Les 13 premiers cas d'infection fongique mortelle apparaissent aux États-Unis
4 novembre 2016
Treize cas d'une infection fongique parfois mortelle et souvent résistante aux médicaments, Candida auris, ont été signalés pour la première fois aux Etats-Unis, ont annoncé vendredi des responsables de la santé.
L'infection, qui se propage souvent dans les hôpitaux et d'autres établissements de soins de santé, peut envahir le canal auditif, l'urine et la circulation sanguine.
Quatre des patients américains diagnostiqués avec l'infection sont morts, bien que les causes précises ne soient pas claires, les CDC ont dit.
"Nous devons agir maintenant pour mieux comprendre, contenir et arrêter la propagation de ce champignon résistant aux médicaments", a déclaré le directeur des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), Tom Frieden.
"C'est une menace émergente et nous devons protéger les patients vulnérables et d'autres."
Les CDC ont d'abord identifié le champignon comme une menace mondiale émergente en juin 2016.
Elle a d'abord été décrite en 2009 après avoir été isolée des fluides externes du conduit auditif d'un patient au Japon et a depuis été rapportée en Grande-Bretagne, en Colombie, en Inde, en Israël, au Kenya, au Koweït, au Pakistan, en Afrique du Sud, en Corée du Sud et au Venezuela.
Le rapport publié dans le Rapport hebdomadaire de la CDC sur la morbidité et la mortalité (MMWR) a décrit sept des cas américains qui se sont produits entre mai 2013 et août 2016. Six autres «ont été identifiés après la période couverte par le rapport et sont toujours sous enquête», a-t-il dit.
Les sept premiers cas ont été signalés à New York, l'Illinois, le Maryland et le New Jersey.
«Tous les patients souffraient de graves problèmes de santé sous-jacents et avaient été hospitalisés en moyenne 18 jours lorsque C. auris a été identifié», indique le rapport.
Parmi les quatre décédés, «on ne sait pas si les décès étaient associés à une infection à C. auris ou à des problèmes de santé sous-jacents».
Un total de 71 pour cent des souches de C. auris provenant de patients américains "ont montré une certaine résistance aux médicaments, rendant le traitement plus difficile", ajoute le rapport de la CDC.
«Des échantillons de souches de C. auris provenant d'autres pays se sont avérés résistants aux trois classes principales de médicaments antifongiques.
Bien que les tests de laboratoire aient montré que les souches des États-Unis étaient liées à des souches d'Asie du Sud et d'Amérique du Sud, aucun des patients n'avait voyagé ou avait des liens directs avec ces régions.
Les autorités sanitaires estiment que les infections aux États-Unis ont été acquises localement.
«Il semble que C. auris est arrivée aux États-Unis seulement au cours des dernières années», a déclaré Tom Chiller, chef de la Direction des maladies mycotiques des CDC.
«Nous travaillons fort avec nos partenaires pour mieux comprendre ce champignon et comment il se propage afin que nous puissions améliorer les recommandations de contrôle des infections et aider à protéger les gens.
La chute de la maison Clinton : ce qui a poussé les agents du FBI à se mutiner
Pierrick Tille Wall Street Journal via Chroniques du Yéti jeu., 03 nov. 2016 10:12 UTCCarte
Quand le feu ravage la maison, c'est le sauve-qui-peut et le chacun pour soi. Exactement ce qui se produit aux États-Unis avec la mutinerie des agents du FBI contre les pressions du ministère de la Justice pour enterrer l'affaire des e-mails privés d'Hillary Clinton.
On a beau être soumis de son plein gré aux ordres d'une hiérarchie, difficile pour les limiers du FBI de devoir se taire alors qu'ils ont les mains pleines des preuves d'exactions commises par la candidate préférée de l'establishment à la présidentielle US. Non seulement des preuves;, mais même des enregistrements caractérisés de ces preuves par un suspect parlant des carambouilles de la Fondation Clinton.
Wall Street Journal : « Selon des sources proches de l'affaire, des enregistrements secrets d'un suspect parlant de la Fondation Clinton ont attisé une bataille interne entre les agents du FBI qui voulaient poursuivre l'affaire et les procureurs anti-corruption qui considéraient ces déclarations comme des ouï-dire sans valeur.
À l'origine du différend, un désaccord sur l'importance de l'affaire, et surtout sur le fait de savoir si les contributeurs de la Fondation Clinton avaient reçu un traitement de faveur par le Département d'État alors dirigé par Hillary Clinton. » Quand les pompiers soufflent sur les braises
Leur hiérarchie eut beau tout faire pour étouffer l'incendie, les inspecteurs du FBI, persuadés de tenir une piste sérieuse, ne tinrent absolument aucun compte de la fin de partie sifflée prématurément en février 2016 par Leslie Caldwell, chef de la division criminelle du ministère de la Justice. Ils poursuivirent leur enquête sans se soucier des instructions contraires.
Wall Street Journal : « Le FBI avait secrètement enregistré les conversations d'un suspect dans une affaire de corruption publique à propos de contrats qu'auraient signés les Clinton. Les agents ne pouvaient dire si les faits décrits dans ces conversations étaient exacts, mais pensaient qu'il était de leur devoir de vérifier. »
Et ce qu'ils trouvèrent finit par convaincre le directeur-adjoint du FBI, Andrew McCabe, de rembarrer sans façon un haut-fonctionnaire du ministère de la Justice venu une nouvelle fois, le 12 août dernier, tenter d'enterrer une investigation de plus en plus compromettante : « Êtes-vous en train de me dire que je dois arrêter une enquête valablement fondée ? »
Fort d'une « avalanche de preuves », le FBI poussa alors la mutinerie jusqu'à violer le protocole habituel en informant le Congrès qu'il reprenait l'enquête interdite, sans même, comme c'est l'usage, en avoir averti au préalable le ministère de la Justice.
I said sources described an "avalanche of evidence" in case & barring obstruction they'd likely continue 2 push to try for an indictment" https://t.co/2TjzxdJod1 — Bret Baier (@BretBaier) 2 novembre 2016
C'est ainsi que les pompiers pressentis finirent par souffler sur les braises, avec toutes les conséquences fumantes qui s'ensuivirent pour la maison Clinton, et que, quel que soit le résultat de la présidentielle du 8 novembre, plus rien, ni personne ne semble pouvoir enrayer.
L'enquête du FBI sur les e-mails privés d'Hillary Clinton ne porte pas sur une négligence face aux règles de sécurité, mais sur un complot visant à distraire toute trace de ses correspondances qui auraient dû être archivées sur des serveurs de l'État fédéral. Il pourrait comprendre des échanges sur des financements illégaux ou de la corruption, d'autres sur les liens des époux Clinton avec les Frères musulmans et les jihadistes.
La relance de l'enquête du FBI sur les e-mails privés d'Hillary Clinton ne porte plus sur les questions de sécurité, mais sur des trafics qui pourraient aller jusqu'à la haute trahison.
Techniquement, au lieu d'utiliser un serveur sécurisé de l'État fédéral, la secrétaire d'État avait fait installer à son domicile un serveur privé, de manière à pouvoir utiliser Internet sans laisser de traces sur une machine de l'État fédéral. Le technicien privé de Mme Clinton avait nettoyé son serveur avant l'arrivée du FBI, de sorte qu'il n'était pas possible de savoir pourquoi elle avait mis en place ce dispositif.
Dans un premier temps, le FBI a observé que le serveur privé n'avait pas la sécurisation du serveur du département d'État. Mme Clinton n'avait donc commis qu'une faute de sécurité. Dans un second temps, le FBI a saisi l'ordinateur de l'ancien membre du Congrès, Anthony Weiner. Celui-ci est l'ancien époux d'Huma Abedin, directrice de cabinet d'Hillary. Des e-mails provenant de la secrétaire d'État y ont été retrouvés.
Anthony Weiner est un homme politique juif, très proche des Clinton, qui ambitionnait de devenir maire de New York. Il dut démissionner à la suite d'un scandale très puritain : il avait envoyé des SMS érotiques à une jeune femme autre que son épouse. Huma Abedin se sépara officiellement de lui durant cette tourmente, mais en réalité ne le quitta pas.
Huma Abedin est une états-unienne ayant été élevée en Arabie saoudite. Son père dirige une revue académique — dont elle fut durant des années la secrétaire de rédaction — qui reproduit régulièrement l'avis des Frères musulmans. Sa mère préside l'association saoudienne des femmes membres de la Confrérie et travaillait avec l'épouse du président égyptien Mohamed Morsi. Son frère Hassan travaille pour le compte du cheikh Yusuf al-Qaradawi, le prêcheur des Frères et conseiller spirituel d'Al-Jazeera.
Huma Abedin est aujourd'hui un personnage central de la campagne Clinton, à côté du directeur de campagne, John Podesta, ancien secrétaire général de la Maison-Blanche sous la présidence de Bill Clinton. Podesta est par ailleurs le lobbyiste attitré du Royaume d'Arabie saoudite au Congrès pour la modique somme de 200 000 dollars mensuels. Le 12 juin 2016, Petra, l'agence de presse officielle de Jordanie, avait publié une interview du prince héritier d'Arabie, Mohamed Ben Salmane, affirmant la modernité de sa famille qui avait illégalement financé à hauteur de 20 % la campagne présidentielle d'Hillary Clinton, quoique ce soit une femme. Le lendemain de cette publication, l'agence annulait cette dépêche et assurait que son site internet avait été piraté.
Selon l’agence officielle jordanienne Petra du 12 juin 2016, la famille royale saoudienne a illégalement financé 20 % de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton.
Madame Abedin n'est pas la seule membre de l'administration Obama liée à la Confrérie. Le demi-frère du président, Abon'go Malik Obama, est le trésorier de l'Œuvre missionnaire des Frères au Soudan et président de la Fondation Barack H. Obama. Il est directement placé sous les ordres du président soudanais, Omar el-Béchir. Un Frère musulman est membre du Conseil national de sécurité — la plus haute instance exécutive aux États-Unis. De 2009 à 2012, c'était le cas de Mehdi K. Alhassani. On ignore qui lui a succédé, mais la Maison-Blanche niait qu'un Frère soit membre du Conseil jusqu'à ce qu'une preuve surgisse. C'est également un Frère qui est ambassadeur des États-Unis auprès de la Conférence islamique, Rashad Hussain. Les autres Frères identifiés occupent des fonctions moins importantes. Il faut cependant citer Louay M. Safi, actuel membre de la Coalition nationale syrienne et ancien conseiller du Pentagone.
En avril 2009, deux mois avant son discours du Caire, le président Obama avait secrètement reçu une délégation de la Confrérie dans le Bureau ovale. Il avait déjà invité, lors de son intronisation, Ingrid Mattson, la présidente de l'association des Frères et Sœurs musulmans aux États-Unis.
De son côté, la Fondation Clinton a employé comme responsable de son projet « Climat » Gehad el-Haddad, un des dirigeants mondiaux de la Confrérie qui avait été jusque là responsable d'une émission de télévision coranique. Son père avait été l'un des co-fondateurs de la Confrérie, en 1951, lors de sa recréation par la CIA et le MI6. Gehad a quitté la fondation en 2012, date à laquelle il est devenu au Caire le porte-parole du candidat Mohammed Morsi, puis celui officiel des Frères musulmans, à l'échelle mondiale.
Sachant que la totalité des leaders jihadistes dans le monde sont soit issus de la Confrérie, soit de l'Ordre soufi des Naqshbandîs — les deux composantes de la Ligue islamique mondiale, l'organisation saoudienne anti-nationaliste arabe — on aimerait en savoir plus sur les relations de Madame Clinton avec l'Arabie saoudite et les Frères.
Il se trouve que dans l'équipe de son challenger Donald Trump, on compte le général Michael T. Flynn qui tenta de s'opposer à la création du Califat par la Maison-Blanche et démissionna de la direction de la Defense Intelligence Agency (Agence de Renseignement militaire) pour marquer sa réprobation. Il y côtoie Frank Gaffney, un « guerrier froid » historique, désormais qualifié de « conspirationniste » pour avoir dénoncé la présence des Frères dans l'État fédéral.
Il va de soi que, du point de vue du FBI, tout soutien aux organisations jihadistes est un crime, quelle que soit la politique de la CIA. En 1991, les policiers — et le sénateur John Kerry — avaient provoqué la faillite de la banque pakistanaise (quoi qu'enregistrée aux îles Caïman) BCCI que la CIA utilisait pour toutes sortes d'opérations secrètes avec les Frères musulmans tout autant qu'avec les cartels latinos des drogues.
Les déchets radioactifs peuvent-ils être immobilisés dans le verre pendant des millions d'années ?
3 novembre 2016 par Todd B. Bates
Comment gérez-vous les déchets nucléaires qui seront radioactifs pendant des millions d'années, afin de ne pas nuire aux personnes et à l'environnement ?
Ce n'est pas facile, mais le chercheur de Rutgers, Ashutosh Goel, a découvert des moyens d'immobiliser ces déchets - le rejeton de décennies de production d'armes nucléaires - dans le verre et la céramique.
Goel, professeur adjoint au Département des sciences des matériaux et de l'ingénierie, est le premier inventeur d'une nouvelle méthode pour immobiliser l'iode radioactif dans la céramique à température ambiante. Il est aussi l'investigateur principal (PI) ou co-PI pour six projets de recherche liés au verre totalisant 6,34 millions de dollars en financement fédéral et privé, dont 3,335 millions de dollars à Rutgers.
«Le verre est un matériau idéal pour immobiliser les déchets radioactifs avec une excellente durabilité chimique», a déclaré M. Goel, qui travaille à l'École d'ingénierie. Le développement de moyens pour immobiliser l'iode 129, qui est particulièrement gênant, est crucial pour son entreposage et son élimination en toute sécurité dans les formations géologiques souterraines.
La demi-vie de l'iode-129 est de 15,7 millions d'années, et il peut se disperser rapidement dans l'air et l'eau, selon l'Environmental Protection Agency des États-Unis. Si elle est libérée dans l'environnement, l'iode va persister pendant des millions d'années. L'iode cible la glande thyroïde et peut augmenter les chances de contracter le cancer.
Parmi les principaux bailleurs de fonds de Goel se trouve le ministère américain de l'Énergie (DOE), qui supervise l'un des plus grands nettoyages nucléaires au monde après 45 ans de production d'armes nucléaires. Selon le DOE, le complexe national d'armes avait autrefois 16 installations majeures qui couvraient de vastes étendues de l'Idaho, du Nevada, de la Caroline du Sud, du Tennessee et de l'État de Washington.
L'agence affirme que le site de Hanford dans le sud-est de Washington, qui a fabriqué plus de 20 millions de morceaux de combustible uranifère pour neuf réacteurs nucléaires près du fleuve Columbia, est son plus grand défi de nettoyage.
Les usines de Hanford ont traité 110 000 tonnes de combustible des réacteurs. Quelque 56 millions de gallons de déchets radioactifs - assez pour remplir plus d'un million de baignoires - sont allés à 177 grands réservoirs souterrains. Jusqu'à 67 réservoirs - plus d'un tiers - sont soupçonnés d'avoir une fuite, le DOE dit. Les liquides ont été pompés des 67 réservoirs, laissant la plupart du temps des solides secs.
La mission d'assainissement de Hanford a débuté en 1989 et la construction d'une usine de traitement des déchets radioactifs liquides dans des citernes a été lancée une décennie plus tard et est terminée à plus de trois cinquièmes. «Nous parlons ici de déchets radioactifs à composants multiples, très complexes, qui contiennent presque tout ce qui se trouve dans le tableau périodique», a déclaré M. Goel. "Ce sur quoi nous nous concentrons est souterrain et doit être immobilisé."
Goel, originaire du Punjab, dans le nord de l'Inde, a obtenu un doctorat en lunetterie et verre céramique de l'Université d'Aveiro au Portugal en 2009 et a été chercheur postdoctoral. Il a travaillé comme «scientifique en verre» au Laboratoire national du Nord-Ouest du Pacifique en 2011 et 2012, puis comme scientifique senior chez Sterlite Technologies Ltd. en Inde avant de rejoindre la faculté de Rutgers en janvier 2014. Les six projets qu'il dirige ou co-leader sont financés par le Bureau de la protection des rivières du DOE, la National Science Foundation et Corning Inc., avec des collaborateurs de la Washington State University, de l'Université du Nord du Texas et du Pacific Northwest National Laboratory.
L'une de ses inventions consiste à produire en masse des minéraux d'apatite chimiquement durables, ou des verres, pour immobiliser l'iode sans utiliser de hautes températures. Une deuxième innovation déploie la synthèse de minéraux d'apatite à partir de particules d'iodure d'argent. Il étudie également comment immobiliser le sodium et l'alumine dans les déchets radioactifs de haut niveau dans des verres borosilicates qui résistent à la cristallisation.
Au site de Hanford, la création de verre contenant des déchets radioactifs devrait débuter vers 2022 ou 2023, a déclaré M. Goel, et «les implications de nos recherches seront beaucoup plus visibles à ce moment-là.
La recherche pourrait éventuellement aider à trouver des moyens de se débarrasser en toute sécurité du combustible nucléaire usé hautement radioactif qui est maintenant stocké dans les centrales nucléaires commerciales.
«Cela dépend de sa composition, de sa complexité et de ce qu'elle contient», a déclaré M. Goel. "Si nous connaissons la composition chimique des déchets nucléaires provenant de ces usines, nous pouvons certainement y travailler."
Les rumeurs de guerre atomique sont à l’ordre du jour et se font insistantes. Nous en doutons fortement mais nous relevons inquiets en filigrane des dramaturgies de circonstance un halo candide des plus dangereux qui nous rapproche d’un conflit atomique plutôt que de nous en éloigner en laissant croire que l’humanité puisse somme toute survivre à un tel fulgurant désastre et même que l’un des belligérants puisse en sortir vainqueur.
Rien n’est plus faux car l’atmosphère déjà terriblement contaminée notamment en raison des essais atomiques passés se verra ravalée à rang de chambre à gaz radioactif qui ruinera à jamais la vie sur terre. La physique n’est pas une opinion et le rendement de fission non plus car c’est lui qui commande de « mettre obligatoirement plus d’explosif qu’il n’en pourra exploser ». Ceci n’est pas sans conséquences pulmonaires. Car, le plutonium n’est pas seulement un explosif ("qui ne fonctionne qu'en surcharge") c’est aussi le plus terrible des poisons qui viendra pulvérisé par tonnes dans l’atmosphère basse lors des incandescentes détonations atomiques près du sol, voire au sol pour ruiner de suite et à jamais les villes par l'importante radioactivité sédimentée. L’oublier c’est s’apprêter à mourir.
Il serait pour cela temps d’en finir avec les vagissements candides et il serait temps de se confronter au réel, par exemple d’un scénario mesuré d’une petite guerre « de fission » avec des charges au plutonium d’à peine 200 Mt et de la radiotoxicité qui en ressortira de l’avis même des plus officiels des savoirs atomiques.
Pour un très haut rendement de fission de 18%, 200 Mt réalisées avec des dispositifs au Plutonium 239 disséminent en particules ultra fines 1,18E17 Bq de Pu239 non consommé (52 tonnes) dont la radiotoxicité par inhalation va, pour les adultes, de 1,9 mille milliards de Sievert d'après le facteur de dose de l'ICRP le plus bas (1,60E-5 Sv/Bq) à 14,2 mille milliards de Sievert pour le facteur de dose de l'ICRP le plus élevé (1,20E-4 Sv/Bq).
Par contre avec un rendement de fission moyen de 10%, qui abandonne dans le milieu 2,34E17 Bq de Pu239 non consommé (103 tonnes), cette radiotoxicité inhalable va de 3,7 mille milliards de Sievert à 28,1 mille milliards de Sievert.
Les épouvantables explosions, aux explosions militaires suivront du reste en raison du blackout électrique les explosions encore plus pestilentielles des centrales atomiques civiles, empoisonneront la basse atmosphère, contamineront irrémédiablement les terres. Une indélébile ambiance radioactive à laquelle personne ne pourra échapper envahira l’entière planète et nous emportera tous à terme ne serait-ce que par contamination interne par les invisibles particules volages qu’aucun filtre pulmonaire n’arrête.
Les abris anti-atomiques ne feront que retarder de peu la lente agonie fatale des survivants d’un monde empesté de radioactivité génocide. Le plutonium est bien plus redoutable, ubiquitaire et assassin en tant que poison pulvérisé qu’en tant qu’explosif. La fable de la guerre atomique passagèrement sale est pure propagande pour ingénus. La colossale radioactivité libérée ne connait pas de cessez-le-feu à échelle humaine. Rien que celle éparpillée par l’obligatoire plutonium résiduel des charges suffit à l’extinction de toutes les espèces.
Aucune guerre nucléaire ne saurait pour autant connaitre de vainqueur. L’ignorer c’est précipiter le suicide de l’humanité.
Il n'y en va pas que de l'humanité mais aussi de la totalité des animaux (migrateurs ou pas) que sont les oiseaux ou les poissons qui vont répandre au loin l'infection qui les emporte. Mais, même si 'elle n'aura pas lieu', les milliards de fragments contaminés par l'UA et dispersés au sol lors des guerres sont là pour prouver que ces millions d'hectares mortels ne sauraient suffire !
Mais, en ce qui concerne la menace de la 'totale', cette guerre atomique sera empêchée par l'EMP qui peut stopper immédiatement toutes les communications électrique sur Terre et de ses satellites.
(37:00) Les 182 antennes d'HAARP (Gakona - AK) peuvent chauffer plus de 1000 km² d'ionosphère à plus de 50 000°C et la remonter de 50 kilomètres, càd modifier les trajets de jet-streams (courant venteux qui partent de l'Est russe, passent sur le Japon, Nord-Pacifique, Nord-USA, Nord-Atlantique et Nord-Europe pour finir en Autriche en boucle descendant vers la Grèce et côtes nord-africaines) grâce au changement de pressions, comme le golf-stream (courant océanique Nord-Sud de notre planète et remontés vers le Nord).
C'est ce qui se passerait en cas de détection de conflit armé même si les premiers lancements ne peuvent être perçus par satellites, il en est tout autre de ses premiers impacts. L'EMP (Impulsion ElectroMagnétique) est considéré comme une 'bombe propre'. Bombe pacifiste qui effacerait totalement du globe toute la marche des appareils électrique.
Une obligation de résultat pour l'agriculture biologique ? Ah non !
4 Novembre 2016 par Seppi
Zéro phyto ? Vraiment ?
Dans un article intéressant, le Monde nous apprend que le lobby de l'agriculture biologique s'oppose au renforcement du cahier des charges de l'AB dans le cadre européen, pourtant réclamée par les consommateurs.
Si la démarche n'est pas dépourvue de logique, elle se heurte à la rhétorique du « 0 phyto – 100 % bio » et autres balivernes déployées dans le cadre du marketing du bio.
Source
Le Monde nous propose un article intéressant, « Une réforme européenne toxique pour les agriculteurs bio ? »
Le chapô se fait diplomatique (et erroné comme tout l'article car en fait de seuil, il s'agit plutôt de plafond) :
« Une révision de la politique européenne sur l’agriculture bio devrait être finalisée d’ici à la fin de l’année. La question d’instaurer des seuils de pesticides dans les produits AB fait débat. »
Halte-là !
Vu sous un angle plus réaliste, le lobby de l'agriculture biologique est vent debout contre une proposition « prêtée » à la Commission européenne :
« Parmi les multiples questions soulevées par cette nouvelle révision, l’une a particulièrement cristallisé les débats : faut-il instaurer des seuils de produits non autorisés – pesticides et OGM – au-dessus desquels un produit bio perdrait automatiquement sa certification ? Cette proposition de la Commission s’est heurtée à l’opposition de toute la filière bio. »
La vertueuse agriculture biologique – si encline à exiger des contraintes de l'agriculture conventionnelle et si prompte à exciper de sa vertu – refuse donc que son actuelle obligation de moyens se transforme en obligation de résultat.
On peut comprendre les réticences face à un dispositif qui risque d'induire des contrôles coûteux, des contraintes supplémentaires au niveau de la commercialisation, des coûts accrus... Mais n'y aurait-il pas d'autres motifs moins avouables ?
Chut ! Il ne faut pas le dire !
L'article du Monde – fort classique dans son enfumage – minimise la présence de pesticides dans les produits biologiques :
« Les produits bio, en effet, ne sont pas garantis "zéro pesticide"… même si le niveau de pesticides qu’ils contiennent parfois est incomparablement plus bas que dans un produit conventionnel. Selon le dernier rapport de l’European Food Safety Authority (EFSA) sur les résidus de pesticides dans les aliments, 15 % des quelque 4 620 aliments bio analysés contenaient des résidus détectables de pesticides. Et 0,8 % d’entre eux dépassaient les limites maximales de résidus (LMR) – les niveaux autorisés en conventionnel pour chaque pesticide. »
Non, ce n'est pas « incomparablement... » : comme nous l'avons vu dans un billet précédent, avec des chiffres plus récents – la journaliste du Monde n'est pas à la page... –, les produits contenant des résidus de pesticides étaient 43,4 % en conventionnel et 12,4 en bio en 2014 ; les dépassements de limite maximale de résidu de 2,9 % et 1,2 %, respectivement. Notons aussi la petite entourloupe qui a consisté à réduire le chiffre de 15,5 % à 15 %, alors que l'on cite le chiffre exact pour les échantillons (4.620).
Le « score » du bio est-il si faramineux ?
La proposition de la Commission de soumettre les produits bio aux mêmes plafonds que ceux en vigueur dans l’alimentation pour bébé (0,01 mg/kg) signifie en clair qu'il faudrait décertifier en principe un produit, en principe bio, sur sept ou huit.
La rhétorique du « 0 phyto – 100 % bio » en danger
Mais il y a pire pour la rhétorique du bio : une norme, suivie dans son application par des retraits de produits, éventuellement avec des annonces dans les supermarchés invitant les consommateurs à retourner les marchandises en cause, exposerait au grand jour une vérité soigneusement cachée : les produits bio contiennent aussi des résidus de pesticides !
Du reste, les consommateurs hypocondriaques ne devraient pas trop se pencher sur les résultats de l'EFSA : on constate sur le graphique pour 2014 qu'il y a plus de produits animaux bio avec résidus par rapport au conventionnel (22,0 % contre 14,4 % en 2014) et plus de dépassements dans l'alimentation infantile (4,2 % contre 1,1 %). En 2013, les résultats étaient aussi moins bons pour l'alimentation infantile (7,5 % contre 4,8 % pour la présence de résidus, et 1,0 % contre 0,6 % pour les dépassements).
On remarquera que le total général dépend très largement de la répartition des échantillons entre les différentes catégories.
Et ces résidus ne sont pas nécessairement des présences fortuites et inévitables, notamment le fruit des dérives des traitements effectués par des voisins (ou par l'agriculteur bio lui-même s'il exploite une partie de sa ferme en conventionnel...).
Petite escapade par Villeneuve-de-Blaye
Cela nous amène à évoquer une autre information, largement diffusée : « Deux châteaux viticoles du Bordelais mis en examen pour épandage de pesticides près d’une école » – titre le Monde. À cette occasion, la presse a dû signaler que l'un des châteaux est en bio. Et quand on lit (apparemment les propos de l'avocat de la Sepanso, François Ruffié) :
« Il y a des témoins qui disent que les enfants mettent les mains sur le grillage et ils ont les doigts bleus ou verts avec des traces de produit »...
Quatre parcelles de vigne se trouvent autour du groupe scolaire de Villeneuve-de-Blaye. Celles traitées ce 5 mai se trouvent à l'Ouest (conventionnelle) et à l'Est (bio). D’après la DRAAF, le vent soufflait du Sud-Est à 13 heures.
Un château en bio ? Ayant traité avec du cuivre et du soufre... Ce témoignage :
« Ma fille sentait le sulfate à plein nez, je connais l'odeur. »
Générations Futures – qui s'est porté partie civile dans cette affaire – s'est bien gardé de préciser les affiliations techniques des deux châteaux... D'ailleurs, on attend qu'il démente qu'un château en bio a été mis en examen, dans la droite ligne du précédent démenti d'une « rumeur ».
Les consommateurs veulent...
La proposition de la Commission est tout à fait rationnelle. Elle a procédé à une consultation du public début 2013. Il y eut près de 45 000 réponses, à 96 % de personnes et, cela transparaît des réponses, en majorité des adeptes du bio. Ils sont très majoritairement en faveur d'un renforcement drastique des règles. Qu'on en juge :
« 74 % de tous les répondants ont demandé que la norme européenne de l'agriculture biologique soit renforcée. Environ 40 % des répondants ont déclaré que cela devrait être fait en rendant les règles plus strictes et/ou en introduisant des sanctions (pénalités). 22 % des personnes interrogées ont déclaré que, pour rendre la norme européenne actuelle plus robuste, toute flexibilité devrait être supprimée.
61% des répondants ont souhaité que tous les produits biologiques soient testés pour détecter les résidus de pesticides. 25 % des répondants étaient contre. Plus de 90 % des personnes interrogées, venant de presque tous les pays, représentant tous les groupes de parties prenantes ainsi que des consommateurs réguliers et occasionnels de produits biologiques déclarent que, par définition, "biologique" signifie "sans OGM" et constitue une raison critique pour acheter ces produits.
[…]
Pas de pesticides : Selon les citoyens interrogés, les règles les plus strictes en matière d'autorisation des substances devraient s'appliquer aux pesticides et aux additifs. 73 % et 67 % des répondants ont demandé que les pesticides et les additifs ne soient pas autorisés du tout en agriculture biologique. En ce qui concerne les engrais, les matières premières pour les aliments pour animaux, les auxiliaires technologiques et les produits de nettoyage et de désinfection, le public a également exigé des règles strictes, mais à un degré légèrement inférieur (soit environ 40 % pour chacune des notes 1 et 2) que dans le cas des pesticides et additifs. »
...mais une démocratie à géométrie variable au Parlement européen...
Un tel résultat aurait dû inciter le Parlement européen à donner suite aux demandes des consommateurs. Il l'aurait sans nul doute fait s'il s'était agi de choses comme les OGM ou le glyphosate... Mais il s'agit d'agriculture biologique...
Au stade actuel de la procédure (ce briefing, très complet, semble être le plus récent), la disposition proposée qui prévoit le déclassement des produits non conformes aux exigences du cahier des charges – renforcées par une référence à la directive 2006/125/CE de la Commission concernant les préparations à base de céréales et les aliments pour bébés destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge – a été supprimée (voir la suppression de l'article 20 de la Commission et les nouveaux article 20a, b et c dans le rapport de la Commission de l'Agriculture et du Développement Rural).
Les parlementaires n'ont évidemment pas oublié d'introduire une disposition « pollueur-payeur » à l'encontre des agriculteurs conventionnels. Pour la situation inverse – un agriculteur conventionnel « pollué » par des mauvaises herbes ou des ravageurs provenant de son voisin bio... Vous n'y pensez pas ! L'agriculture biologique est si vertueuse...
...et une communication également à géométrie variable
En octobre 2015, peu avant la conclusion des travaux de la Commission précitée, M. Martin Häusling (Verts|ALE, Allemagne), le rapporteur pour ce projet de texte et lui-même agriculteur bio – non, non, il n'a pas de conflits d'intérêts... – a déclaré (en anglais ici) :
« Il serait problématique de définir le bio comme exempt de polluants. »
Dans la version française :
« Croire que biologique et sans pesticide sont synonymes est une erreur. »
Pourtant, que clame le lobby du bio ? Par exemple :
« 0 phyto – 100 % bio ! »
N'est-ce pas, Générations Futures ?
N'est-ce pas, Martin Häusling (c'est nous qui graissons) ?
« Le bio, dit Martin Häusling, a toujours été pour lui surtout une alternative à l'agriculture conventionnelle. Et leur plus grand objectif de cette dernière est d'augmenter les revenus. Les agriculteurs biologiques, pourrait-on dire, décident consciemment de rejeter cette course à mla performance parce qu'ils veulent une forme d'agriculture qui se passe d'antibiotiques, de pesticides, de fertilisation excessive et de semences traitées chimiquement. [...] »
Il y a aussi :
« […] C'est le moment où Häusling peut s'emporter. À propos des aliments conventionnels qui sont si "scheißbillig" [bon marché, dans une expression expression assaisonnée d'une grossièreté]. »
C'est le moment où l'hôte de ces lieux peut s'emporter. À propos de l'impudence de ce personnage qui, grâce aux indemnités parlementaires, n'a pas à se soucier du coût de son alimentation.
P.S. : Le Monde – en coopération avec le site allemand Correctiv au moins pour les deux premiers épisodes – nous propose une série sur CETA, l’accord « conclu » le 30 octobre entre l’Union européenne et le Canada. Nous mettons des guillemets car c'est conclu sous réserve de ratification par le Parlement Européen et, en Europe, les parlements des États membres.
Côté Monde, c'est l'excellent Maxime Vaudano qui est à la manœuvre.
La deuxième livraison de la série est : « "Au cœur du CETA", épisode 2 : l’agriculture sacrifiée ? »
M. Vaudano est aussi l'auteur d'un petit ouvrage très éclairant, « Docteur TTIP et mister TAFTA: que nous réserve vraiment le traité transatlantique Europe-États-Unis ? » (éd. Les Petits Matins).
Faut-il craindre pour votre santé à cause des pesticides ? L’analyse scientifique du sujet montre que non, et qu’agriculture conventionnelle et bio sont en fait quasiment identiques sur ce sujet.
Par Alain Cohen-Dumouchel.
Pesticides : l'intox du discours bio
La plupart des consommateurs est persuadée que les aliments bio contiennent sensiblement moins de pesticides que les aliments de l’agriculture traditionnelle et qu’ils sont donc « meilleurs pour la santé ». Pour juger de la pertinence de cette croyance il faut d’une part définir la notion de pesticide, et d’autre part examiner comment est mesurée leur toxicité présumée. En effet, le lobby bio, extrêmement actif aussi bien auprès des pouvoirs publics que des médias, délivre souvent une information biaisée. Alors que l’agitation perpétuelle entretenue par les associations écologistes bénéficie d’une importante couverture médiatique, les démentis de la communauté scientifique passent inaperçus puisqu’ils interviennent toujours quelques semaines ou quelques mois après la publication des tonitruantes « révélations » du lobby bio.
Définition des pesticides
Pesticide est un mot d’origine anglaise composé à l’aide de pest, « insecte nuisible, parasite », lui-même emprunté du français peste, et de l’élément -cide, tiré du latin caedere, « tuer ». Un pesticide est donc une substance qui détruit les nuisibles au sens large. Les pesticides concernent bien entendu les plantes, mais sont aussi employés pour lutter contre certains agresseurs des hommes et des animaux. La réglementation de l’UE classe les pesticides suivant leur usage, phytopharmaceutique, biocide et vétérinaire.
Ce sont les applications de pesticides aux plantes, donc phytopharmaceutiques, qui nous intéresseront ici. Les agresseurs des plantes sont eux-mêmes de plusieurs sortes : les insectes, la végétation concurrente (mauvaises herbes), les rongeurs, les vers, les champignons et bactéries. Il existe des pesticides pour chaque catégorie d’agresseurs : insecticides, herbicides, rodenticides, nématocides (ou nématicides), fongicides, bactéricides.
Ce que le public ignore généralement c’est que les plantes contiennent naturellement des pesticides qu’elles utilisent pour se protéger de leurs agresseurs. Une substance chimique pesticide peut donc être produite en laboratoire mais elle peut également être produite naturellement par les plantes (ou par les animaux). Quelle que soit sa méthode de production le pesticide aura un effet pathogène ou répulsif sur des cibles sélectives. L’agriculture bio utilise d’ailleurs beaucoup d’extraits de plantes pour réaliser des pesticides supposés non toxiques. Le but de l’apport artificiel de pesticides est bien entendu de ne viser que la cible sans causer de dommages à la santé humaine ou à l’environnement.
Les critiques sur le bio ne diminuent pas l’engouement du public
Les opposants au lobby bio se sont beaucoup focalisés sur les substances utilisées par cette agriculture. Ils ont relevé que les produits phytosanitaires bio ne font la preuve de leur innocuité, ni pour les consommateurs, ni pour l’environnement. Ainsi la roténone, substance extraite de plantes tropicales est un insecticide « ancestral » qui a servi massivement en agriculture biologique. Son action néfaste sur certains neurones avec un risque multiplié par 2,5 de développer la maladie de Parkinson l’a faite interdire par l’UE en 2008. Son successeur, l’huile de neem (principe actif l’azadirachtine), longtemps interdite, a fini par être autorisée en France en 2014 sous la pression du lobby bio. Cette substance est pourtant fortement suspectée d’être un perturbateur endocrinien et de provoquer des malformations chez les jeunes abeilles (suivant des méthodes de test que nous examinerons plus loin). Le cuivre utilisé dans la bouillie bordelaise est quant à lui écotoxique, en s’accumulant dans les sols il les acidifie et nuit à la biodiversité.
Ces critiques n’atteignent toutefois pas le public qui reste persuadé que l’agriculture bio, même si elle a commis quelques erreurs de jeunesse, fournit des produits contenant bien moins de pesticides que l’agriculture commune. De plus, l’angle d’attaque revient à accepter le système de test des écologistes et donc, paradoxalement, à justifier une autre doctrine montante, l’agriculture sans intrant, celle qui prétend n’utiliser aucun produit étranger à l’exploitation agricole (biodynamie) ou même strictement aucun intrant, y compris l’eau d’arrosage, (expériences de Pascal Poot).
99,99% des pesticides présents dans l’alimentation sont d’origine naturelle
La démarche qui compare les pesticides employés dans le bio avec ceux employés dans l’agriculture raisonnée est donc loin d’être satisfaisante. Elle a tendance à masquer une autre question centrale qui consiste à comparer les résidus de pesticides (bio ou pas) apportés artificiellement par l’homme à ceux contenus naturellement dans les aliments. Car si les techniciens bio utilisent des extraits de plantes pour fabriquer des pesticides c’est bien que les plantes en contiennent naturellement. Dans quelle proportion ?
Une célèbre étude (Dietary pesticides (99.99% all natural -Reference : Bruce N. Ames, Margie Profet, Lois Swirsky Gold, Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 87, 7777-7781, oct 1990.) menée par le professeur Bruce Ames en 1990 a montré que 99,99 % (en masse) des pesticides présents dans l’alimentation sont naturels.
Bruce Ames, membre de l’académie des sciences des États-Unis, professeur émérite de biochimie et de biologie moléculaire et son équipe, ont analysé certains des milliers de pesticides connus, présents dans l’alimentation. Parmi ces milliers de pesticides naturels très répandus, 52 ont été testés sur des rongeurs et la moitié se sont révélés cancérigènes pour ces animaux.
Ames relève que les Américains consomment 1,5 g par jour de pesticides naturels, soit 10000 fois plus que de pesticides de synthèse.
Il relève que la masse des matières calcinées, résidus de cuisson absorbée chaque jour par les Américains, dont il est démontré qu’elles sont cancérigènes pour des populations de rongeurs, s’élève à environ 2 mg. En comparaison, les résidus des 200 principaux pesticides de synthèse les plus connus ne représentent que 0,09 mg par personne et par jour.
Enfin, Ames constate que la quantité de composés naturels cancérigènes pour des rongeurs, présente dans une seule tasse de café est équivalente en masse à la quantité de pesticides de synthèse absorbée par un consommateur américain pendant un an.
Tout cela veut-il dire que notre santé est gravement menacée sans que nous le sachions ? Faut-il immédiatement arrêter de boire du café ? Pour répondre à ces questions nous avons besoin de comprendre comment est mesurée la toxicité des pesticides. À suivre !
Cet article tire principalement sa source du dossier sur les pesticides paru dans les numéros 315 et 316 du magazine Science & pseudo-sciences, une publication de l’AFIS, Association Française pour l’Information Scientifique. Le dossier en question contient une bibliographie et des renvois vers les nombreuses publications scientifiques sur le sujet.
La présence de pesticides naturels dans notre alimentation nous amène à nous interroger sur les méthodes employées pour juger de leur toxicité. La méthode canonique employée par les laboratoires consiste à isoler les substances présumées dangereuses et à les administrer à haute doses à des rongeurs. Si des pathologies apparaissent chez ceux-ci, le lobby bio comme l’administration sanitaire croient pouvoir en déduire que les mêmes substances, administrées à l’homme à très faibles doses sur une longue période, seront dangereuses.
Cette hypothèse fait l’objet de controverses sérieuses. De nombreux scientifiques estiment que des doses infimes de pesticides peuvent être contrôlées et complètement éliminées par l’organisme sans effet cumulatif. Les enzymes de détoxification ne font d’ailleurs pas la différence entre des produits « naturels » et des produits de synthèse, ce sont les motifs chimiques nuisibles qui sont reconnus et détruits par les défenses de l’organisme.
Les chercheurs soulignent également que le fait d’isoler une substance puis de l’administrer en dehors de son contexte physico chimique peut en modifier les effets.
Bien entendu, tester l’administration de produits à faibles doses sur de longues périodes est très difficile à réaliser et très coûteux. L’administration préfère donc s’en tenir aux méthodes les plus simples en vertu du principe de précaution. Dans le doute on interdit.
Le black out sur l’existence des pesticides naturels
Mais admettons même que la méthode prônée par le lobby bio soit pertinente.
Si elle est valable elle devrait aussi s’appliquer aux pesticides naturels, Or le lobby bio maintient un silence total vis à vis du public sur la présence de pesticides naturels dans les aliments et considère qu’il est inutile de les tester. Le principe de précaution est ici oublié, car les idéologues bio partent du principe qu’au fil du temps, les animaux et les hommes ont développé des résistances aux pesticides naturels, et que l’on peut donc les ingérer sans risques.
Pourtant si l’on applique la méthode exposée ci-dessus (isolement des substances et administration à fortes doses à des rongeurs), on s’aperçoit que de très nombreuses substances dites naturelles devraient faire l’objet d’un classement toxicologique. Dans l’étude de Ames citée précédemment, 50% des pesticides naturels testés se sont avérés cancérigènes. Ames relève par exemple que seuls 3% des pesticides naturels présents dans une tasse de café ont fait l’objet de tests.
On comprend aisément pourquoi le lobby bio refuse d’appliquer ses propres méthodes aux pesticides naturels : s’il était révélé que ceux que nous ingérons sont positifs aux tests toxicologiques ce serait un coup dur pour les campagnes de dénigrement orchestrées par le consortium bio.
L’attitude des pouvoirs publics est en revanche plus difficile à décrypter. Pourquoi promouvoir dans les écoles une nourriture qui utilise des intrants non testés et qui contient potentiellement plus de germes et bactéries nocives que les produits de l’agriculture raisonnée ? Les récents scandales alimentaires liés au bio nous rappellent que le risque zéro n’existe pas.
L’agriculture biodynamique ou sans intrants est-elle plus saine ?
Encouragées par l’idée que les produits naturels sont bienfaisants et qu’un retour à la nature est nécessaire, des doctrines plus radicales émergent de la mouvance bio. La biodynamie consiste à n’accepter comme intrants que ceux qui sont produits par l’exploitation agricole considérée comme un être vivant. La biodynamie mélange des considérations proches de l’ésotérisme avec une réflexion digne d’intérêt sur la durabilité, la pollution des sols et l’intégrité animale.
Dans un registre encore plus radical, Pascal Poot producteur bio autodidacte, a mené une expérimentation très intéressante sur des plantes potagères exposées à un stress maximal. Il a réussi à produire des espèces qui se développent sans le moindre apport extérieur, en situation de sécheresse ou d’excès d’eau. Il le dit lui même : « j’apprends aux plantes à se défendre ».
Le travail de Pascal Poot consiste donc à sélectionner des plantes qui survivent et produisent en milieu hostile. Or les plantes, lorsqu’elles sont attaquées, augmentent naturellement leurs défenses en produisant des… pesticides naturels. Il y a donc fort à parier que les plantes issues de l’agriculture sans intrants contiennent beaucoup plus de pesticides que les variétés commerciales courantes. Ceci, loin de disqualifier cette production originale, met surtout en relief l’incohérence du discours écologique sur les pesticides.
Préférence au bio et plan Écophyto, l’idéologie guide les pouvoirs publics
La schizophrénie sanitaire sur les produits bio est entretenue par les pouvoirs publics. Les produits bio permettent en effet de maintenir des prix hauts, hors marché eu égard à leurs faibles apports qualitatifs, ils constituent une forme de protectionnisme, rebaptisée pour l’occasion production locale, et ils permettent aux États d’endosser à bon compte le rôle de protecteur de la santé publique.
Une attitude responsable consisterait à mettre en balance les risques et les bénéfices des pesticides apportés par l’homme et de définir sereinement les bonnes pratiques optimales pour la santé, l’environnement, et la productivité.
Au lieu de cela, le plan Écophyto français prévoit une réduction globale de 50 % des produits phytosanitaires à l’horizon 2018, sans justification au cas par cas, sans étude sanitaire et sans mesure des conséquences économiques.
Là aussi le discours écologique est étrangement partial. Une étude de 2015 menée par des chercheurs des universités de Tufts, Liverpool et Harvard estime qu’une baisse de prix de 10% des fruits et légumes provoquerait une baisse de la mortalité par maladies cardiaques qui sauverait la vie de 64 000 individus aux USA. Le lobby écologiste ne croit peut-être pas à cette étude, mais alors pourquoi met-il en avant une autre étude portant sur les effets du réchauffement climatique, qui prédit qu’une baisse de 4% dans la production de fruits et légumes à l’horizon 2050 provoquera une augmentation de la mortalité de plus de 500 000 personnes dans le monde ?
Réduire les épandages de produits lorsqu’ils ne sont pas nécessaires est une bonne mesure qui passe par la formation des professionnels et par des systèmes d’alerte régionaux sur la présence des nuisibles. Mais décider de réduire globalement de 50% les pesticides de synthèse et d’augmenter la part de la production bio à 20% est une mesure purement politique et idéologique qui désigne les pesticides de synthèse comme des coupables a priori. On est bien loin des objectifs qui devraient guider toute politique agricole, à savoir assurer l’accès des populations à une nourriture saine, abondante et bon marché, produite sur des surfaces raisonnables.
Cet article tire principalement sa source du dossier sur les pesticides paru dans les numéros 315 (janvier – mars 2016) et 316 (avril – juin 2016) du magazine Science & pseudo-sciences, une publication de l’AFIS, Association Française pour l’Information Scientifique. Le dossier en question contient une bibliographie et des renvois vers les nombreuses publications scientifiques sur le sujet.
Chine train biggies oeil train à grande vitesse maglev avec capacité 373 mph (600 km/h)
4 novembre 2016 par Nancy Owano
(Tech Xplore) -China a un train de lévitation magnétique sur son esprit avec des numéros étonnants. Il est, oui, pas d'erreur de clavier, 373 mph, signifié comme un système ferroviaire commercial.
Xinhua a déclaré en octobre que «une entreprise chinoise va commencer à rechercher et à développer un train de lévitation magnétique (maglev) qui peut fonctionner 600 km par heure, ce qui serait plus rapide que tout autre train maglev actuellement en opération.
SmartRail World a dit que c'est beaucoup plus rapide que toute autre chose en opération aujourd'hui.
Max Prince dans le lecteur plus tôt cette semaine a rapporté que la société ferroviaire chinoise de roulement de matériel a à l'esprit un train de maglev avec la capacité de 373 mille à l'heure. Il a dit que le train irait sur un tronçon de trois milles de voie qui serait utilisé pour l'essai.
Prince a ajouté que le CRCC développe également une deuxième catégorie de système maglev, et sa vitesse maximale ciblée est de 124 mph.
SmartRail World a déclaré la société basée à Pékin est le plus grand fabricant mondial de matériel roulant.
Prince a décrit la technologie de lévitation magnétique, comme celle où «traditionnelle roue / voie est remplacé par des électro-aimants, qui à la fois pousse de l'arrière et tire du nez, le tout sur un coussin d'air.
Bryan Clark, de TNW, a déclaré: «L'US Air Force détient actuellement le record de vitesse du maglev à 633 mi / h après qu'un traîneau à fusée a parcouru la distance de sept terrains de football en deux secondes. (Andrew Hawkins, qui couvre le transport pour The Verge, a déclaré que «Il n'est pas clair combien de temps ce record actuel se tiendra, cependant, comme le 846e Test Squadron disent que ses ingénieurs sont déjà de retour à la planche à dessin à la recherche de moyens d'aller encore plus vite. )
SmartRail World a noté que la technologie Maglev a été initialement créée par l'inventeur anglais Eric Laithwaite. Le Japon est un autre endroit qui s'intéresse à la technologie.
Hawkins a déclaré: «L'année dernière, un train maglev au Japon a atteint une vitesse de 366 mi / h, battant un record du monde qui avait duré 12 ans. Mais le train ne sera pas prêt à être utilisé commercialement jusqu'en 2027, L'infrastructure et les coûts pour construire les longues pistes. "
Alors si les coûts de construction sont beaucoup plus que les trains traditionnels diesel-powered, pourquoi s'inquiéter montrant l'intérêt dans maglev? Hawkins a commenté que "maglev est plus durable et plus rapide, ce qui explique pourquoi la Chine est si haussière."
Le Shanghai-Hangzou à haute vitesse du lien ferroviaire électromagnétique, achevé en 2010, a été le deuxième plus grand projet de travaux publics dans l'histoire, après la US Interstate Highway . "
Une filiale du CRCC joue un rôle dans le développement du maglev chinois.
China.org.cn (publié sous les auspices du Bureau d'information du Conseil d'Etat et China International Publishing Group à Beijing) a déclaré cette semaine que la filiale du CRCC est la Chine Railway Maglev Transportation Investment & Construction Co., à Wuhan, province du Hubei. Ce dernier effectue des recherches sur la technologie maglev pour le transport de passagers et de fret, ainsi que la planification, la gestion, la construction et l'investissement dans des projets maglev.
Le rapport parle de plans maglev. "Lei Jiamin, président de CRMT, a déclaré que plus de 10 villes en Chine planifient actuellement des chemins de fer Maglev, dont Changsha, qui abrite la première ligne maglev de Chine, Qingdao et Beijing. China.org.cn a ajouté que «Selon CRMT, les futurs projets maglev à faible vitesse viseront principalement à lier les grandes villes avec leurs villes satellites, ainsi que les banlieues vers les centres-villes. Ils seront également utilisés dans les deuxième et troisième niveaux Villes chinoises comme un substitut pour le métro. "
Cela est important compte tenu, selon ce rapport, que "Actuellement, la Chine compte 142 villes avec plus d'un million de résidents, mais seulement une trentaine de villes ont des métros."
Les 13 premiers cas d'infection fongique mortelle apparaissent aux États-Unis
RépondreSupprimer4 novembre 2016
Treize cas d'une infection fongique parfois mortelle et souvent résistante aux médicaments, Candida auris, ont été signalés pour la première fois aux Etats-Unis, ont annoncé vendredi des responsables de la santé.
L'infection, qui se propage souvent dans les hôpitaux et d'autres établissements de soins de santé, peut envahir le canal auditif, l'urine et la circulation sanguine.
Quatre des patients américains diagnostiqués avec l'infection sont morts, bien que les causes précises ne soient pas claires, les CDC ont dit.
"Nous devons agir maintenant pour mieux comprendre, contenir et arrêter la propagation de ce champignon résistant aux médicaments", a déclaré le directeur des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), Tom Frieden.
"C'est une menace émergente et nous devons protéger les patients vulnérables et d'autres."
Les CDC ont d'abord identifié le champignon comme une menace mondiale émergente en juin 2016.
Elle a d'abord été décrite en 2009 après avoir été isolée des fluides externes du conduit auditif d'un patient au Japon et a depuis été rapportée en Grande-Bretagne, en Colombie, en Inde, en Israël, au Kenya, au Koweït, au Pakistan, en Afrique du Sud, en Corée du Sud et au Venezuela.
Le rapport publié dans le Rapport hebdomadaire de la CDC sur la morbidité et la mortalité (MMWR) a décrit sept des cas américains qui se sont produits entre mai 2013 et août 2016.
Six autres «ont été identifiés après la période couverte par le rapport et sont toujours sous enquête», a-t-il dit.
Les sept premiers cas ont été signalés à New York, l'Illinois, le Maryland et le New Jersey.
«Tous les patients souffraient de graves problèmes de santé sous-jacents et avaient été hospitalisés en moyenne 18 jours lorsque C. auris a été identifié», indique le rapport.
Parmi les quatre décédés, «on ne sait pas si les décès étaient associés à une infection à C. auris ou à des problèmes de santé sous-jacents».
Un total de 71 pour cent des souches de C. auris provenant de patients américains "ont montré une certaine résistance aux médicaments, rendant le traitement plus difficile", ajoute le rapport de la CDC.
«Des échantillons de souches de C. auris provenant d'autres pays se sont avérés résistants aux trois classes principales de médicaments antifongiques.
Bien que les tests de laboratoire aient montré que les souches des États-Unis étaient liées à des souches d'Asie du Sud et d'Amérique du Sud, aucun des patients n'avait voyagé ou avait des liens directs avec ces régions.
Les autorités sanitaires estiment que les infections aux États-Unis ont été acquises localement.
(suite en dessous:)
«Il semble que C. auris est arrivée aux États-Unis seulement au cours des dernières années», a déclaré Tom Chiller, chef de la Direction des maladies mycotiques des CDC.
RépondreSupprimer«Nous travaillons fort avec nos partenaires pour mieux comprendre ce champignon et comment il se propage afin que nous puissions améliorer les recommandations de contrôle des infections et aider à protéger les gens.
http://medicalxpress.com/news/2016-11-cases-deadly-fungal-infection-emerge.html
La chute de la maison Clinton : ce qui a poussé les agents du FBI à se mutiner
RépondreSupprimerPierrick Tille
Wall Street Journal via Chroniques du Yéti
jeu., 03 nov. 2016 10:12 UTCCarte
Quand le feu ravage la maison, c'est le sauve-qui-peut et le chacun pour soi. Exactement ce qui se produit aux États-Unis avec la mutinerie des agents du FBI contre les pressions du ministère de la Justice pour enterrer l'affaire des e-mails privés d'Hillary Clinton.
On a beau être soumis de son plein gré aux ordres d'une hiérarchie, difficile pour les limiers du FBI de devoir se taire alors qu'ils ont les mains pleines des preuves d'exactions commises par la candidate préférée de l'establishment à la présidentielle US. Non seulement des preuves;, mais même des enregistrements caractérisés de ces preuves par un suspect parlant des carambouilles de la Fondation Clinton.
Wall Street Journal :
« Selon des sources proches de l'affaire, des enregistrements secrets d'un suspect parlant de la Fondation Clinton ont attisé une bataille interne entre les agents du FBI qui voulaient poursuivre l'affaire et les procureurs anti-corruption qui considéraient ces déclarations comme des ouï-dire sans valeur.
À l'origine du différend, un désaccord sur l'importance de l'affaire, et surtout sur le fait de savoir si les contributeurs de la Fondation Clinton avaient reçu un traitement de faveur par le Département d'État alors dirigé par Hillary Clinton. »
Quand les pompiers soufflent sur les braises
Leur hiérarchie eut beau tout faire pour étouffer l'incendie, les inspecteurs du FBI, persuadés de tenir une piste sérieuse, ne tinrent absolument aucun compte de la fin de partie sifflée prématurément en février 2016 par Leslie Caldwell, chef de la division criminelle du ministère de la Justice. Ils poursuivirent leur enquête sans se soucier des instructions contraires.
Wall Street Journal :
« Le FBI avait secrètement enregistré les conversations d'un suspect dans une affaire de corruption publique à propos de contrats qu'auraient signés les Clinton. Les agents ne pouvaient dire si les faits décrits dans ces conversations étaient exacts, mais pensaient qu'il était de leur devoir de vérifier. »
Et ce qu'ils trouvèrent finit par convaincre le directeur-adjoint du FBI, Andrew McCabe, de rembarrer sans façon un haut-fonctionnaire du ministère de la Justice venu une nouvelle fois, le 12 août dernier, tenter d'enterrer une investigation de plus en plus compromettante :
« Êtes-vous en train de me dire que je dois arrêter une enquête valablement fondée ? »
(suite en dessous:)
Fort d'une « avalanche de preuves », le FBI poussa alors la mutinerie jusqu'à violer le protocole habituel en informant le Congrès qu'il reprenait l'enquête interdite, sans même, comme c'est l'usage, en avoir averti au préalable le ministère de la Justice.
RépondreSupprimerI said sources described an "avalanche of evidence" in case & barring obstruction they'd likely continue 2 push to try for an indictment" https://t.co/2TjzxdJod1
— Bret Baier (@BretBaier) 2 novembre 2016
C'est ainsi que les pompiers pressentis finirent par souffler sur les braises, avec toutes les conséquences fumantes qui s'ensuivirent pour la maison Clinton, et que, quel que soit le résultat de la présidentielle du 8 novembre, plus rien, ni personne ne semble pouvoir enrayer.
Source : Wall Street Journal (via Zero Hedge)
https://fr.sott.net/article/29308-La-chute-de-la-maison-Clinton-ce-qui-a-pousse-les-agents-du-FBI-a-se-mutiner
Les liens des Clinton et Obama avec les Frères musulmans et les jihadistes
RépondreSupprimerThierry Meyssan
Réseau Voltaire
ven., 04 nov. 2016 10:49 UTCCarte
L'enquête du FBI sur les e-mails privés d'Hillary Clinton ne porte pas sur une négligence face aux règles de sécurité, mais sur un complot visant à distraire toute trace de ses correspondances qui auraient dû être archivées sur des serveurs de l'État fédéral. Il pourrait comprendre des échanges sur des financements illégaux ou de la corruption, d'autres sur les liens des époux Clinton avec les Frères musulmans et les jihadistes.
La relance de l'enquête du FBI sur les e-mails privés d'Hillary Clinton ne porte plus sur les questions de sécurité, mais sur des trafics qui pourraient aller jusqu'à la haute trahison.
Techniquement, au lieu d'utiliser un serveur sécurisé de l'État fédéral, la secrétaire d'État avait fait installer à son domicile un serveur privé, de manière à pouvoir utiliser Internet sans laisser de traces sur une machine de l'État fédéral. Le technicien privé de Mme Clinton avait nettoyé son serveur avant l'arrivée du FBI, de sorte qu'il n'était pas possible de savoir pourquoi elle avait mis en place ce dispositif.
Dans un premier temps, le FBI a observé que le serveur privé n'avait pas la sécurisation du serveur du département d'État. Mme Clinton n'avait donc commis qu'une faute de sécurité. Dans un second temps, le FBI a saisi l'ordinateur de l'ancien membre du Congrès, Anthony Weiner. Celui-ci est l'ancien époux d'Huma Abedin, directrice de cabinet d'Hillary. Des e-mails provenant de la secrétaire d'État y ont été retrouvés.
Anthony Weiner est un homme politique juif, très proche des Clinton, qui ambitionnait de devenir maire de New York. Il dut démissionner à la suite d'un scandale très puritain : il avait envoyé des SMS érotiques à une jeune femme autre que son épouse. Huma Abedin se sépara officiellement de lui durant cette tourmente, mais en réalité ne le quitta pas.
Huma Abedin est une états-unienne ayant été élevée en Arabie saoudite. Son père dirige une revue académique — dont elle fut durant des années la secrétaire de rédaction — qui reproduit régulièrement l'avis des Frères musulmans. Sa mère préside l'association saoudienne des femmes membres de la Confrérie et travaillait avec l'épouse du président égyptien Mohamed Morsi. Son frère Hassan travaille pour le compte du cheikh Yusuf al-Qaradawi, le prêcheur des Frères et conseiller spirituel d'Al-Jazeera.
Huma Abedin est aujourd'hui un personnage central de la campagne Clinton, à côté du directeur de campagne, John Podesta, ancien secrétaire général de la Maison-Blanche sous la présidence de Bill Clinton. Podesta est par ailleurs le lobbyiste attitré du Royaume d'Arabie saoudite au Congrès pour la modique somme de 200 000 dollars mensuels. Le 12 juin 2016, Petra, l'agence de presse officielle de Jordanie, avait publié une interview du prince héritier d'Arabie, Mohamed Ben Salmane, affirmant la modernité de sa famille qui avait illégalement financé à hauteur de 20 % la campagne présidentielle d'Hillary Clinton, quoique ce soit une femme. Le lendemain de cette publication, l'agence annulait cette dépêche et assurait que son site internet avait été piraté.
(suite en dessous:)
Selon l’agence officielle jordanienne Petra du 12 juin 2016, la famille royale saoudienne a illégalement financé 20 % de la campagne présidentielle d’Hillary Clinton.
RépondreSupprimerMadame Abedin n'est pas la seule membre de l'administration Obama liée à la Confrérie. Le demi-frère du président, Abon'go Malik Obama, est le trésorier de l'Œuvre missionnaire des Frères au Soudan et président de la Fondation Barack H. Obama. Il est directement placé sous les ordres du président soudanais, Omar el-Béchir. Un Frère musulman est membre du Conseil national de sécurité — la plus haute instance exécutive aux États-Unis. De 2009 à 2012, c'était le cas de Mehdi K. Alhassani. On ignore qui lui a succédé, mais la Maison-Blanche niait qu'un Frère soit membre du Conseil jusqu'à ce qu'une preuve surgisse. C'est également un Frère qui est ambassadeur des États-Unis auprès de la Conférence islamique, Rashad Hussain. Les autres Frères identifiés occupent des fonctions moins importantes. Il faut cependant citer Louay M. Safi, actuel membre de la Coalition nationale syrienne et ancien conseiller du Pentagone.
En avril 2009, deux mois avant son discours du Caire, le président Obama avait secrètement reçu une délégation de la Confrérie dans le Bureau ovale. Il avait déjà invité, lors de son intronisation, Ingrid Mattson, la présidente de l'association des Frères et Sœurs musulmans aux États-Unis.
De son côté, la Fondation Clinton a employé comme responsable de son projet « Climat » Gehad el-Haddad, un des dirigeants mondiaux de la Confrérie qui avait été jusque là responsable d'une émission de télévision coranique. Son père avait été l'un des co-fondateurs de la Confrérie, en 1951, lors de sa recréation par la CIA et le MI6. Gehad a quitté la fondation en 2012, date à laquelle il est devenu au Caire le porte-parole du candidat Mohammed Morsi, puis celui officiel des Frères musulmans, à l'échelle mondiale.
Sachant que la totalité des leaders jihadistes dans le monde sont soit issus de la Confrérie, soit de l'Ordre soufi des Naqshbandîs — les deux composantes de la Ligue islamique mondiale, l'organisation saoudienne anti-nationaliste arabe — on aimerait en savoir plus sur les relations de Madame Clinton avec l'Arabie saoudite et les Frères.
Il se trouve que dans l'équipe de son challenger Donald Trump, on compte le général Michael T. Flynn qui tenta de s'opposer à la création du Califat par la Maison-Blanche et démissionna de la direction de la Defense Intelligence Agency (Agence de Renseignement militaire) pour marquer sa réprobation. Il y côtoie Frank Gaffney, un « guerrier froid » historique, désormais qualifié de « conspirationniste » pour avoir dénoncé la présence des Frères dans l'État fédéral.
Il va de soi que, du point de vue du FBI, tout soutien aux organisations jihadistes est un crime, quelle que soit la politique de la CIA. En 1991, les policiers — et le sénateur John Kerry — avaient provoqué la faillite de la banque pakistanaise (quoi qu'enregistrée aux îles Caïman) BCCI que la CIA utilisait pour toutes sortes d'opérations secrètes avec les Frères musulmans tout autant qu'avec les cartels latinos des drogues.
https://fr.sott.net/article/29310-Les-liens-des-Clinton-et-Obama-avec-les-Freres-musulmans-et-les-jihadistes
Les déchets radioactifs peuvent-ils être immobilisés dans le verre pendant des millions d'années ?
RépondreSupprimer3 novembre 2016
par Todd B. Bates
Comment gérez-vous les déchets nucléaires qui seront radioactifs pendant des millions d'années, afin de ne pas nuire aux personnes et à l'environnement ?
Ce n'est pas facile, mais le chercheur de Rutgers, Ashutosh Goel, a découvert des moyens d'immobiliser ces déchets - le rejeton de décennies de production d'armes nucléaires - dans le verre et la céramique.
Goel, professeur adjoint au Département des sciences des matériaux et de l'ingénierie, est le premier inventeur d'une nouvelle méthode pour immobiliser l'iode radioactif dans la céramique à température ambiante. Il est aussi l'investigateur principal (PI) ou co-PI pour six projets de recherche liés au verre totalisant 6,34 millions de dollars en financement fédéral et privé, dont 3,335 millions de dollars à Rutgers.
«Le verre est un matériau idéal pour immobiliser les déchets radioactifs avec une excellente durabilité chimique», a déclaré M. Goel, qui travaille à l'École d'ingénierie. Le développement de moyens pour immobiliser l'iode 129, qui est particulièrement gênant, est crucial pour son entreposage et son élimination en toute sécurité dans les formations géologiques souterraines.
La demi-vie de l'iode-129 est de 15,7 millions d'années, et il peut se disperser rapidement dans l'air et l'eau, selon l'Environmental Protection Agency des États-Unis. Si elle est libérée dans l'environnement, l'iode va persister pendant des millions d'années. L'iode cible la glande thyroïde et peut augmenter les chances de contracter le cancer.
Parmi les principaux bailleurs de fonds de Goel se trouve le ministère américain de l'Énergie (DOE), qui supervise l'un des plus grands nettoyages nucléaires au monde après 45 ans de production d'armes nucléaires. Selon le DOE, le complexe national d'armes avait autrefois 16 installations majeures qui couvraient de vastes étendues de l'Idaho, du Nevada, de la Caroline du Sud, du Tennessee et de l'État de Washington.
L'agence affirme que le site de Hanford dans le sud-est de Washington, qui a fabriqué plus de 20 millions de morceaux de combustible uranifère pour neuf réacteurs nucléaires près du fleuve Columbia, est son plus grand défi de nettoyage.
Les usines de Hanford ont traité 110 000 tonnes de combustible des réacteurs. Quelque 56 millions de gallons de déchets radioactifs - assez pour remplir plus d'un million de baignoires - sont allés à 177 grands réservoirs souterrains. Jusqu'à 67 réservoirs - plus d'un tiers - sont soupçonnés d'avoir une fuite, le DOE dit. Les liquides ont été pompés des 67 réservoirs, laissant la plupart du temps des solides secs.
La mission d'assainissement de Hanford a débuté en 1989 et la construction d'une usine de traitement des déchets radioactifs liquides dans des citernes a été lancée une décennie plus tard et est terminée à plus de trois cinquièmes.
«Nous parlons ici de déchets radioactifs à composants multiples, très complexes, qui contiennent presque tout ce qui se trouve dans le tableau périodique», a déclaré M. Goel. "Ce sur quoi nous nous concentrons est souterrain et doit être immobilisé."
(suite en dessous:)
Goel, originaire du Punjab, dans le nord de l'Inde, a obtenu un doctorat en lunetterie et verre céramique de l'Université d'Aveiro au Portugal en 2009 et a été chercheur postdoctoral. Il a travaillé comme «scientifique en verre» au Laboratoire national du Nord-Ouest du Pacifique en 2011 et 2012, puis comme scientifique senior chez Sterlite Technologies Ltd. en Inde avant de rejoindre la faculté de Rutgers en janvier 2014.
RépondreSupprimerLes six projets qu'il dirige ou co-leader sont financés par le Bureau de la protection des rivières du DOE, la National Science Foundation et Corning Inc., avec des collaborateurs de la Washington State University, de l'Université du Nord du Texas et du Pacific Northwest National Laboratory.
L'une de ses inventions consiste à produire en masse des minéraux d'apatite chimiquement durables, ou des verres, pour immobiliser l'iode sans utiliser de hautes températures. Une deuxième innovation déploie la synthèse de minéraux d'apatite à partir de particules d'iodure d'argent. Il étudie également comment immobiliser le sodium et l'alumine dans les déchets radioactifs de haut niveau dans des verres borosilicates qui résistent à la cristallisation.
Au site de Hanford, la création de verre contenant des déchets radioactifs devrait débuter vers 2022 ou 2023, a déclaré M. Goel, et «les implications de nos recherches seront beaucoup plus visibles à ce moment-là.
La recherche pourrait éventuellement aider à trouver des moyens de se débarrasser en toute sécurité du combustible nucléaire usé hautement radioactif qui est maintenant stocké dans les centrales nucléaires commerciales.
«Cela dépend de sa composition, de sa complexité et de ce qu'elle contient», a déclaré M. Goel. "Si nous connaissons la composition chimique des déchets nucléaires provenant de ces usines, nous pouvons certainement y travailler."
http://phys.org/news/2016-11-radioactive-immobilized-glass-millions-years.html
Rumeurs de guerre atomique.
RépondreSupprimermardi 18 octobre 2016
Les rumeurs de guerre atomique sont à l’ordre du jour et se font insistantes. Nous en doutons fortement mais nous relevons inquiets en filigrane des dramaturgies de circonstance un halo candide des plus dangereux qui nous rapproche d’un conflit atomique plutôt que de nous en éloigner en laissant croire que l’humanité puisse somme toute survivre à un tel fulgurant désastre et même que l’un des belligérants puisse en sortir vainqueur.
Rien n’est plus faux car l’atmosphère déjà terriblement contaminée notamment en raison des essais atomiques passés se verra ravalée à rang de chambre à gaz radioactif qui ruinera à jamais la vie sur terre. La physique n’est pas une opinion et le rendement de fission non plus car c’est lui qui commande de « mettre obligatoirement plus d’explosif qu’il n’en pourra exploser ». Ceci n’est pas sans conséquences pulmonaires. Car, le plutonium n’est pas seulement un explosif ("qui ne fonctionne qu'en surcharge") c’est aussi le plus terrible des poisons qui viendra pulvérisé par tonnes dans l’atmosphère basse lors des incandescentes détonations atomiques près du sol, voire au sol pour ruiner de suite et à jamais les villes par l'importante radioactivité sédimentée. L’oublier c’est s’apprêter à mourir.
Il serait pour cela temps d’en finir avec les vagissements candides et il serait temps de se confronter au réel, par exemple d’un scénario mesuré d’une petite guerre « de fission » avec des charges au plutonium d’à peine 200 Mt et de la radiotoxicité qui en ressortira de l’avis même des plus officiels des savoirs atomiques.
Pour un très haut rendement de fission de 18%, 200 Mt réalisées avec des dispositifs au Plutonium 239 disséminent en particules ultra fines 1,18E17 Bq de Pu239 non consommé (52 tonnes) dont la radiotoxicité par inhalation va, pour les adultes, de 1,9 mille milliards de Sievert d'après le facteur de dose de l'ICRP le plus bas (1,60E-5 Sv/Bq) à 14,2 mille milliards de Sievert pour le facteur de dose de l'ICRP le plus élevé (1,20E-4 Sv/Bq).
[57,34 kg.Mt * 200 Mt/18% = 63,71 tonnes chargées dont 11,47 tonnes fissionnées et 52,24 tonnes de plutonium non consommé dispersé. 57,34 kg.Mt * 200 Mt * ((1/18%)-1) = 52241 kg * 2,268E12 Bq/kg = 1,18E17 Bq, 1,18E17 Bq * 1,60E-5 Sv.Bq = 1,90E12 Sv, 1,18E17 Bq * 1,20E-4 Sv.Bq = 1,42E13 Sv]
Par contre avec un rendement de fission moyen de 10%, qui abandonne dans le milieu 2,34E17 Bq de Pu239 non consommé (103 tonnes), cette radiotoxicité inhalable va de 3,7 mille milliards de Sievert à 28,1 mille milliards de Sievert.
[57,34 kg.Mt * 200 Mt/10% = 114,68 tonnes chargées dont 11,47 tonnes fissionnées et 103,21 tonnes de plutonium non consommé dispersé. 57,34 kg.Mt * 200 Mt * ((1/10%)-1) = 103208 kg * 2,268E12 Bq/kg = 2,34E17 Bq, 2,34E17 Bq * 1,60E-5 Sv.Bq = 3,74E12 Sv, 2,34E17 Bq * 1,20E-4 Sv.Bq = 2,81E13 Sv]
NB. Le Pu239 est un radioélément alpha qui a une demi-vie radioactive de 24400 ans et une activité spécifique de 2,2677E9 Bq/gr (2,2677E12 Bq/kg.)
(suite en dessous:)
Les épouvantables explosions, aux explosions militaires suivront du reste en raison du blackout électrique les explosions encore plus pestilentielles des centrales atomiques civiles, empoisonneront la basse atmosphère, contamineront irrémédiablement les terres. Une indélébile ambiance radioactive à laquelle personne ne pourra échapper envahira l’entière planète et nous emportera tous à terme ne serait-ce que par contamination interne par les invisibles particules volages qu’aucun filtre pulmonaire n’arrête.
RépondreSupprimerLes abris anti-atomiques ne feront que retarder de peu la lente agonie fatale des survivants d’un monde empesté de radioactivité génocide. Le plutonium est bien plus redoutable, ubiquitaire et assassin en tant que poison pulvérisé qu’en tant qu’explosif. La fable de la guerre atomique passagèrement sale est pure propagande pour ingénus. La colossale radioactivité libérée ne connait pas de cessez-le-feu à échelle humaine. Rien que celle éparpillée par l’obligatoire plutonium résiduel des charges suffit à l’extinction de toutes les espèces.
Aucune guerre nucléaire ne saurait pour autant connaitre de vainqueur. L’ignorer c’est précipiter le suicide de l’humanité.
Lire aussi:
http://aipri.blogspot.fr/2016/10/250-tonnes-de-plutonium-de-qualite.html
http://aipri.blogspot.fr/2016/10/rumeurs-de-guerre-atomique.html
Il n'y en va pas que de l'humanité mais aussi de la totalité des animaux (migrateurs ou pas) que sont les oiseaux ou les poissons qui vont répandre au loin l'infection qui les emporte.
SupprimerMais, même si 'elle n'aura pas lieu', les milliards de fragments contaminés par l'UA et dispersés au sol lors des guerres sont là pour prouver que ces millions d'hectares mortels ne sauraient suffire !
Mais, en ce qui concerne la menace de la 'totale', cette guerre atomique sera empêchée par l'EMP qui peut stopper immédiatement toutes les communications électrique sur Terre et de ses satellites.
(37:00) Les 182 antennes d'HAARP (Gakona - AK) peuvent chauffer plus de 1000 km² d'ionosphère à plus de 50 000°C et la remonter de 50 kilomètres, càd modifier les trajets de jet-streams (courant venteux qui partent de l'Est russe, passent sur le Japon, Nord-Pacifique, Nord-USA, Nord-Atlantique et Nord-Europe pour finir en Autriche en boucle descendant vers la Grèce et côtes nord-africaines) grâce au changement de pressions, comme le golf-stream (courant océanique Nord-Sud de notre planète et remontés vers le Nord).
C'est ce qui se passerait en cas de détection de conflit armé même si les premiers lancements ne peuvent être perçus par satellites, il en est tout autre de ses premiers impacts.
L'EMP (Impulsion ElectroMagnétique) est considéré comme une 'bombe propre'. Bombe pacifiste qui effacerait totalement du globe toute la marche des appareils électrique.
Une obligation de résultat pour l'agriculture biologique ? Ah non !
RépondreSupprimer4 Novembre 2016
par Seppi
Zéro phyto ? Vraiment ?
Dans un article intéressant, le Monde nous apprend que le lobby de l'agriculture biologique s'oppose au renforcement du cahier des charges de l'AB dans le cadre européen, pourtant réclamée par les consommateurs.
Si la démarche n'est pas dépourvue de logique, elle se heurte à la rhétorique du « 0 phyto – 100 % bio » et autres balivernes déployées dans le cadre du marketing du bio.
Source
Le Monde nous propose un article intéressant, « Une réforme européenne toxique pour les agriculteurs bio ? »
Le chapô se fait diplomatique (et erroné comme tout l'article car en fait de seuil, il s'agit plutôt de plafond) :
« Une révision de la politique européenne sur l’agriculture bio devrait être finalisée d’ici à la fin de l’année. La question d’instaurer des seuils de pesticides dans les produits AB fait débat. »
Halte-là !
Vu sous un angle plus réaliste, le lobby de l'agriculture biologique est vent debout contre une proposition « prêtée » à la Commission européenne :
« Parmi les multiples questions soulevées par cette nouvelle révision, l’une a particulièrement cristallisé les débats : faut-il instaurer des seuils de produits non autorisés – pesticides et OGM – au-dessus desquels un produit bio perdrait automatiquement sa certification ? Cette proposition de la Commission s’est heurtée à l’opposition de toute la filière bio. »
La vertueuse agriculture biologique – si encline à exiger des contraintes de l'agriculture conventionnelle et si prompte à exciper de sa vertu – refuse donc que son actuelle obligation de moyens se transforme en obligation de résultat.
On peut comprendre les réticences face à un dispositif qui risque d'induire des contrôles coûteux, des contraintes supplémentaires au niveau de la commercialisation, des coûts accrus... Mais n'y aurait-il pas d'autres motifs moins avouables ?
Chut ! Il ne faut pas le dire !
L'article du Monde – fort classique dans son enfumage – minimise la présence de pesticides dans les produits biologiques :
« Les produits bio, en effet, ne sont pas garantis "zéro pesticide"… même si le niveau de pesticides qu’ils contiennent parfois est incomparablement plus bas que dans un produit conventionnel. Selon le dernier rapport de l’European Food Safety Authority (EFSA) sur les résidus de pesticides dans les aliments, 15 % des quelque 4 620 aliments bio analysés contenaient des résidus détectables de pesticides. Et 0,8 % d’entre eux dépassaient les limites maximales de résidus (LMR) – les niveaux autorisés en conventionnel pour chaque pesticide. »
(suite en dessous:)
Non, ce n'est pas « incomparablement... » : comme nous l'avons vu dans un billet précédent, avec des chiffres plus récents – la journaliste du Monde n'est pas à la page... –, les produits contenant des résidus de pesticides étaient 43,4 % en conventionnel et 12,4 en bio en 2014 ; les dépassements de limite maximale de résidu de 2,9 % et 1,2 %, respectivement. Notons aussi la petite entourloupe qui a consisté à réduire le chiffre de 15,5 % à 15 %, alors que l'on cite le chiffre exact pour les échantillons (4.620).
RépondreSupprimerLe « score » du bio est-il si faramineux ?
La proposition de la Commission de soumettre les produits bio aux mêmes plafonds que ceux en vigueur dans l’alimentation pour bébé (0,01 mg/kg) signifie en clair qu'il faudrait décertifier en principe un produit, en principe bio, sur sept ou huit.
La rhétorique du « 0 phyto – 100 % bio » en danger
Mais il y a pire pour la rhétorique du bio : une norme, suivie dans son application par des retraits de produits, éventuellement avec des annonces dans les supermarchés invitant les consommateurs à retourner les marchandises en cause, exposerait au grand jour une vérité soigneusement cachée : les produits bio contiennent aussi des résidus de pesticides !
Du reste, les consommateurs hypocondriaques ne devraient pas trop se pencher sur les résultats de l'EFSA : on constate sur le graphique pour 2014 qu'il y a plus de produits animaux bio avec résidus par rapport au conventionnel (22,0 % contre 14,4 % en 2014) et plus de dépassements dans l'alimentation infantile (4,2 % contre 1,1 %). En 2013, les résultats étaient aussi moins bons pour l'alimentation infantile (7,5 % contre 4,8 % pour la présence de résidus, et 1,0 % contre 0,6 % pour les dépassements).
On remarquera que le total général dépend très largement de la répartition des échantillons entre les différentes catégories.
Et ces résidus ne sont pas nécessairement des présences fortuites et inévitables, notamment le fruit des dérives des traitements effectués par des voisins (ou par l'agriculteur bio lui-même s'il exploite une partie de sa ferme en conventionnel...).
Petite escapade par Villeneuve-de-Blaye
Cela nous amène à évoquer une autre information, largement diffusée : « Deux châteaux viticoles du Bordelais mis en examen pour épandage de pesticides près d’une école » – titre le Monde. À cette occasion, la presse a dû signaler que l'un des châteaux est en bio. Et quand on lit (apparemment les propos de l'avocat de la Sepanso, François Ruffié) :
« Il y a des témoins qui disent que les enfants mettent les mains sur le grillage et ils ont les doigts bleus ou verts avec des traces de produit »...
Quatre parcelles de vigne se trouvent autour du groupe scolaire de Villeneuve-de-Blaye. Celles traitées ce 5 mai se trouvent à l'Ouest (conventionnelle) et à l'Est (bio). D’après la DRAAF, le vent soufflait du Sud-Est à 13 heures.
Un château en bio ? Ayant traité avec du cuivre et du soufre... Ce témoignage :
« Ma fille sentait le sulfate à plein nez, je connais l'odeur. »
(suite en dessous:)
Générations Futures – qui s'est porté partie civile dans cette affaire – s'est bien gardé de préciser les affiliations techniques des deux châteaux... D'ailleurs, on attend qu'il démente qu'un château en bio a été mis en examen, dans la droite ligne du précédent démenti d'une « rumeur ».
RépondreSupprimerLes consommateurs veulent...
La proposition de la Commission est tout à fait rationnelle. Elle a procédé à une consultation du public début 2013. Il y eut près de 45 000 réponses, à 96 % de personnes et, cela transparaît des réponses, en majorité des adeptes du bio. Ils sont très majoritairement en faveur d'un renforcement drastique des règles. Qu'on en juge :
« 74 % de tous les répondants ont demandé que la norme européenne de l'agriculture biologique soit renforcée. Environ 40 % des répondants ont déclaré que cela devrait être fait en rendant les règles plus strictes et/ou en introduisant des sanctions (pénalités). 22 % des personnes interrogées ont déclaré que, pour rendre la norme européenne actuelle plus robuste, toute flexibilité devrait être supprimée.
61% des répondants ont souhaité que tous les produits biologiques soient testés pour détecter les résidus de pesticides. 25 % des répondants étaient contre. Plus de 90 % des personnes interrogées, venant de presque tous les pays, représentant tous les groupes de parties prenantes ainsi que des consommateurs réguliers et occasionnels de produits biologiques déclarent que, par définition, "biologique" signifie "sans OGM" et constitue une raison critique pour acheter ces produits.
[…]
Pas de pesticides : Selon les citoyens interrogés, les règles les plus strictes en matière d'autorisation des substances devraient s'appliquer aux pesticides et aux additifs. 73 % et 67 % des répondants ont demandé que les pesticides et les additifs ne soient pas autorisés du tout en agriculture biologique. En ce qui concerne les engrais, les matières premières pour les aliments pour animaux, les auxiliaires technologiques et les produits de nettoyage et de désinfection, le public a également exigé des règles strictes, mais à un degré légèrement inférieur (soit environ 40 % pour chacune des notes 1 et 2) que dans le cas des pesticides et additifs. »
...mais une démocratie à géométrie variable au Parlement européen...
Un tel résultat aurait dû inciter le Parlement européen à donner suite aux demandes des consommateurs. Il l'aurait sans nul doute fait s'il s'était agi de choses comme les OGM ou le glyphosate... Mais il s'agit d'agriculture biologique...
Au stade actuel de la procédure (ce briefing, très complet, semble être le plus récent), la disposition proposée qui prévoit le déclassement des produits non conformes aux exigences du cahier des charges – renforcées par une référence à la directive 2006/125/CE de la Commission concernant les préparations à base de céréales et les aliments pour bébés destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge – a été supprimée (voir la suppression de l'article 20 de la Commission et les nouveaux article 20a, b et c dans le rapport de la Commission de l'Agriculture et du Développement Rural).
(suite en dessous:)
Les parlementaires n'ont évidemment pas oublié d'introduire une disposition « pollueur-payeur » à l'encontre des agriculteurs conventionnels. Pour la situation inverse – un agriculteur conventionnel « pollué » par des mauvaises herbes ou des ravageurs provenant de son voisin bio... Vous n'y pensez pas ! L'agriculture biologique est si vertueuse...
RépondreSupprimer...et une communication également à géométrie variable
En octobre 2015, peu avant la conclusion des travaux de la Commission précitée, M. Martin Häusling (Verts|ALE, Allemagne), le rapporteur pour ce projet de texte et lui-même agriculteur bio – non, non, il n'a pas de conflits d'intérêts... – a déclaré (en anglais ici) :
« Il serait problématique de définir le bio comme exempt de polluants. »
Dans la version française :
« Croire que biologique et sans pesticide sont synonymes est une erreur. »
Pourtant, que clame le lobby du bio ? Par exemple :
« 0 phyto – 100 % bio ! »
N'est-ce pas, Générations Futures ?
N'est-ce pas, Martin Häusling (c'est nous qui graissons) ?
« Le bio, dit Martin Häusling, a toujours été pour lui surtout une alternative à l'agriculture conventionnelle. Et leur plus grand objectif de cette dernière est d'augmenter les revenus. Les agriculteurs biologiques, pourrait-on dire, décident consciemment de rejeter cette course à mla performance parce qu'ils veulent une forme d'agriculture qui se passe d'antibiotiques, de pesticides, de fertilisation excessive et de semences traitées chimiquement. [...] »
Il y a aussi :
« […] C'est le moment où Häusling peut s'emporter. À propos des aliments conventionnels qui sont si "scheißbillig" [bon marché, dans une expression expression assaisonnée d'une grossièreté]. »
C'est le moment où l'hôte de ces lieux peut s'emporter. À propos de l'impudence de ce personnage qui, grâce aux indemnités parlementaires, n'a pas à se soucier du coût de son alimentation.
P.S. : Le Monde – en coopération avec le site allemand Correctiv au moins pour les deux premiers épisodes – nous propose une série sur CETA, l’accord « conclu » le 30 octobre entre l’Union européenne et le Canada. Nous mettons des guillemets car c'est conclu sous réserve de ratification par le Parlement Européen et, en Europe, les parlements des États membres.
Côté Monde, c'est l'excellent Maxime Vaudano qui est à la manœuvre.
La deuxième livraison de la série est : « "Au cœur du CETA", épisode 2 : l’agriculture sacrifiée ? »
M. Vaudano est aussi l'auteur d'un petit ouvrage très éclairant, « Docteur TTIP et mister TAFTA: que nous réserve vraiment le traité transatlantique Europe-États-Unis ? » (éd. Les Petits Matins).
http://seppi.over-blog.com/2016/11/une-obligation-de-resultat-pour-l-agriculture-biologique-ah-non.html
L’intox bio sur les pesticides
RépondreSupprimerFaut-il craindre pour votre santé à cause des pesticides ? L’analyse scientifique du sujet montre que non, et qu’agriculture conventionnelle et bio sont en fait quasiment identiques sur ce sujet.
Par Alain Cohen-Dumouchel.
Pesticides : l'intox du discours bio
La plupart des consommateurs est persuadée que les aliments bio contiennent sensiblement moins de pesticides que les aliments de l’agriculture traditionnelle et qu’ils sont donc « meilleurs pour la santé ». Pour juger de la pertinence de cette croyance il faut d’une part définir la notion de pesticide, et d’autre part examiner comment est mesurée leur toxicité présumée. En effet, le lobby bio, extrêmement actif aussi bien auprès des pouvoirs publics que des médias, délivre souvent une information biaisée. Alors que l’agitation perpétuelle entretenue par les associations écologistes bénéficie d’une importante couverture médiatique, les démentis de la communauté scientifique passent inaperçus puisqu’ils interviennent toujours quelques semaines ou quelques mois après la publication des tonitruantes « révélations » du lobby bio.
Définition des pesticides
Pesticide est un mot d’origine anglaise composé à l’aide de pest, « insecte nuisible, parasite », lui-même emprunté du français peste, et de l’élément -cide, tiré du latin caedere, « tuer ». Un pesticide est donc une substance qui détruit les nuisibles au sens large. Les pesticides concernent bien entendu les plantes, mais sont aussi employés pour lutter contre certains agresseurs des hommes et des animaux. La réglementation de l’UE classe les pesticides suivant leur usage, phytopharmaceutique, biocide et vétérinaire.
Ce sont les applications de pesticides aux plantes, donc phytopharmaceutiques, qui nous intéresseront ici. Les agresseurs des plantes sont eux-mêmes de plusieurs sortes : les insectes, la végétation concurrente (mauvaises herbes), les rongeurs, les vers, les champignons et bactéries. Il existe des pesticides pour chaque catégorie d’agresseurs : insecticides, herbicides, rodenticides, nématocides (ou nématicides), fongicides, bactéricides.
Ce que le public ignore généralement c’est que les plantes contiennent naturellement des pesticides qu’elles utilisent pour se protéger de leurs agresseurs. Une substance chimique pesticide peut donc être produite en laboratoire mais elle peut également être produite naturellement par les plantes (ou par les animaux). Quelle que soit sa méthode de production le pesticide aura un effet pathogène ou répulsif sur des cibles sélectives. L’agriculture bio utilise d’ailleurs beaucoup d’extraits de plantes pour réaliser des pesticides supposés non toxiques. Le but de l’apport artificiel de pesticides est bien entendu de ne viser que la cible sans causer de dommages à la santé humaine ou à l’environnement.
Les critiques sur le bio ne diminuent pas l’engouement du public
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RépondreSupprimerLes opposants au lobby bio se sont beaucoup focalisés sur les substances utilisées par cette agriculture. Ils ont relevé que les produits phytosanitaires bio ne font la preuve de leur innocuité, ni pour les consommateurs, ni pour l’environnement. Ainsi la roténone, substance extraite de plantes tropicales est un insecticide « ancestral » qui a servi massivement en agriculture biologique. Son action néfaste sur certains neurones avec un risque multiplié par 2,5 de développer la maladie de Parkinson l’a faite interdire par l’UE en 2008. Son successeur, l’huile de neem (principe actif l’azadirachtine), longtemps interdite, a fini par être autorisée en France en 2014 sous la pression du lobby bio. Cette substance est pourtant fortement suspectée d’être un perturbateur endocrinien et de provoquer des malformations chez les jeunes abeilles (suivant des méthodes de test que nous examinerons plus loin). Le cuivre utilisé dans la bouillie bordelaise est quant à lui écotoxique, en s’accumulant dans les sols il les acidifie et nuit à la biodiversité.
Ces critiques n’atteignent toutefois pas le public qui reste persuadé que l’agriculture bio, même si elle a commis quelques erreurs de jeunesse, fournit des produits contenant bien moins de pesticides que l’agriculture commune. De plus, l’angle d’attaque revient à accepter le système de test des écologistes et donc, paradoxalement, à justifier une autre doctrine montante, l’agriculture sans intrant, celle qui prétend n’utiliser aucun produit étranger à l’exploitation agricole (biodynamie) ou même strictement aucun intrant, y compris l’eau d’arrosage, (expériences de Pascal Poot).
99,99% des pesticides présents dans l’alimentation sont d’origine naturelle
La démarche qui compare les pesticides employés dans le bio avec ceux employés dans l’agriculture raisonnée est donc loin d’être satisfaisante. Elle a tendance à masquer une autre question centrale qui consiste à comparer les résidus de pesticides (bio ou pas) apportés artificiellement par l’homme à ceux contenus naturellement dans les aliments. Car si les techniciens bio utilisent des extraits de plantes pour fabriquer des pesticides c’est bien que les plantes en contiennent naturellement. Dans quelle proportion ?
Une célèbre étude (Dietary pesticides (99.99% all natural -Reference : Bruce N. Ames, Margie Profet, Lois Swirsky Gold, Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 87, 7777-7781, oct 1990.) menée par le professeur Bruce Ames en 1990 a montré que 99,99 % (en masse) des pesticides présents dans l’alimentation sont naturels.
Bruce Ames, membre de l’académie des sciences des États-Unis, professeur émérite de biochimie et de biologie moléculaire et son équipe, ont analysé certains des milliers de pesticides connus, présents dans l’alimentation. Parmi ces milliers de pesticides naturels très répandus, 52 ont été testés sur des rongeurs et la moitié se sont révélés cancérigènes pour ces animaux.
Ames relève que les Américains consomment 1,5 g par jour de pesticides naturels, soit 10000 fois plus que de pesticides de synthèse.
Il relève que la masse des matières calcinées, résidus de cuisson absorbée chaque jour par les Américains, dont il est démontré qu’elles sont cancérigènes pour des populations de rongeurs, s’élève à environ 2 mg. En comparaison, les résidus des 200 principaux pesticides de synthèse les plus connus ne représentent que 0,09 mg par personne et par jour.
Enfin, Ames constate que la quantité de composés naturels cancérigènes pour des rongeurs, présente dans une seule tasse de café est équivalente en masse à la quantité de pesticides de synthèse absorbée par un consommateur américain pendant un an.
(suite en dessous:)
Tout cela veut-il dire que notre santé est gravement menacée sans que nous le sachions ? Faut-il immédiatement arrêter de boire du café ? Pour répondre à ces questions nous avons besoin de comprendre comment est mesurée la toxicité des pesticides. À suivre !
RépondreSupprimerCet article tire principalement sa source du dossier sur les pesticides paru dans les numéros 315 et 316 du magazine Science & pseudo-sciences, une publication de l’AFIS, Association Française pour l’Information Scientifique. Le dossier en question contient une bibliographie et des renvois vers les nombreuses publications scientifiques sur le sujet.
La présence de pesticides naturels dans notre alimentation nous amène à nous interroger sur les méthodes employées pour juger de leur toxicité. La méthode canonique employée par les laboratoires consiste à isoler les substances présumées dangereuses et à les administrer à haute doses à des rongeurs. Si des pathologies apparaissent chez ceux-ci, le lobby bio comme l’administration sanitaire croient pouvoir en déduire que les mêmes substances, administrées à l’homme à très faibles doses sur une longue période, seront dangereuses.
Cette hypothèse fait l’objet de controverses sérieuses. De nombreux scientifiques estiment que des doses infimes de pesticides peuvent être contrôlées et complètement éliminées par l’organisme sans effet cumulatif. Les enzymes de détoxification ne font d’ailleurs pas la différence entre des produits « naturels » et des produits de synthèse, ce sont les motifs chimiques nuisibles qui sont reconnus et détruits par les défenses de l’organisme.
Les chercheurs soulignent également que le fait d’isoler une substance puis de l’administrer en dehors de son contexte physico chimique peut en modifier les effets.
Bien entendu, tester l’administration de produits à faibles doses sur de longues périodes est très difficile à réaliser et très coûteux. L’administration préfère donc s’en tenir aux méthodes les plus simples en vertu du principe de précaution. Dans le doute on interdit.
Le black out sur l’existence des pesticides naturels
Mais admettons même que la méthode prônée par le lobby bio soit pertinente.
Si elle est valable elle devrait aussi s’appliquer aux pesticides naturels, Or le lobby bio maintient un silence total vis à vis du public sur la présence de pesticides naturels dans les aliments et considère qu’il est inutile de les tester. Le principe de précaution est ici oublié, car les idéologues bio partent du principe qu’au fil du temps, les animaux et les hommes ont développé des résistances aux pesticides naturels, et que l’on peut donc les ingérer sans risques.
Pourtant si l’on applique la méthode exposée ci-dessus (isolement des substances et administration à fortes doses à des rongeurs), on s’aperçoit que de très nombreuses substances dites naturelles devraient faire l’objet d’un classement toxicologique. Dans l’étude de Ames citée précédemment, 50% des pesticides naturels testés se sont avérés cancérigènes. Ames relève par exemple que seuls 3% des pesticides naturels présents dans une tasse de café ont fait l’objet de tests.
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On comprend aisément pourquoi le lobby bio refuse d’appliquer ses propres méthodes aux pesticides naturels : s’il était révélé que ceux que nous ingérons sont positifs aux tests toxicologiques ce serait un coup dur pour les campagnes de dénigrement orchestrées par le consortium bio.
RépondreSupprimerL’attitude des pouvoirs publics est en revanche plus difficile à décrypter. Pourquoi promouvoir dans les écoles une nourriture qui utilise des intrants non testés et qui contient potentiellement plus de germes et bactéries nocives que les produits de l’agriculture raisonnée ? Les récents scandales alimentaires liés au bio nous rappellent que le risque zéro n’existe pas.
L’agriculture biodynamique ou sans intrants est-elle plus saine ?
Encouragées par l’idée que les produits naturels sont bienfaisants et qu’un retour à la nature est nécessaire, des doctrines plus radicales émergent de la mouvance bio. La biodynamie consiste à n’accepter comme intrants que ceux qui sont produits par l’exploitation agricole considérée comme un être vivant. La biodynamie mélange des considérations proches de l’ésotérisme avec une réflexion digne d’intérêt sur la durabilité, la pollution des sols et l’intégrité animale.
Dans un registre encore plus radical, Pascal Poot producteur bio autodidacte, a mené une expérimentation très intéressante sur des plantes potagères exposées à un stress maximal. Il a réussi à produire des espèces qui se développent sans le moindre apport extérieur, en situation de sécheresse ou d’excès d’eau. Il le dit lui même : « j’apprends aux plantes à se défendre ».
Le travail de Pascal Poot consiste donc à sélectionner des plantes qui survivent et produisent en milieu hostile. Or les plantes, lorsqu’elles sont attaquées, augmentent naturellement leurs défenses en produisant des… pesticides naturels. Il y a donc fort à parier que les plantes issues de l’agriculture sans intrants contiennent beaucoup plus de pesticides que les variétés commerciales courantes. Ceci, loin de disqualifier cette production originale, met surtout en relief l’incohérence du discours écologique sur les pesticides.
Préférence au bio et plan Écophyto, l’idéologie guide les pouvoirs publics
La schizophrénie sanitaire sur les produits bio est entretenue par les pouvoirs publics. Les produits bio permettent en effet de maintenir des prix hauts, hors marché eu égard à leurs faibles apports qualitatifs, ils constituent une forme de protectionnisme, rebaptisée pour l’occasion production locale, et ils permettent aux États d’endosser à bon compte le rôle de protecteur de la santé publique.
Une attitude responsable consisterait à mettre en balance les risques et les bénéfices des pesticides apportés par l’homme et de définir sereinement les bonnes pratiques optimales pour la santé, l’environnement, et la productivité.
Au lieu de cela, le plan Écophyto français prévoit une réduction globale de 50 % des produits phytosanitaires à l’horizon 2018, sans justification au cas par cas, sans étude sanitaire et sans mesure des conséquences économiques.
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Là aussi le discours écologique est étrangement partial. Une étude de 2015 menée par des chercheurs des universités de Tufts, Liverpool et Harvard estime qu’une baisse de prix de 10% des fruits et légumes provoquerait une baisse de la mortalité par maladies cardiaques qui sauverait la vie de 64 000 individus aux USA. Le lobby écologiste ne croit peut-être pas à cette étude, mais alors pourquoi met-il en avant une autre étude portant sur les effets du réchauffement climatique, qui prédit qu’une baisse de 4% dans la production de fruits et légumes à l’horizon 2050 provoquera une augmentation de la mortalité de plus de 500 000 personnes dans le monde ?
RépondreSupprimerRéduire les épandages de produits lorsqu’ils ne sont pas nécessaires est une bonne mesure qui passe par la formation des professionnels et par des systèmes d’alerte régionaux sur la présence des nuisibles. Mais décider de réduire globalement de 50% les pesticides de synthèse et d’augmenter la part de la production bio à 20% est une mesure purement politique et idéologique qui désigne les pesticides de synthèse comme des coupables a priori. On est bien loin des objectifs qui devraient guider toute politique agricole, à savoir assurer l’accès des populations à une nourriture saine, abondante et bon marché, produite sur des surfaces raisonnables.
Cet article tire principalement sa source du dossier sur les pesticides paru dans les numéros 315 (janvier – mars 2016) et 316 (avril – juin 2016) du magazine Science & pseudo-sciences, une publication de l’AFIS, Association Française pour l’Information Scientifique. Le dossier en question contient une bibliographie et des renvois vers les nombreuses publications scientifiques sur le sujet.
http://www.contrepoints.org/2016/11/04/270620-lintox-bio-pesticides
Chine train biggies oeil train à grande vitesse maglev avec capacité 373 mph (600 km/h)
RépondreSupprimer4 novembre 2016
par Nancy Owano
(Tech Xplore) -China a un train de lévitation magnétique sur son esprit avec des numéros étonnants. Il est, oui, pas d'erreur de clavier, 373 mph, signifié comme un système ferroviaire commercial.
Xinhua a déclaré en octobre que «une entreprise chinoise va commencer à rechercher et à développer un train de lévitation magnétique (maglev) qui peut fonctionner 600 km par heure, ce qui serait plus rapide que tout autre train maglev actuellement en opération.
SmartRail World a dit que c'est beaucoup plus rapide que toute autre chose en opération aujourd'hui.
Max Prince dans le lecteur plus tôt cette semaine a rapporté que la société ferroviaire chinoise de roulement de matériel a à l'esprit un train de maglev avec la capacité de 373 mille à l'heure. Il a dit que le train irait sur un tronçon de trois milles de voie qui serait utilisé pour l'essai.
Prince a ajouté que le CRCC développe également une deuxième catégorie de système maglev, et sa vitesse maximale ciblée est de 124 mph.
SmartRail World a déclaré la société basée à Pékin est le plus grand fabricant mondial de matériel roulant.
Prince a décrit la technologie de lévitation magnétique, comme celle où «traditionnelle roue / voie est remplacé par des électro-aimants, qui à la fois pousse de l'arrière et tire du nez, le tout sur un coussin d'air.
Bryan Clark, de TNW, a déclaré: «L'US Air Force détient actuellement le record de vitesse du maglev à 633 mi / h après qu'un traîneau à fusée a parcouru la distance de sept terrains de football en deux secondes. (Andrew Hawkins, qui couvre le transport pour The Verge, a déclaré que «Il n'est pas clair combien de temps ce record actuel se tiendra, cependant, comme le 846e Test Squadron disent que ses ingénieurs sont déjà de retour à la planche à dessin à la recherche de moyens d'aller encore plus vite. )
SmartRail World a noté que la technologie Maglev a été initialement créée par l'inventeur anglais Eric Laithwaite. Le Japon est un autre endroit qui s'intéresse à la technologie.
Hawkins a déclaré: «L'année dernière, un train maglev au Japon a atteint une vitesse de 366 mi / h, battant un record du monde qui avait duré 12 ans. Mais le train ne sera pas prêt à être utilisé commercialement jusqu'en 2027, L'infrastructure et les coûts pour construire les longues pistes. "
Alors si les coûts de construction sont beaucoup plus que les trains traditionnels diesel-powered, pourquoi s'inquiéter montrant l'intérêt dans maglev? Hawkins a commenté que "maglev est plus durable et plus rapide, ce qui explique pourquoi la Chine est si haussière."
Le Shanghai-Hangzou à haute vitesse du lien ferroviaire électromagnétique, achevé en 2010, a été le deuxième plus grand projet de travaux publics dans l'histoire, après la US Interstate Highway . "
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Une filiale du CRCC joue un rôle dans le développement du maglev chinois.
RépondreSupprimerChina.org.cn (publié sous les auspices du Bureau d'information du Conseil d'Etat et China International Publishing Group à Beijing) a déclaré cette semaine que la filiale du CRCC est la Chine Railway Maglev Transportation Investment & Construction Co., à Wuhan, province du Hubei.
Ce dernier effectue des recherches sur la technologie maglev pour le transport de passagers et de fret, ainsi que la planification, la gestion, la construction et l'investissement dans des projets maglev.
Le rapport parle de plans maglev. "Lei Jiamin, président de CRMT, a déclaré que plus de 10 villes en Chine planifient actuellement des chemins de fer Maglev, dont Changsha, qui abrite la première ligne maglev de Chine, Qingdao et Beijing.
China.org.cn a ajouté que «Selon CRMT, les futurs projets maglev à faible vitesse viseront principalement à lier les grandes villes avec leurs villes satellites, ainsi que les banlieues vers les centres-villes. Ils seront également utilisés dans les deuxième et troisième niveaux Villes chinoises comme un substitut pour le métro. "
Cela est important compte tenu, selon ce rapport, que "Actuellement, la Chine compte 142 villes avec plus d'un million de résidents, mais seulement une trentaine de villes ont des métros."
https://techxplore.com/news/2016-11-china-biggies-eye-high-speed-maglev.html