La flotte russe pourrait «aveugler» ses ennemis à l’aide d’une nouvelle arme
13 sept. 2016, 12:43
Des destroyers russes de type Leader seraient équipés d’armes éclairantes qui sont capables d’aveugler les dispositifs d’optoélectroniques, selon le journal russe Izvestiya qui cite un responsable du ministère russe de la Défense.
L’armée russe pourrait disposer de nouvelles stations Gratch (Corbeau, en français) qui permettent de neutraliser les appareils optiques et électroniques d'observation et de pointage de l’ennemi. Ce matériel émet des signaux lumineux qui éblouissent les équipages des hélicoptères et des avions ennemis tout en mettant hors de service les systèmes optoélectroniques.
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Le système contrôlé via un ordinateur spécialement protégé peut en outre synchroniser ses activités avec d’autres systèmes installés sur les navires.
Ce matériel pourrait être installé sur les destroyers russes de type Leader, dont construction doit commencer en 2018.
Il y a maintenant près de 30 années j’avais besoin d’un enzyme qui n’existait pas dans le commerce pour étudier la voie de synthèse de la vitamine B1 dans les plantes. C’était encore l’époque où le biologiste devait apporter des preuves chimiques de ses travaux. Je me suis donc procuré 10 kg de levures de boulangerie et j’ai extrait et purifié l’enzyme en question afin de vérifier que tout se passait (comme on le supposait sans jamais l’avoir prouvé auparavant) chez les plantes comme chez les levures. Il me fallut plusieurs semaines pour finalement arriver à un petit tube qui contenait l’enzyme me permettant de poursuivre mes travaux sur la vitamine B1. Sans levures j’aurais été contraint d’avouer mon incapacité à élucider l’une des voies métaboliques les plus importantes des plantes.
Bien avant que l’homme ait inventé le microscope il utilisait déjà les levures sans le savoir pour préparer de la bière – de la cervoise – ou encore du vin. Puis l’homme découvrit que la farine de céréale humide « levait » et que le pain qu’il préparait à partir de cette pâte levée était plus goûteux. C’était il y a des milliers d’années, probablement quand les hommes commence`rent à cultiver des céréales puis en se sédentarisant et en vivant alors en groupes de plus en plus imposants dans des villes. Mais il fallut des millénaires pour comprendre que la levure avait été l’être vivant le plus anciennement domestiqué par l’homme, peut-être bien avant le chien et le chat. Le Docteur Brigida Gallone de l’Université de Gent et le Docteur Jan Steensels de l’Université de Louvain en Belgique décrivent en ces mots la levure :
« Bien que les levures du vin partagent des ancêtres communs avec les levures de bière, elles ne présentent que peu de signes (génétiques) de domestication. L’explication probable est que les levures du vin ne sont utilisées qu’une fois par an pour fermenter le jus de raisin. Elles survivent et forment des spores et vont, pourquoi pas, se mêler à des levures sauvages. En ce sens les levures de la bière sont comme des chiens, elles sont complètement apprivoisées et adaptées à leur relation avec l’homme alors que le caractère des levures du vin ressemble plutôt au chat, une certaine indépendance impossible à circonscrire« .
Au cours des siècles, les brasseurs ont sélectionné des levures qui n’introduisaient pas de goût déplaisant à la bière. Les moines belges ont réussi à sélectionner des levures qui supportaient des taux d’alcool élevés pour élaborer des bières de haute lignée. Ce n’est que très récemment que les vignerons ont choisi d’utiliser des levures sélectionnées pour produire des vins qui finalement ont perdu une partie de leur caractère originel. L’étude réalisée au sein des Universités de Louvain et de Gent en étroite collaboration avec la société américaine White Labs, important fournisseur mondial de souches de levures, a montré que les levures de bière présentaient une homogénéité génétique remarquable alors que les levures du vin ou du pain étaient beaucoup plus hétérogènes.
Par exemple la levure de bière a perdu sa capacité à produire des spores et elle est devenue incapable de reproduction sexuée, ce qui n’est pas le cas pour les levures du vin ou du pain. Ces caractères ainsi que par exemple la disparition de voies métaboliques indésirables pour le goût ou l’odeur sont le résultat d’un lent processus de sélection qui a abouti à la domestication totale de la levure de bière. L’étude a concerné plus de 150 souches de levure communément utilisées dans l’industrie agroalimentaire y compris pour la panification et la vinification et a permis de préciser les voies potentielles d’amélioration des milliers de souches de levures utilisées aujourd’hui dans l’industrie.
Le Président du Parlement européen répond à la lettre ouverte sur le respect de la science et des scientifiques
13 Septembre 2016 par Seppi
Dans deux billets précédents, nous vous avions entretenus d'une lettre ouverte adressée par le Pr José Pío Beltrán, Président de l'Organisation européenne des sciences végétales (EPSO), à M. Martin Schultz, Président du Parlement européen. Celui-ci a répondu le 31 août 2016 :
« Monsieur le Professeur,
C'est avec une grande préoccupation que j'ai lu votre lettre du 1er juillet 2016 portant à mon attention le sérieux événement qui a récemment eu lieu à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et d'autres attaques et menaces similaires à l'encontre de chercheurs et d'établissements de recherche en Europe et dans le reste du monde. De telles attaques ne peuvent en effet qu'être condamnées fermement et sans conditions. Elles mettent des vies en danger et sapent l'important travail de nos scientifiques.
Je peux vous assurer de mon appui personnel et, j'en suis sûr, de celui du Parlement européen à cet égard. Nos scientifiques ont besoin d'une protection pleine et entière contre ces actes inacceptables d'agression et d'un environnement de travail ouvert, indépendant et transparent, exempt de toute intimidation.
Le Parlement européen reconnaît pleinement le rôle crucial de la recherche scientifique pour notre société et la nécessité de preuves indépendantes répondant aux normes scientifiques les plus rigoureuses.
J'ai transmis votre lettre à la Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (ITRE) et à la Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI) qui, j'en suis sûr, accorderont toute l'attention nécessaire à cette question.
Mais, Mr. Martin Schultz, (Président du Parlement européen) n'a pas profité de l'occasion pour dire ce qu'il en pensait des hologrammes d'avions du 11 Septembre 2001 à N-Y, ni d'après lui s'il était possible qu'une masse creuse d'aluminium (même lancée à plus de 800 km/h) puisse... traverser un mur et... couper des UPN d'acier verticaux avec ses ailes ! HAHAHAHA ! (et aussi le gag de l'avion qui allait tellement tellement vite que lors de son écrasement en forêt... il a disparu sous terre !!! Pas de blaque ! Même les réacteurs et train d'atterrissage en acier super-costaud n'ont pas résisté à leur rencontre avec des arbres, des brins d'herbe et des petits vermisseaux !!!) Hahahaha !.
D'où l'invitation-même (perte de temps) de demander son avis étant d'une négligence presque indécente à une personne qui est prouvée ne dira JAMAIS la vérité
"Hart aber équitable" à l'interdiction de la burqa
«Nous pouvons tous assis ici, donc ce n'est pas si gentil!"
Dans Plasbergs burqa Parlez seulement est venu un bonnet de laine utilisé, puis a abouti à une sensation - la conversation avec un vollverschleierten femme. Votre dit le modérateur, ce qu'il dirait un étranger.
Il est à propos de la «lutte de culture pour la burqa". Et pour faire son sujet dès le départ au point, l'homme tourne son auditoire à l'arrière. Parce que nous voulions "voir quelque chose" tout en Allemagne, "quand quelqu'un nous parle" - le langage du corps d'une métaphore oblique.
Tout d'abord l'homme est un homme et non pas entièrement voilée. Deuxièmement, il peut être clairement perçue comme une plasberg franche en frappant Characters aussi obliquement par derrière.
Malgré la danse ludique conduit directement dans une discussion qui tente de dévaluer Claudia Roth des Verts comme un «débat de symbole,«débat factice". Et maintenant ? Symbole ou imposture ? Et ce ne serait pas le temps d'avoir un débat sur les symboles ?
"Vous ne pouvez pas interdire tout ce que vous refusez»: Le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière a dit, et confronté Plasberg dont le parti CDU collègue Julia Klöckner de Mayence, qui veut la dissimulation massive de l'Occident à mettre un terme: «Pensez-vous que camarades de parti plus après comme vous, ou qu'il pense est faux ? "
"Il pense différemment," paré Klöckner et engage Plasbergs Anmoderation sur. En Allemagne, montrent le visage, "-voile intégral est une image péjorative des femmes" et un islam fondamentaliste, "nous ne voulons pas ici." Il est préoccupé de mettre par l'interdiction symbolique d'un symbole, un signe, donc un symbole.
Cela dit Klöckner sur le côté de la majorité, si l'on peut croire les sondages. 86 pour cent des Allemands préfèrent "selon les sondages" au moins partiellement interdiction burqa - ainsi que 76 pour cent de tous les électeurs des Verts. Pensez tous les plus en tant que Claudia Roth, pensant que le mal ?
Roth pense aussi évidemment différent, mais dans une direction différente de celle Klöckner. Vos préoccupations la question de savoir si nous avons accepté l'Islam dans une société ouverte ou non. Nous devons «être prêt à offrir l'intégration", et de compter la tolérance de la burqa.
Ce débat lancé tend à être très révélateur en matière de position vis-à-vis des très rejetées caméras dites 'de sécurité' qui pourrissent la vie de chacun ! Car, si la 'burqa' est tolérée, ce sont TOUS les terroristes qui l'adopteront y compris même ceux qui luttent contre ces attaques mortelles transformant des personnes en bombe-sur-pattes comme dissimulant des armes à la vue de tous !
C'est pourquoi, alors que les déguisements dits 'de mardi-gras' sont interdits en dehors de cette période - exceptée celle dite 'de noel' où des personnes se camouflent sous des postiches qui pourraient se révéler de faire partie des attentats ! - il est difficile d'accepter de croiser sur la voie publique des personnes dissimulées comme celles du GIGN !
L'Eid ISIS 'célèbre de par le dépeçage des prisonniers «comme des moutons» dans l'abattoir atrocité surnommée leur «pire vidéo jamais vue sur l'exécution'
ATTENTION: CONTENU GRAPHIQUE
Video propose des clips de la Mission de film: Impossible - Nation Rogue
Par JULIAN ROBINSON POUR MailOnline 08h17 GMT, le 13 Septembre 2016
Dans une scène écœurante, les hommes accusés d'être des espions américains sont filmés ayant égorgés dans une maison d'abattage à Deir ez-Zor, au nord-est de la Syrie.
La vidéo, nommé 'The Making of Illusion »a été libéré le premier jour de la période sainte musulmane de l'Aïd al-Adha et, bizarrement, dispose de courts clips montrant les acteurs Simon Pegg (Kill Me Three Times) et Tom Cruise dans la Mission Impossible 2015 film: - Nation Rogue.
ISIS a marqué l'Aïd par la pendaison des dizaines de prisonniers à l'envers sur des crochets à viande et de «les dépecer comme des moutons» dans une nouvelle vidéo d'exécution macabre. Un bourreau peut être vu brandissant un grand couteau
Les images ont été inclus dans un montage de films prétendument destinés à représenter l'activité d'espionnage. ISIS utilise la vidéo pour se moquer de services de renseignement étrangers, il a été rapporté.
Abou Mohammed, fondateur du groupe des droits humains »Raqqa qu'on égorge Silencieusement ', a décrit le film macabre comme« la pire vidéo que nous avons vu »et que les humains ont été massacrés» comme des moutons ».
A un moment dans le film, un bourreau portant une tenue blanche porte deux prisonniers sur chaque bras à travers la maison d'abattage avant leur tranchant la gorge sur une grille métallique où, normalement, le sang des animaux abattus se répand.
Ces images graphique montrent également l'action de les suspendre la tête en bas par leurs pieds de crochets à viande avec la gorge tranchée tandis que d'autres en attente d'exécution sont hissés dans la même position.
Le bourreau peut être vu en brandissant un grand couteau comme des prisonniers, vêtus en orange, sont regroupés dans la maison d'abattage avec leurs mains attachées derrière le dos.
La vidéo de 12 minutes présente également des images des dernières exécutions ISIS ainsi que des atrocités terroristes récentes.
Photos de la Tour Eiffel à Paris sont utilisées conjointement avec des images de la suite de l'attaque terroriste de Nice en Juillet dans lequel un fanatique ISIS inspiré conduire un camion assassiné des dizaines de personnes célèbrent la Journée de la Bastille.
Le festival saint, aussi connu comme la «fête du sacrifice» commémore la volonté du Prophète Ibrahim - également connu comme Abraham pour les chrétiens et les juifs - de sacrifier son fils devant Dieu est resté dans sa main.
Pendant les vacances de trois jours - qui ont commencé hier - le bétail est abattu et une partie de la viande est distribuée aux pauvres.
Nous vivons dans deux États-Unis. Une partie des États-Unis, maintenant minoritaire, qui fonctionne dans un monde lettré basé sur l’écriture imprimée, qui est en mesure de faire face à la complexité et possède les outils intellectuels pour différencier l’illusion de la vérité. L’autre partie des États-Unis, qui est majoritaire, évolue dans un système de croyance basé sur la non-réalité.
Cette seconde Amérique est dépendante des images habilement manipulées pour son information. Elle s’est écartée de la culture basée sur l’écriture imprimée. Elle ne sait pas différencier les mensonges de la vérité. Elle est informée par des narratifs et des clichés simplistes et puérils. Elle est assujettie au désarroi par l’ambiguïté, la nuance et l’auto-réflexion. Cette fracture, plus que la race, la classe ou le sexe, plus que le rural ou l’urbain, le croyant ou l’incroyant, «Républicain» ou «Démocrate», a divisé le pays en entités radicalement distinctes, infranchissables et antagonistes.
Il y a plus de 42 millions d’adultes étasuniens - dont 20% détiennent un diplôme d’études secondaires - qui ne peuvent pas lire, ainsi que les 50 millions qui ont un niveau de lecture de CM1/CM2 [9 ou 10 ans]. Près d’un tiers de la population du pays est illettré ou peu lettré. Et leur nombre croît d’environ 2 millions par an. Mais même les soi-disant lettrés rétrogradent en grand nombre, dans une existence basée sur l’image. Un tiers des diplômés du secondaire, ainsi que 42% des diplômés du collège, ne lisent jamais de livre après la fin de leurs études. L’an dernier [2007 – NdT] 80% des familles étasuniennes n’ont pas acheté de livre.
Les illettrés votent rarement, et quand c’est le cas, ils le font sans la capacité de prendre des décisions fondées sur des informations textuelles. Les campagnes politiques étasuniennes ont appris à communiquer dans l’épistémologie réconfortante des images et à contourner les vraies idées et la politique, contre des slogans dérisoires et des narratifs personnels rassurants. La propagande politique a maintenant la mascarade comme idéologie. Les campagnes politiques sont devenues une expérience. Elles ne nécessitent pas de compétences cognitives ou autocritiques. Elles sont conçues pour enflammer les sentiments pseudo-religieux d’euphorie, d’autonomisation et de salut collectif. Les campagnes qui réussissent sont des instruments psychologiques soigneusement fabriqués, qui manipulent l’inconstance de l’humeur du public, ses émotions et ses impulsions, souvent de façon subliminale. Elles entretiennent une extase publique qui annule l’individualité et favorise un état d’abêtissement. Elles nous plongent dans un éternel présent. Elles répondent à une nation qui vit maintenant dans un état d’amnésie permanente. C’est du style et du récit, pas du contenu ni de l’histoire ou de la réalité, qui informent sur notre politique et nos vies. Nous préférons les illusions heureuses. Et cela fonctionne, parce qu’une très grande proportion de l’électorat étasunien, y compris ceux qui devraient être le mieux informés, donnent aveuglément leurs bulletins de vote pour des slogans, des sourires, des tableaux familiaux joyeux, des narrations, pour l’impression de sincérité et l’attractivité des candidats. Nous confondons ce que nous ressentons avec ce que nous savons.
Les illettrés et semi-illettrés, une fois les campagnes terminées, restent impuissants. Ils ne peuvent toujours pas protéger leurs enfants face à des écoles publiques dysfonctionnelles. Ils ne peuvent toujours pas comprendre le caractère prédateur des offres de prêts bancaires, les subtilités des documents hypothécaires, les accords de carte de crédit et les lignes de crédit renouvelable qui les conduisent aux saisies et aux faillites. Ils s’empêtrent toujours dans les tâches les plus élémentaires de la vie quotidienne, de la lecture des instructions sur les flacons de médicaments au remplissage des formulaires des banques, des documents de location de véhicule, de prestations et d’assurance chômage. Ils regardent, impuissants et sans comprendre, la disparition de centaines de milliers d’emplois. Ils sont otages des marques. Les marques viennent avec des images et des slogans. Les images et les slogans, c’est tout ce qu’ils comprennent. Beaucoup mangent dans les fast-food, non seulement parce qu’ils ne sont pas chers, mais parce qu’ils peuvent commander à partir d’images plutôt que de menus. Et ceux qui les servent, également semi-illettrés ou illettrés, tapent les commandes sur une caisse enregistreuse où sont dessinés sur le clavier des symboles et des images. Voilà notre nouveau monde.
Les dirigeants politiques dans notre société post-lettrée n’ont plus besoin d’être compétents, sincères ou honnêtes. Ils ont besoin seulement de paraître avoir ces qualités. Ce dont ils ont le plus besoin c’est d’une histoire, d’une narration. La réalité du narratif est sans importance. Celui-ci peut être complètement en désaccord avec les faits. La consistance et l’attrait émotionnel de l’histoire sont primordiaux. La compétence la plus essentielle dans le théâtre politique et la société de consommation est l’artifice. Ceux qui sont les meilleurs dans l’artifice réussissent. Ceux qui ne maîtrisent pas l’art de l’artifice échouent. À l’ère des images et du divertissement, dans un âge de gratification émotionnelle instantanée, nous ne recherchons, ni ne voulons l’honnêteté. Nous demandons à être satisfaits et divertis par des clichés, des stéréotypes et des récits mythiques, qui nous disent que nous pouvons être celui que nous voulons être, n’importe qui, que nous vivons dans le plus grand pays du monde, que nous sommes dotés de qualités morales et physiques supérieures et que notre glorieux avenir est prédestiné, à cause de nos attributs comme étasuniens ou parce que nous sommes bénis de Dieu, ou les deux.
La capacité à magnifier ces simples et puérils mensonges, à les répéter et à les faire répéter en boucles de cycles d’information sans fin, donne à ces mensonges l’aura d’une vérité incontestée. Nous sommes continuellement nourris de mots ou d’expressions comme «oui nous le pouvons, anticonformisme, changement, pro-vie, espoir ou guerre contre le terrorisme». On se sent bien, à ne pas avoir à réfléchir. Tout ce que nous avons à faire c’est de visualiser ce que nous voulons, croire en nous-mêmes et mobiliser ces ressources intérieures cachées, qu’elles soient divines ou nationales, et faire en sorte que le monde se conforme à nos désirs. La réalité n’est jamais un obstacle à notre marche en avant.
The Princeton Review a analysé les transcriptions des débats Gore-Bush, les débats Clinton-Bush-Perot de 1992, les débats Kennedy-Nixon de 1960 et les débats Lincoln-Douglas de 1858. Il a examiné ces transcriptions en se servant d’une évaluation du vocabulaire courant, indiquant le niveau minimum d’instruction requis pour permettre à un lecteur de comprendre le texte. Au cours des débats de 2000, George W. Bush a parlé à un niveau scolaire de sixième [11 ans] et Al Gore à un niveau de cinquième [12 ans]. Dans les débats de 1992, Bill Clinton a parlé à un niveau de cinquième [12 ans], alors que George H.W. Bush a parlé à un niveau de sixième [11 ans], comme l’a fait H. Ross Perot. Dans les débats entre John F. Kennedy et Richard Nixon, les candidats ont parlé au niveau de la seconde [15 à 16 ans]. Dans les débats d’Abraham Lincoln et Stephen A. Douglas, les niveaux étaient respectivement de première [16 à 18 ans] et de terminale [17 à 18 ans].
En bref, la rhétorique politique d’aujourd’hui est conçue pour être comprise par un enfant de 10 ans ou d’un adulte avec un niveau de lecture de CM2. Elle est adaptée à ce niveau de compréhension, parce que la plupart des Étasuniens parlent, pensent et se divertissent à ce niveau. Voilà pourquoi le cinéma, le théâtre et d’autres expressions artistiques sérieuses, de même que les journaux et les livres, sont mis de côté par la société étasunienne. Au XVIIIe siècle, le personnage le plus célèbre était Voltaire. Aujourd’hui, le «personnage» le plus célèbre est Mickey Mouse.
Dans notre monde post-lettré, parce que les idées sont inaccessibles, il y a un besoin constant de stimuli. Les informations, le débat politique, le théâtre, l’art et les livres sont jugés, non pas sur la puissance de leurs idées, mais sur leur aptitude à divertir. Les produits culturels qui nous forcent à nous examiner nous-mêmes et notre société sont condamnés comme élitistes et impénétrables. Hannah Arendt avait averti que la marchandisation de la culture conduit à sa dégradation, et crée ainsi une nouvelle classe d’intellectuels célèbres, qui, bien qu’ils lisent eux-mêmes et qu’ils soient bien informés, voient leur rôle dans la société se résumer à convaincre les masses que Hamlet peut être aussi divertissant que Le Roi Lion et peut-être aussi éducatif. «La culture, écrit-elle, est détruite afin de produire du divertissement.»
«Il y a beaucoup de grands auteurs du passé qui ont survécu à des siècles d’oubli et de négligence, avait écrit Arendt, mais la question est encore ouverte de savoir s’ils arriveront à survivre à une version divertissante de ce qu’ils ont à dire.»
Le changement d’une société basée sur le texte imprimé en une société basée sur des images, a transformé notre nation. Une part immense de notre population - en particulier ceux qui vivent sous l’emprise de la droite chrétienne et de la culture de consommation- est complètement déconnectée de la réalité. Ils manquent de l’aptitude à rechercher la vérité et à affronter de manière rationnelle nos maux sociaux et économiques croissants. Ils cherchent la clarté, le divertissement et l’ordre. Ils sont prêts à utiliser la force pour imposer cette clarté à d’autres, en particulier à ceux qui ne parlent pas comme ils parlent ou qui ne pensent pas comme ils pensent. Tous les outils traditionnels de la démocratie, y compris la vérité objective scientifique et historique des faits, des nouvelles et d’un débat rationnel, sont des instruments inutiles dans un monde qui n’a pas la capacité pour les utiliser.
Au fur et à mesure que nous sombrons dans une crise économique dévastatrice, une crise que Barack Obama ne peut pas arrêter, il y aura des dizaines de millions d’Étasuniens qui seront impitoyablement mis sur la touche. Alors ils seront expropriés de leurs maisons, ils perdront leurs emplois, ils seront obligés de se déclarer en faillite et d’observer leurs communautés s’effondrer, ils reculeront davantage dans le fantasme irrationnel. Ils seront conduits vers des illusions luisantes et autodestructrices par nos Pied Pipers modernes, 1, nos annonceurs des grandes multinationales, nos charlatans prédicateurs, nos nouvelles télé-célébrités, nos gourous de l’auto-assistance, notre industrie du divertissement et nos démagogues politiques, qui offriront des formes d’évasion de plus en plus absurdes.
Les valeurs fondamentales de notre société ouverte, la capacité de penser par soi-même, de tirer des conclusions indépendantes, d’exprimer la dissidence quand le jugement et le bon sens indiquent que quelque chose ne va pas, d’être autocritique, de défier l’autorité, de comprendre des faits historiques, de séparer la vérité du mensonge, de plaider en faveur du changement et de reconnaître qu’il existe d’autres points de vue, différentes manières d’être, qui sont moralement et socialement acceptables, tout cela est en train de mourir. Obama a utilisé des centaines de millions de dollars de fonds de campagne, pour séduire et manipuler cet illettrisme et cet irrationalisme à son avantage, mais ces forces se révéleront être ses ennemies le plus mortelles, une fois qu’elles entreront en collision avec la réalité terrible qui nous attend.
Chris Hedges a passé près de deux décennies en tant que correspondant à l’étranger en Amérique centrale, au Moyen-Orient, en Afrique et dans les Balkans. Il a fait des reportages dans plus de 50 pays et a travaillé pour The Christian Science Monitor, National Public Radio, The Dallas Morning News et The New York Times, pour lequel il a été correspondant à l’étranger depuis 15 ans. (Cet article date initialement du 10 novembre 2008).
Traduit par Alexandre Moumbaris, relu Marie-José Moumbaris pour le Saker Francophone
Accord de Genève : «Les Etats-Unis ont aidé, armé, financé et soutenu des groupes djihadistes»
13 sept. 2016
Le 9 septembre 2016 la Russie et les Etats-Unis se sont mis d'accord pour un nouveau cessez-le-feu en Syrie. A quel résultat faut-il s'attendre ? Le diplomate syrien Imad Moustapha commente cette avancée politique.
Docteur Imad Moustapha est un diplomate syrien, ambassadeur de la République arabe syrienne en Chine et, précédemment, le dernier ambassadeur syrien aux Etats-Unis.
RT : A quel point la rencontre de Genève devrait-elle influencer la situation en Syrie ?
Imad Moustapha (I. M.) : Il faut garder en tête que les Russes parlent au nom d’un seul point de repère qui est le gouvernement syrien. Les Américains parlent au nom de 400 groupes disparates avec un agenda et une idéologie djihadiste. [...]
Nous sommes très sceptiques quant à la façon dont les résultats du meeting de Genève seront implantés sur le terrain. Souvenez-vous que la plupart de combats violents qui ont lieu à Alep en ce moment opposent l’Armée arabe syrienne à certains des groupes djihadistes les plus radicaux comme l’Armée de la conquête, le front Al-Nosra, le Harakat Nour al-Din al-Zenki bien connu pour ses atrocités, aussi le front de libération de Turkestan de l’Est et d’autres groupes extrémistes terroristes.
Nous sommes donc sceptiques, mais espérons que de bons résultats peuvent être atteint.
Dès le début de la crise syrienne les plans des Etats-Unis ne supposaient que prolonger la destruction et le démantèlement de l’Etat syrien RT : La Russie et les États-Unis sont depuis longtemps en désaccord concernant le futur de Bachar al-Assad : doit-il rester au pouvoir ou partir. Que pensez-vous à ce sujet ?
I. M. : Nos points de vue n’ont jamais changé et nous apprécions la position russe : c’est au peuple syrien de décider du sort de son président. Cela n’est pas à être discuté par des leaders étrangers, peu importe ce que veulent les Américains, les Saoudiens, les Turcs et les Qataris. Le peuple syrien est le maitre de son destin.
Nous n’allons donc pas en parler avec qui que ce soit. Nos amis et alliés le comprennent, le respectent et nous les remercions pour leur point de vue sur cette question.
Lire aussi L'accord russo-américain sur la Syrie ne fait pas l'unanimité RT : Washington a refusé de confirmer que la réunion aurait lieu jusqu'au dernier moment. Pourquoi à votre avis ?
I. M. : Je pense que c’est une sorte de jeu tactique, je n’accorde pas une très grande attention à ce qu’ils disent avant ou même pendant la rencontre. Soyons clairs : dès le début de la crise syrienne les plans des Etats-Unis ne supposaient que prolonger autant que possible la souffrance, la mort, la destruction et le démantèlement de l’Etat syrien, car ce sont leurs motifs et objectifs politiques finaux. Quoi qu’ils n’en disent, le fait est que sur le terrain les Etats-Unis ont aidé, armé, financé et soutenu au niveau diplomatique et, bien sûr médiatique, des groupes de djihadistes, qui se battent et se battent en Syrie. Les motivations pour cela sont complètement différentes de ce qu’ils annoncent en public.
Nous prenons également en considération un processus politique qui permettra au peuple syrien de façon dont ils veulent vivre
RT : A quelle autre partie pourrait-on avoir recours pour mettre fin à la guerre en Syrie ?
I. M. : Je ne sais pas à qui encore faut-il parler ; ce dont je suis sûr en ce moment, c’est que les Etats-Unis et leurs alliés dans cette région ont décidé que c’était assez, et qu’ils devaient mettre fin à ce cycle de carnage et de destruction en Syrie, qu’ils devaient arrêter d’armer et de soutenir les groupes armés et permettre à l’armée et au gouvernement syrien de rétablir la paix et l’ordre dans ce pays.
Evidemment il ne s’agit pas d’une victoire purement militaire. Nous prenons également en considération un processus politique qui permettra au peuple syrien de décider paisiblement de leur avenir politique et de façon dont ils veulent vivre.
Lire aussi : Syrie : les «rebelles modérés» ne sont qu’un mythe, estime un sénateur américain
Ironie tragique : 15 ans après le 11 septembre, l'Amérique est partenaire d'Al-Qaïda en Syrie
13 sept. 2016
Au lieu de lutter contre les groupes djihadistes en Syrie, les Etats-Unis ne font que leur accorder le soutien. Gerard Horne, auteur et historien, explique pourquoi c'est le cas.
Le cessez-le-feu national en Syrie a commencé le 12 septembre à 19h à Damas après le marathon de négociations entre la Russie et les Etats-Unis de plusieurs mois. Selon le ministère russe de la défense, Moscou et les Etats-Unis vont créer un centre commun pour définir les cibles terroristes.
La trêve inclut la cessation des hostilités et la création d’une zone démilitarisée autour d’Alep. Le gouvernement syrien a accepté de cesser ses frappes aériennes dans certaines régions, en évitant les groupes d’opposition non liés aux groupes terroristes, comme le Front Al-Nosra ou Daesh.
Si le cessez-le-feu est respecté pendant au moins une semaine, les Etats-Unis et la Russie procéderont à des frappes militaires conjointes contre les groupes terroristes.
Parmi les objectifs initiaux de l’accord figurent également l’accès humanitaire aux zones assiégées.
Gerard Horne est un historien afro-américain, professeur à l'université de Houston. Il est également contibuteur régulier du magazine Political Affairs.
Les Etats-Unis ont intérêt à destituer le président Assad plutôt qu'atteindre le règlement au niveau régional et la paix RT : Alors que les Etats-Unis et la Russie semblent prêts à coopérer, cela peut-il à votre avis affecter la situation dans la région ?
Gerald Horne (G. H.) : Espérons que cela aura une influence positive sur la région. Je me souviens de ce que le président Obama a déclaré lors de la réunion du G20 en Chine, après sa rencontre avec le président Poutine, évoquant un «manque de confiance» entre les deux pays. Il n'a pas rappelé que ce manque de confiance trouvait son origine dans l'intervention américaine irréfléchie en Libye, qui était censée, selon les Etats-Unis, protéger les populations civiles au moment du changement de régime. Cela a empoisonné les relations entre Moscou et Washington ; cela a également empoisonné les relations entre l’Union africaine et Washington. Cela perturbe et trouble encore les efforts pour arriver à un règlement en Syrie, car beaucoup de personnes dans la région ont l'impression que les Etats-Unis ont intérêt à ce que le régime change. C’est-à-dire destituer le président Assad plutôt que trouver une solution au niveau régional et la paix.
RT : Malgré les mesures prises par les deux parties, certains responsables américains semblent sceptiques par rapport à cet accord. Qu'en pensez-vous ?
G. H. : Je pense que cela nous éloigne de la question principale. Comme je le comprends, ce nouvel accord n’empêche pas Damas d'attaquer les forces liées à Daesh ou à Al-Qaïda. Le problème pour les Etats-Unis, c'est que les soi-disant rebelles modérés qu'ils soutiennent se mêlent souvent aux forces soutenues par Al-Qaïda.
Lire aussi Alep, Syrie Lord Cox : «Pour le peuple syrien, les intentions de l’Occident mèneront à la catastrophe»
RT : La Maison Blanche a été critiquée pour son soutien à des groupes suspects de l’opposition syrienne «modérée» comme Ahrar Al-Sham. Croyez-vous que les autorités américaines aient raison de nier leurs responsabilités, sans couper les ponts avec des groupes qui continuent à perturber la paix dans le pays ?
G. H. : Il est ironique que 24 heures après la célébration solennelle à Washington, à New York et en Pennsylvanie du 15e anniversaire de l'attaque d’Al-Qaïda contre les Etats-Unis, les Etats-Unis sont au sens figuré dans le même lit que les forces d’Al-Qaïda en Syrie [en se battant contre Bachar el-Assad]. Cela met en lumière, à mon avis, les contradictions et l’hypocrisie de la politique étrangère américaine.
RT : La créatin d'un nouveau gouvernement syrien est-elle possible au vu des fortes divergences existant entre Moscou et Washington quant à la succession de Bachar el-Assad ? Quelles mesures faut-il prendre en premier lieu pour résoudre ce problème ?
G. H. : Une partie du problème est qu’un allié proche des Etats-Unis, l’Arabie saoudite, souhaite le départ de Bachar el-Assad de Damas. Rappelons-nous, récemment et peut-être même maintenant, Ankara y aspire également. Ankara, c'est bien sûr le flanc sud-est de l’OTAN dominée par les Etats-Unis. Vu que ces deux alliés de Washington cherchent à destituer le président Assad, arriver à un accord sera extrêmement difficile, parce que, comme l'a bien souligné Moscou, c'est le peuple syrien qui devrait choisir son dirigeant et pas l'Arabie saoudite ni la Turquie et encore moins les Etats-Unis.
RT : A quoi peut-on s'atteindre sur le terrain en Syrie ?
G. H. : Ce à quoi je m'attends, c'est que le régime de Bachar el-Assad coordonne ses actions avec Moscou, qui fera de même avec Washington. Je pense que cela permettra d'éviter à Washington de de coopérer avec Bachar el-Assad, diabolisé non seulement à Washington, mais également dans les principaux médias principaux américains. La meilleure configuration serait que Damas coopére avec Moscou et ensuite, Moscou, avec Washington.
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Allemagne : des réfugiés allocataires partent en vacances dans le pays qu'ils ont fui
13 sept. 2016, 16:02
Le journal allemand Die Welt am Sonntag révèle que des personnes réfugiées en Allemagne, bénéficiaires d'allocations, feraient des séjours dans leur pays d'origine. Cela jetterait le doute sur la réalité des persécutions ayant motivé leur exil.
Lire aussi Allemagne : Angela Merkel s'obstine après le succès de l'AfD aux régionales
Selon une enquête de l'hebdomadaire allemand Die Welt am Sonntag, des réfugiés enregistrés en Allemagne, et à ce titre bénéficiaires d'allocations, feraient de courts séjours dans leurs pays d'origine. On note parmi ces destinations la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan. Autant de pays dont certains ressortissants obtiennent le statut de réfugié en Occident compte tenu des dangers et des persécutions dont ils pourraient être victimes en y vivant. Des pays où les consulats occidentaux recommandent de ne pas se rendre, sinon pour des raisons d'extrême urgence.
La Bundesamt für Arbeit (BA), l'agence fédérale allemande pour l'emploi, évoque pour sa part un «certain nombre de cas» de séjours de migrants au pays. Mais selon un porte-parole cité par Die Welt am Sonntag, l'agence est dans l'impossibilité de fournir des statistiques précises : «Il n'y a pas base légale pour cela, aussi nous n'avons aucune information.» Selon les règles allemandes régissant les droits des demandeurs d'asile, les migrants ont le droit de quitter leur pays d'accueil pour un durée maximale de 21 jours.
Des réfugiés économiques ?
Et si les réfugiés bénéficiaires d'allocations doivent communiquer à l'administration les dates et durée de leur «congé», rien ne les oblige à en donner la destination. Or, même si l'agence fédérale pour l'emploi venait à en être informée, cette dernière n'est pas autorisée à la transmettre à d'autres organismes publics et encore moins au public, au nom de la «protection des données personnelles».
L'Office fédéral de la migration et des réfugiés (BAMF) y voit pour sa part une bonne nouvelle. «S'il s'agit d'un voyage d'agrément, c'est une indication que le réfugié ne craint pas les persécutions». Mais le ministère allemand de l'Intérieur n'est pas de cet avis et a expliqué que le voyage d'un demandeur d'asile dans un pays dit de «persécution» prouvait de facto l'absence de danger – base de la demande d'asile – et pouvait conduire au retrait du statut de réfugié.
Lire aussi : Allemagne : le nombre de terroristes potentiels plus élevé que jamais
Les dirigeants européens ont été nombreux à déplorer le résultat du référendum sur l’adhésion de la Grande-Bretagne à l’UE, qui a vu le “brexit” l’emporter. Mais en coulisses, la décision des Britanniques de quitter le bloc lui ouvre de nouvelles possibilités. Après avoir rapporté que l’UE réfléchissait à la mise au point de ses propres structures militaires, Euractiv nous apprend que les eurocrates envisagent désormais de créer un impôt européen pour financer l’UE.
La semaine dernière, une conférence interparlementaire sur l’avenir du financement de l’UE réunissant des eurodéputés de plusieurs pays européens, a dégagé un certain nombre de pistes pour la réforme du financement du budget européen, et notamment, la création d’un impôt européen, un concept auquel les Britanniques se sont toujours opposés.
Exit le rabais fiscal
Le brexit rebat les cartes au plan fiscal, d’autant qu’il entraîne la suppression du rabais fiscal, un système qui permettait aux Britanniques de se voir rembourser une partie de leur contribution au budget européen, lorsque celle-ci dépassait les distributions dont ils bénéficiaient.
Non seulement ce système était coûteux, mais de plus, selon l’europarlementaire Alain Lamassoure, en incitant les Etats-membres à restreindre leurs contributions au maximum, tout en réclamant le maximum de subventions, il a provoqué “le dysfonctionnement du système actuel”. L’actuel budget en vigueur est ainsi plus faible que celui de la période précédente, alors que les besoins ne cessent d’augmenter, en particulier du fait de la crise migratoire.
Des ressources propres
Dans ce contexte, l’idée d’un impôt européen, qui devra être décidée à l’unanimité, apparaît comme une solution évidente à ces difficultés. “Il faut que l’Union européenne ait des ressources propres plutôt que des contributions des États membres, car le budget est exposé à la montée des populistes et à celui des politiques de rigueur budgétaire des pays membres”, explique l’eurodéputé Gilles Savary.
Deux pistes sont particulièrement étudiées : la création d’un impôt spécifique dont les Etats-membres s’acquitteraient pour alimenter un budget européen, ou la création d’une taxe paneuropéenne, dont les recettes alimenteraient directement ce budget.
Après le départ des anglais de ce gros tas de merde voilà que la dictature cherche à combler le vide que représente l'absence de contributions britannique par... un impôt sur l'odeur de ce qu'elle a fait !
La Haute Ecole de la Province de Liège suspend l’interdiction du port du voile
Arnaud Lefebvre 13 septembre 2016
L’interdiction du port du voile islamique en vigueur depuis un peu plus de quatre mois à la Haute Ecole de la Province de Liège (HELP) vient d’être suspendue. Il ne s’agit pas d’une suppression de la mesure mais d’une suspension qui a lieu le temps de réaliser une série d’analyses juridiques complémentaires, a expliqué la HELP.
L’institution a pris cette décision après que de nombreuses étudiantes utilisant le voile ont fait part de leur objection face à cette mesure au CCIB, le collectif contre l’islamophobie en Belgique, ce dernier ayant informé Unia, le Mrax et la ligue des droits de l’homme de la situation.
Pour l’heure, un certain nombre de compromis ont été mis au point par une étudiante. Ce projet de compromis en 4 cas de figure pourra faire l’objet d’un accord qui serait alors étendu aux autres Hautes Ecoles et enseignements de promotion sociale de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Auparavant, la Haute Ecole de la Province de Liège avait décidé que l’interdiction valait pour tout son réseau qui comprend 9.000 élèves. Tout signe ostentatoire d’une opinion ou d’une appartenance politique, philosophique ou religieuse avait été déclaré interdit.
Compromis
Après une série d’entretiens, l’école a décidé de suspendre la mesure controversée. La question du port du foulard va maintenant être examinée. Pendant ce temps, un certain nombre de propositions et de compromis ont déjà été élaborés.
Ces compromis stipulent que dans aucun cas, le visage ne peut être caché complètement ou partiellement par un signe convictionnel. En outre, les étudiantes doivent s’en tenir au respect strict des règles des lieux de stage. Le port du foulard est autorisé durant les cours pratiques si celui-ci ne compromet pas la sécurité, la santé, l’hygiène et l’apprentissage. Durant les heures de cours normales, le port du voile est autorisé.
Une 4e école primaire islamique ouvre à Bruxelles : la demande dépasse largement l’offre
Arnaud Lefebvre 13 septembre 2016
Une école fondamentale islamique, initiative du centre musulman El Hikma, est sur le point de voir le jour à Forest, rapporte la Dernière Heure. En effet, El Hikma vient d’annoncer l’ouverture de la période d’inscriptions pour 2016-2017.
Ce projet a été permis par l’apport de dons qui ont totalisé 1,2 million d’euros. Grâce a la collecte de ces fonds, l’organisation a pu acquérir un immeuble de la rue Saint-Denis et les modifications nécessaires pourront en outre être réalisées.
L’école fondamentale du centre El Hikma devient ainsi la quatrième école primaire islamique de Belgique. Récemment, des projets similaires sont nés à Molenbeek, Schaerbeek et Etterbeek, explique la DH.
Le centre est actuellement en train de constituer son corps enseignant, un directeur et comptable doivent également être engagés.
Reconnaissance
Le lancement de l’école a été annoncé sur le compte Facebook d’El Hikma. Moins de deux jours après cette annonce, de nombreux parents se sont montrés intéressés par une possible inscription de leurs enfants dans ce nouvel établissement. Ces parents expliquent dans le journal que via ce projet, leurs enfants peuvent bénéficier d’une éducation islamique.
Cependant, les écoles islamiques de Belgique disposaient l’année dernière d’une capacité insuffisante pour répondre à la demande. 200 étudiants n’avaient ainsi pas pu être admis en 2015.
Du côté du centre, on explique que la Communauté française s’apprête à donner son agrément à la fin du mois. Par contre, ses propos ont été démentis par le cabinet de Marie-Martine Schyns, ministre de l’Enseignement. Lors d’une visite de l’école, plusieurs manquements avaient été constatés et aucune réponse n’avait été obtenue. Dès lors, si l’école ouvre ses portes, cela relèvera de la sphère privée, a expliqué un porte-parole de la ministre.
Terrorisme : les commerçants devront signaler les clients suspects
Arnaud Lefebvre 13 septembre 2016
Les pharmaciens, les magasins de peinture et les quincailleries qui vendent des produits susceptibles d’intéresser les terroristes devront signaler tout achat suspect à la police fédérale, rapporte le journal De Morgen. Actuellement, sur base d’une directive européenne, le SPF Economie élabore une brochure destinée aux indépendants et aux commerçants, document qui inclut les grandes lignes de cette mesure.
Durant l’été, les pharmaciens, les magasins de bricolage et de peinture ont déjà reçu les premières directives concernant la façon dont ils doivent réagir lorsque des clients achètent en grande quantité des substances dangereuses telles que de l’acétone, de l’acide sulfurique ou de l’engrais, a expliqué au journal le ministre de l’Economie Kris Peeters.
Les commerçants qui ne respectent pas ces exigences ou qui vendent de manière illégale ces produits sont susceptibles d’être condamnés à cinq ans de prison et à une amende pouvant aller jusqu’à 100.00 euros.
Comportement suspect
Les commerces devront fournir à la police toutes les informations sur le moindre comportement nerveux de la part d’un client, par exemple, si ce dernier ne peut pas donner d’explication logique sur la raison pour laquelle il a besoin d’un produit ou s’il paie une grosse somme d’argent en liquide. Les commerçants devront en outre recenser toutes les caractéristiques physiques et tous les indices permettant d’identifier le client
La police n’a pas tenu à donner plus d’informations sur le nombre de signalements suspects reçu pendant l’été.
La flotte russe pourrait «aveugler» ses ennemis à l’aide d’une nouvelle arme
RépondreSupprimer13 sept. 2016, 12:43
Des destroyers russes de type Leader seraient équipés d’armes éclairantes qui sont capables d’aveugler les dispositifs d’optoélectroniques, selon le journal russe Izvestiya qui cite un responsable du ministère russe de la Défense.
L’armée russe pourrait disposer de nouvelles stations Gratch (Corbeau, en français) qui permettent de neutraliser les appareils optiques et électroniques d'observation et de pointage de l’ennemi. Ce matériel émet des signaux lumineux qui éblouissent les équipages des hélicoptères et des avions ennemis tout en mettant hors de service les systèmes optoélectroniques.
Lire aussi : Découvrez la flotte russe en pleine action : des tirs de missile depuis la mer Caspienne (VIDEO)
Le système contrôlé via un ordinateur spécialement protégé peut en outre synchroniser ses activités avec d’autres systèmes installés sur les navires.
Ce matériel pourrait être installé sur les destroyers russes de type Leader, dont construction doit commencer en 2018.
https://francais.rt.com/international/26256-armes-aveuglantes-seraient-mises-disposition
SupprimerCe n'est pas là une 'nouvelle' arme.
Le meilleur ami de l’homme : chien ou chat ?
RépondreSupprimerle 13 septembre 2016
Il y a maintenant près de 30 années j’avais besoin d’un enzyme qui n’existait pas dans le commerce pour étudier la voie de synthèse de la vitamine B1 dans les plantes. C’était encore l’époque où le biologiste devait apporter des preuves chimiques de ses travaux. Je me suis donc procuré 10 kg de levures de boulangerie et j’ai extrait et purifié l’enzyme en question afin de vérifier que tout se passait (comme on le supposait sans jamais l’avoir prouvé auparavant) chez les plantes comme chez les levures. Il me fallut plusieurs semaines pour finalement arriver à un petit tube qui contenait l’enzyme me permettant de poursuivre mes travaux sur la vitamine B1. Sans levures j’aurais été contraint d’avouer mon incapacité à élucider l’une des voies métaboliques les plus importantes des plantes.
Bien avant que l’homme ait inventé le microscope il utilisait déjà les levures sans le savoir pour préparer de la bière – de la cervoise – ou encore du vin. Puis l’homme découvrit que la farine de céréale humide « levait » et que le pain qu’il préparait à partir de cette pâte levée était plus goûteux. C’était il y a des milliers d’années, probablement quand les hommes commence`rent à cultiver des céréales puis en se sédentarisant et en vivant alors en groupes de plus en plus imposants dans des villes. Mais il fallut des millénaires pour comprendre que la levure avait été l’être vivant le plus anciennement domestiqué par l’homme, peut-être bien avant le chien et le chat. Le Docteur Brigida Gallone de l’Université de Gent et le Docteur Jan Steensels de l’Université de Louvain en Belgique décrivent en ces mots la levure :
« Bien que les levures du vin partagent des ancêtres communs avec les levures de bière, elles ne présentent que peu de signes (génétiques) de domestication. L’explication probable est que les levures du vin ne sont utilisées qu’une fois par an pour fermenter le jus de raisin. Elles survivent et forment des spores et vont, pourquoi pas, se mêler à des levures sauvages. En ce sens les levures de la bière sont comme des chiens, elles sont complètement apprivoisées et adaptées à leur relation avec l’homme alors que le caractère des levures du vin ressemble plutôt au chat, une certaine indépendance impossible à circonscrire« .
Au cours des siècles, les brasseurs ont sélectionné des levures qui n’introduisaient pas de goût déplaisant à la bière. Les moines belges ont réussi à sélectionner des levures qui supportaient des taux d’alcool élevés pour élaborer des bières de haute lignée. Ce n’est que très récemment que les vignerons ont choisi d’utiliser des levures sélectionnées pour produire des vins qui finalement ont perdu une partie de leur caractère originel. L’étude réalisée au sein des Universités de Louvain et de Gent en étroite collaboration avec la société américaine White Labs, important fournisseur mondial de souches de levures, a montré que les levures de bière présentaient une homogénéité génétique remarquable alors que les levures du vin ou du pain étaient beaucoup plus hétérogènes.
Par exemple la levure de bière a perdu sa capacité à produire des spores et elle est devenue incapable de reproduction sexuée, ce qui n’est pas le cas pour les levures du vin ou du pain. Ces caractères ainsi que par exemple la disparition de voies métaboliques indésirables pour le goût ou l’odeur sont le résultat d’un lent processus de sélection qui a abouti à la domestication totale de la levure de bière. L’étude a concerné plus de 150 souches de levure communément utilisées dans l’industrie agroalimentaire y compris pour la panification et la vinification et a permis de préciser les voies potentielles d’amélioration des milliers de souches de levures utilisées aujourd’hui dans l’industrie.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/09/13/le-meilleur-ami-de-lhomme-chien-ou-chat/
Le Président du Parlement européen répond à la lettre ouverte sur le respect de la science et des scientifiques
RépondreSupprimer13 Septembre 2016
par Seppi
Dans deux billets précédents, nous vous avions entretenus d'une lettre ouverte adressée par le Pr José Pío Beltrán, Président de l'Organisation européenne des sciences végétales (EPSO), à M. Martin Schultz, Président du Parlement européen. Celui-ci a répondu le 31 août 2016 :
« Monsieur le Professeur,
C'est avec une grande préoccupation que j'ai lu votre lettre du 1er juillet 2016 portant à mon attention le sérieux événement qui a récemment eu lieu à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et d'autres attaques et menaces similaires à l'encontre de chercheurs et d'établissements de recherche en Europe et dans le reste du monde. De telles attaques ne peuvent en effet qu'être condamnées fermement et sans conditions. Elles mettent des vies en danger et sapent l'important travail de nos scientifiques.
Je peux vous assurer de mon appui personnel et, j'en suis sûr, de celui du Parlement européen à cet égard. Nos scientifiques ont besoin d'une protection pleine et entière contre ces actes inacceptables d'agression et d'un environnement de travail ouvert, indépendant et transparent, exempt de toute intimidation.
Le Parlement européen reconnaît pleinement le rôle crucial de la recherche scientifique pour notre société et la nécessité de preuves indépendantes répondant aux normes scientifiques les plus rigoureuses.
J'ai transmis votre lettre à la Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (ITRE) et à la Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI) qui, j'en suis sûr, accorderont toute l'attention nécessaire à cette question.
Veuillez...
- voir fac-similé sur site:
http://seppi.over-blog.com/2016/09/le-president-du-parlement-europeen-repond-a-la-lettre-ouverte-sur-le-respect-de-la-science-et-des-scientifiques.html
Mais, Mr. Martin Schultz, (Président du Parlement européen) n'a pas profité de l'occasion pour dire ce qu'il en pensait des hologrammes d'avions du 11 Septembre 2001 à N-Y, ni d'après lui s'il était possible qu'une masse creuse d'aluminium (même lancée à plus de 800 km/h) puisse... traverser un mur et... couper des UPN d'acier verticaux avec ses ailes ! HAHAHAHA ! (et aussi le gag de l'avion qui allait tellement tellement vite que lors de son écrasement en forêt... il a disparu sous terre !!! Pas de blaque ! Même les réacteurs et train d'atterrissage en acier super-costaud n'ont pas résisté à leur rencontre avec des arbres, des brins d'herbe et des petits vermisseaux !!!) Hahahaha !.
SupprimerD'où l'invitation-même (perte de temps) de demander son avis étant d'une négligence presque indécente à une personne qui est prouvée ne dira JAMAIS la vérité
"Hart aber équitable" à l'interdiction de la burqa
RépondreSupprimer«Nous pouvons tous assis ici, donc ce n'est pas si gentil!"
Dans Plasbergs burqa Parlez seulement est venu un bonnet de laine utilisé, puis a abouti à une sensation - la conversation avec un vollverschleierten femme. Votre dit le modérateur, ce qu'il dirait un étranger.
De Arno Frank
Talkshow hôte Schümer
WDR / Dirk Borm
Talkshow hôte Schümer
Mardi, 13/09/2016 10h43
Il est à propos de la «lutte de culture pour la burqa". Et pour faire son sujet dès le départ au point, l'homme tourne son auditoire à l'arrière. Parce que nous voulions "voir quelque chose" tout en Allemagne, "quand quelqu'un nous parle" - le langage du corps d'une métaphore oblique.
Tout d'abord l'homme est un homme et non pas entièrement voilée. Deuxièmement, il peut être clairement perçue comme une plasberg franche en frappant Characters aussi obliquement par derrière.
Malgré la danse ludique conduit directement dans une discussion qui tente de dévaluer Claudia Roth des Verts comme un «débat de symbole,«débat factice". Et maintenant ? Symbole ou imposture ? Et ce ne serait pas le temps d'avoir un débat sur les symboles ?
"Vous ne pouvez pas interdire tout ce que vous refusez»: Le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière a dit, et confronté Plasberg dont le parti CDU collègue Julia Klöckner de Mayence, qui veut la dissimulation massive de l'Occident à mettre un terme: «Pensez-vous que camarades de parti plus après comme vous, ou qu'il pense est faux ? "
"Il pense différemment," paré Klöckner et engage Plasbergs Anmoderation sur. En Allemagne, montrent le visage, "-voile intégral est une image péjorative des femmes" et un islam fondamentaliste, "nous ne voulons pas ici." Il est préoccupé de mettre par l'interdiction symbolique d'un symbole, un signe, donc un symbole.
Cela dit Klöckner sur le côté de la majorité, si l'on peut croire les sondages. 86 pour cent des Allemands préfèrent "selon les sondages" au moins partiellement interdiction burqa - ainsi que 76 pour cent de tous les électeurs des Verts. Pensez tous les plus en tant que Claudia Roth, pensant que le mal ?
Roth pense aussi évidemment différent, mais dans une direction différente de celle Klöckner. Vos préoccupations la question de savoir si nous avons accepté l'Islam dans une société ouverte ou non. Nous devons «être prêt à offrir l'intégration", et de compter la tolérance de la burqa.
http://www.spiegel.de/kultur/tv/hart-aber-fair-zum-burkaverbot-das-ist-doch-nicht-schoen-a-1112023.html
Ce débat lancé tend à être très révélateur en matière de position vis-à-vis des très rejetées caméras dites 'de sécurité' qui pourrissent la vie de chacun ! Car, si la 'burqa' est tolérée, ce sont TOUS les terroristes qui l'adopteront y compris même ceux qui luttent contre ces attaques mortelles transformant des personnes en bombe-sur-pattes comme dissimulant des armes à la vue de tous !
SupprimerC'est pourquoi, alors que les déguisements dits 'de mardi-gras' sont interdits en dehors de cette période - exceptée celle dite 'de noel' où des personnes se camouflent sous des postiches qui pourraient se révéler de faire partie des attentats ! - il est difficile d'accepter de croiser sur la voie publique des personnes dissimulées comme celles du GIGN !
L'Eid ISIS 'célèbre de par le dépeçage des prisonniers «comme des moutons» dans l'abattoir atrocité surnommée leur «pire vidéo jamais vue sur l'exécution'
RépondreSupprimerATTENTION: CONTENU GRAPHIQUE
Video propose des clips de la Mission de film: Impossible - Nation Rogue
Par JULIAN ROBINSON POUR MailOnline
08h17 GMT, le 13 Septembre 2016
Dans une scène écœurante, les hommes accusés d'être des espions américains sont filmés ayant égorgés dans une maison d'abattage à Deir ez-Zor, au nord-est de la Syrie.
La vidéo, nommé 'The Making of Illusion »a été libéré le premier jour de la période sainte musulmane de l'Aïd al-Adha et, bizarrement, dispose de courts clips montrant les acteurs Simon Pegg (Kill Me Three Times) et Tom Cruise dans la Mission Impossible 2015 film: - Nation Rogue.
ISIS a marqué l'Aïd par la pendaison des dizaines de prisonniers à l'envers sur des crochets à viande et de «les dépecer comme des moutons» dans une nouvelle vidéo d'exécution macabre. Un bourreau peut être vu brandissant un grand couteau
Les images ont été inclus dans un montage de films prétendument destinés à représenter l'activité d'espionnage. ISIS utilise la vidéo pour se moquer de services de renseignement étrangers, il a été rapporté.
Abou Mohammed, fondateur du groupe des droits humains »Raqqa qu'on égorge Silencieusement ', a décrit le film macabre comme« la pire vidéo que nous avons vu »et que les humains ont été massacrés» comme des moutons ».
A un moment dans le film, un bourreau portant une tenue blanche porte deux prisonniers sur chaque bras à travers la maison d'abattage avant leur tranchant la gorge sur une grille métallique où, normalement, le sang des animaux abattus se répand.
Ces images graphique montrent également l'action de les suspendre la tête en bas par leurs pieds de crochets à viande avec la gorge tranchée tandis que d'autres en attente d'exécution sont hissés dans la même position.
Le bourreau peut être vu en brandissant un grand couteau comme des prisonniers, vêtus en orange, sont regroupés dans la maison d'abattage avec leurs mains attachées derrière le dos.
La vidéo de 12 minutes présente également des images des dernières exécutions ISIS ainsi que des atrocités terroristes récentes.
Photos de la Tour Eiffel à Paris sont utilisées conjointement avec des images de la suite de l'attaque terroriste de Nice en Juillet dans lequel un fanatique ISIS inspiré conduire un camion assassiné des dizaines de personnes célèbrent la Journée de la Bastille.
Le festival saint, aussi connu comme la «fête du sacrifice» commémore la volonté du Prophète Ibrahim - également connu comme Abraham pour les chrétiens et les juifs - de sacrifier son fils devant Dieu est resté dans sa main.
Pendant les vacances de trois jours - qui ont commencé hier - le bétail est abattu et une partie de la viande est distribuée aux pauvres.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-3786767/ISIS-celebrates-Eid-butchering-prisoners-like-sheep-slaughterhouse-atrocity-dubbed-worst-execution-video.html
L’Amérique illettrée
RépondreSupprimerPar Chris Hedges
Le 4 septembre 2016 - Source ICH
Nous vivons dans deux États-Unis. Une partie des États-Unis, maintenant minoritaire, qui fonctionne dans un monde lettré basé sur l’écriture imprimée, qui est en mesure de faire face à la complexité et possède les outils intellectuels pour différencier l’illusion de la vérité. L’autre partie des États-Unis, qui est majoritaire, évolue dans un système de croyance basé sur la non-réalité.
Cette seconde Amérique est dépendante des images habilement manipulées pour son information. Elle s’est écartée de la culture basée sur l’écriture imprimée. Elle ne sait pas différencier les mensonges de la vérité. Elle est informée par des narratifs et des clichés simplistes et puérils. Elle est assujettie au désarroi par l’ambiguïté, la nuance et l’auto-réflexion. Cette fracture, plus que la race, la classe ou le sexe, plus que le rural ou l’urbain, le croyant ou l’incroyant, «Républicain» ou «Démocrate», a divisé le pays en entités radicalement distinctes, infranchissables et antagonistes.
Il y a plus de 42 millions d’adultes étasuniens - dont 20% détiennent un diplôme d’études secondaires - qui ne peuvent pas lire, ainsi que les 50 millions qui ont un niveau de lecture de CM1/CM2 [9 ou 10 ans]. Près d’un tiers de la population du pays est illettré ou peu lettré. Et leur nombre croît d’environ 2 millions par an. Mais même les soi-disant lettrés rétrogradent en grand nombre, dans une existence basée sur l’image. Un tiers des diplômés du secondaire, ainsi que 42% des diplômés du collège, ne lisent jamais de livre après la fin de leurs études. L’an dernier [2007 – NdT] 80% des familles étasuniennes n’ont pas acheté de livre.
Les illettrés votent rarement, et quand c’est le cas, ils le font sans la capacité de prendre des décisions fondées sur des informations textuelles. Les campagnes politiques étasuniennes ont appris à communiquer dans l’épistémologie réconfortante des images et à contourner les vraies idées et la politique, contre des slogans dérisoires et des narratifs personnels rassurants. La propagande politique a maintenant la mascarade comme idéologie. Les campagnes politiques sont devenues une expérience. Elles ne nécessitent pas de compétences cognitives ou autocritiques. Elles sont conçues pour enflammer les sentiments pseudo-religieux d’euphorie, d’autonomisation et de salut collectif. Les campagnes qui réussissent sont des instruments psychologiques soigneusement fabriqués, qui manipulent l’inconstance de l’humeur du public, ses émotions et ses impulsions, souvent de façon subliminale. Elles entretiennent une extase publique qui annule l’individualité et favorise un état d’abêtissement. Elles nous plongent dans un éternel présent. Elles répondent à une nation qui vit maintenant dans un état d’amnésie permanente. C’est du style et du récit, pas du contenu ni de l’histoire ou de la réalité, qui informent sur notre politique et nos vies. Nous préférons les illusions heureuses. Et cela fonctionne, parce qu’une très grande proportion de l’électorat étasunien, y compris ceux qui devraient être le mieux informés, donnent aveuglément leurs bulletins de vote pour des slogans, des sourires, des tableaux familiaux joyeux, des narrations, pour l’impression de sincérité et l’attractivité des candidats. Nous confondons ce que nous ressentons avec ce que nous savons.
(suite en dessous:)
RépondreSupprimerLes illettrés et semi-illettrés, une fois les campagnes terminées, restent impuissants. Ils ne peuvent toujours pas protéger leurs enfants face à des écoles publiques dysfonctionnelles. Ils ne peuvent toujours pas comprendre le caractère prédateur des offres de prêts bancaires, les subtilités des documents hypothécaires, les accords de carte de crédit et les lignes de crédit renouvelable qui les conduisent aux saisies et aux faillites. Ils s’empêtrent toujours dans les tâches les plus élémentaires de la vie quotidienne, de la lecture des instructions sur les flacons de médicaments au remplissage des formulaires des banques, des documents de location de véhicule, de prestations et d’assurance chômage. Ils regardent, impuissants et sans comprendre, la disparition de centaines de milliers d’emplois. Ils sont otages des marques. Les marques viennent avec des images et des slogans. Les images et les slogans, c’est tout ce qu’ils comprennent. Beaucoup mangent dans les fast-food, non seulement parce qu’ils ne sont pas chers, mais parce qu’ils peuvent commander à partir d’images plutôt que de menus. Et ceux qui les servent, également semi-illettrés ou illettrés, tapent les commandes sur une caisse enregistreuse où sont dessinés sur le clavier des symboles et des images. Voilà notre nouveau monde.
Les dirigeants politiques dans notre société post-lettrée n’ont plus besoin d’être compétents, sincères ou honnêtes. Ils ont besoin seulement de paraître avoir ces qualités. Ce dont ils ont le plus besoin c’est d’une histoire, d’une narration. La réalité du narratif est sans importance. Celui-ci peut être complètement en désaccord avec les faits. La consistance et l’attrait émotionnel de l’histoire sont primordiaux. La compétence la plus essentielle dans le théâtre politique et la société de consommation est l’artifice. Ceux qui sont les meilleurs dans l’artifice réussissent. Ceux qui ne maîtrisent pas l’art de l’artifice échouent. À l’ère des images et du divertissement, dans un âge de gratification émotionnelle instantanée, nous ne recherchons, ni ne voulons l’honnêteté. Nous demandons à être satisfaits et divertis par des clichés, des stéréotypes et des récits mythiques, qui nous disent que nous pouvons être celui que nous voulons être, n’importe qui, que nous vivons dans le plus grand pays du monde, que nous sommes dotés de qualités morales et physiques supérieures et que notre glorieux avenir est prédestiné, à cause de nos attributs comme étasuniens ou parce que nous sommes bénis de Dieu, ou les deux.
La capacité à magnifier ces simples et puérils mensonges, à les répéter et à les faire répéter en boucles de cycles d’information sans fin, donne à ces mensonges l’aura d’une vérité incontestée. Nous sommes continuellement nourris de mots ou d’expressions comme «oui nous le pouvons, anticonformisme, changement, pro-vie, espoir ou guerre contre le terrorisme». On se sent bien, à ne pas avoir à réfléchir. Tout ce que nous avons à faire c’est de visualiser ce que nous voulons, croire en nous-mêmes et mobiliser ces ressources intérieures cachées, qu’elles soient divines ou nationales, et faire en sorte que le monde se conforme à nos désirs. La réalité n’est jamais un obstacle à notre marche en avant.
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The Princeton Review a analysé les transcriptions des débats Gore-Bush, les débats Clinton-Bush-Perot de 1992, les débats Kennedy-Nixon de 1960 et les débats Lincoln-Douglas de 1858. Il a examiné ces transcriptions en se servant d’une évaluation du vocabulaire courant, indiquant le niveau minimum d’instruction requis pour permettre à un lecteur de comprendre le texte. Au cours des débats de 2000, George W. Bush a parlé à un niveau scolaire de sixième [11 ans] et Al Gore à un niveau de cinquième [12 ans]. Dans les débats de 1992, Bill Clinton a parlé à un niveau de cinquième [12 ans], alors que George H.W. Bush a parlé à un niveau de sixième [11 ans], comme l’a fait H. Ross Perot. Dans les débats entre John F. Kennedy et Richard Nixon, les candidats ont parlé au niveau de la seconde [15 à 16 ans]. Dans les débats d’Abraham Lincoln et Stephen A. Douglas, les niveaux étaient respectivement de première [16 à 18 ans] et de terminale [17 à 18 ans].
RépondreSupprimerEn bref, la rhétorique politique d’aujourd’hui est conçue pour être comprise par un enfant de 10 ans ou d’un adulte avec un niveau de lecture de CM2. Elle est adaptée à ce niveau de compréhension, parce que la plupart des Étasuniens parlent, pensent et se divertissent à ce niveau. Voilà pourquoi le cinéma, le théâtre et d’autres expressions artistiques sérieuses, de même que les journaux et les livres, sont mis de côté par la société étasunienne. Au XVIIIe siècle, le personnage le plus célèbre était Voltaire. Aujourd’hui, le «personnage» le plus célèbre est Mickey Mouse.
Dans notre monde post-lettré, parce que les idées sont inaccessibles, il y a un besoin constant de stimuli. Les informations, le débat politique, le théâtre, l’art et les livres sont jugés, non pas sur la puissance de leurs idées, mais sur leur aptitude à divertir. Les produits culturels qui nous forcent à nous examiner nous-mêmes et notre société sont condamnés comme élitistes et impénétrables. Hannah Arendt avait averti que la marchandisation de la culture conduit à sa dégradation, et crée ainsi une nouvelle classe d’intellectuels célèbres, qui, bien qu’ils lisent eux-mêmes et qu’ils soient bien informés, voient leur rôle dans la société se résumer à convaincre les masses que Hamlet peut être aussi divertissant que Le Roi Lion et peut-être aussi éducatif. «La culture, écrit-elle, est détruite afin de produire du divertissement.»
«Il y a beaucoup de grands auteurs du passé qui ont survécu à des siècles d’oubli et de négligence, avait écrit Arendt, mais la question est encore ouverte de savoir s’ils arriveront à survivre à une version divertissante de ce qu’ils ont à dire.»
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Le changement d’une société basée sur le texte imprimé en une société basée sur des images, a transformé notre nation. Une part immense de notre population - en particulier ceux qui vivent sous l’emprise de la droite chrétienne et de la culture de consommation- est complètement déconnectée de la réalité. Ils manquent de l’aptitude à rechercher la vérité et à affronter de manière rationnelle nos maux sociaux et économiques croissants. Ils cherchent la clarté, le divertissement et l’ordre. Ils sont prêts à utiliser la force pour imposer cette clarté à d’autres, en particulier à ceux qui ne parlent pas comme ils parlent ou qui ne pensent pas comme ils pensent. Tous les outils traditionnels de la démocratie, y compris la vérité objective scientifique et historique des faits, des nouvelles et d’un débat rationnel, sont des instruments inutiles dans un monde qui n’a pas la capacité pour les utiliser.
RépondreSupprimerAu fur et à mesure que nous sombrons dans une crise économique dévastatrice, une crise que Barack Obama ne peut pas arrêter, il y aura des dizaines de millions d’Étasuniens qui seront impitoyablement mis sur la touche. Alors ils seront expropriés de leurs maisons, ils perdront leurs emplois, ils seront obligés de se déclarer en faillite et d’observer leurs communautés s’effondrer, ils reculeront davantage dans le fantasme irrationnel. Ils seront conduits vers des illusions luisantes et autodestructrices par nos Pied Pipers modernes, 1, nos annonceurs des grandes multinationales, nos charlatans prédicateurs, nos nouvelles télé-célébrités, nos gourous de l’auto-assistance, notre industrie du divertissement et nos démagogues politiques, qui offriront des formes d’évasion de plus en plus absurdes.
Les valeurs fondamentales de notre société ouverte, la capacité de penser par soi-même, de tirer des conclusions indépendantes, d’exprimer la dissidence quand le jugement et le bon sens indiquent que quelque chose ne va pas, d’être autocritique, de défier l’autorité, de comprendre des faits historiques, de séparer la vérité du mensonge, de plaider en faveur du changement et de reconnaître qu’il existe d’autres points de vue, différentes manières d’être, qui sont moralement et socialement acceptables, tout cela est en train de mourir. Obama a utilisé des centaines de millions de dollars de fonds de campagne, pour séduire et manipuler cet illettrisme et cet irrationalisme à son avantage, mais ces forces se révéleront être ses ennemies le plus mortelles, une fois qu’elles entreront en collision avec la réalité terrible qui nous attend.
Chris Hedges a passé près de deux décennies en tant que correspondant à l’étranger en Amérique centrale, au Moyen-Orient, en Afrique et dans les Balkans. Il a fait des reportages dans plus de 50 pays et a travaillé pour The Christian Science Monitor, National Public Radio, The Dallas Morning News et The New York Times, pour lequel il a été correspondant à l’étranger depuis 15 ans. (Cet article date initialement du 10 novembre 2008).
Traduit par Alexandre Moumbaris, relu Marie-José Moumbaris pour le Saker Francophone
http://lesakerfrancophone.fr/lamerique-illettree#fnref-33767-1
Notons que les USA comptent (2010): 42,8 millions d'immigrés soit 13 % de sa population (France 6,7 millions/11 %).
Supprimerhttp://www.lexpress.fr/actualites/2/la-france-compte-6-7-millions-d-immigres-les-usa-42-8-millions_939693.html
Accord de Genève : «Les Etats-Unis ont aidé, armé, financé et soutenu des groupes djihadistes»
RépondreSupprimer13 sept. 2016
Le 9 septembre 2016 la Russie et les Etats-Unis se sont mis d'accord pour un nouveau cessez-le-feu en Syrie. A quel résultat faut-il s'attendre ? Le diplomate syrien Imad Moustapha commente cette avancée politique.
Docteur Imad Moustapha est un diplomate syrien, ambassadeur de la République arabe syrienne en Chine et, précédemment, le dernier ambassadeur syrien aux Etats-Unis.
RT : A quel point la rencontre de Genève devrait-elle influencer la situation en Syrie ?
Imad Moustapha (I. M.) : Il faut garder en tête que les Russes parlent au nom d’un seul point de repère qui est le gouvernement syrien. Les Américains parlent au nom de 400 groupes disparates avec un agenda et une idéologie djihadiste. [...]
Nous sommes très sceptiques quant à la façon dont les résultats du meeting de Genève seront implantés sur le terrain. Souvenez-vous que la plupart de combats violents qui ont lieu à Alep en ce moment opposent l’Armée arabe syrienne à certains des groupes djihadistes les plus radicaux comme l’Armée de la conquête, le front Al-Nosra, le Harakat Nour al-Din al-Zenki bien connu pour ses atrocités, aussi le front de libération de Turkestan de l’Est et d’autres groupes extrémistes terroristes.
Nous sommes donc sceptiques, mais espérons que de bons résultats peuvent être atteint.
Dès le début de la crise syrienne les plans des Etats-Unis ne supposaient que prolonger la destruction et le démantèlement de l’Etat syrien
RT : La Russie et les États-Unis sont depuis longtemps en désaccord concernant le futur de Bachar al-Assad : doit-il rester au pouvoir ou partir. Que pensez-vous à ce sujet ?
I. M. : Nos points de vue n’ont jamais changé et nous apprécions la position russe : c’est au peuple syrien de décider du sort de son président. Cela n’est pas à être discuté par des leaders étrangers, peu importe ce que veulent les Américains, les Saoudiens, les Turcs et les Qataris. Le peuple syrien est le maitre de son destin.
Nous n’allons donc pas en parler avec qui que ce soit. Nos amis et alliés le comprennent, le respectent et nous les remercions pour leur point de vue sur cette question.
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L'accord russo-américain sur la Syrie ne fait pas l'unanimité
RT : Washington a refusé de confirmer que la réunion aurait lieu jusqu'au dernier moment. Pourquoi à votre avis ?
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I. M. : Je pense que c’est une sorte de jeu tactique, je n’accorde pas une très grande attention à ce qu’ils disent avant ou même pendant la rencontre. Soyons clairs : dès le début de la crise syrienne les plans des Etats-Unis ne supposaient que prolonger autant que possible la souffrance, la mort, la destruction et le démantèlement de l’Etat syrien, car ce sont leurs motifs et objectifs politiques finaux. Quoi qu’ils n’en disent, le fait est que sur le terrain les Etats-Unis ont aidé, armé, financé et soutenu au niveau diplomatique et, bien sûr médiatique, des groupes de djihadistes, qui se battent et se battent en Syrie. Les motivations pour cela sont complètement différentes de ce qu’ils annoncent en public.
RépondreSupprimerNous prenons également en considération un processus politique qui permettra au peuple syrien de façon dont ils veulent vivre
RT : A quelle autre partie pourrait-on avoir recours pour mettre fin à la guerre en Syrie ?
I. M. : Je ne sais pas à qui encore faut-il parler ; ce dont je suis sûr en ce moment, c’est que les Etats-Unis et leurs alliés dans cette région ont décidé que c’était assez, et qu’ils devaient mettre fin à ce cycle de carnage et de destruction en Syrie, qu’ils devaient arrêter d’armer et de soutenir les groupes armés et permettre à l’armée et au gouvernement syrien de rétablir la paix et l’ordre dans ce pays.
Evidemment il ne s’agit pas d’une victoire purement militaire. Nous prenons également en considération un processus politique qui permettra au peuple syrien de décider paisiblement de leur avenir politique et de façon dont ils veulent vivre.
Lire aussi : Syrie : les «rebelles modérés» ne sont qu’un mythe, estime un sénateur américain
https://francais.rt.com/opinions/26267-etats-unis-djihadistes
Ironie tragique : 15 ans après le 11 septembre, l'Amérique est partenaire d'Al-Qaïda en Syrie
RépondreSupprimer13 sept. 2016
Au lieu de lutter contre les groupes djihadistes en Syrie, les Etats-Unis ne font que leur accorder le soutien. Gerard Horne, auteur et historien, explique pourquoi c'est le cas.
Le cessez-le-feu national en Syrie a commencé le 12 septembre à 19h à Damas après le marathon de négociations entre la Russie et les Etats-Unis de plusieurs mois. Selon le ministère russe de la défense, Moscou et les Etats-Unis vont créer un centre commun pour définir les cibles terroristes.
La trêve inclut la cessation des hostilités et la création d’une zone démilitarisée autour d’Alep. Le gouvernement syrien a accepté de cesser ses frappes aériennes dans certaines régions, en évitant les groupes d’opposition non liés aux groupes terroristes, comme le Front Al-Nosra ou Daesh.
Si le cessez-le-feu est respecté pendant au moins une semaine, les Etats-Unis et la Russie procéderont à des frappes militaires conjointes contre les groupes terroristes.
Parmi les objectifs initiaux de l’accord figurent également l’accès humanitaire aux zones assiégées.
Gerard Horne est un historien afro-américain, professeur à l'université de Houston. Il est également contibuteur régulier du magazine Political Affairs.
Les Etats-Unis ont intérêt à destituer le président Assad plutôt qu'atteindre le règlement au niveau régional et la paix
RT : Alors que les Etats-Unis et la Russie semblent prêts à coopérer, cela peut-il à votre avis affecter la situation dans la région ?
Gerald Horne (G. H.) : Espérons que cela aura une influence positive sur la région. Je me souviens de ce que le président Obama a déclaré lors de la réunion du G20 en Chine, après sa rencontre avec le président Poutine, évoquant un «manque de confiance» entre les deux pays. Il n'a pas rappelé que ce manque de confiance trouvait son origine dans l'intervention américaine irréfléchie en Libye, qui était censée, selon les Etats-Unis, protéger les populations civiles au moment du changement de régime. Cela a empoisonné les relations entre Moscou et Washington ; cela a également empoisonné les relations entre l’Union africaine et Washington. Cela perturbe et trouble encore les efforts pour arriver à un règlement en Syrie, car beaucoup de personnes dans la région ont l'impression que les Etats-Unis ont intérêt à ce que le régime change. C’est-à-dire destituer le président Assad plutôt que trouver une solution au niveau régional et la paix.
RT : Malgré les mesures prises par les deux parties, certains responsables américains semblent sceptiques par rapport à cet accord. Qu'en pensez-vous ?
G. H. : Je pense que cela nous éloigne de la question principale. Comme je le comprends, ce nouvel accord n’empêche pas Damas d'attaquer les forces liées à Daesh ou à Al-Qaïda. Le problème pour les Etats-Unis, c'est que les soi-disant rebelles modérés qu'ils soutiennent se mêlent souvent aux forces soutenues par Al-Qaïda.
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(suite en dessous:)
RT : La Maison Blanche a été critiquée pour son soutien à des groupes suspects de l’opposition syrienne «modérée» comme Ahrar Al-Sham. Croyez-vous que les autorités américaines aient raison de nier leurs responsabilités, sans couper les ponts avec des groupes qui continuent à perturber la paix dans le pays ?
RépondreSupprimerG. H. : Il est ironique que 24 heures après la célébration solennelle à Washington, à New York et en Pennsylvanie du 15e anniversaire de l'attaque d’Al-Qaïda contre les Etats-Unis, les Etats-Unis sont au sens figuré dans le même lit que les forces d’Al-Qaïda en Syrie [en se battant contre Bachar el-Assad]. Cela met en lumière, à mon avis, les contradictions et l’hypocrisie de la politique étrangère américaine.
RT : La créatin d'un nouveau gouvernement syrien est-elle possible au vu des fortes divergences existant entre Moscou et Washington quant à la succession de Bachar el-Assad ? Quelles mesures faut-il prendre en premier lieu pour résoudre ce problème ?
G. H. : Une partie du problème est qu’un allié proche des Etats-Unis, l’Arabie saoudite, souhaite le départ de Bachar el-Assad de Damas. Rappelons-nous, récemment et peut-être même maintenant, Ankara y aspire également. Ankara, c'est bien sûr le flanc sud-est de l’OTAN dominée par les Etats-Unis. Vu que ces deux alliés de Washington cherchent à destituer le président Assad, arriver à un accord sera extrêmement difficile, parce que, comme l'a bien souligné Moscou, c'est le peuple syrien qui devrait choisir son dirigeant et pas l'Arabie saoudite ni la Turquie et encore moins les Etats-Unis.
RT : A quoi peut-on s'atteindre sur le terrain en Syrie ?
G. H. : Ce à quoi je m'attends, c'est que le régime de Bachar el-Assad coordonne ses actions avec Moscou, qui fera de même avec Washington. Je pense que cela permettra d'éviter à Washington de de coopérer avec Bachar el-Assad, diabolisé non seulement à Washington, mais également dans les principaux médias principaux américains. La meilleure configuration serait que Damas coopére avec Moscou et ensuite, Moscou, avec Washington.
Lire aussi : Le top 10 des mensonges occidentaux sur le conflit syrien
https://francais.rt.com/opinions/26281-amerique-al-qaida
Allemagne : des réfugiés allocataires partent en vacances dans le pays qu'ils ont fui
RépondreSupprimer13 sept. 2016, 16:02
Le journal allemand Die Welt am Sonntag révèle que des personnes réfugiées en Allemagne, bénéficiaires d'allocations, feraient des séjours dans leur pays d'origine. Cela jetterait le doute sur la réalité des persécutions ayant motivé leur exil.
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Selon une enquête de l'hebdomadaire allemand Die Welt am Sonntag, des réfugiés enregistrés en Allemagne, et à ce titre bénéficiaires d'allocations, feraient de courts séjours dans leurs pays d'origine. On note parmi ces destinations la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan. Autant de pays dont certains ressortissants obtiennent le statut de réfugié en Occident compte tenu des dangers et des persécutions dont ils pourraient être victimes en y vivant. Des pays où les consulats occidentaux recommandent de ne pas se rendre, sinon pour des raisons d'extrême urgence.
La Bundesamt für Arbeit (BA), l'agence fédérale allemande pour l'emploi, évoque pour sa part un «certain nombre de cas» de séjours de migrants au pays. Mais selon un porte-parole cité par Die Welt am Sonntag, l'agence est dans l'impossibilité de fournir des statistiques précises : «Il n'y a pas base légale pour cela, aussi nous n'avons aucune information.» Selon les règles allemandes régissant les droits des demandeurs d'asile, les migrants ont le droit de quitter leur pays d'accueil pour un durée maximale de 21 jours.
Des réfugiés économiques ?
Et si les réfugiés bénéficiaires d'allocations doivent communiquer à l'administration les dates et durée de leur «congé», rien ne les oblige à en donner la destination. Or, même si l'agence fédérale pour l'emploi venait à en être informée, cette dernière n'est pas autorisée à la transmettre à d'autres organismes publics et encore moins au public, au nom de la «protection des données personnelles».
L'Office fédéral de la migration et des réfugiés (BAMF) y voit pour sa part une bonne nouvelle. «S'il s'agit d'un voyage d'agrément, c'est une indication que le réfugié ne craint pas les persécutions». Mais le ministère allemand de l'Intérieur n'est pas de cet avis et a expliqué que le voyage d'un demandeur d'asile dans un pays dit de «persécution» prouvait de facto l'absence de danger – base de la demande d'asile – et pouvait conduire au retrait du statut de réfugié.
Lire aussi : Allemagne : le nombre de terroristes potentiels plus élevé que jamais
https://francais.rt.com/international/26266-allemagne-refugies-allocataires-partent
“L’UE envisage la création d’un impôt européen”
RépondreSupprimerAudrey Duperron
13 septembre 2016
Les dirigeants européens ont été nombreux à déplorer le résultat du référendum sur l’adhésion de la Grande-Bretagne à l’UE, qui a vu le “brexit” l’emporter. Mais en coulisses, la décision des Britanniques de quitter le bloc lui ouvre de nouvelles possibilités. Après avoir rapporté que l’UE réfléchissait à la mise au point de ses propres structures militaires, Euractiv nous apprend que les eurocrates envisagent désormais de créer un impôt européen pour financer l’UE.
La semaine dernière, une conférence interparlementaire sur l’avenir du financement de l’UE réunissant des eurodéputés de plusieurs pays européens, a dégagé un certain nombre de pistes pour la réforme du financement du budget européen, et notamment, la création d’un impôt européen, un concept auquel les Britanniques se sont toujours opposés.
Exit le rabais fiscal
Le brexit rebat les cartes au plan fiscal, d’autant qu’il entraîne la suppression du rabais fiscal, un système qui permettait aux Britanniques de se voir rembourser une partie de leur contribution au budget européen, lorsque celle-ci dépassait les distributions dont ils bénéficiaient.
Non seulement ce système était coûteux, mais de plus, selon l’europarlementaire Alain Lamassoure, en incitant les Etats-membres à restreindre leurs contributions au maximum, tout en réclamant le maximum de subventions, il a provoqué “le dysfonctionnement du système actuel”. L’actuel budget en vigueur est ainsi plus faible que celui de la période précédente, alors que les besoins ne cessent d’augmenter, en particulier du fait de la crise migratoire.
Des ressources propres
Dans ce contexte, l’idée d’un impôt européen, qui devra être décidée à l’unanimité, apparaît comme une solution évidente à ces difficultés. “Il faut que l’Union européenne ait des ressources propres plutôt que des contributions des États membres, car le budget est exposé à la montée des populistes et à celui des politiques de rigueur budgétaire des pays membres”, explique l’eurodéputé Gilles Savary.
Deux pistes sont particulièrement étudiées : la création d’un impôt spécifique dont les Etats-membres s’acquitteraient pour alimenter un budget européen, ou la création d’une taxe paneuropéenne, dont les recettes alimenteraient directement ce budget.
https://fr.express.live/2016/09/13/ue-creation-impot-europeen/
Après le départ des anglais de ce gros tas de merde voilà que la dictature cherche à combler le vide que représente l'absence de contributions britannique par... un impôt sur l'odeur de ce qu'elle a fait !
SupprimerLa Haute Ecole de la Province de Liège suspend l’interdiction du port du voile
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
13 septembre 2016
L’interdiction du port du voile islamique en vigueur depuis un peu plus de quatre mois à la Haute Ecole de la Province de Liège (HELP) vient d’être suspendue. Il ne s’agit pas d’une suppression de la mesure mais d’une suspension qui a lieu le temps de réaliser une série d’analyses juridiques complémentaires, a expliqué la HELP.
L’institution a pris cette décision après que de nombreuses étudiantes utilisant le voile ont fait part de leur objection face à cette mesure au CCIB, le collectif contre l’islamophobie en Belgique, ce dernier ayant informé Unia, le Mrax et la ligue des droits de l’homme de la situation.
Pour l’heure, un certain nombre de compromis ont été mis au point par une étudiante. Ce projet de compromis en 4 cas de figure pourra faire l’objet d’un accord qui serait alors étendu aux autres Hautes Ecoles et enseignements de promotion sociale de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Auparavant, la Haute Ecole de la Province de Liège avait décidé que l’interdiction valait pour tout son réseau qui comprend 9.000 élèves. Tout signe ostentatoire d’une opinion ou d’une appartenance politique, philosophique ou religieuse avait été déclaré interdit.
Compromis
Après une série d’entretiens, l’école a décidé de suspendre la mesure controversée. La question du port du foulard va maintenant être examinée. Pendant ce temps, un certain nombre de propositions et de compromis ont déjà été élaborés.
Ces compromis stipulent que dans aucun cas, le visage ne peut être caché complètement ou partiellement par un signe convictionnel. En outre, les étudiantes doivent s’en tenir au respect strict des règles des lieux de stage. Le port du foulard est autorisé durant les cours pratiques si celui-ci ne compromet pas la sécurité, la santé, l’hygiène et l’apprentissage. Durant les heures de cours normales, le port du voile est autorisé.
https://fr.express.live/2016/09/13/haute-ecole-de-province-de-liege-suspend-linterdiction-port-voile/
RépondreSupprimerUne 4e école primaire islamique ouvre à Bruxelles : la demande dépasse largement l’offre
Arnaud Lefebvre
13 septembre 2016
Une école fondamentale islamique, initiative du centre musulman El Hikma, est sur le point de voir le jour à Forest, rapporte la Dernière Heure. En effet, El Hikma vient d’annoncer l’ouverture de la période d’inscriptions pour 2016-2017.
Ce projet a été permis par l’apport de dons qui ont totalisé 1,2 million d’euros. Grâce a la collecte de ces fonds, l’organisation a pu acquérir un immeuble de la rue Saint-Denis et les modifications nécessaires pourront en outre être réalisées.
L’école fondamentale du centre El Hikma devient ainsi la quatrième école primaire islamique de Belgique. Récemment, des projets similaires sont nés à Molenbeek, Schaerbeek et Etterbeek, explique la DH.
Le centre est actuellement en train de constituer son corps enseignant, un directeur et comptable doivent également être engagés.
Reconnaissance
Le lancement de l’école a été annoncé sur le compte Facebook d’El Hikma. Moins de deux jours après cette annonce, de nombreux parents se sont montrés intéressés par une possible inscription de leurs enfants dans ce nouvel établissement. Ces parents expliquent dans le journal que via ce projet, leurs enfants peuvent bénéficier d’une éducation islamique.
Cependant, les écoles islamiques de Belgique disposaient l’année dernière d’une capacité insuffisante pour répondre à la demande. 200 étudiants n’avaient ainsi pas pu être admis en 2015.
Du côté du centre, on explique que la Communauté française s’apprête à donner son agrément à la fin du mois. Par contre, ses propos ont été démentis par le cabinet de Marie-Martine Schyns, ministre de l’Enseignement. Lors d’une visite de l’école, plusieurs manquements avaient été constatés et aucune réponse n’avait été obtenue. Dès lors, si l’école ouvre ses portes, cela relèvera de la sphère privée, a expliqué un porte-parole de la ministre.
https://fr.express.live/2016/09/13/4e-ecole-primaire-islamique-ouvre-a-bruxelles-loffre-depasse-largement-demande/
Terrorisme : les commerçants devront signaler les clients suspects
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
13 septembre 2016
Les pharmaciens, les magasins de peinture et les quincailleries qui vendent des produits susceptibles d’intéresser les terroristes devront signaler tout achat suspect à la police fédérale, rapporte le journal De Morgen. Actuellement, sur base d’une directive européenne, le SPF Economie élabore une brochure destinée aux indépendants et aux commerçants, document qui inclut les grandes lignes de cette mesure.
Durant l’été, les pharmaciens, les magasins de bricolage et de peinture ont déjà reçu les premières directives concernant la façon dont ils doivent réagir lorsque des clients achètent en grande quantité des substances dangereuses telles que de l’acétone, de l’acide sulfurique ou de l’engrais, a expliqué au journal le ministre de l’Economie Kris Peeters.
Les commerçants qui ne respectent pas ces exigences ou qui vendent de manière illégale ces produits sont susceptibles d’être condamnés à cinq ans de prison et à une amende pouvant aller jusqu’à 100.00 euros.
Comportement suspect
Les commerces devront fournir à la police toutes les informations sur le moindre comportement nerveux de la part d’un client, par exemple, si ce dernier ne peut pas donner d’explication logique sur la raison pour laquelle il a besoin d’un produit ou s’il paie une grosse somme d’argent en liquide. Les commerçants devront en outre recenser toutes les caractéristiques physiques et tous les indices permettant d’identifier le client
La police n’a pas tenu à donner plus d’informations sur le nombre de signalements suspects reçu pendant l’été.
https://fr.express.live/2016/09/13/terrorisme-commercants-devront-signaler-clients-suspects/
A quand le panonceau à l'entrée "Magasin interdit aux arabes" ?
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