le 24 juin 2020
Alors que les appels à plus d’énergies renouvelables et à un montage idéologique de récupération verte post-Covid, les défenseurs des énergies renouvelables sont confrontés à des questions inconfortables sur les grandes quantités de matières premières nécessaires à leur révolution verte et à des allégations de travail forcé des enfants qui ternissent la base de leurs chaînes d’approvisionnement en matériaux de spécialité.
La transition mondiale vers les énergies renouvelables pourrait conduire à des violations des droits de l’homme et risquerait d’aggraver les inégalités entre l’Occident et le monde en développement. Pourtant les « verts-pastèque » insistent sur le fait que nous n’avons plus le choix car il s’agit selon eux d’un défi existentiel si on ne corrige pas drastiquement nos habitudes de vie alors que ces mêmes « verts » sont les premiers à revendiquer des postes de responsabilités pour s’ébattre dans les salons ministériels feutrés et rouler ostensiblement dans une voiture électrique dernier modèle pour l’achat de laquelle il faut au moins un salaire de vice-président de la sous-commission des énergies renouvelables placée sous la tutelle du Premier ministre … et cette situation n’est pas unique à la France et de loin. L’idéologie verte a envahi toutes les strates du monde politique depuis la Présidente de la Commission européenne jusqu’aux maires de petites villes de province. La vérité sur les énergies vertes est dérangeante et l’article ci-dessous paru sur le site d’Antony Watts (WattsUpWithThat) en apporte quelques preuves. Voici un article de Carl-Johan Karlsson et Katarina Zimmer, 18 Juin 2020 qui étaye ce commentaire.
Le changement climatique reste l’une des menaces les plus graves pour l’intégrité de la vie sur terre. Heureusement, de nombreux outils nécessaires pour arrêter de chauffer la planète existent déjà. L’utilisation des ressources énergétiques renouvelables se développe en Occident, mais la production de véhicules électriques, d’éoliennes et de cellules solaires doit être intensifiée. Pour s’approvisionner en énergie renouvelable d’ici 2050, une condition considérée comme nécessaire pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius, les citoyens auront besoin d’un milliard de voitures électriques supplémentaires et d’une augmentation de plus de 30 fois de la capacité solaire photovoltaïque.
Mais alors que les économies occidentales s’attaquent à la crise climatique – bien qu’à un rythme extrêmement lent – une autre crise s’aggrave ailleurs. La fabrication de tous ces véhicules, panneaux et turbines nécessite des ressources telles que le cuivre, le lithium et le cobalt, qui, comme les combustibles fossiles, sont extraits du sol. Mais contrairement aux combustibles fossiles, de nombreuses matières premières pour l’énergie verte proviennent de manière disproportionnée des pays en développement.
Au cours des dernières années, l’extraction de cobalt en République démocratique du Congo a envahi la conscience du public, à commencer par un rapport d’Amnesty International de 2016 qui a révélé le travail des enfants sur les sites miniers non industriels de pays fournissant le cobalt qui se retrouve dans les téléphones intelligents et d’autres appareils dans le monde.
Les technologies renouvelables créent des problèmes éthiques aux deux extrémités de leur cycle de vie. Sovacool faisait partie d’une équipe de chercheurs qui a récemment visité les deux extrémités des chaînes d’approvisionnement technologiques : les sites d’extraction artisanale de cobalt au Congo, où les mineurs extraient le métal à l’aide d’outils rudimentaires ou de leurs mains, et les casses électroniques de déchets au Ghana, un cimetière mondial de l’électronique, tels que les panneaux solaires. Les conclusions de l’équipe révèlent un travail des enfants généralisé, l’assujettissement des minorités ethniques, la pollution toxique, la perte de biodiversité et les inégalités entre les sexes tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
Une chose que FP (Foreign Policy, lien ci-dessous) ne précise pas, c’est l’ampleur même de l’augmentation de l’activité minière qui serait nécessaire pour transformer les systèmes énergétiques mondiaux. Un rapport de la Banque mondiale de 2019 a suggéré que la production de cobalt pour les batteries, dont une grande partie est produite à partir de sources souvent douteuses au Congo, devrait être augmentée de 1200% pour limiter le réchauffement climatique à au moins 2 °C.
Si le monde se démène pour adopter les énergies renouvelables, si la demande de cobalt augmente de 1200%, est-ce que quelqu’un pense que les seigneurs de la guerre qui exploitent de nombreuses mines de cobalt du Congo feront en quelque sorte un meilleur travail pour rechercher les enfants qu’ils exploitent ? Ou est-il plus probable que les conditions pour les enfants empirent encore ?
https://foreignpolicy.com/2020/06/18/green-energy-dirty-side-effects-renewable-transition-climate-change-cobalt-mining-human-rights-inequality/
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/06/24/effets-secondaires-sordides-de-la-green-energy/
Un nouveau projet de loi au Colorado veut la vaccination obligatoire des enfants et exige un cours en ligne sur le principe vaccinal si les parents refusent pour des raisons religieuses ou idéologiques
RépondreSupprimermardi 23 juin 2020
*Notez que les 50 États américains exigent la vaccination comme condition d'entrée à l'école, bien que les exceptions varient d'un État à l'autre. La Californie, le Mississipi et la Virginie-Occidentale ont annulé l'exemption vaccinake des enfants pour des croyances personnelles. Seuls les enfants souffrant de sérieux problèmes de santé peuvent éviter les vaccins obligatoires.
En plus de rendre obligatoire la vaccination contre les maladies infantiles comme la polio, la diphtérie et la rougeole, trois États - Rhode Island, Virginie et District de Columbia - ont également adopté des lois obligeant les enfants d'âge scolaire à se faire vacciner contre le virus VPH.
"Après avoir échoué dans une tentative similaire l'année dernière, un législateur du Colorado a approuvé, le 13 juin, un projet de loi visant à améliorer les taux de vaccination infantile parmi les plus mauvais au pays, soit dans le Colorado.
Dès que le gouverneur Jared Polis signera le projet de loi, il a dit qu'il deviendra loi. Les législateurs ont envisagé d'écrire une disposition dans le projet de loi qui permettrait aux opposants de demander une mesure d'abrogation sur le bulletin de vote, ce qui aurait pu retarder la mise en œuvre du projet de loi, mais ils ont voté contre ce samedi.
Le projet de loi préserve le droit des parents de bénéficier d'exemptions pour les élèves des écoles publiques, 👉mais il leur demande soit d'obtenir une note d'un médecin indiquant qu'il existe une raison médicale, soit, dans le cas des parents ayant des réserves religieuses ou idéologiques, 👉de prendre un cours de formation en ligne concernant la science des vaccins. Les parents qui scolarisent leurs enfants à la maison pourront toujours obtenir des exemptions simplement en écrivant des notes à leurs districts scolaires locaux.
Les normes du projet de loi sont légèrement plus strictes que les normes actuelles. Les parents ici ont pu dispenser leurs enfants de la vaccination simplement en mettant une déclaration d'exemption par écrit et en la remettant à l'administration de l'école.
👉En vertu du projet de loi, les écoles devront également publier des rapports annuels aux parents détaillant les taux de vaccination et d'exemption parmi leurs étudiants. L'État maintiendra une base de données avec des informations d'exemption."
Traduction partielle de:
https://www.denverpost.com/2020/06/13/vaccine-bill-passes-colorado-exemption/amp/
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2020/06/un-nouveau-projet-de-loi-au-colorado.html
mardi 23 juin 2020
RépondreSupprimerL'enseignement low cost, la "nouvelle réalité" du monde global post-covid
La dégradation du système scolaire, très longtemps niée, devient une évidence, non plus seulement pour les enseignants du supérieur, qui ont de plus en plus de mal à travailler avec les jeunes recrues fraîchement débarquées des salles de classe. La déstructuration des programmes scolaires, les méthodes ludiques et créatives ont permis de créer une génération intellectuellement et psychologiquement faible - qui par ailleurs présente le grand intérêt pour les cercles dirigeants d'être beaucoup plus manipulable. Un énorme travail de sape a été parfaitement réalisé sous l'impulsion des structures internationales, fonctionnant de concert, à savoir principalement l'OCDE, l'UNESCO et la Banque mondiale. La Commission européenne surveille l'exécution conforme des réformes au niveau européen, et même les pays non-membre de l'OCDE, comme la Russie, sont pris en main. Mais il a fallu attendre la mise en place de la "crise de Covid" pour bénéficier de l'impulsion nécessaire à l'entrée en force de l'enseignement dit "ouvert et à distance", dont la forme actuelle a été façonnée par l'UNESCO en 1997 pour les pays en voie de développement, mais peinait à s'implanter dans les Etats développés. Ce pas a été franchi grâce à l'excuse Covid et la mondialisation renforce un monde unifié, mais prévu comme inégalitaire, avec un enseignement traditionnel, coûteux, pour une élite et un enseignement low cost pour la plèbe. C'est ça la "nouvelle réalité" qui foncièrement veut, avec le temps, nous être imposée. Car cette élite a besoin d'un peuple inculte pour se sentir supérieure.
L'éducation des peuples est la pierre angulaire du développement de toute société. Sans même parler du développement culturel de cette société, sur lequel repose chaque pays, car de lui va dépendre le niveau moyen des élites dirigeantes, les systèmes d'éducation forment les jeunes êtres humains appelés à devenir des Hommes. La vie n'est pas qu'un concept biologique, à moins de ne l'appliquer qu'aux cellules. Un être humain n'est pas qu'un amas de cellules, c'est avant tout un être pensant et conscient de cela. Sa personnalité va résulter et des connaissances acquises et de la manière dont ces connaissances seront acquises, à savoir de sa capacité à l'effort, qui fera de lui ensuite un être capable de se développer. Ou non.
La simplification incessante des programmes scolaires, le ludique à tout prix soi-disant pour garder l'attention de l'enfant, la diminution des devoirs à la maison, les grandes discussions autour de "stress" des notes et des examens, tout cela contribue à fabriquer une génération faible - et psychiquement et intellectuellement. Selon une étude publiée en 2007, le niveau des élèves de 5e en 2005 était celui des élèves de CM2 en 1987 en orthographe et lecture. Et rien n'a été fait pour que ça s'améliore, car les discours progressistes infantilisant se sont renforcés ces dernières années. En Russie, la chute du niveau des élèves est également perceptible lorsqu'ils arrivent à l'Université et cela grâce, par exemple, à l'apparition dans les petites classes de cahiers pré-remplis ... qui permettent à l'élève de ne pas faire l'effort d'écrire trop, à l'invasion de tableaux électroniques dans les salles de classe ... qui permettent aux élèves de ne pas trop se concentrer, à des programmes réduits, à des professeurs peut enclins à corriger des rédactions et encore moins vérifier des listes de lecture estivales (quand les vacances durent trois mois).
Les sources de cette tragédie humaine, dont nous sommes les seuls responsables, sont à rechercher dans les organismes internationaux, qui dirigent les politiques d'enseignement au niveau national. L'UNESCO est très active à ce sujet et a lancé depuis 1997, ouvertement, un grand mouvement pour "l'enseignement ouvert et à distance". L'idée est très simple : puisque la mondialisation se développe à merveille, le monde global doit prendre en main l'enseignement. Or, les zones culturelles et économiques de ce monde global sont différentes - l'enseignement à distance est une chance ... pour égaliser. Sous les slogans de "débarrasser des contraintes de temps et de lieu", d'"enseignement flexible", les pays sont largement enjoints à se détourner de l'enseignement traditionnel, qui ne serait plus adapté aux exigences d'aujourd'hui, pour se tourner vers l'enseignement à distance, ce qui concerne également les Universités. Les crises économiques vont aider à convaincre, car cette forme d'enseignement coûte beaucoup moins cher.
RépondreSupprimerCette démarche a été, au départ, tournée vers les pays en voie de développement. L'argument spécifique était simple : vous n'avez pas un budget énorme à consacrer à l'enseignement, vos ressources intellectuelles sont limitées, nous vous proposons une solution à moindre coût avec accès à des "vidéos" de qualité. Le culte managerial de la rentabilité fait son travail.
Parallèlement, en 2002, l'OCDE, qui s'occupe des questions économiques, ouvre une direction de l'éducation, qui va "aider" les Etats à intensifier "dans le bon sens" les réformes de l'éducation. Un rapport aussi volumineux qu'instructif est disponible ici. La toile se renforce, car les partenaires de l'OCDE ici sont notamment la Banque mondiale (dont nous allons parler ensuite), l'UNESCO, la Commission européenne et tout un réseau d'ONG, ce qui permet l'implantation nationale des directives internationales. La démarche de l'OCDE est très intéressante, car elle se base sur différents programmes, dont la méthodologie annoncée est très significative. Sur le programme PISA :
"Elle collecte des informations sur leurs compétences socio-émotionnelles, leurs attitudes à l’égard de l’apprentissage et leur bien-être, et évalue également le degré d’équité des possibilités d’apprentissage qu’offrent les pays à leurs jeunes citoyens. Grâce à ces évaluations, les pays ont la possibilité de comparer leurs politiques et pratiques éducatives avec celles des systèmes les plus performants et progressant le plus rapidement dans le monde, tout en tirant des enseignements de ces comparaisons."
L'important, dans les réformes de l'enseignement, n'est pas le renforcement de l'orthographe, la lecture, pourtant sans maitriser sa langue maternelle, aucun élève ne peut construire un savoir solide. L'important n'est pas même le savoir. Il s'agit de conduire les pays à unifier leurs systèmes d'éducation en se copiant les uns les autres (donc adieu les traditions nationales) au regard de l'attribution équitable de compétences socio-émotionnelles. Je ne me risquerai pas à la traduction.
RépondreSupprimerL'autre intérêt de ces démarches est la mise en avant de l'utilitarisme : il faut produire des instruments utiles à la société contemporaine - telle que ces organismes l'ont préalablement déterminée :
"mesure le niveau des adultes dans les compétences fondamentales – à savoir la littératie, la numératie et la capacité à résoudre des problèmes dans des environnements à forte composante technologique. (...) L’analyse des données de l’Évaluation des compétences des adultes offre aux pays un bon aperçu des forces et faiblesses de leur main-d’œuvre – et des éléments de leurs systèmes d’enseignement et de formation qui pourraient encore être améliorés. "
Dans cette logique, il est suffisant, au regard du monde technologique voulu, que ces gens sachent lire, compter et manier les technologies. Le système éducatif, de l'école à l'Université, doit donc produire des instruments plus ou moins vivants permettant de faire marcher un monde déterminé ailleurs. Ce n'est plus l'homme qui façonne le monde dans lequel il vit, c'est lui qui est sommé de s'adapter à un certain monde.
Une question idiote en passant : qui va donc avoir le droit de former les "élites" qui décideront de la forme du monde ? La réponse nous est donnée grâce à la crise du coronavirus.
Toute cette démarche bloquait un peu avant la crise socio-idéologique du coronavirus. Comme le soulignait l'UNESCO, les pays développés restaient plus attachés aux méthodes d'enseignement traditionnel. Mais cette année, la révolution tant attendue a eu lieu, il a fallu l'aider, mais peu importe, enfin, nous sommes appelés à vivre dans le monde merveilleux des prisons à distance, pardon, de la liberté virtuelle. Et une nouvelle réalité s'impose : tout le monde n'aura pas les mêmes chances dans la vie. Ce n'est pas une nouvelle, cela a toujours été le cas, mais justement les sociétés évoluées, traditionnellement, cherchaient à combattre les inégalités sociales. Maintenant, c'est un fait établi. C'est la nouvelle réalité. Parfaitement expliquée par la Banque Mondiale.
Près de 1,5 milliard d’élèves dans plus de 170 pays ne vont plus à l’école, leurs établissements ayant été fermés par les gouvernements en réaction à la pandémie de Covid-19 (coronavirus). Dans ce contexte, les ministères de l’éducation du monde entier tentent désormais d’assurer la continuité des apprentissages par le biais de l’enseignement à distance.
RépondreSupprimerLes Etats n'ont pas eu le choix, ils ont été mis en situation extraordinaire. C'est ce que l'on a pu appeler le putsch numérique. Car le recours à ces plateformes numériques dites "ouvertes" (comme dans le rapport de l'UNESCO) a été forcé. L'enjeu aujourd'hui pour ces groupes dirigeants est transformer l'extraordinaire en ordinaire. Et ça bloque. Car s'ils sont très doués pour déconstruire, le modèle proposé est absurde. Pour reprendre leurs critères, il n'est pas performant.
Tout d'abord, car c'est une démarche qui renforce l'inégalité au lieu de l'effacer :
Mais le même paradoxe surgit partout : si le recours aux EdTech semble pouvoir minimiser les énormes pertes d’apprentissage, surtout chez les élèves vulnérables, il risque dans le même temps de creuser encore davantage les inégalités parmi les élèves .
Le moyen proposé est en fait d'aller plus loin - développer le numérique. Or, comme la crise du coronavirus l'a montré, les élèves veulent un contact physique avec l'école, leurs professeurs et leurs copains. Les étudiants se rebiffent. Certains en Russie, dont la lettre est en ma possession, se sont adressés aux autorités de leur établissement pour décrire la réalité des conditions dans lesquelles ils ont été mis pour passer leurs examens par zoom : devoir chercher un point d'accès internet à plusieurs dans une voiture, louer un appartement à plusieurs, se rapprocher en campagne d'une borne internet quel que soit le temps, etc. Et à ce jour, alors que tout a réouvert à Moscou, étrangement l'Université d'Etat de Moscou (Lomonossov), sur ordre du Recteur, reste fermée ... sine die. D'autres, comme MGIMO, l'Université du ministère des Affaires étrangères russe, ont demandé à leurs enseignants d'enregistrer des vidéos de leurs cours, car il n'est pas certain qu'elles ouvrent leurs portes à la rentrée. Autrement dit, il est possible d'aller au resto ou dans les salles de sports, l'on peut voter pour la réforme constitutionnelle et aller voir la Parade militaire, mais aller à l'Université est dangereux. Dans un certain sens, c'est vrai.
Pour remédier aux défauts du système, par exemple, en France l'on propose des tables rondes dans les écoles (car les virus se dirigent en ligne droite, c'est bien connu) et en Russie de faire signer aux étudiants un document dans lequel ils s'engagent eux-même à ce que leur internet fonctionne. Ubu s'épanouit sous nos cieux ...
RépondreSupprimerEt ce nouveau monde propose donc deux formes d'enseignement. Un enseignement réel, physique, avec un contact entre élèves et enseignants, avec des livres, des cahiers et des bibliothèques, un enseignement cher - pour l'élite. Et un enseignement low cost, avec zoom et wikipédia, "débarrassé des contraintes de temps et de lieu" où les enfants seront obligés de passer des heures assis devant un écran (ce qui est très mauvais pour leur santé) ou bien où les cours, pour tenir compte justement de leur santé seront réduits à 10-20 minutes, pour la forme. Un enseignement peu cher, rentable. Pour la plèbe. Qui ensuite pourra aller vendre dans des magasins des smartphones et des tablettes. Puisque comme précisé dans le rapport de l'OCDE, elle saura lire, compter et manier les technologies, elle pourra établir une facture et même encaisser l'argent, sans trop d'erreurs.
C'est ça la nouvelle réalité qui veut nous être imposée, celle d'un monde inégalitaire et heureux de l'être. C'est ça l'importance de la course aux technologies de pointe, car pendant que les pays sont occupés à cela, ils transforment docilement leur société, détruisent leur industrie, détruisent leur recherche scientifique, détruisent leur système scolaire. S'affaiblissent. Et comme ils sont faibles, ils sont heureux que les masses soient incultes, donc manipulables (comme l'expliquait Herman Gref, le directeur de la Sberbank en Russie). Puisque des populations fortes et éduquées ne pourraient tolérer cela. Pour autant, le fantasme de cette élite édulcorée est assez primaire, car il serait surprenant qu'une baisse généralisée du niveau, ce qui est proposé, permette de sauvegarder des îlots d'élitisme réels.
C'est bien ici un rapport de faiblesses et non pas un rapport de forces. A nous de décider, si l'on veut être formaté pour entrer dans les contours étriqués d'un monde qui réalise le fantasme d'une pseudo-élite, dont l'existence ne dépend que de l'abrutissement de la masse ou si l'on défend la réalité, ni ancienne, ni nouvelle, simplement notre vie.
http://russiepolitics.blogspot.com/2020/06/lenseignement-low-cost-la-nouvelle.html
L'avenir des enfants dépendra de l'instruction des parents pour faire les devoirs de leurs progénitures sur l'écran !
SupprimerRésultat: Les enfants seront aussi cons que leurs parents !
L'objectif des dictatures est de diminuer le niveau intellectuel de tout le monde ! Rappelez-vous (an 2000) il y avait déjà plus de 4 pour cent de surdoués dans le monde, soit plus de 280 millions de têtes bien pleines, aujourd'hui 20 après faut multiplier ce chiffre par 4 ou 5 !
Fort ' heureusement'l'immigration 'réfugiés climatique' est arrivée avec son inculture !
COVID-19 accélérera la marche des robots
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 23/06/2020 - 22:45
Écrit par Gordon Watts via The Asia Times,
La révolution technologique menace une crise du chômage en Chine et dans le monde développé après s'être accélérée pendant la pandémie
Ils ont été comparés à des sauts quantiques dans le parcours historique de l’humanité. Mais ils ressemblent plus à des sauts de style Grand Canyon dans notre évolution.
Au cours des 200 dernières années, les révolutions technologiques ont élargi les frontières de la mondialisation et tiré des millions de personnes de la pauvreté. Pourtant, ils ont un prix.
La quatrième révolution industrielle ne sera pas différente.
Déjà, le paysage change radicalement avec la Chine à l'avant-garde de ce nouveau monde courageux pour certains et un cauchemar pour d'autres.
«La Chine utilise l'automatisation à une échelle comme aucun autre pays. Des ancrages de l'actualité de l'IA sur [la télévision d'État] aux cliniques [de santé] d'une minute aux usines dirigées par des robots, la Chine utilise l'intelligence artificielle et les robots pour prendre en charge tout le spectre des capacités humaines », Abishur Prakash, futurologue géopolitique de le Center for Innovating the Future, une société de conseil en stratégie, a déclaré à Asia Times.
«Cela pourrait transformer la politique dans le pays. Ce sont les emplois urbains qui ont conduit l'urbanisation en Chine. Maintenant, cependant, si les emplois de cols bleus et de cols blancs sont tous deux automatisés, une urbanisation inversée pourrait suivre. Cela créera un nouveau type d'économie pour la Chine, qui pourrait à son tour changer la politique intérieure, les accords commerciaux et la politique étrangère », a-t-il dit.
L’ampleur même des ambitions de Pékin est immense. L’investissement dans la recherche scientifique et technologique dans la deuxième économie mondiale était de 355,4 milliards de dollars américains l’année dernière, soit 2,5% du PIB, ont révélé des données officielles.
RépondreSupprimerSeuls les États-Unis ont dépensé plus, la Chine devançant le Japon.
De plus, le financement devrait s'accélérer en 2020 avec 3 billions de yuans, soit 423 milliards de dollars, destinés à de grands projets en réponse à la pandémie de Covid-19.
Jusqu'à 17 500 milliards de yuans, soit 2,47 milliards de dollars, seront injectés dans l'augmentation des dépenses d'infrastructure dans le secteur de la haute technologie au cours des six prochaines années, a rapporté le Shanghai Securities News en mai.
Le financement prioritaire au cours des 12 prochains mois ira aux stations de base 5G, aux points de recharge pour véhicules électriques, aux centres de données volumineux, à l'IA et à l'internet industriel, comme la robotique.
De plus, contrairement aux cycles précédents d'investissement dans les infrastructures traditionnelles sur les routes, les ponts et les réseaux ferroviaires à grande vitesse, les entreprises privées seront fortement impliquées dans le mix.
Pourtant, le rythme du changement engendrera un ensemble différent de problèmes, y compris le spectre du chômage.
«La Chine a fait face à des licenciements à grande échelle ou à des ralentissements économiques en créant une force de construction massive dirigée par l'État. Mais, maintenant, les personnes qui peuvent perdre leur emploi à cause de l'automatisation peuvent être la classe instruite et qualifiée dans des villes comme Shenzhen et Shanghai. Quel est le plan de la Chine pour eux? », A déclaré Prakash, l'auteur de The Age of Killer Robots.
Depuis 2014, l'industrie de l'automatisation du pays a augmenté de 28% avec 650 000 robots mis en ligne en 2018.
Pourtant, cela a généré un contrecoup de la part du public chinois. Une étude publiée dans les médias par l'université espagnole IE a montré une augmentation de la «robophobie» pendant la crise des coronavirus.
RépondreSupprimerAvant que la pandémie n'infecte plus de neuf millions de personnes dans le monde, seulement 27% soutenaient une automatisation limitée en Chine. Ce nombre a plus que doublé pour atteindre 59%, les Chinois juste derrière les Français étant les plus hostiles à l'automatisation.
«La nature changeante du travail fait craindre un chômage de masse. Ces tendances mettent à rude épreuve les relations entre les citoyens, les entreprises et les gouvernements du monde entier », a déclaré la Banque mondiale dans un rapport, intitulé L'évolution de la nature du travail, l'année dernière.
Malgré tout, les avantages du programme numérique controversé Made in China 2025 se sont avérés essentiels pendant la crise de Covid-19.
L’intelligence artificielle, les mégadonnées, le cloud computing et la 5G «ont effectivement amélioré l’efficacité des efforts du pays» pour lutter contre l’épidémie.
"Il [était crucial] de surveiller le suivi, la prévention, le contrôle et le traitement des virus, [ainsi que] l'allocation des ressources", a déclaré Qi Xiaoxia, directeur général de l'administration du cyberespace du Bureau chinois de la coopération internationale, dans un commentaire publié sur le site Web du Forum économique mondial en avril.
Même les modèles de base des robots de service semblaient jouer leur rôle dans la livraison des repas et le nettoyage des couloirs des hôpitaux.
«Certes, l'accélération de l'automatisation peut réduire certains emplois sur une base individuelle. Certaines personnes peuvent souffrir, ce qui est le coût inévitable de la transition et de l'avancement technologiques ... néanmoins, de nouveaux emplois seront créés pour remplacer ceux qui ont été perdus », a déclaré Jon Yuan Jiang, chercheur adjoint à la Queensland University of Technology en Australie. Fois.
https://www.zerohedge.com/markets/covid-19-will-accelerate-march-robots
Eau du robinet : Générations Futures tente de générer une trouille pour des mini-traces de pesticides
RépondreSupprimer24 Juin 2020
par Seppi
André Heitz*
La peur du Covid-19 s'estompe, l'orage médiatique reflue (quoique... le 18 juin 2020, le Monde a ainsi mis en ligne pas moins de six articles sur l'infusion d'Artemisia annua, présentée un temps comme remède miracle), des pages de médias et du temps de cerveau se libèrent pour les marchands d'une autre peur, celle des pesticides.
Un gloubi-boulga anxiogène
Générations Futures, une petite entreprise incorporée sous forme d'association loi 1901, a donc publié le 17 juin 2020 un douzième « rapport » sobrement qualifié d'« EXPPERT » (pour EXposition aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens). Après les pesticides perturbateurs endocriniens (allégués) dans l'alimentation de septembre 2018, dans l'air de février 2020, voici donc les pesticides (bis) dans l'eau du robinet.
Le scénario est bien rodé. En bref : fabriquer de la bouillie pour les chats susceptible d'entrer dans la chambre d'écho médiatique, grâce surtout à des journalistes complaisants et amis, et d'être amplifiée sur les réseaux sociaux.
Qu'importe les doses
Un ingrédient indispensable est évidemment la présence de résidus de pesticides sous forme de traces dans la matrice analysée. Les notions de danger (une propriété intrinsèque d'un agent) et de risque (l'effet en cas d'exposition) sont ignorées. Qu'importe que la trace soit infinitésimale, pourvu qu'elle soit quantifiable avec les instruments actuels. Qu'importe qu'elle n'ait aucune incidence sanitaire démontrée, pourvu qu'on puisse alléguer au moins des incertitudes.
Dans le cas de l'air, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France avait ainsi calculé que le tapage médiatique – fondé sur 2,5 nanogrammes de pesticides par mètre cube d'air en moyenne – impliquait une inhalation de moins d'un milligramme de pesticides sur une vie de 90 ans (et à supposer que les pesticides soient constamment présents dans l'air).
RépondreSupprimerDans le cas de l'eau, il n'y a aucune indication. Toute la gesticulation est fondée sur le fait qu'une analyse de l'eau aura détecté un résidu ou un métabolite de pesticide à un niveau au moins égal à la limite de quantification. Celle-ci est souvent de 0,02 microgramme/litre. C'est un morceau de sucre de 6 grammes dilué dans... 100 piscines olympiques de 3.000 mètres cubes.
Des statistiques à triturer
Il faut aussi des données statistiques que l'on pourra triturer pour obtenir le résultat souhaité : une situation qui sera déclarée avec aplomb « préoccupante » ou « inquiétante », avec suffisamment de chiffres pour donner le tournis et obtenir l'enfumage adéquat. Générations Futures écrit donc dans sa communication sur son site :
« Surtout, notre travail d’analyse des données montre clairement que les résidus de pesticides retrouvés au robinet sont
majoritairement des perturbateurs endocriniens suspectés : 56.8% des quantifications de résidus de pesticides (et 49,2% des molécules).
Les CMR sont aussi très présents : 38,5% des quantifications de résidus de pesticides (et 25.4% des molécules).
Au total les résidus de pesticides étant CMR et/ou PE suspectés représentent plus des 3/4 des quantifications de résidus de pesticides : 78,5% des quantifications de résidus de pesticides (et 56,8% des molécules).
Ces données montrent clairement que des pesticides sont fréquemment retrouvés dans l’eau du robinet en France (dans 35,6% des analyses les recherchant) et que parmi les résidus retrouvés, les molécules CMR et/ou suspectées PE représentent plus des trois quart des quantifications individuelles de pesticides (et plus de la moitié pour les seuls PE) ! »
Ces 35,6 % (en réalité 34,6 %...), c'est selon le « rapport » détaillé que peu de gens liront 8.835 analyses sur 25.566 analyses comportant une recherche de pesticides (pour 273.447 prélèvements effectués en France en 2019).
Y a-t-il lieu de s'inquiéter ?
RépondreSupprimerL'agriculture se pratique dans de nombreuses régions et au-dessus de nombreux captages, et les analyses peuvent rechercher des centaines de molécules (ainsi, en moyenne 478 sur 54 prélèvements à Paris) à des doses, répétons-le, infinitésimales.
Les chances de trouver au moins un pesticide dans un prélèvement – de nature à incrémenter le compteur de Générations Futures – sont vraiment très grandes. Ce chiffre d'un tiers des prélèvements reflète en fait l'excellente qualité de l'eau distribuée aux Français – et le sérieux des contrôles.
Notons incidemment que l'on ne recherche pas, par exemple, les résidus de médicaments qui, à l'aune de l'activisme anti-pesticides, seraient tout aussi préoccupants.
Les chiffres de Générations Futures sont aussi « merveilleux ». Ainsi, il y a 9.088 « occurrences » de perturbateurs endocriniens suspectés, mais près de la moitié (47 %) sont le fait d'une substance, le métolachlore, de surcroît interdit depuis 2003, donc un polluant « historique ». De même, on a pointé 91 molécules perturbatrices endocriniennes, mais 26 n'ont été trouvées que dans un prélèvement.
Les médias « accrochent » encore, mais bon nombre se font nuancés
Si, par exemple, Libération a excellé dans l'à-plat-ventrisme sur cette affaire en ne relayant que la prose de Générations Futures dans le plus pur style Pravda, l'AFP et nombre de journaux à sa suite ont mis les allégations anxiogènes en perspective. Néanmoins, c'est souvent sous un titre accrocheur, tel « Des résidus de pesticides cancérogènes dans l’eau du robinet » pour Ouest-France. Mais cela vient notamment avec :
« De son côté, cité par l’AFP, le ministère de la Santé se veut rassurant. En 2018, précise-t-il, "90,6 % de la population a été alimentée en permanence par de l’eau respectant les limites de qualité réglementaires pour les pesticides". La quasi-totalité des situations de non-conformité "ont été limitées en concentration et/ou dans le temps, ne nécessitant pas une restriction de l’usage de l’eau du robinet pour la boisson." »
Posons la question autrement : avez-vous connaissance d'une alerte à la pollution de l'eau du robinet pour cause de dépassement des limites de résidus de pesticides ?
Une eau de qualité pour l'immense majorité des Français
RépondreSupprimerÀ propos de limites, il est souvent fait référence – notamment par les « pisseurs de glyphosate » – à la valeur de 0,1 microgramme par litre pour un pesticide (et 0,5 pour le total). Il s'agit d'une norme de qualité, et non de potabilité, laquelle est définie par une valeur sanitaire maximale (Vmax – par exemple 900 microgrammes/litre dans le cas du glyphosate... 9.000 fois plus élevée que la norme de qualité).
- voir graphique sur site -
Selon ce document, qui porte sur l'année 2016, les situations de non-conformité pour cause de dépassement de la VMAX, quelle que soit la durée, ont concerné 10 unités de distribution d'eau ou 0,05 % et 7.000 habitants, soit 0,01 % de la population.
- voir graphique sur site -
Il s'agit là, bien sûr, de situations graves, bien queles limites de sécurité soient fixées de manière très protectrice. Mais cela a le mérite de souligner une autre supercherie de la gesticulation de Générations Futures : des statistiques sur les prélèvements ne disent rien sur les populations affectées.
Le pouvoir magique des « faibles doses » et des suspicions
Oui, mais, dira-t-on, l'analyse de Générations Futures porte sur les pesticides classés CMR – cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques – et suspectés d'être des perturbateurs endocriniens.
Pour ce faire, on a utilisé la base de données de l’Union européenne pour les premiers et, pour les seconds, la base de données TEDX (The Endocrine Disruption Exchange). Celle-ci, tenue par un groupe militant, a un gros avantage : une substance peut être « suspectée » et incluse dans la base de données dès lors qu'aura été repérée une étude scientifique, même foireuse, qui fait l'affaire. Elle comporterait plus de 1.700 substances.
Les perturbateurs endocriniens ont aussi un pouvoir magique comme l'exprime la déclaration de M. François Veillerette, co-fondateur de ce qui allait devenir Générations Futures et présentement directeur et porte-parole de cette entité :
« Etant donné le potentiel d’action à faible dose sur le long terme des perturbateurs endocriniens, Générations Futures considère ces données comme inquiétantes car elles attestent d’une exposition continue à des faibles doses de ces PE par l’eau de consommation. Nous interpellons donc le gouvernement […]. »
Les faibles doses, et l'« effet cocktail », dont nous aurons curieusement été épargnés dans la communication de Générations Futures (et même dans le « rapport »)... ce sera pour une autre fois.
RépondreSupprimerContre les pesticides de synthèse et pour le biobusiness
En résumé :
« Le temps n’est donc plus aux tergiversations mais à une action résolue pour sortir les agricultures françaises (sic) et européennes de leur dépendance aux pesticides de synthèse. »
Vous aurez bien lu : « ...de synthèse »... C'est que l'agriculture biologique utilise aussi des pesticides (chut, il ne faut pas le dire !) – mais ils ne sont pas qualifiés « de synthèse ».
Pourtant, le sulfate de cuivre (un perturbateur endocrinien suspecté selon la base de données TEDX...) est issu d'une réaction chimique, le spinosad est produit en fermenteurs, l'huile de paraffine est issue de la pétrochimie et les pyréthrines « naturelles » (suspectées...) sont produites à partir de cultures dans des pays en développement avec le concours obligé de fongicides de synthèse. Et l'huile de neem est un génotoxique et un perturbateur endocrinien avéré (mais pas selon la base de données TEDX...).
C'est qu'il y a une idylle entre Générations Futures et le biobusiness comme le documente le site Alerte Environnement ou l'évoque brièvement M. Erwan Seznec dans « Les salades de Générations Futures ». Le premier, en dénigrant l'agriculture conventionnelle, « roule » pour le second, qui finance le premier... échange de bons procédés...
Une « action résolue » ?
Générations Futures nous fait la grâce de détailler le cas des dix molécules les plus quantifiées : sept ne sont plus approuvées, quelquefois depuis longtemps, et sont donc des polluants historiques ; deux vont passer à la trappe et le dernier est autorisé jusqu'en 2025.
Ces dix molécules représentent 78 % des « occurrences » (sachant toutefois qu'elles peuvent être accompagnées par d'autres).
Les dix premières molécules « préoccupantes » aux dires de Génération Futures représentent 70 % du total des occurrences et 90 % des occurrences des molécules « préoccupantes ».
Moyennant quoi il faut « une action résolue » pour sortir des (de tous les) pesticides... « de synthèse ».
RépondreSupprimerQue ne ferait-on pas pour contribuer à la prospérité du big-business de l'agriculture biologique...
____________
* André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.
http://seppi.over-blog.com/2020/06/eau-du-robinet-generations-futures-tente-de-generer-une-trouille-pour-des-mini-traces-de-pesticides.html
Mais d'où vient cette eau !?
SupprimerCette eau ne vient CERTAINEMENT PAS de la nappe phréatique alimentée par les infiltrations maritimes & océaniques qui ont été précédemment bouillies ! Cette 'eau' analysée sort des 'stations d'épuration' inutiles et fort coûteuses, autant dire l'eau des chiottes !
Car il s'agit là d'eau d'écoulements de terrains qui vont aux rivières et mers ou océans rejoindre l'eau de mer impropre à la consommation (les poissons chient dedans !). Cette eau sale s'infiltre depuis DES millions d'années aux fonds des bassins maritimes & océaniques vers le magma où elle est chauffée, bouillie et remonte vers les nappes phréatiques et sources de montagnes.
L'inculture sur Arte : la fascination pour le Cuba « bio »
RépondreSupprimer24 Juin 2020
par Seppi
S'il n'y avait que l'inculture... Le 23 juin 2020, Arte a rediffusé un « documentaire » de 2015, « OGM – Mensonges et Vérités »... Comme si la situation n'avait pas évolué depuis lors. Comme si l'infameuse étude sur les rats déformés par des tumeurs énormes qui avait mis le feu aux poudres sur la planète n'avait pas été, en pratique, invalidée par de nouvelles études. Comme si, selon une petite séquence de cette même Arte (qui se termine toutefois par une sorte d'ode au cotonnier « bio ») un quart du coton indien est maintenant issu de semences illégales, Bt et HT. Etc., etc.
Dans sa bande annonce, ce machin qui fait la part belle au discours anxiogène note que l'opinion publique est majoritairement opposée aux OGM en Europe. Grâce à qui, notamment ?
Il y a un autre domaine de prédilection pour la chaîne dite « culturelle » : la fascination pour Cuba. Ah, ces « belles américaines » et ces carrioles tirées par un cheval... Ah, la douceur de vivre (apparente) filmée par des reporters qui ne voient que ce qu'ils veulent voir...
Arte a mis en ligne « Cuba : le secret de l’île bio », un 25 minutes qui se laisse regarder à condition de ne pas succomber à l'enchantement des belles images et des beaux discours.
Selon le texte d'accompagnement,
« Aujourd'hui, plus de 4000 exploitations agricoles urbaines produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides ni engrais chimiques. Au début des années 1990, lors l'effondrement de l'Union soviétique, Cuba perd brutalement son principal fournisseur de pesticides. Pour éviter la famine, Cuba n'a d'autre choix que de développer des alternatives naturelles réduisant quasiment à zéro le recours aux produits chimiques.
Résultat : les abeilles sont en pleine forme. Partout dans le monde, les apiculteurs se plaignent de perdre 20 à 30% de leur population d'abeilles chaque hiver. Ce n'est pas le cas à Cuba. L’île produit un miel garanti sans pesticide, qui s'exporte dans le monde entier. Cuba, malgré ses pénuries, fait figure d’exception... Trente ans sans pesticides démontrent, avec éclat, qu’une autre voie est possible. Dans les prochaines décennies, peut-être ne viendra-t-on plus à Cuba pour ses cigares, mais pour son miel… »
Quelle naïveté et quelle inculture, du reste largement répandues et loin d'être circonscrites à Arte ! Si la population fait tout son possible pour produire des fruits et des légumes et quelques autres denrées, le pays importe l'essentiel de ses denrées de base. Voir par exemple « Cuba. Le blé, ciment du régime. Comment la mondialisation agricole permet-elle de nourrir les Cubains à l’heure de l’"ouverture" du castrisme ? », une étude détaillée et passionnante.
RépondreSupprimerOn (re)lira aussi avec intérêt « Cuba, le paradis du bio » de M. Ludger Weß :
« Les paradis sont toujours paradisiaques quand on ne doit pas y vivre »...
...et quand on regarde Arte, confortablement assis sur son canapé.
Nous avons aussi trouvé sur le site d'Arte un Invitation au voyage de 13 minutes intitulé « Le miel, la revanche de Cuba ».
Le texte d'accompagnement est relativement sobre :
« Grâce à la douceur de son climat et à la richesse de sa végétation, Cuba a toujours été un royaume pour les abeilles. Les vicissitudes de l’histoire récente, l’embargo américain puis la chute du régime soviétique en font l’un des plus purs du monde. Faute de pesticides, les butineuses ont évolué dans une nature préservée. Ce précieux nectar sucré a façonné l'identité, la culture et la gastronomie cubaine. »
Oubliez le débile : « Après la chute du bloc soviétique qui arrosait l'agriculture cubaine de pesticides et d'herbicides... » de la minute 1:05. Rappelez-vous que dans les climats tropicaux, les abeilles sont actives toute l'année et trouvent en permanence une alimentation variée. Et regardez, car c'est instructif. Vous y trouverez une séquence sur l'abeille mélipone (abeille des Mayas), ainsi que des repères historiques.
Post scriptum
Dans la série de blagues que s'autorisent/aient les plus téméraires dans les pays dits « socialistes » (et évidemment « démocratiques ») il y a une cubaine :
« Quelles sont les trois réussites de notre pays ?
– La santé, l'éducation et l'armée.
– Et ses trois échecs ?
– Le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner. »
http://seppi.over-blog.com/2020/06/l-inculture-sur-arte-la-fascination-pour-le-cuba-bio.html
Sans nourriture pour les plantes (ils n'utilisent que du fumier !) et sans remèdes contre les maladies qui envahissent les plantes et les millions d'insectes ravageurs, l'île privée d'éoliennes qui massacrent tous les jours des milliards d'abeilles dans le monde entier, a des abeilles ! Çà alors !
SupprimerEx-braqueur et ancien du FLNC: «on commettait beaucoup de petits attentats» - vidéo© Photo. Bertini/La Manufacture de livres
RépondreSupprimerINTERVIEWS
17:22 24.06.2020
Par Jean-Baptiste Mendès
Le nationalisme corse et le gangstérisme font-ils bon ménage? Passé dans sa jeunesse dans un commando très «remuant» du FLNC, Michel Ucciani est devenu un braqueur de banques. Sorti de prison en 2018, il se raconte dans le livre «Natio du FLNC au grand banditisme». Entretien.
«Celui qui m’a le plus marqué? Il y en a eu tellement, ils sont tous plus ou moins semblables […] On rentrait chacun notre tour, on était toujours deux ou trois, parfois plus, ça dépendait de la grandeur de la banque. Une fois tous à l’intérieur, on faisait ce qu’il fallait pour qu’ils comprennent qu’il y avait un braquage et on montrait les armes sans violences inutiles. On ouvrait les vestes, on montrait qu’on était armé, qu’on était là pour faire un hold-up, ça ne servait à rien d’en faire plus.»
Un récit choc. Michel Ucciani, ancien combattant du Front de Libération nationale Corse (FLNC) devenu braqueur de banques vient de publier son autobiographie, Natio du FLNC au grand banditisme (Éd. La manufacture de livres). Après avoir passé vingt ans de sa vie derrière les barreaux, celui-ci relate avec ses tripes ses débuts dans le nationalisme corse: «on commettait beaucoup de petits attentats», admet-il sans réserve.
C’était notamment le cas lors des «nuits bleues», quand une série d’explosions synchronisées advenaient partout en Corse: les activistes déposaient des charges de «100 g ou 200 g» contre des villas ou des symboles «continentaux». Ne regrette-t-il rien? Ce n’est pas le genre d’Ucciani, qui estime que leurs actions radicales ont permis l’arrivée des nationalistes à l’assemblée territoriale. Côté braquages, il regrette seulement d’avoir dépensé tout l’argent de ses méfaits. Sputnik l’a interrogé, voici son histoire:
Retrouvez cet entretien sur YouTube:
https://fr.sputniknews.com/interviews/202006241043999527-ex-braqueur-et-ancien-du-flnc-on-commettait-beaucoup-de-petits-attentats-video/
Le côté obscur de la face cachée de la Lune mis en lumière par des astronomes
RépondreSupprimer17:07 24.06.2020
De nouvelles données reçues par des scientifiques décrivent la dichotomie entre la face visible et celle cachée de la Lune. Elles aident les astronomes à percer le mystère du côté obscur du satellite naturel de la Terre qu’ils lient à la répartition asymétrique de certaines substances et éléments radioactifs, fait savoir la revue Nature Geoscience.
La face cachée de la Lune est différente de celle qui est observable depuis la Terre et des scientifiques ont percé le mystère de cette face cachée, selon la revue Nature Geoscience.
Auparavant, les astronomes suggéraient que le côté obscur de la face cachée de la Lune n'était pas très différent du visible, mais de nouvelles données indiquent que ce n'est pas le cas.
Selon le rapport d’une équipe internationale de scientifiques, le mystère du satellite naturel de la Terre consiste en sa répartition asymétrique des substances du groupe KREEP à la surface du corps céleste. L'abréviation KREEP regroupe les roches enrichies en potassium et les éléments du groupe REE (le cérium, l'erbium, l'europium et autres) ainsi que le phosphore (P).
Les éléments radioactifs
La chaleur de la désintégration radioactive des éléments KREEP permettait de fondre des roches sur la Lune, en conséquence de cela à la surface du satellite apparaissaient des cratères profonds. Ces éléments ont été répartis de manière inégale, ce qui fait que les cratères dominent le côté clair de la Lune, et sont beaucoup moins nombreux sur le côtéobscur.
De plus, les chercheurs ont estimé qu'il n'y avait guère de «mers» sur la face cachée de la Lune, en raison des caractéristiques de la formation du corps céleste. En particulier, seulement 1% de la surface du côté obscur était recouverte de soi-disant mers lunaires, tandis que des «mers» occupaient jusqu'à 31% de la surface visible.
Les scientifiques ont conclu que les éléments radioactifs tels que l'uranium et le thorium dominaient le côté illuminé de la Lune, et qu'ils ne se trouvaient guère sur la face cachée du corps céleste.
«Comprendre l'origine des objets locaux de la Lune aidera à expliquer les détails de la formation d'un satellite naturel et les conditions de vie sur Terre pendant ce processus», conclut l'étude.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202006241044000344-le-cote-obscur-de-la-face-cachee-de-la-lune-mis-en-lumiere-par-des-astronomes/
Des hackers rendent publics les documents internes de plus de 200 services américains, dont le FBI
RépondreSupprimer15:56 24.06.2020
Plus d’un million de fichiers internes aux forces de l'ordre américaines ont été publiés le 19 juin par le groupe DDoSecrets. La fuite, surnommée BlueLeaks et qui expose notamment des données sur les actions de la police et d'autres sur les victimes de crimes, concerne 254 pays dont la France.
Le groupe Distributed Denial of Secrets (DDoSecrets), lié au mouvement des Anonymous, a mis en ligne vendredi 19 juin plus d’un million de fichiers de plus de 200 services des forces de l’ordre, dont le Federal Bureau of Investigation (FBI), rapporte le magazine américain Wired.
«Lorsqu'on a de nouveaux abonnés les médias sont partout, mais quand on publie 270 Go de données internes sur les forces de l'ordre, les médias restent silencieux», indiquent les Anonymous sur Twitter.
Des informations très sensibles
Selon le National Fusion Center Association (NFCA), les fichiers, qui couvrent près de 24 ans (d’août 1996 jusqu’au 19 juin 2020), incluent des noms, adresses e-mail, numéros de téléphone, documents PDF, images et un grand nombre de textes, vidéos, Fichiers CSV et ZIP.
En outre, le NFCA note que certains de ces fichiers contiennent des informations très sensibles comme des numéros d’acheminement, des numéros de compte bancaire international (IBAN) et d'autres données financières ainsi que des informations personnelles d’agents et des images de criminels sur lesquels ils enquêtent.
La fuite, surnommé BlueLeaks, provient d’une brèche dans les serveurs de Netsential, société de développement Web basée à Houston qui fournit des services Internet utilisés pour centraliser les documents des forces de l’ordre américaines sur le plan national.
«Leur réponse au Covid-19 et aux manifestations»
«C’est le plus grand piratage ayant visé les forces de l’ordre américaines», a déclaré au magazine la fondatrice de DDoSecrets, Emma Best, avant d’ajouter: «C’est un regard interne sans précédent sur les agences locales, étatiques et fédérales chargées de protéger le public, notamment dans leur réponse au Covid-19 et aux manifestations en appui au mouvement Black Lives Matter».
Elle précise au magazine que le groupe a écarté plus de 50 Go de données sensibles avant la publication, et qu’il continuera à parcourir celles-ci pour tout ce qui relève de l'intérêt public.
Des manifestants sous surveillance
Il est possible d’y apprendre, par exemple, que le FBI surveillait de près les comptes sur les réseaux sociaux des manifestants descendus dans les rues en soutien à George Floyd et qu'il transmettait aux autorités locales tout message ciblant la police.
Certaines des données concernent 254 pays, dont la France.
https://fr.sputniknews.com/international/202006241043999690-des-hackers-rendent-publics-les-documents-internes-de-plus-de-200-services-americains-dont-le-fbi/
LE PRIX DU GAZ VA BAISSER MOINS QUE PRÉVU EN JUILLET 2020 (MAIS C'EST POUR VOTRE BIEN)
RépondreSupprimerC’est une décision rare qui a été prise par la Commission de Régulation de l’Energie : la baisse annoncée du prix du gaz sera modulée. Une mesure de sauvegarde pour les consommateurs car la baisse, exceptionnelle, est liée à une situation exceptionnelle. Explications.
Les tarifs réglementés du gaz devaient chuter de 5,1% en juillet 2020
Les ménages qui utilisent le gaz pour se chauffer, cuisiner ou pour les deux usages combinés avaient reçu une bonne nouvelle en juin 2020 : les tarifs réglementés pratiqués par Engie, et sur lesquels s’indexent la plupart des contrats des autres fournisseurs, devaient connaître une chute spectaculaire. La CRE avait annoncé une baisse de 5,1% en moyenne, un niveau rarement vu.
Sauf que dès début juin 2020, la CRE s’inquiétait : cette baisse était liée, en partie, à la chute du prix du pétrole en Bourse ainsi qu’à une baisse de la consommation mondiale qui a tiré les tarifs vers le bas. L’effet du confinement généralisé et de la crise du Covid-19.
La CRE s’attendait donc à une remontée rapide des prix du gaz à la fin de l’année, lorsque les températures baissent et que la consommation augmente. Elle craignait donc pour le budget des ménages.
Une baisse lissée jusqu’en 2021
Afin d’éviter la chute brutale des tarifs réglementés suivie d’une hausse tout aussi brutale, la CRE a donc opté pour le lissage. La baisse annoncée pour juillet 2020 sera donc répercutée progressivement sur l’ensemble de la période allant de juillet 2020 à février 2021, et donc sur l’ensemble des mois d’hiver.
Cela ne signifie pas que les tarifs n’augmenteront pas à la fin de l’année, mais seulement que la hausse sera moins importante. Forcément, cette décision implique de réduire la chute du prix du gaz du mois de juillet 2020 : elle ne sera, finalement, que de 0,3% en moyenne.
http://www.economiematin.fr/news-baisse-prix-gaz-decision-lissage-crise-CRE-juillet-2020
LES ÉTATS-UNIS DISJONCTENT
RépondreSupprimerpar BILL BONNER
25/06/2020
Le billet vert est le maillon faible dans une chaîne de fausse monnaie à l’échelle mondiale – et il ne devrait plus tarder à craquer.
Nous avons vu ces derniers jours que le système de fausse monnaie a créé deux versions très différentes des Etats-Unis.
Dans l’une de ces versions, vous vous faites tuer pour avoir tenté de payer avec un faux billet de 20 $. Dans l’autre version, vous faites la couverture du TIME en tant que « héros » pour en avoir imprimé des milliers de milliards.
Dans l’une, vous recevez 33 fois plus d’argent de « relance » que dans l’autre.
Dans l’une, vous pouvez vous attendre à avoir un bon emploi et des revenus en hausse. Dans l’autre, vous avez de la chance si vous réussissez à trouver du travail.
Ces deux Amériques ne sont pas le produit de l’évolution économique naturelle. Il s’agit plutôt du fruit amer d’un système de fausse monnaie, corrompu.
Qu’est-ce qui nous attend ensuite – lorsque la Fed retirera le « bol de punch » ?
Disjoncteur
MarketWatch a son mot à dire sur la question :
« Stephen Roach, chercheur à l’université de Yale et ancien président de Morgan Stanley Asia, a un avertissement à adresser aux haussiers sur le dollar US. Selon cet éminent économiste, l’ère du billet vert pourrait toucher à sa fin ; il prévoit un déclin de 35% de la devise US par rapport à ses principaux rivaux prochainement, évoquant des augmentations dans le déficit national ainsi qu’un déclin de l’épargne.
Intervenant durant l’émission Trading Nation, sur CNBC, le commentateur a affirmé que l’ascension de la Chine et le découplement des Etats-Unis de leurs partenaires commerciaux plantaient le décor pour un affaiblissement radical de la devise américaine dans les années qui viennent, qui mettra probablement fin à la suprématie de l’unité monétaire en tant que devise de réserve mondiale. »
Le dollar est une sorte de « disjoncteur », le maillon faible dans toute la chaîne de fausse monnaie. Les autorités américaines ont un pouvoir quasi-illimité. Elles peuvent payer leurs compères et rendre les riches plus riches. Elles peuvent distribuer des chèques de 1 200 $ à tout le monde…
Elles peuvent construire des ponts… attaquer des pays pauvres… distribuer de l’argent gratuit… fournir du pain et des jeux aux masses… équiper leurs mercenaires et leurs espions… subventionner… soudoyer… embaucher… prêter… et dépenser jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Bref, elles peuvent faire à peu près toutes les idioties qu’elles veulent – tant qu’elles les financent.
Attention à la descente…
Mais toutes ces transactions se déroulent en dollars US. Et si elles peuvent produire autant de billets verts qu’elles le souhaitent, elles ne peuvent pas contraindre les gens à les prendre aux sérieux. Généralement, en fin de compte, plus on « imprime » d’argent, moins il a de valeur.
RépondreSupprimerComme va le faux dollar, ainsi va l’empire. En d’autres termes, ils chuteront ensemble.
Il est toujours plus dangereux de descendre une montagne que de la gravir. Et ni l’illustre chef de la Réserve fédérale, ni le génie très stable de la Maison Blanche ne peuvent envisager meilleure politique que lier leur pays tout entier au faux dollar… en imprimer toujours plus…
… et descendre l’Everest en trébuchant.
Pour plus d'informations et de conseils de ce genre, c'est ici et c'est gratuit
let vert est le maillon faible dans une chaîne de fausse monnaie à l’échelle mondiale – et il ne devrait plus tarder à craquer.
Nous avons vu ces derniers jours que le système de fausse monnaie a créé deux versions très différentes des Etats-Unis.
Dans l’une de ces versions, vous vous faites tuer pour avoir tenté de payer avec un faux billet de 20 $. Dans l’autre version, vous faites la couverture du TIME en tant que « héros » pour en avoir imprimé des milliers de milliards.
Dans l’une, vous recevez 33 fois plus d’argent de « relance » que dans l’autre.
http://www.economiematin.fr/news-usa-fausse-monnaie-systeme-crise-faillite-bonner
Un collège retire le mot «liberté» des cartes d'identité après une pétition étudiante citant «l'esclavage»
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 24/06/2020 - 21:05
Écrit par Maria Copeland via CampusReform.org,
Alors que les collèges à travers le pays suppriment les statues et les traditions nixing au nom de «l'inclusivité», une université retire le mot «liberté» de ses cartes d'identité des étudiants parce qu'il «a rendu les étudiants des minorités» se sentent «déshumanisés».
L'Université Robert Morris en Pennsylvanie changera ses cartes d'identité d'étudiant, de faculté et de personnel de «Freedom Cards» en «RMU ID Cards», a appris Campus Reform.
La décision fait suite à la diffusion d'une pétition en ligne initiée par l'étudiante Melanie Hall, qui a demandé à l'université de renommer ses cartes d'identité, faisant valoir que le choix des «cartes liberté» pour les étudiants des minorités (qui représentent 24% des étudiants de RMU, selon la pétition) était une «forme d'identification mal nommée».
Cela «a donné aux étudiants des minorités (étudiants noirs en particulier) l'impression d'être déshumanisés. Nous donner des pièces d'identité qui nous accordent notre «liberté» est de très mauvais goût. Surtout venant d'une université qui porte le nom d'un propriétaire d'esclaves », a écrit Hall.
"Nous aimerions renommer nos Freedom Cards en quelque chose qui n'est pas insensible", lit-on dans la pétition.
«Si l'Université Robert Morris est le lieu accueillant que les 76% des autres étudiants connaissent et aiment; nous demandons que ces changements soient apportés afin que les élèves issus de minorités puissent également ressentir la même fierté d'être coloniaux. »
Au moins 130 personnes ont signé la pétition avant que le doyen des étudiants de la RMU n'informe Hall que le nom et la conception des cartes seraient modifiés.
John Michalenko, vice-président de la vie étudiante et doyen des étudiants, a déclaré à Hall dans un courriel obtenu par Campus Reform que «la carte Liberté change de nom. La carte d'identité de l'Université Robert Morris est maintenant la carte d'identité RMU. »
Le collège mettra également à jour la technologie de la carte, a déclaré Michalenko.
Jonathan Potts, vice-président du marketing et des relations publiques de RMU, a déclaré à Campus Reform que le changement avait été discuté avant la distribution de la pétition.
«Nous avions déjà prévu de repenser et de renommer nos cartes d’identification des étudiants, des professeurs et du personnel afin de les rendre plus largement reconnus sur le campus et de communiquer plus facilement leur objectif», a déclaré Potts, ajoutant que l’école «pensait néanmoins que le moment était venu de le communiquer aux élèves pour qui il s'agissait d'une préoccupation. »
"Succès!" Michalenko a conclu son e-mail à Hall. "Dis à ta maman."
https://www.zerohedge.com/political/college-removes-word-freedom-id-cards-after-student-petition-citing-slavery
L'État est le virus le plus meurtrier
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 24/06/2020 - 18:25
Écrit par Jesús Huerta de Soto via The Mises Institute,
Le virus le plus meurtrier est la coercition institutionnalisée qui réside dans l'ADN même de l'État et peut même initialement permettre à un gouvernement de nier le déclenchement d'une pandémie. Des preuves ont été supprimées et des scientifiques et des médecins héroïques ont été harcelés et réduits au silence simplement parce qu'ils ont été les premiers à réaliser et à révéler la gravité du problème. En conséquence, des semaines et des mois ont été perdus, à un coût énorme: des centaines de milliers de personnes sont mortes à cause de la propagation mondiale d'une épidémie qui, au début, rendait les statistiques officielles honteusement manipulées moins dangereuses qu'elles ne l'étaient en réalité.
Le virus le plus meurtrier est l'existence de bureaucraties et d'organisations supranationales encombrantes, qui n'ont pas réussi ou souhaité surveiller in situ la réalité de la situation, mais ont plutôt approuvé les informations reçues, tout en offrant un soutien constant et même des éloges - et devenant ainsi des accessoires pour ... toutes les politiques et mesures coercitives adoptées.
Le virus le plus meurtrier est l'idée que l'État peut garantir notre santé publique et notre bien-être universel, lorsque la science économique a démontré l'impossibilité théorique pour le planificateur central de donner une qualité cohérente et coordonnée aux commandes coercitives qu'il émet dans sa tentative d'atteindre ses objectifs pompeux. . Cette impossibilité est due à l'énorme volume d'informations et de connaissances qu'une telle tâche nécessiterait et dont l'agence de planification manque. C'est aussi et surtout dû au fait que la coercition institutionnelle typique de l'agence impacte le corps social des êtres humains, seuls capables de se coordonner (et de le faire spontanément) et de créer de la richesse. Une telle coercition empêche l'émergence de connaissances précises dont l'État a besoin pour assurer la coordination avec ses commandements. Ce théorème est connu comme l'impossibilité du calcul économique sous le socialisme. Mises et Hayek ont découvert le théorème dans les années 1920, et les événements de l'histoire mondiale ne peuvent être compris sans lui.
Le virus le plus meurtrier est la dépendance et la complicité manifestées envers l'État par d'innombrables scientifiques, experts et intellectuels. Lorsque les autorités sont ivres de pouvoir, cette symbiose laisse une société civile manipulée sans armes et sans défense. Par exemple, le gouvernement espagnol lui-même a exhorté les citoyens à participer à des manifestations de masse de centaines de milliers de personnes alors que le virus se propageait déjà de façon exponentielle. Puis, quatre jours plus tard, la décision a été annoncée de déclarer l’état d’alarme et de confiner de force toute la population dans leurs foyers.
RépondreSupprimerLe virus le plus meurtrier est la diabolisation de l'initiative privée et de l'autorégulation agile et efficace qui la caractérise, combinée à la déification du secteur public dans tous les domaines: la famille, l'éducation, les retraites, l'emploi, le secteur financier et les soins de santé. (un point particulièrement pertinent actuellement). Plus de 12 millions d'Espagnols, dont - de manière assez significative - près de 90% des plus de 2 millions d'employés du gouvernement (et parmi eux un vice-président du gouvernement espagnol), ont librement choisi les soins de santé privés plutôt que les soins de santé publics. Les médecins et les infirmières du système de santé public travaillent dur et avec altruisme, et leurs efforts héroïques ne sont jamais suffisamment reconnus. Cependant, le système ne peut en aucun cas supprimer ses contradictions internes, ses listes d'attente ou son incompétence avérée en matière de prévention universelle et de protection de ses propres travailleurs. Mais, selon une double norme, tout défaut mineur dans le secteur privé est toujours immédiatement condamné, tandis que des défauts beaucoup plus graves et flagrants dans le secteur public sont considérés comme la preuve définitive d'un besoin de dépenser plus d'argent et d'augmenter la taille du secteur public. Même plus loin.
Le virus le plus meurtrier est la propagande politique véhiculée par les médias publics et également par les médias privés qui, néanmoins, dépendent de l'État comme s'il s'agissait d'une drogue. Comme Goebbels l'a enseigné, les mensonges répétés assez souvent à la population peuvent être transformés en vérités officielles. En voici quelques-unes: que le système de santé public espagnol est le meilleur au monde; que les dépenses publiques ont continué de diminuer depuis la dernière crise; que les impôts doivent être payés par les «riches» et qu'ils ne paient pas leur juste part; que le salaire minimum n'est pas préjudiciable à l'emploi; que les prix maximums ne provoquent pas de pénurie; qu'un revenu minimum universel est la panacée du bien-être; que les pays d'Europe du Nord sont égoïstes et sans soutien, car ils ne souhaitent pas mutualiser la dette; que le nombre de décès officiellement déclarés reflète le nombre réel de décès; que seulement quelques centaines de milliers de personnes ont été infectées; que nous effectuons plus que suffisamment
Le virus le plus meurtrier est l'utilisation corrompue de la terminologie politique impliquant des métaphores trompeuses pour hypnotiser la population et rendre les gens encore plus soumis et dépendants de l'État. On nous dit que nous menons une «guerre» et qu'une fois que nous aurons gagné, nous devrons commencer la «reconstruction». Mais nous ne sommes pas en guerre et il n'est pas nécessaire de reconstruire quoi que ce soit. Heureusement, tous nos équipements, usines et installations sont intacts. Ils sont là, attendant que nous consacrions tous nos efforts et notre esprit d'entreprise à reprendre le travail, et lorsque cela se produira, nous nous remettrons très rapidement de cet arrêt. Cependant, pour que cela se produise, nous devons avoir une politique économique qui favorise moins de gouvernement et plus de liberté entrepreneuriale, réduit les impôts et les réglementations, équilibre les comptes publics et les place sur des bases solides, libéralise le marché du travail, offre une sécurité juridique et renforce la confiance. . Alors qu'une telle politique de libre marché a permis à l'Allemagne d'Adenauer et d'Erhard de se remettre d'une situation bien plus grave après la Seconde Guerre mondiale, l'Espagne sera appauvrie et vouée à se déplacer au ralenti si nous insistons pour prendre la voie opposée du socialisme.
RépondreSupprimerLe virus le plus meurtrier consiste en la déification de la raison humaine et l'utilisation systématique de la coercition, que l'État incarne. Il apparaît devant nous sous la forme de moutons comme la quintessence d’un certain «do-goodism» qui nous tente avec la possibilité d’atteindre le nirvana ici et maintenant et de parvenir à la «justice sociale» et de mettre fin aux inégalités. Cependant, il cache le fait que le Léviathan se nourrit d'envie et alimente ainsi la haine et le ressentiment social.
Par conséquent, l'avenir de l'humanité dépend de notre capacité à nous immuniser contre le virus le plus mortel: le socialisme qui infecte l'âme humaine et s'est propagé à nous tous.
https://www.zerohedge.com/political/state-deadliest-virus
Il ne s'agit pas que du socialisme !!
SupprimerCe sont TOUS les partis politique (droite, gauche, extrêmes et centre) qui sont CONTRE LA DÉMOCRATIE.