La Finlande lance une campagne de vaccination contre la grippe aviaire
8 juin 2024 de Thomas Oysmüller
Une possible première mondiale : la Finlande propose la vaccination contre la grippe aviaire à des « groupes de personnes sélectionnés ». Les travailleurs agricoles sont particulièrement visés.
Tout commence : la Finlande se prépare à lancer une campagne de vaccination contre la grippe aviaire – dans un premier temps destinée aux personnes « à risque d’être en contact avec une souche de grippe aviaire qui se propage parmi le bétail et les animaux sauvages ». Le ministère finlandais de la Santé affirme lui-même qu'il est probablement le premier pays au monde à le faire. Le vaccin a à peine été testé et est approuvé depuis plusieurs mois.
Substance fraîchement approuvée
La campagne cible les ouvriers agricoles, les vétérinaires, les scientifiques recherchant le virus et les personnes qui travaillent dans des fermes à fourrure qui élèvent des animaux tels que des visons et des renards et où des épidémies se sont produites.
Un responsable du ministère de la Santé a en outre expliqué que le pays attend l'arrivée de 20 000 doses et les administrera "dès que les vaccins seront dans le pays". Cette décision découle de « la crainte que plus le virus infecte d’espèces de mammifères et plus il touche de cellules humaines, plus il est probable qu’il devienne une menace plus grande pour les humains. Il serait surprenant que la Finlande reste le seul pays de l’UE ». pour franchir cette étape.
Le vaccin qui sera administré en Finlande a été développé contre un autre virus de la grippe aviaire appelé H5N8. Mais selon les chercheurs, il reste efficace contre le H5N1, même si l'OMS met désormais en garde contre le H5N2. Mais cela agit également contre cela, car le composant hémagglutinine du vaccin – la partie H – est la cible principale.
Les ouvriers agricoles seront-ils également informés du déroulement des tests du vaccin ? On ne sait pas grand-chose du vaccin qui a été approuvé en Europe il y a 8 mois. La notice ne note aucun (!) profil d’effet secondaire. Les effets secondaires graves répertoriés proviennent plutôt d’un vaccin contre la grippe H1N1 (grippe saisonnière) qui contient également du MF59, un adjuvant également contenu dans ce vaccin. Aucune donnée n’est disponible pour le vaccin H5N8 après que la substance ait reçu l’approbation.
La scientifique médicale Meryl Nass a publié une liste d'effets indésirables signalés lors de la surveillance post-commercialisation d'un vaccin pandémique H1N1 similaire au « Vaccin contre la grippe zoonotique Seqirus H5N8 » et contenant la même quantité d'adjuvant MF59C.1 et pour une utilisation chez les enfants de 6 mois, adultes et personnes âgées est approuvé. La fréquence des effets secondaires n'est pas précisée.
Il est peu probable que la liste soit présentée aux travailleurs agricoles finlandais. Enfin, juste une petite sélection des effets secondaires possibles :
Maladies du système sanguin et lymphatique
Lymphadénopathie.
Troubles du système immunitaire
Réactions allergiques, anaphylaxie, y compris dyspnée, bronchospasme, œdème laryngé, pouvant aller jusqu'au choc dans de rares cas.
Troubles du système nerveux
Maux de tête, vertiges, somnolence, syncope. Troubles neurologiques tels que névralgies, paresthésies, convulsions et névrite.
Après çà on passera à la 'grippe canine', la 'grippe féline' et, pourquoi pas celle des poissons rouge, des mouches et des pucerons en passant par les éléphants, rhinocéros, lions, serpents et aussi des mammouths ressortis dans les exploitations minières et nappes de pétrole !
La Russie est désormais la quatrième économie mondiale
7 juin 2024 de Thomas Oysmüller
Le découplage économique historique de la Russie et de l’Occident est susceptible d’être couronné de succès.
Lorsque le régime de sanctions occidentales contre la Russie a été progressivement mis en place au printemps 2022, l’argument était que l’économie russe s’effondrerait. Plus de deux ans plus tard, il faudrait dire : c’est le contraire. L'économie russe est en croissance et constitue désormais la quatrième économie mondiale, mesurée en parité de pouvoir d'achat (PPA). Le chiffre clé est également utilisé pour comparer le PIB respectif au niveau international.
Orienté vers l'est
Le professeur d'économie Glenn Dennen souligne cette évolution et conclut que la Russie devrait réussir à se « découpler de l'Occident ». Cette évolution a commencé en 2014, explique Diesen, lorsque Poutine a abandonné sa politique étrangère orientée vers l’Occident après le coup d’État en Ukraine.
Ce passage de « l'Initiative de la Grande Europe à la Grande Eurasie », qui met un terme à une tendance vieille de 300 ans, apporte avec lui beaucoup d'innovation et presque tous les niveaux économiques concernés : technologies, ressources naturelles, industries, corridors de transport, banques, systèmes de paiement, assurances. , devises, etc.
« Tandis que les dirigeants occidentaux parlent d’élargir leur bloc militaire, de vaincre la Russie sur le champ de bataille, de détruire son économie, de changer de régime et de démanteler le pays, l’Est, économiquement plus dynamique et plus amical, s’accommode de la Russie. Il est peut-être temps de reconsidérer notre décision d'après-guerre froide de diviser à nouveau l'Europe et de déplacer progressivement les lignes de démarcation militarisées vers les frontières de la Russie. Était-ce une recette pour la paix ? Cela renforcera-t-il notre sécurité, notre économie, notre influence politique dans le monde ? Peut-être est-il temps de reprendre la diplomatie et de rechercher des voies post-hégémoniques vers une coexistence pacifique (sans entourer la Russie de l’infrastructure militaire de l’OTAN) ?
La raison de l'analyse était un rapport sur la croissance économique des pays de l'Union économique eurasienne (EAEU). L’union économique de l’Arménie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizistan et de la Russie a réussi à dépasser le taux de croissance mondial en 2023. Le Premier ministre russe Mikhaïl Mishustin a fait état d'un taux de 3,8 pour cent lors d'une réunion du Conseil de gouvernement eurasien :
« Sur la base des résultats de l'année dernière, le PIB des « Cinq » a augmenté de 3,8 %, dépassant les taux de croissance mondiaux. Les salaires réels augmentent régulièrement, les taux de chômage diminuent, tout cela dans le contexte d'un environnement extérieur défavorable, de la formation d'une nouvelle architecture des relations internationales et d'une pression croissante des sanctions, notamment contre la Russie et la Biélorussie.»
Mishustin a ajouté que depuis la création de l'UEE, le volume des échanges mutuels a presque doublé, la production agricole a augmenté de plus d'un quart et la production industrielle de plus de 20 %. "Ce trimestre, ces deux indicateurs ont augmenté respectivement de 1,5% et 5,5% supplémentaires", a-t-il déclaré, citant les données de l'Agence russe des statistiques.
L’objectif est d’approfondir davantage l’union économique afin qu’elle apporte « de réels bénéfices à chaque membre de l’association ».
Rex 84 : le plan de la FEMA pour la loi martiale. La feuille de route vers « l’État policier américain »
Par Allen L Roland Recherche mondiale, 7 juin 2024
Cet article incisif sur l'abrogation des libertés civiles et de la liberté d'expression en Amérique a été publié pour la première fois par Global Research en août 2006, il y a près de 18 ans.
Il met au premier plan du débat la feuille de route en cours vers « l’État policier américain » .
Les libertés civiles sont arbitrairement abrogées. Il y a une répression contre la liberté d’information.
Le mensonge est devenu la vérité.
Une campagne de peur s'accompagne d'une propagande médiatique.
Sous l’administration Biden, il existe un processus de soumission sociale à une autorité supérieure.
La dérogation aux droits fondamentaux est pratiquée dans le monde entier.
Ceux qui remettent en question la légitimité des politiques gouvernementales, notamment le confinement, le vaccin et la perturbation artificielle de l’ activité économique , sont qualifiés de « théoriciens du complot ».
La loi martiale est-elle envisagée ?
Michel Chossudovsky, Global Research, 16 juillet 2023, 7 juin 2024
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Nous sommes dangereusement proches d’une situation où ~ si le peuple américain descendait dans la rue avec une juste indignation ou s’il y avait un autre 11 septembre ~ un mécanisme de loi martiale pourrait être rapidement mis en œuvre et exécuté dans le cadre du REX 84.
L’administration Cheney/Bush a un plan qui permettrait la détention d’un grand nombre de citoyens américains en période d’urgence.
Le plan s'appelle REX 84, abréviation de Readiness Exercise 1984. Grâce à Rex-84, un nombre non divulgué de camps de concentration ont été mis en service à travers les États-Unis, pour l'internement de dissidents et d'autres personnes potentiellement dangereuses pour l'État.
Le programme Rex 84 a été créé à l’origine sur le principe que si un « exode massif » d’étrangers illégaux franchissait la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ils seraient rapidement arrêtés et détenus dans des centres de détention par la FEMA.
L'existence du plan Rex 84 a été révélée pour la première fois lors des audiences Iran-Contra en 1987, puis rapportée par le Miami Herald le 5 juillet 1987.
"Ces camps doivent être gérés par la FEMA au cas où la loi martiale devait être appliquée aux États-Unis et il suffirait d'une signature présidentielle sur une proclamation et de la signature du procureur général sur un mandat auquel est jointe une liste de noms."
Et voilà, le véritable objectif de la FEMA est non seulement de protéger le gouvernement, mais aussi d’être son principal véhicule pour la loi martiale.
C'est pourquoi la FEMA n'a pas pu répondre immédiatement à la catastrophe de l'ouragan Katrina : les efforts humanitaires ne faisaient plus partie de sa description de poste au sein du ministère de la Sécurité intérieure.
Il semble que l’ouragan Katrina ait également fourni à la FEMA une excuse pour exercer ses pouvoirs anticonstitutionnels à la Nouvelle-Orléans, en rassemblant les « réfugiés » (maintenant appelés « évacués ») et en les « relocalisant » dans divers camps. " Certains évacués sont traités comme des 'internés' par la FEMA", écrit Wayne Madsen , ancien employé de la NSA .
« Des rapports continuent d'arriver dans WMR selon lesquels les évacués de la Nouvelle-Orléans et d'Acadiana [la patrie traditionnelle des Cajuns de vingt-deux paroisses] qui ont été dispersés à travers les États-Unis sont traités comme des « internés » et non comme des citoyens américains déplacés à la suite d'une catastrophe. »
Nous sommes dangereusement proches d’une situation où ~ si le peuple américain descendait dans la rue avec une juste indignation ou s’il y avait un autre 11 septembre ~ un mécanisme de loi martiale pourrait être rapidement mis en œuvre et exécuté dans le cadre du REX 84.
Soyez prévenu : l’administration Cheney/Bush ne reculera devant rien pour préserver son pouvoir et sa mésaventure néoconservatrice en cours et ils ont actuellement proposé d’avoir un contrôle exécutif sur toutes les troupes de la Garde nationale de l’État en cas d’urgence nationale.
Le gouverneur Tom Vilsack de l'Iowa a qualifié la proposition de « un pas vers une prise de contrôle complète de la Garde nationale, la fin de la Garde en tant que force à double fonction pouvant répondre aux besoins de l'État et du pays ».
La disposition a été intégrée dans la version de la Chambre du projet de loi sur la défense sans que les États en soient informés, ce que Vilsack a déclaré qu'il détestait autant que la proposition elle-même.
En vertu de cette disposition, le président aurait le pouvoir de prendre le contrôle de la Garde en cas de « catastrophe, accident ou catastrophe grave, naturelle ou d'origine humaine » aux États-Unis.
N'oubliez pas que, pour l'administration Cheney/Bush, la foule aux portes dont ils craignent vraiment ne soit pas des terroristes mais plutôt le peuple qui exige la vérité.
MINDFULLY, 2004 – Il existe aux États-Unis plus de 800 camps de prisonniers, tous pleinement opérationnels et prêts à accueillir des prisonniers.
Ils sont tous dotés de personnel et même entourés de gardes à plein temps, mais ils sont tous vides. Ces camps doivent être gérés par la FEMA si la loi martiale devait être appliquée aux États-Unis et il suffirait d'une signature présidentielle sur une proclamation et de la signature du procureur général sur un mandat auquel est jointe une liste de noms. . . Le programme Rex 84 a été créé sur la base du raisonnement selon lequel si un « exode massif » d’étrangers illégaux traversait la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ils seraient rapidement arrêtés et détenus dans des centres de détention par la FEMA.
Rex 84 a permis la fermeture de nombreuses bases militaires et leur transformation en prisons.
Operation Cable Splicer et Garden Plot sont les deux sous-programmes qui seront mis en œuvre une fois que le programme Rex 84 sera lancé pour son objectif propre. Garden Plot est le programme pour contrôler la population. Cable Splicer est le programme visant à une prise de contrôle ordonnée des gouvernements étatiques et locaux par le gouvernement fédéral.
La FEMA est le bras exécutif du futur État policier et dirigera donc toutes les opérations. Les décrets présidentiels déjà inscrits au Federal Register font également partie du cadre juridique de cette opération.
Les camps disposent tous d'installations ferroviaires ainsi que de routes menant aux centres de détention et en revenant. Beaucoup ont également un aéroport à proximité. La majorité des camps peuvent accueillir une population de 20 000 prisonniers.
Actuellement, la plus grande de ces installations se trouve juste à l’extérieur de Fairbanks, en Alaska. L’établissement d’Alaska est un immense établissement de santé mentale pouvant accueillir des milliers de personnes.
La source originale de cet article est Salon.com Blogs and Global Research
Pays de la liberté ? Mieux vaut surveiller ce que vous dites et à qui. La confiscation du passeport de Scott Ritter
Par Philippe Giraldi Recherche mondiale, 7 juin 2024
De nombreuses personnes qui se soucient réellement de la Constitution des États-Unis et de sa garantie des libertés fondamentales du peuple américain ont été sérieusement préoccupées par la manière dont les récents gouvernements, tant républicains que démocrates, ont pris des mesures pour contrôler et limiter les droits des citoyens à exercer la liberté d'expression. ainsi que la liberté de voyager et de s'associer librement. Cet abus de pouvoir, car c’est bien de cela qu’il s’agit, s’est malheureusement fortement intensifié en raison de l’engagement sans compromis de la Maison Blanche de Joe Biden envers Israël et l’Ukraine. Cela se manifeste de nombreuses manières, mais inclut le plus souvent des mesures visant à empêcher les Américains inquiets d'apprendre par eux-mêmes la vérité sur ce qui se passe dans les différents points chauds internationaux que le Département d'État américain semble cultiver de manière à amener le monde au bord d’une guerre nucléaire.
Les révélateurs de la vérité qui persistent à dénoncer la criminalité en haut lieu ont été ciblés et qualifiés dans certains cercles gouvernementaux d'« infoterroristes » et il y a eu ce qui semble être un effort soutenu visant à saper la crédibilité des journalistes qui osent dénoncer la criminalité. faire un rapport favorable soit sur la Russie, soit sur les Palestiniens. Il est intéressant de noter que les Ukrainiens ont établi la référence en matière d’identification des journalistes dissidents grâce à leur département de désinformation appelé « Myrotvorets ». Il comprend une liste de noms de personnes susceptibles d'être assassinées pour les faire taire. Les États-Unis ont, sans surprise, cherché à créer une agence gouvernementale similaire, mais, espérons-le, sans liste de victimes.
Dans la dernière manifestation de déni des droits fondamentaux visant à faire taire un critique, le 3 juin, le Département d'État a forcé l'ancien officier du renseignement des Marines, inspecteur en chef des armes de l'ONU, journaliste et auteur Scott Ritter, à descendre d'un avion à destination de la Russie via Istanbul et a confisqué son passeport. D'après Scott
« Alors que j'embarquais sur mon vol en provenance de New York, j'ai été arrêté par trois agents armés des douanes et de la patrouille frontalière, qui ont saisi mon passeport. Lorsqu'on leur a demandé pourquoi, ils ont répondu les ordres du Département d'État. Aucune autre information n'a été fournie. Mes bagages ont été retirés du vol et j'ai été escorté hors de l'aéroport.
Ritter, qui critique constamment les guerres en cours à Gaza et en Ukraine, était en voyage pour participer au très respecté Forum économique international annuel de Saint-Pétersbourg en tant que conférencier invité. La saisie de son passeport pour bloquer son voyage constitue une violation des premier, quatrième et cinquième amendements à la Constitution des États-Unis.
Dans une interview plus tard dans la journée avec le juge Andrew Napolitano, Ritter a admis qu'il avait été surpris par ce qui lui était arrivé et qu'il aurait dû être plus agressif dans la défense de ses droits. Il n'a par exemple pas demandé à voir un mandat ni un récépissé pour son passeport et n'a pas obtenu les noms des trois agents qui l'avaient confisqué et escorté dehors. Il aurait également dû exiger le nom du responsable du Département d'État qui avait signé l'ordre de l'aborder de la manière la plus embarrassante possible alors qu'il montait à bord de l'avion et lui prendre son document.
- voir clip sur site du juge Napolitano -
Il est intéressant de noter que le nom de Scott Ritter figurait en bonne place sur la liste des cibles ukrainiennes de la « désinformation ». Et ce n’est pas vraiment surprenant que les grands médias, qui sont en phase avec le gouvernement sur les guerres au Moyen-Orient et en Europe de l’Est, n’ont pas accordé beaucoup d’attention à l’histoire de Ritter. Le silence est d'autant plus remarquable que la presse, qui a protégé le président Joe Biden et ses laquais de la sécurité intérieure alors qu'ils regardaient des millions de personnes traverser illégalement la frontière mexicaine vers les États-Unis, n'a fait preuve d'aucune vigilance lorsqu'un seul citoyen américain n'a pas réussi à tenter de se rendre aux États-Unis. faites l'inverse en toute légalité.
Ritter, bien sûr, a été une voix puissante dans la critique de la guerre en Irak, où ses inspections n’ont révélé aucune arme de destruction massive et il a déclaré, en août 2002, qu’il n’y avait aucun argument en faveur d’une attaque contre Saddam Hussein. Si George W. Bush, sa bande de néoconservateurs et le Congrès avaient seulement prêté attention à Scott Ritter, les États-Unis auraient évité la perte de milliers de soldats et le gaspillage total de milliards de dollars des contribuables. Des centaines de milliers d’Irakiens sont également morts à la suite de l’attaque américaine contre leur pays.
Depuis lors, Ritter est un militant qui appelle au dialogue, à la négociation et à la diplomatie pour éviter les guerres, en particulier dans le contexte actuel où les États-Unis fournissent des dizaines de milliards de dollars d'armes pour étendre la guerre avec la Russie, soutenir les attaques contre Gazaouis et établir un prétexte pour une guerre avec la Chine à propos de Taiwan. Ritter s'est rendu en Russie et en Iran, ainsi que dans d'autres points chauds, sans se soucier de sa sécurité personnelle, poussé par le désir de dire la vérité sur ce qui est propagé dans l'espoir de faire réfléchir les politiciens à deux fois sur ce qu'ils font. . Scott a rapporté ce qu'il a vu et décrit les conversations qu'il a eues avec la population locale sans crainte ni faveur, toujours dans le but d'éviter la guerre et la mort. Pour ses efforts, il est inévitablement accusé d'être une source de désinformation russe et anti-israélienne et même d'agir comme le « caniche de Poutine », mais ses informations se sont révélées extrêmement fiables.
Il est intéressant de noter que l'incident de cette semaine n'était pas la première fois que Ritter était pris pour cible par le gouvernement américain pour avoir dit la vérité. À la suite de la saisie du passeport, il a raconté sur X comment
« Les similitudes entre ce qui m’est arrivé le 3 juin et ce qui s’est passé il y a 21 ans et demi sont déconcertantes. Ensuite, le FBI a mené un effort concerté pour m'empêcher de réaliser un film documentaire, « Shifting Sands », sur les arguments erronés en faveur de la guerre promulgués par le gouvernement américain. Ils m'ont menacé d'arrestation, ils se sont livrés à des actes d'intimidation physique et, lorsque cela n'a pas fonctionné, ils ont joué un rôle dans la fabrication d'un dossier destiné à détruire ma personnalité aux yeux du grand public. Les incidents de 2001 ont été un coup de semonce pour que je commence à suivre la ligne. Lorsque j'ai refusé de le faire, en publiant mon film documentaire et en dénonçant activement les arguments américains en faveur d'une guerre contre l'Irak, le FBI a alors fait en sorte que les informations sur les incidents de 2001 soient divulguées à la presse dans le but de détruire ma crédibilité à la veille. d'un voyage en février 2003 que j'avais l'intention d'effectuer en Irak, avec une délégation internationale de haut niveau, dont le but était d'empêcher une guerre entre les États-Unis et le gouvernement de Saddam Hussein.
Scott n'est pas le seul à être la cible des tentatives du gouvernement visant à le discréditer. Presque tous ceux qui ont un bon accès aux médias et au public et qui franchissent la ligne établie seront confrontés dans une plus ou moins grande mesure. Parfois, la confrontation provoque de réels dégâts, comme dans les cas récents d'employés d'universités et du gouvernement qui ont perdu leur emploi pour avoir pris la défense des Palestiniens. Quelqu'un en Amérique a-t-il perdu son emploi pour avoir encouragé un génocide en cours et très visible, c'est-à-dire le droit inhérent apparent d'Israël de tuer des dizaines de milliers de civils palestiniens ? Non, c’est un discours considéré comme acceptable par ceux qui nous gouvernent et établissent les règles.
Ceux d’entre nous qui sont régulièrement attaqués pour s’être opposés aux ordres du gouvernement échangent parfois des blagues sur le fait que défier l’administration ou le Congrès signifie faire cavalier seul dans une lutte contre des milliers d’avocats du gouvernement qui seront capables d’écrire ou d’interpréter les « règles » pour crucifier vous vous êtes mis en scène dans un palais de justice choisi devant un juge coopté où vous serez certainement condamné. La menace est réelle, pensez à ce que Julian Assange traverse sous la conduite d’un gouvernement américain vengeur aidé et encouragé par ceux qui partagent les mêmes idées en Grande-Bretagne, pays où se trouve la Loi sur les secrets officiels. Le gouvernement gagne presque toujours lorsqu'il s'agit de ruiner la vie d'une personne sur des accusations fallacieuses ou transmuables comme la loi sur l'espionnage de 1918. Scott devra prendre un avocat et poursuivre le gouvernement en justice pour tenter de récupérer son passeport et, en chemin, un bureaucrate sans visage. l'accusera sans doute de crimes et délits graves.
Ce dernier scandale me rappelle quelque chose que moi et d’autres avons vécu il y a quelques années à propos de l’Iran, une autre cible privilégiée de la colère des gouvernements israélien et américain. En mai 2018, moi-même et d’autres personnes de nombreux pays, y compris des Israéliens et même un rabbin américain, avons assisté à ce qui était une conférence médiatique publique annuelle à Masshad, en Iran, organisée par la fondation de l’ONG iranienne New Horizon pour discuter de « Jérusalem/al-Quds, la capitale éternelle de l’humanité ». Palestine." Les discussions étaient très variées et comprenaient des critiques acerbes de la politique iranienne. À l’époque, l’administration Trump se préparait à se retirer de l’accord JCPOA qui surveillait le programme nucléaire iranien et était également prête à déclarer Jérusalem capitale d’Israël, une décision illégale. Le département du Trésor de Trump poursuivait une politique de « pression maximale » sur l'Iran et des groupes comme la Ligue juive anti-diffamation qualifiaient la conférence de « rassemblement antisémite » qui « comprenait des antisémites américains et internationaux, des négationnistes de l'Holocauste et des anti-guerre ». militants. » La conférence s'est néanmoins déroulée dans le calme, culminant avec une conférence de presse à Téhéran à laquelle moi-même et d'autres avons pris la parole et qui était ouverte aux médias internationaux.
Malheureusement, quelqu’un à Washington n’a pas aimé l’idée d’une conférence réunissant des personnes de nombreuses nations et croyances pour discuter d’un problème international controversé. En février 2019, Sigal Pearl Mandelker, alors sous-secrétaire au Trésor chargée du terrorisme et du renseignement financier et citoyen israélien, a ordonné à l'Office of Foreign Assets Control (OFAC) de sanctionner le fondateur de New Horizon, formé aux États-Unis, Nader Talebzadeh Ordoubadi , ainsi que son épouse libanaise, Zeina Mehanna, son organisation The New Horizon Conference (NHC) et certains de ses collaborateurs pour la tenue de la conférence. Apparemment et peut-être inévitablement, la raison était « l’antisémitisme, le négationnisme et le fait de permettre aux services secrets iraniens de recruter des participants ». Mandelker, d’ailleurs, était soupçonné d’avoir des liens avec les services de renseignement israéliens, le Mossad. Elle aurait notamment été impliquée dans la négociation du tristement célèbre accord de Floride qui a permis au riche trafiquant sexuel d'enfants Jeffrey Epstein et probable espion israélien d'éviter des accusations fédérales.
J’ai peut-être été, par inadvertance, la source de l’affirmation selon laquelle les services de renseignement iraniens opéraient lors de la conférence de Masshad. Peu de temps après mon retour d’Iran aux États-Unis, j’ai reçu la visite de deux agents du FBI qui voulaient parler du rassemblement. Ils ont été assez polis, et lorsqu’ils m’ont demandé si je pensais que des agents des renseignements iraniens « travaillaient » sur la conférence, j’ai répondu qu’ils l’étaient très certainement, mais même si New Horizon était certainement au courant, je crois fermement qu’ils n’avaient pas le choix et qu’ils n’étaient pas réellement complices. dans ce qui se passait. En fait, j’ai été personnellement « lancé » trois fois – une fois par un officier se faisant passer pour un journaliste ; une fois par un officier se faisant passer pour un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères ; et une fois par deux agents du renseignement utilisant des pseudonymes qui, j'ai appris plus tard, étaient le chef et le chef adjoint du ministère du Renseignement. Je n'ai été menacé d'aucune façon pendant les pitchs, mais j'étais bien sûr dans leur pays et totalement sous leur contrôle.
Ce que j'essaie de dire, c'est que cela se produit depuis un certain temps et de manière plutôt agressive de la part du gouvernement américain, et pourtant, même un Américain bien informé ignore probablement complètement comment il peut être privé de ses droits constitutionnels fondamentaux sans toute capacité à repousser le système . Et cela vient des administrations démocrates et républicaines ainsi que des agences gouvernementales qui ont été corrompues au point où elles existent pour servir leurs maîtres politiques plutôt que le peuple américain. Espérons que Scott Ritter récupérera son passeport et sera libre de voyager à nouveau et de dire ce qu'il pense. Nous avons besoin de lui et de millions d’autres voix pour contester les horreurs qui se produisent à Washington.
Wikipédia : l'expérience ratée de démocratisation du savoir. Les « assassinats de personnages », la censure, instrument du corporatisme mondial
Par Richard Gale et Dr Gary Null Recherche mondiale, 5 juin 2024
Dans cet article soigneusement étudié, Richard Gale et le Dr Gary Null soulignent les insuffisances de Wikipédia en tant que source fiable d'informations et de connaissances. L'encyclopédie gratuite est créée, éditée et vérifiée par une armée de bénévoles en ligne dont la crédibilité et l'intégrité sont inconnaissables, voire discutables.
Les entrées supposées distinctes du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG), Global Research (globalresearch.ca) et de son rédacteur en chef, le professeur Michel Chossudovsky, ont été fusionnées en un seul article Wikipédia , constitué de diffamations injustifiées, des allégations infondées et des accusations contestables.
De tels efforts déployés par le plus grand site de référence, consulté par des milliards de personnes dans le monde , soutiennent le programme mondial de l'establishment, qui vise à discréditer des universitaires et des militants dissidents mais hautement compétents et qualifiés (« assassinat de caractère ») et à pousser leurs contributions et leurs efforts à les marges. Cela nie en effet leur vision de partager des connaissances qui « représentent pleinement la diversité humaine ». Voir la note biographique de Michel Chossudovsky ici.
—Recherche mondiale, 5 juin 2024
Quelle est la solution au « problème Wikipédia » ?
Wikipédia est la source de référence la plus importante et la plus lue au monde. Des milliards de personnes en dépendent chaque jour pour obtenir des faits impartiaux et des informations véridiques. Malheureusement, ils reçoivent souvent des calomnies et des mensonges. Cela constitue une menace existentielle pour la société, car les mensonges et les calomnies rongent le tissu social et nuisent à tous ses citoyens, tout autant qu’ils nuisent à ceux qui sont victimes de mensonges et de calomnies.
Si Wikipédia était un site marginal ayant peu d'influence, il pourrait être considéré comme inoffensif, tout comme vous pourriez considérer comme inoffensif d'être heurté par un enfant en bas âge sur un tricycle voyageant à la vitesse d'un escargot – mais pas si vous étiez renversé par une pizza. livreur sur un vélo électrique roulant à 30 mph. Parce que Wikipédia éclipse toutes les autres sources de référence sur la surface de la terre, non seulement en taille mais en influence, ce qui est en jeu est la pollution même du savoir lui-même. Que ferons-nous à ce sujet ?
Faut-il censurer Wikipédia pour l’empêcher de publier des mensonges et des calomnies ? Absolument pas. Il ne doit y avoir aucune censure préalable à la publication en Amérique, même pour les mensonges et les calomnies. D’un autre côté, ils ne devraient pas non plus bénéficier de l’immunité contre les conséquences de la publication délibérée de mensonges et de calomnies, surtout si cela porte préjudice à des innocents.
C'est pourquoi nous avons des lois sur la diffamation.
Si l’Encyclopedia Britannica, le New York Times, NBC, Netflix ou toute autre plate-forme médiatique non seulement publiaient des mensonges sur quelqu’un, mais refusaient également de corriger ces mensonges lorsqu’ils recevaient les informations correctes, ils seraient confrontés à une poursuite en diffamation – ce qu’ils feraient presque. certainement perdre et être obligé de payer des millions de dollars d’amende.
Alors, comment Wikipédia peut-il s’en sortir en commettant des abus aussi éhontés de la vérité ? Comment Wikipédia peut-il délibérément mentir au sujet d’éminents scientifiques, médecins et universitaires – ruinant souvent leur carrière – sans faire face à des poursuites en diffamation de plusieurs millions de dollars ?
Car, curieusement, Wikipédia est à l’abri des poursuites en diffamation. En vertu de l’article 230 de la loi fédérale sur la décence en matière de communications (CDA) de 1996, Wikipédia est classé comme un « fournisseur de services » et non comme un « éditeur ». Ce qui signifie qu'il est protégé de toute responsabilité pour les articles rédigés par ses auteurs « tiers », que la loi présume naïvement être indépendants du contrôle des propriétaires de Wikipédia.
Les articles soumis à Wikipédia sont édités et souvent totalement réécrits par les « éditeurs » de Wikipédia pour refléter les préjugés et les agendas du fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales, ainsi que les préjugés et les agendas des puissantes entreprises et agences gouvernementales avec lesquelles il est de connivence. Les éditeurs qui ne respectent pas la ligne Wikipédia se voient couper les orteils insubordonnés et disparaissent rapidement. Ils savent qu'ils écrivent et éditent au gré de Jimmy Wales. Ainsi, Wikipédia ne devrait pas plus être autorisé à décliner sa responsabilité pour les mots qui apparaissent sur son site Web que le New York Times ne devrait être autorisé à décliner sa responsabilité légale pour les mots qui apparaissent dans ses colonnes d'actualités.
À l’heure actuelle, les juges continuent d’entretenir la fiction selon laquelle Wikipédia serait un « fournisseur de services ». Cela le protège des poursuites en diffamation. Mais à mesure que de nouveaux articles comme celui-ci paraissent, les tribunaux pourraient reconsidérer le statut de Wikipédia et le reclasser, plus correctement, de « fournisseur de services » à « éditeur » ; de la même manière que les tribunaux, après 1970, ont reclassé les maris qui forçaient leur femme à avoir des rapports sexuels – de « conjoints » à « violeurs ».
Même si chaque État avait autrefois une « règle d’exemption conjugale », en vertu de laquelle les maris étaient autorisés à violer leur femme sous la protection de la loi, le viol conjugal, à partir de 1993, est devenu illégal dans les 50 États. Les violeurs conjugaux vont désormais en prison. Espérons que les tribunaux connaîtront un changement similaire en ce qui concerne la reclassification de Wikipédia, qui viole la vérité sous la protection de la loi depuis sa création en 2001.
Les efforts visant à rassembler et à préserver les connaissances mondiales en une seule ressource autonome sont une entreprise humaine depuis plus de 2 000 ans. La plus ancienne encyclopédie survivante a été compilée par l'homme d'État romain Pline l'Ancien au premier siècle et couvrait des sujets sur l'histoire naturelle, l'architecture, la médecine et la géographie. Par définition, et ce n’est pas sans rappeler les dictionnaires conventionnels modernes, une encyclopédie faisant autorité est « recherchée et écrite par des experts en contenu bien formés et bien informés ».
Les entrées de l’encyclopédie « ne sont pas écrites pour convaincre, même si l’un de ses objectifs est effectivement de convaincre ses lecteurs de sa propre véracité ».
En d’autres termes, la factualité d’un sujet doit être encadrée et comprise au sein de la culture, de la discipline ou de la science sur ses propres bases. C’est pour cette raison que les gens ont recours aux encyclopédies pour des références rapides et concises en raison de leur réputation d’objectivité et de rigueur. Cependant, les mots cités ci-dessus ne figurent pas dans la définition d'un dictionnaire ni dans l'Encyclopedia Britannica, qui devrait être considérée à juste titre comme l'encyclopédie la plus fiable au monde. Ces citations apparaissent plutôt dans l'entrée de Wikipédia sous « Encyclopédie ». Pourtant, malgré sa définition, l’encyclopédie virtuelle open source Wikipédia ne parvient systématiquement pas à répondre à ses propres normes et les viole très souvent carrément.
Wikipédia a atteint la première place en tant qu'encyclopédie la plus consultée et référencée au monde. En mai 2024, Wikipédia en anglais contenait plus de 6,8 millions d'entrées distinctes et augmentait au rythme de 534 nouvelles entrées par jour grâce à son armée de plus de 800 000 éditeurs bénévoles enregistrés. Alors que d'innombrables personnes dans le monde bénéficient de l'étendue et de la portée des connaissances qu'offre l'encyclopédie, elle est également depuis près de deux décennies la cible de critiques croissantes pour ses préjugés et son manque d'objectivité sur de nombreux sujets qui ont un impact direct sur la santé et la santé des populations. bien-être.
Il existe plus de 200 000 sujets liés à la santé et à la médecine. Bien que la majorité des articles médicaux ne suscitent pas de controverse et fournissent des définitions encyclopédiques relativement précises et claires de la biologie et de l'étiologie des maladies et des conditions médicales, il existe une quantité importante d'environ 700 pages qui concernent directement les thérapies de médecine complémentaire et alternative (MAC). et les modalités de santé naturelle, notamment la chiropratique, l'acupuncture et la médecine traditionnelle chinoise (MTC), la naturopathie, l'homéopathie, la médecine orthomoléculaire, la médecine énergétique, etc. Ce regroupement d'articles est séparé des arts et des sciences médicales et intentionnellement marginalisé sous le titre « pseudoscience » et charlatanisme – des termes hautement préjugés et désobligeants qui n’appartiennent pas à une encyclopédie légitime. Ces entrées médicales non conventionnelles ont également été détournées par un mouvement promouvant une idéologie radicalisée du rationalisme scientifique connue sous le nom de scepticisme. La propre définition de la « médecine alternative » donnée par Wikipédia révèle sans équivoque son impression dépréciative à l'égard de cet ensemble mondial et vieux de plusieurs siècles de pratiques de santé naturelles :
« La médecine alternative est toute pratique qui vise à obtenir les effets curatifs de la médecine malgré le manque de plausibilité biologique, de testabilité, de répétabilité ou de preuve d’efficacité. Contrairement à la médecine moderne, qui utilise la méthode scientifique pour tester des thérapies plausibles au moyen d'essais cliniques responsables et éthiques, produisant des preuves reproductibles de l'effet ou de l'absence d'effet, les thérapies alternatives se situent en dehors de la médecine traditionnelle et ne proviennent pas de l'utilisation de la méthode scientifique. mais comptez plutôt sur des témoignages, des anecdotes, la religion, la tradition, la superstition, la croyance aux « énergies » surnaturelles, la pseudoscience, les erreurs de raisonnement, la propagande, la fraude ou d’autres sources non scientifiques.
Contrairement à d’autres pages médicales, il existe un manque apparent de professionnels de la santé réputés qui éditent avec succès ces pages . La majorité sont des amateurs anonymes qui s’appuient systématiquement sur les sites Web et les publications Skeptic comme principales sources de référence. Malgré les volumes d'études évaluées par des pairs et d'articles catalogués dans la National Library of Medicine des National Institutes of Health et dans d'autres bases de données de recherche confirmant l'efficacité de ces thérapies non conventionnelles, les éditeurs de Skeptic s'appuient uniquement sur les études qui peuvent être utilisées à des fins de censure et de diffamation. . Étant donné que les sceptiques contrôlent et surveillent désormais ces sujets de santé, il n’y a aucune possibilité de transparence et un débat honnête pour corriger des erreurs grossières est le plus souvent systématiquement interrompu.
Lorsque nous recherchons des informations sur des problèmes de santé alternatifs en utilisant des encyclopédies légitimes et très respectées telles que l'Encyclopedia Britannica, nous trouvons des critiques justes, équilibrées et savantes basées sur des sources objectives fiables et une expertise professionnelle. Britannica et d'autres encyclopédies comparables nomment les éditeurs et leurs qualifications professionnelles dans un sujet donné. Il n’y a pas d’avilissement. Il n'y a pas d'attaques. À aucun moment dans ces encyclopédies très vénérées il n’y a de diffamation, de ridicule, de moquerie ou de dénigrement à l’égard de personnes soutenant une approche médicale alternative et complémentaire en contradiction avec l’orthodoxie médicale. Le processus de création d’une entrée de sujet est transparent et instructif. Par conséquent, en raison de l'absence de préjugés subjectifs, les utilisateurs bénéficient des informations fournies en ayant la liberté de se faire leur propre opinion sur la véracité d'une entrée.
Comparons maintenant cela à une expérience sur Wikipédia qui se présente comme une encyclopédie, mais échoue même aux défis les plus rudimentaires. La plupart des rédacteurs sont anonymes et ne disposent d'aucun curriculum vitae fiable permettant de vérifier s'ils possèdent une expertise dans le domaine qu'ils éditent. Leur utilisation de mots tels que « charlatan », « charlatan », « fou », « marginal » et « pseudo-scientifique » n’est pas rare. Il n’y a aucune transparence. On ressent un sentiment de condescendance débordante en regardant les biographies de personnes professionnelles hautement respectées qui critiquent la novlangue médicale conventionnelle. Ils sont tenus au mépris le plus total et leur expertise est préjugée comme n'ayant aucune valeur légitime. Pire encore, ils sont condamnés comme charlatans, charlatans, opportunistes dans la réalité virtuelle des procès-spectacles staliniens de Wikipédia – condamnés sans possibilité de répondre aux allégations.
Tout le monde devrait s’inquiéter du fait que les articles de Wikipédia sur les modalités médicales alternatives pour prévenir et traiter les maladies aient été expropriés par une armée d’éditeurs compromis dont la seule mission est de saper la crédibilité thérapeutique et les preuves scientifiques de ces thérapies. Pratiquement toutes ces candidatures médicales non orthodoxes sont dominées par des personnes déterminées à préserver le statu quo pro-pharmaceutique. N'importe qui peut passer un peu de temps à parcourir les articles de Wikipédia sur l'homéopathie, la chiropratique, les suppléments à base de plantes et les vitamines populaires, etc. et découvrir rapidement que les recherches favorables évaluées par des pairs ne sont pas les bienvenues. Si quelqu'un en doute et se sent en jeu, inscrivez-vous en tant qu'éditeur et essayez de faire une modification constructive et véridique sur l'efficacité médicale de l'un de ces traitements alternatifs, appuyée par une référence médicale irréfutable, et elle sera rapidement supprimée en quelques heures. Continuez à faire la même modification et vous finirez par être banni.
Prenons un exemple. La Fédération nationale de la santé (NHF), fondée en 1955, est une organisation internationale de consommateurs et de liberté en matière de santé qui se consacre à la protection du droit des citoyens à consommer des aliments sains, à l'accès en vente libre aux compléments alimentaires et à l'accès aux thérapies médicales alternatives. Dans le passé, la NHF a joué un rôle déterminant dans l'obtention d'une licence légale pour les chiropracteurs aux États-Unis, la reconnaissance de l'acupuncture comme traitement viable et l'adoption de la Dietary Supplement Health and Education Act qui permet aux Américains d'accéder à des compléments alimentaires sous l'assurance du gouvernement. contrôles de qualité et bonnes pratiques de fabrication. De plus, la Fédération est reconnue par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avec le statut d'observateur de l'ONU et siège à la Commission du Codex Alimentarius de la FAO-OMS, qui établit des normes et directives alimentaires internationales, y compris l'utilisation de pesticides, d'additifs alimentaires, conservateur, niveaux de contamination, etc. En fait, avec des membres représentant désormais 22 pays, la NHF est la seule organisation de défense des consommateurs au sein de la Commission, non contaminée par un gouvernement individuel et par les intérêts privés des grands fabricants de produits alimentaires, des sociétés agrochimiques telles que Monsanto, les géants pharmaceutiques et leurs lobbyistes. En d’autres termes, NHF est une organisation de protection des consommateurs très estimée, avec une histoire de 70 ans dans la protection des libertés individuelles en matière de santé.
En 2007, les membres du conseil d'administration de la NHF ont mené une petite expérience pour tester la neutralité de Wikipédia. NHF n'avait aucune entrée dans Wikipédia ; par conséquent, une entrée a été créée qui est restée très neutre sans noter aucune allégation déraisonnable ou douteuse. Après un certain temps, l'entrée a été radicalement modifiée pour présenter la fédération sous un jour négatif. Les références positives ont été remplacées par des références anti-santé naturelles. Toutes les tentatives de l'organisation visant à restaurer l'entrée originale de la page ont été rejetées. Les efforts d'un avocat externe pour corriger la page de NHF ont donné lieu à des avis de cessation et d'abstention menaçants.
L'entrée Wikipédia actuelle de la NHF décrit la Fédération comme « une alliance de promoteurs et de partisans qui s'engagent dans des campagnes de lobbying… utilise les mots « alternative » et « liberté » à ses propres fins » et est « antagoniste aux méthodes scientifiques acceptées ainsi qu'aux normes de consommation actuelles. loi de protection. » Cependant, ces citations de Wikipédia proviennent d’une organisation militante anti-médecine alternative, Quackwatch, qui harcèle depuis longtemps les praticiens de la santé naturelle et pratiquement toutes les modalités de médecine alternative afin de faire avancer davantage son programme alimentaire basé sur les médicaments et les entreprises. Par conséquent, la Fédération n’avait aucun autre moyen de corriger les fausses informations et s’est donc résignée au sort de rester à perpétuité dans la prison de Wikipédia.
Il existe de nombreux autres exemples de médecins certifiés qui défendent des thérapies médicales alternatives et d’associations professionnelles de santé confrontées à des obstacles similaires. À tel point qu’il est désormais ancré dans la culture Wikipédia, qui est désormais analogue aux croyances fermement ancrées dans n’importe quelle secte religieuse dogmatique. La question n’est plus de savoir si Wikipédia est récupérable ; Au contraire, sur des questions liées à la médecine et à la santé et sur des questions géopolitiques controversées et liées aux partis, l’encyclopédie s’est transformée en une écurie augéenne de désinformation et de népotisme corporatif et politique.
Quel type de personne attaquerait des médecins et des individus dont les contributions à la société ont eu un impact positif sur la vie de tant de personnes par des moyens non orthodoxes ? Peut-être, des trolls idéologiques psychologiquement sous-développés.
Dans un article publié dans Psychology Today intitulé « Les trolls Internet sont des narcissiques, des psychopathes et des sadiques », Jennifer Golbeck Ph.D. écrit : « Les trolls mentiront, exagéreront et offenseront pour obtenir une réponse. » De même, dans une étude menée par des chercheurs de l’École des sciences de la santé et de psychologie de l’Université de la Fédération à Mount Helen, les trolls ont obtenu des résultats supérieurs à la moyenne sur deux traits : la psychopathie et l’empathie cognitive. Les chercheurs ont suggéré que même si les trolls « font preuve d’un certain type d’empathie, l’associer à la psychopathie les rend finalement méchants ». Ils ont également constaté que les trolls étaient susceptibles d’être très sadiques et étaient plus susceptibles d’être des hommes.
Que les rédacteurs pro-pharmaceutiques soient des trolls, des cyberintimidateurs ou même des idéologies médicales professionnelles telles que la légion de médecins et de professeurs d'organisations sceptiques telles que le Center for Inquiry, Evidence Based Medicine, le Committee for Skeptical Inquiry, la James Randi Educational Foundation et Quackwatch, il est indéniable que la majorité des éditeurs anonymes des pages de Wikipédia consacrées à la médecine alternative et complémentaire, ainsi que les défenseurs de la santé naturelle, se livrent à une diffamation. Ces organisations sont catégoriques sur le fait que les recherches consacrées à l’étude de l’efficacité des médecines alternatives constituent un ennemi dangereux de leur définition étroite de la science.
L'« assassinat de personnage » est une pratique dans laquelle un effort délibéré et soutenu est déployé pour nuire à la réputation ou à la crédibilité d'un individu, de groupes sociaux ou d'institutions.
Martin Icks de l'Université d'Amsterdam et Eric Shiraev de l'Université George Mason ont introduit une classification de sept méthodes de diffamation, qu'ils ont définies comme des « mensonges anonymes », des « citations erronées », « la réduction au silence », des « actes de vandalisme », des « injures ». », « maladie mentale » et « déviance sexuelle ». Les auteurs ont identifié Wikipédia comme un contexte courant pour les « mensonges anonymes ». Nos enquêtes ont montré que les citations erronées, la réduction au silence, les injures et les abus ou harcèlements en ligne sont très répandus.
Pour ceux dont la réputation et les contributions publiques positives ont été terrorisées et dégradées par Wikipédia, il n’existe aucun recours pour restaurer leur caractère, légal ou autre . Au fil des années, de nombreuses plaintes ont été communiquées et/ou déposées auprès de la Fondation, y compris des poursuites judiciaires, concernant les violations flagrantes des politiques éditoriales de Wikipédia, la désinformation et le langage incendiaire et potentiellement diffamatoire. Malheureusement, ces demandes restent dans la majorité des cas sans réponse.
En dernier recours, ce qui peut être fait est de refuser les collectes de fonds de la Fondation Wikipédia et toute sollicitation de subventions et de dons. Notre propre expérience passée en matière de poursuites judiciaires contre la Fondation a été confrontée à des abus de la part du réseau juridique de Wikipédia et d'éditeurs bénévoles privilégiés soutenus en privé par la Fondation. La Fondation a catégoriquement refusé d'assumer la responsabilité ou d'être tenue pour responsable des abus perpétrés par des rédacteurs bénévoles et administratifs et des groupes promouvant des idéologies antagonistes contre les thérapies médicales et ses principaux partisans avec lesquels ils ne sont pas d'accord. La conséquence a été que la réputation scientifique et l’efficacité de ces thérapies, ainsi que les carrières de ceux qui les pratiquent, sont sérieusement ébranlées et endommagées. Sur la base des preuves, nous affirmons que la Fondation permet sciemment à cette activité de persister et qu'elle est en fait idéologiquement alignée sur un programme de santé anti-naturel qui menace l'industrie pharmaceutique.
Les éditeurs frustrés de Wikipédia, passés et présents, ont reconnu que la culture de harcèlement et d'abus de Wikipédia sur ses pages de discussion est incontrôlable. En 2020, la Fondation a rédigé son Code de conduite universel pour résoudre ce problème systémique de comportement toxique et a annoncé qu'elle commencerait à interdire les éditeurs accusés de comportement abusif envers d'autres éditeurs. Cependant, plus de quatre années se sont écoulées et le Code n'a pas encore été ratifié par le Conseil d'administration de Wikimedia et son application est toujours en attente. Malheureusement, cette nouvelle décision, aussi admirable soit-elle, ignore les volumes de désinformation et de langage diffamatoire déjà trouvés dans les pages de l'encyclopédie. Le Code ne rétablirait pas non plus les normes de neutralité originales de Wikipédia, ni ne remédierait à la grave négligence dans la codification de lignes directrices vérifiables permettant de déterminer ce qui est ou n'est pas un contenu exact.
L'assaut du scepticisme contre les thérapies CAM est devenu un effort contre-insurrectionnel visant à délégitimer les tendances contemporaines de la médecine. En 2019, l’Organisation mondiale de la santé a rapporté que « la médecine traditionnelle et complémentaire constitue une ressource de santé importante et souvent sous-estimée, avec de nombreuses applications, notamment pour la prévention et la gestion des maladies chroniques liées au mode de vie et pour répondre aux besoins de santé des populations vieillissantes ». Le nombre d’écoles de médecine américaines proposant des cours de médecine complémentaire et alternative augmente rapidement. Les facultés de médecine américaines les plus prestigieuses disposent désormais de départements de médecine traditionnelle chinoise ou incluent ces matières dans leur programme, notamment l'acupuncture, l'hypnose et les plantes médicinales, selon un récent article du US News . Un article conjoint du NIH et de Johns Hopkins de 2024 a rapporté que les approches de santé alternatives ont augmenté jusqu'à 38 % en 2022 et que 49 % des Américains utilisent des thérapies complémentaires pour gérer la douleur. Une autre enquête gouvernementale estime que 62 pour cent des adultes américains utilisent chaque année une forme de médecine alternative. D’un autre côté, Wikipédia se sent menacée par cette tendance alors que son animosité éditoriale continue de devenir de plus en plus hostile.
indéfini
Logos de 16 projets frères Wikimedia (sous licence CC BY-SA 3.0)
Il est crucial de considérer la Fondation Wikimédia dans le contexte plus large du mondialisme corporatif international et de son agenda impérialiste. En tant qu'organisation à but non lucratif, la Fondation n'agit pas indépendamment de la plupart des plus grandes entités mondialistes fédérales et internationales, y compris des méga-entreprises privées. Ses plus grands donateurs déclarés sont Google, Microsoft, Intel, la Fondation Bill et Melinda Gates, Bloomberg, Boeing, Goldman Sachs, Chevron, Merck, Oracle et Bank of America. Bien qu’il ait fait un clin d’œil aux droits constitutionnels à la liberté d’expression, il a également agi en faveur de la censure. L’année dernière, la Fondation a déposé un mémoire d’amicus auprès de la Cour suprême soutenant l’annulation des projets de loi du Texas et de Floride qui « interdisent aux opérateurs Web d’interdire aux utilisateurs ou de supprimer des discours et des contenus en fonction des points de vue et des opinions des utilisateurs en question ». Dans son communiqué de presse, la Fondation affirme que de tels projets de loi « diminueraient la qualité et la convivialité de Wikipédia pour des milliards de lecteurs et d’utilisateurs dans le monde ». Bien entendu, un libre accès à la liberté d’expression sur l’encyclopédie saperait les intentions cachées de la Fondation visant à faire avancer certaines idéologies ou récits scientifiques au-dessus d’autres.
La Fondation est également pleinement immergée dans les missions et objectifs de l’Organisation Mondiale de la Santé et des National Institutes of Health. L'article de Wikipédia sur l'OMS est totalement exempt de toute critique, malgré les nombreuses accusations d'incompétence et de corruption auxquelles l'organisation a été confrontée, comme la débâcle dans sa gestion de l'alerte à la grippe porcine en 2008. En octobre 2020, la Fondation a entamé une collaboration avec l'OMS pour faire avancer le discours de cette dernière en réponse à la pandémie de Covid-19. La PDG de la Fondation Wikimedia et jeune leader mondial du Forum économique mondial, Katherine Maher, a assuré l'engagement de l'encyclopédie à « briser les mythes » sur les informations médicales qui remettaient en question l'OMS et les politiques de santé des gouvernements individuels qui suivaient les directives de l'OMS. En réponse à cette collaboration, le directeur général de l'OMS, Tedros, qui a lui-même fait l'objet de nombreuses accusations controversées dans le passé, a déclaré que cette relation garantirait aux gens l'accès « à des informations sanitaires fiables de l'OMS dans plusieurs pays, langues et appareils ». De même, les quinze années de relation entre Wikipédia et les National Institutes of Health ont protégé la page Wikipédia de l'agence fédérale contre toute controverse justifiée. Il en va de même pour de nombreuses autres organisations internationales, comme le WEF, qui promeuvent un programme mondialiste centralisé contrôlé et orchestré par une classe élitiste.
Le plus frustrant est peut-être que, malgré les preuves factuelles selon lesquelles la science médicale soutenant les médecines alternatives n'est pas du côté de Wikipédia, celle-ci refuse obstinément de le reconnaître. Cela nous laisse à une seule hypothèse ; c’est-à-dire que c’est intentionnel et que la Fondation Wikimedia a un autre programme qui transgresse ses propres affirmations éthiques. Parmi les 37 millions de citations de la base de données PubMed du NIH, des centaines de milliers d'études publiées dans des revues scientifiques confèrent un certain degré de crédibilité aux thérapies médicales alternatives et naturelles non médicamenteuses. Des milliards de visites de patients dans le monde montrent que les médecines alternatives et complémentaires fonctionnent au niveau des patients. Une étude gouvernementale estime que 53 pour cent, soit plus de la moitié des 338 600 médecins américains en cabinet, recommandent au moins une approche de santé complémentaire à leurs patients. Les thérapies les plus recommandées sont le massage (30 %), la chiropratique (27 %), les suppléments nutritifs et à base de plantes (26 %) et l'acupuncture (22 %).
Cinquante-trois pour cent des psychiatres américains recommandent désormais des thérapies corps-esprit telles que la méditation, le yoga et l'imagerie guidée. Pourtant, par extension, selon l'idéologie sceptique de Wikipédia, tous ces médecins sont considérés comme des charlatans et des charlatans. Ce n’est pas simplement une erreur, c’est horriblement mauvais selon toutes les normes morales.
Depuis de nombreuses années, l’état de santé, l’espérance de vie et le bien-être psychologique des Américains se dégradent constamment. L’état de santé désastreux de la nation fait écho à l’augmentation incessante des prescriptions de médicaments et des interventions chirurgicales. Il ne fait plus de doute que ces tendances sont profondément interconnectées. Les médecins ne recommandent les interventions médicales naturelles que parce que leur expérience clinique personnelle a démontré leur efficacité. Alors, qu’est-ce que Wikipédia a réellement contribué à la crise sanitaire qui pourrait inverser la tendance ? Fondamentalement rien, car il ne fait que pédaler davantage sur les mêmes remèdes qui sont à l'origine des problèmes et marginalise de manière méprisante les remèdes qui peuvent apporter un soulagement et augmenter le bien-être des patients.
Il est grand temps que le public ne dise plus Wikipédia. Fini les trolls anonymes souffrant de dysfonctionnements psychologiques qui intimident les professionnels de la santé accomplis et les professions médicales alternatives. Et enfin, fini les cadeaux à la Fondation Wikimédia alors qu’elle se lance dans ses tournées de mendicité pour alimenter davantage sa source de revenus, qui s’élevait à 180 millions de dollars en 2023.
Ne pas confondre le deep web, le dark web et le(s) darknet
La liberté d’expression dans le monde n’est pas dans la meilleure des formes qu’il soit, c’est un euphémisme. L’internet originel, cette porte fenêtre ouverte sur le monde n’est plus depuis bien longtemps : explosion du nombre d’usagers (en janvier 2024, il y avait 5,35 milliards d’internautes dans le monde, soit 66,2 % de la population mondiale), usage des médias sociaux (5,04 milliards d’usagers), dérives multiples, nécessité de modération, succession de lois d’encadrement de par le monde. En France, moult lois qui ont de façon récurrente occasionné de nombreuses polémiques liées à ce qui a été considéré par de nombreuses organisations comme attentatoires aux libertés publiques, ciblant souvent l’anonymat, dont entre autre la loi de sécurité globale, les algorithmes « modérateurs » pas toujours transparents, le shadow banning pour invisibiliser des propos, une réalité loin d’être un fantasme. Si la censure sur le net existe, elle est naturellement pratiquée de façons très différentes selon les pays. Le curseur est simplement plus ou moins élevé : il est un monde entre un Intranet iranien coupé de l’Internet, et l’internet français.
Mais revenons à notre sujet :
Le deep web est la section invisible du web, une partie volontairement (la plupart du temps) non indexée par les robots d’indexation, incluant les bases de données et sections privées de sites. Par exemple, une partie non indexée d’une entreprise à destination uniquement des salariés. Il y a, d’un côté le web classique dit « web surfacique » qui représente 10 % du web, et le deep web, à savoir toutes les ressources non indexées, qui représentent pas moins de 90 % des ressources. (quand on ne souhaite pas qu’un contenu apparaisse dans l’index d’un moteur de recherche, on utilise une directive noindex)
Le dark web, proche du deep web dans l’esprit, serait le web non indexé, ne nécessitant pas d’outils spécifiques hors la connaissance de l’adresse URL. Le terme est utilisé pour désigner le dark web, qui, en définitive, n’existe pas réellement, il est généralement considéré comme la partie cybercriminelle du deep web.
Un darknet, ou plutôt les darknets puisqu’il en existe plusieurs, sont des réseaux parallèles. C’est un ensemble de sous-réseaux d’internet, qui nécessitent des outils spécifiques pour y accéder comme hyphanet (freenet avant 2023), I2P ou Tor. Tor demeure le navigateur le plus utilisé pour accéder au réseau (liens) du darknet. Ce dernier est souvent présenté, pour ne pas dire toujours, pour ses aspects les plus sombres. Il n’est pour autant qu’une partie du dark web, souvent associé à des contenus cachés et effectivement majoritairement illicites. Cependant, tous les contenus du dark web, tous les contenus du dark net ne sont pas illicites.
À l’origine, Tor, qui est un navigateur indispensable pour – en suivant mes instructions – accéder au darknet, a été créé par la US Navy pour assurer la confidentialité des échanges. Ceci étant dit, c’est au lecteur de se faire une opinion sur les évolutions d’usages. Notez que ne serait-ce que le terme dark associe le darknet à la malveillance, ce qui est, nous allons le voir, un raccourci simpliste et fallacieux, pourtant largement utilisé lorsqu’il est évoqué. Il est vrai que le sensationnel, la délinquance, la criminalité, la vente de drogue, font toujours plus d’audience. Ainsi, dans les esprits, le darknet a fini par être compris comme un espace dédié aux pires crapules, c’est tout simplement FAUX ! Mais les préjugés, comme le disait notre brave Voltaire, ne sont-ils pas la raison des sots ? Ou la raison de ceux qui ne souhaitent pas que les citoyens en situation critique (censure abusive, maltraitance de dissidents politiques, d’activistes etc. ) s’y réfugient, ou la raison de ceux qui ne souhaitent pas voir leurs consommateurs potentiels se soustraire à leur économie : Gafam, BATX ?
Comprendre le(s) darknet
Le darknet regorge de contenus qui ne peuvent être trouvés à l’aide des moteurs de recherche traditionnels. Vous pourrez trouver des sites anonymisés, des marchés illégaux et bien d’autres choses.
Néanmoins, il serait parfaitement faux de dire que la seule chose qui relie toutes les activités relève de la criminalité. Le darknet – ou plutôt les darknets – sont des pages proposant un certain nombre de liens classés par thématique, c’est aussi l’un des rares endroits où se rencontrent des activistes, des journalistes, des hackers éthiques, et quiconque souhaite, souvent pour des raisons de sécurité voire « vitales », protéger ses données personnelles, ses échanges etc. En matière de contenu, vous y trouverez des forums de discussion, des outils « traditionnels » qui se trouvent sur le web pour créer un site par exemple, des messageries, des bibliothèques numériques, et même et comme énoncé précédemment des activités illégales voire sordides : vente d’armes, tueurs à gage, drogue (cf. le célèbres supermarchés de la drogue comme le défunt silk road), pédopornographie (cf. le démantèlement le 3 mai 2021 par la police judiciaire allemande du sordide « Boystown », probablement l’un « des plus grands site de pédopornographie au monde » avec une estimation de plus de 400 000 membres).
Force est de constater que lorsque les médias évoquent le darknet, ils ne lui font pas souvent bonne presse, et pour cause, cf les faits que je viens d’évoquer. Pour autant, expérimenter c’est connaître. Pour que vous vous forgiez votre propre opinion, suivez-moi et allons-y, vous serez pour certains surpris de constater qu’une fois expliqué, n’importe quel usager aussi peu qualifié en informatique qu’il soit peut y avoir accès…
Nous allons donc explorer les mystères du darknet et donner à voir des outils et techniques permettant de « naviguer dans l’ombre de big Brother » et ses vocations louables.
Avertissement
Cependant, avant de plonger dans cet univers clandestin, il est important de connaître les risques et les précautions à prendre. Préparez-vous à découvrir le côté sombre trop souvent mis en avant, mais aussi le côté lumineux dont on parle malheureusement bien peu.
Cependant, si je peux me permettre une recommandation, une fois dans la place, n’allez pas, JAMAIS sur les sites parfaitement délictueux, fût-ce par une curiosité aussi inconsciente que déplacée, et naturellement n’échangez pas, vous vous doutez bien que de nombreux sites sont bien heureusement infiltrés, ce qui permet de faire tomber notamment les sites les plus sordides.
Boîte à outils pour accéder au darknet
Pour parcourir le darknet en tout anonymat, il faut prendre quelques précautions et disposer d’un certain nombre d’outils : un VPN (liste de VPN gratuits) et TOR qui est très facile à installer (télécharger TOR pour Windows, MacOs, Linux ou Android). Le VPN (réseaux privés virtuel), vous permettra de dissimuler votre identité, à savoir votre adresse IP, dotez-vous en, et ce avant de télécharger TOR (inutile que votre fournisseur d’accès le sache). Tor, kesako ? Pas de panique : Tor est le « moteur de recherche » requis pour aller à la quête du darknet, c’est un logiciel gratuit et à code source ouvert, cela signifie que le code est transparent et peut être modifié, il est « administré par le Projet Tor et une communauté de bénévoles dans le monde entier ». Il se connecte à Internet en utilisant les nœuds de relais pour garder l’anonymat lorsque vous faites des recherches (Ndlr : le principe de fonctionnement de TOR est anonyme, car il fonctionne par paquets d’informations censés empêcher l’identification de l’utilisateur ; une fois TOR lancé, vous pouvez donc changer une nouvelle fois d’adresse IP. Cependant, si vous lancez TOR et que vous n’avez pas de VPN, votre FAI le détectera, avec un VPN, en complément il ne saura pas que vous vous êtes connecté… ni naturellement ce que vous y faites.)
Visualisation de quatre décennies d'incendies de forêt aux États-Unis
PAR TYLER DURDEN SAMEDI 08 JUIN 2024 - 03H50
Une interaction complexe de facteurs conduit à la longue saison des incendies de forêt en Amérique du Nord : augmentation des températures estivales, régimes de précipitations irréguliers, changement d’utilisation des terres et, ironiquement, pratiques de suppression des incendies.
- voir cadre sur site -
Mais que disent les données ? Pallavi Rao de Visual Capitalist visualise les millions d'acres brûlés par les incendies de forêt aux États-Unis de 1983 à mai 2024, selon les statistiques du National Interagency Fire Center.
En 2010 et 2015, des terres record ont été incendiées par des incendies de forêt En jetant un coup d’œil au graphique, il apparaît clairement que les incendies de forêt aux États-Unis brûlent en moyenne beaucoup plus d’acres dans les années 2010 que dans les années 1980. Il est intéressant de noter que le Forum économique mondial souligne que même si le nombre d’incendies a diminué depuis 2005, les terres brûlées ont augmenté, ce qui indique une augmentation de l’intensité des incendies de forêt.
En 2015, les incendies de forêt ont brûlé plus de 10 millions d’acres dans le pays, une première depuis le début de ces records. Cinq ans plus tard, une répétition s'est produite, grâce à quatre incendies californiens qui ont brûlé ensemble plus de 2,3 millions d'acres dans l'État.
À titre de comparaison, les incendies de forêt aux États-Unis ont brûlé environ 2,7 millions d’acres au total en 2023, soit la superficie la plus faible enregistrée depuis 1998. Un été californien inhabituellement humide a permis d’éviter que des étincelles errantes ne se transforment en catastrophes déchaînées.
Néanmoins, en août, un incendie dévastateur a presque détruit la ville historique de Lahaina, à Maui, tuant au moins 100 personnes.
Enfin, les incendies de forêt aux États-Unis ont jusqu’à présent brûlé 1,9 million d’acres en 2024, ce qui est actuellement inférieur à la moyenne annuelle sur 10 ans de 7,2 millions d’acres. Cependant, les experts prévoient un été et un automne plus chauds que d’habitude, et l’activité des incendies devrait augmenter à mesure que l’été avance.
L'expansion du réseau électrique, partie 3 : investissements
PAR TYLER DURDEN VENDREDI 07 JUIN 2024 - 03:30 Rédigé par Michael Lebowitz via RealInvestmentAdvice.com,
Nous poursuivons notre discussion sur les idées d’investissement qui pourraient bénéficier de la mise à niveau et de l’expansion du réseau électrique pour répondre à la demande croissante des centres de données d’IA et des véhicules électriques.
Cette troisième et dernière partie de cette série se concentre sur les sources d'énergie alternatives, les sociétés de services publics et d'autres sociétés liées à l'infrastructure du réseau électrique.
Si vous n'avez pas lu les parties UN ou DEUX, nous vous recommandons de les lire avant de continuer.
Sources d'énergie alternatives/renouvelables
En 2022, le ministère de l’Énergie a calculé que les énergies renouvelables provenant du solaire, de l’éolien, de l’hydroélectricité, de la géothermie et de la biomasse représentaient un cinquième de toute la production d’électricité. D’ici 2028, l’AIE estime que ce pourcentage doublera pour atteindre 42 %. Les énergies solaire et éolienne devraient devenir les principales sources d’énergie alternatives.
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Les investissements dans le solaire, l’éolien et d’autres sources d’énergie alternatives, ainsi que dans le gaz naturel, le charbon et le nucléaire, seront de plus en plus essentiels pour alimenter nos centrales électriques. En outre, supposons que les États-Unis et d’autres pays continuent de lutter pour atteindre zéro émission nette d’ici 2050 et atteindre d’autres objectifs environnementaux. Dans ce cas, la demande de sources d’énergie alternatives existantes et nouvelles augmentera.
L’énergie renouvelable présente des avantages et des inconvénients par rapport au gaz naturel. L’avantage majeur des énergies renouvelables est qu’elles produisent un minimum d’émissions de gaz à effet de serre, comme indiqué ci-dessous. Deuxièmement, et c’est tout aussi important, selon les Perspectives énergétiques mondiales de l’AIE, l’énergie solaire et éolienne sont les sources d’énergie renouvelables les moins chères et coûtent beaucoup moins cher que les sources d’énergie à base de carbone.
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Cependant, ils présentent des défauts considérables qui doivent être surmontés. Considérez ce qui suit de Green Solutions.
Dépend fortement des conditions météorologiques. Lorsque des conditions météorologiques défavorables surviennent, les technologies d’énergies renouvelables comme les cellules solaires peuvent ne pas être aussi efficaces. Par exemple, pendant les périodes de pluie, les panneaux photovoltaïques ne peuvent pas produire d’électricité, ce qui nécessite un retour aux sources d’énergie traditionnelles.
Efficacité inférieure. Malheureusement, les technologies renouvelables présentent généralement une efficacité inférieure à celle des dispositifs de conversion d’énergie traditionnels. Par exemple, les panneaux solaires disponibles dans le commerce ont un rendement d'environ 15 à 20 %. En revanche, les technologies traditionnelles utilisant le charbon ou le gaz naturel peuvent atteindre des niveaux d’efficacité allant respectivement jusqu’à 40 % et 60 %.
Coût initial élevé. Les processus de fabrication et d’installation des dispositifs à énergie renouvelable, tels que les panneaux photovoltaïques, peuvent être relativement coûteux. Rien que pour l'installation, les panneaux solaires coûtent en moyenne entre 17 430 et 23 870 dollars.
Région géographique limitée. La disponibilité de terrains de haute qualité est limitée, ce qui conduit les promoteurs à rechercher de toute urgence de nouveaux sites. Par exemple, en Allemagne, les limitations réglementaires, environnementales et techniques réduisent considérablement le potentiel des parcs éoliens terrestres à seulement 2 %.
Pénuries de matières premières clés. Cela comprend des métaux essentiels comme le nickel, le cuivre et les métaux des terres rares, tels que le néodyme et le praséodyme, qui sont essentiels à la création des aimants utilisés dans les éoliennes.
Avec le temps, nous pensons que les énergies renouvelables deviendront beaucoup plus efficaces et, espérons-le, seront en meilleure position pour répondre aux besoins croissants des centrales électriques du pays. Les investisseurs ne semblent pas aussi optimistes.
Le récent discours poussant les investisseurs à investir dans le réseau électrique a ignoré les actions renouvelables. Le graphique ci-dessous montre deux ETF d’énergie alternative populaires, l’ETF solaire d’Invesco (TAN) et l’ETF iShares Global Clean Energy (ICLN). Les deux ETF sont bien loin de leurs sommets de 2008 et de leurs récents sommets de fin 2020.
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Les actions énergétiques alternatives et les ETF diversifiés peuvent constituer d’excellents investissements pour les investisseurs à long terme, car les énergies renouvelables seront fortement dépendantes. De plus, leurs actions n’ont pas bénéficié du discours d’expansion du réseau électrique.
La technologie des batteries est vitale pour les énergies renouvelables Les énergies solaire et éolienne ne sont pas fiables en raison des conditions météorologiques. Par exemple, la citation suivante de OilPrice.com :
Mais si l’énergie solaire a rendu le système de production d’électricité américain plus écologique, elle l’a également rendu plus volatile, en particulier sur le principal marché solaire, la Californie.
Là-bas, le pic de production d’énergie solaire coïncide avec la plus faible demande d’électricité résidentielle à midi. Lorsque la demande d’électricité commence à augmenter après 18 heures, la production solaire commence à diminuer.
En Californie, par exemple, « lors des journées ensoleillées du printemps, lorsque la demande est moindre, les prix de l’électricité deviennent négatifs et la production solaire doit être ‘réduite’, voire jetée », explique l’Institut de recherche sur l’énergie (IER).
En conséquence, les services publics ont besoin de batteries plus efficaces pour stocker l’excédent d’énergie renouvelable afin de l’utiliser pendant les périodes de pointe de la demande et lorsque les conditions météorologiques ne sont pas propices à la production d’électricité. Sans batteries plus efficaces, on ne peut pas compter sur des sources d’énergie alternatives non fiables autant que l’exigent les objectifs environnementaux.
Les entreprises impliquées dans le stockage d’énergie, en particulier celles qui sont à l’avant-garde de la production de batteries plus efficaces, pourraient bénéficier d’avantages significatifs. Mais une technologie non éprouvée comporte des risques importants pour les investisseurs. Par exemple, de nombreux nouveaux types de technologies de batteries sont en cours de développement.
Piles à semi-conducteurs
Batteries lithium-soufre
Batteries lithium-ion sans cobalt
Batteries sodium-ion
Batteries fer-air
Piles à base de zinc
Batteries au graphène
La diversification des batteries peut être critique Même si vous savez quel type de batterie sera le gagnant, pour ainsi dire, vous avez également la tâche ardue de déterminer quelle entreprise sera le principal producteur de la batterie. À moins que vous ne pensiez avoir une bonne connaissance de la technologie des batteries et des principaux acteurs du secteur, nous pensons qu’un ETF diversifié sur les batteries peut fournir les meilleurs résultats d’investissement. En outre, les ETF sur les grandes batteries sont également diversifiés, avec des investissements dans des producteurs de lithium et d’autres métaux. Malheureusement, les ETF dans cet espace sont limités.
Global X Lithium & Battery Tech (LIT) est de loin le plus important, avec près de 1,5 milliard de dollars d'actifs sous gestion. Tout en investissant dans des entreprises dotées de nouvelles technologies de batteries, elle « investit également dans le cycle complet du lithium, depuis l’extraction et le raffinage du métal jusqu’à la production de batteries ». Ses trois principaux titres sont des producteurs de lithium.
Amplify Lithium and Battery Technology (BATT) est le deuxième plus grand ETF avec seulement 89 millions de dollars d'actifs sous gestion. Comme LIT, ils investissent dans des producteurs de lithium comme BHP et Albemarle.
Si vous souhaitez investir dans des entreprises individuelles, Tesla (technologies de batteries), LG Chem et Samsung SDI sont bien positionnés dans le secteur.
Mineurs de lithium
En supposant que le lithium reste un composant crucial dans les batteries de stockage d’électricité, ses mineurs devraient bien se porter, surtout compte tenu de la récente baisse des prix du lithium et des stocks associés.
Albemarle (ALB), basée en Caroline du Nord, est le premier producteur mondial de lithium et le plus grand producteur en termes de capitalisation boursière. Il s’agit du seul producteur de lithium de cette taille basé aux États-Unis. Comme le reste du secteur des énergies alternatives, ses actions se sont mal négociées récemment. Cependant, avec un P/E prévisionnel de 16, il y a de la valeur si ses revenus continuent d'augmenter à leur rythme récent.
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Nous vous prévenons que les gisements de lithium sont activement explorés. En cas de succès, l’offre de lithium pourrait limiter l’appréciation du prix du lithium. À titre d'exemple tiré de The Hill, des chercheurs font une découverte massive de lithium en Pennsylvanie.
Opérateurs de services publics et de réseau
Les services publics produiront plus d’électricité, augmentant ainsi leurs revenus. Cependant, ils doivent investir des capitaux importants pour moderniser, développer et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les emplacements des centres de données IA sont en partie choisis en fonction de leur capacité à fournir de l’électricité bon marché. Ainsi, les sociétés de services publics du Sud-Est et du Midwest, ayant accès à du gaz naturel moins cher et à une production d’énergie alternative plus fiable, seront les emplacements les plus rentables pour les centres de données. La carte ci-dessous montre que la Virginie héberge le plus grand nombre de centres de données, suivie par la Californie et le Texas.
Dominion Energy (D) en Virginie et Entergy (ETR) au Texas sont les deux sociétés de services publics qui pourraient être les plus grands bénéficiaires de la croissance des centres de données d'IA. Les deux actions ont un P/E à terme relativement faible d’environ 14 et des rendements en dividendes de 4,25 % pour D et de 5,50 % pour ETR. Il sera crucial de suivre leurs marges pour voir dans quelle mesure elles compensent efficacement les coûts d’expansion par une augmentation des revenus.
Constellation Energy (CEG) et NextEra Energy (NEE) méritent également d'être suivies car elles investissent massivement dans les infrastructures d'énergies renouvelables et bénéficieront d'une demande accrue. Nous ajouterions Duke (DUK) et Southern Company (SO) à la liste des sociétés à suivre.
Idées d'investissement supplémentaires
Nous présentons maintenant un éventail d’industries et d’entreprises qui peuvent en bénéficier.
Entreprises de technologie et d’IA Les entreprises spécialisées dans les logiciels d’IA pour l’efficacité et la gestion énergétiques trouveront des opportunités dans ce paysage en évolution. Parmi les noms les plus importants de ce secteur figurent IBM, Google, Microsoft, Oracle et GE Vernova.
Agrandissement de l'usine physique
Les entreprises qui fournissent aux centrales électriques des générateurs, des transformateurs, des disjoncteurs et des tableaux de distribution, entre autres, bénéficieront sans aucun doute de l’expansion du réseau électrique.
GE Vernova, Eaton, Quanta Services, Emerson Electric et Siemens
Un centre de données moyen utilise 300 000 gallons d’eau par jour pour refroidir ses équipements. C'est l'équivalent de l'eau utilisée par 100 000 foyers. Par conséquent, les entreprises capables de développer des solutions de refroidissement bon marché pour les centres de données seront très demandées.
Vertiv Holdings (VRT) est un leader sur ce segment. Ses actions ont décuplé depuis son introduction en bourse en 2019 et se négocient désormais à un P/E de 100. Il s’agit d’une action à haut risque et à haute récompense, pas pour les âmes sensibles.
FNB d’infrastructures
De nombreuses autres entreprises devraient profiter du prochain boom des infrastructures.
Ceux qui recherchent une approche d’investissement diversifiée dans le secteur électrique voudront peut-être explorer les ETF thématiques.
Par exemple, le First Trust Clean Edge Smart Grid Infrastructure Fund (GRID) détient 103 positions. Au-delà de la diversification et de l'expertise du gestionnaire de portefeuille, le fonds peut acheter des actions sur des marchés étrangers, auxquels de nombreux investisseurs américains n'ont pas accès ou ne sont pas à l'aise avec ceux-ci.
iShares (IFRA) est un fonds similaire avec un panier d'actions différent et une approche différente en matière d'investissement dans le secteur.
En fin de compte, nous sommes convaincus que l’expansion et la modernisation du réseau électrique seront très rentables pour certaines entreprises. Cependant, de nombreuses entreprises impliquées, en particulier les petites entreprises proposant une offre de produits limitée, offrent des récompenses énormes mais des risques substantiels. La diversification s'avérera essentielle pour les investisseurs.
Plus nous étudions l’expansion du réseau électrique, plus nous exposons d’industries et d’entreprises susceptibles d’en bénéficier. Bien que cet article s’arrête ici, nous continuerons à étudier le sujet et partagerons toutes découvertes intéressantes à l’avenir. Le nombre de terriers de lapin est apparemment infini. Nous vous encourageons à explorer le sujet et à partager avec nous toutes les découvertes que vous pourriez découvrir.
À l’instar de la naissance d’Internet, certaines sociétés comme AOL, Yahoo et Sun Microsystem, qui étaient censés être les leaders de l’Internet, ont chuté. D’autres entreprises, certaines déjà grandes, d’autres quasiment inconnues, deviennent leaders. La clé pour investir dans cette expansion est de rester vigilant envers les nouvelles entreprises et technologies qui peuvent fleurir. Ne présumez pas que les entreprises aux commandes aujourd’hui le seront demain. Gardez la tête pivotante.
Pour ceux qui ne sont pas en mesure d’investir du temps et des efforts pour comprendre les tendances du secteur et identifier les entreprises susceptibles d’en tirer profit, un ou plusieurs fonds constitués de professionnels hautement axés sur le secteur peuvent s’avérer un excellent moyen de tirer parti du boom potentiel des infrastructures.
La Nina compliquera les choses pour Biden avant les élections alors que les ouragans menacent les raffineries de pétrole
PAR TYLER DURDEN JEUDI 06 JUIN 2024 - 23H40
L’administration Biden doit désormais faire face au phénomène météorologique La Nina, qui devrait alimenter une saison d’ouragans active dans l’Atlantique. Ces tempêtes pourraient potentiellement perturber les principales raffineries américaines de la côte du Golfe, faisant grimper le prix moyen de l'essence à la pompe jusqu'à la barre politiquement sensible de 4 dollars le gallon avant les élections présidentielles de novembre.
L'annonce du mois dernier selon laquelle le ministère de l'Énergie prévoyait de libérer un million de barils d'essence à partir des réserves détenues dans le Nord-Est avant les vacances du 4 juillet et la saison estivale montre à quel point les démocrates de la Maison Blanche sont préoccupés par l'inflation élevée et leurs chances d'élection. vaciller.
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration, les conditions de La Niña indiquent un cisaillement du vent réduit dans le bassin atlantique, ce qui favorise un développement plus tropical dans la mer des Caraïbes.
"La prochaine saison des ouragans dans l'Atlantique devrait avoir une activité supérieure à la normale en raison d'une confluence de facteurs, notamment des températures océaniques chaudes presque records dans l'océan Atlantique, le développement des conditions de La Nina dans le Pacifique, la réduction des alizés de l'Atlantique et une diminution du cisaillement du vent. , qui tendent tous à favoriser la formation de tempêtes tropicales", a écrit la NOAA dans une récente mise à jour.
Voici un aperçu des prévisions de la NOAA pour la saison des ouragans :
La NOAA prévoit 85 % de chances que la saison des ouragans dans l’Atlantique 2024 soit supérieure à la normale.
Il y a 10 % de chances que la saison soit proche de la normale.
Il y a 5 % de chances que la saison soit inférieure à la normale.
Les prévisions incluent 17 à 25 tempêtes nommées au total (vents de 39 mph ou plus).
On s’attend à ce que 8 à 13 de ces tempêtes se transforment en ouragans (vents de 74 mph ou plus).
Quatre à sept des ouragans peuvent devenir des ouragans majeurs (catégorie 3, 4 ou 5 ; vents de 180 km/h ou plus).
Les prévisionnistes ont 70 % de confiance dans cette fourchette
Compte tenu du contexte dans lequel La Nina est sur le point de produire une saison d'ouragans plus active, les analystes de Goldman se concentrent désormais sur les impacts potentiels de ces tempêtes sur les raffineries et sur ce que cela pourrait potentiellement signifier sur les prix de l'essence à la pompe.
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Le scénario de base de Callum Bruce de Goldman est que les prix de l'essence à la pompe se situent en moyenne autour de 3,3 $/gallon jusqu'en octobre.
Bruce estime que les prix à la pompe en octobre pourraient atteindre le niveau politiquement sensible de près de 4 dollars si la saison des ouragans est très active. Si la saison est calme, les prix chutent à 3,2$.
Voici d'autres extraits du rapport :
La saison des ouragans de cet automne, concentrée entre août et octobre, mais s'étendant modestement sur juillet et novembre, pourrait donc être particulièrement importante pour la prochaine élection présidentielle américaine.
La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) prévoit une saison des ouragans dans l'Atlantique supérieure à la normale, publiant des prévisions record pour les tempêtes, les ouragans et les ouragans majeurs dans ses perspectives de mai. Le point médian des fourchettes de prévisions déclarées pour chaque catégorie se situe entre 100 et 200 % de leurs moyennes historiques (tableau 3).
Les ouragans peuvent potentiellement perturber considérablement la capacité de raffinage de la côte américaine du Golfe, où se trouve environ 50 % de la capacité américaine. La plupart des ouragans qui frappent les centres de raffinage de la côte du Golfe supprimeront temporairement entre 0,5 et 2,5 mb/j de capacité de raffinage. Les perturbations dues aux ouragans dans le quartile supérieur des événements nécessiteront plus de 1 Mo/j de capacité pendant plus d’un mois. Bien que ces impacts soient pour la plupart temporaires, des perturbations importantes peuvent laisser hors ligne environ 10 % de la capacité de pointe perturbée pendant une période plus longue (Figure 4).
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Les marges du raffinage de l'essence en gros peuvent potentiellement augmenter autour de ces événements (figure 5), de 5 $/baril ou plus, en fonction de la trajectoire exacte des ouragans. Les prix de l’essence ont tendance à être très volatils car – contrairement aux distillats – les États-Unis sont un importateur net et le réapprovisionnement est beaucoup plus éloigné.
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L’impact sur les prix a toutefois tendance à se dissiper relativement rapidement, à mesure que la capacité de raffinage revient relativement rapidement. En outre, les mauvaises conditions météorologiques et les inondations peuvent avoir des impacts négatifs importants sur la demande. Nous constatons que les grands ouragans de l’USGC perturbent en moyenne 100 kb/j de demande au cours des mois touchés, et plus près de 300 kb/j pour les plus importants. Les évacuations n’apportent qu’un modeste coup de pouce compensatoire (<25 kb/j).
Dans le même temps, les marges sur le diesel bénéficient de manière plus durable, car la demande n'est que légèrement impactée (<50 kb/j), les efforts de reconstruction et de sauvetage soutenant la consommation (Figure 6).
Néanmoins, les prix de détail de l’essence peuvent rester soutenus plus longtemps, car les détaillants tardent à baisser les prix après la hausse initiale, permettant ainsi aux marges de commercialisation d’augmenter. Malgré des marges normalisées sur l'essence en gros en un mois, le quartile supérieur des perturbations causées par les ouragans a vu les marges sur l'essence au détail augmenter de 0,20 $/gal au cours des deux mois suivants. Les plus gros ouragans ont la capacité de faire augmenter ces prix de détail de près de 0,50 $/gal à leur apogée au cours de cette période (tableau 7).
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Cela pourrait être amplifié par une normalisation du positionnement spéculatif actuel très faible sur les produits raffinés – 10e-20e centile pour l’ensemble des produits raffinés. Nos recherches antérieures ont révélé un impact d'environ 5 $/baril sur les marges des produits raffinés en gros simplement en raison de la normalisation du positionnement, ce qui équivaut à environ 0,10 $/gal au niveau de détail.
Une perturbation importante due à un ouragan combinée à une normalisation du positionnement pourrait donc faire monter les prix de détail de l'essence le 24 octobre de 0,2 à 0,5 $/gal au-dessus de nos prévisions de base sur l'ensemble du mois (figure 8). Une perturbation extrême porterait donc les prix de détail de l’essence aux États-Unis à 4 $/gal, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la couverture médiatique. Cependant, les prix de détail chuteraient à 3,2 $/gal si les prix du brut restaient stables et si les perturbations étaient évitées.
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Faites la queue pour davantage de décharges d'essence SPR si la saison active des ouragans détruit une ou deux raffineries, car l'administration fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher les prix à la pompe d'atteindre 4 dollars avant les élections.
L’industrie spatiale de demain : le privé avant l’État
Rainer Zitelmann 9 juin 2024
Les médias couvrent souvent en profondeur les missions spatiales privées financées par des milliardaires tels qu’Elon Musk et Jeff Bezos. Cependant, ces missions ne sont qu’une partie d’un développement beaucoup plus large de l’industrie spatiale, où l’attention se déplace de plus en plus des agences gouvernementales vers les entreprises privées.
En avril 2024, le Forum économique mondial a publié une étude prévoyant que « la baisse des coûts et l’amélioration de l’accès aux technologies spatiales telles que les communications, le positionnement, la navigation et la synchronisation, ainsi que les services d’observation de la Terre pourraient porter l’économie spatiale mondiale à 1,8 billion de dollars d’ici 2035, contre 630 milliards de dollars en 2023 ».
En 2022, l’économie spatiale mondiale représentait 546 milliards de dollars, dont environ 78 % pour le secteur commercial, soit 427,6 milliards de dollars.
Les entreprises privées telles que SpaceX, Blue Origin, Rocket Lab, et bientôt Stoke Space, jouent un rôle de plus en plus important. Des centaines d’entreprises sont désormais actives dans le secteur spatial, et la concurrence entre les fabricants de fusées pour trouver les solutions les moins chères pour lancer des satellites a permis de réduire les coûts de manière spectaculaire.
« Grâce à la navigation spatiale privée, le coût d’un lancement de fusée n’est plus qu’un cinquième de ce qu’il était il y a 15 ans », déclare Robert Zubrin, expert renommé en matière de navigation spatiale.
La domination croissante des entreprises privées dans l’industrie spatiale est remarquable parce qu’elle contraste de manière frappante avec les tendances politiques et économiques mondiales plus générales. Au cours des 15 dernières années, le monde entier a connu une évolution notable vers une intervention croissante de l’État et une diminution de la dépendance à l’égard des forces du marché.
Cette tendance est particulièrement évidente lorsque l’on compare les politiques des années 1980 et 1990 aux développements actuels : Margaret Thatcher a été élue au Royaume-Uni en 1979 et Ronald Reagan aux États-Unis en 1981, et tous deux ont défendu les principes d’une économie de marché. Dans les années 1980, Deng Xiaoping a entamé ses réformes d’économie de marché en Chine et a introduit la propriété privée ; en 1986, le Viêt Nam a lancé ses réformes d’économie de marché « Đổi Mới » ; et en Pologne, Leszek Balcerowicz a mis en œuvre une politique très réussie de « thérapie de choc » capitaliste à partir de 1990. L’économie socialiste planifiée de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est s’est effondrée. La libéralisation, la privatisation et les réductions d’impôts ont caractérisé cette ère de développement économique.
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Aujourd’hui, la tendance est tout autre : l’indice de liberté économique, un rapport annuel compilé par la Heritage Foundation, a atteint en 2024 son niveau le plus bas depuis 23 ans.
Aux États-Unis et au Royaume-Uni, anciens parangons de la réforme de l’économie de marché, la liberté économique a atteint son niveau le plus bas depuis le début de l’enquête en 1995.
En Chine, le passage à l’économie de marché initié par Deng Xiaoping est en train de s’inverser au profit d’un contrôle accru de l’État.
En Amérique latine, les gouvernements socialistes dominent, de nombreux pays, dont le Venezuela, la Colombie, le Brésil et même le Chili – autrefois un phare du capitalisme – étant aujourd’hui gouvernés par des dirigeants socialistes. L’Argentine s’est toutefois démarquée de cette tendance avec la montée en puissance de Javier Milei. En Europe, on observe également une augmentation sensible de l’interventionnisme étatique, notamment au nom de la lutte contre le changement climatique.
Dans un domaine de l’économie, en revanche, on assiste à l’évolution inverse : l’industrie spatiale s’est considérablement transformée au cours des dernières années.
L’histoire
Le programme Apollo a marqué une étape importante dans l’exploration spatiale, aboutissant au moment historique où deux Américains ont posé le pied sur la lune le 21 juillet 1969. Cet exploit a été suivi de cinq autres alunissages avant la fin de l’année 1972, avec un total de douze Américains ayant marché sur la surface lunaire. Le succès du programme Apollo a non seulement mis en évidence les prouesses technologiques des États-Unis, mais a également souligné la concurrence idéologique entre les États-Unis capitalistes et l’Union soviétique socialiste. Bien sûr, les coûts étaient immenses : le programme Apollo pour la Lune a coûté 25,4 milliards de dollars, soit plus de 200 milliards de dollars aujourd’hui.
La NASA a fait des progrès significatifs en matière d’exploration scientifique grâce à des vols de recherche utilisant des sondes spatiales non habitées. En revanche, aucun progrès n’a été réalisé dans les domaines du transport spatial et des voyages habités dans l’espace.
Zubrin déclare :
« La NASA a continué à réussir dans le domaine de l’exploration scientifique. Des projets tels que le télescope spatial Hubble ont marqué des étapes importantes dans le domaine de la science. Mais elle a échoué dans le domaine des vols spatiaux habités et s’est déconcentrée après l’alunissage. Et elle a été incroyablement lente : il a fallu 35 ans à la NASA pour développer le système de lancement spatial SLS, une fusée de transport lourd, alors que Musk y est parvenu en quelques années seulement ».
Selon l’expert allemand en voyages spatiaux Eugen Reichl, le programme de navettes de la NASA a été un « désastre économique » :
« Chaque mission coûtait un milliard de dollars. L’exploitation de la navette était si coûteuse que toutes les tentatives pour trouver un successeur plus viable ont échoué pendant plus de trois décennies. »
Il n’y a pas eu d’autres missions habitées vers la Lune, et encore moins vers Mars. Et le coût d’un lancement spatial est resté statique de 1970 à 2010, jusqu’à ce que SpaceX d’Elon Musk réussisse à réduire le coût d’un lancement de fusée de 80 %, passant de 10 000 dollars/kilogramme à 2000 dollars/kilogramme, grâce à un lanceur en grande partie réutilisable.
Le 22 décembre 2015 a été un jour historique pour les voyages dans l’espace, puisque le lancement réussi du Falcon 9 de SpaceX de Musk a marqué la première fois que le premier étage d’une fusée a atterri sur Terre après le décollage. Cette technologie révolutionnaire a permis d’améliorer la rentabilité des voyages spatiaux. Imaginez que chaque avion devienne inutilisable après un seul vol et doive être remplacé : les dépenses seraient astronomiques. Mais c’est loin d’être la seule innovation qui a rendu les fusées comme celles de SpaceX beaucoup moins chères qu’auparavant.
Avant SpaceX, les entreprises encombrantes qui fournissaient des fusées à la NASA fonctionnaient selon un modèle différent. Elles n’étaient pas incitées à construire des fusées aussi rentables que possible. La NASA commandait des fusées sur la base de contrats dits cost-plus. Les entrepreneurs devaient documenter leurs coûts et étaient ensuite autorisés à ajouter au prix un bénéfice modéré d’environ 8 à 10 %. Dans une économie de marché, les entreprises s’efforcent toujours de maintenir leurs coûts aussi bas que possible, et Musk est célèbre pour sa recherche incessante de mesures innovantes de réduction des coûts. Il obtient également des contrats gouvernementaux, mais à un prix fixe, ce qui le motive à trouver en permanence des moyens de réduire les coûts.
Selon la logique absurde des contrats à prix coûtant majoré, plus une entreprise génère de coûts, plus le contrat est rentable pour elle.
« En conséquence, il est normal pour ces entrepreneurs d’avoir des taux de frais généraux supérieurs à 300 %. En effet, à la société Martin Marietta (devenue Lockheed Martin), où j’ai travaillé de la fin des années 1980 au milieu des années 1990 (et qui était, avec Boeing, l’une des deux plus prospères des huit grandes entreprises aérospatiales de l’époque), nous avions à un moment donné plus de 13 000 personnes sur notre site principal, avec moins de 1 000 personnes travaillant dans l’usine – ce qui a amené un témoin à se moquer : « Chez Martin Marietta, les frais généraux sont notre produit le plus important ».
M. Reichl confirme que ces contrats à prix coûtant majoré ont également été une pratique courante en Europe pendant des décennies. Plus les coûts sont élevés, plus les bénéfices sont importants. Personne dans l’industrie n’était donc intéressé par une baisse des prix.
Elon Musk est loin d’être le seul acteur majeur de l’industrie spatiale privée aujourd’hui, mais il est le plus important et certainement son pionnier.
En 2001, après avoir vendu la société PayPal, Musk était assis à Las Vegas avec des anciens de la société et l’un d’eux lui a demandé ce qu’il prévoyait de faire ensuite : « Je vais coloniser Mars. Ma mission dans la vie est de faire de l’humanité une civilisation multiplanétaire ». La réaction de son collègue ? « Mec, tu es fou ».
Mais comment commencer ? Au cours de ses recherches sur Google, Musk est tombé sur l’annonce d’un dîner organisé par une organisation appelée Mars Society au printemps 2001. Le prix d’entrée était de 500 dollars, mais Musk a fini par envoyer un chèque de 5 000 dollars, ce qui a attiré l’attention de Robert Zubrin, fondateur et président de la société. Zubrin a rencontré Musk et l’a invité à passer une journée dans son entreprise près de Denver. Musk a ensuite fait don de 100 000 dollars à la Mars Society pour financer le projet de station de recherche sur le désert de Mars. Pendant un certain temps, Musk a également siégé au conseil d’administration de la Mars Society.
J’ai rencontré Robert Zubrin en mai 2024 à Francfort et je lui ai demandé quels étaient, selon lui, les facteurs qui ont permis à Musk et à sa société SpaceX d’obtenir des résultats aussi extraordinaires :
« Musk est motivé. Mais ce n’est pas l’argent qui le motive, il en a suffisamment. Il veut entrer dans l’histoire. Le facteur le plus important a été le refus de Musk d’adhérer à des programmes absurdes de cost-plus. Et il était doué pour mettre en œuvre des idées existantes qui avaient été rejetées auparavant. Par exemple, l’idée de ne concevoir que l’étage inférieur d’une fusée pour pouvoir la réutiliser avait été initialement proposée par Boeing, mais rejetée par la NASA. Musk a construit la fusée Falcon Heavey en seulement six ans. Elle a une capacité d’emport inférieure de moitié à celle de la Saturn 5, mais elle est largement réutilisable, contrairement à la Saturn et à ses prédécesseurs, qui ne pouvaient être utilisés qu’une seule fois. Le Starship de Musk, un véhicule entièrement réutilisable et totalement révolutionnaire, est en cours de développement depuis huit ans ».
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Jeff Bezos, fondateur d’Amazon et de Blue Origin, et Richard Branson, milliardaire britannique à l’origine de Virgin Galactic, sont peut-être les champions les plus en vue du transport spatial privé.
Bien que les médias se concentrent souvent sur le concept de tourisme spatial, qui consiste à offrir aux riches des voyages dans l’espace, Bezos et Elon Musk se sont tous deux fixé des objectifs plus ambitieux.
Mais leurs motivations sont différentes.
Bezos, en particulier, envisage un avenir dans lequel une part importante de la production industrielle aura lieu dans l’espace, afin de relever les défis environnementaux sur Terre.
« Je pense qu’au cours des prochaines centaines d’années, nous devrons déplacer notre industrie lourde hors de la planète. Notre Terre sera une zone résidentielle et d’industrie légère. Et c’est tout à fait logique ! L’industrie lourde n’a pas sa place sur Terre. Les ressources sont plus abondantes dans l’espace. Nous pouvons construire de gigantesques usines de fabrication de puces dans l’espace, puis envoyer les petits morceaux sur Terre. Nous n’avons pas besoin de les construire ici ».
Musk, en revanche, veut installer des millions de personnes sur Mars, en partie parce qu’il est convaincu que l’humanité n’a aucune autre chance de survie à long terme. Des astéroïdes en provenance de l’espace ne cessent de heurter la planète Terre – et il est bien connu qu’une de ces collisions a entraîné, non seulement l’extinction des dinosaures, mais aussi celle de la quasi-totalité de la vie sur Terre. Bien sûr, cela pourrait également se produire sur Mars, mais si cela se produit sur Terre, et que des gens vivent sur Mars d’ici là, alors la survie de l’humanité serait assurée.
Depuis des décennies, les États-Unis souhaitent envoyer des humains sur Mars, mais les programmes spatiaux financés par le gouvernement n’ont guère progressé vers cet objectif. Bien que de nombreuses missions non habitées vers Mars aient été couronnées de succès et aient permis d’approfondir notre connaissance de la planète, l’objectif d’un atterrissage habité sur Mars n’a pas été activement poursuivi, même après que le président américain George H. W. Bush a annoncé son Initiative d’exploration spatiale le 20 juillet 1989 :
« D’abord, pour la décennie à venir – pour les années 1990 – la station spatiale Freedom … Et ensuite – pour le nouveau siècle – un retour sur la Lune … Et ensuite – un voyage vers demain – un voyage vers une autre planète – une mission habitée vers Mars. »
Trois mois après le discours du président Bush, la NASA a publié une étude intitulée Report of the 90-Day Study on Human Exploration of the Moon and Mars (Rapport de l’étude de 90 jours sur l’exploration humaine de la Lune et de Mars). Les coûts étaient tellement incommensurables que les auteurs du rapport n’ont même pas osé inclure une estimation des coûts. Cependant, un chiffre a fini par être divulgué à la presse : 450 milliards de dollars (l’équivalent d’environ 1100 milliards de dollars aujourd’hui).
Robert Zubrin s’est immédiatement rendu compte que le plan proposé était totalement irréaliste, beaucoup trop compliqué, et d’un coût exorbitant. Zubrin, qui travaillait à l’époque chez Martin Marietta, a élaboré un plan détaillé, qui comprenait un certain nombre d’innovations destinées à réduire les coûts, comme l’élimination de la nécessité d’une station spatiale ou d’une base lunaire. Les forces puissantes de la NASA liées au programme de la station spatiale ont considéré la proposition de Zubrin comme une menace directe, d’autant plus qu’il soutenait qu’une station spatiale n’était pas nécessaire en tant que lien intermédiaire pour se rendre sur Mars. Zubrin a révisé son plan initial. Le plan modifié était assorti d’une facture d’environ 50 milliards de dollars, soit deux fois plus cher que sa proposition initiale « Mars Direct », qui aurait coûté entre 20 et 30 milliards de dollars. Malgré ce chiffre plus élevé, le plan modifié ne coûterait qu’un huitième du plan initial de la NASA.
Zubrin n’a pas lâché l’affaire et a publié en 1996 un livre largement acclamé, The Case for Mars, dans lequel il décrit en détail comment une mission sur Mars et la colonisation ultérieure de la planète rouge pourraient être réalisées. Bien sûr, le voyage vers Mars et la colonisation de la planète posent des problèmes, tels que les radiations et l’apesanteur, mais l’auteur propose des solutions novatrices pour surmonter tous ces obstacles.
L’objectif, a-t-il suggéré, ne devrait pas simplement consister à reproduire l’alunissage en effectuant une brève visite sur Mars, en plantant un drapeau et en passant les prochaines décennies à se prélasser dans la fierté de cet accomplissement. Une telle entreprise serait, selon lui, une perte totale de temps, d’argent et d’efforts.
Le véritable objectif, selon Zubrin, devrait être la colonisation de Mars. Zubrin a suggéré que les premières missions sur Mars seraient probablement financées par l’État, mais que l’objectif à long terme d’établir une colonie sur la planète ne pourrait être atteint qu’avec l’innovation et l’investissement du secteur privé. La colonie martienne, a-t-il expliqué, pourrait exploiter de nombreux avantages uniques, comme le fait qu’il est beaucoup plus facile et plus rentable d’accéder depuis Mars aux astéroïdes riches en ressources qui se trouvent entre la Terre et Mars. Zubrin pense également que les conditions de vie difficiles sur Mars et la nécessité constante de trouver de nouvelles solutions aux problèmes conduiraient à un élan d’innovation qui, en fin de compte, profiterait également à l’économie de la Terre.
Il s’agit bien sûr de visions d’avenir qui ne deviendront peut-être réalité que dans quelques décennies, tout comme l’exploitation économique des astéroïdes. Aujourd’hui, la principale source de revenus de la technologie spatiale provient des satellites, dont beaucoup ne se rendent pas compte qu’ils jouent depuis des années un rôle clé dans divers aspects de notre vie quotidienne – de la navigation GPS à l’observation météorologique, en passant par les télécommunications.
La privatisation des voyages spatiaux réduit constamment le coût des lancements de fusées, ce qui a par la suite réduit le coût de la mise en orbite des satellites. Cela a également entraîné la transformation de l’industrie aérospatiale, qui était autrefois dominée par quelques grandes entreprises, mais qui connaît aujourd’hui une forte augmentation du nombre de jeunes entreprises entrant sur le marché, créant ainsi une scène dynamique de jeunes entreprises dans le domaine du « nouvel espace ».
Comme nous l’avons vu, la navigation spatiale évolue depuis des années vers une approche plus orientée vers le marché, contrairement à d’autres domaines politiques.
En 1984 déjà, Ronald Reagan prononçait un discours visionnaire prédisant un grand avenir au transport spatial privé :
« Le troisième objectif de notre stratégie spatiale sera d’encourager l’industrie américaine à aller rapidement et résolument dans l’espace. Les obstacles aux activités spatiales du secteur privé seront éliminés et nous prendrons les mesures appropriées pour stimuler l’entreprise privée dans l’espace. Nous nous attendons à ce que les investissements liés à l’espace augmentent rapidement dans les années à venir, créant de nombreux emplois et une plus grande prospérité pour tous les Américains. Les entreprises intéressées par l’envoi de charges utiles dans l’espace, par exemple, devraient avoir facilement accès aux services de lancement du secteur privé… Nous allons donc faire jouer le plus grand atout de l’Amérique – la vitalité de notre système de libre entreprise ».
Quelques mois plus tard, le président Reagan signait le Commercial Space Launch Act de 1984, un texte législatif ambitieux qui ouvrait la voie à la commercialisation des voyages spatiaux et de la technologie spatiale par les entreprises privées. Malgré cette étape importante, il faudra de nombreuses années avant que la vision de Reagan ne se concrétise. Après l’alunissage historique, les progrès de l’exploration spatiale américaine ont commencé à stagner. Il est devenu évident que l’État était trop lent pour s’attaquer à la prochaine frontière de l’exploration spatiale.
Cependant, quelques personnes avant-gardistes, telles que Peter Marquez, ancien directeur de la politique spatiale au Conseil national de sécurité, ont joué un rôle crucial dans la définition de l’avenir de la politique spatiale.
Il a conseillé les administrations Bush et Obama :
« Lorsque j’ai rédigé la politique spatiale nationale, j’ai gardé sur mon bureau une copie de la première politique spatiale de Reagan. Elle mettait l’accent sur ce que l’industrie commerciale pouvait faire. Depuis lors, nous nous sommes éloignés de toutes ces choses qui étaient censées être des règles strictes de l’éthique américaine : faire confiance à l’industrie, au capitalisme, à la technologie. En 2010, je ne pensais pas faire quelque chose de révolutionnaire. Je ne faisais que remonter le temps jusqu’aux années 1980 ».
Ce ne serait peut-être pas une si mauvaise idée pour la politique économique dans son ensemble. Plus de marché, plus de liberté économique, plus de capitalisme, donnent de meilleurs résultats qu’une politique dominée par le gouvernement – un principe qui s’étend au-delà de la simple navigation spatiale.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que Barack Obama, entre tous, a encouragé les voyages spatiaux privés.
Le Washington Post a écrit en 2016 : « Obama a amené le capitalisme dans l’espace ». Cependant, selon Zubrin, cela n’était pas du tout intentionnel. « Obama n’était pas du tout intéressé par les voyages dans l’espace, il voulait dépenser l’argent dans des programmes sociaux. Lorsqu’on lui a suggéré que des entreprises privées devraient faire ce que le gouvernement avait l’habitude de faire, il a répondu : « Bonne idée ». »
Et c’est ainsi qu’Obama a fini par promouvoir la navigation spatiale privée. Parfois, manifestement, les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les hommes politiques se désintéressent totalement d’une question.
L'objectif lune ? c'est pipi-caca. Avec l’extinction de son magma: point d'eau et point d'atmosphère. Mars n'est pas meilleure ! La vie c'est l'air, l'eau et le soleil.
Alors pourquoi chercher à poser pied à quelques milliards de kilomètres alors que... sur Terre tout est à développer ? Tout ! Des immensités incultes qui permettraient de nourrir 150 milliards de personnes ! car TOUT se recycle. Tout ! Chaque personne qui naît consomme et travaille avec SA tête, son cerveau particulier, sa cervelle unique au monde, ses neurones s'appellent progrès.
L'avenir à l'extérieur de la planète ? Oui, c'est possible. Sur des tores. D'immenses constructions circulaire comme des 'roues de bicyclette' de 100 km de diamètre où les boyaux auraient une centaine de mètres de diamètre. Le tore tourne dans l'espace et recrée à des milliers de kilomètres la gravité terrestre. Des fermes y v sont installées avec des animaux, des champs, des arbres.
La Finlande lance une campagne de vaccination contre la grippe aviaire
RépondreSupprimer8 juin 2024
de Thomas Oysmüller
Une possible première mondiale : la Finlande propose la vaccination contre la grippe aviaire à des « groupes de personnes sélectionnés ». Les travailleurs agricoles sont particulièrement visés.
Tout commence : la Finlande se prépare à lancer une campagne de vaccination contre la grippe aviaire – dans un premier temps destinée aux personnes « à risque d’être en contact avec une souche de grippe aviaire qui se propage parmi le bétail et les animaux sauvages ». Le ministère finlandais de la Santé affirme lui-même qu'il est probablement le premier pays au monde à le faire. Le vaccin a à peine été testé et est approuvé depuis plusieurs mois.
Substance fraîchement approuvée
La campagne cible les ouvriers agricoles, les vétérinaires, les scientifiques recherchant le virus et les personnes qui travaillent dans des fermes à fourrure qui élèvent des animaux tels que des visons et des renards et où des épidémies se sont produites.
Un responsable du ministère de la Santé a en outre expliqué que le pays attend l'arrivée de 20 000 doses et les administrera "dès que les vaccins seront dans le pays". Cette décision découle de « la crainte que plus le virus infecte d’espèces de mammifères et plus il touche de cellules humaines, plus il est probable qu’il devienne une menace plus grande pour les humains. Il serait surprenant que la Finlande reste le seul pays de l’UE ». pour franchir cette étape.
Le vaccin qui sera administré en Finlande a été développé contre un autre virus de la grippe aviaire appelé H5N8. Mais selon les chercheurs, il reste efficace contre le H5N1, même si l'OMS met désormais en garde contre le H5N2. Mais cela agit également contre cela, car le composant hémagglutinine du vaccin – la partie H – est la cible principale.
Les ouvriers agricoles seront-ils également informés du déroulement des tests du vaccin ? On ne sait pas grand-chose du vaccin qui a été approuvé en Europe il y a 8 mois. La notice ne note aucun (!) profil d’effet secondaire. Les effets secondaires graves répertoriés proviennent plutôt d’un vaccin contre la grippe H1N1 (grippe saisonnière) qui contient également du MF59, un adjuvant également contenu dans ce vaccin. Aucune donnée n’est disponible pour le vaccin H5N8 après que la substance ait reçu l’approbation.
La scientifique médicale Meryl Nass a publié une liste d'effets indésirables signalés lors de la surveillance post-commercialisation d'un vaccin pandémique H1N1 similaire au « Vaccin contre la grippe zoonotique Seqirus H5N8 » et contenant la même quantité d'adjuvant MF59C.1 et pour une utilisation chez les enfants de 6 mois, adultes et personnes âgées est approuvé. La fréquence des effets secondaires n'est pas précisée.
RépondreSupprimerIl est peu probable que la liste soit présentée aux travailleurs agricoles finlandais. Enfin, juste une petite sélection des effets secondaires possibles :
Maladies du système sanguin et lymphatique
Lymphadénopathie.
Troubles du système immunitaire
Réactions allergiques, anaphylaxie, y compris dyspnée, bronchospasme, œdème laryngé, pouvant aller jusqu'au choc dans de rares cas.
Troubles du système nerveux
Maux de tête, vertiges, somnolence, syncope. Troubles neurologiques tels que névralgies, paresthésies, convulsions et névrite.
Troubles du cœur
palpitations, tachycardie.
Troubles du système respiratoire
Toux.
https://tkp.at/2024/06/08/finnland-startet-vogelgrippe-impfkampagne/
Après çà on passera à la 'grippe canine', la 'grippe féline' et, pourquoi pas celle des poissons rouge, des mouches et des pucerons en passant par les éléphants, rhinocéros, lions, serpents et aussi des mammouths ressortis dans les exploitations minières et nappes de pétrole !
SupprimerLa Russie est désormais la quatrième économie mondiale
RépondreSupprimer7 juin 2024
de Thomas Oysmüller
Le découplage économique historique de la Russie et de l’Occident est susceptible d’être couronné de succès.
Lorsque le régime de sanctions occidentales contre la Russie a été progressivement mis en place au printemps 2022, l’argument était que l’économie russe s’effondrerait. Plus de deux ans plus tard, il faudrait dire : c’est le contraire. L'économie russe est en croissance et constitue désormais la quatrième économie mondiale, mesurée en parité de pouvoir d'achat (PPA). Le chiffre clé est également utilisé pour comparer le PIB respectif au niveau international.
Orienté vers l'est
Le professeur d'économie Glenn Dennen souligne cette évolution et conclut que la Russie devrait réussir à se « découpler de l'Occident ». Cette évolution a commencé en 2014, explique Diesen, lorsque Poutine a abandonné sa politique étrangère orientée vers l’Occident après le coup d’État en Ukraine.
Ce passage de « l'Initiative de la Grande Europe à la Grande Eurasie », qui met un terme à une tendance vieille de 300 ans, apporte avec lui beaucoup d'innovation et presque tous les niveaux économiques concernés : technologies, ressources naturelles, industries, corridors de transport, banques, systèmes de paiement, assurances. , devises, etc.
Celui-ci:
RépondreSupprimer« Tandis que les dirigeants occidentaux parlent d’élargir leur bloc militaire, de vaincre la Russie sur le champ de bataille, de détruire son économie, de changer de régime et de démanteler le pays, l’Est, économiquement plus dynamique et plus amical, s’accommode de la Russie. Il est peut-être temps de reconsidérer notre décision d'après-guerre froide de diviser à nouveau l'Europe et de déplacer progressivement les lignes de démarcation militarisées vers les frontières de la Russie. Était-ce une recette pour la paix ? Cela renforcera-t-il notre sécurité, notre économie, notre influence politique dans le monde ? Peut-être est-il temps de reprendre la diplomatie et de rechercher des voies post-hégémoniques vers une coexistence pacifique (sans entourer la Russie de l’infrastructure militaire de l’OTAN) ?
La raison de l'analyse était un rapport sur la croissance économique des pays de l'Union économique eurasienne (EAEU). L’union économique de l’Arménie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, du Kirghizistan et de la Russie a réussi à dépasser le taux de croissance mondial en 2023. Le Premier ministre russe Mikhaïl Mishustin a fait état d'un taux de 3,8 pour cent lors d'une réunion du Conseil de gouvernement eurasien :
« Sur la base des résultats de l'année dernière, le PIB des « Cinq » a augmenté de 3,8 %, dépassant les taux de croissance mondiaux. Les salaires réels augmentent régulièrement, les taux de chômage diminuent, tout cela dans le contexte d'un environnement extérieur défavorable, de la formation d'une nouvelle architecture des relations internationales et d'une pression croissante des sanctions, notamment contre la Russie et la Biélorussie.»
Mishustin a ajouté que depuis la création de l'UEE, le volume des échanges mutuels a presque doublé, la production agricole a augmenté de plus d'un quart et la production industrielle de plus de 20 %. "Ce trimestre, ces deux indicateurs ont augmenté respectivement de 1,5% et 5,5% supplémentaires", a-t-il déclaré, citant les données de l'Agence russe des statistiques.
L’objectif est d’approfondir davantage l’union économique afin qu’elle apporte « de réels bénéfices à chaque membre de l’association ».
https://tkp.at/2024/06/07/russland-jetzt-viertgroesste-volkswirtschaft-weltweit/
Rex 84 : le plan de la FEMA pour la loi martiale. La feuille de route vers « l’État policier américain »
RépondreSupprimerPar Allen L Roland
Recherche mondiale,
7 juin 2024
Cet article incisif sur l'abrogation des libertés civiles et de la liberté d'expression en Amérique a été publié pour la première fois par Global Research en août 2006, il y a près de 18 ans.
Il met au premier plan du débat la feuille de route en cours vers « l’État policier américain » .
Les libertés civiles sont arbitrairement abrogées. Il y a une répression contre la liberté d’information.
Le mensonge est devenu la vérité.
Une campagne de peur s'accompagne d'une propagande médiatique.
Sous l’administration Biden, il existe un processus de soumission sociale à une autorité supérieure.
La dérogation aux droits fondamentaux est pratiquée dans le monde entier.
Ceux qui remettent en question la légitimité des politiques gouvernementales, notamment le confinement, le vaccin et la perturbation artificielle de l’ activité économique , sont qualifiés de « théoriciens du complot ».
La loi martiale est-elle envisagée ?
Michel Chossudovsky, Global Research, 16 juillet 2023, 7 juin 2024
* * *
Nous sommes dangereusement proches d’une situation où ~ si le peuple américain descendait dans la rue avec une juste indignation ou s’il y avait un autre 11 septembre ~ un mécanisme de loi martiale pourrait être rapidement mis en œuvre et exécuté dans le cadre du REX 84.
L’administration Cheney/Bush a un plan qui permettrait la détention d’un grand nombre de citoyens américains en période d’urgence.
Le plan s'appelle REX 84, abréviation de Readiness Exercise 1984. Grâce à Rex-84, un nombre non divulgué de camps de concentration ont été mis en service à travers les États-Unis, pour l'internement de dissidents et d'autres personnes potentiellement dangereuses pour l'État.
Le programme Rex 84 a été créé à l’origine sur le principe que si un « exode massif » d’étrangers illégaux franchissait la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ils seraient rapidement arrêtés et détenus dans des centres de détention par la FEMA.
L'existence du plan Rex 84 a été révélée pour la première fois lors des audiences Iran-Contra en 1987, puis rapportée par le Miami Herald le 5 juillet 1987.
"Ces camps doivent être gérés par la FEMA au cas où la loi martiale devait être appliquée aux États-Unis et il suffirait d'une signature présidentielle sur une proclamation et de la signature du procureur général sur un mandat auquel est jointe une liste de noms."
RépondreSupprimerEt voilà, le véritable objectif de la FEMA est non seulement de protéger le gouvernement, mais aussi d’être son principal véhicule pour la loi martiale.
C'est pourquoi la FEMA n'a pas pu répondre immédiatement à la catastrophe de l'ouragan Katrina : les efforts humanitaires ne faisaient plus partie de sa description de poste au sein du ministère de la Sécurité intérieure.
Il semble que l’ouragan Katrina ait également fourni à la FEMA une excuse pour exercer ses pouvoirs anticonstitutionnels à la Nouvelle-Orléans, en rassemblant les « réfugiés » (maintenant appelés « évacués ») et en les « relocalisant » dans divers camps. " Certains évacués sont traités comme des 'internés' par la FEMA", écrit Wayne Madsen , ancien employé de la NSA .
« Des rapports continuent d'arriver dans WMR selon lesquels les évacués de la Nouvelle-Orléans et d'Acadiana [la patrie traditionnelle des Cajuns de vingt-deux paroisses] qui ont été dispersés à travers les États-Unis sont traités comme des « internés » et non comme des citoyens américains déplacés à la suite d'une catastrophe. »
Nous sommes dangereusement proches d’une situation où ~ si le peuple américain descendait dans la rue avec une juste indignation ou s’il y avait un autre 11 septembre ~ un mécanisme de loi martiale pourrait être rapidement mis en œuvre et exécuté dans le cadre du REX 84.
Soyez prévenu : l’administration Cheney/Bush ne reculera devant rien pour préserver son pouvoir et sa mésaventure néoconservatrice en cours et ils ont actuellement proposé d’avoir un contrôle exécutif sur toutes les troupes de la Garde nationale de l’État en cas d’urgence nationale.
Le gouverneur Tom Vilsack de l'Iowa a qualifié la proposition de « un pas vers une prise de contrôle complète de la Garde nationale, la fin de la Garde en tant que force à double fonction pouvant répondre aux besoins de l'État et du pays ».
La disposition a été intégrée dans la version de la Chambre du projet de loi sur la défense sans que les États en soient informés, ce que Vilsack a déclaré qu'il détestait autant que la proposition elle-même.
En vertu de cette disposition, le président aurait le pouvoir de prendre le contrôle de la Garde en cas de « catastrophe, accident ou catastrophe grave, naturelle ou d'origine humaine » aux États-Unis.
RépondreSupprimerN'oubliez pas que, pour l'administration Cheney/Bush, la foule aux portes dont ils craignent vraiment ne soit pas des terroristes mais plutôt le peuple qui exige la vérité.
REX 84 ET FEMA
http://www.mindfully.org/Reform/2004/FEMA-Concentration-Camps3sep04.htm
MINDFULLY, 2004 – Il existe aux États-Unis plus de 800 camps de prisonniers, tous pleinement opérationnels et prêts à accueillir des prisonniers.
Ils sont tous dotés de personnel et même entourés de gardes à plein temps, mais ils sont tous vides. Ces camps doivent être gérés par la FEMA si la loi martiale devait être appliquée aux États-Unis et il suffirait d'une signature présidentielle sur une proclamation et de la signature du procureur général sur un mandat auquel est jointe une liste de noms. . . Le programme Rex 84 a été créé sur la base du raisonnement selon lequel si un « exode massif » d’étrangers illégaux traversait la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ils seraient rapidement arrêtés et détenus dans des centres de détention par la FEMA.
Rex 84 a permis la fermeture de nombreuses bases militaires et leur transformation en prisons.
Operation Cable Splicer et Garden Plot sont les deux sous-programmes qui seront mis en œuvre une fois que le programme Rex 84 sera lancé pour son objectif propre. Garden Plot est le programme pour contrôler la population. Cable Splicer est le programme visant à une prise de contrôle ordonnée des gouvernements étatiques et locaux par le gouvernement fédéral.
La FEMA est le bras exécutif du futur État policier et dirigera donc toutes les opérations. Les décrets présidentiels déjà inscrits au Federal Register font également partie du cadre juridique de cette opération.
Les camps disposent tous d'installations ferroviaires ainsi que de routes menant aux centres de détention et en revenant. Beaucoup ont également un aéroport à proximité. La majorité des camps peuvent accueillir une population de 20 000 prisonniers.
Actuellement, la plus grande de ces installations se trouve juste à l’extérieur de Fairbanks, en Alaska. L’établissement d’Alaska est un immense établissement de santé mentale pouvant accueillir des milliers de personnes.
RépondreSupprimerLa source originale de cet article est Salon.com Blogs and Global Research
https://www.globalresearch.ca/rex-84-fema-s-blueprint-for-martial-law-in-america/3010
Pays de la liberté ? Mieux vaut surveiller ce que vous dites et à qui. La confiscation du passeport de Scott Ritter
RépondreSupprimerPar Philippe Giraldi
Recherche mondiale,
7 juin 2024
De nombreuses personnes qui se soucient réellement de la Constitution des États-Unis et de sa garantie des libertés fondamentales du peuple américain ont été sérieusement préoccupées par la manière dont les récents gouvernements, tant républicains que démocrates, ont pris des mesures pour contrôler et limiter les droits des citoyens à exercer la liberté d'expression. ainsi que la liberté de voyager et de s'associer librement. Cet abus de pouvoir, car c’est bien de cela qu’il s’agit, s’est malheureusement fortement intensifié en raison de l’engagement sans compromis de la Maison Blanche de Joe Biden envers Israël et l’Ukraine. Cela se manifeste de nombreuses manières, mais inclut le plus souvent des mesures visant à empêcher les Américains inquiets d'apprendre par eux-mêmes la vérité sur ce qui se passe dans les différents points chauds internationaux que le Département d'État américain semble cultiver de manière à amener le monde au bord d’une guerre nucléaire.
Les révélateurs de la vérité qui persistent à dénoncer la criminalité en haut lieu ont été ciblés et qualifiés dans certains cercles gouvernementaux d'« infoterroristes » et il y a eu ce qui semble être un effort soutenu visant à saper la crédibilité des journalistes qui osent dénoncer la criminalité. faire un rapport favorable soit sur la Russie, soit sur les Palestiniens. Il est intéressant de noter que les Ukrainiens ont établi la référence en matière d’identification des journalistes dissidents grâce à leur département de désinformation appelé « Myrotvorets ». Il comprend une liste de noms de personnes susceptibles d'être assassinées pour les faire taire. Les États-Unis ont, sans surprise, cherché à créer une agence gouvernementale similaire, mais, espérons-le, sans liste de victimes.
Dans la dernière manifestation de déni des droits fondamentaux visant à faire taire un critique, le 3 juin, le Département d'État a forcé l'ancien officier du renseignement des Marines, inspecteur en chef des armes de l'ONU, journaliste et auteur Scott Ritter, à descendre d'un avion à destination de la Russie via Istanbul et a confisqué son passeport. D'après Scott
« Alors que j'embarquais sur mon vol en provenance de New York, j'ai été arrêté par trois agents armés des douanes et de la patrouille frontalière, qui ont saisi mon passeport. Lorsqu'on leur a demandé pourquoi, ils ont répondu les ordres du Département d'État. Aucune autre information n'a été fournie. Mes bagages ont été retirés du vol et j'ai été escorté hors de l'aéroport.
RépondreSupprimerRitter, qui critique constamment les guerres en cours à Gaza et en Ukraine, était en voyage pour participer au très respecté Forum économique international annuel de Saint-Pétersbourg en tant que conférencier invité. La saisie de son passeport pour bloquer son voyage constitue une violation des premier, quatrième et cinquième amendements à la Constitution des États-Unis.
Dans une interview plus tard dans la journée avec le juge Andrew Napolitano, Ritter a admis qu'il avait été surpris par ce qui lui était arrivé et qu'il aurait dû être plus agressif dans la défense de ses droits. Il n'a par exemple pas demandé à voir un mandat ni un récépissé pour son passeport et n'a pas obtenu les noms des trois agents qui l'avaient confisqué et escorté dehors. Il aurait également dû exiger le nom du responsable du Département d'État qui avait signé l'ordre de l'aborder de la manière la plus embarrassante possible alors qu'il montait à bord de l'avion et lui prendre son document.
- voir clip sur site du juge Napolitano -
Il est intéressant de noter que le nom de Scott Ritter figurait en bonne place sur la liste des cibles ukrainiennes de la « désinformation ». Et ce n’est pas vraiment surprenant que les grands médias, qui sont en phase avec le gouvernement sur les guerres au Moyen-Orient et en Europe de l’Est, n’ont pas accordé beaucoup d’attention à l’histoire de Ritter. Le silence est d'autant plus remarquable que la presse, qui a protégé le président Joe Biden et ses laquais de la sécurité intérieure alors qu'ils regardaient des millions de personnes traverser illégalement la frontière mexicaine vers les États-Unis, n'a fait preuve d'aucune vigilance lorsqu'un seul citoyen américain n'a pas réussi à tenter de se rendre aux États-Unis. faites l'inverse en toute légalité.
Ritter, bien sûr, a été une voix puissante dans la critique de la guerre en Irak, où ses inspections n’ont révélé aucune arme de destruction massive et il a déclaré, en août 2002, qu’il n’y avait aucun argument en faveur d’une attaque contre Saddam Hussein. Si George W. Bush, sa bande de néoconservateurs et le Congrès avaient seulement prêté attention à Scott Ritter, les États-Unis auraient évité la perte de milliers de soldats et le gaspillage total de milliards de dollars des contribuables. Des centaines de milliers d’Irakiens sont également morts à la suite de l’attaque américaine contre leur pays.
RépondreSupprimerDepuis lors, Ritter est un militant qui appelle au dialogue, à la négociation et à la diplomatie pour éviter les guerres, en particulier dans le contexte actuel où les États-Unis fournissent des dizaines de milliards de dollars d'armes pour étendre la guerre avec la Russie, soutenir les attaques contre Gazaouis et établir un prétexte pour une guerre avec la Chine à propos de Taiwan. Ritter s'est rendu en Russie et en Iran, ainsi que dans d'autres points chauds, sans se soucier de sa sécurité personnelle, poussé par le désir de dire la vérité sur ce qui est propagé dans l'espoir de faire réfléchir les politiciens à deux fois sur ce qu'ils font. . Scott a rapporté ce qu'il a vu et décrit les conversations qu'il a eues avec la population locale sans crainte ni faveur, toujours dans le but d'éviter la guerre et la mort. Pour ses efforts, il est inévitablement accusé d'être une source de désinformation russe et anti-israélienne et même d'agir comme le « caniche de Poutine », mais ses informations se sont révélées extrêmement fiables.
Il est intéressant de noter que l'incident de cette semaine n'était pas la première fois que Ritter était pris pour cible par le gouvernement américain pour avoir dit la vérité. À la suite de la saisie du passeport, il a raconté sur X comment
« Les similitudes entre ce qui m’est arrivé le 3 juin et ce qui s’est passé il y a 21 ans et demi sont déconcertantes. Ensuite, le FBI a mené un effort concerté pour m'empêcher de réaliser un film documentaire, « Shifting Sands », sur les arguments erronés en faveur de la guerre promulgués par le gouvernement américain. Ils m'ont menacé d'arrestation, ils se sont livrés à des actes d'intimidation physique et, lorsque cela n'a pas fonctionné, ils ont joué un rôle dans la fabrication d'un dossier destiné à détruire ma personnalité aux yeux du grand public. Les incidents de 2001 ont été un coup de semonce pour que je commence à suivre la ligne. Lorsque j'ai refusé de le faire, en publiant mon film documentaire et en dénonçant activement les arguments américains en faveur d'une guerre contre l'Irak, le FBI a alors fait en sorte que les informations sur les incidents de 2001 soient divulguées à la presse dans le but de détruire ma crédibilité à la veille. d'un voyage en février 2003 que j'avais l'intention d'effectuer en Irak, avec une délégation internationale de haut niveau, dont le but était d'empêcher une guerre entre les États-Unis et le gouvernement de Saddam Hussein.
Scott n'est pas le seul à être la cible des tentatives du gouvernement visant à le discréditer. Presque tous ceux qui ont un bon accès aux médias et au public et qui franchissent la ligne établie seront confrontés dans une plus ou moins grande mesure. Parfois, la confrontation provoque de réels dégâts, comme dans les cas récents d'employés d'universités et du gouvernement qui ont perdu leur emploi pour avoir pris la défense des Palestiniens. Quelqu'un en Amérique a-t-il perdu son emploi pour avoir encouragé un génocide en cours et très visible, c'est-à-dire le droit inhérent apparent d'Israël de tuer des dizaines de milliers de civils palestiniens ? Non, c’est un discours considéré comme acceptable par ceux qui nous gouvernent et établissent les règles.
RépondreSupprimerCeux d’entre nous qui sont régulièrement attaqués pour s’être opposés aux ordres du gouvernement échangent parfois des blagues sur le fait que défier l’administration ou le Congrès signifie faire cavalier seul dans une lutte contre des milliers d’avocats du gouvernement qui seront capables d’écrire ou d’interpréter les « règles » pour crucifier vous vous êtes mis en scène dans un palais de justice choisi devant un juge coopté où vous serez certainement condamné. La menace est réelle, pensez à ce que Julian Assange traverse sous la conduite d’un gouvernement américain vengeur aidé et encouragé par ceux qui partagent les mêmes idées en Grande-Bretagne, pays où se trouve la Loi sur les secrets officiels. Le gouvernement gagne presque toujours lorsqu'il s'agit de ruiner la vie d'une personne sur des accusations fallacieuses ou transmuables comme la loi sur l'espionnage de 1918. Scott devra prendre un avocat et poursuivre le gouvernement en justice pour tenter de récupérer son passeport et, en chemin, un bureaucrate sans visage. l'accusera sans doute de crimes et délits graves.
Ce dernier scandale me rappelle quelque chose que moi et d’autres avons vécu il y a quelques années à propos de l’Iran, une autre cible privilégiée de la colère des gouvernements israélien et américain. En mai 2018, moi-même et d’autres personnes de nombreux pays, y compris des Israéliens et même un rabbin américain, avons assisté à ce qui était une conférence médiatique publique annuelle à Masshad, en Iran, organisée par la fondation de l’ONG iranienne New Horizon pour discuter de « Jérusalem/al-Quds, la capitale éternelle de l’humanité ». Palestine." Les discussions étaient très variées et comprenaient des critiques acerbes de la politique iranienne. À l’époque, l’administration Trump se préparait à se retirer de l’accord JCPOA qui surveillait le programme nucléaire iranien et était également prête à déclarer Jérusalem capitale d’Israël, une décision illégale. Le département du Trésor de Trump poursuivait une politique de « pression maximale » sur l'Iran et des groupes comme la Ligue juive anti-diffamation qualifiaient la conférence de « rassemblement antisémite » qui « comprenait des antisémites américains et internationaux, des négationnistes de l'Holocauste et des anti-guerre ». militants. » La conférence s'est néanmoins déroulée dans le calme, culminant avec une conférence de presse à Téhéran à laquelle moi-même et d'autres avons pris la parole et qui était ouverte aux médias internationaux.
Image : Sigal Mandelker (du domaine public)
indéfini
RépondreSupprimerMalheureusement, quelqu’un à Washington n’a pas aimé l’idée d’une conférence réunissant des personnes de nombreuses nations et croyances pour discuter d’un problème international controversé. En février 2019, Sigal Pearl Mandelker, alors sous-secrétaire au Trésor chargée du terrorisme et du renseignement financier et citoyen israélien, a ordonné à l'Office of Foreign Assets Control (OFAC) de sanctionner le fondateur de New Horizon, formé aux États-Unis, Nader Talebzadeh Ordoubadi , ainsi que son épouse libanaise, Zeina Mehanna, son organisation The New Horizon Conference (NHC) et certains de ses collaborateurs pour la tenue de la conférence. Apparemment et peut-être inévitablement, la raison était « l’antisémitisme, le négationnisme et le fait de permettre aux services secrets iraniens de recruter des participants ». Mandelker, d’ailleurs, était soupçonné d’avoir des liens avec les services de renseignement israéliens, le Mossad. Elle aurait notamment été impliquée dans la négociation du tristement célèbre accord de Floride qui a permis au riche trafiquant sexuel d'enfants Jeffrey Epstein et probable espion israélien d'éviter des accusations fédérales.
J’ai peut-être été, par inadvertance, la source de l’affirmation selon laquelle les services de renseignement iraniens opéraient lors de la conférence de Masshad. Peu de temps après mon retour d’Iran aux États-Unis, j’ai reçu la visite de deux agents du FBI qui voulaient parler du rassemblement. Ils ont été assez polis, et lorsqu’ils m’ont demandé si je pensais que des agents des renseignements iraniens « travaillaient » sur la conférence, j’ai répondu qu’ils l’étaient très certainement, mais même si New Horizon était certainement au courant, je crois fermement qu’ils n’avaient pas le choix et qu’ils n’étaient pas réellement complices. dans ce qui se passait. En fait, j’ai été personnellement « lancé » trois fois – une fois par un officier se faisant passer pour un journaliste ; une fois par un officier se faisant passer pour un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères ; et une fois par deux agents du renseignement utilisant des pseudonymes qui, j'ai appris plus tard, étaient le chef et le chef adjoint du ministère du Renseignement. Je n'ai été menacé d'aucune façon pendant les pitchs, mais j'étais bien sûr dans leur pays et totalement sous leur contrôle.
Ce que j'essaie de dire, c'est que cela se produit depuis un certain temps et de manière plutôt agressive de la part du gouvernement américain, et pourtant, même un Américain bien informé ignore probablement complètement comment il peut être privé de ses droits constitutionnels fondamentaux sans toute capacité à repousser le système . Et cela vient des administrations démocrates et républicaines ainsi que des agences gouvernementales qui ont été corrompues au point où elles existent pour servir leurs maîtres politiques plutôt que le peuple américain. Espérons que Scott Ritter récupérera son passeport et sera libre de voyager à nouveau et de dire ce qu'il pense. Nous avons besoin de lui et de millions d’autres voix pour contester les horreurs qui se produisent à Washington.
RépondreSupprimerhttps://www.globalresearch.ca/land-free-better-watch-say-scott-ritter/5859342
Wikipédia : l'expérience ratée de démocratisation du savoir. Les « assassinats de personnages », la censure, instrument du corporatisme mondial
RépondreSupprimerPar Richard Gale et Dr Gary Null
Recherche mondiale,
5 juin 2024
Dans cet article soigneusement étudié, Richard Gale et le Dr Gary Null soulignent les insuffisances de Wikipédia en tant que source fiable d'informations et de connaissances. L'encyclopédie gratuite est créée, éditée et vérifiée par une armée de bénévoles en ligne dont la crédibilité et l'intégrité sont inconnaissables, voire discutables.
Les entrées supposées distinctes du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG), Global Research (globalresearch.ca) et de son rédacteur en chef, le professeur Michel Chossudovsky, ont été fusionnées en un seul article Wikipédia , constitué de diffamations injustifiées, des allégations infondées et des accusations contestables.
De tels efforts déployés par le plus grand site de référence, consulté par des milliards de personnes dans le monde , soutiennent le programme mondial de l'establishment, qui vise à discréditer des universitaires et des militants dissidents mais hautement compétents et qualifiés (« assassinat de caractère ») et à pousser leurs contributions et leurs efforts à les marges. Cela nie en effet leur vision de partager des connaissances qui « représentent pleinement la diversité humaine ». Voir la note biographique de Michel Chossudovsky ici.
—Recherche mondiale, 5 juin 2024
Quelle est la solution au « problème Wikipédia » ?
Wikipédia est la source de référence la plus importante et la plus lue au monde. Des milliards de personnes en dépendent chaque jour pour obtenir des faits impartiaux et des informations véridiques. Malheureusement, ils reçoivent souvent des calomnies et des mensonges. Cela constitue une menace existentielle pour la société, car les mensonges et les calomnies rongent le tissu social et nuisent à tous ses citoyens, tout autant qu’ils nuisent à ceux qui sont victimes de mensonges et de calomnies.
Si Wikipédia était un site marginal ayant peu d'influence, il pourrait être considéré comme inoffensif, tout comme vous pourriez considérer comme inoffensif d'être heurté par un enfant en bas âge sur un tricycle voyageant à la vitesse d'un escargot – mais pas si vous étiez renversé par une pizza. livreur sur un vélo électrique roulant à 30 mph. Parce que Wikipédia éclipse toutes les autres sources de référence sur la surface de la terre, non seulement en taille mais en influence, ce qui est en jeu est la pollution même du savoir lui-même. Que ferons-nous à ce sujet ?
Faut-il censurer Wikipédia pour l’empêcher de publier des mensonges et des calomnies ? Absolument pas. Il ne doit y avoir aucune censure préalable à la publication en Amérique, même pour les mensonges et les calomnies. D’un autre côté, ils ne devraient pas non plus bénéficier de l’immunité contre les conséquences de la publication délibérée de mensonges et de calomnies, surtout si cela porte préjudice à des innocents.
RépondreSupprimerC'est pourquoi nous avons des lois sur la diffamation.
Si l’Encyclopedia Britannica, le New York Times, NBC, Netflix ou toute autre plate-forme médiatique non seulement publiaient des mensonges sur quelqu’un, mais refusaient également de corriger ces mensonges lorsqu’ils recevaient les informations correctes, ils seraient confrontés à une poursuite en diffamation – ce qu’ils feraient presque. certainement perdre et être obligé de payer des millions de dollars d’amende.
Alors, comment Wikipédia peut-il s’en sortir en commettant des abus aussi éhontés de la vérité ? Comment Wikipédia peut-il délibérément mentir au sujet d’éminents scientifiques, médecins et universitaires – ruinant souvent leur carrière – sans faire face à des poursuites en diffamation de plusieurs millions de dollars ?
Car, curieusement, Wikipédia est à l’abri des poursuites en diffamation. En vertu de l’article 230 de la loi fédérale sur la décence en matière de communications (CDA) de 1996, Wikipédia est classé comme un « fournisseur de services » et non comme un « éditeur ». Ce qui signifie qu'il est protégé de toute responsabilité pour les articles rédigés par ses auteurs « tiers », que la loi présume naïvement être indépendants du contrôle des propriétaires de Wikipédia.
RépondreSupprimerMais c'est une fiction juridique.
Les articles soumis à Wikipédia sont édités et souvent totalement réécrits par les « éditeurs » de Wikipédia pour refléter les préjugés et les agendas du fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales, ainsi que les préjugés et les agendas des puissantes entreprises et agences gouvernementales avec lesquelles il est de connivence. Les éditeurs qui ne respectent pas la ligne Wikipédia se voient couper les orteils insubordonnés et disparaissent rapidement. Ils savent qu'ils écrivent et éditent au gré de Jimmy Wales. Ainsi, Wikipédia ne devrait pas plus être autorisé à décliner sa responsabilité pour les mots qui apparaissent sur son site Web que le New York Times ne devrait être autorisé à décliner sa responsabilité légale pour les mots qui apparaissent dans ses colonnes d'actualités.
À l’heure actuelle, les juges continuent d’entretenir la fiction selon laquelle Wikipédia serait un « fournisseur de services ». Cela le protège des poursuites en diffamation. Mais à mesure que de nouveaux articles comme celui-ci paraissent, les tribunaux pourraient reconsidérer le statut de Wikipédia et le reclasser, plus correctement, de « fournisseur de services » à « éditeur » ; de la même manière que les tribunaux, après 1970, ont reclassé les maris qui forçaient leur femme à avoir des rapports sexuels – de « conjoints » à « violeurs ».
Même si chaque État avait autrefois une « règle d’exemption conjugale », en vertu de laquelle les maris étaient autorisés à violer leur femme sous la protection de la loi, le viol conjugal, à partir de 1993, est devenu illégal dans les 50 États. Les violeurs conjugaux vont désormais en prison. Espérons que les tribunaux connaîtront un changement similaire en ce qui concerne la reclassification de Wikipédia, qui viole la vérité sous la protection de la loi depuis sa création en 2001.
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Les efforts visant à rassembler et à préserver les connaissances mondiales en une seule ressource autonome sont une entreprise humaine depuis plus de 2 000 ans. La plus ancienne encyclopédie survivante a été compilée par l'homme d'État romain Pline l'Ancien au premier siècle et couvrait des sujets sur l'histoire naturelle, l'architecture, la médecine et la géographie. Par définition, et ce n’est pas sans rappeler les dictionnaires conventionnels modernes, une encyclopédie faisant autorité est « recherchée et écrite par des experts en contenu bien formés et bien informés ».
RépondreSupprimerLes entrées de l’encyclopédie « ne sont pas écrites pour convaincre, même si l’un de ses objectifs est effectivement de convaincre ses lecteurs de sa propre véracité ».
En d’autres termes, la factualité d’un sujet doit être encadrée et comprise au sein de la culture, de la discipline ou de la science sur ses propres bases. C’est pour cette raison que les gens ont recours aux encyclopédies pour des références rapides et concises en raison de leur réputation d’objectivité et de rigueur. Cependant, les mots cités ci-dessus ne figurent pas dans la définition d'un dictionnaire ni dans l'Encyclopedia Britannica, qui devrait être considérée à juste titre comme l'encyclopédie la plus fiable au monde. Ces citations apparaissent plutôt dans l'entrée de Wikipédia sous « Encyclopédie ». Pourtant, malgré sa définition, l’encyclopédie virtuelle open source Wikipédia ne parvient systématiquement pas à répondre à ses propres normes et les viole très souvent carrément.
Wikipédia a atteint la première place en tant qu'encyclopédie la plus consultée et référencée au monde. En mai 2024, Wikipédia en anglais contenait plus de 6,8 millions d'entrées distinctes et augmentait au rythme de 534 nouvelles entrées par jour grâce à son armée de plus de 800 000 éditeurs bénévoles enregistrés. Alors que d'innombrables personnes dans le monde bénéficient de l'étendue et de la portée des connaissances qu'offre l'encyclopédie, elle est également depuis près de deux décennies la cible de critiques croissantes pour ses préjugés et son manque d'objectivité sur de nombreux sujets qui ont un impact direct sur la santé et la santé des populations. bien-être.
Il existe plus de 200 000 sujets liés à la santé et à la médecine. Bien que la majorité des articles médicaux ne suscitent pas de controverse et fournissent des définitions encyclopédiques relativement précises et claires de la biologie et de l'étiologie des maladies et des conditions médicales, il existe une quantité importante d'environ 700 pages qui concernent directement les thérapies de médecine complémentaire et alternative (MAC). et les modalités de santé naturelle, notamment la chiropratique, l'acupuncture et la médecine traditionnelle chinoise (MTC), la naturopathie, l'homéopathie, la médecine orthomoléculaire, la médecine énergétique, etc. Ce regroupement d'articles est séparé des arts et des sciences médicales et intentionnellement marginalisé sous le titre « pseudoscience » et charlatanisme – des termes hautement préjugés et désobligeants qui n’appartiennent pas à une encyclopédie légitime. Ces entrées médicales non conventionnelles ont également été détournées par un mouvement promouvant une idéologie radicalisée du rationalisme scientifique connue sous le nom de scepticisme. La propre définition de la « médecine alternative » donnée par Wikipédia révèle sans équivoque son impression dépréciative à l'égard de cet ensemble mondial et vieux de plusieurs siècles de pratiques de santé naturelles :
RépondreSupprimer« La médecine alternative est toute pratique qui vise à obtenir les effets curatifs de la médecine malgré le manque de plausibilité biologique, de testabilité, de répétabilité ou de preuve d’efficacité. Contrairement à la médecine moderne, qui utilise la méthode scientifique pour tester des thérapies plausibles au moyen d'essais cliniques responsables et éthiques, produisant des preuves reproductibles de l'effet ou de l'absence d'effet, les thérapies alternatives se situent en dehors de la médecine traditionnelle et ne proviennent pas de l'utilisation de la méthode scientifique. mais comptez plutôt sur des témoignages, des anecdotes, la religion, la tradition, la superstition, la croyance aux « énergies » surnaturelles, la pseudoscience, les erreurs de raisonnement, la propagande, la fraude ou d’autres sources non scientifiques.
Contrairement à d’autres pages médicales, il existe un manque apparent de professionnels de la santé réputés qui éditent avec succès ces pages . La majorité sont des amateurs anonymes qui s’appuient systématiquement sur les sites Web et les publications Skeptic comme principales sources de référence. Malgré les volumes d'études évaluées par des pairs et d'articles catalogués dans la National Library of Medicine des National Institutes of Health et dans d'autres bases de données de recherche confirmant l'efficacité de ces thérapies non conventionnelles, les éditeurs de Skeptic s'appuient uniquement sur les études qui peuvent être utilisées à des fins de censure et de diffamation. . Étant donné que les sceptiques contrôlent et surveillent désormais ces sujets de santé, il n’y a aucune possibilité de transparence et un débat honnête pour corriger des erreurs grossières est le plus souvent systématiquement interrompu.
RépondreSupprimerLorsque nous recherchons des informations sur des problèmes de santé alternatifs en utilisant des encyclopédies légitimes et très respectées telles que l'Encyclopedia Britannica, nous trouvons des critiques justes, équilibrées et savantes basées sur des sources objectives fiables et une expertise professionnelle. Britannica et d'autres encyclopédies comparables nomment les éditeurs et leurs qualifications professionnelles dans un sujet donné. Il n’y a pas d’avilissement. Il n'y a pas d'attaques. À aucun moment dans ces encyclopédies très vénérées il n’y a de diffamation, de ridicule, de moquerie ou de dénigrement à l’égard de personnes soutenant une approche médicale alternative et complémentaire en contradiction avec l’orthodoxie médicale. Le processus de création d’une entrée de sujet est transparent et instructif. Par conséquent, en raison de l'absence de préjugés subjectifs, les utilisateurs bénéficient des informations fournies en ayant la liberté de se faire leur propre opinion sur la véracité d'une entrée.
Comparons maintenant cela à une expérience sur Wikipédia qui se présente comme une encyclopédie, mais échoue même aux défis les plus rudimentaires. La plupart des rédacteurs sont anonymes et ne disposent d'aucun curriculum vitae fiable permettant de vérifier s'ils possèdent une expertise dans le domaine qu'ils éditent. Leur utilisation de mots tels que « charlatan », « charlatan », « fou », « marginal » et « pseudo-scientifique » n’est pas rare. Il n’y a aucune transparence. On ressent un sentiment de condescendance débordante en regardant les biographies de personnes professionnelles hautement respectées qui critiquent la novlangue médicale conventionnelle. Ils sont tenus au mépris le plus total et leur expertise est préjugée comme n'ayant aucune valeur légitime. Pire encore, ils sont condamnés comme charlatans, charlatans, opportunistes dans la réalité virtuelle des procès-spectacles staliniens de Wikipédia – condamnés sans possibilité de répondre aux allégations.
RépondreSupprimerTout le monde devrait s’inquiéter du fait que les articles de Wikipédia sur les modalités médicales alternatives pour prévenir et traiter les maladies aient été expropriés par une armée d’éditeurs compromis dont la seule mission est de saper la crédibilité thérapeutique et les preuves scientifiques de ces thérapies. Pratiquement toutes ces candidatures médicales non orthodoxes sont dominées par des personnes déterminées à préserver le statu quo pro-pharmaceutique. N'importe qui peut passer un peu de temps à parcourir les articles de Wikipédia sur l'homéopathie, la chiropratique, les suppléments à base de plantes et les vitamines populaires, etc. et découvrir rapidement que les recherches favorables évaluées par des pairs ne sont pas les bienvenues. Si quelqu'un en doute et se sent en jeu, inscrivez-vous en tant qu'éditeur et essayez de faire une modification constructive et véridique sur l'efficacité médicale de l'un de ces traitements alternatifs, appuyée par une référence médicale irréfutable, et elle sera rapidement supprimée en quelques heures. Continuez à faire la même modification et vous finirez par être banni.
Prenons un exemple. La Fédération nationale de la santé (NHF), fondée en 1955, est une organisation internationale de consommateurs et de liberté en matière de santé qui se consacre à la protection du droit des citoyens à consommer des aliments sains, à l'accès en vente libre aux compléments alimentaires et à l'accès aux thérapies médicales alternatives. Dans le passé, la NHF a joué un rôle déterminant dans l'obtention d'une licence légale pour les chiropracteurs aux États-Unis, la reconnaissance de l'acupuncture comme traitement viable et l'adoption de la Dietary Supplement Health and Education Act qui permet aux Américains d'accéder à des compléments alimentaires sous l'assurance du gouvernement. contrôles de qualité et bonnes pratiques de fabrication. De plus, la Fédération est reconnue par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) avec le statut d'observateur de l'ONU et siège à la Commission du Codex Alimentarius de la FAO-OMS, qui établit des normes et directives alimentaires internationales, y compris l'utilisation de pesticides, d'additifs alimentaires, conservateur, niveaux de contamination, etc. En fait, avec des membres représentant désormais 22 pays, la NHF est la seule organisation de défense des consommateurs au sein de la Commission, non contaminée par un gouvernement individuel et par les intérêts privés des grands fabricants de produits alimentaires, des sociétés agrochimiques telles que Monsanto, les géants pharmaceutiques et leurs lobbyistes. En d’autres termes, NHF est une organisation de protection des consommateurs très estimée, avec une histoire de 70 ans dans la protection des libertés individuelles en matière de santé.
RépondreSupprimerEn 2007, les membres du conseil d'administration de la NHF ont mené une petite expérience pour tester la neutralité de Wikipédia. NHF n'avait aucune entrée dans Wikipédia ; par conséquent, une entrée a été créée qui est restée très neutre sans noter aucune allégation déraisonnable ou douteuse. Après un certain temps, l'entrée a été radicalement modifiée pour présenter la fédération sous un jour négatif. Les références positives ont été remplacées par des références anti-santé naturelles. Toutes les tentatives de l'organisation visant à restaurer l'entrée originale de la page ont été rejetées. Les efforts d'un avocat externe pour corriger la page de NHF ont donné lieu à des avis de cessation et d'abstention menaçants.
L'entrée Wikipédia actuelle de la NHF décrit la Fédération comme « une alliance de promoteurs et de partisans qui s'engagent dans des campagnes de lobbying… utilise les mots « alternative » et « liberté » à ses propres fins » et est « antagoniste aux méthodes scientifiques acceptées ainsi qu'aux normes de consommation actuelles. loi de protection. » Cependant, ces citations de Wikipédia proviennent d’une organisation militante anti-médecine alternative, Quackwatch, qui harcèle depuis longtemps les praticiens de la santé naturelle et pratiquement toutes les modalités de médecine alternative afin de faire avancer davantage son programme alimentaire basé sur les médicaments et les entreprises. Par conséquent, la Fédération n’avait aucun autre moyen de corriger les fausses informations et s’est donc résignée au sort de rester à perpétuité dans la prison de Wikipédia.
RépondreSupprimerIl existe de nombreux autres exemples de médecins certifiés qui défendent des thérapies médicales alternatives et d’associations professionnelles de santé confrontées à des obstacles similaires. À tel point qu’il est désormais ancré dans la culture Wikipédia, qui est désormais analogue aux croyances fermement ancrées dans n’importe quelle secte religieuse dogmatique. La question n’est plus de savoir si Wikipédia est récupérable ; Au contraire, sur des questions liées à la médecine et à la santé et sur des questions géopolitiques controversées et liées aux partis, l’encyclopédie s’est transformée en une écurie augéenne de désinformation et de népotisme corporatif et politique.
Quel type de personne attaquerait des médecins et des individus dont les contributions à la société ont eu un impact positif sur la vie de tant de personnes par des moyens non orthodoxes ? Peut-être, des trolls idéologiques psychologiquement sous-développés.
Dans un article publié dans Psychology Today intitulé « Les trolls Internet sont des narcissiques, des psychopathes et des sadiques », Jennifer Golbeck Ph.D. écrit : « Les trolls mentiront, exagéreront et offenseront pour obtenir une réponse. » De même, dans une étude menée par des chercheurs de l’École des sciences de la santé et de psychologie de l’Université de la Fédération à Mount Helen, les trolls ont obtenu des résultats supérieurs à la moyenne sur deux traits : la psychopathie et l’empathie cognitive. Les chercheurs ont suggéré que même si les trolls « font preuve d’un certain type d’empathie, l’associer à la psychopathie les rend finalement méchants ». Ils ont également constaté que les trolls étaient susceptibles d’être très sadiques et étaient plus susceptibles d’être des hommes.
Que les rédacteurs pro-pharmaceutiques soient des trolls, des cyberintimidateurs ou même des idéologies médicales professionnelles telles que la légion de médecins et de professeurs d'organisations sceptiques telles que le Center for Inquiry, Evidence Based Medicine, le Committee for Skeptical Inquiry, la James Randi Educational Foundation et Quackwatch, il est indéniable que la majorité des éditeurs anonymes des pages de Wikipédia consacrées à la médecine alternative et complémentaire, ainsi que les défenseurs de la santé naturelle, se livrent à une diffamation. Ces organisations sont catégoriques sur le fait que les recherches consacrées à l’étude de l’efficacité des médecines alternatives constituent un ennemi dangereux de leur définition étroite de la science.
RépondreSupprimerL'« assassinat de personnage » est une pratique dans laquelle un effort délibéré et soutenu est déployé pour nuire à la réputation ou à la crédibilité d'un individu, de groupes sociaux ou d'institutions.
Martin Icks de l'Université d'Amsterdam et Eric Shiraev de l'Université George Mason ont introduit une classification de sept méthodes de diffamation, qu'ils ont définies comme des « mensonges anonymes », des « citations erronées », « la réduction au silence », des « actes de vandalisme », des « injures ». », « maladie mentale » et « déviance sexuelle ». Les auteurs ont identifié Wikipédia comme un contexte courant pour les « mensonges anonymes ». Nos enquêtes ont montré que les citations erronées, la réduction au silence, les injures et les abus ou harcèlements en ligne sont très répandus.
Pour ceux dont la réputation et les contributions publiques positives ont été terrorisées et dégradées par Wikipédia, il n’existe aucun recours pour restaurer leur caractère, légal ou autre . Au fil des années, de nombreuses plaintes ont été communiquées et/ou déposées auprès de la Fondation, y compris des poursuites judiciaires, concernant les violations flagrantes des politiques éditoriales de Wikipédia, la désinformation et le langage incendiaire et potentiellement diffamatoire. Malheureusement, ces demandes restent dans la majorité des cas sans réponse.
En dernier recours, ce qui peut être fait est de refuser les collectes de fonds de la Fondation Wikipédia et toute sollicitation de subventions et de dons. Notre propre expérience passée en matière de poursuites judiciaires contre la Fondation a été confrontée à des abus de la part du réseau juridique de Wikipédia et d'éditeurs bénévoles privilégiés soutenus en privé par la Fondation. La Fondation a catégoriquement refusé d'assumer la responsabilité ou d'être tenue pour responsable des abus perpétrés par des rédacteurs bénévoles et administratifs et des groupes promouvant des idéologies antagonistes contre les thérapies médicales et ses principaux partisans avec lesquels ils ne sont pas d'accord. La conséquence a été que la réputation scientifique et l’efficacité de ces thérapies, ainsi que les carrières de ceux qui les pratiquent, sont sérieusement ébranlées et endommagées. Sur la base des preuves, nous affirmons que la Fondation permet sciemment à cette activité de persister et qu'elle est en fait idéologiquement alignée sur un programme de santé anti-naturel qui menace l'industrie pharmaceutique.
RépondreSupprimerLes éditeurs frustrés de Wikipédia, passés et présents, ont reconnu que la culture de harcèlement et d'abus de Wikipédia sur ses pages de discussion est incontrôlable. En 2020, la Fondation a rédigé son Code de conduite universel pour résoudre ce problème systémique de comportement toxique et a annoncé qu'elle commencerait à interdire les éditeurs accusés de comportement abusif envers d'autres éditeurs. Cependant, plus de quatre années se sont écoulées et le Code n'a pas encore été ratifié par le Conseil d'administration de Wikimedia et son application est toujours en attente. Malheureusement, cette nouvelle décision, aussi admirable soit-elle, ignore les volumes de désinformation et de langage diffamatoire déjà trouvés dans les pages de l'encyclopédie. Le Code ne rétablirait pas non plus les normes de neutralité originales de Wikipédia, ni ne remédierait à la grave négligence dans la codification de lignes directrices vérifiables permettant de déterminer ce qui est ou n'est pas un contenu exact.
L'assaut du scepticisme contre les thérapies CAM est devenu un effort contre-insurrectionnel visant à délégitimer les tendances contemporaines de la médecine. En 2019, l’Organisation mondiale de la santé a rapporté que « la médecine traditionnelle et complémentaire constitue une ressource de santé importante et souvent sous-estimée, avec de nombreuses applications, notamment pour la prévention et la gestion des maladies chroniques liées au mode de vie et pour répondre aux besoins de santé des populations vieillissantes ». Le nombre d’écoles de médecine américaines proposant des cours de médecine complémentaire et alternative augmente rapidement. Les facultés de médecine américaines les plus prestigieuses disposent désormais de départements de médecine traditionnelle chinoise ou incluent ces matières dans leur programme, notamment l'acupuncture, l'hypnose et les plantes médicinales, selon un récent article du US News . Un article conjoint du NIH et de Johns Hopkins de 2024 a rapporté que les approches de santé alternatives ont augmenté jusqu'à 38 % en 2022 et que 49 % des Américains utilisent des thérapies complémentaires pour gérer la douleur. Une autre enquête gouvernementale estime que 62 pour cent des adultes américains utilisent chaque année une forme de médecine alternative. D’un autre côté, Wikipédia se sent menacée par cette tendance alors que son animosité éditoriale continue de devenir de plus en plus hostile.
RépondreSupprimerindéfini
Logos de 16 projets frères Wikimedia (sous licence CC BY-SA 3.0)
Il est crucial de considérer la Fondation Wikimédia dans le contexte plus large du mondialisme corporatif international et de son agenda impérialiste. En tant qu'organisation à but non lucratif, la Fondation n'agit pas indépendamment de la plupart des plus grandes entités mondialistes fédérales et internationales, y compris des méga-entreprises privées. Ses plus grands donateurs déclarés sont Google, Microsoft, Intel, la Fondation Bill et Melinda Gates, Bloomberg, Boeing, Goldman Sachs, Chevron, Merck, Oracle et Bank of America. Bien qu’il ait fait un clin d’œil aux droits constitutionnels à la liberté d’expression, il a également agi en faveur de la censure. L’année dernière, la Fondation a déposé un mémoire d’amicus auprès de la Cour suprême soutenant l’annulation des projets de loi du Texas et de Floride qui « interdisent aux opérateurs Web d’interdire aux utilisateurs ou de supprimer des discours et des contenus en fonction des points de vue et des opinions des utilisateurs en question ». Dans son communiqué de presse, la Fondation affirme que de tels projets de loi « diminueraient la qualité et la convivialité de Wikipédia pour des milliards de lecteurs et d’utilisateurs dans le monde ». Bien entendu, un libre accès à la liberté d’expression sur l’encyclopédie saperait les intentions cachées de la Fondation visant à faire avancer certaines idéologies ou récits scientifiques au-dessus d’autres.
La Fondation est également pleinement immergée dans les missions et objectifs de l’Organisation Mondiale de la Santé et des National Institutes of Health. L'article de Wikipédia sur l'OMS est totalement exempt de toute critique, malgré les nombreuses accusations d'incompétence et de corruption auxquelles l'organisation a été confrontée, comme la débâcle dans sa gestion de l'alerte à la grippe porcine en 2008. En octobre 2020, la Fondation a entamé une collaboration avec l'OMS pour faire avancer le discours de cette dernière en réponse à la pandémie de Covid-19. La PDG de la Fondation Wikimedia et jeune leader mondial du Forum économique mondial, Katherine Maher, a assuré l'engagement de l'encyclopédie à « briser les mythes » sur les informations médicales qui remettaient en question l'OMS et les politiques de santé des gouvernements individuels qui suivaient les directives de l'OMS. En réponse à cette collaboration, le directeur général de l'OMS, Tedros, qui a lui-même fait l'objet de nombreuses accusations controversées dans le passé, a déclaré que cette relation garantirait aux gens l'accès « à des informations sanitaires fiables de l'OMS dans plusieurs pays, langues et appareils ». De même, les quinze années de relation entre Wikipédia et les National Institutes of Health ont protégé la page Wikipédia de l'agence fédérale contre toute controverse justifiée. Il en va de même pour de nombreuses autres organisations internationales, comme le WEF, qui promeuvent un programme mondialiste centralisé contrôlé et orchestré par une classe élitiste.
RépondreSupprimerLe plus frustrant est peut-être que, malgré les preuves factuelles selon lesquelles la science médicale soutenant les médecines alternatives n'est pas du côté de Wikipédia, celle-ci refuse obstinément de le reconnaître. Cela nous laisse à une seule hypothèse ; c’est-à-dire que c’est intentionnel et que la Fondation Wikimedia a un autre programme qui transgresse ses propres affirmations éthiques. Parmi les 37 millions de citations de la base de données PubMed du NIH, des centaines de milliers d'études publiées dans des revues scientifiques confèrent un certain degré de crédibilité aux thérapies médicales alternatives et naturelles non médicamenteuses. Des milliards de visites de patients dans le monde montrent que les médecines alternatives et complémentaires fonctionnent au niveau des patients. Une étude gouvernementale estime que 53 pour cent, soit plus de la moitié des 338 600 médecins américains en cabinet, recommandent au moins une approche de santé complémentaire à leurs patients. Les thérapies les plus recommandées sont le massage (30 %), la chiropratique (27 %), les suppléments nutritifs et à base de plantes (26 %) et l'acupuncture (22 %).
Cinquante-trois pour cent des psychiatres américains recommandent désormais des thérapies corps-esprit telles que la méditation, le yoga et l'imagerie guidée. Pourtant, par extension, selon l'idéologie sceptique de Wikipédia, tous ces médecins sont considérés comme des charlatans et des charlatans. Ce n’est pas simplement une erreur, c’est horriblement mauvais selon toutes les normes morales.
RépondreSupprimerDepuis de nombreuses années, l’état de santé, l’espérance de vie et le bien-être psychologique des Américains se dégradent constamment. L’état de santé désastreux de la nation fait écho à l’augmentation incessante des prescriptions de médicaments et des interventions chirurgicales. Il ne fait plus de doute que ces tendances sont profondément interconnectées. Les médecins ne recommandent les interventions médicales naturelles que parce que leur expérience clinique personnelle a démontré leur efficacité. Alors, qu’est-ce que Wikipédia a réellement contribué à la crise sanitaire qui pourrait inverser la tendance ? Fondamentalement rien, car il ne fait que pédaler davantage sur les mêmes remèdes qui sont à l'origine des problèmes et marginalise de manière méprisante les remèdes qui peuvent apporter un soulagement et augmenter le bien-être des patients.
Il est grand temps que le public ne dise plus Wikipédia. Fini les trolls anonymes souffrant de dysfonctionnements psychologiques qui intimident les professionnels de la santé accomplis et les professions médicales alternatives. Et enfin, fini les cadeaux à la Fondation Wikimédia alors qu’elle se lance dans ses tournées de mendicité pour alimenter davantage sa source de revenus, qui s’élevait à 180 millions de dollars en 2023.
https://www.globalresearch.ca/wikipedia-failed-experiment-democratize-knowledge/5858943
Le(s) darknet, pour qui ? Pour quoi ? Comment ?
RépondreSupprimerYannick Chatelain
8 juin 2024
Ne pas confondre le deep web, le dark web et le(s) darknet
La liberté d’expression dans le monde n’est pas dans la meilleure des formes qu’il soit, c’est un euphémisme. L’internet originel, cette porte fenêtre ouverte sur le monde n’est plus depuis bien longtemps : explosion du nombre d’usagers (en janvier 2024, il y avait 5,35 milliards d’internautes dans le monde, soit 66,2 % de la population mondiale), usage des médias sociaux (5,04 milliards d’usagers), dérives multiples, nécessité de modération, succession de lois d’encadrement de par le monde. En France, moult lois qui ont de façon récurrente occasionné de nombreuses polémiques liées à ce qui a été considéré par de nombreuses organisations comme attentatoires aux libertés publiques, ciblant souvent l’anonymat, dont entre autre la loi de sécurité globale, les algorithmes « modérateurs » pas toujours transparents, le shadow banning pour invisibiliser des propos, une réalité loin d’être un fantasme. Si la censure sur le net existe, elle est naturellement pratiquée de façons très différentes selon les pays. Le curseur est simplement plus ou moins élevé : il est un monde entre un Intranet iranien coupé de l’Internet, et l’internet français.
Mais revenons à notre sujet :
Le deep web est la section invisible du web, une partie volontairement (la plupart du temps) non indexée par les robots d’indexation, incluant les bases de données et sections privées de sites. Par exemple, une partie non indexée d’une entreprise à destination uniquement des salariés. Il y a, d’un côté le web classique dit « web surfacique » qui représente 10 % du web, et le deep web, à savoir toutes les ressources non indexées, qui représentent pas moins de 90 % des ressources. (quand on ne souhaite pas qu’un contenu apparaisse dans l’index d’un moteur de recherche, on utilise une directive noindex)
Le dark web, proche du deep web dans l’esprit, serait le web non indexé, ne nécessitant pas d’outils spécifiques hors la connaissance de l’adresse URL. Le terme est utilisé pour désigner le dark web, qui, en définitive, n’existe pas réellement, il est généralement considéré comme la partie cybercriminelle du deep web.
Un darknet, ou plutôt les darknets puisqu’il en existe plusieurs, sont des réseaux parallèles. C’est un ensemble de sous-réseaux d’internet, qui nécessitent des outils spécifiques pour y accéder comme hyphanet (freenet avant 2023), I2P ou Tor. Tor demeure le navigateur le plus utilisé pour accéder au réseau (liens) du darknet. Ce dernier est souvent présenté, pour ne pas dire toujours, pour ses aspects les plus sombres. Il n’est pour autant qu’une partie du dark web, souvent associé à des contenus cachés et effectivement majoritairement illicites. Cependant, tous les contenus du dark web, tous les contenus du dark net ne sont pas illicites.
RépondreSupprimerÀ l’origine, Tor, qui est un navigateur indispensable pour – en suivant mes instructions – accéder au darknet, a été créé par la US Navy pour assurer la confidentialité des échanges. Ceci étant dit, c’est au lecteur de se faire une opinion sur les évolutions d’usages. Notez que ne serait-ce que le terme dark associe le darknet à la malveillance, ce qui est, nous allons le voir, un raccourci simpliste et fallacieux, pourtant largement utilisé lorsqu’il est évoqué. Il est vrai que le sensationnel, la délinquance, la criminalité, la vente de drogue, font toujours plus d’audience. Ainsi, dans les esprits, le darknet a fini par être compris comme un espace dédié aux pires crapules, c’est tout simplement FAUX ! Mais les préjugés, comme le disait notre brave Voltaire, ne sont-ils pas la raison des sots ? Ou la raison de ceux qui ne souhaitent pas que les citoyens en situation critique (censure abusive, maltraitance de dissidents politiques, d’activistes etc. ) s’y réfugient, ou la raison de ceux qui ne souhaitent pas voir leurs consommateurs potentiels se soustraire à leur économie : Gafam, BATX ?
Comprendre le(s) darknet
Le darknet regorge de contenus qui ne peuvent être trouvés à l’aide des moteurs de recherche traditionnels. Vous pourrez trouver des sites anonymisés, des marchés illégaux et bien d’autres choses.
Néanmoins, il serait parfaitement faux de dire que la seule chose qui relie toutes les activités relève de la criminalité. Le darknet – ou plutôt les darknets – sont des pages proposant un certain nombre de liens classés par thématique, c’est aussi l’un des rares endroits où se rencontrent des activistes, des journalistes, des hackers éthiques, et quiconque souhaite, souvent pour des raisons de sécurité voire « vitales », protéger ses données personnelles, ses échanges etc. En matière de contenu, vous y trouverez des forums de discussion, des outils « traditionnels » qui se trouvent sur le web pour créer un site par exemple, des messageries, des bibliothèques numériques, et même et comme énoncé précédemment des activités illégales voire sordides : vente d’armes, tueurs à gage, drogue (cf. le célèbres supermarchés de la drogue comme le défunt silk road), pédopornographie (cf. le démantèlement le 3 mai 2021 par la police judiciaire allemande du sordide « Boystown », probablement l’un « des plus grands site de pédopornographie au monde » avec une estimation de plus de 400 000 membres).
RépondreSupprimerForce est de constater que lorsque les médias évoquent le darknet, ils ne lui font pas souvent bonne presse, et pour cause, cf les faits que je viens d’évoquer. Pour autant, expérimenter c’est connaître. Pour que vous vous forgiez votre propre opinion, suivez-moi et allons-y, vous serez pour certains surpris de constater qu’une fois expliqué, n’importe quel usager aussi peu qualifié en informatique qu’il soit peut y avoir accès…
Nous allons donc explorer les mystères du darknet et donner à voir des outils et techniques permettant de « naviguer dans l’ombre de big Brother » et ses vocations louables.
Avertissement
Cependant, avant de plonger dans cet univers clandestin, il est important de connaître les risques et les précautions à prendre. Préparez-vous à découvrir le côté sombre trop souvent mis en avant, mais aussi le côté lumineux dont on parle malheureusement bien peu.
Cependant, si je peux me permettre une recommandation, une fois dans la place, n’allez pas, JAMAIS sur les sites parfaitement délictueux, fût-ce par une curiosité aussi inconsciente que déplacée, et naturellement n’échangez pas, vous vous doutez bien que de nombreux sites sont bien heureusement infiltrés, ce qui permet de faire tomber notamment les sites les plus sordides.
RépondreSupprimerBoîte à outils pour accéder au darknet
Pour parcourir le darknet en tout anonymat, il faut prendre quelques précautions et disposer d’un certain nombre d’outils : un VPN (liste de VPN gratuits) et TOR qui est très facile à installer (télécharger TOR pour Windows, MacOs, Linux ou Android). Le VPN (réseaux privés virtuel), vous permettra de dissimuler votre identité, à savoir votre adresse IP, dotez-vous en, et ce avant de télécharger TOR (inutile que votre fournisseur d’accès le sache). Tor, kesako ? Pas de panique : Tor est le « moteur de recherche » requis pour aller à la quête du darknet, c’est un logiciel gratuit et à code source ouvert, cela signifie que le code est transparent et peut être modifié, il est « administré par le Projet Tor et une communauté de bénévoles dans le monde entier ». Il se connecte à Internet en utilisant les nœuds de relais pour garder l’anonymat lorsque vous faites des recherches (Ndlr : le principe de fonctionnement de TOR est anonyme, car il fonctionne par paquets d’informations censés empêcher l’identification de l’utilisateur ; une fois TOR lancé, vous pouvez donc changer une nouvelle fois d’adresse IP. Cependant, si vous lancez TOR et que vous n’avez pas de VPN, votre FAI le détectera, avec un VPN, en complément il ne saura pas que vous vous êtes connecté… ni naturellement ce que vous y faites.)
Visualisation de quatre décennies d'incendies de forêt aux États-Unis
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
SAMEDI 08 JUIN 2024 - 03H50
Une interaction complexe de facteurs conduit à la longue saison des incendies de forêt en Amérique du Nord : augmentation des températures estivales, régimes de précipitations irréguliers, changement d’utilisation des terres et, ironiquement, pratiques de suppression des incendies.
- voir cadre sur site -
Mais que disent les données ? Pallavi Rao de Visual Capitalist visualise les millions d'acres brûlés par les incendies de forêt aux États-Unis de 1983 à mai 2024, selon les statistiques du National Interagency Fire Center.
En 2010 et 2015, des terres record ont été incendiées par des incendies de forêt
En jetant un coup d’œil au graphique, il apparaît clairement que les incendies de forêt aux États-Unis brûlent en moyenne beaucoup plus d’acres dans les années 2010 que dans les années 1980. Il est intéressant de noter que le Forum économique mondial souligne que même si le nombre d’incendies a diminué depuis 2005, les terres brûlées ont augmenté, ce qui indique une augmentation de l’intensité des incendies de forêt.
Année - Millions d'acres brûlés
1983 1.3
1984 1.1
1985 2,9
1986 2,7
1987 2.4
1988 5,0
1989 1,8
1990 4,6
1991 3.0
1992 2.1
1993 1,8
1994 4.1
1995 1,8
1996 6.1
1997 2,9
1998 1.3
1999 5,7
2000 7,4
2001 3,6
2002 7.2
2003 4.0
2004* 8,1
2005 8,7
2006 9,9
2007 9.3
2008 5.3
2009 5,9
2010 3.4
2011 8,7
2012 9.3
2013 4.3
2014 3,6
2015 10.1
2016 5,5
2017 10,0
2018 8,8
2019 4.7
2020 10.1
2021 7.1
2022 7.6
2023 2.7
2024** 1.9
*N'inclut pas les données de Caroline du Nord. **Au 27 mai 2024.
En 2015, les incendies de forêt ont brûlé plus de 10 millions d’acres dans le pays, une première depuis le début de ces records. Cinq ans plus tard, une répétition s'est produite, grâce à quatre incendies californiens qui ont brûlé ensemble plus de 2,3 millions d'acres dans l'État.
RépondreSupprimerÀ titre de comparaison, les incendies de forêt aux États-Unis ont brûlé environ 2,7 millions d’acres au total en 2023, soit la superficie la plus faible enregistrée depuis 1998. Un été californien inhabituellement humide a permis d’éviter que des étincelles errantes ne se transforment en catastrophes déchaînées.
Néanmoins, en août, un incendie dévastateur a presque détruit la ville historique de Lahaina, à Maui, tuant au moins 100 personnes.
Enfin, les incendies de forêt aux États-Unis ont jusqu’à présent brûlé 1,9 million d’acres en 2024, ce qui est actuellement inférieur à la moyenne annuelle sur 10 ans de 7,2 millions d’acres. Cependant, les experts prévoient un été et un automne plus chauds que d’habitude, et l’activité des incendies devrait augmenter à mesure que l’été avance.
https://www.zerohedge.com/weather/visualizing-four-decades-us-wildfires
L'expansion du réseau électrique, partie 3 : investissements
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
VENDREDI 07 JUIN 2024 - 03:30
Rédigé par Michael Lebowitz via RealInvestmentAdvice.com,
Nous poursuivons notre discussion sur les idées d’investissement qui pourraient bénéficier de la mise à niveau et de l’expansion du réseau électrique pour répondre à la demande croissante des centres de données d’IA et des véhicules électriques.
Cette troisième et dernière partie de cette série se concentre sur les sources d'énergie alternatives, les sociétés de services publics et d'autres sociétés liées à l'infrastructure du réseau électrique.
Si vous n'avez pas lu les parties UN ou DEUX, nous vous recommandons de les lire avant de continuer.
Sources d'énergie alternatives/renouvelables
En 2022, le ministère de l’Énergie a calculé que les énergies renouvelables provenant du solaire, de l’éolien, de l’hydroélectricité, de la géothermie et de la biomasse représentaient un cinquième de toute la production d’électricité. D’ici 2028, l’AIE estime que ce pourcentage doublera pour atteindre 42 %. Les énergies solaire et éolienne devraient devenir les principales sources d’énergie alternatives.
- voir graph sur site -
Les investissements dans le solaire, l’éolien et d’autres sources d’énergie alternatives, ainsi que dans le gaz naturel, le charbon et le nucléaire, seront de plus en plus essentiels pour alimenter nos centrales électriques. En outre, supposons que les États-Unis et d’autres pays continuent de lutter pour atteindre zéro émission nette d’ici 2050 et atteindre d’autres objectifs environnementaux. Dans ce cas, la demande de sources d’énergie alternatives existantes et nouvelles augmentera.
- voir liste sur site -
L’énergie renouvelable présente des avantages et des inconvénients par rapport au gaz naturel. L’avantage majeur des énergies renouvelables est qu’elles produisent un minimum d’émissions de gaz à effet de serre, comme indiqué ci-dessous. Deuxièmement, et c’est tout aussi important, selon les Perspectives énergétiques mondiales de l’AIE, l’énergie solaire et éolienne sont les sources d’énergie renouvelables les moins chères et coûtent beaucoup moins cher que les sources d’énergie à base de carbone.
RépondreSupprimer- voir graph sur site -
Cependant, ils présentent des défauts considérables qui doivent être surmontés. Considérez ce qui suit de Green Solutions.
Dépend fortement des conditions météorologiques. Lorsque des conditions météorologiques défavorables surviennent, les technologies d’énergies renouvelables comme les cellules solaires peuvent ne pas être aussi efficaces. Par exemple, pendant les périodes de pluie, les panneaux photovoltaïques ne peuvent pas produire d’électricité, ce qui nécessite un retour aux sources d’énergie traditionnelles.
Efficacité inférieure. Malheureusement, les technologies renouvelables présentent généralement une efficacité inférieure à celle des dispositifs de conversion d’énergie traditionnels. Par exemple, les panneaux solaires disponibles dans le commerce ont un rendement d'environ 15 à 20 %. En revanche, les technologies traditionnelles utilisant le charbon ou le gaz naturel peuvent atteindre des niveaux d’efficacité allant respectivement jusqu’à 40 % et 60 %.
Coût initial élevé. Les processus de fabrication et d’installation des dispositifs à énergie renouvelable, tels que les panneaux photovoltaïques, peuvent être relativement coûteux. Rien que pour l'installation, les panneaux solaires coûtent en moyenne entre 17 430 et 23 870 dollars.
Région géographique limitée. La disponibilité de terrains de haute qualité est limitée, ce qui conduit les promoteurs à rechercher de toute urgence de nouveaux sites. Par exemple, en Allemagne, les limitations réglementaires, environnementales et techniques réduisent considérablement le potentiel des parcs éoliens terrestres à seulement 2 %.
Pénuries de matières premières clés. Cela comprend des métaux essentiels comme le nickel, le cuivre et les métaux des terres rares, tels que le néodyme et le praséodyme, qui sont essentiels à la création des aimants utilisés dans les éoliennes.
Les stocks renouvelables ne suivent pas le récit
RépondreSupprimerAvec le temps, nous pensons que les énergies renouvelables deviendront beaucoup plus efficaces et, espérons-le, seront en meilleure position pour répondre aux besoins croissants des centrales électriques du pays. Les investisseurs ne semblent pas aussi optimistes.
Le récent discours poussant les investisseurs à investir dans le réseau électrique a ignoré les actions renouvelables. Le graphique ci-dessous montre deux ETF d’énergie alternative populaires, l’ETF solaire d’Invesco (TAN) et l’ETF iShares Global Clean Energy (ICLN). Les deux ETF sont bien loin de leurs sommets de 2008 et de leurs récents sommets de fin 2020.
- voir graph sur site -
Les actions énergétiques alternatives et les ETF diversifiés peuvent constituer d’excellents investissements pour les investisseurs à long terme, car les énergies renouvelables seront fortement dépendantes. De plus, leurs actions n’ont pas bénéficié du discours d’expansion du réseau électrique.
La technologie des batteries est vitale pour les énergies renouvelables
Les énergies solaire et éolienne ne sont pas fiables en raison des conditions météorologiques. Par exemple, la citation suivante de OilPrice.com :
Mais si l’énergie solaire a rendu le système de production d’électricité américain plus écologique, elle l’a également rendu plus volatile, en particulier sur le principal marché solaire, la Californie.
Là-bas, le pic de production d’énergie solaire coïncide avec la plus faible demande d’électricité résidentielle à midi. Lorsque la demande d’électricité commence à augmenter après 18 heures, la production solaire commence à diminuer.
En Californie, par exemple, « lors des journées ensoleillées du printemps, lorsque la demande est moindre, les prix de l’électricité deviennent négatifs et la production solaire doit être ‘réduite’, voire jetée », explique l’Institut de recherche sur l’énergie (IER).
En conséquence, les services publics ont besoin de batteries plus efficaces pour stocker l’excédent d’énergie renouvelable afin de l’utiliser pendant les périodes de pointe de la demande et lorsque les conditions météorologiques ne sont pas propices à la production d’électricité. Sans batteries plus efficaces, on ne peut pas compter sur des sources d’énergie alternatives non fiables autant que l’exigent les objectifs environnementaux.
Les entreprises impliquées dans le stockage d’énergie, en particulier celles qui sont à l’avant-garde de la production de batteries plus efficaces, pourraient bénéficier d’avantages significatifs. Mais une technologie non éprouvée comporte des risques importants pour les investisseurs. Par exemple, de nombreux nouveaux types de technologies de batteries sont en cours de développement.
RépondreSupprimerPiles à semi-conducteurs
Batteries lithium-soufre
Batteries lithium-ion sans cobalt
Batteries sodium-ion
Batteries fer-air
Piles à base de zinc
Batteries au graphène
La diversification des batteries peut être critique
Même si vous savez quel type de batterie sera le gagnant, pour ainsi dire, vous avez également la tâche ardue de déterminer quelle entreprise sera le principal producteur de la batterie. À moins que vous ne pensiez avoir une bonne connaissance de la technologie des batteries et des principaux acteurs du secteur, nous pensons qu’un ETF diversifié sur les batteries peut fournir les meilleurs résultats d’investissement. En outre, les ETF sur les grandes batteries sont également diversifiés, avec des investissements dans des producteurs de lithium et d’autres métaux. Malheureusement, les ETF dans cet espace sont limités.
Global X Lithium & Battery Tech (LIT) est de loin le plus important, avec près de 1,5 milliard de dollars d'actifs sous gestion. Tout en investissant dans des entreprises dotées de nouvelles technologies de batteries, elle « investit également dans le cycle complet du lithium, depuis l’extraction et le raffinage du métal jusqu’à la production de batteries ». Ses trois principaux titres sont des producteurs de lithium.
Amplify Lithium and Battery Technology (BATT) est le deuxième plus grand ETF avec seulement 89 millions de dollars d'actifs sous gestion. Comme LIT, ils investissent dans des producteurs de lithium comme BHP et Albemarle.
RépondreSupprimerSi vous souhaitez investir dans des entreprises individuelles, Tesla (technologies de batteries), LG Chem et Samsung SDI sont bien positionnés dans le secteur.
Mineurs de lithium
En supposant que le lithium reste un composant crucial dans les batteries de stockage d’électricité, ses mineurs devraient bien se porter, surtout compte tenu de la récente baisse des prix du lithium et des stocks associés.
Albemarle (ALB), basée en Caroline du Nord, est le premier producteur mondial de lithium et le plus grand producteur en termes de capitalisation boursière. Il s’agit du seul producteur de lithium de cette taille basé aux États-Unis. Comme le reste du secteur des énergies alternatives, ses actions se sont mal négociées récemment. Cependant, avec un P/E prévisionnel de 16, il y a de la valeur si ses revenus continuent d'augmenter à leur rythme récent.
- voir graph sur site -
Nous vous prévenons que les gisements de lithium sont activement explorés. En cas de succès, l’offre de lithium pourrait limiter l’appréciation du prix du lithium. À titre d'exemple tiré de The Hill, des chercheurs font une découverte massive de lithium en Pennsylvanie.
Opérateurs de services publics et de réseau
Les services publics produiront plus d’électricité, augmentant ainsi leurs revenus. Cependant, ils doivent investir des capitaux importants pour moderniser, développer et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les emplacements des centres de données IA sont en partie choisis en fonction de leur capacité à fournir de l’électricité bon marché. Ainsi, les sociétés de services publics du Sud-Est et du Midwest, ayant accès à du gaz naturel moins cher et à une production d’énergie alternative plus fiable, seront les emplacements les plus rentables pour les centres de données. La carte ci-dessous montre que la Virginie héberge le plus grand nombre de centres de données, suivie par la Californie et le Texas.
- voir carte sur site -
Dominion Energy (D) en Virginie et Entergy (ETR) au Texas sont les deux sociétés de services publics qui pourraient être les plus grands bénéficiaires de la croissance des centres de données d'IA. Les deux actions ont un P/E à terme relativement faible d’environ 14 et des rendements en dividendes de 4,25 % pour D et de 5,50 % pour ETR. Il sera crucial de suivre leurs marges pour voir dans quelle mesure elles compensent efficacement les coûts d’expansion par une augmentation des revenus.
RépondreSupprimerConstellation Energy (CEG) et NextEra Energy (NEE) méritent également d'être suivies car elles investissent massivement dans les infrastructures d'énergies renouvelables et bénéficieront d'une demande accrue. Nous ajouterions Duke (DUK) et Southern Company (SO) à la liste des sociétés à suivre.
Idées d'investissement supplémentaires
Nous présentons maintenant un éventail d’industries et d’entreprises qui peuvent en bénéficier.
Entreprises de technologie et d’IA
Les entreprises spécialisées dans les logiciels d’IA pour l’efficacité et la gestion énergétiques trouveront des opportunités dans ce paysage en évolution. Parmi les noms les plus importants de ce secteur figurent IBM, Google, Microsoft, Oracle et GE Vernova.
Agrandissement de l'usine physique
Les entreprises qui fournissent aux centrales électriques des générateurs, des transformateurs, des disjoncteurs et des tableaux de distribution, entre autres, bénéficieront sans aucun doute de l’expansion du réseau électrique.
GE Vernova, Eaton, Quanta Services, Emerson Electric et Siemens
Eau froide
RépondreSupprimerUn centre de données moyen utilise 300 000 gallons d’eau par jour pour refroidir ses équipements. C'est l'équivalent de l'eau utilisée par 100 000 foyers. Par conséquent, les entreprises capables de développer des solutions de refroidissement bon marché pour les centres de données seront très demandées.
Vertiv Holdings (VRT) est un leader sur ce segment. Ses actions ont décuplé depuis son introduction en bourse en 2019 et se négocient désormais à un P/E de 100. Il s’agit d’une action à haut risque et à haute récompense, pas pour les âmes sensibles.
FNB d’infrastructures
De nombreuses autres entreprises devraient profiter du prochain boom des infrastructures.
Ceux qui recherchent une approche d’investissement diversifiée dans le secteur électrique voudront peut-être explorer les ETF thématiques.
Par exemple, le First Trust Clean Edge Smart Grid Infrastructure Fund (GRID) détient 103 positions. Au-delà de la diversification et de l'expertise du gestionnaire de portefeuille, le fonds peut acheter des actions sur des marchés étrangers, auxquels de nombreux investisseurs américains n'ont pas accès ou ne sont pas à l'aise avec ceux-ci.
iShares (IFRA) est un fonds similaire avec un panier d'actions différent et une approche différente en matière d'investissement dans le secteur.
En fin de compte, nous sommes convaincus que l’expansion et la modernisation du réseau électrique seront très rentables pour certaines entreprises. Cependant, de nombreuses entreprises impliquées, en particulier les petites entreprises proposant une offre de produits limitée, offrent des récompenses énormes mais des risques substantiels. La diversification s'avérera essentielle pour les investisseurs.
Résumé
RépondreSupprimerPlus nous étudions l’expansion du réseau électrique, plus nous exposons d’industries et d’entreprises susceptibles d’en bénéficier. Bien que cet article s’arrête ici, nous continuerons à étudier le sujet et partagerons toutes découvertes intéressantes à l’avenir. Le nombre de terriers de lapin est apparemment infini. Nous vous encourageons à explorer le sujet et à partager avec nous toutes les découvertes que vous pourriez découvrir.
À l’instar de la naissance d’Internet, certaines sociétés comme AOL, Yahoo et Sun Microsystem, qui étaient censés être les leaders de l’Internet, ont chuté. D’autres entreprises, certaines déjà grandes, d’autres quasiment inconnues, deviennent leaders. La clé pour investir dans cette expansion est de rester vigilant envers les nouvelles entreprises et technologies qui peuvent fleurir. Ne présumez pas que les entreprises aux commandes aujourd’hui le seront demain. Gardez la tête pivotante.
Pour ceux qui ne sont pas en mesure d’investir du temps et des efforts pour comprendre les tendances du secteur et identifier les entreprises susceptibles d’en tirer profit, un ou plusieurs fonds constitués de professionnels hautement axés sur le secteur peuvent s’avérer un excellent moyen de tirer parti du boom potentiel des infrastructures.
https://www.zerohedge.com/markets/power-grid-expansion-part-3-investments
Attention, on ne parle plus là d''énergie gratuite' !! HAHAHAHA !
SupprimerLa Nina compliquera les choses pour Biden avant les élections alors que les ouragans menacent les raffineries de pétrole
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 06 JUIN 2024 - 23H40
L’administration Biden doit désormais faire face au phénomène météorologique La Nina, qui devrait alimenter une saison d’ouragans active dans l’Atlantique. Ces tempêtes pourraient potentiellement perturber les principales raffineries américaines de la côte du Golfe, faisant grimper le prix moyen de l'essence à la pompe jusqu'à la barre politiquement sensible de 4 dollars le gallon avant les élections présidentielles de novembre.
L'annonce du mois dernier selon laquelle le ministère de l'Énergie prévoyait de libérer un million de barils d'essence à partir des réserves détenues dans le Nord-Est avant les vacances du 4 juillet et la saison estivale montre à quel point les démocrates de la Maison Blanche sont préoccupés par l'inflation élevée et leurs chances d'élection. vaciller.
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration, les conditions de La Niña indiquent un cisaillement du vent réduit dans le bassin atlantique, ce qui favorise un développement plus tropical dans la mer des Caraïbes.
"La prochaine saison des ouragans dans l'Atlantique devrait avoir une activité supérieure à la normale en raison d'une confluence de facteurs, notamment des températures océaniques chaudes presque records dans l'océan Atlantique, le développement des conditions de La Nina dans le Pacifique, la réduction des alizés de l'Atlantique et une diminution du cisaillement du vent. , qui tendent tous à favoriser la formation de tempêtes tropicales", a écrit la NOAA dans une récente mise à jour.
Voici un aperçu des prévisions de la NOAA pour la saison des ouragans :
La NOAA prévoit 85 % de chances que la saison des ouragans dans l’Atlantique 2024 soit supérieure à la normale.
RépondreSupprimerIl y a 10 % de chances que la saison soit proche de la normale.
Il y a 5 % de chances que la saison soit inférieure à la normale.
Les prévisions incluent 17 à 25 tempêtes nommées au total (vents de 39 mph ou plus).
On s’attend à ce que 8 à 13 de ces tempêtes se transforment en ouragans (vents de 74 mph ou plus).
Quatre à sept des ouragans peuvent devenir des ouragans majeurs (catégorie 3, 4 ou 5 ; vents de 180 km/h ou plus).
Les prévisionnistes ont 70 % de confiance dans cette fourchette
Compte tenu du contexte dans lequel La Nina est sur le point de produire une saison d'ouragans plus active, les analystes de Goldman se concentrent désormais sur les impacts potentiels de ces tempêtes sur les raffineries et sur ce que cela pourrait potentiellement signifier sur les prix de l'essence à la pompe.
- voir graph sur site -
Le scénario de base de Callum Bruce de Goldman est que les prix de l'essence à la pompe se situent en moyenne autour de 3,3 $/gallon jusqu'en octobre.
Bruce estime que les prix à la pompe en octobre pourraient atteindre le niveau politiquement sensible de près de 4 dollars si la saison des ouragans est très active. Si la saison est calme, les prix chutent à 3,2$.
Voici d'autres extraits du rapport :
La saison des ouragans de cet automne, concentrée entre août et octobre, mais s'étendant modestement sur juillet et novembre, pourrait donc être particulièrement importante pour la prochaine élection présidentielle américaine.
La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) prévoit une saison des ouragans dans l'Atlantique supérieure à la normale, publiant des prévisions record pour les tempêtes, les ouragans et les ouragans majeurs dans ses perspectives de mai. Le point médian des fourchettes de prévisions déclarées pour chaque catégorie se situe entre 100 et 200 % de leurs moyennes historiques (tableau 3).
- voir graph sur site -
Les ouragans peuvent potentiellement perturber considérablement la capacité de raffinage de la côte américaine du Golfe, où se trouve environ 50 % de la capacité américaine. La plupart des ouragans qui frappent les centres de raffinage de la côte du Golfe supprimeront temporairement entre 0,5 et 2,5 mb/j de capacité de raffinage. Les perturbations dues aux ouragans dans le quartile supérieur des événements nécessiteront plus de 1 Mo/j de capacité pendant plus d’un mois. Bien que ces impacts soient pour la plupart temporaires, des perturbations importantes peuvent laisser hors ligne environ 10 % de la capacité de pointe perturbée pendant une période plus longue (Figure 4).
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Les marges du raffinage de l'essence en gros peuvent potentiellement augmenter autour de ces événements (figure 5), de 5 $/baril ou plus, en fonction de la trajectoire exacte des ouragans. Les prix de l’essence ont tendance à être très volatils car – contrairement aux distillats – les États-Unis sont un importateur net et le réapprovisionnement est beaucoup plus éloigné.
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L’impact sur les prix a toutefois tendance à se dissiper relativement rapidement, à mesure que la capacité de raffinage revient relativement rapidement. En outre, les mauvaises conditions météorologiques et les inondations peuvent avoir des impacts négatifs importants sur la demande. Nous constatons que les grands ouragans de l’USGC perturbent en moyenne 100 kb/j de demande au cours des mois touchés, et plus près de 300 kb/j pour les plus importants. Les évacuations n’apportent qu’un modeste coup de pouce compensatoire (<25 kb/j).
Dans le même temps, les marges sur le diesel bénéficient de manière plus durable, car la demande n'est que légèrement impactée (<50 kb/j), les efforts de reconstruction et de sauvetage soutenant la consommation (Figure 6).
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Néanmoins, les prix de détail de l’essence peuvent rester soutenus plus longtemps, car les détaillants tardent à baisser les prix après la hausse initiale, permettant ainsi aux marges de commercialisation d’augmenter. Malgré des marges normalisées sur l'essence en gros en un mois, le quartile supérieur des perturbations causées par les ouragans a vu les marges sur l'essence au détail augmenter de 0,20 $/gal au cours des deux mois suivants. Les plus gros ouragans ont la capacité de faire augmenter ces prix de détail de près de 0,50 $/gal à leur apogée au cours de cette période (tableau 7).
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Cela pourrait être amplifié par une normalisation du positionnement spéculatif actuel très faible sur les produits raffinés – 10e-20e centile pour l’ensemble des produits raffinés. Nos recherches antérieures ont révélé un impact d'environ 5 $/baril sur les marges des produits raffinés en gros simplement en raison de la normalisation du positionnement, ce qui équivaut à environ 0,10 $/gal au niveau de détail.
Une perturbation importante due à un ouragan combinée à une normalisation du positionnement pourrait donc faire monter les prix de détail de l'essence le 24 octobre de 0,2 à 0,5 $/gal au-dessus de nos prévisions de base sur l'ensemble du mois (figure 8). Une perturbation extrême porterait donc les prix de détail de l’essence aux États-Unis à 4 $/gal, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la couverture médiatique. Cependant, les prix de détail chuteraient à 3,2 $/gal si les prix du brut restaient stables et si les perturbations étaient évitées.
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Faites la queue pour davantage de décharges d'essence SPR si la saison active des ouragans détruit une ou deux raffineries, car l'administration fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher les prix à la pompe d'atteindre 4 dollars avant les élections.
Alors qui gagne ?
Mère Nature ou Biden âgé ?
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/commodities/la-nina-will-complicate-things-biden-ahead-elections-hurricanes-threaten-oil-refineries
Le Nino rentre dans la Nina !! Va t-il la réchauffer ?
SupprimerAffaire à suivre !
L’industrie spatiale de demain : le privé avant l’État
RépondreSupprimerRainer Zitelmann
9 juin 2024
Les médias couvrent souvent en profondeur les missions spatiales privées financées par des milliardaires tels qu’Elon Musk et Jeff Bezos. Cependant, ces missions ne sont qu’une partie d’un développement beaucoup plus large de l’industrie spatiale, où l’attention se déplace de plus en plus des agences gouvernementales vers les entreprises privées.
En avril 2024, le Forum économique mondial a publié une étude prévoyant que « la baisse des coûts et l’amélioration de l’accès aux technologies spatiales telles que les communications, le positionnement, la navigation et la synchronisation, ainsi que les services d’observation de la Terre pourraient porter l’économie spatiale mondiale à 1,8 billion de dollars d’ici 2035, contre 630 milliards de dollars en 2023 ».
En 2022, l’économie spatiale mondiale représentait 546 milliards de dollars, dont environ 78 % pour le secteur commercial, soit 427,6 milliards de dollars.
Les entreprises privées telles que SpaceX, Blue Origin, Rocket Lab, et bientôt Stoke Space, jouent un rôle de plus en plus important. Des centaines d’entreprises sont désormais actives dans le secteur spatial, et la concurrence entre les fabricants de fusées pour trouver les solutions les moins chères pour lancer des satellites a permis de réduire les coûts de manière spectaculaire.
« Grâce à la navigation spatiale privée, le coût d’un lancement de fusée n’est plus qu’un cinquième de ce qu’il était il y a 15 ans », déclare Robert Zubrin, expert renommé en matière de navigation spatiale.
La domination croissante des entreprises privées dans l’industrie spatiale est remarquable parce qu’elle contraste de manière frappante avec les tendances politiques et économiques mondiales plus générales. Au cours des 15 dernières années, le monde entier a connu une évolution notable vers une intervention croissante de l’État et une diminution de la dépendance à l’égard des forces du marché.
Cette tendance est particulièrement évidente lorsque l’on compare les politiques des années 1980 et 1990 aux développements actuels : Margaret Thatcher a été élue au Royaume-Uni en 1979 et Ronald Reagan aux États-Unis en 1981, et tous deux ont défendu les principes d’une économie de marché. Dans les années 1980, Deng Xiaoping a entamé ses réformes d’économie de marché en Chine et a introduit la propriété privée ; en 1986, le Viêt Nam a lancé ses réformes d’économie de marché « Đổi Mới » ; et en Pologne, Leszek Balcerowicz a mis en œuvre une politique très réussie de « thérapie de choc » capitaliste à partir de 1990. L’économie socialiste planifiée de l’Union soviétique et de l’Europe de l’Est s’est effondrée. La libéralisation, la privatisation et les réductions d’impôts ont caractérisé cette ère de développement économique.
À lire aussi :
Aujourd’hui, la tendance est tout autre : l’indice de liberté économique, un rapport annuel compilé par la Heritage Foundation, a atteint en 2024 son niveau le plus bas depuis 23 ans.
Aux États-Unis et au Royaume-Uni, anciens parangons de la réforme de l’économie de marché, la liberté économique a atteint son niveau le plus bas depuis le début de l’enquête en 1995.
En Chine, le passage à l’économie de marché initié par Deng Xiaoping est en train de s’inverser au profit d’un contrôle accru de l’État.
En Amérique latine, les gouvernements socialistes dominent, de nombreux pays, dont le Venezuela, la Colombie, le Brésil et même le Chili – autrefois un phare du capitalisme – étant aujourd’hui gouvernés par des dirigeants socialistes. L’Argentine s’est toutefois démarquée de cette tendance avec la montée en puissance de Javier Milei. En Europe, on observe également une augmentation sensible de l’interventionnisme étatique, notamment au nom de la lutte contre le changement climatique.
Dans un domaine de l’économie, en revanche, on assiste à l’évolution inverse : l’industrie spatiale s’est considérablement transformée au cours des dernières années.
RépondreSupprimerL’histoire
Le programme Apollo a marqué une étape importante dans l’exploration spatiale, aboutissant au moment historique où deux Américains ont posé le pied sur la lune le 21 juillet 1969. Cet exploit a été suivi de cinq autres alunissages avant la fin de l’année 1972, avec un total de douze Américains ayant marché sur la surface lunaire. Le succès du programme Apollo a non seulement mis en évidence les prouesses technologiques des États-Unis, mais a également souligné la concurrence idéologique entre les États-Unis capitalistes et l’Union soviétique socialiste. Bien sûr, les coûts étaient immenses : le programme Apollo pour la Lune a coûté 25,4 milliards de dollars, soit plus de 200 milliards de dollars aujourd’hui.
La NASA a fait des progrès significatifs en matière d’exploration scientifique grâce à des vols de recherche utilisant des sondes spatiales non habitées. En revanche, aucun progrès n’a été réalisé dans les domaines du transport spatial et des voyages habités dans l’espace.
Zubrin déclare :
« La NASA a continué à réussir dans le domaine de l’exploration scientifique. Des projets tels que le télescope spatial Hubble ont marqué des étapes importantes dans le domaine de la science. Mais elle a échoué dans le domaine des vols spatiaux habités et s’est déconcentrée après l’alunissage. Et elle a été incroyablement lente : il a fallu 35 ans à la NASA pour développer le système de lancement spatial SLS, une fusée de transport lourd, alors que Musk y est parvenu en quelques années seulement ».
Selon l’expert allemand en voyages spatiaux Eugen Reichl, le programme de navettes de la NASA a été un « désastre économique » :
« Chaque mission coûtait un milliard de dollars. L’exploitation de la navette était si coûteuse que toutes les tentatives pour trouver un successeur plus viable ont échoué pendant plus de trois décennies. »
Il n’y a pas eu d’autres missions habitées vers la Lune, et encore moins vers Mars. Et le coût d’un lancement spatial est resté statique de 1970 à 2010, jusqu’à ce que SpaceX d’Elon Musk réussisse à réduire le coût d’un lancement de fusée de 80 %, passant de 10 000 dollars/kilogramme à 2000 dollars/kilogramme, grâce à un lanceur en grande partie réutilisable.
Le 22 décembre 2015 a été un jour historique pour les voyages dans l’espace, puisque le lancement réussi du Falcon 9 de SpaceX de Musk a marqué la première fois que le premier étage d’une fusée a atterri sur Terre après le décollage. Cette technologie révolutionnaire a permis d’améliorer la rentabilité des voyages spatiaux. Imaginez que chaque avion devienne inutilisable après un seul vol et doive être remplacé : les dépenses seraient astronomiques. Mais c’est loin d’être la seule innovation qui a rendu les fusées comme celles de SpaceX beaucoup moins chères qu’auparavant.
Avant SpaceX, les entreprises encombrantes qui fournissaient des fusées à la NASA fonctionnaient selon un modèle différent. Elles n’étaient pas incitées à construire des fusées aussi rentables que possible. La NASA commandait des fusées sur la base de contrats dits cost-plus. Les entrepreneurs devaient documenter leurs coûts et étaient ensuite autorisés à ajouter au prix un bénéfice modéré d’environ 8 à 10 %. Dans une économie de marché, les entreprises s’efforcent toujours de maintenir leurs coûts aussi bas que possible, et Musk est célèbre pour sa recherche incessante de mesures innovantes de réduction des coûts. Il obtient également des contrats gouvernementaux, mais à un prix fixe, ce qui le motive à trouver en permanence des moyens de réduire les coûts.
Selon la logique absurde des contrats à prix coûtant majoré, plus une entreprise génère de coûts, plus le contrat est rentable pour elle.
Robert Zubrin se souvient :
RépondreSupprimer« En conséquence, il est normal pour ces entrepreneurs d’avoir des taux de frais généraux supérieurs à 300 %. En effet, à la société Martin Marietta (devenue Lockheed Martin), où j’ai travaillé de la fin des années 1980 au milieu des années 1990 (et qui était, avec Boeing, l’une des deux plus prospères des huit grandes entreprises aérospatiales de l’époque), nous avions à un moment donné plus de 13 000 personnes sur notre site principal, avec moins de 1 000 personnes travaillant dans l’usine – ce qui a amené un témoin à se moquer : « Chez Martin Marietta, les frais généraux sont notre produit le plus important ».
M. Reichl confirme que ces contrats à prix coûtant majoré ont également été une pratique courante en Europe pendant des décennies. Plus les coûts sont élevés, plus les bénéfices sont importants. Personne dans l’industrie n’était donc intéressé par une baisse des prix.
Elon Musk est loin d’être le seul acteur majeur de l’industrie spatiale privée aujourd’hui, mais il est le plus important et certainement son pionnier.
En 2001, après avoir vendu la société PayPal, Musk était assis à Las Vegas avec des anciens de la société et l’un d’eux lui a demandé ce qu’il prévoyait de faire ensuite : « Je vais coloniser Mars. Ma mission dans la vie est de faire de l’humanité une civilisation multiplanétaire ». La réaction de son collègue ? « Mec, tu es fou ».
Mais comment commencer ? Au cours de ses recherches sur Google, Musk est tombé sur l’annonce d’un dîner organisé par une organisation appelée Mars Society au printemps 2001. Le prix d’entrée était de 500 dollars, mais Musk a fini par envoyer un chèque de 5 000 dollars, ce qui a attiré l’attention de Robert Zubrin, fondateur et président de la société. Zubrin a rencontré Musk et l’a invité à passer une journée dans son entreprise près de Denver. Musk a ensuite fait don de 100 000 dollars à la Mars Society pour financer le projet de station de recherche sur le désert de Mars. Pendant un certain temps, Musk a également siégé au conseil d’administration de la Mars Society.
J’ai rencontré Robert Zubrin en mai 2024 à Francfort et je lui ai demandé quels étaient, selon lui, les facteurs qui ont permis à Musk et à sa société SpaceX d’obtenir des résultats aussi extraordinaires :
« Musk est motivé. Mais ce n’est pas l’argent qui le motive, il en a suffisamment. Il veut entrer dans l’histoire. Le facteur le plus important a été le refus de Musk d’adhérer à des programmes absurdes de cost-plus. Et il était doué pour mettre en œuvre des idées existantes qui avaient été rejetées auparavant. Par exemple, l’idée de ne concevoir que l’étage inférieur d’une fusée pour pouvoir la réutiliser avait été initialement proposée par Boeing, mais rejetée par la NASA. Musk a construit la fusée Falcon Heavey en seulement six ans. Elle a une capacité d’emport inférieure de moitié à celle de la Saturn 5, mais elle est largement réutilisable, contrairement à la Saturn et à ses prédécesseurs, qui ne pouvaient être utilisés qu’une seule fois. Le Starship de Musk, un véhicule entièrement réutilisable et totalement révolutionnaire, est en cours de développement depuis huit ans ».
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Jeff Bezos, fondateur d’Amazon et de Blue Origin, et Richard Branson, milliardaire britannique à l’origine de Virgin Galactic, sont peut-être les champions les plus en vue du transport spatial privé.
Bien que les médias se concentrent souvent sur le concept de tourisme spatial, qui consiste à offrir aux riches des voyages dans l’espace, Bezos et Elon Musk se sont tous deux fixé des objectifs plus ambitieux.
Mais leurs motivations sont différentes.
Bezos, en particulier, envisage un avenir dans lequel une part importante de la production industrielle aura lieu dans l’espace, afin de relever les défis environnementaux sur Terre.
En 2016, le fondateur d’Amazon a déclaré :
« Je pense qu’au cours des prochaines centaines d’années, nous devrons déplacer notre industrie lourde hors de la planète. Notre Terre sera une zone résidentielle et d’industrie légère. Et c’est tout à fait logique ! L’industrie lourde n’a pas sa place sur Terre. Les ressources sont plus abondantes dans l’espace. Nous pouvons construire de gigantesques usines de fabrication de puces dans l’espace, puis envoyer les petits morceaux sur Terre. Nous n’avons pas besoin de les construire ici ».
RépondreSupprimerMusk, en revanche, veut installer des millions de personnes sur Mars, en partie parce qu’il est convaincu que l’humanité n’a aucune autre chance de survie à long terme. Des astéroïdes en provenance de l’espace ne cessent de heurter la planète Terre – et il est bien connu qu’une de ces collisions a entraîné, non seulement l’extinction des dinosaures, mais aussi celle de la quasi-totalité de la vie sur Terre. Bien sûr, cela pourrait également se produire sur Mars, mais si cela se produit sur Terre, et que des gens vivent sur Mars d’ici là, alors la survie de l’humanité serait assurée.
Depuis des décennies, les États-Unis souhaitent envoyer des humains sur Mars, mais les programmes spatiaux financés par le gouvernement n’ont guère progressé vers cet objectif. Bien que de nombreuses missions non habitées vers Mars aient été couronnées de succès et aient permis d’approfondir notre connaissance de la planète, l’objectif d’un atterrissage habité sur Mars n’a pas été activement poursuivi, même après que le président américain George H. W. Bush a annoncé son Initiative d’exploration spatiale le 20 juillet 1989 :
« D’abord, pour la décennie à venir – pour les années 1990 – la station spatiale Freedom … Et ensuite – pour le nouveau siècle – un retour sur la Lune … Et ensuite – un voyage vers demain – un voyage vers une autre planète – une mission habitée vers Mars. »
Trois mois après le discours du président Bush, la NASA a publié une étude intitulée Report of the 90-Day Study on Human Exploration of the Moon and Mars (Rapport de l’étude de 90 jours sur l’exploration humaine de la Lune et de Mars). Les coûts étaient tellement incommensurables que les auteurs du rapport n’ont même pas osé inclure une estimation des coûts. Cependant, un chiffre a fini par être divulgué à la presse : 450 milliards de dollars (l’équivalent d’environ 1100 milliards de dollars aujourd’hui).
Robert Zubrin s’est immédiatement rendu compte que le plan proposé était totalement irréaliste, beaucoup trop compliqué, et d’un coût exorbitant. Zubrin, qui travaillait à l’époque chez Martin Marietta, a élaboré un plan détaillé, qui comprenait un certain nombre d’innovations destinées à réduire les coûts, comme l’élimination de la nécessité d’une station spatiale ou d’une base lunaire. Les forces puissantes de la NASA liées au programme de la station spatiale ont considéré la proposition de Zubrin comme une menace directe, d’autant plus qu’il soutenait qu’une station spatiale n’était pas nécessaire en tant que lien intermédiaire pour se rendre sur Mars. Zubrin a révisé son plan initial. Le plan modifié était assorti d’une facture d’environ 50 milliards de dollars, soit deux fois plus cher que sa proposition initiale « Mars Direct », qui aurait coûté entre 20 et 30 milliards de dollars. Malgré ce chiffre plus élevé, le plan modifié ne coûterait qu’un huitième du plan initial de la NASA.
Zubrin n’a pas lâché l’affaire et a publié en 1996 un livre largement acclamé, The Case for Mars, dans lequel il décrit en détail comment une mission sur Mars et la colonisation ultérieure de la planète rouge pourraient être réalisées. Bien sûr, le voyage vers Mars et la colonisation de la planète posent des problèmes, tels que les radiations et l’apesanteur, mais l’auteur propose des solutions novatrices pour surmonter tous ces obstacles.
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L’objectif, a-t-il suggéré, ne devrait pas simplement consister à reproduire l’alunissage en effectuant une brève visite sur Mars, en plantant un drapeau et en passant les prochaines décennies à se prélasser dans la fierté de cet accomplissement. Une telle entreprise serait, selon lui, une perte totale de temps, d’argent et d’efforts.
RépondreSupprimerLe véritable objectif, selon Zubrin, devrait être la colonisation de Mars. Zubrin a suggéré que les premières missions sur Mars seraient probablement financées par l’État, mais que l’objectif à long terme d’établir une colonie sur la planète ne pourrait être atteint qu’avec l’innovation et l’investissement du secteur privé. La colonie martienne, a-t-il expliqué, pourrait exploiter de nombreux avantages uniques, comme le fait qu’il est beaucoup plus facile et plus rentable d’accéder depuis Mars aux astéroïdes riches en ressources qui se trouvent entre la Terre et Mars. Zubrin pense également que les conditions de vie difficiles sur Mars et la nécessité constante de trouver de nouvelles solutions aux problèmes conduiraient à un élan d’innovation qui, en fin de compte, profiterait également à l’économie de la Terre.
Il s’agit bien sûr de visions d’avenir qui ne deviendront peut-être réalité que dans quelques décennies, tout comme l’exploitation économique des astéroïdes. Aujourd’hui, la principale source de revenus de la technologie spatiale provient des satellites, dont beaucoup ne se rendent pas compte qu’ils jouent depuis des années un rôle clé dans divers aspects de notre vie quotidienne – de la navigation GPS à l’observation météorologique, en passant par les télécommunications.
La privatisation des voyages spatiaux réduit constamment le coût des lancements de fusées, ce qui a par la suite réduit le coût de la mise en orbite des satellites. Cela a également entraîné la transformation de l’industrie aérospatiale, qui était autrefois dominée par quelques grandes entreprises, mais qui connaît aujourd’hui une forte augmentation du nombre de jeunes entreprises entrant sur le marché, créant ainsi une scène dynamique de jeunes entreprises dans le domaine du « nouvel espace ».
Comme nous l’avons vu, la navigation spatiale évolue depuis des années vers une approche plus orientée vers le marché, contrairement à d’autres domaines politiques.
En 1984 déjà, Ronald Reagan prononçait un discours visionnaire prédisant un grand avenir au transport spatial privé :
« Le troisième objectif de notre stratégie spatiale sera d’encourager l’industrie américaine à aller rapidement et résolument dans l’espace. Les obstacles aux activités spatiales du secteur privé seront éliminés et nous prendrons les mesures appropriées pour stimuler l’entreprise privée dans l’espace. Nous nous attendons à ce que les investissements liés à l’espace augmentent rapidement dans les années à venir, créant de nombreux emplois et une plus grande prospérité pour tous les Américains. Les entreprises intéressées par l’envoi de charges utiles dans l’espace, par exemple, devraient avoir facilement accès aux services de lancement du secteur privé… Nous allons donc faire jouer le plus grand atout de l’Amérique – la vitalité de notre système de libre entreprise ».
Quelques mois plus tard, le président Reagan signait le Commercial Space Launch Act de 1984, un texte législatif ambitieux qui ouvrait la voie à la commercialisation des voyages spatiaux et de la technologie spatiale par les entreprises privées. Malgré cette étape importante, il faudra de nombreuses années avant que la vision de Reagan ne se concrétise. Après l’alunissage historique, les progrès de l’exploration spatiale américaine ont commencé à stagner. Il est devenu évident que l’État était trop lent pour s’attaquer à la prochaine frontière de l’exploration spatiale.
RépondreSupprimerCependant, quelques personnes avant-gardistes, telles que Peter Marquez, ancien directeur de la politique spatiale au Conseil national de sécurité, ont joué un rôle crucial dans la définition de l’avenir de la politique spatiale.
Il a conseillé les administrations Bush et Obama :
« Lorsque j’ai rédigé la politique spatiale nationale, j’ai gardé sur mon bureau une copie de la première politique spatiale de Reagan. Elle mettait l’accent sur ce que l’industrie commerciale pouvait faire. Depuis lors, nous nous sommes éloignés de toutes ces choses qui étaient censées être des règles strictes de l’éthique américaine : faire confiance à l’industrie, au capitalisme, à la technologie. En 2010, je ne pensais pas faire quelque chose de révolutionnaire. Je ne faisais que remonter le temps jusqu’aux années 1980 ».
Ce ne serait peut-être pas une si mauvaise idée pour la politique économique dans son ensemble. Plus de marché, plus de liberté économique, plus de capitalisme, donnent de meilleurs résultats qu’une politique dominée par le gouvernement – un principe qui s’étend au-delà de la simple navigation spatiale.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que Barack Obama, entre tous, a encouragé les voyages spatiaux privés.
Le Washington Post a écrit en 2016 : « Obama a amené le capitalisme dans l’espace ». Cependant, selon Zubrin, cela n’était pas du tout intentionnel. « Obama n’était pas du tout intéressé par les voyages dans l’espace, il voulait dépenser l’argent dans des programmes sociaux. Lorsqu’on lui a suggéré que des entreprises privées devraient faire ce que le gouvernement avait l’habitude de faire, il a répondu : « Bonne idée ». »
RépondreSupprimerEt c’est ainsi qu’Obama a fini par promouvoir la navigation spatiale privée. Parfois, manifestement, les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les hommes politiques se désintéressent totalement d’une question.
https://www.contrepoints.org/2024/06/09/475122-lindustrie-spatiale-de-demain-le-prive-avant-letat
L'objectif lune ? c'est pipi-caca. Avec l’extinction de son magma: point d'eau et point d'atmosphère. Mars n'est pas meilleure ! La vie c'est l'air, l'eau et le soleil.
SupprimerAlors pourquoi chercher à poser pied à quelques milliards de kilomètres alors que... sur Terre tout est à développer ? Tout ! Des immensités incultes qui permettraient de nourrir 150 milliards de personnes ! car TOUT se recycle. Tout ! Chaque personne qui naît consomme et travaille avec SA tête, son cerveau particulier, sa cervelle unique au monde, ses neurones s'appellent progrès.
L'avenir à l'extérieur de la planète ? Oui, c'est possible. Sur des tores. D'immenses constructions circulaire comme des 'roues de bicyclette' de 100 km de diamètre où les boyaux auraient une centaine de mètres de diamètre. Le tore tourne dans l'espace et recrée à des milliers de kilomètres la gravité terrestre. Des fermes y v sont installées avec des animaux, des champs, des arbres.
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RépondreSupprimerENCORE UN ARTICLE CENSURÉ ! (60 - 3 = 57)
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