Les 'hommes de l'ombre' sur une atmosphère très 'Orange mécanique' pour décrire un système de corruption et d'esclavage et montrer qu'au 21è siècle c'est tout le monde qui devrait être riche. Riche !
Traité transatlantique : aujourd'hui, l'étiquetage des OGM
Christophe NOISETTE Infogm sam., 04 oct. 2014 08:57 CEST
70 organisations, de défense des consommateurs, environnementalistes, agricoles, et entreprises ont écrit une lettre ouverte [1] à Michael Froman, représentant étasunien au commerce : elles y abordent la question des négociations actuellement en cours pour l'établissement d'un accord de libre échange transatlantique (Transatlantic Free Trade Agreement, TAFTA) [2] et notamment l'étiquetage des OGM.
Ces organisations rappellent tout d'abord que cet accord, négocié en secret, vise à établir des réglementations communes entre l'Union européenne (UE) et les États-Unis concernant notamment la protection des consommateurs. Ainsi, cet accord pourrait s'intéresser de près à la politique européenne sur les OGM. Or, entre l'Union européenne et les États-Unis, des désaccords profonds existent à propos de la gestion politique de ce dossier : l'Union européenne, contrairement à nos voisins outre-Atlantique, impose un étiquetage des produits contenant des OGM (étiquetage qui pourrait être encore étendu aux produits issus d'animaux nourris aux OGM)(cf. Que dit l'étiquetage « avec ou sans OGM » en France et en Europe ?). En effet, le chapitre intitulé « barrière technique au commerce », qui rappelle étrangement les considérations de l'Organisation Mondiale du Commerce (cf. En quoi l'OMC intervient dans le dossier des OGM ?), pourrait inclure l'interdiction d'étiqueter les produits contenant des OGM. Rappelons toutefois que le Codex alimentarius (cf. Le Codex alimentarius et les OGM : quels normes produit-il ?) a tranché récemment en laissant la possibilité à chaque État membre de déterminer sa politique en matière d'étiquetage [3]. Or le Codex définit les normes internationalement reconnues en cas de conflit économique entre deux pays. Les partisans de l'étiquetage relèvent que dans sa lettre au Congrès, le bureau du représentant au Commerce proposait précisément que la négociation avec l'UE non seulement intègre mais renforce l'idée défendue par l'OMC de ne pas entraver le commerce international par quelques règles que ce soit dans les clauses de l'accord transatlantique.
Les ONG dénoncent aussi la volonté du gouvernement étasunien d'inclure dans cet accord un mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (Investor-state dispute settlement, ISDS). Déjà présent dans de nombreux traités bilatéraux ou internationaux de libre-échange, ce mécanisme vise à introduire le droit pour des entreprises d'attaquer un État devant un tribunal arbitral (en note : trois arbitres sont alors nommés, un par l'entreprise, un par l'État et un troisième par la Cour elle-même). Dans le cas de l'étiquetage des OGM, par exemple, ce tribunal arbitral pourrait être amené à demander des compensations à un État en faveur d'une entreprise qui parviendrait à montrer que la loi en question lui a fait perdre de potentiels gains de plusieurs millions d'euros [4]. De telles procédures ont déjà permis à des entreprises d'empocher des centaines de millions de dollars, payés par le contribuable étasunien, du fait d'interdictions de certaines substances toxiques, de la modification de la politique foncière, de l'eau, etc. Le démantèlement de l'étiquetage est clairement un des objectifs des entreprises dans le cadre du TAFTA. La lettre cite par exemple l'Association étasunienne des Confiseurs, qui regroupe Nestlé, Hershey, etc., qui déclarait récemment : « L'industrie étasunienne aimerait aussi que l'accord UE / US permette de supprimer l'étiquetage obligatoire et la traçabilité » [5]. On ne peut pas être plus clair.
Les organisations signataires craignent que cet accord nivelle par le bas les réglementations des contractants. Elles demandent, par exemple, que l'étiquetage tel qu'il est pratiqué dans l'UE ne soit pas menacé par cet accord. Au contraire, ils réclament, pour eux-mêmes, le droit de savoir ce que contient leur nourriture. En effet, la bataille de l'étiquetage s'est aussi déplacée, depuis quelques années, sur le continent nord-américain [6].
Aux États-Unis, trois états ont d'ores et déjà adopté des lois en faveur d'une information des consommateurs et dans une vingtaine d'autres, des projets de loi ont été déposés. Un sondage récent, organisé par Consumer Reports, montre que les trois quarts des consommateurs des États-Unis souhaitent un tel étiquetage. Un autre sondage, réalisé par le New York Times, parle lui de 90% d'étasuniens favorables. Et, a contrario, dans l'Union européenne, entreprises et lobbies des biotechnologies s'agitent dans les couloirs de la Commission et du Parlement pour restreindre au maximum cet étiquetage. D'ailleurs, la question de l'étiquetage des produits alimentaires issus des nouvelles techniques de modification du vivant (comme la cisgénèse ou la mutagénèse dirigée par méganucléase) va se poser dans l'Union européenne. Actuellement, Europabio, association européenne qui représente les intérêts de l'industrie des biotechnologies, et consorts sont très mobilisés pour empêcher que ces produits soient considérés comme des OGM et donc soumis à évaluation, autorisation et étiquetage.
[2] Le projet de partenariat transatlantique entre l'Union européenne et les États-Unis est appelé Tafta (Transatlantic Free Trade Agreement), PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership ) ou encore GMT (grand marché transatlantique). L'accord entre l'Union européenne et le Canada est appelé AECG (Accord économique et commercial global) ou Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement)
[3] Inf'OGM, « Codex alimentarius : l'étiquetage des OGM rendu possible mais non obligatoire », Christophe NOISETTE, 21 septembre 2011
[4] « Such tribunals would be empowered to order unlimited taxpayer compensation to biotech and other firms for alleged losses to "expected future profits" resulting from new GMO labels or other changes to domestic policy »
[5] "US industry also would like to see the US-EU FTA achieve progress in removing mandatory GMO labeling and traceability requirements"
[6] Inf'OGM, « États-Unis - Nouvelle tentative pour imposer l'étiquetage obligatoire des OGM en Californie », Christophe NOISETTE, 28 mars 2014
Comment prendre les gens pour des cons ? En leur faisant croire qu'il peut exister au monde des produits qui ne sont pas OGM !! Hahaha !
Or, les Organismes Génétiquement Modifiés, existent depuis des millions d'années et le sont été de par le vent, la pluie ou les insectes pollénisateurs. C'est-à-dire: du grand n'importe quoi ! Et... c'est à çà que certaines personnes mal intentionnées voudraient que tout le monde adhère plutôt qu'à faire confiance en des laboratoires de recherches agricoles !
Or, que reproche t-on à ces laboratoires sinon de faire des produits qui correspondent au mieux aux attentes du public plutôt qu'à sortir des plantes médiocres, urticantes ou vénéneuses. Mais le conflit ne s'arrête pas à une erreur de laboratoires d'avoir - par exemple - mis telle ou telle plantes sur le marché trop tôt, mais vise à dénommer le laboratoire complet (des milliards de produits différents) comme étant fautif ! C'est-à-dire qu'ils voudraient faire fermer d'immenses laboratoires de recherches et de seulement laisser la nature faire du n'importe quoi !! (afin de créer la famine dans le monde voire à laisser se développer telle ou telle maladie faute de la combattre avec des produits de traitement adéquats appelés aussi 'pesticides' ! peste !! Hahaha !).
Que victimes civiles ? Pour Barack Obama, les femmes et les enfants en Syrie et en Irak sont une espèce Subhuman
Soumis par Tyler Durden sur 03/10/2014 22:12 -0400
Bien que l'on ne peut s'empêcher de ricaner quand l'administration d'un lauréat du prix Nobel de la paix a lancé au moins sept guerres offensives , mosty contre les pays musulmans avec pratiquement aucun obtention de l'approbation préalable du Congrès, jusqu'à maintenant Obama montrait au moins le bon sens de comprendre que le maintien bon "faites pour les médias de la propagande des« questions d'optique, même si ses actions sous-jacentes sont la définition même de l'hypocrisie. Et puis quelque chose cassé. Tel que rapporté par Yahoo Nouvelles, la Maison Blanche a reconnu pour la première fois que des normes strictes président Obama a imposé l'an dernier pour éviter la mort de civils de frappes de drones américains ne s'appliqueront pas à des opérations militaires américaines en Syrie et en Irak.
Maintenant, nous avons montré la semaine dernière que les «rebelles» syriens, ceux des États-Unis est censé aidons, sont furieux bombardements américains de leur propre peuple, mais nous nous demandons comment ils se sentent quand ils se rendent compte que, selon le plus puissant représentant de la «monde libre», ils sont en réalité, et bien, des sous-hommes et pas digne des mêmes droits civils que les gens dans toutes les autres parties du globe (bombardé par des drones américains).
Selon Yahoo Nouvelles , une déclaration de la Maison Blanche a confirmé la politique plus souple est venue en réponse à des questions sur les rapports que jusqu'à une douzaine de civils, dont des femmes et des jeunes enfants, ont été tués quand un missile Tomahawk a frappé le village de Kafr Daryan dans la province d'Idlib en Syrie le matin du 23 septembre.
il a un «normes politiques lâches" quand il s'agit de prévenir les pertes civiles causées par les frappes de drones américains dans les opérations militaires américaines en Syrie et en Irak.
Est venu en réponse à des questions sur les rapports que jusqu'à une douzaine de civils, dont des femmes et des jeunes enfants, ont été tués quand un missile Tomahawk a frappé le village de Kafr Daryan dans la province d'Idlib de la Syrie dans la matinée du 23 septembre.
Et si être assimilée à des singes n'était pas assez d'une insulte, les États-Unis également utilisé sa fabrication de chef d'oeuvre, les "Khorasans» comme justification pour faire de Syriens ce faux campagne de guerre de drapeau de l'an dernier accusé Assad de la Syrie de faire.
Donc, c'est ce que le gouvernement américain ne vous dit pas:
Le village a été décrit par les commandants rebelles syriens comme un bastion déclarés de l'avant Nusra Al-Qaïda liée où les responsables américains ont estimé les membres de la soi-disant groupe Khorasan complotaient des attaques contre des avions internationaux.
Mais lors d'une conférence pour les membres et membres du personnel de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre la semaine dernière, les commandants rebelles syriens ont décrit les femmes et les enfants sont transportés dans les décombres après un missile de croisière errant a détruit une maison pour les civils déplacés. Les images d'enfants gravement blessées sont également apparues sur YouTube, qui contribue à alimenter les manifestations anti-américaines dans un certain nombre de villages syriens la semaine dernière.
«Ils portaient des corps des décombres. ... J'ai vu sept ou huit ambulances sortir de là ", a déclaré Abou Abdo Salabman, un membre politique de l'une des factions de l'armée Syrie libre, qui ont assisté à la séance d'information pour les membres et le personnel de la commission des affaires étrangères. "Nous croyons que ce fut une grosse erreur."
Et c'est ce qui nous «aide» ressemble à ceci:
Mais la ligne de fond est la suivante: Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a déclaré que la politique de la Maison Blanche très médiatisé que le président Obama a annoncé l'an dernier US barrait grèves drones à moins qu'il y est une "quasi-certitude" qu'il n'y aura pas civil victimes - "la plus haute qualité, nous pouvons répondre," at-il dit à l'époque - ne couvre pas les frappes aériennes américaines actuelles en Syrie et en Irak .
La norme "quasi certitude" devait s'appliquer "que lorsque nous prenons action directe en dehors des zones d'hostilités actives», comme nous l'avons noté à l'époque ", a déclaré Hayden dans un e-mail. »Cette description - en dehors des zones d'hostilités actives - ne correspond tout simplement pas ce que nous voyons sur le terrain en Irak et la Syrie en ce moment. "
Hayden a ajouté que les opérations militaires américaines contre l'Etat islamique (aussi connu comme ISIS ou ISIL) en Syrie, "comme tous les opérations militaires américaines, sont menées en conformité avec les lois des conflits armés, de proportionnalité et de distinction."
Les lois de la guerre interdisent les attaques délibérées contre des zones civiles et exigent des forces armées à prendre des précautions pour éviter la mort de civils par inadvertance autant que possible.
Mais un ancien responsable de l'administration Obama a déclaré que le nouveau communiqué de la Maison Blanche soulève des questions sur la façon dont les États-Unis ont l'intention de procéder dans le conflit en Syrie et en Irak, et dans quelles autorités judiciaires.
Attendez, quelqu'un fait demandé sous quelle autorité juridique de l'administration Obama est en train de tuer des personnes innocentes ? Comment osent-ils: ils ne savent pas Obama a un prix Nobel de la paix, de sorte qu'aucun de ses actions sont soumis à l'examen: sûrement le président lui-même est son meilleur censure morale.
Mais mettre la connerie de côté, la ligne de fond ici est assez simple: afin d'aider à traverser Qatar Syrie avec sa propre Gazprom contournant pipeline NATGAS à l'Europe, et d'anéantir la même ISIS a créé, et qui a causé tant de maux de tête pour la Saoudiens, qui en échange d'obtenir des États-Unis de bombarder ISIS a accepté de vider brut, divisé jusqu'à l'OPEP une fois de plus, envoyer le prix du pétrole plongeant et provoquer une crise budgétaire russe ... Obama a non seulement zéro scrupule à tuer des femmes et des enfants innocents , mais ce faisant, il a clairement fait savoir que l'Irak et la Syrie de la femme et les enfants ne sont pas même pas la peine d'être appelé humain.
En fait, il y a comme un dictateur charismatique autres plusieurs décennies réclamés, ils sont "sous-hommes", et donc exemptés de toute politique de morts parmi les civils innocents.
Pourquoi le président de la Russie est «Poutine le Grand» en Chine
Soumis par Tyler Durden sur 03/10/2014 21:41 -0400
Comme Jeremy page du Wall Street Journal écrit, dans la section recommandé la lecture de Wangfujing la librairie de Beijing, les membres du personnel ont sans aucun doute que les clients leaders étrangers sont plus intéressés par: le président Vladimir Poutine, ou "Poutine le Grand», comme certains chinois l'appellent.
Livres sur M. Poutine ont volé des étagères depuis la crise en Ukraine a commencé, dépassant de loin celles d'autres dirigeants du monde, dit le personnel de vente. Un livre, "Poutine Biographie: Il est né pour la Russie", a fait la liste des 10 meilleurs documentaires de meilleure vente du journal Nouvelles de Pékin en Septembre.
La fascination de la Chine avec M. Poutine est plus littéraire, marquant un changement dans l'ordre de l'après-guerre froide et dans la politique chinoise. Après des décennies de méfiance mutuelle et une frontière courte conflit Pékin et Moscou se rapprochent comme ils contestent simultanément l'architecture de sécurité sous commandement américain qui a prévalu depuis l'effondrement soviétique, les diplomates et les analystes disent.
Les anciens rivaux pour la direction du monde communiste de plus en plus part une marque de nationalisme anti-occidental qui pourraient fausser l'opinion du président Xi Jinping des manifestations pro-démocratie à Hong Kong. Pékin accuse les gouvernements occidentaux d'attiser les troubles il , autant que M. Poutine a accusé l'Occident pour les manifestations pro-démocratie à Kiev qui a commencé l'année dernière.
La Russie a commencé à dépeindre les manifestations de Hong Kong, aussi, comme les Etats-Unis inspirés. chaînes russes contrôlées par l'Etat télévision cette semaine ont affirmé que les dirigeants de protestation de Hong Kong avaient reçu une formation américaine.
Prise en charge de Poutine est extrêmement répandue en Chine ...
Le Pew Research Center, dit la Chine est l'un des rares pays où le soutien populaire pour la Russie a augmenté depuis la confrontation de Moscou avec l'Occident sur ??l'Ukraine et la hausse de 66% en Juillet à partir de 47% un an plus tôt.
Un sondage réalisé par In Touch Aujourd'hui, un service de nouvelles en ligne géré par Tencent Holdings Ltd de la Chine, a mis M. Approbation de la note de Poutine à 92% après la Russie annexa la Crimée en Mars.
"Poutine et Xi Jinping sont assez semblables," dit Yu Bin, un expert sur les relations Chine-Russie à l'Université de Wittenberg, dans l'Ohio. Les dirigeants sont de la même génération, ils sont tous les deux 61 et deux veulent rétablir leur pays que les puissances mondiales et de contester la domination occidentale périodes de l'humiliation nationale perçue suivant.
"La personnalité de Poutine est impressionnante, comme un homme, comme un chef de file. Le peuple chinois le trouvent attrayant. Il défend les intérêts de la Russie", dit Zhao Huasheng, un expert sur les relations Chine-Russie à l'Université Fudan de Shanghai. "La Russie et la Chine ont beaucoup à apprendre les uns des autres."
C'est en partie la realpolitik. La Russie a besoin de la Chine le marché et le capital, d'autant plus que les sanctions occidentales sur l'Ukraine mordent, disent les analystes, tandis que Pékin voit Moscou comme une source de soutien diplomatique et des ressources énergétiques vitales.
Les pays ont conclu un accord tant attendu en mai pour la Russie pour alimentation de 400 milliards de dollars de gaz à la Chine plus de 30 ans. Ils ont forgé des accords de construire un pont de chemin de fer sur leur frontière commune et un port libre de glaces en Extrême-Orient de la Russie. Ils ont également dévoilé des plans pour mettre en place des stations au sol sur les terres de l'autre pour leurs systèmes mondiaux de navigation par satellite de positionnement.
Conduire le réalignement aussi est rapport entre M. Poutine et M. Xi, dont le leadership ressemble de plus en plus l'autoritarisme nationaliste charismatique de son homologue russe.
Plusieurs auteurs chinois ont écrit de nombreuses best-sellers sur le président russe:
Liu Xiaohu, le 28-year-old auteur d'un autre biographie, "Iron Fist de Poutine", qui est sorti cette année, affirme que de nombreux jeunes Chinois se sentent frustrés par ce qu'ils considèrent comme l'incapacité de leur gouvernement à répondre aux provocations étrangères du passé, comme le bombardement américain de l'ambassade de Chine à Belgrade en 1999.
«Ce n'est pas que les Chinois veulent instinctivement ou besoin d'un leader fort: C'est que le pays a besoin d'un à cette période de temps», dit-il.
Zheng Wenyang, le 30-year-old auteur de "Il est né pour la Russie», affirme la biographie, qui est sorti en 2012, a vendu beaucoup plus de copies que ses œuvres antérieures sur Barack Obama, Margaret Thatcher et Nelson Mandela.
Il dit la popularité de M. Poutine, alors gonflé par des rapports élogieux dans les médias d'Etat chinois, nourrit une conviction profonde dans la société chinoise: "Si un leader est faible et se permet d'être intimidé, alors les gens vont pas le respecter."
Le refoulement de la Russie contre l'Ukraine pro-occidental gouvernements en Géorgie en 2008 et, plus récemment, a été populaire en Chine. Certains disent que Pékin devrait tirer les leçons de ces expériences car il bouscule pour le contrôle des eaux dans les mers de l'Est et du Sud de la Chine avec les Etats-Unis, le Japon, les Philippines et le Vietnam.
"Poutine est un leader énergique et résolue d'une grande puissance, qui est bon à remporter la victoire dans une situation dangereuse», a déclaré le Maj. général Wang Haiyun, un ancien attaché militaire à Moscou, dans une interview avec le site chinois du Global Times journal.
"Ces caractéristiques sont dignes de notre louange et de l'apprentissage. Russie a été une grande puissance mondiale pendant des centaines d'années et une superpuissance de l'ordre bipolaire: Il est beaucoup plus qualifiés que nous à jouer de grands jeux de pouvoir. "
Enfin, pas tout le monde est excité à propos de la parenté retrouvée entre les deux nations ...
Certains experts chinois estiment que la Chine risque d'endommager ses relations avec les Etats-Unis et l'Union européenne, plus grands encore ses partenaires commerciaux. sont pas toujours alignées les intérêts stratégiques de Pékin et Moscou.
De nouvelles tensions pourraient apparaître sur l'influence croissante de la Chine dans les pays d'Asie centrale qui étaient autrefois partie de l'Union soviétique, et sur les ventes d'armes russes à l'Inde et au Vietnam, les voisins de la Chine qui ont des différends frontaliers avec elle.
Pourtant, certains analystes disent que en restant à l'écart en Ukraine, Pékin a assuré que Moscou restera neutre sur les différends territoriaux torchage de la Chine en Asie . Et pour le moment, les deux parties ont un intérêt à jouer les mérites de leurs modèles de gouvernance.
Lire la suite ici : http://online.wsj.com/articles/why-russias-president-is-putin-the-great-in-china-1412217002?tesla=y&mg=reno64-wsj
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La ligne de fond - si vous allez être isolé du monde, vous feriez bien pire que d'avoir la Chine comme un ami ... et à la fois Moscou et Washington sait que trop bien .
L'Allemagne a remis des données privées protégés par la loi à la NSA pendant des années - rapports
Octobre 04, 2014 07:03
Le service de renseignement BND n'a pas réussi à protéger les données privées des citoyens allemands comme il a remis les données recueillies sur Internet à une plaque tournante du trafic de Francfort aux États-Unis, rapport des médias allemands citant des documents secrets.
Les documents cités par VDR et EDR télévision et le journal Süddeutsche Zeitung, qui ont cassé les nouvelles ensemble, ont été obtenus par le gouvernement fédéral au cours d'une enquête parlementaire en cours sur Service de sécurité nationale de l'espionnage américain sur le sol allemand.
Tout comme la NSA est interdit par la loi pour espionner les Américains, le BND n'est pas autorisé à espionner les Allemands. Donc, lors de la dernière année a été révélé que les deux services de renseignement avaient été de collaborer pour recueillir des données de communication au niveau du noeud d'échange Internet DE-CIX à Francfort, le BND avait pour produire des explications.
Le service allemand a dit qu'il avait un filtre en cours d'exécution, ce qui a empêché les données de citoyens allemands d'être recueillis et transmis à la NSA. Mais le système, qui a été revendiquée pour assurer la séparation "complet et sans faille" des données protégées était tout sauf irréprochable, et le BND savait, les rapports déclaré vendredi.
En fait, le filtre, appelé Dafis, ne pouvait retenir environ 95 pour cent des communications sensibles, les premiers essais tenues en 2003 ont montré. Il n'a pas été fixé d'ici à 2004, lorsque la collecte et la transmission des données a commencé et il y avait encore des problèmes en Juillet 2008, lorsque le programme a pris fin, les documents indiquent.
La participation de la BND dans le programme au nom de code «eikonal 'était nécessaire parce que la NSA n'a pas été autorisé un accès direct au noeud. Son propre examen dudit dire en dehors des données de communication étrangers et allemands totalement impossible. Mais le fait que les données allemandes seraient divulgués aux Américains et que cela peut être une violation de la loi n'a pas été signalé à la commission de contrôle parlementaire.
Le service de renseignement allemand a remarqué également que la NSA a essayé d'espionner des entreprises comme le géant aéronautique EADS et le gouvernement français dans le cadre de l'opération, selon la même source. L'enquête du Bundestag dans la espionnage de la NSA en Allemagne a été motivée par une série d'exposés sur la base de documents fournis aux médias allemand par dénonciateur Edward Snowden. La NSA aurait non seulement recueilli des informations de communication essentiel, mais aussi espionné sur la chancelière allemande Angela Merkel.
Les révélations provoqué un tollé chez les Allemands et fait le gouvernement prenne une position plus ferme sur les programmes d'espionnage américains. Après avoir échoué à obtenir un «non-espionnage 'accord de Washington, deux informateurs américains travaillant dans le BND ont été démasqués, les détails des opérations largement couvertes par les médias.
17 000 Macs infectés par le botnet contrôlé via Reddit
03 Octobre 2014 20:27
L'entreprise de sécurité russe Dr. Web a découvert une faille dans le système Mac OS X, qui permet aux pirates de contrôler les ordinateurs infectés en utilisant un service de recherche à Reddit. La société affirme qu'au moins 17 000 adresses IP uniques ont été piratés, principalement aux États-Unis. Les experts en sécurité Dr. Web ont découvert plusieurs menaces à la MAC OS X après avoir procédé à une vérification en Septembre, la société russe a déclaré dans un communiqué sur son site. "L'un d'eux s'est avéré être une porte dérobée complexe multifonctionnel qui est entré dans la base de données de virus comme Mac.BackDoor.iWorm, "dit la déclaration.
Il n'a pas encore été déterminé comment les écarts de logiciels malveillants, mais les experts russes dire qu'une fois qu'un Mac est infecté, le logiciel établit une connexion avec le serveur de commandes. "Il est à noter que dans le but d'acquérir une liste d'adresses de serveur de contrôle, le bot utilise le service de recherche en reddit.com, et - comme une requête de recherche - spécifie les valeurs hexadécimales des 8 premiers octets du hachage MD5 de la date du jour " , a déclaré la compagnie de sécurité. " La recherche de reddit.com renvoie une page Web contenant une liste de serveurs de réseaux de zombies et les ports C & C publiés par des criminels dans les commentaires aux minecraftserverlists de poste dans le cadre du compte vtnhiaovyd ".
"Les criminels ont développé ce logiciel malveillant en utilisant C ++ et Lua. Il convient également de noter que la porte dérobée fait un usage intensif de cryptage dans ses routines. Lors de l'installation, il est extrait dans / Application Support / Bibliothèque / Javaw, après quoi le compte-gouttes génère une p-liste fichier de sorte que la porte dérobée est lancé automatiquement, "la société a ajouté. L'Mac.BackDoor.iWorm est susceptible d'envoyer des e-mails de spam, les sites Web d'inondation avec le trafic, ou bitcoins mines. Dr. Web dit 17 000 Mac ont été compromis par le malware botnet comme de Septembre 26 plupart d'entre eux (4610) ont été aux États-Unis. Le Canada s'est classé deuxième, avec 1235 adresses comprises, suivis par le Royaume-Uni avec 1 227 adresses.
Le problème de la France est de ses politiques, et non pas son peuple
Des décennies de lâcheté et le populisme à travers le spectre politique ont conduit à le malaise du pays
Par Félix Marquardt 19:43 BST 3 octobre 2014
Si diatribe Andy rue de la France vraiment être pris au pied de la lettre ? Le directeur général de John Lewis peine hachée ses mots, appelant mon pays d'adoption "sclérosé, désespéré, pessimiste» et même «fini», ajoutant: «Je n'ai jamais été dans un pays plus mal à l'aise ... rien ne fonctionne et personne ne s'en soucie. "
Bien que la rue s'est excusé hier pour les remarques, qui étaient apparemment pince-sans-rire, il suffit qu'il soit moitié désolé. La France est dans un état déplorable, et les Français sont bien conscients (la popularité de François Hollande est le plus bas de tous les présidents français depuis la Seconde Guerre mondiale). Mais où il se trompe, c'est que nous ne nous soucions. Tout à fait. Nous ne savons tout simplement pas comment s'y prendre pour transcender l'atrophie.
Cela me rappelle de ces situations qui prennent inévitablement lieu à bord des avions emballés, quand un enfant jette une crise de colère, et les adultes dans le voisinage de devenir fou. Bien que le bruit est très aggravante, en gros tout le monde veut étrangler les parents, pas les enfants. Après tout, les enfants seront les enfants.
De même, on ne peut pas blâmer les syndicats, les fonctionnaires et les innombrables autres groupes d'intérêt pour sans cesse se mettre en grève et / ou de protester chaque fois qu'une tentative est faite pour moderniser la France ou introduire toute sorte de réforme significative. C'est ce qu'ils font. Le vrai coupable de leur comportement consternant, c'est la classe politique de la France, qui pendant des décennies a montré précisément zéro courage moral ou d'un véritable leadership.
Ce qui est étrange à ce sujet est que la France a l'une des marques les plus solides et pragmatiques dans le monde du capitalisme. Il dispose de plusieurs champions de classe mondiale dans plusieurs secteurs différents que tout autre pays de taille et de population comparable, mais ses politiciens continuent de prétendre que le français, l'un des peuples les plus de la mondialisation-savvy sur la terre, doivent être protégés du reste du monde.
Il y a un peu plus de deux ans, deux co-signataires et moi avons lancé le Mouvement Barrez-vous! ("Scram!"), Appelant les jeunes en France - où le chômage tourne autour de 25 pour cent pendant plus de trois décennies maintenant - de renoncer à notre passe-temps national de marcher entre les différents sites parisiens pour exprimer notre mécontentement et la place quitter le pays comme un moyen d'attirer l'attention des autorités.
En effet, comme dans la plupart des pays développés dans une situation désespérée, le capital humain est l'un des rares fonctions qui sauver la France du désastre total. De plus en plus, cependant, que le capital est d'ajouter à la prospérité dans la Manche, car s'il est difficile d'estimer précisément, la part du PIB britannique produite par les demi-million de résidents français à Londres est énorme et de plus en plus de jour en jour.
Si les jeunes étaient à quitter la France, notre pensée est allée, les politiciens auraient enfin à prendre des mesures pour les convaincre de rester. Comme nous avions tort. Deux ans plus tard, la situation est bien pire, le nombre de jeunes quittant le pays ne cesse de croître et notre mouvement est attaqué par les politiciens pour être anti-français - comme s'il y avait bien, patriotique et reconnaissant les Français qui restent d'une part et les mauvaises, antipatriotiques et ingrats de l'autre qui partent. Comme si les deux-et-un demi-million de Français qui vivent à l'étranger sont des lâches qui ont fui, des ambassadeurs les plus précieux du pays.
Mais le problème de la France n'est pas le français, c'est la classe politique française. Politique en France est devenue un concours de beauté d'idées sans incidence sur le monde réel. Les politiciens tels que chef de file du Front national Marine Le Pen, par exemple, n'ont pas de décrire comment ils ont l'intention de réaliser ce qu'ils promettent (sortie de l'euro, l'arrêt de l'immigration) - tout ce qu'ils ont besoin est de se concentrer sur la démagogie.
En vérité, quand il s'agit de la souveraineté; l'Union européenne; l'Allemagne; l'économie de marché; et le laxisme budgétaire ou sociale, la rhétorique et l'idéologie de l'ensemble des partis politiques est consternant similaire. Comme candidat à la présidentielle socialiste en 2012, M. Hollande a proclamé "la finance est l'ennemi". Mais quelques années plus tôt, le président conservateur Jacques Chirac avait lui reste, déclarant laissez-faire économique "une perversion de la pensée humaine". Ces jours-ci, la seule faille dans la politique française digne de ce nom n'est pas que soi-disant séparent droite et la gauche, mais que la séparation réactionnaires souverainistes, anciens et nouveaux, et pragmatiques réels attachés à la réforme grave - à commencer par une refonte complète des lois fiscales et sociales .
La France a oscillé depuis 35 ans entre les gouvernements impuissants, irresponsables et incompétents sans jamais éprouver un véritable réformateur. Trois décennies et demie de la lâcheté et le populisme à travers le spectre politique ont conduit à la crise démocratique actuelle du pays et la montée du Front national.
Le gouvernement actuel, même si elle lance enfin les réformes que le pays a tant besoin de, ne sauvera pas la gauche. L'ancien président Nicolas Sarkozy semble confiant l'élection présidentielle 2017 est son à gagner. Mais à moins qu'il convainc les Français qu'il peut fournir dans un deuxième terme les réformes qui, pour tous les gesticulations, il a clairement manqué d'introduire dans son premier, Marine Le Pen pourrait être bien sur son chemin à la présidence elle-même. Et puis les commentaires de l'homme de la rue ne paraîtront pas être une blague à part, mais malheureusement prophéties précises.
Faiblesse dans les bras et les jambes: maladie mystérieuse affecte les enfants américains
Fièvre, faiblesse dans les bras et les jambes - dans le Colorado et Boston souffrent de plus en plus d'enfants atteints d'une maladie étrange. Les médecins sont perplexes.
Colorado - Onze enfants ont été admis dans l'État du Colorado avec une mystérieuse maladie dans un hôpital pour enfants de la région. Les médecins étaient à une perte quand il s'agit de la cause, a rapporté la chaîne de nouvelles CNN États-Unis. "Il peut prendre des semaines ou des mois, jusqu'à ce que nous comprenons ce qui s'est passé", a déclaré Samuel Dominguez, les médecins de l'Hôpital pour enfants dans le Colorado.
Les enfants se sont plaints de divers symptômes: faiblesse dans les bras ou les jambes, parfois tous les membres sont affectés, les troubles et anomalies du système nerveux dans la moelle épinière. Même à Boston, quatre enfants présentent ces symptômes, les médecins signalent.
Une mère s'inquiète décrit «l'expérience étrange" dans une transmission comme suit: Tout a commencé avec une toux. Puis sa fille était devenue léthargique, la fièvre avait augmenté. Quand elle a visité un médecin, elle a envoyé ce retour à la maison: L'image de sang de l'enfant était beau, il doit prendre un repos, a informé le médecin.
Chez certains enfants, la D68 à entérovirus a été trouvé
Cependant, les symptômes ne se sont pas atténuées. Au contraire: Le lendemain, l'enfant de faiblesse dans ses bras plaint. «Je pensais, dramatisant ma fille et trompe la faiblesse juste avant" dit sa mère.
Mais la faiblesse musculaire était pire. Deux semaines après l'apparition des symptômes de l'enfant a été admis à l'hôpital. Hôpital des enfants dans le Colorado informé sur son site Internet au sujet de la mystérieuse maladie et donne des conseils pour les parents inquiets.
Certains des enfants étaient entérovirus D68 a déclaré que manifeste par de nombreux symptômes tels que les maladies respiratoires, de la fièvre ou une éruption cutanée. Au cours des dernières semaines ont été dans le Etats-Unis augmenté de façon spectaculaire le nombre de maladies virales signalés déclaration forte de l'autorité nationale de la santé. Mais d'autres traités dans le Colorado et Boston enfants n'ont pas été infectées par le virus de la D68. L'état des enfants est stable
L'autorité nationale de la santé a confirmé mercredi 500 cas de maladies respiratoires par D68 dans 42 états. Le virus a également été détecté dans quatre échantillons de la personne décédée. Cependant, il n'est pas clair si D68 ont joué un rôle dans la disparition du patient.
Le virus est très commun, surtout en fin d'été et à l'automne, l'autorité nationale de la santé parle de dix à 15 millions d'infections chaque année aux États-Unis. L'état des jeunes patients de l'hôpital du Colorado est stable. «Ils montrent également aucun signe d'amélioration forte", a déclaré Dominguez.
BOSTON MISE À JOUR: FBI guerre sur Marathon bombardement témoins se poursuit
Par James Henry WhoWhatWhy 4 octobre 2014
L'attentat du marathon de Boston est beaucoup plus important que ce qui a été reconnu, principalement parce qu'il est l'événement majeur de la sécurité nationale intérieure depuis 9-11 et a joué un rôle majeur dans l'expansion de la puissance de l'état de sécurité. Pour cette raison, WhoWhatWhy continue d'étudier les aspects troublants de cette histoire et le traitement des médias de l'establishment de celui-ci. Donc, même si elle glisse de l'actualité, nous allons explorer de nouveaux éléments de l'histoire régulièrement que le procès de Djokhar Tsarnaev approches.
*** Depuis le marathon de Boston bombardement il y a un an et demi, le FBI semble être intimidant, harcelant, et faire taire les amis et connaissances des frères Tsarnaev. Les avocats de Djokhar Tsarnaev ont remarqué trop: ils sont la difficulté à obtenir à quiconque de parler avec eux, des documents judiciaires récentes révèlent.
Dans ce WhoWhatWhy précédemment décrit comme le FBI "la guerre sur les témoins", le Bureau semble être en utilisant une stratégie de la terre brûlée de détruire tout ce qui pourrait être utile à l'«ennemi».
Le 29 Août, de Tsarnaev les avocats ont déposé une requête demandant une prorogation de plus de temps pour préparer leur défense, soulignant le fait qu'ils ont reçu seulement la moitié du temps de préparation moyen que les tribunaux fédéraux ont permis au cours de la dernière décennie pour les accusés jugés pour leur vie. (Le juge a accorder un délai de deux mois , tout en refusant la demande de la défense afin que le procès de Boston.)
Les avocats ont cité «exigences dépassé" dans la construction d'une défense adéquate de leur client: (1) le caractère international de l'enquête, y compris les barrières linguistiques et géographiques, (2) la grande quantité d'éléments de preuve qui doit être examinée, et le plus révélateur, (3) le climat d'intimidation et de peur créé par les efforts d'enquête du FBI depuis le bombardement. Ils écrivent:
Enquête de l'atténuation de la défense nationale a été menée dans une atmosphère de plus en plus de l'anxiété et l'agitation générée par les arrestations très médiatisées, les actes d'accusation, les poursuites, les déportations (et, dans un cas, le meurtre FBI) des membres de Djokhar et les groupes de pairs de Tamerlan Tsarnaev.
La plupart des nouvelles rapports pinceau sur cette dernière partie . Comme si la prise de vue à mort un homme non armé impliqué dans cette affaire, comme un agent du FBI a fait à l'ami de Tamerlan Ibragim Todashev-n'est pas pertinente pour les difficultés de l'équipe de la défense a eu à obtenir témoins de leur parler. Mais même moins extrême événements sont suffi à faire taire les témoins potentiels, tels que le mystérieux clôture de leurs comptes bancaires.
Les procureurs ont résisté à cette et une première tentative pour que le procès soit retardé. Les victimes ont le droit de voir la justice fait-vite, la pensée va.
Les victimes et leurs familles méritent certainement justice pour cette atrocité horrible. La vraie justice devrait inclure une comptabilité-chose pleine d'une enquête précipitée et unilatérale n'est pas susceptible de produire. Et bien sûr, Boston et le public américain mérite, et nécessité, la vérité, quelle qu'elle soit.
Pourtant, une lecture plus attentive du document de mouvement révèle activités du FBI qui semblent plus d'efforts pour cacher que pour éclairer.
Marche à la mer par le FBI
L'équipe de défense de Tsarnaev fait référence à la plus troublante et la plus anxiogène action par le FBI depuis l'attentat: le tir à la mort de l'ami de Tamerlan, Todashev. (Voir notre article antérieur sur les circonstances de casse-tête autour de cette fusillade, y compris l' histoire douteuse de l'agent qui a tiré.)
Certains des tactiques agressives du FBI décrites dans le document de la défense ressemblent intimidation pure et simple. Par exemple, les personnes "ayant le statut d'immigration légale ont été détenus pendant des heures et l'obligation de remettre leurs appareils électroniques lors de leur retour aux États-Unis."
Et jetez un oeil à cet extrait:
"L'enquête a été encore aggravée par un suivi agressif FBI suivi et l'interrogatoire des témoins potentiels, ainsi que par l'attention sans relâche des médias de nouvelles."
C'est une chose d'être agressive le repérage et l'interrogatoire des personnes soupçonnées de commettre des crimes, mais pour faire cela à témoins probablement innocents relents d'intimidation. L'intimidation des témoins est une tactique habituellement associé à la mafia ou cartels de la drogue accusés.
Notamment, ce «suivi» doit avoir été porté à l'attention des avocats de la défense par les témoins eux-mêmes, indiquant surveillance manifeste: «Nous te regarder."
Puis, plus loin dans le document:
"Ces conditions difficiles sont aggravés par une persistance des FBI re-entretien agressif des témoins potentiels - à l'occasion, en quelques heures d'une tentative de contact par l'enquêteur de la défense. "
En quelques heures d'une tentative de contact par l'enquêteur de la défense ? Est l'équipe de défense surveillé trop? (Nous tendu la main à l'équipe de défense de Tsarnaev en espérant qu'ils pourraient étendre à ce sujet, mais nous n'avons pas encore eu de réponse.)
Ce ne serait pas la première fois que le FBI a été pris d'espionnage sur les avocats de la défense dans un cas terrorisme de haute profil. Les avocats des accusés 9/11, Khalid Shaikh Mohammed allèguent que le FBI a été de les surveiller.
Que les conseillers juridiques sont surveillés directement ou tout simplement se laisser enfermer dans la surveillance des connaissances de Tsarnaev, l'effet est le même: le gouvernement fédéral savoir qui parle à qui, et quand.
C'est un statut d'immigrant de Nice que vous avez là ...
Les témoins qui ne sont pas citoyens américains-qui décrit la majorité des amis, de la famille de Tsarnaev, et beaucoup dans la communauté musulmane locale, sont particulièrement vulnérables à la manipulation de l'application de la loi. La menace d'expulsion est un danger clair et présent pour ces personnes, "indépendamment du fait que des accusations criminelles sont portées ou jamais prouvé contre eux," les avocats de Tsarnaev écrit.
En effet, une poignée de personnes faiblement connectés aux Tsarnaevs ont déjà été expulsé, ou eu une procédure d'expulsion engagées contre eux, malgré n'ayant rien à voir avec l'attentat du marathon de Boston. Ceux-ci comprennent:
- Konstantin Morozov : ami de Tamerlan, arrêté et emprisonné en attendant leur expulsion aurait après avoir refusé de porter un fil pour le FBI que le Bureau a demandé des informations sur l'un des amis tchétchènes de Tamerlan.
- Tatiana Gruzdeva : petite amie de Ibragim Todashev, expulsé après avoir parlé avec le Boston Magazine sur les circonstances entourant la mort de son petit ami.
- Ashurmamad Miraliev : ami de Ibragim Todashev, a été aurait refusé une demande pour un avocat pendant un interrogatoire par le FBI pour plus de six heures, et transféré dans un centre de détention de l'immigration où les procédures d'expulsion ont été engagées.
- Khousein Taramov : ami de Ibragim Todashev, a nié la rentrée aux États-Unis après avoir visité la Tchétchénie, en dépit d'une carte verte.
Pourquoi a pas que les médias «libéraux» de Boston fait plus de bruit à ce sujet ? Sans doute, la partie la plus dignes d'intérêt de la motion de Tsarnaev de prorogation potentiel d'intimidation de témoins-a été passé sous silence ou ignorés dans la plupart des comptes rendus des médias traditionnels.
Le chapitre de la Floride du Council on American-Islamic Relations tendit la main pour les médias et le public à dénoncer les actes d'intimidation et de harcèlement des amis et des associés Todashev-et a obtenu une juste quantité couverture médiatique par leurs médias locaux. La même chose ne peut être dite pour la zone presse Boston.
Ont-ils, fût-ce indirectement, été intimidés, trop ? Les médias de Boston a toujours eu une relation étroite avec la police, et quand il tant soit peu contesté la police, a trouvé ses sources habituelles (et nécessaires) fermés.
Toutefois, si jamais il y avait un moment pour la presse locale pour faire la bonne chose, c'est ça sûrement.
[Vidéo] Dmitri Rogozine, Vice-Premier ministre de la Fédération de Russie, expose la stratégie russe face aux sanctions de l’Occident
4 octobre 2014 The French Saker
Cette passionnante interview de Rogozine, réalisée par Vladimir Soloviev, est passée le 21 septembre 2014 sur la chaine russe Rossia 1, dans le journal télévisé (Vesti). Le Vice-Premier ministre de la Fédération de Russie y expose sans retenue la position de la Russie face aux sanctions de l’Occident (notamment face à la France), et les investissements que mène le pays pour développer son industrie de l’armement. A regarder avec sous-titres (36 mn): http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/04/video-dmitri-rogozine-vice-premier-ministre-federation-russie-expose-strategie-russe-face-aux-sanctions-loccident/ ou à lire en intégral sous forme d’un article, en dessous de la vidéo. The French Saker
ROGOZINE INTERVIEWÉ EN VIDÉO PAR SOLOVIEV russe sous-titré en anglais et en français Télécharger les fichiers des sous-titres français et anglais au format .txt (si vous voulez par exemple le traduire dans une autre langue, nous envoyer le fichier traduit à cette adresse). Transcription : Marina (Saker russe), Katya (Saker Océanie) & CG (Saker russe). Traductions et édition : Katya & Daniel (Saker français). Production : Marina, Katya & Augmented Ether. Editing & Production: Augmented Ether (Oceania Saker) Retrouvez toutes nos vidéos sous-titrées en français (et en d’autres langues) sur notre chaine Youtube TheFrenchSaker TV
Vladimir Soloviev (VS) : Bonsoir et bienvenue à Une soirée avec Vladimir Soloviev. Du lundi au jeudi, après l’émission Vesti [le Journal télévisé], nous discuterons de l’actualité du jour avec ceux qui font de la politique, qui influencent la politique et qui ont un point de vue particulier sur ce qui se passe. Avec nous en studio, nous avons le Vice-Premier ministre de la Fédération de Russie, M. Dmitri Olegovich Rogozine. Nous verrons comment le complexe militaro-industriel de la Russie répond aux sanctions, pourquoi les Français craignent de briser le contrat Mistral et ce que l’ancien représentant auprès de l’Otan pense de ses collègues de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Dmitri Olegovich, permettez-moi de féliciter tous ceux qui sont associés à l’industrie.
Dmitri Olegovich Rogozine (DOR) : Le 19 septembre de chaque année, nous célébrons la Journée des armuriers russes.
VS : Nous avions coutume de juger leur situation enviable. Nous avions aussi l’impression que nos armes étaient meilleures. Puis est arrivée une sombre décennie, où même nos armes semblaient avoir disparu, que tout ce qui nous restait, c’était des Kalachnikovs rouillées. Récemment, l’Otan a dit que l’armée russe progressait à grands pas. Est-ce à dire que nous avons de quoi combattre ? Objectivement, qu’avez-vous été en mesure de faire depuis votre nomination récente ? Quels résultats avez-vous obtenus ?
DOR : Les armes modernes sont devenues des armes intelligentes. C’est le nom qu’on leur donne. Au lieu de n’être un simple utilisateur de ces armes, le soldat en assume le contrôle. Notre principale tâche aujourd’hui, c’est d’éloigner les soldats de la zone de tir ennemie. Ils doivent donc utiliser une arme moderne pouvant être contrôlée à distance. Cette technologie du XXIe siècle est complètement différente. Nous étions conscients que nous devions faire un énorme pas en avant dans le développement de l’ensemble du complexe militaro-industriel. Tous savent quelles sont les conditions qui prévalaient : 20 ans sans financement, le pays n’avait pas les moyens d’investir dans la science militaire, ni d’embaucher le nouveau personnel requis par les bureaux d’études et les usines. Le vieillissement du personnel et de la technologie des armes a créé un énorme fossé entre la Russie et les principaux pays occidentaux au chapitre de l’armement et de l’équipement militaire.
VS : En fait, nous étions en train de perdre une guerre sans même y être entrés.
DOR : Nous avons été confrontés à l’étendue du problème pendant les deux opérations au Nord-Caucase, en subissant d’énormes pertes de personnel militaire. Le système en soi a changé énormément en ce qui concerne l’utilisation des armes, mais nous étions restés dans la mentalité d’après-guerre du milieu du XXe siècle. Il y a eu ensuite la guerre 2008, l’opération visant à imposer la paix avec Saakachvili, l’agresseur géorgien de l’époque, une guerre que nous avons gagnée grâce à la force et à la détermination des soldats russes. Sauf que nous trainions de la patte en matière d’armement, de reconnaissance, de communications, de commande et de contrôle. Nos véhicules blindés ne nous donnaient même plus l’avantage de la dissimulation et de l’efficacité des tirs, entre autres choses. À la suite de cela, des décisions radicales ont été prises et réalisées dans le cadre du programme d’armement de 2011-2012. En cette 3e année du programme, l’objectif est le suivant : 30 % des armes des forces terrestres et navales doivent être ultra modernes d’ici 2015 et 70 % d’ici 2020. En fait, nos forces terrestres et navales seront les mieux armées et équipées du monde.
DOR : En termes d’efficacité, de qualité et de prix, je crois que nous pourrons atteindre cet objectif. Nous devons fabriquer des armes plus simples et moins onéreuses que celles des USA. L’efficacité de leur utilisation doit être égale ou supérieure à celle des USA.
VS : Cela repose sur une base scientifique ?
DOR : Bien sûr. Les USA dépendent non seulement de leur grande puissance militaire, mais ils s’en servent pratiquement comme solution à tous leurs problèmes économiques. Pourquoi ont-ils des corps expéditionnaires ? Pourquoi ont-ils des porte-avions capables de se déployer très loin des États-Unis ?
VS : Parce que c’est leur manière de régler leurs problèmes économiques.
DOR : C’est une vieille recette éprouvée par la mafia jadis : laisser un fusil traîner sur la table rend les négociations plus efficaces. Ce qui revient à dire qu’on peut régler bien des choses avec de belles paroles, mais beaucoup plus en les disant avec un fusil dans les mains. C’est exactement ce que font les Américains. Ils disposent aussi d’un énorme réseau d’États satellitaires, composé principalement de ses alliés européens membres de l’Otan, dont ceux qui ont signé le Pacte de Varsovie. Ils ont aussi leurs propres armées, leurs propres forces nationales. Il n’y a pas d’armée de l’Otan proprement dit. L’Otan est le cumul des forces armées nationales de tous les pays formant cette alliance. Après avoir évalué la menace militaire, nous devons comprendre que nos armes doivent pouvoir riposter, non seulement à l’attaque d’un agresseur, mais aussi de pays regroupés à la fine pointe de la technologie, qui pourraient utiliser leur force contre nous. Il n’est pas nécessaire de fabriquer des tonnes d’armes, comme l’Union soviétique, et ne pas savoir quoi en faire. Nous devons créer une armée compacte, mobile et pouvant être transférée partout où la guerre menace.
VS : Comme les exercices militaires le démontrent, pour nous, il n’y a pas de frontières.
DOR : Notre territoire est immense, le plus grand du monde, et notre population est petite, 145 millions d’habitants, l’équivalent de la population allemande et française combinée. Pour protéger un si grand pays, notre population devrait s’établir à 600 millions de personnes. Notre tâche consiste donc à créer une arme qui permettra à chaque soldat et officier de remplacer cinq personnes. Nous devons donc disposer de beaucoup d’armes, chaque officier et membre du personnel militaire devrait être formé pour devenir un soldat universel, capable de manœuvrer des machines complexes. Comme notre population est clairsemée, nous devons chérir la vie de chaque soldat, le positionner le plus loin possible des zones de tir.
VS : Ce qui veut dire qu’il faut financer les percées dans le domaine scientifique de pointe. Nous devons avoir une longueur d’avance sur le monde, car si nous traînons derrière, nous perdrons. Allons-nous dans la bonne direction ? Aurons-nous les types d’armes qui vont, comme disait M. Poutine, surprendre nos collègues occidentaux ?
DOR : Nous devons décider si nous voulons vraiment surprendre nos collègues et il n’est pas nécessaire pour cela d’étaler toutes sortes d’armes. Certaines choses doivent être gardées secrètes et utilisées pour surprendre à un moment crucial, question de donner une douche froide à un adversaire trop bouillonnant. Si je peux me permettre, l’acquisition de la base technique requise pour les forces nucléaires stratégiques avance à grands pas. En fait, ces forces seront modernisées non pas à 70 %, mais à 100 %. Il y a un mois, le président a examiné notre rapport sur l’ajout de 3 nouveaux sous-marins stratégiques. Nous sommes en train de mettre en place une flotte de sous-marins nucléaires. La flotte comprend des vaisseaux porteurs d’arme nucléaire stratégique capables d’atteindre un pays de n’importe quel continent qui déciderait soudainement de nous attaquer et menacer nos intérêts nationaux vitaux. Elle comprend aussi des vaisseaux multifonctionnels ayant la capacité de navigation autonome qu’il faut pour contrer tout obstacle et s’engager dans une confrontation armée avec toute la flotte ennemie. Voilà pour ce qui est de la force nucléaire navale. Passons maintenant aux Forces de missiles stratégiques. Le président a déjà adopté les stratégies et leur mise en œuvre a commencé. En premier lieu, nous avons maintenant modernisé pratiquement toute notre flotte de bombardiers stratégiques. Nous avons restauré la puissance de nos moteurs uniques en soi, que nous avions perdue. À l’usine Kuznetsov de Samara, nous avons repris la production des moteurs HK-12, HK-25 et HK-32, qui ont une énorme réserve dont peuvent profiter les bombardiers stratégiques. Nous avons déjà établi un cadre de travail en vue de la création d’un complexe d’aviation perfectionné pour les avions de longue portée. Des travaux de conception sont en cours afin de créer un bombardier lourd, un appareil performant qui remplacera les appareils stratégiques hérités de l’ère soviétique. En ce qui a trait aux Forces de missiles stratégiques, les missiles lourds actuellement en service remontent à l’époque soviétique et ont été fabriqués à l’usine Uzmash, en Ukraine. Il s’agit de missiles lourds Voevoda, que les Américains ont surnommé Satan. Leur vie utile tire à sa fin, mais nous avons déjà entrepris la construction d’un nouveau complexe de missile, qui remplacera le complexe existant.
VS : Nous n’avons plus à compter sur la coopération de l’Ukraine.
DOR : Les pièces électroniques, les moteurs, les ogives nucléaires, les pièces particulières et les systèmes de gestion de dispositif, tout est fabriqué en Russie.
VS : Dmitri Olegovich, la rupture avec les fournisseurs ukrainiens a-t-elle été pénible ? Les spécialistes ukrainiens se sont-ils tournés vers nous ? Nous ont-ils demandé de travailler avec nous ? Se pourrait-il que des équipes au complet aient jugé qu’il n’y avait pas d’avenir en Ukraine et qu’ils devraient être en Russie à la place ?
DOR : Nous ne devons pas oublier que les spécialistes ukrainiens sont arrivés en Russie non seulement après les événements récents, mais aussi bien avant. La désintégration de l’industrie ukrainienne s’est amorcée avec l’effondrement de l’URSS. Les gens ne se souciaient plus de rien même à cette époque. Différents clans se disputaient la mainmise du pays et étaient à couteaux tirés. L’industrie, tous s’en balançaient. Toutes les usines ukrainiennes sont vieilles et leur technologie date de l’époque soviétique. Quand nous parlons aujourd’hui de substitution aux importations, cela ne veut pas dire que nous copions les produits ukrainiens pour les fabriquer dans nos usines. Dans le cadre de notre politique de substitution aux importations, nous montons des installations complètement neuves – des systèmes d’alimentation ou de contrôle pour nos armes qui font partie d’une nouvelle génération à plus-value. La coupure est bien sûr douloureuse à certains égards, mais pas du point de vue technologique. Les sommes dépensées ne sont pas faramineuses, tout est comptabilisé. Dans deux ans et demi au plus tard, nous aurons remplacé tout ce que l’Ukraine nous fournissait jusqu’au dernier moment. Le problème se trouve ailleurs. Pour l’Ukraine, les jeux sont faits. L’Ukraine a complètement cessé d’être un pays industriel. Les pays occidentaux ne veulent pas de ses produits dépassés, d’autant plus qu’ils ont leurs propres fabricants. Ce que les Ukrainiens font maintenant, c’est du suicide. Les autorités ukrainiennes bloquent à la frontière des produits fabriqués dans les usines ukrainiennes, comme des turbines à gaz pour la flotte de surface de la Russie (usine Zorya-Mashproekt à Nikolaiev), des moteurs (usine Motor Sich à Zaporijia) et des missiles Zenit (usine Uzmash à Dnipropetrovsk), pour lesquels nous avons déjà payé. Quel paradoxe. Tout va finir par pourrir, y compris la compétence ukrainienne dans les domaines scientifique et industriel. Je dis cela avec beaucoup de regret. Je vais vous dire une chose. Nous pensions encore, à la fin de l’année dernière, que nous pourrions remédier à la situation. À ce moment-là, le président Poutine a déployé tous les efforts possibles pour sauver l’Ukraine du gouffre dans lequel elle est tombée. Au début décembre, M. Poutine m’a dépêché en Ukraine. En une journée j’ai visité les chantiers navals de Nikolaiev, Zaporijia et Dnipropetrovsk, le soir j’étais à Kiev et le matin suivant j’étais de retour à Moscou. J’ai eu des réunions avec plusieurs scientifiques et ingénieurs éminents, qui étaient inflexibles dans leur position en faveur d’une coopération avec la Russie. Nous avons convenu de créer des centres d’ingénierie conjoints. Tout pouvait encore être rectifié.
Le 21 février, quand le coup d’État a été fomenté, je devais prendre un vol vers Kiev à la demande du président. J’ai stoppé la voiture à l’entrée de l’aéroport, parce qu’il était clair que c’en était fini de l’Ukraine. C’est une tragédie personnelle pour bien des gens qui vivent en Ukraine, des gens qui ont fréquenté les mêmes écoles scientifiques que nous, qui croyaient que la coopération entre la Russie et l’Ukraine était incontestable. Aujourd’hui, ils n’ont d’autre choix que de se tourner vers le commerce de détail. Mais je crois qu’un autre choix s’offre à eux : déménager en Russie, revenir vers nous. Et croyez-moi, ce processus est déjà enclenché. Il y a quelques mois, en été, j’étais au chantier naval de Komsomolsk-sur-l’Amour. Des centaines de spécialistes ukrainiens y travaillent. Ils sont arrivés il y a 10 ans. Ils ne sont pas prêts à retourner en Ukraine, ils ont maintenant de la famille en Russie. Ils ont obtenu la citoyenneté russe à la suite de l’adoption d’une loi qui leur donnait la préférence en tant que compatriotes. Ils se réjouissent de pouvoir poursuivre leur carrière de scientifiques, spécialistes et ingénieurs dorénavant en tant que Russes vivant en Russie. Ils vont tout faire pour s’assurer que notre complexe militaro-industriel vienne à bout de tous ces problèmes.
VS : Dmitri Olegovich, qu’en est-il des constructeurs de navire français, allons-nous aussi les embaucher ou obtenir les Mistral d’une façon ou d’une autre ?
DOR : En fait, je serais très heureux d’embaucher aussi les constructeurs de navire français.
VS : Quelle histoire étrange à propos des Mistral…
DOR : Et je ne blague même pas. À partir de maintenant, nous allons réunir les meilleurs spécialistes au monde. Les Américains avaient l’habitude d’aller chercher les plus grands cerveaux du monde et un nombre élevé de nos spécialistes sont déménagés aux USA et dans d’autres pays occidentaux après l’effondrement de l’Union soviétique. Aujourd’hui, nous sommes en train d’inverser ce processus.
VS : Nous ne sommes pas les seuls à avoir vécu cela. Peu de gens savent que l’industrie des moteurs de fusées aux USA, on la doit à Werner von Braun et à ses collègues allemands, qui ont été forcés de s’établir en Alabama contre leur gré après la Seconde Guerre mondiale. Bon nombre des réalisations des USA ne leur appartiennent même pas.
DOR : Même aujourd’hui, les fusées américaines Atlas et Antares sont propulsées par des moteurs russes. Il s’agit d’un moteur russe MK-33, créé en Union soviétique en 1970. Les USA nous en achètent encore et s’en servent pour transporter leurs charges dans l’espace. Ce moteur a été spécifiquement conçu pour le programme lunaire de l’Union soviétique. Le programme n’a pas été déployé, mais il nous reste encore plus d’une centaine de moteurs.
VS : Mais vous leur avez proposé une alternative : Vous voulez un rideau de fer ? Alors utilisez un trampoline pour vous rendre à votre station. Vous ne voulez pas de nos moteurs ? Utilisez un trampoline.
DOR : Bien, les Américains – leur comportement est amusant, plutôt sélectif… Ils disent : nous voulons causer des problèmes à l’industrie spatiale russe, à l’industrie des moteurs de fusées russes. Ils essaient de nous évincer du marché qui a donné la possibilité à des entreprises russes de lancer des satellites d’autres pays. L’argent ainsi amassé, nous l’investissons dans le développement de notre industrie. Les Américains tentent de nuire autant que possible au développement de l’industrie spatiale russe. Mais par rapport à la Station spatiale internationale, ils disent : « Nous ne devrions pas y toucher, c’est un projet conjoint formidable, qui se soucie de l’ensemble de l’humanité ». Nous leur répondons : « Écoutez les gars. Vos navettes ne sont plus en service ». Jusqu’à 2018, les USA n’auront aucun moyen de mettre leurs astronautes en orbite pour atteindre la Station spatiale internationale. Jusqu’en 2018, ils dépendent entièrement de notre bonne volonté à les transporter dans notre fusée Soyouz-2-1B, en compagnie de notre équipage. C’est ainsi que fonctionnent leurs sanctions : s’ils tirent profit de quelque chose, ils n’y touchent pas. S’ils n’en tirent pas profit ou qu’ils acceptent de prendre un risque, ils imposent des sanctions.
VS : Et les Mistral ? Il est clair que les Américains ont fait pression sur la France pour qu’elle prenne une décision aussi étrange. En avons-nous besoin ?
DOR : Bien, d’abord, le paiement a été fait, en réponse à un besoin criant. Soit ils nous remboursent, soit ils livrent les navires. Le navire en soi, le Mistral, est un grand bâtiment de projection et de commandement. Je crois personnellement que nous pouvons nous passer de ce contrat. Nous avons la capacité d’assembler les grands blocs de ce genre de navire. Nous ne possédions pas cette capacité auparavant, parce que tous les gros navires (dont les porte-avions du projet soviétique) étaient assemblés dans les chantiers navals de Nikolaiev. Nous n’avons jamais construit ce genre de bâtiment. Mais, le 16 novembre dernier [2013], nous avons livré à nos collègues indiens le porte-avion léger Vikramaditya, l’ancien croiseur lance-missiles Amiral Gorshkov, dont le déplacement s’établit à 45 000 tonnes. Ainsi, en remplissant le contrat et en gagnant beaucoup d’argent, nous avons prouvé que la Russie est maintenant capable d’assembler ce type de porte-avions ultra-moderne. Absolument. Le savoir-faire associé à la construction d’un porte-avion est ce qui compte le plus dans le secteur de la construction navale. Il va donc de soi que nous pouvons construire un bâtiment de projection et de commandement, de conception plus simple. Le problème avec le Mistral, c’est que ce navire est conçu pour le climat méditerranéen. Il ne convient pas vraiment aux rigueurs de notre climat. Ils ne pourront naviguer sur nos mers du nord. Nous avons déjà déterminé où ils seront basés.
Mais nous devons garder à l’esprit que le jeu auquel se prête la France avec les Américains, en promettant la livraison du navire à la Russie un jour et le contraire le lendemain, en dit long sur son comportement pas très décent. D’abord parce qu’un tiers du navire a été assemblé en Russie. Les parties de la poupe du Mistral ont été assemblées dans le chantier naval de la Baltique à Saint-Pétersbourg. Par conséquent, s’ils veulent garder le navire, nous allons enlever la poupe, la ramener et en intégrer les parties à d’autres navires. Je doute qu’ils puissent utiliser leurs navires. Leurs moitiés de navire pour être plus précis. Deuxièmement, l’argent a été versé, ce qui veut dire qu’ils doivent nous rembourser et payer des pénalités. Troisièmement, la France perd non seulement de l’argent, mais aussi sa réputation de fournisseur fiable sur le plan de la coopération militaro-technique. S’ils veulent salir leur réputation, tant mieux pour eux ! Mais qu’ils nous remboursent l’argent et nous remettent la poupe. Quant à leur réputation, Au revoir !
VS : Qu’en est-il de notre réputation et de notre position sur les marchés internationaux ? Il est évident que les gros capitaux proviennent non seulement du pétrole et du gaz, mais aussi de la vente d’armes. Comme les événements tragiques en Syrie et en Irak le démontrent, nos armes sont en demande. L’armée irakienne, formée par les USA, et qui utilise des armes américaines, se fait malmener par des diplômés des universités militaires russes, qui utilisent de l’équipement soviétique. Ce qui veut dire que notre équipement militaire trouve preneur. Mais pouvons-nous continuer d’occuper ces marchés avec les sanctions ? Sentons-nous cette grande pression, qui veut nous forcer à reculer et à dire « Allez les gars, vous pouvez entrer et y rester » ?
DOR : Les sanctions occidentales qui nous sont imposées visent essentiellement deux cibles. La première cible est la fourniture de machines-outils, c’est-à-dire de machines modernes, avec lesquelles nous pouvons moderniser la technologie. La seconde cible, ce sont les composants électroniques, c’est-à-dire la micro-électronique, notamment dans l’industrie spatiale, et qui sont capables de résister au bombardement par des particules lourdes. Dans l’espace, il va de soi que les composants électroniques sont sensiblement différents. Ce genre de composants, nous en produisons très peu. Dernièrement, le marché s’est ouvert. Comme l’industrie des moteurs de fusées et des engins spatiaux n’est pas entièrement consolidée, nos entreprises préféraient s’approvisionner en composants électroniques auprès de l’Occident. Comme ils connaissent notre dépendance à cet égard, ils ont décidé de frapper dans ce secteur. Mais nous avions prévu le coup. Pour ma part, je le savais dès mon entrée en fonction au gouvernement. Nous avons déjà donné les instructions nécessaires pour démarrer la production, en Russie, de tout le nécessaire. Cependant, ce que nous ne pouvons ou n’avons pas le temps de faire, c’est de favoriser la participation d’autres pays qui ont des échanges commerciaux avec nous. Il est vrai que c’est tout un défi, mais je peux garantir que nous trouverons une solution, parce que pour nous, les sanctions mettent à l’épreuve notre caractère national. Les périodes les plus difficiles sont les plus propices à l’épanouissement des plus grandes qualités de notre caractère national.
VS : Dmitri Olegovich, au Forum économique de Sotchi, les partisans du modèle de Gaidar, des libéraux candides, ont dit que notre principal problème budgétaire, c’est que trop d’argent est consacré au complexe militaro-industriel. Ce que vous dites semble aller dans la direction opposée, soit qu’il est nécessaire de se doter d’une ingénierie de précision, des dispositifs électroniques spéciaux, de personnel dûment formés et des établissements d’enseignement nécessaires. Le complexe militaro-industriel est donc devenu un moteur du développement. Comment allez-vous concilier ces approches divergentes au sein d’un même gouvernement ?
DOR : Je dois avouer que ce sujet revient constamment dans mes discussions avec mes collègues. Nous avons des points de vue différents. Mais, quand nos décisions définitives sont prises, nous essayons de ne pas en débattre publiquement, mais nous avons des discussions animées entre nous. J’ai soulevé à maintes reprises la question de la politique du crédit, parce que personne n’est jamais arrivé à faire croître l’industrie de 12 %.
VS : C’est impossible.
DOR : En effet, c’est impossible. Premier enjeu. En Occident, les taux d’intérêt des prêts sont de 3 ou 4 %. Comment pouvons-nous comparer notre industrie à celle de l’Occident ? Leur position est beaucoup plus enviable. Pas de sanctions, personne ne les empêche de travailler et la politique bancaire appuie l’industrie. Nous n’avons rien de cela. Nous n’allons pas en expliquer les raisons, mais c’est un fait. C’est pourquoi le gouvernement a pris la décision de compenser la prime supplémentaire sur les taux d’intérêt imposée aux entreprises du complexe militaro-industriel en leur fournissant du crédit, dans le cadre du budget. C’est une mesure cruciale. Dans son message adressé à l’Assemblée fédérale de Russie en décembre dernier, M. Poutine a exigé de la Commission militaro-industrielle qu’elle élabore un programme pour transférer la technologie de l’industrie de la défense à l’industrie civile. Lorsque les commandes de l’industrie de la défense diminuent, une fois les forces terrestres et navales entièrement équipées d’armes modernes, pour que les usines continuent de fonctionner, elles devraient être en mesure de fabriquer des produits de haute technologie similaires pour l’industrie civile. Je crois que c’est absolument crucial. Par exemple, dans l’industrie aérospatiale militaire, la présence d’un seul lieu de travail en crée neuf autres dans d’autres secteurs de la technologie de pointe, comme l’électronique, la métallographie et ainsi de suite. Elle entraîne aussi dans son sillage des secteurs qui ne sont pas directement liés à l’industrie militaire, comme la métallurgie et, une fois de plus, l’électronique, les matériaux composites et bien d’autres encore.
Second point. Nous poursuivons délibérément une politique visant à ce que chaque entreprise consacre une part de sa production à l’industrie civile. À l’heure actuelle, elle oscille de 25 à 27 %. Mais d’ici 2020, elle s’établira à 50-50 %. Pourquoi est-ce important ? Premièrement, les entreprises en profiteront. Aujourd’hui, elles ont des contrats dans le marché de la défense, mais demain elles pourraient en avoir moins. Il leur faut le filet de sécurité que constituent les fournitures au marché civil. Deuxièmement, il y a un transfert de la technologie. Par exemple, en mettant au point la technologie requise pour l’usine d’assemblage d’avions de Komsomolsk-sur-l’Amour, qui assure l’assemblage final de l’avion Sukhoi Superjet, nous avons aussi créé une technologie pouvant servir au combat contre des chasseurs. L’usine fabrique aussi des appareils tactiques comme le SU-35C (Sukhoi Su-35s), un chasseur de cinquième génération. C’est la même chose partout. Comme au chantier naval de Sevmash, à Severodvinsk, qui fabrique des sous-marins et de puissants navires de surface. Là-aussi, ils créent de la technologie destinée aux opérations civiles.
VS : Mais l’inverse est aussi vrai. Je vous ai vu sur une motoquad à Toula.
DOR : Non !
VS : Avec une mitraillette.
DOR : À Klimovsk, hier.
VS : À Klimovsk, oui. Le Tachanka-Tulchanka [nouveau quad de combat fabriqué à Briansk]
DOR : C’est le projet conjoint exclusif d’une entreprise privée de Briansk. Ils fabriquent des motoquads de 300 et 650 cc. Elles sont puissantes et solides. J’en ai essayé une hier. Il y a aussi les motoneiges. Avant, nous achetions ce genre de véhicule du Japon. Nos troupes aéroportées ont besoin d’équipement léger, en plus de ce que l’on voit dans les parades. Ils ont demandé aux ingénieurs de concevoir une motoquad sur laquelle deux tireurs peuvent se mettre en position de tir, viser leur cible et quitter immédiatement la zone de combat. Hier, les forces spéciales de l’armée m’ont montré comment ça fonctionne, puis j’ai essayé. J’ai bien aimé.
VS : La commande provient donc du ministère de la Défense ? Jusqu’à quel point les gens vous croient-ils ? Les gens se tournent-ils vers l’industrie de la défense ? Leurs salaires ont-ils augmenté ? L’âge moyen dans l’industrie de la défense a-t-il changé ?
DOR : Chaque année, les salaires augmentent de 15 %. Je ne crois pas que les salaires sont aussi élevés dans les autres industries. Ils sont supérieurs à la moyenne dans les régions où des entreprises liées à la défense sont présentes. Nous comptons 1 352 entreprises liées à la défense. Cela représente deux millions de personnes.
DOR : Pour ce qui est des jeunes, cette année, le programme d’études collégiales en ingénierie a accepté 11 000 personnes. D’ici 2020, il nous en faut 38 000 de plus. Avec de tels volumes, nous allons sûrement régler le problème. Cette année, de concert avec le ministère de l’Éducation et des Sciences, nous avons lancé un nouveau programme. Une entreprise liée à la défense peut se joindre au gouvernement en vue de financer conjointement la formation de spécialistes pour le complexe militaro-industriel. Avec 43 000 roubles, on peut unir nos forces et assurer un bon financement public à la formation d’un excellent professionnel. Il y a trois ans, l’âge moyen dans l’industrie de la défense était de 49 ans. Il y a cinq ou six ans, il était de plus de 50, dont bon nombre de vétérans de 60 à 65 ans. Mais cette année, il se situe déjà à 45 ans. L’arrivée des jeunes fait baisser l’âge moyen. Et quels jeunes ! Les gars ont soif d’apprendre. C’est un plaisir de travailler avec eux. J’en rencontre partout. J’étais récemment au OKB Lulki [Bureau d'études expérimental, une filiale de UMPO], qui fabrique des moteurs pour les avions de combat. J’ai parlé aux personnes en charge. Puis les gars sont arrivés, de jeunes professionnels et concepteurs. Nous avons fermé la porte pour que les chefs ne puissent entrer. J’ai dit : « Dites-moi ce que vous avez en tête ». Ils m’ont répondu : « Nous avons de nouvelles idées ». Ils ont sorti des plans. Il était question de développement de nouveaux moteurs de 15 à 30 tonnes de poussée. Un concept entièrement unique. J’ai soumis tout cela au financement, au fonds constitué pour les recherches prometteuses. Je mise sur ces gars. Ils vont contribuer à l’essor de l’industrie de la défense, sinon de tout le pays.
VS : Le chef du complexe militaro-industriel est Vladimir Vladimirovitch Poutine. Êtes-vous son assistant ? Comment communiquez-vous avec lui ? Quel est votre travail habituel ?
DOR : Premièrement, le président se réunit régulièrement avec tous les responsables du développement de l’industrie. Il tient aussi des réunions avec les militaires, habituellement en mai et en novembre, pour discuter des questions liées à l’industrie de la défense. Il écoute non seulement les commandants en chef, mais aussi les personnes qui prennent des décisions relatives aux commandes d’équipement militaire pour le ministère de la Défense. Derrière les portes closes, il y a des discussions animées avec les concepteurs en charge. Qu’est-ce que la commission militaro-industrielle ? Avant, elle faisait partie du gouvernement, et j’en étais le chef à titre de Vice-premier ministre. Mais j’ai demandé au président d’en augmenter l’importance en la mettant sous responsabilité présidentielle. C’est important en raison de la situation inhabituelle que nous vivons. Nous n’avons pas suivi le courant. Plus tard, je l’espère, les choses vont revenir à la normale. Maintenant il y a une rupture et nous devons en tenir compte.
Dans la situation géopolitique actuelle, nous devons de toute urgence, et rapidement, fournir aux forces terrestres et navales tout le nécessaire, pour qu’elles soient craintes et respectées. Par ailleurs, nous devons moderniser entièrement l’industrie, avant car si on veut fabriquer des produits modernes avec des machines Krupp de 1945, ce sera totalement inefficace. Par conséquent, nous devons amener l’industrie à travailler autrement, créer une nouvelle industrie, bref, amener une nouvelle industrialisation dans l’ensemble du pays. Le troisième enjeu, nous en avons parlé au début. C’est de mettre sur pied un programme en vue de la création d’armes nouvelles intelligentes, qui relèvent de la science de pointe. Le programme d’armement existant est lié principalement à la réalisation du potentiel scientifico-technologique unique établi pendant l’ère soviétique, mais qui n’a pas été exploité, pour diverses raisons. Aujourd’hui, cette réserve est épuisée. Voilà ! Nous n’avons plus rien. C’est pourquoi le concepteur en chef doit être élevé à un rang supérieur, afin que le président puisse communiquer avec lui facilement. Le concepteur en chef ne devrait pas se contenter de concevoir un produit, que ce soit un char ou un avion.
VS : Il doit être comme Korolev [le fondateur du programme spatial soviétique].
DOR : Exactement ! Il doit être un intégrateur de systèmes, le fondateur et le créateur d’une nouvelle section. Nous devons encourager ce genre de personnes dans les années qui viennent, qui deviendront les maîtres de la science fondamentale à l’Académie russe des sciences. L’Académie aura alors une raison d’être. Ces trois problèmes doivent être réglés simultanément, avec un quatrième : la formation. Cet aspect requiert une orientation personnelle de la part du président.
VS : Nous nous connaissons depuis des années, 1986 en fait. Votre père suivait la même direction et a obtenu honneurs et récompenses. Vous devez être heureux de poursuivre dans la voie de votre père. Avez-vous le sentiment que votre travail soit en quelque sorte prédéterminé (je parle non seulement de ce que vous faites pour la fonction publique, mais aussi de vos obligations familiales) ?
DOR : Mon fils y travaille aussi. Lui aussi est dans l’industrie de la défense, comme chimiste. Il va défendre sa thèse. C’est d’ailleurs son anniversaire aujourd’hui.
VS : Félicitations !
DOR : Après cette interview, je m’en vais directement à Toula.
VS : Toula ?
DOR : Oui. Il y travaille. Il y est déménagé avec sa famille, où il possède sa propre entreprise. Je tiens à dire que pour moi, mon travail est une question d’honneur.
VS : Nous vous remercions de votre temps Dmitri Olegovich !
Il y a quelque temps il m’est soudain venu à l’esprit que si la guerre du Vietnam avait lieu aujourd’hui, les Vietnamiens pourraient attendre longtemps de voir les Européens manifester leur solidarité…
Comment en sommes-nous arrivés là ? Désormais nos médias allemands relaient sans la moindre hésitation la propagande de Kiev, qu’on ne peut qualifier que de fasciste. Personne ne proteste. N’importe quoi d’autre semble plus important. Tout le monde est-il frappé de cécité ? Comment se fait-il que peut-être à quelques mois, peut-être même à quelques heures d’une guerre mondiale qui prendra naissance sur notre sol et sera menée par notre classe dominante, l’on ne voie nulle part poindre ce que l’on pourrait appeler honnêtement une résistance ?
Fameuse scène du film Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein (1925), qui traite de la mutinerie du cuirassé Potemkine dans le port d’Odessa en 1905, de l’insurrection et de la répression qui s’ensuivirent dans la ville.
Les longues décennies où nous avons été censés vivre en paix ont engendré de dangereux préjugés : que la marche de l’Histoire est toujours aussi flegmatique, que des critères simples permettent de distinguer les amis des ennemis, qu’il est toujours possible de trouver un compromis et qu’en dépit du règne sans partage du capitalisme, l’humanité est toujours d’une certaine manière sur le chemin du progrès. Il faudrait jeter tous ces préjugés à la poubelle – c’est la seule place qui leur convienne.
Les réactionnaires n’arborent plus docilement veste de loden et chapeau tyrolien garnis d’une barbiche de chamois. Ils nous adressent les battements de cils ingénus de la Verte [1] Marieluise Beck, nous parlent par la voix du social-démocrate Steinmeier. Ils ne nous feront jamais le plaisir de porter une pancarte autour du cou. Il n’y a pas d’autre solution que de regarder la réalité de près et d’en tirer les conséquences. Toujours la même chanson.
Ces derniers mois, j’ai eu plusieurs fois maille à partir avec divers auteurs, qui pensaient que la situation en Ukraine ne pouvait s‘appeler du fascisme. Aujourd’hui, au Parlement-croupion ukrainien, une loi que l’on peut en tous points comparer à la loi de 1933 donnant les pleins pouvoirs à Hitler est en projet. (D’accord, ce n’est pas une loi, les décisions sont emballées séparément dans divers projets, par exemple une modification de la loi sur le cinéma…). La presse, Internet, toutes les formes de communication peuvent être censurées ; le Président peut interdire par décret l’activité des partis politiques ; si vous êtes soupçonné de « séparatisme », on peut vous exproprier sans faire de procès. C’est un pas juridique vers la dictature. Mais pas du fascisme ?
Depuis des mois l’on entend dans les rangs de la junte, quel que soit le parti de ceux qui les tiennent, des propos sans aucune équivoque. Porochenko a parlé « des centaines de personnes qui paieraient de leur vie la mort de chaque soldat ukrainien. » Il a été question de « camps de filtration [2]. » À quelqu’un qui demandait si on envisageait un armistice en vue d’évacuer la population civile, il a été déclaré que les « séparatistes » n’avaient entrepris aucune démarche sérieuse en ce sens, puisqu’ils n’avaient ni déposé les armes ni hissé le drapeau blanc… autant de déclarations, qui ne respectent en rien les règles de la démocratie. On aurait déjà de la peine à trouver quelques phrases qui le fassent. Mais ce n’est pas du fascisme ?
Or ce qui se passe maintenant dans le Donbass ne mérite pas d‘autre nom que celui de « génocide ». Des localités qui n’abritent même pas une position des milices sont rasées. Les bombardements ciblent les infrastructures de distribution d’eau, de gaz et d’électricité. En-dehors de l’emploi d’armes atomiques ou biologiques, tous les crimes de guerre imaginables ont déjà été commis, et cela en seulement trois mois de guerre civile. C’est un remake des guerres d’extermination menées par les nazis sur le front de l’Est. Mais ce n’est pas du fascisme ?
Le gouvernement allemand n’a pas cédé d’un pouce dans son soutien inconditionnel aux fascistes ukrainiens.Personne ne proteste. Personne ne se déclare solidaire des victimes de la junte, sans parler des deux Républiques populaires de Donetsk et Lougansk. Pourquoi ? Parce que des figures comme Andreas Umland ont pleinement réussi à convaincre l’opinion publique allemande que là-bas la gauche collabore avec d’affreux droitiers…
Bizarrement la majorité de ceux qui effectuent un travail politique concret, n’importe lequel, pourraient parfaitement coopérer avec des organisations du type de Caritas. Caritas est membre d’une institution radicalement homophobe et misogyne, l’Église catholique. Pourquoi est-ce légitime, alors qu’on ose reprocher aux communistes de Donetsk et Lougansk d’avoir des alliés homophobes, quand c’est leur survie qui est en jeu ? Il est temps de remettre les pendules à l’heure et d’énoncer quelques vérités désagréables.
1. Une course perdue d’avance
Moralement, la gauche allemande le prend de très haut. Elle s’est opposée si vaillamment au racisme, au sexisme et à l’homophobie. Elle croit en effet avoir remporté dans ces domaines des victoires dont elle a terriblement besoin pour regonfler son estime de soi, après des décennies de défaites. Elle croit en effet avoir par là effectivement fait progresser la société. Elle se trompe lourdement. Car non seulement il est facile de montrer que, dans un grand nombre de ces domaines, les succès obtenus sont devenus réalité uniquement pour les membres de ces minorités qui appartiennent aussi à la bonne classe sociale. C’est d’ailleurs le cas pour toutes les libertés civiles. Car non seulement pour un grand nombre de ces minorités (les parents isolés, mais aussi les migrants) la situation concrète, matérielle, s’est parallèlement dégradée fortement – mais le gros problème, c’est qu’il ne peut s’agir ici que de succès de façade.
Une société dont le système économique engendre constamment, et d’une manière croissante, des inégalités, ne peut faire autrement que de créer une idéologie inégalitaire pour s’assurer la coopération de la majorité. Il n’existe pas d’esclavage si les esclaves ne sont pas méprisés, ni de féodalité si les serfs ne sont pas rabaissés. Il n’existe pas de capitalisme sans discrimination des prolétaires.
Il n’est pas nécessaire que la classe entière en soit ouvertement l’objet. Actuellement – comme l’écrit par exemple Heitmeyer [3] – en termes de dévalorisation et d’exclusion, c’est le groupe des chômeurs de longue durée qui vient loin en tête, suivi par les musulmans. Le caractère de classe de ce jeu se révèle ainsi immédiatement presque au grand jour. Mais au fond on pourrait s’en prendre aussi à ceux qui ont les cheveux longs ou des yeux verts. Le point décisif, c’est qu’une société inégalitaire engendre inévitablement la discrimination.
Or comme le capitalisme est lui-même une idéologie fondée sur la discrimination, remporter des succès en faveur d’un groupe discriminé ne peut entraîner que la discrimination du groupe suivant. Aucune réglementation légale, aucun consensus moral ne l’empêchera. De même que rien de tout cela n’empêche qu’en dépit de toutes les lois anti-discrimination, ceux qui ne possèdent rien se retrouvent Gros-Jean comme devant. C’est pourquoi ces luttes ne sont rien d’autre que la course du lièvre et du hérisson. Et notre noble et chère gauche allemande endosse avec enthousiasme le rôle du lièvre.
Le lièvre et le hérisson est un conte populaire d’Allemagne du Nord repris par les Frères Grimm où le hérisson, prétendant pouvoir battre le lièvre à la course, demande à sa femme de se poster près du but ; le lièvre, en arrivant, constate que le hérisson l’a précédé ; il recommence, mais en sens inverse, et trouve en arrivant le hérisson mâle, Furieux, il demande une troisième, puis une quatrième course, etc., qui se terminent toujours de la même manière, et il finit par mourir d’épuisement [NdT] – Planche du livre « 100 chefs d’œuvre de la littérature mondiale », Moga Mobo, Berlin 2009
2. La politique, c’est pas du jeu
Nous devrions commencer à comprendre que la longue période de calme depuis 1945 a été une exception, un armistice très particulier, et aucunement la normalité. Il y a un peu plus de deux ans, j’avais expliqué (dans « Noël à Paris ») que, dans la politique de notre bonne vieille République fédérale, la perception du rapport entre efforts engagés et résultats était faussée, parce qu’on faisait l’impasse sur les limites imposées par le système aux prétendues victoires. À vrai dire je pensais formuler cela plus méchamment. J’aurais voulu écrire : toutes les petites libertés dont nous jouissons à l’Ouest de la République ont elles aussi déjà été payées, par l’Armée Rouge, entre Moscou et Berlin, au prix du sang, seule monnaie de mise en pareil cas.
Depuis près de 25 ans, il nous faut à nouveau régler nos additions nous-mêmes, et le résultat est catastrophique. L’Allemagne réunifiée a repris son ancienne attitude impérialiste et veut absolument une place au soleil. À l’intérieur, le darwinisme social, c’est-à-dire une idéologie qui cristallise la haine des dominants contre les dominés, est devenu la pensée dominante. Tous les autres membres de l’UE se transforment en déchets produits par les crises successives et sont pillés, comme par un retour de l’année 1942.
Les rituels de la politique parlementaire font illusion sur la réalité existentielle, dont il s’agit en dernier ressort. Car il s’agit de faim ou de nourriture, de vie ou de mort, de guerre ou de paix. Ils ne se contentent pas de masquer le caractère de classe des affrontements ; ils occultent aussi que tout progrès, même réformiste, a nécessité des luttes, qu’il y faut du courage, de la persévérance et de la détermination, et que les petites victoires ne sont que les sous-produits de l’engagement de ceux qui luttent pour le grand soir. Pendant des dizaines d’années, on a répandu l’illusion que la politique était le lieu de négociations civilisées, soumises à des règles, qu’il existait des libertés garanties à tout le monde, que la guerre civile européenne [4] était maintenant du passé. Et la gauche a avalé tout ça, avec la peau et les poils.
Or il n’y a, dans cette crise terminale du système capitaliste, que deux issues possibles. Ou bien l’on parvient à se débarrasser de ce système – peu importe quel pays s’y lance le premier – ou il tire sa dernière cartouche et précipite le monde dans la guerre.
Non, je ne crois pas que l’Allemagne sera le premier maillon de la chaîne impérialiste de l’Union européenne à se briser. La dernière fois où l’Allemagne a joué les meneurs dans une phase révolutionnaire remonte à 1525. Mais je crois qu’il est temps de mettre de côté les moules à pâtés, de quitter le bac à sable, de devenir adultes et de prendre la situation au sérieux.
De 1524 à 1526, 300 000 paysans se soulèvent contre les seigneurs féodaux et l’Eglise dans tout le sud de l’Allemagne et en Alsace. 100 000 seront tués par la répression de cette « révolte des Rustauds »
Récemment une exposition sur le massacre d’Odessa a provoqué de vives polémiques à Leipzig. Selon ses détracteurs, c’était de la propagande de droite, car le rescapé présent avait tenu des propos homophobes. Le fait même qu’un tel débat ait lieu est déjà en soi scandaleux. De tels arguments mènent à exiger, si un incendie se déclare dans un foyer pour réfugiés, que l’on prenne ses distances envers ces derniers parce qu’ils pourraient être homophobes, ou s’écarter d’une manière ou d’une autre des principes de la commission de pureté du jour. Difficile de surpasser le cynisme et la déliquescence de pensée politique inhérents à cette attitude. Au fond, la totalité de la gauche (de toute sensibilité, autonome ou communiste) est si profondément enfouie dans sa stratégie défensive qu’elle n’entend plus rien que ses propres auto-justifications (aussi inutiles que superflues), et en tout cas pas ce qui se passe en haut à l’air libre. Se battre pour une société égalitaire, vouloir détruire la barbarie capitaliste, n’est plus un motif de fierté ; rien qu’en parler nécessite cent excuses et distances prises d’avec les fautes passées et à venir, on voulait simplement faire une proposition, bien gentille, qui respecterait toutes les libertés civiles imaginables et on ne ferait pas de mal à une mouche. On se prépare déjà à sauter un obstacle que personne ne vous a encore tendu.
Odessa, mai 2014 : « génocide »
Et pendant ce temps, à l’air libre, qu’est-ce qui se passe ? Nous avons peut-être (ce n’est pas encore tout à fait sûr) eu la chance d’échapper de justesse à une guerre mondiale à laquelle l’Allemagne aurait largement participé. Heureusement et grâce à la résistance des deux Républiques populaires de Donetsk et Lougansk, envers qui nous serions donc aussi tenus à être reconnaissants, même s’il s’avérait que ce sont des cannibales enveloppés dans la peau des derniers ours polaires. En tout cas au vu des réactions, chez nous, nous n’avons plus qu’à nous cacher et à avoir honte. J’avais réfléchi à beaucoup d’arguments. Il aurait fallu prendre conscience que les derniers restes du système soviétique étaient fortement présents dans ces deux Républiques, ce qui obligeait à en tenir compte avant de juger les organisations qui s’y trouvent. Que des choses comme le droit au logement ou au travail, ou même la question de savoir si l’économie devait être propriété du peuple, ne pouvait pas faire l’objet d’un débat, parce que cela y semblerait aussi absurde que chez nous un débat sur le servage.
J’aurais fait remarquer que même ces restes, c’était bien plus que nous n’avons obtenu ici. Que coller l’étiquette de « nationalistes » à des gens pour qui il est question de dépendance coloniale ne fait pas avancer les choses d’un pouce. Que la question de l’humanité ne peut être séparée de celle de l’égalité, et que les luttes qui se déroulent dans les deux républiques montrent précisément où passe la ligne de démarcation et quelle est sa largeur (j’aimerais recommander à ce sujet la vidéo qui montre l’interrogatoire de deux artilleurs ukrainiens à Gorlovka, non pas à cause de ce qui se dit, mais de la manière dont l’interrogatoire est conduit, et demander de visionner ensuite la version du camp opposé, proposée chez un certain Monsieur Lachko.) J’aurais rappelé que la République espagnole, en 1936, n’avait pas demandé à ses soutiens internationaux de quel bord ils étaient, pour la bonne raison que les alliances ne se font pas toujours sur la base de discours, mais, dans certaines circonstances, sur du concret.
Mais tout cela passe à côté de l’essentiel. Car le problème n’est pas de savoir ce que les gens de Lougansk et Donetsk font de bon ou de mauvais, le problème est ici, chez nous. Les situations révolutionnaires sont toujours difficiles à percer à jour, les mouvements de libération ont toujours dépendu de données de terrain et non des idées en vogue chez nous, et la possibilité de se tromper de moyens ou de cible a toujours existé et existe toujours. Sous ce rapport, rien n’a changé durant ces dernières décennies. Mais alors que naguère tout mouvement dirigé contre les puissances impériales était d’emblée applaudi et assuré de notre soutien, parce que fondamentalement il était de notre camp, et seulement ensuite critiqué, aujourd’hui notre première réaction est de prendre ses distances. Même si ces mouvements produisent une liste extrêmement impressionnante des crimes contre lesquels ils se défendent.
Le problème n’est pas de savoir ce qui se passe, mais quel choix on fera. Celui qui n’accueille pas avec joie un processus révolutionnaire incluant la possibilité d’une perspective socialiste, comme à Donetsk et Lougansk (car c’est de cela qu’il s’agit, ni plus ni moins), mais prend ses distances avec méfiance, et dans une certaine mesure préfère attendre les résultats d’un audit bureaucratique de fond, a capitulé depuis longtemps et se satisfait de ne laisser d’autre trace dans l’Histoire que quelques petites notes intéressantes en bas de page. Ceux-là (ou celles-là) ne sont pas sérieux lorsqu’ils parlent d’une société au-delà du capitalisme. Et aucun argument ne changera leur choix.
Qu’aurions-nous fait si les projets bellicistes avaient abouti ? Nous aurions cherché un trou encore plus profond pour nous y enfouir ? Que ferons-nous s’ils réapparaissent en quelque autre lieu (par exemple dans les États baltes)? Nous discuterions d’alimentation « vegan » en espérant que tout finira par s’arranger ?
La gauche allemande a subi ces derniers mois une défaite monumentale. Il est vrai qu’elle ne s’en est même pas aperçue. Elle est trop occupée à courir après le hérisson. Or il est plus qu’urgent de cesser de jouer le lièvre. Le danger d’une guerre ne peut plus être balayé, tout ce que l’on peut raisonnablement espérer, c’est une pause pour souffler. Il est de notre devoir d’empêcher les impérialistes allemands de mettre en œuvre leurs projets. Que ce monstre soit en tête de l’attelage ou juste derrière, notre devoir est de l’abattre. Ou du moins d’y travailler de toutes nos forces. Et cela ne peut pas se limiter à distribuer quelques tracts ou à des manifestations inefficaces. Il faut penser à trouver autre chose.
Traduit par Gregor et Michèle pour vineyardsaker.fr et ttlaxcala-int.org
Notes [1] Les Verts, issus de la mouvance pacifiste des années 80, sont maintenant passés au pire bellicisme. Marieluise Beck est leur porte-parole au Bundestag pour la politique allemande à l’Est, tandis que Steinmeier, du SPD, est Ministre des Affaires étrangères. [NdA] [2] Terme politiquement correct pour désigner des camps de concentration de transit, créé en décembre 1941 pour les « ex-militaires de l’Armée rouge sortis de captivité ou ayant rompu l’encerclement de l’ennemi ». Les Russes ont créé à nouveau de tels camps pour les Tchétchènes et le régime de Kiev pour les Ukrainiens du Donbass. [NdT] [3] Wilhelm Heitmeyer est un sociologue allemand, éditeur pendant dix ans de la série « Deutsche Zustände (Situations allemandes) », qui analysait l’hostilité envers des groupes humains, donc la discrimination, à l’œuvre dans la société allemande. [NdA] [4] La guerre civile européenne est un concept de l’historien de droite Nolte appliqué à la période 1917-1945, qui a été repris par des historiens de gauche comme Eric Hobsbawm. [NdA] Source : Hase und Igel (vineyardsaker, allemand, 30-08-2014) Déjà publié de Dagmar Henn dans Les Nouvelles du potager Ponts brûlés, 14-08-2014 La méthode Wanninger, ou le camouflage de la politique impérialiste allemande, 06-08-2014 Cet aimable Monsieur Steinmeier, 26-07-2014
Dagmar Henn, née en 1963, mène l’existence chaotique d’un parent isolé, mère de trois filles. De 2008 à 2014 elle a été conseillère municipale à Munich pour le parti Die Linke, dont elle a démissionné. Depuis juillet 2014, elle tient une chronique intitulée “Neues aus dem Salatbeet” (Nouvelles du potager), qui éclaire les coulisses de la politique et de la géopolitique allemandes. Ce titre est inspiré d’un poème de Bertolt Brecht, Aufbaulied (Chanson de la reconstruction) écrit en 1948 en l’honneur de l’organisation de jeunesse du Parti communiste, dont deux vers disent : « Mieux qu’être touché : se bouger/car aucun Führer ne nous sortira de la panade ! » (en allemand, Salat, salade).
[Ukraine] Des avocats meurtriers, des fonctionnaires du système, le déclin de l’État et la soupe de poisson
5 octobre 2014 The French Saker
Quelques-uns parmi vous ont posté des liens à ce sujet dans les commentaires, mais je veux confirmer dans ce poste que le voyou meurtrier mentionné hier a été identifié. Voici l’info à son sujet postée dans Russia Insider :
« Il a été apparemment arrêté pour cause de violence durant la mêlée, et retenu pendant un moment, puis relâché. Pendant la délibération du tribunal conduisant à sa relaxe, les activistes pro-Kiev ont manifesté en sa faveur en face du Palais de justice. Son nom est Vsevolod Gontcharevskii (Eduardovitch est son patronyme). Il est avocat, et bien connu des activistes pro-Kiev. À 47 ans, il habite Odessa. Il est ici en train de parler à une télé locale (en russe). Voici trois infos (en russe) sur son arrestation, son procès et sa relaxe. »
Les autorités le connaissaient donc puisqu’elles l’ont traduit en justice avant de le relâcher. Mais là n’est pas le plus intéressant. Le plus étonnant dans cette histoire est que Gontcharevskii est non seulement un activiste du mouvement Euromaïdan, mais en est même un dirigeant !
Après l’attaque violente contre le député Nestor Choufritch hier [30-09], les instances dirigeantes du mouvement Euromaïdan ont organisé une conférence de presse aujourd’hui [01-10]pour expliquer que ce qui lui était arrivé était entièrement la faute de Choufritch, car il n’avait pas à venir à Odessa, n’ayant de toute façon rien à y faire. C’est la version ukie habituelle de l’Euro -démocratie et de la liberté d’expression, ce n’est donc pas le plus surprenant. Mais regardez plutôt la vidéo et devinez qui est assis à la deuxième place à partir de la droite ?
- voir photo sur site - Goncharevskii, le deuxième en partant de la droite.
Eh oui ! C’est Vsevolod « Seva » Gontcharevskii lui-même [Au fait, le maire d’Odessa, Palitsa, a également déclaré que Choufritch est un provocateur et que c’est lui qui avait attaqué les voyous de Secteur droit. Mais bon, comme Odessa « appartient » maintenant à Igor Kolomoiskii, c’est logique que cela se passe ainsi]
Les nazis ukies ne rejettent donc pas seulement la faute sur la victime d’une attaque brutale, mais ils sont aussi bien heureux de s’asseoir aux côtés d’une brute meurtrière bien connue. Et je ne parle pas ici d’un vulgaire petit gang de nazis ou de membres du Secteur droit, pas du tout, je parle ici de ceux que nous voyons sur la photo, et qui sont des membres du très respecté et très public Centre de coordination de l’Euromaïdan d’Odessa. Il n’y a pas plus public que ce mouvement, du moins dans le Banderastan nazi
En réalité, on retrouve Seva Gontcharevskii dans tous les journaux du Banderastan. Ici, il manifeste son soutien à l’armée ukrainienne avec ses collègues de Secteur droit. Là, il aide les volontaires à creuser des tranchées autour d’Odessa. Là encore, il est interrogé et dénonce sa persécution par les autorités, en clamant, dans un russe parfait, qu’il est totalement innocent.
Cet exemple est la parfaite illustration du vrai visage de l’Euro -Ukraine, que j’appelle le Banderastan. Un visage horrible, raciste, brutal et totalement nazi : le visage d’une Interahamwe ukrainienne, un monstre crée par l’Occident, nourri par lui pendant des siècles, un monstre désormais armé et libre d’écumer les terres ukrainiennes.
Voici ce qu’ils ont fait à un couple accusé de revendre de la drogue :
- voir photo sur site - La justice de rue ukie
Pendant ce temps, la lustration populaire continue (attaques de rue contre les gens considérés comme non loyaux) et, même si ces attaques sont complètement illégales, les flics ne bougent pas. Ces dernières 24 heures, de nombreuses personnes, et même un directeur d’hôpital, ont été brutalement attaquées, balancées dans des bennes à ordures et forcées de signer des lettres de démission.
D’une manière assez risible, la Rada propose maintenant que seuls ceux qui ont été des fonctionnaires de la précédente administration pendant plus d’un an soient « lustrés ». Pourquoi ? Parce que Porochenko a été ministre du Commerce et du Développement économique d’Ianoukovitch pendant un peu moins d’un an.
En fait il n’y a pas du tout matière à rire. Ce qui est par contre significatif, ce sont tous ces signes clairs d’une société en train de s’écrouler, d’un ordre social détruit à la base, et remplacé par la loi de la jungle et la violence à tous ses niveaux. C’est important, car une société qui s’aventure sur ce chemin ne peut que s’écrouler : littéralement, elle cesse d’être une société.
Il reste à savoir s’il existe encore une forme d’autorité dans l’Ukraine croupion. Alors que Porochenko semble encore exercer un peu d’autorité sur Kiev et que Kolomoiskii possède Odessa, il n’y a que le Secteur droit qui ait des branches dans toute l’Ukraine croupion et assez d’activistes pour effrayer tout officiel ou fonctionnaire, de Lvov à Dniepropetrovsk et de Tchernigov à Odessa. Et cela ressemble étrangement à l’Afghanistan, la Libye ou l’Irak, où un groupe contrôle (plus ou moins) la capitale, alors que le reste du pays échappe totalement à l’autorité centrale et est à la merci de divers groupes armés.
L’Ukraine a toujours été une fiction de l’histoire, une entité complètement artificielle, conçue à l’origine par la Papauté, mais qui n’a pris corps qu’avec l’aide de Lénine et de Staline (les Ukies ne devraient pas abattre leurs statues, mais plutôt les honorer en tant que pères fondateurs). Puis, de 1991 à 2013, l’Ukraine a réellement existé. D’une manière imparfaite et souffrant de nombreux problèmes, mais elle existait. Cette Ukraine a maintenant disparu pour toujours. Si vous faites bouillir un aquarium, il sera facile d’en faire une soupe de poisson. Mais vous ne pourrez pas recréer un aquarium à partir de cette soupe. Ce que nous observons aujourd’hui, c’est ce processus d’ébullition sociale, qui a atteint un point de non-retour.
The Saker Traduit par Waya et révisé par Patrick, pour vineyardsaker.fr
Source : Murderous lawyers, mainstream officials, the decline of the state and fish soup (vineyardsaker, anglais, 01-10-2014)
Jim Grant: Nous sommes dans une ère de «culte de la Banque centrale"
Soumis par Tyler Durden sur 05/10/2014 01:25 -0400
Jim Grant: Nous sommes dans une ère de «culte Banque centrale"
Jim Grant est l'éditeur et rédacteur en chef de Interest Rate Observer Grant, un bulletin bi-mensuel qu'il a fondé en 1983, au moment où les obligations ont été considérés comme certains des pires investissements - quand ils ont donné 13 à 15 pour cent.
Rick Rule, président de Sprott US Holdings Inc., cite souvent la description de Jim Grant d'obligations d'État comme «sans risque de retour." (Rick voit bons du Trésor américains comme «anti-or»).
M. Grant a mes questions sur les taux d'intérêt et le marché obligataire - y compris récente départ Bill Gross de PIMCO de - par téléphone à partir de son bureau de Manhattan.
M. Grant, vous soutiennent que les sociétés dont les actions sont à la hausse devrait être de plus en plus efficace - de conduire donc réduire les coûts des biens et services de consommation.
La Fed réussit à garder les deux prix du marché des actions et des prix des biens de grande consommation élevée - qui ressemblent à des objectifs contradictoires. Pensez-vous que cette situation est viable à long terme ?
Il y a plusieurs années, la baisse des prix étaient un signe de richesse et l'amélioration de l'efficacité en expansion, et d'élargir le choix des consommateurs. Merci à la propagation de l'électricité et d'autres merveilles dans le dernier trimestre de l'19 ème siècle, les prix diminué d'année en année à un taux de 1,5% à 2% par an. Les gens ne l'appellent pas la déflation - ils l'appelaient progrès. De même, dans les années 1920, il y avait des progrès dans les techniques de production. Les prix n'ont pas baissé et n'ont pas augmenté. Ils sont stables. En regardant en arrière sur les années 20 du point de les années 30 de vue, beaucoup de gens se demandent pourquoi les prix n'avaient pas baissé. Ils ont conclu que c'était parce que les banques centrales émettaient trop de crédit, et que le crédit ont servi à gonfler la valeur des actifs. Il avait également poussé le monde dans un crédit très déséquilibrée et la situation monétaire vers la fin des années 20.
Avance rapide de nombreuses générations et nous sommes ici aujourd'hui avec un marché mondial du travail lié grâce à la technologie numérique. Nous sommes les bénéficiaires de la loi de Moore. Presque chaque jour, nous voyons de nouveau, merveilleux, machines améliorent le travail à venir dans le lieu de travail - y compris un nouveau logiciel. Et pourtant, les prix ne tombent pas. Ils ont tendance à augmenter, mais de 1% ou 2% par an. Les banques centrales semblent vouloir plus que cela. Vous faites étonnant - je me demande - '. Prix bas tous les jours et inférieure »ce qui ne va pas avec ce que Wall Mart appelle Les gens semblent savourer plutôt que - sans doute lors de l'achat sur le week-end. Les banques centrales ne veulent pas de lui. Donc, je vois cela comme une contradiction. Quelle est la politique de la banque centrale a fait, c'est de gonfler les prix à la consommation qui, si les lois de l'offre et de la demande ont été fonctionnent correctement, aurait tendance à tomber. Dans le même temps, la politique de la banque centrale a tendance à gonfler les prix des actions, des obligations, et produisant un revenu immobilier. Pourquoi est-il que ces immenses émissions de nouveaux crédits par les banques centrales n'ont pas été inflationniste? Eh bien, il me semble qu'ils ont été inflationniste, parce que les prix sont à la hausse ne pas tomber.
Pensez-vous que la situation va continuer à aller de l'avant - la hausse des prix à la consommation ainsi que la hausse des prix d'achat d'actions ?
Ce que je ne sais pas à propos de l'avenir, nous n'avons pas le temps d'aller dans. J'ose dire que les cours des actions ne seront pas continuer à augmenter sans interruption au même rythme. Ce n'est pas une prédiction très intéressant, mais le marché boursier est certainement quelque chose de cyclique. Les cours des actions vont se retirer de retour dans la plénitude des temps, si il commence 5 minutes, 5 mois, ou 5 ans à partir de maintenant. Je pense qu'il est juste d'observer à très faible taux d'intérêt d'aujourd'hui flattent les valorisations boursières. Les cours des actions sont en partie évalués sur la base d'une actualisation des flux de revenus de dividendes. Dans la mesure où le taux d'actualisation que vous utilisez pour valoriser ce flux de revenu de dividendes, ce qui dépend des taux d'intérêt, est artificiellement bas, les cours boursiers sont artificiellement élevés. Je pense que la charge de la preuve est sur tous ceux qui affirmons que nous sommes dans une nouvelle ère de la persistance et de façon constante hausse des cours boursiers.
Au sujet des marchés obligataires, vous avez dit: "elle ne paraît pas incongru de chasser les titres à faible rendement à revenu fixe libellés dans une monnaie que la banque centrale est en promettant de gonfler ?" Pourquoi pensez-vous que les investisseurs vont en obligations malgré l'intention de la Fed de les dévaluer au fil du temps ?
Eh bien, je ne peux pas l'expliquer. Je peux essayer de reconstituer ce qui pourrait être conduit les gens à le faire, mais, pour moi, c'est un mystère. Une chose à garder à l'esprit est que les prix des obligations ont augmenté et les rendements sont en baisse depuis l'automne de 1981 C'est une longue période et il ya quelque chose sur les marchés financiers que l'on pourrait appeler la «mémoire musculaire». Les tendances à long fonctionnement ont tendance à rassembler la force, comme un rocher dévalant une colline tend à prendre de la vitesse. Il ya quelque chose au sujet de la persistance et de l'âge de ce marché haussier qui a conduit plus de gens à penser que cela va continuer. Que les investisseurs dit, à revenu fixe sont des gens intelligents et de raisonnement. Cela ne peut pas être toute l'explication. Je vois que dans l'Europe des taux d'intérêt du marché monétaire sont orientés en dessous de zéro. Vous devez chercher longtemps dans le monde entier pour trouver des titres d'État dans les pays développés produisant plus de 2%. En Irlande, des titres à court terme donnent des moins de 0%. Pourquoi les gens acheter ? Je ne sais tout simplement pas - je ne peux pas sonder -, mais ils sont certainement, la main sur le poing.
Vous avez également dit que les investisseurs du Trésor peuvent «se repentir à loisir» pour l'achat des valeurs mobilières des États-Unis, et que les investisseurs privés seront un souhait de jour, ils n'ont pas beaucoup investi dans des obligations de sociétés. Voyez-vous un marché baissier à venir très prochainement pour les obligations ?
Oui - à partir d'environ 2002 ...
Henry, maintenant, que c'est censé être une ligne de rire.
J'ai tout eu moyen de sortir de l'étape avec le marché obligataire depuis longtemps, et tout ce que je dis en ce qui concerne l'avenir des taux d'intérêt mérite d'être écrite dans quelque chose comme de l'encre invisible. Vous savez, dans un ouvrage intitulé «analyse de la sécurité,« un travail sur les placements de valeur écrite par Benjamin Graham et David Dodd, cette phrase approximative apparaît: "la sélection des obligations est un art négatif." Eh bien, ce que Graham et Dodd voulaient dire par là, c'est que, parce que l'acheteur d'une obligation au pair ne peut pas faire mieux que d'obtenir son argent et gagner un peu d'intérêt le long du chemin, la perspective de gain est intrinsèquement limité. Risque devrait être à l'avant de l'esprit du créancier. Il n'y a pas 2 ou 3 profiteurs en investment grade d'investissement obligataire. Vous devez être conscient de ce qui peut aller mal, et il semble que le monde entier, grâce à ces politiques par les banques centrales, les investisseurs obligataires ne sont pas à la recherche à risque, ou pensent qu'ils ne peuvent pas se permettre de regarder à risque. Au contraire, ils saisissent les quelques pailles de rendement qui restent et je pense que la postérité regarder en arrière à ce à merveille.
"Pensez-y" - Je suis en train de mettre des mots dans la bouche de la postérité. "Pensez-y, les gens achetaient comme si la fourniture était limitée. Ils achètent des titres d'État, qui donnaient pratiquement rien. Ils achetaient des obligations libellées en devises que les banques centrales explicitement voués à se déprécier. Pourquoi ont-ils fait ça ? "
Donc, je pense que la postérité poser cette question. Certes, je demande maintenant à cette question, et je ne peux pas venir avec une réponse vraiment convaincante.
Que serait un marché baissier des obligations ressembler ? Serait-il être accompagné par un marché baissier dans les stocks ?
Eh bien, nous avons une assez bonne historique de ce qu'est un marché baissier des obligations pourrait ressembler. Nous avons eu un dans l'histoire moderne, de 1946 à 1981 Nous avons eu la peine de 25 années de persistance - si elle n'est pas régulièrement - la hausse des taux d'intérêt, et la baisse des prix des obligations. Il a commencé avec seulement environ un quart d'un pour cent sur de longues dates du Trésor américain, et s'est terminée avec environ 15% sur les bons du Trésor américains à longue échéance. C'est un phare historique. Je pense que la différence aujourd'hui est peut-être que le mouvement en rendement, et vers le bas dans le prix, peut-être plus violente qu'elle ne l'était au cours des dix premières années de marché baissier à compter de 1946 sur Ensuite, il a fallu une dizaine d'années des rendements d'avancer même 100 points de base, si je me souviens bien. Une différence aujourd'hui, c'est la nature du marché obligataire. Il est de plus en plus illiquide, et il est un marché dans lequel les investisseurs - de nombreux investisseurs - ont le droit d'entrer dans un billet de vente, et de s'attendre à leur argent en une journée. Donc, je ne suis pas sûr de ce que d'un marché baissier pourrait ressembler, mais je pense qu'il serait caractérisée d'abord par un grand nombre de gens se précipiter à travers une porte très étroite. Je pense que les problèmes de manque de liquidité seraient de surface dans les marchés de la dette de l'entreprise. Une des conséquences imprévues des réformes financières qui ont suivi les peines de 2007 à 2009 est que les concessionnaires qui servent à contenir une grande quantité de la dette d'entreprise dans les inventaires ne le font plus. Si les taux d'intérêt ont commencé à augmenter et les gens voulaient, je pense que le marché de la dette d'entreprise se heurterait à beaucoup de «poches d'air» et beaucoup d'action très discontinue à la baisse.
Est-il possible que la Fed "perdre le contrôle" du marché obligataire et les rendements?
Absolument, c'est possible. La Fed ne contrôle pas les événements pour la plupart. Les événements auront certainement finir par le contrôle de la Fed. Pour répondre à votre question - oui. Je pense que la Fed peut et va perdre le contrôle du marché obligataire.
Donc, peu importe combien d'engagements les achats de la Fed, il finira par ne pas être suffisant pour maintenir les rendements bas ?
Eh bien, essayons d'imaginer un cas où la Fed a proposé d'acheter tout lien unique dans l'existence. Pour ce faire, il s'engage à imprimer plus d'argent que nous - même nous vétérans endurcis de l'ère QE - pourrait imaginer. Si la Fed s'est engagée à imprimer l'argent nécessaire pour acheter tous les liens sur l'offre, il serait effrayer au moins les investisseurs les plus réfléchis, qui verraient que la Fed serait certainement entreprend un programme vraiment radicale de l'inflation.
Il semble que la Fed est en train de faire à peu près celui d'aujourd'hui - et nous attendons toujours de voir les effets indésirables.
Eh bien, oui, en effet. Je pense que c'est un moment où les gens vont regarder en arrière sur nous et le voir comme une période de culte de la banque centrale pratique. Les banquiers centraux - Draghi, Yellen, Bernanke - sont presque devenus des célébrités en Amérique. Les gens ont investi des espoirs déraisonnables en ce que ces banques centrales peuvent savoir et ce qu'ils peuvent faire. Je pense que, tôt ou tard, le public investisseur deviendra désabusé de ces idées.
Que sont les «valeurs refuges» si vous croyez qu'un marché baissier des obligations est inévitable ?
Eh bien, si nous croyons que les marchés financiers sont cycliques, alors supporter marchés sont inévitables - tout comme les marchés haussiers sont inévitables. Je souhaite que je pourrais vous dire lorsque ceux-ci vont se produire - je ne peux pas. Je pense que la nature d'un havre de paix dépendra du type de marché baissier et la raison de ce marché baissier. Vous pouvez imaginer un marché baissier en obligations dont la raison était une rafale improvisée de la prospérité. Disons que l'économie américaine indestructible, pour une raison quelconque, a repris son mojo, et la Fed semble être loin derrière la courbe. Les taux d'intérêt vont augmenter pour la raison saine que les choses étaient à la recherche de mieux. À ce moment, vous pourriez faire une très bonne affaire pour les actions ordinaires.
Si le marché obligataire a vendu à cause d'une perte soudaine et improvisée de confiance dans la monnaie, ce serait une autre affaire. Je pense que la «sécurité» n'est pas inhérente à tout élément d'actif - plutôt, «sécurité» est une fonction en grande partie de l'évaluation. Vers la fin de la queue du grand marché baissier des obligations de 1946 à 1981, les gens en avaient assez de titres à revenu fixe. Ils semblaient qu'à descendre dans -investors de prix ont toujours été déçu. Ils ont giflé différents labels de mépris sur toute la classe d'actifs. C'est alors que les gens d'abord les appelaient des «certificats de confiscation» - et c'est à ce moment qu'ils ont donné 13%, 14% ou 15%. Ils n'étaient certainement pas des certificats de confiscation que les événements ont révélé. Aujourd'hui, alors que les obligations donnent beaucoup moins que 13, 14, ou 15%, la plupart des investisseurs les considèrent comme intrinsèquement actifs sûrs. Eh bien, ils ne sont pas à sécurité intrinsèque. Ils sont très populaires - c'est une question très différente.
A Grant, nous essayons de regarder pour les actifs qui sont CASTOFF, impopulaire, out-of-faveur, et des jugements de valeur. Nous avons examiné les actions ordinaires, par exemple, l'Argentine et la Russie. Ce sont des endroits qui semblent être intrinsèquement dangereuse. Nous avons bien entendu cherché à part de l'or et des mines d'or pour un temps trop long. Qu'est-ce que l'or, l'Argentine et la Russie ont en commun est que les gens sont, en général, allant de eux plutôt que vers eux. Si vous demandez à la personne moyenne dans la rue si les titres relatifs à ces trois domaines étaient sécuritaire ou non, je pense que 99 sur 100 diraient «dangereux». Il ya beaucoup à dire pour la sécurité ultime que les faibles valorisations offrent. C'est ainsi que nous nous approchons de la situation. Un peu moins exotique, nous avons été à la recherche de sociétés de développement d'affaires générant des flux de trésorerie intéressants en cette période de «rendement famine." «Sécurité» est un concept difficile et paradoxale. Les actifs sûrs sont souvent ceux que les gens considèrent comme désespérément risqué.
Une question plus - Bill Gross a récemment annoncé son départ de PIMCO. Est-ce un fait divers, ou un signe de quelque chose de plus fondamental qui se passe dans le marché obligataire?
Je ne sais pas comment le lire. Peut-être après 40 années impaires au même endroit, Bill Gross méritait un changement de décor ? Je pense qu'il a assez d'argent pour la retraite - j'ose le dire, il pourrait gratter par un milliard ou plus. Il semble vouloir continuer à travailler - c'est louable. Dans la mesure où sa sortie ayant une signification plus profonde, il peut être pour souligner le nouveau manque de liquidité du marché obligataire. Sur des nouvelles de sa sortie, beaucoup de différentes catégories de titres à revenu fixe a vendu, et je n'aurais pas attendu les bons du Trésor et des prêts hypothécaires à se déplacer comme ils le faisaient. Nous à Grant pensons que le manque de liquidité des titres à revenu fixe pourrait être l'un des thèmes importants de l'automne prochain pour le marché obligataire.
Par «illiquidité», vous voulez dire que les investisseurs sont incapables d'acheter et de vendre des obligations facilement?
Il n'est pas difficile de les acheter.
Il est donc difficile de les vendre.
Correcte. Qu'est-ce que vous voulez, c'est un «plus optimiste» et il n'est pas clair que «davantage optimiste» sera disponible lorsque vous voulez sortir.
[Brésil] Les femmes, une majorité non représentée à l’élection présidentielle du 5 octobre
4 octobre 2014 The French Saker
Cette année, plus de la moitié des électeurs de l’élection présidentielle du 5 octobre sont des femmes, et trois candidates sont en lice pour la présidence. Pourquoi ne parle-t-on pas des questions féminines dans ces élections ?
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Les 3 candidates à l’élection présidentielle brésilienne de 2014 : Dilma Rousseff, Marina Silva et Luciana Genro
Pour la première fois à une élection à la présidence au Brésil, deux femmes apparaissent à égalité dans la course pour le premier tour. Depuis que sa candidature a été lancée après la mort d’Eduardo Campos, Marina Silva (Parti socialiste brésilien) dispute à la présidente Dilma Rousseff (Parti des travailleurs) la préférence des votes. Une autre femme apparaît également parmi les candidats, Luciana Genro (Parti socialisme et liberté, alias PSOL), qui, selon les sondages, a peu de chances de se maintenir au second tour.
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Femme brésilienne défiant la brutalité policière
Avec une représentation féminine de cette importance, il serait naturel de s’attendre à ce que les questions qui préoccupent les femmes soient à l’ordre du jour dans le débat électoral. Mais en pratique, ce n’est pas le cas. Une enquête, menée en 2012 par l’Institut Patrícia Galvão en partenariat avec Data Popular et SOS Corpo, a révélé les trois grandes revendications des femmes pour les prochaines élections : des services plus efficaces en matière de santé (97 %), un transport public plus efficace (88 %) et des écoles à temps plein pour leurs enfants (83 %). Aujourd’hui, cependant, ces questions sont traitées de manière générale.
- voir photo sur site - Manifestation pour les droits des femmes
Sur les 142,4 millions d’électeurs qui doivent voter dans les élections de cette année, 52 % sont des femmes. Cette année aussi, le nombre de femmes en lice pour un poste électif a augmenté de 46 % par rapport aux élections de 2010. En outre, depuis plus de dix ans, les femmes représentent la majorité de la population, 51 %, selon l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística alias IBGE).
- voir photo sur site - Femmes bénéficiant de la « bourse familiale »
Mais les chiffres montrent que cela n’avance à rien d’être la majorité dans un pays où cette majorité a peu de pouvoir. Dans le domaine économique, la différence entre les salaires des hommes et celui des femmes ne fait qu’augmenter. Selon l’IBGE, en 2009, les hommes gagnaient 24% de plus que les femmes. En 2010, 25 % de plus et, en 2012, la différence s’élève à 25,7 %. Dans la sphère sociale, entre 1980 et 2010, 92.000 femmes ont été assassinées, dont 43.700 seulement dans la dernière décennie, ce qui représente une augmentation de 230 %.
- voir photo sur site - Femmes brésiliennes travaillant dans la construction
La candidate du Parti socialisme et liberté (PSOL), Luciana Genro, est la seule qui parle ouvertement de questions comme l’avortement. Son programme de gouvernement contient un chapitre entier consacré aux questions liées aux femmes, divisé en dix sous-thèmes :
la lutte contre la violence contre les femmes, l’augmentation de l’offre de places dans l’éducation de la petite enfance, la légalisation de l’avortement, la défense d’un accouchement humanisé, l’équité salariale, l’augmentation des congés maternité/paternité, une réforme politique visant à renforcer la participation des femmes, une éducation non-sexiste, la défense des femmes noires, la lutte contre la lesbophobie et la transphobie.
Pourtant, Genro est loin d’être la candidate la plus féministe du pays. Son projet concerne beaucoup plus le domaine économique que celui du genre.
La présidente Dilma Rousseff (Parti des travailleurs alias PT) et sa rivale Marina Silva (Parti socialiste brésilien alias PSB) abordent peu les questions importantes pour les femmes. Dans ce qui est appelé le Programme de gouvernement de Rousseff (le Parti des travailleurs n’a pas dévoilé tout son programme de gouvernement), le texte se réfère à la Maison de la femme brésilienne [1] comme quelque chose de décisif pour combattre la violence et pour promouvoir l’égalité entre les femmes. Sur 42 pages, c’est la seule mention qui soit faite des femmes dans le programme.
Dans le programme de gouvernement de Marina Silva, en revanche, un chapitre est dédié aux femmes, avançant des propositions comme la création d’un Fonds public pour les femmes et le soutien à l’entrée des femmes dans le marché du travail formel, ainsi que d’autres propositions plus vagues comme stimuler la création de crèches à travers le pays. La candidate ne donnant pas de chiffres, ces propositions sont difficiles à mesurer.
Bien que le genre ait été peu exploité pour discuter des propositions, cela n’empêche pas les candidates d’utiliser leur condition de femme lorsque cela leur convient. Quand elle a commencé à être la cible des attaques de Rousseff, Marina Silva en est venue à déclarer qu’elle n’agresserait pas une autre femme. La présidente, quant à elle, s’est défendue des critiques sur ses manières autoritaires, en répondant que ce n’est pas parce qu’elle est une femme qu’elle devrait forcément être douce. Et que si elle était un homme, personne ne lui ferait une telle remarque.
Marina Rossi Traduit par Nathalie Paysage pour Tlaxcala
«Chaque centime payé»: Ukraine PM confond remboursement de la dette de gaz avec les euro-obligations profit
Octobre 05, 2014 01:11
La déclaration de Premier ministre ukrainien Iatseniouk que $ 1,67 milliards ont été transférés dans le cadre du paiement de la dette de gaz du pays fait en réalité référence au remboursement des euro-obligations qui ukrainien Naftogaz a reçu au titre des garanties de l'État, dit le géant russe Gazprom.
Arsène Iatseniouk a fait la déclaration en direct sur les ondes de "First" la chaîne de télévision Ukraine, déclarant que le récent versement a été relié à la «dette de gaz."
«Ils [la Russie] espéraient que nous n'allons pas payer nos dettes gazières. La journée d'avant-hier, nous avons payé le moindre sou de la dette [US $] 1,67 milliard ", a déclaré Iatseniouk.
Mais le porte-parole de Gazprom Sergueï Kupriyanov n'a pas confirmé la réception de l'argent de Kiev, TASS. Kupriyanov ajouté qu'il croit que le premier ministre de l'Ukraine parlait euro-obligations.
"Il est difficile d'imaginer que le paiement du gaz a connu avant que l'accord a été signé," a déclaré Kupriyanov, se référant à l'accord final entre l'Ukraine et la Russie qui ne devrait pas être signé avant la semaine prochaine.
30 septembre était la date d'échéance des euro-obligations donnés à Naftogaz. La somme que l'Ukraine devait rembourser égalé $ 1,67 milliards.
Plus tard, le samedi, le gouvernement ukrainien a affiché une déclaration sur son site internet précisant que le montant payé par l'Ukraine était en effet pour les euro-obligations.
«Le gouvernement de l'Ukraine a payé euro-obligations émises à Naftogaz sous garanties de l'État," dit la déclaration, citant Iatseniouk: «Le jour avant-hier Naftogaz '$ 1,67 milliards la dette a été remboursée."
Les fonds nécessaires pour le paiement provenaient de bailleurs de fonds internationaux, Iatseniouk ajouté.
Les pourparlers de gaz continue
Le 26 Septembre, la Russie, l'UE et l'Ukraine se sont entendus sur un plan énergétique à Berlin, qui assure que les livraisons de gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine se poursuivront pendant les mois d'hiver et garantit que l'Ukraine va commencer à rembourser ses milliards de la valeur de de dollars la dette à Gazprom.
Le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger a confirmé que l'Ukraine paiera Gazprom $ 3,1 milliards d'ici la fin de 2014, ce montant est encore à court de 5,3 milliards de dollars que Kiev doit actuellement Gazprom.
En retour, la Russie a dit qu'il est prêt à reprendre les livraisons de gaz à l'Ukraine après Kiev paie 2 milliards de dollars de sa dette et effectue un paiement à l'avance 1,9 milliard pour les approvisionnements futurs, selon le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.
Ukraine a indiqué qu'il est prêt à payer seulement 3,1 milliards de dollars de sa dette de gaz russe. "Ils ont calculé le coût à leur propre prix virtuelle à $ 268,5 [par millier de mètres cubes de gaz]," a ajouté M. Novak.
Mais le prix du gaz de la Russie est à 385 $, ce qui équivaut à 1,9 milliards de dollars pour les cinq milliards de mètres cubes que l'Ukraine veut acheter. Le total, avec le paiement de la dette, s'élève à 3,9 milliards de dollars.
Les fonds de ce plan a déjà été fourni à l'Ukraine par le Fonds monétaire international (FMI).
Novak a déclaré la date pour de nouveaux pourparlers sera mis après le 7 Octobre.
Plus tôt, l'ukrainien de l'énergie et de l'Industrie du charbon Iouri Prodan sont allés jusqu'à prétendre que la Russie doit effectivement Ukraine $ 6 milliards pour "surpayer" pour le gaz, indiquant que les 3,1 milliards de dollars ne sont pas considérés comme un remboursement de la dette, mais la place est un pré-paiement pour l'hiver.
"Nous sommes prêts à utiliser la somme que les paiements de gaz. En guise de compromis, nous avons offert et nous sommes prêts à procéder à des remboursements anticipés - si tant est que nous parlons encore environ cinq milliards de mètres cubes - ce sera 1,9 milliard de dollars et d'avoir un décompte final à la fin du mois ", a déclaré Prodan.
Pendant ce temps, l'Ukraine espère que la Cour d'arbitrage de Stockholm aidera Kiev obtenir un prix du gaz à prix réduit de la Russie. Sa décision est attendue dans deux à quatre semaines, Prodan dit.
Russie tension Ukraine livraisons de gaz à pré-paiement en Juin, après la dette et de tarification des différends.
L'Iran n'est «pas prêt» pour remplacer les fournitures de gaz russe à l'Union européenne - Rouhani
Octobre 04, 2014 14:57
L'Iran n'est pas prêt à satisfaire la demande de gaz de l'UE et de remplacer la Russie en tant que fournisseur clé si les sanctions contre Téhéran sont levées, a déclaré le président Hassan Rouhani de l'Iran. Il a ajouté que le pays est à la traîne dans l'extraction de gaz.
"Comme vous le savez, l'Iran possède les plus grands gisements de gaz", dit Rouhani. "Mais nous traîne dans la production de gaz et donc nous penser d'abord à la demande interne," a déclaré Rouhani dans une interview avec Rossiya 1 canal de nouvelles.
Rouhani a ajouté que "de temps en temps" l'Iran a des problèmes avec le gaz pendant l'hiver.
«Nous avons de nombreux acheteurs, les clients autour de nous ... Tous nos voisins de l'Est, à l'ouest et au sud voulons acheter du gaz que nous sommes encore à extraire," at-il dit.
Selon le président, «maintenant les conditions ne sont pas comme ceux où tout le monde pense que si la Russie cesse l'approvisionnement en gaz [de l'UE], l'Iran fournirait [Europe] avec le même [quantité de] gaz."
Il a ajouté que la production du pays est "loin de ce stade."
En attendant, Rouhani a déclaré que l'Iran est prêt à coopérer avec la Russie dans le secteur du gaz.
«Nous avons étendu nos efforts au cours des dernières années afin que les pays exportateurs de gaz peuvent coopérer," at-il dit. "La concurrence ne devrait pas être problématique. Il faut être en bonne santé et ne doit pas apporter des bénéfices que pour les acheteurs alors que les exportateurs dommageables."
Iran possède les plus grandes réserves de gaz prouvées du monde après la Russie - 29.600.000.000.000 mètres cubes, soit environ 15,8 pour cent du total des réserves mondiales, selon le ministère du pétrole de l'Iran.
En Septembre, Reuters a signalé que l'UE est tranquillement envisage d'importer du gaz de l'Iran, tandis que deux obstacles sont encore sur le chemin - Téhéran est actuellement l'objet de sanctions et n'a pas l'infrastructure de pipeline nécessaire.
"L'Iran est loin vers le haut de nos priorités pour les mesures à moyen terme qui permettra de réduire notre dépendance sur les livraisons de gaz russe," la source de la Commission européenne a déclaré à Reuters, «le gaz de l'Iran pourrait venir en Europe assez facilement et politiquement, il est clairement rapprochement entre Téhéran et l'Occident. "
Actuellement la Russie reste le principal fournisseur de gaz de l'Europe, réunie sur le tiers de sa demande, une valeur de 80 milliards de dollars par an au total.
L'Iran a un projet de construction d'un persan (Iran-Europe) pipeline 3300 kilomètres, visant à transférer le gaz iranien de golfe Persique pour les entreprises et les marchés européens. Le pipeline se compose de deux parties - ligne iranien et la ligne européenne qui traverseront la Turquie, en Grèce et en Italie.
La communauté internationale et l'Iran travaillent actuellement à un accord permanent visant à mettre fin à un différend sur le programme nucléaire de Téhéran avant la date limite Novembre 24 ans.
Pays européens ont choisi «tactiques de destruction pour l'Ukraine" de départ - président de la Douma
Octobre 04, 2014 07
Lors de la réunion d'automne de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE (PA), fonctionnaire russe Sergey Narychkine fait la crise ukrainienne une question européenne supérieure de sécurité, tout en parlant à une conférence sur les nouveaux défis de sécurité dans la région.
Lors d'une réunion sur les « nouveaux défis de sécurité: le rôle des parlements ", le vendredi, Narychkine, le chef de la Chambre basse du Parlement russe, qui dirige la délégation de Moscou, a prononcé un discours dans le débat sur ??des sujets tels que la menace de l'extrémisme, et la protection des droits de l'homme.
Narychkine a dit qu'il avait l'impression que certains pays européens avaient choisi " tactiques de destruction de l'Ukraine "dès le début du conflit. Il a également souligné que les autorités de Kiev, il est clair que certains accords récents, y compris le plan de paix conclu à Minsk le 5 Septembre, " ne sont pas indispensables et peuvent être facilement perturbés . "
Lors de la conférence, il a souligné le fait du charniers découvertes près de Donetsk, et a appelé à une enquête internationale. " Nous exigeons un tribunal international pour ceux qui sont impliqués dans des crimes contre l'humanité », a déclaré parlementaire russe.
Il a ajouté que les découvertes soulèvent des questions graves de " génocide ", et que les représentants de la population russophone ont été tués" seulement pour le fait d'appartenir à ce groupe . "
Une autre réunion du groupe de contact inter-parlementaire de l'Ukraine a été prévu dans la session parlementaire de l'OSCE, sur la base de l'accord précédemment conclu à la collecte d'été de l'Assemblée. Mais la réunion a dû être reportée, après que les participants américains, suivi par les fonctionnaires polonais et ukrainiens, ont dit qu'ils ne prendraient pas part à la réunion.
" On dirait que nos partenaires d'outre-mer ressentent le fait même de l'ouverture de ce groupe de contact ", a déclaré Narychkine à l'arrivée en Suisse, cité par l'agence Interfax, ajoutant que cette attitude" rend encore plus évidente qui est vraiment pour objectif de rétablissement de la paix en Ukraine, et qui s'oppose au processus . "
Selon le parlementaire russe, certains députés ukrainiens, qui ont décidé de ne pas venir à Genève, sont juste en train de préparer pour les élections législatives en Ukraine, prévues pour le 26 Octobre, et ne veulent pas être responsable de " crimes, les violations des droits de l'homme, la violence et actes illégaux, currenly observés "dans le pays.
Malgré la réunion annulée, la délégation russe sera de continuer à travailler à l'Assemblée, comme prévu, en prenant part à diverses discussions.
Lors d'une conférence, le samedi, les participants russes envisagent d'appeler l'OSCE pour étudier correctement non seulement les fosses communes découvertes près de Donetsk et le massacre d'Odessa, mais aussi " l'utilisation d'armes prohibées par l'armée ukrainienne , "y compris des missiles balistiques et des munitions de phosphore, député Aleksey Pouchkov, qui préside le Comité de la Douma pour les relations internationales, a déclaré à l'agence Tass.
Le chef de la délégation Sergey Narychkine tiendra également un certain nombre de réunions, y compris des entretiens avec le président de l'AP de l'OSCE, Ilkka Kanerva et les politiciens suisses.
Organisé à établir et à faciliter le dialogue inter-parlementaire, l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) réunions de l'AP ont lieu régulièrement tout au long de l'année. La Réunion d'automne, le grand rassemblement final de l'Assemblée cette année, se déroule à Genève jusqu'au 5 Octobre, avec plus de 450 fonctionnaires de plus de 50 pays participent à ses séances.
Bien sûr que de créer la zizanie bénéficie à l'UE, en mettant en avant un pantin du chocolat (si possible nazi) et en accumulant les fautes à son chef (non-respect du cessez-le-feu, charniers, etc), mais, l'Ukraine ne tombera pas comme un fruit mûr dans la main de Bruxelles ! Car les vrais ukrainiens sont pro-russes.
Les marchés financiers mondiaux: Le monde s'enfonce dans la dette
Henrik Müller
Rien appris de la crise financière: Toujours plus haut s'élève la dette de l'économie mondiale. La prochaine grosse chute n'est qu'une question de temps.
Qui ne fait pas d'erreurs, ose peu. Qui a fait les mêmes erreurs encore et encore, ce qui n'aide pas. La crise financière de 2007-8 est peut-être même plus de comprendre une gaffe trop optimiste mondialisation euphorie. Qu'il continue depuis ainsi, est le véritable drame.
Quelques chiffres: la dette accumulée du monde des Etats et le secteur privé se sont élevées à la fin de 2007 $ 107.000.000.000.000 fier, bien le double de la production économique mondiale. Depuis lors, beaucoup parler de la réduction de la réglementation financière plus stricte de la dette et par l'épargne. Nous ne devons pas être dupes il. Fait est en fait le contraire: La dette a continué d'augmenter, même explose dans certains pays, tels que la Banque a été crédité des règlements internationaux. Avec une incroyable plus de $ 150000000000000 ils étaient à la fin de 2013, environ deux fois et demi le PIB mondial.
Beaucoup de choses à parler pour les conseils de la politique financière mondiale et des marchés financiers résultant de mercredi à Washington lors de la réunion d'automne du Fonds monétaire international ( FMI ) et la Banque mondiale se rencontrent et même tenir une réunion du G20 à cette occasion. Pour la dette de plus en plus
- faire l'économie mondiale vulnérable à la prochaine grande crise, - entraver la dynamique de croissance, - sont de l'étoffe dont de graves conflits au sein des sociétés et entre les Etats.
À première vue, on pourrait penser que les charges à payer horribles ne sont pas pertinentes à l'échelle mondiale. Enfin, la dette de l'un sont la propriété de l'autre. En fin de compte, tous compensés à zéro. Qu'est-ce un moyen lui permettant de passer sur si jamais terribles.
Comme le FMI présentera dans les prochains jours, les passifs et les actifs sont distribués internationalement très inégale. La polarisation dans débiteurs et créanciers nations s'intensifie considérablement. 2006 L'Espagne avait une dette extérieure nette de 860 milliards de dollars, aujourd'hui, il se trouve à 1,4 billions de dollars. Italie avait à l'époque 450 milliards, aujourd'hui la Turquie 740e: alors 200 milliards, aujourd'hui plus que 400 Brésil: 350 milliards à l'époque, aujourd'hui l'Inde 750e: alors 180 milliards, aujourd'hui, 480 Oh oui chef des États-Unis à cette époque avait un peu moins de $ 2000000000000 la dette extérieure, il y a aujourd'hui 5,7 billions.
Les déficits extérieurs annuels de ces pays ont accumulé des montants exorbitants - à des altitudes allant jusqu'à 25 pour cent du produit intérieur brut (Inde). La dette qui en résulte doit être constamment refinancée. Perdre la confiance des créanciers dans la capacité de remboursement d'une nation, peuvent sortir des crises financières qui ont secoué le long d'une réaction en chaîne d'autres États.
La situation est fragile. Et ils resteront longtemps ainsi. Endettement élevé fardeau sur la dynamique économique . Les entreprises ont peu de marge pour financer les investissements. Les ménages de la situation financière tendue doivent rendre l'argent et rembourser la dette plutôt que de consommer rapidement. Les gouvernements doivent exiger des impôts élevés et de réduire en même temps les avantages. Tout ce qui amortit l'activité économique. Cultiver de la dette, de sorte n'est plus une option. Pendant ce temps, des parties de soient Euro zone suivie par le scénario de l'horreur d'une déflation par la dette, ce qui explique pourquoi la BCE aujourd'hui son bilan gonfle avec de grandes quantités de documents de crédit .
Il sert à être: les pays très endettés ont reçu allégement de la dette - les pays créanciers ont renoncé tout simplement à une grande partie de leurs créances. Retour dans les années 80, mais c'était pour les petites économies et des quantités relativement faibles. Aujourd'hui, cependant, une énorme dette serait déchirer les trous dans les bilans des créanciers. Et à ces pays créanciers, dont l'Allemagne.
L'explosif, dont la prochaine crise globale sera
Outre le Japon et la Chine possède les plus hautes Allemagne créances sur le reste du monde: $ 1,7 trillions, près de 50 pour cent de la performance économique de l'Allemagne. Pour les petits pays excédentaires sont, par rapport à la production économique, bien plus grandes quantités dans le feu: plus de 140 pour cent des créances vis détiennent chacun la Suisse et la Norvège, il ya plus de 200 pour cent pour Hong Kong et Singapour. Vous ne pouvez pas déduire ces sommes. La perte d'actifs serait tout simplement trop grand.
Donc, si la croissance reste faible et l'inflation faible - à quoi il ressemble actuellement le monde - la dette et le bilan global continueront à avoir des ennuis. C'est l'explosif, à partir de laquelle la prochaine crise globale est créée. Et ils seront encore plus grand que le précédent.
Ne dire à personne qu'il ne savait rien à ce sujet.
Les événements économiques les plus importants de la semaine à venir
Berlin - Krisenvor- et suivi - Le fédéral Banker Claudia Buch et Andreas Dombret vogue dans les commissions parlementaires concernées peuvent consulter à propos de l'attente de la procédure législative pour le fonds euro de sauvetage ESM et Union Bank.
Mardi
Tokyo - Très facile - La Banque du Japon se prononcera sur la poursuite de l'expansion de la politique monétaire.
Washington - Aperçu - Le FMI présente son dernier rapport sur l'état de l'économie mondiale.
Mercredi
Milan - Lost Generation - Les chefs d'Etat et de gouvernement et les ministres responsables des jours terribles du chômage des jeunes en Europe.
Pittsburgh - coup d'envoi de la saison des résultats - Comme toujours ouvert l'entreprise d'aluminium Alcoa la série de présentation du numéro à partir du troisième trimestre.
Francfort - vintage de cirque - La Foire de Francfort commence.
Jeudi
Londres - Rationalisation - La Banque d'Angleterre conseille sur leur évolution future de la politique monétaire. Les jours de livre vraiment pas cher semblent être à sa fin.
Washington - Global Control - réunion du G20 des ministres des finances et les chefs des banques centrales. L'Allemand Wolfgang Schäuble et Jens Weidmann sont.
Vendredi
Berlin - la liberté - ou tout simplement le libre-échange? - En temps de la démocratie exige intumescents à Hong Kong pour répondre à plus de deux douzaines de ministres chinois et allemands, dirigés par leurs chefs Merkel et Li à des consultations gouvernementales.
Washington - Beau discours ou guérison par la foi ? - chef Euro-groupe Dijsselbloem s'arrête au bord de la Banque mondiale et du FMI réunion d'automne un discours sur la "prochaine étape de la reprise de la zone euro."
(...) Les ménages de la situation financière tendue doivent rendre l'argent et rembourser la dette plutôt que de consommer rapidement. Les gouvernements doivent exiger des impôts élevés et de réduire en même temps les avantages. (...) !!! Des assassins, des crapules en toutes connaissances de l'avenir que réserve la dette et de la non-solvabilité obligatoire de tous les pays parlent encore de 'dettes' comme si il y en avait et si elle(s) était (ent) réelle(s) !!
Imaginez qu'un 'élu' s'oblige à tuer un millier (ou million) de personnes par jour et, que faute de trouver encore après quelques années de mandat de cibles à descendre se tournent donc vers vous...
Qu'ils aient fait des dettes incommensurables comme de laisser brûler un rôti au four est de leur faute et nullement de celle ou celui qui aurait fait perdre son temps à l'élu en lui téléphonant trop longtemps. L'élu est responsable à 100% de ce qu'il fait et doit en assumer les résultats à 100%. Un élu n'a jamais eu 'carte blanche' pour assassiner n'importe qui ni pour en faire supporter les faits à quelqu'un d'autre !
Mais n'allez surtout pas croire que ces 'valises diplomatiques' d''immunité parlementaire' puissent un jour être capable de réduire le peuple à l'esclavage perpétuel sous couvert de 'loi martiale' et de mitraillettes dans les rues ! Malgré qu'ils fassent tout pour qu'il en soit ainsi et ne savent par quels bouts commencer, le peuple est au courant et est sur ses gardes qu'une poignée de fifrelins même au doigt sur la gâchette ne fait pas le poids face à 7 milliards !
Donc, ils ont deux choix à annoncer: Soit une 'pause' dans la dette qui prétendrait leur donner quelques répits avant l'échafaud, soit, une poursuite 'ad-vitam-éternuam' jusqu'à ce qu'un qu'un con casse la baraque !
Olivier Renault Rédaction en ligne Par La Voix de la Russie
Un groupe d'officiers de l'armée française se présentant comme le « Mouvement Marc Bloch », avait déjà dit à haute voix en mars dernier que le gouvernement devait arrêter de massacrer la défense du pays car les services de sécurité du pays sont menacés de ne pas pouvoir défendre le territoire, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Ce mouvement faisait suite aux colères de nombreux soldats français qui n'avaient pas été payés durant plusieurs mois en temps et en heure et dont les épouses avaient lancé un cri avec « Un paquet de Gauloises » sur le Net. A une époque où les actes de violences augmentent en France et en dehors de ses frontières, on apprend que l'armée ne pourrait plus défendre son pays et que l’État mettrait sur écoute les militaires critiques envers la politique du gouvernement. Des cadres de l'armée penseraient à un coup d’État militaire pour sauver la nation. C'est le groupe Lys Noir qui revient l'affirmer en disant que Hollande ne peut pas terminer son mandat.
Mouvement Marc Bloch. S'adressant à leurs concitoyens dans une lettre publiée sur Francetvinfo en mars dernier, de jeunes officiers se définissant comme tels et disant appartenir à différents corps de l'armée française, se sont engagés pour défendre leurs compatriotes, les intérêts de la France. En faisant référence à Marc Bloch, ces jeunes officiers font appel à l'esprit de la résistance au sein de l'armée qui est devenu leur idéal aujourd'hui. Pour la petite histoire, on peut lire dans le courrier du Mouvement que « Marc Bloch a dénoncé les dysfonctionnements administratifs de l’armée et l’abandon moral des élites françaises des années 1930. Marc Bloch fut aussi un officier exemplaire pendant deux guerres mondiales, et un résistant de la première heure fusillé par les nazis. Nous nous réclamons de lui car il était un vrai soldat et un analyste lucide des travers qui avaient précipité la France dans la défaite ».
Destruction de l'armée française. Déjà, pendant l'année 2011, on a pu lire que 10 000 soldats étaient privés de leur solde. « Les primes de mission dangereuse ne sont pas payées, ce qui représente un important manque à gagner », avait dénoncé les familles de soldats. En 2012, ce sont des milliers de soldats qui n'ont pas touché leur solde pour le mois de décembre et qui n'ont pu que puiser dans leur épargne pour payer les fêtes de fin d'année. Régulièrement, de nombreux soldats perçoivent 150 euros par mois pour vivre. Endettés, nombreux sont ceux qui ont été précipités dans une situation financière catastrophique avec des découverts à la banque et l'obligation de vivre chez leurs parents. Le pire est que ces fonctionnaires de l’État ont l'interdiction de donner leur avis personnel sur leur situation sous peine de sanctions disciplinaires.
Dans une vidéo postée sur le site Secretdefiance qui évoque aussi Lys Noir,le général Général Vincent Desportes explique qu' « au Mali, l'armée s'est battue avec du matériel âgé de 40 ans, avec des véhicules sans air conditionné. Que seulement 10 % de l'armée de terre est au standard. Que l'armée française est dans les mains des États-Unis. Que les États-Unis vont bientôt larguer la France et qu'il faut sauver l'armée française car quand vous n'avez plus de défenses, vous êtes attaqués. La version du livre blanc 2013 montre que l'armée ne sera pas modernisée ».
Enfants de soldats. Parmi les manifestants du Printemps français qui sont des veilleurs et qui ont été arrêtés par la police, on trouve des enfants de soldats de l'armée française et de nombreux catholiques.
Ces enfants de soldats dont les parents ont pour mission de se sacrifier pour la France ne peuvent pas aujourd'hui accepter et avaler que leur pays les traite comme des criminels. « 750 veilleurs et manifestants du printemps français ont été arrêtés» critiquent-ils. Même si le discours tenu dans le magazine en ligne Arsenal semble aller loin dans le souhait d'un coup d’État militaire, il ne cache pas pour autant un profond malaise dans la société qui est réellement divisée. Il suffit de lire ces phrases pour le comprendre : « En revanche, maintenant c'est clair. Nous persistons à penser que la survie de la France des gens bien élevés ne tient plus qu'à une réaction brutale, désespérée et sauvage des officiers catholiques. Nous ne voyons de salut que dans l'action de capitaines aux œillets sortant des casernes pour installer le digne Jean-Pierre Chevènement à l’Élysée, sinon la sainte affaire de salut dont parlent la plupart des officiers catholiques en privé échouera et nous n'aurons plus qu'à faire place net au Grand Remplacement ».
Les membres d'Arsenal précisent : « Nous ne connaissons pas Béatrice Bourges. Si le Printemps français est bien une sorte de mai 68 ou de Printemps arabe, nous en sommes évidemment. Si le Printemps français c'est uniquement le groupe coopté par Béatrice Bourges autour de la marque déposée Printemps français, nous n'en sommes évidemment pas. Nos rapports structurels avec Béatrice Bourge sont donc inexistants et le resteront. Ce n'est pas du mépris. Les acteurs d'une Révolution n'ont pas à se connaître ». Arsenal dénonce la volonté des services de police de faire un lien entre le Lys Noir et Béatrice Bourges et précisent qu'ils sont des « éléments plus radicaux que Béatrice Bourges ». N
Pourquoi Hong Kong est si importante pour la Chine ?
par Audrey Duperron 05 oct. 2014
Hong Kong demeure extrêmement importante pour la Chine, affirme The Economist qui rappelle que les exigences en matière de réformes démocratiques ont donné lieu à des manifestations d’une très grande ampleur dans l’enclave. Hong Kong et la Chine ont beaucoup à perdre de la dégradation de la relation spéciale qu’elles entretiennent, analyse le journal.
Pendant longtemps, Hong Kong a servi de pont entre la Chine et le reste du monde, à la foi pour les flux de biens et de capitaux dans les deux sens. Mais la Chine s’est elle-même ouverte sur le monde au cours des dernières années, en en conséquence, ce rôle s’est atténué. En 1997, au moment où la Grande-Bretagne a rétrocédé l'enclave à la Chine, le PIB de Hong Kong représentait 16% de celui de la Chine. Mais aujourd’hui, cette proportion s’est réduite à 3%. Mais ce n’est pas une bonne référence, car le PIB de la Chine s’est considérablement développé entretemps, et on ne peut plus comparer la Chine de 1997 avec celle d’aujourd’hui, qui compte près de 20 villes avec plus d’un million d’habitants.
Hong Kong est ainsi demeurée incontournable pour l’Empire du Milieu dans le domaine financier et dans certains autres domaines, et les liens se sont renforcés, plutôt qu’affaiblis. Ainsi, Hong Kong est devenue une place incontournable pour les firmes chinoises qui peuvent y lever des capitaux boursiers pour se financer plus facilement qu’en Chine continentale. Selon Dealogic, au cours des deux dernières années, les entreprises chinoises sont parvenues à lever 43 milliards de dollars lors de leurs introductions en bourse à Hong Kong, contre seulement 25 milliards de dollars sur le marché boursier de la Chine continentale.
Hong Kong a également permis aux entreprises chinoises d’avoir accès aux capitaux et au crédit internationaux. En outre, Hong Kong est une plaque tournante pour l'investissement en Chine, ou en dehors. L'année dernière, les investissements de l’enclave ont représenté les deux tiers des investissements directs étrangers en Chine, contre 30% au milieu de la décennie précédente. Lorsqu’elles veulent investir en Chine, les multinationales ont l’habitude d’ouvrir des têtes de pont à Hong Kong, car elles apprécient son environnement stable et la protection de son système juridique fiable.
Sur les 5 dernières années, le gouvernement chinois a utilisé Hong Kong comme un laboratoire pour un certain nombre de réformes financières. Par exemple, en 2009, il y a testé l’acceptation du yuan comme monnaie internationale.
« La Chine continentale a grandement bénéficié du statut unique de Hong Kong », écrit The Economist, rappelant que même si l’enclave est séparée de la Chine continentale, elle lui est étroitement liée, et elle est elle aussi contrôlée par le Parti Communiste de Pékin. « Près de la moitié des exportations de Hong Kong aboutissent en Chine ; un cinquième de ses actifs bancaires sont des prêts à des clients chinois, tandis que les dépenses du tourisme et du commerce de détail, provenant principalement de la Chine, représentent 10% du PIB de Hong Kong. De l’autre côté, l’exposition directe de l’économie chinoise à Hong Kong est de plus en plus petite. Mais ce serait une grave erreur de conclure qu’Hong Kong n’a de ce fait aucune importance pour la Chine », prévient le magazine, expliquant que si la Chine devait mettre cette relation en danger, Hong Kong serait la plus affectée, mais la Chine ne serait pas épargnée.
Désormais, les barbiers-coiffeurs du parlement italien ne pourront plus gagner que... 99 000 euros maximum
par Mylène Vandecasteele 04 oct. 2014
Mauvaise nouvelle pour les barbiers-coiffeurs italiens employés par l'Etat pour servir les parlementaires italiens. Le Quotidiano Libero rapporte qu’ils vont subir une réduction de salaire de 37 000 euros, ce qui signifie que ceux-ci ne pourront plus atteindre désormais « que » la bagatelle de ... 99 000 euros par an, suivant leur ancienneté.
Cette baisse de salaire est le résultat des réformes que Laura Boldrini, la présidente du parlement, et Pietro Grasso, le président du Sénat, avaient suggérées depuis longtemps.
Les barbiers-coiffeurs ne sont pas les seuls affectés par cette réforme. Le responsable du personnel du parlement devra renoncer à 120 000 euros par an, avec un salaire qui passe de 480 000 à 360 000, les assistants parlementaires ne pourront plus gagner que 240 000 euros maximum alors que leur rétribution annuelle pouvait atteindre 358 000 euros, et les salaires des techniciens passeront de 152 000 euros annuels à 106 000 euros. Tous ces changements seront étalés sur une période de 4 ans.
Pour mémoire, l'Italien ordinaire gagne 30 000 euros par an, un montant qui peut grimper jusqu'à 50.000 euros avec une dizaine d’années d’expérience.
Au total, quelque 1 000 fonctionnaires seront touchés par ces réductions de traitements, y compris les secrétaires, dont le revenu est désormais plafonné à 115 000 euros par an contre 156 000 euros précédemment.
Selon des chiffres du gouvernement, les dépenses du parlement ont été réduites de 50 millions d’euros entre 2012 et 2014.
Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a décidé de remédier de façon drastique aux problèmes de dépenses excessives de l’Etat italien. En mars de cette année, il a ainsi décidé de mettre en vente 1 500 véhicules jugés superflus appartenant au gouvernement italien. 174 voitures ont donc été mises en ventes sur le site d’enchères Ebay dont des Lancia, des douzaines d’Alfa Romeo, de BMW, mais aussi 9 Maseratti appartenant au ministère de la Défense, et quelques Jaguar.
Les politiciens italiens sont plutôt bien traités et en 2011, en pleine crise, il avait été révélé que les députés romains gagnaient presque deux fois plus que leurs homologues britanniques, avec un salaire qui avait atteint 140.000 euros en 2010.
En outre, ils peuvent profiter de toute une palette d’avantages liés à leur fonction. Ils ont la possibilité de disposer gratuitement d’un bureau dans la capitale, de vols et de frais de coiffeur aux frais du contribuable. En outre, ils bénéficient d’un accès gratuit au prestigieux Palazzo di Montecitorio, avec son luxueux salon « Transatlantico », ou celui du "Circolo Montecitorio", un country club dans lequel ils peuvent jouer au tennis et profiter de la piscine.
Seront les rafales d'été de l'économie européenne se transformer en une tempête de l'automne ?
Anatole Kaletsky 3 octobre 2014
Après la réponse du marché sombre aux dernières déclarations de politique monétaire de président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, l'Europe se rapproche un autre moment make-or-break comparable à la crise de 2012 Le trimestre d'été s'est terminé cette semaine, et les marchés financiers a rendu son jugement sur combien mauvaises choses sont, poussent l'euro à son niveau le plus bas depuis la performance du marché boursier trimestriel de Septembre 2012 en Europe a été la pire depuis le nadir de la crise de l'euro. La question est de savoir si l'été misérable va céder la place à un automne plus doux. Ou si les grains d'été va se transformer en une tempête catastrophique.
Étant donné l'absence de toute action décisive lors de la réunion de la Banque centrale européenne cette semaine, la réponse dépendra de trois événements dans le mois à venir: les élections ukrainiennes le 26 octobre; les tests de résistance des banques devrait être finalisée à la fin Octobre par la banque centrale, et le jugement sur les plans budgétaires françaises et italiennes qui doivent être livrés dans les grandes lignes par les dirigeants politiques de l'Europe au "sommet de la croissance" Milan le 8 octobre et ensuite en détail par la Commission européenne à la fin du mois.
Pour comprendre la signification de ces événements pour l'économie européenne et les marchés financiers, nous devons examiner les causes de la crise de l'été de l'Europe. Non seulement le manque général de compétitivité ou dynamisme souvent blâmé pour les problèmes économiques de l'Europe - mais les choses spécifiques qui ont mal tourné depuis début mai, lorsque l'euro a culminé à 10 pour cent au-dessus de son niveau actuel du dollar et le rapport entre la zone euro et les marchés boursiers des États-Unis était 18 pour cent plus élevé qu'il ne l'est aujourd'hui.
La chute brutale a trois explications plausibles. Tout d'abord, la déception sur la timidité de l'action monétaire, tel que confirmé par la réaction du marché à la réunion de la Banque centrale européenne de cette semaine. Bien que la BCE au début de Juin a annoncé les taux d'intérêt négatifs et d'autres plans pour faciliter le resserrement du crédit en Europe du Sud, il est vite apparu que les banques de la région continuent à réduire leurs prêts. Au moins en partie parce qu'ils n'avaient pas le capital pour soutenir davantage de prêts.
Deuxièmement, les politiciens allemands ont dépensé une grande partie de l'été à cliquet pression sur les gouvernements français et italien à abandonner les réductions d'impôt prévues, qui menaçaient de pousser leurs déficits au-delà des objectifs budgétaires de la zone euro.
Enfin, la guerre en Ukraine, qui semblait se calmer après l'annexion de la Russie de la Crimée à la mi-Mars, a pris un virage pour le pire après l'élection présidentielle en Ukraine en mai et la chute de l'avion de ligne de la Malaisie le 17 Juillet Le conflit et les sanctions contre la Russie causé un effondrement de la confiance des consommateurs et les investissements des entreprises dans une économie, forte de la zone euro, l'Allemagne.
Les bonnes nouvelles sont que toutes ces causes du malaise d'été de l'Europe pourraient être inversées dans le prochain mois.
À commencer par l'Ukraine, le cessez-le tient pour des raisons que j'ai décrites ici il y a deux semaines. Mieux encore, la division apparente entre le président pragmatique Petro Porochenko de l'Ukraine et son premier ministre plus belliqueux, Arsenyi Iatseniouk, ressemble de plus en pré-électorale gesticulation politique plutôt que d'un indicateur de mauvaise volonté fondamentale de faire un accord avec la Russie après 26 octobre Si c'est le cas , les craintes d'une escalade de la guerre en Ukraine cesseront bientôt d'être une influence sur les conditions économiques en Allemagne et le reste de l'Union européenne.
Les perspectives de la politique budgétaire européenne devrait aussi s'améliorer dans les semaines à venir. Le sommet de la croissance de la semaine prochaine à Milan a été convoquée par Matteo Renzi, le Premier ministre italien, avec l'intention spécifique de persuader la chancelière allemande Angela Merkel de convenir d'une relance budgétaire au niveau pan-européen, en plus de réductions d'impôts en France et en Italie. Peut-être en échange de promesses de réformes structurelles plus approfondies. Même si Angela Merkel refuse ouvertement d'approuver un assouplissement de l'austérité budgétaire, une interprétation plus souple des règles budgétaires de l'UE est probable après la nomination de Pierre Moscovici, l'ancien ministre français des Finances, que le commissaire européen responsable de l'application budgétaire.
Troisièmement, et peut-être le plus important, les tests de résistance de la BCE pourraient transformer les conditions de crédit en Europe du Sud. Principaux instruments de la banque centrale pour stimuler la croissance économique en Europe sont les achats de titres et des «opérations de refinancement à long terme ciblées", visant à stimuler le crédit d'entreprise.
Mais ces politiques ne travailler que si les banques ont suffisamment de capital pour être en mesure d'élargir leurs portefeuilles de prêts. C'est pourquoi les tests de stress sont si importants. Leur objectif déclaré est d'établir hors de tout doute que toutes les grandes banques européennes sont suffisamment capitalisés. Non seulement pour soutenir leurs portefeuilles de prêts actuels, mais aussi pour soutenir la croissance future de crédit.
Si la BCE pourrait convaincre les marchés financiers que les grandes banques sont soit déjà suffisamment capitalisées ou qui ont des plans crédibles pour lever des capitaux pour ce qui sera véritablement la dernière fois dans le cycle économique actuel, trouver des investisseurs pour fournir ce capital supplémentaire ne devrait pas être un problème. Une fois que les banques sont suffisamment capitalisées, l'argent ultra-pas cher fourni par la banque centrale à travers ses opérations de refinancement et les achats de titres aurait une véritable chance de soulager la crise du crédit, en particulier en Italie et en Espagne.
La combinaison de l'assouplissement des conditions de crédit en Europe du Sud, les réductions d'impôts modérés en Italie et en France et de la confrontation militaire réduite en Europe de l'Est semble fournir une bonne base pour une relance de la croissance économique au début de 2015.
Mais maintenant, pour les mauvaises nouvelles. Au cours des derniers jours, les trois composantes de cette histoire de récupération ont été mises en doute. Malgré le cessez-le-ukrainienne, les gouvernements occidentaux ont suggéré que les sanctions russes seront maintenus indéfiniment, endommageant ainsi l'un des marchés les plus performants pour les exportations allemandes et éliminer toute incitation pour le président Vladimir Poutine de transiger avec un nouveau gouvernement ukrainien.
La semaine dernière, les responsables de la BCE ont averti que les attentes du marché que les stress tests produiraient une restructuration du capital majeur du système bancaire de l'UE ont été "probablement exagérées." Cette semaine, la Commission européenne a indiqué que, loin d'accroître la flexibilité du budget, il pourrait effectivement serrer la interprétation des règles budgétaires.
Ces histoires peuvent tous se révèlent être fausses parce que les décideurs essaient souvent de la baisse des attentes du marché avant de mouvements importants. Mais si les gouvernements européens resserrent vraiment l'austérité lieu de détente, si les banques ne parviennent pas à se recapitaliser et si les relations avec la Russie se détériorent au lieu d'améliorer, puis l'été misérable de l'Europe va se transformer en un hiver long et sombre.
Les dessous du GIEC vus par ses experts. D'autres scientifiques subissent foudre et censure de la part de leurs collègues.
14 Septembre 2014
Ce billet comporte trois parties distinctes. D'une part, il rapporte les propos tenus notamment devant les élus US par plusieurs scientifiques éminents et participants actifs au GIEC qui ont brisé l'omerta et ont parlé ouvertement et en termes particulièrement critiques du contenu des rapports et du processus interne au GIEC. Par ailleurs, peut-être motivés par "l'affaire Bengtsson" que je vous ai relatée dans mon précédent billet, d'autres chercheurs se sont récemment élevés contre les comportements autoritaires (c'est un euphémisme) de la communauté des climatologues. Enfin, et cela va dans le bon sens, la revue Science se pose (enfin) de bonnes questions au sujet de l'engloutissement supposé programmé des îles coralliennes... A la différence de la plupart des démocraties francophones qui n'invitent que très rarement, un ou deux scientifiques (toujours les mêmes et de préférence de l'establishment) à exposer les résultats des travaux qui pourraient avoir des conséquences politiques, les élus des démocraties anglophones et tout particulièrement des USA et du Royaume Uni, organisent fréquemment des sessions d'information sur une grande diversité de sujets scientifiques ou techniques auxquels ils invitent à témoigner un grand nombre de scientifiques présentant divers points de vue et reconnus pour leur expertise. C'est dans ce cadre que le "Comité pour la Science, l'Espace et la Technologie" de la Chambre des Représentants US a organisé, le 29 Mai dernier, une session plénière d'information dite " Full Committee Hearing - Examining the UN Intergovernmental Panel on Climate Change Process", c'est à dire une réunion d'information pour examiner le fonctionnement et le processus du GIEC. Lors de cette session, quatre scientifiques étaient invités (Tol, Oppenheimer, Botkin et Pielke Sr). Dans la suite, je donne des traductions de différents articles/déclarations de deux de ces scientifiques (Tol et Botkin) en respectant l'enrichissement (caractères majuscules, engraissés, en italique etc.) typographique telle qu'il figure dans leurs différents témoignages écrits. Le texte complet (en anglais) des quatre témoignages rédigés par les auteurs est disponible sur le site du Comité de la Chambre US. 1) Les rapports du GIEC (groupes II et III) : Beaucoup de biais, de contre-vérités et un fonctionnement problématique voire inquiétant.
- "Je m'appelle Richard Tol. Je suis professeur d'économie à l'Université du Sussex et Vrije Universiteit Amsterdam. Je suis un chercheur associé au Tinbergen Institute et CESifo. Je suis classé parmi les Top 100 économistes au monde par IDEAS/RePEc1 et je figure parmi les 25 climatologues les plus cités selon Google Scholar. Je suis éditeur de Energy Economics qui est un des meilleurs journaux du domaine [...] J'ai participé au GIEC depuis 1994 où j'ai rempli différentes fonctions dans les trois groupes de travail. Plus récemment, j'ai été l'auteur principal-animateur du chapitre sur l'économie du groupe de travail II."
Autant dire que Richard Tol est un des pivots du GIEC. Son témoignage est notamment disponible sur ce site (en anglais). On y trouvera les nombreuses citations, mentionnées par Tol dans sa déposition originale à l'appui de ses affirmations.
Notamment, Richard Tol a refusé de co-signer le Résumé pour les Décideurs de l'AR5 du GIEC qu'il jugeait trop alarmiste. Il s'en explique de cette manière :
"Ce biais alarmiste m'a poussé à retirer mon nom du Résumé Pour les Décideurs (NdT le SPM) en Septembre 2013. Mes points de vue sur les impacts du changement climatique sont bien connus. J'appréciais le premier brouillon du Résumé dont l'un des points clefs était que les pires impacts du changement climatique étaient des symptômes d'une mauvaise gestion et du sous-développement. Il n'était tout simplement pas crédible que je signe la version finale du Résumé avec son exagération des risques. Malheureusement, les nouvelles annonçant mon retrait ont fait la une des médias en Mars 2014, procurant ainsi une excuse à la presse pour se focaliser sur les gens impliqués plutôt que sur les déficits structuraux du GIEC." Au cours de sa déposition devant les Représentants US, Richard Tol donne quelques explications supplémentaires,
"Les chercheurs qui, poussés par la curiosité, poursuivent leurs travaux sur le changement climatique mais qui trouvent des choses moins alarmantes, sont ignorés. A moins qu'ils ne deviennent célèbres et, dans ce cas, ils sont harcelés et discrédités. Le harcèlement dont a fait l'objet Lennart Bengtsson en est un exemple récent. Bengtsson est un monsieur sympathique de 79 ans. Il a remporté de nombreux prix au cours d'une longue et éminente carrière en météorologie et en climatologie. Il a récemment rejoint une association (NdT en anglais "Charity" : i.e. association sans but lucratif) et s'est vu contraint de démissionner deux semaines plus tard. En tant que conseiller il n'a jamais été responsable de quoi que ce soit qu'ait fait cette association et a fortiori de ce qui s'est passé avant qu'il n'y adhère. Pour cela, il a été insulté par ses pairs. Un professeur de l'Université du Texas A&M a même suggéré qu'il était sénile. Bizarrement, la "communauté" climatique n'a pas ouvert la bouche quand l'un des leurs a été élu au Parti Vert. Elle n'a pas non plus protesté contre les liens étroits qui existent entre les auteurs du GIEC avec le Fonds de Défense de l'Environnement, avec les Amis de la Terre, Greenpeace ou le World Wildlife Fund for Nature (NdT : le WWF). D'autres météorologues éminents qui ont reçu le même traitement que Bengtsson étaient – Curry, Lindzen, Pielke Sr., Pielke Jr qui ont été également maltraités, simplement pour être restés fidèles à la littérature scientifique, telle qu'elle est compilée par le GIEC - qu'il n'y a pas d'évidence statistique que les impacts des désastres naturels aient augmenté du fait du changement climatique. J'ai eu, moi aussi, droit à ma part d'insultes. L'équipe de direction de la London School of Economics ainsi que le Guardian, maintenant et fréquemment, répandent des mensonges à mon sujet et au sujet de mon travail. [...]
Ce biais de sélection (Ndt : le "cherry-picking") est évident dans le cinquième rapport (AR5) du groupe II. Le Résumé pour les Décideurs (SPM) évoque les rendements des récoltes, mais omet le plus important de tout - l'évolution des technologies - qui a fait progresser les rendements de l'agriculture, depuis des temps immémoriaux. Ainsi, il montre les impacts du changement climatique sur l'agriculture en supposant que les agriculteurs n'ajusteront pas leurs pratiques au gré des circonstances - Les impacts beaucoup moins dramatiques, après adaptation, sont dissimulés au sein du rapport principal. Il montre que les pays les plus vulnérables devraient payer quelques 10% de leur revenu annuel pour la protection des côtes mais omet de dire qu'un pays moyen paierait moins de un dixième de 1% - de nouveau le chiffre le plus bas, le plus pertinent, est enterré dans le rapport. Il insiste sur les effets sur la santé du fait du stress dû à la chaleur mais minimise les impacts sur la santé du stress dû au froid - bien que ce dernier chiffre soit probablement numériquement plus important. [...] Les premiers articles au sujet de la hausse du niveau des océans, au sujet de l'agriculture, de la santé, des courants océaniques et des calottes glaciaires étaient carrément en contradiction avec les articles plus récents qui sont beaucoup mieux documentés. Mais le GIEC a choisi de ne pas attendre ces articles ultérieurs. [...] ...Je pense que ces contretemps reflètent le biais des auteurs. Il s'ensuit que le GIEC devrait analyser les orientations de ces auteurs ainsi que leurs performances en recherche et devrait s'assurer que, dans le futur, ils seront plus représentatifs de leurs pairs. [...] Un rapport, peu fréquemment publié, devrait faire un grand boum - et une équipe ambitieuse sera portée à faire un plus gros boum que la fois précédente. C'est pire que nous le pensions. Nous allons tous mourir et la mort sera encore plus horrible que nous le pensions il y a 6 ans. Le lancement d'un gros rapport, d'un seul trait, implique aussi que les auteurs vont rentrer en compétition pour que leur chapitre soit le plus terrifiant." Richard Tol ouvre quelques pistes pour remédier au défauts structurels du GIEC. Entre autres, une restructuration complète du GIEC qu'il faut impérativement et définitivement mettre à l'abri des influences politiques. De ce point de vue, il est plus optimiste que la climatologue Judy Curry qui estime que les problème du GIEC sont irrémédiables. "Ce sont les gouvernements qui nomment les chercheurs pour le GIEC - mais nous devons clairement dire que ce sont souvent les agences environnementales qui gèrent les nominations. Les pays utilisent différentes méthodes mais il est rare qu'une agence gouvernementale avec des objectifs purement scientifiques prenne le dessus pour ce qui concerne les affaires avec le GIEC. Il en résulte que certains chercheurs sont promus au dépens de leurs collègues plus qualifiés. D'autres personnels compétents sont exclus parce que leurs points de vue ne cadrent pas avec ceux de leurs gouvernements. Certains auteurs n'ont pas les qualifications adéquates ni les degrés d'expertise nécessaires mais sont nommés uniquement sur la base de leur tissu relationnel. [...]
Tous les auteurs du GIEC ne sont pas nés égaux. Certains occupent des positions de pouvoir dans des chapitres clefs, d'autres occupent des positions subalternes dans des chapitres sans conséquences. Dans le passé, le GIEC a été expert dans l'art de mettre certains auteurs dérangeants dans des situations où ils ne pouvaient pas nuire à la cause. Ceci doit cesser. [...] (NdT : Dans la conclusion ) Ce qu'il nous faut c'est une organisation qui n'est soumise à aucun gouvernement ou à aucun parti afin d'ancrer la politique climatique dans la réalité telle que nous la comprenons. " Ces constats nous rappellent, presque mot pour mot, ceux qui avaient été énoncés, il y a 9 ans, par un spécialiste mondial des maladies transmises par les insectes, le Professeur Paul Reiter de l'Institut Pasteur, lequel, outré par ces pratiques délétères, avait démissionné du GIEC (Voir ce billet de 2010). Reiter témoignait ainsi devant la chambre des Lords UK dès 2005 : "A mon avis, le GIEC a rendu un mauvais service à la société en se reposant sur des "experts" qui ont une connaissance minimale ou nulle du sujet et en les autorisant à prononcer des jugements qui font autorité mais qui ne relèvent pas de la science avérée. Il apparaît donc que, 9 ans plus tard, malgré de nombreuses critiques, les problèmes structurels du GIEC n'ont guère été résolus. Il semble même qu'ils aient empiré. Cela n'a pas échappé au Professeur D. Botkin qui a également témoigné devant la Chambre des Représentants US, lors de la même session. Comme vous allez le voir, ce dernier n'a pas non plus mâché ses mots devant les représentants US.
- "Daniel B. Botkin (bio) est un écologiste mondialement réputé. Il est Professeur (émérite) au Département d'Ecologie, de l'Evolution et de Biologie Marine de l'université de Santa Barbara (Californie). Il est également Président du Centre pour l'Etude de l'Environnement qui fournit des analyses indépendantes, basées sur la science, des problèmes environnementaux complexes pour le XXIè siècle. Le New York Times a écrit que son livre "Harmonies discordantes : Une nouvelle écologie pour le XXIè siècle" était considéré par de nombreux écologistes comme le texte classique du mouvement environnemental. Son livre sur la Science de l'Environnement qui en est maintenant à sa sixième ré-édition a été qualifié de meilleur livre académique de l'année 2004 par l'Association des Auteurs de Livres Académiques et d'Enseignement (US)."
Daniel Botkin est donc est un véritable écologiste (ce mot pris dans son acception "scientifique de l'environnement") particulièrement confirmé et reconnu comme tel et c'est à ce titre qu'il a été invité à témoigner devants les représentants US.
Voici une traduction de plusieurs extraits du témoignage du Professeur Daniel B. Botkin. Les caractères engraissés et en majuscule sont de Botkin et figurent tels quels dans le texte officiel.
Voici son introduction :
"Dès 1968, j'ai publié des résultats de recherche au sujet de la possibilité d'un réchauffement climatique anthropique et sur ses implications potentielles pour les individus et la biodiversité. J'ai consacré ma carrière à essayer d'aider à la protection de notre environnement et de la grande diversité de ses espèces. Ce faisant, j'ai toujours cherché à conserver une attitude objective, honnête du point de vue intellectuel, en usant d'une approche rigoureuse dans la ligne de la meilleure tradition de la démarche scientifique. De ce fait, j'ai été consterné et déçu au cours des dernières années parce que ce sujet a été transformé en un débat politique et idéologique. J'ai des collègues qui sont des deux côtés du débat et qui pensent que nous devrions travailler ensemble comme des scientifiques plutôt que de nous diviser sur des "positions" préconçues et basées sur des émotions.
J'ai été expert relecteur pour, à la fois, le GIEC et le Rapport sur le Climat de la Maison Blanche et je veux vous dire d'emblée que nous avons traversé une période de réchauffement causé par plusieurs facteurs.
Cependant, de mon point de vue, ceci n'est pas inhabituel et, en opposition avec les analyses de ces deux rapports, ces changements environnementaux ne sont ni apocalyptiques, ni irréversibles
J'espère que mon témoignage devant vous contribuera à générer une approche plus calme, plus rationnelle sur des questions qui ne traitent pas seulement du changement climatique mais aussi d'autres questions environnementales essentielles.
Le rapport du GIEC de 2014 ne s'inscrit pas dans ce genre de discussion rationnelle que nous devrions avoir. J'aimerais vous expliquer pourquoi."
Botkin passe ensuite en revue un certain nombre d'"anomalies" qu'il a relevées dans les textes du rapport complet et, surtout, dans le Résumé pour les Décideurs (SPM) qui décidément fait l'objet de critiques sévères, comme nous le verrons dans la suite. En voici quelques extraits qui donnent le ton de la déposition de Botkin.
"Mon plus gros souci est que les deux rapports présentent un grand nombre de conclusions spéculatives et parfois incomplètes, enrobées dans un langage qui leur donne plus d'allure scientifique qu'ils ne le méritent. En d'autres termes, les rapports "ont l'apparence du scientifique" plutôt que d'être basés sur des faits clairement établis ou admettant leur absence de preuve. Les faits avérés au sujet de l'environnement global sont moins nombreux que l'homme de la rue ne le pense généralement."
[...]
IL Y A UNE SUPPOSITION IMPLICITE [NdT : dans le dernier rapport du GIEC] QUE LA NATURE EST DANS UN ETAT D'EQUILIBRE ET QUE TOUS LES CHANGEMENTS SONT NEGATIFS ET INDESIRABLES pour toute vie y compris pour les individus. Ceci est à l'opposé de la réalité : L'environnement a toujours changé. Les êtres vivants ont eu à s'adapter à ces changements et beaucoup d'entre eux ont besoin de ces changements. Le rapport du GIEC fait un usage répétitif des termes "changements irréversibles". La disparition d'une espèce est irréversible mais très peu d'autres choses sont irréversibles en matière d'environnement. L'étude du passé le confirme. Les glaciers ont avancé et reculé de manière répétitive. Le passage du Nord Ouest de l'Amérique du Nord a disparu puis est réapparu. La température moyenne a de beaucoup excédé celle du présent et celle qui est prédite, puis elle a décliné pour augmenter de nouveau.
[NdT : Le rapport] DONNE L'IMPRESSION QUE LES ETRES VIVANTS SONT FRAGILES ET IMMUABLES, incapables de faire face aux changements. C'est le contraire de la vérité. La vie est persistante, adaptable, ajustable. En particulier, le rapport du GIEC pour les décideurs [NdT : le résumé SPM] répète l'affirmation que l'on trouvait dans les précédents rapports du GIEC qu'une grande fraction des espèces risque de disparaître. Une montagne d'observations contredit cette affirmation Les modèles qui font ces prévisions reposent sur des hypothèses erronées qui conduisent à une surestimation des risques d'extinction Ainsi, il est remarquable que peu d'espèces aient disparu durant les 2,5 millions d'années passées qui englobent plusieurs périodes glaciaires et chaudes [...]
QUELQUES-UNES DES CONCLUSIONS DU RAPPORT SONT A L'OPPOSE DE CELLES DES ARTICLES CITES COMME VENANT A L'APPUI DE LEURS CONCLUSIONS. Par exemple, le Rapport du GIEC sur les Ecosystèmes Terrestres affirme que "7 des 19 sous-populations des ours polaires sont en déclin numérique" citant à l'appui pour cette affirmation un article de Vongraven et Richardson. Mais ces auteurs disent au contraire que "le déclin est une illusion". De plus, le Rapport sur le Climat de la Maison Blanche inclut un tableau qui rassemble les 30 différents effets écologiques résultant du changement climatique, ce qui constitue une liste impressionnante des impacts. Cependant, j'ai passé en revue les études qui sont citées à l'appui de ce tableau et je n'en ai pas trouvé une seule, parmi ces trente, qui soit étayée par des études légitimes d'impact du réchauffement climatique anthropique ou par des observations directes.
PLUSIEURS CONCLUSIONS SONT EN CONTRADICTION OU SONT IGNORANTES DES MEILLEURES OBSERVATIONS STATISTIQUEMENT VALIDEES. Par exemple, le Rapport du GIEC sur les Ecosystèmes Terrestres affirme que "les écosystèmes terrestres et d'eau douce ont séquestré environ un quart du gazcarbonique émis par les activités humaines durant les trois dernières décennies (avec un haut degré de confiance). Etant à l'origine des premières estimations, statistiquement validées, du stockage et de l'assimilation du carbone pour des grandes portions de la surface terrestre, je peux vous affirmer que l'estimation de l'assimilation du carbone par la végétation utilisée par le GIEC n'est pas statistiquement valide. Elle surestime le stockage du carbone et l'assimilation par un facteur aussi grand que 300%.
LE RAPPORT DU GIEC UTILISE L'EXPRESSION "CHANGEMENT CLIMATIQUE" AVEC DEUX ACCEPTIONS : NATUREL ET ANTHROPIQUE. Cette distinction n'est pas faite dans le texte qui, de ce fait, prête à confusion. Si l'affirmation est relative au changement climatique naturel, alors il s'agit d'un truisme c'est à dire à une chose connue et éprouvée de tous temps. Si l'affirmation est exprimée dans le concept de changement anthropique, alors les données disponibles ne confirment pas les affirmations. " [etc.]
Je recommande la lecture du texte complet aux lecteurs(trices) anglophones. Il dresse un panorama assez complet des problèmes inhérents aux différents rapports du GIEC déjà dénoncés par d'autres auteurs et, tout particulièrement, s'agissant du Résumé Pour les Décideurs (SPM). Robert Stavin, un autre membre pivot du GIEC s'est ému des distorsions non scientifiques apportées durant la phase de finalisation du SPM. Il décrit, avec quelques détails, comment les choses se passent au GIEC, "derrière les rideaux" (behind the curtain, expression américaine).
C) Robert N Stavin : Les dessous des Résumé pour les Décideurs SPM du GIEC
- R. N Stavin est le titulaire de la chaire Albert Pratt et Professeur de Gestion et de Management ainsi que Directeur du Programme d'Economie Environnementale de l'Université d'Harvard et Président du Groupe de recherche de l'Université sur l'Environnement et les Ressources Naturelles. Il est, et a été, un participant particulièrement actif à la rédaction (auteur principal et coordinateur) des rapports successifs du GIEC.
Robert Stavin a publié, le 25 avril 2014, une lettre ouverte critiquant sévèrement les exigences multiples et autoritaires des représentants politiques des gouvernements de différents pays lors de la rédaction finale du Rapport SPM (Le Résumé destiné aux décideurs) du récent rapport (groupe III) du GIEC. Stavin y dénonce notamment de nombreux conflits d'intérêt qui ont, selon lui, gravement dénaturé ce rapport dans un sens alarmiste.
Voici une traduction de quelques extraits significatifs de cet lettre ouverte, largement citée par les médias anglophones et totalement ignorée par les médias francophones, tout comme les deux témoignages précédents, d'ailleurs. Cette lettre ouverte est intitulée : "Le processus d'approbation du rapport du GIEC par les gouvernements est-il détraqué ?"
Dans l'introduction de sa lettre, Stavin indique que nombre de ses collègues participants au GIEC ont été choqué par le comportement des représentants gouvernementaux des différents pays qui siégeaient à Berlin durant la phase d'approbation finale du résumé pour les décideurs, le SPM. Stavin note ironiquement que :
"Plusieurs des CLAs [NdT Les coordinateurs des auteurs principaux] présents avec moi à Berlin ont déclaré qu'étant donné la nature et le résultat de la semaine [NdT: La semaine durant laquelle le rapport final SPM a été approuvé par les politiques], le document final devrait probablement être renommé "Le Résumé PAR les politiques" plutôt que "Le Résume POUR les politiques"."
Stavin explique :
"Pendant le déroulement des délibérations du groupe de contact qui a duré deux heures, il est apparu clairement que la seule solution pour que les représentants des gouvernements approuvent le texte du Résumé SPM5.2 consistait essentiellement à retirer tout le texte considéré comme "controversé" (c'est à dire la partie du texte qui déplaisait à un quelconque représentant des gouvernements) ce qui a résulté dans la suppression de 75% du texte, y compris pratiquement toutes les explications et les exemples qui se trouvaient en dessous des titres en gras. Dans plus d'une occasion, des exemples spécifiques ou des phrases ont été retirées suivant la volonté de seulement un ou deux pays, parce que, selon les règles du GIEC, le désaccord d'un seul pays est une raison suffisante pour stopper tout le processus à moins et jusqu'à ce que le pays se déclare satisfait."
Stavin donne quelques détails, en termes mesurés :
"Les motivations générales pour les révisions demandées par les gouvernements - de la part de la plupart (mais pas toutes) des délégations - sont apparues clairement durant les sessions plénières. Ces motivations ont été explicitées dans les "groupes de contact" qui se réunissent, par petits groupes, derrière des portes closes, avec les auteurs principaux au sujet de questions particulièrement épineuses du SPM. Lors des réunions des groupes de contact, les représentants des gouvernements ont oeuvré pour supprimer des parties de texte qui pourraient être défavorables à leurs pays durant leurs négociations sous les auspices de l'UNFCC (la Convention Cadre de l'ONU sur le Changement Climatique).
Je comprends bien que les représentants gouvernementaux ont cherché à se conformer à leurs obligations vis à vis de leurs gouvernements en défendant les intérêts de leurs propres pays mais, dans certains cas, ceci a posé des problèmes pour ce qui est de l'intégrité scientifique du Rapport pour les Décideurs (SPM) du GIEC. Une telle implication - et parfois une telle interférence - avec le processus scientifique du GIEC a été particulièrement grave dans la section SPM 5.2 au sujet de la coopération internationale. "
Dans sa conclusion, Stavin s'adresse directement aux responsables du GIEC dont il est - et a toujours été - un fidèle participant. Il écrit (caractères en italiques de Stavin)
"De mon point de vue, avec la réglementation et la structure actuelle, il sera extraordinairement difficile, sinon impossible, de produire une version complète et scientifiquement correcte du texte du Résumé Pour les Décideurs (SPM) sur la coopération internationale qui pourrait survivre au processus d'approbation par les différents pays.
Plus généralement, je demande instamment au GIEC d'attirer l'attention du public sur les documents qui ont été rédigés par les auteurs principaux et qui ont été soumis aux commentaires des gouvernements (et des experts) mais qui n'ont pas subi la phase d'approbation des gouvernements."
Pour illustrer ces observations de Robert Stavin, je rappelle ici le schéma du processus (assez bizarre, s'agissant, en principe, de science et du résumé d'un "rapport scientifique") suivi par le GIEC, depuis sa création et systématiquement appliqué depuis lors.
De fait, comme cela est rappelé par Robert Stavin, la publication du rapport (que très peu de politiques ou de journalistes (s'il y en a) ont le courage de lire in extenso) et du Résumé pour les Décideurs (beaucoup plus popularisé dans les médias et dans les milieux politiques), le SPM, n'interviennent qu'après approbation unanime des divers représentants des différents pays de l'ONU. Autant dire que les représentants politiques font tout leur possible pour bloquer la publication d'un rapport qui desservirait (ou ne servirait pas) les intérêts de leur pays.
D'autant plus que nombre de pays en voie de développement sont avides de "dédommagements" de la part des pays dits "riches" et n'ont certainement pas intérêt à ce que le rapport SPM paraisse moins alarmiste. Et ces pays sont numériquement majoritaires.
A noter que les représentants des gouvernements sont déjà intervenus avant la préparation de l'édition finale du rapport comme le montre ce schéma (tiré du site du GIEC). Les politiques interviennent donc avant et après la rédaction de la version finale du rapport qui est ainsi solidement encadré par les représentants gouvernementaux des différents pays. La lettre de Robert Stavin que l'on ne peut guère accuser de tiédeur vis à vis du GIEC, illustre à merveille les errements auxquels peut aboutir l'interférence des politiques dans un processus scientifique.
Il est sans doute difficile de concevoir un processus dit "scientifique", plus politisé que celui du GIEC, illustré ci-contre.
Pourtant, certain éminent politique francophone a récemment cité le GIEC comme un exemple à suivre et proposé de généraliser ce type de structure à d'autres activités
2) La chasse aux sorcières. La censure et le "McCarthysme climatique" évoqué par Bengtsson (ci-dessous) continue ...
A) Le Professeur Caleb Rossiter : Rossiter qui est un mathématicien-statisticien universitaire est aussi un homme de conviction et fervent acteur de causes humanitaires en faveur des contrées en voie de développement dont l'Afrique (voir son CV). Pourtant, Rossiter a été récemment évincé de l'ONG progressiste à laquelle il participait depuis des décennies, pour avoir publié un article dans le Wall Street Journal intitulé "Nous sacrifions l'Afrique au nom du changement climatique. Les politiques des pays de l'Ouest semblent plus intéressés par le niveau du gazcarbonique que par l'espérance de vie."
Cet article, jugé sans doute par trop "déviant" par rapport à la doxa de son organisation mère, dans lequel Rossiter professe ses doutes sur les théories en vigueur du changement climatique et où il défend le droit à l'usage des énergies fossiles par les africains lui a valu une éviction immédiate de l'organisation humanitaire, progressiste et environnementale, l'Institute for Policy Studies, avec laquelle il travaillait depuis des années. Caleb Rossiter s'est alors confié lors de plusieurs interventions ou interviews comme celui dont je traduis quelques paragraphes significatifs ci-dessous.
Pour la petite histoire, il faut savoir que Caleb Rossiter raconte qu'en tant que professeur au département de Mathématiques et de Statistiques à l'Université Américaine de Washington (DC)) a donné comme sujet de travail à ses étudiants, à titre d'exercice d'application de ses enseignements, l'analyse des corrélations des variations temporelles de la concentration du gazcarbonique et de la température. Ce faisant, ses étudiants ont constaté, comme beaucoup d'autres avant et après eux, que les variations de température ne collaient pas avec les modèles du GIEC en vigueur et qu'il existe des cycles de température (notamment avec une période d'environ 60 ans, comme l'ont trouvé de nombreux autres auteurs). Caleb Rossiter, jusqu'alors convaincu du contraire, a alors planché avec ses élèves sur ce sujet pendant un certain temps. Il a finalement a été convaincu par la validité de leur travail et c'est sans doute ce qui explique les déclarations suivantes :
“Je suis simplement quelqu'un qui a été convaincu que les affirmations de certitude au sujet des causes du réchauffement et au sujet des conséquences du réchauffement ont été terriblement exagérées et ceci de manière irresponsable. [...] "Je ne suis pas quelqu'un qui dit qu'il n'y a pas eu de réchauffement et que cela n'aura pas de conséquences, c'est juste que je ne parviens pas à comprendre pourquoi tant de gens croient que c'est catastrophique pour notre société et pour l'Afrique.
Pour cette conviction - basée sur une décennie de recherches statistiques et d'analyse des données sur le changement climatique - Rossiter a récemment été exclu de son poste de chercheur associé à l'Institute for Policy Studies qui est un groupe de réflexion progressiste de Washington D.C.
Rossiter a publié un article dans The Wall Street Journal intitulé "Le sacrifice de l'Afrique au nom du changement climatique" dans lequel il qualifiait la notion de catastrophe climatique de "science non avérée". Peu après, il a reçu une missive de l'Institut lui indiquant que sa participation était terminée.
Visiblement, il est plutôt périlleux de professer des doutes, fussent-ils soutenus par des analyses statistiques dont Rossiter est un spécialiste, dans certains milieux "progressistes" US. Un chercheur d'un institut renommé, le Helmholtz Institute Allemand, nous raconte une bien curieuse histoire, déjà un peu ancienne, au sujet d'un article qu'il avait soumis en 2009, avec des collègues, pour publication à une revue renommée de climatologie US. Ce qui suit nous rappelle les déboires éprouvés et racontés récemment par Lennart Bengtsson.
B) Vladimir Semenov du Geomar- Helmholtz Institute Kiel Allemagne.
C'est Ben Webster, l'éditeur pour l'environnement du journal britannique "de référence", qui nous raconte, dans The Times (UK) du 8 Juillet 2014, cette histoire passablement inquiétante, sous le titre "Les voix des contestataires sont étouffées par des climatologues." Cet article a été repris dans diverses autres publications anglophones, mais malgré la grande notoriété du Times, il ne semble pas avoir réussi à franchir "the English Channel", la Manche.
Voici une traduction de quelques extraits de cet article de Ben Webster :
"Un travail de recherche qui remettait en question l'exactitude des modèles informatiques utilisés pour prédire le réchauffement climatique a été "censuré" par des climatologues, a-t-il été déclaré hier.
Un des relecteurs scientifiques de l'article a dit qu'une section ne devait pas être publiée parce qu"'elle créerait une confusion inutile au sein de la communauté des climatologues". Un autre a écrit qu'"Il faut que cette discussion toute entière disparaisse".
L'article suggérait que les modèles informatiques utilisés par le GIEC de l'ONU étaient erronés ce qui conduisait à une exagération de l'influence humaine sur le climat et à une sous-estimation de l'impact de la variabilité naturelle.
Ces découvertes pourraient avoir de profondes implications. Si elle sont exactes, ceci voudrait dire que les gaz à effet de serre ont moins d'impact que le GIEC ne l'a prédit et que le risque d'un réchauffement global catastrophique a été exagéré.
Cependant, les questions soulevées à propos des modèles ont été retirées de l'article avant que celui-ci soit publié en 2010 dans le American Meteorological Society’s Journal of Climate. L'article a été soumis en Juillet 2009 alors que beaucoup de climatologues poussaient les dirigeants de la planète à trouver un accord pour limiter les émissions lors du sommet de Copenhague sur le changement climatique en Décembre de cette année-là.
Vladimir Semenov qui est un climatologue de l'Institut Geomar à Kiel en Allemagne a dit que les questions que lui et dix autres de ses collègues avaient posées dans la version originale de leur article étaient valides et que leur élimination était "une sorte de censure"..
Il s'est décidé à en parler ouvertement après avoir constaté qu'un de ses anciens collègues, le Professeur Lennart Bengtsson, avait été vilipendé pour avoir remis en question les prédictions du GIEC sur le réchauffement climatique. [...]
Le Dr Semenov a déclaré que certains semblaient s'efforcer de supprimer des suggestions que le climat était moins sensible aux augmentations d'émissions (NdT de gazcarbonique) que le GIEC l'avait affirmé. (NdT : A noter que c'est assez exactement ce que suggérait l'article de Bengtsson et al. il y a peu, soit quelques 5 ans plus tard, et qui a carrément été refusé).
“Si vous dites qu'il y a quelques indications que la sensibilité est erronée, ceci brise le socle sur lequel tout l'édifice repose." dit-il (NdT : Semenov) "Le public peut douter de l'ensemble des résultats."
Le Dr Semenov a déclaré que les relecteurs qui ont critiqué les résultats étaient techniquement corrects parce que leurs remarques n'étaient pas explicitement basés sur ses résultats." Cependant, dit-il : " Nous avions le droit d'en discuter...Si votre opinion sort du consensus général alors vous avez plus de problèmes pour publier vos résultats."
Un troisième relecteur était beaucoup plus en faveur de l'article dont il dit que la suggestion "très provocante" que les modèles étaient erronés, était "si intéressante qu'il était nécessaire d'en discuter plus en profondeur".
Cependant, presque tout le paragraphe a été supprimé tout comme la conclusion qui disait que "la sensibilité moyenne des modèles du GIEC est peut-être trop forte."
Le journal a choisi de ne publier que la phrase d'ouverture " Nous voudrions insister sur le fait que cette étude ne remet pas en question l'existence d'une tendance de réchauffement anthropique à long terme durant le XXe siècle. "
La dernière petite phrase que la revue à consenti à publier à l'exclusion des autres est typique de ce que Richard Lindzen avait nommé "le petite phrase magique" qui est le sésame permettant d'obtenir l'autorisation de publier dans ce genre de revue. Mais, dans cette "opération" la discussion plutôt dérangeante pour "la cause", soumise par les auteurs, a été totalement éliminée.
Comme on le voit, dans cet exemple comme dans d'autres, il s'agit d'un "consensus" de la "communauté des climatologues" obtenu à bon compte.
Dans les autres domaines de la science, on publie ce que l'on pense exact et qui ne souffre pas d'erreurs flagrantes détectées par les relecteurs. Si d'autres ne sont pas d'accord, la discussion s'engage. C'est comme cela que la science progresse et a toujours progressé.
3) Complément : Submersion des îles coralliennes : Mise à jour dans la revue Science.
L'antienne, maintes fois évoquée dans les médias alarmistes, dans quelques revues orientées et, même, par la Banque Mondiale, de l'engloutissement futur affirmé comme "inéluctable" des îlots coralliens, a du plomb dans l'aile.
Dans un article récent intitulé "Le réchauffement pourrait ne pas submerger les îles", la "revue de référence" Science dont on connaît pourtant les orientations alarmistes, a (enfin) pris du recul sur cette question en se basant notamment sur les travaux les plus récents de Paul Kench et de ces collègues dont je vous avais déjà donné un aperçu dans le billet, rédigé en août 2010 et intitulé " Les îlots coralliens du Pacifique ne sont pas submergés par la hausse du niveau des océans. En réalité, ils "repoussent" quand l'eau monte."
En effet, dans un article récent publié au Geophys. Research Letters, Paul Kench et ses collègues viennent de lever une objection mise en avant par les alarmistes qui soutenaient l'idée que si les îlots coralliens se sont certes adaptés aux variations du niveau des océans au cours des millénaires passés, ils ne pourront pas suivre le rythme d'une montée rapide du niveau marin ou de tempêtes brutales.
Le mécanisme démontré par Kench et al est, a priori, assez contre-intuitif : Lors des élévations brutales du niveau des mers (comme, par exemple, durant les grandes marées dues aux El Niños), les vagues engendrées à proximité des côtes de ces îlots coralliens, tendent, non pas à éroder les côtes comme tout le monde le pense, mais, au contraire, à faire monter le niveau des terres en y apportant quantité de sédiments, notamment du sable, qui se déposent à la surface des parties temporellement submergées. "Kench note que les récifs coralliens peuvent croître de 10 à 15mm par an - c'est à dire plus rapidement que la hausse des océans qui est attendue à la fin de ce siècle" rapporte l'article de Science. "Aussi longtemps que les coraux sont en bonne santé et gênèrent un approvisionnement abondant en sable, il n'y a pas de raison qu'une île corallienne ne puisse pas croître et continuer à le faire", dit Paul Kench.
Note : Ceci ne suprendra pas les physiciens qui sont au fait des problèmes "d'instabilité de surface". C'est pour une raison similaire que, planté dans une zone plate et désertique soumise aux vents chargés de particules de silice, un objet proéminent servira d'ensemencement pour la création d'une dune par un processus d'accrétion.
Il s'agit du même mécanisme qui gère notamment la formation des "moutons" de poussière sous les lits peu visités par l'aspirateur. Ainsi, un grain de poussière qui a accrété (capturé) un deuxième grain de poussière augmente la probabilité d'une capture ultérieure d'un troisième grain de poussière. Au fur et à mesure que la taille du "mouton" augmente son efficacité (sa section efficace de capture) pour accréter d'autres grains de poussière, augmente. C'est un mécanisme divergent typique d'une instabilité lequel est en général limité par l'érosion. Pour ce qui est des îlots coralliens, Paul Kench démontre le mécanisme d'accrétion (ou de dépot) l'emporte sur le mécanisme d'érosion.
"Personne n'a la moindre idée comment désastreux cela va être pour la Californie" avertit Expert en eau
Soumis par Tyler Durden sur 05/10/2014 11:26 -0400
Nouvellement libérés images créées à partir de données satellites de la NASA illustrent l'effet impressionnant de la sécheresse en Californie a eu sur l'approvisionnement en eau souterraine dans l'état. Comme l'explique Patrick Kulp de Mashable , les images montrent la quantité d'eau perdue au cours des 12 dernières années , avec des couleurs différentes indiquant la gravité au fil du temps. "Personne n'a la moindre idée de la façon désastreuse que ça va être," Mike Wade de Californie Coalition Eau Ferme dit le Associated Press, comme le rapporte RT un nombre croissant de communautés en Californie centrale et du nord pourrait finir sans eau en 60 jours en raison de la sécheresse prolongée de l'état d'Or. Alors que la Californie sont les plus touchés, les experts notent «Nous voyons ce qui se passe partout dans le monde, dans la plupart des grands aquifères dans les régions arides et semi-arides du monde."
Via Mashable,
Californie connaît actuellement la troisième année de l'un des sécheresses à court terme les plus graves jamais enregistrées. Les données de surveillance de la sécheresse des États-Unis montre que 30 sept, 82% de l'Etat est confronté à des conditions de sécheresse extrêmes ou exceptionnelles.
Mais l'Etat n'est pas le seul domaine étant en proie à des gouttes critiques dans les réserves d'eau souterraine. Les données recueillies par GRACE indique que la réserve d'eau souterraine est en déclin dans le monde entier, en particulier dans les régions qui en dépendent le plus.
«Nous voyons qu'il se passe partout dans le monde. Ça se passe dans la plupart des grands aquifères dans les régions arides et semi-arides du monde où nous nous appuyons sur ces aquifères. Mais nous sommes en mesure de voir maintenant l'impact que nous " re avoir sur cette surexploitation ", a déclaré Famiglietti Science Magazine.
Mais ça devient extrêmement grave en Californie ( comme le rapporte RT ),
Un nombre croissant de communautés en Californie centrale et du nord pourrait finir sans eau en 60 jours en raison de la sécheresse prolongée de l'état d'Or.
Il y a maintenant une douzaine de petites communautés dans le centre et nord de la Californie en s'appuyant sur une seule source d'eau - qui a la carte des ressources en eau concerné, ils n'auront pas du tout dans un délai de deux mois.
Dans un parc de maisons mobiles au nord de Oroville, plus de 30 familles sont gravement réduisent. L'approvisionnement en eau est tellement serré qu'il est coupée entièrement 22 heures-5 heures, selon CBS Sacramento. Les familles comptent sur un bien - tous les autres se sont taries - et doivent trajet de cinq miles à acheter de l'eau potable pour eux-mêmes et leurs animaux.
* * *
En conclusion ...
"Personne n'a la moindre idée de la façon désastreuse que ça va être," Mike Wade de Californie Coalition Eau Ferme dit à l'Associated Press.
Des dizaines de milliers rallye en France contre la FIV, la maternité de substitution pour les familles de même sexe
Octobre 05, 2014 16:36
Plus de 500.000 opposants au mariage homosexuel ont inondé les rues de Paris et Bordeaux pour protester contre la procréation médicalement assistée pour les couples homosexuels, les organisateurs du rallye ont dit. Une manifestation précédente pour les «valeurs familiales traditionnelles» a rassemblé 100.000.
Les rues de Paris et Bordeaux ont été étouffés en rose, bleu et blanc comme des dizaines de manifestants ont brandi des drapeaux de la "Manif pour Tous" (Manifestation pour tout le monde) groupe qui a organisé les deux rassemblements.
Le groupe a déclaré que «au moins 500 000 ont participé à la manifestation" à Paris seulement. C'est cinq fois plus élevé que le précédent rassemblement pour les «valeurs familiales» de retour en Février.
A Bordeaux, au moins 7.500 personnes ont participé au rassemblement, a indiqué la police. Toutefois, les organisateurs ont estimé que pas moins de 30 000 militants venus.
Manif pour Tous s'attendait à un taux de participation plus élevé, comme une pétition appelant à une interdiction impérative de la maternité de substitution par des citoyens français a été signée par 200.000 personnes par dimanche matin, quatre jours après sa mise en ligne, selon le journal Libération locale.
Généralement opposés relations de même sexe, le dimanche de mars du groupe était de protester reproduction et la maternité de substitution médicalement assistée (ART) pour les couples homosexuels.
"Parce que l'exploitation des femmes est intolérable; parce que l'enfant n'est pas un objet; parce que tous les enfants ont besoin d'un père et d'une mère, " l'annonce du groupe a dit qu'il a demandé aux gens de sortir et de soutenir "les valeurs familiales traditionnelles».
Le groupe a dit qu'il a été dans les rues de France "pour deux ans avec le même message" et "continue le 5 Octobre"
L'appel a été soutenu par des dizaines de milliers de personnes à Paris et à Bordeaux, où les rassemblements ont commencé une heure d'intervalle - à 13 heures et 14 heures respectivement.
A Paris, les manifestants se sont rassemblés à la Porte Dauphine et défilé de Montparnasse, qui sont à environ 7 km de distance.
Le président de la Manif pour Tous, Ludovine de la Rochère, a déclaré que "les valeurs familiales traditionnelles» doivent être «battus pour à tout prix."
Selon un accord exclusif de recherche par l'Ifop sondage pour le site Web local Atlantico, 31 pour cent des Français sont favorables à des "valeurs et des idées" de la Manif pour Tous.
S'adressant à quotidien catholique La Croix le vendredi, le Premier ministre français Manuel Valls a assuré les partisans anti-LGBT que la maternité de substitution "est et restera interdite en France."
En Septembre, la plus haute cour d'appel française a jugé que les couples lesbiens en France peuvent adopter des enfants nés par procréation médicalement assistée (ART).
Mais tandis que les couples homosexuels en France sont autorisés à adopter, ils n'ont pas le droit d'utiliser la fécondation in vitro.
Président François Hollande a signé le projet de loi controversé de mariage dans la loi en mai de l'année dernière, faisant de la France le 14 pays dans le monde à autoriser le mariage gay.
Le projet de loi a été contestée par de nombreuses personnes en France, bien que les sondages d'opinion à l'époque ont montré que 55-60 pour cent des Français a soutenu le mariage homosexuel.
La dégradation programmée des conditions d'enseignement
Jc Barbolosi question-type-bac.fr mer., 24 sept. 2014 12:00 CEST
En France, en 2014, les conditions d'enseignement (dans l'école publique) ont atteint un niveau désastreux, jamais égalé auparavant (dans des sens que nous allons préciser). Quasiment tous les cycles sont touchés, de l'école maternelle à l'université ainsi que toutes les disciplines. Ce désastre s'orchestre de façon combinée, en allant des programmes appauvris, inadaptés voire nuisibles à des examens totalement faussés en passant par des effectifs de classes toujours plus élevés et incompatibles avec la nature du public toujours de plus en plus hétérogène et de moins en moins impliqué. Seuls quelques établissements privilégiés (protégés ?) dans les centres des grandes villes sont épargnés...
Ce sabotage commence en général dès les plus jeunes âges avec, pour ne prendre qu'un seul exemple parmi bien d'autres, l'apprentissage de la lecture où l'on a vu (et vécu) l'abandon de plus en plus généralisé de la méthode syllabique au profit de la méthode globale. Pourtant, les acteurs sur le terrain (à l'opposé des pédagogues « de bureau ») ainsi que les neuropsychologues sont formels ; la méthode syllabique reste plus efficace que la globale :
Mais l'institution continue de promouvoir la globale... Certes, en matière de pédagogie, il n'y a jamais une unique méthode universelle qui conviendra à 100 % des individus ; chaque enseignant doit diversifier et adapter ses méthodes mais, pour la lecture, on sent comme un entêtement qui va à l'encontre de l'intérêt général... Et ce n'est pas uniquement le cas de la lecture...
Alors justement, voyons, discipline par discipline, ce qui se passe ensuite, dans l'enseignement secondaire, où les programmes sont sans cesse appauvris. Appauvrissement qui, d'ailleurs, se poursuit encore aujourd'hui avec la politique de la nouvelle ministre (cf. ici les programmes « allégés » de Belkacem)
Les disciplines les plus touchées
L'Histoire
Les spécialistes s'accordent à dire que, désormais, seule une petite partie de notre Histoire véritable est enseignée. Des pans entiers de notre passé sont cachés ou faussés. Des personnages comme Napoléon ou Louis XIV (et bien d'autres) disparaissent progressivement des programmes (voir ici, ici ou là) ; par ailleurs, on insiste davantage sur certains faits historiques qui vont ainsi donner l'impression que l'occident œuvre toujours pour la paix dans le monde et on occulte tout ce que nous ne voulons pas entendre ou voir. Concernant les deux dernières grandes guerres mondiales, seuls des clichés sont enseignés mais jamais les causes réelles (voir les nombreux travaux d'une grande historienne ici) ni les motivations (souvent économiques) des différents belligérants (nota : il y a toujours trois belligérants dans une guerre : les deux camps qui s'affrontent et le troisième qui fait préalablement monter les tensions entre les deux premiers, qui leur vend les armes, et au final qui vient « apporter la paix » ou plutôt qui vient prendre des parts de marchés dans ces pays dévastés).
Exemple typique : les jeunes d'aujourd'hui savent-ils encore qui était vraiment le général De Gaulle et quel était son combat pour la souveraineté française ? Connaissent-ils sa réelle opposition à cette construction européenne financée par des fonds américains privés ?
Elles se transforment, petit à petit, en un enseignement de la technologie et des machines. On manipule, on fait fonctionner tel ou tel logiciel. Mais les fondamentaux s'évanouissent. Certains chapitres de SVT (Sciences et vie de la Terre) se transforment en une vaste promotion du système de santé et des vaccins, d'autres enfoncent le clou sur le soi-disant réchauffement climatique en faisant culpabiliser chacun d'entre nous en nous assimilant à des pollueurs. En sciences physiques, les lois sont énoncées de façon autoritaire, sans être étayées.
Exemple typique : quel bachelier peut aujourd'hui expliquer ce qui provoque la force de gravitation ? Comment des masses distantes peuvent interagir pour s'attirer ?
Les Sciences économiques et sociales
Tout comme l'histoire, cet enseignement est tronqué et seuls certains modèles économiques sont étudiés. Idem avec les modèles sociaux. Le modèle capitaliste est valorisé. On entretient le mythe que le droit de vote est le symbole de la démocratie et on assure à tout le monde que notre système est le meilleur même s'il n'est pas parfait. On valorise le modèle européen que l'on présente comme bénéfique à notre économie alors qu'il ne fait que bafouer nos droits, nous appauvrir, nous asservir et nous rendre dépendants sans que nous puissions être acteurs des décisions politiques.
Exemple typique : qui connait Thomas Sankara ? Cet homme a prouvé que d'autres modèles économiques sont viables. Malheureusement au prix de sa vie ; ces alternatives sociales sont combattues et encore moins enseignées.
Les Mathématiques
En analysant l'évolution des programmes sur ces dernières décennies, on constate que le raisonnement géométrique disparait. Il en va de même de l'arithmétique et d'une grande partie de l'algèbre et de l'analyse. La notion de démonstration est devenue obsolète. Des termes comme « appliquer » ou « mettre en œuvre » prennent progressivement sa place. Bref, on habitue l'élève à exécuter des tâches et plus rien n'est fait pour l'inciter à réfléchir sur les fondamentaux. On voudrait des futurs citoyens exécutants plutôt que des citoyens savants ? Ça alors !
Cette discipline est peut-être moins touchée que les précédentes pour ce qui est du conditionnement culturel et social. En revanche, quel laxisme sur l'orthographe, la syntaxe et la grammaire ! À tel point que, désormais, on ne compte plus le nombre de fautes dans une dictée mais le nombre de mots correctement orthographiés ! Pourtant, à la base, le rôle d'une langue, écrite comme orale, permet aux individus de pouvoir communiquer finement. En bafouant ainsi son enseignement, ces échanges s'appauvrissent fatalement. Même la ponctuation est négligée alors qu'une simple virgule peut changer complètement le sens d'une phrase : « je me sens bien, seul sans mes amis » vs « je me sens bien seul, sans mes amis »...
Notons qu'il y a également des disciplines qui pourraient se révéler bien utiles et qui ne sont quasiment plus du tout enseignées comme l'astronomie ou les sciences dites naturelles et qu'il y a aussi de nombreux savoirs-faire vitaux qui sont passés aux oubliettes comme : le bricolage, la culture, l'élevage, les méthodes naturelles de soins, la cuisine. Chacun comprendra facilement qu'étant donné que de grands lobbys se sont emparés de ces domaines (notamment agronomie et pharmacopée), il a été jugé préférable que le citoyen lambda soit le moins autonome possible dans ces compétences là...
Bref, on enseigne l'ignorance et on uniformise les individus. Il ne reste ensuite plus qu'aux médias d'achever cette opération de sabotage amorcée à l'école...
La gestion des établissement scolaires et le désengagement de l'état.
À terme il n'est pas improbable de vivre une privatisation de l'éducation. L'école deviendra alors la proie de certains lobbys, notamment le lobby informatique. D'ailleurs, cela a déjà commencé depuis un moment, voir la conférence de Nico Hirtt sur ce sujet :
Par conséquent, seules les écoles les plus rentables survivront ; de nombreuses écoles fermeront donc leurs portes, notamment en milieu rural au profit de grands centres régionaux. On vit actuellement cette re-centralisation régionale avec les hôpitaux, demain ce sera le tour des établissement scolaires, notamment les lycées.
Par ailleurs, on dévalorise l'enseignement technologique et professionnel (alors que des demandes existent sur le marché du travail sur ces filières) et on scolarise à tout va dans l'enseignement général où, finalement, on ne fait que « brasser du vent ». Certains élèves, parmi les plus récalcitrants, pour lesquels aucune solution n'est trouvée cheminent ainsi jusqu'au bac (évacuation par la haut) en sabotant l'ambiance des classes sans que les acteurs du terrain ne puissent y faire grand chose.
En ce qui concerne la laïcité, en France, elle est « extrême » en ayant cette tendance à faire disparaitre complètement les différences (aucun signe distinctif toléré) plutôt qu'à les faire cohabiter (comme chez les anglo-saxons par exemple). En détournant les élèves (et donc les futurs citoyens) de toute sensibilité religieuse, on les détourne de facto de bon nombre de leurs valeurs traditionnelles (bon, une exception cependant : noël... faut bien soutenir la consommation... et permettre aux jeunes d'avoir leur i-machin). Là encore, l'idée est d'uniformiser les masses. Dans le même genre (et c'est le cas de le dire), cette prétendue égalité des sexes qui est affichée comme étant un principe premier et intouchable poursuit ce même but d'uniformisation ; alors que les femmes, dont la plupart souhaitent rester coquettes, ne seront pas majoritairement destinées à faire un travail de bucheron ou à mettre les mains dans le cambouis d'un moteur et les hommes ne pourront jamais allaiter leur enfant.
La formation des enseignants
Face à la massification de l'enseignement, il y a finalement de moins en moins de professeurs qualifiés dans le circuit. Des contractuels ou des vacataires viennent à la rescousse. De plus, le salaire des enseignants n'étant plus du tout attractif, les étudiants brillants qui pourraient avoir la fibre ou la vocation préfèrent finalement s'orienter vers d'autres carrières (et vu les conditions, ils ont bien raison !). L'ensemble des intervenants est finalement une sorte de masse formatée et conditionnée par le système et qui finalement enseigne sans se poser trop de questions. Ces enseignants sont souvent, inconsciemment, les premiers vecteurs d'une forme de propagande moderne intolérable.
Un baccalauréat truqué
C'est un secret de polichinelle : il y a un hiatus entre le niveau scolaire des élèves de terminale qui est devenu très faible et le niveau des épreuves du baccalauréat qui se doivent de présenter un minimum d'exigences pour rester politiquement crédibles. Bien sûr, toutes les consignes de bienveillance sont données aux jurys d'examens pour assurer des taux de réussite toujours de plus en plus élevés afin que les ministres de l'éducation nationale successifs se félicitent d'un tel résultat (qu'ils ne manqueront pas d'attribuer à leurs actions...). Cette course effrénée aux taux de réussite toujours plus élevés a un effet pervers : les élèves comprennent très vite le mécanisme et sont de moins en moins stressés par les épreuves ; ils s'impliquent alors de moins en moins dans leurs révisions et s'y prennent, pour une grande majorité d'entre-eux, au dernier moment. À tort ou à raison ? À tort pour ceux qui envisagent des poursuites d'études ambitieuses car leurs lacunes finiront tôt ou tard par les pénaliser dans leur cursus ; à raison pour ceux qui envisagent des études courtes car, comme on l'a précisé plus haut, les contenus de l'enseignement général sont devenus tellement inadaptés qu'il est inutile de les bachoter outre mesure ; autant consacrer son temps à d'autres activités plus intéressantes et s'instruire par d'autres biais que l'école. Bref, cet examen ne représente plus rien et n'a qu'une valeur symbolique (et encore). C'en était tellement risible que, l'année dernière, l'institution a fait une mini marche arrière et on a vu notamment une épreuve de maths en série S un peu plus exigeante, « à l'ancienne » (voir ici)... On verra d'ici le mois de juin si cette tendance se confirme...
On marche maintenant sur la tête : dans de nombreux départements, le conseil général a doté les classes de sixièmes de tablettes interconnectées en WIFI. Placez une trentaine d'élèves de 11-12 ans, par ailleurs déjà tous équipés d'un téléphone gsm et d'une tablette WIFI dans une salle de 40 m² sur les murs de laquelle vont rebondir d'innombrables ondes pulsées nocives... N'y a-t-il pas là tous les éléments pour « griller » leur cerveau ? Comment a-t-on pu en arriver à une telle hérésie ? C'est affligeant que les décisionnaires n'aient pas conscience de ces problèmes de santé qui se posent... Seraient-ils bêtes et ignorants à ce point ? Je ne le crois pas... Mais alors que cherchent-ils à provoquer avec de telles pseudo-innovations technologiques ?
Conclusion
Face à cette dégradation, on voit se développer une marchandisation de l'enseignement avec le développement d'enseignes privées (Acado***, cours Legen*** etc). C'est un marché juteux et bien des familles investissent beaucoup d'argent dans ces cours. C'est, bien sûr, encore et toujours un leurre puisque ces enseignes s'évertuent à suivre les programmes scolaires et on a vu que les connaissances fondamentales avaient disparues de ces programmes.
Alors que faire ?
Se débrouiller par soi-même ! Ne plus gaspiller ses sous ; pour cela, boycotter les grandes enseignes, la grande distribution, les grands réseaux, court-circuiter les intermédiaires. S'entraider entre amis, dans sa famille. Accéder à la connaissance via des lectures et via internet (en faisant le tri !) en fuyant les médias mainstream et la télévision ! Retrouver une hygiène de vie en privilégiant une alimentation simple, saine et naturelle (les additifs alimentaires affectent les facultés cognitives). Et concernant la scolarité en établissement public (ou agréé), il faut savoir qu'il est possible d'y échapper (scolarisation à domicile par un parent par exemple) ; pour ceux qui se décideraient à la suivre tout de même, songer à s'instruire en parallèle via d'autres moyens et en développant son côté artiste (et artisan). Bref, se prendre en main et développer son autonomie. Éviter le « zapping » imposé par les flux des nouvelles technologies et réapprendre à se poser durablement sur une activité.
Pédagogiquement parlant, l'arrivée de l'ordinateur a propulsé l'enseignement à des étages bien supérieurs aux méthodes passées. Le fait de croiser sur internet des informations tendant à discréditer la toile sous l'accusation dernièrement d''assassinat en ligne' parce qu'il y a ou y aurait des pirates qui déjoueraient les programmes médicaux des défébrilateurs ou autres appareillages sensibles aux commandes à distances, montre bien là où ils veulent en venir ! Ils veulent (et feront tout pour y arriver) fermer Internet !
L'internet à - depuis sa création - apporté l'actualité réelle chez tous les citoyens habitués aux mensonges médiatisés et censures constantes, et a permis à chacun de connaîtrte mieux que quiconque ce qui l'entourait.
Cette progression du Q.I. a horrifié les Dirigeants qui ne pouvaient plus rien cacher et ont donc multiplié les mensonges en créant/inventant des terroristes afin de passer encore aux yeux du public pour ceux qui en sauraient plus que les autres !
Cette mise en balance perpétuelle est insoutenable pour ce N.W.O., tend à rechercher de nouvelles excuses, de nouvelles justifications, de nouvelles A.D.M. alors que déjà par le truchement de la NSA ils écoutent tout ils avouent en silence que des hackers leur auraient échappé !
Les États-Unis gardent leurs armes nucléaires pour la "défense planétaire"
dimanche 5 octobre 2014
Dans un rapport destiné à des vérificateurs du gouvernement, les États-Unis ont dit ne pas démanteler leurs vieilles armes nucléaires au cas où elles pourraient servir à détruire un astéroïde fonçant vers la terre.
Je suis un bon garçon, affirme jeune pirate de la Chine
Reporter personnel 05/10/2014 09:51 (GMT + 17)
A 13-year-old a attiré l'attention des médias lors de la conférence de la Chine Internet Security de cette année, qui s'est tenue du 24 septembre au 25 Considéré comme "le plus jeune pirate de la Chine," Wang Zhengyang, un élève d'une école secondaire affiliée à l'Université de Tsinghua à Beijing, a dit qu'il préfère être considéré comme un pirate informatique éthique, ou "chapeau blanc", a rapporté les Nouvelles de Pékin. «Je voulais aider à résoudre les sites", a déclaré Wang, répondre aux médias précédents affirme qu'il avait piraté le système en ligne de son école pour éviter de soumettre les devoirs et enfreint le système de porte dérobée d'une boutique en ligne et modifié le prix d'un article à partir de 2.500 yuans (407 $) à 1 yuan (0,16 $ US) avant le paiement. «Il faut attaquer les sites premiers à trouver ses faiblesses", a déclaré Wang, qui a expliqué que le site de l'école, il n'était pas piraté pour sa grande classe jeune, mais pour les élèves du secondaire dans le même établissement d'enseignement. Quant aux 2.500 yuans frénésie du shopping, il a dit qu'il l'a fait après avoir trouvé une faille de sécurité liés à l'authentification par mot de passe. Il a informé la boutique en ligne de la brèche de sécurité et n'a pas fait l'achat. En Avril, l'adolescent a contacté Qihoo 360 Technology, une société de logiciels basée à Beijing, sur les défauts du système qui pourraient affecter plus de 100 établissements d'enseignement dans le pays. «Je pense que ceux qui piratent toute la journée pour les bénéfices sont immoraux", a déclaré Wang. "Il est intéressant d'examiner les risques de sécurité du site et je suis accablé de joie quand je trouve un. Mais je ne vais pas utiliser mon talent pour quelque chose d'illégal." «En participant à la conférence, je veux l'autre me remarque et je sais que quelqu'un de mon âge pourrait travailler sur la sécurité sur Internet", a déclaré le prodige.
J-20 de la Chine peut battre F-22, le Global Times affirme peu convaincant
Reporter personnel 05/10/2014 16:08 (GMT + 17)
Malgré sa performance exceptionnelle lors des frappes aériennes contre des cibles de l'Etat islamique en Syrie, il sera difficile pour l'US Air Force F-22 Raptor de vaincre la Chine J-20 en combat aérien près, tabloïd nationaliste de la Chine China Times chante à propos d'un chasseur furtif encore dans le développement pour lequel le pays a été jusqu'à présent incapable de concevoir un moteur suffisamment puissant.
Décollage de Al Dhafra base aérienne dans les Emirats Arabes Unis à la fin de Septembre, américains F-22 de l'escadron 27 de la première escadre de chasse a chuté armes guidées par satellite de 1000 livres contre les positions ISIS près du barrage Tishrin sur l'Euphrate dans le nord de la Syrie. Cela a été considéré comme la première mission de combat menée par les Raptors. Global Times a noté cependant que les avions ne transportent pas les réservoirs de carburant auxiliaires et a dû être ravitaillé par un camion-citerne KC-10 dans les airs.
Global Times a déclaré que le F-22 a démontré la capacité de détruire tous les combattants de la quatrième génération, y compris le F-15, F-16 et F / A-18 au cours des exercices Red Flag dernières. Le Global Times a rendu son verdict, cependant, que le F-22 n'est pas aussi bon que d'autres chasseurs furtifs de cinquième génération tels que l'Eurofighter Typhoon et le Rafale de Dassault.
De plus, F-22 pilotes n'ont pas un affichage monté sur casque pour aider au combat près-aérienne contre d'autres chasseurs furtifs de cinquième génération. Pas plus que le F-22 ont un bon système de recherche et de piste infrarouge aéroportée, à cause des compressions dans le budget militaire des États-Unis, Global Times.
Le rapport conclut donc que le F-22 serait vulnérable contre Chengdu J-20 de la Chine de près.
Ce jugement serait prématuré toutefois, le J-20 n'a pas encore entré en production, et encore en service actif seul. Une source de l'industrie aéronautique chinoise a également dit Want China Times que l'avionique de l'J-20 ont été introduits aux États-Unis aussi avec l'aide d'Israël. En outre, la Chine s'appuie fortement sur les moteurs russes car il n'a pas encore réussi à produire au pays un moteur suffisamment puissant et fiable.
Des difficultés subsistent dans la protection des centrales nucléaires des éruptions volcaniques
5 octobre 2014 Asahi Shimbun
L'éruption meurtrière du mont ONTAKESAN dans le centre du Japon a ravivé les préoccupations quant à savoir si les centrales nucléaires du Japon, comme l'usine de Sendai dans la préfecture de Kagoshima, ont des garanties suffisantes pour faire face à une telle catastrophe. Les représentants du gouvernement insistent sur le fait que la taille et la nature de l'éruption du 27 septembre qui a tué au moins 51 personnes dans le plus meurtrier bouleversement volcanique dans l'après-guerre diffèrent des éruptions possibles au montagnes situées à proximité des centrales nucléaires. «La sécurité sera assurée en raison des projections strictes ont été menées sur la base de conditions de beaucoup plus grandes éruptions que la récente au Mont ONTAKESAN," a déclaré le Premier ministre Shinzo Abe lors d'une Chambre haute session plénière 2 oct offrant des garanties de la sécurité de l'usine de Sendai. Kyushu Electric Power Co., qui exploite l'usine, travaille à reprendre les opérations là quelque temps en début d'année prochaine. Les volcans actifs sont situés près de l'usine de Sendai, avec le mont Sakurajima à environ 50 km et le Mont Kirishima environ 60 km. Dans le passé, d'énormes éruptions volcaniques ont conduit à la formation de grandes caldeiras et des coulées pyroclastiques dans la région. Grandes éruptions se produisent au Japon environ une fois tous les 10.000 ans. Cependant, les centrales nucléaires doivent mettre en œuvre des mesures en fonction du risque, même si la fréquence d'un événement est faible. Les centrales nucléaires ne sont pas conçus pour résister à des coulées pyroclastiques à des températures élevées. Pour cette raison, si ces flux devraient atteindre un établissement, les conséquences pourraient être désastreuses. Insiste Kyushu Electric que la possibilité d'une éruption tandis que l'usine de Sendai fonctionne est suffisamment faible. L'utilitaire indique également qu'il serait possible de capturer des signes d'une éruption majeure et retirer le combustible nucléaire à l'avance. L'Autorité de régulation nucléaire a soutenu la position de Kyushu Electric. Le retrait du combustible nucléaire des réacteurs devrait prendre plusieurs années. Cependant, l'éruption du mont ONTAKESAN une fois de plus démontré les limites de prévoir avec précision les éruptions volcaniques.
Les préoccupations concernant les mesures de sécurité à l'usine de Sendai ont été soulevées lors d'une séance le 30 septembre d'un comité spécial de l'assemblée préfectorale de Kagoshima. Certains membres ont émis des doutes quant à savoir si les premiers signes d'une éruption n'a pu être détecté. D'autres ont critiqué la position de Kyushu Electric. Ces préoccupations n'ont pas changé la politique définie par Kyushu Electric et la NRA. "L'événement devrait avoir lieu est totalement différente", a déclaré le président Shunichi Tanaka NRA. "Il n'est pas scientifique pour discuter des différents événements en même temps." La récente éruption du Mont ONTAKESAN était d'un type phréatique dans laquelle l'eau souterraine a été chauffé par le magma. C'est différent d'une éruption volcanique massive qui crachent de grandes quantités de lave en fusion. Dans le même temps, il n'y a pas de différence dans la difficulté de prévoir les deux types d'éruptions. Il y a la possibilité d'observer une hausse du niveau magma par des tremblements de terre et la surveillance des changements dans la taille de la montagne. Cependant, il est difficile de prédire ce que le niveau d'activité inhabituel conduira à une certaine échelle de l'éruption en l'absence de données d'observation accumulés. Un groupe de volcanologues mis en place par l'ARN de l'étude a déclaré qu'il serait difficile de porter un jugement sur une possible éruption se fondant uniquement sur des observations. "Les prévisions actuelles sont basées sur l'expérience», a déclaré Toshitsugu Fujii, président du comité de coordination du gouvernement central pour la prévision des éruptions volcaniques. «Parce que nous n'avons jamais observé un énorme éruption, il y a beaucoup plus de facteurs que nous ne comprenons pas par rapport à l'éruption phréatique qui a eu lieu au Mont ONTAKESAN." Les éruptions volcaniques ne sont même pas considérés comme un enjeu majeur dans la sécurité des centrales nucléaires jusqu'en 2013, de nouvelles normes ont appelé à la prise en compte des éruptions à des montagnes situées dans un rayon d'une centrale nucléaire de 160 km. Plutôt que d'énormes éruptions ou coulées pyroclastiques, une possibilité que les centrales nucléaires ont abordé est les retombées de cendres volcaniques. Si cendres devrait s'accumuler sur les lignes de transmission, le poids pourrait couper les lignes et les cendres pourrait également entraîner une corrosion. Ces développements pourraient couper les sources d'alimentation externes à une centrale nucléaire.
On craint également que les cendres volcaniques pourrait conduire à l'obstruction des filtres attachés au matériel de ventilation et provoquer un mauvais fonctionnement de groupes électrogènes de secours. Si cendres accumulées rompt les voies de transport, les centrales nucléaires font face à la possibilité d'isolement. À l'usine de Sendai, des hypothèses ont été faites que jusqu'à 15 centimètres de cendres volcaniques pourraient percevoir si une éruption majeure se produire à Sakurajima. Pour faire face à une telle éventualité, il est prévu pour l'utilisation de l'équipement lourd pour retirer les cendres, et des filtres de remplacement seront également préparés. Parce que même 2 centimètres de cendres pourraient couper les voies terrestres pour les fournitures, l'usine envisage également de routes maritimes possibles d'accès. En outre, la fourniture de nourriture et de carburant d'une semaine sera stockée à l'usine. "La vie quotidienne sera sérieusement affectée, même avec une accumulation de 5 centimètres de cendres volcaniques", a déclaré Setsuya Nakada, professeur de volcanologie à l'Université de Tokyo. "En plus de mesures dans une centrale nucléaire, il y aura aussi une nécessité de réfléchir à la question à l'échelle nationale, y compris les conditions possibles face les résidents vivant à proximité de ces plantes."
(Cet article a été écrit par Takeshi Nakashima et Chikako Kawahara.) Asahi Shimbun
Ou comment parler des centrales électrique sans parler de la valeur des dangers ! (...) Les centrales nucléaires ne sont pas conçus pour résister à des coulées pyroclastiques à des températures élevées. (...) !! Là, effectivement, si une centrale est construite sur les pentes d'un volcan... Hahaha !
Mais le danger réel réside dans les retombées de pierres sur la centrale. Les réacteurs sont blindés et donc conçu pour résister à des secousses plus grandes que 9 mais, les lignes électrique aériennes... ne sont pas protégées !! Pareillement (et c'est d'ailleurs la cause de la catastrophe du 11 Mars 2011) que pour les tuyaux d'approvisionnement en eau des réacteurs ! C'est-à-dire que s'il y a des projections sur les fils électrique ou tuyaux extérieurs en PVC: l'approvisionnement/distribution est rompu !
Alors que pour '3 Francs 6 sous' ils peuvent protéger tout çà et même monter les tuyaux zigzaguant au sol sur verins.
Les consommateurs soudainement plus méfiants des produits de Fukushima
2 octobre 2014 Par l'écrivain Kenjiro TAKAHASHI / personnel
Les consommateurs sont plus réticents que jamais à acheter des produits de la préfecture de Fukushima, même si plus de trois ans se sont écoulés depuis la catastrophe nucléaire.
La remontée des craintes a été vu dans le dernier sondage du gouvernement sur la conscience des consommateurs et le rayonnement dans les aliments. Cependant, certains pointent du doigt une série de manga gastronomique.
La quatrième enquête semestrielle couvert 5176 personnes entre les âges de 20 et 69 vivant dans les préfectures de la région de Tohoku les plus durement touchés par le Grand Est du Japon tremblement de terre et le tsunami en 2011, ainsi que les zones urbaines autour de Tokyo, Osaka et Nagoya.
L'Agence de la Consommation a mené l'enquête en ligne en Août. Les résultats ont été publié le 1 er octobre.
Selon l'enquête, 19,6 pour cent des répondants ont dit qu'ils étaient réticents à acheter des articles produits dans la préfecture de Fukushima, le foyer de la Fukushima n ° 1 usine infirme de l'énergie nucléaire. Cela a marqué une hausse de 4 points de pourcentage de 15,3 pour cent qui ont répondu la même chose dans l'enquête Février, et un record depuis le début des relevés.
Dans l'enquête Août 2013, 17,9 pour cent des répondants ont dit qu'ils étaient prudents lorsqu'ils achètent des aliments de la préfecture, tandis que 19,4 dit la même chose dans le Février 2013 sondage.
Certains observateurs font état d'une série manga comme une raison possible de la hausse des préoccupations des consommateurs au sujet des aliments de Fukushima.
"Nous n'avons pas été en mesure d'analyser suffisamment les résultats, mais il y avait des débats et la couverture médiatique sur un incident impliquant le manga" Oishinbo 'il ya quelques mois ", a déclaré Kumiko Bando, secrétaire-général de l'agence. "Cela peut avoir une incidence sur les résultats."
L'incident se réfère à la publication des épisodes controversés de la longue série de manga alimentaire dans l'hebdomadaire Big Comic Spirits magazine. Dans les Avril 28 et 12 mai versements de la bande dessinée, les personnages principaux ont été présentés développer des saignements de nez après avoir visité la centrale de Fukushima, en remuant jusqu'à débats publics qui s'étendaient au gouvernement de la préfecture de Fukushima et le Cabinet. Dans le dernier sondage, 70 pour cent des répondants ont dit qu'ils "font attention" ou "ont tendance à s'occuper" de leur nourriture est produite, une augmentation de 4 points par rapport à Février.
Parmi ceux qui ont dit qu'ils se souciaient, 24,7 pour cent ont donné "Parce que je veux acheter de la nourriture qui ne contient pas de substances radioactives», comme la raison, jusqu'à 4 points de la précédente enquête.
(...) Les consommateurs soudainement plus méfiants des produits de Fukushima (...) !!? 'Soudainement' !! Tiens-tiens-tiens ! Ne seraient-ils pas été mis au courant qu'il s'est passé 'quelque chose' en 2011 ? Hahaha !
C'est pour çà que les exportations continuent à se faire depuis Fukushima (Produits de la mer, équipements automobiles, etc) vers d'autres pays qui ré-emballent.
Méfiez-vous du riz vendu en magasins où l'origine n'est pas inscrite !
A 45-year-old man dans la province du Gansu en Chine du Nord-Ouest est mort de la peste, les autorités locales samedi.
Le cas a été signalé dans le comté de Subei sous la juridiction de la ville de Jiuquan. Ma, un berger, est décédé mercredi à l'hôpital.
La commission de la santé et du planning familial provincial a confirmé le cas après les rapports de laboratoire.
Ma effleuré ses moutons dans un pâturage où la peste était très répandu chez les marmottes au cours des dernières années. Un total de 41 personnes qui ont été en contact étroit avec Ma ont été mis en quarantaine sous observation médicale. Aucun n'a présenté de symptômes à ce jour. Le village natal de Ma a été isolé et complètement désinfectés.
C'est la seconde mort de la peste à Jiuquan cette année. L'autre décès a également été liée marmotte.
La Commission nationale de la santé et de la planification familiale a envoyé des spécialistes dans le comté de prévenir la peste de se propager.
La peste est classé comme une maladie infectieuse de catégorie A, la plus grave en vertu du droit de la Chine sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses.
La dengue se propage de façon alarmante dans le sud de la Chine
Xinhua 4 Octobre 2014
Le nombre de cas de dengue augmente de façon alarmante dans le sud de la Chine avec plus de 200 cas signalés de la région autonome Zhuang du Guangxi.
Guangxi a rapporté 203 cas à partir de jeudi. Le nombre pourrait continuer à augmenter au cours de la fête nationale d'une semaine, qui a commencé mercredi, comme un très grand nombre de personnes se déplacent autour, a déclaré la commission de planification de la santé et de la famille régionale dans un communiqué de presse le samedi.
En outre, le temps chaud et humide, les conditions idéales pour la reproduction des moustiques, devrait se poursuivre et la situation reste «grave».
La dengue, une infection virale transmise par les moustiques, frappe surtout les régions tropicales et sub-tropicales. Les symptômes comprennent la fièvre, des nausées, des éruptions cutanées, des maux de dos et des maux de tête. La variante hémorragique, ce qui provoque une hémorragie interne sévère des vaisseaux sanguins effondrement, est souvent fatale.
La Chine a lancé une campagne contre la maladie à la fin de Septembre alors que le pays souffre de sa pire épidémie en 20 ans, avec quatre décès signalés.
Dans la province la plus touchée du Guangdong, du Guangxi où les voisins, l'épidémie est à son apogée en tant que plus de 1000 nouveaux cas signalés chaque jour depuis lundi, portant le total à près de 18.000.
La Commission nationale de la santé et de la planification familiale a attribué l'épidémie à des températures élevées et le temps humide dans le Guangdong, où la population de moustiques est de cinq fois le niveau normal.
La commission a appelé à des efforts pour réduire le nombre de moustiques, y compris l'élimination de l'eau stagnante où les insectes se reproduisent. Il est également suggéré que les gens portent des pantalons longs et des manches longues pour couvrir leur peau.
Guangzhou, la capitale de la province du Guangdong, a commencé la distribution de moustique répulsif libre et de la documentation sur le contrôle des moustiques.
Le centre de contrôle des maladies de la ville a mis en place plus de 450 stations de surveillance.
Les scientifiques ont utilisé Ebola modes de propagation de la maladie et des données de trafic des compagnies aériennes de prévoir une probabilité de 75 pour cent le virus pourrait être importée en France par Octobre 24, et 50 pour cent de probabilité il pourrait frapper la Grande-Bretagne à cette date.
Les chiffres sont basés sur le trafic aérien reste à pleine capacité. En supposant une réduction de 80 pour cent dans Voyage à refléter le fait que de nombreuses compagnies aériennes des vols halte dans les régions touchées, le risque de la France est encore de 25 pour cent, et 15 pour cent de la Grande-Bretagne.
«C'est vraiment une loterie", a déclaré Derek Gatherer de l'Université de Lancaster en Grande-Bretagne, un expert en virus qui a été suivi de la pire épidémie de fièvre Ebola dans l'histoire.
L'épidémie a tué plus de 3.400 personnes depuis qu'il a commencé en Afrique de l'Ouest en Mars et a commencé à se répandre plus rapidement, infectant près de 7.200 personnes à ce jour. Nigeria, le Sénégal et les Etats-Unis ont tous vu des gens porteurs du virus Ebola de la fièvre hémorragique, apparemment sans le vouloir, arrivent sur leurs rivages.
La France est parmi les pays les plus susceptibles d'être touchés prochaine parce que les pays les plus touchés - Guinée, Sierra Leone et Liberia - sont de langue française et des itinéraires de voyage animées en arrière, tandis que la Grande-Bretagne Heathrow est l'un des centres de voyage plus importants au monde.
La France et la Grande-Bretagne ont chacun traité un national qui a été amené à la maison avec la maladie et ensuite durci. L'étude des scientifiques suggère que plus peut apporter à l'Europe ne sachant pas qu'ils sont infectés.
"Si cette chose continue de faire rage dans l'Afrique de l'Ouest et s'aggrave en effet, comme certains l'ont prédit, alors ce n'est qu'une question de temps avant l'un de ces cas se retrouve dans un avion pour l'Europe", a déclaré rassembleur.
La Belgique a une chance de voir la maladie arriver sur son territoire, tandis que l'Espagne et la Suisse ont moins de risques de 14 pour cent chaque 40 pour cent, selon l'étude.
L'Organisation mondiale de la Santé n'a pas imposé de restrictions sur Voyage et a encouragé les compagnies de continuer à voler aux pays les plus touchés. British Airways et Emirates Airlines ont suspendu certains vols
Mais les risques changent tous les jours l'épidémie continue, a déclaré Alex Vespignani, professeur au Laboratoire de Modélisation des systèmes biologiques et socio-techniques à l'Université Northeastern à Boston qui a dirigé la recherche.
"Ce n'est pas une liste déterministe, il s'agit de probabilités - mais ces probabilités sont de plus en plus pour tout le monde", a déclaré Vespignani. «C'est juste une question de qui a de la chance et qui obtient de chance."
Élections Brésil: Dilma Rousseff gagne la première manche
Le programme de redistribution des revenus du président sortant semble avoir porté ses fruits, laissant son favori étroite pour gagner les eaux de ruissellement
Jonathan Watts à Rio de Janeiro The Guardian ,Lundi 6 Octobre 2014
Président du Brésil, Dilma Rousseff, montait le succès de son programme de redistribution des revenus à sortir par le haut dans une élection au premier tour, dimanche, mais n'a pas obtenu la majorité absolue nécessaire pour éviter un second tour. Après une campagne de montagnes russes, l'opérateur historique du Parti des travailleurs est venu de l'arrière pour remporter 41,4% des voix et affrontera maintenant Aécio Neves de la pro-business parti social-démocrate, qui a assuré la deuxième avec une poussée tardive spectaculaire qui a stimulé son vote à 33,7%.
La bataille gauche-droite entre les deux plus grands partis de la nation est une déception pour ceux qui avaient espéré un changement dans la forme de l'ancien ministre de l'Environnement Marina Silva, qui a dirigé les sondages à un moment, mais s'est évanouie dans une lointaine troisième place avec 21,3% - presque la même comme elle a réussi lors de sa dernière tentative, il y a quatre ans.
L'élection semble avoir été réalisé en paix, comme 143 millions d'électeurs sont dirigés vers les bureaux de vote partout, de la côte atlantique à fond de la forêt amazonienne. Certains électeurs ont dû voyager par bateau pendant plus de 12 heures pour atteindre un isoloir, selon les médias locaux.
Lorsque les résultats ont été révélés, les militants du parti des travailleurs qui s'étaient rassemblés devant un écran de toile mis en place dans la rue dans le centre de Rio ont applaudi et célèbre avec des classiques de Samba, Antarctique bière et un barbecue, mais les festivités ont été mis en sourdine. «Nous sommes heureux, mais nous espérions plus", a déclaré Marcelo Rodrigues, coordinateur de la campagne syndicale à Rio. "Aécio sera un adversaire fort. Le défi de Silva est venu pour rien. Il est de retour à la politique bipolaire d'autrefois. "
Jusqu'à la veille, la plupart avaient été attend un run-off contre Silva, mais, après avoir joué avec le changement, l'électorat a finalement opté pour les deux principaux partis de gauche et de droite qui ont dominé la vie politique du Brésil depuis des décennies.
Venant d'un an après les manifestations de rue de masse qui mettent en lumière les niveaux élevés de frustration à la gestion du pays, le résultat traditionnelle a été une surprise relativement doux dans une campagne mouvementée qui a présenté un énorme scandale de corruption à plus grande compagnie pétrolière du pays, Petrobras, l' montée en puissance du christianisme évangélique, et une rangée sur une diatribe homophobe par l'un des candidats marginaux .
L'élection semblait tourner sur sa tête en Août, lorsque le candidat du parti socialiste, Eduardo Campos, a été tué dans un accident d'avion .
Son colistier, Silva, a bénéficié d'un énorme élan de sympathie de tripler le vote du parti et soulevez-les brièvement à la première place. Mais les deux principaux partis stables réaffirmé leur force en utilisant leurs avantages substantiels en temps à la télévision et le financement de la campagne d'attaquer Silva et appuyez sur la maison de leur plus grande expérience dans le domaine clé de la gestion de l'économie.
Porté par une poussée de dernière minute, l'équipe Neves a mis plus de militants dans les rues en dehors des bureaux de vote. Dans le centre de Rio, chaque voiture garée avait au moins Neves deux brochures sous leurs essuie-glaces, et le personnel temporaire remis des cartes à tous les passants disposés à en prendre un.
Au bureau de vote de l'école Colegio Angelorum dans Gloria, Rio de Janeiro eaarlier, dans la journée, plusieurs électeurs ont reconnu que leurs opinions avaient délaissé les Silva au cours des dernières semaines.
«J'allais voter pour Marina, mais elle était terrible dans les débats. Elle avait l'air très confus », a déclaré Aline Blajchman, un travailleur de la communauté qui a dit qu'elle allait soutenir le candidat vert, Eduardo Jorge.
Des dizaine de personnes approchées par le Guardian, la majorité ont dit qu'ils voteraient pour Aécio, qui a bénéficié d'une solide performance dans les débats télévisés et la plus grande machine de la campagne du pays. "Il est le plus capable et compétent des trois candidats - la paire de bonnes mains", a déclaré Silvana Cutrim, un commerçant. "Dilma est juste un agitateur, et Marina est trop peu fiable."
D'autres ont exprimé leur mécontentement avec les trois principaux candidats, mais - avec le vote obligatoire en vertu de la législation brésilienne - ont déclaré qu'ils opteraient pour la continuité. "Je vais voter pour Dilma. Elle est mauvaise, mais les autres sont pires ", a déclaré Jaime Souza, un forain de légumes.
Le président est maintenant en position de force pour obtenir un second mandat. Les enquêtes montrent qu'elle va gagner un vote de deuxième tour contre Neves de 48% à 42%. Mais l'élan est du côté Neves et Silva pourrait encore jeter son soutien derrière le challenger, si une autre surprise ne peut être exclue lorsque les bureaux de vote ouvrent à nouveau le 26 Octobre.
Ainsi que le choix des 11 candidats à la présidentielle, les électeurs choisis 27 gouverneurs d'Etat, 513 membres du Congrès, 1069 législateurs régionaux et un tiers du Sénat. Parmi les lauréats est l'ancien attaquant de l'équipe nationale de football Romario, qui a gagné un siège au sénat. État de São Paulo, Geraldo Alckmin gouverneur a été réélu malgré les critiques de sa gestion de la pire sécheresse de l'histoire.
Ebola crise: Virus pourrait atteindre le Royaume-Uni et en France à la fin du mois, les scientifiques affirment
Analyse des modes de propagation de la maladie et les données de trafic du transport aérien suggère virus a 50 pour cent de chances d'atteindre la Grande-Bretagne le 24 Octobre
James Rush Dimanche 05 Octobre 2014
Les scientifiques ont affirmé que le virus Ebola pourrait atteindre le Royaume-Uni et en France à la fin du mois.
Suite à une analyse des modes de propagation de la maladie et les données de trafic du transport aérien, les experts ont prédit il y a une chance de 75 pour cent le virus pourrait être importée en France par Octobre 24, alors qu'il ya une chance de 50 pour cent pourrait avoir également frappé la Grande-Bretagne.
L'épidémie mortelle a tué plus de 3.400 personnes depuis qu'il a commencé en Afrique de l'Ouest en Mars et a commencé à se répandre plus rapidement, infectant près de 7.200 personnes à ce jour.
Les estimations ont été basées sur le trafic aérien reste à pleine capacité. Une réduction de 80 pour cent dans Voyage serait toutefois voir le risque de la France reste à 25 pour cent, tandis que le risque de la Grande-Bretagne serait encore de 15 pour cent.
Nigeria, le Sénégal et les Etats-Unis, où le premier cas a été diagnostiqué mardi à un homme qui a volé en provenance du Libéria, ont tous vu des gens porteurs du virus Ebola de la fièvre hémorragique, apparemment sans le vouloir, arrivent sur leurs rivages.
La France et la Grande-Bretagne ont chacun traité un national qui a été amené à la maison avec la maladie avant d'être guéri.
L'étude des scientifiques suggère que plus peut apporter à l'Europe ne sachant pas qu'ils sont infectés.
France est considéré comme parmi les pays les plus susceptibles d'être touchés prochainement parce que les pays les plus touchés - Guinée, Sierra Leone et Liberia - notamment francophones et des itinéraires de voyage animées en arrière.
L'aéroport d'Heathrow est quant à lui l'un des centres de voyage plus importants au monde.
La Belgique dispose d'un cent de chances de 40 par de voir la maladie importée, tandis que l'Espagne et la Suisse ont moins de risques de 14 pour cent chacune, selon la première étude publiée dans la revue PLoS flambées actuelles. L'étude est également en cours de mise à jour à mobs Lab .
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a pas imposé de restrictions sur Voyage et a encouragé les compagnies de continuer à voler aux pays les plus touchés. British Airways et Emirates Airlines ont suspendu certains vols.
Mais Alex Vespignani, professeur au Laboratoire de Modélisation des systèmes biologiques et socio-techniques à l'Université Northeastern à Boston qui a dirigé la recherche, a déclaré que les risques changent tous les jours l'épidémie continue.
Il a déclaré à Reuters: "Ce n'est pas une liste déterministe, il s'agit de probabilités - mais ces probabilités sont de plus en plus pour tout le monde.
«C'est juste une question de qui a de la chance et qui obtient de chance."
Les derniers calculs ont utilisé les données du 1er Octobre.
"Le trafic aérien est le pilote", a déclaré M. Vespignani. "Mais il ya aussi des différences dans les connexions avec les pays touchés (Guinée, Libéria et Sierra Leone), ainsi que différents nombres de cas dans ces trois pays - donc en fonction de cela, le changement des numéros de probabilité."
Traité transatlantique : aujourd'hui, l'étiquetage des OGM
RépondreSupprimerChristophe NOISETTE
Infogm
sam., 04 oct. 2014 08:57 CEST
70 organisations, de défense des consommateurs, environnementalistes, agricoles, et entreprises ont écrit une lettre ouverte [1] à Michael Froman, représentant étasunien au commerce : elles y abordent la question des négociations actuellement en cours pour l'établissement d'un accord de libre échange transatlantique (Transatlantic Free Trade Agreement, TAFTA) [2] et notamment l'étiquetage des OGM.
Ces organisations rappellent tout d'abord que cet accord, négocié en secret, vise à établir des réglementations communes entre l'Union européenne (UE) et les États-Unis concernant notamment la protection des consommateurs. Ainsi, cet accord pourrait s'intéresser de près à la politique européenne sur les OGM. Or, entre l'Union européenne et les États-Unis, des désaccords profonds existent à propos de la gestion politique de ce dossier : l'Union européenne, contrairement à nos voisins outre-Atlantique, impose un étiquetage des produits contenant des OGM (étiquetage qui pourrait être encore étendu aux produits issus d'animaux nourris aux OGM)(cf. Que dit l'étiquetage « avec ou sans OGM » en France et en Europe ?). En effet, le chapitre intitulé « barrière technique au commerce », qui rappelle étrangement les considérations de l'Organisation Mondiale du Commerce (cf. En quoi l'OMC intervient dans le dossier des OGM ?), pourrait inclure l'interdiction d'étiqueter les produits contenant des OGM. Rappelons toutefois que le Codex alimentarius (cf. Le Codex alimentarius et les OGM : quels normes produit-il ?) a tranché récemment en laissant la possibilité à chaque État membre de déterminer sa politique en matière d'étiquetage [3]. Or le Codex définit les normes internationalement reconnues en cas de conflit économique entre deux pays. Les partisans de l'étiquetage relèvent que dans sa lettre au Congrès, le bureau du représentant au Commerce proposait précisément que la négociation avec l'UE non seulement intègre mais renforce l'idée défendue par l'OMC de ne pas entraver le commerce international par quelques règles que ce soit dans les clauses de l'accord transatlantique.
Les ONG dénoncent aussi la volonté du gouvernement étasunien d'inclure dans cet accord un mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (Investor-state dispute settlement, ISDS). Déjà présent dans de nombreux traités bilatéraux ou internationaux de libre-échange, ce mécanisme vise à introduire le droit pour des entreprises d'attaquer un État devant un tribunal arbitral (en note : trois arbitres sont alors nommés, un par l'entreprise, un par l'État et un troisième par la Cour elle-même). Dans le cas de l'étiquetage des OGM, par exemple, ce tribunal arbitral pourrait être amené à demander des compensations à un État en faveur d'une entreprise qui parviendrait à montrer que la loi en question lui a fait perdre de potentiels gains de plusieurs millions d'euros [4]. De telles procédures ont déjà permis à des entreprises d'empocher des centaines de millions de dollars, payés par le contribuable étasunien, du fait d'interdictions de certaines substances toxiques, de la modification de la politique foncière, de l'eau, etc. Le démantèlement de l'étiquetage est clairement un des objectifs des entreprises dans le cadre du TAFTA. La lettre cite par exemple l'Association étasunienne des Confiseurs, qui regroupe Nestlé, Hershey, etc., qui déclarait récemment : « L'industrie étasunienne aimerait aussi que l'accord UE / US permette de supprimer l'étiquetage obligatoire et la traçabilité » [5]. On ne peut pas être plus clair.
(suite en dessous:)
Vers l'arrêt de l'étiquetage des OGM en Europe ?
RépondreSupprimerLes organisations signataires craignent que cet accord nivelle par le bas les réglementations des contractants. Elles demandent, par exemple, que l'étiquetage tel qu'il est pratiqué dans l'UE ne soit pas menacé par cet accord. Au contraire, ils réclament, pour eux-mêmes, le droit de savoir ce que contient leur nourriture. En effet, la bataille de l'étiquetage s'est aussi déplacée, depuis quelques années, sur le continent nord-américain [6].
Aux États-Unis, trois états ont d'ores et déjà adopté des lois en faveur d'une information des consommateurs et dans une vingtaine d'autres, des projets de loi ont été déposés. Un sondage récent, organisé par Consumer Reports, montre que les trois quarts des consommateurs des États-Unis souhaitent un tel étiquetage. Un autre sondage, réalisé par le New York Times, parle lui de 90% d'étasuniens favorables.
Et, a contrario, dans l'Union européenne, entreprises et lobbies des biotechnologies s'agitent dans les couloirs de la Commission et du Parlement pour restreindre au maximum cet étiquetage. D'ailleurs, la question de l'étiquetage des produits alimentaires issus des nouvelles techniques de modification du vivant (comme la cisgénèse ou la mutagénèse dirigée par méganucléase) va se poser dans l'Union européenne. Actuellement, Europabio, association européenne qui représente les intérêts de l'industrie des biotechnologies, et consorts sont très mobilisés pour empêcher que ces produits soient considérés comme des OGM et donc soumis à évaluation, autorisation et étiquetage.
Notes :
[1] http://www.iatp.org/files/TAFTA_GMO_Letter.pdf
[2] Le projet de partenariat transatlantique entre l'Union européenne et les États-Unis est appelé Tafta (Transatlantic Free Trade Agreement), PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership ) ou encore GMT (grand marché transatlantique). L'accord entre l'Union européenne et le Canada est appelé AECG (Accord économique et commercial global) ou Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement)
[3] Inf'OGM, « Codex alimentarius : l'étiquetage des OGM rendu possible mais non obligatoire », Christophe NOISETTE, 21 septembre 2011
[4] « Such tribunals would be empowered to order unlimited taxpayer compensation to biotech and other firms for alleged losses to "expected future profits" resulting from new GMO labels or other changes to domestic policy »
[5] "US industry also would like to see the US-EU FTA achieve progress in removing mandatory GMO labeling and traceability requirements"
[6] Inf'OGM, « États-Unis - Nouvelle tentative pour imposer l'étiquetage obligatoire des OGM en Californie », Christophe NOISETTE, 28 mars 2014
http://fr.sott.net/article/23359-Traite-transatlantique-aujourd-hui-l-etiquetage-des-OGM
Comment prendre les gens pour des cons ? En leur faisant croire qu'il peut exister au monde des produits qui ne sont pas OGM !! Hahaha !
SupprimerOr, les Organismes Génétiquement Modifiés, existent depuis des millions d'années et le sont été de par le vent, la pluie ou les insectes pollénisateurs. C'est-à-dire: du grand n'importe quoi ! Et... c'est à çà que certaines personnes mal intentionnées voudraient que tout le monde adhère plutôt qu'à faire confiance en des laboratoires de recherches agricoles !
Or, que reproche t-on à ces laboratoires sinon de faire des produits qui correspondent au mieux aux attentes du public plutôt qu'à sortir des plantes médiocres, urticantes ou vénéneuses. Mais le conflit ne s'arrête pas à une erreur de laboratoires d'avoir - par exemple - mis telle ou telle plantes sur le marché trop tôt, mais vise à dénommer le laboratoire complet (des milliards de produits différents) comme étant fautif ! C'est-à-dire qu'ils voudraient faire fermer d'immenses laboratoires de recherches et de seulement laisser la nature faire du n'importe quoi !! (afin de créer la famine dans le monde voire à laisser se développer telle ou telle maladie faute de la combattre avec des produits de traitement adéquats appelés aussi 'pesticides' ! peste !! Hahaha !).
Que victimes civiles ? Pour Barack Obama, les femmes et les enfants en Syrie et en Irak sont une espèce Subhuman
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 03/10/2014 22:12 -0400
Bien que l'on ne peut s'empêcher de ricaner quand l'administration d'un lauréat du prix Nobel de la paix a lancé au moins sept guerres offensives , mosty contre les pays musulmans avec pratiquement aucun obtention de l'approbation préalable du Congrès, jusqu'à maintenant Obama montrait au moins le bon sens de comprendre que le maintien bon "faites pour les médias de la propagande des« questions d'optique, même si ses actions sous-jacentes sont la définition même de l'hypocrisie. Et puis quelque chose cassé. Tel que rapporté par Yahoo Nouvelles, la Maison Blanche a reconnu pour la première fois que des normes strictes président Obama a imposé l'an dernier pour éviter la mort de civils de frappes de drones américains ne s'appliqueront pas à des opérations militaires américaines en Syrie et en Irak.
Maintenant, nous avons montré la semaine dernière que les «rebelles» syriens, ceux des États-Unis est censé aidons, sont furieux bombardements américains de leur propre peuple, mais nous nous demandons comment ils se sentent quand ils se rendent compte que, selon le plus puissant représentant de la «monde libre», ils sont en réalité, et bien, des sous-hommes et pas digne des mêmes droits civils que les gens dans toutes les autres parties du globe (bombardé par des drones américains).
Selon Yahoo Nouvelles , une déclaration de la Maison Blanche a confirmé la politique plus souple est venue en réponse à des questions sur les rapports que jusqu'à une douzaine de civils, dont des femmes et des jeunes enfants, ont été tués quand un missile Tomahawk a frappé le village de Kafr Daryan dans la province d'Idlib en Syrie le matin du 23 septembre.
il a un «normes politiques lâches" quand il s'agit de prévenir les pertes civiles causées par les frappes de drones américains dans les opérations militaires américaines en Syrie et en Irak.
Est venu en réponse à des questions sur les rapports que jusqu'à une douzaine de civils, dont des femmes et des jeunes enfants, ont été tués quand un missile Tomahawk a frappé le village de Kafr Daryan dans la province d'Idlib de la Syrie dans la matinée du 23 septembre.
Et si être assimilée à des singes n'était pas assez d'une insulte, les États-Unis également utilisé sa fabrication de chef d'oeuvre, les "Khorasans» comme justification pour faire de Syriens ce faux campagne de guerre de drapeau de l'an dernier accusé Assad de la Syrie de faire.
Donc, c'est ce que le gouvernement américain ne vous dit pas:
Le village a été décrit par les commandants rebelles syriens comme un bastion déclarés de l'avant Nusra Al-Qaïda liée où les responsables américains ont estimé les membres de la soi-disant groupe Khorasan complotaient des attaques contre des avions internationaux.
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Mais lors d'une conférence pour les membres et membres du personnel de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre la semaine dernière, les commandants rebelles syriens ont décrit les femmes et les enfants sont transportés dans les décombres après un missile de croisière errant a détruit une maison pour les civils déplacés. Les images d'enfants gravement blessées sont également apparues sur YouTube, qui contribue à alimenter les manifestations anti-américaines dans un certain nombre de villages syriens la semaine dernière.
RépondreSupprimer«Ils portaient des corps des décombres. ... J'ai vu sept ou huit ambulances sortir de là ", a déclaré Abou Abdo Salabman, un membre politique de l'une des factions de l'armée Syrie libre, qui ont assisté à la séance d'information pour les membres et le personnel de la commission des affaires étrangères. "Nous croyons que ce fut une grosse erreur."
Et c'est ce qui nous «aide» ressemble à ceci:
Mais la ligne de fond est la suivante: Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a déclaré que la politique de la Maison Blanche très médiatisé que le président Obama a annoncé l'an dernier US barrait grèves drones à moins qu'il y est une "quasi-certitude" qu'il n'y aura pas civil victimes - "la plus haute qualité, nous pouvons répondre," at-il dit à l'époque - ne couvre pas les frappes aériennes américaines actuelles en Syrie et en Irak .
La norme "quasi certitude" devait s'appliquer "que lorsque nous prenons action directe en dehors des zones d'hostilités actives», comme nous l'avons noté à l'époque ", a déclaré Hayden dans un e-mail. »Cette description - en dehors des zones d'hostilités actives - ne correspond tout simplement pas ce que nous voyons sur le terrain en Irak et la Syrie en ce moment. "
Hayden a ajouté que les opérations militaires américaines contre l'Etat islamique (aussi connu comme ISIS ou ISIL) en Syrie, "comme tous les opérations militaires américaines, sont menées en conformité avec les lois des conflits armés, de proportionnalité et de distinction."
Les lois de la guerre interdisent les attaques délibérées contre des zones civiles et exigent des forces armées à prendre des précautions pour éviter la mort de civils par inadvertance autant que possible.
Mais un ancien responsable de l'administration Obama a déclaré que le nouveau communiqué de la Maison Blanche soulève des questions sur la façon dont les États-Unis ont l'intention de procéder dans le conflit en Syrie et en Irak, et dans quelles autorités judiciaires.
Attendez, quelqu'un fait demandé sous quelle autorité juridique de l'administration Obama est en train de tuer des personnes innocentes ? Comment osent-ils: ils ne savent pas Obama a un prix Nobel de la paix, de sorte qu'aucun de ses actions sont soumis à l'examen: sûrement le président lui-même est son meilleur censure morale.
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Mais mettre la connerie de côté, la ligne de fond ici est assez simple: afin d'aider à traverser Qatar Syrie avec sa propre Gazprom contournant pipeline NATGAS à l'Europe, et d'anéantir la même ISIS a créé, et qui a causé tant de maux de tête pour la Saoudiens, qui en échange d'obtenir des États-Unis de bombarder ISIS a accepté de vider brut, divisé jusqu'à l'OPEP une fois de plus, envoyer le prix du pétrole plongeant et provoquer une crise budgétaire russe ... Obama a non seulement zéro scrupule à tuer des femmes et des enfants innocents , mais ce faisant, il a clairement fait savoir que l'Irak et la Syrie de la femme et les enfants ne sont pas même pas la peine d'être appelé humain.
RépondreSupprimerEn fait, il y a comme un dictateur charismatique autres plusieurs décennies réclamés, ils sont "sous-hommes", et donc exemptés de toute politique de morts parmi les civils innocents.
http://www.zerohedge.com/news/2014-10-03/what-civilian-casualties-barack-obama-women-and-children-syria-and-iraq-are-subhuman
Pourquoi le président de la Russie est «Poutine le Grand» en Chine
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 03/10/2014 21:41 -0400
Comme Jeremy page du Wall Street Journal écrit, dans la section recommandé la lecture de Wangfujing la librairie de Beijing, les membres du personnel ont sans aucun doute que les clients leaders étrangers sont plus intéressés par: le président Vladimir Poutine, ou "Poutine le Grand», comme certains chinois l'appellent.
Livres sur M. Poutine ont volé des étagères depuis la crise en Ukraine a commencé, dépassant de loin celles d'autres dirigeants du monde, dit le personnel de vente. Un livre, "Poutine Biographie: Il est né pour la Russie", a fait la liste des 10 meilleurs documentaires de meilleure vente du journal Nouvelles de Pékin en Septembre.
La fascination de la Chine avec M. Poutine est plus littéraire, marquant un changement dans l'ordre de l'après-guerre froide et dans la politique chinoise. Après des décennies de méfiance mutuelle et une frontière courte conflit Pékin et Moscou se rapprochent comme ils contestent simultanément l'architecture de sécurité sous commandement américain qui a prévalu depuis l'effondrement soviétique, les diplomates et les analystes disent.
Les anciens rivaux pour la direction du monde communiste de plus en plus part une marque de nationalisme anti-occidental qui pourraient fausser l'opinion du président Xi Jinping des manifestations pro-démocratie à Hong Kong. Pékin accuse les gouvernements occidentaux d'attiser les troubles il , autant que M. Poutine a accusé l'Occident pour les manifestations pro-démocratie à Kiev qui a commencé l'année dernière.
La Russie a commencé à dépeindre les manifestations de Hong Kong, aussi, comme les Etats-Unis inspirés. chaînes russes contrôlées par l'Etat télévision cette semaine ont affirmé que les dirigeants de protestation de Hong Kong avaient reçu une formation américaine.
Prise en charge de Poutine est extrêmement répandue en Chine ...
Le Pew Research Center, dit la Chine est l'un des rares pays où le soutien populaire pour la Russie a augmenté depuis la confrontation de Moscou avec l'Occident sur ??l'Ukraine et la hausse de 66% en Juillet à partir de 47% un an plus tôt.
Un sondage réalisé par In Touch Aujourd'hui, un service de nouvelles en ligne géré par Tencent Holdings Ltd de la Chine, a mis M. Approbation de la note de Poutine à 92% après la Russie annexa la Crimée en Mars.
"Poutine et Xi Jinping sont assez semblables," dit Yu Bin, un expert sur les relations Chine-Russie à l'Université de Wittenberg, dans l'Ohio. Les dirigeants sont de la même génération, ils sont tous les deux 61 et deux veulent rétablir leur pays que les puissances mondiales et de contester la domination occidentale périodes de l'humiliation nationale perçue suivant.
"La personnalité de Poutine est impressionnante, comme un homme, comme un chef de file. Le peuple chinois le trouvent attrayant. Il défend les intérêts de la Russie", dit Zhao Huasheng, un expert sur les relations Chine-Russie à l'Université Fudan de Shanghai. "La Russie et la Chine ont beaucoup à apprendre les uns des autres."
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C'est en partie la realpolitik. La Russie a besoin de la Chine le marché et le capital, d'autant plus que les sanctions occidentales sur l'Ukraine mordent, disent les analystes, tandis que Pékin voit Moscou comme une source de soutien diplomatique et des ressources énergétiques vitales.
RépondreSupprimerLes pays ont conclu un accord tant attendu en mai pour la Russie pour alimentation de 400 milliards de dollars de gaz à la Chine plus de 30 ans. Ils ont forgé des accords de construire un pont de chemin de fer sur leur frontière commune et un port libre de glaces en Extrême-Orient de la Russie. Ils ont également dévoilé des plans pour mettre en place des stations au sol sur les terres de l'autre pour leurs systèmes mondiaux de navigation par satellite de positionnement.
Conduire le réalignement aussi est rapport entre M. Poutine et M. Xi, dont le leadership ressemble de plus en plus l'autoritarisme nationaliste charismatique de son homologue russe.
Plusieurs auteurs chinois ont écrit de nombreuses best-sellers sur le président russe:
Liu Xiaohu, le 28-year-old auteur d'un autre biographie, "Iron Fist de Poutine", qui est sorti cette année, affirme que de nombreux jeunes Chinois se sentent frustrés par ce qu'ils considèrent comme l'incapacité de leur gouvernement à répondre aux provocations étrangères du passé, comme le bombardement américain de l'ambassade de Chine à Belgrade en 1999.
«Ce n'est pas que les Chinois veulent instinctivement ou besoin d'un leader fort: C'est que le pays a besoin d'un à cette période de temps», dit-il.
Zheng Wenyang, le 30-year-old auteur de "Il est né pour la Russie», affirme la biographie, qui est sorti en 2012, a vendu beaucoup plus de copies que ses œuvres antérieures sur Barack Obama, Margaret Thatcher et Nelson Mandela.
Il dit la popularité de M. Poutine, alors gonflé par des rapports élogieux dans les médias d'Etat chinois, nourrit une conviction profonde dans la société chinoise: "Si un leader est faible et se permet d'être intimidé, alors les gens vont pas le respecter."
Le refoulement de la Russie contre l'Ukraine pro-occidental gouvernements en Géorgie en 2008 et, plus récemment, a été populaire en Chine. Certains disent que Pékin devrait tirer les leçons de ces expériences car il bouscule pour le contrôle des eaux dans les mers de l'Est et du Sud de la Chine avec les Etats-Unis, le Japon, les Philippines et le Vietnam.
"Poutine est un leader énergique et résolue d'une grande puissance, qui est bon à remporter la victoire dans une situation dangereuse», a déclaré le Maj. général Wang Haiyun, un ancien attaché militaire à Moscou, dans une interview avec le site chinois du Global Times journal.
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"Ces caractéristiques sont dignes de notre louange et de l'apprentissage. Russie a été une grande puissance mondiale pendant des centaines d'années et une superpuissance de l'ordre bipolaire: Il est beaucoup plus qualifiés que nous à jouer de grands jeux de pouvoir. "
RépondreSupprimerEnfin, pas tout le monde est excité à propos de la parenté retrouvée entre les deux nations ...
Certains experts chinois estiment que la Chine risque d'endommager ses relations avec les Etats-Unis et l'Union européenne, plus grands encore ses partenaires commerciaux. sont pas toujours alignées les intérêts stratégiques de Pékin et Moscou.
De nouvelles tensions pourraient apparaître sur l'influence croissante de la Chine dans les pays d'Asie centrale qui étaient autrefois partie de l'Union soviétique, et sur les ventes d'armes russes à l'Inde et au Vietnam, les voisins de la Chine qui ont des différends frontaliers avec elle.
Pourtant, certains analystes disent que en restant à l'écart en Ukraine, Pékin a assuré que Moscou restera neutre sur les différends territoriaux torchage de la Chine en Asie . Et pour le moment, les deux parties ont un intérêt à jouer les mérites de leurs modèles de gouvernance.
Lire la suite ici :
http://online.wsj.com/articles/why-russias-president-is-putin-the-great-in-china-1412217002?tesla=y&mg=reno64-wsj
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La ligne de fond - si vous allez être isolé du monde, vous feriez bien pire que d'avoir la Chine comme un ami ... et à la fois Moscou et Washington sait que trop bien .
http://www.zerohedge.com/news/2014-10-03/why-chinese-admire-putin-great
L'Allemagne a remis des données privées protégés par la loi à la NSA pendant des années - rapports
RépondreSupprimerOctobre 04, 2014 07:03
Le service de renseignement BND n'a pas réussi à protéger les données privées des citoyens allemands comme il a remis les données recueillies sur Internet à une plaque tournante du trafic de Francfort aux États-Unis, rapport des médias allemands citant des documents secrets.
Les documents cités par VDR et EDR télévision et le journal Süddeutsche Zeitung, qui ont cassé les nouvelles ensemble, ont été obtenus par le gouvernement fédéral au cours d'une enquête parlementaire en cours sur Service de sécurité nationale de l'espionnage américain sur le sol allemand.
Tout comme la NSA est interdit par la loi pour espionner les Américains, le BND n'est pas autorisé à espionner les Allemands. Donc, lors de la dernière année a été révélé que les deux services de renseignement avaient été de collaborer pour recueillir des données de communication au niveau du noeud d'échange Internet DE-CIX à Francfort, le BND avait pour produire des explications.
Le service allemand a dit qu'il avait un filtre en cours d'exécution, ce qui a empêché les données de citoyens allemands d'être recueillis et transmis à la NSA. Mais le système, qui a été revendiquée pour assurer la séparation "complet et sans faille" des données protégées était tout sauf irréprochable, et le BND savait, les rapports déclaré vendredi.
En fait, le filtre, appelé Dafis, ne pouvait retenir environ 95 pour cent des communications sensibles, les premiers essais tenues en 2003 ont montré. Il n'a pas été fixé d'ici à 2004, lorsque la collecte et la transmission des données a commencé et il y avait encore des problèmes en Juillet 2008, lorsque le programme a pris fin, les documents indiquent.
La participation de la BND dans le programme au nom de code «eikonal 'était nécessaire parce que la NSA n'a pas été autorisé un accès direct au noeud. Son propre examen dudit dire en dehors des données de communication étrangers et allemands totalement impossible. Mais le fait que les données allemandes seraient divulgués aux Américains et que cela peut être une violation de la loi n'a pas été signalé à la commission de contrôle parlementaire.
Le service de renseignement allemand a remarqué également que la NSA a essayé d'espionner des entreprises comme le géant aéronautique EADS et le gouvernement français dans le cadre de l'opération, selon la même source.
L'enquête du Bundestag dans la espionnage de la NSA en Allemagne a été motivée par une série d'exposés sur la base de documents fournis aux médias allemand par dénonciateur Edward Snowden. La NSA aurait non seulement recueilli des informations de communication essentiel, mais aussi espionné sur la chancelière allemande Angela Merkel.
Les révélations provoqué un tollé chez les Allemands et fait le gouvernement prenne une position plus ferme sur les programmes d'espionnage américains. Après avoir échoué à obtenir un «non-espionnage 'accord de Washington, deux informateurs américains travaillant dans le BND ont été démasqués, les détails des opérations largement couvertes par les médias.
http://rt.com/news/193116-german-data-forwarded-nsa/
17 000 Macs infectés par le botnet contrôlé via Reddit
RépondreSupprimer03 Octobre 2014 20:27
L'entreprise de sécurité russe Dr. Web a découvert une faille dans le système Mac OS X, qui permet aux pirates de contrôler les ordinateurs infectés en utilisant un service de recherche à Reddit. La société affirme qu'au moins 17 000 adresses IP uniques ont été piratés, principalement aux États-Unis.
Les experts en sécurité Dr. Web ont découvert plusieurs menaces à la MAC OS X après avoir procédé à une vérification en Septembre, la société russe a déclaré dans un communiqué sur son site. "L'un d'eux s'est avéré être une porte dérobée complexe multifonctionnel qui est entré dans la base de données de virus comme Mac.BackDoor.iWorm, "dit la déclaration.
Il n'a pas encore été déterminé comment les écarts de logiciels malveillants, mais les experts russes dire qu'une fois qu'un Mac est infecté, le logiciel établit une connexion avec le serveur de commandes. "Il est à noter que dans le but d'acquérir une liste d'adresses de serveur de contrôle, le bot utilise le service de recherche en reddit.com, et - comme une requête de recherche - spécifie les valeurs hexadécimales des 8 premiers octets du hachage MD5 de la date du jour " , a déclaré la compagnie de sécurité. " La recherche de reddit.com renvoie une page Web contenant une liste de serveurs de réseaux de zombies et les ports C & C publiés par des criminels dans les commentaires aux minecraftserverlists de poste dans le cadre du compte vtnhiaovyd ".
"Les criminels ont développé ce logiciel malveillant en utilisant C ++ et Lua. Il convient également de noter que la porte dérobée fait un usage intensif de cryptage dans ses routines. Lors de l'installation, il est extrait dans / Application Support / Bibliothèque / Javaw, après quoi le compte-gouttes génère une p-liste fichier de sorte que la porte dérobée est lancé automatiquement, "la société a ajouté. L'Mac.BackDoor.iWorm est susceptible d'envoyer des e-mails de spam, les sites Web d'inondation avec le trafic, ou bitcoins mines. Dr. Web dit 17 000 Mac ont été compromis par le malware botnet comme de Septembre 26 plupart d'entre eux (4610) ont été aux États-Unis. Le Canada s'est classé deuxième, avec 1235 adresses comprises, suivis par le Royaume-Uni avec 1 227 adresses.
http://rt.com/news/193032-mac-infected-hackers-reddit/
Le problème de la France est de ses politiques, et non pas son peuple
RépondreSupprimerDes décennies de lâcheté et le populisme à travers le spectre politique ont conduit à le malaise du pays
Par Félix Marquardt
19:43 BST 3 octobre 2014
Si diatribe Andy rue de la France vraiment être pris au pied de la lettre ? Le directeur général de John Lewis peine hachée ses mots, appelant mon pays d'adoption "sclérosé, désespéré, pessimiste» et même «fini», ajoutant: «Je n'ai jamais été dans un pays plus mal à l'aise ... rien ne fonctionne et personne ne s'en soucie. "
Bien que la rue s'est excusé hier pour les remarques, qui étaient apparemment pince-sans-rire, il suffit qu'il soit moitié désolé. La France est dans un état déplorable, et les Français sont bien conscients (la popularité de François Hollande est le plus bas de tous les présidents français depuis la Seconde Guerre mondiale). Mais où il se trompe, c'est que nous ne nous soucions. Tout à fait. Nous ne savons tout simplement pas comment s'y prendre pour transcender l'atrophie.
Cela me rappelle de ces situations qui prennent inévitablement lieu à bord des avions emballés, quand un enfant jette une crise de colère, et les adultes dans le voisinage de devenir fou. Bien que le bruit est très aggravante, en gros tout le monde veut étrangler les parents, pas les enfants. Après tout, les enfants seront les enfants.
De même, on ne peut pas blâmer les syndicats, les fonctionnaires et les innombrables autres groupes d'intérêt pour sans cesse se mettre en grève et / ou de protester chaque fois qu'une tentative est faite pour moderniser la France ou introduire toute sorte de réforme significative. C'est ce qu'ils font. Le vrai coupable de leur comportement consternant, c'est la classe politique de la France, qui pendant des décennies a montré précisément zéro courage moral ou d'un véritable leadership.
Ce qui est étrange à ce sujet est que la France a l'une des marques les plus solides et pragmatiques dans le monde du capitalisme. Il dispose de plusieurs champions de classe mondiale dans plusieurs secteurs différents que tout autre pays de taille et de population comparable, mais ses politiciens continuent de prétendre que le français, l'un des peuples les plus de la mondialisation-savvy sur la terre, doivent être protégés du reste du monde.
Il y a un peu plus de deux ans, deux co-signataires et moi avons lancé le Mouvement Barrez-vous! ("Scram!"), Appelant les jeunes en France - où le chômage tourne autour de 25 pour cent pendant plus de trois décennies maintenant - de renoncer à notre passe-temps national de marcher entre les différents sites parisiens pour exprimer notre mécontentement et la place quitter le pays comme un moyen d'attirer l'attention des autorités.
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En effet, comme dans la plupart des pays développés dans une situation désespérée, le capital humain est l'un des rares fonctions qui sauver la France du désastre total. De plus en plus, cependant, que le capital est d'ajouter à la prospérité dans la Manche, car s'il est difficile d'estimer précisément, la part du PIB britannique produite par les demi-million de résidents français à Londres est énorme et de plus en plus de jour en jour.
RépondreSupprimerSi les jeunes étaient à quitter la France, notre pensée est allée, les politiciens auraient enfin à prendre des mesures pour les convaincre de rester. Comme nous avions tort. Deux ans plus tard, la situation est bien pire, le nombre de jeunes quittant le pays ne cesse de croître et notre mouvement est attaqué par les politiciens pour être anti-français - comme s'il y avait bien, patriotique et reconnaissant les Français qui restent d'une part et les mauvaises, antipatriotiques et ingrats de l'autre qui partent. Comme si les deux-et-un demi-million de Français qui vivent à l'étranger sont des lâches qui ont fui, des ambassadeurs les plus précieux du pays.
Mais le problème de la France n'est pas le français, c'est la classe politique française. Politique en France est devenue un concours de beauté d'idées sans incidence sur le monde réel. Les politiciens tels que chef de file du Front national Marine Le Pen, par exemple, n'ont pas de décrire comment ils ont l'intention de réaliser ce qu'ils promettent (sortie de l'euro, l'arrêt de l'immigration) - tout ce qu'ils ont besoin est de se concentrer sur la démagogie.
En vérité, quand il s'agit de la souveraineté; l'Union européenne; l'Allemagne; l'économie de marché; et le laxisme budgétaire ou sociale, la rhétorique et l'idéologie de l'ensemble des partis politiques est consternant similaire. Comme candidat à la présidentielle socialiste en 2012, M. Hollande a proclamé "la finance est l'ennemi". Mais quelques années plus tôt, le président conservateur Jacques Chirac avait lui reste, déclarant laissez-faire économique "une perversion de la pensée humaine". Ces jours-ci, la seule faille dans la politique française digne de ce nom n'est pas que soi-disant séparent droite et la gauche, mais que la séparation réactionnaires souverainistes, anciens et nouveaux, et pragmatiques réels attachés à la réforme grave - à commencer par une refonte complète des lois fiscales et sociales .
La France a oscillé depuis 35 ans entre les gouvernements impuissants, irresponsables et incompétents sans jamais éprouver un véritable réformateur. Trois décennies et demie de la lâcheté et le populisme à travers le spectre politique ont conduit à la crise démocratique actuelle du pays et la montée du Front national.
Le gouvernement actuel, même si elle lance enfin les réformes que le pays a tant besoin de, ne sauvera pas la gauche. L'ancien président Nicolas Sarkozy semble confiant l'élection présidentielle 2017 est son à gagner. Mais à moins qu'il convainc les Français qu'il peut fournir dans un deuxième terme les réformes qui, pour tous les gesticulations, il a clairement manqué d'introduire dans son premier, Marine Le Pen pourrait être bien sur son chemin à la présidence elle-même. Et puis les commentaires de l'homme de la rue ne paraîtront pas être une blague à part, mais malheureusement prophéties précises.
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/france/11138777/Frances-problem-is-its-politicians-not-its-people.html
Faiblesse dans les bras et les jambes: maladie mystérieuse affecte les enfants américains
RépondreSupprimerFièvre, faiblesse dans les bras et les jambes - dans le Colorado et Boston souffrent de plus en plus d'enfants atteints d'une maladie étrange. Les médecins sont perplexes.
Colorado - Onze enfants ont été admis dans l'État du Colorado avec une mystérieuse maladie dans un hôpital pour enfants de la région. Les médecins étaient à une perte quand il s'agit de la cause, a rapporté la chaîne de nouvelles CNN États-Unis. "Il peut prendre des semaines ou des mois, jusqu'à ce que nous comprenons ce qui s'est passé", a déclaré Samuel Dominguez, les médecins de l'Hôpital pour enfants dans le Colorado.
Les enfants se sont plaints de divers symptômes: faiblesse dans les bras ou les jambes, parfois tous les membres sont affectés, les troubles et anomalies du système nerveux dans la moelle épinière. Même à Boston, quatre enfants présentent ces symptômes, les médecins signalent.
Une mère s'inquiète décrit «l'expérience étrange" dans une transmission comme suit: Tout a commencé avec une toux. Puis sa fille était devenue léthargique, la fièvre avait augmenté. Quand elle a visité un médecin, elle a envoyé ce retour à la maison: L'image de sang de l'enfant était beau, il doit prendre un repos, a informé le médecin.
Chez certains enfants, la D68 à entérovirus a été trouvé
Cependant, les symptômes ne se sont pas atténuées. Au contraire: Le lendemain, l'enfant de faiblesse dans ses bras plaint. «Je pensais, dramatisant ma fille et trompe la faiblesse juste avant" dit sa mère.
Mais la faiblesse musculaire était pire. Deux semaines après l'apparition des symptômes de l'enfant a été admis à l'hôpital. Hôpital des enfants dans le Colorado informé sur son site Internet au sujet de la mystérieuse maladie et donne des conseils pour les parents inquiets.
Certains des enfants étaient entérovirus D68 a déclaré que manifeste par de nombreux symptômes tels que les maladies respiratoires, de la fièvre ou une éruption cutanée. Au cours des dernières semaines ont été dans le Etats-Unis augmenté de façon spectaculaire le nombre de maladies virales signalés déclaration forte de l'autorité nationale de la santé. Mais d'autres traités dans le Colorado et Boston enfants n'ont pas été infectées par le virus de la D68.
L'état des enfants est stable
L'autorité nationale de la santé a confirmé mercredi 500 cas de maladies respiratoires par D68 dans 42 états. Le virus a également été détecté dans quatre échantillons de la personne décédée. Cependant, il n'est pas clair si D68 ont joué un rôle dans la disparition du patient.
Le virus est très commun, surtout en fin d'été et à l'automne, l'autorité nationale de la santé parle de dix à 15 millions d'infections chaque année aux États-Unis.
L'état des jeunes patients de l'hôpital du Colorado est stable. «Ils montrent également aucun signe d'amélioration forte", a déclaré Dominguez.
http://www.spiegel.de/gesundheit/diagnose/colorado-mysterioese-krankheit-befaellt-amerikanische-kinder-a-995350.html
BOSTON MISE À JOUR: FBI guerre sur Marathon bombardement témoins se poursuit
RépondreSupprimerPar James Henry WhoWhatWhy
4 octobre 2014
L'attentat du marathon de Boston est beaucoup plus important que ce qui a été reconnu, principalement parce qu'il est l'événement majeur de la sécurité nationale intérieure depuis 9-11 et a joué un rôle majeur dans l'expansion de la puissance de l'état de sécurité. Pour cette raison, WhoWhatWhy continue d'étudier les aspects troublants de cette histoire et le traitement des médias de l'establishment de celui-ci. Donc, même si elle glisse de l'actualité, nous allons explorer de nouveaux éléments de l'histoire régulièrement que le procès de Djokhar Tsarnaev approches.
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Depuis le marathon de Boston bombardement il y a un an et demi, le FBI semble être intimidant, harcelant, et faire taire les amis et connaissances des frères Tsarnaev. Les avocats de Djokhar Tsarnaev ont remarqué trop: ils sont la difficulté à obtenir à quiconque de parler avec eux, des documents judiciaires récentes révèlent.
Dans ce WhoWhatWhy précédemment décrit comme le FBI "la guerre sur les témoins", le Bureau semble être en utilisant une stratégie de la terre brûlée de détruire tout ce qui pourrait être utile à l'«ennemi».
Le 29 Août, de Tsarnaev les avocats ont déposé une requête demandant une prorogation de plus de temps pour préparer leur défense, soulignant le fait qu'ils ont reçu seulement la moitié du temps de préparation moyen que les tribunaux fédéraux ont permis au cours de la dernière décennie pour les accusés jugés pour leur vie. (Le juge a accorder un délai de deux mois , tout en refusant la demande de la défense afin que le procès de Boston.)
Les avocats ont cité «exigences dépassé" dans la construction d'une défense adéquate de leur client: (1) le caractère international de l'enquête, y compris les barrières linguistiques et géographiques, (2) la grande quantité d'éléments de preuve qui doit être examinée, et le plus révélateur, (3) le climat d'intimidation et de peur créé par les efforts d'enquête du FBI depuis le bombardement. Ils écrivent:
Enquête de l'atténuation de la défense nationale a été menée dans une atmosphère de plus en plus de l'anxiété et l'agitation générée par les arrestations très médiatisées, les actes d'accusation, les poursuites, les déportations (et, dans un cas, le meurtre FBI) des membres de Djokhar et les groupes de pairs de Tamerlan Tsarnaev.
La plupart des nouvelles rapports pinceau sur cette dernière partie . Comme si la prise de vue à mort un homme non armé impliqué dans cette affaire, comme un agent du FBI a fait à l'ami de Tamerlan Ibragim Todashev-n'est pas pertinente pour les difficultés de l'équipe de la défense a eu à obtenir témoins de leur parler. Mais même moins extrême événements sont suffi à faire taire les témoins potentiels, tels que le mystérieux clôture de leurs comptes bancaires.
(suite en dessous:)
Les procureurs ont résisté à cette et une première tentative pour que le procès soit retardé. Les victimes ont le droit de voir la justice fait-vite, la pensée va.
RépondreSupprimerLes victimes et leurs familles méritent certainement justice pour cette atrocité horrible. La vraie justice devrait inclure une comptabilité-chose pleine d'une enquête précipitée et unilatérale n'est pas susceptible de produire. Et bien sûr, Boston et le public américain mérite, et nécessité, la vérité, quelle qu'elle soit.
Pourtant, une lecture plus attentive du document de mouvement révèle activités du FBI qui semblent plus d'efforts pour cacher que pour éclairer.
Marche à la mer par le FBI
L'équipe de défense de Tsarnaev fait référence à la plus troublante et la plus anxiogène action par le FBI depuis l'attentat: le tir à la mort de l'ami de Tamerlan, Todashev. (Voir notre article antérieur sur les circonstances de casse-tête autour de cette fusillade, y compris l' histoire douteuse de l'agent qui a tiré.)
Certains des tactiques agressives du FBI décrites dans le document de la défense ressemblent intimidation pure et simple. Par exemple, les personnes "ayant le statut d'immigration légale ont été détenus pendant des heures et l'obligation de remettre leurs appareils électroniques lors de leur retour aux États-Unis."
Et jetez un oeil à cet extrait:
"L'enquête a été encore aggravée par un suivi agressif FBI suivi et l'interrogatoire des témoins potentiels, ainsi que par l'attention sans relâche des médias de nouvelles."
C'est une chose d'être agressive le repérage et l'interrogatoire des personnes soupçonnées de commettre des crimes, mais pour faire cela à témoins probablement innocents relents d'intimidation. L'intimidation des témoins est une tactique habituellement associé à la mafia ou cartels de la drogue accusés.
Notamment, ce «suivi» doit avoir été porté à l'attention des avocats de la défense par les témoins eux-mêmes, indiquant surveillance manifeste: «Nous te regarder."
Puis, plus loin dans le document:
"Ces conditions difficiles sont aggravés par une persistance des FBI re-entretien agressif des témoins potentiels - à l'occasion, en quelques heures d'une tentative de contact par l'enquêteur de la défense. "
En quelques heures d'une tentative de contact par l'enquêteur de la défense ? Est l'équipe de défense surveillé trop? (Nous tendu la main à l'équipe de défense de Tsarnaev en espérant qu'ils pourraient étendre à ce sujet, mais nous n'avons pas encore eu de réponse.)
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Ce ne serait pas la première fois que le FBI a été pris d'espionnage sur les avocats de la défense dans un cas terrorisme de haute profil. Les avocats des accusés 9/11, Khalid Shaikh Mohammed allèguent que le FBI a été de les surveiller.
RépondreSupprimerQue les conseillers juridiques sont surveillés directement ou tout simplement se laisser enfermer dans la surveillance des connaissances de Tsarnaev, l'effet est le même: le gouvernement fédéral savoir qui parle à qui, et quand.
C'est un statut d'immigrant de Nice que vous avez là ...
Les témoins qui ne sont pas citoyens américains-qui décrit la majorité des amis, de la famille de Tsarnaev, et beaucoup dans la communauté musulmane locale, sont particulièrement vulnérables à la manipulation de l'application de la loi. La menace d'expulsion est un danger clair et présent pour ces personnes, "indépendamment du fait que des accusations criminelles sont portées ou jamais prouvé contre eux," les avocats de Tsarnaev écrit.
En effet, une poignée de personnes faiblement connectés aux Tsarnaevs ont déjà été expulsé, ou eu une procédure d'expulsion engagées contre eux, malgré n'ayant rien à voir avec l'attentat du marathon de Boston. Ceux-ci comprennent:
- Konstantin Morozov : ami de Tamerlan, arrêté et emprisonné en attendant leur expulsion aurait après avoir refusé de porter un fil pour le FBI que le Bureau a demandé des informations sur l'un des amis tchétchènes de Tamerlan.
- Tatiana Gruzdeva : petite amie de Ibragim Todashev, expulsé après avoir parlé avec le Boston Magazine sur les circonstances entourant la mort de son petit ami.
- Ashurmamad Miraliev : ami de Ibragim Todashev, a été aurait refusé une demande pour un avocat pendant un interrogatoire par le FBI pour plus de six heures, et transféré dans un centre de détention de l'immigration où les procédures d'expulsion ont été engagées.
- Khousein Taramov : ami de Ibragim Todashev, a nié la rentrée aux États-Unis après avoir visité la Tchétchénie, en dépit d'une carte verte.
Pourquoi a pas que les médias «libéraux» de Boston fait plus de bruit à ce sujet ? Sans doute, la partie la plus dignes d'intérêt de la motion de Tsarnaev de prorogation potentiel d'intimidation de témoins-a été passé sous silence ou ignorés dans la plupart des comptes rendus des médias traditionnels.
Le chapitre de la Floride du Council on American-Islamic Relations tendit la main pour les médias et le public à dénoncer les actes d'intimidation et de harcèlement des amis et des associés Todashev-et a obtenu une juste quantité couverture médiatique par leurs médias locaux. La même chose ne peut être dite pour la zone presse Boston.
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Ont-ils, fût-ce indirectement, été intimidés, trop ? Les médias de Boston a toujours eu une relation étroite avec la police, et quand il tant soit peu contesté la police, a trouvé ses sources habituelles (et nécessaires) fermés.
RépondreSupprimerToutefois, si jamais il y avait un moment pour la presse locale pour faire la bonne chose, c'est ça sûrement.
http://whowhatwhy.com/2014/10/02/boston-update-fbi-war-on-marathon-bombing-witnesses-continues/
[Vidéo] Dmitri Rogozine, Vice-Premier ministre de la Fédération de Russie, expose la stratégie russe face aux sanctions de l’Occident
RépondreSupprimer4 octobre 2014
The French Saker
Cette passionnante interview de Rogozine, réalisée par Vladimir Soloviev, est passée le 21 septembre 2014 sur la chaine russe Rossia 1, dans le journal télévisé (Vesti). Le Vice-Premier ministre de la Fédération de Russie y expose sans retenue la position de la Russie face aux sanctions de l’Occident (notamment face à la France), et les investissements que mène le pays pour développer son industrie de l’armement.
A regarder avec sous-titres (36 mn):
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/04/video-dmitri-rogozine-vice-premier-ministre-federation-russie-expose-strategie-russe-face-aux-sanctions-loccident/
ou à lire en intégral sous forme d’un article, en dessous de la vidéo.
The French Saker
ROGOZINE INTERVIEWÉ EN VIDÉO PAR SOLOVIEV
russe sous-titré en anglais et en français
Télécharger les fichiers des sous-titres français et anglais au format .txt
(si vous voulez par exemple le traduire dans une autre langue, nous envoyer le fichier traduit à cette adresse).
Transcription : Marina (Saker russe), Katya (Saker Océanie) & CG (Saker russe). Traductions et édition : Katya & Daniel (Saker français). Production : Marina, Katya & Augmented Ether. Editing & Production: Augmented Ether (Oceania Saker)
Retrouvez toutes nos vidéos sous-titrées en français (et en d’autres langues) sur notre chaine Youtube TheFrenchSaker TV
TEXTE INTÉGRAL DE L’INTERVIEW :
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Vladimir Soloviev (VS) : Bonsoir et bienvenue à Une soirée avec Vladimir Soloviev. Du lundi au jeudi, après l’émission Vesti [le Journal télévisé], nous discuterons de l’actualité du jour avec ceux qui font de la politique, qui influencent la politique et qui ont un point de vue particulier sur ce qui se passe. Avec nous en studio, nous avons le Vice-Premier ministre de la Fédération de Russie, M. Dmitri Olegovich Rogozine. Nous verrons comment le complexe militaro-industriel de la Russie répond aux sanctions, pourquoi les Français craignent de briser le contrat Mistral et ce que l’ancien représentant auprès de l’Otan pense de ses collègues de l’Alliance de l’Atlantique Nord.
RépondreSupprimerDmitri Olegovich, permettez-moi de féliciter tous ceux qui sont associés à l’industrie.
Dmitri Olegovich Rogozine (DOR) : Le 19 septembre de chaque année, nous célébrons la Journée des armuriers russes.
VS : Nous avions coutume de juger leur situation enviable. Nous avions aussi l’impression que nos armes étaient meilleures. Puis est arrivée une sombre décennie, où même nos armes semblaient avoir disparu, que tout ce qui nous restait, c’était des Kalachnikovs rouillées. Récemment, l’Otan a dit que l’armée russe progressait à grands pas. Est-ce à dire que nous avons de quoi combattre ? Objectivement, qu’avez-vous été en mesure de faire depuis votre nomination récente ? Quels résultats avez-vous obtenus ?
DOR : Les armes modernes sont devenues des armes intelligentes. C’est le nom qu’on leur donne. Au lieu de n’être un simple utilisateur de ces armes, le soldat en assume le contrôle. Notre principale tâche aujourd’hui, c’est d’éloigner les soldats de la zone de tir ennemie. Ils doivent donc utiliser une arme moderne pouvant être contrôlée à distance. Cette technologie du XXIe siècle est complètement différente.
Nous étions conscients que nous devions faire un énorme pas en avant dans le développement de l’ensemble du complexe militaro-industriel. Tous savent quelles sont les conditions qui prévalaient : 20 ans sans financement, le pays n’avait pas les moyens d’investir dans la science militaire, ni d’embaucher le nouveau personnel requis par les bureaux d’études et les usines. Le vieillissement du personnel et de la technologie des armes a créé un énorme fossé entre la Russie et les principaux pays occidentaux au chapitre de l’armement et de l’équipement militaire.
VS : En fait, nous étions en train de perdre une guerre sans même y être entrés.
DOR : Nous avons été confrontés à l’étendue du problème pendant les deux opérations au Nord-Caucase, en subissant d’énormes pertes de personnel militaire. Le système en soi a changé énormément en ce qui concerne l’utilisation des armes, mais nous étions restés dans la mentalité d’après-guerre du milieu du XXe siècle.
Il y a eu ensuite la guerre 2008, l’opération visant à imposer la paix avec Saakachvili, l’agresseur géorgien de l’époque, une guerre que nous avons gagnée grâce à la force et à la détermination des soldats russes. Sauf que nous trainions de la patte en matière d’armement, de reconnaissance, de communications, de commande et de contrôle. Nos véhicules blindés ne nous donnaient même plus l’avantage de la dissimulation et de l’efficacité des tirs, entre autres choses.
À la suite de cela, des décisions radicales ont été prises et réalisées dans le cadre du programme d’armement de 2011-2012. En cette 3e année du programme, l’objectif est le suivant : 30 % des armes des forces terrestres et navales doivent être ultra modernes d’ici 2015 et 70 % d’ici 2020. En fait, nos forces terrestres et navales seront les mieux armées et équipées du monde.
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VS : Plus que les USA et l’Otan ?
RépondreSupprimerDOR : En termes d’efficacité, de qualité et de prix, je crois que nous pourrons atteindre cet objectif. Nous devons fabriquer des armes plus simples et moins onéreuses que celles des USA. L’efficacité de leur utilisation doit être égale ou supérieure à celle des USA.
VS : Cela repose sur une base scientifique ?
DOR : Bien sûr. Les USA dépendent non seulement de leur grande puissance militaire, mais ils s’en servent pratiquement comme solution à tous leurs problèmes économiques. Pourquoi ont-ils des corps expéditionnaires ? Pourquoi ont-ils des porte-avions capables de se déployer très loin des États-Unis ?
VS : Parce que c’est leur manière de régler leurs problèmes économiques.
DOR : C’est une vieille recette éprouvée par la mafia jadis : laisser un fusil traîner sur la table rend les négociations plus efficaces. Ce qui revient à dire qu’on peut régler bien des choses avec de belles paroles, mais beaucoup plus en les disant avec un fusil dans les mains.
C’est exactement ce que font les Américains. Ils disposent aussi d’un énorme réseau d’États satellitaires, composé principalement de ses alliés européens membres de l’Otan, dont ceux qui ont signé le Pacte de Varsovie. Ils ont aussi leurs propres armées, leurs propres forces nationales. Il n’y a pas d’armée de l’Otan proprement dit. L’Otan est le cumul des forces armées nationales de tous les pays formant cette alliance.
Après avoir évalué la menace militaire, nous devons comprendre que nos armes doivent pouvoir riposter, non seulement à l’attaque d’un agresseur, mais aussi de pays regroupés à la fine pointe de la technologie, qui pourraient utiliser leur force contre nous.
Il n’est pas nécessaire de fabriquer des tonnes d’armes, comme l’Union soviétique, et ne pas savoir quoi en faire. Nous devons créer une armée compacte, mobile et pouvant être transférée partout où la guerre menace.
VS : Comme les exercices militaires le démontrent, pour nous, il n’y a pas de frontières.
DOR : Notre territoire est immense, le plus grand du monde, et notre population est petite, 145 millions d’habitants, l’équivalent de la population allemande et française combinée. Pour protéger un si grand pays, notre population devrait s’établir à 600 millions de personnes. Notre tâche consiste donc à créer une arme qui permettra à chaque soldat et officier de remplacer cinq personnes. Nous devons donc disposer de beaucoup d’armes, chaque officier et membre du personnel militaire devrait être formé pour devenir un soldat universel, capable de manœuvrer des machines complexes.
Comme notre population est clairsemée, nous devons chérir la vie de chaque soldat, le positionner le plus loin possible des zones de tir.
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VS : Ce qui veut dire qu’il faut financer les percées dans le domaine scientifique de pointe. Nous devons avoir une longueur d’avance sur le monde, car si nous traînons derrière, nous perdrons. Allons-nous dans la bonne direction ? Aurons-nous les types d’armes qui vont, comme disait M. Poutine, surprendre nos collègues occidentaux ?
RépondreSupprimerDOR : Nous devons décider si nous voulons vraiment surprendre nos collègues et il n’est pas nécessaire pour cela d’étaler toutes sortes d’armes. Certaines choses doivent être gardées secrètes et utilisées pour surprendre à un moment crucial, question de donner une douche froide à un adversaire trop bouillonnant.
Si je peux me permettre, l’acquisition de la base technique requise pour les forces nucléaires stratégiques avance à grands pas. En fait, ces forces seront modernisées non pas à 70 %, mais à 100 %.
Il y a un mois, le président a examiné notre rapport sur l’ajout de 3 nouveaux sous-marins stratégiques. Nous sommes en train de mettre en place une flotte de sous-marins nucléaires. La flotte comprend des vaisseaux porteurs d’arme nucléaire stratégique capables d’atteindre un pays de n’importe quel continent qui déciderait soudainement de nous attaquer et menacer nos intérêts nationaux vitaux.
Elle comprend aussi des vaisseaux multifonctionnels ayant la capacité de navigation autonome qu’il faut pour contrer tout obstacle et s’engager dans une confrontation armée avec toute la flotte ennemie. Voilà pour ce qui est de la force nucléaire navale.
Passons maintenant aux Forces de missiles stratégiques. Le président a déjà adopté les stratégies et leur mise en œuvre a commencé. En premier lieu, nous avons maintenant modernisé pratiquement toute notre flotte de bombardiers stratégiques. Nous avons restauré la puissance de nos moteurs uniques en soi, que nous avions perdue. À l’usine Kuznetsov de Samara, nous avons repris la production des moteurs HK-12, HK-25 et HK-32, qui ont une énorme réserve dont peuvent profiter les bombardiers stratégiques.
Nous avons déjà établi un cadre de travail en vue de la création d’un complexe d’aviation perfectionné pour les avions de longue portée. Des travaux de conception sont en cours afin de créer un bombardier lourd, un appareil performant qui remplacera les appareils stratégiques hérités de l’ère soviétique.
En ce qui a trait aux Forces de missiles stratégiques, les missiles lourds actuellement en service remontent à l’époque soviétique et ont été fabriqués à l’usine Uzmash, en Ukraine. Il s’agit de missiles lourds Voevoda, que les Américains ont surnommé Satan. Leur vie utile tire à sa fin, mais nous avons déjà entrepris la construction d’un nouveau complexe de missile, qui remplacera le complexe existant.
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VS : Nous n’avons plus à compter sur la coopération de l’Ukraine.
RépondreSupprimerDOR : Les pièces électroniques, les moteurs, les ogives nucléaires, les pièces particulières et les systèmes de gestion de dispositif, tout est fabriqué en Russie.
VS : Dmitri Olegovich, la rupture avec les fournisseurs ukrainiens a-t-elle été pénible ? Les spécialistes ukrainiens se sont-ils tournés vers nous ? Nous ont-ils demandé de travailler avec nous ? Se pourrait-il que des équipes au complet aient jugé qu’il n’y avait pas d’avenir en Ukraine et qu’ils devraient être en Russie à la place ?
DOR : Nous ne devons pas oublier que les spécialistes ukrainiens sont arrivés en Russie non seulement après les événements récents, mais aussi bien avant. La désintégration de l’industrie ukrainienne s’est amorcée avec l’effondrement de l’URSS. Les gens ne se souciaient plus de rien même à cette époque. Différents clans se disputaient la mainmise du pays et étaient à couteaux tirés. L’industrie, tous s’en balançaient.
Toutes les usines ukrainiennes sont vieilles et leur technologie date de l’époque soviétique. Quand nous parlons aujourd’hui de substitution aux importations, cela ne veut pas dire que nous copions les produits ukrainiens pour les fabriquer dans nos usines. Dans le cadre de notre politique de substitution aux importations, nous montons des installations complètement neuves – des systèmes d’alimentation ou de contrôle pour nos armes qui font partie d’une nouvelle génération à plus-value.
La coupure est bien sûr douloureuse à certains égards, mais pas du point de vue technologique. Les sommes dépensées ne sont pas faramineuses, tout est comptabilisé. Dans deux ans et demi au plus tard, nous aurons remplacé tout ce que l’Ukraine nous fournissait jusqu’au dernier moment. Le problème se trouve ailleurs.
Pour l’Ukraine, les jeux sont faits. L’Ukraine a complètement cessé d’être un pays industriel. Les pays occidentaux ne veulent pas de ses produits dépassés, d’autant plus qu’ils ont leurs propres fabricants. Ce que les Ukrainiens font maintenant, c’est du suicide. Les autorités ukrainiennes bloquent à la frontière des produits fabriqués dans les usines ukrainiennes, comme des turbines à gaz pour la flotte de surface de la Russie (usine Zorya-Mashproekt à Nikolaiev), des moteurs (usine Motor Sich à Zaporijia) et des missiles Zenit (usine Uzmash à Dnipropetrovsk), pour lesquels nous avons déjà payé.
Quel paradoxe. Tout va finir par pourrir, y compris la compétence ukrainienne dans les domaines scientifique et industriel. Je dis cela avec beaucoup de regret. Je vais vous dire une chose. Nous pensions encore, à la fin de l’année dernière, que nous pourrions remédier à la situation. À ce moment-là, le président Poutine a déployé tous les efforts possibles pour sauver l’Ukraine du gouffre dans lequel elle est tombée. Au début décembre, M. Poutine m’a dépêché en Ukraine.
En une journée j’ai visité les chantiers navals de Nikolaiev, Zaporijia et Dnipropetrovsk, le soir j’étais à Kiev et le matin suivant j’étais de retour à Moscou. J’ai eu des réunions avec plusieurs scientifiques et ingénieurs éminents, qui étaient inflexibles dans leur position en faveur d’une coopération avec la Russie. Nous avons convenu de créer des centres d’ingénierie conjoints. Tout pouvait encore être rectifié.
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Le 21 février, quand le coup d’État a été fomenté, je devais prendre un vol vers Kiev à la demande du président. J’ai stoppé la voiture à l’entrée de l’aéroport, parce qu’il était clair que c’en était fini de l’Ukraine.
RépondreSupprimerC’est une tragédie personnelle pour bien des gens qui vivent en Ukraine, des gens qui ont fréquenté les mêmes écoles scientifiques que nous, qui croyaient que la coopération entre la Russie et l’Ukraine était incontestable. Aujourd’hui, ils n’ont d’autre choix que de se tourner vers le commerce de détail. Mais je crois qu’un autre choix s’offre à eux : déménager en Russie, revenir vers nous.
Et croyez-moi, ce processus est déjà enclenché. Il y a quelques mois, en été, j’étais au chantier naval de Komsomolsk-sur-l’Amour. Des centaines de spécialistes ukrainiens y travaillent. Ils sont arrivés il y a 10 ans. Ils ne sont pas prêts à retourner en Ukraine, ils ont maintenant de la famille en Russie. Ils ont obtenu la citoyenneté russe à la suite de l’adoption d’une loi qui leur donnait la préférence en tant que compatriotes. Ils se réjouissent de pouvoir poursuivre leur carrière de scientifiques, spécialistes et ingénieurs dorénavant en tant que Russes vivant en Russie. Ils vont tout faire pour s’assurer que notre complexe militaro-industriel vienne à bout de tous ces problèmes.
VS : Dmitri Olegovich, qu’en est-il des constructeurs de navire français, allons-nous aussi les embaucher ou obtenir les Mistral d’une façon ou d’une autre ?
DOR : En fait, je serais très heureux d’embaucher aussi les constructeurs de navire français.
VS : Quelle histoire étrange à propos des Mistral…
DOR : Et je ne blague même pas. À partir de maintenant, nous allons réunir les meilleurs spécialistes au monde. Les Américains avaient l’habitude d’aller chercher les plus grands cerveaux du monde et un nombre élevé de nos spécialistes sont déménagés aux USA et dans d’autres pays occidentaux après l’effondrement de l’Union soviétique. Aujourd’hui, nous sommes en train d’inverser ce processus.
VS : Nous ne sommes pas les seuls à avoir vécu cela. Peu de gens savent que l’industrie des moteurs de fusées aux USA, on la doit à Werner von Braun et à ses collègues allemands, qui ont été forcés de s’établir en Alabama contre leur gré après la Seconde Guerre mondiale. Bon nombre des réalisations des USA ne leur appartiennent même pas.
DOR : Même aujourd’hui, les fusées américaines Atlas et Antares sont propulsées par des moteurs russes. Il s’agit d’un moteur russe MK-33, créé en Union soviétique en 1970. Les USA nous en achètent encore et s’en servent pour transporter leurs charges dans l’espace. Ce moteur a été spécifiquement conçu pour le programme lunaire de l’Union soviétique. Le programme n’a pas été déployé, mais il nous reste encore plus d’une centaine de moteurs.
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VS : Mais vous leur avez proposé une alternative : Vous voulez un rideau de fer ? Alors utilisez un trampoline pour vous rendre à votre station. Vous ne voulez pas de nos moteurs ? Utilisez un trampoline.
RépondreSupprimerDOR : Bien, les Américains – leur comportement est amusant, plutôt sélectif… Ils disent : nous voulons causer des problèmes à l’industrie spatiale russe, à l’industrie des moteurs de fusées russes. Ils essaient de nous évincer du marché qui a donné la possibilité à des entreprises russes de lancer des satellites d’autres pays.
L’argent ainsi amassé, nous l’investissons dans le développement de notre industrie. Les Américains tentent de nuire autant que possible au développement de l’industrie spatiale russe.
Mais par rapport à la Station spatiale internationale, ils disent : « Nous ne devrions pas y toucher, c’est un projet conjoint formidable, qui se soucie de l’ensemble de l’humanité ». Nous leur répondons : « Écoutez les gars. Vos navettes ne sont plus en service ». Jusqu’à 2018, les USA n’auront aucun moyen de mettre leurs astronautes en orbite pour atteindre la Station spatiale internationale. Jusqu’en 2018, ils dépendent entièrement de notre bonne volonté à les transporter dans notre fusée Soyouz-2-1B, en compagnie de notre équipage.
C’est ainsi que fonctionnent leurs sanctions : s’ils tirent profit de quelque chose, ils n’y touchent pas. S’ils n’en tirent pas profit ou qu’ils acceptent de prendre un risque, ils imposent des sanctions.
VS : Et les Mistral ? Il est clair que les Américains ont fait pression sur la France pour qu’elle prenne une décision aussi étrange. En avons-nous besoin ?
DOR : Bien, d’abord, le paiement a été fait, en réponse à un besoin criant. Soit ils nous remboursent, soit ils livrent les navires. Le navire en soi, le Mistral, est un grand bâtiment de projection et de commandement. Je crois personnellement que nous pouvons nous passer de ce contrat. Nous avons la capacité d’assembler les grands blocs de ce genre de navire. Nous ne possédions pas cette capacité auparavant, parce que tous les gros navires (dont les porte-avions du projet soviétique) étaient assemblés dans les chantiers navals de Nikolaiev.
Nous n’avons jamais construit ce genre de bâtiment. Mais, le 16 novembre dernier [2013], nous avons livré à nos collègues indiens le porte-avion léger Vikramaditya, l’ancien croiseur lance-missiles Amiral Gorshkov, dont le déplacement s’établit à 45 000 tonnes. Ainsi, en remplissant le contrat et en gagnant beaucoup d’argent, nous avons prouvé que la Russie est maintenant capable d’assembler ce type de porte-avions ultra-moderne.
Absolument. Le savoir-faire associé à la construction d’un porte-avion est ce qui compte le plus dans le secteur de la construction navale. Il va donc de soi que nous pouvons construire un bâtiment de projection et de commandement, de conception plus simple.
Le problème avec le Mistral, c’est que ce navire est conçu pour le climat méditerranéen. Il ne convient pas vraiment aux rigueurs de notre climat. Ils ne pourront naviguer sur nos mers du nord. Nous avons déjà déterminé où ils seront basés.
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Mais nous devons garder à l’esprit que le jeu auquel se prête la France avec les Américains, en promettant la livraison du navire à la Russie un jour et le contraire le lendemain, en dit long sur son comportement pas très décent. D’abord parce qu’un tiers du navire a été assemblé en Russie. Les parties de la poupe du Mistral ont été assemblées dans le chantier naval de la Baltique à Saint-Pétersbourg. Par conséquent, s’ils veulent garder le navire, nous allons enlever la poupe, la ramener et en intégrer les parties à d’autres navires. Je doute qu’ils puissent utiliser leurs navires. Leurs moitiés de navire pour être plus précis.
RépondreSupprimerDeuxièmement, l’argent a été versé, ce qui veut dire qu’ils doivent nous rembourser et payer des pénalités.
Troisièmement, la France perd non seulement de l’argent, mais aussi sa réputation de fournisseur fiable sur le plan de la coopération militaro-technique. S’ils veulent salir leur réputation, tant mieux pour eux ! Mais qu’ils nous remboursent l’argent et nous remettent la poupe. Quant à leur réputation, Au revoir !
VS : Qu’en est-il de notre réputation et de notre position sur les marchés internationaux ? Il est évident que les gros capitaux proviennent non seulement du pétrole et du gaz, mais aussi de la vente d’armes. Comme les événements tragiques en Syrie et en Irak le démontrent, nos armes sont en demande. L’armée irakienne, formée par les USA, et qui utilise des armes américaines, se fait malmener par des diplômés des universités militaires russes, qui utilisent de l’équipement soviétique. Ce qui veut dire que notre équipement militaire trouve preneur. Mais pouvons-nous continuer d’occuper ces marchés avec les sanctions ? Sentons-nous cette grande pression, qui veut nous forcer à reculer et à dire « Allez les gars, vous pouvez entrer et y rester » ?
DOR : Les sanctions occidentales qui nous sont imposées visent essentiellement deux cibles. La première cible est la fourniture de machines-outils, c’est-à-dire de machines modernes, avec lesquelles nous pouvons moderniser la technologie. La seconde cible, ce sont les composants électroniques, c’est-à-dire la micro-électronique, notamment dans l’industrie spatiale, et qui sont capables de résister au bombardement par des particules lourdes.
Dans l’espace, il va de soi que les composants électroniques sont sensiblement différents. Ce genre de composants, nous en produisons très peu. Dernièrement, le marché s’est ouvert. Comme l’industrie des moteurs de fusées et des engins spatiaux n’est pas entièrement consolidée, nos entreprises préféraient s’approvisionner en composants électroniques auprès de l’Occident.
Comme ils connaissent notre dépendance à cet égard, ils ont décidé de frapper dans ce secteur. Mais nous avions prévu le coup. Pour ma part, je le savais dès mon entrée en fonction au gouvernement. Nous avons déjà donné les instructions nécessaires pour démarrer la production, en Russie, de tout le nécessaire.
Cependant, ce que nous ne pouvons ou n’avons pas le temps de faire, c’est de favoriser la participation d’autres pays qui ont des échanges commerciaux avec nous. Il est vrai que c’est tout un défi, mais je peux garantir que nous trouverons une solution, parce que pour nous, les sanctions mettent à l’épreuve notre caractère national. Les périodes les plus difficiles sont les plus propices à l’épanouissement des plus grandes qualités de notre caractère national.
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VS : Dmitri Olegovich, au Forum économique de Sotchi, les partisans du modèle de Gaidar, des libéraux candides, ont dit que notre principal problème budgétaire, c’est que trop d’argent est consacré au complexe militaro-industriel. Ce que vous dites semble aller dans la direction opposée, soit qu’il est nécessaire de se doter d’une ingénierie de précision, des dispositifs électroniques spéciaux, de personnel dûment formés et des établissements d’enseignement nécessaires. Le complexe militaro-industriel est donc devenu un moteur du développement. Comment allez-vous concilier ces approches divergentes au sein d’un même gouvernement ?
RépondreSupprimerDOR : Je dois avouer que ce sujet revient constamment dans mes discussions avec mes collègues. Nous avons des points de vue différents. Mais, quand nos décisions définitives sont prises, nous essayons de ne pas en débattre publiquement, mais nous avons des discussions animées entre nous. J’ai soulevé à maintes reprises la question de la politique du crédit, parce que personne n’est jamais arrivé à faire croître l’industrie de 12 %.
VS : C’est impossible.
DOR : En effet, c’est impossible.
Premier enjeu. En Occident, les taux d’intérêt des prêts sont de 3 ou 4 %. Comment pouvons-nous comparer notre industrie à celle de l’Occident ? Leur position est beaucoup plus enviable. Pas de sanctions, personne ne les empêche de travailler et la politique bancaire appuie l’industrie. Nous n’avons rien de cela. Nous n’allons pas en expliquer les raisons, mais c’est un fait.
C’est pourquoi le gouvernement a pris la décision de compenser la prime supplémentaire sur les taux d’intérêt imposée aux entreprises du complexe militaro-industriel en leur fournissant du crédit, dans le cadre du budget. C’est une mesure cruciale.
Dans son message adressé à l’Assemblée fédérale de Russie en décembre dernier, M. Poutine a exigé de la Commission militaro-industrielle qu’elle élabore un programme pour transférer la technologie de l’industrie de la défense à l’industrie civile. Lorsque les commandes de l’industrie de la défense diminuent, une fois les forces terrestres et navales entièrement équipées d’armes modernes, pour que les usines continuent de fonctionner, elles devraient être en mesure de fabriquer des produits de haute technologie similaires pour l’industrie civile.
Je crois que c’est absolument crucial. Par exemple, dans l’industrie aérospatiale militaire, la présence d’un seul lieu de travail en crée neuf autres dans d’autres secteurs de la technologie de pointe, comme l’électronique, la métallographie et ainsi de suite. Elle entraîne aussi dans son sillage des secteurs qui ne sont pas directement liés à l’industrie militaire, comme la métallurgie et, une fois de plus, l’électronique, les matériaux composites et bien d’autres encore.
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Second point. Nous poursuivons délibérément une politique visant à ce que chaque entreprise consacre une part de sa production à l’industrie civile. À l’heure actuelle, elle oscille de 25 à 27 %. Mais d’ici 2020, elle s’établira à 50-50 %. Pourquoi est-ce important ? Premièrement, les entreprises en profiteront. Aujourd’hui, elles ont des contrats dans le marché de la défense, mais demain elles pourraient en avoir moins. Il leur faut le filet de sécurité que constituent les fournitures au marché civil. Deuxièmement, il y a un transfert de la technologie.
RépondreSupprimerPar exemple, en mettant au point la technologie requise pour l’usine d’assemblage d’avions de Komsomolsk-sur-l’Amour, qui assure l’assemblage final de l’avion Sukhoi Superjet, nous avons aussi créé une technologie pouvant servir au combat contre des chasseurs. L’usine fabrique aussi des appareils tactiques comme le SU-35C (Sukhoi Su-35s), un chasseur de cinquième génération.
C’est la même chose partout. Comme au chantier naval de Sevmash, à Severodvinsk, qui fabrique des sous-marins et de puissants navires de surface. Là-aussi, ils créent de la technologie destinée aux opérations civiles.
VS : Mais l’inverse est aussi vrai. Je vous ai vu sur une motoquad à Toula.
DOR : Non !
VS : Avec une mitraillette.
DOR : À Klimovsk, hier.
VS : À Klimovsk, oui. Le Tachanka-Tulchanka [nouveau quad de combat fabriqué à Briansk]
DOR : C’est le projet conjoint exclusif d’une entreprise privée de Briansk. Ils fabriquent des motoquads de 300 et 650 cc. Elles sont puissantes et solides. J’en ai essayé une hier. Il y a aussi les motoneiges. Avant, nous achetions ce genre de véhicule du Japon. Nos troupes aéroportées ont besoin d’équipement léger, en plus de ce que l’on voit dans les parades. Ils ont demandé aux ingénieurs de concevoir une motoquad sur laquelle deux tireurs peuvent se mettre en position de tir, viser leur cible et quitter immédiatement la zone de combat. Hier, les forces spéciales de l’armée m’ont montré comment ça fonctionne, puis j’ai essayé. J’ai bien aimé.
VS : La commande provient donc du ministère de la Défense ? Jusqu’à quel point les gens vous croient-ils ? Les gens se tournent-ils vers l’industrie de la défense ? Leurs salaires ont-ils augmenté ? L’âge moyen dans l’industrie de la défense a-t-il changé ?
DOR : Chaque année, les salaires augmentent de 15 %. Je ne crois pas que les salaires sont aussi élevés dans les autres industries. Ils sont supérieurs à la moyenne dans les régions où des entreprises liées à la défense sont présentes. Nous comptons 1 352 entreprises liées à la défense. Cela représente deux millions de personnes.
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VS : Deux millions de personnes ?
RépondreSupprimerDOR : Oui, ça fait beaucoup de gens.
VS : Y a-t-il des jeunes ?
DOR : Pour ce qui est des jeunes, cette année, le programme d’études collégiales en ingénierie a accepté 11 000 personnes. D’ici 2020, il nous en faut 38 000 de plus. Avec de tels volumes, nous allons sûrement régler le problème. Cette année, de concert avec le ministère de l’Éducation et des Sciences, nous avons lancé un nouveau programme. Une entreprise liée à la défense peut se joindre au gouvernement en vue de financer conjointement la formation de spécialistes pour le complexe militaro-industriel. Avec 43 000 roubles, on peut unir nos forces et assurer un bon financement public à la formation d’un excellent professionnel.
Il y a trois ans, l’âge moyen dans l’industrie de la défense était de 49 ans. Il y a cinq ou six ans, il était de plus de 50, dont bon nombre de vétérans de 60 à 65 ans. Mais cette année, il se situe déjà à 45 ans. L’arrivée des jeunes fait baisser l’âge moyen. Et quels jeunes ! Les gars ont soif d’apprendre. C’est un plaisir de travailler avec eux. J’en rencontre partout.
J’étais récemment au OKB Lulki [Bureau d'études expérimental, une filiale de UMPO], qui fabrique des moteurs pour les avions de combat. J’ai parlé aux personnes en charge. Puis les gars sont arrivés, de jeunes professionnels et concepteurs. Nous avons fermé la porte pour que les chefs ne puissent entrer. J’ai dit : « Dites-moi ce que vous avez en tête ». Ils m’ont répondu : « Nous avons de nouvelles idées ». Ils ont sorti des plans. Il était question de développement de nouveaux moteurs de 15 à 30 tonnes de poussée. Un concept entièrement unique. J’ai soumis tout cela au financement, au fonds constitué pour les recherches prometteuses. Je mise sur ces gars. Ils vont contribuer à l’essor de l’industrie de la défense, sinon de tout le pays.
VS : Le chef du complexe militaro-industriel est Vladimir Vladimirovitch Poutine. Êtes-vous son assistant ? Comment communiquez-vous avec lui ? Quel est votre travail habituel ?
DOR : Premièrement, le président se réunit régulièrement avec tous les responsables du développement de l’industrie. Il tient aussi des réunions avec les militaires, habituellement en mai et en novembre, pour discuter des questions liées à l’industrie de la défense. Il écoute non seulement les commandants en chef, mais aussi les personnes qui prennent des décisions relatives aux commandes d’équipement militaire pour le ministère de la Défense. Derrière les portes closes, il y a des discussions animées avec les concepteurs en charge.
Qu’est-ce que la commission militaro-industrielle ? Avant, elle faisait partie du gouvernement, et j’en étais le chef à titre de Vice-premier ministre. Mais j’ai demandé au président d’en augmenter l’importance en la mettant sous responsabilité présidentielle. C’est important en raison de la situation inhabituelle que nous vivons. Nous n’avons pas suivi le courant. Plus tard, je l’espère, les choses vont revenir à la normale. Maintenant il y a une rupture et nous devons en tenir compte.
(suite en dessous:)
Dans la situation géopolitique actuelle, nous devons de toute urgence, et rapidement, fournir aux forces terrestres et navales tout le nécessaire, pour qu’elles soient craintes et respectées. Par ailleurs, nous devons moderniser entièrement l’industrie, avant car si on veut fabriquer des produits modernes avec des machines Krupp de 1945, ce sera totalement inefficace. Par conséquent, nous devons amener l’industrie à travailler autrement, créer une nouvelle industrie, bref, amener une nouvelle industrialisation dans l’ensemble du pays.
RépondreSupprimerLe troisième enjeu, nous en avons parlé au début. C’est de mettre sur pied un programme en vue de la création d’armes nouvelles intelligentes, qui relèvent de la science de pointe. Le programme d’armement existant est lié principalement à la réalisation du potentiel scientifico-technologique unique établi pendant l’ère soviétique, mais qui n’a pas été exploité, pour diverses raisons. Aujourd’hui, cette réserve est épuisée. Voilà ! Nous n’avons plus rien. C’est pourquoi le concepteur en chef doit être élevé à un rang supérieur, afin que le président puisse communiquer avec lui facilement. Le concepteur en chef ne devrait pas se contenter de concevoir un produit, que ce soit un char ou un avion.
VS : Il doit être comme Korolev [le fondateur du programme spatial soviétique].
DOR : Exactement ! Il doit être un intégrateur de systèmes, le fondateur et le créateur d’une nouvelle section. Nous devons encourager ce genre de personnes dans les années qui viennent, qui deviendront les maîtres de la science fondamentale à l’Académie russe des sciences. L’Académie aura alors une raison d’être. Ces trois problèmes doivent être réglés simultanément, avec un quatrième : la formation. Cet aspect requiert une orientation personnelle de la part du président.
VS : Nous nous connaissons depuis des années, 1986 en fait. Votre père suivait la même direction et a obtenu honneurs et récompenses. Vous devez être heureux de poursuivre dans la voie de votre père. Avez-vous le sentiment que votre travail soit en quelque sorte prédéterminé (je parle non seulement de ce que vous faites pour la fonction publique, mais aussi de vos obligations familiales) ?
DOR : Mon fils y travaille aussi. Lui aussi est dans l’industrie de la défense, comme chimiste. Il va défendre sa thèse. C’est d’ailleurs son anniversaire aujourd’hui.
VS : Félicitations !
DOR : Après cette interview, je m’en vais directement à Toula.
VS : Toula ?
DOR : Oui. Il y travaille. Il y est déménagé avec sa famille, où il possède sa propre entreprise. Je tiens à dire que pour moi, mon travail est une question d’honneur.
VS : Nous vous remercions de votre temps Dmitri Olegovich !
- voir clip sur site:
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/04/video-dmitri-rogozine-vice-premier-ministre-federation-russie-expose-strategie-russe-face-aux-sanctions-loccident/
Nouvelles du potager]
RépondreSupprimerLe lièvre et le hérisson,
par Dagmar Henn
4 octobre 2014 The French Saker
Il y a quelque temps il m’est soudain venu à l’esprit que si la guerre du Vietnam avait lieu aujourd’hui, les Vietnamiens pourraient attendre longtemps de voir les Européens manifester leur solidarité…
Comment en sommes-nous arrivés là ? Désormais nos médias allemands relaient sans la moindre hésitation la propagande de Kiev, qu’on ne peut qualifier que de fasciste. Personne ne proteste. N’importe quoi d’autre semble plus important. Tout le monde est-il frappé de cécité ? Comment se fait-il que peut-être à quelques mois, peut-être même à quelques heures d’une guerre mondiale qui prendra naissance sur notre sol et sera menée par notre classe dominante, l’on ne voie nulle part poindre ce que l’on pourrait appeler honnêtement une résistance ?
Fameuse scène du film Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein (1925), qui traite de la mutinerie du cuirassé Potemkine dans le port d’Odessa en 1905, de l’insurrection et de la répression qui s’ensuivirent dans la ville.
Les longues décennies où nous avons été censés vivre en paix ont engendré de dangereux préjugés : que la marche de l’Histoire est toujours aussi flegmatique, que des critères simples permettent de distinguer les amis des ennemis, qu’il est toujours possible de trouver un compromis et qu’en dépit du règne sans partage du capitalisme, l’humanité est toujours d’une certaine manière sur le chemin du progrès. Il faudrait jeter tous ces préjugés à la poubelle – c’est la seule place qui leur convienne.
Les réactionnaires n’arborent plus docilement veste de loden et chapeau tyrolien garnis d’une barbiche de chamois. Ils nous adressent les battements de cils ingénus de la Verte [1] Marieluise Beck, nous parlent par la voix du social-démocrate Steinmeier. Ils ne nous feront jamais le plaisir de porter une pancarte autour du cou. Il n’y a pas d’autre solution que de regarder la réalité de près et d’en tirer les conséquences. Toujours la même chanson.
Ces derniers mois, j’ai eu plusieurs fois maille à partir avec divers auteurs, qui pensaient que la situation en Ukraine ne pouvait s‘appeler du fascisme.
Aujourd’hui, au Parlement-croupion ukrainien, une loi que l’on peut en tous points comparer à la loi de 1933 donnant les pleins pouvoirs à Hitler est en projet. (D’accord, ce n’est pas une loi, les décisions sont emballées séparément dans divers projets, par exemple une modification de la loi sur le cinéma…). La presse, Internet, toutes les formes de communication peuvent être censurées ; le Président peut interdire par décret l’activité des partis politiques ; si vous êtes soupçonné de « séparatisme », on peut vous exproprier sans faire de procès. C’est un pas juridique vers la dictature. Mais pas du fascisme ?
Depuis des mois l’on entend dans les rangs de la junte, quel que soit le parti de ceux qui les tiennent, des propos sans aucune équivoque. Porochenko a parlé « des centaines de personnes qui paieraient de leur vie la mort de chaque soldat ukrainien. » Il a été question de « camps de filtration [2]. » À quelqu’un qui demandait si on envisageait un armistice en vue d’évacuer la population civile, il a été déclaré que les « séparatistes » n’avaient entrepris aucune démarche sérieuse en ce sens, puisqu’ils n’avaient ni déposé les armes ni hissé le drapeau blanc… autant de déclarations, qui ne respectent en rien les règles de la démocratie. On aurait déjà de la peine à trouver quelques phrases qui le fassent. Mais ce n’est pas du fascisme ?
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Or ce qui se passe maintenant dans le Donbass ne mérite pas d‘autre nom que celui de « génocide ». Des localités qui n’abritent même pas une position des milices sont rasées. Les bombardements ciblent les infrastructures de distribution d’eau, de gaz et d’électricité. En-dehors de l’emploi d’armes atomiques ou biologiques, tous les crimes de guerre imaginables ont déjà été commis, et cela en seulement trois mois de guerre civile. C’est un remake des guerres d’extermination menées par les nazis sur le front de l’Est. Mais ce n’est pas du fascisme ?
RépondreSupprimerLe gouvernement allemand n’a pas cédé d’un pouce dans son soutien inconditionnel aux fascistes ukrainiens.Personne ne proteste. Personne ne se déclare solidaire des victimes de la junte, sans parler des deux Républiques populaires de Donetsk et Lougansk. Pourquoi ? Parce que des figures comme Andreas Umland ont pleinement réussi à convaincre l’opinion publique allemande que là-bas la gauche collabore avec d’affreux droitiers…
Bizarrement la majorité de ceux qui effectuent un travail politique concret, n’importe lequel, pourraient parfaitement coopérer avec des organisations du type de Caritas. Caritas est membre d’une institution radicalement homophobe et misogyne, l’Église catholique. Pourquoi est-ce légitime, alors qu’on ose reprocher aux communistes de Donetsk et Lougansk d’avoir des alliés homophobes, quand c’est leur survie qui est en jeu ? Il est temps de remettre les pendules à l’heure et d’énoncer quelques vérités désagréables.
1. Une course perdue d’avance
Moralement, la gauche allemande le prend de très haut. Elle s’est opposée si vaillamment au racisme, au sexisme et à l’homophobie. Elle croit en effet avoir remporté dans ces domaines des victoires dont elle a terriblement besoin pour regonfler son estime de soi, après des décennies de défaites. Elle croit en effet avoir par là effectivement fait progresser la société. Elle se trompe lourdement. Car non seulement il est facile de montrer que, dans un grand nombre de ces domaines, les succès obtenus sont devenus réalité uniquement pour les membres de ces minorités qui appartiennent aussi à la bonne classe sociale. C’est d’ailleurs le cas pour toutes les libertés civiles. Car non seulement pour un grand nombre de ces minorités (les parents isolés, mais aussi les migrants) la situation concrète, matérielle, s’est parallèlement dégradée fortement – mais le gros problème, c’est qu’il ne peut s’agir ici que de succès de façade.
Une société dont le système économique engendre constamment, et d’une manière croissante, des inégalités, ne peut faire autrement que de créer une idéologie inégalitaire pour s’assurer la coopération de la majorité. Il n’existe pas d’esclavage si les esclaves ne sont pas méprisés, ni de féodalité si les serfs ne sont pas rabaissés. Il n’existe pas de capitalisme sans discrimination des prolétaires.
Il n’est pas nécessaire que la classe entière en soit ouvertement l’objet. Actuellement – comme l’écrit par exemple Heitmeyer [3] – en termes de dévalorisation et d’exclusion, c’est le groupe des chômeurs de longue durée qui vient loin en tête, suivi par les musulmans. Le caractère de classe de ce jeu se révèle ainsi immédiatement presque au grand jour. Mais au fond on pourrait s’en prendre aussi à ceux qui ont les cheveux longs ou des yeux verts. Le point décisif, c’est qu’une société inégalitaire engendre inévitablement la discrimination.
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Or comme le capitalisme est lui-même une idéologie fondée sur la discrimination, remporter des succès en faveur d’un groupe discriminé ne peut entraîner que la discrimination du groupe suivant. Aucune réglementation légale, aucun consensus moral ne l’empêchera. De même que rien de tout cela n’empêche qu’en dépit de toutes les lois anti-discrimination, ceux qui ne possèdent rien se retrouvent Gros-Jean comme devant. C’est pourquoi ces luttes ne sont rien d’autre que la course du lièvre et du hérisson. Et notre noble et chère gauche allemande endosse avec enthousiasme le rôle du lièvre.
RépondreSupprimerLe lièvre et le hérisson est un conte populaire d’Allemagne du Nord repris par les Frères Grimm où le hérisson, prétendant pouvoir battre le lièvre à la course, demande à sa femme de se poster près du but ; le lièvre, en arrivant, constate que le hérisson l’a précédé ; il recommence, mais en sens inverse, et trouve en arrivant le hérisson mâle, Furieux, il demande une troisième, puis une quatrième course, etc., qui se terminent toujours de la même manière, et il finit par mourir d’épuisement [NdT] – Planche du livre « 100 chefs d’œuvre de la littérature mondiale », Moga Mobo, Berlin 2009
2. La politique, c’est pas du jeu
Nous devrions commencer à comprendre que la longue période de calme depuis 1945 a été une exception, un armistice très particulier, et aucunement la normalité. Il y a un peu plus de deux ans, j’avais expliqué (dans « Noël à Paris ») que, dans la politique de notre bonne vieille République fédérale, la perception du rapport entre efforts engagés et résultats était faussée, parce qu’on faisait l’impasse sur les limites imposées par le système aux prétendues victoires. À vrai dire je pensais formuler cela plus méchamment. J’aurais voulu écrire : toutes les petites libertés dont nous jouissons à l’Ouest de la République ont elles aussi déjà été payées, par l’Armée Rouge, entre Moscou et Berlin, au prix du sang, seule monnaie de mise en pareil cas.
Depuis près de 25 ans, il nous faut à nouveau régler nos additions nous-mêmes, et le résultat est catastrophique. L’Allemagne réunifiée a repris son ancienne attitude impérialiste et veut absolument une place au soleil. À l’intérieur, le darwinisme social, c’est-à-dire une idéologie qui cristallise la haine des dominants contre les dominés, est devenu la pensée dominante. Tous les autres membres de l’UE se transforment en déchets produits par les crises successives et sont pillés, comme par un retour de l’année 1942.
Les rituels de la politique parlementaire font illusion sur la réalité existentielle, dont il s’agit en dernier ressort. Car il s’agit de faim ou de nourriture, de vie ou de mort, de guerre ou de paix. Ils ne se contentent pas de masquer le caractère de classe des affrontements ; ils occultent aussi que tout progrès, même réformiste, a nécessité des luttes, qu’il y faut du courage, de la persévérance et de la détermination, et que les petites victoires ne sont que les sous-produits de l’engagement de ceux qui luttent pour le grand soir. Pendant des dizaines d’années, on a répandu l’illusion que la politique était le lieu de négociations civilisées, soumises à des règles, qu’il existait des libertés garanties à tout le monde, que la guerre civile européenne [4] était maintenant du passé. Et la gauche a avalé tout ça, avec la peau et les poils.
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Or il n’y a, dans cette crise terminale du système capitaliste, que deux issues possibles. Ou bien l’on parvient à se débarrasser de ce système – peu importe quel pays s’y lance le premier – ou il tire sa dernière cartouche et précipite le monde dans la guerre.
RépondreSupprimerNon, je ne crois pas que l’Allemagne sera le premier maillon de la chaîne impérialiste de l’Union européenne à se briser. La dernière fois où l’Allemagne a joué les meneurs dans une phase révolutionnaire remonte à 1525. Mais je crois qu’il est temps de mettre de côté les moules à pâtés, de quitter le bac à sable, de devenir adultes et de prendre la situation au sérieux.
De 1524 à 1526, 300 000 paysans se soulèvent contre les seigneurs féodaux et l’Eglise dans tout le sud de l’Allemagne et en Alsace. 100 000 seront tués par la répression de cette « révolte des Rustauds »
Récemment une exposition sur le massacre d’Odessa a provoqué de vives polémiques à Leipzig. Selon ses détracteurs, c’était de la propagande de droite, car le rescapé présent avait tenu des propos homophobes. Le fait même qu’un tel débat ait lieu est déjà en soi scandaleux. De tels arguments mènent à exiger, si un incendie se déclare dans un foyer pour réfugiés, que l’on prenne ses distances envers ces derniers parce qu’ils pourraient être homophobes, ou s’écarter d’une manière ou d’une autre des principes de la commission de pureté du jour. Difficile de surpasser le cynisme et la déliquescence de pensée politique inhérents à cette attitude. Au fond, la totalité de la gauche (de toute sensibilité, autonome ou communiste) est si profondément enfouie dans sa stratégie défensive qu’elle n’entend plus rien que ses propres auto-justifications (aussi inutiles que superflues), et en tout cas pas ce qui se passe en haut à l’air libre. Se battre pour une société égalitaire, vouloir détruire la barbarie capitaliste, n’est plus un motif de fierté ; rien qu’en parler nécessite cent excuses et distances prises d’avec les fautes passées et à venir, on voulait simplement faire une proposition, bien gentille, qui respecterait toutes les libertés civiles imaginables et on ne ferait pas de mal à une mouche. On se prépare déjà à sauter un obstacle que personne ne vous a encore tendu.
Odessa, mai 2014 : « génocide »
Et pendant ce temps, à l’air libre, qu’est-ce qui se passe ? Nous avons peut-être (ce n’est pas encore tout à fait sûr) eu la chance d’échapper de justesse à une guerre mondiale à laquelle l’Allemagne aurait largement participé. Heureusement et grâce à la résistance des deux Républiques populaires de Donetsk et Lougansk, envers qui nous serions donc aussi tenus à être reconnaissants, même s’il s’avérait que ce sont des cannibales enveloppés dans la peau des derniers ours polaires. En tout cas au vu des réactions, chez nous, nous n’avons plus qu’à nous cacher et à avoir honte. J’avais réfléchi à beaucoup d’arguments. Il aurait fallu prendre conscience que les derniers restes du système soviétique étaient fortement présents dans ces deux Républiques, ce qui obligeait à en tenir compte avant de juger les organisations qui s’y trouvent. Que des choses comme le droit au logement ou au travail, ou même la question de savoir si l’économie devait être propriété du peuple, ne pouvait pas faire l’objet d’un débat, parce que cela y semblerait aussi absurde que chez nous un débat sur le servage.
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J’aurais fait remarquer que même ces restes, c’était bien plus que nous n’avons obtenu ici. Que coller l’étiquette de « nationalistes » à des gens pour qui il est question de dépendance coloniale ne fait pas avancer les choses d’un pouce. Que la question de l’humanité ne peut être séparée de celle de l’égalité, et que les luttes qui se déroulent dans les deux républiques montrent précisément où passe la ligne de démarcation et quelle est sa largeur (j’aimerais recommander à ce sujet la vidéo qui montre l’interrogatoire de deux artilleurs ukrainiens à Gorlovka, non pas à cause de ce qui se dit, mais de la manière dont l’interrogatoire est conduit, et demander de visionner ensuite la version du camp opposé, proposée chez un certain Monsieur Lachko.) J’aurais rappelé que la République espagnole, en 1936, n’avait pas demandé à ses soutiens internationaux de quel bord ils étaient, pour la bonne raison que les alliances ne se font pas toujours sur la base de discours, mais, dans certaines circonstances, sur du concret.
RépondreSupprimerMais tout cela passe à côté de l’essentiel. Car le problème n’est pas de savoir ce que les gens de Lougansk et Donetsk font de bon ou de mauvais, le problème est ici, chez nous. Les situations révolutionnaires sont toujours difficiles à percer à jour, les mouvements de libération ont toujours dépendu de données de terrain et non des idées en vogue chez nous, et la possibilité de se tromper de moyens ou de cible a toujours existé et existe toujours. Sous ce rapport, rien n’a changé durant ces dernières décennies. Mais alors que naguère tout mouvement dirigé contre les puissances impériales était d’emblée applaudi et assuré de notre soutien, parce que fondamentalement il était de notre camp, et seulement ensuite critiqué, aujourd’hui notre première réaction est de prendre ses distances. Même si ces mouvements produisent une liste extrêmement impressionnante des crimes contre lesquels ils se défendent.
Le problème n’est pas de savoir ce qui se passe, mais quel choix on fera. Celui qui n’accueille pas avec joie un processus révolutionnaire incluant la possibilité d’une perspective socialiste, comme à Donetsk et Lougansk (car c’est de cela qu’il s’agit, ni plus ni moins), mais prend ses distances avec méfiance, et dans une certaine mesure préfère attendre les résultats d’un audit bureaucratique de fond, a capitulé depuis longtemps et se satisfait de ne laisser d’autre trace dans l’Histoire que quelques petites notes intéressantes en bas de page. Ceux-là (ou celles-là) ne sont pas sérieux lorsqu’ils parlent d’une société au-delà du capitalisme. Et aucun argument ne changera leur choix.
Qu’aurions-nous fait si les projets bellicistes avaient abouti ? Nous aurions cherché un trou encore plus profond pour nous y enfouir ? Que ferons-nous s’ils réapparaissent en quelque autre lieu (par exemple dans les États baltes)? Nous discuterions d’alimentation « vegan » en espérant que tout finira par s’arranger ?
La gauche allemande a subi ces derniers mois une défaite monumentale. Il est vrai qu’elle ne s’en est même pas aperçue. Elle est trop occupée à courir après le hérisson. Or il est plus qu’urgent de cesser de jouer le lièvre. Le danger d’une guerre ne peut plus être balayé, tout ce que l’on peut raisonnablement espérer, c’est une pause pour souffler. Il est de notre devoir d’empêcher les impérialistes allemands de mettre en œuvre leurs projets. Que ce monstre soit en tête de l’attelage ou juste derrière, notre devoir est de l’abattre. Ou du moins d’y travailler de toutes nos forces. Et cela ne peut pas se limiter à distribuer quelques tracts ou à des manifestations inefficaces. Il faut penser à trouver autre chose.
Dagmar Henn
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Traduit par Gregor et Michèle pour vineyardsaker.fr et ttlaxcala-int.org
RépondreSupprimerNotes
[1] Les Verts, issus de la mouvance pacifiste des années 80, sont maintenant passés au pire bellicisme. Marieluise Beck est leur porte-parole au Bundestag pour la politique allemande à l’Est, tandis que Steinmeier, du SPD, est Ministre des Affaires étrangères. [NdA]
[2] Terme politiquement correct pour désigner des camps de concentration de transit, créé en décembre 1941 pour les « ex-militaires de l’Armée rouge sortis de captivité ou ayant rompu l’encerclement de l’ennemi ». Les Russes ont créé à nouveau de tels camps pour les Tchétchènes et le régime de Kiev pour les Ukrainiens du Donbass. [NdT]
[3] Wilhelm Heitmeyer est un sociologue allemand, éditeur pendant dix ans de la série « Deutsche Zustände (Situations allemandes) », qui analysait l’hostilité envers des groupes humains, donc la discrimination, à l’œuvre dans la société allemande. [NdA]
[4] La guerre civile européenne est un concept de l’historien de droite Nolte appliqué à la période 1917-1945, qui a été repris par des historiens de gauche comme Eric Hobsbawm. [NdA]
Source : Hase und Igel (vineyardsaker, allemand, 30-08-2014)
Déjà publié de Dagmar Henn dans Les Nouvelles du potager
Ponts brûlés, 14-08-2014
La méthode Wanninger, ou le camouflage de la politique impérialiste allemande, 06-08-2014
Cet aimable Monsieur Steinmeier, 26-07-2014
Dagmar Henn, née en 1963, mène l’existence chaotique d’un parent isolé, mère de trois filles. De 2008 à 2014 elle a été conseillère municipale à Munich pour le parti Die Linke, dont elle a démissionné. Depuis juillet 2014, elle tient une chronique intitulée “Neues aus dem Salatbeet” (Nouvelles du potager), qui éclaire les coulisses de la politique et de la géopolitique allemandes. Ce titre est inspiré d’un poème de Bertolt Brecht, Aufbaulied (Chanson de la reconstruction) écrit en 1948 en l’honneur de l’organisation de jeunesse du Parti communiste, dont deux vers disent : « Mieux qu’être touché : se bouger/car aucun Führer ne nous sortira de la panade ! » (en allemand, Salat, salade).
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/04/nouvelles-du-potager-lievre-herisson-dagmar-henn/
[Ukraine] Des avocats meurtriers, des fonctionnaires du système, le déclin de l’État et la soupe de poisson
RépondreSupprimer5 octobre 2014
The French Saker
Quelques-uns parmi vous ont posté des liens à ce sujet dans les commentaires, mais je veux confirmer dans ce poste que le voyou meurtrier mentionné hier a été identifié. Voici l’info à son sujet postée dans Russia Insider :
« Il a été apparemment arrêté pour cause de violence durant la mêlée, et retenu pendant un moment, puis relâché. Pendant la délibération du tribunal conduisant à sa relaxe, les activistes pro-Kiev ont manifesté en sa faveur en face du Palais de justice. Son nom est Vsevolod Gontcharevskii (Eduardovitch est son patronyme). Il est avocat, et bien connu des activistes pro-Kiev. À 47 ans, il habite Odessa. Il est ici en train de parler à une télé locale (en russe). Voici trois infos (en russe) sur son arrestation, son procès et sa relaxe. »
Les autorités le connaissaient donc puisqu’elles l’ont traduit en justice avant de le relâcher. Mais là n’est pas le plus intéressant. Le plus étonnant dans cette histoire est que Gontcharevskii est non seulement un activiste du mouvement Euromaïdan, mais en est même un dirigeant !
Après l’attaque violente contre le député Nestor Choufritch hier [30-09], les instances dirigeantes du mouvement Euromaïdan ont organisé une conférence de presse aujourd’hui [01-10]pour expliquer que ce qui lui était arrivé était entièrement la faute de Choufritch, car il n’avait pas à venir à Odessa, n’ayant de toute façon rien à y faire. C’est la version ukie habituelle de l’Euro -démocratie et de la liberté d’expression, ce n’est donc pas le plus surprenant. Mais regardez plutôt la vidéo et devinez qui est assis à la deuxième place à partir de la droite ?
- voir photo sur site -
Goncharevskii, le deuxième en partant de la droite.
Eh oui ! C’est Vsevolod « Seva » Gontcharevskii lui-même
[Au fait, le maire d’Odessa, Palitsa, a également déclaré que Choufritch est un provocateur et que c’est lui qui avait attaqué les voyous de Secteur droit. Mais bon, comme Odessa « appartient » maintenant à Igor Kolomoiskii, c’est logique que cela se passe ainsi]
Les nazis ukies ne rejettent donc pas seulement la faute sur la victime d’une attaque brutale, mais ils sont aussi bien heureux de s’asseoir aux côtés d’une brute meurtrière bien connue. Et je ne parle pas ici d’un vulgaire petit gang de nazis ou de membres du Secteur droit, pas du tout, je parle ici de ceux que nous voyons sur la photo, et qui sont des membres du très respecté et très public Centre de coordination de l’Euromaïdan d’Odessa. Il n’y a pas plus public que ce mouvement, du moins dans le Banderastan nazi
(suite en dessous:)
En réalité, on retrouve Seva Gontcharevskii dans tous les journaux du Banderastan. Ici, il manifeste son soutien à l’armée ukrainienne avec ses collègues de Secteur droit. Là, il aide les volontaires à creuser des tranchées autour d’Odessa. Là encore, il est interrogé et dénonce sa persécution par les autorités, en clamant, dans un russe parfait, qu’il est totalement innocent.
RépondreSupprimerCet exemple est la parfaite illustration du vrai visage de l’Euro -Ukraine, que j’appelle le Banderastan. Un visage horrible, raciste, brutal et totalement nazi : le visage d’une Interahamwe ukrainienne, un monstre crée par l’Occident, nourri par lui pendant des siècles, un monstre désormais armé et libre d’écumer les terres ukrainiennes.
Voici ce qu’ils ont fait à un couple accusé de revendre de la drogue :
- voir photo sur site -
La justice de rue ukie
Pendant ce temps, la lustration populaire continue (attaques de rue contre les gens considérés comme non loyaux) et, même si ces attaques sont complètement illégales, les flics ne bougent pas. Ces dernières 24 heures, de nombreuses personnes, et même un directeur d’hôpital, ont été brutalement attaquées, balancées dans des bennes à ordures et forcées de signer des lettres de démission.
D’une manière assez risible, la Rada propose maintenant que seuls ceux qui ont été des fonctionnaires de la précédente administration pendant plus d’un an soient « lustrés ». Pourquoi ? Parce que Porochenko a été ministre du Commerce et du Développement économique d’Ianoukovitch pendant un peu moins d’un an.
En fait il n’y a pas du tout matière à rire. Ce qui est par contre significatif, ce sont tous ces signes clairs d’une société en train de s’écrouler, d’un ordre social détruit à la base, et remplacé par la loi de la jungle et la violence à tous ses niveaux. C’est important, car une société qui s’aventure sur ce chemin ne peut que s’écrouler : littéralement, elle cesse d’être une société.
Il reste à savoir s’il existe encore une forme d’autorité dans l’Ukraine croupion. Alors que Porochenko semble encore exercer un peu d’autorité sur Kiev et que Kolomoiskii possède Odessa, il n’y a que le Secteur droit qui ait des branches dans toute l’Ukraine croupion et assez d’activistes pour effrayer tout officiel ou fonctionnaire, de Lvov à Dniepropetrovsk et de Tchernigov à Odessa. Et cela ressemble étrangement à l’Afghanistan, la Libye ou l’Irak, où un groupe contrôle (plus ou moins) la capitale, alors que le reste du pays échappe totalement à l’autorité centrale et est à la merci de divers groupes armés.
(suite en dessous:)
L’Ukraine a toujours été une fiction de l’histoire, une entité complètement artificielle, conçue à l’origine par la Papauté, mais qui n’a pris corps qu’avec l’aide de Lénine et de Staline (les Ukies ne devraient pas abattre leurs statues, mais plutôt les honorer en tant que pères fondateurs). Puis, de 1991 à 2013, l’Ukraine a réellement existé. D’une manière imparfaite et souffrant de nombreux problèmes, mais elle existait. Cette Ukraine a maintenant disparu pour toujours. Si vous faites bouillir un aquarium, il sera facile d’en faire une soupe de poisson. Mais vous ne pourrez pas recréer un aquarium à partir de cette soupe. Ce que nous observons aujourd’hui, c’est ce processus d’ébullition sociale, qui a atteint un point de non-retour.
RépondreSupprimerThe Saker
Traduit par Waya et révisé par Patrick, pour vineyardsaker.fr
Source : Murderous lawyers, mainstream officials, the decline of the state and fish soup (vineyardsaker, anglais, 01-10-2014)
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/05/ukraine-avocats-meurtriers-fonctionnaires-du-systeme-declin-letat-soupe-poisson/
Jim Grant: Nous sommes dans une ère de «culte de la Banque centrale"
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 05/10/2014 01:25 -0400
Jim Grant: Nous sommes dans une ère de «culte Banque centrale"
Jim Grant est l'éditeur et rédacteur en chef de Interest Rate Observer Grant, un bulletin bi-mensuel qu'il a fondé en 1983, au moment où les obligations ont été considérés comme certains des pires investissements - quand ils ont donné 13 à 15 pour cent.
Rick Rule, président de Sprott US Holdings Inc., cite souvent la description de Jim Grant d'obligations d'État comme «sans risque de retour." (Rick voit bons du Trésor américains comme «anti-or»).
M. Grant a mes questions sur les taux d'intérêt et le marché obligataire - y compris récente départ Bill Gross de PIMCO de - par téléphone à partir de son bureau de Manhattan.
M. Grant, vous soutiennent que les sociétés dont les actions sont à la hausse devrait être de plus en plus efficace - de conduire donc réduire les coûts des biens et services de consommation.
La Fed réussit à garder les deux prix du marché des actions et des prix des biens de grande consommation élevée - qui ressemblent à des objectifs contradictoires. Pensez-vous que cette situation est viable à long terme ?
Il y a plusieurs années, la baisse des prix étaient un signe de richesse et l'amélioration de l'efficacité en expansion, et d'élargir le choix des consommateurs. Merci à la propagation de l'électricité et d'autres merveilles dans le dernier trimestre de l'19 ème siècle, les prix diminué d'année en année à un taux de 1,5% à 2% par an. Les gens ne l'appellent pas la déflation - ils l'appelaient progrès. De même, dans les années 1920, il y avait des progrès dans les techniques de production. Les prix n'ont pas baissé et n'ont pas augmenté. Ils sont stables. En regardant en arrière sur les années 20 du point de les années 30 de vue, beaucoup de gens se demandent pourquoi les prix n'avaient pas baissé. Ils ont conclu que c'était parce que les banques centrales émettaient trop de crédit, et que le crédit ont servi à gonfler la valeur des actifs. Il avait également poussé le monde dans un crédit très déséquilibrée et la situation monétaire vers la fin des années 20.
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Avance rapide de nombreuses générations et nous sommes ici aujourd'hui avec un marché mondial du travail lié grâce à la technologie numérique. Nous sommes les bénéficiaires de la loi de Moore. Presque chaque jour, nous voyons de nouveau, merveilleux, machines améliorent le travail à venir dans le lieu de travail - y compris un nouveau logiciel. Et pourtant, les prix ne tombent pas. Ils ont tendance à augmenter, mais de 1% ou 2% par an. Les banques centrales semblent vouloir plus que cela. Vous faites étonnant - je me demande - '. Prix bas tous les jours et inférieure »ce qui ne va pas avec ce que Wall Mart appelle Les gens semblent savourer plutôt que - sans doute lors de l'achat sur le week-end. Les banques centrales ne veulent pas de lui. Donc, je vois cela comme une contradiction. Quelle est la politique de la banque centrale a fait, c'est de gonfler les prix à la consommation qui, si les lois de l'offre et de la demande ont été fonctionnent correctement, aurait tendance à tomber. Dans le même temps, la politique de la banque centrale a tendance à gonfler les prix des actions, des obligations, et produisant un revenu immobilier. Pourquoi est-il que ces immenses émissions de nouveaux crédits par les banques centrales n'ont pas été inflationniste? Eh bien, il me semble qu'ils ont été inflationniste, parce que les prix sont à la hausse ne pas tomber.
RépondreSupprimerPensez-vous que la situation va continuer à aller de l'avant - la hausse des prix à la consommation ainsi que la hausse des prix d'achat d'actions ?
Ce que je ne sais pas à propos de l'avenir, nous n'avons pas le temps d'aller dans. J'ose dire que les cours des actions ne seront pas continuer à augmenter sans interruption au même rythme. Ce n'est pas une prédiction très intéressant, mais le marché boursier est certainement quelque chose de cyclique. Les cours des actions vont se retirer de retour dans la plénitude des temps, si il commence 5 minutes, 5 mois, ou 5 ans à partir de maintenant. Je pense qu'il est juste d'observer à très faible taux d'intérêt d'aujourd'hui flattent les valorisations boursières. Les cours des actions sont en partie évalués sur la base d'une actualisation des flux de revenus de dividendes. Dans la mesure où le taux d'actualisation que vous utilisez pour valoriser ce flux de revenu de dividendes, ce qui dépend des taux d'intérêt, est artificiellement bas, les cours boursiers sont artificiellement élevés. Je pense que la charge de la preuve est sur tous ceux qui affirmons que nous sommes dans une nouvelle ère de la persistance et de façon constante hausse des cours boursiers.
Au sujet des marchés obligataires, vous avez dit: "elle ne paraît pas incongru de chasser les titres à faible rendement à revenu fixe libellés dans une monnaie que la banque centrale est en promettant de gonfler ?" Pourquoi pensez-vous que les investisseurs vont en obligations malgré l'intention de la Fed de les dévaluer au fil du temps ?
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Eh bien, je ne peux pas l'expliquer. Je peux essayer de reconstituer ce qui pourrait être conduit les gens à le faire, mais, pour moi, c'est un mystère. Une chose à garder à l'esprit est que les prix des obligations ont augmenté et les rendements sont en baisse depuis l'automne de 1981 C'est une longue période et il ya quelque chose sur les marchés financiers que l'on pourrait appeler la «mémoire musculaire». Les tendances à long fonctionnement ont tendance à rassembler la force, comme un rocher dévalant une colline tend à prendre de la vitesse. Il ya quelque chose au sujet de la persistance et de l'âge de ce marché haussier qui a conduit plus de gens à penser que cela va continuer. Que les investisseurs dit, à revenu fixe sont des gens intelligents et de raisonnement. Cela ne peut pas être toute l'explication. Je vois que dans l'Europe des taux d'intérêt du marché monétaire sont orientés en dessous de zéro. Vous devez chercher longtemps dans le monde entier pour trouver des titres d'État dans les pays développés produisant plus de 2%. En Irlande, des titres à court terme donnent des moins de 0%. Pourquoi les gens acheter ? Je ne sais tout simplement pas - je ne peux pas sonder -, mais ils sont certainement, la main sur le poing.
RépondreSupprimerVous avez également dit que les investisseurs du Trésor peuvent «se repentir à loisir» pour l'achat des valeurs mobilières des États-Unis, et que les investisseurs privés seront un souhait de jour, ils n'ont pas beaucoup investi dans des obligations de sociétés. Voyez-vous un marché baissier à venir très prochainement pour les obligations ?
Oui - à partir d'environ 2002 ...
Henry, maintenant, que c'est censé être une ligne de rire.
J'ai tout eu moyen de sortir de l'étape avec le marché obligataire depuis longtemps, et tout ce que je dis en ce qui concerne l'avenir des taux d'intérêt mérite d'être écrite dans quelque chose comme de l'encre invisible. Vous savez, dans un ouvrage intitulé «analyse de la sécurité,« un travail sur les placements de valeur écrite par Benjamin Graham et David Dodd, cette phrase approximative apparaît: "la sélection des obligations est un art négatif." Eh bien, ce que Graham et Dodd voulaient dire par là, c'est que, parce que l'acheteur d'une obligation au pair ne peut pas faire mieux que d'obtenir son argent et gagner un peu d'intérêt le long du chemin, la perspective de gain est intrinsèquement limité. Risque devrait être à l'avant de l'esprit du créancier. Il n'y a pas 2 ou 3 profiteurs en investment grade d'investissement obligataire. Vous devez être conscient de ce qui peut aller mal, et il semble que le monde entier, grâce à ces politiques par les banques centrales, les investisseurs obligataires ne sont pas à la recherche à risque, ou pensent qu'ils ne peuvent pas se permettre de regarder à risque. Au contraire, ils saisissent les quelques pailles de rendement qui restent et je pense que la postérité regarder en arrière à ce à merveille.
"Pensez-y" - Je suis en train de mettre des mots dans la bouche de la postérité. "Pensez-y, les gens achetaient comme si la fourniture était limitée. Ils achètent des titres d'État, qui donnaient pratiquement rien. Ils achetaient des obligations libellées en devises que les banques centrales explicitement voués à se déprécier. Pourquoi ont-ils fait ça ? "
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Donc, je pense que la postérité poser cette question. Certes, je demande maintenant à cette question, et je ne peux pas venir avec une réponse vraiment convaincante.
RépondreSupprimerQue serait un marché baissier des obligations ressembler ? Serait-il être accompagné par un marché baissier dans les stocks ?
Eh bien, nous avons une assez bonne historique de ce qu'est un marché baissier des obligations pourrait ressembler. Nous avons eu un dans l'histoire moderne, de 1946 à 1981 Nous avons eu la peine de 25 années de persistance - si elle n'est pas régulièrement - la hausse des taux d'intérêt, et la baisse des prix des obligations. Il a commencé avec seulement environ un quart d'un pour cent sur de longues dates du Trésor américain, et s'est terminée avec environ 15% sur les bons du Trésor américains à longue échéance. C'est un phare historique. Je pense que la différence aujourd'hui est peut-être que le mouvement en rendement, et vers le bas dans le prix, peut-être plus violente qu'elle ne l'était au cours des dix premières années de marché baissier à compter de 1946 sur Ensuite, il a fallu une dizaine d'années des rendements d'avancer même 100 points de base, si je me souviens bien. Une différence aujourd'hui, c'est la nature du marché obligataire. Il est de plus en plus illiquide, et il est un marché dans lequel les investisseurs - de nombreux investisseurs - ont le droit d'entrer dans un billet de vente, et de s'attendre à leur argent en une journée. Donc, je ne suis pas sûr de ce que d'un marché baissier pourrait ressembler, mais je pense qu'il serait caractérisée d'abord par un grand nombre de gens se précipiter à travers une porte très étroite. Je pense que les problèmes de manque de liquidité seraient de surface dans les marchés de la dette de l'entreprise. Une des conséquences imprévues des réformes financières qui ont suivi les peines de 2007 à 2009 est que les concessionnaires qui servent à contenir une grande quantité de la dette d'entreprise dans les inventaires ne le font plus. Si les taux d'intérêt ont commencé à augmenter et les gens voulaient, je pense que le marché de la dette d'entreprise se heurterait à beaucoup de «poches d'air» et beaucoup d'action très discontinue à la baisse.
Est-il possible que la Fed "perdre le contrôle" du marché obligataire et les rendements?
Absolument, c'est possible. La Fed ne contrôle pas les événements pour la plupart. Les événements auront certainement finir par le contrôle de la Fed. Pour répondre à votre question - oui. Je pense que la Fed peut et va perdre le contrôle du marché obligataire.
Donc, peu importe combien d'engagements les achats de la Fed, il finira par ne pas être suffisant pour maintenir les rendements bas ?
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Eh bien, essayons d'imaginer un cas où la Fed a proposé d'acheter tout lien unique dans l'existence. Pour ce faire, il s'engage à imprimer plus d'argent que nous - même nous vétérans endurcis de l'ère QE - pourrait imaginer. Si la Fed s'est engagée à imprimer l'argent nécessaire pour acheter tous les liens sur l'offre, il serait effrayer au moins les investisseurs les plus réfléchis, qui verraient que la Fed serait certainement entreprend un programme vraiment radicale de l'inflation.
RépondreSupprimerIl semble que la Fed est en train de faire à peu près celui d'aujourd'hui - et nous attendons toujours de voir les effets indésirables.
Eh bien, oui, en effet. Je pense que c'est un moment où les gens vont regarder en arrière sur nous et le voir comme une période de culte de la banque centrale pratique. Les banquiers centraux - Draghi, Yellen, Bernanke - sont presque devenus des célébrités en Amérique. Les gens ont investi des espoirs déraisonnables en ce que ces banques centrales peuvent savoir et ce qu'ils peuvent faire. Je pense que, tôt ou tard, le public investisseur deviendra désabusé de ces idées.
Que sont les «valeurs refuges» si vous croyez qu'un marché baissier des obligations est inévitable ?
Eh bien, si nous croyons que les marchés financiers sont cycliques, alors supporter marchés sont inévitables - tout comme les marchés haussiers sont inévitables. Je souhaite que je pourrais vous dire lorsque ceux-ci vont se produire - je ne peux pas. Je pense que la nature d'un havre de paix dépendra du type de marché baissier et la raison de ce marché baissier. Vous pouvez imaginer un marché baissier en obligations dont la raison était une rafale improvisée de la prospérité. Disons que l'économie américaine indestructible, pour une raison quelconque, a repris son mojo, et la Fed semble être loin derrière la courbe. Les taux d'intérêt vont augmenter pour la raison saine que les choses étaient à la recherche de mieux. À ce moment, vous pourriez faire une très bonne affaire pour les actions ordinaires.
Si le marché obligataire a vendu à cause d'une perte soudaine et improvisée de confiance dans la monnaie, ce serait une autre affaire. Je pense que la «sécurité» n'est pas inhérente à tout élément d'actif - plutôt, «sécurité» est une fonction en grande partie de l'évaluation. Vers la fin de la queue du grand marché baissier des obligations de 1946 à 1981, les gens en avaient assez de titres à revenu fixe. Ils semblaient qu'à descendre dans -investors de prix ont toujours été déçu. Ils ont giflé différents labels de mépris sur toute la classe d'actifs. C'est alors que les gens d'abord les appelaient des «certificats de confiscation» - et c'est à ce moment qu'ils ont donné 13%, 14% ou 15%. Ils n'étaient certainement pas des certificats de confiscation que les événements ont révélé. Aujourd'hui, alors que les obligations donnent beaucoup moins que 13, 14, ou 15%, la plupart des investisseurs les considèrent comme intrinsèquement actifs sûrs. Eh bien, ils ne sont pas à sécurité intrinsèque. Ils sont très populaires - c'est une question très différente.
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A Grant, nous essayons de regarder pour les actifs qui sont CASTOFF, impopulaire, out-of-faveur, et des jugements de valeur. Nous avons examiné les actions ordinaires, par exemple, l'Argentine et la Russie. Ce sont des endroits qui semblent être intrinsèquement dangereuse. Nous avons bien entendu cherché à part de l'or et des mines d'or pour un temps trop long. Qu'est-ce que l'or, l'Argentine et la Russie ont en commun est que les gens sont, en général, allant de eux plutôt que vers eux. Si vous demandez à la personne moyenne dans la rue si les titres relatifs à ces trois domaines étaient sécuritaire ou non, je pense que 99 sur 100 diraient «dangereux». Il ya beaucoup à dire pour la sécurité ultime que les faibles valorisations offrent. C'est ainsi que nous nous approchons de la situation. Un peu moins exotique, nous avons été à la recherche de sociétés de développement d'affaires générant des flux de trésorerie intéressants en cette période de «rendement famine." «Sécurité» est un concept difficile et paradoxale. Les actifs sûrs sont souvent ceux que les gens considèrent comme désespérément risqué.
RépondreSupprimerUne question plus - Bill Gross a récemment annoncé son départ de PIMCO. Est-ce un fait divers, ou un signe de quelque chose de plus fondamental qui se passe dans le marché obligataire?
Je ne sais pas comment le lire. Peut-être après 40 années impaires au même endroit, Bill Gross méritait un changement de décor ? Je pense qu'il a assez d'argent pour la retraite - j'ose le dire, il pourrait gratter par un milliard ou plus. Il semble vouloir continuer à travailler - c'est louable. Dans la mesure où sa sortie ayant une signification plus profonde, il peut être pour souligner le nouveau manque de liquidité du marché obligataire. Sur des nouvelles de sa sortie, beaucoup de différentes catégories de titres à revenu fixe a vendu, et je n'aurais pas attendu les bons du Trésor et des prêts hypothécaires à se déplacer comme ils le faisaient. Nous à Grant pensons que le manque de liquidité des titres à revenu fixe pourrait être l'un des thèmes importants de l'automne prochain pour le marché obligataire.
Par «illiquidité», vous voulez dire que les investisseurs sont incapables d'acheter et de vendre des obligations facilement?
Il n'est pas difficile de les acheter.
Il est donc difficile de les vendre.
Correcte. Qu'est-ce que vous voulez, c'est un «plus optimiste» et il n'est pas clair que «davantage optimiste» sera disponible lorsque vous voulez sortir.
http://www.zerohedge.com/news/2014-10-05/jim-grant-we%E2%80%99re-era-central-bank-worship
[Brésil] Les femmes, une majorité non représentée à l’élection présidentielle du 5 octobre
RépondreSupprimer4 octobre 2014
The French Saker
Cette année, plus de la moitié des électeurs de l’élection présidentielle du 5 octobre sont des femmes, et trois candidates sont en lice pour la présidence. Pourquoi ne parle-t-on pas des questions féminines dans ces élections ?
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Les 3 candidates à l’élection présidentielle brésilienne de 2014 : Dilma Rousseff, Marina Silva et Luciana Genro
Pour la première fois à une élection à la présidence au Brésil, deux femmes apparaissent à égalité dans la course pour le premier tour. Depuis que sa candidature a été lancée après la mort d’Eduardo Campos, Marina Silva (Parti socialiste brésilien) dispute à la présidente Dilma Rousseff (Parti des travailleurs) la préférence des votes. Une autre femme apparaît également parmi les candidats, Luciana Genro (Parti socialisme et liberté, alias PSOL), qui, selon les sondages, a peu de chances de se maintenir au second tour.
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Femme brésilienne défiant la brutalité policière
Avec une représentation féminine de cette importance, il serait naturel de s’attendre à ce que les questions qui préoccupent les femmes soient à l’ordre du jour dans le débat électoral. Mais en pratique, ce n’est pas le cas. Une enquête, menée en 2012 par l’Institut Patrícia Galvão en partenariat avec Data Popular et SOS Corpo, a révélé les trois grandes revendications des femmes pour les prochaines élections : des services plus efficaces en matière de santé (97 %), un transport public plus efficace (88 %) et des écoles à temps plein pour leurs enfants (83 %). Aujourd’hui, cependant, ces questions sont traitées de manière générale.
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Manifestation pour les droits des femmes
Sur les 142,4 millions d’électeurs qui doivent voter dans les élections de cette année, 52 % sont des femmes. Cette année aussi, le nombre de femmes en lice pour un poste électif a augmenté de 46 % par rapport aux élections de 2010. En outre, depuis plus de dix ans, les femmes représentent la majorité de la population, 51 %, selon l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (Instituto Brasileiro de Geografia e Estatística alias IBGE).
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Femmes bénéficiant de la « bourse familiale »
Mais les chiffres montrent que cela n’avance à rien d’être la majorité dans un pays où cette majorité a peu de pouvoir. Dans le domaine économique, la différence entre les salaires des hommes et celui des femmes ne fait qu’augmenter. Selon l’IBGE, en 2009, les hommes gagnaient 24% de plus que les femmes. En 2010, 25 % de plus et, en 2012, la différence s’élève à 25,7 %. Dans la sphère sociale, entre 1980 et 2010, 92.000 femmes ont été assassinées, dont 43.700 seulement dans la dernière décennie, ce qui représente une augmentation de 230 %.
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RépondreSupprimerFemmes brésiliennes travaillant dans la construction
La candidate du Parti socialisme et liberté (PSOL), Luciana Genro, est la seule qui parle ouvertement de questions comme l’avortement. Son programme de gouvernement contient un chapitre entier consacré aux questions liées aux femmes, divisé en dix sous-thèmes :
la lutte contre la violence contre les femmes,
l’augmentation de l’offre de places dans l’éducation de la petite enfance,
la légalisation de l’avortement,
la défense d’un accouchement humanisé,
l’équité salariale,
l’augmentation des congés maternité/paternité,
une réforme politique visant à renforcer la participation des femmes,
une éducation non-sexiste,
la défense des femmes noires,
la lutte contre la lesbophobie et la transphobie.
Pourtant, Genro est loin d’être la candidate la plus féministe du pays. Son projet concerne beaucoup plus le domaine économique que celui du genre.
La présidente Dilma Rousseff (Parti des travailleurs alias PT) et sa rivale Marina Silva (Parti socialiste brésilien alias PSB) abordent peu les questions importantes pour les femmes. Dans ce qui est appelé le Programme de gouvernement de Rousseff (le Parti des travailleurs n’a pas dévoilé tout son programme de gouvernement), le texte se réfère à la Maison de la femme brésilienne [1] comme quelque chose de décisif pour combattre la violence et pour promouvoir l’égalité entre les femmes. Sur 42 pages, c’est la seule mention qui soit faite des femmes dans le programme.
Dans le programme de gouvernement de Marina Silva, en revanche, un chapitre est dédié aux femmes, avançant des propositions comme la création d’un Fonds public pour les femmes et le soutien à l’entrée des femmes dans le marché du travail formel, ainsi que d’autres propositions plus vagues comme stimuler la création de crèches à travers le pays. La candidate ne donnant pas de chiffres, ces propositions sont difficiles à mesurer.
Bien que le genre ait été peu exploité pour discuter des propositions, cela n’empêche pas les candidates d’utiliser leur condition de femme lorsque cela leur convient. Quand elle a commencé à être la cible des attaques de Rousseff, Marina Silva en est venue à déclarer qu’elle n’agresserait pas une autre femme. La présidente, quant à elle, s’est défendue des critiques sur ses manières autoritaires, en répondant que ce n’est pas parce qu’elle est une femme qu’elle devrait forcément être douce. Et que si elle était un homme, personne ne lui ferait une telle remarque.
Marina Rossi
Traduit par Nathalie Paysage pour Tlaxcala
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/04/bresil-les-femmes-majorite-representee-lelection-presidentielle-du-5-octobre/
«Chaque centime payé»: Ukraine PM confond remboursement de la dette de gaz avec les euro-obligations profit
RépondreSupprimerOctobre 05, 2014 01:11
La déclaration de Premier ministre ukrainien Iatseniouk que $ 1,67 milliards ont été transférés dans le cadre du paiement de la dette de gaz du pays fait en réalité référence au remboursement des euro-obligations qui ukrainien Naftogaz a reçu au titre des garanties de l'État, dit le géant russe Gazprom.
Arsène Iatseniouk a fait la déclaration en direct sur les ondes de "First" la chaîne de télévision Ukraine, déclarant que le récent versement a été relié à la «dette de gaz."
«Ils [la Russie] espéraient que nous n'allons pas payer nos dettes gazières. La journée d'avant-hier, nous avons payé le moindre sou de la dette [US $] 1,67 milliard ", a déclaré Iatseniouk.
Mais le porte-parole de Gazprom Sergueï Kupriyanov n'a pas confirmé la réception de l'argent de Kiev, TASS. Kupriyanov ajouté qu'il croit que le premier ministre de l'Ukraine parlait euro-obligations.
"Il est difficile d'imaginer que le paiement du gaz a connu avant que l'accord a été signé," a déclaré Kupriyanov, se référant à l'accord final entre l'Ukraine et la Russie qui ne devrait pas être signé avant la semaine prochaine.
30 septembre était la date d'échéance des euro-obligations donnés à Naftogaz. La somme que l'Ukraine devait rembourser égalé $ 1,67 milliards.
Plus tard, le samedi, le gouvernement ukrainien a affiché une déclaration sur son site internet précisant que le montant payé par l'Ukraine était en effet pour les euro-obligations.
«Le gouvernement de l'Ukraine a payé euro-obligations émises à Naftogaz sous garanties de l'État," dit la déclaration, citant Iatseniouk: «Le jour avant-hier Naftogaz '$ 1,67 milliards la dette a été remboursée."
Les fonds nécessaires pour le paiement provenaient de bailleurs de fonds internationaux, Iatseniouk ajouté.
Les pourparlers de gaz continue
Le 26 Septembre, la Russie, l'UE et l'Ukraine se sont entendus sur un plan énergétique à Berlin, qui assure que les livraisons de gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine se poursuivront pendant les mois d'hiver et garantit que l'Ukraine va commencer à rembourser ses milliards de la valeur de de dollars la dette à Gazprom.
Le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger a confirmé que l'Ukraine paiera Gazprom $ 3,1 milliards d'ici la fin de 2014, ce montant est encore à court de 5,3 milliards de dollars que Kiev doit actuellement Gazprom.
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En retour, la Russie a dit qu'il est prêt à reprendre les livraisons de gaz à l'Ukraine après Kiev paie 2 milliards de dollars de sa dette et effectue un paiement à l'avance 1,9 milliard pour les approvisionnements futurs, selon le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.
RépondreSupprimerUkraine a indiqué qu'il est prêt à payer seulement 3,1 milliards de dollars de sa dette de gaz russe. "Ils ont calculé le coût à leur propre prix virtuelle à $ 268,5 [par millier de mètres cubes de gaz]," a ajouté M. Novak.
Mais le prix du gaz de la Russie est à 385 $, ce qui équivaut à 1,9 milliards de dollars pour les cinq milliards de mètres cubes que l'Ukraine veut acheter. Le total, avec le paiement de la dette, s'élève à 3,9 milliards de dollars.
Les fonds de ce plan a déjà été fourni à l'Ukraine par le Fonds monétaire international (FMI).
Novak a déclaré la date pour de nouveaux pourparlers sera mis après le 7 Octobre.
Plus tôt, l'ukrainien de l'énergie et de l'Industrie du charbon Iouri Prodan sont allés jusqu'à prétendre que la Russie doit effectivement Ukraine $ 6 milliards pour "surpayer" pour le gaz, indiquant que les 3,1 milliards de dollars ne sont pas considérés comme un remboursement de la dette, mais la place est un pré-paiement pour l'hiver.
"Nous sommes prêts à utiliser la somme que les paiements de gaz. En guise de compromis, nous avons offert et nous sommes prêts à procéder à des remboursements anticipés - si tant est que nous parlons encore environ cinq milliards de mètres cubes - ce sera 1,9 milliard de dollars et d'avoir un décompte final à la fin du mois ", a déclaré Prodan.
Pendant ce temps, l'Ukraine espère que la Cour d'arbitrage de Stockholm aidera Kiev obtenir un prix du gaz à prix réduit de la Russie. Sa décision est attendue dans deux à quatre semaines, Prodan dit.
Russie tension Ukraine livraisons de gaz à pré-paiement en Juin, après la dette et de tarification des différends.
http://rt.com/business/193240-ukraine-pm-debt-eurobonds/
L'Iran n'est «pas prêt» pour remplacer les fournitures de gaz russe à l'Union européenne - Rouhani
RépondreSupprimerOctobre 04, 2014 14:57
L'Iran n'est pas prêt à satisfaire la demande de gaz de l'UE et de remplacer la Russie en tant que fournisseur clé si les sanctions contre Téhéran sont levées, a déclaré le président Hassan Rouhani de l'Iran. Il a ajouté que le pays est à la traîne dans l'extraction de gaz.
"Comme vous le savez, l'Iran possède les plus grands gisements de gaz", dit Rouhani. "Mais nous traîne dans la production de gaz et donc nous penser d'abord à la demande interne," a déclaré Rouhani dans une interview avec Rossiya 1 canal de nouvelles.
Rouhani a ajouté que "de temps en temps" l'Iran a des problèmes avec le gaz pendant l'hiver.
«Nous avons de nombreux acheteurs, les clients autour de nous ... Tous nos voisins de l'Est, à l'ouest et au sud voulons acheter du gaz que nous sommes encore à extraire," at-il dit.
Selon le président, «maintenant les conditions ne sont pas comme ceux où tout le monde pense que si la Russie cesse l'approvisionnement en gaz [de l'UE], l'Iran fournirait [Europe] avec le même [quantité de] gaz."
Il a ajouté que la production du pays est "loin de ce stade."
En attendant, Rouhani a déclaré que l'Iran est prêt à coopérer avec la Russie dans le secteur du gaz.
«Nous avons étendu nos efforts au cours des dernières années afin que les pays exportateurs de gaz peuvent coopérer," at-il dit. "La concurrence ne devrait pas être problématique. Il faut être en bonne santé et ne doit pas apporter des bénéfices que pour les acheteurs alors que les exportateurs dommageables."
Iran possède les plus grandes réserves de gaz prouvées du monde après la Russie - 29.600.000.000.000 mètres cubes, soit environ 15,8 pour cent du total des réserves mondiales, selon le ministère du pétrole de l'Iran.
En Septembre, Reuters a signalé que l'UE est tranquillement envisage d'importer du gaz de l'Iran, tandis que deux obstacles sont encore sur le chemin - Téhéran est actuellement l'objet de sanctions et n'a pas l'infrastructure de pipeline nécessaire.
"L'Iran est loin vers le haut de nos priorités pour les mesures à moyen terme qui permettra de réduire notre dépendance sur les livraisons de gaz russe," la source de la Commission européenne a déclaré à Reuters, «le gaz de l'Iran pourrait venir en Europe assez facilement et politiquement, il est clairement rapprochement entre Téhéran et l'Occident. "
Actuellement la Russie reste le principal fournisseur de gaz de l'Europe, réunie sur le tiers de sa demande, une valeur de 80 milliards de dollars par an au total.
L'Iran a un projet de construction d'un persan (Iran-Europe) pipeline 3300 kilomètres, visant à transférer le gaz iranien de golfe Persique pour les entreprises et les marchés européens. Le pipeline se compose de deux parties - ligne iranien et la ligne européenne qui traverseront la Turquie, en Grèce et en Italie.
La communauté internationale et l'Iran travaillent actuellement à un accord permanent visant à mettre fin à un différend sur le programme nucléaire de Téhéran avant la date limite Novembre 24 ans.
http://rt.com/news/193180-iran-rouhani-gas-eu/
Pays européens ont choisi «tactiques de destruction pour l'Ukraine" de départ - président de la Douma
RépondreSupprimerOctobre 04, 2014 07
Lors de la réunion d'automne de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE (PA), fonctionnaire russe Sergey Narychkine fait la crise ukrainienne une question européenne supérieure de sécurité, tout en parlant à une conférence sur les nouveaux défis de sécurité dans la région.
Lors d'une réunion sur les « nouveaux défis de sécurité: le rôle des parlements ", le vendredi, Narychkine, le chef de la Chambre basse du Parlement russe, qui dirige la délégation de Moscou, a prononcé un discours dans le débat sur ??des sujets tels que la menace de l'extrémisme, et la protection des droits de l'homme.
Narychkine a dit qu'il avait l'impression que certains pays européens avaient choisi " tactiques de destruction de l'Ukraine "dès le début du conflit. Il a également souligné que les autorités de Kiev, il est clair que certains accords récents, y compris le plan de paix conclu à Minsk le 5 Septembre, " ne sont pas indispensables et peuvent être facilement perturbés . "
Lors de la conférence, il a souligné le fait du charniers découvertes près de Donetsk, et a appelé à une enquête internationale. " Nous exigeons un tribunal international pour ceux qui sont impliqués dans des crimes contre l'humanité », a déclaré parlementaire russe.
Il a ajouté que les découvertes soulèvent des questions graves de " génocide ", et que les représentants de la population russophone ont été tués" seulement pour le fait d'appartenir à ce groupe . "
Une autre réunion du groupe de contact inter-parlementaire de l'Ukraine a été prévu dans la session parlementaire de l'OSCE, sur la base de l'accord précédemment conclu à la collecte d'été de l'Assemblée. Mais la réunion a dû être reportée, après que les participants américains, suivi par les fonctionnaires polonais et ukrainiens, ont dit qu'ils ne prendraient pas part à la réunion.
" On dirait que nos partenaires d'outre-mer ressentent le fait même de l'ouverture de ce groupe de contact ", a déclaré Narychkine à l'arrivée en Suisse, cité par l'agence Interfax, ajoutant que cette attitude" rend encore plus évidente qui est vraiment pour objectif de rétablissement de la paix en Ukraine, et qui s'oppose au processus . "
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Selon le parlementaire russe, certains députés ukrainiens, qui ont décidé de ne pas venir à Genève, sont juste en train de préparer pour les élections législatives en Ukraine, prévues pour le 26 Octobre, et ne veulent pas être responsable de " crimes, les violations des droits de l'homme, la violence et actes illégaux, currenly observés "dans le pays.
RépondreSupprimerMalgré la réunion annulée, la délégation russe sera de continuer à travailler à l'Assemblée, comme prévu, en prenant part à diverses discussions.
Lors d'une conférence, le samedi, les participants russes envisagent d'appeler l'OSCE pour étudier correctement non seulement les fosses communes découvertes près de Donetsk et le massacre d'Odessa, mais aussi " l'utilisation d'armes prohibées par l'armée ukrainienne , "y compris des missiles balistiques et des munitions de phosphore, député Aleksey Pouchkov, qui préside le Comité de la Douma pour les relations internationales, a déclaré à l'agence Tass.
Le chef de la délégation Sergey Narychkine tiendra également un certain nombre de réunions, y compris des entretiens avec le président de l'AP de l'OSCE, Ilkka Kanerva et les politiciens suisses.
Organisé à établir et à faciliter le dialogue inter-parlementaire, l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) réunions de l'AP ont lieu régulièrement tout au long de l'année. La Réunion d'automne, le grand rassemblement final de l'Assemblée cette année, se déroule à Genève jusqu'au 5 Octobre, avec plus de 450 fonctionnaires de plus de 50 pays participent à ses séances.
http://rt.com/politics/192924-osce-europe-security-ukraine-naryshkin/
Bien sûr que de créer la zizanie bénéficie à l'UE, en mettant en avant un pantin du chocolat (si possible nazi) et en accumulant les fautes à son chef (non-respect du cessez-le-feu, charniers, etc), mais, l'Ukraine ne tombera pas comme un fruit mûr dans la main de Bruxelles ! Car les vrais ukrainiens sont pro-russes.
SupprimerLes marchés financiers mondiaux: Le monde s'enfonce dans la dette
RépondreSupprimerHenrik Müller
Rien appris de la crise financière: Toujours plus haut s'élève la dette de l'économie mondiale. La prochaine grosse chute n'est qu'une question de temps.
Qui ne fait pas d'erreurs, ose peu. Qui a fait les mêmes erreurs encore et encore, ce qui n'aide pas. La crise financière de 2007-8 est peut-être même plus de comprendre une gaffe trop optimiste mondialisation euphorie. Qu'il continue depuis ainsi, est le véritable drame.
Quelques chiffres: la dette accumulée du monde des Etats et le secteur privé se sont élevées à la fin de 2007 $ 107.000.000.000.000 fier, bien le double de la production économique mondiale. Depuis lors, beaucoup parler de la réduction de la réglementation financière plus stricte de la dette et par l'épargne. Nous ne devons pas être dupes il. Fait est en fait le contraire: La dette a continué d'augmenter, même explose dans certains pays, tels que la Banque a été crédité des règlements internationaux. Avec une incroyable plus de $ 150000000000000 ils étaient à la fin de 2013, environ deux fois et demi le PIB mondial.
Beaucoup de choses à parler pour les conseils de la politique financière mondiale et des marchés financiers résultant de mercredi à Washington lors de la réunion d'automne du Fonds monétaire international ( FMI ) et la Banque mondiale se rencontrent et même tenir une réunion du G20 à cette occasion. Pour la dette de plus en plus
- faire l'économie mondiale vulnérable à la prochaine grande crise,
- entraver la dynamique de croissance,
- sont de l'étoffe dont de graves conflits au sein des sociétés et entre les Etats.
À première vue, on pourrait penser que les charges à payer horribles ne sont pas pertinentes à l'échelle mondiale. Enfin, la dette de l'un sont la propriété de l'autre. En fin de compte, tous compensés à zéro. Qu'est-ce un moyen lui permettant de passer sur si jamais terribles.
Comme le FMI présentera dans les prochains jours, les passifs et les actifs sont distribués internationalement très inégale. La polarisation dans débiteurs et créanciers nations s'intensifie considérablement. 2006 L'Espagne avait une dette extérieure nette de 860 milliards de dollars, aujourd'hui, il se trouve à 1,4 billions de dollars. Italie avait à l'époque 450 milliards, aujourd'hui la Turquie 740e: alors 200 milliards, aujourd'hui plus que 400 Brésil: 350 milliards à l'époque, aujourd'hui l'Inde 750e: alors 180 milliards, aujourd'hui, 480 Oh oui chef des États-Unis à cette époque avait un peu moins de $ 2000000000000 la dette extérieure, il y a aujourd'hui 5,7 billions.
(suite en dessous:)
La situation est fragile
RépondreSupprimerLes déficits extérieurs annuels de ces pays ont accumulé des montants exorbitants - à des altitudes allant jusqu'à 25 pour cent du produit intérieur brut (Inde). La dette qui en résulte doit être constamment refinancée. Perdre la confiance des créanciers dans la capacité de remboursement d'une nation, peuvent sortir des crises financières qui ont secoué le long d'une réaction en chaîne d'autres États.
La situation est fragile. Et ils resteront longtemps ainsi. Endettement élevé fardeau sur la dynamique économique . Les entreprises ont peu de marge pour financer les investissements. Les ménages de la situation financière tendue doivent rendre l'argent et rembourser la dette plutôt que de consommer rapidement. Les gouvernements doivent exiger des impôts élevés et de réduire en même temps les avantages. Tout ce qui amortit l'activité économique. Cultiver de la dette, de sorte n'est plus une option. Pendant ce temps, des parties de soient Euro zone suivie par le scénario de l'horreur d'une déflation par la dette, ce qui explique pourquoi la BCE aujourd'hui son bilan gonfle avec de grandes quantités de documents de crédit .
Il sert à être: les pays très endettés ont reçu allégement de la dette - les pays créanciers ont renoncé tout simplement à une grande partie de leurs créances. Retour dans les années 80, mais c'était pour les petites économies et des quantités relativement faibles. Aujourd'hui, cependant, une énorme dette serait déchirer les trous dans les bilans des créanciers. Et à ces pays créanciers, dont l'Allemagne.
L'explosif, dont la prochaine crise globale sera
Outre le Japon et la Chine possède les plus hautes Allemagne créances sur le reste du monde: $ 1,7 trillions, près de 50 pour cent de la performance économique de l'Allemagne. Pour les petits pays excédentaires sont, par rapport à la production économique, bien plus grandes quantités dans le feu: plus de 140 pour cent des créances vis détiennent chacun la Suisse et la Norvège, il ya plus de 200 pour cent pour Hong Kong et Singapour. Vous ne pouvez pas déduire ces sommes. La perte d'actifs serait tout simplement trop grand.
Donc, si la croissance reste faible et l'inflation faible - à quoi il ressemble actuellement le monde - la dette et le bilan global continueront à avoir des ennuis. C'est l'explosif, à partir de laquelle la prochaine crise globale est créée. Et ils seront encore plus grand que le précédent.
Ne dire à personne qu'il ne savait rien à ce sujet.
Les événements économiques les plus importants de la semaine à venir
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Lundi
RépondreSupprimerBerlin - Krisenvor- et suivi - Le fédéral Banker Claudia Buch et Andreas Dombret vogue dans les commissions parlementaires concernées peuvent consulter à propos de l'attente de la procédure législative pour le fonds euro de sauvetage ESM et Union Bank.
Mardi
Tokyo - Très facile - La Banque du Japon se prononcera sur la poursuite de l'expansion de la politique monétaire.
Washington - Aperçu - Le FMI présente son dernier rapport sur l'état de l'économie mondiale.
Mercredi
Milan - Lost Generation - Les chefs d'Etat et de gouvernement et les ministres responsables des jours terribles du chômage des jeunes en Europe.
Pittsburgh - coup d'envoi de la saison des résultats - Comme toujours ouvert l'entreprise d'aluminium Alcoa la série de présentation du numéro à partir du troisième trimestre.
Francfort - vintage de cirque - La Foire de Francfort commence.
Jeudi
Londres - Rationalisation - La Banque d'Angleterre conseille sur leur évolution future de la politique monétaire. Les jours de livre vraiment pas cher semblent être à sa fin.
Washington - Global Control - réunion du G20 des ministres des finances et les chefs des banques centrales. L'Allemand Wolfgang Schäuble et Jens Weidmann sont.
Vendredi
Berlin - la liberté - ou tout simplement le libre-échange? - En temps de la démocratie exige intumescents à Hong Kong pour répondre à plus de deux douzaines de ministres chinois et allemands, dirigés par leurs chefs Merkel et Li à des consultations gouvernementales.
Washington - Beau discours ou guérison par la foi ? - chef Euro-groupe Dijsselbloem s'arrête au bord de la Banque mondiale et du FMI réunion d'automne un discours sur la "prochaine étape de la reprise de la zone euro."
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/neue-schulden-nach-finanzkrise-naechster-crash-kommt-bestimmt-a-995339.html
Supprimer(...) Les ménages de la situation financière tendue doivent rendre l'argent et rembourser la dette plutôt que de consommer rapidement. Les gouvernements doivent exiger des impôts élevés et de réduire en même temps les avantages. (...) !!! Des assassins, des crapules en toutes connaissances de l'avenir que réserve la dette et de la non-solvabilité obligatoire de tous les pays parlent encore de 'dettes' comme si il y en avait et si elle(s) était (ent) réelle(s) !!
Imaginez qu'un 'élu' s'oblige à tuer un millier (ou million) de personnes par jour et, que faute de trouver encore après quelques années de mandat de cibles à descendre se tournent donc vers vous...
Qu'ils aient fait des dettes incommensurables comme de laisser brûler un rôti au four est de leur faute et nullement de celle ou celui qui aurait fait perdre son temps à l'élu en lui téléphonant trop longtemps. L'élu est responsable à 100% de ce qu'il fait et doit en assumer les résultats à 100%. Un élu n'a jamais eu 'carte blanche' pour assassiner n'importe qui ni pour en faire supporter les faits à quelqu'un d'autre !
Mais n'allez surtout pas croire que ces 'valises diplomatiques'
d''immunité parlementaire' puissent un jour être capable de réduire le peuple à l'esclavage perpétuel sous couvert de 'loi martiale' et de mitraillettes dans les rues ! Malgré qu'ils fassent tout pour qu'il en soit ainsi et ne savent par quels bouts commencer, le peuple est au courant et est sur ses gardes qu'une poignée de fifrelins même au doigt sur la gâchette ne fait pas le poids face à 7 milliards !
Donc, ils ont deux choix à annoncer: Soit une 'pause' dans la dette qui prétendrait leur donner quelques répits avant l'échafaud, soit, une poursuite 'ad-vitam-éternuam' jusqu'à ce qu'un qu'un con casse la baraque !
Rumeurs de coup d’État militaire contre Hollande
RépondreSupprimerOlivier Renault Rédaction en ligne
Par La Voix de la Russie
Un groupe d'officiers de l'armée française se présentant comme le « Mouvement Marc Bloch », avait déjà dit à haute voix en mars dernier que le gouvernement devait arrêter de massacrer la défense du pays car les services de sécurité du pays sont menacés de ne pas pouvoir défendre le territoire, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Ce mouvement faisait suite aux colères de nombreux soldats français qui n'avaient pas été payés durant plusieurs mois en temps et en heure et dont les épouses avaient lancé un cri avec « Un paquet de Gauloises » sur le Net. A une époque où les actes de violences augmentent en France et en dehors de ses frontières, on apprend que l'armée ne pourrait plus défendre son pays et que l’État mettrait sur écoute les militaires critiques envers la politique du gouvernement. Des cadres de l'armée penseraient à un coup d’État militaire pour sauver la nation. C'est le groupe Lys Noir qui revient l'affirmer en disant que Hollande ne peut pas terminer son mandat.
Mouvement Marc Bloch. S'adressant à leurs concitoyens dans une lettre publiée sur Francetvinfo en mars dernier, de jeunes officiers se définissant comme tels et disant appartenir à différents corps de l'armée française, se sont engagés pour défendre leurs compatriotes, les intérêts de la France. En faisant référence à Marc Bloch, ces jeunes officiers font appel à l'esprit de la résistance au sein de l'armée qui est devenu leur idéal aujourd'hui. Pour la petite histoire, on peut lire dans le courrier du Mouvement que « Marc Bloch a dénoncé les dysfonctionnements administratifs de l’armée et l’abandon moral des élites françaises des années 1930. Marc Bloch fut aussi un officier exemplaire pendant deux guerres mondiales, et un résistant de la première heure fusillé par les nazis. Nous nous réclamons de lui car il était un vrai soldat et un analyste lucide des travers qui avaient précipité la France dans la défaite ».
Destruction de l'armée française. Déjà, pendant l'année 2011, on a pu lire que 10 000 soldats étaient privés de leur solde. « Les primes de mission dangereuse ne sont pas payées, ce qui représente un important manque à gagner », avait dénoncé les familles de soldats. En 2012, ce sont des milliers de soldats qui n'ont pas touché leur solde pour le mois de décembre et qui n'ont pu que puiser dans leur épargne pour payer les fêtes de fin d'année. Régulièrement, de nombreux soldats perçoivent 150 euros par mois pour vivre. Endettés, nombreux sont ceux qui ont été précipités dans une situation financière catastrophique avec des découverts à la banque et l'obligation de vivre chez leurs parents. Le pire est que ces fonctionnaires de l’État ont l'interdiction de donner leur avis personnel sur leur situation sous peine de sanctions disciplinaires.
(suite en dessous:)
Dans une vidéo postée sur le site Secretdefiance qui évoque aussi Lys Noir,le général Général Vincent Desportes explique qu' « au Mali, l'armée s'est battue avec du matériel âgé de 40 ans, avec des véhicules sans air conditionné. Que seulement 10 % de l'armée de terre est au standard. Que l'armée française est dans les mains des États-Unis. Que les États-Unis vont bientôt larguer la France et qu'il faut sauver l'armée française car quand vous n'avez plus de défenses, vous êtes attaqués. La version du livre blanc 2013 montre que l'armée ne sera pas modernisée ».
RépondreSupprimerEnfants de soldats. Parmi les manifestants du Printemps français qui sont des veilleurs et qui ont été arrêtés par la police, on trouve des enfants de soldats de l'armée française et de nombreux catholiques.
Ces enfants de soldats dont les parents ont pour mission de se sacrifier pour la France ne peuvent pas aujourd'hui accepter et avaler que leur pays les traite comme des criminels. « 750 veilleurs et manifestants du printemps français ont été arrêtés» critiquent-ils. Même si le discours tenu dans le magazine en ligne Arsenal semble aller loin dans le souhait d'un coup d’État militaire, il ne cache pas pour autant un profond malaise dans la société qui est réellement divisée. Il suffit de lire ces phrases pour le comprendre : « En revanche, maintenant c'est clair. Nous persistons à penser que la survie de la France des gens bien élevés ne tient plus qu'à une réaction brutale, désespérée et sauvage des officiers catholiques. Nous ne voyons de salut que dans l'action de capitaines aux œillets sortant des casernes pour installer le digne Jean-Pierre Chevènement à l’Élysée, sinon la sainte affaire de salut dont parlent la plupart des officiers catholiques en privé échouera et nous n'aurons plus qu'à faire place net au Grand Remplacement ».
Les membres d'Arsenal précisent : « Nous ne connaissons pas Béatrice Bourges. Si le Printemps français est bien une sorte de mai 68 ou de Printemps arabe, nous en sommes évidemment. Si le Printemps français c'est uniquement le groupe coopté par Béatrice Bourges autour de la marque déposée Printemps français, nous n'en sommes évidemment pas. Nos rapports structurels avec Béatrice Bourge sont donc inexistants et le resteront. Ce n'est pas du mépris. Les acteurs d'une Révolution n'ont pas à se connaître ». Arsenal dénonce la volonté des services de police de faire un lien entre le Lys Noir et Béatrice Bourges et précisent qu'ils sont des « éléments plus radicaux que Béatrice Bourges ». N
http://french.ruvr.ru/2013_06_10/Rumeurs-de-coup-d-Etat-militaire-contre-Hollande-2301/
Pourquoi Hong Kong est si importante pour la Chine ?
RépondreSupprimerpar Audrey Duperron
05 oct. 2014
Hong Kong demeure extrêmement importante pour la Chine, affirme The Economist qui rappelle que les exigences en matière de réformes démocratiques ont donné lieu à des manifestations d’une très grande ampleur dans l’enclave. Hong Kong et la Chine ont beaucoup à perdre de la dégradation de la relation spéciale qu’elles entretiennent, analyse le journal.
Pendant longtemps, Hong Kong a servi de pont entre la Chine et le reste du monde, à la foi pour les flux de biens et de capitaux dans les deux sens. Mais la Chine s’est elle-même ouverte sur le monde au cours des dernières années, en en conséquence, ce rôle s’est atténué. En 1997, au moment où la Grande-Bretagne a rétrocédé l'enclave à la Chine, le PIB de Hong Kong représentait 16% de celui de la Chine. Mais aujourd’hui, cette proportion s’est réduite à 3%. Mais ce n’est pas une bonne référence, car le PIB de la Chine s’est considérablement développé entretemps, et on ne peut plus comparer la Chine de 1997 avec celle d’aujourd’hui, qui compte près de 20 villes avec plus d’un million d’habitants.
Hong Kong est ainsi demeurée incontournable pour l’Empire du Milieu dans le domaine financier et dans certains autres domaines, et les liens se sont renforcés, plutôt qu’affaiblis. Ainsi, Hong Kong est devenue une place incontournable pour les firmes chinoises qui peuvent y lever des capitaux boursiers pour se financer plus facilement qu’en Chine continentale. Selon Dealogic, au cours des deux dernières années, les entreprises chinoises sont parvenues à lever 43 milliards de dollars lors de leurs introductions en bourse à Hong Kong, contre seulement 25 milliards de dollars sur le marché boursier de la Chine continentale.
Hong Kong a également permis aux entreprises chinoises d’avoir accès aux capitaux et au crédit internationaux. En outre, Hong Kong est une plaque tournante pour l'investissement en Chine, ou en dehors. L'année dernière, les investissements de l’enclave ont représenté les deux tiers des investissements directs étrangers en Chine, contre 30% au milieu de la décennie précédente. Lorsqu’elles veulent investir en Chine, les multinationales ont l’habitude d’ouvrir des têtes de pont à Hong Kong, car elles apprécient son environnement stable et la protection de son système juridique fiable.
Sur les 5 dernières années, le gouvernement chinois a utilisé Hong Kong comme un laboratoire pour un certain nombre de réformes financières. Par exemple, en 2009, il y a testé l’acceptation du yuan comme monnaie internationale.
« La Chine continentale a grandement bénéficié du statut unique de Hong Kong », écrit The Economist, rappelant que même si l’enclave est séparée de la Chine continentale, elle lui est étroitement liée, et elle est elle aussi contrôlée par le Parti Communiste de Pékin. « Près de la moitié des exportations de Hong Kong aboutissent en Chine ; un cinquième de ses actifs bancaires sont des prêts à des clients chinois, tandis que les dépenses du tourisme et du commerce de détail, provenant principalement de la Chine, représentent 10% du PIB de Hong Kong. De l’autre côté, l’exposition directe de l’économie chinoise à Hong Kong est de plus en plus petite. Mais ce serait une grave erreur de conclure qu’Hong Kong n’a de ce fait aucune importance pour la Chine », prévient le magazine, expliquant que si la Chine devait mettre cette relation en danger, Hong Kong serait la plus affectée, mais la Chine ne serait pas épargnée.
http://www.express.be/business/fr/economy/pourquoi-hong-kong-est-si-importante-pour-la-chine/208292.htm
Désormais, les barbiers-coiffeurs du parlement italien ne pourront plus gagner que... 99 000 euros maximum
RépondreSupprimerpar Mylène Vandecasteele
04 oct. 2014
Mauvaise nouvelle pour les barbiers-coiffeurs italiens employés par l'Etat pour servir les parlementaires italiens. Le Quotidiano Libero rapporte qu’ils vont subir une réduction de salaire de 37 000 euros, ce qui signifie que ceux-ci ne pourront plus atteindre désormais « que » la bagatelle de ... 99 000 euros par an, suivant leur ancienneté.
Cette baisse de salaire est le résultat des réformes que Laura Boldrini, la présidente du parlement, et Pietro Grasso, le président du Sénat, avaient suggérées depuis longtemps.
Les barbiers-coiffeurs ne sont pas les seuls affectés par cette réforme. Le responsable du personnel du parlement devra renoncer à 120 000 euros par an, avec un salaire qui passe de 480 000 à 360 000, les assistants parlementaires ne pourront plus gagner que 240 000 euros maximum alors que leur rétribution annuelle pouvait atteindre 358 000 euros, et les salaires des techniciens passeront de 152 000 euros annuels à 106 000 euros. Tous ces changements seront étalés sur une période de 4 ans.
Pour mémoire, l'Italien ordinaire gagne 30 000 euros par an, un montant qui peut grimper jusqu'à 50.000 euros avec une dizaine d’années d’expérience.
Au total, quelque 1 000 fonctionnaires seront touchés par ces réductions de traitements, y compris les secrétaires, dont le revenu est désormais plafonné à 115 000 euros par an contre 156 000 euros précédemment.
Selon des chiffres du gouvernement, les dépenses du parlement ont été réduites de 50 millions d’euros entre 2012 et 2014.
Le Premier ministre italien, Matteo Renzi, a décidé de remédier de façon drastique aux problèmes de dépenses excessives de l’Etat italien. En mars de cette année, il a ainsi décidé de mettre en vente 1 500 véhicules jugés superflus appartenant au gouvernement italien. 174 voitures ont donc été mises en ventes sur le site d’enchères Ebay dont des Lancia, des douzaines d’Alfa Romeo, de BMW, mais aussi 9 Maseratti appartenant au ministère de la Défense, et quelques Jaguar.
Les politiciens italiens sont plutôt bien traités et en 2011, en pleine crise, il avait été révélé que les députés romains gagnaient presque deux fois plus que leurs homologues britanniques, avec un salaire qui avait atteint 140.000 euros en 2010.
En outre, ils peuvent profiter de toute une palette d’avantages liés à leur fonction. Ils ont la possibilité de disposer gratuitement d’un bureau dans la capitale, de vols et de frais de coiffeur aux frais du contribuable. En outre, ils bénéficient d’un accès gratuit au prestigieux Palazzo di Montecitorio, avec son luxueux salon « Transatlantico », ou celui du "Circolo Montecitorio", un country club dans lequel ils peuvent jouer au tennis et profiter de la piscine.
http://www.express.be/business/fr/economy/desormais-les-barbiers-coiffeurs-du-parlement-italien-ne-pourront-plus-gagner-que-99-000-euros-maximum/208289.htm
Seront les rafales d'été de l'économie européenne se transformer en une tempête de l'automne ?
RépondreSupprimerAnatole Kaletsky
3 octobre 2014
Après la réponse du marché sombre aux dernières déclarations de politique monétaire de président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, l'Europe se rapproche un autre moment make-or-break comparable à la crise de 2012 Le trimestre d'été s'est terminé cette semaine, et les marchés financiers a rendu son jugement sur combien mauvaises choses sont, poussent l'euro à son niveau le plus bas depuis la performance du marché boursier trimestriel de Septembre 2012 en Europe a été la pire depuis le nadir de la crise de l'euro. La question est de savoir si l'été misérable va céder la place à un automne plus doux. Ou si les grains d'été va se transformer en une tempête catastrophique.
Étant donné l'absence de toute action décisive lors de la réunion de la Banque centrale européenne cette semaine, la réponse dépendra de trois événements dans le mois à venir: les élections ukrainiennes le 26 octobre; les tests de résistance des banques devrait être finalisée à la fin Octobre par la banque centrale, et le jugement sur les plans budgétaires françaises et italiennes qui doivent être livrés dans les grandes lignes par les dirigeants politiques de l'Europe au "sommet de la croissance" Milan le 8 octobre et ensuite en détail par la Commission européenne à la fin du mois.
Pour comprendre la signification de ces événements pour l'économie européenne et les marchés financiers, nous devons examiner les causes de la crise de l'été de l'Europe. Non seulement le manque général de compétitivité ou dynamisme souvent blâmé pour les problèmes économiques de l'Europe - mais les choses spécifiques qui ont mal tourné depuis début mai, lorsque l'euro a culminé à 10 pour cent au-dessus de son niveau actuel du dollar et le rapport entre la zone euro et les marchés boursiers des États-Unis était 18 pour cent plus élevé qu'il ne l'est aujourd'hui.
La chute brutale a trois explications plausibles. Tout d'abord, la déception sur la timidité de l'action monétaire, tel que confirmé par la réaction du marché à la réunion de la Banque centrale européenne de cette semaine. Bien que la BCE au début de Juin a annoncé les taux d'intérêt négatifs et d'autres plans pour faciliter le resserrement du crédit en Europe du Sud, il est vite apparu que les banques de la région continuent à réduire leurs prêts. Au moins en partie parce qu'ils n'avaient pas le capital pour soutenir davantage de prêts.
Deuxièmement, les politiciens allemands ont dépensé une grande partie de l'été à cliquet pression sur les gouvernements français et italien à abandonner les réductions d'impôt prévues, qui menaçaient de pousser leurs déficits au-delà des objectifs budgétaires de la zone euro.
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Enfin, la guerre en Ukraine, qui semblait se calmer après l'annexion de la Russie de la Crimée à la mi-Mars, a pris un virage pour le pire après l'élection présidentielle en Ukraine en mai et la chute de l'avion de ligne de la Malaisie le 17 Juillet Le conflit et les sanctions contre la Russie causé un effondrement de la confiance des consommateurs et les investissements des entreprises dans une économie, forte de la zone euro, l'Allemagne.
RépondreSupprimerLes bonnes nouvelles sont que toutes ces causes du malaise d'été de l'Europe pourraient être inversées dans le prochain mois.
À commencer par l'Ukraine, le cessez-le tient pour des raisons que j'ai décrites ici il y a deux semaines. Mieux encore, la division apparente entre le président pragmatique Petro Porochenko de l'Ukraine et son premier ministre plus belliqueux, Arsenyi Iatseniouk, ressemble de plus en pré-électorale gesticulation politique plutôt que d'un indicateur de mauvaise volonté fondamentale de faire un accord avec la Russie après 26 octobre Si c'est le cas , les craintes d'une escalade de la guerre en Ukraine cesseront bientôt d'être une influence sur les conditions économiques en Allemagne et le reste de l'Union européenne.
Les perspectives de la politique budgétaire européenne devrait aussi s'améliorer dans les semaines à venir. Le sommet de la croissance de la semaine prochaine à Milan a été convoquée par Matteo Renzi, le Premier ministre italien, avec l'intention spécifique de persuader la chancelière allemande Angela Merkel de convenir d'une relance budgétaire au niveau pan-européen, en plus de réductions d'impôts en France et en Italie. Peut-être en échange de promesses de réformes structurelles plus approfondies. Même si Angela Merkel refuse ouvertement d'approuver un assouplissement de l'austérité budgétaire, une interprétation plus souple des règles budgétaires de l'UE est probable après la nomination de Pierre Moscovici, l'ancien ministre français des Finances, que le commissaire européen responsable de l'application budgétaire.
Troisièmement, et peut-être le plus important, les tests de résistance de la BCE pourraient transformer les conditions de crédit en Europe du Sud. Principaux instruments de la banque centrale pour stimuler la croissance économique en Europe sont les achats de titres et des «opérations de refinancement à long terme ciblées", visant à stimuler le crédit d'entreprise.
Mais ces politiques ne travailler que si les banques ont suffisamment de capital pour être en mesure d'élargir leurs portefeuilles de prêts. C'est pourquoi les tests de stress sont si importants. Leur objectif déclaré est d'établir hors de tout doute que toutes les grandes banques européennes sont suffisamment capitalisés. Non seulement pour soutenir leurs portefeuilles de prêts actuels, mais aussi pour soutenir la croissance future de crédit.
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Si la BCE pourrait convaincre les marchés financiers que les grandes banques sont soit déjà suffisamment capitalisées ou qui ont des plans crédibles pour lever des capitaux pour ce qui sera véritablement la dernière fois dans le cycle économique actuel, trouver des investisseurs pour fournir ce capital supplémentaire ne devrait pas être un problème. Une fois que les banques sont suffisamment capitalisées, l'argent ultra-pas cher fourni par la banque centrale à travers ses opérations de refinancement et les achats de titres aurait une véritable chance de soulager la crise du crédit, en particulier en Italie et en Espagne.
RépondreSupprimerLa combinaison de l'assouplissement des conditions de crédit en Europe du Sud, les réductions d'impôts modérés en Italie et en France et de la confrontation militaire réduite en Europe de l'Est semble fournir une bonne base pour une relance de la croissance économique au début de 2015.
Mais maintenant, pour les mauvaises nouvelles. Au cours des derniers jours, les trois composantes de cette histoire de récupération ont été mises en doute. Malgré le cessez-le-ukrainienne, les gouvernements occidentaux ont suggéré que les sanctions russes seront maintenus indéfiniment, endommageant ainsi l'un des marchés les plus performants pour les exportations allemandes et éliminer toute incitation pour le président Vladimir Poutine de transiger avec un nouveau gouvernement ukrainien.
La semaine dernière, les responsables de la BCE ont averti que les attentes du marché que les stress tests produiraient une restructuration du capital majeur du système bancaire de l'UE ont été "probablement exagérées." Cette semaine, la Commission européenne a indiqué que, loin d'accroître la flexibilité du budget, il pourrait effectivement serrer la interprétation des règles budgétaires.
Ces histoires peuvent tous se révèlent être fausses parce que les décideurs essaient souvent de la baisse des attentes du marché avant de mouvements importants. Mais si les gouvernements européens resserrent vraiment l'austérité lieu de détente, si les banques ne parviennent pas à se recapitaliser et si les relations avec la Russie se détériorent au lieu d'améliorer, puis l'été misérable de l'Europe va se transformer en un hiver long et sombre.
http://blogs.reuters.com/anatole-kaletsky/2014/10/03/will-the-european-economys-summer-squalls-turn-into-an-autumn-tempest/
Les dessous du GIEC vus par ses experts. D'autres scientifiques subissent foudre et censure de la part de leurs collègues.
RépondreSupprimer14 Septembre 2014
Ce billet comporte trois parties distinctes. D'une part, il rapporte les propos tenus notamment devant les élus US par plusieurs scientifiques éminents et participants actifs au GIEC qui ont brisé l'omerta et ont parlé ouvertement et en termes particulièrement critiques du contenu des rapports et du processus interne au GIEC.
Par ailleurs, peut-être motivés par "l'affaire Bengtsson" que je vous ai relatée dans mon précédent billet, d'autres chercheurs se sont récemment élevés contre les comportements autoritaires (c'est un euphémisme) de la communauté des climatologues.
Enfin, et cela va dans le bon sens, la revue Science se pose (enfin) de bonnes questions au sujet de l'engloutissement supposé programmé des îles coralliennes...
A la différence de la plupart des démocraties francophones qui n'invitent que très rarement, un ou deux scientifiques (toujours les mêmes et de préférence de l'establishment) à exposer les résultats des travaux qui pourraient avoir des conséquences politiques, les élus des démocraties anglophones et tout particulièrement des USA et du Royaume Uni, organisent fréquemment des sessions d'information sur une grande diversité de sujets scientifiques ou techniques auxquels ils invitent à témoigner un grand nombre de scientifiques présentant divers points de vue et reconnus pour leur expertise.
C'est dans ce cadre que le "Comité pour la Science, l'Espace et la Technologie" de la Chambre des Représentants US a organisé, le 29 Mai dernier, une session plénière d'information dite " Full Committee Hearing - Examining the UN Intergovernmental Panel on Climate Change Process", c'est à dire une réunion d'information pour examiner le fonctionnement et le processus du GIEC. Lors de cette session, quatre scientifiques étaient invités (Tol, Oppenheimer, Botkin et Pielke Sr).
Dans la suite, je donne des traductions de différents articles/déclarations de deux de ces scientifiques (Tol et Botkin) en respectant l'enrichissement (caractères majuscules, engraissés, en italique etc.) typographique telle qu'il figure dans leurs différents témoignages écrits. Le texte complet (en anglais) des quatre témoignages rédigés par les auteurs est disponible sur le site du Comité de la Chambre US.
1) Les rapports du GIEC (groupes II et III) : Beaucoup de biais, de contre-vérités et un fonctionnement problématique voire inquiétant.
(suite en dessous:)
A) Richard Tol
RépondreSupprimerRichard Tol se présente ainsi :
- "Je m'appelle Richard Tol. Je suis professeur d'économie à l'Université du Sussex et Vrije Universiteit Amsterdam. Je suis un chercheur associé au Tinbergen Institute et CESifo. Je suis classé parmi les Top 100 économistes au monde par IDEAS/RePEc1 et je figure parmi les 25 climatologues les plus cités selon Google Scholar. Je suis éditeur de Energy Economics qui est un des meilleurs journaux du domaine [...] J'ai participé au GIEC depuis 1994 où j'ai rempli différentes fonctions dans les trois groupes de travail. Plus récemment, j'ai été l'auteur principal-animateur du chapitre sur l'économie du groupe de travail II."
Autant dire que Richard Tol est un des pivots du GIEC. Son témoignage est notamment disponible sur ce site (en anglais). On y trouvera les nombreuses citations, mentionnées par Tol dans sa déposition originale à l'appui de ses affirmations.
Notamment, Richard Tol a refusé de co-signer le Résumé pour les Décideurs de l'AR5 du GIEC qu'il jugeait trop alarmiste.
Il s'en explique de cette manière :
"Ce biais alarmiste m'a poussé à retirer mon nom du Résumé Pour les Décideurs (NdT le SPM) en Septembre 2013. Mes points de vue sur les impacts du changement climatique sont bien connus. J'appréciais le premier brouillon du Résumé dont l'un des points clefs était que les pires impacts du changement climatique étaient des symptômes d'une mauvaise gestion et du sous-développement. Il n'était tout simplement pas crédible que je signe la version finale du Résumé avec son exagération des risques. Malheureusement, les nouvelles annonçant mon retrait ont fait la une des médias en Mars 2014, procurant ainsi une excuse à la presse pour se focaliser sur les gens impliqués plutôt que sur les déficits structuraux du GIEC."
Au cours de sa déposition devant les Représentants US, Richard Tol donne quelques explications supplémentaires,
"Les chercheurs qui, poussés par la curiosité, poursuivent leurs travaux sur le changement climatique mais qui trouvent des choses moins alarmantes, sont ignorés. A moins qu'ils ne deviennent célèbres et, dans ce cas, ils sont harcelés et discrédités. Le harcèlement dont a fait l'objet Lennart Bengtsson en est un exemple récent. Bengtsson est un monsieur sympathique de 79 ans. Il a remporté de nombreux prix au cours d'une longue et éminente carrière en météorologie et en climatologie. Il a récemment rejoint une association (NdT en anglais "Charity" : i.e. association sans but lucratif) et s'est vu contraint de démissionner deux semaines plus tard. En tant que conseiller il n'a jamais été responsable de quoi que ce soit qu'ait fait cette association et a fortiori de ce qui s'est passé avant qu'il n'y adhère. Pour cela, il a été insulté par ses pairs. Un professeur de l'Université du Texas A&M a même suggéré qu'il était sénile. Bizarrement, la "communauté" climatique n'a pas ouvert la bouche quand l'un des leurs a été élu au Parti Vert. Elle n'a pas non plus protesté contre les liens étroits qui existent entre les auteurs du GIEC avec le Fonds de Défense de l'Environnement, avec les Amis de la Terre, Greenpeace ou le World Wildlife Fund for Nature (NdT : le WWF). D'autres météorologues éminents qui ont reçu le même traitement que Bengtsson étaient – Curry, Lindzen, Pielke Sr., Pielke Jr qui ont été également maltraités, simplement pour être restés fidèles à la littérature scientifique, telle qu'elle est compilée par le GIEC - qu'il n'y a pas d'évidence statistique que les impacts des désastres naturels aient augmenté du fait du changement climatique. J'ai eu, moi aussi, droit à ma part d'insultes. L'équipe de direction de la London School of Economics ainsi que le Guardian, maintenant et fréquemment, répandent des mensonges à mon sujet et au sujet de mon travail.
[...]
(suite en dessous:)
Ce biais de sélection (Ndt : le "cherry-picking") est évident dans le cinquième rapport (AR5) du groupe II. Le Résumé pour les Décideurs (SPM) évoque les rendements des récoltes, mais omet le plus important de tout - l'évolution des technologies - qui a fait progresser les rendements de l'agriculture, depuis des temps immémoriaux. Ainsi, il montre les impacts du changement climatique sur l'agriculture en supposant que les agriculteurs n'ajusteront pas leurs pratiques au gré des circonstances - Les impacts beaucoup moins dramatiques, après adaptation, sont dissimulés au sein du rapport principal. Il montre que les pays les plus vulnérables devraient payer quelques 10% de leur revenu annuel pour la protection des côtes mais omet de dire qu'un pays moyen paierait moins de un dixième de 1% - de nouveau le chiffre le plus bas, le plus pertinent, est enterré dans le rapport. Il insiste sur les effets sur la santé du fait du stress dû à la chaleur mais minimise les impacts sur la santé du stress dû au froid - bien que ce dernier chiffre soit probablement numériquement plus important.
RépondreSupprimer[...]
Les premiers articles au sujet de la hausse du niveau des océans, au sujet de l'agriculture, de la santé, des courants océaniques et des calottes glaciaires étaient carrément en contradiction avec les articles plus récents qui sont beaucoup mieux documentés. Mais le GIEC a choisi de ne pas attendre ces articles ultérieurs.
[...]
...Je pense que ces contretemps reflètent le biais des auteurs. Il s'ensuit que le GIEC devrait analyser les orientations de ces auteurs ainsi que leurs performances en recherche et devrait s'assurer que, dans le futur, ils seront plus représentatifs de leurs pairs.
[...]
Un rapport, peu fréquemment publié, devrait faire un grand boum - et une équipe ambitieuse sera portée à faire un plus gros boum que la fois précédente. C'est pire que nous le pensions. Nous allons tous mourir et la mort sera encore plus horrible que nous le pensions il y a 6 ans. Le lancement d'un gros rapport, d'un seul trait, implique aussi que les auteurs vont rentrer en compétition pour que leur chapitre soit le plus terrifiant."
Richard Tol ouvre quelques pistes pour remédier au défauts structurels du GIEC. Entre autres, une restructuration complète du GIEC qu'il faut impérativement et définitivement mettre à l'abri des influences politiques. De ce point de vue, il est plus optimiste que la climatologue Judy Curry qui estime que les problème du GIEC sont irrémédiables.
"Ce sont les gouvernements qui nomment les chercheurs pour le GIEC - mais nous devons clairement dire que ce sont souvent les agences environnementales qui gèrent les nominations. Les pays utilisent différentes méthodes mais il est rare qu'une agence gouvernementale avec des objectifs purement scientifiques prenne le dessus pour ce qui concerne les affaires avec le GIEC. Il en résulte que certains chercheurs sont promus au dépens de leurs collègues plus qualifiés. D'autres personnels compétents sont exclus parce que leurs points de vue ne cadrent pas avec ceux de leurs gouvernements. Certains auteurs n'ont pas les qualifications adéquates ni les degrés d'expertise nécessaires mais sont nommés uniquement sur la base de leur tissu relationnel.
[...]
(suite en dessous:)
Tous les auteurs du GIEC ne sont pas nés égaux. Certains occupent des positions de pouvoir dans des chapitres clefs, d'autres occupent des positions subalternes dans des chapitres sans conséquences. Dans le passé, le GIEC a été expert dans l'art de mettre certains auteurs dérangeants dans des situations où ils ne pouvaient pas nuire à la cause.
RépondreSupprimerCeci doit cesser.
[...]
(NdT : Dans la conclusion )
Ce qu'il nous faut c'est une organisation qui n'est soumise à aucun gouvernement ou à aucun parti afin d'ancrer la politique climatique dans la réalité telle que nous la comprenons. "
Ces constats nous rappellent, presque mot pour mot, ceux qui avaient été énoncés, il y a 9 ans, par un spécialiste mondial des maladies transmises par les insectes, le Professeur Paul Reiter de l'Institut Pasteur, lequel, outré par ces pratiques délétères, avait démissionné du GIEC (Voir ce billet de 2010). Reiter témoignait ainsi devant la chambre des Lords UK dès 2005 :
"A mon avis, le GIEC a rendu un mauvais service à la société en se reposant sur des "experts" qui ont une connaissance minimale ou nulle du sujet et en les autorisant à prononcer des jugements qui font autorité mais qui ne relèvent pas de la science avérée.
Il apparaît donc que, 9 ans plus tard, malgré de nombreuses critiques, les problèmes structurels du GIEC n'ont guère été résolus. Il semble même qu'ils aient empiré.
Cela n'a pas échappé au Professeur D. Botkin qui a également témoigné devant la Chambre des Représentants US, lors de la même session. Comme vous allez le voir, ce dernier n'a pas non plus mâché ses mots devant les représentants US.
(suite en dessous:)
B) Daniel Botkin
RépondreSupprimer- "Daniel B. Botkin (bio) est un écologiste mondialement réputé. Il est Professeur (émérite) au Département d'Ecologie, de l'Evolution et de Biologie Marine de l'université de Santa Barbara (Californie). Il est également Président du Centre pour l'Etude de l'Environnement qui fournit des analyses indépendantes, basées sur la science, des problèmes environnementaux complexes pour le XXIè siècle. Le New York Times a écrit que son livre "Harmonies discordantes : Une nouvelle écologie pour le XXIè siècle" était considéré par de nombreux écologistes comme le texte classique du mouvement environnemental. Son livre sur la Science de l'Environnement qui en est maintenant à sa sixième ré-édition a été qualifié de meilleur livre académique de l'année 2004 par l'Association des Auteurs de Livres Académiques et d'Enseignement (US)."
Daniel Botkin est donc est un véritable écologiste (ce mot pris dans son acception "scientifique de l'environnement") particulièrement confirmé et reconnu comme tel et c'est à ce titre qu'il a été invité à témoigner devants les représentants US.
Voici une traduction de plusieurs extraits du témoignage du Professeur Daniel B. Botkin. Les caractères engraissés et en majuscule sont de Botkin et figurent tels quels dans le texte officiel.
Voici son introduction :
"Dès 1968, j'ai publié des résultats de recherche au sujet de la possibilité d'un réchauffement climatique anthropique et sur ses implications potentielles pour les individus et la biodiversité. J'ai consacré ma carrière à essayer d'aider à la protection de notre environnement et de la grande diversité de ses espèces. Ce faisant, j'ai toujours cherché à conserver une attitude objective, honnête du point de vue intellectuel, en usant d'une approche rigoureuse dans la ligne de la meilleure tradition de la démarche scientifique. De ce fait, j'ai été consterné et déçu au cours des dernières années parce que ce sujet a été transformé en un débat politique et idéologique. J'ai des collègues qui sont des deux côtés du débat et qui pensent que nous devrions travailler ensemble comme des scientifiques plutôt que de nous diviser sur des "positions" préconçues et basées sur des émotions.
J'ai été expert relecteur pour, à la fois, le GIEC et le Rapport sur le Climat de la Maison Blanche et je veux vous dire d'emblée que nous avons traversé une période de réchauffement causé par plusieurs facteurs.
Cependant, de mon point de vue, ceci n'est pas inhabituel et, en opposition avec les analyses de ces deux rapports, ces changements environnementaux ne sont ni apocalyptiques, ni irréversibles
J'espère que mon témoignage devant vous contribuera à générer une approche plus calme, plus rationnelle sur des questions qui ne traitent pas seulement du changement climatique mais aussi d'autres questions environnementales essentielles.
Le rapport du GIEC de 2014 ne s'inscrit pas dans ce genre de discussion rationnelle que nous devrions avoir.
J'aimerais vous expliquer pourquoi."
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Botkin passe ensuite en revue un certain nombre d'"anomalies" qu'il a relevées dans les textes du rapport complet et, surtout, dans le Résumé pour les Décideurs (SPM) qui décidément fait l'objet de critiques sévères, comme nous le verrons dans la suite. En voici quelques extraits qui donnent le ton de la déposition de Botkin.
RépondreSupprimer"Mon plus gros souci est que les deux rapports présentent un grand nombre de conclusions spéculatives et parfois incomplètes, enrobées dans un langage qui leur donne plus d'allure scientifique qu'ils ne le méritent. En d'autres termes, les rapports "ont l'apparence du scientifique" plutôt que d'être basés sur des faits clairement établis ou admettant leur absence de preuve. Les faits avérés au sujet de l'environnement global sont moins nombreux que l'homme de la rue ne le pense généralement."
[...]
IL Y A UNE SUPPOSITION IMPLICITE [NdT : dans le dernier rapport du GIEC] QUE LA NATURE EST DANS UN ETAT D'EQUILIBRE ET QUE TOUS LES CHANGEMENTS SONT NEGATIFS ET INDESIRABLES pour toute vie y compris pour les individus. Ceci est à l'opposé de la réalité : L'environnement a toujours changé. Les êtres vivants ont eu à s'adapter à ces changements et beaucoup d'entre eux ont besoin de ces changements. Le rapport du GIEC fait un usage répétitif des termes "changements irréversibles". La disparition d'une espèce est irréversible mais très peu d'autres choses sont irréversibles en matière d'environnement. L'étude du passé le confirme. Les glaciers ont avancé et reculé de manière répétitive. Le passage du Nord Ouest de l'Amérique du Nord a disparu puis est réapparu. La température moyenne a de beaucoup excédé celle du présent et celle qui est prédite, puis elle a décliné pour augmenter de nouveau.
[NdT : Le rapport] DONNE L'IMPRESSION QUE LES ETRES VIVANTS SONT FRAGILES ET IMMUABLES, incapables de faire face aux changements. C'est le contraire de la vérité. La vie est persistante, adaptable, ajustable. En particulier, le rapport du GIEC pour les décideurs [NdT : le résumé SPM] répète l'affirmation que l'on trouvait dans les précédents rapports du GIEC qu'une grande fraction des espèces risque de disparaître. Une montagne d'observations contredit cette affirmation Les modèles qui font ces prévisions reposent sur des hypothèses erronées qui conduisent à une surestimation des risques d'extinction Ainsi, il est remarquable que peu d'espèces aient disparu durant les 2,5 millions d'années passées qui englobent plusieurs périodes glaciaires et chaudes
[...]
QUELQUES-UNES DES CONCLUSIONS DU RAPPORT SONT A L'OPPOSE DE CELLES DES ARTICLES CITES COMME VENANT A L'APPUI DE LEURS CONCLUSIONS.
Par exemple, le Rapport du GIEC sur les Ecosystèmes Terrestres affirme que "7 des 19 sous-populations des ours polaires sont en déclin numérique" citant à l'appui pour cette affirmation un article de Vongraven et Richardson. Mais ces auteurs disent au contraire que "le déclin est une illusion".
De plus, le Rapport sur le Climat de la Maison Blanche inclut un tableau qui rassemble les 30 différents effets écologiques résultant du changement climatique, ce qui constitue une liste impressionnante des impacts. Cependant, j'ai passé en revue les études qui sont citées à l'appui de ce tableau et je n'en ai pas trouvé une seule, parmi ces trente, qui soit étayée par des études légitimes d'impact du réchauffement climatique anthropique ou par des observations directes.
(suite en dessous:)
PLUSIEURS CONCLUSIONS SONT EN CONTRADICTION OU SONT IGNORANTES DES MEILLEURES OBSERVATIONS STATISTIQUEMENT VALIDEES. Par exemple, le Rapport du GIEC sur les Ecosystèmes Terrestres affirme que "les écosystèmes terrestres et d'eau douce ont séquestré environ un quart du gazcarbonique émis par les activités humaines durant les trois dernières décennies (avec un haut degré de confiance). Etant à l'origine des premières estimations, statistiquement validées, du stockage et de l'assimilation du carbone pour des grandes portions de la surface terrestre, je peux vous affirmer que l'estimation de l'assimilation du carbone par la végétation utilisée par le GIEC n'est pas statistiquement valide. Elle surestime le stockage du carbone et l'assimilation par un facteur aussi grand que 300%.
RépondreSupprimerLE RAPPORT DU GIEC UTILISE L'EXPRESSION "CHANGEMENT CLIMATIQUE" AVEC DEUX ACCEPTIONS : NATUREL ET ANTHROPIQUE. Cette distinction n'est pas faite dans le texte qui, de ce fait, prête à confusion. Si l'affirmation est relative au changement climatique naturel, alors il s'agit d'un truisme c'est à dire à une chose connue et éprouvée de tous temps. Si l'affirmation est exprimée dans le concept de changement anthropique, alors les données disponibles ne confirment pas les affirmations. "
[etc.]
Je recommande la lecture du texte complet aux lecteurs(trices) anglophones. Il dresse un panorama assez complet des problèmes inhérents aux différents rapports du GIEC déjà dénoncés par d'autres auteurs et, tout particulièrement, s'agissant du Résumé Pour les Décideurs (SPM). Robert Stavin, un autre membre pivot du GIEC s'est ému des distorsions non scientifiques apportées durant la phase de finalisation du SPM. Il décrit, avec quelques détails, comment les choses se passent au GIEC, "derrière les rideaux" (behind the curtain, expression américaine).
C) Robert N Stavin : Les dessous des Résumé pour les Décideurs SPM du GIEC
- R. N Stavin est le titulaire de la chaire Albert Pratt et Professeur de Gestion et de Management ainsi que Directeur du Programme d'Economie Environnementale de l'Université d'Harvard et Président du Groupe de recherche de l'Université sur l'Environnement et les Ressources Naturelles.
Il est, et a été, un participant particulièrement actif à la rédaction (auteur principal et coordinateur) des rapports successifs du GIEC.
Robert Stavin a publié, le 25 avril 2014, une lettre ouverte critiquant sévèrement les exigences multiples et autoritaires des représentants politiques des gouvernements de différents pays lors de la rédaction finale du Rapport SPM (Le Résumé destiné aux décideurs) du récent rapport (groupe III) du GIEC. Stavin y dénonce notamment de nombreux conflits d'intérêt qui ont, selon lui, gravement dénaturé ce rapport dans un sens alarmiste.
Voici une traduction de quelques extraits significatifs de cet lettre ouverte, largement citée par les médias anglophones et totalement ignorée par les médias francophones, tout comme les deux témoignages précédents, d'ailleurs. Cette lettre ouverte est intitulée :
"Le processus d'approbation du rapport du GIEC par les gouvernements est-il détraqué ?"
(suite en dessous:)
Dans l'introduction de sa lettre, Stavin indique que nombre de ses collègues participants au GIEC ont été choqué par le comportement des représentants gouvernementaux des différents pays qui siégeaient à Berlin durant la phase d'approbation finale du résumé pour les décideurs, le SPM.
RépondreSupprimerStavin note ironiquement que :
"Plusieurs des CLAs [NdT Les coordinateurs des auteurs principaux] présents avec moi à Berlin ont déclaré qu'étant donné la nature et le résultat de la semaine [NdT: La semaine durant laquelle le rapport final SPM a été approuvé par les politiques], le document final devrait probablement être renommé "Le Résumé PAR les politiques" plutôt que "Le Résume POUR les politiques"."
Stavin explique :
"Pendant le déroulement des délibérations du groupe de contact qui a duré deux heures, il est apparu clairement que la seule solution pour que les représentants des gouvernements approuvent le texte du Résumé SPM5.2 consistait essentiellement à retirer tout le texte considéré comme "controversé" (c'est à dire la partie du texte qui déplaisait à un quelconque représentant des gouvernements) ce qui a résulté dans la suppression de 75% du texte, y compris pratiquement toutes les explications et les exemples qui se trouvaient en dessous des titres en gras. Dans plus d'une occasion, des exemples spécifiques ou des phrases ont été retirées suivant la volonté de seulement un ou deux pays, parce que, selon les règles du GIEC, le désaccord d'un seul pays est une raison suffisante pour stopper tout le processus à moins et jusqu'à ce que le pays se déclare satisfait."
Stavin donne quelques détails, en termes mesurés :
"Les motivations générales pour les révisions demandées par les gouvernements - de la part de la plupart (mais pas toutes) des délégations - sont apparues clairement durant les sessions plénières. Ces motivations ont été explicitées dans les "groupes de contact" qui se réunissent, par petits groupes, derrière des portes closes, avec les auteurs principaux au sujet de questions particulièrement épineuses du SPM. Lors des réunions des groupes de contact, les représentants des gouvernements ont oeuvré pour supprimer des parties de texte qui pourraient être défavorables à leurs pays durant leurs négociations sous les auspices de l'UNFCC (la Convention Cadre de l'ONU sur le Changement Climatique).
Je comprends bien que les représentants gouvernementaux ont cherché à se conformer à leurs obligations vis à vis de leurs gouvernements en défendant les intérêts de leurs propres pays mais, dans certains cas, ceci a posé des problèmes pour ce qui est de l'intégrité scientifique du Rapport pour les Décideurs (SPM) du GIEC. Une telle implication - et parfois une telle interférence - avec le processus scientifique du GIEC a été particulièrement grave dans la section SPM 5.2 au sujet de la coopération internationale. "
Dans sa conclusion, Stavin s'adresse directement aux responsables du GIEC dont il est - et a toujours été - un fidèle participant. Il écrit (caractères en italiques de Stavin)
(suite en dessous:)
"De mon point de vue, avec la réglementation et la structure actuelle, il sera extraordinairement difficile, sinon impossible, de produire une version complète et scientifiquement correcte du texte du Résumé Pour les Décideurs (SPM) sur la coopération internationale qui pourrait survivre au processus d'approbation par les différents pays.
RépondreSupprimerPlus généralement, je demande instamment au GIEC d'attirer l'attention du public sur les documents qui ont été rédigés par les auteurs principaux et qui ont été soumis aux commentaires des gouvernements (et des experts) mais qui n'ont pas subi la phase d'approbation des gouvernements."
Pour illustrer ces observations de Robert Stavin, je rappelle ici le schéma du processus (assez bizarre, s'agissant, en principe, de science et du résumé d'un "rapport scientifique") suivi par le GIEC, depuis sa création et systématiquement appliqué depuis lors.
De fait, comme cela est rappelé par Robert Stavin, la publication du rapport (que très peu de politiques ou de journalistes (s'il y en a) ont le courage de lire in extenso) et du Résumé pour les Décideurs (beaucoup plus popularisé dans les médias et dans les milieux politiques), le SPM, n'interviennent qu'après approbation unanime des divers représentants des différents pays de l'ONU. Autant dire que les représentants politiques font tout leur possible pour bloquer la publication d'un rapport qui desservirait (ou ne servirait pas) les intérêts de leur pays.
D'autant plus que nombre de pays en voie de développement sont avides de "dédommagements" de la part des pays dits "riches" et n'ont certainement pas intérêt à ce que le rapport SPM paraisse moins alarmiste. Et ces pays sont numériquement majoritaires.
A noter que les représentants des gouvernements sont déjà intervenus avant la préparation de l'édition finale du rapport comme le montre ce schéma (tiré du site du GIEC). Les politiques interviennent donc avant et après la rédaction de la version finale du rapport qui est ainsi solidement encadré par les représentants gouvernementaux des différents pays. La lettre de Robert Stavin que l'on ne peut guère accuser de tiédeur vis à vis du GIEC, illustre à merveille les errements auxquels peut aboutir l'interférence des politiques dans un processus scientifique.
Il est sans doute difficile de concevoir un processus dit "scientifique", plus politisé que celui du GIEC, illustré ci-contre.
Pourtant, certain éminent politique francophone a récemment cité le GIEC comme un exemple à suivre et proposé de généraliser ce type de structure à d'autres activités
http://www.pensee-unique.fr/news.html#GIEC
2) La chasse aux sorcières. La censure et le "McCarthysme climatique" évoqué par Bengtsson (ci-dessous) continue ...
RépondreSupprimerA) Le Professeur Caleb Rossiter :
Rossiter qui est un mathématicien-statisticien universitaire est aussi un homme de conviction et fervent acteur de causes humanitaires en faveur des contrées en voie de développement dont l'Afrique (voir son CV). Pourtant, Rossiter a été récemment évincé de l'ONG progressiste à laquelle il participait depuis des décennies, pour avoir publié un article dans le Wall Street Journal intitulé "Nous sacrifions l'Afrique au nom du changement climatique. Les politiques des pays de l'Ouest semblent plus intéressés par le niveau du gazcarbonique que par l'espérance de vie."
Cet article, jugé sans doute par trop "déviant" par rapport à la doxa de son organisation mère, dans lequel Rossiter professe ses doutes sur les théories en vigueur du changement climatique et où il défend le droit à l'usage des énergies fossiles par les africains lui a valu une éviction immédiate de l'organisation humanitaire, progressiste et environnementale, l'Institute for Policy Studies, avec laquelle il travaillait depuis des années. Caleb Rossiter s'est alors confié lors de plusieurs interventions ou interviews comme celui dont je traduis quelques paragraphes significatifs ci-dessous.
Pour la petite histoire, il faut savoir que Caleb Rossiter raconte qu'en tant que professeur au département de Mathématiques et de Statistiques à l'Université Américaine de Washington (DC)) a donné comme sujet de travail à ses étudiants, à titre d'exercice d'application de ses enseignements, l'analyse des corrélations des variations temporelles de la concentration du gazcarbonique et de la température. Ce faisant, ses étudiants ont constaté, comme beaucoup d'autres avant et après eux, que les variations de température ne collaient pas avec les modèles du GIEC en vigueur et qu'il existe des cycles de température (notamment avec une période d'environ 60 ans, comme l'ont trouvé de nombreux autres auteurs). Caleb Rossiter, jusqu'alors convaincu du contraire, a alors planché avec ses élèves sur ce sujet pendant un certain temps. Il a finalement a été convaincu par la validité de leur travail et c'est sans doute ce qui explique les déclarations suivantes :
“Je suis simplement quelqu'un qui a été convaincu que les affirmations de certitude au sujet des causes du réchauffement et au sujet des conséquences du réchauffement ont été terriblement exagérées et ceci de manière irresponsable. [...] "Je ne suis pas quelqu'un qui dit qu'il n'y a pas eu de réchauffement et que cela n'aura pas de conséquences, c'est juste que je ne parviens pas à comprendre pourquoi tant de gens croient que c'est catastrophique pour notre société et pour l'Afrique.
Pour cette conviction - basée sur une décennie de recherches statistiques et d'analyse des données sur le changement climatique - Rossiter a récemment été exclu de son poste de chercheur associé à l'Institute for Policy Studies qui est un groupe de réflexion progressiste de Washington D.C.
Rossiter a publié un article dans The Wall Street Journal intitulé "Le sacrifice de l'Afrique au nom du changement climatique" dans lequel il qualifiait la notion de catastrophe climatique de "science non avérée". Peu après, il a reçu une missive de l'Institut lui indiquant que sa participation était terminée.
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Visiblement, il est plutôt périlleux de professer des doutes, fussent-ils soutenus par des analyses statistiques dont Rossiter est un spécialiste, dans certains milieux "progressistes" US.
RépondreSupprimerUn chercheur d'un institut renommé, le Helmholtz Institute Allemand, nous raconte une bien curieuse histoire, déjà un peu ancienne, au sujet d'un article qu'il avait soumis en 2009, avec des collègues, pour publication à une revue renommée de climatologie US. Ce qui suit nous rappelle les déboires éprouvés et racontés récemment par Lennart Bengtsson.
B) Vladimir Semenov du Geomar- Helmholtz Institute Kiel Allemagne.
C'est Ben Webster, l'éditeur pour l'environnement du journal britannique "de référence", qui nous raconte, dans The Times (UK) du 8 Juillet 2014, cette histoire passablement inquiétante, sous le titre "Les voix des contestataires sont étouffées par des climatologues." Cet article a été repris dans diverses autres publications anglophones, mais malgré la grande notoriété du Times, il ne semble pas avoir réussi à franchir "the English Channel", la Manche.
Voici une traduction de quelques extraits de cet article de Ben Webster :
"Un travail de recherche qui remettait en question l'exactitude des modèles informatiques utilisés pour prédire le réchauffement climatique a été "censuré" par des climatologues, a-t-il été déclaré hier.
Un des relecteurs scientifiques de l'article a dit qu'une section ne devait pas être publiée parce qu"'elle créerait une confusion inutile au sein de la communauté des climatologues". Un autre a écrit qu'"Il faut que cette discussion toute entière disparaisse".
L'article suggérait que les modèles informatiques utilisés par le GIEC de l'ONU étaient erronés ce qui conduisait à une exagération de l'influence humaine sur le climat et à une sous-estimation de l'impact de la variabilité naturelle.
Ces découvertes pourraient avoir de profondes implications. Si elle sont exactes, ceci voudrait dire que les gaz à effet de serre ont moins d'impact que le GIEC ne l'a prédit et que le risque d'un réchauffement global catastrophique a été exagéré.
Cependant, les questions soulevées à propos des modèles ont été retirées de l'article avant que celui-ci soit publié en 2010 dans le American Meteorological Society’s Journal of Climate. L'article a été soumis en Juillet 2009 alors que beaucoup de climatologues poussaient les dirigeants de la planète à trouver un accord pour limiter les émissions lors du sommet de Copenhague sur le changement climatique en Décembre de cette année-là.
Vladimir Semenov qui est un climatologue de l'Institut Geomar à Kiel en Allemagne a dit que les questions que lui et dix autres de ses collègues avaient posées dans la version originale de leur article étaient valides et que leur élimination était "une sorte de censure"..
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Il s'est décidé à en parler ouvertement après avoir constaté qu'un de ses anciens collègues, le Professeur Lennart Bengtsson, avait été vilipendé pour avoir remis en question les prédictions du GIEC sur le réchauffement climatique.
RépondreSupprimer[...]
Le Dr Semenov a déclaré que certains semblaient s'efforcer de supprimer des suggestions que le climat était moins sensible aux augmentations d'émissions (NdT de gazcarbonique) que le GIEC l'avait affirmé. (NdT : A noter que c'est assez exactement ce que suggérait l'article de Bengtsson et al. il y a peu, soit quelques 5 ans plus tard, et qui a carrément été refusé).
“Si vous dites qu'il y a quelques indications que la sensibilité est erronée, ceci brise le socle sur lequel tout l'édifice repose." dit-il (NdT : Semenov) "Le public peut douter de l'ensemble des résultats."
Le Dr Semenov a déclaré que les relecteurs qui ont critiqué les résultats étaient techniquement corrects parce que leurs remarques n'étaient pas explicitement basés sur ses résultats." Cependant, dit-il : " Nous avions le droit d'en discuter...Si votre opinion sort du consensus général alors vous avez plus de problèmes pour publier vos résultats."
Un troisième relecteur était beaucoup plus en faveur de l'article dont il dit que la suggestion "très provocante" que les modèles étaient erronés, était "si intéressante qu'il était nécessaire d'en discuter plus en profondeur".
Cependant, presque tout le paragraphe a été supprimé tout comme la conclusion qui disait que "la sensibilité moyenne des modèles du GIEC est peut-être trop forte."
Le journal a choisi de ne publier que la phrase d'ouverture " Nous voudrions insister sur le fait que cette étude ne remet pas en question l'existence d'une tendance de réchauffement anthropique à long terme durant le XXe siècle. "
La dernière petite phrase que la revue à consenti à publier à l'exclusion des autres est typique de ce que Richard Lindzen avait nommé "le petite phrase magique" qui est le sésame permettant d'obtenir l'autorisation de publier dans ce genre de revue. Mais, dans cette "opération" la discussion plutôt dérangeante pour "la cause", soumise par les auteurs, a été totalement éliminée.
Comme on le voit, dans cet exemple comme dans d'autres, il s'agit d'un "consensus" de la "communauté des climatologues" obtenu à bon compte.
Dans les autres domaines de la science, on publie ce que l'on pense exact et qui ne souffre pas d'erreurs flagrantes détectées par les relecteurs. Si d'autres ne sont pas d'accord, la discussion s'engage. C'est comme cela que la science progresse et a toujours progressé.
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3) Complément : Submersion des îles coralliennes : Mise à jour dans la revue Science.
RépondreSupprimerL'antienne, maintes fois évoquée dans les médias alarmistes, dans quelques revues orientées et, même, par la Banque Mondiale, de l'engloutissement futur affirmé comme "inéluctable" des îlots coralliens, a du plomb dans l'aile.
Dans un article récent intitulé "Le réchauffement pourrait ne pas submerger les îles", la "revue de référence" Science dont on connaît pourtant les orientations alarmistes, a (enfin) pris du recul sur cette question en se basant notamment sur les travaux les plus récents de Paul Kench et de ces collègues dont je vous avais déjà donné un aperçu dans le billet, rédigé en août 2010 et intitulé " Les îlots coralliens du Pacifique ne sont pas submergés par la hausse du niveau des océans. En réalité, ils "repoussent" quand l'eau monte."
En effet, dans un article récent publié au Geophys. Research Letters, Paul Kench et ses collègues viennent de lever une objection mise en avant par les alarmistes qui soutenaient l'idée que si les îlots coralliens se sont certes adaptés aux variations du niveau des océans au cours des millénaires passés, ils ne pourront pas suivre le rythme d'une montée rapide du niveau marin ou de tempêtes brutales.
Le mécanisme démontré par Kench et al est, a priori, assez contre-intuitif : Lors des élévations brutales du niveau des mers (comme, par exemple, durant les grandes marées dues aux El Niños), les vagues engendrées à proximité des côtes de ces îlots coralliens, tendent, non pas à éroder les côtes comme tout le monde le pense, mais, au contraire, à faire monter le niveau des terres en y apportant quantité de sédiments, notamment du sable, qui se déposent à la surface des parties temporellement submergées. "Kench note que les récifs coralliens peuvent croître de 10 à 15mm par an - c'est à dire plus rapidement que la hausse des océans qui est attendue à la fin de ce siècle" rapporte l'article de Science. "Aussi longtemps que les coraux sont en bonne santé et gênèrent un approvisionnement abondant en sable, il n'y a pas de raison qu'une île corallienne ne puisse pas croître et continuer à le faire", dit Paul Kench.
Note : Ceci ne suprendra pas les physiciens qui sont au fait des problèmes "d'instabilité de surface". C'est pour une raison similaire que, planté dans une zone plate et désertique soumise aux vents chargés de particules de silice, un objet proéminent servira d'ensemencement pour la création d'une dune par un processus d'accrétion.
Il s'agit du même mécanisme qui gère notamment la formation des "moutons" de poussière sous les lits peu visités par l'aspirateur. Ainsi, un grain de poussière qui a accrété (capturé) un deuxième grain de poussière augmente la probabilité d'une capture ultérieure d'un troisième grain de poussière. Au fur et à mesure que la taille du "mouton" augmente son efficacité (sa section efficace de capture) pour accréter d'autres grains de poussière, augmente. C'est un mécanisme divergent typique d'une instabilité lequel est en général limité par l'érosion. Pour ce qui est des îlots coralliens, Paul Kench démontre le mécanisme d'accrétion (ou de dépot) l'emporte sur le mécanisme d'érosion.
http://www.pensee-unique.fr/news.html#GIEC
"Personne n'a la moindre idée comment désastreux cela va être pour la Californie" avertit Expert en eau
RépondreSupprimerSoumis par Tyler Durden sur 05/10/2014 11:26 -0400
Nouvellement libérés images créées à partir de données satellites de la NASA illustrent l'effet impressionnant de la sécheresse en Californie a eu sur l'approvisionnement en eau souterraine dans l'état. Comme l'explique Patrick Kulp de Mashable , les images montrent la quantité d'eau perdue au cours des 12 dernières années , avec des couleurs différentes indiquant la gravité au fil du temps. "Personne n'a la moindre idée de la façon désastreuse que ça va être," Mike Wade de Californie Coalition Eau Ferme dit le Associated Press, comme le rapporte RT un nombre croissant de communautés en Californie centrale et du nord pourrait finir sans eau en 60 jours en raison de la sécheresse prolongée de l'état d'Or. Alors que la Californie sont les plus touchés, les experts notent «Nous voyons ce qui se passe partout dans le monde, dans la plupart des grands aquifères dans les régions arides et semi-arides du monde."
Via Mashable,
Californie connaît actuellement la troisième année de l'un des sécheresses à court terme les plus graves jamais enregistrées. Les données de surveillance de la sécheresse des États-Unis montre que 30 sept, 82% de l'Etat est confronté à des conditions de sécheresse extrêmes ou exceptionnelles.
Mais l'Etat n'est pas le seul domaine étant en proie à des gouttes critiques dans les réserves d'eau souterraine. Les données recueillies par GRACE indique que la réserve d'eau souterraine est en déclin dans le monde entier, en particulier dans les régions qui en dépendent le plus.
«Nous voyons qu'il se passe partout dans le monde. Ça se passe dans la plupart des grands aquifères dans les régions arides et semi-arides du monde où nous nous appuyons sur ces aquifères. Mais nous sommes en mesure de voir maintenant l'impact que nous " re avoir sur cette surexploitation ", a déclaré Famiglietti Science Magazine.
Mais ça devient extrêmement grave en Californie ( comme le rapporte RT ),
Un nombre croissant de communautés en Californie centrale et du nord pourrait finir sans eau en 60 jours en raison de la sécheresse prolongée de l'état d'Or.
Il y a maintenant une douzaine de petites communautés dans le centre et nord de la Californie en s'appuyant sur une seule source d'eau - qui a la carte des ressources en eau concerné, ils n'auront pas du tout dans un délai de deux mois.
Dans un parc de maisons mobiles au nord de Oroville, plus de 30 familles sont gravement réduisent. L'approvisionnement en eau est tellement serré qu'il est coupée entièrement 22 heures-5 heures, selon CBS Sacramento. Les familles comptent sur un bien - tous les autres se sont taries - et doivent trajet de cinq miles à acheter de l'eau potable pour eux-mêmes et leurs animaux.
* * *
En conclusion ...
"Personne n'a la moindre idée de la façon désastreuse que ça va être," Mike Wade de Californie Coalition Eau Ferme dit à l'Associated Press.
http://www.zerohedge.com/news/2014-10-05/nobody-has-any-idea-how-disastrous-its-going-be-warns-california-water-expert
Des dizaines de milliers rallye en France contre la FIV, la maternité de substitution pour les familles de même sexe
RépondreSupprimerOctobre 05, 2014 16:36
Plus de 500.000 opposants au mariage homosexuel ont inondé les rues de Paris et Bordeaux pour protester contre la procréation médicalement assistée pour les couples homosexuels, les organisateurs du rallye ont dit. Une manifestation précédente pour les «valeurs familiales traditionnelles» a rassemblé 100.000.
Les rues de Paris et Bordeaux ont été étouffés en rose, bleu et blanc comme des dizaines de manifestants ont brandi des drapeaux de la "Manif pour Tous" (Manifestation pour tout le monde) groupe qui a organisé les deux rassemblements.
Le groupe a déclaré que «au moins 500 000 ont participé à la manifestation" à Paris seulement. C'est cinq fois plus élevé que le précédent rassemblement pour les «valeurs familiales» de retour en Février.
A Bordeaux, au moins 7.500 personnes ont participé au rassemblement, a indiqué la police. Toutefois, les organisateurs ont estimé que pas moins de 30 000 militants venus.
Manif pour Tous s'attendait à un taux de participation plus élevé, comme une pétition appelant à une interdiction impérative de la maternité de substitution par des citoyens français a été signée par 200.000 personnes par dimanche matin, quatre jours après sa mise en ligne, selon le journal Libération locale.
Généralement opposés relations de même sexe, le dimanche de mars du groupe était de protester reproduction et la maternité de substitution médicalement assistée (ART) pour les couples homosexuels.
"Parce que l'exploitation des femmes est intolérable; parce que l'enfant n'est pas un objet; parce que tous les enfants ont besoin d'un père et d'une mère, " l'annonce du groupe a dit qu'il a demandé aux gens de sortir et de soutenir "les valeurs familiales traditionnelles».
Le groupe a dit qu'il a été dans les rues de France "pour deux ans avec le même message" et "continue le 5 Octobre"
L'appel a été soutenu par des dizaines de milliers de personnes à Paris et à Bordeaux, où les rassemblements ont commencé une heure d'intervalle - à 13 heures et 14 heures respectivement.
A Paris, les manifestants se sont rassemblés à la Porte Dauphine et défilé de Montparnasse, qui sont à environ 7 km de distance.
Le président de la Manif pour Tous, Ludovine de la Rochère, a déclaré que "les valeurs familiales traditionnelles» doivent être «battus pour à tout prix."
Selon un accord exclusif de recherche par l'Ifop sondage pour le site Web local Atlantico, 31 pour cent des Français sont favorables à des "valeurs et des idées" de la Manif pour Tous.
S'adressant à quotidien catholique La Croix le vendredi, le Premier ministre français Manuel Valls a assuré les partisans anti-LGBT que la maternité de substitution "est et restera interdite en France."
En Septembre, la plus haute cour d'appel française a jugé que les couples lesbiens en France peuvent adopter des enfants nés par procréation médicalement assistée (ART).
Mais tandis que les couples homosexuels en France sont autorisés à adopter, ils n'ont pas le droit d'utiliser la fécondation in vitro.
Président François Hollande a signé le projet de loi controversé de mariage dans la loi en mai de l'année dernière, faisant de la France le 14 pays dans le monde à autoriser le mariage gay.
Le projet de loi a été contestée par de nombreuses personnes en France, bien que les sondages d'opinion à l'époque ont montré que 55-60 pour cent des Français a soutenu le mariage homosexuel.
http://rt.com/news/193348-france-protest-surrogacy-gay/
SupprimerN'oublions pas que 100% des français sont contre le mariage des gouines et celui des pédés
La dégradation programmée des conditions d'enseignement
RépondreSupprimerJc Barbolosi
question-type-bac.fr
mer., 24 sept. 2014 12:00 CEST
En France, en 2014, les conditions d'enseignement (dans l'école publique) ont atteint un niveau désastreux, jamais égalé auparavant (dans des sens que nous allons préciser). Quasiment tous les cycles sont touchés, de l'école maternelle à l'université ainsi que toutes les disciplines. Ce désastre s'orchestre de façon combinée, en allant des programmes appauvris, inadaptés voire nuisibles à des examens totalement faussés en passant par des effectifs de classes toujours plus élevés et incompatibles avec la nature du public toujours de plus en plus hétérogène et de moins en moins impliqué. Seuls quelques établissements privilégiés (protégés ?) dans les centres des grandes villes sont épargnés...
Ce sabotage commence en général dès les plus jeunes âges avec, pour ne prendre qu'un seul exemple parmi bien d'autres, l'apprentissage de la lecture où l'on a vu (et vécu) l'abandon de plus en plus généralisé de la méthode syllabique au profit de la méthode globale. Pourtant, les acteurs sur le terrain (à l'opposé des pédagogues « de bureau ») ainsi que les neuropsychologues sont formels ; la méthode syllabique reste plus efficace que la globale :
Mais l'institution continue de promouvoir la globale... Certes, en matière de pédagogie, il n'y a jamais une unique méthode universelle qui conviendra à 100 % des individus ; chaque enseignant doit diversifier et adapter ses méthodes mais, pour la lecture, on sent comme un entêtement qui va à l'encontre de l'intérêt général... Et ce n'est pas uniquement le cas de la lecture...
Alors justement, voyons, discipline par discipline, ce qui se passe ensuite, dans l'enseignement secondaire, où les programmes sont sans cesse appauvris. Appauvrissement qui, d'ailleurs, se poursuit encore aujourd'hui avec la politique de la nouvelle ministre (cf. ici les programmes « allégés » de Belkacem)
Les disciplines les plus touchées
L'Histoire
Les spécialistes s'accordent à dire que, désormais, seule une petite partie de notre Histoire véritable est enseignée. Des pans entiers de notre passé sont cachés ou faussés. Des personnages comme Napoléon ou Louis XIV (et bien d'autres) disparaissent progressivement des programmes (voir ici, ici ou là) ; par ailleurs, on insiste davantage sur certains faits historiques qui vont ainsi donner l'impression que l'occident œuvre toujours pour la paix dans le monde et on occulte tout ce que nous ne voulons pas entendre ou voir. Concernant les deux dernières grandes guerres mondiales, seuls des clichés sont enseignés mais jamais les causes réelles (voir les nombreux travaux d'une grande historienne ici) ni les motivations (souvent économiques) des différents belligérants (nota : il y a toujours trois belligérants dans une guerre : les deux camps qui s'affrontent et le troisième qui fait préalablement monter les tensions entre les deux premiers, qui leur vend les armes, et au final qui vient « apporter la paix » ou plutôt qui vient prendre des parts de marchés dans ces pays dévastés).
Exemple typique : les jeunes d'aujourd'hui savent-ils encore qui était vraiment le général De Gaulle et quel était son combat pour la souveraineté française ? Connaissent-ils sa réelle opposition à cette construction européenne financée par des fonds américains privés ?
(suite en dessous:)
Les Sciences
RépondreSupprimerElles se transforment, petit à petit, en un enseignement de la technologie et des machines. On manipule, on fait fonctionner tel ou tel logiciel. Mais les fondamentaux s'évanouissent. Certains chapitres de SVT (Sciences et vie de la Terre) se transforment en une vaste promotion du système de santé et des vaccins, d'autres enfoncent le clou sur le soi-disant réchauffement climatique en faisant culpabiliser chacun d'entre nous en nous assimilant à des pollueurs. En sciences physiques, les lois sont énoncées de façon autoritaire, sans être étayées.
Exemple typique : quel bachelier peut aujourd'hui expliquer ce qui provoque la force de gravitation ? Comment des masses distantes peuvent interagir pour s'attirer ?
Les Sciences économiques et sociales
Tout comme l'histoire, cet enseignement est tronqué et seuls certains modèles économiques sont étudiés. Idem avec les modèles sociaux. Le modèle capitaliste est valorisé. On entretient le mythe que le droit de vote est le symbole de la démocratie et on assure à tout le monde que notre système est le meilleur même s'il n'est pas parfait. On valorise le modèle européen que l'on présente comme bénéfique à notre économie alors qu'il ne fait que bafouer nos droits, nous appauvrir, nous asservir et nous rendre dépendants sans que nous puissions être acteurs des décisions politiques.
Exemple typique : qui connait Thomas Sankara ? Cet homme a prouvé que d'autres modèles économiques sont viables. Malheureusement au prix de sa vie ; ces alternatives sociales sont combattues et encore moins enseignées.
Les Mathématiques
En analysant l'évolution des programmes sur ces dernières décennies, on constate que le raisonnement géométrique disparait. Il en va de même de l'arithmétique et d'une grande partie de l'algèbre et de l'analyse. La notion de démonstration est devenue obsolète. Des termes comme « appliquer » ou « mettre en œuvre » prennent progressivement sa place. Bref, on habitue l'élève à exécuter des tâches et plus rien n'est fait pour l'inciter à réfléchir sur les fondamentaux.
On voudrait des futurs citoyens exécutants plutôt que des citoyens savants ? Ça alors !
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Le français
RépondreSupprimerCette discipline est peut-être moins touchée que les précédentes pour ce qui est du conditionnement culturel et social. En revanche, quel laxisme sur l'orthographe, la syntaxe et la grammaire ! À tel point que, désormais, on ne compte plus le nombre de fautes dans une dictée mais le nombre de mots correctement orthographiés ! Pourtant, à la base, le rôle d'une langue, écrite comme orale, permet aux individus de pouvoir communiquer finement. En bafouant ainsi son enseignement, ces échanges s'appauvrissent fatalement. Même la ponctuation est négligée alors qu'une simple virgule peut changer complètement le sens d'une phrase : « je me sens bien, seul sans mes amis » vs « je me sens bien seul, sans mes amis »...
Notons qu'il y a également des disciplines qui pourraient se révéler bien utiles et qui ne sont quasiment plus du tout enseignées comme l'astronomie ou les sciences dites naturelles et qu'il y a aussi de nombreux savoirs-faire vitaux qui sont passés aux oubliettes comme : le bricolage, la culture, l'élevage, les méthodes naturelles de soins, la cuisine. Chacun comprendra facilement qu'étant donné que de grands lobbys se sont emparés de ces domaines (notamment agronomie et pharmacopée), il a été jugé préférable que le citoyen lambda soit le moins autonome possible dans ces compétences là...
Bref, on enseigne l'ignorance et on uniformise les individus. Il ne reste ensuite plus qu'aux médias d'achever cette opération de sabotage amorcée à l'école...
La gestion des établissement scolaires et le désengagement de l'état.
À terme il n'est pas improbable de vivre une privatisation de l'éducation. L'école deviendra alors la proie de certains lobbys, notamment le lobby informatique. D'ailleurs, cela a déjà commencé depuis un moment, voir la conférence de Nico Hirtt sur ce sujet :
Par conséquent, seules les écoles les plus rentables survivront ; de nombreuses écoles fermeront donc leurs portes, notamment en milieu rural au profit de grands centres régionaux. On vit actuellement cette re-centralisation régionale avec les hôpitaux, demain ce sera le tour des établissement scolaires, notamment les lycées.
Par ailleurs, on dévalorise l'enseignement technologique et professionnel (alors que des demandes existent sur le marché du travail sur ces filières) et on scolarise à tout va dans l'enseignement général où, finalement, on ne fait que « brasser du vent ». Certains élèves, parmi les plus récalcitrants, pour lesquels aucune solution n'est trouvée cheminent ainsi jusqu'au bac (évacuation par la haut) en sabotant l'ambiance des classes sans que les acteurs du terrain ne puissent y faire grand chose.
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Une laïcité radicale
RépondreSupprimerEn ce qui concerne la laïcité, en France, elle est « extrême » en ayant cette tendance à faire disparaitre complètement les différences (aucun signe distinctif toléré) plutôt qu'à les faire cohabiter (comme chez les anglo-saxons par exemple). En détournant les élèves (et donc les futurs citoyens) de toute sensibilité religieuse, on les détourne de facto de bon nombre de leurs valeurs traditionnelles (bon, une exception cependant : noël... faut bien soutenir la consommation... et permettre aux jeunes d'avoir leur i-machin). Là encore, l'idée est d'uniformiser les masses. Dans le même genre (et c'est le cas de le dire), cette prétendue égalité des sexes qui est affichée comme étant un principe premier et intouchable poursuit ce même but d'uniformisation ; alors que les femmes, dont la plupart souhaitent rester coquettes, ne seront pas majoritairement destinées à faire un travail de bucheron ou à mettre les mains dans le cambouis d'un moteur et les hommes ne pourront jamais allaiter leur enfant.
La formation des enseignants
Face à la massification de l'enseignement, il y a finalement de moins en moins de professeurs qualifiés dans le circuit. Des contractuels ou des vacataires viennent à la rescousse. De plus, le salaire des enseignants n'étant plus du tout attractif, les étudiants brillants qui pourraient avoir la fibre ou la vocation préfèrent finalement s'orienter vers d'autres carrières (et vu les conditions, ils ont bien raison !). L'ensemble des intervenants est finalement une sorte de masse formatée et conditionnée par le système et qui finalement enseigne sans se poser trop de questions. Ces enseignants sont souvent, inconsciemment, les premiers vecteurs d'une forme de propagande moderne intolérable.
Un baccalauréat truqué
C'est un secret de polichinelle : il y a un hiatus entre le niveau scolaire des élèves de terminale qui est devenu très faible et le niveau des épreuves du baccalauréat qui se doivent de présenter un minimum d'exigences pour rester politiquement crédibles. Bien sûr, toutes les consignes de bienveillance sont données aux jurys d'examens pour assurer des taux de réussite toujours de plus en plus élevés afin que les ministres de l'éducation nationale successifs se félicitent d'un tel résultat (qu'ils ne manqueront pas d'attribuer à leurs actions...). Cette course effrénée aux taux de réussite toujours plus élevés a un effet pervers : les élèves comprennent très vite le mécanisme et sont de moins en moins stressés par les épreuves ; ils s'impliquent alors de moins en moins dans leurs révisions et s'y prennent, pour une grande majorité d'entre-eux, au dernier moment. À tort ou à raison ? À tort pour ceux qui envisagent des poursuites d'études ambitieuses car leurs lacunes finiront tôt ou tard par les pénaliser dans leur cursus ; à raison pour ceux qui envisagent des études courtes car, comme on l'a précisé plus haut, les contenus de l'enseignement général sont devenus tellement inadaptés qu'il est inutile de les bachoter outre mesure ; autant consacrer son temps à d'autres activités plus intéressantes et s'instruire par d'autres biais que l'école.
Bref, cet examen ne représente plus rien et n'a qu'une valeur symbolique (et encore). C'en était tellement risible que, l'année dernière, l'institution a fait une mini marche arrière et on a vu notamment une épreuve de maths en série S un peu plus exigeante, « à l'ancienne » (voir ici)... On verra d'ici le mois de juin si cette tendance se confirme...
(suite en dessous:)
Le génocide des classes WIFI...
RépondreSupprimerOn marche maintenant sur la tête : dans de nombreux départements, le conseil général a doté les classes de sixièmes de tablettes interconnectées en WIFI. Placez une trentaine d'élèves de 11-12 ans, par ailleurs déjà tous équipés d'un téléphone gsm et d'une tablette WIFI dans une salle de 40 m² sur les murs de laquelle vont rebondir d'innombrables ondes pulsées nocives... N'y a-t-il pas là tous les éléments pour « griller » leur cerveau ?
Comment a-t-on pu en arriver à une telle hérésie ? C'est affligeant que les décisionnaires n'aient pas conscience de ces problèmes de santé qui se posent... Seraient-ils bêtes et ignorants à ce point ? Je ne le crois pas... Mais alors que cherchent-ils à provoquer avec de telles pseudo-innovations technologiques ?
Conclusion
Face à cette dégradation, on voit se développer une marchandisation de l'enseignement avec le développement d'enseignes privées (Acado***, cours Legen*** etc). C'est un marché juteux et bien des familles investissent beaucoup d'argent dans ces cours. C'est, bien sûr, encore et toujours un leurre puisque ces enseignes s'évertuent à suivre les programmes scolaires et on a vu que les connaissances fondamentales avaient disparues de ces programmes.
Alors que faire ?
Se débrouiller par soi-même ! Ne plus gaspiller ses sous ; pour cela, boycotter les grandes enseignes, la grande distribution, les grands réseaux, court-circuiter les intermédiaires. S'entraider entre amis, dans sa famille. Accéder à la connaissance via des lectures et via internet (en faisant le tri !) en fuyant les médias mainstream et la télévision ! Retrouver une hygiène de vie en privilégiant une alimentation simple, saine et naturelle (les additifs alimentaires affectent les facultés cognitives). Et concernant la scolarité en établissement public (ou agréé), il faut savoir qu'il est possible d'y échapper (scolarisation à domicile par un parent par exemple) ; pour ceux qui se décideraient à la suivre tout de même, songer à s'instruire en parallèle via d'autres moyens et en développant son côté artiste (et artisan). Bref, se prendre en main et développer son autonomie. Éviter le « zapping » imposé par les flux des nouvelles technologies et réapprendre à se poser durablement sur une activité.
http://fr.sott.net/article/23321-La-degradation-programmee-des-conditions-d-enseignement
SupprimerPédagogiquement parlant, l'arrivée de l'ordinateur a propulsé l'enseignement à des étages bien supérieurs aux méthodes passées. Le fait de croiser sur internet des informations tendant à discréditer la toile sous l'accusation dernièrement d''assassinat en ligne' parce qu'il y a ou y aurait des pirates qui déjoueraient les programmes médicaux des défébrilateurs ou autres appareillages sensibles aux commandes à distances, montre bien là où ils veulent en venir ! Ils veulent (et feront tout pour y arriver) fermer Internet !
L'internet à - depuis sa création - apporté l'actualité réelle chez tous les citoyens habitués aux mensonges médiatisés et censures constantes, et a permis à chacun de connaîtrte mieux que quiconque ce qui l'entourait.
Cette progression du Q.I. a horrifié les Dirigeants qui ne pouvaient plus rien cacher et ont donc multiplié les mensonges en créant/inventant des terroristes afin de passer encore aux yeux du public pour ceux qui en sauraient plus que les autres !
Cette mise en balance perpétuelle est insoutenable pour ce N.W.O., tend à rechercher de nouvelles excuses, de nouvelles justifications, de nouvelles A.D.M. alors que déjà par le truchement de la NSA ils écoutent tout ils avouent en silence que des hackers leur auraient échappé !
Les États-Unis gardent leurs armes nucléaires pour la "défense planétaire"
RépondreSupprimerdimanche 5 octobre 2014
Dans un rapport destiné à des vérificateurs du gouvernement, les États-Unis ont dit ne pas démanteler leurs vieilles armes nucléaires au cas où elles pourraient servir à détruire un astéroïde fonçant vers la terre.
Source:http://online.wsj.com/articles/u-s-takes-asteroid-threat-seriously-1412119610?_ga=1.44929444.1656344353.1412551368
http://conscience-du-peuple.blogspot.fr/2014/10/les-etats-unis-gardent-leurs-armes.html
SupprimerHahahaha !
Et même de les mettre en Pologne ou en Ukraine pour être plus près des extraterrestres !
Je suis un bon garçon, affirme jeune pirate de la Chine
RépondreSupprimerReporter personnel
05/10/2014
09:51 (GMT + 17)
A 13-year-old a attiré l'attention des médias lors de la conférence de la Chine Internet Security de cette année, qui s'est tenue du 24 septembre au 25 Considéré comme "le plus jeune pirate de la Chine," Wang Zhengyang, un élève d'une école secondaire affiliée à l'Université de Tsinghua à Beijing, a dit qu'il préfère être considéré comme un pirate informatique éthique, ou "chapeau blanc", a rapporté les Nouvelles de Pékin.
«Je voulais aider à résoudre les sites", a déclaré Wang, répondre aux médias précédents affirme qu'il avait piraté le système en ligne de son école pour éviter de soumettre les devoirs et enfreint le système de porte dérobée d'une boutique en ligne et modifié le prix d'un article à partir de 2.500 yuans (407 $) à 1 yuan (0,16 $ US) avant le paiement.
«Il faut attaquer les sites premiers à trouver ses faiblesses", a déclaré Wang, qui a expliqué que le site de l'école, il n'était pas piraté pour sa grande classe jeune, mais pour les élèves du secondaire dans le même établissement d'enseignement. Quant aux 2.500 yuans frénésie du shopping, il a dit qu'il l'a fait après avoir trouvé une faille de sécurité liés à l'authentification par mot de passe. Il a informé la boutique en ligne de la brèche de sécurité et n'a pas fait l'achat.
En Avril, l'adolescent a contacté Qihoo 360 Technology, une société de logiciels basée à Beijing, sur les défauts du système qui pourraient affecter plus de 100 établissements d'enseignement dans le pays.
«Je pense que ceux qui piratent toute la journée pour les bénéfices sont immoraux", a déclaré Wang. "Il est intéressant d'examiner les risques de sécurité du site et je suis accablé de joie quand je trouve un. Mais je ne vais pas utiliser mon talent pour quelque chose d'illégal."
«En participant à la conférence, je veux l'autre me remarque et je sais que quelqu'un de mon âge pourrait travailler sur la sécurité sur Internet", a déclaré le prodige.
Référence:
Wang Zhengyang
http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?id=20141005000032&cid=1103
J-20 de la Chine peut battre F-22, le Global Times affirme peu convaincant
RépondreSupprimerReporter personnel
05/10/2014
16:08 (GMT + 17)
Malgré sa performance exceptionnelle lors des frappes aériennes contre des cibles de l'Etat islamique en Syrie, il sera difficile pour l'US Air Force F-22 Raptor de vaincre la Chine J-20 en combat aérien près, tabloïd nationaliste de la Chine China Times chante à propos d'un chasseur furtif encore dans le développement pour lequel le pays a été jusqu'à présent incapable de concevoir un moteur suffisamment puissant.
Décollage de Al Dhafra base aérienne dans les Emirats Arabes Unis à la fin de Septembre, américains F-22 de l'escadron 27 de la première escadre de chasse a chuté armes guidées par satellite de 1000 livres contre les positions ISIS près du barrage Tishrin sur l'Euphrate dans le nord de la Syrie. Cela a été considéré comme la première mission de combat menée par les Raptors. Global Times a noté cependant que les avions ne transportent pas les réservoirs de carburant auxiliaires et a dû être ravitaillé par un camion-citerne KC-10 dans les airs.
Global Times a déclaré que le F-22 a démontré la capacité de détruire tous les combattants de la quatrième génération, y compris le F-15, F-16 et F / A-18 au cours des exercices Red Flag dernières. Le Global Times a rendu son verdict, cependant, que le F-22 n'est pas aussi bon que d'autres chasseurs furtifs de cinquième génération tels que l'Eurofighter Typhoon et le Rafale de Dassault.
De plus, F-22 pilotes n'ont pas un affichage monté sur casque pour aider au combat près-aérienne contre d'autres chasseurs furtifs de cinquième génération. Pas plus que le F-22 ont un bon système de recherche et de piste infrarouge aéroportée, à cause des compressions dans le budget militaire des États-Unis, Global Times.
Le rapport conclut donc que le F-22 serait vulnérable contre Chengdu J-20 de la Chine de près.
Ce jugement serait prématuré toutefois, le J-20 n'a pas encore entré en production, et encore en service actif seul. Une source de l'industrie aéronautique chinoise a également dit Want China Times que l'avionique de l'J-20 ont été introduits aux États-Unis aussi avec l'aide d'Israël. En outre, la Chine s'appuie fortement sur les moteurs russes car il n'a pas encore réussi à produire au pays un moteur suffisamment puissant et fiable.
http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?id=20141005000120&cid=1101
Des difficultés subsistent dans la protection des centrales nucléaires des éruptions volcaniques
RépondreSupprimer5 octobre 2014
Asahi Shimbun
L'éruption meurtrière du mont ONTAKESAN dans le centre du Japon a ravivé les préoccupations quant à savoir si les centrales nucléaires du Japon, comme l'usine de Sendai dans la préfecture de Kagoshima, ont des garanties suffisantes pour faire face à une telle catastrophe.
Les représentants du gouvernement insistent sur le fait que la taille et la nature de l'éruption du 27 septembre qui a tué au moins 51 personnes dans le plus meurtrier bouleversement volcanique dans l'après-guerre diffèrent des éruptions possibles au montagnes situées à proximité des centrales nucléaires.
«La sécurité sera assurée en raison des projections strictes ont été menées sur la base de conditions de beaucoup plus grandes éruptions que la récente au Mont ONTAKESAN," a déclaré le Premier ministre Shinzo Abe lors d'une Chambre haute session plénière 2 oct offrant des garanties de la sécurité de l'usine de Sendai.
Kyushu Electric Power Co., qui exploite l'usine, travaille à reprendre les opérations là quelque temps en début d'année prochaine.
Les volcans actifs sont situés près de l'usine de Sendai, avec le mont Sakurajima à environ 50 km et le Mont Kirishima environ 60 km.
Dans le passé, d'énormes éruptions volcaniques ont conduit à la formation de grandes caldeiras et des coulées pyroclastiques dans la région.
Grandes éruptions se produisent au Japon environ une fois tous les 10.000 ans. Cependant, les centrales nucléaires doivent mettre en œuvre des mesures en fonction du risque, même si la fréquence d'un événement est faible.
Les centrales nucléaires ne sont pas conçus pour résister à des coulées pyroclastiques à des températures élevées. Pour cette raison, si ces flux devraient atteindre un établissement, les conséquences pourraient être désastreuses.
Insiste Kyushu Electric que la possibilité d'une éruption tandis que l'usine de Sendai fonctionne est suffisamment faible. L'utilitaire indique également qu'il serait possible de capturer des signes d'une éruption majeure et retirer le combustible nucléaire à l'avance.
L'Autorité de régulation nucléaire a soutenu la position de Kyushu Electric.
Le retrait du combustible nucléaire des réacteurs devrait prendre plusieurs années.
Cependant, l'éruption du mont ONTAKESAN une fois de plus démontré les limites de prévoir avec précision les éruptions volcaniques.
(suite en dessous:)
Les préoccupations concernant les mesures de sécurité à l'usine de Sendai ont été soulevées lors d'une séance le 30 septembre d'un comité spécial de l'assemblée préfectorale de Kagoshima. Certains membres ont émis des doutes quant à savoir si les premiers signes d'une éruption n'a pu être détecté. D'autres ont critiqué la position de Kyushu Electric.
RépondreSupprimerCes préoccupations n'ont pas changé la politique définie par Kyushu Electric et la NRA.
"L'événement devrait avoir lieu est totalement différente", a déclaré le président Shunichi Tanaka NRA. "Il n'est pas scientifique pour discuter des différents événements en même temps."
La récente éruption du Mont ONTAKESAN était d'un type phréatique dans laquelle l'eau souterraine a été chauffé par le magma. C'est différent d'une éruption volcanique massive qui crachent de grandes quantités de lave en fusion.
Dans le même temps, il n'y a pas de différence dans la difficulté de prévoir les deux types d'éruptions.
Il y a la possibilité d'observer une hausse du niveau magma par des tremblements de terre et la surveillance des changements dans la taille de la montagne. Cependant, il est difficile de prédire ce que le niveau d'activité inhabituel conduira à une certaine échelle de l'éruption en l'absence de données d'observation accumulés.
Un groupe de volcanologues mis en place par l'ARN de l'étude a déclaré qu'il serait difficile de porter un jugement sur une possible éruption se fondant uniquement sur des observations.
"Les prévisions actuelles sont basées sur l'expérience», a déclaré Toshitsugu Fujii, président du comité de coordination du gouvernement central pour la prévision des éruptions volcaniques. «Parce que nous n'avons jamais observé un énorme éruption, il y a beaucoup plus de facteurs que nous ne comprenons pas par rapport à l'éruption phréatique qui a eu lieu au Mont ONTAKESAN."
Les éruptions volcaniques ne sont même pas considérés comme un enjeu majeur dans la sécurité des centrales nucléaires jusqu'en 2013, de nouvelles normes ont appelé à la prise en compte des éruptions à des montagnes situées dans un rayon d'une centrale nucléaire de 160 km.
Plutôt que d'énormes éruptions ou coulées pyroclastiques, une possibilité que les centrales nucléaires ont abordé est les retombées de cendres volcaniques.
Si cendres devrait s'accumuler sur les lignes de transmission, le poids pourrait couper les lignes et les cendres pourrait également entraîner une corrosion. Ces développements pourraient couper les sources d'alimentation externes à une centrale nucléaire.
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On craint également que les cendres volcaniques pourrait conduire à l'obstruction des filtres attachés au matériel de ventilation et provoquer un mauvais fonctionnement de groupes électrogènes de secours.
RépondreSupprimerSi cendres accumulées rompt les voies de transport, les centrales nucléaires font face à la possibilité d'isolement.
À l'usine de Sendai, des hypothèses ont été faites que jusqu'à 15 centimètres de cendres volcaniques pourraient percevoir si une éruption majeure se produire à Sakurajima. Pour faire face à une telle éventualité, il est prévu pour l'utilisation de l'équipement lourd pour retirer les cendres, et des filtres de remplacement seront également préparés.
Parce que même 2 centimètres de cendres pourraient couper les voies terrestres pour les fournitures, l'usine envisage également de routes maritimes possibles d'accès. En outre, la fourniture de nourriture et de carburant d'une semaine sera stockée à l'usine.
"La vie quotidienne sera sérieusement affectée, même avec une accumulation de 5 centimètres de cendres volcaniques", a déclaré Setsuya Nakada, professeur de volcanologie à l'Université de Tokyo. "En plus de mesures dans une centrale nucléaire, il y aura aussi une nécessité de réfléchir à la question à l'échelle nationale, y compris les conditions possibles face les résidents vivant à proximité de ces plantes."
(Cet article a été écrit par Takeshi Nakashima et Chikako Kawahara.)
Asahi Shimbun
http://ajw.asahi.com/article/behind_news/social_affairs/AJ201410050034
Ou comment parler des centrales électrique sans parler de la valeur des dangers ! (...) Les centrales nucléaires ne sont pas conçus pour résister à des coulées pyroclastiques à des températures élevées. (...) !! Là, effectivement, si une centrale est construite sur les pentes d'un volcan... Hahaha !
SupprimerMais le danger réel réside dans les retombées de pierres sur la centrale. Les réacteurs sont blindés et donc conçu pour résister à des secousses plus grandes que 9 mais, les lignes électrique aériennes... ne sont pas protégées !! Pareillement (et c'est d'ailleurs la cause de la catastrophe du 11 Mars 2011) que pour les tuyaux d'approvisionnement en eau des réacteurs ! C'est-à-dire que s'il y a des projections sur les fils électrique ou tuyaux extérieurs en PVC: l'approvisionnement/distribution est rompu !
Alors que pour '3 Francs 6 sous' ils peuvent protéger tout çà et même monter les tuyaux zigzaguant au sol sur verins.
Les consommateurs soudainement plus méfiants des produits de Fukushima
RépondreSupprimer2 octobre 2014
Par l'écrivain Kenjiro TAKAHASHI / personnel
Les consommateurs sont plus réticents que jamais à acheter des produits de la préfecture de Fukushima, même si plus de trois ans se sont écoulés depuis la catastrophe nucléaire.
La remontée des craintes a été vu dans le dernier sondage du gouvernement sur la conscience des consommateurs et le rayonnement dans les aliments. Cependant, certains pointent du doigt une série de manga gastronomique.
La quatrième enquête semestrielle couvert 5176 personnes entre les âges de 20 et 69 vivant dans les préfectures de la région de Tohoku les plus durement touchés par le Grand Est du Japon tremblement de terre et le tsunami en 2011, ainsi que les zones urbaines autour de Tokyo, Osaka et Nagoya.
L'Agence de la Consommation a mené l'enquête en ligne en Août. Les résultats ont été publié le 1 er octobre.
Selon l'enquête, 19,6 pour cent des répondants ont dit qu'ils étaient réticents à acheter des articles produits dans la préfecture de Fukushima, le foyer de la Fukushima n ° 1 usine infirme de l'énergie nucléaire. Cela a marqué une hausse de 4 points de pourcentage de 15,3 pour cent qui ont répondu la même chose dans l'enquête Février, et un record depuis le début des relevés.
Dans l'enquête Août 2013, 17,9 pour cent des répondants ont dit qu'ils étaient prudents lorsqu'ils achètent des aliments de la préfecture, tandis que 19,4 dit la même chose dans le Février 2013 sondage.
Certains observateurs font état d'une série manga comme une raison possible de la hausse des préoccupations des consommateurs au sujet des aliments de Fukushima.
"Nous n'avons pas été en mesure d'analyser suffisamment les résultats, mais il y avait des débats et la couverture médiatique sur un incident impliquant le manga" Oishinbo 'il ya quelques mois ", a déclaré Kumiko Bando, secrétaire-général de l'agence. "Cela peut avoir une incidence sur les résultats."
L'incident se réfère à la publication des épisodes controversés de la longue série de manga alimentaire dans l'hebdomadaire Big Comic Spirits magazine.
Dans les Avril 28 et 12 mai versements de la bande dessinée, les personnages principaux ont été présentés développer des saignements de nez après avoir visité la centrale de Fukushima, en remuant jusqu'à débats publics qui s'étendaient au gouvernement de la préfecture de Fukushima et le Cabinet.
Dans le dernier sondage, 70 pour cent des répondants ont dit qu'ils "font attention" ou "ont tendance à s'occuper" de leur nourriture est produite, une augmentation de 4 points par rapport à Février.
Parmi ceux qui ont dit qu'ils se souciaient, 24,7 pour cent ont donné "Parce que je veux acheter de la nourriture qui ne contient pas de substances radioactives», comme la raison, jusqu'à 4 points de la précédente enquête.
http://ajw.asahi.com/article/0311disaster/fukushima/AJ201410020033
Supprimer(...) Les consommateurs soudainement plus méfiants des produits de Fukushima (...) !!? 'Soudainement' !! Tiens-tiens-tiens ! Ne seraient-ils pas été mis au courant qu'il s'est passé 'quelque chose' en 2011 ? Hahaha !
C'est pour çà que les exportations continuent à se faire depuis Fukushima (Produits de la mer, équipements automobiles, etc) vers d'autres pays qui ré-emballent.
Méfiez-vous du riz vendu en magasins où l'origine n'est pas inscrite !
Berger meurt de la peste dans le NO de la Chine
RépondreSupprimerXinhua 5 Octobre 2014
A 45-year-old man dans la province du Gansu en Chine du Nord-Ouest est mort de la peste, les autorités locales samedi.
Le cas a été signalé dans le comté de Subei sous la juridiction de la ville de Jiuquan. Ma, un berger, est décédé mercredi à l'hôpital.
La commission de la santé et du planning familial provincial a confirmé le cas après les rapports de laboratoire.
Ma effleuré ses moutons dans un pâturage où la peste était très répandu chez les marmottes au cours des dernières années. Un total de 41 personnes qui ont été en contact étroit avec Ma ont été mis en quarantaine sous observation médicale. Aucun n'a présenté de symptômes à ce jour. Le village natal de Ma a été isolé et complètement désinfectés.
C'est la seconde mort de la peste à Jiuquan cette année. L'autre décès a également été liée marmotte.
La Commission nationale de la santé et de la planification familiale a envoyé des spécialistes dans le comté de prévenir la peste de se propager.
La peste est classé comme une maladie infectieuse de catégorie A, la plus grave en vertu du droit de la Chine sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses.
http://www.china.org.cn/china/2014-10/05/content_33683892.htm
La dengue se propage de façon alarmante dans le sud de la Chine
RépondreSupprimerXinhua 4 Octobre 2014
Le nombre de cas de dengue augmente de façon alarmante dans le sud de la Chine avec plus de 200 cas signalés de la région autonome Zhuang du Guangxi.
Guangxi a rapporté 203 cas à partir de jeudi. Le nombre pourrait continuer à augmenter au cours de la fête nationale d'une semaine, qui a commencé mercredi, comme un très grand nombre de personnes se déplacent autour, a déclaré la commission de planification de la santé et de la famille régionale dans un communiqué de presse le samedi.
En outre, le temps chaud et humide, les conditions idéales pour la reproduction des moustiques, devrait se poursuivre et la situation reste «grave».
La dengue, une infection virale transmise par les moustiques, frappe surtout les régions tropicales et sub-tropicales. Les symptômes comprennent la fièvre, des nausées, des éruptions cutanées, des maux de dos et des maux de tête. La variante hémorragique, ce qui provoque une hémorragie interne sévère des vaisseaux sanguins effondrement, est souvent fatale.
La Chine a lancé une campagne contre la maladie à la fin de Septembre alors que le pays souffre de sa pire épidémie en 20 ans, avec quatre décès signalés.
Dans la province la plus touchée du Guangdong, du Guangxi où les voisins, l'épidémie est à son apogée en tant que plus de 1000 nouveaux cas signalés chaque jour depuis lundi, portant le total à près de 18.000.
La Commission nationale de la santé et de la planification familiale a attribué l'épidémie à des températures élevées et le temps humide dans le Guangdong, où la population de moustiques est de cinq fois le niveau normal.
La commission a appelé à des efforts pour réduire le nombre de moustiques, y compris l'élimination de l'eau stagnante où les insectes se reproduisent. Il est également suggéré que les gens portent des pantalons longs et des manches longues pour couvrir leur peau.
Guangzhou, la capitale de la province du Guangdong, a commencé la distribution de moustique répulsif libre et de la documentation sur le contrôle des moustiques.
Le centre de contrôle des maladies de la ville a mis en place plus de 450 stations de surveillance.
http://www.china.org.cn/china/2014-10/04/content_33679981.htm
Les experts prédisent virus arrivée en Europe
RépondreSupprimerAgences via Shanghai Daily 6 Octobre 2014
Les scientifiques ont utilisé Ebola modes de propagation de la maladie et des données de trafic des compagnies aériennes de prévoir une probabilité de 75 pour cent le virus pourrait être importée en France par Octobre 24, et 50 pour cent de probabilité il pourrait frapper la Grande-Bretagne à cette date.
Les chiffres sont basés sur le trafic aérien reste à pleine capacité. En supposant une réduction de 80 pour cent dans Voyage à refléter le fait que de nombreuses compagnies aériennes des vols halte dans les régions touchées, le risque de la France est encore de 25 pour cent, et 15 pour cent de la Grande-Bretagne.
«C'est vraiment une loterie", a déclaré Derek Gatherer de l'Université de Lancaster en Grande-Bretagne, un expert en virus qui a été suivi de la pire épidémie de fièvre Ebola dans l'histoire.
L'épidémie a tué plus de 3.400 personnes depuis qu'il a commencé en Afrique de l'Ouest en Mars et a commencé à se répandre plus rapidement, infectant près de 7.200 personnes à ce jour. Nigeria, le Sénégal et les Etats-Unis ont tous vu des gens porteurs du virus Ebola de la fièvre hémorragique, apparemment sans le vouloir, arrivent sur leurs rivages.
La France est parmi les pays les plus susceptibles d'être touchés prochaine parce que les pays les plus touchés - Guinée, Sierra Leone et Liberia - sont de langue française et des itinéraires de voyage animées en arrière, tandis que la Grande-Bretagne Heathrow est l'un des centres de voyage plus importants au monde.
La France et la Grande-Bretagne ont chacun traité un national qui a été amené à la maison avec la maladie et ensuite durci. L'étude des scientifiques suggère que plus peut apporter à l'Europe ne sachant pas qu'ils sont infectés.
"Si cette chose continue de faire rage dans l'Afrique de l'Ouest et s'aggrave en effet, comme certains l'ont prédit, alors ce n'est qu'une question de temps avant l'un de ces cas se retrouve dans un avion pour l'Europe", a déclaré rassembleur.
La Belgique a une chance de voir la maladie arriver sur son territoire, tandis que l'Espagne et la Suisse ont moins de risques de 14 pour cent chaque 40 pour cent, selon l'étude.
L'Organisation mondiale de la Santé n'a pas imposé de restrictions sur Voyage et a encouragé les compagnies de continuer à voler aux pays les plus touchés. British Airways et Emirates Airlines ont suspendu certains vols
Mais les risques changent tous les jours l'épidémie continue, a déclaré Alex Vespignani, professeur au Laboratoire de Modélisation des systèmes biologiques et socio-techniques à l'Université Northeastern à Boston qui a dirigé la recherche.
"Ce n'est pas une liste déterministe, il s'agit de probabilités - mais ces probabilités sont de plus en plus pour tout le monde", a déclaré Vespignani. «C'est juste une question de qui a de la chance et qui obtient de chance."
http://www.china.org.cn/world/2014-10/06/content_33687212.htm
Élections Brésil: Dilma Rousseff gagne la première manche
RépondreSupprimerLe programme de redistribution des revenus du président sortant semble avoir porté ses fruits, laissant son favori étroite pour gagner les eaux de ruissellement
Jonathan Watts à Rio de Janeiro
The Guardian ,Lundi 6 Octobre 2014
Président du Brésil, Dilma Rousseff, montait le succès de son programme de redistribution des revenus à sortir par le haut dans une élection au premier tour, dimanche, mais n'a pas obtenu la majorité absolue nécessaire pour éviter un second tour. Après une campagne de montagnes russes, l'opérateur historique du Parti des travailleurs est venu de l'arrière pour remporter 41,4% des voix et affrontera maintenant Aécio Neves de la pro-business parti social-démocrate, qui a assuré la deuxième avec une poussée tardive spectaculaire qui a stimulé son vote à 33,7%.
La bataille gauche-droite entre les deux plus grands partis de la nation est une déception pour ceux qui avaient espéré un changement dans la forme de l'ancien ministre de l'Environnement Marina Silva, qui a dirigé les sondages à un moment, mais s'est évanouie dans une lointaine troisième place avec 21,3% - presque la même comme elle a réussi lors de sa dernière tentative, il y a quatre ans.
L'élection semble avoir été réalisé en paix, comme 143 millions d'électeurs sont dirigés vers les bureaux de vote partout, de la côte atlantique à fond de la forêt amazonienne. Certains électeurs ont dû voyager par bateau pendant plus de 12 heures pour atteindre un isoloir, selon les médias locaux.
Lorsque les résultats ont été révélés, les militants du parti des travailleurs qui s'étaient rassemblés devant un écran de toile mis en place dans la rue dans le centre de Rio ont applaudi et célèbre avec des classiques de Samba, Antarctique bière et un barbecue, mais les festivités ont été mis en sourdine. «Nous sommes heureux, mais nous espérions plus", a déclaré Marcelo Rodrigues, coordinateur de la campagne syndicale à Rio. "Aécio sera un adversaire fort. Le défi de Silva est venu pour rien. Il est de retour à la politique bipolaire d'autrefois. "
Jusqu'à la veille, la plupart avaient été attend un run-off contre Silva, mais, après avoir joué avec le changement, l'électorat a finalement opté pour les deux principaux partis de gauche et de droite qui ont dominé la vie politique du Brésil depuis des décennies.
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Venant d'un an après les manifestations de rue de masse qui mettent en lumière les niveaux élevés de frustration à la gestion du pays, le résultat traditionnelle a été une surprise relativement doux dans une campagne mouvementée qui a présenté un énorme scandale de corruption à plus grande compagnie pétrolière du pays, Petrobras, l' montée en puissance du christianisme évangélique, et une rangée sur une diatribe homophobe par l'un des candidats marginaux .
RépondreSupprimerL'élection semblait tourner sur sa tête en Août, lorsque le candidat du parti socialiste, Eduardo Campos, a été tué dans un accident d'avion .
Son colistier, Silva, a bénéficié d'un énorme élan de sympathie de tripler le vote du parti et soulevez-les brièvement à la première place. Mais les deux principaux partis stables réaffirmé leur force en utilisant leurs avantages substantiels en temps à la télévision et le financement de la campagne d'attaquer Silva et appuyez sur la maison de leur plus grande expérience dans le domaine clé de la gestion de l'économie.
Porté par une poussée de dernière minute, l'équipe Neves a mis plus de militants dans les rues en dehors des bureaux de vote. Dans le centre de Rio, chaque voiture garée avait au moins Neves deux brochures sous leurs essuie-glaces, et le personnel temporaire remis des cartes à tous les passants disposés à en prendre un.
Au bureau de vote de l'école Colegio Angelorum dans Gloria, Rio de Janeiro eaarlier, dans la journée, plusieurs électeurs ont reconnu que leurs opinions avaient délaissé les Silva au cours des dernières semaines.
«J'allais voter pour Marina, mais elle était terrible dans les débats. Elle avait l'air très confus », a déclaré Aline Blajchman, un travailleur de la communauté qui a dit qu'elle allait soutenir le candidat vert, Eduardo Jorge.
Des dizaine de personnes approchées par le Guardian, la majorité ont dit qu'ils voteraient pour Aécio, qui a bénéficié d'une solide performance dans les débats télévisés et la plus grande machine de la campagne du pays. "Il est le plus capable et compétent des trois candidats - la paire de bonnes mains", a déclaré Silvana Cutrim, un commerçant. "Dilma est juste un agitateur, et Marina est trop peu fiable."
D'autres ont exprimé leur mécontentement avec les trois principaux candidats, mais - avec le vote obligatoire en vertu de la législation brésilienne - ont déclaré qu'ils opteraient pour la continuité. "Je vais voter pour Dilma. Elle est mauvaise, mais les autres sont pires ", a déclaré Jaime Souza, un forain de légumes.
Le président est maintenant en position de force pour obtenir un second mandat. Les enquêtes montrent qu'elle va gagner un vote de deuxième tour contre Neves de 48% à 42%. Mais l'élan est du côté Neves et Silva pourrait encore jeter son soutien derrière le challenger, si une autre surprise ne peut être exclue lorsque les bureaux de vote ouvrent à nouveau le 26 Octobre.
Ainsi que le choix des 11 candidats à la présidentielle, les électeurs choisis 27 gouverneurs d'Etat, 513 membres du Congrès, 1069 législateurs régionaux et un tiers du Sénat. Parmi les lauréats est l'ancien attaquant de l'équipe nationale de football Romario, qui a gagné un siège au sénat. État de São Paulo, Geraldo Alckmin gouverneur a été réélu malgré les critiques de sa gestion de la pire sécheresse de l'histoire.
http://www.theguardian.com/world/2014/oct/06/brazil-election-dilma-rousseff-wins-first-round
Ebola crise: Virus pourrait atteindre le Royaume-Uni et en France à la fin du mois, les scientifiques affirment
RépondreSupprimerAnalyse des modes de propagation de la maladie et les données de trafic du transport aérien suggère virus a 50 pour cent de chances d'atteindre la Grande-Bretagne le 24 Octobre
James Rush
Dimanche 05 Octobre 2014
Les scientifiques ont affirmé que le virus Ebola pourrait atteindre le Royaume-Uni et en France à la fin du mois.
Suite à une analyse des modes de propagation de la maladie et les données de trafic du transport aérien, les experts ont prédit il y a une chance de 75 pour cent le virus pourrait être importée en France par Octobre 24, alors qu'il ya une chance de 50 pour cent pourrait avoir également frappé la Grande-Bretagne.
L'épidémie mortelle a tué plus de 3.400 personnes depuis qu'il a commencé en Afrique de l'Ouest en Mars et a commencé à se répandre plus rapidement, infectant près de 7.200 personnes à ce jour.
Les estimations ont été basées sur le trafic aérien reste à pleine capacité. Une réduction de 80 pour cent dans Voyage serait toutefois voir le risque de la France reste à 25 pour cent, tandis que le risque de la Grande-Bretagne serait encore de 15 pour cent.
Nigeria, le Sénégal et les Etats-Unis, où le premier cas a été diagnostiqué mardi à un homme qui a volé en provenance du Libéria, ont tous vu des gens porteurs du virus Ebola de la fièvre hémorragique, apparemment sans le vouloir, arrivent sur leurs rivages.
La France et la Grande-Bretagne ont chacun traité un national qui a été amené à la maison avec la maladie avant d'être guéri.
L'étude des scientifiques suggère que plus peut apporter à l'Europe ne sachant pas qu'ils sont infectés.
France est considéré comme parmi les pays les plus susceptibles d'être touchés prochainement parce que les pays les plus touchés - Guinée, Sierra Leone et Liberia - notamment francophones et des itinéraires de voyage animées en arrière.
L'aéroport d'Heathrow est quant à lui l'un des centres de voyage plus importants au monde.
(suite en dessous:)
La Belgique dispose d'un cent de chances de 40 par de voir la maladie importée, tandis que l'Espagne et la Suisse ont moins de risques de 14 pour cent chacune, selon la première étude publiée dans la revue PLoS flambées actuelles. L'étude est également en cours de mise à jour à mobs Lab .
RépondreSupprimerL'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a pas imposé de restrictions sur Voyage et a encouragé les compagnies de continuer à voler aux pays les plus touchés. British Airways et Emirates Airlines ont suspendu certains vols.
Mais Alex Vespignani, professeur au Laboratoire de Modélisation des systèmes biologiques et socio-techniques à l'Université Northeastern à Boston qui a dirigé la recherche, a déclaré que les risques changent tous les jours l'épidémie continue.
Il a déclaré à Reuters: "Ce n'est pas une liste déterministe, il s'agit de probabilités - mais ces probabilités sont de plus en plus pour tout le monde.
«C'est juste une question de qui a de la chance et qui obtient de chance."
Les derniers calculs ont utilisé les données du 1er Octobre.
"Le trafic aérien est le pilote", a déclaré M. Vespignani. "Mais il ya aussi des différences dans les connexions avec les pays touchés (Guinée, Libéria et Sierra Leone), ainsi que différents nombres de cas dans ces trois pays - donc en fonction de cela, le changement des numéros de probabilité."
http://www.independent.co.uk/news/world/europe/ebola-crisis-virus-could-reach-the-uk-and-france-by-the-end-of-october-scientists-claim-9775693.html