Par Brandon Smith Le 9 août 2012 – Source alt-market.com
Il fut un temps, pas si lointain, où les gouvernements et les groupes d’élites qui les contrôlaient n’avaient pas besoin de s’engager eux-mêmes dans des guerres de désinformation.
La propagande était relativement simple. Les mensonges étaient beaucoup plus simples. Le contrôle du flux d’information était facilement dirigé. Les lois avaient été renforcées avec la menace d’une confiscation de propriété et d’être exécuté pour quiconque s’écartait de la structure sociopolitique rigide. Ceux qui avaient des informations théologiques, métaphysiques ou scientifiques en dehors de la vision du monde collectif classique et scénarisé étaient torturés et abattus. Les élites gardaient l’information pour elles-mêmes et cachaient ses vestiges de la connaissance générale, parfois pendant des siècles avant leur redécouverte.
Avec l’avènement de l’anti-féodalisme et, surtout, le succès de la Révolution américaine, les élites ne pouvaient plus dominer l’information avec le tranchant d’une lame ou le canon d’un fusil. L’establishment des Républiques, avec leur philosophie de gouvernement ouvert et par le peuple, a contraint les minorités aristocratiques à tracer des moyens plus subtils d’entraver la vérité et de maintenir son emprise sur le monde sans se révéler au châtiment des masses. Ainsi, l’art complexe de la désinformation est né.
La technique, la « magie » du mensonge, a été raffinée et perfectionnée. La mécanique de l’esprit humain et de l’âme humaine est devenue une obsession infinie pour l’establishment.
Le but était malveillant, mais socialement radical. Au lieu de dépenser une énergie impossible nécessaire pour dicter la forme même et l’existence de la vérité, ils lui ont permis de dériver, obscurcie dans un brouillard de données arrangées. Ils ont enveloppé la vérité dans un nœud gordien de mauvaises directions et de fabrications si élaborées qu’ils se sont sentis sûrs et certains que la majorité des gens se rendraient et abandonneraient, longtemps avant d’avoir fini de démêler la tromperie. Le but n’était pas de détruire la vérité, mais de la cacher à la vue.
Avec les temps modernes, et avec des méthodes soigneusement élaborées, ce but a été en grande parti accompli. Cependant, ces méthodes présentent également des faiblesses intrinsèques. Les mensonges sont fragiles. Ils ont besoin d’une attention constante pour les maintenir en vie. L’exposition d’une seule vérité peut déchirer un océan de mensonges, les faire s’évaporer instantanément.
Dans cet article, nous examinerons les méthodes utilisées pour fertiliser et favoriser la croissance de la désinformation, ainsi que la manière d’identifier les racines de la désinformation et de les réduire efficacement, dans le but d’affaiblir l’ensemble du système de tromperie une fois pour toutes.
Les médias traditionnels, une fois chargés d’enquêter sur la corruption gouvernementale et de maintenir les élites hors d’atteinte, sont devenus un cabinet de relations publiques pour les responsables corrompus et leurs gestionnaires globalistes. Les jours du « journaliste d’enquête » légitime sont comptés depuis longtemps (si ils ont jamais existé), et le journalisme lui-même s’est dégradé en un groupe riche de soi-disant « éditorialistes de télévision » qui considèrent leurs propres opinions sans fondement comme des faits avérés.
La cooptation élitiste des informations s’est déroulée sous une forme ou une autre depuis l’invention de l’imprimerie. Cependant, les premières méthodes de désinformation des médias se sont véritablement concrétisées sous la supervision du magnat du la presse, William Randolph Hearst, qui croyait que la vérité était « subjective » et ouverte à son interprétation personnelle.
Certaines des principales tactiques utilisées par les médias traditionnels pour tromper les masses sont les suivantes :
Gros mensonges, Rétractation discrète : les sources principales des médias (en particulier les journaux) sont notoires pour avoir rapporté des histoires en première page, visiblement malhonnêtes et dénuées de fondement, puis de s’être rétractées discrètement en dernière page au sujet de ces histoires en cas de flagrant délit. Dans ce cas, le but est de faire passer le mensonge dans la conscience collective. Une fois que le mensonge a finalement été exposé, il est déjà trop tard, et une grande partie de la population ne remarquera pas ou ne se souciera pas de la vérité lorsque elle apparaîtra.
Des sources non confirmées ou contrôlées deviennent des faits : les sites de télécommunications par câble citent souvent des sources « non identifiées », des sources gouvernementales qui ont un biais ou un agenda évident ou des « experts » sans fournir l’opinion d’un « autre expert ». L’information fournie par ces sources n’est généralement soutenue que par une foi aveugle.
Omission calculée : autrement connue sous le nom de « sélection de cerises ». Une information simple ou un élément avec un fond de vérité peut faire dérailler toute une histoire de désinformation, alors, au lieu d’essayer de la faire briller, ils font simplement comme si elle n’existait pas. Lorsque le fait est omis, le mensonge peut sembler tout à fait rationnel. Cette tactique est également largement utilisée lorsque les agents de désinformation et les journalistes corrompus s’engagent dans un débat ouvert.
La distraction et la fabrication de la pertinence : parfois, la vérité s’inscrit dans la conscience publique, peu importe ce que les médias font pour l’enterrer. Lorsque cela se produit, leur seul recours est de tenter de changer l’attention du public et de le distraire de la vérité qu’il était si proche de saisir. Les médias font cela en « sur-médiatisant » un sujet qui n’a rien à voir avec les questions les plus importantes en jeu. Ironiquement, les médias peuvent prendre une histoire sans importance, et en faisant des rapports ad nauseum sur ce sujet, font en sorte que de nombreux Américains supposent que parce que les médias n’arrêtent plus d’en parler, il faut que cela soit important !
Tactiques malhonnêtes lors de débats : parfois, des hommes qui s’intéressent réellement à la poursuite, par l’Américain moyen, d’une information légitime et honnête menée par les faits passent au travers des mailles et apparaissent à la télévision. Cependant, ils ne peuvent que rarement partager leurs points de vue ou leurs idées sans avoir à se battre face à un mur de tromperie et une propagande consciencieusement empaquetée. Parce que les médias savent qu’ils perdront leur crédibilité s’ils ne permettent pas à des invités d’avoir des points de vue opposés, de temps à autre, ils mettent en place et chorégraphient des débats télévisés spécialisés dans des environnements très restrictifs qui mettent l’invité sur la défensive et rendent difficile la possibilité pour lui de transmettre clairement ses idées ou les faits.
Les experts de la télévision sont souvent formés à ce qu’on appelle couramment la « stratégie d’Alinsky ». Saul Alinsky était un relativiste moral et un champion de l’utilisation du mensonge comme outil pour faire avancer le « bien supérieur » ; globalement, un Machiavel moderne. Son manuel de Règles pour les radicaux était censé être destinés aux militants de base qui s’opposaient à l’establishment et mettaient l’accent sur l’utilisation de tous les moyens nécessaires pour vaincre l’opposition politique. Mais est-il vraiment possible de vaincre un establishment construit sur des mensonges, en utilisant des mensonges encore plus élaborés et en sacrifiant son éthique ? En réalité, ses stratégies sont le format parfait pour les institutions et les gouvernements corrompus pour dissuader la contestation des masses. Aujourd’hui, les règles d’Alinsky sont utilisées plus souvent par l’establishment que par son opposition.
La stratégie d’Alinsky : gagnez à tout prix, même si vous devez mentir
Les stratégies d’Alinsky ont été adoptées par les gouvernements et les spécialistes de la désinformation à travers le monde, mais elles sont très visibles dans un débat télévisé. Alors que Alinsky encourageait le besoin de confrontation dans la société, ses tactiques de débat sont en fait conçues pour contourner une confrontation réelle et honnête des idées opposées avec des tours de passe-passe et des tactiques de contournements. Les stratégies d’Alinsky et leur utilisation moderne peuvent se résumer comme suit :
1) Le pouvoir n’est pas seulement ce que vous avez, mais ce que l’ennemi pense que vous avez.
Nous voyons cette tactique sous de nombreuses formes. Par exemple, en projetant l’image de votre propre mouvement comme étant un média majeur et celui de votre adversaire comme étant à la marge. Convaincre votre adversaire que sa lutte est futile. Votre opposition peut agir différemment, ou même hésiter à agir du tout, en fonction de leur perception de votre pouvoir. À quelle fréquence avons-nous entendu cette ligne : « Le gouvernement a des drones ‘Predator’. Il n’y a rien que les gens puissent faire maintenant… » C’est une projection d’invincibilité exagérée conçue pour susciter l’apathie des masses.
2) Ne jamais sortir de son domaine d’expérience et chaque fois que possible, sortir l’ennemi du sien.
Ne vous enfermez pas dans un débat sur un sujet que vous ne connaissez pas aussi bien ou mieux que votre opposition. Si possible, placez-les eux dans une telle situation. Sortez vous de ce piège par des tangentes. Recherchez des moyens d’accroître l’insécurité, l’anxiété et l’incertitude de votre opposition. Ceci est couramment utilisé contre les personnes interrogées au hasard sur les émissions d’information par câble dont les positions sont configurées pour être biaisées. La cible est aveuglée par des arguments apparemment non pertinents qu’elle est contrainte d’aborder. À la télévision et à la radio, cela permet également de réduire le temps de diffusion pour empêcher l’objectif d’exprimer sa propre position.
3) Faites en sorte que l’ennemi se range à vos propres règles.
L’objectif est de cibler la crédibilité et la réputation de l’adversaire par des accusations hypocrites. Si le tacticien peut attraper son adversaire même avec le plus petit échec, il crée une ouverture pour de nouvelles attaques et éloigne le débat d’une question morale plus large.
4) Le ridicule est l’arme la plus puissante contre l’homme.
« Ron Paul est un cinglé. » ; « Les adorateurs de l’or sont fous. » ; « Les constitutionnalistes sont des extrémistes. » Le ridicule sans argument de fond est presque impossible à contrer parce qu’il est censé être irrationnel. Il met l’opposition en fureur, réaction qui est à votre avantage. Cela fonctionne aussi comme un point de pression pour forcer l’ennemi à faire des concessions.
5) Une bonne tactique est celle que votre public apprécie.
La vulgarisation du terme « Teabaggers » est un exemple classique ; il s’est répandu de lui-même parce que les gens semblent penser que c’est intelligent, et que vous aimez le dire. Gardez vos éléments de discours simples et amusants aide votre équipe à rester motivée et aide vos tactiques à se propager de façon autonome, sans instruction ni encouragement.
6) Une tactique trop utilisée devient un boulet.
Voir la règle n°5. Ne devenez pas la vieille info. Si vous maintenez vos tactiques à jour, il est plus facile de garder vos personnes actives. Tous les agents de désinformation ne sont pas payés. Les « idiots utiles » doivent être motivés par d’autres moyens. La désinformation traditionnelle change souvent de braquet d’une méthode à l’autre avant d’y revenir.
7) Maintenez la pression avec les tactiques et des actions différentes, et utilisez tous les événements du moment pour vos besoins.
Continuez à essayer de nouvelles choses afin de maintenir l’opposition dans l’incertitude. Quand l’opposition maîtrise une approche, frappez la sur le côté avec quelque chose de nouveau. Ne jamais donner à la cible la possibilité de se reposer, de se regrouper, de récupérer ou de se réorganiser. Profitez des événements du moment et modifiez leurs implications pour soutenir votre position. Ne laissez jamais une bonne crise se perdre.
8) La menace est généralement plus terrifiante que la chose elle-même.
Cela va de pair avec la règle n°1. La perception est la réalité. Laissez votre opposition dépenser toute son énergie dans l’attente d’un scénario insurmontable. Les scénarios trop catastrophiques peuvent facilement empoisonner l’esprit et entraîner une démoralisation.
9) La principale prémisse de la tactique est le développement d’opérations qui maintiendront une pression constante sur l’opposition.
L’objectif de cette pression est de forcer l’opposition à réagir et à commettre les erreurs nécessaires au succès ultime de la campagne.
10) Si vous poussez une idée négative assez fortement et assez profondément, elle trouvera son opposition.
En tant qu’instruments d’activisme de base, les tactiques d’Alinsky ont été historiquement utilisées (par exemple, par des mouvements ouvriers ou des spécialistes des opérations secrètes) pour forcer l’opposition à réagir avec violence contre des militants, ce qui conduira à un élan de sympathie populaire pour la cause de ces militants. Aujourd’hui, les faux mouvements de base (ou cooptés) et les révolutions utilisent cette technique dans le débat ainsi que dans les actions et les rébellions planifiées (voir la Syrie comme exemple récent).
11) Le prix d’une attaque réussie est une alternative constructive.
Ne laissez jamais l’ennemi marquer des points parce que vous êtes pris sans solution dans un problème. Aujourd’hui, c’est souvent utilisé de manière offensive contre les militants légitimes, comme les adversaires de la Réserve fédérale. Se plaindre que votre adversaire ne fait que « signaler les problèmes ». Demander qu’ils offrent non pas seulement une « solution », mais LA solution. Évidemment, personne n’a LA solution. Comme ils ne parviendront pas à produire le miracle que vous avez demandé, rejetez leurs arguments en totalité et tous les faits présentés seront grillés.
12) Choisissez la cible, gelez-la, personnalisez-la et polarisez-la.
Coupez la de son réseau de soutien et isolez la de toute sympathie. Les partisans de la cible s’exposeront. Traquez des personnes individuelles, pas des organisations ou des institutions. Les gens sont plus faciles à ébranler que des institutions.
La prochaine fois que vous verrez un débat dans les médias, regardez attentivement les experts, vous verrez probablement beaucoup, sinon toutes les stratégies ci-dessus, utilisées contre certains individus sans méfiance tentant de dire la vérité.
Méthodes de désinformation sur Internet
Les trolls d’Internet, également appelés « commentateurs payés » ou « blogueurs payés », sont de plus en plus ouvertement employés par des entreprises privées ainsi que des gouvernements, souvent à des fins de marketing et de « relations publiques » (Obama est célèbre pour cette pratique). Le « trolling » Internet est en effet une industrie à croissance rapide.
Les trolls utilisent une grande variété de stratégies, dont certaines ne sont déployées que sur internet, en voici quelques-unes :
1. Faire des commentaires scandaleux conçus pour distraire ou frustrer : une tactique d’Alinsky pour atteindre les gens émotionnellement, bien que cela soit moins efficace en raison de la nature impersonnelle du Web.
2. Présentez-vous comme un partisan de la vérité, puis faites des commentaires qui discréditent le mouvement : nous l’avons vu même sur nos propres forums - les trolls se posent en tant que partisans du mouvement de la Liberté, puis publient des diatribes longues et incohérentes de manière à apparaître racistes ou fous. La clé de cette tactique est de faire des références aux arguments communs du mouvement de la liberté tout en balbutiant des bêtises, afin de rendre les arguments qui autrement seraient valides, comme ridicules par association. Dans des cas extrêmes, ces « trolls de type cheval de Troie » ont été connus pour faire des articles qui incitent à la violence – une technique visant évidemment à solidifier les fausses affirmations des propagandistes de think-tank comme le SPLC, qui prétend que les constitutionnalistes devraient être redoutés en tant que terroristes domestiques potentiels.
3. Dominer les discussions : les trolls s’insèrent souvent dans des discussions Web productives afin de les noyer et frustrer les personnes impliquées.
4. Réponses pré-écrites : De nombreux trolls reçoivent une liste ou une base de données avec des points de discussion pré-planifiés conçus comme des réponses généralisées et trompeuses face à des arguments honnêtes. Lorsqu’ils les publient, leurs mots semblent étrangement en plastique et bien récités.
5. Fausse association : cela fonctionne main dans la main avec le point n°2, en invoquant les stéréotypes établis par le « Troll cheval de Troie ». Par exemple appeler ceux qui militent contre la Réserve fédérale des « théoriciens de la conspiration ou des fous » ; associant délibérément des mouvements anti-globalistes avec des racistes et des terroristes locaux, en raison des connotations négatives inhérentes ; et en utilisant de fausses associations pour provoquer des biais et dissuader les gens d’examiner les preuves objectivement.
6. Fausse modération : prétendre être la « voix de la raison » dans un argument avec des côtés évidents et définis dans une tentative de détourner les gens de ce qui est clairement vrai dans une « zone grise » où la vérité devient « relative ».
7. Arguments de l’homme de paille : une technique très courante. Le troll accusera son opposition de souscrire à un certain point de vue, même s’il ne le fait pas, puis attaquera ce point de vue. Ou, le troll mettra des mots dans la bouche de son opposition, puis réfutera ces mots spécifiques.
Parfois, ces stratégies sont utilisées par des personnes ayant des problèmes sérieux de personnalité. Cependant, si vous voyez quelqu’un utilisant souvent ces tactiques ou en utilisant plusieurs d’entre elles en même temps, vous pourriez avoir affaire à un troll payé.
La meilleure façon de désarmer les agents de désinformation est de connaître leurs méthodes à l’intérieur et à l’extérieur. Cela nous permet de souligner exactement ce qu’ils font en détail au moment où ils essaient de le faire. L’exposition immédiate d’une tactique de désinformation telle qu’elle est utilisée est très destructrice pour la personne qui l’utilise. Cela la fait paraître stupide, malhonnête et faible pour avoir même tenté d’en user. Les trolls surtout sur Internet ne savent pas comment gérer quand leurs méthodes sont déconstruites juste devant leurs yeux et habituellement ils se replient et s’en vont lorsque cela se produit.
La vérité est précieuse. Il est triste qu’il y en ait tant de gens dans notre société qui en ont perdu le respect ; les gens qui ont négocié avec leur conscience et leur âme pour un confort financier temporaire tout en sacrifiant la stabilité et l’équilibre du reste du pays dans le processus.
La psyché humaine respire dans l’air de la vérité. Sans elle, l’humanité ne peut pas survivre. Sans elle, les espèces s’effondreront, affamées par le manque de subsistance intellectuelle et émotionnelle.
La désinformation ne menace pas seulement notre vision du fonctionnement de notre monde ; cela nous rend vulnérables à la peur, à l’incompréhension et au doute : tout ce qui mène à la destruction. Cela peut conduire de bonnes personnes à commettre de terribles atrocités contre d’autres, ou même contre eux-mêmes. Sans un effort concerté et organisé pour désamorcer les mensonges de masses produits en série, l’avenir est sombre.
Brandon Smith
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone
Augmentation réelle du niveau de la mer: un continent perdu appelé Zealandia submergé
September 28th, 2017
Déposez ceci sous Nasty Nature. C'est le genre de chose que la planète Terre lance à la vie.
La vraie "élévation du niveau de la mer" - où la plupart d'un continent (appelé Zealandia) coule sous les vagues - et pour autant que nous le sachions, même si je pouvais me tromper - l'utilisation des combustibles fossiles était minime il y a environ 50 à 80 millions d'années. Exxon peut-il être blâmé ?
Les Néo-Zélandais se sentent peut-être un peu en mesure de perdre quelque chose comme 80 % de leurs terres. (Appelez ce "Old Zealand" qui était autrefois aussi grand que l'Inde.) Étant donné qu'il est à un kilomètre sous l'eau, il semble qu'il ne revienne pas très tôt. Mais pensez à tous les parcs nationaux, les récifs, etc. qui ont été détruits ?
- voir sur site - Carte, Zealandia, continent, submergé, élévation du niveau de la mer, changement climatique, Pacifique. Zealandia. | Crédit: IODP
L'histoire est que le Pacific Rim of Fire "a bouclé" il y a 40-50 millions d'années, et Zealandia a profondément creusé. Il y a une suggestion selon laquelle il a été submergé à l'origine il y a environ 80 millions d'années (ou si), lorsque cette terre de renégats s'est séparée de l'Australie et de l'Antarctique.
Étant donné que 1.000 marégraphes estiment que l'élévation actuelle du niveau de la mer est d'environ 1 mm par an, les changements climatiques réels mettent en panique la panique actuelle sur le niveau de la mer. Même la prochaine période de glace, avec une baisse de niveau de la mer de 125 m, ne permettra pas de découvrir tout ce bien immobilier perdu.
- voir sur site - Un continent perdu de la Zélande: les scientifiques retournent de l'expédition à la terre enfoncée [Science Daily]
Source: National Science Foundation
Résumé: Après un voyage de neuf semaines pour étudier le continent perdu, submergé dans le Pacifique Sud, une équipe de 32 scientifiques de 12 pays est arrivée à Hobart, en Tasmanie, à bord du navire de recherche JOIDES Resolution.
Les chercheurs affiliés au Programme international de découverte de l'océan (IODP) ont monté l'expédition pour explorer Zealandia. L'IODP est une collaboration de scientifiques de 23 pays; l'organisation coordonne les voyages pour étudier l'histoire de la Terre enregistrée dans les sédiments et les roches sous le fond marin.
"Zealandia, un continent creusé depuis longtemps perdu sous les océans, renonce à ses secrets de 60 millions d'années grâce au forage océanique scientifique", a déclaré Jamie Allan, directeur de programme de la Division des sciences de l'océan de la National Science Foundation des États-Unis, qui soutient l'IODP.
"Cette expédition a permis de découvrir l'histoire de la Terre, allant de la construction de la montagne en Nouvelle-Zélande aux mouvements mouvants des plaques tectoniques de la Terre aux changements de la circulation océanique et du climat global", a déclaré M. Allan.
Plus tôt cette année, la Zélande a été confirmée comme le septième continent de la Terre, mais on le sait peu à peu, car il est submergé à plus d'un kilomètre (deux tiers de mille) sous la mer. Jusqu'à présent, la région a été sondée et échantillonnée.
Les scientifiques de l'expédition ont foré profondément dans le fond de la mer à six sites dans des profondeurs d'eau de plus de 1 250 mètres (4,101 pieds). Ils ont recueilli 2 500 mètres (8,202 pieds) de carottes de sédiments à partir de couches qui enregistrent comment la géographie, le volcanisme et le climat de la Zélande ont changé au cours des 70 millions d'années.
Selon le co-chef scientifique de l'expédition, Gerald Dickens, de l'Université de Rice aux États-Unis, de nouvelles découvertes fossiles ont été réalisées. Ils prouvent que la Zélande n'était pas toujours aussi profonde sous les vagues qu'elle l'est aujourd'hui.
"Plus de 8 000 spécimens ont été étudiés, et plusieurs centaines d'espèces fossiles ont été identifiées", a déclaré Dickens.
"La découverte de coquilles microscopiques d'organismes qui vivaient dans des mers chaudes peu profondes et des spores et des pollen des plantes terrestres révèlent que la géographie et le climat de la Zélande étaient radicalement différents dans le passé".
Les nouvelles découvertes montrent que la formation, il y a 40 à 50 millions d'années, du «Anneau de feu du Pacifique», une zone de fond marin actif le long du périmètre de l'océan Pacifique, a provoqué des changements spectaculaires dans la profondeur de l'océan et l'activité volcanique et a bouclé les fonds marins de la Zélande, selon Dickens.
Le co-chef scientifique de l'expédition, Rupert Sutherland, de l'Université Victoria de Wellington en Nouvelle-Zélande, a déclaré que les chercheurs avaient cru que la Zélande était submergée lorsqu'elle s'est séparée de l'Australie et de l'Antarctique il y a environ 80 millions d'années.
"Cela est encore probablement exact, mais il est maintenant clair que des événements dramatiques ultérieurs ont façonné le continent que nous avons exploré lors de ce voyage", a déclaré Sutherland.
"Les grands changements géographiques dans le nord de la Zélande, qui a la même taille que l'Inde, ont des implications pour comprendre des questions telles que la façon dont les plantes et les animaux se sont dispersés et évolué dans le Pacifique Sud.
"La découverte des terres passées et des mers peu profondes fournit maintenant une explication. Il y avait des voies pour que les animaux et les plantes se déplacent.
Les études des noyaux de sédiments obtenus au cours de l'expédition porteront sur la compréhension de la façon dont les plaques tectoniques de Terre se déplacent et sur le fonctionnement du système climatique mondial. Les enregistrements de l'histoire de la Zélande, selon les scientifiques de l'expédition, fourniront un test sensible pour les modèles informatiques utilisés pour prédire les changements futurs dans le climat.
La nature a toujours fait que lorsque la terre était sous l'eau... l'eau était en dessus !! Çà alors !! Et, lorsqu'il y a eu des tremblements de terre, la terre s'est émergé et donc que le niveau de l'eau était donc plus bas que les sommets terrestres. Et, durant des siècles, les terres ont été tantôt émergées et tantôt englouties ! (Çà alors !!).
L'armée russe veut passer l'équipement de ses adversaires aux micro-ondes
10:58 28.09.2017
La Russie met au point des munitions radio-électroniques capables de mettre hors service le matériel de l'adversaire grâce à une puissante impulsion de micro-ondes, a annoncé à Sputink Vladimir Mikheïev, premier vice-directeur du consortium russe Technologies radio-électroniques (KRET, filiale de l'entreprise publique Rostec).
Auparavant, des médias russes ont annoncé que Moscou avait mis au point un puissant missile électromagnétique Alabouga doté d'une génératrice de champ magnétique à haute intensité. Selon les médias, une frappe de ce missile serait capable de couvrir une superficie de 3,5 km² et de mettre hors service tout type de matériel électronique, le transformant en un tas de ferraille.
Le responsable a expliqué qu'Alabouga n'étant pas une arme concrète, ce nom de code désignait un vaste éventail de recherches destinées à déterminer les principaux axes de développement des armes radio-électroniques à venir.
«Nous avons réalisé une analyse théorique approfondie et un travail pratique sur des maquettes qui nous ont permis de déterminer la nomenclature des armes radio-électroniques et le degré de leur puissance», a indiqué l'expert.
Le dommage porté par ces armes peut être varié: «Du simple brouillage qui met le matériel de l'adversaire hors service pour un certain temps à la destruction totale de tous les éléments électroniques faisant partie du matériel de l'adversaire», a précisé le responsable.
Selon lui, tous les résultats des travaux de conception d'armes radio-électroniques ont été déclarés sensibles, et la technologie des armes à micro-ondes a été classée top secrète.
«Aujourd'hui, nous pouvons seulement vous dire que tous les résultats de nos recherches sont mis en pratique lors des travaux de conception d'obus, de bombes et de missiles dotés d'une génératrice électromagnétique spéciale», a conclu l'interlocuteur de l'agence.
La miniaturisation de l'EMP permet (ou permettra très prochainement) d'être acheminée par drone sur des milliers de kilomètres avant d'être larguée à l'objectif choisi. Il s'agit donc là de sélection de secteur à être brouillé momentanément ou grillé pour toujours qu'ont mis en place les Défenses russes. Cela permet aussi de nettoyer les frontières sur xx kilomètres du danger que représente les accumulations d'engins de mort.
Rappelons que cette 'bombe propre' (Impulsion ElectroMagnétique) a fait l'apanage il y a plusieurs années de la Chine qui déclarait la posséder et, de pouvoir la larguer en très haute altitude afin que son explosion produise une onde qui encerclerait la totalité de notre planète, grillant ainsi TOUS systèmes de communications électrique (satellites y compris) ainsi que tous les appareils électrique fonctionnant à piles, batteries ou accus.
La Banque mondiale ose déplorer la baisse du niveau : la « scolarisation sans l’apprentissage »
Jeanne Smits 27 septembre 2017 17 h 00 min·
On croit rêver. Si le cynisme des institutions supranationales n’était une affaire entendue, on hurlerait devant le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’inefficacité de l’enseignement, tel qu’il est rapporté par la salle de presse des Nations unies. Qui, sinon l’UNESCO et ses semblables, a imposé des pédagogies aberrantes et favorisé le décervelage des jeunes ? Voici que la Banque mondiale se plaint de la baisse du niveau, déplorant à la fois le gâchis humain et le gaspillage des fonds consacrés à l’enseignement. Elle appelle cela « la scolarisation sans l’apprentissage » – au sens d’absence d’acquisition de connaissances et de compétences. Elle constate les dégâts dans les pays pauvres ou à revenu moyens. Ce n’est qu’une partie de l’histoire.
Selon la Banque mondiale, ce sont des millions de jeunes dans ces pays qui risquent de voir leur carrière entravée et leur réussite future tuée dans l’œuf, notamment lorsqu’ils n’apprennent pas à lire convenablement et qu’ils ne savent pas réaliser des opérations simples à la fin du primaire. Cela ressemble beaucoup à ce qui se passe dans de nombreuses écoles de nos pays riches, soumises aux méthodes globales. Mais ce ne sont que les pays en voie de développement qui font l’objet de la sollicitude de la Banque mondiale et de son économiste en chef, Paul Romer. « La seule manière de progresser, c’est de trouver la vérité à partir des faits. Si nous voulons bien les laisser parler, les faits à propos de l’éducation révèlent une vérité douloureuse. Pour trop d’enfants, la scolarisation ne signifie pas l’apprentissage », a-t-il dit.
La scolarisation sans l’apprentissage – un marronnier, hélas…
Selon le Rapport sur le développement du monde 2018, le problème n’est pas tant celui des occasions perdues que de la « grave injustice à l’égard des enfants et des jeunes dans le monde entier ». « Cette crise de l’apprentissage est une crise morale et économique », a insisté le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Que permet l’éducation scolaire ? « L’emploi, de meilleurs revenus, une bonne santé, une vie sans pauvreté. Pour les communautés, l’éducation encourage l’innovation, renforce les institutions et améliore la cohésion sociale », a-t-il ajouté. Oui, c’est enfoncer des portes ouvertes. Mais venir en 2017 se plaindre de l’incapacité de l’école à apprendre aux enfants à lire, écrire et compter en l’espace de six ou douze ans, alors que cela fait des décennies que de nombreux observateurs dénoncent cela avec raison, et que les parents dans de nombreux pays sortent des systèmes conformes aux indications des institutions supranationales pour que leurs enfants reçoivent une véritable formation, est une réaction de pompier pyromane.
La Banque mondiale déplore un niveau scolaire en baisse dans les pays pauvres
Selon la Banque mondiale, cette crise de l’enseignement élargit les inégalités sociales plutôt que de les réduire – alors même qu’un nombre croissant d’enfants sont scolarisés, faudrait-il ajouter. Et elle recommande sans rougir d’évaluer les méthodes afin de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, ainsi que de mettre en place un mouvement social fort afin d’obtenir des changements qui puissent favoriser « l’apprentissage pour tous ».
La Banque mondiale a constaté que l’élève moyen des pays pauvres affiche des performances inférieures à celles de 95 % des élèves des pays riches ; dans les pays à revenu moyen, les 25 % d’élèves affichant les meilleurs résultats se trouveraient parmi les 25 % les plus mauvais dans un pays plus riche. Pour quelle raison ? Selon le rapport, ce qui fait la différence, ce sont certes les méthodes mais aussi la volonté ou non du pouvoir politique d’assurer l’instruction pour tous.
Il se peut bien que la situation soit plus catastrophique dans certains pays pauvres. Le rapport donne l’exemple de l’Inde rurale où près des trois quarts des élèves de neuvième étaient incapable de trouver la solution à une soustraction à retenue telle 46 – 17 ; arrivés en septième, la moitié en était au même point. L’Inde rejoint d’ailleurs le Malawi au rang des 12 pays où un élève de 10e ne parvient pas à lire un seul mot d’un texte court.
Bientôt une énième réforme impulsée par la Banque mondiale, l’UNESCO, etc. ?
Comment se dispense exactement l’enseignement dans ces pays-là ? Apparemment – c’est une expérience menée dans l’Andhra Pradesh en vue du rapport – les élèves des enseignants gratifiés d’une récompense lorsque leurs élèves ont de meilleurs résultats en mathématiques et en études de langues ont également de meilleurs résultats en sciences et en matières d’éveil même lorsque aucune prime ne vient couronner les efforts des maîtres. Logique : qui sait lire, écrire et compter possède les clefs pour les autres matières. Mais qu’il faille graisser la patte des profs…
En attendant, les enfants des pays riches ont eux aussi leurs problèmes, aggravés par le fait que les évaluations sont souvent taillées sur mesure pour correspondre aux méthodes d’apprentissage, sans que l’on puisse avoir une idée claire de la réelle compréhension, fine et analytique – l’ennemie des méthodes globales – à laquelle ils accèdent.
L’histoire de ces manipulations pédagogiques incite à la prudence face aux larmes de la Banque mondiale, qui peuvent bien être des larmes de crocodile. Difficile de croire à leur sincérité, si ce n’est que les grands de ce monde souhaitent redresser un peu le tir dans les pays pauvres pour niveler les enfants du monde entier, alors que les réformes se suivent et se ressemblent, et que L’école des illusionnistes, pour reprendre le titre du livre d’Elisabeth Nuyts, a hélas encore de beaux jours devant elle.
Lidl, Aldi, Leclerc, Carrefour, Danone, Nestlé, Lipton et la mode danoise : le commerce fait sa soumission à l’islam
Pauline Mille 26 septembre 2017 19 h 05 min·
Lidl supprime les croix des églises sur la publicité de ses produits. Aldi, Leclerc, Carrefour, Intermarché, Danone, Nestlé et le thé Lipton aussi. Le marché hallal à l’inverse s’affiche, et la mode danoise promeut un mannequin portant hijab : les voies par lesquelles le commerce fait sa soumission à l’islam sont diverses.
Notre confrère L’Obs l’avait signalé en mars, mais cela avait échappé à tout le monde : les grands magasins Lidl, pour vendre leurs produits grecs, ont choisi un emballage publicitaire où l’on peut voir une photo d’églises de Santorin, mais retouchée : les croix en ont disparu. Le porte-parole de l’entreprise a d’abord expliqué la chose uniment : « Nous évitons l’utilisation de symboles religieux car nous ne souhaitons exclure aucune croyance religieuse. (…) Nous sommes une entreprise qui respecte la diversité et c’est ce qui explique la conception de cet emballage. »
Le cardinal étrille Lidl, La Croix Leclerc, Danone, Nestlé, Carrefour
Mais en août la chose a agité la toile. L’archevêque de Prague, le cardinal Duka, a écrit une lettre ouverte à l’ambassadeur de Grèce pour s’émouvoir de ce procédé stalinien, et l’« évêque » protestante de Munich a ironisé sur le « respect » de Lidl : « Par respect je ne me rendrai plus dans ses magasins ». Devant le tollé et par peur du boycott, Lidl a donc présenté ses excuses « pour tout désagrément causé par le packaging », tout en s’engageant à « réviser le design de l’emballage dès que possible ».
Cela ne fera pas revenir les croix mais cela exprime l’embarras d’un géant du petit commerce pris en flagrant délit de christianophobie par intérêt. Notre confrère La Croix, qui a un peu creusé le sujet, s’est aperçu que Danone, Nestlé, Carrefour, Intermarché et Leclerc s’étaient rendus coupables de la même erreur. Les églises orthodoxes au toit bleu sur fond de mer ou de ciel offrent en effet un symbole assez facile de la Grèce à des publicitaires pas trop imaginatifs, et tous ont eu la même idée « laïque » de supprimer les croix, seul Auchan en conservant quelques croix, un peu au hasard semble-t-il.
Le thé Lipton aussi prêt à tout pour faire son commerce
L’orthodoxie est particulièrement dans le viseur des artistes de la retouche publicitaire : le thé Lipton, propriété du groupe Unilever, illustrait son Russian Earl Grey de clochers à bulbes : là aussi, les croix ont disparu. Du côté du CREDOC, le centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, on bricole vite une excuse technique : « L’industrie alimentaire est tellement mal aimée qu’elle est contrainte d’être le plus neutre possible. Elle cherche à ne pas afficher de symboles religieux pour ne pas faire fuir le client ». Mais Pascale Hébel, la directrice du pôle consommation, se contredit tranquillement deux phrases plus loin. En raison d’un marché à la croissance « très dynamique, plus forte que le bio », il se trouve que « tous les grands groupes ont une marque halal ». Et les signes extérieurs de reconnaissance de la religion musulmane n’en sont pas exclus, loin de là.
A l’inverse, quand l’étiquette d’un produit non hallal dérange les fidèles de l’islam, le produit disparaît. La grande distribution marque sa soumission à l’islam jusque dans le moindre détail. Les magasins Aldi avaient proposé en 2015 un savon liquide baptisé « Ombia, Mille et une nuits » censé diffuser « un parfum oriental ». Sur l’étiquette on voyait les minarets d’une mosquée. De nombreux clients ont jugé qu’associer l’image d’un lieu de culte à un produit destiné à la salle de bain et aux toilettes était une insulte à l’islam. Menacé de boycott, Aldi a retiré Ombia de ses consoles.
Un autre fait, tout récent, montre l’attention qu’Aldi porte à l’islam et à ses préceptes. A Northampton en Grande Bretagne, une employée musulmane ne se sentait pas à l’aise à l’idée d’encaisser l’argent de la vente d’alcool. Telles sont les élégances morales des caissières musulmanes chez Aldi. Elle a donc aposté, avec l’accord de la direction, une petite pancarte où l’on peut lire : « Il n’est pas possible de payer l’alcool à cette caisse ». L’objection de conscience n’est pas reconnue par la laïcité aux mairies qui n’aiment pas le mariage gay, mais elle est reconnue aux caissières qui refusent l’argent de l’alcool par amour de l’islam.
La mode danoise donne dans le hijab
On reste dans l’image mais on quitte le commerce de bouche pour la mode. L’agence danoise Unique Models vient d’inclure dans son équipe de mannequins de mode une jeune beauté de vingt-et-un ans nommée Amina Adan, qui présente la triple particularité d’être musulmane, noire, et de porter le hijab dans les séances de photo. Selon la directrice administrative de l’agence, Jacqueline Mikkelsen, il ne faudrait pas croire que la tendance de la mode soit au hijab, non, c’est juste qu’Amina est belle et qu’elle a un « gros potentiel » dans la mode. Pourquoi ? Parce que « Il y a très très peu de mannequins qui posent avec un hijab, c’est encore un petit segment dans l’enfance », mais justement les « jeunes musulmanes doivent avoir un modèle ». Et Jacqueline Mikkelsen de rappeler : « Je travaille dans la mode depuis trente ans et je suis très heureuse chaque fois que nous embauchons une fille à la peau sombre ou une asiatique. Amina n’est que l’une de celles qui vont manifester notre diversité ».
En somme, certaines choses doivent être rendues visibles, d’autres effacées. Ainsi le veut la soumission à l’invasion, la soumission à l’islam, la soumission à la diversité.
La baisse des coûts de raccordement des énergies vertes : une fausse bonne nouvelle
le 28 septembre 2017 par Rémy Prud’homme.
L’électricité et le gaz verts, produits un peu partout sur le territoire, doivent être raccordés au réseau pour être utilisables. Ces raccords ou raccordements ont un coût, en ce qu’ils mobilisent du travail, des équipements, et des tuyaux. Ce coût est facturé à un certain prix, inférieur au coût, la différence constituant une subvention. Le gouvernement annonce triomphalement « une réduction jusqu’à 40% des coûts de raccordement des énergies vertes au réseau [passons sur cet absurde singulier], notamment pour le biogaz ». Voilà une bonne nouvelle ! Une diminution des coûts, faire la même chose pour moins de travail et de capital, c’est une augmentation de productivité, toujours bonne à prendre. Un bond de 40% d’un coup/coût, c’est inespéré. Réjouissons-nous.
Pas trop vite cependant. Trop beau pour être vrai. Cette bonne nouvelle est en fait une fausse nouvelle. Ce qui diminue, ce n’est pas le coût, hélas, c’est le prix demandé. La prétendue baisse cache en fait une hausse des subventions. Elle se traduira donc par une hausse des impôts, ou des prix de vente de l’énergie, ou de la dette publique.
La question n’est pas ici de savoir si cette subvention est ou non justifiée. (Je pense qu’elle ne l’est pas, mais peux me tromper). Elle est de souligner la prévalence de la désinformation. S’explique-t-elle par l’ignorance ou par le mensonge ? On ne fera pas au secrétaire d’Etat qui mélange coûts et prix, ni aux fonctionnaires qui l’entourent, ni même aux médias qui colportent cette confusion, l’injure de les croire à ce point ignorants. C’est donc en toute connaissance de cause qu’ils disent une chose fausse avec l’intention de tromper. En bon français, cela s’appelle mentir. Mais pour eux, qui sont dans l’ère de la post-vérité, c’est de la com’ pour la bonne cause. Les merveilleuses énergies vertes valent bien un petit mensonge. Répandre dans le public l’idée que les coûts des énergies vertes baissent aidera les Français à supporter des prix qui montent à cause des énergies vertes.
Guerre électronique: pourquoi les USA ont 15 ans de retard sur la Russie
14:45 28.09.2017 Zvezda la chaîne
Les médias occidentaux publient de plus en plus d'articles élogieux sur l'armement russe, et notamment les systèmes de guerre électronique dont l'armée russe possède plusieurs dizaines d'exemplaires.
Vladimir Mikheev, conseiller du premier adjoint du directeur du groupe Technologies radioélectroniques, explique à la chaîne Zvezda pourquoi la Russie a besoin d'autant de systèmes de guerre électronique différents, pourquoi les Américains tentent de concevoir des systèmes similaires, et quelles sont les caractéristiques de l'avionique du Su-57. Selon la chaîne Zvezda.
- Monsieur Mikheev, pourquoi les USA ne possèdent-ils pas de systèmes de guerre électronique modernes ?
— Pendant longtemps, les Américains ont participé à des conflits d'échelle régionale où leurs principaux ennemis étaient des moudjahidines afghans, des militaires irakiens ou encore les troupes yougoslaves. Et nous savons que ce ne sont pas les premières armées du monde contrairement à la Russie, la Chine, Israël, l'Inde et le Pakistan — qui est alimenté par le marché chinois. L'armée turque est également très moderne, il ne faut pas l'ignorer.
L'armée russe veut passer l'équipement de ses adversaires aux micro-ondes
Ces pays disposent des meilleures armes alors que les Américains, qui désignent au Congrès des pays du Tiers monde comme ennemis, ont mis de côté une partie de la modernisation liée à l'élaboration de systèmes de guerre électronique — pourquoi utiliser contre des moudjahidines des canons électroniques et des bombes à hyperfréquence quand on peut les éliminer simplement avec l'aviation ?
En Union soviétique, nous disposions déjà de systèmes inertiels dans les commandes d'armement. Nous avons toujours considéré les premières armées du monde comme nos rivaux. Il ne faut pas oublier que la guerre électronique a commencé à l'époque de la guerre russo-japonaise. Nous savions toujours qu'utiliser un grand nombre d'avions pour commettre une attaque massive ne suffirait jamais. Pour combattre un ennemi électronique, il faut posséder les meilleurs systèmes électroniques. Nous avons travaillé sans relâche sur les systèmes de guerre électronique. Tandis qu'ils écrivaient MiG-21 dans leur cahier des charges, nous écrivions F-22, F-35, F-15.
Cependant, tout ce que nous inventions n'apparaissait pas toujours d'abord dans notre armée. Par exemple, ce sont les Allemands et les Américains qui se sont dotés des premiers radars, et contre eux nous avons mis au point des stations de brouillage et nos propres radars.
Mais nous avons été les premiers à développer des systèmes de guerre électronique dans l'aviation, parce que les avions partent les premiers dans les opérations militaires actives. D'abord, l'armée impose sa domination dans les airs, puis au sol avec l'aide de l'aviation. La Syrie en est un parfait exemple.
- Les USA développent-ils des systèmes de ce genre ?
— Aujourd'hui, les Américains tentent de rattraper leur retard. Les spécialistes américains ont entamé plusieurs travaux pour créer et moderniser les systèmes existants de guerre électronique. Des compagnies puissantes étaient présentes sur le marché américain mais sont parties en Europe, faute d'avoir été sollicitées. Aujourd'hui elles sont revenues aux USA pour développer des systèmes modernes. Les Américains ne pensaient pas avoir besoin de radars à antenne active pour la guerre électronique mais ils ont pris conscience du fait que la Russie et la Chine disposaient d'armes modernes, et ont repris le travail dans ce secteur.
Ils construisent notamment un hélicoptère de guerre électronique à partir du S-61/SH-3 Sea King pour protéger les groupes navals. C'est pourquoi il ne faut pas camoufler un navire uniquement par les moyens navals.
La Russie a terminé les essais de son robot sous-marin furtif «Ombre de mer»
Les Américains sont tout de même en retard parce qu'ils ont perdu environ 10-15 ans. Maintenant ils tentent de nous rattraper, ils injectent de l'argent dans la compagnie militaire Northrop Grumman Corporation qui travaille dans le domaine de l'électronique et des technologies informatiques. Alors que nous poursuivons le développement des secteurs traditionnels et en élaborons de nouveaux. Par exemple, nous concevons des systèmes radio-photoniques qui constitueront la base des futurs systèmes de guerre électronique et de défense électronique. Nous nous intéressons aux systèmes qui combattront l'aviation du futur.
- L'avion PAK FA qui s'est fait attribuer récemment l'indice de série Su-57 est notre avion le plus moderne. L'aviation du futur est déjà devenue de facto l'aviation du présent. A quelle étape se trouve actuellement le développement de cet appareil?
— Les essais de série du PAK FA — Su-27 se terminent actuellement, parallèlement au début de leur exploitation d'essai. Je pense que prochainement ces appareils se feront remarquer dans l'accomplissement de tâches concrètes.
Parfois, il est impossible de remplir toutes les tâches avec un seul appareil. C'est pourquoi les avions sont liés entre eux et peuvent travailler en groupe. Par exemple, un avion a effectué la reconnaissance pour transmettre les informations, un autre l'a traité et a observé avec ses propres systèmes, et un troisième, volant probablement du côté complètement opposé, a tiré des missiles. Sachant qu'une fois tirés ces missiles peuvent être guidés, par exemple, par le premier avion.
Parallèlement à l'exploitation d'essai commencera la modernisation de ces avions. Les moteurs et les armements seront nouveaux. Car l'avion met du temps à être mis au point, alors que les missiles sont conçus plus vite. C'est pourquoi la liste des missiles sera complètement différente. Et l'introduction de nouveaux missiles entraîne la mise au point de certains systèmes internes.
L'armée russe se dote d'un «cauchemar électronique»
Dans 4 à 5 ans l'avion sera construit non seulement avec de nouveaux moteurs, mais également avec une nouvelle avionique. L'astuce de ces avions est que les équipements électroniques de bord seront constamment remplacés. Ils seront modernisés selon le principe de l'avionique modulaire intégrale. Les blocs qui se trouvent à bord sont des ordinateurs rapides. Quand nous atteindrons une nouvelle étape de rapidité d'action nous remplacerons un bloc par un autre ayant de meilleures capacités de calcul. Il peut également être reprogrammé par les informaticiens. De cette manière, l'avion affichera des caractéristiques complètement différentes.
C’est officiel ! Les fermes peuvent désormais se passer des agriculteurs
Arnaud Lefebvre 28 septembre 2017
Exit les agriculteurs de la ferme ! Il est désormais possible d’exploiter une ferme de manière totalement autonome sans intervention humaine. Telle est la conclusion du projet Hand Free Hectare, une initiative de chercheurs de l’Université Harper Adams et la société agricole Precision Decisions.
Pour cette expérience menée dans une ferme d’Angleterre, les humains ont été mis à l’écart et l’ensemble du labeur agricole a été réalisé par des robots-fermiers. Il s’agit d’une première mondiale.
Les humains ont cultivé des plantes pendant environ 10.000 ans. Pendante la majeure partie de cette période, les travaux agricoles ont été réalisés par des travailleurs aidés de bêtes de somme dans les champs. Au siècle dernier, l’homme est passé de l’aide animale au soutien mécanique avec pour conséquence un gain important d’efficacité et d’espace.
Ces dernières années, on constate une évolution notoire. Les fermes ont recours aux technologies émergentes telles que les drones et les systèmes de conduite autonome afin de rendre le travail des agriculteurs moins exigeant. Mais jusqu’à présent, les mains humaines étaient encore nécessaires durant le processus.
Agriculture de précision Le projet Hands Free Hectare vient de démontrer qu’il n’existe dorénavant aucune barrière pour que l’agriculture devienne totalement automatisée.
« Au cours des dernières années, l’accent a été mis sur l’agriculture de précision, mais la plupart des machines que nous utilisons ne sont pas compatibles avec cette méthode de travail », explique le chercheur Jonathan Gill. « Elles sont si lourdes qu’elles abîment les sols. » « Si les moissonneuses-batteuses du futur étaient semblables à celles que nous avons utilisées, des machines réduites de seulement deux mètres, cela permettrait d’aboutir à des plans de rendement plus précis et également de travailler plus légèrement. »
Les véhicules autonomes et les drones se sont vus assignés des tâches telles que le forage de canaux à des profondeurs précises pour la plantation d’orge, l’application de quantités spécifiques de fongicides, d’herbicides et d’engrais et enfin la récolte. Les machines ont permis de limiter les pertes. Un robot a été utilisé pour le contrôle de qualité sur le terrain.
Ce projet a été mis en place dans une ferme du Shropshire, à l’ouest de Birmingham. L’initiative a reçu une subvention du gouvernement britannique de 200.000 livres.
« Notre projet visait à prouver qu’il n’existe aucun obstacle technologique pour qu’un domaine agricole soit exploité sans intervention humaine directe sur le terrain et nous y sommes arrivés », a déclaré Martin Abell de Precision Decisions.
Çà, c'est raconter n'importe quoi ! Aucun robot aujourd'hui n'est capable de ramasser des fraises, des cerises ou de choisir et ciseler une grappe de raisin mûr.
Pour l'instant, la 'robotique, se contente de labourer, de semer, d'arroser et récolter les céréales uniquement. Or, avec l'existence réelle et concrète dans pratiquement tous les pays du monde d'armes EMP, si demain il y a une onde électromagnétique, toute cette machinerie-quincaillerie sophistiquée se retrouvera à la seconde-même à rouiller sur place ! Et, comme le métier d'agriculteur ne s'apprend pas en 8 jours (demandez aux jardiniers le travail qu'ils doivent faire pour presque rien avoir !)...
L’esclavage se porte bien : 40 millions de victimes
Sarah Liénart 28 septembre 2017
L’année dernière dans le monde, pas moins de 40 millions de personnes étaient en situation de travail forcé ou de mariage contraint, selon une nouvelle étude présentée lors de l’assemblée générale des Nations Unies. Cette étude, réalisée par l’Organisation internationale du travail (OIT) et le groupe de défense des droits de l’homme Walk Free Foundation en collaboration avec l’Organisation internationale des migrations (OIM), révèle l’ampleur de l’esclavage moderne à travers le monde, et le constat est accablant.
Sur ces 40 millions de personnes, 25 millions étaient victimes de travail forcé et 15 millions contraintes au mariage. Les femmes sont particulièrement touchées : 71% des victimes d’esclavage moderne sont de sexe féminin.
L’OIT a publié en parallèle un rapport sur le travail forcé des enfants, qui révèle que 152 millions d’enfants de 5 à 17 ans sont contraints de travailler, soit près d’un enfant sur dix dans le monde.
Une situation intolérable pour Andrew Forrest, fondateur de la Walk Free Foundation, qui lance un appel : « Le fait que notre société compte encore chaque jour 40 millions de personnes en situation d’esclavage moderne est une honte pour nous tous. […] C’est aussi lié à la discrimination et aux inégalités profondes dans le monde actuel. À cela s’ajoute une tolérance choquante face à l’exploitation. Nous devons mettre fin à tout cela. Nous avons tous un rôle à jouer pour changer la situation actuelle… Le monde des affaires, les gouvernements, la société civile, chacune et chacun d’entre nous. »
L'esclavage c'est quoi ? De tous temps, l'argent a été créé pour changer de poches, et, comme le monde a connu le progrès, les animaux, puis les machines ont permis de gagner plus en travaillant moins ou autant. Donc: le monde du 21è siècle devrait être plus riche surtout avec le développement exponentiel des ordinateurs et machines-outils/robots. Or, pour empêcher que tous les humains sur Terre profitent du progrès et de leur savoir mieux aiguisé, les Etats de dictatures (monarchies, républiques ou empires) ont mis sur pied des FAUSSES dettes permettant d'augmenter les prélèvements.
L'esclavage est donc de vivre en dehors de la Démocratie.
La désinformation : comment fonctionne-t-elle ?
RépondreSupprimerPar Brandon Smith
Le 9 août 2012 – Source alt-market.com
Il fut un temps, pas si lointain, où les gouvernements et les groupes d’élites qui les contrôlaient n’avaient pas besoin de s’engager eux-mêmes dans des guerres de désinformation.
La propagande était relativement simple. Les mensonges étaient beaucoup plus simples. Le contrôle du flux d’information était facilement dirigé. Les lois avaient été renforcées avec la menace d’une confiscation de propriété et d’être exécuté pour quiconque s’écartait de la structure sociopolitique rigide. Ceux qui avaient des informations théologiques, métaphysiques ou scientifiques en dehors de la vision du monde collectif classique et scénarisé étaient torturés et abattus. Les élites gardaient l’information pour elles-mêmes et cachaient ses vestiges de la connaissance générale, parfois pendant des siècles avant leur redécouverte.
Avec l’avènement de l’anti-féodalisme et, surtout, le succès de la Révolution américaine, les élites ne pouvaient plus dominer l’information avec le tranchant d’une lame ou le canon d’un fusil. L’establishment des Républiques, avec leur philosophie de gouvernement ouvert et par le peuple, a contraint les minorités aristocratiques à tracer des moyens plus subtils d’entraver la vérité et de maintenir son emprise sur le monde sans se révéler au châtiment des masses. Ainsi, l’art complexe de la désinformation est né.
La technique, la « magie » du mensonge, a été raffinée et perfectionnée. La mécanique de l’esprit humain et de l’âme humaine est devenue une obsession infinie pour l’establishment.
Le but était malveillant, mais socialement radical. Au lieu de dépenser une énergie impossible nécessaire pour dicter la forme même et l’existence de la vérité, ils lui ont permis de dériver, obscurcie dans un brouillard de données arrangées. Ils ont enveloppé la vérité dans un nœud gordien de mauvaises directions et de fabrications si élaborées qu’ils se sont sentis sûrs et certains que la majorité des gens se rendraient et abandonneraient, longtemps avant d’avoir fini de démêler la tromperie. Le but n’était pas de détruire la vérité, mais de la cacher à la vue.
Avec les temps modernes, et avec des méthodes soigneusement élaborées, ce but a été en grande parti accompli. Cependant, ces méthodes présentent également des faiblesses intrinsèques. Les mensonges sont fragiles. Ils ont besoin d’une attention constante pour les maintenir en vie. L’exposition d’une seule vérité peut déchirer un océan de mensonges, les faire s’évaporer instantanément.
Dans cet article, nous examinerons les méthodes utilisées pour fertiliser et favoriser la croissance de la désinformation, ainsi que la manière d’identifier les racines de la désinformation et de les réduire efficacement, dans le but d’affaiblir l’ensemble du système de tromperie une fois pour toutes.
Méthodes de désinformation médiatique
RépondreSupprimerLes médias traditionnels, une fois chargés d’enquêter sur la corruption gouvernementale et de maintenir les élites hors d’atteinte, sont devenus un cabinet de relations publiques pour les responsables corrompus et leurs gestionnaires globalistes. Les jours du « journaliste d’enquête » légitime sont comptés depuis longtemps (si ils ont jamais existé), et le journalisme lui-même s’est dégradé en un groupe riche de soi-disant « éditorialistes de télévision » qui considèrent leurs propres opinions sans fondement comme des faits avérés.
La cooptation élitiste des informations s’est déroulée sous une forme ou une autre depuis l’invention de l’imprimerie. Cependant, les premières méthodes de désinformation des médias se sont véritablement concrétisées sous la supervision du magnat du la presse, William Randolph Hearst, qui croyait que la vérité était « subjective » et ouverte à son interprétation personnelle.
Certaines des principales tactiques utilisées par les médias traditionnels pour tromper les masses sont les suivantes :
Gros mensonges, Rétractation discrète : les sources principales des médias (en particulier les journaux) sont notoires pour avoir rapporté des histoires en première page, visiblement malhonnêtes et dénuées de fondement, puis de s’être rétractées discrètement en dernière page au sujet de ces histoires en cas de flagrant délit. Dans ce cas, le but est de faire passer le mensonge dans la conscience collective. Une fois que le mensonge a finalement été exposé, il est déjà trop tard, et une grande partie de la population ne remarquera pas ou ne se souciera pas de la vérité lorsque elle apparaîtra.
Des sources non confirmées ou contrôlées deviennent des faits : les sites de télécommunications par câble citent souvent des sources « non identifiées », des sources gouvernementales qui ont un biais ou un agenda évident ou des « experts » sans fournir l’opinion d’un « autre expert ». L’information fournie par ces sources n’est généralement soutenue que par une foi aveugle.
Omission calculée : autrement connue sous le nom de « sélection de cerises ». Une information simple ou un élément avec un fond de vérité peut faire dérailler toute une histoire de désinformation, alors, au lieu d’essayer de la faire briller, ils font simplement comme si elle n’existait pas. Lorsque le fait est omis, le mensonge peut sembler tout à fait rationnel. Cette tactique est également largement utilisée lorsque les agents de désinformation et les journalistes corrompus s’engagent dans un débat ouvert.
La distraction et la fabrication de la pertinence : parfois, la vérité s’inscrit dans la conscience publique, peu importe ce que les médias font pour l’enterrer. Lorsque cela se produit, leur seul recours est de tenter de changer l’attention du public et de le distraire de la vérité qu’il était si proche de saisir. Les médias font cela en « sur-médiatisant » un sujet qui n’a rien à voir avec les questions les plus importantes en jeu. Ironiquement, les médias peuvent prendre une histoire sans importance, et en faisant des rapports ad nauseum sur ce sujet, font en sorte que de nombreux Américains supposent que parce que les médias n’arrêtent plus d’en parler, il faut que cela soit important !
Tactiques malhonnêtes lors de débats : parfois, des hommes qui s’intéressent réellement à la poursuite, par l’Américain moyen, d’une information légitime et honnête menée par les faits passent au travers des mailles et apparaissent à la télévision. Cependant, ils ne peuvent que rarement partager leurs points de vue ou leurs idées sans avoir à se battre face à un mur de tromperie et une propagande consciencieusement empaquetée. Parce que les médias savent qu’ils perdront leur crédibilité s’ils ne permettent pas à des invités d’avoir des points de vue opposés, de temps à autre, ils mettent en place et chorégraphient des débats télévisés spécialisés dans des environnements très restrictifs qui mettent l’invité sur la défensive et rendent difficile la possibilité pour lui de transmettre clairement ses idées ou les faits.
RépondreSupprimerLes experts de la télévision sont souvent formés à ce qu’on appelle couramment la « stratégie d’Alinsky ». Saul Alinsky était un relativiste moral et un champion de l’utilisation du mensonge comme outil pour faire avancer le « bien supérieur » ; globalement, un Machiavel moderne. Son manuel de Règles pour les radicaux était censé être destinés aux militants de base qui s’opposaient à l’establishment et mettaient l’accent sur l’utilisation de tous les moyens nécessaires pour vaincre l’opposition politique. Mais est-il vraiment possible de vaincre un establishment construit sur des mensonges, en utilisant des mensonges encore plus élaborés et en sacrifiant son éthique ? En réalité, ses stratégies sont le format parfait pour les institutions et les gouvernements corrompus pour dissuader la contestation des masses. Aujourd’hui, les règles d’Alinsky sont utilisées plus souvent par l’establishment que par son opposition.
La stratégie d’Alinsky : gagnez à tout prix, même si vous devez mentir
Les stratégies d’Alinsky ont été adoptées par les gouvernements et les spécialistes de la désinformation à travers le monde, mais elles sont très visibles dans un débat télévisé. Alors que Alinsky encourageait le besoin de confrontation dans la société, ses tactiques de débat sont en fait conçues pour contourner une confrontation réelle et honnête des idées opposées avec des tours de passe-passe et des tactiques de contournements. Les stratégies d’Alinsky et leur utilisation moderne peuvent se résumer comme suit :
1) Le pouvoir n’est pas seulement ce que vous avez, mais ce que l’ennemi pense que vous avez.
Nous voyons cette tactique sous de nombreuses formes. Par exemple, en projetant l’image de votre propre mouvement comme étant un média majeur et celui de votre adversaire comme étant à la marge. Convaincre votre adversaire que sa lutte est futile. Votre opposition peut agir différemment, ou même hésiter à agir du tout, en fonction de leur perception de votre pouvoir. À quelle fréquence avons-nous entendu cette ligne : « Le gouvernement a des drones ‘Predator’. Il n’y a rien que les gens puissent faire maintenant… » C’est une projection d’invincibilité exagérée conçue pour susciter l’apathie des masses.
2) Ne jamais sortir de son domaine d’expérience et chaque fois que possible, sortir l’ennemi du sien.
Ne vous enfermez pas dans un débat sur un sujet que vous ne connaissez pas aussi bien ou mieux que votre opposition. Si possible, placez-les eux dans une telle situation. Sortez vous de ce piège par des tangentes. Recherchez des moyens d’accroître l’insécurité, l’anxiété et l’incertitude de votre opposition. Ceci est couramment utilisé contre les personnes interrogées au hasard sur les émissions d’information par câble dont les positions sont configurées pour être biaisées. La cible est aveuglée par des arguments apparemment non pertinents qu’elle est contrainte d’aborder. À la télévision et à la radio, cela permet également de réduire le temps de diffusion pour empêcher l’objectif d’exprimer sa propre position.
3) Faites en sorte que l’ennemi se range à vos propres règles.
RépondreSupprimerL’objectif est de cibler la crédibilité et la réputation de l’adversaire par des accusations hypocrites. Si le tacticien peut attraper son adversaire même avec le plus petit échec, il crée une ouverture pour de nouvelles attaques et éloigne le débat d’une question morale plus large.
4) Le ridicule est l’arme la plus puissante contre l’homme.
« Ron Paul est un cinglé. » ; « Les adorateurs de l’or sont fous. » ; « Les constitutionnalistes sont des extrémistes. » Le ridicule sans argument de fond est presque impossible à contrer parce qu’il est censé être irrationnel. Il met l’opposition en fureur, réaction qui est à votre avantage. Cela fonctionne aussi comme un point de pression pour forcer l’ennemi à faire des concessions.
5) Une bonne tactique est celle que votre public apprécie.
La vulgarisation du terme « Teabaggers » est un exemple classique ; il s’est répandu de lui-même parce que les gens semblent penser que c’est intelligent, et que vous aimez le dire. Gardez vos éléments de discours simples et amusants aide votre équipe à rester motivée et aide vos tactiques à se propager de façon autonome, sans instruction ni encouragement.
6) Une tactique trop utilisée devient un boulet.
Voir la règle n°5. Ne devenez pas la vieille info. Si vous maintenez vos tactiques à jour, il est plus facile de garder vos personnes actives. Tous les agents de désinformation ne sont pas payés. Les « idiots utiles » doivent être motivés par d’autres moyens. La désinformation traditionnelle change souvent de braquet d’une méthode à l’autre avant d’y revenir.
7) Maintenez la pression avec les tactiques et des actions différentes, et utilisez tous les événements du moment pour vos besoins.
Continuez à essayer de nouvelles choses afin de maintenir l’opposition dans l’incertitude. Quand l’opposition maîtrise une approche, frappez la sur le côté avec quelque chose de nouveau. Ne jamais donner à la cible la possibilité de se reposer, de se regrouper, de récupérer ou de se réorganiser. Profitez des événements du moment et modifiez leurs implications pour soutenir votre position. Ne laissez jamais une bonne crise se perdre.
8) La menace est généralement plus terrifiante que la chose elle-même.
Cela va de pair avec la règle n°1. La perception est la réalité. Laissez votre opposition dépenser toute son énergie dans l’attente d’un scénario insurmontable. Les scénarios trop catastrophiques peuvent facilement empoisonner l’esprit et entraîner une démoralisation.
9) La principale prémisse de la tactique est le développement d’opérations qui maintiendront une pression constante sur l’opposition.
L’objectif de cette pression est de forcer l’opposition à réagir et à commettre les erreurs nécessaires au succès ultime de la campagne.
10) Si vous poussez une idée négative assez fortement et assez profondément, elle trouvera son opposition.
RépondreSupprimerEn tant qu’instruments d’activisme de base, les tactiques d’Alinsky ont été historiquement utilisées (par exemple, par des mouvements ouvriers ou des spécialistes des opérations secrètes) pour forcer l’opposition à réagir avec violence contre des militants, ce qui conduira à un élan de sympathie populaire pour la cause de ces militants. Aujourd’hui, les faux mouvements de base (ou cooptés) et les révolutions utilisent cette technique dans le débat ainsi que dans les actions et les rébellions planifiées (voir la Syrie comme exemple récent).
11) Le prix d’une attaque réussie est une alternative constructive.
Ne laissez jamais l’ennemi marquer des points parce que vous êtes pris sans solution dans un problème. Aujourd’hui, c’est souvent utilisé de manière offensive contre les militants légitimes, comme les adversaires de la Réserve fédérale. Se plaindre que votre adversaire ne fait que « signaler les problèmes ». Demander qu’ils offrent non pas seulement une « solution », mais LA solution. Évidemment, personne n’a LA solution. Comme ils ne parviendront pas à produire le miracle que vous avez demandé, rejetez leurs arguments en totalité et tous les faits présentés seront grillés.
12) Choisissez la cible, gelez-la, personnalisez-la et polarisez-la.
Coupez la de son réseau de soutien et isolez la de toute sympathie. Les partisans de la cible s’exposeront. Traquez des personnes individuelles, pas des organisations ou des institutions. Les gens sont plus faciles à ébranler que des institutions.
La prochaine fois que vous verrez un débat dans les médias, regardez attentivement les experts, vous verrez probablement beaucoup, sinon toutes les stratégies ci-dessus, utilisées contre certains individus sans méfiance tentant de dire la vérité.
Méthodes de désinformation sur Internet
Les trolls d’Internet, également appelés « commentateurs payés » ou « blogueurs payés », sont de plus en plus ouvertement employés par des entreprises privées ainsi que des gouvernements, souvent à des fins de marketing et de « relations publiques » (Obama est célèbre pour cette pratique). Le « trolling » Internet est en effet une industrie à croissance rapide.
Les trolls utilisent une grande variété de stratégies, dont certaines ne sont déployées que sur internet, en voici quelques-unes :
1. Faire des commentaires scandaleux conçus pour distraire ou frustrer : une tactique d’Alinsky pour atteindre les gens émotionnellement, bien que cela soit moins efficace en raison de la nature impersonnelle du Web.
2. Présentez-vous comme un partisan de la vérité, puis faites des commentaires qui discréditent le mouvement : nous l’avons vu même sur nos propres forums - les trolls se posent en tant que partisans du mouvement de la Liberté, puis publient des diatribes longues et incohérentes de manière à apparaître racistes ou fous. La clé de cette tactique est de faire des références aux arguments communs du mouvement de la liberté tout en balbutiant des bêtises, afin de rendre les arguments qui autrement seraient valides, comme ridicules par association. Dans des cas extrêmes, ces « trolls de type cheval de Troie » ont été connus pour faire des articles qui incitent à la violence – une technique visant évidemment à solidifier les fausses affirmations des propagandistes de think-tank comme le SPLC, qui prétend que les constitutionnalistes devraient être redoutés en tant que terroristes domestiques potentiels.
RépondreSupprimer3. Dominer les discussions : les trolls s’insèrent souvent dans des discussions Web productives afin de les noyer et frustrer les personnes impliquées.
4. Réponses pré-écrites : De nombreux trolls reçoivent une liste ou une base de données avec des points de discussion pré-planifiés conçus comme des réponses généralisées et trompeuses face à des arguments honnêtes. Lorsqu’ils les publient, leurs mots semblent étrangement en plastique et bien récités.
5. Fausse association : cela fonctionne main dans la main avec le point n°2, en invoquant les stéréotypes établis par le « Troll cheval de Troie ». Par exemple appeler ceux qui militent contre la Réserve fédérale des « théoriciens de la conspiration ou des fous » ; associant délibérément des mouvements anti-globalistes avec des racistes et des terroristes locaux, en raison des connotations négatives inhérentes ; et en utilisant de fausses associations pour provoquer des biais et dissuader les gens d’examiner les preuves objectivement.
6. Fausse modération : prétendre être la « voix de la raison » dans un argument avec des côtés évidents et définis dans une tentative de détourner les gens de ce qui est clairement vrai dans une « zone grise » où la vérité devient « relative ».
7. Arguments de l’homme de paille : une technique très courante. Le troll accusera son opposition de souscrire à un certain point de vue, même s’il ne le fait pas, puis attaquera ce point de vue. Ou, le troll mettra des mots dans la bouche de son opposition, puis réfutera ces mots spécifiques.
Parfois, ces stratégies sont utilisées par des personnes ayant des problèmes sérieux de personnalité. Cependant, si vous voyez quelqu’un utilisant souvent ces tactiques ou en utilisant plusieurs d’entre elles en même temps, vous pourriez avoir affaire à un troll payé.
Arrêt de la désinformation
RépondreSupprimerLa meilleure façon de désarmer les agents de désinformation est de connaître leurs méthodes à l’intérieur et à l’extérieur. Cela nous permet de souligner exactement ce qu’ils font en détail au moment où ils essaient de le faire. L’exposition immédiate d’une tactique de désinformation telle qu’elle est utilisée est très destructrice pour la personne qui l’utilise. Cela la fait paraître stupide, malhonnête et faible pour avoir même tenté d’en user. Les trolls surtout sur Internet ne savent pas comment gérer quand leurs méthodes sont déconstruites juste devant leurs yeux et habituellement ils se replient et s’en vont lorsque cela se produit.
La vérité est précieuse. Il est triste qu’il y en ait tant de gens dans notre société qui en ont perdu le respect ; les gens qui ont négocié avec leur conscience et leur âme pour un confort financier temporaire tout en sacrifiant la stabilité et l’équilibre du reste du pays dans le processus.
La psyché humaine respire dans l’air de la vérité. Sans elle, l’humanité ne peut pas survivre. Sans elle, les espèces s’effondreront, affamées par le manque de subsistance intellectuelle et émotionnelle.
La désinformation ne menace pas seulement notre vision du fonctionnement de notre monde ; cela nous rend vulnérables à la peur, à l’incompréhension et au doute : tout ce qui mène à la destruction. Cela peut conduire de bonnes personnes à commettre de terribles atrocités contre d’autres, ou même contre eux-mêmes. Sans un effort concerté et organisé pour désamorcer les mensonges de masses produits en série, l’avenir est sombre.
Brandon Smith
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone
http://lesakerfrancophone.fr/la-desinformation-comment-fonctionne-t-elle
Augmentation réelle du niveau de la mer: un continent perdu appelé Zealandia submergé
RépondreSupprimerSeptember 28th, 2017
Déposez ceci sous Nasty Nature. C'est le genre de chose que la planète Terre lance à la vie.
La vraie "élévation du niveau de la mer" - où la plupart d'un continent (appelé Zealandia) coule sous les vagues - et pour autant que nous le sachions, même si je pouvais me tromper - l'utilisation des combustibles fossiles était minime il y a environ 50 à 80 millions d'années. Exxon peut-il être blâmé ?
Les Néo-Zélandais se sentent peut-être un peu en mesure de perdre quelque chose comme 80 % de leurs terres. (Appelez ce "Old Zealand" qui était autrefois aussi grand que l'Inde.) Étant donné qu'il est à un kilomètre sous l'eau, il semble qu'il ne revienne pas très tôt. Mais pensez à tous les parcs nationaux, les récifs, etc. qui ont été détruits ?
- voir sur site -
Carte, Zealandia, continent, submergé, élévation du niveau de la mer, changement climatique, Pacifique.
Zealandia. | Crédit: IODP
L'histoire est que le Pacific Rim of Fire "a bouclé" il y a 40-50 millions d'années, et Zealandia a profondément creusé. Il y a une suggestion selon laquelle il a été submergé à l'origine il y a environ 80 millions d'années (ou si), lorsque cette terre de renégats s'est séparée de l'Australie et de l'Antarctique.
Étant donné que 1.000 marégraphes estiment que l'élévation actuelle du niveau de la mer est d'environ 1 mm par an, les changements climatiques réels mettent en panique la panique actuelle sur le niveau de la mer. Même la prochaine période de glace, avec une baisse de niveau de la mer de 125 m, ne permettra pas de découvrir tout ce bien immobilier perdu.
- voir sur site -
Un continent perdu de la Zélande: les scientifiques retournent de l'expédition à la terre enfoncée
[Science Daily]
Source: National Science Foundation
Résumé: Après un voyage de neuf semaines pour étudier le continent perdu, submergé dans le Pacifique Sud, une équipe de 32 scientifiques de 12 pays est arrivée à Hobart, en Tasmanie, à bord du navire de recherche JOIDES Resolution.
Les chercheurs affiliés au Programme international de découverte de l'océan (IODP) ont monté l'expédition pour explorer Zealandia. L'IODP est une collaboration de scientifiques de 23 pays; l'organisation coordonne les voyages pour étudier l'histoire de la Terre enregistrée dans les sédiments et les roches sous le fond marin.
"Zealandia, un continent creusé depuis longtemps perdu sous les océans, renonce à ses secrets de 60 millions d'années grâce au forage océanique scientifique", a déclaré Jamie Allan, directeur de programme de la Division des sciences de l'océan de la National Science Foundation des États-Unis, qui soutient l'IODP.
"Cette expédition a permis de découvrir l'histoire de la Terre, allant de la construction de la montagne en Nouvelle-Zélande aux mouvements mouvants des plaques tectoniques de la Terre aux changements de la circulation océanique et du climat global", a déclaré M. Allan.
RépondreSupprimerPlus tôt cette année, la Zélande a été confirmée comme le septième continent de la Terre, mais on le sait peu à peu, car il est submergé à plus d'un kilomètre (deux tiers de mille) sous la mer. Jusqu'à présent, la région a été sondée et échantillonnée.
Les scientifiques de l'expédition ont foré profondément dans le fond de la mer à six sites dans des profondeurs d'eau de plus de 1 250 mètres (4,101 pieds). Ils ont recueilli 2 500 mètres (8,202 pieds) de carottes de sédiments à partir de couches qui enregistrent comment la géographie, le volcanisme et le climat de la Zélande ont changé au cours des 70 millions d'années.
Selon le co-chef scientifique de l'expédition, Gerald Dickens, de l'Université de Rice aux États-Unis, de nouvelles découvertes fossiles ont été réalisées. Ils prouvent que la Zélande n'était pas toujours aussi profonde sous les vagues qu'elle l'est aujourd'hui.
"Plus de 8 000 spécimens ont été étudiés, et plusieurs centaines d'espèces fossiles ont été identifiées", a déclaré Dickens.
"La découverte de coquilles microscopiques d'organismes qui vivaient dans des mers chaudes peu profondes et des spores et des pollen des plantes terrestres révèlent que la géographie et le climat de la Zélande étaient radicalement différents dans le passé".
Les nouvelles découvertes montrent que la formation, il y a 40 à 50 millions d'années, du «Anneau de feu du Pacifique», une zone de fond marin actif le long du périmètre de l'océan Pacifique, a provoqué des changements spectaculaires dans la profondeur de l'océan et l'activité volcanique et a bouclé les fonds marins de la Zélande, selon Dickens.
Le co-chef scientifique de l'expédition, Rupert Sutherland, de l'Université Victoria de Wellington en Nouvelle-Zélande, a déclaré que les chercheurs avaient cru que la Zélande était submergée lorsqu'elle s'est séparée de l'Australie et de l'Antarctique il y a environ 80 millions d'années.
"Cela est encore probablement exact, mais il est maintenant clair que des événements dramatiques ultérieurs ont façonné le continent que nous avons exploré lors de ce voyage", a déclaré Sutherland.
"Les grands changements géographiques dans le nord de la Zélande, qui a la même taille que l'Inde, ont des implications pour comprendre des questions telles que la façon dont les plantes et les animaux se sont dispersés et évolué dans le Pacifique Sud.
"La découverte des terres passées et des mers peu profondes fournit maintenant une explication. Il y avait des voies pour que les animaux et les plantes se déplacent.
RépondreSupprimerLes études des noyaux de sédiments obtenus au cours de l'expédition porteront sur la compréhension de la façon dont les plaques tectoniques de Terre se déplacent et sur le fonctionnement du système climatique mondial. Les enregistrements de l'histoire de la Zélande, selon les scientifiques de l'expédition, fourniront un test sensible pour les modèles informatiques utilisés pour prédire les changements futurs dans le climat.
Communiqué de presse
http://joannenova.com.au/2017/09/real-sea-level-rise-a-lost-continent-called-zealandia-submerged/#more-55290
La nature a toujours fait que lorsque la terre était sous l'eau... l'eau était en dessus !! Çà alors !! Et, lorsqu'il y a eu des tremblements de terre, la terre s'est émergé et donc que le niveau de l'eau était donc plus bas que les sommets terrestres.
SupprimerEt, durant des siècles, les terres ont été tantôt émergées et tantôt englouties ! (Çà alors !!).
L'armée russe veut passer l'équipement de ses adversaires aux micro-ondes
RépondreSupprimer10:58 28.09.2017
La Russie met au point des munitions radio-électroniques capables de mettre hors service le matériel de l'adversaire grâce à une puissante impulsion de micro-ondes, a annoncé à Sputink Vladimir Mikheïev, premier vice-directeur du consortium russe Technologies radio-électroniques (KRET, filiale de l'entreprise publique Rostec).
Auparavant, des médias russes ont annoncé que Moscou avait mis au point un puissant missile électromagnétique Alabouga doté d'une génératrice de champ magnétique à haute intensité. Selon les médias, une frappe de ce missile serait capable de couvrir une superficie de 3,5 km² et de mettre hors service tout type de matériel électronique, le transformant en un tas de ferraille.
Le responsable a expliqué qu'Alabouga n'étant pas une arme concrète, ce nom de code désignait un vaste éventail de recherches destinées à déterminer les principaux axes de développement des armes radio-électroniques à venir.
«Nous avons réalisé une analyse théorique approfondie et un travail pratique sur des maquettes qui nous ont permis de déterminer la nomenclature des armes radio-électroniques et le degré de leur puissance», a indiqué l'expert.
Le dommage porté par ces armes peut être varié: «Du simple brouillage qui met le matériel de l'adversaire hors service pour un certain temps à la destruction totale de tous les éléments électroniques faisant partie du matériel de l'adversaire», a précisé le responsable.
Selon lui, tous les résultats des travaux de conception d'armes radio-électroniques ont été déclarés sensibles, et la technologie des armes à micro-ondes a été classée top secrète.
«Aujourd'hui, nous pouvons seulement vous dire que tous les résultats de nos recherches sont mis en pratique lors des travaux de conception d'obus, de bombes et de missiles dotés d'une génératrice électromagnétique spéciale», a conclu l'interlocuteur de l'agence.
https://fr.sputniknews.com/defense/201709281033240001-russie-armes-electromagnetiques/
SupprimerLa miniaturisation de l'EMP permet (ou permettra très prochainement) d'être acheminée par drone sur des milliers de kilomètres avant d'être larguée à l'objectif choisi.
Il s'agit donc là de sélection de secteur à être brouillé momentanément ou grillé pour toujours qu'ont mis en place les Défenses russes. Cela permet aussi de nettoyer les frontières sur xx kilomètres du danger que représente les accumulations d'engins de mort.
Rappelons que cette 'bombe propre' (Impulsion ElectroMagnétique) a fait l'apanage il y a plusieurs années de la Chine qui déclarait la posséder et, de pouvoir la larguer en très haute altitude afin que son explosion produise une onde qui encerclerait la totalité de notre planète, grillant ainsi TOUS systèmes de communications électrique (satellites y compris) ainsi que tous les appareils électrique fonctionnant à piles, batteries ou accus.
La Banque mondiale ose déplorer la baisse du niveau : la « scolarisation sans l’apprentissage »
RépondreSupprimerJeanne Smits
27 septembre 2017 17 h 00 min·
On croit rêver. Si le cynisme des institutions supranationales n’était une affaire entendue, on hurlerait devant le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’inefficacité de l’enseignement, tel qu’il est rapporté par la salle de presse des Nations unies. Qui, sinon l’UNESCO et ses semblables, a imposé des pédagogies aberrantes et favorisé le décervelage des jeunes ? Voici que la Banque mondiale se plaint de la baisse du niveau, déplorant à la fois le gâchis humain et le gaspillage des fonds consacrés à l’enseignement. Elle appelle cela « la scolarisation sans l’apprentissage » – au sens d’absence d’acquisition de connaissances et de compétences. Elle constate les dégâts dans les pays pauvres ou à revenu moyens. Ce n’est qu’une partie de l’histoire.
Selon la Banque mondiale, ce sont des millions de jeunes dans ces pays qui risquent de voir leur carrière entravée et leur réussite future tuée dans l’œuf, notamment lorsqu’ils n’apprennent pas à lire convenablement et qu’ils ne savent pas réaliser des opérations simples à la fin du primaire. Cela ressemble beaucoup à ce qui se passe dans de nombreuses écoles de nos pays riches, soumises aux méthodes globales. Mais ce ne sont que les pays en voie de développement qui font l’objet de la sollicitude de la Banque mondiale et de son économiste en chef, Paul Romer. « La seule manière de progresser, c’est de trouver la vérité à partir des faits. Si nous voulons bien les laisser parler, les faits à propos de l’éducation révèlent une vérité douloureuse. Pour trop d’enfants, la scolarisation ne signifie pas l’apprentissage », a-t-il dit.
La scolarisation sans l’apprentissage – un marronnier, hélas…
Selon le Rapport sur le développement du monde 2018, le problème n’est pas tant celui des occasions perdues que de la « grave injustice à l’égard des enfants et des jeunes dans le monde entier ». « Cette crise de l’apprentissage est une crise morale et économique », a insisté le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Que permet l’éducation scolaire ? « L’emploi, de meilleurs revenus, une bonne santé, une vie sans pauvreté. Pour les communautés, l’éducation encourage l’innovation, renforce les institutions et améliore la cohésion sociale », a-t-il ajouté. Oui, c’est enfoncer des portes ouvertes. Mais venir en 2017 se plaindre de l’incapacité de l’école à apprendre aux enfants à lire, écrire et compter en l’espace de six ou douze ans, alors que cela fait des décennies que de nombreux observateurs dénoncent cela avec raison, et que les parents dans de nombreux pays sortent des systèmes conformes aux indications des institutions supranationales pour que leurs enfants reçoivent une véritable formation, est une réaction de pompier pyromane.
La Banque mondiale déplore un niveau scolaire en baisse dans les pays pauvres
RépondreSupprimerSelon la Banque mondiale, cette crise de l’enseignement élargit les inégalités sociales plutôt que de les réduire – alors même qu’un nombre croissant d’enfants sont scolarisés, faudrait-il ajouter. Et elle recommande sans rougir d’évaluer les méthodes afin de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, ainsi que de mettre en place un mouvement social fort afin d’obtenir des changements qui puissent favoriser « l’apprentissage pour tous ».
La Banque mondiale a constaté que l’élève moyen des pays pauvres affiche des performances inférieures à celles de 95 % des élèves des pays riches ; dans les pays à revenu moyen, les 25 % d’élèves affichant les meilleurs résultats se trouveraient parmi les 25 % les plus mauvais dans un pays plus riche. Pour quelle raison ? Selon le rapport, ce qui fait la différence, ce sont certes les méthodes mais aussi la volonté ou non du pouvoir politique d’assurer l’instruction pour tous.
Il se peut bien que la situation soit plus catastrophique dans certains pays pauvres. Le rapport donne l’exemple de l’Inde rurale où près des trois quarts des élèves de neuvième étaient incapable de trouver la solution à une soustraction à retenue telle 46 – 17 ; arrivés en septième, la moitié en était au même point. L’Inde rejoint d’ailleurs le Malawi au rang des 12 pays où un élève de 10e ne parvient pas à lire un seul mot d’un texte court.
Bientôt une énième réforme impulsée par la Banque mondiale, l’UNESCO, etc. ?
Comment se dispense exactement l’enseignement dans ces pays-là ? Apparemment – c’est une expérience menée dans l’Andhra Pradesh en vue du rapport – les élèves des enseignants gratifiés d’une récompense lorsque leurs élèves ont de meilleurs résultats en mathématiques et en études de langues ont également de meilleurs résultats en sciences et en matières d’éveil même lorsque aucune prime ne vient couronner les efforts des maîtres. Logique : qui sait lire, écrire et compter possède les clefs pour les autres matières. Mais qu’il faille graisser la patte des profs…
En attendant, les enfants des pays riches ont eux aussi leurs problèmes, aggravés par le fait que les évaluations sont souvent taillées sur mesure pour correspondre aux méthodes d’apprentissage, sans que l’on puisse avoir une idée claire de la réelle compréhension, fine et analytique – l’ennemie des méthodes globales – à laquelle ils accèdent.
L’histoire de ces manipulations pédagogiques incite à la prudence face aux larmes de la Banque mondiale, qui peuvent bien être des larmes de crocodile. Difficile de croire à leur sincérité, si ce n’est que les grands de ce monde souhaitent redresser un peu le tir dans les pays pauvres pour niveler les enfants du monde entier, alors que les réformes se suivent et se ressemblent, et que L’école des illusionnistes, pour reprendre le titre du livre d’Elisabeth Nuyts, a hélas encore de beaux jours devant elle.
http://reinformation.tv/banque-mondiale-deplore-baisse-niveau-scolarisation-apprentissage-smits-75035-2/
SupprimerIl y a belle lurette que la pédagogie instituée est remise en cause pour sont crétina mieux adapté aux populations immigrés.
Lidl, Aldi, Leclerc, Carrefour, Danone, Nestlé, Lipton et la mode danoise : le commerce fait sa soumission à l’islam
RépondreSupprimerPauline Mille
26 septembre 2017 19 h 05 min·
Lidl supprime les croix des églises sur la publicité de ses produits. Aldi, Leclerc, Carrefour, Intermarché, Danone, Nestlé et le thé Lipton aussi. Le marché hallal à l’inverse s’affiche, et la mode danoise promeut un mannequin portant hijab : les voies par lesquelles le commerce fait sa soumission à l’islam sont diverses.
Notre confrère L’Obs l’avait signalé en mars, mais cela avait échappé à tout le monde : les grands magasins Lidl, pour vendre leurs produits grecs, ont choisi un emballage publicitaire où l’on peut voir une photo d’églises de Santorin, mais retouchée : les croix en ont disparu. Le porte-parole de l’entreprise a d’abord expliqué la chose uniment : « Nous évitons l’utilisation de symboles religieux car nous ne souhaitons exclure aucune croyance religieuse. (…) Nous sommes une entreprise qui respecte la diversité et c’est ce qui explique la conception de cet emballage. »
Le cardinal étrille Lidl, La Croix Leclerc, Danone, Nestlé, Carrefour
Mais en août la chose a agité la toile. L’archevêque de Prague, le cardinal Duka, a écrit une lettre ouverte à l’ambassadeur de Grèce pour s’émouvoir de ce procédé stalinien, et l’« évêque » protestante de Munich a ironisé sur le « respect » de Lidl : « Par respect je ne me rendrai plus dans ses magasins ». Devant le tollé et par peur du boycott, Lidl a donc présenté ses excuses « pour tout désagrément causé par le packaging », tout en s’engageant à « réviser le design de l’emballage dès que possible ».
Cela ne fera pas revenir les croix mais cela exprime l’embarras d’un géant du petit commerce pris en flagrant délit de christianophobie par intérêt. Notre confrère La Croix, qui a un peu creusé le sujet, s’est aperçu que Danone, Nestlé, Carrefour, Intermarché et Leclerc s’étaient rendus coupables de la même erreur. Les églises orthodoxes au toit bleu sur fond de mer ou de ciel offrent en effet un symbole assez facile de la Grèce à des publicitaires pas trop imaginatifs, et tous ont eu la même idée « laïque » de supprimer les croix, seul Auchan en conservant quelques croix, un peu au hasard semble-t-il.
Le thé Lipton aussi prêt à tout pour faire son commerce
L’orthodoxie est particulièrement dans le viseur des artistes de la retouche publicitaire : le thé Lipton, propriété du groupe Unilever, illustrait son Russian Earl Grey de clochers à bulbes : là aussi, les croix ont disparu. Du côté du CREDOC, le centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, on bricole vite une excuse technique : « L’industrie alimentaire est tellement mal aimée qu’elle est contrainte d’être le plus neutre possible. Elle cherche à ne pas afficher de symboles religieux pour ne pas faire fuir le client ». Mais Pascale Hébel, la directrice du pôle consommation, se contredit tranquillement deux phrases plus loin. En raison d’un marché à la croissance « très dynamique, plus forte que le bio », il se trouve que « tous les grands groupes ont une marque halal ». Et les signes extérieurs de reconnaissance de la religion musulmane n’en sont pas exclus, loin de là.
Aldi fait sa soumission à l’islam
RépondreSupprimerA l’inverse, quand l’étiquette d’un produit non hallal dérange les fidèles de l’islam, le produit disparaît. La grande distribution marque sa soumission à l’islam jusque dans le moindre détail. Les magasins Aldi avaient proposé en 2015 un savon liquide baptisé « Ombia, Mille et une nuits » censé diffuser « un parfum oriental ». Sur l’étiquette on voyait les minarets d’une mosquée. De nombreux clients ont jugé qu’associer l’image d’un lieu de culte à un produit destiné à la salle de bain et aux toilettes était une insulte à l’islam. Menacé de boycott, Aldi a retiré Ombia de ses consoles.
Un autre fait, tout récent, montre l’attention qu’Aldi porte à l’islam et à ses préceptes. A Northampton en Grande Bretagne, une employée musulmane ne se sentait pas à l’aise à l’idée d’encaisser l’argent de la vente d’alcool. Telles sont les élégances morales des caissières musulmanes chez Aldi. Elle a donc aposté, avec l’accord de la direction, une petite pancarte où l’on peut lire : « Il n’est pas possible de payer l’alcool à cette caisse ». L’objection de conscience n’est pas reconnue par la laïcité aux mairies qui n’aiment pas le mariage gay, mais elle est reconnue aux caissières qui refusent l’argent de l’alcool par amour de l’islam.
La mode danoise donne dans le hijab
On reste dans l’image mais on quitte le commerce de bouche pour la mode. L’agence danoise Unique Models vient d’inclure dans son équipe de mannequins de mode une jeune beauté de vingt-et-un ans nommée Amina Adan, qui présente la triple particularité d’être musulmane, noire, et de porter le hijab dans les séances de photo. Selon la directrice administrative de l’agence, Jacqueline Mikkelsen, il ne faudrait pas croire que la tendance de la mode soit au hijab, non, c’est juste qu’Amina est belle et qu’elle a un « gros potentiel » dans la mode. Pourquoi ? Parce que « Il y a très très peu de mannequins qui posent avec un hijab, c’est encore un petit segment dans l’enfance », mais justement les « jeunes musulmanes doivent avoir un modèle ». Et Jacqueline Mikkelsen de rappeler : « Je travaille dans la mode depuis trente ans et je suis très heureuse chaque fois que nous embauchons une fille à la peau sombre ou une asiatique. Amina n’est que l’une de celles qui vont manifester notre diversité ».
En somme, certaines choses doivent être rendues visibles, d’autres effacées. Ainsi le veut la soumission à l’invasion, la soumission à l’islam, la soumission à la diversité.
http://reinformation.tv/commerce-soumission-islam-lidl-aldi-carrefour-danone-nestle-lipton-mille-74917-2/
La baisse des coûts de raccordement des énergies vertes : une fausse bonne nouvelle
RépondreSupprimerle 28 septembre 2017
par Rémy Prud’homme.
L’électricité et le gaz verts, produits un peu partout sur le territoire, doivent être raccordés au réseau pour être utilisables. Ces raccords ou raccordements ont un coût, en ce qu’ils mobilisent du travail, des équipements, et des tuyaux. Ce coût est facturé à un certain prix, inférieur au coût, la différence constituant une subvention. Le gouvernement annonce triomphalement « une réduction jusqu’à 40% des coûts de raccordement des énergies vertes au réseau [passons sur cet absurde singulier], notamment pour le biogaz ». Voilà une bonne nouvelle ! Une diminution des coûts, faire la même chose pour moins de travail et de capital, c’est une augmentation de productivité, toujours bonne à prendre. Un bond de 40% d’un coup/coût, c’est inespéré. Réjouissons-nous.
Pas trop vite cependant. Trop beau pour être vrai. Cette bonne nouvelle est en fait une fausse nouvelle. Ce qui diminue, ce n’est pas le coût, hélas, c’est le prix demandé. La prétendue baisse cache en fait une hausse des subventions. Elle se traduira donc par une hausse des impôts, ou des prix de vente de l’énergie, ou de la dette publique.
La question n’est pas ici de savoir si cette subvention est ou non justifiée. (Je pense qu’elle ne l’est pas, mais peux me tromper). Elle est de souligner la prévalence de la désinformation. S’explique-t-elle par l’ignorance ou par le mensonge ? On ne fera pas au secrétaire d’Etat qui mélange coûts et prix, ni aux fonctionnaires qui l’entourent, ni même aux médias qui colportent cette confusion, l’injure de les croire à ce point ignorants. C’est donc en toute connaissance de cause qu’ils disent une chose fausse avec l’intention de tromper. En bon français, cela s’appelle mentir. Mais pour eux, qui sont dans l’ère de la post-vérité, c’est de la com’ pour la bonne cause. Les merveilleuses énergies vertes valent bien un petit mensonge. Répandre dans le public l’idée que les coûts des énergies vertes baissent aidera les Français à supporter des prix qui montent à cause des énergies vertes.
https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2017/09/28/la-baisse-des-couts-de-raccordement-des-energies-vertes-une-fausse-bonne-nouvelle/#more-13864
Guerre électronique: pourquoi les USA ont 15 ans de retard sur la Russie
RépondreSupprimer14:45 28.09.2017
Zvezda la chaîne
Les médias occidentaux publient de plus en plus d'articles élogieux sur l'armement russe, et notamment les systèmes de guerre électronique dont l'armée russe possède plusieurs dizaines d'exemplaires.
Vladimir Mikheev, conseiller du premier adjoint du directeur du groupe Technologies radioélectroniques, explique à la chaîne Zvezda pourquoi la Russie a besoin d'autant de systèmes de guerre électronique différents, pourquoi les Américains tentent de concevoir des systèmes similaires, et quelles sont les caractéristiques de l'avionique du Su-57. Selon la chaîne Zvezda.
- Monsieur Mikheev, pourquoi les USA ne possèdent-ils pas de systèmes de guerre électronique modernes ?
— Pendant longtemps, les Américains ont participé à des conflits d'échelle régionale où leurs principaux ennemis étaient des moudjahidines afghans, des militaires irakiens ou encore les troupes yougoslaves. Et nous savons que ce ne sont pas les premières armées du monde contrairement à la Russie, la Chine, Israël, l'Inde et le Pakistan — qui est alimenté par le marché chinois. L'armée turque est également très moderne, il ne faut pas l'ignorer.
L'armée russe veut passer l'équipement de ses adversaires aux micro-ondes
Ces pays disposent des meilleures armes alors que les Américains, qui désignent au Congrès des pays du Tiers monde comme ennemis, ont mis de côté une partie de la modernisation liée à l'élaboration de systèmes de guerre électronique — pourquoi utiliser contre des moudjahidines des canons électroniques et des bombes à hyperfréquence quand on peut les éliminer simplement avec l'aviation ?
En Union soviétique, nous disposions déjà de systèmes inertiels dans les commandes d'armement. Nous avons toujours considéré les premières armées du monde comme nos rivaux. Il ne faut pas oublier que la guerre électronique a commencé à l'époque de la guerre russo-japonaise. Nous savions toujours qu'utiliser un grand nombre d'avions pour commettre une attaque massive ne suffirait jamais. Pour combattre un ennemi électronique, il faut posséder les meilleurs systèmes électroniques. Nous avons travaillé sans relâche sur les systèmes de guerre électronique. Tandis qu'ils écrivaient MiG-21 dans leur cahier des charges, nous écrivions F-22, F-35, F-15.
Cependant, tout ce que nous inventions n'apparaissait pas toujours d'abord dans notre armée. Par exemple, ce sont les Allemands et les Américains qui se sont dotés des premiers radars, et contre eux nous avons mis au point des stations de brouillage et nos propres radars.
RépondreSupprimerMais nous avons été les premiers à développer des systèmes de guerre électronique dans l'aviation, parce que les avions partent les premiers dans les opérations militaires actives. D'abord, l'armée impose sa domination dans les airs, puis au sol avec l'aide de l'aviation. La Syrie en est un parfait exemple.
- Les USA développent-ils des systèmes de ce genre ?
— Aujourd'hui, les Américains tentent de rattraper leur retard. Les spécialistes américains ont entamé plusieurs travaux pour créer et moderniser les systèmes existants de guerre électronique. Des compagnies puissantes étaient présentes sur le marché américain mais sont parties en Europe, faute d'avoir été sollicitées. Aujourd'hui elles sont revenues aux USA pour développer des systèmes modernes. Les Américains ne pensaient pas avoir besoin de radars à antenne active pour la guerre électronique mais ils ont pris conscience du fait que la Russie et la Chine disposaient d'armes modernes, et ont repris le travail dans ce secteur.
Ils construisent notamment un hélicoptère de guerre électronique à partir du S-61/SH-3 Sea King pour protéger les groupes navals. C'est pourquoi il ne faut pas camoufler un navire uniquement par les moyens navals.
La Russie a terminé les essais de son robot sous-marin furtif «Ombre de mer»
Les Américains sont tout de même en retard parce qu'ils ont perdu environ 10-15 ans. Maintenant ils tentent de nous rattraper, ils injectent de l'argent dans la compagnie militaire Northrop Grumman Corporation qui travaille dans le domaine de l'électronique et des technologies informatiques.
Alors que nous poursuivons le développement des secteurs traditionnels et en élaborons de nouveaux. Par exemple, nous concevons des systèmes radio-photoniques qui constitueront la base des futurs systèmes de guerre électronique et de défense électronique. Nous nous intéressons aux systèmes qui combattront l'aviation du futur.
- L'avion PAK FA qui s'est fait attribuer récemment l'indice de série Su-57 est notre avion le plus moderne. L'aviation du futur est déjà devenue de facto l'aviation du présent. A quelle étape se trouve actuellement le développement de cet appareil?
— Les essais de série du PAK FA — Su-27 se terminent actuellement, parallèlement au début de leur exploitation d'essai. Je pense que prochainement ces appareils se feront remarquer dans l'accomplissement de tâches concrètes.
Parfois, il est impossible de remplir toutes les tâches avec un seul appareil. C'est pourquoi les avions sont liés entre eux et peuvent travailler en groupe. Par exemple, un avion a effectué la reconnaissance pour transmettre les informations, un autre l'a traité et a observé avec ses propres systèmes, et un troisième, volant probablement du côté complètement opposé, a tiré des missiles. Sachant qu'une fois tirés ces missiles peuvent être guidés, par exemple, par le premier avion.
RépondreSupprimerParallèlement à l'exploitation d'essai commencera la modernisation de ces avions. Les moteurs et les armements seront nouveaux. Car l'avion met du temps à être mis au point, alors que les missiles sont conçus plus vite. C'est pourquoi la liste des missiles sera complètement différente. Et l'introduction de nouveaux missiles entraîne la mise au point de certains systèmes internes.
L'armée russe se dote d'un «cauchemar électronique»
Dans 4 à 5 ans l'avion sera construit non seulement avec de nouveaux moteurs, mais également avec une nouvelle avionique. L'astuce de ces avions est que les équipements électroniques de bord seront constamment remplacés. Ils seront modernisés selon le principe de l'avionique modulaire intégrale. Les blocs qui se trouvent à bord sont des ordinateurs rapides. Quand nous atteindrons une nouvelle étape de rapidité d'action nous remplacerons un bloc par un autre ayant de meilleures capacités de calcul. Il peut également être reprogrammé par les informaticiens. De cette manière, l'avion affichera des caractéristiques complètement différentes.
https://fr.sputniknews.com/presse/201709281033242904-guerre-electronique-retard-russie/
C’est officiel ! Les fermes peuvent désormais se passer des agriculteurs
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
28 septembre 2017
Exit les agriculteurs de la ferme ! Il est désormais possible d’exploiter une ferme de manière totalement autonome sans intervention humaine. Telle est la conclusion du projet Hand Free Hectare, une initiative de chercheurs de l’Université Harper Adams et la société agricole Precision Decisions.
Pour cette expérience menée dans une ferme d’Angleterre, les humains ont été mis à l’écart et l’ensemble du labeur agricole a été réalisé par des robots-fermiers. Il s’agit d’une première mondiale.
Les humains ont cultivé des plantes pendant environ 10.000 ans. Pendante la majeure partie de cette période, les travaux agricoles ont été réalisés par des travailleurs aidés de bêtes de somme dans les champs. Au siècle dernier, l’homme est passé de l’aide animale au soutien mécanique avec pour conséquence un gain important d’efficacité et d’espace.
Ces dernières années, on constate une évolution notoire. Les fermes ont recours aux technologies émergentes telles que les drones et les systèmes de conduite autonome afin de rendre le travail des agriculteurs moins exigeant. Mais jusqu’à présent, les mains humaines étaient encore nécessaires durant le processus.
Agriculture de précision
Le projet Hands Free Hectare vient de démontrer qu’il n’existe dorénavant aucune barrière pour que l’agriculture devienne totalement automatisée.
« Au cours des dernières années, l’accent a été mis sur l’agriculture de précision, mais la plupart des machines que nous utilisons ne sont pas compatibles avec cette méthode de travail », explique le chercheur Jonathan Gill. « Elles sont si lourdes qu’elles abîment les sols. » « Si les moissonneuses-batteuses du futur étaient semblables à celles que nous avons utilisées, des machines réduites de seulement deux mètres, cela permettrait d’aboutir à des plans de rendement plus précis et également de travailler plus légèrement. »
Les véhicules autonomes et les drones se sont vus assignés des tâches telles que le forage de canaux à des profondeurs précises pour la plantation d’orge, l’application de quantités spécifiques de fongicides, d’herbicides et d’engrais et enfin la récolte. Les machines ont permis de limiter les pertes. Un robot a été utilisé pour le contrôle de qualité sur le terrain.
Ce projet a été mis en place dans une ferme du Shropshire, à l’ouest de Birmingham. L’initiative a reçu une subvention du gouvernement britannique de 200.000 livres.
« Notre projet visait à prouver qu’il n’existe aucun obstacle technologique pour qu’un domaine agricole soit exploité sans intervention humaine directe sur le terrain et nous y sommes arrivés », a déclaré Martin Abell de Precision Decisions.
https://fr.express.live/2017/09/28/cest-officiel-fermes-peuvent-desormais-se-passer-agriculteurs/
Çà, c'est raconter n'importe quoi ! Aucun robot aujourd'hui n'est capable de ramasser des fraises, des cerises ou de choisir et ciseler une grappe de raisin mûr.
SupprimerPour l'instant, la 'robotique, se contente de labourer, de semer, d'arroser et récolter les céréales uniquement. Or, avec l'existence réelle et concrète dans pratiquement tous les pays du monde d'armes EMP, si demain il y a une onde électromagnétique, toute cette machinerie-quincaillerie sophistiquée se retrouvera à la seconde-même à rouiller sur place ! Et, comme le métier d'agriculteur ne s'apprend pas en 8 jours (demandez aux jardiniers le travail qu'ils doivent faire pour presque rien avoir !)...
L’esclavage se porte bien : 40 millions de victimes
RépondreSupprimerSarah Liénart
28 septembre 2017
L’année dernière dans le monde, pas moins de 40 millions de personnes étaient en situation de travail forcé ou de mariage contraint, selon une nouvelle étude présentée lors de l’assemblée générale des Nations Unies. Cette étude, réalisée par l’Organisation internationale du travail (OIT) et le groupe de défense des droits de l’homme Walk Free Foundation en collaboration avec l’Organisation internationale des migrations (OIM), révèle l’ampleur de l’esclavage moderne à travers le monde, et le constat est accablant.
Sur ces 40 millions de personnes, 25 millions étaient victimes de travail forcé et 15 millions contraintes au mariage. Les femmes sont particulièrement touchées : 71% des victimes d’esclavage moderne sont de sexe féminin.
L’OIT a publié en parallèle un rapport sur le travail forcé des enfants, qui révèle que 152 millions d’enfants de 5 à 17 ans sont contraints de travailler, soit près d’un enfant sur dix dans le monde.
Une situation intolérable pour Andrew Forrest, fondateur de la Walk Free Foundation, qui lance un appel : « Le fait que notre société compte encore chaque jour 40 millions de personnes en situation d’esclavage moderne est une honte pour nous tous. […] C’est aussi lié à la discrimination et aux inégalités profondes dans le monde actuel. À cela s’ajoute une tolérance choquante face à l’exploitation. Nous devons mettre fin à tout cela. Nous avons tous un rôle à jouer pour changer la situation actuelle… Le monde des affaires, les gouvernements, la société civile, chacune et chacun d’entre nous. »
https://fr.express.live/2017/09/28/esclavage-moderne/
L'esclavage c'est quoi ? De tous temps, l'argent a été créé pour changer de poches, et, comme le monde a connu le progrès, les animaux, puis les machines ont permis de gagner plus en travaillant moins ou autant. Donc: le monde du 21è siècle devrait être plus riche surtout avec le développement exponentiel des ordinateurs et machines-outils/robots. Or, pour empêcher que tous les humains sur Terre profitent du progrès et de leur savoir mieux aiguisé, les Etats de dictatures (monarchies, républiques ou empires) ont mis sur pied des FAUSSES dettes permettant d'augmenter les prélèvements.
SupprimerL'esclavage est donc de vivre en dehors de la Démocratie.
Hello, site administrators.
RépondreSupprimerI want to contact you. Where could I write them? I need your help from Spain.
You can give an email or write to daniel@eprivacidad.es