- ENTREE de SECOURS -



jeudi 27 octobre 2022

Doit-on se préparer à des black out ?

Risque de black out : le problème est structurel et découle directement de vingt ans d’incurie des dirigeants européens.


le 27 octobre 2022

Michel Negynas

Le réseau européen est fragile, et la guerre en Ukraine n’arrange rien mais n’en est pas la cause. Il le restera encore pour longtemps car le problème est structurel et découle directement de vingt ans d’incurie des dirigeants européens.

Qu’est ce qu’un black out ?

Comme son nom l’indique, un black out c’est la plongée dans le noir d’une zone géographique par une coupure générale du réseau électrique, avec une mise hors service de tout ou partie de l’appareil de production.

C’est un événement accidentel, dû à une perte de contrôle des procédures de sécurité. La question est de savoir, avec la situation actuelle des réseaux européens interconnectés, si la probabilité de survenue  d’un black out est importante, et quel serait son ampleur. Il faut aussi distinguer un délestage, même s’il est nécessaire sur une zone très large, qui est contrôlé et qui permettra de ce fait un retour assez rapide à la normale, et un black out, qui peut conduire à un véritable chaos.

Historique

De nombreux incidents ont été répertoriés dans le monde, avec des conséquences plus ou moins graves. Ci-dessous, quelques événements caractéristiques. (d’après Wikipedia).

1965, États-Unis

La cause initiatrice de ce grand incident est la disjonction intempestive d’une ligne 230 kV acheminant l’électricité de la centrale de Niagara Falls vers l’Ontario à la suite du mauvais réglage d’une protection de distance. La presque totalité du nord-est des États-Unis et le sud de l’Ontario sont hors tension, plongeant dans l’obscurité 30 millions de personnes. Il faudra plus de treize heures pour reprendre la totalité du service.

1977, États-Unis

New York a été touchée par une panne d’électricité qui a déclenché des pillages et des émeutes entraînant l’arrestation de 4000 personnes. Ce grand incident est dû à un orage, dont les chocs de foudre successifs sur des lignes de transport provoquent la perte de ces lignes et de groupes de production. Faute de délestage effectué suffisamment rapidement, de nouvelles disjonctions surviennent en cascade. L’ensemble de New York est coupé, soit environ 6 GW. Il faudra une quinzaine d’heures pour réalimenter totalement la ville.

1978, France 

Panne générale, le 19 décembre 1978, due à une cascade de disjonctions de lignes à très haute tension par reports de charge, à la suite de l’entrée en surcharge initiale d’une ligne dans l’est de la France, lors d’une situation de fortes importations d’électricité de l’Allemagne vers la France. Les trois quarts du pays sont privés de courant pendant quelques heures.

1999, France

Fin décembre 1999, deux tempêtes exceptionnelles par leurs intensités frappent de plein fouet l’Europe, en particulier la France, où pas moins de 3,6 millions de personnes se retrouvent sans courant. Paris échappe de peu au black-out, grâce aux équipes d’EDF qui limitent les dégâts sur le réseau électrique français. À certains endroits, il faut 19 jours pour rétablir le réseau. Au vu de l’étendue des dégâts et des dommages causés, c’est la pire destruction subie par le réseau électrique français depuis sa création.

Italie 28 septembre 2003

Panne dans la totalité de l’Italie et brièvement dans le sud de la Suisse. Avant cet incident, dû au contact entre un câble électrique et un arbre, car les lignes de transit nord-sud à travers la Suisse et l’Italie étaient très chargées et s’étaient dilatées. À 3 h 1, une importante ligne de transit entre le nord et le sud de l’Europe, la ligne du Lukmanier, disjoncte. Une charge d’environ 110 % est reportée sur la ligne de transit du San Bernardino. GRTN, l’exploitant du réseau n’a pas réagi. Par conséquent, 56 millions de personnes ont été touchées. Il faut attendre deux jours pour un rétablissement complet.

2006, Europe 

Le 4 novembre 2006, vers 22 h 10, une panne de grande importance a touché le réseau européen connecté (UCTE ou ENTSO en anglais), privant d’électricité environ 15 millions de clients européens. L’origine serait la mise hors-service programmée puis différée de deux lignes 400 kV. L’opérateur RWE TSO appela son concurrent E.ON Netz à 22 h 8 pour demander une intervention urgente. L’intervention se produit à 22 h 10. Le résultat fut contraire à celui attendu : au lieu de baisser de 80 ampères, le courant augmenta de 67 ampères. La ligne fut déconnectée par les automatismes de sécurité pour surcharge. Par un effet domino de report de charge, de nombreuses autres lignes auraient décroché, entraînant pratiquement une scission du réseau de l’UCTE en trois, suivant une ligne Nord-Sud, ainsi qu’une déconnexion du Maroc. La séparation du réseau a lieu à 22 h 10 min 28,7 s et 22 h 10 min 28,9 s et la séparation entre l’Espagne et le Maroc se produisit à 22 h 10 min 32 s.

Les conséquences de cette panne d’électricité ont été aggravées par le comportement d’ensemble de la production décentralisée. Dans la plupart des pays européens, ce comportement a été marqué par le caractère aléatoire des déconnexions et des reconnexions des centrales éoliennes.

L’Europe de l’Ouest étant alors en déficit de production, des délestages ont été nécessaires pour éviter un écroulement total du réseau. 10 % des clients ont dû être déconnectés. En France, 6400 MW de la consommation (12 %) soit 5 millions de foyers ont dû être déconnectés… L’ensemble des pays sont revenus à une situation normale en deux heures.

Enseignements

Un black out provient toujours de disjonction de lignes de transport à haute tension, soit par évènement météo, soit, cas le plus fréquent, par une surcharge et/ou une fausse manœuvre.

Il se propage par une mauvaise réaction du réseau (en automatique ou par erreur humaine), liée à une mauvaise coordination entre les acteurs. La multiplicité des acteurs renforce ce risque.

La rapidité de réaction des opérateurs est essentielle pour limiter le phénomène.

Plus la zone concernée est vaste, plus il faut du temps pour remettre tout en service. Pour la panne italienne, l’essentiel du service a été rétabli en 24 heures, mais pour la totalité il a fallu deux jours.

Le black out est plus fréquent en hiver, période où les moyens de production sont le plus sollicités, mais il peut survenir aussi en été. C’est parce qu’il provient du réseau, pas des moyens de production.

Les moyens de production diffus et aléatoires compliquent à la fois la sauvegarde et la remise en état.

Conséquences

Elles sont multiples, et souvent dramatiques :

accidents de la route à cause de la coupure des feux de signalisation

blocages dans les trains, dans les ascenseurs

insécurité dans les villes (cf New York)

produits frais et congelés avariés

dommages dans l’industrie marchant en continu (métaux, verres, ciment…)

Sans compter le risque, dans les activités secourues (hôpitaux…) que les diesel de secours ne démarrent pas.

Panorama européen

Le réseau électrique européen est à risque pour encore longtemps. Les raisons en sont multiples, et rien que pour la plateforme centrale européenne (Belgique, Allemagne, France) :

Lobby antinucléaire

En Allemagne, Belgique et Suisse il a conduit (ou va conduire) à fermer plus d’une dizaine de Gigawatts, même si les projets initiaux prévoyaient d’en arrêter beaucoup plus.

Inconséquences électoralistes en France 

La fermeture de 2 Gigawatts nucléaires (Fessenheim) mais surtout la prévision de ramener le nucléaire à 50 % de la production, a conduit à désorganiser la filière et à ne pas prévoir sa pérennité.

Fermeture des centrales à charbon en France

Soit 2 Gigawatts, et quasi impossibilité, par manque d’entretien, de mobiliser les 3 Gigawatts restants de centrales à fuel.

Tous les efforts portent sur l’éolien et le solaire 

Depuis vingt ans, dans les trois pays, on en a installé plus de 160 Gigawatts ! Or, il y a des nuits sans vent sur toute l’Europe. Pour ces moments là, qui arrivent plusieurs fois chaque année, ces Gigawatts ne produisent rien.

L’Italie et la Suisse sont structurellement déficitaires

Elles le sont depuis longtemps, pas forcément sur le papier mais on le constate en pratique. L’Espagne est quasiment autosuffisante en moyens pilotables, mais guère plus, avec du nucléaire, du fossile et de l’hydraulique qui en théorie suffisent à alimenter la pointe historique. Mais l’interconnexion est limitée avec la France.

La gestion du réseau est plus compliquée

Du fait de variations rapides (rafales de vent, cycle solaire, front de nuages) et des caractéristiques techniques des éoliennes et des panneaux solaires, qui n’ont pas d’inertie comme les gros turbo-alternateurs.

Et cela va durer car pour l’instant, après la guerre en Ukraine, rien n’indique que les Belges, les Allemands, et même les Français ne changeront leurs programmes. Et même s’ils les changeaient, il faudrait dix ans pour le faire. Et quintupler les énergies non pilotables ne changera rien.

Conséquences sur les probabilités d’un black out et ses dommages

Depuis la dernière grande alerte, en 2006, la situation a empiré.

Il y a moins de capacités pilotables et ça va durer.

L’Europe est à la fois davantage interconnectée, mais pas suffisamment. Un black out proviendra probablement de la surcharge d’une ligne d’interconnexion.

Il y a davantage de capacités diffuses et incontrôlables, éoliennes et panneaux solaires. La gestion des réseaux est plus difficile.

Les marchés spots « libéraux » troublent les flux physiques.

Les impacts seront plus graves, car notre société est beaucoup plus électrifiée et numérisée qu’en 2006. Les antennes relais n’ont que trente minutes de batterie en cas de coupure, et les boxes privées aucune. Et il n’y a pratiquement plus de téléphones filaires !

https://www.contrepoints.org/2022/10/27/441678-doit-on-se-preparer-a-des-black-out

60 commentaires:

  1. (...) Le réseau européen est fragile, et la guerre en Ukraine n’arrange rien mais n’en est pas la cause. Il le restera encore pour longtemps car le problème est structurel et découle directement de vingt ans d’incurie des dirigeants européens. (...)

    Eeeeefin quelqu'un qui parle bien ! qui ne remet pas en cause le gaz carbonique, l'azote, la fausse surpopulation ou le manque de bières au frigo !
    Les dirigeants européens sont des ânes ! Des crétins sortis d'écoles de crétins.

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  2. L'incendie suspect d'une usine d'engrais ajoute aux craintes que l'infrastructure d'approvisionnement alimentaire américaine soit ciblée


    mercredi 26 octobre 2022
    par : JD Heyes


    (Natural News) Un autre incendie suspect – celui-ci dans une usine d'engrais – a soulevé de nouveaux soupçons selon lesquels le système d'approvisionnement alimentaire et l'industrie agricole du pays sont délibérément ciblés pour causer un problème d'approvisionnement massif.

    Selon les autorités du bureau du shérif du comté de Grant, l'usine d'engrais Wilbur Ellis près de Moses Lake, dans l'État de Washington, a pris feu et a presque entièrement brûlé le dimanche après-midi 23 octobre, ce qui a conduit les responsables à émettre une ordonnance d'abri sur place en raison de mauvais qualité de l'air, rapporte KING5.

    "Les pompiers ont passé la nuit à surveiller les points chauds qui brûlaient encore sur le site de l'incendie. Les pompiers sont intervenus sur l'usine vers 16 heures. dimanche et l'a trouvé complètement englouti par les flammes », note encore le rapport.

    «Le district d'incendie n ° 5 du comté de Grant a déclaré que la lutte contre cet incendie nécessitait des soins supplémentaires. Les équipes de pompiers ont limité leur utilisation de l'eau, afin que l'engrais ne contamine pas les écosystèmes souterrains », poursuit le rapport. «Les équipes travaillaient également pour s'assurer que les flammes ne sautaient pas vers l'ascenseur debout. S'il prenait feu et tombait, il pourrait faire tomber les lignes électriques à proximité.

    Personne ne se trouvait à l'intérieur de l'usine au moment de l'incendie, ont ajouté les autorités.

    Lorsque les pompiers sont arrivés, ils ont vu d'énormes panaches de fumée s'échapper du bâtiment.

    S'il s'agissait du seul incendie dans une usine de transformation des aliments cette année ou l'année dernière, ce ne serait pas une nouvelle. Mais il y en a eu des dizaines dans tout le pays, ainsi que quelques-uns dans d'autres pays récemment.

    Début septembre, QC Poultry a également vu son usine de transformation de Montebello, en Californie, s'enflammer, s'ajoutant à une série d '«incendies accidentels» ciblant les installations alimentaires au cours des derniers mois.

    Tout à coup, au cours de la dernière année environ, des installations qui produisent, transforment ou manipulent d'une manière ou d'une autre la nourriture que nous consommons tous ont mystérieusement pris feu. Beaucoup d'entre eux sont maintenant un énorme tas de gravats alors que les flammes ont consumé toutes leurs structures.

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  3. Voici une liste partielle des "feux de nourriture" que nous avons vus au cours de la dernière année :

    Une usine de transformation de viande à El Paso, Texas
    Une usine de production de beurre à Caldwell, Idaho
    Une usine de transformation de volaille en Ontario, Canada
    Une usine de transformation de soja et de biodiesel à Claypool, Indiana
    De nombreux élevages de poulets dans le Missouri, le Maryland, le Delaware et l'Iowa
    Un centre de distribution Walmart à Indianapolis, Indiana
    Une usine Nestlé à Jonesboro, Arkansas
    De nombreuses installations de production d'œufs dans le Nebraska, l'Iowa, le Dakota du Sud et le Minnesota
    Une usine de transformation des aliments dans le comté de Maricopa, en Arizona
    De nombreux élevages de dindes dans le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Minnesota
    "Mec, nous allons vraiment manger des insectes", a écrit un utilisateur de Twitter, voyant l'écriture sur le mur avec tout ce qui se passe.

    "Curieusement, les usines d'insectes fonctionnent bien", a ajouté un autre.

    "Tout cela est de la faute du changement climatique", a plaisanté un autre utilisateur, suivi d'une réponse sur la façon dont toutes les usines de vaccins se portent également bien.

    "Je prédis beaucoup plus devant nous", a déclaré un autre utilisateur concernant ce que l'avenir réserve à la production alimentaire.

    Et attention, l'incendie d'engrais de dimanche survient alors que le monde connaît une pénurie mondiale de ce produit, qui menace la production alimentaire dans le monde entier.

    En fait, la grande majorité de la production d'ammoniac en Europe, qui est un ingrédient clé dans la production d'engrais, a été mise hors service en raison de la flambée des prix du gaz naturel.

    La majeure partie du gaz naturel liquéfié (GNL) du continent provient de Russie. Mais après l'invasion de l'Ukraine, les nations occidentales ont commencé à sanctionner Moscou et cela comprenait la fin des achats d'énergie bon marché. Ainsi, les prix du GNL ont explosé sur le continent européen, rendant la production d'ammoniac trop coûteuse.

    "Les prix de l'ammoniac, bien que volatils, ont augmenté de 15 % au 3e trimestre et pourraient grimper à mesure que les prix record du gaz en Europe réduisent la production et envoient les producteurs d'ammoniac sur le marché mondial à la recherche de fournitures de remplacement pour faire fonctionner les installations de mise à niveau - avec l'hiver qui approche encore", Bloomberg Alexis Maxwell du renseignement a écrit dans une note.

    Les sources comprennent :

    KING5.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-10-26-suspicious-fertilizer-plant-fire-americas-food-supply-targeted.html

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  4. Le curieux whodunit des Nordstreams 1 et 2


    Par Tom Luongo
    Le 29 septembre 2022
    Source Gold Goats ‘N Guns


    1 Le vieux monde s’est brisé cette semaine. Il a été détruit cyniquement par quelqu’un qui pensait que cela ferait avancer son agenda au mieux.

    L’acte de vandalisme d’un élément majeur d’infrastructure physique, visant des populations civiles, n’est pas sans précédent dans l’histoire, mais il indique que tout ce que nous pensions savoir sur les règles du jeu actuel était faux.

    En tout cas, pour la plupart des gens.

    Lorsque j’ai pris la parole en juin à la Ron Paul Institute Conference on Foreign Policy, j’ai décrit le jeu géopolitique comme une partie à sept joueurs de l’ancien jeu chinois, le Go.

    Et dans ce jeu, nous avons atteint un point d’inflexion où certaines factions se regroupent et d’autres se divisent. La faction qui ne veut pas faire de compromis sur son avenir est la plus dangereuse à la table.

    J’en ai conclu que ceux « qui pensent qu’ils ont le droit de diriger le monde » vont renverser le plateau de jeu.

    Ils changeront les règles du jeu sans remords et sans se soucier de ceux qu’ils blessent et des conséquences de leurs actes. En fait, le chaos qu’ils engendrent leur est préférable à la défaite.

    Nous en avons eu un premier aperçu lorsque l’Occident ne s’est pas contenté de geler les réserves de change de la Russie, mais les a saisies.

    Désormais, les avoirs sous-marins dans les eaux internationales sont une proie facile. La bonne nouvelle, c’est que ce retournement du plateau de jeu ne concerne que quelques gazoducs. Il est toujours possible de faire quelque chose de bien plus impensable, ce qui n’est pas exclu.

    Immédiatement après que la preuve de l’explosion des gazoducs a été apportée, tout le monde (y compris moi-même) a avancé sa théorie sur le coupable. Malheureusement, je peux construire des arguments pour justifier la participation de presque tous les acteurs majeurs du jeu.

    Mais comprenez la signification de cet acte. Une autre ligne rouge dans le commerce et les relations internationales a été franchie. La question brûlante est : par qui ?

    Nous pouvons exclure les hypothèses les plus idiotes, comme celle où les Russes auraient fait sauter les pipelines eux-mêmes. Pourquoi faire sauter un actif qui est littéralement votre plus grand levier sur ce plateau de jeu particulier quand vous pouvez faire ce que Poutine avait déjà fait, fermer les robinets ?

    Les seules personnes qui avancent cette idée sont des néoconservateurs écervelés qui n’ont jamais rencontré de problème dans le monde qu’ils ne puissent imputer à Poutine. Leurs arguments ne font que confirmer ce que nous savions déjà, ils sautent de joie à l’annonce de la nouvelle.

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  5. Nombreux sont ceux qui, par réflexe, pointent du doigt les déclarations de Joe Biden et de Victoria Nuland concernant la suppression du gazoduc Nordstream 2 avant que la guerre en Ukraine n’éclate. Mais, et alors ? Pourquoi avoir attendu sept mois pour mettre cette menace à exécution ? Et pourquoi se débarrasser en même temps de Nordstream 1 ?

    L’argument repose sur l’idée que les États-Unis sont désormais un État voyou entièrement contrôlé par des néoconservateurs qui y voient l’occasion de faire d’une pierre deux coups sur le plan géopolitique, en entrant en guerre contre la Russie tout en reprenant la domination sur une Europe vassale.

    C’est en effet le sentiment qui prévaut dans l’ensemble des médias alternatifs anti-américains. De Pepe Escobar à Bernard de Moon of Alabama, l’empressement à faire le lien entre le mobile (Escobar) et les moyens (MoA) est assez convaincant.

    Cependant, je ne suis pas d’accord.

    Et les raisons sont nombreuses. Mais cela commence par la prémisse de base, à savoir que c’est trop facile.

    Bien sûr, les néoconservateurs voulaient que NS1 et NS2 soient retirés de l’échiquier. Les néoconservateurs se taillent la part du lion dans les postes importants du Conseil national de sécurité de « Biden » , de son Département d’État et du Département de la défense. Mais l’axe néoconservateur ne s’arrête pas à l’embouchure du Potomac. Leurs racines sont profondes dans les services secrets britanniques, à Whitehall, à la City de Londres et même en Allemagne.

    Lorsque vous invoquez le terme néoconservateur, c’est un terme très spécifique pour une faction très spécifique de personnes. Ils sont rapaces, peu enclins au compromis, infatigables et intégrés comme des tiques dans toute l’infrastructure politique et de renseignement occidentale.

    Ils sont aussi incroyablement faciles à manipuler, car il suffit de leur donner le feu vert pour le chaos pour qu’ils se ruent dessus comme un pitbull sur un lapin qui couine.

    Ainsi, si Bernard a fait un excellent travail en exposant tous les « faits » circonstanciels de cette affaire, il n’a pas non plus tiré de conclusion. Il laisse ce travail à son partenaire Escobar, gauchiste et opposant à l’empire américain, et à l’imagination de tant de personnes désabusées à juste titre par les États-Unis.

    Eux et d’autres ont présenté leurs arguments et il suffit maintenant de laisser l’amplificateur des médias sociaux et de l’anxiété mondiale se déchaîner. Il est facile aujourd’hui de nourrir les gens de cynisme. Haïr les États-Unis est désormais à la mode.

    Le terrain a été préparé depuis des mois, l’Europe s’étant tirée une balle dans le pied à plusieurs reprises tout en permettant à ses sympathisants d’essayer de la présenter comme la victime de l’agression américaine.

    Personnellement, je pense que cette conclusion est absurde et je maintiens depuis des mois que l’UE et les États-Unis veulent tous deux cette guerre contre la Russie, mais pour des raisons différentes. En d’autres termes, personne n’est victime de l’agression de l’autre, ils veulent tous deux la même chose, un divorce et/ou une guerre avec l’intégration eurasienne, mais ils se battent en interne pour savoir qui sera le décideur à la fin.

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  6. Je l’ai exposé dans de nombreux articles de mon blog, mais celui-ci, datant de janvier, expose tous les arguments des factions en présence. Bien que j’aie eu tort de dire que la guerre en Ukraine n’était plus à l’ordre du jour, l’interaction des factions est toujours pertinente.

    Le principe de base a toujours été d’utiliser les néoconservateurs pour déstabiliser le monde à cause de l’Ukraine, d’amplifier la belligérance des États-Unis et du Royaume-Uni au point d’en faire des États terroristes, et de présenter l’Europe comme la victime de tout ce qui pourrait arriver.

    Mais une fois que Poutine a envahi l’Ukraine, les véritables motivations de chacun ont été exposées. L’Europe ne pouvait pas reculer et permettre à la Russie de prendre l’Ukraine, car Davos avait besoin de l’Ukraine pour attirer tout le monde dans son vortex. Les accords de Minsk n’étaient qu’un moyen de faire gagner du temps aux plans de chacun.

    Ils voulaient tous cette guerre avec la Russie, mais Poutine a choisi les modalités de la bataille et le moment. Penser encore que l’Europe est victime des ambitions coloniales américaines trahit une naïveté qui confine à la pathologie.

    Et pourtant, tout le monde s’est laissé prendre par le stupide « rapport » de la Rand Corporation de janvier qui préparait le terrain pour l’explosion des pipelines Nordstream, opportunément « divulgué » au monde deux semaines avant le week-end que tout le monde avait encerclé sur son calendrier géopolitique comme le plus important de l’année.

    Ouais, et vous pouvez tirer mon autre jambe, ça joue « Il y a un pigeon qui naît chaque minute ».

    Ne vous méprenez pas, je ne vais pas absoudre les États-Unis de toute malfaisance ici. Les États-Unis sont en partie impliqués. Penser le contraire est aussi profondément naïf. Non, ce que je vais faire, c’est rappeler à chacun les motivations, les incitations et les déficiences des acteurs occidentaux et vous donner ce que je pense être la meilleure réponse que nous obtiendrons jamais (et les raisons de cette réponse) sur le curieux mystère de la disparition de Nordstream.

    Hier, j’ai écrit un énorme fil de discussion sur Twitter à ce sujet, que je vais dérouler ci-dessous, accompagné de quelques commentaires supplémentaires si besoin. Les tweets originaux sont en gras, les commentaires en italique.

    Pour que les choses soient claires. Je crois et j’ai toujours cru que les Néocons (ou Straussiens) hyper-agressifs sont une faction facilement manipulée pour faire des choses qui semblent être à leur avantage mais qui ne le sont pas.
    Des gens aussi bornés et radicaux peuvent facilement être dirigés comme un missile vers une cible particulière, surtout si cette cible est leur baleine blanche, c’est-à-dire la Russie.
    Davos est obsédé par la préservation de l’UE et le transfert de ce pouvoir à l’ONU pour un gouvernement mondial par la suppression des banques commerciales et une surveillance totale.
    C’est incontestablement vrai. Ils poussent fortement pour que les CBDC remplacent le système monétaire actuel.

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  7. Amener les néoconservateurs à réagir de manière excessive à la situation actuelle en Ukraine en faisant exploser deux pipelines vitaux pour l’Europe est un jeu d’enfant. Vous les incitez à faire ce qu’ils voulaient faire de toute façon. Baiser l’Allemagne et la Russie simultanément. Encore une fois, pensez au Pit Bull et au lapin qui couine.

    Mais la vraie victoire pour eux n’est pas de priver l’Allemagne d’un moyen de reculer en ce qui concerne la Russie. C’est d’amener l’Allemagne à se voir comme une victime du colonialisme américain. Voir le rapport RAND. Et les protestations sur les coûts énergétiques en Allemagne ce week-end.

    Cela conduit à une masse critique de gens qui voient les États-Unis comme le plus grave cancer du monde, et qui détournent l’attention des vrais coupables. Vu l’état des commentateurs aujourd’hui, mission accomplie. Avec la Fed qui fait grimper les taux d’intérêt, il sera encore plus facile pour les gens d’y croire.

    Que cela se produise après que les États-Unis ont obtenu des victoires importantes au Royaume-Uni et en Italie en faisant élire Truss et Meloni alors que la Fed prive les marchés mondiaux de dollars, la source de la véritable force de Davos … les contrats à terme sur les eurodollars et le shadow banking. Voir mes articles sur la chute de Draghi en juillet et la montée de Truss la semaine dernière. Joe Biden a appelé Truss pour la menacer au sujet de l’Irlande du Nord avant même qu’elle ne s’assoie au 10 Downing Street. Dites-moi encore pour qui « Biden » travaille si ce n’est pour Davos ?

    À court terme, les néoconservateurs pensent avoir remporté une grande victoire. À long terme, ils scellent le destin de l’Europe en faisant s’effondrer leurs marchés afin qu’ils puissent accuser la Russie et les États-Unis de leur faillite, tout en se défaussant et en consolidant le pouvoir à Bruxelles. Faire sauter NS1 et NS2 est un mouvement tactique brillant, qui enlève des options à Poutine et lui laisse plus d’options militaires qu’économiques. Pourquoi pense-t-on que l’UE et Davos n’en profitent pas, puisque c’est ce qu’ils voulaient en fait, une guerre prolongée avec la Russie ? Ou bien ai-je mal interprété la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, le ministre des affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg ? C’est curieux. À long terme, il s’agit d’une manœuvre stratégique terrible, car elle met désormais les infrastructures de chacun sur la table. Les jeux sont ouverts.

    La France est heureuse de voir cela se produire car faire tomber l’Allemagne l’élève. Le chantage aux Italiens est la prochaine étape du programme… il doit se produire pendant que l’Italie est en déficit de gaz, c’est-à-dire pendant que la Libye est hors service. La France a contribué à couper l’approvisionnement en gaz de l’Italie depuis l’Afrique du Nord. Il n’y a pas de chagrin d’amour entre l’Italie et la France. Et les sanctions de l’UE maintiennent l’Italie en déficit gazier. Avec la fin des hostilités en Libye, le gaz circulera. Il est donc primordial de déstabiliser les marchés financiers italiens maintenant… ou alors personne n’a vu l’explosion des rendements des obligations du Trésor italien cette semaine ?

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  8. Les néoconservateurs ont une pensée straussienne. Mieux vaut tout brûler que de perdre. Je ne suis pas d’accord avec tout cet article, mais les bases sont solides. Thierry Meyssan – voltairenet.org/article217976…. En résumé, les néoconservateurs ne sont pas les seuls straussiens à cette table de jeu. Toute la stratégie de Davos consiste à démolir l’ancien système, à liquider un maximum de passifs (personnes, systèmes, dettes, etc.), puis à proposer un nouveau système de remplacement quand tout le monde sera profondément désespéré.

    La seule solution pour l’Europe, comme l’a dit Soros à de nombreuses reprises, est de faire défaut en émettant une dette perpétuelle, des obligations et en confiant tout le pouvoir politique en Europe à la Commission européenne et à la BCE. Pour ce faire, il FAUT un effondrement de la classe moyenne allemande. La BCE ayant perdu face à la Fed sur le maintien de taux bas et le choix de la Théorie monétaire moderne, 80% du bilan de la BCE est en danger. L’UE ne peut pas fonctionner avec une BCE en faillite. La zone euro cesse d’exister. La présidente Lagarde vient de perdre le contrôle des spreads obligataires internes, maintenant que la Banque d’Europe est intervenue.

    Mais il faut aussi un bouc émissaire sur lequel concentrer la colère des Allemands, sinon on les perd. Alors, faites entrer les Américains hyper-agressifs et les Russes détestés. Des boucs émissaires parfaits pour cette opération. Rendre l’Europe occidentale aussi anti-américaine que l’Europe orientale est anti-russe. Les néoconservateurs sont tombés volontairement dans ce piège. La Russie avait le choix entre se rendre ou se battre. Elle a choisi de se battre.

    Transformer les États-Unis en un État terroriste mondial dans l’esprit de chacun est une tentative, aussi bancale soit-elle, d’arrêter les sorties de capitaux pendant que les finances européennes sont remises à zéro. Seuls les communistes sont idéologiquement si attachés à leur cause qu’ils menaceraient le monde d’un chantage nucléaire afin de renverser le seul bastion existant où les droits de l’homme sont supérieurs à ceux de l’État. Je déteste le dire aux détracteurs de l’Amérique, mais le fait que nous nous ressaisissions est le seul véritable espoir du monde. Je sais que c’est un mince espoir. Mais le monde ne s’améliorera pas en transformant les États-Unis en un État en faillite comme ont fait les mêmes personnes que je dénonce aujourd’hui avec la Russie après la chute de l’URSS. Mais lorsque vous souhaitez que les Ricains « aient ce qu’ils méritent » et qu’ils s’excusent pour les crimes commis par l’Europe, vous encouragez votre propre destruction.

    Par conséquent, les néoconservateurs américains ont probablement fait exploser NS1 et NS2, mais sous la « direction » de Davos, au sein de la junte « Biden » . C’est le point de vue nuancé. Davos avait le mobile, les moyens et l’opportunité de le faire. Jusqu’à présent, je n’ai présenté que les raisons pour lesquelles les néoconservateurs auraient fait cela. Maintenant, voyons pourquoi Davos est le vrai coupable.

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  9. C’était un acte de guerre. Sans aucun doute. Le Royaume-Uni et la France ont essayé d’engager officiellement l’OTAN dans une guerre avec la Russie depuis qu’elle est entrée en Syrie… Vous vous souvenez de l’abattage de l’IL-20 ELINT ? C’était une opération franco-britannique que tous les autres ont couverte. Septembre 2018 : un avion russe ELINT est abattu au-dessus de la Syrie. L’explication officielle est une pure invention. Les rapports faisant état d’un missile tiré depuis une frégate française au large des côtes sont oubliés. Israël et la Syrie ont endossé la responsabilité de cette erreur qui aurait pu conduire à l’application de l’article 5 de l’OTAN si les Russes avaient riposté. Nous n’aurons tout simplement pas toute l’histoire sur cette affaire comme nous n’avons jamais eu la vraie histoire sur le MH-17. Mais si la Russie ne répond pas ouvertement et que les États-Unis ne répondent pas à ce qu’ils font parallèlement, alors des voies détournées ont été mises en place pour empêcher toute nouvelle folie. Le silence relatif de tout le monde me dit qu’une tierce partie a ordonné cela et que la principale victime et l’agresseur présumé essaient de contenir les choses.

    L’explosion de l’oléoduc semble relever du même schéma… Le but ? Le même que d’habitude. Amener la Russie à sur-réagir, affaiblir Poutine dans son pays où il sera accusé de mollesse. Mettre les États-Unis et la Russie sur la voie d’une guerre ouverte, et non par procuration.

    La même stratégie est employée avec la Chine/Taïwan. Des provocations irréfléchies pour affaiblir Xi et amener la Chine à sur-réagir pour sauver la face auprès de la population locale. Ou avons-nous manqué les interminables provocations irréfléchies contre la Chine au cours des 20 derniers mois ?
    Pourquoi ? Parce que si tous ces gens se battent pendant que l’Europe se replie sur elle-même et se « reconstruit » , alors ils sont tous affaiblis par la guerre et, relativement parlant, l’UE sort de ce coma avec des règles du jeu plus équitables. Ce point a été couramment mal compris. Il s’agit d’une projection à long terme de l’objectif final. D’ici la fin de la décennie, l’Europe veut être libérée de l’énergie russe, passer à une économie hydrogène/nucléaire avec de l’argent numérique, aucune dette et un État de surveillance qu’elle peut utiliser comme levier dans le monde entier. Ils veulent la même chose pour les États-Unis et le Commonwealth britannique, mais le jury n’a pas encore décidé s’ils atteindront ces objectifs dans ces pays… La troisième faction américaine dont je parle sans cesse, les NY Boys et la Fed, ont dit non à tout cela.

    C’est ça le plan. C’est stupide. C’est insensé. Mais c’est clairement ce qui est sur la table. La fuite du rapport RAND dont tout le monde parlait n’était qu’une pure opération psychologique pour mettre en place cette dernière atrocité. Même RAND n’était qu’une sérieuse connerie de Bellingcat/MI6.
    Si vous pensez que c’est tiré par les cheveux : qui a ordonné à tout le monde de confiner le monde à cause d’une étrange grippe ? Qui a essayé de vous mettre en faillite si vous ne vous faites pas vacciner ? Qui fait pression pour le Revenu universel, la Théorie monétaire moderne et le fait que vous ne possédiez rien ? Ce n’est pas les Néocons et ce n’est pas la Russie. Et ce n’est pas non plus la Fed.
    Il y a clairement des forces qui résistent à cette folie, mais il est difficile de savoir si elles gagnent ou non. Ce qui est clair, c’est que la plupart des gens en ont fini avec les mondialistes, mais de quels mondialistes s’agit-il ?

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  10. Cela ouvre maintenant la possibilité du pipeline East Med d’Israël à la Grèce, que « Biden » a retiré de la table plus tôt cette année. Pourquoi ? Davos ne veut plus de pétrole et de gaz. Autrement dit, pourquoi « Biden » a-t-il retiré le financement du projet East Med ? Parce que Davos lui a dit : pas de nouveaux pipelines en Europe. Davos déteste aussi Israël, qui est un satellite des États-Unis et du Royaume-Uni. Comprenez qu’une fois que vous avez vu l’inimitié entre le continent des puissances coloniales européennes et le Royaume-Uni/les États-Unis et les anciens pays du Pacte de Varsovie, vous ne pouvez plus l’ignorer. Mais, continuez à penser que c’est juste « un grand club… et nous n’en faisons pas partie » .

    Le bombardement de NS1 et NS2 est une ligne rouge aussi importante à franchir que la saisie des réserves de change de la Russie. Ces deux actifs étaient considérés comme « verboten ». Plus maintenant. Qui a ordonné cela ? Davos. Qui a accepté ? L’UE. Qui impose de nouvelles sanctions à la Russie aujourd’hui ? L’UE.

    Comment peut-on sérieusement regarder les sept derniers mois et voir l’UE comme une victime de l’impérialisme américain sans voir les aspirations impériales de l’UE elle-même ? Je ne dis pas que certains ne sont pas corrompus. Ils sont tous sales et dégoûtants. Mais je dis qu’il faut savoir quel est le vrai jeu et quelles sont les vraies motivations.

    Parce que si vous faites ce travail, vous pourriez voir des choses qui ne correspondent pas à la vision simple qui alimente votre colère et votre frustration, ce qui, au final, n’est qu’un enfantillage. Les enjeux sont trop importants ici.

    Pour votre information, l’UE vient de mettre en place un HUITIÈME paquet de sanctions contre la Russie suite aux référendums dans les anciens territoires de l’Ukraine. Pas d’indignation sur la perte de NS1 et NS2. Pas de déclarations furieuses sur les attaques odieuses et lâches contre des infrastructures publiques répondant aux besoins de vrais Européens. Pas de jérémiades ni de discours alarmistes sur l’immense quantité de gaz à effet de serre rejetée dans l’atmosphère. On ne fait que vilipender la victime et approuver cet acte de terrorisme.
    Mais, je vous en prie, continuez à croire que l’Europe est la victime de l’agression américaine et non de la complicité de vos propres dirigeants.
    Le but de cet acte était de geler toute construction de pipeline dans le monde.
    Si ces actifs sont sur la table, alors rien n’est impossible.
    Vous pensez vraiment qu’il est exagéré de faire un faux drapeau comme celui-ci pour réaliser des rêves de contrôle mondial ?
    Qui a ces rêves ?

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  11. Si vous regardez cela de façon impartiale, vous savez qui a ces rêves et c’est pourquoi vous savez qui l’a ordonné, peu importe qui sont les opérateurs militaires qui ont mis les bombes sur les tuyaux.
    Je ne peux pas insister assez sur le fait que nous sommes dans des eaux très dangereuses ici. Je n’excuse pas les États-Unis. Ce pays a commis des crimes dont il devra répondre. Et le plus grand est peut-être d’avoir permis à ces trous du cul mondialistes de le corrompre presque irrémédiablement. Mais ne laissez pas cela vous aveugler sur ce qui se passe réellement.

    Ce que j’essaie de souligner, c’est que penser en termes de « pays » n’est pas la bonne façon de voir les actions de ces gens. Les factions sont le meilleur prisme. Les factions traversent les frontières politiques.

    C’est seulement à partir du moment où on parle des peuples et des élections que les pays et l’interaction de ces pays avec ces factions commencent à vraiment compter.

    Je vous laisse avec cela et les propos de Bernard à MoA…. maintenant tirez vos propres conclusions.

    Tom Luongo

    Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

    Notes

    Un whodunit (contraction de « who has done it? ») est un roman, film ou série centrés sur la résolution d’une énigme. ↩

    https://lesakerfrancophone.fr/le-curieux-whodunit-des-nordstreams-1-et-2

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    1. Quel que soit le coupable de l'explosion ON S'EN FOUT ! Le résultat est là: IL N'Y AURA JAMAIS PLUS DE GAZ LIVRÉ PAR PIPELINES !
      Car si 'ils ont pu' ils pourront encore refaire !

      Que le chose soit bien comprise !

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  12. Pourquoi les USA et leurs satellites ont-ils besoin d’agiter la menace nucléaire contre la Russie ?


    Arrêt sur info
    25 octobre 2022


    Bataille d’Ukraine : Pourquoi les États-Unis et leurs satellites ont-ils besoin d’agiter la menace nucléaire contre la Russie ?

    La facilité avec laquelle les médias français (à l’unisson), reprenant le discours atlantiste, envisagent une frappe nucléaire à Kherson est non seulement malsaine, mais inquiétante. Cette rhétorique, propagée sous couvert des propos de l’ambassadeur d’Ukraine en France, cache mal cette provocation nucléaire atlantiste, dont la Russie s’inquiète et qui pourrait avoir des conséquences significatives, non seulement pour la suite du conflit, mais en ce qui concerne les relations internationales pour une longue période à venir. Car si les relations entre les pays atlantistes et la Russie sont déjà au plus mal, nous atteindrions alors un point de non-retour. Pour les générations à venir.

    Difficile de trouver ces derniers jours un média français, qui ne soulève pas avec tout le sérieux de circonstance la question du recours à l’arme nucléaire par la Russie à Kherson. Kherson, où l’armée russe a arrêté toutes les offensives de l’armée atlantico-ukrainienne ces derniers temps, lui causant des pertes significatives et en hommes et en armements. Kherson, que la Russie a intégré dans son territoire national.

    Quel serait alors l’intérêt pour l’armée russe de recourir à l’arme nucléaire sur son propre territoire, sur sa propre population ?

    Aucun, en revanche provoquer une explosion nucléaire à Kherson, qui serait ensuite imputée à la Russie entrerait parfaitement dans l’intérêt du clan atlantiste : la Russie deviendrait un Etat criminel pour avoir utilisé l’arme nucléaire (puisque son utilisation n’est manifestement légitime que pour les Etats-Unis, qui ne portent aucune responsabilité pour ce crime) ; la Russie perdrait des alliés, déjà peu courageux, sur la scène internationale ; un grand show politico-médiatique serait lancé, à côté duquel le crash du Boeing de la Malaysia Airlines dans le Donbass, ayant conduit à l’arrêt net de l’avancée de l’armée du Donbass, serait un conte pour les enfants ; et ainsi, en fin de compte, les Etats-Unis tenteraient, de surcroît avant les élections intermédiaires, de réduire à néant les efforts de la Russie pour renverser la situation, qui commencent par ailleurs à porter leurs fruits (les référendums d’intégration, les bombardements de sites stratégiques et énergétiques en Ukraine, le renfort d’hommes, etc.).

    Le but de cette provocation nucléaire serait de produire un choc, psychologique et politique, d’une telle intensité, qu’il remanierait et brouillerait totalement les cartes concernant la Bataille d’Ukraine.

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  13. C’est bien dans cette logique, que la Russie prévient des dangers de la tentation de l’utilisation d’une bombe sale par l’armée atlantico-ukrainienne à Kherson — ou ailleurs. Sans même parler du désastre humain et écologique suite à la contamination pour une longue période, cela sonnerait également l’entrée dans une très longue période glacière entre les Atlantistes et la Russie. Ces derniers 5 jours, de nombreux coups de téléphone ont eu lieu entre le ministre russe de la Défense et son homologue américain, puis avec la France, la Grande-Bretagne et la Turquie. Le Chef de l’état-major russe a lui aussi, hier, passé la journée au téléphone avec ses homologues russes. La diplomatie est également entrée dans la danse, pour tenter de faire revenir tout ce petit monde à la raison. Voici un rapide résumé de la situation présentée hier après-midi sur le site d’information Tass.

    En ce qui concerne les déclarations du ministère russe de la Défense :

    «Le ministère russe de la Défense a mis ses forces et ses moyens en état d’alerte pour agir «dans des conditions de contamination radioactive», car il dispose d’information concernant la volonté de Kiev d’utiliser une «bombe sale». (…) Le ministère de la Défense dispose d’informations, selon lesquelles Kiev envisage de faire exploser une «bombe sale» en Ukraine pour intimider les résidents locaux et accuser Moscou d’utiliser des armes nucléaires tactiques. Le plan de la partie ukrainienne, selon le ministère, est de faire passer l’explosion d’une «bombe sale» comme le «fonctionnement anormal d’une arme nucléaire russe de faible puissance». Selon le ministère, deux organisations ukrainiennes ont des «instructions précises» pour créer ces armes et leur travaux «sont au stade final».

    De plus, comme l’a dit Kirillov, le ministère de la Défense dispose d’informations sur les contacts de l’Office du Président de l’Ukraine avec des représentants de la Grande-Bretagne «sur la question de l’obtention éventuelle d’une technologie pour créer des armes nucléaires». L’Ukraine, a souligné le général, possède des matières premières pour la «bombe sale» dans ses centrales nucléaires, y compris Tchernobyl, et des entreprises minières, ainsi que la base scientifique nécessaire à Kiev et Kharkov.»

    En ce qui concerne le ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a fait plusieurs déclarations :

    «Les informations sur la préparation d’une «bombe sale» par Kiev ont été revérifiées, et ce n’est pas une vaine accusation de Moscou, a souligné Lavrov. Selon lui, la Russie a l’intention de soulever cette question à l’ONU.

    Le ministre des Affaires étrangères a également assuré que la partie russe disposait d’informations sur des organisations ukrainiennes spécifiques impliquées dans la «bombe sale». Il ne les a pas nommées.

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  14. Les déclarations publiques de méfiance de l’Occident à l’égard des avertissements russes ne signifient pas que les informations de Moscou sont prises à la légère dans les discussions internes, a déclaré le ministre.»

    En effet, tous les pays atlantistes, en choeur et bien disciplinés, ont immédiatement déclaré n’être au courant de rien et les Etats-Unis, avec la France et la Grande-Bretagne se sont fendus d’une déclaration commune ne laissant aucun doute, quant à leur intention d’aller jusqu’au bout :

    « Personne ne serait dupe » si Moscou prenait prétexte de l’emploi par Kiev d’une « bombe sale » évoqué par le gouvernement russe, affirment Paris, Londres et Washington dans une déclaration conjointe. Dans ce texte, les trois ministres des affaires étrangères « rejettent les allégations, à l’évidence fausses, de la Russie selon lesquelles l’Ukraine se prépare à utiliser une bombe sale sur son propre territoire. Personne ne serait dupe d’une tentative d’utiliser cette allégation comme prétexte à une escalade ».

    La Russie s’est adressée à l’ONU, demandant une réunion du Conseil de sécurité sur cette question pour aujourd’hui, mardi 25 octobre. Selon Nebenzia, le représentant de la Russie à l’ONU, l’utilisation d’une bombe sale serait considérée par la Russie comme un acte de terrorisme nucléaire.

    L’escalade du conflit continue son cours, puisqu’il ne peut être question de concession, comme le reconnaissent les Etats-Unis eux-mêmes — c’est l’existence de leur monde, qui est en jeu.

    Source: russiepolitics.com

    https://arretsurinfo.ch/pourquoi-les-usa-et-leurs-satellites-ont-ils-besoin-dagiter-la-menace-nucleaire-contre-la-russie/?utm_source=feedly&utm_medium=rss&utm_campaign=pourquoi-les-usa-et-leurs-satellites-ont-ils-besoin-dagiter-la-menace-nucleaire-contre-la-russie

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    1. L'armement nucléaire est au monde si gigantesque qu'il n'existe plus de 'menace' puisque le monde entier serait détruit sans laisser une chance infinitésimale aux habitants d''abris-anti-nucléaire' !

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  15. L'uranium, l'énergie et le pétrole ont encore de la place pour fonctionner


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 27 OCTOBRE 2022 - 02:05
    Soumis par Fringe Finance de QTR


    C'est la dernière en date de Harris Kupperman, fondateur de Praetorian Capital, un fonds spéculatif axé sur l'utilisation des tendances macro pour guider la sélection des actions. M. Kupperman est également l'aventurier en chef de Adventures in Capitalism, un site Web qui détaille ses investissements et ses voyages.

    J'ai publié il y a quelques jours les réflexions récentes de Harris, dans un article décrivant ses réflexions sur les raisons pour lesquelles la Fed s'est reculée dans un coin dont elle ne peut pas sortir.

    Harris est l'un de mes suivis Twitter préférés et je trouve ses opinions - en particulier sur la macro et les matières premières - extrêmement ingénieuses. Je suis certain que mes lecteurs trouveront la même chose. J'étais ravi quand il a offert sa dernière lettre aux investisseurs à Fringe Finance, qui est publiée en partie ci-dessous.

    Harris sur les marchés et la macro

    J'ai vraiment été surpris de la vigueur avec laquelle la Réserve fédérale a relevé les taux dans sa campagne pour étouffer l'inflation. Pendant toute ma carrière d'investisseur, la Fed a été accommodante, prête à rassurer les spéculateurs à chaque mouvement du marché. Pour la première fois de ma carrière, ils ciblent activement le marché boursier dans le but de créer une récession et de réduire «l'effet de richesse» en matière de dépenses de consommation. Il s'agit d'un changement de politique terrifiant qui était inattendu pour la plupart des observateurs du marché, y compris moi-même.

    En même temps, j'ai l'impression qu'ils n'ont pas vraiment de cœur pour cette campagne. En tant qu'animaux politiques, ils seront obligés de pivoter après avoir réussi à casser quelque chose. Malheureusement, casser quelque chose peut conduire à des résultats effrayants à court terme et nous avons maintenu nos expositions à des niveaux réduits jusqu'à ce qu'il soit clair qu'elles sont prêtes à pivoter. Lorsqu'ils pivoteront, je pense que l'énergie en sera le principal bénéficiaire, car le pétrole et l'uranium présentent actuellement des déficits structurels qu'il sera difficile de surmonter en l'absence d'augmentations substantielles des dépenses en capital.

    En fait, je pense que l'ampleur des mouvements des prix de l'énergie étonnera les gens habitués aux changements graduels des régimes de prix des matières premières. Au contraire, la volatilité des prix de l'énergie en Europe devrait être un signal d'alarme pour tous les acteurs du marché. Il semblerait qu'avec des déficits structurels et une demande en croissance rapide, les règles se soient ajustées et de nombreux investisseurs ne soient pas préparés au changement. Pour moi, cela crée des opportunités.

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  16. Malheureusement pour la Fed, la hausse des prix de l'énergie alimentera des niveaux d'inflation structurelle plus élevés et à un moment donné, la Fed devra décider si elle veut continuer à lutter contre l'inflation (ce qui est probablement impossible à annuler en dehors d'une dépression mondiale qui réduit considérablement la demande d'énergie ) ou s'ils souhaitent ajuster leur mandat et accepter un niveau d'inflation accru. Bien qu'ils s'accrochent à leur mandat de lutte contre l'inflation toute l'année, je crois qu'ils n'ont aucun désir d'infliger une dépression aux électeurs. Ils finiront par pivoter et accepteront des niveaux d'inflation considérablement plus élevés, tout en continuant à subventionner les taux d'intérêt pour éviter la dépression qu'ils semblent déterminés à créer. Par conséquent, nous avons continué d'augmenter notre exposition à l'immobilier américain suite à ce recul, car ce sera l'un des principaux bénéficiaires de cet ensemble de résultats macroéconomiques.

    Réflexions sur les évaluations de portefeuille

    Bien que notre fonds n'ait enregistré qu'une baisse nette de -2,87 % (performance nette des frais) depuis le début de l'année, bon nombre de nos positions les plus importantes ont connu des baisses bien plus spectaculaires et représentent désormais une valeur inhabituelle. Afin de démontrer l'ampleur des baisses, à la fin du troisième trimestre, il s'agit de nos 5 principales positions et des baisses subies depuis leurs pics de prix en 2022.

    Maintenant, vous devriez vous demander comment il est possible que tant de positions aient chuté de façon spectaculaire, sans que le fonds n'ait manifestement moins bien performé. La réponse serait une combinaison de gains continus du livre Event-Driven, de gains réalisés sur un certain nombre d'investissements rentables et de stratégies d'atténuation des pertes lors de la négociation autour de positions principales. De plus, nous ne possédions ni BLDR ni BNO au début de l'année, ce sont donc de nouveaux ajouts, achetés à des prix déprimés. Sans ces facteurs, nos rendements pour l'année auraient été bien pires. Bien que le pourcentage de baisse par rapport au prix le plus élevé en un an soit une façon quelque peu arbitraire de penser au rendement d'un portefeuille, je pense qu'il est important de souligner que le portefeuille lui-même se porte beaucoup mieux que ses composants plus importants. De plus, l'ampleur des baisses par rapport aux prix de pointe est probablement révélatrice de la valeur relative inhérente à notre portefeuille.

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  17. En tant que véhicule de performance absolue, je pense qu'un indice de référence serait une mesure insensée à utiliser pour référencer la performance de ce fonds. Dans le même temps, il est difficile d'ignorer le fait que de nombreux marchés mondiaux d'actions et d'obligations sont en baisse spectaculaire, et notre fonds est en baisse beaucoup moins bien qu'il soit plus de 100 % net long pendant la majeure partie de l'année et utilise rarement des positions courtes ou des couvertures. . Je pense que cela est dû à ma concentration constante sur les secteurs qui s'infléchissent positivement avec de forts vents macroéconomiques favorables. L'histoire a montré que malgré ce qui se passe dans l'économie mondiale ou la géopolitique, il y a toujours un marché haussier quelque part. La clé est d'identifier ces marchés haussiers, puis de trouver les composants de ces marchés qui offrent une hausse exponentielle avec une possibilité réduite de perte permanente de capital. La discipline à cet égard l'emporte souvent sur la simple évaluation, car les actions bon marché peuvent toujours devenir moins chères. Pendant ce temps, ceux qui ont de forts vents arrière restent rarement bon marché longtemps.

    En nous concentrant sur l'inflexion des tendances, nous avons évité une bonne partie du carnage sur les marchés mondiaux du risque, tout en capturant les rendements du livre Event-Driven. En conséquence, je pense que nous nous sommes préparés pour la poursuite des différentes tendances sur lesquelles nous sommes le plus obsédés. Bien que l'histoire ne se répète que quelque peu en ce qui concerne les marchés, mon expérience a été que les tendances fortes ont souvent du mal à produire des performances positives en matière de prix pendant les périodes de faiblesse globale du marché. Ensuite, lorsqu'il y a une pause dans le déclin du marché global, les positions qui ont le moins baissé avec le marché plus large ont tendance à mener la charge suivante plus haut. La solidité globale de bon nombre de nos positions indique pour moi que nous pourrions nous préparer à un mouvement explosif similaire à la hausse dans nos positions de portefeuille lorsque le marché finira par toucher le fond.

    Pour l'instant, mon objectif est d'éviter les erreurs non forcées, de maintenir une faible exposition et d'être prêt à augmenter considérablement notre exposition aux actifs inflationnistes lorsque la Fed fera enfin une pause dans son cycle de taux.

    Titres russes

    Au cours de la lettre du dernier trimestre, j'ai fait le point sur nos positions en titres russes et noté que nous les avions placées dans une poche latérale et que nous les avions toutes marquées à zéro. Rien n'a changé concernant la poche latérale ou la marque sur les positions. Cependant, nous avons réussi à retirer l'enveloppe GDR de 3 de nos positions russes et possédons désormais des actions russes. Notre quatrième position est une société chypriote et jusqu'à présent, nous n'avons pas été en mesure de supprimer l'emballage GDR. Heureusement, il ne semble pas courir le même risque de disparaître si on ne retire pas l'emballage.

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  18. Bien que cela puisse prendre un certain temps avant que nous puissions liquider ces positions, nous pensons que nous réaliserons finalement des gains considérables sur celles-ci.

    Examen des positions (pondération des 5 premières positions à la fin du trimestre, de la plus grande à la plus petite)
    Uranium Basket (Entités détenant de l'uranium physique avec des sociétés de production et d'exploration)

    Cela prendra peut-être encore du temps, mais je pense que la société finira par accepter l'énergie nucléaire comme solution de compromis pour la production d'électricité de base. Cela viendra à un moment où il y a un déficit de production d'uranium, par rapport à une demande croissante. À mesure que les stocks aériens sont consommés, les prix de l'uranium devraient s'apprécier vers le coût marginal de production. De plus, il existe actuellement une entité nommée Sprott Physical Uranium Trust (U-U - Canada) qui émet de manière agressive des actions par le biais d'une offre sur le marché, ou ATM, afin d'acheter de l'uranium (nous sommes depuis longtemps cette entité). Je crois que ces achats d'uranium accéléreront la fonction de réalisation des prix en séquestrant une grande partie des stocks disponibles en surface à un moment où les services publics ont épuisé leurs stocks et ont besoin d'achats substantiels pour se réapprovisionner. La combinaison de ces facteurs devrait entraîner une augmentation spectaculaire du prix de l'uranium, car il faudra au moins deux ans pour que l'offre supplémentaire soit mise en ligne, même si la décision de redémarrage a été prise aujourd'hui.

    Bien que la majeure partie de notre exposition à l'uranium physique se situe au sein de la fiducie Sprott, car cela nous permet d'exprimer ce point de vue avec un risque réduit, nous détenons également des actions de Kazatomprom (KAP - Royaume-Uni). Je suis bien conscient que l'exploitation minière est l'une des activités les plus risquées, mais Kazatomprom est le producteur diversifié le moins cher au monde, avec une échelle incroyable dans ce qui est une industrie hautement consolidée. En même temps, je reconnais que nous prenons certains risques lorsque nous possédons une entreprise engagée dans l'extraction minière, en particulier dans un pays comme le Kazakhstan qui peut parfois être politiquement instable. Cela dit, je pense que le récent changement de gouvernement n'aura que peu d'impact sur l'environnement opérationnel au Kazakhstan, bien que le taux d'imposition puisse augmenter modérément.

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  19. Rancang Senjata Nuklir, Iran Mulai Produksi Logam Uranium

    Ironiquement, l'uranium sera l'un des principaux bénéficiaires des sanctions contre la Russie, car la Russie est l'un des plus grands enrichisseurs d'uranium au monde. Alors que l'Occident est obligé d'enrichir davantage l'uranium qui finit par entrer dans les réacteurs, la sous-alimentation des résidus se transformera en une suralimentation des résidus. L'effet net pourrait être n'importe où entre 10 % et 30 % de l'offre mondiale d'uranium en train de disparaître, ce qui pourrait accélérer considérablement le déroulement de ma thèse tout en augmentant l'ampleur ultime de la hausse des prix de l'uranium.

    Panier de services énergétiques (positions non divulguées actuellement)

    En 2020, lorsque le pétrole s'échangeait en dessous de zéro, l'activité de forage s'est arrêtée et de nombreux fournisseurs de services énergétiques ont déclaré faillite. Bon nombre de ces entreprises étaient au bord de la faillite depuis des années en raison d'une demande réduite et de bilans surendettés. Les faillites ont entraîné une consolidation et réduit la capacité future de l'industrie, supprimant la concurrence future dans la reprise.

    Les prix du pétrole atteignant désormais des sommets pluriannuels, je pense que la demande de forage et d'autres services se redressera. Alors que les producteurs ont été lents à augmenter leurs dépenses d'exploration, malgré des reprises spectaculaires des prix de l'énergie, je crois que cela ne fait que prolonger le calendrier de la thèse. En fin de compte, la seule façon de réduire les prix de l'énergie est de voir une augmentation spectaculaire des dépenses mondiales en services pétroliers. Tout report de ces dépenses ne fait qu'entraîner une hausse des prix et davantage de transfert de richesse de l'économie mondiale vers les producteurs de pétrole, ce qui finira probablement par entraîner une augmentation des dépenses d'exploration et de production.

    Nous avons acheté bon nombre de ces positions à des fractions du coût de remplacement de l'équipement, malgré des bilans restaurés et des flux de trésorerie d'exploitation positifs. Au fur et à mesure que les dépenses dans le secteur se redresseront, je pense que le potentiel de flux de trésorerie deviendra plus apparent et que cet équipement se négociera à des valorisations plus proches du coût de remplacement.

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  20. Contrats à terme sur le pétrole, contrats à terme et options sur ETF et spreads d'achat

    Je crois que des années de réduction des dépenses en capital, ainsi que l'ESG restreignant l'accès au capital, combinées à des gouvernements occidentaux ouvertement hostiles aux combustibles fossiles, ont créé un environnement propice à des prix du pétrole considérablement plus élevés. Bien que nous puissions acheter des producteurs de pétrole, je pense qu'il est beaucoup plus conservateur de simplement posséder la matière première physique elle-même. Nous détenons des contrats à terme sur le pétrole de décembre 2025, ainsi que divers appels à terme et spreads d'achat, un ETF et des options d'achat sur ETF et des spreads d'achat. Je crois que ce jeu à effet de levier sur le pétrole nous donne le plus d'avantages pour le pétrole et finalement l'inflation, tout en nous exposant à un risque réduit par rapport aux producteurs.

    St. Joe (JOE – États-Unis)

    JOE possède environ 175 000 acres (70 819 ha) dans le Florida Panhandle. Il est bien connu que JOE s'est échangé pour une infime fraction de sa valeur de liquidation pendant des années, mais sans catalyseur, il a toujours été perçu comme de l'"argent mort".

    Au cours des dernières années, la population du Panhandle a atteint une masse critique où le Panhandle a maintenant un centre de gravité qui attire les gens qui veulent vivre dans l'un des plus beaux endroits du pays, avec zéro impôt sur le revenu et peu des problèmes des grandes villes.

    La bizarrerie du dédain actuel pour les soi-disant «investissements de valeur» est que nombre d'entre eux connaissent une croissance assez rapide. Je pense que JOE augmentera ses revenus de 30 % à 50 % chaque année dans un avenir prévisible, les bénéfices augmentant à un rythme beaucoup plus rapide. Pendant ce temps, je pense que les actions se négocient à un multiple à un chiffre sur les fonds d'exploitation ajustés (AFFO) à l'horizon 2024, tandis qu'une valeur d'actif substantielle est ajoutée gratuitement.

    Outre l'évaluation, la croissance et le rendement élevé du capital investi (ROIC) de l'entreprise, pourquoi j'aime JOE ? Pour commencer, les terres ont tendance à s'apprécier rapidement pendant les périodes de forte inflation, en particulier une période d'inflation où les taux d'intérêt sont susceptibles de rester supprimés par la Réserve fédérale. Plus important encore, je crois que nous sommes sur le point d'assister à une migration massive de la population alors que les personnes ayant des moyens choisissent de fuir les grandes villes pour un endroit paisible.

    Je soupçonne que chaque convulsion de chaos urbain et / ou de stratagèmes d'imposition des riches fera grimper les actions de JOE, et cela sera finalement considéré comme le moyen de «jouer» le flux de réfugiés très riches fuyant vers un endroit meilleur.

    Builders FirstSource (BLDR – États-Unis)

    Builders FirstSource produit et distribue des matériaux de construction, principalement pour l'industrie de la construction résidentielle. Il se négocie à un multiple de flux de trésorerie à un chiffre sur les bénéfices récents et utilise ce flux de trésorerie pour racheter rapidement des actions. On pourrait dire que le faible multiple est dû aux pics de bénéfices cycliques. J'adopte un point de vue différent et je crois que nous sommes aux premiers stades d'un boom immobilier à long terme causé par la migration vers des États à faible taux d'imposition ainsi qu'une phase de rattrapage, les taux de construction de maisons étant inférieurs à la ligne de tendance au cours de la dernière décennie.

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  21. Je crois que les États-Unis ont besoin de plus d'un million de nouvelles maisons unifamiliales chaque année, juste pour répondre à la croissance démographique, en ignorant les autres facteurs. En conséquence, cette entreprise ne semble pas être au sommet de ses revenus ; au lieu de cela, je crois que nous assistons à une nouvelle base de référence pour les bénéfices, même si les bénéfices seront assez volatils, en particulier si les taux d'intérêt restent élevés ou augmentent davantage.

    Sommaire

    En résumé, au cours du troisième trimestre de 2022, le fonds a connu un recul dans bon nombre de ses positions principales. J'ai utilisé ce recul pour augmenter modérément un certain nombre de nos positions, ce qui a augmenté notre exposition globale. Notre exposition est un peu plus concentrée sur l'inflation, en particulier sur l'énergie, que ce à quoi je m'attendrais normalement, mais ce sont aussi mes thèmes préférés. Nous avons exprimé ce point de vue par le biais d'instruments tels que l'uranium physique, les contrats à terme sur pétrole à long terme et les options sur contrats à terme, les sociétés de services d'équipement énergétique et les terrains, qui, selon moi, devraient avoir un risque réduit de déficience permanente.

    Je pense également que nous n'en sommes qu'aux premiers stades de ce boom inflationniste et même s'il y aura une volatilité importante à l'avenir, nous sommes bien positionnés.

    Avis de non-responsabilité de Harris :

    Aucune disposition des présentes ne constitue une offre de vente de titres ou ne constitue une sollicitation d'une offre d'achat de titres. Une telle offre de vente ou sollicitation d'une offre d'achat ne doit être faite que par des documents d'offre formels pour Praetorian Capital Fund LLC (le "Fonds") qui comprennent, entre autres, une notice d'offre confidentielle, un accord d'exploitation et un accord de souscription. Ces documents d'offre officiels contiennent des informations supplémentaires non énoncées dans les présentes, y compris des informations concernant certains risques d'investissement dans le Fonds, qui sont importants pour toute décision d'investir dans le Fonds.

    Aucune information n'est garantie par PCM ou ses sociétés affiliées ou filiales quant à l'exhaustivité ou l'exactitude, expresse ou implicite, et est sujette à modification sans préavis. Ce document contient des déclarations prospectives, y compris des observations sur les marchés et les tendances sectorielles et réglementaires à la date d'origine de ce document. Les énoncés prospectifs peuvent être identifiés, entre autres, par l'utilisation de mots tels que « s'attend à », « anticipe », « croit » ou « estime », ou les négatifs de ces termes, et des expressions similaires. Les déclarations prospectives reflètent les opinions de PCM à cette date en ce qui concerne les événements futurs possibles. Les résultats réels pourraient différer sensiblement de ceux des déclarations prospectives en raison de facteurs indépendants de la volonté de PCM. Les investisseurs sont avertis de ne pas se fier indûment à ces déclarations. Aucune partie n'a l'obligation de mettre à jour les déclarations prospectives contenues dans ce document.

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  22. Les opinions, estimations et déclarations prospectives contenues dans ces documents constituent le jugement de PCM et ne doivent être considérées comme actuelles qu'à la date de publication, sans égard à la date à laquelle vous pouvez recevoir ou accéder aux informations. PCM se réserve le droit de supprimer ou de modifier les informations sans préavis. Les déclarations faites ici qui ne sont pas attribuées à une source tierce reflètent les vues et opinions de PCM.

    Les cibles ou objectifs de rendement, le cas échéant, sont utilisés à des fins de mesure ou de comparaison et uniquement comme ligne directrice pour les investisseurs potentiels afin d'évaluer les stratégies d'investissement d'un programme d'investissement particulier et les informations qui les accompagnent. Les rendements cibles reflètent les déterminations subjectives de PCM sur la base de divers facteurs, y compris, entre autres, la modélisation interne, la stratégie d'investissement, les performances antérieures de produits similaires (le cas échéant), les mesures de la volatilité, la tolérance au risque et les conditions du marché. Les performances peuvent fluctuer, en particulier sur de courtes périodes. Les rendements ciblés doivent être évalués sur la période indiquée et non sur des périodes plus courtes. Les rendements ciblés ne sont pas censés être des performances réelles et ne doivent pas être considérés comme une indication des performances réelles ou futures.

    Les performances passées du Fonds, ou de PCM, de ses directeurs, membres ou employés ne sont pas indicatives des rendements futurs. La performance reflétée ici et la performance d'un investisseur donné peuvent différer en raison de divers facteurs, y compris, sans s'y limiter, le moment des souscriptions et des retraits, les frais de gestion applicables et les allocations incitatives, et la capacité de l'investisseur à participer à de nouvelles émissions.

    Toutes les références à un "rendement net" ou à une "performance, nette de frais" dans cette lettre concernent un rendement net d'un investisseur qui est soumis à tous les frais standard et à l'allocation d'incitations accumulées, le cas échéant, chez Praetorian Capital Fund LLC ("PCF ”), tel que prévu dans les documents d'offre du PCF, et est investisseur dans le PCF depuis le début de l'année ou de la période en cours.

    Rien ne garantit que PCM réussira à atteindre les objectifs d'investissement du Fonds. Un investissement dans le Fonds comporte des risques, notamment le risque de perte complète.

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  23. Les investissements dont il est question ici ne sont pas censés être indicatifs ou refléter le portefeuille du fonds. Ces exemples visent plutôt à illustrer l'analyse de PCM pour le fonds et l'exécution de la stratégie d'investissement du fonds. Bien que ces exemples puissent refléter des échanges réussis, il est évident que tous les échanges ne sont pas réussis et rentables. En tant que tels, les exemples contenus dans le présent document ne doivent pas être considérés comme représentatifs de toutes les transactions effectuées par PCM.

    Avis de non-responsabilité de QTR : Je suis un idiot et je me trompe souvent et je perds de l'argent. Je peux posséder ou effectuer des transactions sur tous les noms mentionnés dans cet article à tout moment sans avertissement. Ce n'est pas une recommandation d'acheter ou de vendre des actions ou des titres, juste mon opinion. Je perds souvent de l'argent sur les positions dans lesquelles j'échange/investis. Je peux ajouter n'importe quel nom mentionné dans cet article et vendre n'importe quel nom mentionné dans cet article à tout moment, sans autre avertissement. Rien de tout cela n'est une sollicitation d'achat ou de vente de titres. Ces positions peuvent changer immédiatement dès que je publie ceci, avec ou sans préavis. Tu es seul. Ne prenez pas de décisions basées sur mon blog. J'existe en marge. L'éditeur ne garantit pas l'exactitude ou l'exhaustivité des informations fournies dans cette page. Ce ne sont pas les opinions d'aucun de mes employeurs, partenaires ou associés. J'ai fait de mon mieux pour être honnête à propos de mes révélations, mais je ne peux pas garantir que j'ai raison ; J'écris ces messages après quelques bières parfois. De plus, je me trompe beaucoup. Je le mentionne deux fois parce que c'est si important. Je n'ai aucune relation d'affaires avec Harris et je ne suis pas un investisseur avec lui.

    https://www.zerohedge.com/markets/uranium-energy-and-oil-still-have-room-run

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  24. Apprendre toutes les mauvaises leçons de la crise énergétique américaine


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 27 OCTOBRE 2022 - 00:45
    Rédigé par Jakob Puckett via RealClear Wire,


    Les blessures auto-infligées créent des moments propices à l'apprentissage, mais les architectes de la crise énergétique actuelle de l'Amérique apprennent toutes les mauvaises leçons.

    La montée en flèche des coûts de l'énergie est l'une des dures réalités post-Covid de l'Amérique. Et avec un ménage américain sur quatre qui a du mal à payer ses besoins énergétiques avant Covid, les décideurs auraient dû se fixer comme objectif de rendre l'énergie plus abordable pour davantage d'Américains.

    Au lieu de cela, comme le souligne Joseph Toomey dans son nouveau rapport RealClearEnergy, Energy Inflation Was by Design, les décideurs ont comprimé l'offre partout où ils le pouvaient, de sorte qu'il deviendrait impossible de répondre à la demande.

    Depuis le début, l'administration Biden a donné la priorité à la restriction de l'accès aux carburants qui alimentent près de 80 % de l'économie américaine et environ les ¾ des foyers américains. La révocation des permis pour le pipeline Keystone XL, longtemps assiégé, a été l'un des premiers décrets du président Biden, rendant plus difficile et plus dangereux le transport des combustibles fossiles canadiens vers les raffineries américaines. Cette décision était d'autant plus hypocrite que, des semaines plus tard, le président Biden a donné son approbation au gazoduc russe Nord Stream 2 vers l'Allemagne.

    De la même manière, l'administration Biden contribue à accélérer la fermeture des raffineries qui transforment le pétrole en essence. Les mandats croissants en matière de biocarburants signalent aux raffineries de fermer boutique, car les niveaux de mélange atteignent des niveaux insoutenables. De plus, la révocation par l'Agence de protection de l'environnement (EPA) des dérogations aux biocarburants pour les petites raffineries ne fera qu'augmenter la capacité de raffinage sous le poids coûteux de ces mandats. La capacité de raffinage de l'essence et du diesel diminue depuis des décennies et n'est pas en mesure de faire marche arrière.

    L'administration Biden sévit simultanément contre le forage pour les carburants qui alimentent la vie quotidienne. Un quart du pétrole et du gaz américain est produit à partir de propriétés fédérales en louant des droits de forage à des entreprises. Cependant, l'administration Biden a récemment réduit les baux de forage à terre de 80 %, ainsi que la réduction notable du forage en mer. Pour les baux qui n'ont pas été coupés, le ministère de l'Intérieur a considérablement augmenté les redevances, faisant des terres fédérales une option de forage moins attrayante, tout en permettant des poursuites judiciaires pour retarder plusieurs baux déjà achetés sur la base de mesures de changement climatique spongieuses sur le plan environnemental et économique.

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  25. Sur les terres privées, la situation n'est pas différente, car l'EPA tente de réglementer l'arrêt du forage pétrolier et gazier. L'EPA n'a pas le pouvoir d'interdire la fracturation sur les terres privées, mais envisage d'utiliser des normes d'ozone contraignantes pour étouffer le forage dans le bassin permien. Le bassin permien au Texas et au Nouveau-Mexique est le gisement de pétrole et de gaz le plus productif des États-Unis, représentant 40 % de la production pétrolière américaine et 20 % de son approvisionnement en gaz naturel. En tenant compte de l'utilisation finale de ces produits, les règles de l'EPA pourraient mettre en péril 25 % de l'approvisionnement en essence du pays.

    Les réglementations plus strictes de l'administration Biden sur les centrales électriques s'avéreraient également préjudiciables à la stabilité du réseau. Plusieurs opérateurs de réseaux électriques du pays se sont opposés aux réglementations agressives proposées par l’EPA sur les centrales électriques, car forcer la mise hors service d’une production fiable de combustibles fossiles présente des risques pour la stabilité du réseau. En fait, les opérateurs de réseau ont fait pression pour que les centrales au charbon qui seront bientôt mises hors service fonctionnent plus longtemps pour cette raison même.

    La pression résultant d'une campagne acharnée contre les combustibles fossiles ne se limite pas non plus à la politique intérieure. Plutôt que d'augmenter la production de pétrole américaine, le président Biden a, chapeau à la main, approché le Venezuela et l'OPEP dans le but de stimuler la production de pétrole. Bien que l'objectif déclaré de réduire la production de combustibles fossiles soit de réduire les émissions de gaz carbonique, ces politiques négligent le rôle que les combustibles fossiles fabriqués aux États-Unis doivent jouer dans la réduction des émissions mondiales de gaz carbonique. Le pétrole et le gaz américains ont des émissions de cycle de vie inférieures à celles de leurs principaux concurrents, et l'augmentation des exportations peut enrichir les Américains tout en vidant les coffres de guerre des dictateurs.

    Dans sa dernière décision, l'administration Biden recourt à nouveau à l'épuisement de la réserve stratégique de pétrole, cette fois à son plus bas niveau en 40 ans, dans un ultime effort pour faire baisser les prix de l'essence avant les élections de novembre. Libérer périodiquement du pétrole des réserves stratégiques du pays pour marquer des points politiques n'est pas une stratégie de politique énergétique, surtout lorsque ce pétrole se retrouve en Chine.

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  26. L'embarras international et les difficultés nationales résultant des décisions de l'administration Biden devraient être un indice pour changer de cap, mais apprendre la bonne leçon ne figure pas au programme des décideurs politiques responsables. Comme le souligne Toomey dans son rapport, la création d'un environnement politique hostile qui conduit à la fin des combustibles fossiles est le véritable motif du réseau de politiques énergétiques que l'administration Biden est en train de tisser.

    En effet, Marlo Lewis confirme également tout cela sur RealClearEnergy : les résultats désastreux de ces politiques climatiques précipitées sont une caractéristique du système, pas un bug.

    Jakob Puckett est analyste énergétique.

    https://www.zerohedge.com/energy/learning-all-wrong-lessons-americas-energy-crisis

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  27. « Une situation paradoxale » : l'Allemagne démantèle un parc éolien pour faire place à une mine de charbon


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 26 OCTOBRE 2022 - 20:40
    Par Michael Kern de OilPrice.com


    Un parc éolien est en cours de démantèlement dans l'ouest de l'Allemagne pour faire place à l'expansion d'une mine de charbon de lignite à ciel ouvert dans une situation "paradoxale" soulignant la priorité actuelle de la sécurité énergétique par rapport à l'énergie propre dans la plus grande économie d'Europe.

    Le démantèlement d'au moins une éolienne du parc éolien proche de la mine de charbon allemande Garzweiler, exploitée par le géant énergétique RWE, a déjà commencé. RWE dit que le lignite, ou lignite, est extrait des bassins houillers de Garzweiler depuis plus de 100 ans.

    RWE a également déclaré fin septembre que trois de ses unités au charbon alimentées au lignite qui étaient auparavant en veille reviendraient sur le marché de l'électricité dans les délais prévus en octobre.

    « Les trois unités de lignite ont chacune une capacité de 300 mégawatts (MW). Avec leur déploiement, ils contribuent à renforcer la sécurité d'approvisionnement en Allemagne pendant la crise énergétique et à économiser le gaz naturel dans la production d'électricité », a déclaré RWE le mois dernier.

    Aujourd'hui, la société agrandit la mine de lignite de Garzweiler après qu'un tribunal de Münster, dans l'État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, s'est prononcé en faveur du groupe énergétique dans un litige foncier en mars de cette année pour agrandir la mine de lignite.

    Commentant le démantèlement des éoliennes pour faire place à l'expansion d'une mine de charbon, Guido Steffen, un porte-parole de RWE, a déclaré au Guardian : "Nous réalisons que cela semble paradoxal".

    "Mais c'est dans l'état actuel des choses", a ajouté Steffen.

    En début de semaine, le ministère de l'Économie et de l'Énergie du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie a exhorté RWE à abandonner le projet de démantèlement du parc éolien.

    "Dans la situation actuelle, tout le potentiel d'utilisation des énergies renouvelables devrait être épuisé autant que possible et les turbines existantes devraient fonctionner aussi longtemps que possible", a déclaré un porte-parole du ministère de l'État au Guardian.

    https://www.zerohedge.com/commodities/paradoxical-situation-germany-dismantling-wind-farm-make-way-coal-mine

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  28. Les mauvaises idées de politique énergétique ne meurent jamais


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 26 OCTOBRE 2022 - 19:20
    Écrit par Michelle Michot Foss et Lucian Pugliaresi via RealClear Wire,


    Jusqu'ici en 2022, les acteurs politiques et leurs acolytes dépoussièrent, une fois de plus, toutes les mauvaises idées qui ont imprégné le débat politique aux États-Unis concernant l'énergie. Parmi eux:

    Des plafonds de prix, qui ne font rien pour provoquer une réaction de la demande ou des investissements saillants.

    Les interdictions d'exportation, qui ne font que réduire le gâteau de l'offre mondiale, aggravant les pressions sur les prix.

    Exploiter les réserves stratégiques de pétrole, initialement réservées aux urgences – une tactique trop souvent déployée pour gérer ou tenter de gérer les prix.

    Faire appel à l'OPEP (et à l'OPEP+) pour qu'elle ouvre les robinets tout en enquêtant et/ou en invoquant des sanctions contre l'OPEP et/ou en tentant de légiférer contre elle.

    Rien de tout cela n'est nouveau, ni même astucieux, ni même utile, mais ils sont présentés comme tels aux électeurs d'ici et d'ailleurs.

    Permettez-nous de suggérer une solution simple.

    Aux dirigeants craintifs de notre pays : sortez de chez vous et soutenez les industries pétrolières et gazières nationales de manière à renforcer la confiance des investisseurs et à calmer les marchés. Il n'y a tout simplement pas d'autre moyen d'affronter l'avenir sans une base nationale solide pour l'énergie et les matériaux. D'autres en prendront note, y compris les fauteurs de troubles auxquels nous sommes confrontés maintenant et ceux auxquels nous serons confrontés à l'avenir.

    Il y a un manque persistant de compréhension des entreprises pétrolières et gazières mondiales et de l'économie et de la dynamique sous-jacentes qui les animent - et une prise de conscience détériorée de ce qu'il faut pour fournir du pétrole et du gaz naturel et atteindre un équilibre raisonnable sur les marchés mondiaux.

    Les militants et les décideurs politiques sont tellement impatients d'aller au-delà des hydrocarbures qu'ils ont perdu toute compréhension de ce que fait l'industrie des combustibles fossiles pour gagner sa vie. Ils ignorent les pures contradictions entre s'aligner contre les combustibles fossiles tout en soutenant des valeurs largement adoptées comme l'énergie «abordable».

    Nous pourrions dire la même chose des minéraux critiques, qui sous-tendent chaque impératif vert. La sensibilisation fait également défaut en ce qui concerne ce que les entreprises minières et d'enrichissement et les clusters de la science des matériaux, de la chimie et de l'ingénierie font pour gagner leur vie au quotidien.

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  29. Pour ces échecs, il n'y a pas d'excuses. Les sociétés modernes sont plus alphabétisées et mieux éduquées, avec des informations et des connaissances plus faciles à saisir sur plus de plateformes que jamais auparavant. Cela signifie qu'un problème plus fondamental imprègne les espaces politiques et décisionnels. Les attitudes, la pensée étroite, les œillères, les silos, la « vision tunnel du carbone », les obsessions des émissions, la montée des modélisateurs de « feuilles de calcul décarb » – appelez les coupables comme vous voulez – bloquent l'analyse solide, le positionnement pragmatique et le bon sens.

    La combinaison de ces lacunes douloureuses crée des situations dangereuses. Les dangers imprègnent les économies nationales et mondiales, fracturent les échiquiers géopolitiques délicats, créent des fissures dans les sociétés et menacent la qualité de vie et même l'existence humaine dans de trop nombreux endroits.

    Une sorte d'amnésie hystérique semble s'être emparée des décideurs politiques et des dirigeants influents, en particulier parmi les nations qui composent la prospère Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) - une organisation intergouvernementale comptant 38 pays membres. Dans l'histoire du monde, aucune source d'énergie majeure n'a diminué en volume absolu. Nous utilisons aujourd'hui plus de bois et de biocarburants assortis qu'à tout autre moment de l'histoire (tout en consommant une plus petite part de l'approvisionnement énergétique). La densité des combustibles fossiles modernes a été la principale force dans la construction des économies modernes. Le système énergétique actuel est complexe et massif, et il fonctionne à une échelle peu appréciée dans les débats politiques.

    Oui, nous pouvons passer aux carburants et aux technologies du futur, mais la crise actuelle renforce la conclusion évidente : cela prendra très longtemps.

    Les États-Unis restent le plus grand producteur mondial de pétrole et de gaz. Les opérateurs américains extraient, traitent et distribuent efficacement ces fournitures grâce à un éventail de technologies de pointe. L'intégration complète avec le système commercial mondial permet à l'ensemble de la plate-forme de production nord-américaine de fonctionner efficacement. Ce n'est peut-être pas le remède complet pour résoudre les déséquilibres actuels, mais notre dotation en ressources est suffisante pour étendre ces carburants dits « hérités » dans le futur.

    De 2010 à 2019, la production américaine à elle seule a fourni plus de 80 % de l'approvisionnement pour répondre aux besoins mondiaux croissants en carburants pétroliers liquides. Les États-Unis sont devenus le plus grand exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL). Le potentiel d'augmentations supplémentaires est prometteur.

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  30. Nous ne savons peut-être pas ce que l'avenir nous réserve, mais nous devrions parier que des humains en meilleure santé et plus riches ont de bien meilleures chances de faire face à tout ce qui se présente à nous. Les leçons du rasoir d'Occam s'appliquent. Nous avons besoin de plus d'approvisionnement, pour une durée indéterminée. Plus important encore, nous avons besoin de confiance dans notre industrie nationale pour y parvenir.

    https://www.zerohedge.com/energy/bad-energy-policy-ideas-never-die

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  31. Pas de méthode de fracturation : le Royaume-Uni revient à la religion « verte »


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 26 OCTOBRE 2022 - 18:23


    Presque aussi rapidement que la Première ministre britannique Liz Truss a été évincée de ses fonctions, son ordre (maintenant temporaire) de reprendre la fracturation de gaz de schiste - un plan qui prévoyait d'offrir aux ménages britanniques 1 000 £ chacun pour autoriser la pratique dans leurs quartiers.

    Selon le Financial Times, son successeur Rishi Sunak, parrainé par le WEF (de "grande réinitialisation, mangez des insectes, ne possédez rien et soyez heureux"), annule l'ordre de Truss et rétablit l'interdiction de la fracturation hydraulique.

    Lors des questions de son premier Premier ministre à la Chambre des communes mercredi, le nouveau Premier ministre britannique a déclaré aux députés qu'il "soutenait" l'engagement du manifeste du parti conservateur de 2019 qui a mis fin à la fracturation hydraulique. Le moratoire a été brièvement levé par Truss pendant sa brève période en tant que Premier ministre. -FT

    Le manifeste de 2019 - qui a suivi un tremblement de terre de 2,9 causé par la société privée de fracturation hydraulique Cuadrilla - se lit comme suit ; "Nous avons imposé un moratoire sur la fracturation en Angleterre avec effet immédiat. Après avoir écouté les communautés locales, nous avons exclu toute modification du système de planification. Nous ne soutiendrons pas la fracturation à moins que la science ne montre catégoriquement qu'elle peut être effectuée en toute sécurité."

    En tant que tel, le gouvernement de l'ancien Premier ministre Boris Johnson a annoncé que tous les nouveaux puits de fracturation seraient interdits et que le seul site actif du pays dans le nord-ouest de l'Angleterre serait immédiatement fermé.

    L'inversion de Truss devait augmenter le forage en mer du Nord, un regain d'intérêt pour l'accélération des parcs éoliens offshore, une remise annoncée à l'avance de 400 £ sur la facture d'énergie et la suppression des prélèvements verts coûtant 150 £ - plafonnant la facture énergétique typique des ménages à environ 1 971 £.

    Sunak, however, is still advocating for offshore wind plants "and more nuclear," adding "that is what this government will deliver."

    Sunak, cependant, plaide toujours pour des centrales éoliennes offshore "et plus nucléaires", ajoutant "c'est ce que ce gouvernement va fournir".

    La production de NatGas au Royaume-Uni avait considérablement diminué depuis 2000.

    - voir dessin sur site -

    La nouvelle apporte des éclaircissements sur la démission de Jacob Rees-Mogg mardi. Rees-Mogg, un défenseur de la fracturation hydraulique, a été chargé de la stratégie énergétique du Royaume-Uni par Truss. Il a notamment mis en garde contre "l'alarmisme climatique" et déclaré vouloir une énergie bon marché pour ses électeurs "plutôt que je ne voudrais qu'ils aient des éoliennes".

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  32. Rebecca Newsom, responsable politique de Greenpeace UK, a déclaré que M. Rees-Mogg était la "dernière personne qui devrait être en charge du dossier sur l'énergie", ajoutant que "le nommer au dossier suggère maintenant que les conservateurs n'ont rien appris de quelques années de incompétence en matière de politique énergétique.

    - voir graph sur site -

    Le Greta sera content, nous en sommes sûrs.

    https://www.zerohedge.com/political/no-fracking-way-uk-flip-flops-back-green-religion

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  33. Un important fournisseur de carburant sur le "code rouge" alors que la crise du diesel frappe le sud-est


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 26 OCTOBRE 2022 - 17:40


    Les approvisionnements en diesel sont très rares dans le nord-est et dans le sud-est. Les approvisionnements sont au niveau saisonnier le plus bas pour cette période de l'année, et les États-Unis n'ont plus que 25 jours de stockage de carburant industriel. La crise qui sévit sur le marché du diesel semble devenir incontrôlable alors qu'une entreprise de logistique d'approvisionnement en carburant a lancé des protocoles d'urgence cette semaine.

    "Parce que les conditions évoluent rapidement et que l'économie du marché change considérablement chaque jour, Mansfield passe au niveau d'alerte 4 pour faire face à la volatilité du marché. Mansfield déplace également le sud-est vers le code rouge, demandant un préavis de 72 heures pour les livraisons lorsque cela est possible pour assurer le carburant et le fret peut être sécurisé à des niveaux économiques », a écrit Mansfield Energy dans une mise à jour aux clients mardi. L'entreprise de camionnage dispose d'une flotte de camions-citernes qui livrent des produits pétroliers raffinés à plus de 8 000 clients dans tout le pays.

    - voir carte sur site -

    Mansfield a déclaré que dans de nombreuses régions de la côte Est, les prix du carburant diesel sont "30 à 80 cents plus élevés que la moyenne affichée sur le marché, car l'offre est limitée".

    "Parfois, les transporteurs doivent visiter plusieurs terminaux pour s'approvisionner, ce qui retarde les livraisons et met à rude épreuve la capacité de camionnage locale", poursuit l'avis.

    Cela pourrait signifier que le marché américain du diesel est si tendu que les approvisionnements sont très bas dans certaines régions. La crise a envoyé l'approvisionnement en carburant industriel qui alimente l'économie, des camions aux fourgonnettes en passant par les groupes électrogènes, les trains de marchandises et les tracteurs, au niveau le plus bas jamais enregistré pour cette période de l'année.

    - voir graph sur site -

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  34. Les dernières données de l'EIA montrent qu'il n'y a que 25 jours d'approvisionnement en diesel, le plus bas depuis 2008 ; et alors que les stocks sont à un niveau record, la moyenne mobile sur quatre semaines des distillats fournis - un indicateur de la demande - a atteint son plus haut niveau saisonnier depuis 2007.

    - voir graph sur site -

    Mansfield est un signe avant-coureur que les niveaux de stockage record commencent à avoir un impact sur les réseaux d'approvisionnement en carburant.

    Rien de tout cela ne devrait être surprenant, car nous avons averti que les marchés du diesel ont été en crise pendant une grande partie de 2022. Notre dernière note intitulée "Oubliez le pétrole, la vraie crise est les stocks de diesel : les États-Unis n'ont plus que 25 jours" décrit la gravité de la crise, mais souligne également le sous-investissement dans la capacité de fabrication de carburant du pays, les fermetures et les perturbations des raffineries, la forte demande intérieure, la flambée des exportations de carburant et l'embargo sur les produits énergétiques russes ont tous contribué à épuiser les stocks et à la flambée des prix.

    Des stocks de diesel historiquement bas ont mis une entreprise de camionnage de carburant en état d'alerte pour d'éventuelles perturbations dans le sud-est.

    https://www.zerohedge.com/commodities/major-fuel-supplier-code-red-diesel-crisis-hits-southeast

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  35. De La nucléarisation de l’Asie


    Par René Naba
    Mondialisation.ca,
    27 octobre 2022


    Texte de l’intervention de l’auteur à un colloque organisé à Genève le 25 Octobre 2022 par le Centre International de Lutte contre le Terrorisme (CILT), dont l’auteur en est le vice président.

    René Naba est l’auteur de deux ouvrages sur l’Asie «Le Pakistan face au défi du monde post occidental et de l’Eurasie» Golias 2018, premier ouvrage en langue française sur la mutation stratégique du Pakistan; et un ouvrage bilingue en français et en anglais “De la Nucléarisation de l’Asie” Golias Octobre 2022.

    https://www.madaniya.info/2019/04/08/le-pakistan-face-au-defi-du-monde-post-occidental-et-de-l-eurasie/

    Prologue: Des enseignements de la guerre d’Ukraine
    La Guerre d’Ukraine a apporté la preuve qu’un pays qui ne possède pas la bombe atomique est passible d’une invasion. La leçon a valu pour l’Irak, la Libye et la Syrie. Elle vaut pour la Corée du Nord et l’Iran……… et l’Ukraine.

    Cette règle a souffert toutefois de deux exceptions: l’Afrique du Sud et L’Ukraine d’une certaine façon par une démonstration a contrario.

    - L’Afrique du Sud a volontairement détruit son arsenal nucléaire, le plaçant dans une position unique d’être le seul état au Monde à avoir développé ses propres armes nucléaires et d’y avoir volontairement renoncé.

    Disposant de grandes réserves d’uranium, l’Afrique du Sud a commencé à développer son programme nucléaire, en 1974, en pleine guerre d’indépendance des anciennes colonies portugaises d’Afrique alors que l’URSS faisait une percée remarquée en Afrique et que Cuba venait de dépêcher plusieurs milliers de combattants cubains pour aider les révolutionnaires angolais.

    - L’Ukraine, qui était dotée de quinze réacteurs nucléaires, ne dispose plus d’armes de destruction massive. Héritant de l’Union soviétique d’un vaste stock d’ogives, l’Ukraine était devenue, paradoxalement, la 3ème puissance nucléaire mondiale en termes d’ogives. Le 16 juillet 1990, le Conseil Suprême de l’Ukraine a adopté la «Déclaration de Souveraineté de l’État d’Ukraine» qui engage le pays à «ne pas produire, ni stocker, ni faire usage d’armes nucléaires». Le désarmement nucléaire de l’Ukraine a été financé par les États Unis dans le cadre du «Cooperation Threat Reduction Program», qui y a consacré 500 millions de dollars.

    Autre enseignement, la Guerre d’Ukraine a apporté une fois de plus, la preuve que l’Occident détient le rôle prescripteur de définir «l’ennemi», «le mal», quand bien même les États-Unis demeurent l’unique puissance au Monde à avoir utilisé la bombe atomique, à deux reprises, à Hiroshima et Nagasaki, en Août 1945, contre le Japon et fait un usage abondant de l’arme chimique au Vietnam avec «l’agent orange».

    1 – L’Asie, le continent qui comporte la plus forte concentration nucléaire.

    L’Asie est le continent qui compte la plus forte concentration nucléaire avec cinq puissances atomiques: Chine, Inde, Pakistan, Corée du nord, avec la Russie dans le prolongement de l’Eurasie. et l’Iran, une puissance du seuil nucléaire. Dont deux pays communistes (Chine, Corée du Nord) et un post communiste apparenté stratégiquement, la Russie, contre trois puissances nucléaires pour l’Otan: un pour le continent américain, (les États Unis), un pour l’Union Européenne (la France) et un pour l’ancien empire britannique (le Royaume Uni).

    Mieux: Au classement des six premières puissances économiques mondiales, l’Asie occupe 3 places: la Chine (première place), le Japon (3ème place) et l’Inde (6 me place), marquant ainsi la primauté du continent asiatique sur les autres continents, sans compter son poids démographique, la moitié de l’humanité.

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  36. Pis, dans un invraisemblable renversement de tendance, l’Allemagne et le Japon, les deux grands vaincus de la II ème Guerre mondiale (1939-1945) se retrouvent en 3 ème et 4 ème rang des puissances mondiales, devançant leurs anciens vainqueurs, - le Royaume Uni et la France -, alors que les États Unis, fermes soutiens de la Chine Nationaliste du Maréchal Tchang Kai Check, réfugié à Taïwan, s’incline devant la Chine communiste de Mao.

    Plus explicitement, la Chine et l’Inde supplantent le Royaume Uni et la France, deux membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, dont leur superficie cumulée et leur importance démographique équivalent tout au plus à une province de ces deux États continents que constituent l’Union Indienne ou la Chine. Un tel palmarès a conduit bon nombre d’analystes à conclure que l’Asie, continent colonisé par l’Occident jusqu’à la moitié du XX me siècle est en passe de supplanter ses anciens colonisateurs dans l’ordre de la hiérarchie mondiale, à moins que le comportement singulier de la Corée du Nord, la rivalité indo chinoise, d’une part, et indo pakistanaise, d’autre part, ne conduise à un embrasement qui réduirait un tel acquis à néant

    Vus de Chine, les États Unis (superficie: 9,834 millions km², population: 328,2 millions) sont une île entre deux océans (Atlantique / Pacifique) contre un pays dont la superficie: 9,597 millions km² et la population 1.398 milliards de personnes, qui se vit comme «l’Empire du Milieu».

    Indice patent de la promotion de l’Asie au premier rang des continents au XXIème siècle est la propulsion d’une personnalité d’origine indienne, Rushi Shunak au poste de premier ministre britannique, 75 ans après l’indépendance de l’Inde.

    Mais si les puissances nucléaires occidentales sont en état de convergence stratégique au sein d’une même alliance militaire, l’OTAN, il n’en est pas de même en Asie, où les mastodontes atomiques sont en état, sinon de confrontation à tout le moins en état de rivalité exacerbée. L’Inde est ainsi à la fois en état de rivalité avec la Chine et en état de confrontation larvée avec le Pakistan.

    2- Le comportement singulier de la Corée du Nord.

    Coincée entre le Japon et la Corée du sud, deux importantes plateformes militaires américaines en Asie, la Corée du Nord s’est dotée de l’arme atomique afin de se prémunir contre toute menace de ses deux voisins, membres de l’OTASE, le volet asiatique de l’OTAN.

    La Corée du Nord s’est lancée dans une programme de surarmement du pays dans la foulée de la partition de la péninsule coréenne, consécutive à la guerre de Corée, dans la décennie 1950.

    Un programme qui ne souffrait pas la moindre ambiguïté quant à son objectif final dont le nom de code était «Fortification Totale», qui bénéficiera d’ailleurs d’une assistance aussi bien du bloc communiste que des États Unis. Un programme œcuménique en somme.

    Soutenu au départ par l’Union soviétique, relayé ensuite par la Chine, la Corée du Nord a bénéficié en outre de l’assistance des États Unis, en 1064, dans le cadre de l’accord «Agreed Framework», qui facilitait la fourniture de deux unités à eau légère en contrepartie de la renonciation de la Corée du Nord à sa programme nucléaire.

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  37. Les ouvertures américaines ont tourné court par suite du refus de la Corée du Nord de cesser sa coopération stratégique avec les pays du tiers monde contestataire à l’hégémonie occidentale: l’Iran et la Syrie, dans le domaine balistique: La Libye et le Pakistan dans le domaine nucléaire.

    La Corée du Nord a prêté assistance au Pakistan dans le domaine nucléaire en dépit du fait que le «pays des purs» était un allié stratégique des États Unis. La contradiction est apparente. Fidèle à sa dualité légendaire, la marque de fabrique de sa diplomatie, le Pakistan, en la matière, facilitait l’acquisition de devises étrangères par Pyongyang pour ses transactions internationales.

    L’arsenal nord coréen était estimé, début 2019, à 20 à 30 armes nucléaires en plus d’un stock de matières fissiles pour 30 à 60 armes nucléaires supplémentaires. Cet arsenal est complété d’une quantité importante d’armes chimiques et biologiques. En 2003, la Corée du Nord s’est retirée du Traité sur la Non-Prolifération des Armes Nucléaires (TNP). Depuis 2006, le pays a mené six essais nucléaires à des niveaux de compétence de plus en plus élevés, entraînant des sanctions internationales à l’initiative des États Unis.

    Si les États-Unis pratiquent une politique de «pression maximale» contre l’Iran en vue de la faire fléchir, allant même jusqu’à dénoncer unilatéralement le traité international sur le nucléaire iranien, Washington a opté pour la négociation avec la Corée du Nord. La raison en est bien simple. Pyongyang est adossé stratégiquement et idéologiquement à la Chine.

    De surcroît, la transaction bute sur un obstacle majeur. La Corée du Nord pose comme condition à sa dénucléarisation, le retrait américain de Corée du Sud, dans un premier temps, et si possible, du Japon, dans un second temps, afin d’écarter toute menace contre son régime communiste. L’exigence nord-coréenne se heurte à l’intransigeance américaine.

    Au-delà de cette guérilla diplomatique, la question qui se pose est de connaître le degré de pertinence de la stratégie américaine. Est-il en effet concevable que la Corée du Nord renonce à sa police d’assurance tout risque que constitue son arsenal atomique face à un environnement aussi hostile?

    3- Inde versus Pakistan

    L’Inde: (1,7 milliard d’habitants), a accédé en 2018 au rang de cinquième puissance économique mondiale, supplantant le Royaume Uni (6 ème), son ancien colonisateur, et la France (7 ème), à la tête des deux grands empires coloniaux mondiaux pendant cinq siècles. Plus explicitement, Royaume Uni et France, deux membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, dont leur superficie cumulée et leur importance démographique équivalent tout au plus à une province de cet état continent que constitue l’Union Indienne.

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  38. Membre du BRICS, l’Inde est en outre l’alliée de substitution du Pakistan auprès des États Unis, du fait du virage occidental opéré par New Delhi à la suite du dynamitage des Bouddhas de Bâmiyân en mars 2001 par les Talibans.

    Bon nombre d’observateurs inclinent à penser que l’Inde s’est livrée à son coup de force au Cachemire, en 2021, avec les encouragements des États-Unis en représailles à l’alignement du Pakistan sur la Chine dans le projet OBOR et la passivité d’Islamabad dans les négociations entre les États Unis et les Talibans de Doha visant à favoriser le retrait américain de l’Afghanistan en prévision de la campagne pour la réélection du président Donald Trump, en novembre 2020.

    De fait, la révocation unilatérale par l’Inde du statut du Cachemire n’a pas soulevé, loin s’en faut, de protestations internationales en ce que d’un point de vue comparatif entre les deux autres protagonistes du conflit du Cachemire, la balance penche nettement du côté de l’Inde en raison d’un quadruple handicap dont pâtit «le pays des purs» face à son rival: géostratégique, historique, politique handicap en terme d’image.

    Unique puissance nucléaire de l’ensemble musulman, certes, le Pakistan pâtit de son infériorité face aux deux états continents d’Asie, -la Chine et l’Inde-, tant du point de vue de la puissance militaire, que de la puissance économique, que de la superficie de son territoire que de sa démographie.

    Auréolé de la philosophie de la «non-violence» initiée par le guide spirituel de l’Inde et le père de son indépendance, Mohandas Karamchand Gandhi, tombeur de l’empire britannique des Indes, l’Inde est de surcroît membre fondateur du «mouvement des non-alignés», le mouvement phare du tiers monde moteur de l’indépendance des peuples colonisés dans la décennie 1960-1970.

    En contrechamps, le Pakistan, longtemps «body guard» de la dynastie wahhabite, était, lui, membre de plein droit du réseau d’alliance du camp atlantiste au sein du RCD (Regional Cooperation and Development), l’organisation qui a succédé au Pacte de Bagdad, alias CENTO, (Central Treaty), le traité central groupant les pays musulmans non arabes (Pakistan, Turquie et Iran) et faisant office de maillon intermédiaire entre l‘OTAN (Europe-Océan Atlantique) et l’OTASE (Asie-Pacifique) et leur point d’appui à leurs guerres coloniales (Vietnam, Afrique etc).

    Enfin handicap politique: Démocratie versus dictature.

    L’Inde, qui se targue d’être la plus grande démocratie au monde, a constamment été gouvernée par des civils, s’offrant même le luxe de propulser, à deux reprises, à la magistrature suprême un musulman, le premier Zakir Hussein, en 1969, vice-chancelier de l’Université musulmane d’Aligarh, mort en cours de mandat; Le second Abdul Kalam, en 2002, un scientifique, qui plus est fer de lance du programme balistique indien et surnommé à ce titre l’Homme-Missile.

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  39. En contre champs, le Pakistan a été gouverné par des dictatures militaires (Ayoub Khan, Pervez Musharraf), dont le magistère a été entrecoupé par des civils, essentiellement le clan Bhutto, Zulficar Ali Bhutto et sa fille Benazir Bhutto.

    Certes les deux pays ont été le théâtre de sanglants règlements de compte au sein de la classe dirigeante. En Inde, des membres éminents du clan Gandhi: Ghandi lui-même ainsi qu’Indira Gandhi, la fille du Pandit Nehru, qui avait succédé à son père au poste de premier ministre.

    Mais les deux personnalités ont été tuées par des coreligionnaires dans un règlement de compte politique.

    4 – Le double standard de l’Occident face au Pakistan et à l’Iran

    Le Pakistan et l’Iran sont deux puissances musulmanes d’Asie, l’une, le Pakistan est sunnite, une puissance nucléaire de plein exercice, l’autre, l’Iran est chiite, une puissance du seuil nucléaire.

    Mais le comportement de l’Occident à l’égard de ces deux pays d’Asie révèle son discours disjonctif. Il en est de même de la Corée du Nord.

    Un discours disjonctif est un discours frappé du sceau de la duplicité en ce qu’il prône la promotion des valeurs universelles pour la protection d’intérêts matériels; un discours en apparence universel mais à tonalité morale variable, adaptable en fonction des intérêts particuliers des États et des dirigeants.

    Le principe de la non prolifération nucléaire est un exemple type du discours disjonctif dont le Pakistan en a été le principal bénéficiaire.

    A- Le Pakistan

    Première République au Monde, le Pakistan a bénéficié de l’engouement de l’Occident à sa naissance, allant jusqu’à lui prêter son concours à son accession à la technologie nucléaire.

    L’ambivalence américaine à l’égard du Pakistan paraît être le mode opératoire de la stratégie des États-Unis envers son principal partenaire de la guerre anti-soviétique d’Afghanistan.

    Cette ambivalence s’est matérialisée par le comportement du duo américano pakistanais à l’égard d’Oussama Ben Laden, le fondateur d’Al Qaida, un mouvement porté sur les fonts baptismaux par Washington et Islamabad, lequel avait trouvé refuge au Pakistan, dans un quartier résidentiel du Haut commandement de l’armée, mais assassiné par un raid américain au Pakistan à l’insu du plein gré d’Islamabad.

    Il en a été de même du nucléaire pakistanais et de la diabolisation du père de la bombe atomique pakistanaise Abdul Qadeer Khan.

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  40. Ce savant atomique pakistanais a été diabolisé par la presse occidentale, accusé d’être le plus grand trafiquant international de matériel nucléaire à destination de «l’axe du mal», selon la terminologie du président néo conservateur George Bush jr: Corée du Nord, Libye, Irak, Iran. Mais le père de la bombe atomique ne paraît pas être le canard boiteux que la presse occidentale a voulu en faire.

    Né en 1936 à Bhopal (Inde), passé à la postérité pour avoir été le théâtre d’une catastrophe écologique de la firme chimique Union Carbide, Abdul Qadeer Khan rejoint le Pakistan à l’accession de ce pays à l’indépendance en 1948.

    Au terme d’études universitaires dans le domaine scientifique, il effectue un stage dans un laboratoire anglo germano-néerlandais «Nederland UCN» chargé de construire des centrifugeuses. La légende avance qu’au terme de son stage Abdul Qadeer Khan emporte avec lui les plans des centrifugeuses pour en faire bénéficier son pays dans le domaine atomique.

    A l’épreuve des faits, cette légende n’a pas résisté à l’analyse. Un ressortissant d’un pays musulman du tiers monde opérant dans un laboratoire de pointe d’un pays membre de l’OTAN ne saurait échapper à la double surveillance de l’Otan et des États Unis, particulièrement à l’apogée de la guerre froide soviéto-américaine, ni non plus aux services de renseignements des trois pays associés au sein du consortium: Le Royaume Uni, l’Allemagne et les Pays Bas.

    Ce qui paraît plus vraisemblable est le fait que les États Unis ont sans doute fermé l’œil sur ce transfert de technologie nord sud, particulièrement en direction du Pakistan, à l’époque un pivot de la coalition musulmane pro occidentale, notamment durant la guerre anti soviétique d’Afghanistan (1980-1990), donnant ainsi la possibilité au Pakistan d’accéder à l’arme atomique «à l’insu du plein gré des États Unis».

    Pour faire bonne mesure, le Congrès américain a même été jusqu’à accusé le Pakistan de modifier des missiles anti navires AGM-84 Harpoon, livrées par les États-Unis durant la décennie 1980, pour supporter des charges nucléaires de faible puissance. Durant la décennie 1990, le réseau Khan, directement issu des Khan Research Laboratories, un outil entièrement créé et administré par le savant, avait la sulfureuse réputation de monnayer son savoir-faire au plus offrant. Il aurait notamment vendu des plans d’armes nucléaires compactes, parfaitement adaptées aux moyens de lancement iraniens.

    Le savant d’ailleurs avait lui-même reconnu avoir livré les secrets de sa bombe à la Corée du Nord, à la Libye ou encore à l’Iran, l’homme avait dû «confesser» ses fautes à la télévision publique pakistanaise.

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  41. En fait, cette mise en scène paraissait surtout destinée à calmer la colère des États-Unis. Elle avait choqué les Pakistanais, qui y avaient vu l’humiliation d’un héros national en ce que «le père de la bombe atomique pakistanaise» a été l’homme qui «a donné aux Pakistanais un sens de l’honneur, de la sécurité, dans une grande réussite scientifique».

    Assigné à résidence à son domicile d’Islamabad à partir de 2004, Abdul Qadeer Khan a depuis lors retrouvé sa liberté et tout son prestige. Celui dont il avait joui auprès des Pakistanais, lorsqu’il avait fait de son pays, en 1998, la première nation islamique dotée de l’arme nucléaire.

    Depuis son placement en résidence surveillée, les États-Unis n’ont eu de cesse de réclamer l’audition du savant, considérant sans doute qu’il pourrait compléter leurs informations sur l’état réel d’avancement du programme nucléaire iranien. Mais les présidents Pakistanais, tant Asif Ali Zardari que son prédécesseur, le général Pervez Musharraf, se sont toujours fermement opposés à l’audition de Khan par des services de renseignements étrangers.

    Ce qui fait dire à certains que la fuite de la technologie nucléaire pakistanaise était en réalité organisée par l’Etat lui-même. Une hypothèse systématiquement démentie par les hauts dignitaires de l’armée.

    B– L’Iran: Un cas d’école

    La deuxième République islamique, l’Iran, elle, n’a pas bénéficié des mêmes faveurs, bien au contraire.

    L’Iran a accédé au rang de «puissance du seuil nucléaire» contre la volonté des Occidentaux et hors leur technologie.

    Cet exploit technologique, hautement stratégique, a été atteint en dépit d’un embargo de quarante ans doublé d’une guerre de près de dix ans imposée à l’Iran par Irak interposé, et d’une «guerre de substitution» à la Syrie, le maillon intermédiaire de l’axe de résistance à l’hégémonie israélo-américaine dans la zone. Il a de ce fait suscité l’admiration de larges fractions de l’opinion de l’hémisphère sud en ce qu’il apporte la preuve éclatante que la technologie de pointe n’est pas incompatible avec l’Islam dès lors qu’elle est soutenue par une volonté d’indépendance.

    Par extension pour tout pays du tiers monde, musulman ou non, de pouvoir se doter de la technologie de pointe, hors imprimatur occidentale. Dans une zone de soumission à l’ordre israélo américain, le cas iranien est devenu de ce fait un cas d’école, une référence en la matière, et, l’Iran, depuis lors, est devenu le point de mire d’Israël, sa bête noire, dans la foulée de la destruction de l’Irak, en 2003 et de la destruction de la Syrie, dix ans plus tard.

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  42. Dans une zone de soumission à l’ordre israélo-américain, le cas iranien est devenu de ce fait un cas d’école.

    De surcroît, le basculement de l’Iran, l’ancien super gendarme américain dans le Golfe, dans le camp hostile au camp atlantiste sous l’égide de l’Imam Ruhollah Khomeiny (1979) et son rapprochement stratégique avec les pays latino-américains, contestataires de l’ordre américain (Cuba, Venezuela, Bolivie, Brésil, Chili) a achevé de criminaliser tant l’Iran que le Hezbollah que les Chiites d’une manière potentielle.

    Les impératifs stratégiques sont des faits incontournables qu’il importe de ne jamais occulter: L’idée même de «révolution islamique», surtout lorsqu’elle est le fait d’un pays chiite, l’Iran, porte en elle les germes de dépérissement des pétromonarchies de son environnement.

    Surtout s’il s’agit d’une révolution populaire, et non d’un coup d’état militaire, surtout si cette révolution islamique est d’essence chiite, et qu’elle constitue de ce fait une menace de bouleversement révolutionnaire pour le camp sunnite; surtout enfin si elle fonctionne selon le principe de l’élection alors que les pétromonarchies fonctionnent selon le principe de la transmission héréditaire du pouvoir.

    C- L’Iran, une menace pour le Monde arabe ?

    La révolution khomeyniste avait le triple tort d’être une révolution, c’est à dire un bouleversement radical de l’ordre établi par la violence, une révolution dans une zone monarchique et pétrolière, une révolution chiite, à proximité du sanctuaire de l’Islam sunnite le plus rigoriste, le wahhabisme, l’allié privilégié de l’alliance atlantique.

    Elle s’est affirmée en dépit des entraves occidentales, alors que, paradoxalement, les principaux pivots de l’Occident dans le tiers monde étaient éliminés sans que l’alliance atlantique ne lève le plus petit doigt.

    A commencer par le Chah d’Iran, l’ancien gendarme du Golfe, en passant par Ferdinand Marcos (Philippines), Manuel Noriega (Panama), le sous-traitant narcotique de la CIA, Augusto Pinochet (Chili), Joseph Désiré Mobutu, l’ancien agent de la CIA propulsé à la tête de la République du Congo sur les cadavres du chef charismatique du pays Patrice Lumumba, Hosni Moubarak (Égypte), Zine El Abidine Ben Ali (Tunisie), à Saddam Hussein, l’exécuteur des basses œuvres américaines face à l’Iran pour le compte des pétromonarchies, pendu haut et court, le jour de la fête d’Al Adha.

    Depuis la découverte de la cache d’Oussama Ben Laden, dans un périmètre de haute sécurité de l’armée pakistanaise, une lourde suspicion pèse sur le Pakistan désormais pointé du doigt.

    La destruction de la Syrie, de la Libye, du Yémen, auparavant le démantèlement du Soudan, de même que la mise à l’index de la Turquie, pourtant unique pays musulman membre de l’Otan, de surcroît membre fondateur de l’alliance atlantique et allié stratégique d’Israël dans la zone, ont retenti comme autant de messages codés adressés au Pakistan par ses anciens tuteurs au point que le souffle du boulet a dû fortement frôler les nuques des fauteurs de guerre pakistanais.

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  43. Le terrorisme islamique à tout crin, à tout vent, s’il a considérablement affaibli les contestataires à l’ordre hégémonique israélo-américain dans la zone pétrolifère du Moyen Orient, n’a pas pour autant épargné ses tuteurs.

    La destruction des Bouddhas de Bamiyan par les Talibans a conduit l’Inde, par crainte de l’irrédentisme islamique, a opéré un renversement d’alliance en faveur d’Israël et le djihadisme éradicateur en Syrie a favorisé le retour de la Russie dans ce pays du champ de bataille contre Israël, en en faisant un grand décideur régional au même titre que l’Iran chiite.

    5 – Route de la soie versus corridor Nord Sud

    Dans une stratégie de revers, l’Inde a conclu des alliances avec deux pays rivaux du Pakistan: l’Arabie saoudite et l’Iran, les deux chefs de file du Monde musulman.

    A – Arabie Saoudite: Une raffinerie géante en Inde doublée d’un complexe pétrochimique.

    Parmi les grands projets saoudiens prévus en Inde figure la construction d’une raffinerie géante d’une capacité de raffinage de 1,2 millions de barils par jour, soit l’équivalent de la production quotidienne de la Norvège.

    En connexion avec un complexe pétrochimique dont le coût d’investissement s’élèverait à 70 milliards de dollars, la raffinerie géante devrait être édifiée dans la province du Maharashtra (Ouest de l’Inde), d’une capacité de 600.000 barils par jour, en vue de pourvoir aux besoins énergétiques de l’Inde.

    Au delà des considérations tenant à la rentabilité économique du projet dans un marché de près de 1,7 milliards de consommateurs et à la réduction des coûts, l’investissement saoudo abou dhabien en Inde paraît destiné, d’une part, à compenser, dans l’ordre subliminal, la destruction des Bouddhas de Bamyane par les Talibans protégés des Saoudiens et à faire pièce à l’investissement de la Chine au Pakistan, dans le port de Gwadar, de l’ordre de 50 milliards de dollars en vue d’en faire le terminal pétrolier chinois en Asie dans le cadre du projet OBOR. Les deux pays sont convenus en outre de délivrer des visas touristiques communs, de même que des formalités de douanes communes.

    B- Iran ou le corridor Nord Sud

    Le corridor Nord-Sud prévoit le raccordement des ports indiens, notamment celui de Mumbai (Inde) sur l’Océan Indien, aux ports iraniens, notamment de Chabahar sur le golfe persique. Une liaison maritime prolongée, sur la terre ferme, par une ligne de chemin de fer Iran Russie menant à Saint-Pétersbourg, via l’Azerbaïdjan, avec des ramifications vers l’Asie de l’Est, Le Moyen Orient et l’Europe à travers les pays partenaires au projet: Arménie, Biélorussie, Ukraine, Bulgarie, Kazakhstan, Kirghizie, Tadjikistan, Sultanat d’Oman, Syrie et Turquie.

    Le volume des échanges entre l’Iran et l’Inde devrait tripler à la faveur de ce projet passant de 9 milliards à 30 milliards de dollars par an. Le corridor Nord Sud devrait faire contrepoint au projet chinois de la Route de la Soie. Le projet chinois emprunte en effet le port iranien de Bandar Abbas pour son trafic avec le Pakistan.

    C- Iran-Chine: La transaction du siècle de l’ordre de 400 milliards de dollars.

    Parallèlement à sa coopération avec l’Inde, l’Iran a scellé un partenariat avec la Chine en concluant un partenariat stratégique matérialisé par une transaction de 400 milliards de dollars, dans une démarche à double objectif visant d’une part, à neutraliser le courroux chinois face à la coopération irano indienne, et, d’autre part, à contourner l’embargo américain qui frappe la République Islamique depuis 40 ans.

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  44. Sur une période de 25 ans, la Chine pourrait investir la somme vertigineuse de 400 milliards de dollars: 280 milliards à destination des industries pétrolières et gazières et 120 milliards pour les transports et la technologie. En contrepartie, l’Iran lui vendrait ses barils de pétrole à bas prix. La signature de l’accord est prévue en 2021.

    6 – La France se distingue particulièrement dans cette affaire

    Un des grands pollueurs nucléaire de la planète, l’équipementier du régime d’apartheid d’Afrique du Sud et d’Israël, l’associé de l’Iran impérial dans le consortium Eurodif, la France a été constamment en pointe dans le combat pour la dénucléarisation de l’Iran.

    L’argumentaire occidental gagnerait donc en crédit si la même rigueur juridique était observée à l’égard de tous les autres protagonistes du dossier nucléaire, au point que la Chine et la Russie, les principaux alliés de l’Iran, se sont dotées d’une structure de contestation du leadership occidental à travers l’organisation de coopération dite «le groupe de Shanghai», pour en faire une OPEP nucléaire regroupant les anciens chefs de file du camp marxiste (Chine et Russie), ainsi que les Républiques musulmanes d’Asie centrale, avec l’Iran en tant qu’observateur.

    L’Iran est membre observateur du Groupe de Shanghai, le groupement des cinq pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui se propose de favoriser une ère multipolaire dans les relations internationales, en opposition frontale avec l’unilatéralisme occidental.

    Pour aller plus loin sur ce thème : https://www.madaniya.info/2015/07/12/le-message-subliminal-de-l-iran-au-monde-arabo-musulman/

    Conclusion

    Le retour des Talibans au pouvoir en Afghanistan va conférer une profondeur stratégique au Pakistan à l’effet de compenser quelque peu l’exiguïté de son territoire face à l’Inde.

    Mais le spectaculaire chassé croisé opéré dans la décennie 2010 avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump (États-Unis) et d’Imrane Khan (Pakistan), de même que le renversement d’alliance qui s’est ensuivi a placé l’Inde et le Pakistan en situation de dissuasion mutuelle absolue avec un Pakistan adossé à la Chine et l’Inde, soutenue par les États Unis.

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  45. L’EAU, source potentielle de conflit entre la Chine et l’Inde

    En superposition au conflit Inde Pakistan se greffe un nouveau conflit potentiel Chine Inde à propos de l’Eau.

    Les plans de Pékin pour un super barrage ont conduit New Delhi à réfléchir à la construction d’un projet concurrent sur un fleuve nommé Brahmapoutre en Inde et Yarlung Zangbo en Chine

    Les analystes avertissent qu’une telle course pourrait devenir incontrôlable, avec des répercussions non seulement pour les deux mais aussi pour le Bangladesh, que le fleuve traverse également. En retenant les limons, les barrages favorisent la submersion des deltas, déjà fragilisés par l’élévation des mers.

    Au plus fort d’une confrontation frontalière interminable de sept mois entre leurs troupes et d’un découplage économique, les liens effilochés entre l’Inde et la Chine ont maintenant un nouveau point de tension: l’eau.

    Ce nouveau conflit est alimenté par un mélange de méfiance mutuelle, de manque de transparence et d’une intense rivalité autour de l’un des plus grands fleuves du monde, le Brahmapoutre en Inde et le Yarlung Zangbo en Chine.

    Cette configuration devrait conduire les protagonistes de ce grand jeu à la plus grande circonspection, en ce que la moindre étincelle pourrait dégénérer en une catastrophe infiniment plus calamiteuse que la plus grave des pandémies et les conséquences désastreuses à la puissance 20, à l’effet de réduire à néant les efforts de l’Asie, continent colonisé dans sa totalité au XIX me siècle, en vue de se hisser au premier rang des continents, qui plus est dans le groupe de tête des grandes puissances industrielles. En somme, la revanche des grands empires terrestres asiatiques sur leurs anciens colonisateurs occidentaux.

    L’Eurasie –qui regroupe 93 pays, représente la plus grande masse continentale qui va de l’Atlantique (Détroit de Gibraltar), au Pacifique (Japon), en passant par l’Océan Indien (Sri Lanka). Cet hyper continent compte 5,5 milliards d’individus – les 2/3 des producteurs et des consommateurs de la planète.

    Ce super continent est d’ores et déjà la pomme de discorde dont la domination et l’exploitation constitue l’enjeu de la prochaine Grande Guerre Mondiale – la Troisième, que les puissances impérialistes entendent se disputer âprement à l’aide d’armes conventionnelles – pour lesquelles ces 93 pays (pauvres pour plusieurs) consacrent des centaines de milliards de dollars chaque année – et aussi d’armes chimiques, bactériologiques, virologiques, météorologiques, nucléaires et thermonucléaires…

    Comme le démontre les guerres engagées aux deux extrémités (Ukraine-Taïwan) et au centre (Iran-Syrie-Yémen-Irak-Cachemire) de cet hémisphère… Songeons au Pakistan, incapable de secourir sa population des inondations mais gaspillant des milliards en armement.

    L’histoire retiendra que les «grandes démocraties occidentales», par leur alliance avec les forces les plus obscurantistes de la planète, par l’instrumentalisation de l’Islam à des fins politiques, auront nourri la forme la plus pernicieuse de la «dialectique du maître et de l’esclave» en ce que les maîtres occidentaux sont devenus les mercenaires de leurs propres esclaves.

    https://www.mondialisation.ca/de-la-nuclearisation-de-lasie/5672267

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  46. Pénurie d’énergie électrique: pas de minage de bitcoins en cas de coupure d'électricité


    le 27 octobre 2022 - 12:45


    Dans un rapport sur le numérique et l'énergie publié le 18 octobre, la Commission européenne demande aux États membres qu’en cas de coupure sur le réseau électrique, les activités de minage soient stoppées, et à long terme, de décourager le minage de bitcoins.

    Le secteur des technologies de l’information accusé de mettre sous pression le réseau énergétique
    Dans ce rapport de la Commission européenne consacré à imaginer un plan d’action dans le cadre de la transition énergétique, les usages actuels et modèles de production du secteur des TIC sont évalués. Le secteur représente environ 7 % de la consommation mondiale d’électricité, et cette part devrait atteindre 13 % d'ici à 2030. En outre, l’empreinte énergétique des TIC représente 3 à 5 % des émissions mondiales de CO2, ce qui les place au même niveau que l’industrie aéronautique.

    Seulement 10 % du minage de crypto monnaies est réalisé en Europe

    Le rapport signale de nombreuses applications des nouvelles technologies dont l’usage est en train de se démocratiser, impactant ainsi le réseau électrique. C’est le cas des crypto monnaies dont l’utilisation est en hausse substantielle, avec une consommation d'énergie deux fois plus importante qu’il y a deux ans, portant la proportion à environ 0,4 % de la consommation mondiale d’électricité. L’Union européenne devrait, selon le document, “veiller à ce que seules les versions les plus économes en énergie des technologies sous-jacentes aux cryptomonnaies et aux chaînes de blocs soient utilisées sur les marchés et les bourses de l’énergie”, notamment en abandonnant progressivement le minage de bitcoins, considérées le plus polluant.

    Un accord politique a été conclu par les colégislateurs le 30 juin 2022 qui impose aux acteurs du marché des crypto-actifs de divulguer des informations sur l’empreinte environnementale et climatique de leurs crypto-actifs.

    Les pays de l’UE invités à réagir à la question des crypto monnaies

    Au nom de la crise énergétique actuelle et des risques accrus pour l’hiver à venir, la Commission souhaite que les États membres mettent en œuvre des mesures ciblées en vue de réduire la consommation d’électricité des activités de minage des crypto-actifs. En cas de délestage électrique, les États membres devront se tenir prêts à interrompre le minage de crypto-actifs. Dans une perspective de long terme, les allègements fiscaux et les autres mesures fiscales en faveur des activités de minage des crypto-monnaies actuellement en vigueur dans certains États membres devraient être, selon le rapport, abolies.

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  47. La Commission mettra en place un label d’efficacité énergétique pour la blockchain. De cette manière, l’UE prévoit d'encourager l’utilisation de monnaies virtuelles moins énergivores comme Ethereum, la deuxième crypto monnaie la plus importante au monde, qui a réussi le 15 septembre 2022, sa mise à niveau vers le protocole dit de “preuve d’enjeu”, qui devrait aboutir, selon l’entreprise, à réduire la consommation d’énergie de plus de 99 %.

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/penurie-d-energie-electrique-pas-de-minage-de-bitcoins-en-cas-de-coupure-d

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  48. Dictature déguisée : des monstres autoritaires font des ravages sur nos libertés


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 27 OCTOBRE 2022 - 05:25
    Rédigé par John & Nisha Whitehead via The Rutherford Institute,


    « Vous les voyez dans la rue. Vous les regardez à la télé. Vous pourriez même voter pour un cet automne. Vous pensez que ce sont des gens comme vous. Vous vous trompez. Tout à fait tort.
    - Ils vivent

    Nous vivons dans deux mondes.

    Il y a le monde que nous voyons (ou sommes faits pour voir) et puis il y a celui que nous sentons (et que nous entrevoyons parfois), ce dernier étant bien loin de la réalité propagandiste fabriquée par le gouvernement et ses commanditaires. , y compris les médias.

    En effet, ce que la plupart des Américains perçoivent comme la vie en Amérique - privilégiée, progressiste et libre - est loin de la réalité, où les inégalités économiques augmentent, les véritables agendas et le pouvoir réel sont enfouis sous des couches de double langage orwellien et d'obscurcissement des entreprises, et " la liberté, » tel qu'il est, est administré à petites doses légalistes par des policiers militarisés et des agents fédéraux armés jusqu'aux dents.

    Tout n'est pas comme il semble.

    Des monstres à visage humain marchent parmi nous. Beaucoup d'entre eux travaillent pour le gouvernement américain.

    C'est la prémisse du film de John Carpenter, They Live, qui est sorti en novembre 1988 et reste troublant, terriblement approprié à notre époque moderne.

    Mieux connu pour son film d'horreur Halloween, qui suppose qu'il existe une forme de mal si sombre qu'elle ne peut pas être tuée, l'œuvre plus vaste de Carpenter est imprégnée d'un fort penchant anti-autoritaire, anti-establishment et laconique qui parle à les inquiétudes du cinéaste face à l'effritement de notre société, en particulier de notre gouvernement.

    Maintes et maintes fois, Carpenter dépeint le gouvernement travaillant contre ses propres citoyens, une population déconnectée de la réalité, une technologie devenue folle et un avenir plus horrible que n'importe quel film d'horreur.

    Dans Escape from New York, Carpenter présente le fascisme comme l'avenir de l'Amérique.

    Dans The Thing, un remake du classique de science-fiction de 1951 du même nom, Carpenter présuppose que nous devenons tous de plus en plus déshumanisés.

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  49. Dans Christine, l'adaptation cinématographique du roman de Stephen King sur une voiture possédée par un démon, la technologie fait preuve d'une volonté et d'une conscience qui lui sont propres et se déchaîne de manière meurtrière.

    Dans In the Mouth of Madness, Carpenter note que le mal grandit lorsque les gens perdent «la capacité de faire la différence entre la réalité et la fantaisie».

    Et puis il y a Carpenter's They Live, dans lequel deux travailleurs migrants découvrent que le monde n'est pas ce qu'il paraît. En fait, la population est actuellement contrôlée et exploitée par des extraterrestres travaillant en partenariat avec une élite oligarchique. Pendant tout ce temps, la population - parfaitement inconsciente du véritable programme à l'œuvre dans sa vie - a été endormie dans la complaisance, endoctrinée dans la conformité, bombardée de distractions médiatiques et hypnotisée par des messages subliminaux diffusés par la télévision et divers appareils électroniques, panneaux d'affichage et pareil.

    Ce n'est que lorsque le vagabond sans-abri John Nada (joué à fond par le regretté Roddy Piper) découvre une paire de lunettes de soleil trafiquées - des lentilles Hoffman - que Nada voit ce qui se cache sous la réalité fabriquée de l'élite : le contrôle et la servitude.

    Vue à travers le prisme de la vérité, l'élite, qui apparaît humaine jusqu'à ce qu'elle soit dépouillée de ses déguisements, se révèle être des monstres qui ont asservi les citoyens afin de s'en prendre à eux.

    De même, les panneaux d'affichage diffusent des messages cachés et faisant autorité : une femme en bikini dans une publicité ordonne en fait aux téléspectateurs de "se marier et de se reproduire". Les porte-revues crient « CONSUMEZ » et « OBÉISSEZ ». Une liasse de billets d'un dollar dans la main d'un vendeur proclame : « C'EST VOTRE DIEU ».

    Lorsqu'ils sont vus à travers les lentilles Hoffman de Nada, certains des autres messages cachés qui sont intégrés dans le subconscient des gens incluent : AUCUNE PENSÉE INDÉPENDANTE, SE CONFORMER, SOUMETTRE, RESTEZ ENDORMÉ, ACHETER, REGARDER LA TÉLÉVISION, PAS D'IMAGINATION et NE PAS QUESTIONNER L'AUTORITÉ.

    Cette campagne d'endoctrinement conçue par l'élite de They Live est douloureusement familière à quiconque a étudié le déclin de la culture américaine.

    Une population qui ne pense pas par elle-même, obéit sans poser de questions, est soumise, ne défie pas l'autorité, ne sort pas des sentiers battus et se contente de s'asseoir et de se divertir est une population qui peut être facilement contrôlée.

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  50. De cette façon, le message subtil de They Live fournit une analogie appropriée de notre propre vision déformée de la vie dans l'État policier américain, ce que le philosophe Slavoj Žižek appelle la dictature en démocratie, "l'ordre invisible qui soutient votre apparente liberté".

    Nous sommes nourris d'une série de fictions soigneusement conçues qui ne ressemblent en rien à la réalité.

    Faites abstraction des tentatives du gouvernement de nous distraire, de nous distraire et de nous embrouiller et de vous mettre à l'écoute de ce qui se passe réellement dans ce pays, et vous tomberez tête baissée dans une vérité indubitable et désagréable : ce à quoi nous avons affaire aujourd'hui est une bête autoritaire qui a dépassé son chaînes et ne sera pas retenu.

    Par ses actes de prise de pouvoir, de brutalité, de méchanceté, d'inhumanité, d'immoralité, de cupidité, de corruption, de débauche et de tyrannie, le gouvernement est devenu presque impossible à distinguer du mal qu'il prétend combattre, que ce mal prenne la forme du terrorisme, de la torture, de la maladie, le trafic de drogue, le trafic sexuel, le meurtre, la violence, le vol, la pornographie, les expérimentations scientifiques ou tout autre moyen diabolique d'infliger douleur, souffrance et servitude à l'humanité.

    Nous avons laissé les méfaits et les abus du gouvernement durer trop longtemps.

    Nous sommes nourris d'une série de fictions soigneusement conçues qui ne ressemblent en rien à la réalité.

    Malgré le fait que nous sommes 17 600 fois plus susceptibles de mourir d'une maladie cardiaque que d'un attentat terroriste ; 11 000 fois plus susceptibles de mourir d'un accident d'avion que d'un complot terroriste impliquant un avion ; 1 048 fois plus susceptibles de mourir d'un accident de voiture que d'un attentat terroriste et 8 fois plus susceptibles d'être tués par un policier que par un terroriste, nous avons confié le contrôle de nos vies à des représentants du gouvernement qui nous traitent comme un moyen de une fin - la source de l'argent et du pouvoir.

    Comme l'avertit l'homme barbu dans They Live : « Ils démantèlent la classe moyenne endormie. De plus en plus de gens deviennent pauvres. Nous sommes leur bétail. Nous sommes élevés pour l'esclavage.

    Nous avons acheté l'illusion et refusé de saisir la vérité.

    Du moment où nous naissons jusqu'à notre mort, nous sommes endoctrinés à croire que ceux qui nous gouvernent le font pour notre propre bien. La vérité est bien différente.

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  51. Les pouvoirs en place veulent que nous nous sentions menacés par des forces indépendantes de notre volonté (terroristes, pandémies, fusillades de masse, etc.).

    Ils veulent que nous ayons peur et que nous soyons dépendants du gouvernement et de ses armées militarisées pour notre sécurité et notre bien-être.

    Ils nous veulent méfiants les uns envers les autres, divisés par nos préjugés, et à la gorge les uns des autres.

    Surtout, ils veulent que nous continuions à marcher au même rythme que leurs diktats en tant que zombies craintifs, contrôlés et pacifiés.

    Cela me ramène à They Live, dans lequel les vrais zombies ne sont pas les extraterrestres qui appellent mais la population qui se contente de rester contrôlée.

    En fin de compte, le monde de They Live n'est pas si différent du nôtre. Comme le souligne l'un des personnages : « Les pauvres et les sous-prolétaires grandissent. La justice raciale et les droits de l'homme sont inexistants. Ils ont créé une société répressive et nous sommes leurs complices involontaires. Leur intention de régner repose sur l'anéantissement de la conscience. Nous avons été bercés dans une transe. Ils nous ont rendus indifférents à nous-mêmes, aux autres. Nous nous concentrons uniquement sur notre propre gain.

    Nous aussi, nous nous concentrons uniquement sur nos propres plaisirs, préjugés et gains. Nos pauvres et sous-classes sont également en croissance. L'injustice grandit. Les inégalités se creusent. Le souci des droits de l'homme est quasi inexistant. Nous aussi avons été bercés dans une transe, indifférents aux autres.

    Inconscients de ce qui nous attend, nous avons été manipulés pour croire que si nous continuons à consommer, à obéir et à avoir la foi, les choses iront bien. Mais cela n'a jamais été le cas des régimes émergents. Et au moment où nous sentirons le marteau s'abattre sur nous, il sera trop tard.

    Alors, où en sommes-nous ?

    Les personnages qui peuplent les films de Carpenter donnent un aperçu.

    Sous leur machisme, ils croient toujours aux idéaux de liberté et d'égalité des chances. Leurs convictions les placent en opposition constante avec la loi et l'establishment, mais ils n'en sont pas moins des combattants de la liberté.

    Lorsque, par exemple, John Nada détruit l'émetteur hypnotique extraterrestre dans They Live, il lance un appel à la liberté. Comme le déclare mémorablement Nada, "Je suis venu ici pour mâcher du chewing-gum et botter le cul. Et je n'ai plus de chewing-gum.

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  52. En d'autres termes : nous devons être actifs et prendre position pour ce qui est vraiment important.

    Arrêtez de vous laisser facilement distraire par des spectacles politiques inutiles et faites attention à ce qui se passe réellement dans le pays.

    Comme je l'explique clairement dans mon livre Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries, la véritable bataille pour le contrôle de cette nation se déroule au bord des routes, dans des voitures de police, à la barre des témoins, par téléphone. lignes, dans les bureaux du gouvernement, dans les bureaux des entreprises, dans les couloirs et les salles de classe des écoles publiques, dans les parcs et les réunions du conseil municipal, et dans les villes et villages de tout le pays.

    Tous les pièges de l'État policier américain sont maintenant bien en vue.

    Réveille-toi, Amérique.

    S'ils vivent (les tyrans, les oppresseurs, les envahisseurs, les seigneurs), c'est uniquement parce que « nous le peuple » dormons.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/dictatorship-disguise-authoritarian-monsters-wreak-havoc-our-freedoms

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  53. Investissez comme un capital-risqueur dans cette startup Deep Tech


    PAR NANOVMS
    27 octobre 2022



    Imaginez écrire l'un des premiers chèques providentiels à Steve Jobs pour Apple ou Bill Gates pour Microsoft. Une nouvelle société de système d'exploitation n'arrive pas si souvent et le système d'exploitation serveur utilisé par toutes les entreprises technologiques du monde n'a pas beaucoup changé en 50 ans. Son incarnation la plus récente, Linux, a déjà 30 ans et est sortie à peu près au même moment que les premiers navigateurs Web.

    Cela n'aurait pas été possible à l'époque, mais les nouvelles réglementations de la SEC appelées "reg CF" permettent désormais aux entreprises privées de lever publiquement des fonds auprès du public avant leur introduction en bourse. Vous pouvez désormais investir comme un capital-risqueur.

    Microsoft et Apple sont réputés pour avoir construit de très grandes entreprises basées sur des systèmes d'exploitation grand public, mais les entreprises du monde sont basées dans le cloud, utilisant des systèmes d'exploitation côté serveur. Ces systèmes datent de trois décennies et ont été construits avant la commercialisation de la virtualisation par des sociétés telles que VMWare et avant le cloud comme Amazon Web Services, qui génère actuellement plus de 12 % des revenus d'Amazon.

    NanoVMs fait bouger les choses :

    Nouvel arrivant, NanoVMs construit un nouveau type de système d'exploitation basé sur l'idée de l'unikernel. Le principe est simple - en isolant chaque application sur une machine virtuelle, elle peut exécuter la plupart des applications plus rapidement, de manière plus sûre et avec beaucoup moins de complexité que les solutions existantes. Il peut exécuter des applications 200 % plus rapidement sur Google Cloud et jusqu'à 300 % plus rapidement sur Amazon Web Services, tout en offrant des garanties de sécurité très solides qui manquent aux systèmes existants. Il n'y a pas d'utilisateurs, de mots de passe ou de connexion à distance par exemple.

    « Entrer par effraction dans un serveur, c'est comme entrer par effraction dans une maison. Le criminel a peut-être donné un coup de pied dans la porte ou est entré par une fenêtre latérale, mais ce n'est pas pour cela qu'il est là. Il est là pour vos armes, votre argent et vos téléviseurs à écran plat. C'est la même chose lorsque des pirates s'introduisent dans des serveurs. Les attaquants pourraient se moquer de votre logiciel - ils veulent exécuter leur logiciel - cela pourrait être aussi simple que de voler la base de données ou d'extraire de la crypto-monnaie. L'astuce avec les unikernels est qu'ils sont uniquement conçus pour exécuter un seul programme en tant que machine virtuelle. Il n'y a pas de support pour exécuter plusieurs programmes sur la même machine virtuelle." explique le PDG de NanoVMs.

    Cette approche est définitivement différente de celle de la plupart des entreprises du secteur de la cybersécurité, car elles ne recherchent que les systèmes piratés ou les systèmes qui vont être piratés et pourtant, ces entreprises obtiennent toujours des valorisations de plusieurs milliards de dollars - parfois juste un an après le début d'opérations comme Wiz.

    Pour en savoir plus sur l'histoire de l'infrastructure logicielle, regardez cette vidéo :

    - voir sur site -

    Un nouveau système d'exploitation serveur est une opportunité massive :

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  54. Quelle est l'opportunité du système d'exploitation côté serveur ? On peut citer la récente acquisition de RedHat par IBM pour 34 milliards de dollars, mais cela ne brosse pas vraiment le tableau de manière suffisamment approfondie. Il faut approfondir le paysage côté serveur.

    Par exemple, regardez des entreprises telles que Confluent dont la capitalisation boursière actuelle est d'environ 23 milliards de dollars avec son client open source Kafka qui, selon NanoVMs, peut déjà fonctionner plus rapidement et de manière plus sûre sans changement de code par rapport à Linux sur son système Nanos. Regardez Redis Labs, avec une valorisation de 2 milliards de dollars, les mainteneurs du populaire magasin Redis K/V, qui, selon NanoVMs, fonctionne déjà jusqu'à 37 % plus rapidement, encore une fois avec une forte isolation de sécurité.

    En fait, si l'on consulte les 100 millions de dollars COSSI, on peut trouver de nombreuses entreprises de plusieurs milliards de dollars, toutes construites sur le système d'exploitation côté serveur que les NanoVM perturbent. Non seulement les NanoVM exécutent ce logiciel existant plus rapidement et de manière plus sûre, mais elles ouvrent la porte à de tout nouveaux entrants sur le marché.

    Alors que les entreprises commerciales open source prennent généralement quelques années de recherche et développement pour démarrer, elles produisent des rendements massifs pour les premiers investisseurs. Traditionnellement, ces opportunités n'étaient pas disponibles pour les premiers investisseurs, mais les changements de la SEC à partir de cette année permettent même aux investisseurs non accrédités d'investir dans des entreprises jusqu'à 5 millions de dollars par an dans les cycles de Reg CF, ce qui vous donne la possibilité d'investir dans les NanoVM dès le début.

    L'approche logicielle unique de NanoVM combine deux marchés massifs : la cybersécurité et le cloud.

    NanoVMs a déjà attiré l'élite des investisseurs de la Silicon Valley tels que Initialized Capital, L2 Ventures du quarterback Joe Montana du NFL Hall of Fame, Bloomberg Beta et des investisseurs célèbres en cybersécurité tels que Ron Gula de Gula Tech Ventures, levant un total de 3 millions de dollars à ce jour.

    Dans un monde dominé par les applications de promenade pour chiens et les escroqueries NFT pour devenir riche rapidement, la société a des racines technologiques profondes avec quatre brevets déjà délivrés et quatre autres déposés. NanoVMs a reçu quatre subventions pour son travail spécialisé sur les unikernels du Département de l'énergie, de l'US Air Force et, plus récemment, de la National Science Foundation.

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  55. La technologie NanoVMs n'est pas seulement pour le cloud - ils citent également le calcul de pointe et les réseaux centraux 5G sécurisés et performants ainsi que les applications avancées d'apprentissage automatique comme cas d'utilisation potentiels. En d'autres termes, il s'agit d'un TAM explosif.

    Ils sont également entrés dans le pipeline ABMS de l'US Air Force avec un ID / QI plafond de 950 millions de dollars et sont membres de trois consortiums différents soutenus par le gouvernement OTA.

    Ils ont plusieurs gammes de produits, y compris les packages Nanos C2 et NanoVMs Radar et comptent jusqu'à présent des clients de onze pays différents. En tant qu'entreprise "open source", ils profitent de l'ampleur extrême de la distribution de logiciels que l'open source implique.

    Si vous recherchiez un investissement en technologie de pointe basé dans la Silicon Valley, les NanoVM en valent la peine. Pour en savoir plus sur l'investissement, consultez leur page d'informations sur les investisseurs, mais dépêchez-vous car ils ne peuvent accepter que jusqu'à la fin de leur tour ou jusqu'à ce qu'ils atteignent leur maximum.

    https://www.zerohedge.com/sponsored-post/invest-venture-capitalist-deep-tech-startup

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  56. Oubliez les tunnels de Musk, les premiers investisseurs de Tesla lancent la toute première voiture eVTOL


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 27 OCTOBRE 2022 - 04:25


    Nous avons rencontré de nombreuses entreprises qui lancent des conceptions futuristes d'avions électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL). Certains ont même testé (voir : ici & ici) et/ou ont commencé à vendre des eVTOL sur le marché (voir : ici). Mais lorsqu'il s'agit d'un eVTOL pilotable, Alef Aeronautics a une conception révolutionnaire.

    Alef, basé en Californie, est le seul eVTOL doté de capacités de conduite dans la rue. Le prototype du modèle A d'Alef a été dévoilé pour la première fois mercredi dernier.

    L'Alef Model A n'est pas un rêve lointain, il devrait entrer en production en série avec les premières livraisons au 4T25. Le coût de l'eVTOL qui roule sur les routes et survole la circulation commence à environ 300 000 $. Il a une autonomie de 200 milles et vole environ 110 milles (177 km).

    Reuters a déclaré: "L'apparence inhabituelle - qui présente un corps qui se retourne sur le côté pour devenir l'aile après le décollage - n'est qu'un aspect qui a attiré Tim Draper, l'un des premiers investisseurs d'Elon Musk's Tesla Inc et SpaceX dont Draper Associates Fund V a soutenu Alef avec 3 millions de dollars en capital de démarrage."

    Draper a déclaré à Reuters par e-mail : "Le design est extraordinaire. Les côtés de la voiture deviennent les ailes lorsque l'avion devient horizontal."

    - voir schéma sur site -

    Dans un communiqué de la société, le PDG d'Alef, Jim Dukhovny, a déclaré que l'eVTOL est une "solution moderne pour les besoins de transport urbain et rural au 21e siècle, car il s'agit du moyen de transport le plus rapide et le plus pratique jamais créé du point d'origine à la destination finale. . En permettant aux consommateurs de choisir le mode conduite ou vol, la voiture volante Alef permet le trajet optimal en fonction des conditions routières, de la météo et des infrastructures.

    Dukhovny a déclaré à CNET : "Nous pouvons réellement résoudre tout le trafic dans le monde pour les cent prochaines années."

    ... et il y a l'idée d'Elon Musk de construire des tunnels pour réduire les problèmes de congestion du trafic dans les grandes villes.

    https://www.zerohedge.com/technology/forget-musks-tunnels-early-tesla-investor-seeds-first-ever-evtol-car

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  57. Quelle est la taille de la « réserve stratégique de fromages » américaine ?


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 26 OCTOBRE 2022 - 05:05


    En août 2022, les États-Unis avaient 1,5 milliard de livres de fromage en chambre froide à travers le pays. Cela représente environ 3,4 milliards de dollars de fromage.

    En utilisant les données de l'USDA, ce graphique montre à quel point le stock de fromage américain a augmenté au cours des dernières années et le compare à des points de repère notables pour aider à mettre les choses en perspective.

    - voir dessin sur site -

    Mais avant de plonger dans les données, Omri Wallach et Carmen Ang de Visual Capitalist prennent du recul pour expliquer rapidement pourquoi le stock de fromage américain est devenu si important en premier lieu.

    Pourquoi tant de fromage ?

    Au cours des 30 dernières années, la production de lait aux États-Unis a augmenté de 50 %.

    Pourtant, alors que la production de lait a augmenté, la consommation de lait a diminué. En 2004, les Américains consommaient l'équivalent d'environ 0,57 tasse de lait par jour. En 2018, la consommation moyenne de lait était tombée à 0,33 équivalent tasse.

    En réponse à cette situation difficile, le gouvernement américain et les entreprises laitières achètent le lait supplémentaire et le stockent sous forme de fromage depuis des années.

    Alors, où stocker une si grande quantité de fromage ? Une partie importante du stock est stockée dans un immense entrepôt souterrain (une ancienne carrière de calcaire) à l'extérieur de Springfield, Missouri.

    Le stock continue de croître

    Hormis une petite baisse en 2021 pendant la pandémie mondiale, le stock américain de fromages a augmenté régulièrement au cours des cinq dernières années :

    - voir liste sur site -

    Entre avril 2018 et avril 2022, les stocks de fromages américains ont augmenté de 130 millions de livres pour atteindre 1,48 milliard de livres. Après avoir grimpé jusqu'à 1,52 milliard de livres en juillet, le stock s'est à nouveau stabilisé à 1,48 milliard de livres fin août 2022.

    Aujourd'hui, le stock de fromage américain pèse plus que la Tour Eiffel, la Statue de la Liberté, la Tour de Pise et le Grand Sphinx de Gizeh réunis.

    Le stock de fromage est-il là pour rester ?

    Des tentatives ont été faites pour se débarrasser du stock de fromage. Au fil des ans, le gouvernement a mis en place des programmes fédéraux de bien-être alimentaire et encouragé la consommation de lait dans les écoles à travers le pays.

    Pourtant, malgré tous leurs efforts pour réduire l'excédent, le stock de fromage américain continue de croître.

    Alors que les consommateurs nationaux continuent de réduire leur consommation de lait et remplacent leur lait de vache par des substituts du lait comme le lait d'amande ou d'avoine, quelle sera l'ampleur de ce stock de fromage avant que le gouvernement ne propose une solution alternative pour gérer son excédent de produits laitiers ?

    https://www.zerohedge.com/commodities/just-how-big-americas-strategic-cheese-reserve

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  58. Les surfaces commerciales de plus de 10 000 m² ne sont plus autorisées


    le 27 octobre 2022 - 11:50


    Dénoncées comme étant responsables de 16 % de l’artificialisation totale des sols, les grandes surfaces de plus de 10 000 m² (1 ha = 100 x 100 m) ne sont plus autorisées depuis le 15 octobre.

    Parution d’un décret précisant les projets pouvant être considérés comme responsables de l'artificialisation des sols
    Votée le jeudi 15 avril dernier à l'Assemblée nationale, cette mesure de la loi climat interdit la création de nouveaux centres commerciaux de plus de 10 000 m² et soumet les surfaces inférieures à 10 000 m² à certaines conditions. Le Décret n° 2022-1312 du 13 octobre 2022, JO du 14 rappelle que sont concernés les projets “d’équipement commercial dont la réalisation engendre, sur la ou les parcelles cadastrales sur lesquelles il prend place, une augmentation des superficies des terrains artificialisés, au sens du neuvième alinéa de l’article L. 101-2-1 du code de l’urbanisme, par rapport à l’état de ces mêmes parcelles à la date du 23 août 2021″.

    Quelles conditions pour l’obtention des dérogations ?

    Comme l’explique le cabinet Landot avocats, des dérogations peuvent être accordées si le porteur du projet montre que certains critères sont remplis notamment pour favoriser l’animation dans les zones rurales (localisation du projet, besoins du territoire…) et dans les cas où le projet prévoit des mesures de compensation pour limiter les effets de l’artificialisation (qui doivent être au moins égaux aux pertes occasionnées par le projet).

    https://www.francesoir.fr/societe-environnement/les-surfaces-commerciales-de-plus-de-10-000-m2-ne-sont-plus-autorisees

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