Le Conseil fédéral a finalement divisé par dix le montant maximal de la sanction prévue si quelqu’un dissimule son visage dans l’espace public.
12 octobre 2022, 16:58
Dissimuler son visage dans les lieux publics en Suisse pourra être sanctionné d’une amende pouvant aller jusqu’à 1000 francs (1033,39€). Supporters de foot, manifestants et personnes portant la burqa ou le niqab dans les espaces publics sont concernés. Le Conseil fédéral a adopté, mercredi matin, le message de la loi fédérale qui fait suite à l’acceptation, lors des votations de mars 2021, de l’initiative dite «antiburqa» de l’UDC.
Après une consultation qui demandait des ajustements, le gouvernement a décidé que le montant maximal de la sanction, qui avait été fixé à 10’000 francs dans l’avant-projet, a été réduit à 1000 francs, pour répondre aux critiques qui considéraient le premier plafond disproportionné.
Masques de carnaval autorisés
Le texte transmis au parlement stipule qu’il sera interdit de se couvrir le nez et la bouche mais prévoit une série d’exceptions. L’interdiction ne s’applique pas à bord des avions en Suisse et à l’étranger ni dans les locaux servant aux relations diplomatiques et consulaires. Il sera également possible de se dissimuler le visage dans les églises et autres lieux de culte
La loi prévoit encore d’autres dérogations: la dissimulation du visage restera autorisée pour des raisons de santé, de sécurité, de conditions climatiques ou de coutumes locales, à des fins artistiques ou de divertissement ou encore à des fins publicitaires. Les masques chirurgicaux de protection contre les maladies ne seront pas interdits par exemple, tout comme les casques de moto. Les déguisements de carnaval ou lors de manifestations culturelles seront aussi autorisés
Amendes d’ordre, une procédure simplifiée
La possibilité de sanctionner les infractions par une amende d’ordre (sans suites judiciaires si elle est réglée par le contrevenant) est aussi une nouveauté introduite, explique le Conseil fédéral. Cette procédure permet de réduire les charges des cantons et simplifie la procédure pour les personnes impliquées. Le gouvernement a aussi renoncé de modifier le Code pénal pour l’entrée en force de la nouvelle loi. Le Conseil fédéral propose désormais au parlement la mise en œuvre de l’interdiction dans une loi autonome. Cette solution est «mieux adaptée pour réaliser le but de l’interdiction, à savoir garantir la sécurité et l’ordre publics», estime le Conseil fédéral.
https://www.lematin.ch/story/un-visage-masque-risquera-1000-francs-damende-en-suisse-586261481407
Grèves dans les raffineries et rationnement du gaz : la chaîne d'approvisionnement énergétique de la France s'effondre
RépondreSupprimermercredi 12 octobre 2022
par : Ethan Huff
(Natural News) L'échec des pourparlers pour résoudre une grève de l'industrie de l'énergie en France a incité le gouvernement à lancer une "réquisition" de travailleurs essentiels au dépôt pétrolier français d'Exxon - ce qui signifie que les travailleurs dits "essentiels" seront forcés de travailler.
Les rapports indiquent que les raffineries françaises de Total pourraient bientôt connaître la même chose si la situation de conflit syndical n'est pas résolue rapidement. La France est déjà dans une situation désespérée en raison des sanctions occidentales contre la Russie, et maintenant il y a peu de gens prêts à travailler à moins que les salaires et les conditions ne s'améliorent.
La Première ministre française Elisabeth Borne a fait l'annonce de la réquisition mardi, expliquant que deux syndicats, CGT et FO, n'ont pas trouvé d'accord de travail. Le syndicat CFDT a cependant finalisé un accord avec Exxon.
"Aujourd'hui, certains syndicats, malgré l'accord, veulent continuer la grève et les blocages, nous ne pouvons pas accepter cela", a déclaré Borne à la chambre basse, ajoutant qu'elle souhaitait que "cette situation change rapidement".
"J'ai donc demandé aux préfets, dans la mesure permise par la loi, de réquisitionner le personnel nécessaire au fonctionnement des dépôts de l'entreprise", a-t-elle ajouté en référence à Esso France. « Les commandes sont prêtes.
Les commentaires de Borne sont venus après ceux de la ministre française de l'énergie, Agnès Pannier-Runacher, qui a indiqué que le gouvernement "fait tout son possible pour rétablir la situation à la normale dès que possible".
Le syndicat CGT qualifie de "violent" le discours du gouvernement tout en suspendant toutes les négociations
Cela n'arrivera pas, cependant, à moins que des changements majeurs ne soient apportés pour satisfaire les revendications des deux autres syndicats - et en particulier le syndicat CGT, qu'un rapport décrit comme "militant".
La CGT a appuyé sur le bouton pause des négociations suite à ces déclarations de Borne et Pannier-Runacher, qualifiant de "violents" les plans de réquisition du gouvernement. La CGT a également annoncé de nouvelles grèves à la raffinerie Total de Donges.
Cela s'ajoute aux grèves des syndicats CGT et FO dans les raffineries de 246 900 barils par jour (bpj) de Gonfreville et de 109 300 bpj de Feyzin, ainsi que dans l'usine pétrochimique de l'entreprise à Carling.
"Le FO Now, la raffinerie de Donges de 219 000 bpj d'ExxonMobil est ajoutée à la liste", explique un rapport.
"Le syndicat FO avait des travailleurs en grève à la raffinerie Exxon de 235 000 bpj de Fos-Sur-Mer, ainsi qu'à sa raffinerie de 270 000 bpj de Port Jérôme, mais FO a annulé sa grève lundi, a déclaré Argus."
La responsabilité de tout cela revient en grande partie à Emmanuel Macron, qui a retardé une décision finale sur ses projets contestés de réforme des retraites. Les syndicats dont les travailleurs sont frustrés par la montée en flèche de l'inflation veulent savoir : pourquoi ce retard ?
En plus des grèves, une "maintenance non planifiée" a également lieu dans plusieurs raffineries gérées par les géants pétroliers TotalEnergies et Exxon Mobil. Cela a laissé plus de 60% de la capacité de raffinage de la France hors ligne avec une distribution bloquée depuis les dépôts de carburant.
RépondreSupprimerEnviron un tiers des stations-service du pays auraient du mal à s'approvisionner en essence. Et malgré la promesse il y a quelques jours de ne pas rationner, le gouvernement français a soudainement changé de ton et le rationnement est maintenant de retour sur la table.
Certaines régions dont les Alpes-Maritimes, le Var et le Vaucluse ont déjà entamé le rationnement du gaz dès mardi. Au milieu de tout cela, les marges de raffinage du diesel ont atteint des records à la fois en Europe et aux États-Unis.
Regardez la vidéo suivante illustrant le rationnement du carburant et le chaos associé en France :
Vous voulez sentir un peu de panique dans votre estomac ?
Regardez cette vidéo de France où le rationnement du carburant a lieu et le chaos s'ensuit.
J'ai l'impression que ça va devenir bizarre.
pic.twitter.com/iznD1TV3As
– Adam O (@denverbitcoin) 11 octobre 2022
"Tant que les enfants ukrainiens ont accès aux chirurgies de transformation de genre, cela en vaut la peine, n'est-ce pas ?" a plaisanté un commentateur à propos de quelque chose qui n'est pas drôle et qui est en fait assez dérangeant et épouvantable.
"Si vous pensez que c'est mauvais maintenant, attendez que l'UE s'embargo sur le brut russe le 5 décembre", a écrit un autre.
Plus d'informations sur la crise énergétique en Europe sont disponibles sur Collapse.news.
Les sources de cet article incluent :
ZeroHedge.com
NaturalNews.com
https://www.naturalnews.com/2022-10-12-refinery-strikes-gas-rationing-france-energy-collapsing.html
La guerre des gazoducs : le jour où Nord Stream a été saboté, le « gazoduc alternatif » a été ouvert
RépondreSupprimerPar Manlio Dinucci
Recherche mondiale
13 octobre 2022
Alors que cet épisode de la presse internationale avait déjà été enregistré, la nouvelle suivante parut dans le New York Times :
"Les agences de renseignement américaines pensent que des parties du gouvernement ukrainien ont autorisé l'attentat à la voiture piégée près de Moscou en août, qui a tué Daria Dughina, des responsables américains ont également déclaré qu'ils n'avaient pas été informés à l'avance de l'opération et qu'ils se seraient opposés au meurtre s'ils avaient avait été consulté ». Pour cette raison, nous avons ajouté notre commentaire intitulé "
Le meurtre de Daria Dughina selon le récit de la CIA » au début de cet épisode.
L'auteur du sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 reliant la Russie à l'Allemagne est le même président Biden qui l'a souligné dans une interview en déclarant :
« Il n'y aura plus de Nord Stream. Nous mettrons fin à ce projet. Je vous promets que nous pourrons le faire.
- voir clip sur site -
Joe Biden : "Il n'y aura plus de Nord Stream 2"
Ceci est confirmé par le fait que le jour même du sabotage du Nord Stream, le gazoduc alternatif a été ouvert : le Baltic Pipe, qui transporte le gaz de la Norvège vers la Pologne et d'autres pays.
La guerre des gazoducs fait partie de la stratégie par laquelle les États-Unis et l'OTAN, avec le plein soutien de l'UE, veulent rompre toutes les relations entre l'Europe et la Russie et faire de l'Europe la ligne de front de la guerre contre la Russie.
À cette fin, les dépenses militaires américaines ont été portées par le Congrès à plus de 800 milliards de dollars par an, soit 37 milliards de plus que ce que le président Biden avait demandé, tandis que la dette américaine, qui a doublé en dix ans, dépasse pour la première fois 31 000 milliards de dollars. Cela permet à Washington de fournir à Kyiv des quantités croissantes d'armes, provenant non seulement des réserves du Pentagone mais directement des industries militaires américaines. Washington alimente ainsi « une guerre illimitée contre la Russie » en Europe, et aux dirigeants nazis d'Azov libérés par la Russie, la présidence ukrainienne a rendu hommage en Turquie, au premier rang.
RépondreSupprimerThis article was originally published on byoblu.
The original source of this article is Global Research.
https://www.lewrockwell.com/2022/10/no_author/the-gas-pipeline-war-on-the-day-nord-stream-was-sabotaged-the-alternative-pipeline-was-opened/
Le projet de loi NOPEC ne fera pas baisser les prix du pétrole
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 13 OCTOBRE 2022 - 13:20
Rédigé par James Durso via OilPrice.com,
Washington a réagi avec colère à la décision de l'OPEP+ de réduire la production.
Les législateurs américains ont suggéré l'introduction d'un projet de loi appelé NOPEC afin de réduire le pouvoir de l'OPEP.
Le NOPEC pourrait faire grimper les prix du pétrole et mettre fin à la domination du pétrodollar.
"Personne ne baise avec un Biden", a déclaré le président américain, et les ministres du pétrole des pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) ont répondu : "Tenez ma bière". L'OPEP + a ensuite approuvé des réductions de production de 2 millions de barils par jour, malgré une presse judiciaire complète de l'administration dans les semaines précédant la décision, et a augmenté le prix du pétrole pour les États-Unis, l'a abaissé pour l'Europe et l'a laissé inchangé. pour l'Asie. Selon le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, "le président est déçu par la décision à courte vue de l'OPEP+ de réduire les quotas de production" et "l'administration Biden consultera également le Congrès sur des outils et des autorités supplémentaires pour réduire le contrôle de l'OPEP+ sur les prix de l'énergie", négligeant de mentionnent que les décisions de l'administration Biden d'annuler le pipeline Keystone XL et de cesser d'émettre de nouveaux baux pétroliers et gaziers sur les terres publiques ont donné à l'OPEP + le dessus.
Apparemment, un coup de poing ne vous mène pas que si loin.
Il s'en est suivi beaucoup de "comment osent-ils !" par les grands et les bons, mais l'OPEP+ n'en avait rien. La veille de l'annonce, le ministre saoudien de l'énergie a dénoncé un journaliste de Reuters pour le travail bâclé de son collègue qui a affirmé que la Russie et l'Arabie saoudite (le Royaume) avaient conspiré pour fixer le prix du pétrole à 100 dollars le baril, et a expliqué plus tard que l'OPEP + était proactif alors que le West s'attaque à l'inflation avec des taux d'intérêt plus élevés qui, à leur tour, peuvent provoquer une récession et faire baisser la demande (et le prix) du pétrole. Amin Nasser, PDG de Saudi Aramco, a expliqué que la principale cause de la crise énergétique actuelle est des années de sous-investissement dans la production de pétrole et de gaz et que la situation s'aggravera lorsque l'économie mondiale rebondira après le ralentissement actuel.
La décision de l'OPEP+ était sans aucun doute basée sur les fondamentaux du marché, mais une partie était probablement due aux retombées de Biden qualifiant l'Arabie saoudite et son prince héritier, Mohammed bin Salman (MbS), de « paria » pour le meurtre de l'activiste et sympathisant des Frères musulmans Jamal Khashoggi. Cela sonnait probablement bien pendant la campagne électorale, mais il est impossible d'éviter le prince héritier dans les relations de l'Amérique avec le Royaume. On a dit que l'OPEP+ s'était « rangée du côté des Russes » – un fourrage parfait pour les émissions d'information par câble – mais elle ne s'occupait que de son propre intérêt. On a également négligé le fait que les Saoudiens ont travaillé dur pour faire entrer la Russie, un important producteur de pétrole, dans l'OPEP+ afin de s'assurer que ses mouvements seraient en harmonie avec l'organisation - ce qu'ils ont finalement fait en 2016 - et pour s'assurer que les entreprises américaines ne dominent pas le pétrole. marché - une décision assez raisonnable, en fait, pour un concurrent économique.
Les critiques américains ont exigé que les États-Unis annulent les contrats de maintenance pour l'équipement militaire fourni par les États-Unis et, quelques jours plus tard, trois membres du Congrès démocrates ont présenté un projet de loi visant à retirer les troupes américaines et les systèmes de défense aérienne des Émirats arabes unis (EAU) et du Royaume, et deux autres législateurs démocrates a présenté un projet de loi qui mettrait fin à toutes les ventes d'armes à Riyad. Le Congrès pourrait ressusciter la loi No Oil Producing and Exporting Cartels (NOPEC), qui supprimerait l'immunité souveraine de l'OPEP+ en tant que groupe et de ses États membres individuels devant les tribunaux américains, les laissant ouverts à des poursuites en vertu de la législation antitrust américaine, ou à un renvoi pour enquête par l'Organisation mondiale du commerce.
RépondreSupprimerBien sûr, le NOPEC pourrait également faire grimper les prix du pétrole et mettre fin à la domination du pétrodollar, surtout si l'Arabie saoudite fixe les prix des ventes de pétrole à la Chine, son plus gros client, en yuan, et détache le pétrole du dollar.
Ce que l'administration Biden et ses confédérés ne mentionnent pas (et espèrent que les électeurs oublient), c'est que les décisions américaines placent l'Amérique dans cette situation.
En plus d'annuler Keystone XL et de nouveaux baux pétroliers et gaziers sur les terres fédérales, l'administration a augmenté le «coût social du carbone», une mesure qui rendra plus difficile pour le gouvernement fédéral d'approuver de nouveaux projets pétroliers et naturels, et qui influence les prêts décisions d'investisseurs, comme Goldman Sachs, qui avait précédemment annoncé qu'il cesserait de prêter pour de nouveaux forages pétroliers dans l'Arctique. L'objectif des alliés écologistes de Biden est de rendre le secteur pétrolier et gazier "non bancable".
Bien sûr, si le secteur privé cesse de prêter pour de nouveaux projets d'hydrocarbures, la seule source d'argent frais sera les compagnies pétrolières nationales, en d'autres termes l'OPEP+, qui ne va pas coopérer à sa destruction.
Biden fait face à des sondages défavorables à l'approche des élections de mi-mandat de novembre et veut garder les alliés verts des démocrates à ses côtés tout en courtisant les électeurs avec de l'essence à bas prix. En effet, il veut que l'OPEP+ paie sa politique du gâteau et du mange-le-trop avec des revenus perdus, alors qu'il penche vers l'Iran en poursuivant un nouvel accord nucléaire, obligeant les Émirats arabes unis et le Royaume à rechercher un partenaire alternatif fiable, motivé par l'abandon désinvolte par Washington de son projet afghan de 2000 milliards de dollars sur deux décennies.
Une partie du désenchantement de l'OPEP+ envers Biden est sa poursuite d'un accord nucléaire relancé avec l'Iran. Le président de l'époque, Donald Trump, a rejeté l'accord sur le nucléaire iranien, le JCPOA, et a lancé la campagne de "pression maximale" qui a donné aux Émirats arabes unis et au Royaume confiance en Washington et a ouvert la voie aux accords d'Abraham entre les pays arabes et musulmans et Israël. Cependant, les dirigeants devancent les attitudes du public sur l'engagement avec Israël, ce qui donne à MbS et à ses pairs la possibilité de modérer les relations avec Israël dans la poursuite d'un plan de paix américain au Moyen-Orient ou en réponse à une attaque américaine contre l'OPEP+.
RépondreSupprimerL'approche NIMBY de Biden en matière de combustibles fossiles n'a pas échappé à l'attention et l'ancien chef du renseignement saoudien, le prince Turki Al-Faisal, a décrit Biden comme un "président très diminué" et a observé,
"A titre d'exemple, sur les questions énergétiques, il est venu avec une politique visant à arrêter complètement l'utilisation des combustibles fossiles non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier, et maintenant il se retrouve à devoir compter sur les combustibles fossiles comme moyen de répondre à l'énergie pénurie qui s'est produite, non seulement à cause de la guerre en Ukraine, mais aussi à cause de la politique américaine elle-même qui a fermé les oléoducs et cessé de délivrer … découverte de pétrole sur le sol américain.
Et beaucoup dans les pays de l'OPEP+ pensent que les États-Unis ont besoin de l'OPEP+ et du Royaume pour stabiliser les prix du pétrole. Un observateur, le Dr Turki Faisal Al-Rasheed, a souligné que Riyad avait répondu aux appels américains à l'aide au marché pétrolier en 1979, 2014 et 2018, à un coût financier considérable, et tout ce qu'il avait obtenu en retour était la loi sur la justice contre les sponsors du terrorisme. , et NOPEC. En d'autres termes, "un traitement inégal".
En réponse aux mouvements du marché de l'OPEP +, l'administration Biden a fait des bruits agréables au Venezuela (membre de l'OPEP +, trafiquant de stupéfiants et allié de l'Iran) tout cela pour éviter de permettre à certains gars du Texas, qui ne voteront pas pour Joe Biden quoi qu'il arrive il le fait, pour forer et fracturer.
Alors, et maintenant ?
Biden restera probablement à l'écart alors que le Congrès pousse des projets de loi attaquant l'OPEP + et exigeant que les troupes et l'équipement américains quittent les Émirats arabes unis et le royaume. Ensuite, il y a la question du procès civil contre MbS pour le meurtre de Khashoggi ; le président du tribunal a demandé à l'administration de se prononcer sur la question de savoir si MbS bénéficie ou non de l'immunité. Le roi Salman a fait de MbS le Premier ministre du pays pour lui conférer l'immunité de «chef du gouvernement» avant le procès, mais si le ministère de la Justice de Biden poursuit MbS ou l'OPEP +, nous verrons peut-être la fin d'une relation qui a connu des hauts et des bas, mais cela a contribué à la défaite des forces soviétiques en Afghanistan et a commencé la fin de l'Union soviétique.
Si les États-Unis décident de mettre fin à la relation, qui pourrait entrer dans la brèche ?
RépondreSupprimerLa Chine pourrait.
La Chine n'a pas le soft power des États-Unis, mais l'Arabie saoudite est le principal fournisseur de pétrole de la Chine, il est donc judicieux que Pékin sécurise les relations avec le principal allié énergétique. Pékin a élargi son empreinte dans la sphère énergétique de la région et a augmenté ses investissements aux Émirats arabes unis et dans le royaume (et en Iran). Il ne faudra peut-être pas grand-chose pour faire plus de percées - plus de menaces verbales de Washington, l'arrivée de quelques batteries de défense aérienne chinoises, une série d'escales de navires de guerre de la marine de l'Armée populaire de libération et certains contrats pétroliers dont le prix est en yuan - et les États-Unis seront une présence réduite dans la région.
Les États-Unis parlent depuis longtemps d'un "pivot vers l'Asie" mais sont toujours embourbés en Europe. Mais l'OPEP + s'est tournée vers l'Asie alors que la Chine s'est tournée vers le golfe Persique et a conclu des accords à long terme avec l'Iran, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (et l'Arabie saoudite construit maintenant des missiles balistiques avec l'aide de la Chine.) Si les États-Unis et l'Arabie saoudite se découplent , nous assistons peut-être à «un monde en équilibre entre les ordres» alors que la Chine assume un rôle croissant et un partenaire affaibli, mais riche en ressources naturelles, la Russie devient son partenaire junior, indépendamment de la guerre en Ukraine.
Et plutôt que de combattre les États-Unis dans les instances de son choix, telles que le Conseil de sécurité des Nations Unies, la Chine promeut des instances alternatives, telles que l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui a créé la New Development Bank basée à Shanghai, une institution de prêt multilatérale qui pourrait compléter la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures fondée à Pékin.
L'Iran, membre de l'OPEP+, est un membre accédant à l'OCS. L'Arabie saoudite est un partenaire de dialogue de l'OCS et les Émirats arabes unis sont un futur partenaire de dialogue. En outre, Israël et l'Iraq ont demandé le statut de partenaire de dialogue. Et en septembre, la Turquie, membre de l'OTAN, a déclaré son intention de rejoindre l'OCS.
Et les BRICS pourraient élargir leur adhésion au-delà des cinq membres fondateurs, l'Argentine, l'Iran, l'Arabie saoudite, la Turquie et l'Égypte ayant exprimé leur intérêt à se joindre. La Russie a proposé une nouvelle monnaie de réserve basée sur le panier de devises BRICS pour réduire la dépendance à l'égard de l'euro et du dollar américain et un réseau de paiement commun pour remplacer le système de messagerie financière SWIFT dominé par les États-Unis.
Riyad est peut-être en train de faciliter son entrée dans les BRICS et de gagner de l'argent en achetant du pétrole brut russe à prix réduit pour l'utiliser dans la production d'électricité nationale, ce qui lui permet d'exporter sa qualité Arab Light de haute qualité qui se vend à un prix supérieur.
RépondreSupprimerLes dirigeants saoudiens et émiratis s'emploient à déplacer leurs pays "au-delà du pétrole" comme le disait le commercial de BP, vers une économie non basée sur les hydrocarbures, mais l'argent pour le faire doit venir de quelque part. Ce "quelque part" ce sont les compagnies pétrolières nationales, c'est-à-dire l'OPEP+, et chaque dollar offert publiquement à un Washington hostile est un dollar de moins pour l'investissement dans l'avenir du pays que même un roi doit justifier.
Dans le royaume, MbS, 36 ans, a la cote auprès des jeunes (18 à 24 ans) qui ont de grandes attentes, sont fiers de leur héritage, mais veulent vivre dans un « pays normal », pas comme l'Iran avec un une économie brisée, des niveaux dangereux de pollution et aucun avenir, ou l'Irak, en proie à la violence et au séparatisme. Bien que le roi saoudien soit très puissant, lui et le prince héritier sont attentifs à l'opinion publique et n'hésiteront pas à rallier le public si les États-Unis "attaquent" le royaume pour avoir tenté de vendre ses richesses naturelles au meilleur prix.
Bien que le président Biden puisse avoir l'impression qu'il a tout sur le prince héritier beaucoup plus jeune, il peut trouver que les options américaines sont limitées. Biden a promis d'empêcher l'augmentation de la production de pétrole et de gaz aux États-Unis, et un combat tit-for-tat avec l'OPEP+ ou l'Arabie saoudite semblera dégradant et le distraira de Job 1, l'économie. Et l'industrie aérospatiale américaine combattra toute mesure visant à réduire les ventes à deux de ses meilleurs clients, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ensuite, il y a la Chine, un autre pays qui pense jouer la défense contre les États-Unis et gagne en démontrant son manque d'intérêt à réorganiser la société de chaque pays avec lequel il entre en contact.
La Maison Blanche et le Congrès passeront leur temps de manière plus productive à déterminer les coûts et les conséquences potentiels du NOPEC, pourquoi l'Amérique n'a plus d'alliés fiables dans l'OPEP+ et comment elle réagira de manière constructive à l'alignement des principaux fournisseurs d'énergie avec la Chine.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/nopec-bill-wont-bring-oil-prices-down
Politiques d'idiot. A quoi bon acheter cher du pétrole à x mille kilomètres alors qu'il y en a suffisamment chez soi ? Y a pas (ou pas assez) de raffineries aux USA !!!!
SupprimerC'est complètement barge !
Le PDG de Gazprom met en garde l'UE : "Des villes entières pourraient geler" cet hiver
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 13 OCTOBRE 2022 - 10:15
Même si le stockage de gaz naturel en Europe pour cet hiver est presque plein, le chef de l'énergie russe Gazprom PJSC a tout de même averti que les ménages européens pourraient geler en cas de vague de froid, selon Bloomberg.
"L'hiver peut être relativement chaud, mais une semaine ou même cinq jours seront anormalement froids, et il est possible que des villes et des terres entières, Dieu nous en préserve, gèlent", a déclaré le PDG de Gazprom, Alexey Miller, lors de la Semaine russe de l'énergie à Moscou.
Miller a déclaré que pendant les jours de pointe de la demande hivernale, l'Europe pourrait connaître un écart de 800 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour, soit environ un tiers de sa consommation totale. Les chiffres proviennent d'un rapport d'analystes non identifiés.
Le gaz naturel vers l'Europe est stable jusqu'à présent cette semaine, bien qu'à des niveaux réduits au cours de l'année écoulée. Les expéditions via l'Ukraine sont l'une des dernières lignes d'approvisionnement russes restantes vers l'Europe occidentale après le bombardement des pipelines Nord Stream. Même si les expéditions de NatGas ont diminué et poussé de nombreuses économies européennes au bord de la récession, les stocks à travers le continent sont presque pleins à 91 %.
- voir graph sur site -
La bonne nouvelle est que le stockage de l'UE est supérieur à une moyenne décennale de 71 % pour cette période de l'année.
- voir graph sur site -
Les contrats à terme sur le gaz néerlandais du premier mois, une référence européenne, ont été réduits de près de moitié depuis fin août grâce à l'allègement des stocks et à l'espoir d'un hiver plus chaud.
- voir graph sur site -
Mais de nouvelles données du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) indiquent qu'un système anticyclonique sur l'Europe occidentale pourrait apporter un temps plus froid, moins de vent et moins de précipitations. Moins de vent réduirait la production d'énergie renouvelable.
RépondreSupprimerLe PDG de Gazprom a déclaré que les stocks de gaz naturel de l'UE pourraient être épuisés à 5 % en mars...
"Bien sûr, l'Europe survivra, mais que se passera-t-il au moment de l'injection de gaz" dans le stockage avant l'hiver 2023 et 2024.
"Il sera alors clair que la crise énergétique n'est pas venue pour une courte période."
Il semble que la crise énergétique en Europe soit loin d'être terminée... Le Royaume-Uni met déjà en garde contre son incapacité à importer suffisamment de gaz naturel cet hiver, menaçant de déclencher des coupures de courant sur son réseau.
https://www.zerohedge.com/commodities/gazprom-ceo-warns-entire-eu-towns-could-freeze-winter
L'Europe fait face à des taux d'expédition de GNL record et à court de capacité de stockage
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 13 OCTOBRE 2022 - 09:30
Écrit par Bryan Jung via The Epoch Times,
Le manque de navires est le dernier défi pour les acheteurs de gaz naturel liquéfié (GNL) cet hiver, alors que l'Europe se prépare à une saison sans approvisionnement énergétique russe et que les tarifs d'expédition atteignent des niveaux record, selon un rapport de Bloomberg.
Les pays européens paient en fait pour garder les navires chargés de GNL à proximité, car les installations de stockage à terre sont épuisées. La ruée vers l'affrètement de flottes de navires pour transporter du GNL a fait craindre que de nombreux acheteurs n'aient pas suffisamment de navires capables de transporter le carburant des exportateurs.
La demande de GNL en Europe a bondi de 65 % au cours des huit premiers mois de 2022 par rapport à la même période en 2021, a déclaré l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport sur le marché du gaz du troisième trimestre publié le 3 octobre.
Les expéditions de GNL sont désormais recherchées auprès de fournisseurs tels que les États-Unis, le Nigeria et le Qatar.
L'Europe en concurrence pour les expéditions de GNL
En juin, l'UE a importé plus de gaz des États-Unis que de Russie pour la première fois de son histoire, après que Moscou a réduit ses exportations vers l'Europe suite aux sanctions, selon OilPrice.com.
Selon Reuters, pas moins de 70 % de toutes les exportations américaines de gaz naturel ont été expédiées vers l'Europe en septembre, contre 63 % en août.
Pendant ce temps, les pays d'Asie du Nord-Est et d'Amérique du Sud commencent également à affréter des navires transportant du GNL en prévision de l'hiver, ce qui ajoute une pression supplémentaire.
RépondreSupprimerLes États de la Nouvelle-Angleterre, qui dépendent des importations de GNL pour l'hiver pour compléter leur approvisionnement énergétique, sont contraints de concurrencer les acheteurs européens, a rapporté Seeking Alpha.
Le coût d'affrètement d'un navire transportant du GNL dans l'océan Atlantique est passé à 397 500 dollars par jour le 11 octobre, a rapporté Bloomberg.
Le nouveau record des tarifs de fret du GNL de l'Atlantique a dépassé le précédent record de 374 000 $ par jour établi le 3 octobre.
Il s'agit d'une augmentation de plus de 306 500 dollars par jour, soit 337 %, par rapport au taux d'expédition de 91 000 dollars par jour en 2021, et d'une augmentation de 500 % depuis le début de 2022, selon Spark Commodities.
L'évaluateur des prix d'expédition du GNL a déclaré que cela avait battu le record absolu de l'année dernière dans l'océan Pacifique au plus fort de la crise de la chaîne d'approvisionnement.
Les tarifs devraient augmenter à mesure que les commerçants et les services publics continueront de stocker davantage de gaz naturel, ce qui constituera un obstacle pour les acheteurs cet hiver.
Une pénurie mondiale d'expédition
La course à l'achat de GNL - et l'affrètement de navires pour le transporter - pourrait créer la prochaine grande pénurie sur le marché de l'énergie, selon les analystes et les négociants.
Les exportateurs de GNL en Asie vendent désormais du gaz directement à partir de leurs ports plutôt que d'offrir d'expédier le carburant, en raison de la pénurie d'expédition.
Les acheteurs qui manquent de transport de GNL sont contraints de payer des tarifs extrêmement élevés pour transporter le carburant ou, dans certains cas, ne trouvent aucun navire.
Il reste peu de navires à affréter pendant le reste de l'année, et ceux qui sont encore disponibles facturent des tarifs astronomiques, selon les négociants en GNL.
RépondreSupprimer"Une fois que vous avez une utilisation complète, rien n'empêche les tarifs d'atteindre n'importe quel niveau, sauf si le fret devient tellement important dans le total qu'il le tue", a déclaré le PDG de Hafnia Tankers, Mikael Skov, au Capital Link New York Maritime Forum, selon à l'expéditeur américain.
"Il n'y a vraiment pas de plafond jusqu'à ce que le fret devienne vraiment, vraiment élevé."
Les négociants signalent que les majors de l'énergie, qui louent généralement leurs navires à d'autres acheteurs, hésitent à le faire ce trimestre, car elles craignent de se retrouver sans navires à l'approche de l'hiver.
La demande mondiale de navires fera grimper les taux de fret, et les négociants affirment que les taux ont encore de la marge pour grimper.
https://www.zerohedge.com/energy/europe-facing-record-high-lng-shipping-rates-running-out-storage-capacity
Un argument en faveur du nucléaire comme forme d'énergie propre la plus efficace
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
MERCREDI 12 OCTOBRE 2022 - 22:44
Rédigé par Amir Adnani via RealClearMarkets.com,
Nous vivons dans le futur.
Des drones sont testés pour la livraison de nourriture. Google aurait créé une intelligence artificielle sensible. Et les voitures à combustion sont progressivement remplacées par des véhicules électriques.
Pendant ce temps, nous n'adoptons pas pleinement la forme d'énergie propre la plus efficace - le nucléaire.
En Suède, une ancienne centrale à gaz alimentée au pétrole est allumée plus régulièrement après que la nation scandinave a déclassé plusieurs réacteurs nucléaires.
La Californie a récemment annoncé qu'elle interdirait la vente de nouvelles voitures à essence dans un peu plus d'une décennie. Peu de temps après, la Californie a demandé aux habitants d'éviter de recharger les véhicules électriques en raison des pénuries d'électricité !
Le Golden State revient maintenant sur sa fermeture prévue de la centrale nucléaire de Diablo Canyon. Il s'avère que fermer une source de 8 % de l'électricité de la Californie n'était pas une idée brillante.
L'énergie nucléaire est le seul moyen de se passer des combustibles fossiles tout en conservant notre haute qualité de vie.
Elon Musk l'a bien compris. Il a récemment tweeté : « Les pays devraient augmenter la production d'énergie nucléaire. C'est insensé du point de vue de la sécurité nationale et mauvais pour l'environnement de les fermer.
Il a raison. Arrêter le nucléaire est mauvais pour l'environnement.
Les instituts de recherche ont découvert que le réseau électrique net zéro le plus efficace nécessite l'énergie nucléaire. L'uranium fournit actuellement plus de 50 % de l'énergie sans carbone de l'Amérique. L'énergie nucléaire fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, contrairement à de nombreuses sources d'énergie renouvelables.
Et Musk a raison de dire qu'il est "insensé" du point de vue de la sécurité nationale que les pays n'investissent pas davantage dans l'énergie nucléaire.
Nos porte-avions et sous-marins à propulsion nucléaire fonctionnent actuellement avec des stocks d'uranium des années 1950 et 1960. Ces stocks s'épuisent rapidement et doivent être reconstitués.
L'indépendance énergétique nous empêchera d'avoir la crise dans laquelle se trouve l'Europe.
20 % des foyers américains fonctionnent à l'énergie nucléaire et près de 60 % de l'uranium utilisé pour alimenter nos centrales nucléaires à énergie propre provient des pays de l'ex-Union soviétique, dont la Russie, le Kazakhstan et l'Ouzbékistan.
Une nation sûre ne dépend pas des autres pour le pouvoir, et si ces politiques de « Green New Deal » continuent de façonner la législation américaine, notre sécurité nationale sera sans aucun doute menacée. L'Allemagne a brutalement appris cette leçon après avoir conçu son système d'énergie «verte» mal conçu, qui l'a laissée totalement dépendante de la Russie pour le carburant. L'Allemagne doit maintenant faire des choix difficiles sur ses besoins énergétiques, ce qui pourrait entraîner des pannes dans un avenir proche.
RépondreSupprimerLes États-Unis peuvent heureusement éviter ce sort.
Nous sommes riches en uranium, en pétrole, en gaz et en charbon et nous ne devrions pas dépendre de l'énergie et des minéraux critiques d'adversaires hostiles.
Nous pouvons nous dissocier de la Russie et nous procurer de l'uranium ici. Nous avons d'amples ressources en uranium, estimées à plus d'un milliard de livres. Ils ont juste besoin d'être exploités par des entreprises comme la mienne - Uranium Energy Corporation. Nous nous engageons pour une exploitation minière verte et éthique qui alimentera notre avenir.
L'administration Biden exhorte les législateurs à soutenir 1,5 milliard de dollars pour le ministère de l'Énergie afin de réduire notre dépendance au combustible nucléaire russe. Le Congrès doit agir rapidement. En tant que pays, nous devons appuyer sur l'accélérateur, et nous devons le faire maintenant. Les oligarques pétroliers russes ne devraient pas détenir les clés d'un avenir vert américain. Si l'on s'attend à ce que les Américains voyagent dans des voitures électriques, ils devraient disposer d'un approvisionnement énergétique sur lequel ils peuvent compter.
https://www.zerohedge.com/energy/case-nuclear-most-efficient-form-clean-energy
Toutes les infrastructures énergétiques mondiales menacées après ce "précédent le plus dangereux" : Poutine
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 13 OCTOBRE 2022 - 02:25
Le président russe Vladimir Poutine s'est adressé mercredi à un forum sur l'énergie à Moscou et a publié de sombres prévisions à la suite de l'attaque de sabotage du mois dernier contre les pipelines Nord Stream 1 et 2 sous la mer Baltique le 26 septembre.
Dans ses nouveaux commentaires, Poutine a averti que ce "précédent le plus dangereux" signifie que toutes les infrastructures énergétiques du monde sont désormais menacées. Décrivant des actes de terreur et de sabotage parrainés par l'État, le dirigeant russe a expliqué : "Cela montre que tout objet d'importance critique des infrastructures de transport, d'énergie ou de services publics est menacé, quel que soit l'endroit où il se trouve ou par qui il est géré".
Il a pointé du doigt les "bénéficiaires des explosions" - que Poutine a nommés spécifiquement les États-Unis, la Pologne et l'Ukraine, bien que l'entité ou les entités qui en étaient à l'origine reste un mystère, et avec peu de preuves connues concluantes à ce jour. indiquer.
Les remarques de mercredi de Poutine font suite à son évaluation dans les jours qui ont suivi l'incident de sabotage qui a attiré l'attention du monde et secoué l'énergie mondiale. Il a dit à ce moment-là : "C'est évident pour tous ceux qui en profitent... Ceux qui en profitent sont ceux qui l'ont fait."
Mais les responsables américains et occidentaux, ainsi que les médias, ont reproché à la Russie d'avoir saboté ses propres pipelines dans le cadre d'une sorte de spéculation de "complot pour un rendu". Un journal militaire américain commente : "Le coupable derrière les attaques contre Nord Stream 2 a été largement spéculé, des sources occidentales accusant presque unanimement la Russie tandis que d'autres ont souligné que les États-Unis et peut-être la Grande-Bretagne ou la Pologne sont probablement les coupables".
Mais ensuite, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a haussé les sourcils lorsqu'il a qualifié les attaques de sabotage "d'une formidable opportunité"...
RépondreSupprimerIl a déclaré lors de la conférence de presse étonnamment franche du 30 septembre aux côtés du ministre des Affaires étrangères du Canada qu'« en fin de compte, c'est aussi une formidable opportunité. C'est une formidable opportunité de supprimer une fois pour toutes la dépendance à l'énergie russe et ainsi de retirer à Vladimir militarisation de l'énergie comme moyen de faire avancer ses desseins impériaux."
Il a dans le même temps vanté que les États-Unis étaient désormais devenus "le premier fournisseur de GNL [gaz naturel liquéfié] de l'Europe", soulignant également que l'administration Biden contribuait à permettre aux dirigeants européens de "diminuer la demande" et "d'accélérer le transition vers les énergies renouvelables."
De nombreux experts ont déclaré que cela montrait qui bénéficierait le plus de la destruction et de la perturbation des pipelines Nord Stream ; cependant, encore une fois, il n'y a pas encore de preuves claires "de preuve irréfutable" quant à qui était derrière cela.
https://www.zerohedge.com/energy/all-global-energy-infrastructure-risk-after-most-dangerous-precedent-putin
C'est juste un parallèle avec HAARP.
SupprimerLe climat se réchauffe ? Explication à l’intention des écoliers de CM2
RépondreSupprimerle 13 octobre 2022
Il y a quelques jours j’ai soumis l’une des pensionnaires (en réalité payant un loyer à la propriétaire des lieux) de cette maison magnifiquement décorée au bord du lagon de Papeete à une sorte d’examen climatique. Elle se lamentait au sujet des sécheresses qui ravagent, selon elle, des régions entières de tous les continents. Je lui ai répondu comme entrée en matière : pourquoi y avait-il des épisodes de sécheresse ? Il s’agissait d’épisodes qui ne dépendent pas du soit-disant réchauffement du climat mais qui relèvent de la météorologie, une science s’occupant de ces épisodes fluctuants presque dans l’instant mais certainement pas sur le long terme. Ma question fut alors plus directe : pourquoi a-t-on constaté de plus en plus d’épisodes de sécheresse ? Je présentais ma réponse car la sienne tardait à être formulée, une explication très simple, qu’un élève de CM2 aurait pu trouver. Il n’y a pas assez de vapeur d’eau dans l’atmosphère ou tout au moins un déficit passager de ce gaz. Ma question fut alors la suivante : comment expliquer ce déficit très relatif en vapeur d’eau ?
On n’a pas besoin d’être bardé de diplômes pour répondre à cette question. Toute la vapeur d’eau présente dans l’atmosphère provient de l’évaporation des eaux océaniques peut-être à l’exception anecdotique des grandes forêts équatoriales comme l’Amazonie qui recyclent leur propre évaporation en pluies abondantes alimentant alors l’humidité qui y règne mais très partiellement. En effet le grand fleuve Amazone rejette dans l’océan des quantités énormes d’eau et celle-ci provient à l’évidence de l’évaporation de l’Océan Atlantique sud. S’il y a des épisodes de sécheresse dans certaines parties du monde il faut donc incriminer un déficit atmosphérique en vapeur d’eau, même si ce déficit n’est pas généralisé.
Par conséquent la seule explication est un déficit de l’évaporation des océans : il n’y a pas d’autre explication possible. L’évaporation de l’eau océanique dépend, elle, de la température et je le répète un élève de CM2 trouverait la réponse. Prétendre que le réchauffement du climat dont les médias nous abasourdissent quotidiennement provoque des sécheresses est tout simplement une ineptie ! Il suffit de se souvenir de l’optimum du climat qui traversa l’Holocène il y a 10 000 ans et qui vit le Sahara transformé en une luxuriante savane tout simplement parce que la température était de 2,5 degrés supérieure à celle que l’on connaît aujourd’hui. Les précipitations étaient beaucoup plus abondantes. Il en fut de même lors de l’optimum climatique médiéval il y a 1000 ans, les cathédrales purent être construites car il y avait abondance de nourriture, une explosion de la natalité, les hommes bien nourris étant plus résistants aux maladies.
Alors j’ajoutais pour conclure cette conversation que contrairement à ce que la propagande prétend le climat se refroidit, c’est aussi simple que cela. Et s’il existe des fluctuations temporaires que les activistes du réchauffement montent en épingle la tendance générale est orientée vers un refroidissement généralisé. Moins de précipitations, des automnes et des printemps très frais qui n’empêcheront pas des épisodes de sécheresse prolongés l’été et pour aggraver le tableau des hivers de plus en plus rigoureux. Voilà ce qui attend la planète et tout le monde prend ce problème à rebours par pure idéologie. Mais on n’est pas à 2 degrés de refroidissement répondrait un élève de CM2 ! Certes non, mais il ne faut pas oublier que 75 % de la planète est recouverte d’eau. Et compte tenu de l’immensité de cette surface marine une diminution d’un ou deux dixièmes de degrés suffit pour faire apparaître un déficit en vapeur d’eau de l’atmosphère. Une observation qui ne peut pas être remise en cause est la diminution du nombre et de l’intensité des dépressions cycloniques depuis près de 30 ans. Ce simple fait traduit le déficit relatif en cette teneur en vapeur d’eau. Enfin contrairement encore à ce que la propagande climatique affirme les glaces du Groenland et de l’Antarctique progressent en superficie et en volume.
RépondreSupprimerIl faut bien se rendre à l’évidence : depuis 15 000 ans nous sommes entrés dans un nouvel épisode glaciaire et rien ne pourra empêcher cette évolution car elle est la résultante de la mécanique céleste et comme chaque cycle glaciaire dure environ 100 000 ans cette évolution est déjà bien engagée … Enfin les prévisions des astrophysiciens précisent que le présent cycle solaire montre un effondrement de l’activité magnétique de l’astre et il devrait être suivi d’une activité solaire encore plus faible. Qu’on ne s’y trompe pas le réchauffement annoncé fait partie d’un plan mondial d’asservissement des peuples, du moins dans les pays occidentaux, qui seront surveillés minutieusement pour leur collaboration au grand projet de réduction des émissions de gaz carbonique qui sera concrétisé dans les prochains mois sous le fallacieux prétexte que c’est ce gaz qui provoque un réchauffement du climat. Tout est ainsi organisé à partir de fausses hypothèses, un mensonge devenu avec les années une vérité.
Je suis trop vieux pour assister à ce désastre totalitaire mais force est de constater que les peuples occidentaux sont formatés par la propagande pour accepter cette nouvelle servitude jamais atteinte à un tel niveau par le passé. Bienvenue dans un nouvel ordre mondial !
Cf. par exemple le billet laissé sur ce blog le 26 février 2013 :https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/02/26/le-rechauffement-climatique-vaste-fumisterie/
https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/10/13/le-climat-se-rechauffe-explication-a-lintention-des-ecoliers-de-cm2/
Par contre pour ce qui est de l'abaissement du débit des sources (et nappes phréatique) est d'origine tremblements de terre. Il y a tous les jours des tremblement de terre sous nos pieds (22 %) et sous les mers & océans (78 %). Ces mouvements de plaques ouvrent et ferment des failles. C'est pourquoi les lames de fonds ne ressortent pas toujours des vapeurs chaudes aux côtes.
SupprimerD'autres parts sont arrivées les extractions de gaz de shiste ! Aaaaalors là !... Alors là c'est LE bouquet ! Des galeries d'approvisionnement en eaux des sources et des nappes bouchées ! Mais là quand je dis bouchées c'est du bouchées de chez bouchées ! Et ce n'est pas demain qu'elles se rouvriront !
Comptez x siècles ou millénaires !
Quand le gouvernement veut limiter la box internet
RépondreSupprimerL’objectif du gouvernement, c’est de réduire la consommation énergétique des boxes internet sans aller demander des efforts trop importants aux Français.
le 13 octobre 2022
Olivier Maurice
Le message que les agences de communications distribuent à prix d’or à tous les politiciens, de quelque bord qu’ils soient, est à peu de choses près le suivant :
« Il faut vous rapprocher des gens, faire plus humain, plus près de leurs préoccupations ».
Il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose de plus dévastateur qu’un prétendant au pouvoir incapable de donner le prix d’une baguette de pain ou d’un ticket de métro. Ce genre de méconnaissance peut en quelques secondes fusiller votre carrière, ou tout du moins vous obliger à passer un bon moment au vert, histoire de vous faire oublier en attendant que l’ouragan de moqueries s’éteigne enfin, pressé par une autre polémique.
Prendre les gens pour des abrutis
Il faut faire peuple, ou populaire si vous préférez. Pour que le message passe, il faut parler au peuple de sujets qui lui parlent. Les gens croient ce qu’ils veulent entendre. Il faut donc leur donner à parler de choses qu’ils entendent.
Cette recette est devenue l’alpha et l’omega de la communication politique. Certains essayent malgré tout d’expliquer que ce populisme démagogique et factice serait une voie d’incarnation du peuple. Personne n’est dupe. Le populisme n’est ni plus ni moins qu’une technique de marketing comme une autre, une méthode éprouvée pour se vendre et acheter les opinions des électeurs.
Fort de l’expérience de certains et en prolongation de la trajectoire acquise par les précédents, le gouvernement actuel est devenu champion toutes catégories pour s’occuper des affaires des gens. Ça, pour être proche des gens, il est proche des gens, à nous expliquer qui doit manger dans la cuisine à Noël ou qu’il faut se laver les mains avant de passer à table.
Merci, monsieur le gouvernement, grâce à vous je sais qu’il faut que j’évite d’éternuer en pleine figure de quelqu’un quand j’ai un rhume ! Merci de me permettre de sauver des vies ! Grace à vous, je suis une belle personne, je peux être fière de moi.
En France, c’est tous les jours la Citizen Pride : la fierté des bons citoyens qui peuvent (sous les applaudissements et grâce au gouvernement et à sa marmite d’argent magique et de solutions miracles) parader tous les jours pour exposer au monde entier leur vertu et remplir leur abime narcissique, flatter leur ego et satisfaire leur besoin de reconnaissance sociale et morale. Le tout bien sûr aux frais de la princesse.
Ce n’est pas cher : c’est l’État qui paie
RépondreSupprimerAdmettons. Ce n’est pas comme si c’était indispensable, utile ou même un tant soit peu bénéfique ni qu’on n’ait pas autre chose à faire ou d’autre sujets qui mériteraient plus d’attention. Mais admettons.
Là où les choses ne vont plus du tout, c’est quand on se rend compte que l’artifice passe du spectacle au sérieux, quand on constate que le prestidigitateur fait plus que vous divertir avec ses tours de passe-passe, quand on le prend la main dans le sac en train d’utiliser ses talents pour vous faire les poches, quand le gouvernement franchit la frontière entre recommandation et obligation.
Cette frontière, que notre bienveillance naturelle et notre bon sens nous dépeindraient comme solide et infranchissable, a en réalité très vite fait d’être franchie, dépassée par la bêtise, le refus de reconnaitre ses erreurs et l’incompétence.
Dernier épisode en date de ces dérapages, un ministre qui nous explique au détour d’une interview, que « l’objectif, c’est de réduire la consommation énergétique [des boxes internet] sans aller demander des efforts trop importants aux Français » ; et donc que les boxes internet devront s’éteindre ou se mettre en veille la nuit.
Immédiat ouragan sur les réseaux sociaux !
L’évidente hypothèse
Rien ne va dans cette histoire :
Une box internet moderne consomme entre 10 watts et un watt en mode veille prolongée, c’est-à-dire rien du tout.
Même en cumulant toutes les boxes de France, nous sommes très loin du chiffre fantaisiste sorti par un obscur « collectif d’experts indépendants », argument d’autorité provenant d’une association dont on apprend au passage qu’elle serait « consultée depuis une dizaine d’années par les cabinets ministériels » et donc bien évidemment repris en chœur par la chorale des pénitents.
On ne peut en vouloir à une association de passionnés de vendre leur passion. On peut juste en vouloir aux décideurs de les écouter sans faire preuve d’aucun esprit critique mais au contraire de reprendre ces informations telles quelles parce qu’ils y voient une magnifique opportunité d’instrumentalisation au bénéfice de leur agenda.
Au détour du calcul, même en reprenant les chiffres fantaisistes, une fois remis en perspective, ça représente 19 % de l’énergie domestique consacrée au numérique, sachant que cette dernière représente 3 % de la consommation globale d’énergie. Un ministre passe donc son temps à nous expliquer que sa réponse aux questions énergétiques actuelles est qu’il va engager des actions gouvernementales pour faire des économies dans un poste qui représente moins de 0,6 % du chiffre global.
Les notions de priorités, ordre de grandeur, efficacité de l’action publique, sobriété dans les dépenses de l’argent des contribuables sont-elles si difficiles à comprendre ?
Il faut arrêter d’espérer
RépondreSupprimerAvec des conversations à ce niveau d’insignifiance, il devient même ridicule de s’inquiéter des vraies questions : celles que soulèvent ces ingérences répétées des pouvoirs publics dans la vie privée des Français, celles liées au non-sens que constituent la décroissance ou la sobriété, appelez cela comme vous voulez.
Pensez-vous vraiment que des individus incapables de faire la distinction d’ordre de grandeur entre le gaspillage supposé d’un appareil électrique indispensable (voire vital pour nombre de personnes) et qui consomme entre 1 ou 10 watts et un TER vide entretenu pour des raisons électoralistes et qui consomme lui entre 4 040 000 et 5 600 000 watts… Pensez-vous vraiment que ces individus puissent avoir une opinion d’une quelconque valeur sur le sujet des libertés et de la légitimité des actions de l’État ?
Pensez-vous vraiment qu’il est sage de leur confier autant de pouvoir ?
https://www.contrepoints.org/2022/10/13/440679-quand-le-gouvernement-veut-limiter-la-box-internet
La coupure d'électricité pour les nuls:
SupprimerUne absence d'éclairage arrive parfois en temps d'orages, mais la lumière revient. Oui, ok, d'accord mais... mais pensez un instant aux serres qui ne sont plus chauffées, plus d'électricité, groupe électrogène ! Plus de pétrole... Aïe-aïe-aïe !
Les fermes d'élevages: plus de machine pour traire 140 vaches aux mamelles pleines ! Il fait tout noir, -10°C dehors et pas de ventilation !
Des hectares de serres, -10°C dehors... -8°C dedans ! TOUT est foutu ! TOUT !
Et, en plus de pénurie d'éclairage, de chauffage, de carburants, y a coupure des boxes Internet pour éviter que les gens se parlent et qu'éclate la révolution !
CROISSANCE : APRÈS LE FMI, L'OFCE VOIT ENCORE PLUS NOIR
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
13/10/2022
L'OFCE table sur une croissance de 0,6 % en 2023 en France.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé la couleur mardi 11 octobre 2022 : l’année 2023 s’annonce horrible sur le front de la croissance, avec un risque de récession réel dans de nombreux pays occidentaux. Mercredi 12 octobre 2022, c’est au tour de l’OFCE de dire la même chose… mais en pire.
Économie mondiale : l’OFCE plus pessimiste que le FMI pour 2023
L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a publié ses dernières prévisions de croissance mondiale le 12 octobre 2022. Au lendemain de celles, déjà noires, du FMI, elles confirment que 2023 sera une année compliquée. Comparées à celles de l’OFCE, les prévisions du FMI se révèlent même optimistes.
L’Observatoire français s’attend en effet à seulement 2,7 % de croissance au niveau mondial en 2022, et 2 % en 2023. Pour 2022, la croissance serait alors 0,5 point inférieure à celle attendue par le FMI, et même de 0,7 point inférieure à celle attendue pour 2023 par le Fonds Monétaire International. Si l’OFCE est autant pessimiste, c’est à cause de la croissance en Chine qui, selon lui, ne serait que de 1,2 % en 2023, plus de deux fois moins qu’attendu par le FMI (3,2 %).
La France échappe malgré tout à une prévision négative
Malgré des prévisions plus pessimistes, l’OFCE ne s’attend pas à une récession en France en 2023 : l’Hexagone connaîtrait une croissance de 0,6 % en 2023. Pour rappel, le FMI table sur 0,7 %, la Banque de France sur 0,5 %… mais le gouvernement sur 1 %, s’affichant ainsi comme le plus optimiste de toutes les institutions.
Si la France résiste, contrairement à l’Allemagne pour laquelle l’OFCE s’attend à une récession de 0,5 % en 2023, c’est grâce aux mesures de soutien du gouvernement. Mais les ménages devraient malgré tout pâtir de la croissance faible, de la hausse des prix et de l’inflation. L’Observatoire française des conjonctures économiques prévoit une baisse du pouvoir d’achat de 1,4 % en 2023. De quoi effacer quatre ans de gain de pouvoir d’achat, qui retomberait alors au niveau de 2019
https://www.economiematin.fr/news-croissance-ofce-2023-previsions-economie-pessimisme
Le puits sans fond des Danaïdes ! Vous aviez cru pouvoir un jour ressortir de l'autre côté du globe ? NAN ! L'autre côté n'existe pas ! TCHAC ! Il n'y a pas de 'portes ouvertes' dans le 'couloir de la mooooort' ! Whoaw ! (si avec çà t'as pas les chocotte !).
SupprimerUn instant vous pensiez à l'univers douillet de l'enfer ou tout est chauffé (pas comme au 'paradis' à 6000 m où il fait -60°C et tu t'y retrouves à poil ! Ôh joie !). Bêh non, là c'est sur Terre, sans chauffage ni électricité, ni de quoi bouffer et... et en plus (parce que ce n'est pas fini !) on te taxe tes émissions de gaz carbonique mortelle (La mort t'a d'elle).
POUR LE FMI, LA VRAIE CRISE ÉCONOMIQUE CE SERA EN 2023
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
12/10/2022
En 2023 la zone euro n'aurait une croissance que de 0,5 %.
Après la pandémie de Covid-19, qui a conduit à une récession mondiale historique, voilà une nouvelle menace : selon le Fonds Monétaire International, « le pire est à venir ». Et rien que pour 2023, déjà, l’institution voit noir et baisse ses prévisions de croissance un peu partout dans le monde. Certains pays risquent même la récession, mais la France pourrait y échapper de justesse.
Le FMI annonce une récession en 2023
C’est une phrase, simple et claire, de Pierre-Olivier Gourinchas (chef économiste du FMI) qui a de quoi inquiéter : « le choc de cette année va rouvrir des plaies économiques qui n’avaient été que partiellement guéries durant la phase post-pandémie. En résumé, le pire est à venir et, pour beaucoup de gens, 2023 va ressembler à une récession ».
Le mot est lâché : trois ans seulement après la récession liée à la Covid-19, voilà le retour de la récession dans le monde, alors que 2022 et 2023 étaient initialement attendues comme des années de forte croissance poussée par la reprise de l’activité économique.
Une croissance très faible en 2023… du jamais vu depuis 2001
L’institution revoit, de fait, ses prévisions de croissance mondiale à la baisse pour 2023. Dans le rapport publié mardi 11 octobre 2022, l’institution s’attend désormais à une croissance de 2,7 %, baissée de 0,2 % par rapport aux estimations précédentes. « il s’agit de la plus faible croissance attendue depuis 2001 », explique le Fonds Monétaire International, hors crises de 2008 (subprimes) et de 2020 (Covid-19).
Petite bonne nouvelle, toutefois : la prévision de croissance mondiale en 2022 n’est pas revue à la baisse et reste à 3,2 %. Une donnée à remettre en perspective : le FMI l’a déjà revue à la baisse trois fois dans le cours de l’année, à mesure que la situation géopolitique se tendait, que le prix de l’énergie augmentait et que les pénuries continuaient.
La France va-t-elle échapper à la récession en 2023 ?
Sans surprise, le FMI juge que les économies émergentes, et notamment la Chine, devraient mieux s’en sortir. Les économies avancées, au contraire, vont être les premières touchées par la récession qui se profile.
C’est le cas des États-Unis pour lesquels l’institution ne table plus que sur 1% de croissance en 2023, après 1,6 % en 2022. Joe Biden a même directement évoqué le risque de récession qui est désormais un scénario probable et non purement théorique.
Quant à la zone euro, la croissance ne sera pas homogène et sera, surtout, très basse : 0,5 % dans l’ensemble en 2023, en fort recul par rapport aux 3,1 % attendus en 2022. Une prévision baissée, par ailleurs, de 0,7 point par rapport à celle de juillet 2022.
RépondreSupprimerLa France devrait résister, mais n’aurait une croissance annuelle que de 0,7 % en 2023. C’est plus optimiste que les prévisions de la Banque de France (0,5 %), mais le FMI est plus pessimiste que le gouvernement qui table, lui, sur 1 % de croissance pour 2023.
L’Hexagone s’en sortira néanmoins bien : Allemagne et Italie, notamment, devraient connaître une récession dès 2023 avec une croissance négative de 0,3 % et 0,2 % respectivement.
https://www.economiematin.fr/news-fmi-previsions-croissance-2023-crise-recession-risque
Rassurez-vous ! Pour 22 c'est de la pisse de chat ! du caca-moineau ! 23 sera la bonne grosse bouse de vache de 300 kilo dans un océan d'acide chlorhydrique !
SupprimerT'as plus rien, t'es a poil, t'as rien à manger et... et il te faudrait partager !!
LES INDUSTRIELS DU MADE IN FRANCE TIRENT LA SONNETTE D'ALARME : LA CRISE ÉNERGÉTIQUE PLONGE L'INDUSTRIE FRANÇAISE DANS L'INSTABILITÉ
RépondreSupprimerpar GILLES ATTAF
13/10/2022
Les industriels observent une hausse moyenne de 65,5 % de leur facture énergétique depuis le début de l'année 2022
Les différents événements de ces deux dernières années, et notamment la guerre en Ukraine pour la période la plus récente, ont fait prendre conscience aux Français de l’importance d’une souveraineté industrielle forte pour sécuriser des approvisionnements stratégiques et se détacher de la dépendance alimentée par une forte mondialisation.
Un mouvement de promotion de la réindustrialisation s’est alors engagé, avec comme point d’orgue l’allocution du Président de la République et la présentation de sa vision économico-industrielle « France 2030 ». Emmanuel Macron rappelait à cette occasion en octobre 2021 : « Le premier sujet est la production d’énergie. Sur ce sujet, nous avons une chance, c’est notre modèle historique, le parc installé de nucléaire ». Une électricité décarbonée, à un prix compétitif, fiable grâce à son réseau de distribution moderne, un véritable atout de compétitivité indispensable pour l’industrie française.
Malheureusement, depuis plusieurs mois un réel risque de panne sèche plane sur cet élan de ré-industrialisation du fait de l’explosion des prix de l’énergie. Une augmentation liée à plusieurs facteurs, et notamment l’arrêt de plusieurs de nos réacteurs nucléaires pour maintenance préventive ou curative (des soucis de corrosion ont été observés sur quelques réseaux de tuyauterie), l’augmentation du prix du gaz (en raison de la guerre en Ukraine) impacte le prix de l'électricité et provoque l’augmentation globale du coût de l’électricité sur le marché européen.
Une situation qui devient extrêmement critique pour les acteurs industriels français qui font déjà face à un déficit de compétitivité lié au coût du travail, à une fiscalité importante ou encore à l’augmentation du coût des matières premières du fait de la forte reprise économique mondiale post Covid. Le prix avantageux de l’énergie permettait jusqu’à présent aux entreprises industrielles françaises de se maintenir dans la course à la compétitivité dans un marché économique mondial très concurrentiel.
Une étude menée auprès des adhérents de la certification Origine France Garantie montre que les industriels observent une hausse moyenne de 65,5 % de leur facture énergétique depuis le début de l’année 2022. Une forte augmentation qui va imposer à court terme, aux entreprises de faire des choix pour maintenir leur activité. Baisser la production ? Répercuter le prix de l’énergie sur le consommateur final ? Les leviers d’action sont limités pour faire face à ce surcoût énergétique. Pour pallier à ces augmentations les entreprises sont obligées de s’engager auprès de leur fournisseur sur du long terme sur les prix négociés (parfois jusqu’en 2025), sinon les tarifs annoncés seraient équivalents à + 100 voir 150 % par rapport à 2019/2020.
Alors que le Parlement européen à voté le 8 juin dernier le projet historique d’une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne applicable sur les importations en 2027, tout est mis en œuvre pour redéployer un tissu industriel local. Une réindustrialisation dépendante d’une stabilité des prix de l’énergie afin de construire un modèle économique performant et compétitif.
RépondreSupprimerLa certification Origine France Garantie en partenariat avec les Forces Françaises de l’Industrie tient à alerter les pouvoirs publics sur cette situation critique pour la réindustrialisation. Il est indispensable d’engager des solutions à court terme pour le maintien raisonné du prix de l’électricité au risque de voir les industriels et le consommateur final en pâtir avec une augmentation des prix des produits fabriqués en France et des faillites en cascade. Il est également urgent d’investir massivement dans la production énergétique de façon à maintenir notre appareil productif d’énergie à la pointe et d'être le plus indépendant possible en la matière.
https://www.economiematin.fr/news-alarme-instabilite-energie-industrie-made-in-france-attaf
Non-non ! Arrêtez d'écouter ces gros cons de profs, d'instit' ou de politichiens qui vous parlent que nos ancêtres étaient assez cons pour frapper deux silex l'un contre l'autre pour foutre le feu d'une étincelle à l'herbe sèche ! Vous n'y arriverez pas ! Sauf... sauf si (nos ancêtres) avaient à côté d'eux un jerrycan d'essence ou bouteille de gaz !
SupprimerLe feu n'est venu que du ciel avec la foudre et les incendies de forêts. Les tisons étaient conservés.
Aujourd'hui, sans tisons, y a plus qu'à attendre que les grives tombent rôties du ciel !
DISCOURS DE VLADIMIR POUTINE :
RépondreSupprimer«Comme au Moyen Âge, les Européens font des réserves de bois pour cet hiver»
À Moscou, le président russe a répété que la balle était dans le camp de l’UE concernant la reprise des livraisons de gaz. Il a aussi qualifié les fuites de Nord Stream de «terrorisme international».
12 octobre 2022, 14:45
Vladimir Poutine a souligné qu’une partie du gazoduc Nord Stream 2 fonctionnait toujours.
Vladimir Poutine a accusé mercredi le G7 et l’UE de «détruire» le marché mondial de l’énergie en voulant plafonner le prix du pétrole russe, assurant que Moscou était prêt à reprendre ses livraisons vers l’Europe via les gazoducs Nord Stream.
«Les bénéficiaires sont clairs»
S’exprimant lors d’un forum de l’énergie à Moscou, le président russe a affirmé que «certains hommes politiques occidentaux détruisent en réalité l’économie mondiale de marché» et «menacent le bien-être de milliards de personnes» avec ce projet de plafonnement. Il a par ailleurs affirmé que les graves fuites ayant touché en septembre les gazoducs Nord Stream, qui relient la Russie à l’Allemagne, étaient le résultat d’un acte de «terrorisme international».
«Les bénéficiaires sont clairs (...) Car (cet incident) renforce l’importance géopolitique des systèmes gaziers restants, ceux qui passent par le territoire de la Pologne (...) et de l’Ukraine, et que la Russie a construit à ses frais. Mais aussi aux Etats-Unis qui peuvent désormais livrer leur énergie à des prix élevés», a-t-il estimé.
«Elle n’a qu’à ouvrir le robinet»
Néanmoins, il a souligné qu’une partie du gazoduc Nord Stream 2, un tube sous-marin qui n’a jamais été mis en service à cause de l’offensive contre l’Ukraine, fonctionnait toujours et a assuré que Moscou pouvait livrer du gaz via ce segment. «La Russie est prête à reprendre les livraisons», a-t-il indiqué. «La balle est dans le camp de l’UE, si elle le veut, elle n’a qu’à ouvrir le robinet», a-t-il jugé, ajoutant que les autres gazoducs du système Nord Stream ne seraient réparés que si leur exploitation était garantie.
Il a aussi proposé, sans donner de détails concrets, de faire désormais transiter l’essentiel du gaz russe par la mer Noire. «Nous pourrions (...) faire passer les principales voies de livraison de notre carburant et de notre gaz via la Turquie, en créant en Turquie le plus important hub de gaz».
«Des Européens ordinaires souffrent»
RépondreSupprimerVladimir Poutine a aussi déclaré que la situation actuelle faisait revenir certains Européens au «Moyen Âge». «Des Européens ordinaires souffrent. En un an, leurs factures d’électricité et de gaz ont plus que triplé. La population, comme au Moyen Âge, a commencé à faire des réserves de bois pour se chauffer cet hiver», a-t-il assuré.
https://www.lematin.ch/story/comme-au-moyen-age-les-europeens-font-des-reserves-de-bois-pour-cet-hiver-218036614159
L'USDA annonce un programme de relance de 500 millions de dollars pour stimuler la production nationale d'engrais
RépondreSupprimermercredi 12 octobre 2022
par : Arsenio Toledo
(Natural News) L'administration du président Joe Biden a annoncé une subvention de 500 millions de dollars pour stimuler la production nationale d'engrais.
Le secrétaire à l'Agriculture, Tom Vilsack, a dévoilé le programme à la fin du mois dernier. Il s'agit du Programme d'expansion de la production d'engrais.
Dans le cadre du nouveau programme, des subventions seront accordées pour soutenir «la production américaine d'engrais indépendante, innovante et durable» destinée à fournir aux agriculteurs américains des engrais fabriqués localement et relativement bon marché. L'objectif est d'étendre la capacité de fabrication et de traitement des alternatives aux engrais et aux nutriments dans les 50 États et territoires américains.
"Les récentes perturbations de la chaîne d'approvisionnement ont montré à quel point il est essentiel d'investir dans la chaîne d'approvisionnement agricole ici chez nous", a déclaré Vilsack. «USDA [États-Unis. Department of Agriculture] croit en la croissance d'entreprises locales innovantes détenues et partagées par des personnes qui peuvent mieux répondre aux besoins uniques de leur propre communauté, combler les lacunes et créer des opportunités.
Ce nouveau programme intervient plusieurs mois après que l'USDA a annoncé un plan visant à mettre à disposition 250 millions de dollars pour faire pression pour davantage d'engrais fabriqués aux États-Unis. L'argent du programme proviendra de la Commodity Credit Corporation, une entreprise publique destinée à soutenir les revenus et les coûts d'exploitation des agriculteurs.
Les titulaires de subventions recevront un minimum de 1 million de dollars et un maximum de 100 millions de dollars. Chaque période de subvention ne durera que cinq ans.
"'Augmenter la production nationale d'engrais' - ce n'est pas une phrase que nous avons jamais entendue de la part du gouvernement fédéral", a déclaré Emerson Nafziger, agronome et spécialiste des cultures à l'Université de l'Illinois Extension.
Alors que Nafziger est intéressé à voir les résultats du programme de l'USDA, il est toujours sceptique et est intéressé d'entendre ce que d'autres observateurs et experts de la politique agricole ont à dire sur l'effort.
Expert de l'industrie : 500 millions de dollars de subventions pourraient ne pas suffire
RépondreSupprimerD'autres experts en agriculture avaient des sentiments similaires. Corey Rosenbusch, président et chef de la direction de The Fertilizer Institute, a noté que la subvention de 500 millions de dollars est très faible. "Une usine d'azote peut coûter entre 2 et 4 milliards de dollars à construire", a-t-il déclaré. Mais il a ajouté que tout montant pouvant renforcer la production nationale d'engrais sera bénéfique pour l'industrie.
Nafziger a déclaré que les principales préoccupations des agriculteurs à l'heure actuelle sont les prix élevés des engrais azotés, phosphorés et potassiques – et le manque d'approvisionnement mondial disponible.
"C'est un nouveau monde en termes de prix et de disponibilité des engrais en particulier", a-t-il déclaré. "C'est ce à quoi les gens pensent cet automne."
En 2021, alors que l'approvisionnement en engrais n'était pas encore affecté par la crise de la chaîne d'approvisionnement, les États-Unis ont importé pour 262,6 millions de dollars d'engrais à base de nitrate d'ammonium et d'urée de Russie. Les sanctions économiques imposées à la Russie suite à son invasion de l'Ukraine ont pratiquement fait disparaître les engrais russes du marché mondial.
D'autres grands exportateurs d'engrais vers les États-Unis ont eu du mal à répondre à la demande.
"C'est une situation frustrante pour les agriculteurs individuels car ils doivent faire un effort pour voir s'ils peuvent obtenir tout l'engrais dont ils ont besoin", a déclaré Nafziger. Il a ajouté que de nombreux agriculteurs avec lesquels il s'est entretenu se sont fait dire par les vendeurs d'acheter autant d'engrais qu'ils le peuvent maintenant, car personne ne sait quelle sera la situation des prix au printemps prochain.
"La plupart des gens ont obtenu la plupart de ce qu'ils espéraient obtenir", a déclaré Nafziger, admettant que le prix, et non l'offre, était le principal problème des agriculteurs américains.
En savoir plus sur la situation de l'approvisionnement en engrais en Amérique sur FertilizerWatch.com.
Regardez cet épisode du "Health Ranger Report" alors que Mike Adams, le Health Ranger, explique comment l'ouragan Ian a anéanti la production d'engrais en Amérique du Nord.
- voir sur site -
Cette vidéo provient de la chaîne Health Ranger Report sur Brighteon.com.
Articles plus connexes :
L'USDA lance un programme de subventions de 500 millions de dollars pour la production nationale d'engrais.
L'ouragan Ian vient de jeter une autre clé dans la chaîne d'approvisionnement en martelant le transport, les ports, les transporteurs de colis et la production d'engrais.
Les prix des engrais azotés devraient augmenter – et le coût du gaz naturel n'est plus le seul facteur.
Les Nations Unies SUPPRIMENT la Russie d'exporter des engrais afin que les pays occidentaux ne subissent pas une aggravation de l'effondrement alimentaire.
FAMINE À VENIR : Les prix élevés des engrais pourraient faire chuter la production mondiale de céréales de 40 %.
Les sources comprennent :
JustTheNews.
https://www.naturalnews.com/2022-10-12-usda-stimulus-program-boost-domestic-fertilizer-production.html
RépondreSupprimer6 engrais organiques maison courants pour votre jardin
mercredi 12 octobre 2022
par : Zoey Sky
(Natural News) De nombreux facteurs travaillent ensemble pour garantir que votre jardin domestique produise des cultures saines, mais les trois qui sont les plus limités dans l'environnement naturel sont l'azote, le phosphore et le potassium. Ces trois nutriments sont collectivement appelés NPK.
Certains jardiniers acceptent d'utiliser des engrais provenant de magasins à grande surface qui contiennent au moins 10 % de chacun de ces éléments essentiels. Mais vous pouvez créer de l'engrais organique à la maison si vous voulez économiser de l'argent.
Les six modifications de jardin détaillées ci-dessous peuvent être réalisées avec un équipement simple et elles vous permettront de réutiliser de nombreux articles que vous pourriez considérer comme des déchets. (h/t à TheeMeatEater.com)
Fumier
Le fumier animal est l'engrais organique fait maison le plus courant.
Vous pouvez utiliser du fumier de poulets, de vaches et de chevaux qui est plein d'azote, de phosphore et de potassium, mais leurs niveaux d'ammoniac peuvent être si élevés qu'ils pourraient « brûler » vos plantes. (Connexe : Astuces pour le jardinage domestique : 7 articles ménagers que vous pouvez utiliser comme engrais.)
Pour éviter de brûler vos plantes ou de propager potentiellement des agents pathogènes animaux dans votre jardin, vous devez composter correctement le fumier dans un tas de compost chaud. Une fois le compost vieilli, vous pouvez le répandre dans vos plates-bandes. Les animaux domestiques comme les chiens et les chats produisent des excréments qui sont plus susceptibles de contenir des agents pathogènes nocifs pour les humains.
La durée de compostage du fumier animal frais dépend du type de fumier et de la saison.
Pour composter le fumier, ajoutez-le lentement à votre tas de compost sur plusieurs jours ou semaines. Laissez beaucoup d'air circuler dans le bac à compost.
Ajoutez d'autres matières organiques comme des tontes de gazon et des feuilles pour briser le fumier et accélérer le processus de séchage. Retournez le compost régulièrement lorsque vous ajoutez plus de fumier.
Arrêtez d'ajouter le fumier deux mois avant de prévoir de l'utiliser dans votre jardin. Le fumier est bien composté lorsqu'il ne produit pas de chaleur et perd la majeure partie de sa mauvaise odeur lorsqu'il est sec.
Repas de sang
La farine de sang est un amendement de haute qualité à base de sang animal déshydraté. La farine de sang contient un peu de phosphore et de potassium, mais elle contient plus d'azote.
Pour faire de la farine de sang, collectez une quantité décente de sang animal tout en dépeçant ou en abattant des animaux dans votre ferme. Ensuite, faites-le cuire jusqu'à ce qu'il ait la consistance d'une boue.
Versez les boues de farine de sang sur des tôles ou des plateaux de déshydratation et séchez-les jusqu'à ce qu'elles soient desséchées et craquelées. Enfin, écrasez le repas de sang desséché en poudre et appliquez-le sur vos parterres de jardin.
Farine d'os
RépondreSupprimerLa farine d'os est un autre excellent amendement de jardin que vous pouvez faire à la maison. La farine d'os contient beaucoup de phosphore, de calcium et un peu d'azote.
Pour faire de la farine d'os à la maison, faites cuire sous pression des os de gibier sauvage ou d'animaux d'élevage jusqu'à ce que vous puissiez retirer complètement toute la viande ou les cartilages. Séchez complètement les os et écrasez-les pour en faire un repas.
Essayez de faire de la farine d'os après avoir fait du bouillon pour gagner du temps. Rincez toujours le sel ou l'huile qui pourrait s'être accumulé sur les os pendant la cuisson.
« Jus de plante » fermenté
Le «jus de plante» fermenté est une autre option d'engrais organique pour votre jardin. Lorsque vous faites fermenter des mauvaises herbes vertes et des plantes de jardin épuisées, vous pouvez extraire de nombreux minéraux et nutriments précieux dans un engrais à libération rapide fait maison.
Ce processus utilise les bactéries lactobacilles naturelles présentes dans les plantes combinées avec un rapport d'une partie de matière végétale à 1/2 partie de sucre ou de miel et suffisamment d'eau pour couvrir tous les ingrédients. Laissez le mélange fermenter pendant une semaine, puis diluez-le et appliquez-le directement sur vos cultures.
Émulsion de poisson
L'émulsion de poisson est un engrais à large spectre et peut aider à utiliser les restes de poisson qui vous restent après le dîner.
Vous pouvez faire une émulsion de poisson en superposant des restes de poisson et des déchets de jardin bruns tels que des feuilles mortes ou de la paille dans un seau de cinq gallons. Couvrir les ingrédients d'eau.
Remuez le mélange de poisson tous les quelques jours pendant trois semaines. Lorsque vous avez terminé, utilisez la boue liquide au fond du seau. Diluez la boue et appliquez-la dans votre jardin.
Notez que l'émulsion de poisson peut être un peu malodorante, mais elle aidera à nourrir les plantes de votre jardin. Étant donné que les métaux lourds ou les toxines présents dans votre pêcherie se rendront dans vos plates-bandes, n'utilisez que des restes de poisson exempts de toxines.
Urine humaine
Cette dernière option n'est peut-être pas destinée aux jardiniers exigeants, mais cela vaut la peine d'être considéré si vous jardinez dans un monde post-effondrement sans accès aux matériaux pour d'autres types d'engrais.
L'urine humaine est un excellent engrais et de nombreuses études ont montré qu'elle s'est bien comportée lors d'essais contre des engrais conventionnels coûteux.
Si vous n'êtes pas sûr de cette option, fertilisez indirectement votre jardin avec de l'urine en l'ajoutant à votre tas de compost. Laissez l'urine aider au processus de décomposition et augmenter les niveaux de nutriments.
Bon nombre des engrais ci-dessus proviennent d'animaux, car les animaux et les plantes dépendent les uns des autres pour prospérer.
RépondreSupprimerProtégez votre jardin des produits chimiques nocifs en apprenant à fabriquer des engrais organiques.
Regardez la vidéo ci-dessous pour apprendre à fabriquer de l'engrais DIY "or liquide".
- voir sur site -
Cette vidéo provient de la chaîne The African Blogger sur Brighteon.com.
Plus d'histoires liées :
Conseils pour le jardinage domestique : Guide du débutant sur le compostage.
Top 6 des engrais organiques pour votre jardin.
Les sols sont plus sains lorsqu'ils sont traités avec des engrais organiques : Étude.
Sources include:
TheeMeatEater.com
FineGardening.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2022-10-12-6-common-homemade-organic-fertilizers-home-garden.html
Toutes les plantes ont besoin de boire et de manger. Mais un humain mourait s'il mangeait sa propre merde ! Pourquoi ? Parce que la merde représente tout ce que votre organisme a refusé d'accepter. Ce sont là des déchets trop toxiques pour votre corps (et quoi que vous mangez... vous chiez quand même !). Les plantes ne sont pas comme nous, elles ne mangent pas n'importe quoi, elles cherchent. C'est pourquoi les laboratoires ont créé les engrais. Remarquez que tous les engrais ne sont pas pareils. Certains conviennent aux rosiers, d'autres aux salades, aux tomates, vignes, etc. Car chaque plante se nourrit différemment.
SupprimerDonc, n'essayez pas de jouer au laborantin en apportant tel ou tel fumier à telle ou telle plante ! Des plantes crèveront de l'avoir et d'autres s'en régaleront.
Pour la fête des moissons, le ministère fédéral de l'Agriculture veut une farine de moins bonne qualité
RépondreSupprimer13 Octobre 2022
Simon Michel-Berger, rédacteur en chef d'AGRARHEUTE*
Couronne de récolte avec épis de blé : au lieu de faire avancer résolument les choses d'une grande importance pour l'ensemble de l'agriculture allemande, comme la conception de la politique agricole de l'UE en 2023, le ministère fédéral de l'Agriculture se perd sur des terrains secondaires. En font partie les réflexions sur l'abaissement des normes de qualité pour le blé de boulangerie et donc pour la farine.
La farine est-elle trop bonne en Allemagne ? Le ministère de l'Agriculture estime qu'une farine moins riche en protéines suffit et veut donc abaisser les normes pour le blé destiné à la boulangerie. Pendant ce temps, des chantiers plus importants restent en suspens. C'est un constat d'échec pour la fête des moissons.
À l'occasion de la fête des moissons, il faudrait au moins réfléchir brièvement à l'approvisionnement en pain. Il y a quelques années, le Danemark a connu une évolution similaire à celle de l'Allemagne, qui a récemment renforcé à plusieurs reprises sa réglementation sur les engrais : à un moment donné, le pays voisin a atteint le point où il n'était plus possible de cultiver suffisamment de blé panifiable. En effet, outre le choix des variétés, la fertilisation azotée joue un rôle important pour obtenir une qualité boulangère suffisamment élevée. Lorsque l'on s'est aperçu que le blé n'était plus assez bon, les Danois ont à nouveau assoupli leurs règles en matière de fertilisation et ont ainsi assuré leur production de blé panifiable.
Ce que le ministère de l'Agriculture veut pour le blé panifiable
En Allemagne aussi, on se préoccupe désormais de la production de blé panifiable. Fin septembre, le ministère fédéral de l'Agriculture a annoncé dans un communiqué de presse vouloir réévaluer la qualité du blé panifiable. L'objectif est de pouvoir définir les blés à faible teneur en protéines comme des blés panifiables. Cela devrait permettre aux agriculteurs d'économiser de l'engrais et de faire quelque chose pour le climat. Une telle mesure pourrait éventuellement être intégrée dans un programme d'urgence de protection du climat du gouvernement fédéral.
De la mauvaise farine plutôt qu'un cadre constructif
Un commentaire de Simon Michel-Berger, rédacteur en chef d'AGRARHEUTE.
Tourner des petits boutons de réglage comme la qualité de la farine au lieu de fixer très tôt des conditions-cadres concrètes pour l'avenir de l'agriculture dans son ensemble ne donne pas une bonne image du ministère fédéral de l'Agriculture. Certes, il est possible de faire du pain avec une farine moins riche en protéines. Si nous mangions moins de petits pains et plus de pain ordinaire, il n'y aurait pas non plus besoin d'autant de protéines dans la farine. Mais les conditions-cadres vraiment importantes pour l'agriculture comprennent d'autres choses en Allemagne, comme le plan stratégique national pour la mise en œuvre de la politique agricole commune. Dans ce domaine, le ministre fédéral de l'Agriculture Cem Özdemir provoque actuellement frustration et perplexité dans l'agriculture allemande.
Le BMEL traîne des pieds en ce qui concerne les conditions-cadres de la politique agricole
RépondreSupprimerLe ministère fédéral de l'Agriculture (BMEL) traîne des pieds dans l'élaboration de ce plan stratégique national. Ce n'est que vendredi dernier [le 30 septembre 2022] qu'il a envoyé la nouvelle version du document à la Commission Européenne à Bruxelles. Le temps de recevoir une réponse, il faudra probablement attendre la mi-novembre. Ce n'est qu'à ce moment-là au plus tôt – et seulement si la Commission Européenne a donné son accord – que les conditions-cadres pour l'aménagement de la politique agricole commune seront fixées en Allemagne. En comparaison avec d'autres pays dotés de grands secteurs agricoles, la République fédérale est donc très en retard. La France, l'Espagne, la Pologne et le Danemark ont déjà vu leurs plans stratégiques confirmés par Bruxelles. Même de petits pays comme l'Autriche et l'Irlande y sont parvenus. Mais si l'on se disperse dans les petites choses, on a moins de temps pour les grandes tâches.
______________
* Source : Zum Erntedank: Bundeslandwirtschaftsministerium will schlechteres Mehl | agrarheute.com
https://seppi.over-blog.com/2022/10/pour-la-fete-des-moissons-le-ministere-federal-de-l-agriculture-veut-une-farine-de-moins-bonne-qualite.html
Fini la brioche ! Vive le pain dur immangeable !
Supprimer(...) Cela devrait permettre aux agriculteurs d'économiser de l'engrais et de faire quelque chose pour le climat. Une telle mesure pourrait éventuellement être intégrée dans un programme d'urgence de protection du climat du gouvernement fédéral. (...)
Plus CON que çà y a pas !!
Des fausses déclarations cruciales sur le glyphosate continuent de menacer l'agriculture
RépondreSupprimer13 Octobre 2022
Geoffrey Kabat*
Ce scientifique explique comment le CIRC, une agence des Nations Unies, a probablement manipulé des données
Le glyphosate, l'ingrédient actif du désherbant Roundup, a été mis sur le marché il y a plus de quarante-cinq ans et est l'herbicide le plus utilisé dans le monde. Jusqu'en 2015, la toxicité ou la cancérogénicité du glyphosate suscitait peu d'inquiétudes. Cela a changé en mars 2015, lorsqu'un groupe de travail du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a conclu que le glyphosate était « probablement cancérigène pour l'homme ». (Le rapport complet, la Monographie 112 du CIRC, Some Organophosphate Insecticides and Herbicide,s est sorti presque deux ans plus tard, en janvier 2017). À partir de 2015, le jugement du CIRC a fait l'objet d'une énorme attention de la part des médias, des cercles réglementaires, des groupes environnementaux activistes et, dans le cadre de litiges intentés contre le producteur initial du produit chimique, Monsanto, et son successeur, Bayer Ag.
Sur la base de la détermination du CIRC, en 2017, l'État de Californie a étiqueté le glyphosate comme étant un cancérogène humain connu en vertu de la Proposition 65.
À partir de 2018, le verdict du CIRC a joué un rôle clé dans les premiers procès intentés contre Monsanto en Californie. Et il continue de jouer un rôle central dans les litiges contre le glyphosate.
Comment ce document a-t-il pu avoir une influence aussi énorme ? Le nombre de personnes qui ont réellement lu le texte de l'évaluation du glyphosate par le CIRC (Monographie 112) semble être extrêmement faible. Il semble que le jugement du CIRC ait eu un tel cachet que peu de gens ont ressenti le besoin de lire les 91 pages qui sont consacrées au glyphosate et de se faire une opinion indépendante du rapport. Au lieu de cela, il a été accepté comme un article de foi. Le fait que l'agence soit vaguement affiliée à l'Organisation Mondiale de la Santé peut expliquer en partie l'autorité largement incontestée du CIRC.
Une raison moins spéculative est que dix-sept supposés experts internationaux en recherche sur le cancer, qui faisaient partie du groupe de travail, ont approuvé la conclusion. Quiconque s'intéresse à la science et au processus réglementaire devrait s'interroger sur le fait que des erreurs fondamentales dans le document du CIRC aient pu échapper à tant d'experts.
C'est parce qu'on a accordé tant de poids à la détermination du CIRC sur le glyphosate et qu'elle a pourtant fait l'objet de si peu d'examen critique que j'écris ce commentaire. Bien qu'il y ait eu de sérieuses critiques de la détermination du CIRC sur le glyphosate (ici, ici, ici, ici et ici), un problème majeur de la classification du CIRC a souvent été négligé en raison de l'attention accordée à des questions qui, bien que dignes de commentaires, sont moins importantes. Il s'agit notamment de l'accent mis par le CIRC sur le « danger » au lieu du « risque » et des évaluations de l'Agence sur d'autres produits chimiques/substances.
Mon dernier point est que cela nous dit quelque chose d'important : un examen méticuleux des preuves contenues dans le commentaire de 2018 de Tarone reçoit beaucoup moins d'attention – même de la part des scientifiques concernés par cette question – qu'un rapport gravement défectueux, dont la conclusion est en désaccord avec celle de toutes les autres agences sanitaires et réglementaires du monde.
RépondreSupprimerAprès avoir examiné certaines des questions cruciales impliquées dans l'évaluation du glyphosate par le CIRC, nous sommes mieux placés pour apprécier une phrase étonnante qui apparaît au début de la lettre de Tarone :
« Des preuves totalement disculpantes concernant les tumeurs des rongeurs ont dû être exclues des délibérations pour que le groupe de travail de la Monographie 112 du CIRC ait pu conclure qu'il y avait suffisamment de preuves que le glyphosate était un cancérogène pour les animaux.'
______________
* Geoffrey Kabat est épidémiologiste spécialiste du cancer et auteur de Getting Risk Right: Understanding the Science of Elusive Health Risks. Retrouvez Geoffrey sur Twitter @GeoKabat.
** [Ma note] Robert Tarone a répondu à Dennis Weisenburger, « A Review and Update with Perspective of Evidence that the Herbicide Glyphosate (Roundup) is a Cause of Non-Hodgkin Lymphoma » (examen et mise à jour avec mise en perspective des preuves que l'herbicide glyphosate (Roundup) est une cause de lymphome non hodgkinien).
Nous avons rencontré Dennis Weisenburger dans nos pérégrinations, notamment ici et surtout ici, un article qui reproduit l'opinion, plutôt cinglante, du juge Vince Chhabria sur la crédibilité de sa déposition.
*** [Ma note] Il y a eu trois captures du programme des groupes de travail sur les monographies en 2014.
Selon la capture du 5 avril 2014, la réunion devait porter sur « Some Pesticides and Related Chemicals » (quelques pesticides et substances chimique apparentées) ;
Selon la capture du 16 juillet, c'était « Some Organophosphate Insecticides » (quelques insecticides organophosphorés) ;
Enfin, la capture du 7 octobre a donné le programme complet, « Some Organophosphate Insecticides and Herbicides: Diazinon, Glyphosate, Malathion, Parathion, and Tetrachlorvinphos » (quelques insecticides and herbicides organophosphorés : diazinon, glyphosate, malathion, parathion, et tétrachlorvinphos).
Après le passage de témoin entre Chris Wild et Elisabete Weiderpass, les URL ont été modifiés, de sorte que l'on ne peut plus accéder aux archives en partant du site web du CIRC. Si nous avons pu y accéder, c'est parce que nous avons noté l'ancienne URL dans nos documents.
https://seppi.over-blog.com/2022/10/des-fausses-declarations-cruciales-sur-le-glyphosate-continuent-de-menacer-l-agriculture.html
L'interdiction des désherbants sonne LA FIN de l'agriculture !
SupprimerPERSONNE n'ira arracher les mauvaises herbes au milieu d'un champs de blé ! PERSONNE !
C'est-à-dire que lors de la moisson les grains ramassés seront impropres à la consommation humaine (voire animale) !
Le sabotage ! Quel est le danger pour les agriculteurs ?
RépondreSupprimer12 Octobre 2022
Peter Laufmann, AGRARHEUTE*
Aujourd'hui, les agriculteurs sont encore moins détachés du reste du monde qu'auparavant. Ils font partie des chaînes d'approvisionnement et des réseaux de communication.
À l'occasion des attaques contre les gazoducs, les chemins de fer et les infrastructures numériques, les agriculteurs s'inquiètent également. Dans un monde interconnecté, ils sont eux aussi exposés à des risques de sabotage. Directement et surtout indirectement. [Article du 10 octobre 2022]
Ce week-end, des voyageurs ont été touchés ; la communication de la Deutsche Bahn a été interrompue le dimanche dans le nord de l'Allemagne. Les trains étaient donc immobilisés, car ni les employés sur la ligne ni les systèmes numériques ne pouvaient communiquer entre eux. Personne ne savait avec certitude où se trouvait tel ou tel train. Le trafic était à l'arrêt. La cause : des câbles sectionnés d'un répartiteur central. Un acte de sabotage.
Même si l'on ne sait pas encore qui est à l'origine de l'attaque, cela montre une fois de plus à quel point notre société est vulnérable. Le dynamitage des gazoducs de la mer Baltique, les cyberattaques contre les autorités fédérales, le fabricant de tracteurs Fendt ou encore diverses maisons d'édition sont autant de signes qui montrent que la sécurité n'est qu'une notion très évanescente.
Les exploitations agricoles sont vulnérables
Les agriculteurs ne sont pas non plus à l'abri de différentes formes de sabotage. Cela va des dégradations de machines, d'installations et de moyens de production aux destructions sur l'exploitation, dans les champs ou les bâtiments d'élevage. Mais si le tracteur en feu est clairement visible pour tous, une attaque sur l'infrastructure n'est pas toujours immédiatement perceptible. Et les conséquences peuvent être tout aussi dramatiques.
En effet, les exploitations agricoles ne sont généralement pas des unités autonomes. Cet été, la police fédérale américaine FBI a même mis en garde contre les conséquences pour les exploitations agricoles et a appelé à la vigilance et au développement de défenses efficaces.
Les entreprises céréalières piratées : cyber-attaques sur la communication et la maintenance
Le FBI a été incité à agir suite à des attaques contre six coopératives céréalières aux États-Unis. Les cyberattaques et le chantage sont lucratifs, car l'agriculture moderne ne peut généralement pas se permettre des retards. Les machines modernes fonctionnent avec des ordinateurs en réseau. L'échange de données est vulnérable au vol et à la manipulation. Cela concerne le tracteur, mais aussi les commandes à distance des installations d'alimentation ou des éoliennes. Fin février, le réseau de satellites KA-SAT est tombé en panne. Il permet de surveiller les éoliennes. 5.800 éoliennes ont été touchées.
RépondreSupprimerSabotage également des services agricoles et des fournisseurs
Même si les entreprises ne sont pas directement touchées, elles ne sont pas pour autant suspendues dans le vide. Début mai de cette année, une attaque contre la maison mère du fabricant de tracteurs Fendt a suscité l'inquiétude. Les pirates ont volé des données, ce qui a entraîné l'arrêt de la production.
Un hacker nommé Sick Codes a découvert des faiblesses dans les logiciels de John Deere et CNH Industrial et les a signalées aux fabricants, rapporte la BBC. Les conséquences sont claires. Si une seule machine agricole tombe en panne suite à une manipulation, une entreprise sera touchée. À plus grande échelle, lorsque de nombreuses machines sont à l'arrêt au moment de la récolte par exemple, c'est une toute autre affaire.
De la laiterie au supermarché : les attaques touchent tout le monde dans la chaîne d'approvisionnement
Il en va de même pour les cyberattaques visant par exemple les laiteries. La grande laiterie autrichienne Salzburg Milch n'a pu reprendre son activité normale qu'au bout de huit jours. Les ordinateurs étaient en panne et le message suivant s'affichait sur un écran : « SalzburgMilch, you are fucked ». Plus rien ne fonctionnait. Heureusement dans son malheur, c'est justement la commande de l'installation de remplissage du lait qui n'a pas été touchée. L'entreprise a pu continuer à collecter et à traiter le lait des 2.500 exploitations.
En Suède, des pirates informatiques ont attaqué une chaîne de supermarchés ; 800 filiales ont dû rester fermées parce que les caisses ne fonctionnaient pas. En Amérique, c'est la filiale américaine de JBS, le plus grand producteur de viande au monde, qui a été touchée.
Cyber-espionnage en Allemagne : qui est derrière tout ça ?
La Cybersecurity and Infrastructure Agency américaine et les autorités australiennes, néo-zélandaises et britanniques ont attiré l'attention au printemps de cette année sur les dangers que représentent les pirates informatiques russes étatiques. Outre les cybercriminels ordinaires, ces derniers viseraient surtout à perturber les infrastructures critiques. Les services secrets russes (FSB) et le ministère de la Défense s'en mêlent. Ils visent les chaînes d'approvisionnement, dont font partie les entreprises agricoles via l'approvisionnement en denrées alimentaires.
RépondreSupprimerActes de sabotage – avec des conséquences pour les agriculteurs ?
Bien qu'il soit peu probable que les petits éleveurs laitiers ou les producteurs de betteraves sucrières se retrouvent dans le collimateur du FSB et donc dans les rouages d'une cyber-guerre, ils peuvent eux aussi être touchés. Mais la sécheresse de l'été a montré la vulnérabilité de la production agricole, tout comme la pénurie d'AdBlue par exemple.
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* Peter Laufmann travaille comme chef de texte à la rédaction d'AGRARHEUTE. Le rédacteur et auteur travaille depuis de nombreuses années dans le journalisme environnemental et scientifique. Son intérêt porte régulièrement sur le grand écart entre l'utilisation et la protection des ressources naturelles.
Source : Sabotage! Wie groß ist die Gefahr für Landwirte? | agrarheute.com
https://seppi.over-blog.com/2022/10/le-sabotage-quel-est-le-danger-pour-les-agriculteurs.html
TOUT est fait pour créer la disette ! LA FAMINE guette le monde !
SupprimerComme l'a très bien expliqué Jacques Henry
https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/10/13/le-climat-se-rechauffe-explication-a-lintention-des-ecoliers-de-cm2/
Il n'y a PAS de 'réchauffement climatique' (mais un REFROIDISSEMENT climatique) car cela se traduirait par une évaporation excessive des mers & des océans ce qui donnerait plus de pluies. Or ce qui se passe est qu'il y a une sécheresse constatée ici ou là !
D'où notre attention à irriguer toutes les cultures voire à obstruer les fleuves et rivières pour créer des arrosages de terrains sur de grandes superficies. Car, ce sont DES millions de m³ d'eau douce qui chaque jours vont se perdre en mers et océans !
DÉPUTÉS ET SÉNATEURS AUGMENTÉS DE 3.000 EUROS PAR AN
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
13/10/2022
Le SMIC brut a atteint 1.678,95 euros par mois en août 2022.
L’information a été révélée au moment-même où commençait la crise dans le secteur pétrolier qui continue sur fond de demandes d’augmentations de salaires : députés et sénateurs, dont les indemnités dépassent les 7.000 euros par mois, ont reçu une belle augmentation de salaire. Elle est liée à l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires.
Presque deux SMIC de plus par an pour les députés et les sénateurs
Le 1er juillet 2022, les fonctionnaires en France recevaient la bonne nouvelle : une revalorisation du point d’indice de 3,5 %, après plusieurs années de gel. Certes, la hausse est insuffisante pour compenser l’inflation, qui devrait dépasser les 6 % sur un an en 2022 selon l’Insee, mais c’est malgré tout une amélioration du pouvoir d’achat des millions de salariés de la fonction publique.
Toutefois, cette revalorisation a eu un effet bénéfique aussi pour celles et ceux qui l’ont votée : les députés et les sénateurs. S’ils ne sont pas salariés de la fonction publique, leurs indemnités sont indexées sur le point d’indice : lorsque celui-ci augmente, leurs indemnités augmentent. Et comme leurs indemnités sont très importantes, l’augmentation l’est également. Dans les faits, ce sont plus de 3.000 euros brut de plus par an qu’ils touchent depuis le 1er juillet 2022, soit près de deux SMIC mensuels de plus (1.645,48 euros par mois).
Quasiment 7.500 euros bruts par mois pour les élus à l’Assemblée nationale et au Sénat
Avec l’augmentation du point d’indice, souligne Politico, le montant total des indemnités des députés et sénateurs a augmenté de 253,39 euros par mois, brut. De quoi porter l’indemnité totale à 7.493,30 euros par mois, dont 174,60 euros d’indemnité de résidence et 1.498,66 euros d’indemnité de fonction.
Depuis le 1er juillet 2022, avant prélèvement de l’impôt sur le revenu, les parlementaires touchent donc 5.569,05 euros net, ce qui représente 4,19 fois le SMIC net qui a atteint, le 1er août 2022, 1329,05 euros.
https://www.economiematin.fr/news-deputes-senateurs-augmentation-salaire-argent-indemnite
Comment empêcher une pute de cafter ? La surpayer ! OUAIIIIIS ! Cà c'est une idée géniaaaaale !
SupprimerLa probabilité d'une guerre nucléaire avec la Russie
RépondreSupprimerPar Doug Casey
Homme international
13 octobre 2022
International Man : Récemment, nous avons vu ce qui semble être une escalade dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine.
Il y a de fortes chances que le gouvernement américain soit à l'origine du sabotage des pipelines Nord Stream, que la Russie ait annexé quatre régions de l'Ukraine et que le président Zelensky ait annoncé une tentative accélérée d'adhésion à l'OTAN.
Qu'en pensez-vous ?
Doug Casey : Je dirais que les chances sont extrêmement élevées, proches de la certitude, que les États-Unis aient été complices du sabotage. Il avait certainement le motif, les moyens et l'opportunité - les trois éléments nécessaires pour justifier des soupçons dans une enquête criminelle.
Les États-Unis ont des capacités uniques pour ce genre de méfaits – une torpille de drone à lancement aérien ou un sous-marin ne sont pas disponibles pour n'importe quel groupe terroriste. C'était une opération majeure, pas quelque chose que quelques plongeurs pourraient réaliser. Apparemment, des tonnes d'explosifs ont été utilisées pour faire sauter ces choses.
Biden et d'autres responsables américains ont précédemment déclaré qu'ils ne voulaient pas que le Nord Stream passe et prévoyaient de l'empêcher. Une chose audacieusement idiote à dire puisque le pipeline n'est ni sa propriété ni son entreprise.
Le récit selon lequel les Russes l'ont fait est complètement fou. Poutine pouvait simplement couper le gaz jusqu'à ce qu'il soit pratique de le rallumer ; maintenant cette option a disparu. Les Russes ne limiteraient pas leurs propres options.
S'il est prouvé que les États-Unis l'ont fait, alors les Russes et/ou les Allemands devront s'engager dans des représailles pour punir les États-Unis pour ce sabotage. Cela peut équivaloir à un acte de guerre, mais une fois que le coupable est prouvé, ils doivent agir. Ce truc n'est pas fini. Le coupable sera trouvé.
En ce qui concerne l'annexion par la Russie de la Crimée et des régions de l'Ukraine en question, il me semble - d'un point de vue historique - que ce serait normal. Rappelez-vous que les frontières coulent et que les groupes ethniques se déplacent depuis mille ans dans cette partie du monde. En tout état de cause, cela n'a aucun sens de prendre parti dans des différends entre États-nations. Dans ce cas, cela revient à ce que les États-Unis mettent leur nez dans une guerre frontalière entre deux pays de merde.
Cela dit, en étant le plus objectif possible, je dirais que les Russes ont un certain droit de leur côté. Ils ont été fortement provoqués depuis la révolution de Maïdan en 2014 et l'attaque de l'armée ukrainienne contre le Donbass. C'est dommage que cela devienne incontrôlable, en grande partie à cause de l'intervention américaine. Dans un monde rationnel, cela vaudrait essentiellement quelques colonnes sur la sixième page du New York Times, puis oublié.
Quant à Zelensky accélérant sa candidature à l'OTAN, c'est incroyablement stupide. Zelensky est une marionnette corrompue de rien / personne qui est transformée en héros. Le petit mégalomane qui se pavane a apparemment été payé au moins un demi-milliard de dollars pour être un dirigeant autoritaire, emprisonnant des dirigeants de l'opposition, fermant des journaux dissidents et créant une force de police secrète. L'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN à ce stade reviendrait à demander la Troisième Guerre mondiale. Bien sûr, l'OTAN aurait dû être abolie après l'effondrement de l'Empire soviétique en 1991. Mais maintenant, c'est devenu une institution, presque impossible à éliminer.
Les chances d'une guerre entre l'OTAN et la Russie sont extrêmement élevées. Au lieu de parler de se débarrasser de Poutine, le monde se porterait mieux s'il se débarrassait de Zelensky.
International Man : Vladimir Poutine a récemment prononcé un discours dans lequel il a déclaré :
« L'Occident est prêt à franchir toutes les limites pour préserver le système néo-colonial qui lui permet de vivre du monde, de le piller grâce à la domination du dollar et de la technologie, de percevoir un véritable tribut de l'humanité, d'en extraire ses ressources premières. source de prospérité non méritée, la rente versée à l'hégémon. La préservation de cette rente est leur motivation principale, réelle et absolument intéressée. C'est pourquoi une dé-souveraineté totale est dans leur intérêt. Cela explique leur agressivité envers les États indépendants, les valeurs traditionnelles et les cultures authentiques, leurs tentatives de saper les processus internationaux et d'intégration, les nouvelles monnaies mondiales et les centres de développement technologique qu'ils ne peuvent contrôler. Il est extrêmement important pour eux de forcer tous les pays à céder leur souveraineté aux États-Unis. »
RépondreSupprimerQuel est votre avis là-dessus ?
Doug Casey : J'ai écouté un certain nombre de discours de Poutine.
Il est à la mode de le faire passer pour non seulement le diable incarné mais aussi irrationnel et quelqu'un qui veut conquérir l'Europe et peut-être détruire le monde dans le processus. Mais en fait, comparé à tous les autres dirigeants européens, il est le plus cool, le plus réfléchi et celui qui a le plus de recul.
Il a tout à fait raison lorsqu'il dit que l'Occident agit comme un hégémon. En particulier, les États-Unis exportent des dollars depuis des décennies - ce qui leur a permis de vivre bien au-dessus de leurs moyens - et de contrôler le monde en contrôlant le système monétaire mondial. Avec le dollar accepté comme monnaie de réserve internationale, soutenu par des institutions comme la Banque mondiale et le FMI, et une armée géante avec des bases dans plus de 100 pays, les États-Unis peuvent essentiellement prendre les décisions pour d'autres cultures et pays.
Laisse-moi expliquer. J'aime la culture américaine. Malgré le fait que les États-Unis se transforment rapidement en un État policier, il s'agit toujours de loin de la culture la plus individualiste, la plus libre et la plus libre que le monde ait jamais connue. Mais en même temps, je comprends son ressentiment.
Le monde est couvert de McDonald's et de Pizza Huts, de films hollywoodiens, de Coca-Cola, de publicité grand public et de mille autres tendances, idées et artefacts générés aux États-Unis. Appelez-les «bons» ou «mauvais», mais ils ont absolument agi pour détruire les cultures locales. T-shirts, jeans bleus et musique rock assaillent vos yeux et vos oreilles partout, des plus grandes villes aux hautes terres de l'Amazonie et du Congo.
Je pense que ce sont surtout de bonnes choses en elles-mêmes. Mais il est facile de voir comment un traditionaliste, quelqu'un qui valorise la stabilité et la diversité culturelles, pourrait les considérer comme des menaces agressives, comme un impérialisme culturel. En fait, nous avons détruit la culture locale partout. Je comprends son mécontentement face à certains aspects de cette situation.
Vlad fait quelques remarques valables.
Je sais que vous n'êtes pas censé dire cela depuis qu'il a été désigné comme le nouvel ennemi, dans le moule de Saddam, Kadhafi, Assad, Noriega et d'une douzaine d'autres dans l'histoire récente. Malheureusement, cependant, les opinions des Américains sont le produit de ce qu'ils sont alimentés par les médias, et non des faits réels. S'ils étaient bien informés et y réfléchissaient, ils se rendraient compte que leurs vrais ennemis n'étaient pas des non-entités étrangères mais les Bidens, les Bush, les Obama et l'État profond américain en général.
International Man : Il semble que les tensions avec la Russie atteignent un crescendo.
Selon vous, quelle est la probabilité que les États-Unis ou l'OTAN soient directement impliqués dans le combat ?
Doug Casey : Comme je l'ai dit, il n'y a aucune raison pour un conflit entre la Russie et les États-Unis. En fait, il y a maintenant moins de communistes en Russie qu'il n'y en a dans les universités américaines.
RépondreSupprimerLa Russie sous Poutine a tenté de parvenir à un rapprochement avec l'Europe occidentale et les États-Unis à plusieurs reprises, et ils ont été rejetés.
Cela me fait penser que nos dirigeants sont plus psychopathes que ceux de la Russie.
Les États-Unis seront-ils directement impliqués dans le combat ? Je ne pense pas. Les États-Unis ont déjà gaspillé 60 milliards de dollars, ou qui sait combien, en soutenant le régime de Zelensky en phase terminale de corruption. De plus en plus d'Américains arrivent à la conclusion que c'est contre nos intérêts. Je doute qu'il y ait un soutien pour envoyer des soldats américains là-bas, et cela augmente considérablement les risques d'explosions nucléaires rasant la plupart des villes américaines.
Une implication directe semble peu probable à ce stade, même si nous avons affaire à des sociopathes et, pire, qui contrôlent les principaux gouvernements du monde. Alors ne m'accusez pas d'être un permabear... Je suis un optimiste.
International Man : Il y a beaucoup de discussions dans les médias grand public sur la question de savoir si la Russie utilisera des armes nucléaires tactiques en Ukraine. David Petraeus et d'autres Deep Staters ont suggéré que les États-Unis et l'OTAN attaqueraient directement les forces russes en Ukraine en guise de réponse.
Les médias et Deep State pourraient-ils jeter les bases d'une sorte d'incident, mis en scène ou non?
Quelles sont les implications de gens comme Petraeus qui parlent ouvertement d'attaquer directement les forces russes ?
Doug Casey : Encore une fois, une fois que les gens atteignent un niveau élevé dans n'importe quel gouvernement, c'est la preuve ipso facto qu'ils sont des sociopathes. Beaucoup sont des psychopathes narcissiques et avides de pouvoir. Vous n'obtenez pas les «meilleurs et les plus brillants» dans les couloirs du Mordor ou de l'étoile de la mort.
Cela inclut certainement des généraux ou des ex-généraux comme Petraeus. Dans le monde d'aujourd'hui, une fois qu'un soldat atteint le grade de général, il est avant tout un bureaucrate qui se promeut lui-même.
J'attire votre attention sur le film Dr. Folamour. Une fois que quelqu'un a assez d'étoiles sur ses épaules, il commence à penser comme le général Buck E. Turgidson de George C. Scott ou Jack D. Ripper de Sterling Hayden dans Dr. Strangelove.
C'est en fait un type de psychose qui envahit les gens une fois qu'ils ont trop de pouvoir. Tout est possible avec ces gens.
Je ne soutiens ni Washington ni Moscou. En ce moment – permettez-moi de choquer certains lecteurs – Washington est beaucoup plus dangereux que Moscou, avec l'administration actuelle totalement contrôlée par les Jacobins et autres idéologues véhéments. Les Américains devraient être terrifiés à l'idée qu'un de leurs politiciens puisse appuyer sur le mauvais bouton et détruire le monde, que ce soit avec des armes nucléaires, cybernétiques ou biologiques.
International Man : Existe-t-il une guerre nucléaire limitée entre les États-Unis et la Russie ? Sinon, à quoi ressemble une guerre nucléaire à grande échelle et quelle est la probabilité qu'elle se produise ?
Vaut-il la peine de risquer ce résultat sur un pays que la plupart des Américains ne peuvent même pas trouver sur une carte ?
Doug Casey : Comme vous le savez, ma conviction est qu'un gouvernement - si vous voulez avoir un gouvernement - ne devrait avoir que la police pour protéger les citoyens de la violence dans un pays, un système judiciaire pour leur permettre de régler les différends sans avoir recours à la force, et une armée strictement défensive, maintenue à l'intérieur de nos frontières. Notre gouvernement actuel, cependant, a une vie propre, détaché du pays qu'il dirige.
En voyant le genre de personnes que nous avons à Washington, avec de vrais Jacobins en charge, il est compréhensible que les Russes puissent être paranoïaques à l'égard de la machine militaire américaine et du gouvernement américain.
RépondreSupprimerPourrions-nous avoir une guerre nucléaire limitée ?
C'est possible. Peut-être que les Russes, s'ils sont poussés contre le mur et envahis, déclencheront quelques petites bombes nucléaires tactiques juste comme un avertissement pour montrer qu'ils sont sérieux.
Mais s'il y a une guerre thermonucléaire mondiale, cela fera reculer la civilisation de centaines d'années.
Les personnes qui fomentent et promeuvent la guerre en Ukraine devraient être chassées de leurs fonctions et jugées pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Ces imbéciles jouent avec ce qui pourrait bientôt être la plus grande catastrophe de l'histoire du monde.
Reprinted with permission from International Man.
https://www.lewrockwell.com/2022/10/doug-casey/the-likelihood-of-nuclear-war-with-russia/