer
    « Cobayes humains » ? Ce que l'on ne dit pas sur le « vaccin » anti-Covid-19 de Pfizer
    Si le vaccin anti-Covid n'empêche pas l'infection, l'hospitalisation ou la mort, à quoi sert-il ?

    https://fr.sott.net/article/36488-Les-soi-disant-vaccins-a-ARNm-sont-parfaitement-surs-Et-pourtant-le-nombre-de-personnes-vaccinees-qui-meurent-peu-apres-augmente

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  39. La manifestation parisienne du 12 décembre 2020 contre le projet de loi « sécurité globale » chargée sans raison par la police à 32 reprises


    Sott.net
    mar., 19 jan. 2021 22:06 UTC


    La mobilisation contre le projet de loi « sécurité globale », lancé le 17 novembre, a donné lieu à plusieurs journées de manifestations, souvent rejointes par des « gilets jaunes ». La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500 000 personnes dans le pays selon la coordination, 133 000 selon le gouvernement.

    Plusieurs manifestations, à Paris notamment, ont été ponctuées de heurts avec les forces de l'ordre. Lors de la mobilisation du 12 décembre, le gouvernement, qui dénonce les actes de « casseurs », a notamment interpellé 150 manifestants, dont certains ont depuis porté plainte contre le préfet de police Didier Lallement pour « arrestation arbitraire ».

    - voir clip sur site -

    Sources de l'article : Sud Radio & Médiapart YouTube

    https://fr.sott.net/article/36486-La-manifestation-parisienne-du-12-decembre-2020-contre-le-projet-de-loi-securite-globale-chargee-sans-raison-par-la-police-a-32-reprises

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  40. CRIIGEN — Note d'expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux technologies de modifications génétiques des organismes


    Christian Vélot — CRIIGEN
    Sott.net
    dim., 27 déc. 2020 09:09 UTC


    Nous reproduisons ici la totalité de la « Note d'expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM » écrite et publiée en septembre 2020 par le Dr Christian Vélot, généticien moléculaire à l'Université Paris-Saclay et Président du Conseil scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le génie GENétique). Le tout est assez technique mais toutefois essentiel à ceux qui rechercheraient des informations plus formelles sur les sujets qui y sont traités. Les mises en gras dans le texte sont de notre fait. Pour les lecteurs qui l'auraient manqué, voir aussi l'interview sur le même sujet — bien que plus simplifié — du docteur Vélot que nous avons récemment publié : Les « vaccins » nouvelle génération et le Covid-19 — Interview intégrale du Docteur Christian Vélot.

    * * * * *

    I. Rappels de quelques notions et de terminologie

    1. La cellule, l'ADN, l'ARN, les protéines

    L'ADN est le support de l'information génétique. Il est localisé dans un compartiment particulier de chaque cellule de l'organisme, le noyau, lequel est séparé du reste de la cellule (le cytoplasme) par une membrane biologique appelée membrane nucléaire et contenant des ouvertures (les pores nucléaires). Chaque cellule est elle-même délimitée par une membrane biologique appelée membrane plasmique et constituée d'une bicouche de lipides (Figure 1). L'information génétique est identique dans toutes les cellules du corps d'un même individu, et est répartie sur plusieurs entités appelées chromosomes. Chez les humains, le nombre de chromosomes différents est de 23. Ils sont présents en double dans chaque cellule (à l'exception des spermatozoïdes et des ovules où ils ne sont qu'en un seul exemplaire), soit 46 chromosomes (23 paires comprenant chacune un chromosome provenant du père et l'autre provenant de la mère). L'ensemble des chromosomes d'un organisme vivant constitue son génome.Chaque chromosome est constitué de deux brins parallèles entourés autour d'un axe pour former une double hélice : la double hélice d'ADN. Chacun des deux brins de cette double hélice est lui-même constitué de l'enchaînement de quatre molécules plus petites, les nucléotides, que l'on désigne par leurs initiales respectives, c'est-à-dire quatre lettres : A,G,C,T (Figure 1).

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  41. Les gènes sont des segments de chromosomes (des morceaux de séquences en quatre lettres) qui détiennent une (ou des) information(s) biologique(s) permettant aux cellules de fonctionner. Un même gène chez une même espèce peut exister sous différentes formes, avec de légères modifications de séquence : ce sont les différents allèles d'un gène. Les allèles de l'ensemble des gènes d'un individu déterminent son génotype. Pour l'essentiel des gènes que nous connaissons aujourd'hui (et qui ne représentent qu'une toute petite partie d'un génome), les gènes détiennent le secret de fabrication des protéines. Les protéines sont de grosses molécules constituées par l'enchaînement linéaire, non pas de quatre, mais de 20 molécules différentes : les acides aminés (Figure 1). Le passage d'un gène à une protéine correspond donc au passage d'un langage en quatre lettres (A,G,C,T : le langage génétique) à un langage en 20 lettres (les 20 acides aminés : le langage protéique). Ce processus s'appelle d'ailleurs la traduction.

    Toutefois, le passage du gène à la protéine n'est pas direct : il nécessite une molécule intermédiaire, constituée elle aussi de l'enchaînement de quatre nucléotides (langage génétique A,G,C,U au lieu de A,G,C,T) et formée d'un seul brin (simple hélice). Il s'agit d'une molécule d'ARN, appelée aussi transcrit car elle est le résultat d'un processus appelé transcription (passage de l'ADN à l'ARN) qui a lieu dans le noyau. Cette molécule d'ARN va ensuite sortir du noyau par les pores nucléaires pour rejoindre le cytoplasme où elle sera traduite en protéine. L'expression d'un gène codant une protéine se fait donc en deux étapes, la première (nucléaire)étant la transcription, et la seconde (cytoplasmique) la traduction (Figure 1).

    Précisons que tous les gènes ne codent pas des protéines. Autrement dit, l'expression des gènes ne comprend pas toujours une étape de traduction mais, en revanche, passe systématiquement par une étape de transcription. Les transcrits ne sont donc pas toujours des intermédiaires mais peuvent être les produits finis de l'expression génique.
    Figure 1-Note d'expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM-Christian Vélot-Septembre 2020

    - voir dessin sur site -

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  42. 2. Les virus

    Les virus sont des agents infectieux constitués d'une coque protéique appelée capside, constituée de la juxtaposition d'un grand nombre d'exemplaires d'une protéine virale, et renfermant le matériel génétique du virus (Figure 2) qui est soit de l'ADN soit de l'ARN. De nombreux virus sont en plus entourés d'une enveloppe qui est constituée d'une bicouche de lipides correspondant à celle de la membrane plasmique de leurs cellules hôtes (les cellules qu'ils infectent) et contenant des protéines qui y sont enchâssées : les protéines de surface du virus (Figure 2). Les virus possédant une enveloppe sont appelés des virus enveloppés ; ceux n'en possédant pas sont les virus nus (Figure 2). Le virus SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19, est un virus enveloppé, de même que le virus de la grippe ou le VIH, responsable du SIDA.

    Les virus n'ont pas la capacité de se reproduire seuls et doivent nécessairement infecter des cellules hôtes dont ils détournent l'activité au profit de leur propre multiplication. Pour cela, les virus injectent leur matériel génétique dans les cellules qu'ils infectent. Celles-ci vont alors multiplier ce matériel génétique et exprimer les gènes viraux qu'il contient afin de produire en grand nombre les protéines virales. De nombreuses particules virales vont alors se reconstituer à l'intérieur de la cellule infectée.

    Pour les virus nus, la reconnaissance des cellules hôtes se fait par l'intermédiaire des protéines de la capside qui vont interagir spécifiquement avec une ou plusieurs protéine(s) située(s) dans la membrane plasmique des cellules hôtes. Cette interaction permet l'encrage du virus à la surface de la membrane plasmique puis sa pénétration dans les cellules ainsi infectées. Dans le cas des virus enveloppés, la reconnaissance et l'encrage se fait par la protéine de surface, et la pénétration du virus par fusion entre l'enveloppe virale et la membrane plasmique de la cellule hôte.

    - voir dessin sur site -

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  43. Figure 1-Note d'expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM-Christian Vélot-Septembre 2020

    Une fois à l'intérieur de la cellule infectée, le matériel génétique viral va y être pris en charge selon des mécanismes différents en fonction notamment de sa nature : ADN ou ARN.

    Pour les virus à ADN, l'ADN viral est directement pris en charge par la machinerie de la cellule infectée afin de le répliquer et d'exprimer ses gènes pour produire les protéines virales. Dans un certain nombre de cas, l'ADN viral peut aussi s'intégrer dans le génome des cellules infectées (c'est notamment le cas du papillomavirus responsable de cancers de l'utérus).

    Concernant les virus à ARN, on distingue deux grands cas de figure.

    Pour certains virus à ARN, comme le VIH, l'ARN viral est d'abord transformé en ADN sous l'action d'une enzyme virale, la transcriptase inverse, injectée dans la cellule infectée avec l'ARN viral. Cette étape est donc l'inverse d'une transcription, qui, elle, consiste à faire de l'ARN à partir d'ADN (Figure 1). L'ADN viral ainsi obtenu pénètre dans le noyau par les pores nucléaires et s'intègre alors au génome des cellules infectées. Cette seconde étape, pour se faire avec une grande efficacité, nécessite à nouveau une enzyme virale : l'intégrase. La cellule infectée peut alors prendre en charge l'ADN viral comme s'il s'agissait du sien et le transcrire en un grand nombre d'exemplaires, certains des transcrits seront traduits afin de produire les protéines virales.

    Pour d'autres virus à ARN, comme le SARS-CoV-2, l'ARN viral est directement pris en charge par la machinerie cellulaire pour le traduire et ainsi fabriquer les différentes protéines virales, dont l'enzyme nécessaire à la réplication en un grand nombre d'exemplaires de cet ARN. Il n'y a donc pas dans ce cas présence ou production d'ADN viral, et donc pas d'intégration du génome viral dans les cellules infectées. C'est aussi le cas du virus de la grippe même si son ARN viral ne peut être traduit directement par la machinerie cellulaire et doit d'abord être répliqué en une copie complémentaire grâce à une enzyme virale directement libérée dans la cellule avec l'ARN.

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  44. II. La vaccination

    La vaccination a pour but de stimuler les défenses immunitaires d'un humain ou d'un animal vis-à-vis d'un agent infectieux en l'exposant volontairement à cet agent (sous une forme atténuée ou inactivée) ou à l'un de ses composants appelé antigène (généralement une protéine). Pour ce qui est des virus, la plupart des vaccins consiste jusqu'à aujourd'hui à injecter une forme atténuée (« vaccins vivants ») ou inactivée (« vaccins inactivés ») du virus entier.

    L'atténuation est obtenue principalement selon deux procédés. Le premier consiste à faire passer le virus sur des cultures de cellules d'une autre espèce : il reste alors immunisant mais ne peut plus se multiplier chez l'homme. C'est le procédé utilisé notamment pour les vaccins contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la varicelle. Le second procédé consiste à utiliser soit des mutants thermosensibles du virus, soit des virus adaptés au froid après passages successifs en cultures cellulaires à basse température : ces virus ont alors une capacité très réduite à se multiplier à 37°C (et donc chez l'humain). Ce procédé a été utilisé notamment pour un ancien vaccin contre le virus de la grippe administré par voie nasale (Fluenz®, aujourd'hui retiré) et pour le vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS). Les principaux inconvénients sont d'une part les risques d'apparition de révertants du virus (souche sauvage) par recombinaison entre la souche vaccinale et une souche pathogène présente chez l'hôte vacciné (c'est-à-dire une ré-acquisition de pathogénicité par la souche vaccinale initialement atténuée), et d'autre part une contre-indication chez les personnes immunodéprimées ou chez les femmes enceintes en raison d'un risque d'atténuation insuffisante pour ces personnes.

    L'utilisation de virus inactivés est donc plus sûre (mais pas dénuée de tout risque pour autant : voir section IV.1.). L'inactivation est soit chimique (traitement au formaldéhyde essentiellement), soit physique (chaleur ou irradiation). Ce type de vaccins dits « inactivés » concerne notamment la grippe, l'hépatite A, la poliomyélite, la rage. Leur désavantage est qu'ils provoquent une réponse immunitaire plus faible, ce qui nécessite des injections multiples et répétées, ainsi que l'utilisation d'adjuvants tels que l'aluminium ajoutés pour potentialiser l'effet immunogène du vaccin, et susceptibles d'engendrer des effets toxiques.

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  45. Depuis les années 90, des vaccins sont obtenus en ayant recours aux biotechnologies. Actuellement, cela consiste principalement à faire produire à des cellules cultivées en laboratoire (essentiellement des cellules de bactéries, de levures ou de champignons filamenteux) une protéine d'un agent infectieux (antigène). Il s'agit donc de cellules transgéniques dans le génome desquelles a été inséré le gène de l'agent infectieux codant cet antigène. L'antigène en question est alors purifié et associé à divers adjuvants pour élaborer un vaccin qui sera injecté aux patients. C'est notamment le cas du vaccin Engerix™-B contre l'hépatite B où la protéine de surface de ce virus a été produite dans des cellules d'une levure transgénique (levure de boulanger) exprimant le gène viral en question. Le coût de production est relativement élevé en raison notamment de l'étape de purification de l'antigène à partir des cellules transgéniques qui le produisent.

    Enfin, de nouvelles stratégies faisant également appel aux biotechnologies sont en cours de développement depuis plusieurs années. Elles consistent à faire produire l'antigène de l'agent infectieux directement par les cellules de l'hôte (de la personne que l'on cherche à vacciner) en lui injectant l'ADN ou l'ARN codant la protéine virale en question.

    L'introduction de ce matériel génétique dans les cellules de l'hôte nécessite d'utiliser des « véhicules » appelés vecteurs. Ces vecteurs sont soit dérivés de petites molécules d'ADN circulaire bactérien, appelées plasmides, et dans lesquelles a été introduit l'ADN viral codant la protéine antigénique, soit des nanoparticules de lipides dans lesquelles sont emprisonnées l'ARN codant cet antigène, soit encore des virus génétiquement modifiés dits « désarmés », c'est-à-dire rendus notamment incapables de se répliquer par élimination d'une partie de leur matériel génétique (ADN ou ARN), lequel est remplacé par le matériel génétique d'intérêt que l'on souhaite introduire dans les cellules de l'hôte. Dans ce dernier cas, on utilise alors la capacité naturelle des virus en question à injecter le matériel génétique qu'ils contiennent dans les cellules humaines.

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  46. III. Les projets de vaccins contre la Covid-19

    Selon la liste de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) actualisée au 22 septembre 2020 [1], 38 candidats vaccins font l'objet d'essais cliniques (de phase I, II ou III).

    Six d'entre eux utilisent le virus inactivé, tous les autres reposent sur des approches biotechnologiques et consistent à injecter soit a) une protéine du virus (antigène) ; b) des particules pseudo-virales ; c) l'ADN ou l'ARN codant l'antigène.

    Dans le cas où le vaccin consiste à injecter une protéine du virus, celle-ci est produite en laboratoire par des cellules transgéniques dans lesquelles a été introduit une construction génétique contenant le gène viral correspondant et permettant son expression en grande quantité dans les cellules en question. Ces cellules sont alors cultivées à grande échelle dans des fermenteurs (bioréacteurs) et la protéine est extraite des cellules et purifiée. Cela concerne 13 des 38 vaccins en cours d'essais

    Une particule pseudo-virale (VLP en anglais : virus-like particle) est en fait la capside sans le génome viral, obtenue par l'assemblage spontané de la protéine de la capside elle-même produite en laboratoire dans des cellules transgéniques. Dans ce cas précis (1 seul des 38 vaccins testés), il s'agit de cellules de plantes.
    Les 18 vaccins restants consistent donc à introduire du matériel génétique viral dans les cellules de la personne à vacciner (l'administration est essentiellement intramusculaire, voire intradermique dans deux des cas). Il s'agit soit d'ARN emprisonné dans des nanoparticules de lipides (6 cas), soit d'ADN inséré dans un plasmide (4 cas), soit encore d'ADN ou d'ARN délivré par un virus génétiquement modifié désarmé (8 cas).

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  47. IV. Analyse des risques liés à chaque type de candidat vaccin contre la Covid-19

    1. Vaccins inactivés

    Le fait qu'un vaccin utilise un virus inactivé ne signifie pas une absence de risques. L'effet immunisant de ce type de vaccins est moindre qu'avec un virus atténué. Il nécessite donc des injections répétées et l'ajout d'adjuvants, présentant potentiellement des effets toxiques, pour potentialiser l'effet immunogène (cf. partie II). Une étude suisse de 2004 [2] a montré qu'un vaccin inactivé de la grippe, en administration intra-nasale, provoquait chez un grand nombre de patients la paralysie de Bell (paralysie de l'ensemble des muscles du visage), sans qu'on en connaisse toutefois la raison exacte. Ce vaccin a depuis été retiré.

    Par ailleurs, plusieurs études ont révélé une augmentation du risque d'infection (par le même virus ou d'autres) suite à une vaccination avec des vaccins inactivés. C'est le cas de vaccins de la grippe, Vaxigrip et Fluzone. Pour le premier il a été montré en 2012 qu'il augmentait chez des enfants de 6 à 15 ans le risque d'infection par d'autres virus respiratoires [3]. Le second s'est avéré augmenter le risque d'infection par la grippe chez des adultes obèses (par rapport à des personnes non obèses elles-mêmes vaccinées) [4]. Plus récemment, en 2019, une étude révèle qu'un vaccin inactivé de la dengue augmente le taux d'infection par le même virus chez des macaques [5], ce qui avait déjà été observé auparavant avec un virus atténué chez des enfants non exposés à la dengue avant vaccination [6].

    Des précautions toutes particulières doivent donc être prises avec des vaccins inactivés contre la Covid-19, d'autant plus que le virus qui en est responsable est totalement nouveau et que nous sommes loin d'en cerner tous les effets.

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  48. 2. Vaccins contenant la protéine antigénique et vaccins à particule pseudo-virale

    Outre le coût qu'ils représentent en raison de l'étape plus ou moins lourde de purification de la protéine virale à partir des cellules transgéniques qui la produisent, ces vaccins s'avèrent être peu efficaces et peuvent présenter des effets toxiques dus essentiellement aux adjuvants (tels que l'aluminium ou le formaldéhyde par exemple) ajoutés justement pour pallier la faible efficacité et donc potentialiser la stimulation du système immunitaire, mais également éventuellement à l'antigène lui-même qui, en étant produit par des cellules transgéniques (qui ne sont donc pas celles qui le produisent normalement) peut présenter des différences structurelles ou chimiques qui pourront lui conférer des propriétés inattendues. En effet, si le message génétique contenu dans le gène viral (transgène) dicte aux cellules qui l'hébergent (cellules transgéniques), lors du processus de traduction, la nature et l'ordre d'enchaînement des acides aminés pour fabriquer la protéine virale (antigène), il n'est en revanche que très partiellement responsable de la manière dont la protéine doit se replier dans l'espace. Ce repliement dépend en partie de la nature et de l'ordre d'enchaînement des acides aminés (et donc du gène) mais essentiellement de l'environnement de la cellule dans laquelle la protéine est fabriquée (acidité, concentration en sels...). Or l'environnement cellulaire peut varier considérablement d'un type cellulaire à un autre, et on n'aura donc jamais la certitude que la protéine d'intérêt (ici l'antigène viral) est correctement repliée lorsqu'elle est artificiellement fabriquée par les cellules transgéniques, même lorsque cette protéine conserve l'activité biologique qui nous intéresse (ici, son caractère immunogène) [7]. Le mauvais repliement d'une protéine peut avoir des conséquences absolument imprévisibles et parfois très fâcheuses. N'oublions pas que les maladies à prions, par exemple (maladie de la vache folle, maladie de Creutzfeldt-Jakob, tremblante du mouton, etc...), sont dues à de simples défauts de repliement d'une protéine particulière. Certes, tous les défauts de repliement ne font pas des prions..., mais prions pour que la protéine virale se replie bien.

    Par ailleurs, une fois son repliement terminé, la protéine peut faire l'objet de modifications chimiques secondaires (dites « post-traductionnelles ») tels que des ajouts de sucres, de phosphates, qui peuvent être nécessaires à sa fonctionnalité, à son activité, ou lui conférer des propriétés particulières telles que — justement — des propriété immunogènes. Là encore, on n'aura jamais la certitude que ces modifications post-traductionnelles (qui ne sont pas « dictées » par le gène) mises en place dans les cellules transgéniques sont absolument identiques à ce qu'elles sont dans les cellules où la protéine est naturellement fabriquée (ici, les cellules naturellement infectées par le virus) [7].

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  49. 3. Les vaccins délivrant l'ARN ou l'ADN codant la protéine antigénique

    3.1. Le risque d'apparition de virus recombinant

    Ce risque est indépendant du vecteur utilisé pour délivrer dans les cellules de l'hôte l'ADN ou l'ARN viral codant l'antigène protéique, qu'il s'agisse d'un vecteur plasmidique, d'une nanoparticule ou d'un virus génétiquement modifié. Toutefois, ce risque est encore plus grand dans le cas du recours à des virus génétiquement modifiés car ceux-ci apportent non seulement l'ADN ou l'ARN viral d'intérêt mais également une partie de leur propre génome.

    Les virus ont une grande capacité à échanger des fragments de leur matériel génétique respectif dès lors que les génomes viraux concernés sont de même nature (soit ADN, soit ARN) et qu'ils partagent des séquences (des gènes) qui se ressemblent. Le processus bien connu qui régit ces échanges s'appelle la recombinaison (et lorsque cette recombinaison a lieu entre séquences d'ADN ou d'ARN qui se ressemblent, on parle de recombinaison homologue). Ce phénomène de recombinaison n'est pas réservé à l'ADN ou l'ARN viral mais les séquences virales sont connues pour faire l'objet de nombreuses recombinaisons (on dit qu'elles sont très « recombinogènes »). Il résulte de ces recombinaisons, entre matériels génétiques viraux, des virus dits « recombinants » dont le ou les gène(s) qui a (ont) été le site de ces échanges sont dits « mosaïques », c'est-à-dire constitués en partie de séquences provenant du virus 1 et de séquences provenant du virus 2 (Figure 3). La Figure 3 illustre la recombinaison entre ADN viraux mais ce phénomène peut se produire tout aussi bien entre ARN viraux.

    - voir dessin sur site -

    Figure 1-Note d'expertise grand public sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM-Christian Vélot-Septembre 2020

    Dans un certain nombre de cas, ces virus recombinants sont beaucoup plus virulents que les virus d'origine et peuvent donc provoquer des viroses aggravées. Ce phénomène a été largement démontré chez des plantes transgéniques dans lesquelles un gène viral a été volontairement introduit dans leur génome, et infectées par un virus apparenté à celui d'où provient le transgène viral [8-16]. Un exemple très médiatisé de virus recombinant pouvant provoquer des viroses aggravées chez l'humain est celui du virus H1N1 de 2009, recombinant entre trois souches de virus de la grippe : une souche porcine, une souche humaine et une souche aviaire [17, 18].

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  50. Bien sûr, ce phénomène ne peut se produire que si du matériel génétique provenant d'au moins deux virus se retrouve dans les mêmes cellules, ce qui est fort heureusement extrêmement rare dans la nature puisque cela implique que des mêmes cellules soient co-infectées par au moins deux virus. Mais sous l'effet de la main de l'homme, ce phénomène peut devenir beaucoup plus courant. C'est bien sûr le cas, comme mentionné précédemment, des plantes transgéniques dans lesquelles a été introduit un transgène viral où il suffit alors que ces plantes soient infectées par un seul virus pour que de tels évènements de recombinaison aient lieu. Mais c'est aussi le risque que l'on fait courir chez les humains dès lors que l'on génère des vaccins délivrant dans les cellules des patients de l'ARN ou de l'ADN viral. Les vaccins anti-Covid-19 de ce type faisant l'objet d'essais cliniques sont administrés en intramusculaire ou en intradermique. Les cellules cibles sont donc des cellules musculaires, des cellules de la peau, des fibroblastes (cellules du tissu conjonctif, c'est-à-dire du tissu de soutien qui enveloppe les organes, les tissus, et notamment les faisceaux musculaires) mais aussi des cellules du sang circulant et des cellules endothéliales (qui tapissent les vaisseaux sanguins), autant de cellules qui peuvent être la cible d'infections par d'autres virus. Par exemple des entérovirus (virus nus à ARN) ont été détectés dans des cellules musculaires [19], le virus Zika infecte les cellules de la peau [20], le Chikungunya a pour cible les cellules musculaires satellites (cellules souches du tissu musculaire) [21], mais aussi les cellules endothéliales et les fibroblastes [22]. Et ce ne sont là sans doute que quelques exemples...

    La vaccination contre le Covid-19, si elle devient réalité, sera une vaccination de masse à travers le monde entier. La probabilité que ce genre d'évènements survienne est donc loin d'être nulle même si elle reste sans doute faible en termes de fréquence. Une telle vaccination de masse avec ce type de vaccins pourrait devenir une fabrique à grande échelle de nouveaux virus recombinants. N'oublions pas qu'il suffit qu'un seul nouveau virus apparaisse quelque part dans le monde pour que les conséquences sanitaires, environnementales, sociales, soient mondiales et colossales...

    3.2. Le risque de mutagenèse insertionnelle (génotoxicité)

    La mutagenèse insertionnelle est une mutation (modification de l'information génétique) par insertion d'une séquence à l'intérieur d'un génome, cette insertion pouvant alors inactiver ou modifier l'expression d'un ou plusieurs gène(s).

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  51. Ce risque de génotoxicité pour les cellules humaines cibles de la vaccination (dont le génome est bien sûr de l'ADN) ne concerne donc que les vaccins délivrant de l'ADN viral, que le vecteur soit un plasmide ou un virus génétiquement modifié. Toutefois, ce risque peut également concerner les vaccins délivrant de l'ARN par le biais d'un vecteur viral génétiquement modifié à ARN du type du virus du sida (VIH, très utilisé comme vecteur) si celui-ci n'a pas été correctement dépourvu de sa transcriptase inverse et du gène la codant. En effet, la transcriptase inverse virale peut alors convertir l'ARN délivré en ADN, lequel ira s'intégrer dans le génome des cellules cibles.

    Les virus génétiquement modifiés sont également très utilisés à des fins de thérapies géniques pour délivrer dans ce cas la version normale d'un gène humain qui s'avère défaillant (muté) chez le patient traité. En 2002, trois ans après un essai de thérapie génique (chez des enfants atteints d'une immunodéficience sévère due à une mutation sur un gène du chromosome X) utilisant un virus à ARN génétiquement modifié comme vecteur, deux des 10 enfants traités ont développé une leucémie due à l'insertion de l'ADN réparateur délivré par le vecteur viral à proximité d'un proto-oncogène (gène de cancer), provoquant une perturbation sévère de l'expression de celui-ci [23]. Plusieurs études ont montré les effets de mutagenèse insertionnelle provoqués par différentes familles de virus à ARNs (dont le VIH) [24]. De même, plusieurs études réalisées chez des souris ont montré que la délivrance de gènes par des vecteurs dérivés du virus adéno-associé (AAV, petit virus à ADN non pathogène) résultent en une mutagenèse insertionnelle [25]. En 2016, une étude sur les effets génotoxiques des vecteurs viraux dérivés du VIH et du AAV, utilisés à des fins de thérapie génique, conclut que « une connaissance approfondie de la biologie virale et des progrès en génétique cellulaire sont nécessaires pour élucider la nature de la sélection des sites d'intégration des vecteurs viraux et les risques associés » [26].

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  52. 4. Risques spécifiquement liés à l'utilisation de vecteur viraux modifiés : immunotoxicité

    Outre les risques d'apparition de virus recombinants et de mutagenèse insertionnelle (surtout lorsque le matériel génétique délivré est de l'ADN), les vecteurs viraux étant eux-mêmes immunogènes, ils peuvent engendrer d'importants effets d'immunotoxicité.

    En 2002, une expérience pilote de thérapie génique, réalisée chez 18 garçons souffrant d'un grave trouble métabolique dû à un gène défaillant situé sur le chromosome X, a conduit au décès d'un jeune homme de 18 ans en raison d'une réponse inflammatoire systémique fatale provoquée par le vecteur viral (virus à ADN humain désarmé) : des séquences d'ADN du vecteur ont été retrouvées dans la plupart de ses tissus [27]. Le fait que les 17 autres individus traités n'ont absolument pas manifesté ce type de réponse montre à quel point ce risque est difficilement prévisible et donc maîtrisable. En Belgique, plusieurs essais cliniques d'immunothérapie pour lutter contre des cancers et utilisant un virus désarmé où plus de 15% de son génome a été remplacé par deux gènes humains (codant un antigène présent à la surface des cellules cancéreuses et une interleukine, protéine de communication entre cellules immunitaires) ont montré une activation non spécifique du système immunitaire liée au vecteur résultant en une réaction inflammatoire et une réponse auto-immune [28]. De nombreux autres études ont montré des effets d'immunotoxicité de divers vecteurs viraux utilisés à des fins de thérapie génique ou de vaccination [29-33]. Dans le cas des vecteur viraux utilisés à des fins de vaccination, l'immunité anti-vecteur peut aussi directement interférer avec l'efficacité vaccinale recherchée (l'immunogénicité du vaccin) [34].

    V. Considérations générales relatives à l'évaluation des risques liés à ces vaccins

    Le recours à des vaccins délivrant du matériel génétique viral (ADN ou ARN) est nouveau ou récent. L'utilisation de virus génétiquement modifiés comme vecteurs, notamment à des fins de thérapie génique ou d'immunothérapie a montré à quel point les effets indésirables sont variés, non maîtrisés et peuvent être graves. Si les tentatives de l'immunothérapie sont relativement récentes, les échecs de la thérapie génique depuis près de 35 ans sont là pour nous le rappeler. Ces échecs s'expliquent en grande partie par la recherche du scoop au détriment de l'efficacité et/ou la biosécurité. Une telle démarche ne permettra jamais de répondre à l'attente et aux besoins en termes de soin.

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  53. Mais l'utilisation de ces mêmes vecteurs à des fins de vaccination revêt encore une autre dimension. En effet, la thérapie génique ou l'immunothérapie concernent non seulement un nombre limité de personnes mais des personnes gravement malades. Par conséquent, non seulement les éventuels effets secondaires concernent un nombre restreint d'individus mais la gravité de leur état de santé et la situation d'urgence sanitaire dans laquelle ils se trouvent permet sans doute d'accepter une certaine prise de risques. Dans le cas de vaccins, nous sommes dans une démarche de prévention. Cela concerne donc un nombre considérable de personnes dont la grande majorité est en bonne santé (en tout cas vis-à-vis de la pathologie de laquelle le vaccin est censé nous protéger). Des effets secondaires non maîtrisés auraient donc des retombées considérables, surtout dans une campagne de vaccination de masse telle que celle destinée à lutter contre la Covid-19. Ces retombées pourraient être désastreuses sur le plan sanitaire bien sûr mais également sur le plan environnemental (dans le cas par exemple de la propagation de nouveaux virus recombinants : voir section IV. 3.1.) Et le fait qu'il s'agisse d'une démarche de prévention n'autorise aucune prise de risque.

    Par conséquent, ces candidats vaccins nécessitent une évaluation sanitaire et environnementale approfondie incompatible avec l'urgence, qu'il s'agisse de celle résultant de la pression des autorités décisionnelles et sanitaires ou celle des profits des industries pharmaceutiques embarquées dans cette course au vaccin. Dans sa note de cadrage du 23 juillet 2020 sur la stratégie vaccinale contre la Covid-19 [35], la Haute Autorité de Santé (HAS) déclare : « Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, l'enjeu est donc de concevoir un vaccin le plus efficace et le plus sûr possible en un temps record ». Cette allégation est un non-sens et une aberration de la part d'une autorité telle que la HAS.

    Les dangers liés aux caractéristiques des vecteurs viraux génétiquement modifiés ou à leur éventuelle dispersion ou dissémination doivent être traités dans le cadre d'une évaluation des risques environnementaux extrêmement contraignante.

    Au contraire, les articles 2 et 3 du tout récent règlement européen 2020/1043 selon lesquels tout essai clinique de médicaments contenant des OGM ou consistant en de tels organismes et destinés à traiter ou à prévenir la Covid-19 échappe aux évaluations préalables sur la santé et l'environnement ouvre la porte au plus grand laxisme en termes d'évaluation et va totalement à l'encontre du principe de précaution

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  54. De plus, ce règlement, remet en cause, de fait, la législation de confinement qui s'applique aux micro-organismes et aux virus génétiquement modifiés. Cette réglementation définit 4 niveaux de confinement (identifiés de 1 à 4, le confinement étant d'autant plus contraignant que le chiffre est plus élevé). La manipulation de virus pathogènes exige un confinement minimal de 2, très souvent de 3, voire 4. Les dispositions du règlement 2020/1043 ouvrent la porte à un confinement zéro avant même d'avoir apporté la preuve de la sécurité sanitaire et environnementale des virus génétiquement modifiés en question.

    VI. Références
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    2 - Mutsch M., Zhou W., Rhodes P., Bopp M., Chen RT., Linder T., Spyr C., Steffen R. (2004). Use of the inactivated intranasal influenza vaccine and the risk of Bell's palsy in Switzerland. N. Engl. J. Med. 350, 896-903. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa030595

    3 - Cowling B.J., Fang, V.J., Nishiura H., Chan K.-H., Ng S., Ip D.K.M., Chiu S.S., Leung G.M., Peiris J.S.M. (2012). Increased risk of noninfluenza respiratory virus infections associated with receipt of inactivated influenza vaccine. Clin. Infect. Diseases. 54, 1778- 1783. https://doi.org/10.1093/cid/cis307

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    5 - Borges M.B., Marchevsky R.S., Carvalho Pereira R., da Silva Mendes Y., Almeida Mendes L.G., Diniz-Mendes L., Cruz M.A., Tahmaoui O., Baudart S., Freire M., Homma A., Schneider-Ohrum K., Vaughn D.W.,
    Vanloubbeeck Y., Lorin C., Malice M.P., Caride E., Warter L. (2019). Detection of post-vaccination enhanced dengue virus infection in macaques: An improved model for early assessment of dengue vaccines. PLoS Pathog. 15, e1007721. https://doi.org/10.1371/journal.ppat.1007721

    6 - Sridhar S., Luedtke A., Langevin E., Zhu M., Bonaparte M., Machabert T., Savarino S., Zambrano B., Moureau A., Khromava A., Moodie Z., Westling T., Mascareñas C., Frago C., Cortés M., Chansinghakul D., Noriega F., Bouckenooghe A., Chen J., Ng S.P., Gilbert P.B., Gurunathan S., DiazGranados C.A. (2018). Effect of Dengue Serostatus on Dengue Vaccine Safety and Efficacy. N. Engl. J. Med. 379, 327-340. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1800820

    7 - Vélot C. (2009). OGM, tout s'explique. Ed Goutte de Sable. ISBN : 978-2-917904-01-5. https://www.lalibrairie.com/livres/ogm--tout-s-explique_0- 510835_9782917904015.html?ctx=a0039e99100f1c8ad38a03ba37c5e38d

    8 - Latham J. and Steinbrecher R. (2004). Horizontal gene transfer of viral inserts from GM plants to viruses. EcoNexus (Technical Paper). https://www.econexus.info/publication/gm-gene-flow-b

    9 - Lommel S.A. and Xiong Z. (1991). Reconstitution of a functional red clover necrotic mosaic virus by recombinational rescue of the cell-to-cell movement gene expressed in a transgenic plant. J. Cell. Biochem. 15A, 151. https://gmoresearch.org/gmo_article/reconstitution-of-a-functional-red-clover-necroticmosaic-virus-by-recombinational-rescue-of-the-cell-to-cell-movement-gene-expressedin-a-transgenic-plant/

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  55. 10 - Gal S., Pisan B., Hohn T., Grimsley N. and Hohn B. (1992). Aginfection of transgenic plants leads to viable cauliflower mosaic virus by intermolecular recombination. Virology 187, 525-33. https://doi.org/10.1016/0042-6822(92)90455-X

    11 - Wintermantel W.M. and Schoelz J.E. (1996). Isolation of recombinant viruses between caluiflower mosaic virus and a viral gene in transgenic plants under conditions of moderate selection pressure. Virology 223, 156-64. https://doi.org/10.1006/viro.1996.0464

    12 - Green A.E. and Allison R.F. (1994). Recombination between viral RNA and transgenic plant transcripts. Science 263, 1423. https://doi.org/10.1126/science.8128222

    13 - Frischmuth T. and Stanley J. (1998). Recombination between viral DNA and the transgenic coat protein gene of African cassava mosaic geminivirus. J Gen Virol 79, 1265-71. https://doi.org/10.1099/0022-1317-79-5-1265

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    15 - Adair T. and Kearney C.M. (2000). Recombination between a 3-kilobas tobacco mosaic virus transgene and a hologous viral construct in the restoration of viral and nonviral genes. Archives of Virology. https://doi.org/10.1007/s007050070062

    16 - Varrelmann M., Palkovics L. and Maiss E. (2000). Transgenic or plant expression vectormediated recombination of plum pox virus. Journal of Virology 74, 7462-7469. https://doi.org/10.1128/jvi.74.16.7462-7469.2000

    17 - Novel Swine-Origin Influenza A (H1N1) virus Investigation Team. (2009). Emergence of a novel swine-origin influenza A (H1N1) virus in humans. N. Engl. J. Med. 360 ,25. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa0903810

    18 - Garten R.J., Davis C.T., Russell C.A., Shu B., Lindstrom S., Balish A., Sessions W.M., Xu X., Skepner E., Deyde V., Okomo-Adhiambo M., Gubareva L., Barnes J., Smith C.B., Emery S.L., Hillman M.J., Rivailler P., Smagala J., de Graaf M., Burke D.F., Fouchier R.A., Pappas C., Alpuche-Aranda C.M., López-Gatell H., Olivera H., López I., Myers C.A., Faix D., Blair P.J., Yu C., Keene K.M., Dotson P.D. Jr, Boxrud D., Sambol A.R., Abid S.H., St George K., Bannerman T., Moore A.L., Stringer D.J., Blevins P., DemmlerHarrison G.J., Ginsberg M., Kriner P., Waterman S., Smole S., Guevara H.F., Belongia E.A., Clark P.A., Beatrice S.T., Donis R., Katz J., Finelli L., Bridges C.B., Shaw M., Jernigan D.B., Uyeki T.M., Smith D.J., Klimov A.I., Cox N.J. (2009). Antigenic and genetic characteristics of swine-origin 2009 A(H1N1) influenza viruses circulating in humans. Science. 325, 197-201. https://doi.org/10.1126/science.1176225

    19 - Douche-Aourik F., Berlier W., Féasson L., Bourlet T., Harrath R., Omar S., Grattard F., Denis C., Pozzetto B. (2003). Detection of enterovirus in human skeletal muscle from patients with chronic inflammatory muscle disease or fibromyalgia and healthy subjects. J. Med. Virol. 71, 540-547. https://doi.org/10.1002/jmv.10531

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  56. 20 - Hamel R., Dejarnac O., Wichit S., Ekchariyawat P., Neyret A., Luplertlop N., PereraLecoin M., Surasombatpattana P., Talignani L., Thomas F., Cao-Lormeau V.M., Choumet V., Briant L., Desprès P., Amara A., Yssel H., Missé D. (2015). Biology of Zika Virus Infection in Human Skin Cells. J. Virol. 89, 8880-8896. https://doi.org/10.1128/jvi.00354-15

    21 - Ozden S., Huerre M., Riviere J.P., Coffey L.L., Afonso P.V., Mouly V., de Monredon J., Roger J.C., El Amrani M., Yvin J.L., Jaffar M.C., Frenkiel M.P., Sourisseau M., Schwartz O., Butler-Browne G., Desprès P., Gessain A., Ceccaldi P.E. (2007). Human muscle satellite cells as targets of Chikungunya virus infection. PLoS One. 2, e57. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0000527

    22 - Sourisseau M., Schilte C., Casartelli N., Trouillet C., Guivel-Benhassine F., Rudnicka D., Sol-Foulon N., Le Roux K., Prevost M.C., Fsihi H., Frenkiel M.P., Blanchet F., Afonso P.V., Ceccaldi P.E., Ozden S., Gessain A., Schuffenecker I., Verhasselt B., Zamborlini A., Saïb A., Rey F.A., Arenzana-S.F., Desprès P., Michault A., Albert M.L., Schwartz O. (2007). Characterization of reemerging chikungunya virus. PLoS Pathog. 3, e89. https://doi.org/10.1371/journal.ppat.0030089

    23 - Hacein-Bey-Abina S., Von Kalle C., Schmidt M., McCormack M.P., Wulffraat N., Leboulch P., Lim A., Osborne C.S., Pawliuk R., Morillon E., Sorensen R., Forster A., Fraser P., Cohen J.I., de Saint Basile G., Alexander I., Wintergerst U., Frebourg T., Aurias A., Stoppa-Lyonnet D., Romana S., Radford-Weiss I., Gross F., Valensi F., Delabesse E., Macintyre E., Sigaux F., Soulier J., Leiva L.E., Wissler M., Prinz C., Rabbitts T.H., Le Deist F., Fischer A., Cavazzana-Calvo M. (2003). LMO2-associated clonal T cell proliferation in two patients after gene therapy for SCID-X1. Science. 302, 415-419. https://doi.org/10.1126/science.1088547

    24 - Nowrouzi A., Glimm H., von Kalle C., Schmidt M. (2011). Retroviral vectors: post entry events and genomic alterations. Viruses. 3, 429-455. https://doi.org/10.3390/v3050429

    25 - Chandler R.J., Sands M.S., Venditti C.P. (2017). Recombinant Adeno-Associated Viral Integration and Genotoxicity: Insights from Animal Models. Hum. Gene Ther. 28, 314- 322. https://doi.org/10.1089/hum.2017.009

    26 - Gil-Farina I., Schmidt M. (2016). Interaction of vectors and parental viruses with the host genome. Curr. Opin. Virol. 21, 35-40. https://doi.org/10.1016/j.coviro.2016.07.004

    27 - Raper S.E., Chirmule N., Lee F.S., Wivel N.A., Bagg A., Gao G.P., Wilson J.M., Batshaw M.L. (2003). Fatal systemic inflammatory response syndrome in a ornithine transcarbamylase deficient patient following adenoviral gene transfer. Mol. Genet. Metab. 80, 148-158. https://doi.org/10.1016/j.ymgme.2003.08.016

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    29 - Brehm M., Samaniego L.A., Bonneau R.H., DeLuca N.A., Tevethia S.S. (1999). Immunogenicity of herpes simplex virus type 1 mutants containing deletions in one or more alpha-genes: ICP4, ICP27, ICP22, and ICP0. Virology. 256, 258-269. https://doi.org/10.1006/viro.1999.9653

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  57. 30 - Ramírez J.C., Gherardi M.M., Esteban M. (2000). Biology of attenuated modified vaccinia virus Ankara recombinant vector in mice: virus fate and activation of B- and T-cell immune responses in comparison with the Western Reserve strain and advantages as a vaccine. J. Virol. 74, 923-933. https://doi.org/10.1128/jvi.74.2.923-933.2000

    31 - Liu Q., Muruve D.A. (2003). Molecular basis of the inflammatory response to adenovirus vectors. Gene Ther. 10, 935-940. https://doi.org/10.1038/sj.gt.3302036

    32 - Liu Q., Zaiss A.K., Colarusso P., Patel K., Haljan G., Wickham T.J., Muruve D.A. (2003). The role of capsid-endothelial interactions in the innate immune response to adenovirus vectors. Hum. Gene Ther. 14, 627-643. https://doi.org/10.1089/104303403321618146

    33 - Sauter S.L., Rahman A., Muralidhar G. (2005). Non-replicating viral vector-based AIDS vaccines: interplay between viral vectors and the immune system. Curr HIV Res. 3, 157- 181. https://doi.org/10.2174/1570162053506900

    34 - Pinschewer D.D. (2017). Virally vectored vaccine delivery: medical needs, mechanisms, advantages and challenges. Swiss Med. Wkly. 147, w14465. https://doi.org/10.4414/smw.2017.14465

    35 - HAS-Stratégie vaccinale contre le covid-19. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020- 07/note_de_cadrage_strategie_vaccinale_contre_la_covid_19.pdf

    Source : CRIIGEN

    https://fr.sott.net/article/36431-CRIIGEN-Note-d-expertise-grand-public-sur-les-vaccins-ayant-recours-aux-technologies-de-modifications-genetiques-des-organismes

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  58. INJECTION LETALE !

    90 % des victimes du COVID dans l'Illinois avaient plus de 60 ans, la moitié dans des établissements de soins de longue durée


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 20 JAN 2021-12: 26
    Rédigé par Ted Dabrowski via Wirepoints.org,


    Vous voulez sauver plus d'Illinois du COVID ? Vaccinez d'abord les personnes âgées.

    Pendant des mois, le gouverneur J.B. Pritzker a utilisé les verrouillages comme principal moyen de gérer la pandémie de COVID, ignorant les appels pour qu'il se concentre plutôt sur les personnes âgées. L’approche du gouverneur a été un échec politique majeur, entraînant bien trop de tragédies. Près de 90 % des 18 000 victimes du COVID dans l’État avaient plus de 60 ans, et près de 50 % de tous les décès dus au COVID étaient liés à des établissements de soins de longue durée.

    Maintenant que les vaccins sont enfin disponibles, Pritzker répète à nouveau la même erreur. Plutôt que de faire des personnes âgées et du personnel de première ligne qui s'en occupent sa priorité numéro un en matière de vaccination, le gouverneur inclut une foule de «travailleurs essentiels» - et même de prisonniers - au même niveau de priorité. Il appelle cela une «approche de vaccination centrée sur l'équité».

    C’est une grave erreur de donner à tous ces groupes la même priorité. À moins qu'il ne s'agisse de personnes âgées, chaque vaccin administré aux 1,3 million de travailleurs «essentiels» sera un vaccin qui ne pourra pas être administré à l'un des 1,9 million d'Illinois de plus de 65 ans - le groupe de loin le plus à risque de mourir.

    L’approche de vaccination de Pritzker est similaire à celles utilisées dans d’autres États, où d’autres facteurs comme l’occupation ne font qu’ajouter des règles plus bureaucratiques qui ralentissent le processus de vaccination. À New York, cela a conduit à gaspiller des doses ou à rester les bras croisés sur les étagères. Dans l'ensemble, les retards ont été si importants à travers le pays que le Wall Street Journal a rapporté la semaine dernière que «seulement 9,3 millions des 27,7 millions de doses de vaccin qui ont été expédiées aux États ont été administrées».

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  59. Le processus de vaccination ne devrait pas être si compliqué. Les responsables de l'État de l'Illinois savent depuis des mois qui devrait être en premier: les personnes âgées. Le moyen le plus simple et le plus efficace de sauver des vies est d'administrer le vaccin en fonction de l'âge: plus la personne est âgée ou infirme, plus elle devrait avoir la priorité. Après tout, le taux de létalité des Illinois dans les 70 ans est 65 fois plus élevé que pour ceux dans la trentaine (7,47% contre 0,115%).

    Bien sûr, si un enseignant, un caissier ou un prisonnier est âgé, donnez-leur le vaccin. Ou s'ils ont une maladie préexistante grave - diabète ou obésité, par exemple - vaccinez-les. Mais dans l'ensemble, les habitants de l'Illinois dans les maisons de soins infirmiers, leurs soignants et autres travailleurs de première ligne clés, les personnes atteintes de maladies préexistantes graves et tous les résidents de plus de 65 ans devraient tous avoir la priorité pour se faire vacciner.

    (Pour en savoir plus sur le déploiement des vaccins dans l'Illinois, lisez "L'Illinois peut-il accélérer le rythme des vaccinations alors qu'il passe à la phase suivante ?")

    Déploiement défectueux de l'Illinois

    L'Illinois est toujours en phase 1A, le déploiement initial de la vaccination qui comprend la vaccination des travailleurs de la santé de première ligne ainsi que des résidents des établissements de soins de longue durée. Au 14 janvier, l'État se classait au 19e rang du pays pour le pourcentage des doses administrées. Dans l'ensemble, l'État a administré 403 000 des 958 000 doses (42 pour cent) déjà distribuées à l'Illinois. Et un peu plus de 105 500 habitants de l'Illinois, soit 0,83% de tous les Illinosans, avaient été entièrement vaccinés au 17 janvier.

    La phase 1B, dans laquelle Pritzker a déclaré que l'Illinois passerait le 25 janvier, autorisera enfin toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, soit environ 1,9 million de personnes, à se faire vacciner. La phase donne également la priorité aux «travailleurs essentiels», environ 1,3 million de personnes, et maintenant des prisonniers, pour recevoir également le vaccin.

    Essayer de distribuer un nombre limité de vaccins parmi ces millions de personnes nuira probablement aux objectifs d’équité de Pritzker. Vacciner tous les enseignants, par exemple, nuirait en fait à l’objectif du gouverneur, car 82% des éducateurs de l’Illinois sont blancs - en plus, cela priverait les personnes âgées des vaccins dont ils ont désespérément besoin.

    En revanche, les habitants hispaniques et noirs âgés de l'Illinois souffrent de taux de mortalité beaucoup plus élevés que les résidents blancs. Protégez d'abord les personnes âgées et vous protégez nécessairement les minorités d'abord aussi. Près de 80 pour cent de tous les décès de minorité COVID sont survenus dans la tranche d'âge des 60 ans et plus.

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  60. Bien entendu, la mise en place de centres de vaccination aussi proches que possible des communautés minoritaires les plus touchées de l'Illinois est essentielle pour faire de la vaccination un succès.

    Pas d'idée

    L’échec de l’État à donner la priorité à la vaccination des personnes âgées peut être représenté par une simple anecdote de la mienne: ma mère, une survivante du cancer de 81 ans, continue d’être frustrée par le processus de vaccination. Elle, comme tous les autres habitants de l'Illinois de sa tranche d'âge, devrait déjà être ciblée pour la vaccination. Mais il lui a été impossible de savoir quand et où un vaccin sera disponible pour elle.

    Elle a appelé le cabinet de son médecin et on lui a dit qu’elle n’avait pas d’information ni de calendrier pour la vaccination. Elle a également appelé son réseau hospitalier et a obtenu la même réponse: aucune information. J'ai reçu la même réponse aujourd'hui lorsque j'ai appelé moi-même l'hôpital. Ma mère devrait attendre de toute façon, m'a-t-on dit, parce que le groupe hospitalier n'avait pas encore fini de vacciner son propre personnel.

    J'entends des histoires similaires d'amis dont les parents vivent dans des maisons de retraite. Ils attendent toujours.

    Vous pensez maintenant que les responsables de la santé de l’État répugneraient à abandonner à nouveau les personnes âgées de l’Illinois, mais cela semble être exactement ce qu’ils font.

    Alors que les décès COVID montent en flèche dans les maisons de soins infirmiers de l'Illinois, revoyons qui a jeté grand-mère sous le bus et ce qui s'est passé avec elle

    25 fois plus de jeunes de Chicago sont morts d'homicide que de COVID

    La bonne politique COVID pour l'Illinois? Obsession pour les personnes âgées et infirmes

    L'Illinois échoue toujours à ses anciens combattants alors que les décès COVID atteignent des niveaux records

    Vraie inégalité: enseignement en classe dans les écoles catholiques de Chicago, mais apprentissage à distance dans les écoles publiques

    https://www.zerohedge.com/covid-19/90-illinois-covid-victims-were-over-60-half-long-term-care-facilities

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  61. Pourquoi vous ne pouvez pas simplement créer votre propre Twitter


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 19 JAN 2021 - 17:50
    Rédigé par Robert Mariani via The American Conservative,


    L'équilibre de deux forces opposées - le capitalisme de surveillance militaro-industriel et l'hégémonie culturelle progressiste - a jadis formé un équilibre qui a donné au Joe moyen des options dans la vie. Cet équilibre était sur le point de disparaître pendant un certain temps, mais il s'est effondré avec les émeutes du Capitole. Le camp progressiste a englouti son rival - ou peut-être l'inverse. Quoi qu'il en soit, peu importe. Le sens supposé de cette absorption nous en dit-il autre chose que l'affiliation en équipe de celui qui la suppose?

    Nous voyons les débuts de ce à quoi ressemble un pouvoir sans ambiguïté. Les entreprises donatrices abandonnent le GOP, jetant une relation intime DD / lg de plusieurs décennies. Mais le plus important est peut-être la vague de censure sans précédent sur Internet qui comprenait la peine de mort numérique pour Trump et ses alliés, ainsi que pour tous les utilisateurs qui continuent de faire des allégations de fraude électorale. Cela a apparemment été coordonné entre l'ensemble de la place publique désormais privée, et les entreprises privées sont bien sûr autorisées à faire ce qu'elles veulent.

    Joe moyen peut avoir l'impression de vivre sur le fil d'un couteau.

    Vous ne l'aimez pas ? Pourquoi ne pas simplement créer votre propre site Web de médias sociaux qui concurrence Twitter dans les politiques de modération ? C'est l'Amérique, non ?

    Mais pour faire une tarte aux pommes à partir de rien, il faut d'abord inventer l'univers. Voici les couches interconnectées d'Internet dont vous aurez besoin pour vous recréer.

    1. Créez votre propre site Web

    Quelques tentatives pour créer simplement votre propre Twitter sont éparpillées dans le spectre de l'infamie. Créer un site Web, en soi, est assez facile de nos jours, car il existe des options open source qui ne coûtent rien et des services sans code qui peuvent être achetés. Les deux entraînent un travail technique minimal de votre part.

    Gab a été fondé en 2016 en tant qu'alternative à la «liberté d'expression» à Twitter: le seul contenu qui est restreint est celui qui enfreint la loi. Parce que les seules personnes qui bénéficient vraiment d'une politique de contenu neutre sont des membres de droite culturellement radioactifs, la base d'utilisateurs s'est rapidement enfoncée dans un repaire de méchanceté d'extrême droite. Par conséquent, il a été démarré à partir de l'App Store Google Play en 2017 et n'a jamais été diffusé sur l'App Store iOS.

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  62. Parler, pour des raisons qui m'échappent, a essayé la même chose que Gab mais s'attendait à ce que ça marche. Ce clone de Twitter a été fondé en 2018 et a été commercialisé auprès des conservateurs comme un lieu exempt de caprice partisan. L'utilisateur typique semble être un peu moins raciste que Gab: là où Gab a des nazis, Parler a un peu trop de cultistes de QAnon.

    Dans un écart choquant, Parler a également été démarré des deux magasins d'applications mobiles. Donc, pour créer notre propre Twitter, nous devons aller plus loin dans la pile.

    2. Créez votre propre système d'exploitation mobile et App Store

    Quatre-vingt pour cent des utilisateurs de Twitter accèdent au réseau social via l'application mobile. Avoir une application sur iOS et Android est assez essentiel pour quelque chose d'aussi app-ish qu'une plate-forme de médias sociaux. Les gens les réclament. Utiliser un navigateur mobile est une option pour une application, mais c'est étrange et maladroit et vous coupe les fonctionnalités qui soulagent les difficultés de la vie, telles que les notifications push.

    Disons maintenant que nous avons fait ce que Microsoft n’a pas réussi à faire: nous nous sommes frayés un chemin dans le duopole des smartphones et nous avons une boutique d’applications concurrente. Mais des sites Web comme Parler ont rencontré d'autres problèmes: personne ne les hébergera.

    3. Créez votre propre infrastructure d'hébergement

    Dimanche, Parler a été déplatformé par Amazon Web Services, un fournisseur d'hébergement qui était autrefois si neutre qu'il hébergeait auparavant Netflix, son concurrent numéro un dans l'espace de la vidéo à la demande.

    Un autre fournisseur d'hébergement, DigitalOcean, a déclaré à titre préventif que Parler n'était pas le bienvenu sur sa plate-forme. Parler est toujours sans abri au moment de la rédaction de cet article et donc toujours hors ligne.

    Nous voulons éviter ce problème, nous devons donc construire notre propre infrastructure d'hébergement. Mais Internet est un endroit sauvage, et tout site Web avec un profil suffisamment grand a besoin d'un bouclier préparé pour le protéger du danger toujours présent de «l'attaque DDoS».

    4. Créez votre propre atténuation DDoS

    Une attaque par déni de service distribué (DDoS) se produit lorsque de nombreuses machines différentes sur Internet envoient des messages de spam à un service ou à un site Web dans le but de surcharger sa bande passante afin qu'elle cesse de fonctionner. C’est un problème omniprésent sur Internet et il n’existe pas de véritable solution. Mais il existe des services d'atténuation DDoS qui peuvent utiliser des techniques sophistiquées pour minimiser l'impact de telles attaques. Sans un tel service, un site Web peut être mis hors ligne par toute personne dans le monde suffisamment motivée et qualifiée.

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  63. 8chan, un site Web de médias sociaux de type imageboard où de nombreuses prédictions ont échoué ont été faites par QAnon lui-même, a été abandonné par le service de protection DDoS CloudFlare en 2019 en raison de la pression de la presse. C'était essentiellement un coup fatal pour le site Web, qui n'est pas accessible au moment de la rédaction de cet article.

    Nous construisons donc les nôtres. Notre site Web est maintenant protégé. Mais que faire si nous n’avons même pas de nom de domaine?

    5. Créez votre propre registraire de domaine

    Le système de nom de domaine (DNS) est comme un annuaire téléphonique pour Internet: les noms à signification humaine comme twitter.com sont corrélés aux adresses IP significatives pour la machine des serveurs qui hébergent des sites Web. Un nom de domaine comme «theamericanconservative.com» est facile à mémoriser et à gérer par une personne, mais il a besoin d'une infrastructure technique pour l'associer à une machine réelle sur le réseau, qui est identifiée par l'adresse IP significative de la machine de 104.18.53.233 .

    Les entreprises privées appelées bureaux d'enregistrement de noms de domaine réservent et attribuent des noms de domaine aux sites Web. Si vous n’avez pas de nom de domaine, personne ne peut trouver votre site Web par des moyens conventionnels; ils doivent saisir l’adresse IP de votre serveur pour se connecter.

    GoDaddy, un registraire de noms de domaine, a dépouillé Gab de son nom de domaine en octobre 2018. Tout site Web sérieux ne peut pas vivre avec un risque aussi imminent, nous créons donc notre propre registraire pour sécuriser la vie de notre clone Twitter. Mais que se passe-t-il si personne ne peut le trouver?

    6. Créez votre propre moteur de recherche

    La recherche est généralement la première étape de l'interaction avec Internet. Sans accès à la recherche, un internaute est aussi bon qu'aveugle. Sans être consultable, un site Web peut tout aussi bien ne pas exister, nom de domaine ou non.

    La recherche Google contrôle une part de 90% du marché Internet. Il y a de bonnes preuves qu'ils ont considérablement réduit les sites Web d'actualités conservateurs dans leur classement de recherche. Cela est aggravé par le fait que Google admet publiquement utiliser des «évaluateurs» humains pour classer les sites Web sur la recherche en termes «d'expertise / d'autorité / de fiabilité». Les récits dominants et politisés de la vérité et de l'autorité affectent-ils le jugement de ces éléments humains? Un échange de fuite au sein de Google indique que cela est probable.

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  64. Il n'y a aucune preuve que la recherche Google est venue pour les sites Web de médias sociaux dissidents, mais nous sommes arrivés jusqu'ici dans la reconstruction des couches d'Internet, et le vent politique ne semble pas souffler en faveur de la neutralité fondée sur des principes. Il serait irresponsable de s'exposer au risque d'une recherche politisée, alors nous faisons ce que nous devons et construisons notre propre Google.

    Mais nous sommes une entreprise, et les entreprises ont besoin d'un moyen d'envoyer et de recevoir de l'argent. Oh-oh !

    7. Créez votre propre processeur de paiement

    Stripe et PayPal, deux des plus grands processeurs de paiement au monde, ont mis fin à leur relation avec Gab en 2018. Nous nous salissons donc les mains.

    Plus tard, ces processeurs de paiement subissent la pression de Visa, Mastercard et des banques mondiales, qui refusent de faire affaire avec elles si elles ne respectent pas certaines règles, ce qui implique parfois de contrôler le contenu politique. J'espère que vous remarquez un modèle à ce stade.

    8. Créez votre propre banque

    Visa entretient des relations avec toutes les principales banques - Chase, BofA, Wells Fargo, Citi - qui sous-tendent l'ensemble du réseau de cartes de crédit. Ensemble, ces banques ont une capitalisation boursière bien supérieure à 1 billion de dollars. Vous souhaitez toujours créer votre propre Twitter? Vous devez en construire un. Créer votre propre communauté ou banque régionale ne suffit pas. Il finira par devenir autant un client du système que tout autre élément de la pile.

    Le traitement des paiements est si politiquement fragile car tout repose sur cette oligarchie bancaire; leurs souscripteurs sont les personnes qui peuvent appuyer sur la gâchette et désigner n'importe qui comme «à haut risque». Les normes de risque sont en étroite corrélation avec les récits établis par le complexe idéologique progressiste, car les méga-banques comme tout le monde ne veulent pas attirer le regard flétri de l'Œil rose de Sauron.

    Mais le secteur bancaire est l'un des secteurs les plus réglementés du pays, au point où les banques pourraient être considérées comme des partenariats public-privé. Sans oublier qu'une charte bancaire est un document gouvernemental, du genre très difficile à obtenir. Pas de marché libre ici !

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  65. Cependant, nous ne cessons pas de fumer. Nous obtenons donc une charte, franchissons les obstacles réglementaires et utilisons nos compétences commerciales surhumaines pour amener notre banque à une capitalisation boursière d'environ 200 milliards de dollars et détrôner l'un des quatre grands.

    On peut enfin le faire! Nous pouvons enfin mettre en place un site Web de médias sociaux avec une politique de modération différente de Facebook et Google! Nous avons agi sur les conseils de commentateurs en ligne très intelligents et avons tout simplement devancé toutes les entreprises de plusieurs milliards et de plusieurs milliards de dollars à tous les niveaux des secteurs Internet et financier de l'économie mondiale. Voila! Il a suffi de créer un monopole verticalement intégré, comme le monde n'a jamais vu.

    Pas si vite.

    Il y a quelque chose qui s'appelle Operation Choke Point. C’est l’une des nombreuses façons dont le gouvernement fédéral contourne les limites légales de sa capacité de sévir contre ses ennemis en obligeant les entreprises privées à le faire à leur place. Entre 2012 et 2015, les marchands d'armes à feu, les entreprises de crypto-monnaie, les radicaux politiques et bien d'autres ont ressenti indirectement la main étouffante du ministère de la Justice - par le biais du secteur bancaire.

    Bien qu’elle soit officiellement terminée, l’opération Choke Point a eu un effet dissuasif sur l’industrie des services financiers. C’est une logique métier de base pour se protéger contre les risques réglementaires. Nous sommes arrivés si loin, mais pas assez loin.

    9. Bâtissez votre propre gouvernement

    Nous voici, au bas de la pile. Ici nous trouvons l'illumination: tout est interconnecté, aucune entreprise n'est vraiment «privée», et le gouvernement blanchit le favoritisme politique à travers plusieurs degrés de séparation. Il n’ya pas d’échappatoire à ce réseau d’interdépendance. C’est exactement ce que nous a dit le trip acide.

    Nous avons fait allusion à des moyens par lesquels le gouvernement fédéral suppléait les acteurs privés pour contourner les limites constitutionnelles de son pouvoir, mais il y a plus. Les entreprises sont passibles de sanctions légales sous la forme de litiges en milieu de travail hostiles si elles ne contrôlent pas le discours des employés, très souvent dans une direction partisane. Il en résulte l'homogénéité idéologique que nous constatons dans les entreprises qui définissent la perception publique de la réalité, comme Google et Facebook. Ce sont ces employés de base, et non les cadres supérieurs, qui exigent des politiques plus radicales de maintien de l'ordre politique et de déplatformance. Souviens-toi: l'unité de tout, mec.

    Avec la domination culturelle dans une main et la puissance financière dans l'autre, le pouvoir prend sa forme définitive et indivise. Le progressisme américain s'est masqué et s'est révélé être un peu plus que du libertarisme rose. Les intérêts des travailleurs reculent devant deux préoccupations symbiotiques: des croisades sociales de plus en plus radicales et les droits de propriété apparemment sacrés des mégacorporations qui isolent les croisades sociales de l'opposition.

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  66. Le progressisme d'il y a à peine cinq ans était profondément méfiant à l'égard du complexe militaro-industriel et du capitalisme de surveillance. Par pure coïncidence, il a disparu sous l'administration Trump. Il est logique que les entreprises américaines jouent au ballon. Pour les géants des médias sociaux, un régime de modération coûteux, complexe et obligatoire constitue un obstacle de taille à l'entrée.

    https://www.zerohedge.com/technology/why-you-cant-just-build-your-own-twitter

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  67. Création de monnaie et création de richesse


    mardi, 19 janvier 2021 16:07


    Que les choses soient claires, en ce qui me concerne je ne supporte plus tous ces experts en économie qui n’ont jamais géré une entreprise, qui donc ne peuvent prétendre à aucune connaissance de l’économie.

    Ils arrivent, la gueule enfarinée, à la télé ou dans la presse, ils débitent leurs fadaises et nul ne peut leur répondre. Finalement ce qu’ils disent, qui est volontairement et artificiellement hermétique, fini par avoir l’air vrai alors que ce n’est que du vent, du vent.

    Concernant la création de monnaie

    La création de monnaie autrement que par l’augmentation de la richesse se résume à de la création de fausse monnaie.

    Créer de la fausse monnaie est un délit gravement puni et classé dans le code pénal au chapitre des crimes contre la nation, l’État et la paix publique. La facture, c’est trente ans de prison.

    Alors, lorsque l’on vient nous dire que la monnaie est créée par les banques lorsqu’elles acceptent nos crédits, c’est nous culpabiliser en lieu et place des faussaires.

    En effet, que vous soyez un particulier ou un banquier, lorsque vous prêtez les cent balles que vous avez dans votre poche, vous ne fabriquez aucune monnaie.

    En revanche, si vous prêtez cent balles que vous n’avez pas, il en est tout autrement.

    D’abord, il faut que le copain qui vous demande de lui prêter un peu de tune vous croie quand vous lui dites, en lui filant une feuille de papier à la place du fric que vous n’avez pas : “Tiens je te prête cent balles”. Puis il faut que, lorsqu’il va aller acheter son pain avec votre bout de papier, le boulanger croit qu’il s’agit d’un billet. Pas facile tout ça. Impossible même.

    Et pourtant, c’est bien de cela dont il s’agit lorsque le banquier vous prête de l’argent qu’il n’a pas. Il vous file un bout de papier que tout le monde doit accepter comme de la monnaie. Alors que c’est de la fausse monnaie.

    Cela multiplié par plusieurs centaines de fois les vrais sous qu’il a dans sa poche, font de votre banquier le plus grand faussaire de tous les temps.

    Ce faussaire, c’est l’Etat qui le couvre au lieu de l’embastiller comme il se devrait. Mais l’Etat, ça n’existe pas, l’Etat c’est vous. Et oui….

    Donc, ceux que vous chargez de vous représenter, en complicité avec vos banquiers, fabriquent tous les jours de la fausse monnaie, ils devraient être en prison pour trente ans…

    Car, si en retour de la fausse monnaie qu’ils ont créées pour vous la prêter vous leur restituez de la vraie, issue de la richesse que vous aurez créée, ils vous ont bien baisé. Mais si vous ne leur rendez pas avec de la vraie richesse, ce qui est le cas à 90%, la fausse monnaie s’accumule, et un jour le boulanger ne veut plus du bout de papier.

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  68. Concernant la création de richesse

    Ce n’est pas une activité naturelle. Le monde vivant, en règle générale, ne crée pas de richesse.

    Mon chient, mon chat, pas plus que le lion, le buffle, etc…, ne créent pas de richesse. Ils vivent en équilibre de la chasse ou de la cueillette.

    La création de richesse est une spécificité de l’homme.

    Elle n’est liée ni au travail, ni à l’intelligence, elle est liée au capital, au fait d’accumuler et de transmettre.

    Est-elle utile, la richesse ? Je ne sais pas, demandez à mon chien où au lion.

    Quoiqu’il en soit, quoique l’on en pense, la richesse n’est produite que de deux façons, soit par l’économie soit par le pillage.

    Par l’économie :

    Cela suppose de facturer X + M ce qui a couté X, M étant le bénéfice qui, accumulé, va générer la richesse.

    Ce principe basique s’applique à une personne, comme à un groupe de personnes. Dans les deux cas M sera amené à absorber des activités à somme nulle ou même négative, mais in fine si M n’existe pas ce sera la faillite, au mieux l’état naturel : la pauvreté.

    Par le pillage :

    Là les choses sont plus simples. Le pillage consiste à attendre que les autres aient accumulé de la richesse et à leur prendre par la force. Il faut juste être plus fort qu’eux, car ils se laissent rarement faire.

    On peut aussi les tenir en esclavage et exiger de ce fait que tout le fruit de leur travail devienne notre possession. Le temps a prouvé que ce n’est pas la meilleure solution, l’esclave est alors si démotivé qu’il peut arriver à couter plus cher qu’il ne rapporte.

    Les interférences

    La fausse monnaie est une créance sur la richesse, qui n’a pas besoin d’un créancier déterminé.

    Le seul fait d’introduire dans l’économie la charge d’une monnaie qui ne correspond pas à une richesse acquise — mais devant être acquise — est générateur d’un risque lourd.

    Lorsque, comme aujourd’hui, ce risque n’est même pas évalué, c’est suicidaire.

    Au moment où nous conversons, une seule chose est sûre :

    – Seuls les travailleurs indépendants sont de façon formelle des apporteurs de richesses, puisque lorsque leur bilan est négatif ils font faillite et disparaissent.

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  69. Pour le reste :

    – On nous dit que la fonction publique, l’assistance sociale, sont de très bons investissements permettant une stabilité favorable à l’efficacité des résultats des travailleurs indépendants.

    Il s’agit d’un mensonge, d’un abus de confiance

    Ce pays dissimule, par la création de fausse monnaie, son état de faillite, le fait que ses hommes politiques font des promesses inconsidérées pour se faire élire puis fabriquent, en complicité avec les banquiers, de la fausse monnaie pour dissimuler la situation.

    Il faudra que cela soit jugé. La sanction prévue, c’est trente ans de prison pour les responsables et leurs complices recéleurs.

    Donc ce pays a une urgence : construire des prisons (gag… on ne sait jamais, certains pourraient prendre cette dernière phrase au premier degré).

    Bien à vous. H. Dumas

    https://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/creation-de-monnaie-et-creation-de-richesse.html

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  70. Les gens du spectacle vivant «jetables comme les sapins après Noël»


    18:38 19.01.2021


    Ça sent le sapin pour le monde de la culture mais les professionnels ne sont pas prêts à enterrer leurs métiers. À la suite de l’appel national à la mobilisation des gens du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel, une centaine de personnes se sont réunies devant l’Opéra Garnier à Paris. Reportage.

    De nombreux professionnels du spectacle vivant et de l’audiovisuel se trouvent toujours dans l’impossibilité de travailler en raison des interdictions imposées aux lieux de spectacle et aux salles de cinéma. Après une manifestation massive le 15 décembre dernier qui a mobilisé près de 20.000 personnes à travers la France, ils battent à nouveau le pavé «pour dénoncer la politique irresponsable menée par le gouvernement à l’encontre du secteur culturel».

    «Le gouvernement nous balade en disant que tout est fait pour le spectacle. En réalité, comme pour l’ensemble des secteurs économiques, il préserve les grosses structures, mais pas les précaires qui font de la création», proteste un organisateur syndicaliste.

    Les gens de la culture ont accumulé les reproches envers leur ministre. Ils dénoncent ses propos contradictoires: malgré sa promesse que «le gouvernement n’a pas failli et ne faillira pas sur ce front», Roselyne Bachelot a annoncé, lors de la réunion du 13 janvier en présence des organisations patronales et syndicales du secteur, que «les premières mesures de soutien à l’emploi d’artistes et de techniciens ne verront pas le jour avant octobre 2021». Sans préciser aucune enveloppe budgétaire.

    Le théâtre de rue n’y est plus le bienvenu
    Judith, metteuse en scène et coprésidente de la Fédération régionale des arts de la rue d’Île-de-France (FERUE), souligne au micro de Sputnik «l’importance» d’exprimer la voix des professionnels «complètement oubliés».

    «C’est comme si nous étions jetables, comme des sapins après Noël. Utilisés pour une fête, puis jetés à la déchetterie», déplore-t-elle.
    La situation est d’autant plus incompréhensible pour Judith qu’elle fait partie du théâtre de rue, où «on peut jouer en adoptant tout le protocole» exigé dans le cadre sanitaire. Mais l’aspect financier de l’arrêt de l’activité, avec une «perte de 30 % à 40 % des revenus», n’est pas le seul sujet qui inquiète l’artiste.

    «On ne peut pas s’exprimer, on est comme ligotés, mis au rebut de la société», reproche la metteuse en scène.
    En attendant la reprise, les artistes sont «obligés de trouver un travail d’appoint». Et Judith énumère les mesures revendiquées par les manifestants: l’autorisation du spectacle de rue et «la rémunération des répétitions», sans public.

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  71. Un gâchis pour le public aussi
    Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle, s’insurge au micro de Sputnik lui aussi contre «l’interdiction de travailler» pour les gens du spectacle depuis mars 2020.

    «Le spectacle vivant n’est pas fait par les permanents, comme à l’Opéra de Paris dont une partie du salaire est couverte par la dépense publique. Les intermittents ont vu leur activité se dégrader considérablement. Pour certains, c’est 40 euros par jour. Comment vivre?», interroge-t-il.
    Selon le syndicaliste, «depuis le mois de novembre», la ministre de la Culture invitait les artistes empêchés d’être sur scène à «continuer à créer, répéter, enregistrer et diffuser leurs spectacles». Pourtant les professionnels ne reçoivent pas le financement correspondant à leur travail.

    «Souhaitait-elle que les artistes et techniciens travaillent gratuitement ? C’est un gâchis aussi pour le public: une perte des compétences dans tous les arts du spectacle vivant», conclut Denis Gravouil.

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  72. Un navire traversant le Pacifique perd 750 conteneurs dans l'océan après avoir frappé la tempête


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 20 JAN 2021-23: 25


    En décembre dernier, nous avons signalé qu'un porte-conteneurs malchanceux - l'ultra-grand ONE Apus - a subi un incident historique lorsqu'il a perdu un nombre record de conteneurs par-dessus bord alors qu'il traversait l'océan Pacifique en direction de Long Beach après avoir frappé des conditions météorologiques extrêmes; le navire a perdu quelque 1 816 conteneurs, dont 64 étaient des conteneurs de marchandises dangereuses.

    Il semble maintenant que ce n’était que le début d’une série d’incidents malheureux car, comme le rapporte Maritime Executive, le gros temps dans le Pacifique Nord a de nouveau été blâmé pour la perte de conteneurs à bord de l’un des porte-conteneurs de Maersk. Il s'agissait du troisième incident de perte de conteneurs récemment signalé dans le Pacifique.

    Maersk a déclaré qu'environ 750 conteneurs avaient été perdus par-dessus bord du Maersk Essen, un navire de 148 723 tpl d'une capacité de 13 100 EVP. La perte s’est produite le 16 janvier, mais la ligne n’a pas fourni de détails sur l’emplacement du navire. Le navire avait quitté Xiamen, Chine le 26 décembre et devait arriver au large de Los Angeles le 22 janvier; le navire opère sur la route TP6 Asie / côte ouest des États-Unis de Maersk et, à ce titre, aurait fait des escales au Vietnam, à Hong Kong et à Yantian, en Chine, avant d’arriver à Xiamen.

    Le cabinet de conseil en réclamations de fret WK Webster déclare dans son premier rapport d'accident, qu '«il est très probable que certains conteneurs se soient effondrés ou aient été endommagés dans les piles touchées, mais restent à bord. Ces conteneurs devront être retirés ou repositionnés. » Webster rapporte qu'il prend des dispositions pour que des inspecteurs soient en place afin d'enquêter sur la cause de l'incident et d'assister à toute enquête sur la cargaison. Ils exhortent tous ceux qui auraient pu avoir du fret à bord à prendre contact pour protéger leur position.

    "Nous considérons cela comme une situation très grave qui fera l'objet d'une enquête rapide et approfondie", a déclaré Maersk dans son communiqué. Ils ont indiqué que tout l'équipage était en sécurité et qu'une évaluation détaillée de la cargaison est en cours. En outre, les garde-côtes américains, l'État du pavillon et les autorités compétentes ont été informés.

    Le Maersk Essen se dirige vers Los Angeles sur sa route prévue. Le système de suivi des navires de Maersk montre que le navire devait être sur le terminal de Los Angeles du 28 janvier au 5 février avant de partir pour Yokohama, au Japon.

    Comme indiqué ci-dessus, plusieurs autres incidents se sont produits au cours du dernier mois également dans le Pacifique Nord. Le 30 novembre, l'ultra-grand porte-conteneurs ONE Apus a perdu environ 1 800 conteneurs par-dessus bord et a endommagé des dizaines d'autres lors de rapports de temps violent à environ 1 600 milles marins au nord-ouest d'Hawaï. Lors de cet incident, le navire a inversé sa route et a navigué vers Kobe, au Japon, où l'opération de récupération est toujours en cours.

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  73. Lors d'un autre incident récent, début novembre, le ONE Aquila a également subi une perte de conteneur dans le Pacifique Nord. One Line n'a pas fourni de détails sur le nombre de conteneurs, mais WK Webster, dans son rapport sur les accidents, a déclaré qu'il pensait que le nombre dépassait 100 conteneurs. Ce navire s'est détourné vers l'État de Washington pour décharger les conteneurs endommagés et repositionner les conteneurs perdus avant de se rendre à Long Beach, en Californie.

    Ces événements récents vont à l'encontre d'un rapport publié par le World Shipping Council l'été dernier selon lequel les incidents de conteneurs perdus à la mer sont en baisse et ne représentent qu'un petit pourcentage du volume annuel total. Le WSC a indiqué que la moyenne mobile sur trois ans était en baisse, ce qui représentait une perte annuelle moyenne de 779 conteneurs par-dessus bord entre 2017 et 2019.

    https://www.zerohedge.com/markets/ship-crossing-pacific-loses-750-containers-ocean-after-hitting-storm

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  74. Coup d'État furtif, subversif et silencieux de l'État profond pour s'assurer que rien ne change


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 20 JAN 2021-23: 05
    Rédigé par John Whitehead via The Rutherford Institute,


    «Vous avez une foi si fervente, passionnée et évangélique dans ce pays… pourquoi, au nom de Dieu, n’avez-vous aucune foi dans le système de gouvernement que vous êtes si déterminé à protéger ? Vous voulez défendre les États-Unis d'Amérique, puis les défendre avec les outils dont ils vous fournissent - sa Constitution. Vous demandez un mandat, général, à partir d'une urne. Vous ne le volez pas après minuit, lorsque le pays a le dos tourné. "
    - Sept jours en mai (1964)

    Aucun doute à ce sujet: le coup d’État a réussi.

    Cette tentative du 6 janvier des soi-disant insurgés de renverser les résultats des élections n’était cependant pas le véritable coup d’État. Ceux qui ont répondu à l’appel du président Trump à marcher sur le Capitole n’étaient que les gars de la chute, manipulés pour créer la crise parfaite pour l’État profond - a.k.a. l'État policier, alias le Complexe militaro-industriel, alias l'État techno-corporatif alias l'État de surveillance, pour intervenir et prendre le contrôle.

    Il n'a fallu aucun temps pour que le changement soit lancé et que la capitale nationale soit placée sous un verrouillage militaire, les forums de discours en ligne restreints et les individus aux points de vue subversifs ou controversés dénichés, enquêtés, humiliés et / ou rejetés.

    Cette nouvelle commande n’a pas vu le jour cette semaine, ni ce mois-ci, ni même cette année.

    En effet, le véritable coup d'État s'est produit lorsque notre gouvernement «du peuple, par le peuple, pour le peuple» a été renversé par un État militariste, techno-corporatif et axé sur le profit qui est de mèche avec un gouvernement «des riches, par le élite, pour les entreprises.

    Nous sommes embourbés dans ce marais depuis des décennies maintenant.

    Tous les présidents successifs, à commencer par Franklin D. Roosevelt, ont été achetés cadenas, actions et tonneaux et ont été obligés de danser sur l’air de Deep State.

    Entrez Donald Trump, le candidat qui a juré d'assécher le marais de Washington DC. Au lieu de mettre fin à la corruption, cependant, Trump a ouvert la voie aux lobbyistes, aux entreprises, au complexe militaro-industriel et à l'État profond pour se régaler de la carcasse de la république américaine mourante.

    Joe Biden ne sera pas différent: son travail est de maintenir le Deep State au pouvoir.

    Éloignez-vous du culte de la politique de la personnalité et vous constaterez que sous les costumes de pouvoir, ils se ressemblent tous.

    Suivez l'argent. Cela montre toujours la voie.

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  75. Comme Bertram Gross l'a noté dans Friendly Fascism: The New Face of Power in America, «le mal porte maintenant un visage plus amical que jamais dans l'histoire américaine.

    Écrivant en 1980, Gross a prédit un avenir dans lequel il voyait:

    … Un nouveau despotisme rampant lentement à travers l'Amérique. Des oligarques sans visage siègent aux postes de commandement d'un complexe corporatif-gouvernemental qui évolue lentement depuis plusieurs décennies. Dans des efforts pour élargir leurs propres pouvoirs et privilèges, ils sont prêts à faire subir aux autres les conséquences voulues ou non de leur cupidité institutionnelle ou personnelle. Pour les Américains, ces conséquences incluent l'inflation chronique, la récession récurrente, le chômage ouvert et caché, l'empoisonnement de l'air, de l'eau, du sol et des corps et, plus important encore, la subversion de notre constitution. Plus généralement, les conséquences incluent une intervention généralisée dans la politique internationale par le biais de manipulations économiques, d'actions secrètes ou d'invasion militaire ...

    Ce coup d'État furtif, rampant et silencieux que Gross a prophétisé est le même danger que l'écrivain Rod Serling envisageait dans le thriller politique de 1964 Sept jours en mai, un avertissement clair pour se méfier de la loi martiale présentée comme une préoccupation bien intentionnée et primordiale pour la sécurité de la nation.

    Chose incroyable, près de 60 ans plus tard, nous nous retrouvons otages d'un gouvernement dirigé davantage par la doctrine militaire et la cupidité des entreprises que par la primauté du droit établie dans la Constitution. En effet, prouvant une fois de plus que la réalité et la fiction ne sont pas différentes, l’actualité d’aujourd’hui aurait bien pu sortir directement de Sept jours en mai, ce qui emmène les téléspectateurs dans un terrain étrangement familier.

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  76. Le principe est simple.

    Avec la guerre froide à son apogée, un président américain impopulaire signe un traité de désarmement nucléaire majeur avec l'Union soviétique. Estimant que le traité constitue une menace inacceptable pour la sécurité des États-Unis et certain de savoir ce qui est le mieux pour la nation, le général James Mattoon Scott (joué par Burt Lancaster), chef d'état-major interarmées et espoir présidentiel, prévoit une prise de contrôle militaire du gouvernement national. Lorsque l’assistant du général Scott, le colonel Casey (Kirk Douglas), découvre le coup d’État militaire prévu, il s’adresse au président avec l’information. La course au commandement du gouvernement américain commence, le chronomètre indiquant l'heure jusqu'à ce que les comploteurs militaires envisagent de renverser le président.

    Inutile de dire que sur grand écran, le coup d'État militaire est déjoué et la république sauvée en quelques heures, dans le monde réel, l'intrigue s'épaissit et s'étale sur le dernier demi-siècle.

    Nous perdons nos libertés si progressivement depuis si longtemps - vendues à nous au nom de la sécurité nationale et de la paix mondiale, maintenues au moyen de la loi martiale déguisée en loi et ordre, et appliquées par une armée permanente de policiers militarisés et un politique élite déterminée à maintenir ses pouvoirs à tout prix - qu'il est difficile de déterminer exactement quand tout a commencé à se détériorer, mais nous suivons cette trajectoire descendante rapide depuis un certain temps maintenant.

    La question n'est plus de savoir si le gouvernement américain sera la proie et pris en charge par le complexe militaro-industriel. C’est chose faite, mais la loi martiale déguisée en sécurité nationale n’est qu’une petite partie de la plus grande tromperie que nous avons été dupé en croyant qu’elle était pour notre propre bien.

    Comment amener une nation à accepter docilement un État policier ? Comment persuader une population d'accepter des détecteurs de métaux et des fouilles dans leurs écoles, des fouilles de sacs dans leurs gares, des chars et des armes militaires utilisés par les forces de police de leur petite ville, des caméras de surveillance dans leurs feux de signalisation, des fouilles à nu de la police sur leurs voies publiques, des prélèvements de sang injustifiés aux points de contrôle de la conduite en état d'ébriété, des scanners corporels dans leurs aéroports et des agents du gouvernement surveillant leurs communications ?

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  77. Essayez d'enfoncer un tel état de choses dans la gorge de la population, et vous pourriez vous retrouver avec une rébellion entre les mains. Au lieu de cela, vous les bombardez d'alertes à code couleur constantes, vous les terrorisez avec des fusillades et des alertes à la bombe dans les centres commerciaux, les écoles et les arènes sportives, les désensibilisez avec un régime régulier de violence policière et leur vendez l'ensemble du paquet comme étant pour leur meilleur. intérêts.

    L’occupation militaire actuelle de la capitale nationale par 25 000 soldats dans le cadre du soi-disant transfert «pacifique» du pouvoir d’une administration à l’autre est révélatrice.

    Ce n'est pas la langue d'un peuple libre. C'est le langage de la force.

    Pourtant, vous ne pouvez pas dire que nous n’avons pas été prévenus.

    En 2008, un rapport du Army War College a révélé que «la violence civile généralisée aux États-Unis obligerait l'establishment de la défense à réorienter in extremis les priorités pour défendre l'ordre intérieur de base et la sécurité humaine». Le rapport de 44 pages a poursuivi en avertissant que les causes potentielles de ces troubles civils pourraient inclure une autre attaque terroriste, «un effondrement économique imprévu, la perte d'un ordre politique et juridique fonctionnel, une résistance ou une insurrection nationale délibérée, des urgences de santé publique généralisées et des catastrophes naturelles et naturelles. catastrophes humaines. »

    En 2009, des rapports du Département de la sécurité intérieure ont fait surface, qualifiant les militants de droite et de gauche et les vétérans de l'armée d'extrémistes (aussi appelés terroristes) et appelant le gouvernement à soumettre ces personnes ciblées à une surveillance pré-crime à part entière. Près d'une décennie plus tard, après avoir dépensé des milliards pour lutter contre le terrorisme, le DHS a conclu que la plus grande menace n'était pas l'EI mais l'extrémisme de droite interne.

    Pendant ce temps, la police a été transformée en extensions de l'armée tandis que la nation elle-même s'est transformée en champ de bataille. C’est à quoi ressemble un état de loi martiale non déclarée, lorsque vous pouvez être arrêté, taser, abattu, brutalisé et dans certains cas tué simplement pour ne pas avoir respecté l’ordre d’un agent du gouvernement ou ne pas s’être conformé assez rapidement. Cela ne s’est pas seulement produit dans les centres-villes criblés de criminalité. Cela se produit dans tout le pays.

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  78. Et puis vous avez le gouvernement, qui a constamment amassé un arsenal d’armes militaires à utiliser au niveau national et qui a équipé et entraîné ses «troupes» pour la guerre. Même les agences gouvernementales avec des fonctions largement administratives telles que la Food and Drug Administration, le ministère des Anciens Combattants et le Smithsonian ont acquis des gilets pare-balles, des casques et des boucliers anti-émeute, des lance-canons et des armes à feu et des munitions de la police. En fait, il y a maintenant au moins 120 000 agents fédéraux armés portant de telles armes qui ont le pouvoir d'arrêter.

    Pour compléter cette campagne axée sur le profit pour transformer les citoyens américains en combattants ennemis (et l'Amérique en champ de bataille), il y a un secteur technologique qui a collaboré avec le gouvernement pour créer un Big Brother omniscient, omniscient et incontournable. Ce ne sont pas seulement les drones, les centres de fusion, les lecteurs de plaques d’immatriculation, les appareils Stingray et la NSA dont vous devez vous soucier. Vous êtes également suivi par les boîtes noires dans vos voitures, votre téléphone portable, les appareils intelligents de votre maison, les cartes de fidélité d'épicerie, les comptes de réseaux sociaux, les cartes de crédit, les services de streaming tels que Netflix, Amazon et les comptes de lecteurs de livres électroniques.

    Ainsi, vous voyez, le 6 janvier et ses conséquences ont fourni au gouvernement et à ses technocrates l’excuse parfaite pour montrer tous les pouvoirs qu’ils ont accumulés avec tant d’assiduité au fil des ans.

    Attention, par «gouvernement», je ne parle pas de la bureaucratie bipartite hautement partisane des républicains et des démocrates.

    Je fais référence au «gouvernement» avec un «G» majuscule, l’État profond enraciné qui n’est pas affecté par les élections, qui n’a pas été modifié par les mouvements populistes et qui s’est mis hors de portée de la loi.

    Je fais référence à la bureaucratie corporatisée, militarisée et enracinée qui est pleinement opérationnelle et dotée de fonctionnaires non élus qui, par essence, dirigent le pays et donnent les coups de feu à Washington DC, peu importe qui siège à la Maison Blanche.

    C'est la face cachée d'un gouvernement qui n'a aucun respect pour la liberté de ses citoyens.

    Préparez vous.

    Il y a quelque chose qui se concocte dans les tanières du pouvoir, bien au-delà des yeux du public, et cela n’augure rien de bon pour l’avenir de ce pays.

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  79. Chaque fois que vous avez une nation entière tellement fascinée par les singeries de la classe politique dirigeante qu’elle est inconsciente de tout le reste, vous feriez mieux de vous méfier.

    Chaque fois que vous avez un gouvernement qui opère dans l’ombre, qui parle dans un langage de force et qui gouverne par décret, vous feriez mieux de vous méfier.

    Et chaque fois que vous avez un gouvernement si éloigné de son peuple pour s’assurer qu’ils ne sont jamais vus, entendus ou écoutés par ceux qui sont élus pour les représenter, vous feriez mieux de vous méfier.

    Comme je le dis clairement dans mon livre Battlefield America: The War on the American People, nous sommes actuellement les plus vulnérables.

    Toutes ces horribles graines que nous avons permis au gouvernement de semer sous couvert de sécurité nationale portent des fruits démoniaques.

    La plus grave menace qui pèse sur nous en tant que nation n'est pas l'extrémisme mais le despotisme, exercé par une classe dirigeante dont la seule allégeance est au pouvoir et à l'argent.

    https://www.zerohedge.com/political/deep-states-stealthy-subversive-silent-coup-ensure-nothing-changes

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