mercredi 9 janvier 2019

La France décide d'interdire toutes les manifestations alors que le Premier ministre annonce une importante répression des gilets jaunes

par Tyler Durden
Mer, 01/09/2019 - 02:45


La France fait savoir qu'elle se prépare à une nouvelle répression massive des manifestations anti-gouvernementales des gilets jaunes qui envahissent le pays depuis sept semaines. Une nouvelle loi à l'étude pourrait commencer par rendre illégale toute manifestation, à moins qu'elle ne soit approuvée au préalable par les autorités, dans le cadre d'une initiative déjà comparée à la prétendue "loi sur la dictature" antérieure à Maiden en Ukraine.

Au nom de la violence qui a récemment incendié le prestigieux boulevard Saint-Germain à Paris et incendié les bâtiments du ministère, le gouvernement français semble prêt à adopter un scénario proche de la loi martiale interdisant presque toute protester et restreindre la liberté d'expression.

- voir clip sur site -

Incendies allumés sur des structures situées le long du célèbre boulevard Saint-Germain à Paris, le 5 janvier 2019, via Reuters

Le Premier ministre, Edouard Philippe, a présenté lundi la nouvelle initiative visant à réduire la violence et les troubles tout en visant les "fauteurs de troubles" et en interdisant l'anonymat en portant des masques sur la chaîne de télévision française TF1. Il a ajouté que la loi donnerait aux autorités policières la possibilité de réprimer les "manifestations non autorisées" à un moment où les policiers arrêtaient déjà des citoyens qui portaient simplement un gilet jaune, même s'ils ne sont pas directement impliqués dans des manifestations.

Le Premier ministre Philippe a déclaré que le gouvernement soutiendrait "une nouvelle loi punissant ceux qui ne respectent pas l'obligation de déclarer, ceux qui participent à des manifestations non autorisées et ceux qui arrivent à des manifestations portant un masque."

Le ton de Philippe lors de ses déclarations était l’un des proverbiaux "les gants sont enlevés", car il a déclaré que c’était aux "fauteurs de troubles, et non aux contribuables, de payer les dommages causés" aux entreprises et aux biens.

"Ceux qui interrogent nos institutions n'auront pas le dernier mot", a-t-il ajouté.

Cependant, les manifestations ont été de plus en plus féroces face à la répression policière ou à la violence exercée par les manifestants. Si toutes les manifestations étaient interdites en vertu de la nouvelle loi, cela pourrait être le début d'émeutes plus violentes, du fait que ce qui avait commencé le 17 novembre alors que la colère suscitée par la hausse des taxes sur l'essence frappait désormais le président Emmanuel Macron et que des politiques semblaient favoriser le élite urbaine.

D'autres manifestations inspirées par un gilet jaune ont déjà éclaté dans toute l'Europe, et une vidéo des Pays-Bas montrant une femme poussant son bébé dans une poussette et arrêtée par la police apparemment pour le simple fait de porter un gilet jaune devient virale.

Dans la vidéo, la police confronte la femme dans ce qui semble être un quartier calme loin de toute manifestation visible. La police a été photographiée à côté du bébé dans la rue alors que la mère était emmenée.

Alors que le Premier ministre français annonce à présent des mesures draconiennes interdisant toute manifestation, c'est précisément la scène horrible qui pourrait commencer à se reproduire à travers la France et l'UE.

Au total, au moins six personnes sont mortes et plus de 1 400 personnes ont été blessées lors des manifestations françaises, et des milliers de personnes sont arrêtées chaque semaine, selon des informations internationales. Au cours du week-end, quelque 50 000 manifestants ont continué de manifester dans plusieurs villes, provoquant d'importants affrontements à Paris, Bordeaux et Rouen. Un certain nombre de commentateurs ont noté que bien qu'il y ait moins de manifestants comparés à décembre, les actes de violence manifestés par les manifestants et l'intervention de la police semblent faire l'objet d'une nette augmentation.

63 commentaires:

  1. (...) La France décide d'interdire toutes les manifestations (...)

    NON ! Ce ne sont PAS les 65 millions de français (appelés 'la France') qui interdisent les manifestations mais SEULEMENT le nano-groupuscule de nazional socialistes !

    (...) "une nouvelle loi punissant ceux qui ne respectent pas l'obligation de déclarer, ceux qui participent à des manifestations non autorisées et ceux qui arrivent à des manifestations portant un masque." (...)

    Voir toutes les 'forces du nouvel ordre mondial' portant un masque, boucliers, matraque et pistolet chargé !

    RépondreSupprimer
  2. Macron peut déclencher une crise de la dette avec la répression du gilet jaune


    par Tyler Durden
    Mer. 01/09/2019 - 09:00
    Écrit par Tom Luongo,


    Les gilets jaunes ont atteint la masse critique. Et le mouvement a maintenant créé la tempête parfaite pour le président Emmanuel Macron.

    Il ne peut plus l'ignorer, même s'il a essayé de le faire. Et son manque de compréhension de la situation ainsi que son mépris déclaré pour son opposition l'ont placé dans un vice politique.

    Ignorer le problème ne fera que lui paraître plus faible et plus désintéressé. Il pourrait remédier à la situation, donner la priorité à la France et se retirer pour de nouvelles élections, ce qui est décent.

    Mais il a choisi la troisième option prévisible, réprimant les manifestants dans une démonstration de force futile. Les autoritaires réagissent aux défis comme sur des roulettes.

    La désobéissance se heurte à la violence. Plus de désobéissance se heurte à plus de violence.

    Avant la protestation de l'Acte VIII qui avait eu lieu le week-end dernier, Macron avait fait arrêter l'un des organisateurs initiaux du Gilet jaune, Éric Drouet, et l'a remis en liberté dans l'attente d'un procès pour «organisation d'une manifestation non déclarée» alors qu'il se réunissait avec des amis dans un restaurant.

    Au milieu de cela se trouvent le duo italien dynamique de Salvini et Di Maio, dirigeants des deux partis eurosceptiques qui composent la coalition au pouvoir. Ils ont tous deux encouragé les Gilets Jaunes à continuer à faire pression sur le gouvernement français pour qu'il réforme.

    Tout ce que le gouvernement de Philippe pouvait faire, c’était répondre en «balaie ta propre porte». Ooh, est-ce que tu sens la brûlure de celui-là!

    Et après que Yellow Vests ait visé à la fois la Banque de France à Rouen et l’Assemblée nationale à Paris, le gouvernement Macron est enfin sorti de sa cachette pour annoncer une répression encore plus forte de ces manifestations.

    Mais Macron lui-même ne pourrait pas le faire. S'il le faisait, cela déclencherait simplement une réaction encore plus extrême. Le Premier ministre, Edouard Philippe, s’occupe donc des mauvaises relations avec les relations publiques en informant tout le monde que de nouvelles mesures de répression sont à venir.

    Parce que l'ordre et tout ça.

    Cependant, le principal inconvénient de cette annonce de nouvelles mesures de répression est que cela ne devrait qu'aggraver les choses pour Macron et Philippe. Et cela déstabilisera davantage la société française, car les policiers surmenés (et sérieusement sous-payés) sont invités à faire plus.

    Rappelez-vous que la police française a mis son propre gilet jaune à un moment donné en se plaignant de ne pas avoir été payée pour le temps supplémentaire qu’elle a consacré à «contrôler» ces manifestations en attisant la violence.

    RépondreSupprimer

  3. Si la France tombe dans un chaos politique complet, elle finira par forcer les marchés des actions et des obligations à se tirer d'affaire et à comprendre ce que c'est, que l'Europe n'est pas le modèle de la stabilité future simplement parce que Macron, Merkel et Super Mario Draghi dis que c'est.

    Un appel à une nouvelle répression contre les manifestations est la même réponse que les nouvelles lois européennes sur la parole sur Internet et la diffusion de memes, articles 11 et 13, sont des tentatives pour mettre fin à la dissidence ouverte contre une direction lointaine et non impliquée.

    Les vestes jaunes en France ont fait le saut cognitif que les Italiens ont fait lors des élections de l’année dernière. Que l’UE est une arnaque et que toutes ses politiques ont été conçues pour faire exactement ce qu’elle a fait: appauvrir la classe ouvrière, enrichir l’aristocratie et la faire respecter par le biais d’une bureaucratie byzantine qui donne au monde de Terry Gilliam l’apparence d’un atelier Toyota.

    Une France en grève générale, paralysée par la tourmente politique et un gouvernement en guerre avec lui-même, même si Macron se retire, remettra sérieusement en question la viabilité future de l'UE et de l'euro.

    C’est la raison pour laquelle le soutien apporté par Salvini et Di Maio aux vestes jaunes est si important qu’il constitue un autre vecteur d’attaque contre l’UE qu’ils ne peuvent finalement pas ignorer.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-09/macron-may-trigger-debt-crisis-yellow-vest-crackdown

    RépondreSupprimer
  4. Une Gilet jaune à propos du boxeur Christophe Dettinger: «Il m’a sauvé la vie»


    12:09 09.01.2019


    L’histoire du boxeur Christophe Dettinger, placé en garde à vue pour avoir porté des coups à des gendarmes pendant l’acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes, pourrait prendre un nouveau tournant. Une manifestante a déclaré au micro de RTL que l’ancien boxeur avait volé à son secours pour la défendre. Il sera jugé aujourd'hui.

    L'histoire de l'ex-boxeur professionnel Christophe Dettinger, qui avait blessé deux gendarmes mobiles et qui sera jugé aujourd'hui, a connu un nouveau rebondissement. Une manifestante a affirmé au micro de RTL que l'homme était intervenu pour lui «sauver la vie» alors qu'elle se faisait molester par un gendarme.

    La jeune femme venue mardi 8 janvier au commissariat du XIIe arrondissement à Paris afin de porter plainte pour violences volontaires espère que sa version des faits pourra aider l'ancien boxeur. Celui-ci vient de sortir de garde à vue, pour être jugé en comparution immédiate cet après-midi.

    Selon RTL, «sur les vidéos de l'incident, on peut voir la jeune femme, qui arborait un bonnet phrygien, prise dans un affrontement entre les forces de l'ordre et les manifestants ».

    «J'étais déjà au sol en boule et Christophe Dettinger est venu et a pris le CRS qui était en train de me frapper et l'a enlevé», a-t-elle confié à RTL.

    «Il m'a sauvé la vie», a-t-elle ajouté.

    Après les faits, Christophe Dettinger, fortement ému, s'est expliqué dans une vidéo sur son comportement qu'il justifie par la «répression» qu'il a pu observer et constater depuis le début de la mobilisation.

    «J'ai vu la répression qu'il y a eu. J'ai vu la police faire mal à des gens avec des flashballs, j'ai vu des blessés, j'ai vu des retraités se faire gazer», avait-il détaillé.

    «Je me suis fait gazer. Et la colère monte en moi. J'ai mal réagi, mais je me suis défendu», a-t-il précisé.

    Une «cagnotte officielle en soutien à Christophe Dettinger» en ligne a fait son apparition lundi, après que l'ancien boxeur s'est livré de son propre gré à la police. Plus de 6.600 personnes y ont contribué et quelque 120.000 euros ont été récoltés. Toutefois, la plateforme de collecte de dons Leetchi a décidé d'arrêter la collecte, précisant que la cagnotte était uniquement destinée à financer les frais de justice.

    «Le reste de l'argent collecté sera remboursé aux participants lorsque l'ensemble des démarches juridiques auront été financées», a communiqué Leetchi.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901091039572576-dettinger-manifestante-defense-vie-sauvee/

    RépondreSupprimer
  5. Référendum d’initiative citoyenne : donner la parole aux minorités

    Une tribune du Parti libertarien. OPINION

    9 JANVIER 2019
    Un communiqué du Parti libertarien


    La société française s’avère de plus en plus fragmentée. Cette fragmentation et cette pluralité des opinions ne sont absolument pas représentées au parlement. Les révisions constitutionnelles de la Ve république ont assuré le contrôle total de la chambre basse du parlement à une minorité de 20 à 30 % des suffrages (résultats constatés aux premiers tours des élections législatives). Cette organisation du pouvoir a rendu stérile toute forme d’opposition tout au long d’un quinquennat, et rendu instable nos institutions.

    L’insatisfaction du peuple souverain vis-à-vis de représentants, dans lesquels il ne se reconnaît plus, mène immanquablement tous les 5 ans à un changement de minorité au pouvoir. Les nouveaux gouvernements n’hésitent pas à défaire ce que le pouvoir précédent avait pu mettre en place.

    Comment dès lors assurer la continuité de l’action de l’État et la cohérence de la volonté du peuple ? Aujourd’hui, bien malin qui est capable de tracer un portrait fidèle des aspirations du peuple. Le mouvement des Gilets jaunes en est une illustration flagrante. Difficile de saisir une cohérence dans des revendications à la fois si disparates, représentatives de la division de la France d’aujourd’hui. Chaque mouvement politique, d’un bout à l’autre du spectre politique, a pu prétendre reconnaître son programme politique dans les doléances formulées.

    L’EXEMPLE DE LA SUISSE

    Pour redonner de la cohérence, du sens, et une obligation de continuité à l’action du gouvernement, le Parti Libertarien a défendu avant même le mouvement des Gilets jaunes l’instauration d’un référendum d’initiative populaire, en s’inspirant directement de la Suisse, où ce droit existe depuis 1848. Ce droit d’initiative aurait le mérite de remettre le jeu démocratique au cœur du débat, et imposerait à tous les acteurs politiques de respecter des orientations de long terme.

    Cette disposition est au centre de notre programme en vue des élections européennes de 2019, pour lesquelles une liste nationale nommée « Démocratie Directe » est en cours d’élaboration. Aussi, le Parti Libertarien juge très favorablement les propos du Premier ministre Édouard Philippe, annonçant la mise en place d’un débat national sur la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne.

    À l’heure où nous rédigeons ce communiqué, des voix s’élèvent, s’inquiétant qu’un tel référendum puisse être la porte ouverte à la tyrannie de la majorité sur la minorité. Le Premier ministre lui-même a ainsi jugé qu’un tel droit d’initiative ne pouvait pas se faire dans n’importe quelle condition. Le Parti Libertarien juge ces craintes fondées, mais rappelle que la Suisse a également eu à se poser ces questions juridiques dans son histoire, et que les institutions helvétiques analysent préalablement la recevabilité d’une initiative.

    RépondreSupprimer
  6. L’analyse porte entre autres sur la base de la convention européenne des droits de l’homme, garantissant les droits de chacun. L’histoire suisse compte ainsi quatre initiatives populaires, ayant reçu suffisamment de signatures, qui ont pu être annulées par le parlement suisse. L’établissement d’un droit d’initiative populaire peut donc s’exercer dans le respect des droits des minorités.

    Le Parti Libertarien s’impliquera dans le débat national de manière constructive. Il formulera des propositions, et se montrera vigilant quant à la sincérité du débat et la mise en place effective de ce nouveau droit. Le Parti Libertarien prendra si nécessaire ses responsabilités en portant ce projet devant le peuple souverain lors de futures élections nationales.

    https://www.contrepoints.org/2019/01/09/334232-referendum-dinitiative-citoyenne-donner-la-parole-aux-minorites

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bizarrement, alors que la Suisse est le SEUL pays au monde en Démocratie... Personne n'en parle ! Çà alors !

      En Suisse la Démocratie çà marche ! C'est le Peuple qui dirige ! Et, dans aucun référendum un Suisse n'a proposé de changer la Démocratie contre la dictature !

      Supprimer
  7. Pour Luc Ferry, il faut que les forces de l'ordre « se servent de leurs armes »


    La Provence
    mar., 08 jan. 2019 22:02 UTC


    "On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies !" Ces mots, ce sont ceux de Luc Ferry, à propos des gilets jaunes. Intervenu lundi matin sur l'antenne de Radio classique, l'ancien ministre de l'Éducation nationale a évoqué les violences qui ont émaillé les derniers rassemblements des gilets jaunes. "Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin à ces violences. C'est insupportable !", a-t-il regretté, estimant que les forces de l'ordre devraient "se [servir] de leurs armes une bonne fois".

    Et de continuer dans un registre plus vulgaire : "Ces espèces de nervis, ces espèces de salopards d'extrême droite ou d'extrême gauche ou des quartiers qui viennent taper les policiers, ça suffit !"

    Depuis les premiers affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, de nombreuses vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant à la fois des policiers victimes d'actes de violence comme celle d'un ancien boxeur, filmé en train d'agresser des gendarmes à Paris ; mais aussi de policiers rudoyant des manifestants comme Didier Andrieux à Toulon. Une enquête préliminaire a été ouverte sur ce point.

    https://fr.sott.net/article/33325-Pour-Luc-Ferry-il-faut-que-les-forces-de-l-ordre-se-servent-de-leurs-armes

    RépondreSupprimer
  8. Le combat du président Trump à la sécurité frontalière est le bon


    PAR COREY R. LEWANDOWSKI,
    CONTRIBUTEUR D’OPINION - 01/09/19 08:15 AM
    EST LE POINT DE VUE EXPRIMÉ PAR LES CONTRIBUTEURS EST LEUR PROPRE ET NON LE POINT DE VUE DE LA COLLINE.


    À l'heure actuelle, le président Donald J. Trump fait quelque chose qu'aucun autre président n'a encore fait: se battre pour forcer le Congrès à financer entièrement un mur à la frontière sud. Le président est un dirigeant et il ne reculera pas devant les démocrates lâches du Congrès qui échouent à financer totalement le mur. La question de la sécurité des frontières est une question de sécurité nationale et une question où les démocrates font faillite au peuple américain.

    Comme il l'a souligné mardi dans son discours à la nation prononcé par le bureau ovale, le président tient sa promesse de protéger les Américains. Empêcher les immigrants clandestins de traverser la frontière pour commettre des crimes - notamment l'assassinat de policiers en Californie et du fils d'un pompier au Tennessee - est une priorité absolue pour la sécurité nationale. Le policier californien Ronil Singh, lui-même immigré, a été tué par un immigrant clandestin lors d’un contrôle routier en décembre. La même semaine, Pierce Corcoran, fils d'un capitaine de sapeurs-pompiers de Knoxville, Tennessee, a été tué par un immigrant clandestin qui conduisait du mauvais côté de la route. Les familles des victimes de crimes commis par des immigrants clandestins soutiennent pleinement les efforts du président pour protéger la frontière.

    Autant que les gens veulent marteler le président Trump pour la fermeture partielle du gouvernement, il n'en reste pas moins que les démocrates ont promis pas un sou pour un mur. Les démocrates au Sénat feront de l'obstruction systématique de tout projet de loi qui finance le mur de près de 5 milliards de dollars pour cette année. Pourtant, les démocrates ont essayé de mettre tout le blâme (ou est-ce le crédit ?) Pour la fermeture du président.

    Ne soyez pas dupe des démocrates qui crient à propos d'un «arrêt Trump» quand, dans un souffle, ils l'appellent par leur prénom et ne promettent aucun engagement financier pour protéger la frontière sud d'un élément criminel qui utilise une frontière poreuse pour exporter de la drogue et du crime. .

    Même l'administration Obama a reconnu le problème de la criminalité émanant d'immigrants clandestins. Une étude réalisée par le Bureau de la comptabilité générale de l'administration Obama en 2011 a révélé que des étrangers en situation irrégulière avaient commis un grand nombre de crimes. Sur environ 2,9 millions d'infractions pénales estimées, le GAO a estimé qu'il y avait 25 000 accusations d'homicide, 70 000 accusations d'infractions sexuelles et 213 000 stupéfiants d'agression. L'administration Obama n'a pas tenté de construire un mur et n'a pas beaucoup lutté contre le crime d'immigration clandestine, même si elle disposait de documents sur ces problèmes. Depuis lors, les démocrates sont devenus le parti des frontières ouvertes.

    RépondreSupprimer
  9. Au cours des deux dernières années, le président n'a jamais failli à sa promesse de poser un mur à la frontière sud. On ne peut pas en dire autant des démocrates. C'est un problème où les démocrates ont fait volte-face. En 2006, le Secure Fence Act avait le soutien démocrate d'un candidat à la présidence possible, mais alors-Sen. Joe Biden (D-Del.), En plus de l'échec du candidat démocrate à la présidence mais d'alors-Sen. Hillary Clinton (D-N.Y.) Et bientôt présidente, mais Sen. Barack Obama (D-Ill.). Le chef de la minorité actuelle du Sénat, Chuck Schumer (D-N.Y.), A également voté pour ce projet de loi, qui prévoyait une clôture sur la frontière sud.

    En d'autres termes, les démocrates étaient pour un mur avant d'être contre.

    Certains prétendent faussement que la fermeture partielle du gouvernement fait un mal irréparable à notre pays. Les congés n'empêchent pas les gens de déposer des impôts, et les personnes qui ne travaillent pas vont recevoir un salaire rétroactif lorsque la controverse passera. Un grand nombre des employés du gouvernement qui ne sont pas payés actuellement à la frontière sud demandent au président de l'aide sous la forme d'un mur pour arrêter le flux d'immigrants clandestins à travers la frontière. Tous les employés du gouvernement n’ont pas de problème avec cet arrêt partiel.

    Le président peut être amené à se servir de ses pouvoirs en vertu de l'article II, section 2, des forces armées pour les utiliser dans la construction de la clôture sud et la protection de la frontière. Les experts se sont demandé si le président Trump avait le pouvoir de reprogrammer les fonds nécessaires à la construction du mur. Cette question sera tranchée par les tribunaux. Cependant, la Constitution semble indiquer clairement que le pouvoir du président est large et qu’il inclut probablement ce pouvoir. Ne soyez pas dupe des démocrates qui déclarent que le président ne peut pas le faire, car il est probable qu’il agisse avec vigueur et que les démocrates se précipitent devant les tribunaux pour empêcher la construction du mur de la frontière.

    Pour la plupart des Américains, il est clair que la situation à la frontière est un état d'urgence. Depuis l’administration du président Jimmy Carter, il ya eu 52 états d’urgence déclarés pour de nombreuses raisons, et la crise à la frontière semble atteindre le niveau d’une urgence nationale.

    Heureusement, face à une forte opposition, le président Trump fait tout ce qui est en son pouvoir pour renforcer la frontière sud et protéger les Américains du mal.

    Il est temps que les démocrates obstructionnistes s’échappent.

    Corey R. Lewandowski (@CLewandowski_) a été directeur de campagne de Donald J. Trump, 45ème président des États-Unis, et conseiller principal du comité Great America, du comité d'action politique du vice-président Mike Pence. Il est co-auteur avec David Bossie du nouveau livre «Trump’s Enemies» et de «Let Trump Be Trump: L’histoire de son ascension à la présidence».

    https://thehill.com/opinion/white-house/424467-president-trumps-border-security-fight-is-the-right-one

    RépondreSupprimer
  10. La cour d'appel confirme la loi interdisant aux immigrants américains de posséder des armes à feu illégalement


    Par MAURA DOLAN
    08 JAN 2019 | 15h05
    SAN FRANCISCO


    Une loi d'appel interdisant aux immigrants qui se trouvent dans le pays sans autorisation de posséder des armes à feu ne viole pas le 2e amendement, a décidé une cour d'appel fédérale ce mardi.

    Un panel de trois juges de la Cour d’appel du 9ème circuit américain a rejeté un appel de Victor Manuel Torres, un résident de San Jose reconnu coupable de violation de la loi fédérale.

    Torres a fait appel, arguant que les immigrants qui se trouvent dans le pays sans autorisation légale ont le droit de posséder une arme à feu en vertu du 2e amendement.

    Le 2e amendement à la Constitution américaine garantit le droit des personnes de porter les armes. Mais le 9ème circuit a déclaré que le droit constitutionnel n’était pas illimité et que la loi fédérale était un exercice valable de l’autorité du Congrès.

    "Les intérêts du gouvernement dans la lutte contre le crime et la sécurité publique sont défendus en protégeant les armes à feu des étrangers illicites", a écrit la juge N. Randy Smith, de la 9ème circonscription, nommée par l'ancien président George W. Bush.

    Le comité a noté que les immigrés sans papiers sont sujets à l'expulsion et «sont difficiles à contrôler en raison de l'incitation inhérente à falsifier des informations et à se soustraire à l'application de la loi».

    Ces immigrants "ont déjà montré qu'ils ne pouvaient ou ne voulaient pas se conformer aux lois de ce pays", a écrit Smith, à laquelle se sont joints le juge en chef du 9e Circuit, Sidney R. Thomas, nommé par l'ancien président Clinton, et Sharon L. Gleason, un juge de district de l'Alaska nommé par l'ancien président Obama.

    Torres, né au Mexique en 1985, était âgé de 4 ans lorsqu'il est entré dans le pays sans autorisation avec une sœur plus jeune et leur mère.
    Le tribunal a déclaré qu'il avait été expulsé du lycée en 2000 parce qu'il était membre du gang de Sur Santos Pride, qu'il avait rejoint à 14 ans.
    En 2002, à l'âge de 16 ans, ses parents le renvoyèrent au Mexique.
    À l'âge adulte, Torres tente à trois reprises d'entrer illégalement aux États-Unis, pour la troisième fois en 2005.
    Il a rejoint sa famille à San Jose, a travaillé pour l’entreprise d’aménagement paysager de son père et a épousé un citoyen américain en 2012. Il n’a jamais demandé un statut légal.
    En 2014, la police de Los Gatos l'avait arrêté après avoir découvert qu'il avait volé une bicyclette, un revolver chargé, ce qui semblait être des silencieux faits maison pour les coupeurs de fusils et de boulons.
    Un jury l'a déclaré coupable et il a été condamné à 27 mois de prison suivis de trois ans de libération surveillée.

    Adam G. Gasner, l'avocat de Torres, a déclaré que Torres risquerait l'expulsion après avoir quitté la prison.

    RépondreSupprimer
  11. Gasner a déclaré qu'il pensait qu'il était injuste qu'un immigrant dans le pays sans autorisation qui possède une arme à feu pour protéger ses biens ou obtenir de la nourriture reste passible d'une condamnation pour crime.

    "La Constitution s'applique aux personnes sans papiers à tous les égards", a déclaré Gasner.

    Il a dit qu'il n'a pas encore décidé s'il devrait faire appel.

    https://www.latimes.com/local/lanow/la-me-ln-court-guns-immigrants-20190108-story.html

    RépondreSupprimer
  12. 10 000 pilules de fentanyl introduites en fraude dans une opération secrète, selon les autorités


    Par KRISTINA DAVIS
    08 JAN 2019 | 19h55
    SAN DIEGO


    Lundi, quatre personnes soupçonnées de travailler pour un réseau de contrebande de fentanyl ont été arrêtées et qui fournissaient à des agents d'infiltration des milliers de comprimés d'oxycodone contrefaits.

    L’opération a acquis plus de 10 000 pilules de fentanyl qui ont été passées en contrebande du Mexique par les ports d’entrée de San Diego, selon une plainte déposée mardi devant la cour fédérale de San Diego.

    Selon la plainte, des agents sous couverture ont commandé des pilules, appelées «blues pressées», à un trafiquant de drogue connu à Tijuana. Selon la plainte, lui et ses collaborateurs passeraient ensuite les pilules en contrebande aux États-Unis.

    Le dernier achat a eu lieu le mois dernier, lorsque les agents ont négocié la vente d'environ 4 000 comprimés pour 24 000 $.

    Des agents ont déclaré avoir constaté que trois des suspects se rendaient aux États-Unis par le port d’entrée de San Ysidro, puis se garaient dans un centre commercial Walmart. La conductrice, Dianna Dominguez, est restée avec la voiture pendant que son père, Felix Inzunza-Dominguez Jr., se dirigeait vers le parking voisin de Fry’s Electronics pour remettre les pilules à l'agent. Une autre passagère, Norma Macias-Dominguez, s’est éloignée une fois la voiture garée.

    Le sac de pilules remis à l'agent par Inzunza-Dominguez contenait également deux préservatifs, probablement utilisés pour faire passer des drogues en contrebande, selon la plainte. Tous trois ont été arrêtés lundi.

    Les autorités ont déclaré que ce n'était pas la première livraison du trio aux agents.

    Macias-Dominguez avait déjà passé en contrebande des pilules de fentanyl en provenance du Mexique et en a livré 1 000 pour 8 000 dollars, ont annoncé les autorités. Inzunza-Dominguez a également passé en fraude et remis un montant similaire, ont annoncé les autorités.

    Après l’arrestation des trois personnes, les agents ont contacté le trafiquant de drogue de Tijuana et leur ont annoncé que leurs pilules n’étaient pas arrivées comme promis. Il a accepté que 2 000 pilules supplémentaires soient passées en contrebande et livrées.

    Ce jour-là, Tanairi Ponce a passé les pilules dans son soutien-gorge et les a remises à l'agent, selon la plainte. Elle a été arrêtée Les agents ont trouvé en sa possession une carte de visite avec le nom de l'agent d'infiltration et son numéro de téléphone, indique la plainte.

    Tous les quatre sont accusés de possession de fentanyl dans l'intention de les distribuer.

    https://www.latimes.com/local/lanow/la-me-ln-fentanyl-pills-smuggled-20190108-story.html

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. En l'absence de frontière matérielle c'est tous les jours que la mort fait un pas de plus aux States !

      Supprimer
  13. Gilets jaunes: les propos de Luc Ferry sur le recours aux armes mettent le feu aux poudres


    14:47 09.01.2019


    «Que les policiers se servent de leurs armes !», ces propos de l’ex-ministre de l’Éducation Luc Ferry n’ont pas manqué d’indigner bon nombre de personnalités politiques et d’internautes sur les réseaux sociaux.

    L'intervention de l'ancien ministre de l'Éducation nationale Luc Ferry sur Radio Classique n'est pas passé inaperçu auprès de l'opinion publique. Après avoir estimé que les forces de l'ordre devraient avoir le droit d'ouvrir le feu contre les Gilets jaunes et appelé à faire intervenir l'armée, de nombreuses personnalités ont manifesté leur indignation sur les réseaux sociaux.

    La secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, a critiqué fortement les propos de M.Ferry. «La réponse à l'anarchie n'est sûrement pas l'instauration d'une répression sanglante», a-t-elle lancé à l'attention de Luc Ferry.

    «Avez-vous entendu quelqu'un de la majorité parlementaire, du gouvernement ou de LREM condamner de tels propos ? Ils m'inquiètent au plus haut point», a réagi dans une vidéo Jean-Luc Mélenchon, dénonçant des «excès».

    «Luc Ferry, ancien ministre, appelle à tirer sur les Gilets jaunes et veut l'intervention de l'armée. On l'interpelle, lui, ou on lui file direct des passeports diplomatiques ?», a ironisé le vidéaste Rémi Gaillard, faisant référence à l'affaire Benalla.

    C'est dans l'adversité que l'on vérifie ce que valent les gens. Ces prétendus philosophes et philanthropes peuvent se transformer en génocidaires lorsque leurs intérêts et leur petit confort est menacé. https://t.co/DNEscSxuAt

    Face à la polémique, Luc Ferry est revenu sur ses déclarations un peu plus tard dans la journée.

    «Je n'ai évidemment jamais appelé à tirer sur les Gilets jaunes dont je défends le mouvement depuis l'origine. Je demande simplement que les policiers puissent se servir comme ils le demandent de leurs armes NON LÉTALES quand CERTAINS cherchent carrément à les tuer. Clair?», a-t-il déclaré.

    Depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, plus de 1.000 personnes ont été condamnées et 5.600 ont été placées en gardes à vue, avait précédemment déclaré le Premier ministre, Édouard Philippe.

    Le huitième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé ce samedi à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine précédente.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901091039573431-luc-ferry-armes-reactions-critiques/

    RépondreSupprimer
  14. La terrible destruction à venir du «bassin des Caraïbes»


    Par Thierry Meyssan
    Voltairenet.org
    9 janvier 2019


    Le président Trump a annoncé le retrait des troupes américaines de combat du «grand moyen-orient», mais le Pentagone poursuit toujours la mise en œuvre du plan Rumsfeld-Cebrowski. Il s’agit cette fois de détruire les États du «bassin des Caraïbes». Cela n’a rien à voir avec le renversement des régimes pro-soviétiques, comme dans les années 1970, mais la destruction de toutes les structures d’État régionales, sans considération des amis ni des ennemis politiques. Thierry Meyssan observe les préparatifs de cette nouvelle série de guerres.

    Dans une série d'articles précédents, nous avons présenté le plan de SouthCom visant à provoquer des guerres entre les nations latino-américaines afin de détruire les structures de tous les États du «bassin des Caraïbes» [1].

    La préparation de guerres de cette ampleur, destinée à faire suite aux conflits du «Grand Moyen-Orient» selon la stratégie de Rumsfeld-Cebrowski, nécessite une décennie »[2].

    Après la période de déstabilisation économique [3] et celle de préparation militaire, l’opération proprement dite devrait commencer dans les années à venir par une attaque contre le Venezuela par le Brésil (soutenu par Israël), la Colombie (alliée des États-Unis) et la Guyane ( en d’autres termes, le Royaume-Uni). Elle sera suivie d’autres, à commencer par Cuba et le Nicaragua (la «troïka de la tyrannie» selon John Bolton).

    Toutefois, le plan initial pourrait être modifié, notamment en raison du retour des ambitions impériales du Royaume-Uni [4], susceptibles d'influencer le Pentagone.

    C'est là où nous en sommes maintenant:

    L'évolution du Venezuela

    Le président vénézuélien Hugo Chávez avait développé des relations avec le «Grand Moyen-Orient» sur une base idéologique. Il s'était en particulier rapproché du président iranien Mahmoud Ahmadinejad et du président syrien Bachar el-Assad. Ensemble, ils avaient imaginé la possibilité de fonder une organisation intergouvernementale, le «Mouvement des alliés libres», sur le modèle du «Mouvement des non-alignés», paralysé par l'alignement aux États-Unis, au fil du temps, de certains de ses membres. membres [5].

    Bien que Nicolas Maduro ait adopté le même langage que Hugo Chávez, il a choisi une politique étrangère très différente. Il est vrai qu'il a poursuivi son rapprochement avec la Russie et, à son tour, a accueilli les bombardiers russes au Venezuela. Il a signé un contrat d'importation de 600 000 tonnes de blé afin de faire face à la famine dans son pays. Surtout, il s'est préparé à recevoir six milliards de dollars d'investissements, dont cinq dans le secteur pétrolier. Les ingénieurs russes ont repris les postes destinés aux travailleurs vénézuéliens mais qu’ils avaient abandonnés.

    RépondreSupprimer
  15. Nicolas Maduro a réorganisé les alliances de son pays sur de nouvelles bases. Il a tissé des liens étroits avec la Turquie, membre de l'OTAN et dont l'armée occupe actuellement le nord de la Syrie. Maduro s'est rendu à Istanbul à quatre reprises et Erdogan s'est rendu une fois à Caracas.

    La Suisse était un allié de Hugo Chávez et l'avait conseillé pour la composition de sa Constitution. Craignant de ne pouvoir affiner l’or de son pays en Suisse, Nicolas Maduro s’est tourné vers la Turquie, qui a transformé la matière première en lingots. Dans le passé, cet or était resté dans les banques suisses afin de garantir les contrats pétroliers. Désormais, les actifs liquides ont été transférés vers la Turquie, tandis que l'or nouvellement traité est retourné au Venezuela. Cette orientation peut être interprétée comme n'étant plus fondée sur une idéologie, mais sur un intérêt. Tout dépend de qui en profite.

    Simultanément, le Venezuela a été la cible d’une campagne de déstabilisation qui a débuté avec les manifestations de guarimbas, qui s’est poursuivie avec la tentative de coup d’État le 12 février 2015 («Opération Jéricho»), puis par une série d’attaques contre la monnaie nationale et une émigration organisée. . Dans ce contexte, la Turquie a offert au Venezuela la possibilité d'éviter les sanctions américaines. Les échanges entre les deux pays se sont multipliés par quinze en 2018.

    Quelle que soit l'évolution du régime vénézuélien, rien ne peut justifier ce qui se prépare contre sa population.

    Coordination des moyens logistiques

    Du 31 juillet au 12 août 2017, SouthCom organise un vaste exercice avec plus de 3 000 hommes originaires de 25 États alliés, dont la France et le Royaume-Uni. Le but était de préparer un débarquement rapide pour les troupes au Venezuela [6].

    Colombie

    La Colombie est un État, mais pas une nation. Sa population vit géographiquement séparée selon la classe sociale, avec des différences énormes dans la qualité de la vie. Presque aucun Colombien n'a passé du temps dans un quartier attribué à une autre classe sociale que la leur. Cette séparation stricte a rendu possible la multiplication des forces paramilitaires et, partant, des conflits intérieurs armés ayant fait plus de 220 000 victimes en trente ans.

    Au pouvoir depuis août 2018, le président Iván Duque a contesté la paix fragile conclue avec les FARC par son prédécesseur, Juan Manuel Santos - mais pas avec l'ELN. Il n'a pas rejeté l'option d'une intervention militaire contre le Venezuela. Selon Nicolas Maduro, les États-Unis entraînent actuellement 734 mercenaires dans un camp d’entraînement situé à Tona dans le but de mener une opération sous fausse bannière destinée à déclencher une guerre avec le Venezuela. Compte tenu de la particularité sociologique de la Colombie, il est impossible de déterminer avec certitude si le camp d'entraînement est contrôlé ou non par Bogota.

    RépondreSupprimer
  16. Guyane

    Au 19ème siècle, les puissances coloniales ont convenu d'une frontière entre la Guyane britannique (actuellement Guyana) et la Guyana néerlandaise (actuellement le Surinam). mais aucun texte n'a jamais défini la frontière entre la zone britannique et la zone espagnole (actuellement le Venezuela). En conséquence, le Guyana administre 160 000 km² de forêt, qui est toujours une source de conflit avec son plus grand voisin. En vertu de l'accord de Genève du 17 février 1966, les deux États ont été transférés au secrétaire général de l'ONU (à l'époque, le birman U Thant). Depuis lors, rien n'a changé - la Guyana a proposé de porter l'affaire devant la Cour permanente d'arbitrage de l'ONU, tandis que le Venezuela préfère les négociations directes.

    Ce différend territorial ne semble pas particulièrement urgent, car la zone contestée est une forêt inhabitée que l’on croyait sans valeur - mais c’est une très vaste région qui représente les deux tiers de la Guyane. La convention de Genève a été violée 15 fois par la Guyana, qui a expressément autorisé l’exploitation d’une mine d’or. Surtout, les enjeux ont été relevés en 2015 avec la découverte par ExxonMobil de gisements de pétrole dans l'océan Atlantique, en particulier dans les eaux territoriales de la zone contestée.

    La population guyanaise est composée à 40 % d'Indiens, à 30 % d'Africains, à 20 % de métis et à 10 % d'Indiens d'Amérique. Les Indiens sont très présents dans la fonction publique et les Africains dans l’armée.

    Le 21 décembre, un vote de censure a été déposé contre le gouvernement du président David Granger, général pro-britannique anti-vénézuélien, au pouvoir depuis 2015. À la surprise générale, un député, Charrandas Persaud, a voté contre son propre parti, et dans une atmosphère de chaos indescriptible, a provoqué la chute du gouvernement qui n'avait qu'une majorité de voix. Depuis lors, le pays est dans une grande instabilité - nous ne savons pas si le président Granger, qui subit actuellement une chimiothérapie, sera en mesure de gérer les affaires courantes, tandis que Charrandas Persaud a quitté le Parlement avec une escorte, via une porte arrière a fui au Canada.

    Le 23 décembre 2018, en l'absence d'un gouvernement, le Ramform Tethys (sous le drapeau des Bahamas) et le Delta Monarch (Trinité-et-Tobago) ont entrepris des explorations sous-marines dans la zone litigieuse pour le compte d'Exxon-Mobil. Considérant que cette intrusion violait les accords de Genève, l'armée vénézuélienne a chassé les deux navires. Le Ministre des affaires étrangères de la Guyane, travaillant avec les affaires courantes, a déclaré que c'était un acte hostile.

    Le ministre britannique de la Défense, Gavin Williamson, a déclaré le 30 décembre 2018 au Sunday Telegraph que la Couronne mettait fin à la décolonisation, qui était la doctrine de Whitehall depuis l'affaire Suez en 1956. Londres s'apprête à ouvrir une nouvelle base militaire dans les Caraïbes (le Royaume-Uni n’a pour le moment que des bases à Gibraltar, Chypre, Diego Garcia et dans les îles Falkland). La nouvelle base pourrait être située à Montserrat (Antilles), ou plus probablement en Guyane, et devrait être opérationnelle en 2022 [7].

    RépondreSupprimer
  17. La Guyana est un voisin du Surinam (Guyane néerlandaise). Son président, Desi Bouterse, est recherché en Europe pour trafic de drogue, une affaire antérieure à son élection. Mais son fils, Dino, a été arrêté au Panama en 2013, alors qu'il était entré dans ce pays avec un passeport diplomatique. Il a été extradé vers les États-Unis où il a été condamné à 16 ans de prison pour trafic de drogue. En réalité, il installait le Hezbollah libanais au Surinam.

    Brésil

    En mai 2016, Henrique Meirelles, ministre des Finances du gouvernement de transition du libano-brésilien Michel Temer, a nommé le Israélo-brésilien Ilan Goldfajn au poste de directeur de la Banque centrale. Mereilles avait également présidé le Comité pour la préparation des Jeux Olympiques, appelant Tsahal à coordonner l’armée et la police brésiliennes, garantissant ainsi la sécurité des Jeux. Contrôlant simultanément la Banque centrale, l’armée et la police du Brésil, Israël n’a eu aucune peine à soutenir le mouvement populaire d’insatisfaction face à l’incompétence du Parti des travailleurs.

    Croyant - sans aucune preuve solide - que la présidente Dilma Rousseff avait falsifié les comptes publics dans le contexte du scandale Petrobras, les parlementaires l'avaient mise en accusation en août 2016.

    Lors de l'élection présidentielle de 2018, le candidat Jair Bolsonaro s'est rendu en Israël pour se faire baptiser dans les eaux du Jourdain et a par conséquent obtenu un pourcentage considérable du vote évangélique. Il a été élu avec le général Hamilton Mourão à la vice-présidence. Pendant la période de transition, Mourão a déclaré que le Brésil devrait se préparer à envoyer des hommes au Venezuela comme une «force de paix» une fois le président Maduro renversé - des commentaires qui constituent une menace à peine déguisée que le président Bolsonaro a tenté de minimiser.

    Dans une interview accordée le 3 janvier 2019 à la chaîne de télévision SBT, le président Bolsonaro a évoqué des négociations avec le Pentagone concernant la possibilité de créer une base militaire américaine au Brésil. Cette déclaration a suscité une opposition puissante au sein des forces armées, pour lesquelles leur pays est capable de se défendre sans assistance.

    Lors de son investiture le 2 janvier 2019, le nouveau président a souhaité la bienvenue au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. C'était la première fois qu'une personnalité israélienne de cette importance se rendait au Brésil. A cette occasion, le président Bolsonaro a annoncé le transfert prochain de l'ambassade du Brésil de Tel-Aviv à Jérusalem.

    Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, qui s'est également rendu à l'investiture, où il a rencontré le ministre péruvien des Affaires étrangères, Néstor Popolizio, a annoncé avec le président Bolsonaro son intention de se battre avec lui contre les «régimes autoritaires» du Venezuela et de Cuba. De retour aux États-Unis, il s’est rendu à Bogota pour rencontrer le président colombien Iván Duque. Les deux hommes ont accepté de travailler pour l'isolement diplomatique du Venezuela. Le 4 janvier 2019, les 14 États du groupe de Lima (Brésil, Colombie et Guyana notamment) se sont réunis pour convenir que le nouveau mandat de Nicolas Maduro, qui commence le 10 janvier, est «illégitime» [8]. Ce communiqué n'a pas été signé par le Mexique. En dehors de cela, six des États membres ont porté plainte devant le Tribunal pénal international contre le président Nicolas Maduro pour crimes contre l'humanité.

    RépondreSupprimer
  18. Il est parfaitement clair aujourd'hui que le processus de guerre est en cours. Des forces énormes sont en jeu et il n’ya pas grand-chose à faire pour les arrêter maintenant. C'est dans ce contexte que la Russie étudie la possibilité de créer une base aéronavale permanente au Venezuela. L’île de La Orchila - où le président Hugo Chávez était fait prisonnier lors du coup d’État d’avril 2002 - permettrait de stocker des bombardiers stratégiques. Cela constituerait une menace beaucoup plus grande pour les États-Unis que les missiles soviétiques stationnés à Cuba en 1962.



    [1] « Plan to overthrow the Venezuelan Dictatorship – “Masterstroke” », Admiral Kurt W. Tidd, Voltaire Network, 23 février 2018. “The United States “Master Stroke” against Venezuela”, by Stella Calloni; “The United States are preparing a war between Latin-American states”, by Thierry Meyssan, Translation Pete Kimberley, Voltaire Network, 17 May and 18 December 2018.

    [2] The Pentagon’s New Map, Thomas P. M. Barnett, Putnam Publishing Group, 2004. “The US military project for the world”, by Thierry Meyssan, Translation Pete Kimberley, Voltaire Network, 22 August 2017.

    [3] “Declaration of a National Emergency with Respect to Venezuela”, “Executive Order – Blocking Property and Suspending Entry of Certain Persons Contributing to the Situation in Venezuela”, by Barack Obama, Voltaire Network, 9 March 2015.

    [4] « Brexit : Londres assume sa nouvelle politique coloniale », Réseau Voltaire, 3 janvier 2019.

    [5] “Assad and Chávez call for the creation of a Free Allied Movement”, Voltaire Network, 29 June 2010.

    [6] “Large-scale manoeuvres encircling Venezuela”, by Manlio Dinucci, Translation Anoosha Boralessa, Il Manifesto (Italy) , Voltaire Network, 23 August 2017.

    [7] “We are opening new overseas bases to boost Britain”, Christopher Hope, Sunday Telegraph, December 30, 2018.

    [8] «Declaración del Grupo de Lima», Red Voltaire , 4 de enero de 2019.

    https://www.lewrockwell.com/2019/01/thierry-meyssan/the-terrible-forthcoming-destruction-of-the-caribbean-basin/

    RépondreSupprimer

  19. Une majorité d'Américains ne croient pas à l'histoire officielle du 11 septembre
    Les «théoriciens du complot» désormais majoritaires


    Par Paul Craig Roberts
    PaulCraigRoberts.org
    9 janvier 2019



    TruePublica, un site Web britannique qui a évité le numéro du 11 septembre, a fait le plein de journalistes ignorants de la BBC, du Huffington Post et d’autres propagandistes du complexe forces militaires / de sécurité. La réticence constante et aiguë des experts et des personnalités distinguées qui ont soulevé des questions au sujet de l’histoire officielle a convaincu TruePublica que les sceptiques qui ont besoin de tant de critiques doivent avoir un sens.

    Les médias n’ont JAMAIS EXAMINÉ les preuves ni expliqué l’analyse fournie par des scientifiques, des architectes, des ingénieurs, des pilotes et les premiers intervenants qui ont vécu l’explosion des tours jumelles du World Trade Center. Les médias n'ont jamais demandé la publication de plusieurs vidéos qui ont enregistré tout ce qui a frappé le Pentagone. Les médias n’ont jamais cherché à savoir si les téléphones portables fonctionnaient en 2001 aux altitudes auxquelles le récit officiel prétendait avoir été appelé.

    Des mandataires punk à deux bits, tels que Chris Bell de la BBC, Jess Brammer et Chris York du Huffington Post, qualifient les experts de «conspirationnistes» pour leur savoir et leur intégrité. Ils utilisent en toute connaissance de cause un terme dissimulé par la CIA. ses moyens médiatiques pour discréditer les experts sceptiques du rapport de la Commission Warren sur l'assassinat du président Kennedy.

    Le fait que la preuve présentée avec soin ne soit JAMAIS ENGAGÉE SAUF AVEC APPEL DE NOM est une indication forte que la preuve est vraie et ne peut être réfutée.

    TruePublica est un site si important que, selon ses propres termes, il ne «publie même pas de nouvelles provenant de RT», une source d'informations beaucoup plus fiable que la BBC, CNN ou le New York Times. Cependant, TruePublica a compris qu'après 18 ans, une attaque ad hominum demeurait la seule défense de l'histoire officielle. Le compte officiel n'a aucune preuve que ce soit. Il repose entièrement sur l’évitement de la preuve et sur des affirmations non vérifiées.

    Le Comité des avocats du 11/9 a réussi à obtenir l’aval du procureur américain du district sud de New York de «se conformer aux dispositions du 18 États-Unis d’Amérique». 3332 », qui requiert la convocation d'un grand jury fédéral chargé d'examiner les preuves non examinées du 11 septembre, a impressionné TruePublica, aucun avocat américain ne convoquant un tel jury sur la base d'une théorie du complot. Des preuves incontestables ont été présentées au procureur des États-Unis.

    De toute évidence, Washington s'attend à ce que le ministère de la Justice (sic) échappe à la tâche imposée par le comité des avocats, une évasion que les médias mandataires aideront et encourageront. Néanmoins, cette évasion renforcera probablement l'opinion du public selon laquelle le gouvernement craint les preuves et ne les suivra probablement pas plus que dans le cas de l'assassinat du président Kennedy, de l'assassinat de Robert Kennedy, de l'attaque israélienne contre le USS Liberty et d'un grand nombre d'autres crimes officiellement dissimulés.

    RépondreSupprimer
  20. De plus en plus de gens vont se rendre compte que l'appel de noms ad hominum n'est pas une réponse acceptable aux preuves.

    Quelques nouvelles informations intéressantes sur le 11 septembre

    TruePublica.org.uk

    Editeur TruePublica: Nous n’avons pratiquement rien publié à propos de 9/11 sur TruePublica. Lorsque les organes de presse indépendants le font, ils sont immédiatement qualifiés de théoriciens du complot par les principaux médias et par les "vérificateurs de faits". La BBC le précise précisément dans un article de 2018 qui commence ainsi: «Le 11 septembre 2001, des terroristes islamistes radicaux ont détourné quatre avions passagers: près de 3 000 personnes ont été tuées alors que l'avion avait été acheminé vers le World Trade Center, lun champ de Pennsylvanie. Quelques heures à peine après l’effondrement des tours jumelles de New York, une théorie du complot apparue en ligne et persiste plus de 16 ans plus tard. "

    L’article entier est consacré à toutes les «théories du complot» impliquées dans le 11/9 et se moque de quiconque ou de quoi que ce soit qui remette en question la ligne officielle du gouvernement. Ils se moquent même lourdement du frère d’un homme tué dans les attentats du 11 septembre et, franchement, que le rapport de la BBC soit assez écoeurant à lire.

    Et pourtant, nous y sommes, toutes ces années plus tard et il n’est pas surprenant que les théories du complot se poursuivent.

    Une étude réalisée en 2016 par l'Université Chapman en Californie a révélé que plus de la moitié des Américains pensaient que le gouvernement dissimulait des informations sur les attentats du 11 septembre. Cela est en partie dû au fait que de grandes parties du rapport officiel du gouvernement américain ont été expurgées pendant des années - et sont toujours portées disparues à ce jour.

    Le gros problème est que le gouvernement dissimule des preuves cruciales. Et puis, il y a une autre preuve que l’État et les principaux médias refusent de prendre en compte.

    Paul Craig Roberts est un économiste américain et ancien sous-secrétaire américain au Trésor pour la politique économique sous la présidence du président Reagan. Roberts était rédacteur en chef adjoint et chroniqueur pour le Wall Street Journal et chroniqueur pour Business Week. Il a reçu le prix Warren Brookes pour l'excellence en journalisme. En 1993, le Forbes Media Guide l’avait classé parmi les sept meilleurs journalistes aux États-Unis.

    Roberts a écrit il y a quelques jours cette information vraiment intéressante à propos de laquelle les médias grand public étaient complètement silencieux: «Bien que les États-Unis soient prétendument une démocratie dotée d'un État de droit, il a fallu 17 ans à la pression publique pour première grande enquête du 11 septembre. Basé sur le travail d'Architectes & Engineers for 9/11 Truth dirigé par Richard Gage, d'organisations de premiers secours et de pilotes, de livres de David Ray Griffin et d'autres, et de témoignages oculaires, le comité des avocats de l'enquête du 11/9 a présenté suffisamment de faits concrets au procureur américain du district sud de New York pour le contraindre à se conformer aux dispositions de la loi fédérale exigeant la convocation d’un grand jury fédéral chargé d’enquêter pour la première fois sur les attentats du 11 septembre 2001. https: // www. avocatscommitteefor9-11inquiry.org

    RépondreSupprimer
  21. Cela met le ministère de la Justice des États-Unis dans une position extraordinaire. Le bureau du procureur américain subira d’énormes pressions pour que le grand jury rejette la preuve comme une théorie du complot antipatriotique ou une autre manœuvre visant à discréditer la preuve présentée par le comité des avocats ou à modifier le récit officiel sans le discréditer totalement.

    «Ce que les défenseurs du 11 septembre et le comité des avocats ont réussi à faire, c’est la destruction de la désignation des sceptiques du 11 septembre comme« théoriciens du complot ». Aucun avocat américain ne convoquerait un grand jury sur la base d’une théorie du complot. De toute évidence, les preuves sont convaincantes qui ont placé le procureur américain dans une position peu enviable. "

    Si le comité des avocats et les observateurs du 11/9 font confiance à l’avocat américain pour s’en tenir entièrement aux faits, le grand jury n’aura que peu d’effet. Si les États-Unis avaient une règle de droit, quelque chose d'aussi grave que le 11/9 n'aurait pas pu passer 17 années sans enquête. »

    Trois semaines avant que Roberts n’ait fait cette déclaration, Off-Guardian avait publié une lettre concernant un article à succès du Huffington Post sur un journalisme d’enseignement universitaire. Son premier paragraphe explique entièrement sa propre position.

    "HuffPost UK peut révéler que des étudiants en journalisme enseignant dans l'une des meilleures universités britanniques ont publiquement soutenu les théories du complot longtemps discréditées au sujet de l'attaque terroriste du 11 septembre."

    Cet article, comme celui de la BBC, attaque vigoureusement tout individu ou organisation qui a la témérité de remettre en question le récit "officiel" de tout incident majeur présenté par l'État, comme les empoisonnements Skripal, les armes chimiques de la Syrie, l'Irak et l'Irak. Rapport Chilcot.

    HuffPost utilise même un ancien chef non identifié du MI6 et un ancien commandant suprême de l'OTAN pour dissiper de telles contestations de ce récit, puis attaque d'autres sources d'informations telles que RT comme une propagande russe indépendante de la source. En règle générale, TruePublica ne publie pas de nouvelles provenant de RT, mais cela ne fait pas toute la propagande de son contenu.

    David Ray Griffin, professeur américain et écrivain politique à la retraite, a fondé le Center for Process Studies, qui cherche à promouvoir le bien commun au moyen de l'approche relationnelle trouvée dans le processus. Le co-auteur du livre '9/11 Unmasked' - une partie de la pièce d’attaque était centrée sur la pièce à succès HuffPost.

    L'autre co-auteur, le président du groupe de concertation sur le 11 septembre, a répondu au HuffPost. Pour information, l'objectif du groupe de consensus est de «fournir une source immédiate de recherche fondée sur des preuves pour toute enquête susceptible d'être entreprise par le public, les médias, le monde universitaire ou tout autre organisme ou institution d'investigation».

    Cette lettre est la suivante:

    RépondreSupprimer
  22. Jess Brammer, UK Huffington Post
    Chris York, Royaume-Uni Huffington Post

    Chères Mme Brammar et M. York,

    J'ai été spécialiste principal de l'information au service des médecins hygiénistes de la Colombie-Britannique, au Canada, pendant 25 ans.

    Votre article sur le professeur Piers Robinson et le travail savant du Dr David Ray Griffin est l'article le moins précis et le plus médiocre que j'ai jamais publié.

    J'ai assisté le Dr Griffin avec 10 de ses livres d'investigation sur les événements du 11 septembre. En 2011, nous avons décidé de créer le groupe de concertation international sur le 11 septembre chargé d'examiner et d'évaluer les déclarations officielles relatives au 11 septembre 2001. Le groupe que nous avons formé compte 23 membres, dont des spécialistes des domaines de la physique, de la chimie, de l'ingénierie de la construction et du génie aéronautique. , pilotage, enquête sur les accidents d'avion, médecine, journalisme, psychologie et religion.

    En recherchant une méthodologie consensuelle, l’ancien épidémiologiste provincial de la Colombie-Britannique m’a conseillé d’utiliser un modèle de premier plan utilisé en médecine afin d’établir les meilleures données de diagnostic et de traitement pour guider les médecins du monde entier à l’aide de déclarations consensuelles.

    La méthodologie du groupe d'experts a produit, sept ans plus tard, 51 réfutations des revendications officielles publiées dans le document 911 Unmasked: Une enquête d'un comité international d'examen en septembre 2018.

    Les membres du groupe d’experts ont procédé à trois séries d’examens et de commentaires sur chaque point de consensus, qui constitue désormais un chapitre de ce livre. Les panélistes ont été aveugles les uns des autres tout au long du processus, fournissant un retour d'informations individuel strictement non influencé. Tous les points n'ayant pas reçu l'approbation de 85% au troisième tour ont été mis de côté.

    Parmi les membres honoraires du groupe d'experts figurent le défunt Parlement britannique (et le plus ancien), Michael Meacher, le défunt biologiste de l'évolution, Lynn Margulis, et le défunt président d'honneur de la Cour suprême italienne, Ferdinando Imposimato.

    Le Huffington Post a radicalement abaissé ses critères pour publier ce succès, et ce qui l’a incité à le faire est une question qui mérite d’être examinée.
    Votre sincèrement,
    Elizabeth Woodworth, co-auteur avec le Dr. David Ray Griffin du 9/11 démasqué

    TruePublica continue:
    Il y a plus de 18 ans maintenant que l'événement du 11 septembre a changé le monde. On peut se demander quand les informations détenues par le gouvernement américain continueront à susciter la colère de tant de personnes touchées.

    Cependant, l'une des raisons de la persistance de telles questions est précisément celle des actions du gouvernement américain lui-même. Il ne faut pas oublier ces prétendues «théories du complot» qui se sont concrétisées et continuent de verser de l’essence sur les flammes du doute.

    RépondreSupprimer
  23. Par exemple, le gouvernement américain a tué des milliers de personnes en empoisonnant l'alcool pour prouver que l'alcool était mauvais pour le grand public pendant la prohibition. C’était une "théorie du complot" qui a duré des décennies - jusqu’à ce que cela soit prouvé.

    Ensuite, vous pouvez faire votre choix parmi les mensonges que le gouvernement dit quand il s'agit de déclencher des guerres - que diriez-vous du mensonge que Saddam Hussein et l'Irak avaient des armes de destruction massive prêtes à tirer sur des cibles occidentales. Le nombre total de décès a dépassé 1 million. Un autre mensonge américain classique est l’incident du golfe du Tonkin en août 1964, utilisé comme prétexte pour intensifier l’implication du pays dans la guerre du Vietnam, qui a tué 60 000 soldats américains. Le nombre total de décès a atteint 1,35 million, tous basés sur un mensonge. Cet incident est uniquement dû à la déclassification involontaire d’un dossier de la NSA en 2005.

    Edward Snowden a prouvé par ses révélations en 2013 que le gouvernement espionnait tout le monde alors qu'il avait nié l'avoir déjà fait. Il a fallu un lanceur d'alerte pour nous le faire savoir. Les plus hautes juridictions du pays ont conclu que le gouvernement du Royaume-Uni avait enfreint de nombreuses lois en matière de protection de la vie privée et de surveillance en raison de systèmes de surveillance civile de masse.

    L'Opération Mockingbird était une opération du gouvernement américain dans le cadre de laquelle des journalistes étaient payés pour publier la propagande de la CIA, révélée seulement par le scandale du Watergate. Il a fallu un voleur pour capturer sans le savoir des documents secrets et des enregistrements pour que le public puisse le découvrir.

    La liste s'allonge encore et encore - tout comme le 9/11 le sera, il sera donc intéressant de voir comment le procureur américain, présenté avec les preuves de tant de professionnels de premier plan, enterrera encore plus de preuves du 9/11. Cependant, ne retenez pas votre souffle, les mêmes questions se poseront encore dans 18 ans.

    https://www.lewrockwell.com/2019/01/paul-craig-roberts/a-majority-of-americans-do-not-believe-the-official-9-11-story/

    RépondreSupprimer
  24. Les discours du "discours de haine" décuplés alors que la Suède s'attaque aux critiques des migrations


    par Tyler Durden
    Mer. 01/09/2019 - 03:30
    Écrit par Emma R. via VoE,


    Tomas Åberg, responsable du groupe de surveillance en ligne du discours de haine «Näthatsgranskaren», reçoit des fonds fiscaux pour les retraités qui publient de nombreuses informations et pour ceux qui écrivent de manière critique sur la migration sur Facebook.

    Et maintenant, il affirme que ses rapports à la police ont abouti à près de 150 condamnations pour discours de haine.

    «1 218 rapports de police 2017-2018. 144 phrases de discours haineux, sur 214 notifications. Beaucoup attendent des poursuites! », Écrit« Näthatsgranskaren »(Moniteur de discours de haine en ligne) sur Twitter.

    Le groupe affirme également que ses opérations financées par l'État ont multiplié par dix le nombre de condamnations pour discours de haine en Suède, rapporte Fria Tider.

    Au cours de l’année, ils ont «poursuivi leurs recherches, collaboré et donné des conférences, notamment sur la conférence du Conseil de l’Europe sur les discours de haine criminels en ligne», ont-ils affirmé.

    L’autorité MUCF, qui finance des organisations extrémistes de gauche telles que Expo, a jusqu’à présent versé un peu plus de 150 000 euros de contributions à l’Observateur de discours de haine en ligne.

    Le groupe est dirigé par Tomas Åberg, qui, il y a quelques années, a fait l'objet d'une enquête pour cruauté envers les animaux mais a échappé aux accusations en évitant de se voir signifier procès.

    La majeure partie de la contribution du MUCF sert à payer son salaire.

    Le printemps dernier, Åberg a été nominé pour le prix «Swedish Hero» par l’un des principaux journaux suédois, Aftonbladet.

    Cependant, la candidature a été retirée lorsqu'il a été découvert qu'il avait torturé à mort ses propres animaux.

    Le fait que l'événement «Swedish Hero» ait été sponsorisé par la compagnie d'assurance pour animaux de compagnie Agria a probablement joué un rôle dans la décision de le disqualifier.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-08/hate-speech-convictions-soar-tenfold-sweden-cracks-down-migration-critics

    RépondreSupprimer
  25. Le vrai visage de l’endettement mondial


    08. janvier 2019
    PAR JEAN-PHILIPPE BUCHS

    Le cumul de la dette privée et publique au niveau mondial a atteint un record historique en 2017. Depuis 1950, le poids de l’endettement du secteur privé a triplé.

    #dette

    #fmi (fonds monétaire international)

    #endettement

    Le FMI fait le point sur la dette privée et publique, qui a atteint un nouveau record en 2017.

    Le Fonds monétaire international (FMI) continue de combler les lacunes sur l’endettement mondial. Il vient de publier sur son site une brève étude consacrée aux données les plus fouillées jusqu’à ce jour de la dette publique et privée de 190 pays entre 1950 et 2017.

    «Dans le passé, nous disposions d'informations détaillées sur certaines grandes économies, comme les États-Unis et le Japon, mais les bases de données existantes couvraient soit une mesure étroite de la dette - par exemple, le crédit bancaire - pour un large échantillon de pays, soit une mesure globale pour quelques pays et quelques années. En incluant à la fois le gouvernement et le secteur privé dans les emprunts pour le monde entier, la base de données offre une image sans précédent de la dette mondiale depuis la Seconde guerre mondiale», écrit le FMI.

    - voir graphique sur site -

    L'endettement mondial atteint un niveau record.
    Voici en substance les résultats de son étude:

    En 2017, la dette mondiale a atteint un sommet historique de 184 000 milliards de dollars en termes nominaux, soit l'équivalent de 225 % du produit intérieur brut (pib) de la planète. Elle dépasse maintenant 86 000 dollars par habitant (2,5 fois le revenu moyen par habitant).

    Les économies les plus endettées du monde sont aussi les plus riches. Les trois premiers emprunteurs au monde - les États-Unis, la Chine et le Japon - représentent plus de la moitié de la dette mondiale, dépassant leur part dans la production mondiale.

    Depuis 1950, la dette du secteur privé a triplé. C’est celle-ci qui pousse l’endettement total à un niveau record.

    Depuis la crise financière mondiale, un autre changement est intervenu: avec la Chine en tête, la dette privée des pays émergents devance désormais celle des économies avancées. A l'autre extrémité du spectre, la dette privée est restée très faible dans les pays en développement à faible revenu.

    RépondreSupprimer
  26. Après un recul constant jusqu’au milieu des années 1970, la dette publique mondiale a augmenté depuis lors, sous la direction des économies avancées et, dernièrement, des pays émergents et des pays en développement à faible revenu. Par rapport au pic précédent de 2009, la dette mondiale a augmenté de plus de 11 points de pourcentage du pib. En 2017, le ratio de la dette mondiale a toutefois diminué de près de 1,5% du pib par rapport à l'année précédente. Il est toutefois trop tôt pour expliquer ce recul.

    L’analyse du FMI porte aussi sur la seule année 2017. Dans les économies avancées, elle constate que la dette privée, bien que légèrement en hausse, est bien en deçà de son sommet, alors que la dette publique a connu une baisse d’environ 2,5% du pib. «Pour parvenir à une réduction similaire de la dette publique, relève l’institution internationale, il faut remonter une décennie en arrière, lorsque la croissance mondiale était supérieure de quelques points de pourcentage à celle d'aujourd'hui.» En Chine, un changement majeur s'est produit: le rythme d'accumulation de la dette privée, bien qu'encore élevé, s'est considérablement ralenti.

    «Alors que nous clôturons la première décennie qui suit la crise financière mondiale, l'héritage d'une dette excessive continue donc d'être lourd», conclut le FMI.

    https://www.bilan.ch/economie/le-vrai-visage-de-lendettement-mondial

    RépondreSupprimer
  27. CES : la grand-messe annuelle de la tech, entre polémiques et tensions commerciales


    PAR AFP

    A quelques jours de l'ouverture du gigantesque salon "Consumer Electronics Show" à Las Vegas, un climat tendu est anticipé, après une série de scandales et controverses qui ont touché le secteur en 2018.

    #etats-unis
    #nouvelles technologies
    #las vegas
    #ces

    Le CES a fêté ses 50 ans l'an dernier.

    En présentant des milliers d'appareils électroniques, du panier pour chien connecté à la voiture du futur, le secteur technologique tentera lors de son show annuel à Las Vegas de faire oublier tensions commerciales et crise de confiance après une année marquée par les polémiques.

    Le "tout connecté" bardé d'intelligence artificielle devrait être une fois de plus le fil conducteur du Consumer Electronics Show (CES), du 8 au 11 janvier, et se décliner sous toutes ses formes: santé, transports, loisirs, agriculture, sports...

    Télés dernier cri, robots doués d' "émotions" et une multitude d'appareils à commande vocale devraient attirer l'attention des visiteurs, qui attendent aussi d'éventuelles nouveautés du côté des écrans roulables ou pliables.

    Scandales et controverses

    Ce salon gigantesque - 4.500 exposants répartis sur 250.000 mètres carrés dans tout Las Vegas - se déroulera cette année néanmoins dans un climat particulier après une série de scandales et de controverses, en particulier sur la gestion des données personnelles, qui ont bien écorné l'image des géants technologiques et entamé la confiance des consommateurs.

    "Je pense que 2019 sera une année de défis liés à la confiance dans le secteur technologique", estime ainsi Bob O'Donnell, analyste chez Technalysis Research.

    Des données, des données et encore des données

    Car les milliers d'objets connectés qui seront présentés au CES se trouvent au coeur de la problématique de la protection des informations personnelles: ils collectent les données de l'utilisateur, par exemple pour anticiper ses goûts en matière de musique (enceintes intelligentes) ou déterminer s'il aura besoin de soins médicaux (bracelets santé...).

    Tout l'écosystème des objets connectés repose sur l'exploitation de ces données, et donc sur la confiance des usagers dans le fait qu'elles ne finiront pas dans la nature, une inquiétude largement justifiée par les scandales autour de Facebook, Google et autres plateformes.

    Prudence et circonspection

    "Le grand public est prudent, du fait des derniers événements", souligne Roger Kay, analyste chez Endpoint Technologies Associates. "Cette circonspection va peser sur le secteur".

    Les entreprises présentant des produits censés sécuriser la vie numérique des utilisateurs pourraient donc attirer particulièrement l'attention cette année, comme les appareils qui cryptent les données ou obstruent les micros des enceintes connectées.

    RépondreSupprimer
  28. La reconnaissance faciale, popularisée par les derniers modèles d'iPhone, devrait aussi se retrouver dans moult appareils (voitures, miroirs...). Ce thème déclenche lui aussi régulièrement inquiétudes, voire polémiques, les consommateurs pouvant craindre de se sentir surveillés, ou en raison des usages parfois controversés de cette technologie, notamment par les forces de l'ordre.

    Véhicules autonomes - y compris un tracteur - et connectés seront encore cette année largement présents, avec la plupart des grands constructeurs et équipementiers venus vanter leurs dernières avancées.

    Tensions commerciales

    Autre ombre au tableau, la Consumer Technology Association (CTA), organisatrice du CES, reconnaît elle-même que les taxes douanières punitives et les tensions entre les deux puissances économiques - et leaders dans la technologie - que sont les Etats-Unis et la Chine font du mal au secteur.

    Selon les calculs de la CTA, les taxes douanières sur les produits technologiques ont été multipliées par plus de sept en un an, pour atteindre 1,3 milliard de dollars en octobre. Le secteur a aussi payé 122 millions de dollars de plus pour des importations liées à la 5G, l'internet mobile nouvelle génération censé donner un coup d'accélérateur aux innovations technologiques.

    Taxes et hausses de prix vont peser sur le CES

    Les tensions sont d'autant plus inquiétantes pour le secteur que c'est en Chine que les entreprises américaines fabriquent l'essentiel de leurs produits et que la Chine est également l'un de leurs principaux marchés. Pour Bob O'Donnell, "les gens sont inquiets à l'idée que ces taxes entraînent des hausses de prix" et cela "va peser sur le CES".

    Enfin, comme beaucoup de ses confrères, Carolina Milanesi, de chez Creative Strategies, ne s'attend pas à des produits révolutionnaires à Las Vegas. "Les grands changements à venir, qui modifieront fondamentalement un grand nombre de secteurs, c'est une évolution sur plusieurs années", avance-t-elle, estimant que la "tech" se trouve dans une sorte de période de transition.

    https://www.bilan.ch/techno/ces-la-grand-messe-annuelle-de-la-tech-entre-polemiques-et-tensions-commerciales

    RépondreSupprimer
  29. Des chutes de neige inhabituelles recouvrent Athènes alors que les températures ont atteint des minimums records dans toute la Grèce


    Sott.net
    mar., 08 jan. 2019 23:15 UTC


    La neige recouvre un arbre devant l'ancienne colline de l'Acropole avec le temple du Parthénon 500 av. J.-C., après les chutes de neige à Athènes, le mardi 8 janvier 2019.

    Les monuments antiques d'Athènes ont reçu un rare saupoudrage de neige mardi alors que les températures à travers la Grèce atteignaient des minimums records, mettant le transport à l'arrêt dans certaines régions.

    Tandis que les touristes matinaux à l'Acropole ont été accueillis par une scène de neige, les habitants ont dû faire face aux routes rendues impraticables par la glace et de nombreuses écoles ont été fermées dans la région d'Athènes.

    Dans le nord de la Grèce, où un minimum historique de -23° C a été enregistré dans la ville de Florina, les services autoroutiers, ferroviaires et de bus ont été perturbés.

    De fortes pluies et de la neige ont été signalées sur l'île méditerranéenne de Chypre, qui est plus habituée aux périodes prolongées de sécheresse.

    - voir photos sur site -

    Traduction Sott.net - Source : Global News

    https://fr.sott.net/article/33322-Des-chutes-de-neige-inhabituelles-recouvrent-Athenes-alors-que-les-temperatures-ont-atteint-des-minimums-records-dans-toute-la-Grece

    RépondreSupprimer
  30. Australie : des milliers de nageurs victimes d'une invasion de physalies


    mar., 08 jan. 2019 22:28 UTC


    Samedi et dimanche en Australie, près de 3.500 personnes ont été victimes de piqûres de physalies, animaux proche des méduses, qui prolifèrent sur les côtes nord-est de l'île. Les autorités ont dû interdire l'accès de plusieurs plages.
    meduse

    Surf life Saving Queensland, l'autorité chargée du secours en mer de cet Etat australien, a annoncé lundi que les physalies, également appelées "galères portugaises" ou "vessies de mer", avaient fait un nombre "énorme" de victimes pendant le weekend. Au total, 3.595 baigneurs ont subi de douloureuses piqûres.

    Quatre plages fermées.

    Au moins quatre plages restaient fermées lundi, les médias locaux évoquant une "invasion" de ces animaux transparents aux reflets bleus. "Un mur de physalies s'approche de #Rainbow beach. Lifesavers ferme la plage. Ne rentrez pas dans l'eau s'il vous plaît", peut-on lire sur l'un des nombreux avertissements de SLSQ.

    10.000 cas de piqûres par an.

    Les piqûres de physalies sont connues pour faire très mal. Il est relativement fréquent d'entendre des cris de douleur sur les plages de l'est de l'Australie durant l'été austral. Les autorités ont cependant été surprises par l'ampleur du phénomène actuel, provoqué par des vents soufflant du nord-est qui poussent les animaux vers les côtes au contact des nageurs. D'après la Royal Australian College of General Practitioners, la plus grande organisation professionnelle de médecins généralistes, environ 10.000 cas de piqûres de physalies sont signalées chaque année sur les côtes orientales de l'immense île-continent.

    Nausée et vomissement.

    Les piqûres de "galères portugaises" provoquent "immédiatement une vive douleur et une réaction d'inflammation de la peau", explique l'organisation. "La douleur intense peut durer quelques minutes mais aussi plusieurs heures (...). La piqûre peut également provoquer des symptômes comme de la nausée, des vomissements et un sentiment de mal être général". Elles se soignent en lavant la blessure avec une eau à 45 degrés Celsius ou en y appliquant de la glace.

    https://fr.sott.net/article/33321-Australie-des-milliers-de-nageurs-victimes-d-une-invasion-de-physalies

    RépondreSupprimer
  31. Je suis un « climato-hérétique » et fier de l’être !


    le 9 janvier 2019


    Le changement climatique aussi appelé réchauffement climatique d’origine anthropique est une croisade religieuse. Les médias, les prêcheurs religieux dans les églises et les temples, les écoles, les entreprises et les gouvernements insistent tous sur le fait que quelque chose de dangereux nous menace et qu’il faut agir vigoureusement.

    Toute personne osant s’opposer à cette doctrine est considérée comme hérétique. En d’autres temps elle aurait été brûlée vive sur la place publique. Aujourd’hui les « climato-sceptiques » (dont votre serviteur fait partie) restent confinés dans des moyens de communication confidentiels. Certains d’entre eux ont été quasiment injuriés lors de présentations publiques et d’autres ont été forcés de renoncer à leur intime conviction pour pouvoir encore bénéficier des subsides publics afin de tout simplement survivre quand il s’agissait d’universitaires. Il apparaît donc vraisemblable que les climato-sceptiques représentent une minorité nageant contre la marée tout en étant scrutés de toutes parts par des médias qui les désapprouvent et que pourtant ils contredisent avec leurs arguments.

    Ceux qui osent penser indépendemment de l’opinion généralement admise n’ont pas nécessairement besoin d’obtenir l’approbation de cette même opinion qui s’épanche quotidiennement dans les journaux comme le New-York-Times, The Guardian, La Tribune de Genève, l’Asahi Shimbun ou Le Monde dans les lignes desquels ils sont villipendés tous les jours de l’année. Il y a cependant une différence essentielle entre un entourage médiatique qui est fondamentalement hostile et une minorité favorable aux opinions de ces sceptiques. Et pourtant, normalement en tous les cas pour ces médias, d’autres minorités sont respectées comme par exemple les minorités religieuses, ethniques, raciales, sexuelles et bien d’autres. En 2018 le Prix Nobel d’économie Paul Krugman a déclaré dans un éditorial du Times du haut de son aura de nobélisé d’économie que les climato-négationnistes étaient tous des dépravés.

    Cet illustre personnage a soigneusement évité de prononcer le terme sceptique en choisissant plutôt l’émotionnel. Pour lui, on ne peut pas mettre en doute ses clartés d’analyse, déclarer que quelqu’un est un négateur du changement du climat est synonyme d’une tentative délibérée d’instiller une dose de doute dans les prédictions totalement erronnées et non fondées de l’IPCC sur l’avenir de populations qui ont pourtant dans un passé récent souffert de massacres massifs en raison de conflits principalement fomentés par les Etats-Unis. Ça laisse rêveur … Dans la même veine Ellen Goldman, une fameuse éditorialiste américaine, avait déclaré il y a une dizaine d’années que ceux qui nient le changement climatique sont assimilables à ceux qui nient l’extermination des juifs par le régime nazi.

    Krugman insiste aussi en déclarant : « Il n’y a pratiquement aucun climato-sceptique de bonne foi, ils ne sont que des opportunistes motivés par leur ego et leurs ressentiments« . Quelle honte ! Cet individu, tout prix Nobel qu’il soit, méprise tout simplement les centaines de millions de personnes de par le monde qui nient en privé ou publiquement la politique engagée par leurs gouvernments au nom du changement climatique. En 2009 ce même individu accusa les climato-négationnistes de traitres envers la planète et en 2013 il déclara que « ils méritent d’être punis après leur mort pour leurs fautes presque inimaginables » (sic). On se trouve ici dans un contexte quasiment religieux extrémiste, une sorte de bigoterie outrancière. Krugman s’est comporté comme un enfant qui tape du pied en hurlant que quiconque n’est pas d’accord avec lui est un misérable.

    RépondreSupprimer

  32. Dans d’autres circonstances de la vie quotidienne on s’efforce de traiter les minorités avec respect et courtoisie. La majorité des peuples est convaincue qu’il y a beaucoup d’autres problèmes plus urgents que le changement du climat à prendre en considération et qui pensent que les politiciens ont fait un usage abusif et dévié de la science à leur profit bien que convaincus, néanmoins, que d’autres prédictions apocalyptiques par le passé n’ont jamais été vérifiées.

    Je fais partie des climato-sceptiques, je sais que je fais partie d’une minorité exposée à la vindicte populaire soutenue par le pouvoir politique et je suis fier de l’assumer tout au long des lignes des billets de ce blog.

    Inspiré d’un article de Donna Laframboise, journaliste canadienne (nofrackkingconsensus.com)

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/01/09/je-suis-un-climato-heretique-et-fier-de-letre/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Aujourd’hui les « climato-sceptiques » (dont votre serviteur fait partie) restent confinés dans des moyens de communication confidentiels. (...)

      HAHAHAHA ! Un peu con comme déclaration ! le climato-sceptique ! Primo le scepticisme c'est le doute ! Or, SEULS les scientifiques et celles et ceux qui en comprennent les sciences peuvent être sûrs de ce qu'elles ou ils pensent et de ce qu'elles ou ils disent. Donc, quand on sait pas: on ferme sa g... !

      Quant à l'hérésie elle est le propre de l'homme et, il n'y a RIEN de religieux (càd faux) dans le fait de comprendre la science.

      Attention ! Ce qui votent blanc ne sont PAS des sceptiques mais seulement des gens responsables de l'honnêteté et pas des lèches-culs qui votent pour la dictature !

      Donc, cette invention du '3è sexe' (Hahahaha !) n'a aucun sens.

      Nota: En 1952 le Dr Alain Bombard a traversé seul l'Atlantique a bord de son bateau nommé 'Hérétique'.

      Supprimer
  33. Le document sur le climat le plus largement couvert par les médias en 2018 était en fait un appel au socialisme mondial


    9 janvier 2019
    De l'appelant quotidien


    En réalité, un appel au socialisme mondial
    14h50 01/08/2019
    Michael Bastasch


    Le document sur le climat le plus populaire de 2018 a appelé à une «action humaine collective» pour empêcher le réchauffement planétaire de transformer la Terre en une «serre chaude», selon les données de suivi des médias.

    Le soi-disant article «Hothouse Earth», publié dans les Actes de l'Académie nationale des sciences en août, a déclenché une vague de couverture médiatique alarmante selon laquelle la planète était «dangereusement proche» pour atteindre un réchauffement «imparable».

    "Le journal était le cinquième article de journal le plus parlé de l'année dernière", et le plus souvent évoqué au sujet du réchauffement planétaire, selon le site internet Carbon Brief. (CONNEXE: le «New Green Deal» d’Ocasio-Cortez éviterait une quantité de réchauffement planétaire «à peine détectable»)

    «Cela a fait l'objet de 460 reportages dans 326 points de vente, notamment Guardian, BBC News, Sky News, New Scientist, Al Jazeera et Sydney Morning Herald. Des liens vers le document ont également été inclus dans 5 392 tweets et 34 publications sur Facebook », a rapporté Carbon Brief.

    Carbon Brief a classé les articles sur le climat sur la base des données d’Altmetric, un groupe qui suit les articles mentionnés dans «des articles de presse et des blogs et partagés sur des sites de médias sociaux, tels que Twitter, Facebook, LinkedIn et Reddit».

    Le document, co-écrit par un groupe de scientifiques éminents, a appelé à une «transformation profonde basée sur une réorientation fondamentale des valeurs humaines, de l'équité, du comportement, des institutions, des économies et des technologies».

    Les scientifiques ont averti que le point de basculement du réchauffement planétaire vers une "Terre en serre" inhabitable était de 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. Selon le communiqué de presse de l’étude, «des changements sociétaux fondamentaux» sont nécessaires pour créer une «Terre stabilisée».

    De nombreux conservateurs ont appelé les auteurs de l’étude à faire pression pour des «revendications socialistes» pour un «gouvernement mondial».

    «Au lieu de se concentrer sur la science et d'identifier les points de basculement et les trajectoires, l'abstraction s'annonce pour réclamer un gouvernement mondial», a déclaré le cofondateur de Bloomberg New Energy Finance, tweeté, en réponse au journal «hothouse».

    "Mélanger la science avec les exigences socialistes signifie généralement que la science est une merde, et en tant que conservateur, je ne peux pas être dérangé de la lire", a déclaré Liebreich, qui n’est pas sceptique quant au réchauffement artificiel.

    Le Global Warming Policy Forum, un groupe de réflexion basé au Royaume-Uni et cofondé par l'ancien député conservateur Nigel Lawson, l'a qualifié de "programme socialiste de climat alarmiste".

    RépondreSupprimer
  34. D'autres experts du climat et de l'énergie ont également exprimé leur scepticisme face au papier "de serre".

    Le spécialiste des sciences du climat, Bob Kopp, a déclaré qu’il n’y avait «aucune nouvelle science dans la pièce pour affirmer que la transition vers une Hothouse serait achevée rapidement». Kopp a déclaré que, même si une «terre à effet de serre» pourrait devenir une réalité, nous ne savons pas ce qui va se passer. déclencher, et la transition prendra des siècles. "

    Selon Carbon Brief, une étude selon laquelle le réchauffement climatique pourrait provoquer une pénurie de bière était le quatrième article sur le climat le plus parlé.

    L'étude, publiée en octobre, a révélé que la production mondiale d'orge pourrait chuter de 17% en moyenne dans un scénario de «statu quo». Toutefois, cela s’appuie sur des prévisions du réchauffement de la planète jugées «exceptionnellement improbables» par les experts du domaine.

    https://wattsupwiththat.com/2019/01/09/the-climate-paper-most-widely-covered-by-the-media-in-2018-was-actually-a-call-for-global-socialism/

    RépondreSupprimer
  35. L'activisme anti-OGM sème le doute sur la science aux États-Unis d'Amérique


    9 Janvier 2019
    par Seppi
    Mark Lynas*


    Un nouveau sondage d'opinion suggère que les trolls russes, aidés par des groupes anti-OGM tels que le Center for Food Safety et l'Organic Consumer Association [ma note : qui avait largement financé l'infâme mascarade du Tribunal International Monsanto], ont réussi de manière frappante à semer le doute sur la science au sein de la population.

    Bien que les experts du monde entier partagent un très large consensus sur le fait que les aliments produits à partir de plantes génétiquement modifiées sont aussi sûrs que les autres, les dernières données des sondages du Pew Research Center montrent que de plus en plus de citoyens américains sont en désaccord.

    Environ 49 % des adultes américains interrogés ont déclaré que les aliments contenant des ingrédients génétiquement modifiés étaient moins bons pour la santé, contre 39 % il y a deux ans à peine.

    Ce basculement de 10 points de pourcentage contre le consensus scientifique établi de longue date sur les OGM est une nouvelle désastreuse pour la communauté des experts, qui tente d'améliorer ses communications sur la question en réponse à la désinformation produite par les groupes anti-OGM.

    La situation est analogue à celle des sociétés pétrolières et des climato-sceptiques qui gagnent la guerre contre le changement climatique, un domaine où un consensus scientifique mondial similaire est constamment attaqué par des militants en désinformation ayant un agenda idéologique fort.

    Un sondage souvent cité effectué par le Pew Center et publié en 2015 a révélé un écart plus important entre le public et les experts en matière d'OGM que dans tout autre domaine de la controverse scientifique, y compris les vaccins, le climat et l'énergie nucléaire. Les dernières données suggèrent que la situation empire plutôt que de s'améliorer pour la communauté scientifique.

    Au cours de l’année écoulée, il a été prouvé que des robots et des trolls russes, ainsi que les médias d’État contrôlés par Vladimir Poutine, déployaient des efforts considérables pour diffuser des mèmes anti-OGM dans le public occidental afin de miner la confiance dans la science.

    « La hausse des préoccupations [quant aux effets supposés des OGM sur la santé] concerne principalement ceux qui ont peu de connaissances scientifiques ; parmi ceux qui possèdent un niveau élevé de connaissances scientifiques, il n'y a pas eu de changement d'opinion », selon Pew.

    Fait intéressant, bien que les croyances anti-OGM soient souvent présentées comme une tendance de la gauche politique, cette conclusion n'est pas corroborée par les données du Pew Center, qui conclut que « les démocrates et les républicains ont des convictions globalement similaires sur les effets potentiels sur la santé » des aliments génétiquement modifiés.

    Les données révèlent toutefois une forte disparité entre les sexes en ce qui concerne les aliments génétiquement modifiés : 56% des femmes contre 43 % des hommes déclarent que les aliments génétiquement modifiés sont moins bons pour la santé.

    RépondreSupprimer
  36. Les enquêtes de 2016 et 2018 du Pew Center utilisaient les mêmes questions pour les opinions relatives aux aliments génétiquement modifiés, mais différaient par la gamme des autres questions posées. Pew avertit donc que « les différences de contexte d’enquête pourraient également être un facteur dans les réponses des personnes aux deux enquêtes ».

    Cela fournira peu de consolation aux communicateurs scientifiques qui ont pour objectif de lutter contre la désinformation généralisée sur la question des OGM. Manifestement, renverser la tendance face aux fausses nouvelles anti-OGM sera une bataille plus difficile qu'on ne l'a imaginé.

    ____________


    Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2018/11/anti-gmo-activism-sows-doubt-science/

    http://seppi.over-blog.com/2019/01/l-activisme-anti-ogm-seme-le-doute-sur-la-science-aux-etats-unis-d-amerique.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Personnellement je n'en ai rien à foutre des sondages manipulés et manipulateurs et ne fais confiance qu'en la vérité.

      99,99 % des pesticides que nous ingérons sont produits par les plantes elles-mêmes

      dimanche 2 décembre 2018

      https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html

      Supprimer
  37. Gilets jaunes: «Édouard Philippe verse une citerne d’huile sur le feu de la révolte»


    18:13 09.01.2019
    Fabien Buzzanca



    Les Gilets jaunes sont revenus en force en ce début d’année avec l’Acte VIII. Alors que des manifestations sont prévues le 12 janvier et que le gouvernement a annoncé encore plus de fermeté face aux contestataires, quel est le sentiment des manifestants ? Des forces de l’ordre ? Sputnik a contacté les deux parties pour faire le point.

    Avec la semi-trêve observée durant les fêtes, le gouvernement espérait que le mouvement des Gilets jaunes ne passerait pas l'année. Il n'en a rien été. Comme si les vœux offensifs du Président avaient soufflé sur les braises, la flamme de la contestation qui échauffe la France depuis le 17 novembre est repartie de plus belle. Jusqu'à faire céder la porte du secrétariat d'État de Benjamin Griveaux lors de l'Acte VIII, le 5 janvier. Passons l'habituelle bataille des chiffres (50.000 manifestants pour Beauvau, 300.000 pour France Police —Policiers en colère), les nombreuses photos circulant sur les réseaux sociaux ont montré des cortèges jaunes un peu partout à travers le pays.

    Les Gilets jaunes ne veulent rien lâcher et ont envoyé un message fort à l'exécutif. Le retour en force de la contestation s'est accompagné de son lot de violences. En dehors de l'exfiltration en urgence du porte-parole du gouvernement, des véhicules ont été incendiés à Paris, des barricades montées et un ancien boxeur, Christophe Dettinger, a joué des poings contre les gendarmes sur une passerelle de la capitale.

    En province, la mairie de Rennes a été attaquée et des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont été observés à Nantes, Beauvais ou Bordeaux. Liste non exhaustive.

    «On ne parle que des violences, tout ce qui est pacifique est passé sous silence. Les médias ont une grande part de responsabilité et attisent la colère dans la rue. J'étais à Nice pour l'Acte VIII et tout s'est bien passé. On discutait avec la police, on négociait avec eux. Les femmes ont réussi beaucoup de marches pacifiques le 6 janvier. C'était génial!», explique à Sputnik France Charlotte, jeune maman très investie dans la cause des Gilets jaunes sur la Côte d'Azur.

    Un message qui n'est pas totalement remonté jusqu'aux oreilles du Premier ministre Édouard Philippe. Lors de la grand-messe du 20 heures, sur TF1, il a annoncé le 7 janvier une prochaine loi «anticasseurs» et malgré les quelque 2.000 blessés et mutilés depuis le début du mouvement, il a promis encore plus de fermeté:

    «Dans bien des villes de France, les manifestations se sont passées pacifiquement, mais nous ne pouvons pas accepter que certains profitent de ces manifestations pour déborder, pour casser, pour brûler. Ceux-là n'auront jamais le dernier mot dans notre pays.»

    Outre une loi d'orientation et un durcissement des sanctions contre les casseurs, le locataire de Matignon a annoncé la création d'un très controversé fichier de personnes interdites de manifestations, sur le modèle des interdits de stade. Plusieurs magistrats dénoncent déjà des risques d'atteintes aux libertés des citoyens.

    RépondreSupprimer
  38. Pour Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police —Policiers en colère, qui est lui aussi vent debout contre la mesure, il faut bien faire la différence entre les casseurs et les Gilets jaunes. Il dénonce un certain amalgame fait par le gouvernement:

    «Ce type d'individus, qui vont enfoncer la porte d'un ministère, sont des casseurs professionnels et non des Gilets jaunes. C'est facile d'enfiler un Gilet jaune pour un casseur. Je pense que cela arrange Monsieur Griveaux d'expliquer à l'opinion publique française que ces agissements sont en partie le fait de Gilets jaunes. Je conteste cette version des faits. Je suis un professionnel habitué au maintien de l'ordre et je sais très que ce ne sont pas des Gilets jaunes ordinaires qui ont fait cela et monté une opération de cette envergure sur un coup de tête. Ces casseurs ont l'habitude d'infiltrer les manifestations pour s'adonner à des violences que nous condamnons. Ils profitent du mouvement des Gilets jaunes comme ils profitent des mouvements sociaux en général, du 1er Mai ou de manifestations sportives. Ils portent préjudice au mouvement, mais ne sont en rien des Gilets jaunes.»

    Grégoire*, Gilet jaune parisien et de presque tous les rassemblements depuis le 17 novembre, considère que la stratégie du gouvernement va envenimer la situation: «L'allocution d'Édouard Philippe verse une citerne d'huile sur le feu de la révolte. En ne parlant que des casseurs et de la répression, sans évoquer les revendications de Gilets jaunes, toujours soutenus par 55 % des Français, il encourage l'embrasement du pays et des actions de plus en plus radicales. En ce qui concerne ces actions, il est amusant de regarder les élites horrifiées par la dégradation de la porte du ministère de Griveaux à coups d'engin de chantier, poursuit-il. Ils pensent que la diffusion de la vidéo va dénigrer les Gilets jaunes, ignorant qu'une bonne partie des Français regardent ces images avec jubilation et une irrésistible envie d'applaudir.»

    Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat Vigi-CGT-Police, s'interroge sur une possible stratégie de la tension jouée par l'État:

    «En tout cas, on a l'impression qu'ils travaillent pour aboutir à ce résultat. C'est le sentiment que les policiers ont quand ils voient comment ils sont dirigés sur le terrain. Il y a une volonté d'une escalade de la violence afin de décrédibiliser le mouvement plutôt que d'apporter des réponses politiques aux Gilets jaunes. L'État ne peut plus continuer à jouer la confrontation, vu l'état d'épuisement des forces de l'ordre et le fait qu'une partie d'entre eux soutient les propositions des Gilets jaunes sur le pouvoir d'achat. Ces tensions sont créées par des gens dans des bureaux qui ne prennent aucun coup.»

    «À la fin de notre manifestation, on est allé remercier les flics et les saluer… C'est triste à dire, mais ils font leur boulot. Et moi, pour l'instant, je n'ai que de bonnes expériences avec eux…», raconte Charlotte. À l'image de cette dernière, beaucoup de Gilets jaunes continuent d'appeler la police à les soutenir. Mais pour d'autres, les échanges de coups entre les deux camps, manifestation après manifestation, ont créé un climat délétère.

    La «bataille des cagnottes» en est un bon exemple. Une collecte de dons avait été lancée pour soutenir Christophe Dettinger et sa famille et l'aider à payer ses frais de justice. Devant la polémique entraînée par le montant faramineux récolté en moins de 48 heures (plus de 115.000 euros), Leetchi, filiale du Crédit Mutuel, a décidé de clore la collecte.


    Dans le sillage de cette affaire, le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, a lancé sa propre cagnotte, cette fois en soutien aux forces de l'ordre. Elle dépasse déjà les 175.000 euros de dons récoltés.

    RépondreSupprimer
  39. La fracture est-elle en train de se creuser entre manifestants et forces de l'ordre ? «Je ne pense pas que l'on bascule dans la haine. Il y a des tensions fortes avec certains Gilets jaunes qui ne comprennent pas- et je peux l'entendre- pourquoi ils se retrouvent très encadrés quand ils viennent manifester. Et malheureusement, quand des violences sont commises par des casseurs et que nos collègues ripostent, ils peuvent être touchés. Mais je pense que la population est assez intelligente pour comprendre qu'il est impératif d'assurer le maintien de l'ordre public et de lutter contre les casseurs. On ne peut pas laisser un groupe d'individus rentrer dans l'Assemblée nationale et tout saccager», estime Michel Thooris.

    «La France est en retard d'un siècle sur la question du maintien de l'ordre. Nos effectifs sont très bien formés, mais encore faut-il que le pouvoir et la haute hiérarchie les utilisent à bon escient afin d'éviter les blessés. Dans les pays du Nord existent des modèles qui marchent très bien avec une désescalade de la violence. En France, le gouvernement et le ministère de l'Intérieur ont choisi de sortir les biceps et d'aller à la confrontation pour que l'on prenne les pavés à leur place faute d'une réponse politique à un problème social. Nous espérons arrêter de prendre des coups à cause de ces gens-là et que ces derniers prennent leurs responsabilités afin de sortir de la crise dans laquelle on se trouve. Dans le cas contraire, les blessés continueront d'augmenter et l'on ne va jamais s'en sortir.»

    Si Charlotte admet que les forces de l'ordre ne font «qu'exécuter des ordres», elle s'inquiète de l'engrenage de la violence qui provoque des blessés dans les deux camps: «On a eu des Gilets jaunes qui ont eu des mains arrachées, certains éborgnés, d'autres mutilés. Des gens dont la vie ne sera plus jamais la même. Et ils n'étaient pas des casseurs! Et vous savez ce que ça donne? Ça donne un boxeur mains nues face aux gendarmes ou des gens qui oublient qui est l'ennemi et se défoulent sur les flics!»

    «Je rappelle une nouvelle fois que les policiers ne font qu'appliquer les ordres de l'autorité administrative. Ils obéissent aux préfets qui eux-mêmes ont des consignes du ministère de l'Intérieur. Le niveau de sévérité du maintien de l'ordre est défini par le politique et si aujourd'hui on voit une extrême fermeté —pour ne pas dire autre chose- à l'égard des Gilets jaunes, ce n'est pas un souhait de mes collègues», s'insurge Michel Thooris.

    Grégoire se désole également de cette situation et rend le gouvernement responsable: «Le fossé entre le peuple et les décideurs paraît infranchissable. Les élites perdent complètement les pédales et se montrent de plus en plus enragées. Tous ceux qui se sont rendus aux rassemblements ont constaté que les ordres consistent à s'en prendre aussi aux pacifistes les plus faibles (jeunes femmes, personnes âgées) afin de réduire les rassemblements à une poignée de casseurs impopulaires. Mais il semblerait que la solidarité entre les Gilets jaunes soit indestructible, tout comme leur détermination.»

    Pour les Gilets jaunes et policiers interrogés par Sputnik France, c'est du côté politique que viendra la solution pour mettre fin aux affrontements. Comme l'explique Alexandre Langlois:

    RépondreSupprimer
  40. «La majorité des Français soutient le mouvement sur les questions de pouvoir d'achat. Ils veulent vivre et non plus survivre. Ils veulent pouvoir profiter un peu de la vie et du fruit de leur travail. Selon Monsieur Macron, le travail paie, et bien il est temps de passer aux actes. Les signaux envoyés comme le gel du point d'indice pour les fonctionnaires ou l'absence de prime de fin d'année comme demandé au secteur privé vont dans le sens inverse. Et pendant ce temps-là, on change les moquettes à l'Élysée… Et avant de défiscaliser les heures supplémentaires, qu'ils commencent par les payer. Je rappelle que dans la police nationale, nous en sommes à 1.300 ans d'heures supplémentaires non payées.»

    Même son de cloche chez Michel Thooris: «Le gouvernement envoie des signaux qui contribuent à mettre de l'huile sur le feu. Ils passent leur temps à insulter les Gilets jaunes sans répondre à aucune de leurs revendications. Dès le 17 novembre, je disais que la réponse à cette crise devait être politique. Vous avez une mesure simple à prendre: le référendum d'initiative citoyenne ou RIC. Dès le lendemain, les manifestations cessent et les Gilets jaunes rentrent chez eux. Le pouvoir est dans une posture où il veut montrer les muscles et ne rien céder. Je pense qu'Emmanuel Macron sait qu'il a perdu toute chance de faire un second mandat et il va chercher à faire passer en force les mesures attendues par l'establishment qui l'a mis en place.»

    D'après RTL, «216 personnes liées aux violences ont été incarcérées entre le 17 novembre et le 17 décembre» un «chiffre record, inédit dans le cadre d'un mouvement social». Le 20 décembre, le ministère de l'Intérieur avançait les chiffres de 1.843 blessés «civils» et 1.048 chez les Forces de l'ordre. Des chiffres qui ont depuis augmenté. Selon Libération, dix personnes sont mortes en marge du mouvement depuis le 17 novembre, dont trois Gilets jaunes. Comme le rappelle Charlotte: «Des morts on en a déjà eu et malheureusement j'ai peur que cela continue.»

    «Nous sommes face à des Gilets jaunes qui n'ont plus grand-chose à perdre. Ils souffrent, ne finissent pas leurs mois, ne se nourrissent pas correctement. La détermination est là. Et tant que la réponse politique ne sera pas à la hauteur, cela ne s'arrêtera pas. Jusqu'où cela peut-il aller? Difficile à dire. Mais d'acte en acte, de manifestation en manifestation, les violences se multiplient, une minorité de Gilets jaunes commencent à se radicaliser. Nous sommes, en tant que syndicat de policiers, très inquiets que l'on finisse par avoir des morts directement lors des heurts dans les manifestations. Si c'est le cas, je ne vois pas comment le gouvernement pourrait se maintenir à la tête du pays», souligne Michel Thooris.

    Un point de vue qui est soutenu par le secrétaire général du syndicat Vigi-CGT-Police:

    «Si la réponse politique est à la hauteur, les gens rentreront chez eux. Il restera peut-être une partie d'individus qui veulent aller plus loin, mais vu leur nombre réduit, la police sera parfaitement capable de les encadrer et ils n'auront pas le soutien massif de la population», affirme quant à lui Alexandre Langlois.

    L'Acte IX est d'ores et déjà annoncé sur les réseaux sociaux. Sur les différents groupes de manifestants, la détermination semble intacte. Du côté du gouvernement, le dispositif de sécurité annoncé comptera pas moins de 80.000 policiers sur l'ensemble du territoire, dont 5.000 à Paris. C'est le niveau de sécurité qui était en place… mi-décembre.

    *le prénom a été changé

    https://fr.sputniknews.com/france/201901091039579250-gilets-jaunes-police-violences-manifestations-macron/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Faut s'attendre samedi prochain a ce qu'il y ait des millions de personnes dans les rues !

      100 % des français sont contre la dictature.

      Supprimer
  41. 3,5 trillions de dollars par an: le système de santé américain est-il la plus grande arnaque au monde génératrice d'argent?


    par Tyler Durden
    Mer., 01/09/2019 - 11:25
    Rédigé par Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,


    Si le système de santé américain était un pays, il aurait le cinquième plus gros PIB de la planète. À ce stade, seuls les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Allemagne ont un PIB supérieur au marché américain des soins de santé, d’une valeur de 3,5 milliards de dollars. Si cela vous semble obscène, c'est parce que c'est obscène. Nous devrions souhaiter que les gens soient attirés par l'industrie des soins de santé parce qu'ils veulent vraiment aider les personnes qui souffrent, mais la principale raison pour laquelle les gens sont attirés par le secteur des soins de santé de nos jours est à cause des énormes montagnes d'argent fabriqué. Comme beaucoup d'autres choses dans notre société, l'industrie des soins de santé est entièrement axée sur la recherche du dollar tout-puissant, et c'est tout simplement faux.

    Afin de maintenir cette machine à sous gigantesque, le secteur des soins de santé doit faire une énorme quantité de marketing. Si vous pouvez y croire, une étude qui vient d'être publiée a révélé qu'au moins 30 milliards de dollars par an sont dépensés pour ce type de marketing.

    Espérant gagner sa part du marché des soins de santé d'une valeur de 3 500 milliards de dollars, l'industrie médicale consacre plus d'argent que jamais à la publicité de ses produits - des prescriptions onéreuses aux tests génétiques à faire soi-même et aux traitements non approuvés aux cellules souches.

    Les dépenses consacrées au marketing des soins de santé ont presque doublé entre 1997 et 2016, atteignant au moins 30 milliards de dollars par an, selon une étude publiée mardi dans la JAMA.

    Ce marketing prend de nombreuses formes différentes, mais les plus odieuses sont peut-être les publicités télévisées qui colportent sans cesse divers médicaments pharmaceutiques. Si vous regardez beaucoup la télévision, vous ne pouvez certainement pas les manquer. Ils montrent toujours des personnes dynamiques, souriantes et en bonne santé qui participent à diverses activités de plein air lors de journées ensoleillées. En conclusion, si vous voulez être comme ces personnes, vous devez prendre leurs médicaments. Et l'expression "demandez à votre médecin" est généralement proche de la fin de chaque annonce…

    La plus forte augmentation du marketing médical au cours des 20 dernières années a été enregistrée dans la publicité «directe au consommateur», y compris les publicités télévisées qui exhortent les téléspectateurs à «demander à votre médecin» au sujet d’un médicament en particulier. Selon l'étude, les dépenses consacrées à ces publicités sont passées de 2,1 milliards de dollars en 1997 à près de 10 milliards de dollars en 2016.

    À la suite de toutes ces publicités, des millions d'Américains se précipitent vers leurs médecins pour leur demander des médicaments dont ils n'ont pas besoin pour soigner des maladies qu'ils n'ont pas.

    Et le 1er janvier, des dizaines de fabricants de produits pharmaceutiques ont frappé les Américains avec une nouvelle augmentation annuelle des prix.

    RépondreSupprimer
  42. Mais tout le monde continuera à prendre ces médicaments, car c'est ce que les médecins leur disent de faire. Mais ce que la plupart des gens ne découvrent jamais, c’est que l’industrie pharmaceutique s’efforce de faire en sorte que ces médecins fassent ce qu’ils veulent. Selon NBC News, les grandes sociétés pharmaceutiques «leur versent constamment de la nourriture, des boissons et des frais de conversation gratuits, tout en les payant pour se rendre à des conférences».

    C'est une forme légale de corruption, et cela fonctionne.

    Lorsque vous consultez la plupart des médecins, ils n’ont que deux solutions à votre problème: médicaments ou chirurgie.

    Et comme personne n’aime vraiment être débouté et que les médicaments sont généralement le choix le moins coûteux, ils sont généralement l’option privilégiée.

    Bien sûr, si les médecins sortent du lot et tentent de devenir mignons en proposant des solutions alternatives, ils peuvent avoir de gros problèmes très rapidement…

    Les médecins d'aujourd'hui ne sont pas autorisés à donner des conseils nutritionnels. Sinon, l'American Medical Association les fermera et même s'ils le faisaient, ils ne savent pas ce qu'il faut dire, car ils n'ont pas été formés de la sorte à la faculté de médecine. Donc, au lieu de cela, M.D. ne fait que lancer des médicaments expérimentaux, créant une dépendance, aux symptômes de maladies plus profondes, ainsi qu’à des antibiotiques détruisant le système immunitaire et des vaccins cancérogènes.

    C’est pourquoi tous les médicaments qui nuisent à votre santé sont faciles à trouver, tout comme la malbouffe dans les distributeurs automatiques. L’argent n’est pas tiré des produits de «vente», il provient des imbéciles malades qui récidivent et qui retournent au puits pour plus de poison - c’est ce qu’on appelle le traitement des maladies chroniques ou la gestion des symptômes. Fait: les médicaments sur ordonnance sont la quatrième cause de décès en Amérique, même lorsqu'ils sont «pris conformément aux instructions».

    Changez de vitesse, parlons un instant des hôpitaux.

    Quand vous allez à l’hôpital, c’est souvent pendant les moments difficiles. Si vous êtes gravement malade ou si un accident est survenu et que vous pensez mourir, vous ne songez pas à ce que vos soins médicaux vont coûter. À ce moment-là, vous ne voulez que de l'aide, et les prédateurs ont donc une excellente occasion de profiter de vous.

    Prenons l'exemple de Nina Dang, âgée de 24 ans. Elle s'est cassé le bras alors qu'elle faisait du vélo à San Francisco et s'est donc rendue aux urgences.

    L'hôpital où le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a donné tant d'argent pour réparer définitivement son bras, mais plus tard, ils ont cassé son compte en banque quand ils l'ont frappée avec un billet de 24 000 $…

    Un passant l'a vue tomber et a appelé une ambulance. Elle était semi-lucide pour ce trajet, réveillée mais incapable de répondre aux questions de base sur son lieu de résidence. Les ambulanciers paramédicaux l'ont emmenée à l'urgence de l'hôpital général Zuckerberg San Francisco, où les médecins lui ont radiographié le bras et lui ont fait passer un scanner du cerveau et de la colonne vertébrale. Elle est partie avec une attelle au bras, avec des médicaments contre la douleur et avec la recommandation de faire un suivi avec un orthopédiste.

    RépondreSupprimer
  43. Quelques mois plus tard, Dang a reçu une facture de 24 074,50 $. Premera Blue Cross, son assureur maladie, ne couvrirait que 3 830,79 dollars, un montant qui, à son avis, était équitable pour les services fournis. Cela laissait 20 243,71 dollars à payer à Dang, que l'hôpital a menacé d'envoyer aux collections à la mi-décembre.

    La plupart des Américains supposent que s’ils ont une «bonne assurance maladie», ils sont couverts en cas d’événement majeur.

    Mais comme Dang l’a découvert, vous pouvez toujours vous retrouver avec des factures d’hôpital invalidantes, même si vous avez une assurance.

    Aujourd'hui, la dette médicale est la principale raison pour laquelle les Américains déclarent faillite. En raison de la manière dont notre système est mis en place, la plupart des familles ne sont qu’une maladie grave de la ruine financière.

    Et ce genre de chose ne se produit pas uniquement en Californie. Le prix médian pour une visite à l'urgence à l'échelle nationale dépasse largement mille dollars, et vous pouvez être facturé jusqu'à 30 dollars pour une seule pilule d'aspirine pendant un séjour à l'hôpital.

    Notre système de santé est profondément brisé et il a été conçu pour nous permettre de tirer le maximum d’argent.

    Malheureusement, nous sommes bloqués avec ce système pour le moment. Le secteur des soins de santé ne va certainement pas se réformer, et les embouteillages à Washington vont rendre impossible une solution politique dans un avenir proche.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-01-09/35-trillion-year-americas-health-care-system-worlds-largest-money-making-scam

    RépondreSupprimer
  44. Les dessous des discours de Macron aux Gilets jaunes décortiqués par un linguiste


    18:53 09.01.2019
    Diana Saifullina


    Quels sous-entendus cachent les propos d’Emmanuel Macon adressés aux Gilets jaunes ? À la demande de Sputnik, le linguiste et écrivain Helios Jaime propose son analyse des discours du Président et explique les messages contenus entre les lignes.

    Alors que les Gilets jaunes estiment que leurs demandes formulées à l'Elysée n'ont pas été satisfaites, Sputnik a demandé à un linguiste de présenter son analyse sur les interventions d'Emmanuel Macron faites en réponse à la crise qui sévit dans le pays depuis plusieurs mois.

    Ainsi, le linguiste et écrivain Helios Jaime analyse d'un point de vue stylistique et linguistique trois messages du Président à l'attention des manifestants: son discours prononcé le 1er décembre 2018 en Argentine, celui du 10 décembre 2018 ainsi que sa réponse à la pétition sur le prix des carburants publiée le 20 décembre 2018 sur Change.org.

    Avant d'examiner en détail chaque intervention, le linguiste souligne que bien que l'expression «Gilets jaunes» soit entrée dans le vocabulaire des Français, aucun de ces deux mots n'a été prononcé par leur Président dans les discours analysés.

    Discours du 1er décembre

    En ce qui concerne l'allocution de M.Macron prononcée en Argentine, Helios Jaime propose d'en analyser la fin: «Je respecterai toujours les contestations. J'entendrai toujours les oppositions mais je n'accepterai jamais la violence».

    M.Jaime remarque que le Président a conjugué les verbes de la phrase au futur simple, tandis que «l'adverbe "toujours" ne fait que prolonger, dans le futur, les attitudes qu'il évoque».

    En outre, l'expert met l'accent sur le choix du verbe «entendre» par opposition au verbe «écouter».

    «On peut entendre un bruit sans y prêter beaucoup d'attention, mais "écouter" désigne le fait d'être attentif à ce qu'on dit. Cette différence sémantique serait-elle une des raisons pour lesquelles M.Macron ne mentionne pas les Gilets jaunes ?», s'interroge-t-il.

    Discours du 10 décembre

    Emmanuel Macron centre «la première partie de son discours sur la répression des violences qui, d'après lui, profitent aux opportunistes et aux politiques. Mais M.Macron n'indique pas qui sont ces opportunistes, ni ne précise les noms des partis ou de dirigeants politiques», poursuit le linguiste.

    Ensuite, le Président «attribue la détérioration du niveau de vie à la politique menée pendant les dernières quarante années» en soulignant qu'il voulait le changer «par le biais des réformes réalisées durant les dix-huit mois de son gouvernement».

    RépondreSupprimer
  45. «Mais, il ne mentionne pas le fait que les manifestations revendicatives des Gilets jaunes ont été déterminées par ces réformes», s'étonne-t-il.

    Puis, l'écrivain met en lumière le fait que «M.Macron s'adresse d'une manière quasi individuelle aux citoyens, il n'emploie pas le nom "peuple", mais le pronom personnel "vous"».

    «Mais, comme il ne mentionne ni le peuple ni la nation, le pronom "vous" pourrait se limiter à désigner ceux qui ont voté pour lui en excluant, dans ce cas, les Français qui n'ont pas voté pour lui», estime M.Jaime.

    Pétition sur le prix des carburants sur Change.org

    Enfin, concernent la réponse du Président à la pétition sur le prix des carburants sur Change.org, le linguiste met en exergue quelques points sur lesquels le Président est resté vague.

    Ainsi, le Président répond par exemple qu'il n'y aura pas de hausse des tarifs de l'électricité et du gaz pendant l'hiver. «Cela signifierait-il que ces tarifs subiront une augmentation après l'hiver ? M.Macron ne le précise point», constate Hélios Jaime.

    «Puis, il reconnaît qu'"au bout de 18 mois d'action, les changements que nous menons sont loin d'être suffisamment perceptibles". Mais, le fait qu'ils ne soient pas assez perceptibles n'implique pas que ces changements soient erronés. Cela pourrait laisser supposer que son gouvernement garderait les mêmes lignes directrices de sa politique qui ont motivé les protestations», suppose l'expert.

    Conclusion

    Finalement, Hélios Jaime en vient à la conclusion que «les principaux messages que les discours de M.Macron transmettent sont la répression des violences sans préciser les moyens ni identifier les coupables, l'acceptation d'une colère populaire qui donne lieu à certaines mesures pour apaiser les réclamations des Gilets jaunes, l'invitation au dialogue».

    «L'analyse des moyens linguistiques et sémantiques employés dans ces trois discours met en évidence le propos de persuader les Gilets jaunes de la bonne intention de son gouvernement sans pour autant présenter d'une manière concrète le moindre changement des lignes directrices de la politique que celui-ci mène», conclut l'interlocuteur à Sputnik.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901091039575214-gilets-jaunes-macron-discours-analyse-linguistique/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Le dictateur renversé par un putsch ?
      La junte marron balayée par les vestes jaunes ?

      Supprimer
  46. «Grande manipulation» par des médias: la chef du New Yorker français ne mâche pas ses mots

    20:48 09.01.2019


    «Quand ça va s'arrêter ?», s'interroge Laetitia Monsacré qui co-dirige Jim le Pariser et critique durement les journalistes de chaînes de télévision telles que LCI, BFM TV et CNews. Selon elle, ces grands médias «n'informent plus», mais orchestrent une «grande manipulation».

    Après avoir été correspondante de guerre, Laetitia Monsacré couvre maintenant les mobilisations des Gilets jaunes, étonnée de devoir y porter un casque et des lunettes de protection. Interrogée sur les manifestations qui ne semblent pas perdre de l'ampleur, l'ex-présentatrice de France 5 qui co-dirige actuellement avec Ulysse Gosset la version française du New Yorker, Jim le Pariser, a fait part de sa conception du travail des journalistes dans ce contexte. Ce sans mâcher ses mots concernant les couvertures d'autres médias.

    Laetitia Monsacré descend dans les rues trois samedi de suite. Alors que les autorités évoquent «une grande démocratie» et la défense des institutions, la journaliste souligne la nécessité de commencer par les respecter.

    «Quand on parle au nom de la France, on a des devoirs», fustige-t-elle. En guise d'exemple, elle prend le sujet des bavures policières — nombreuses, mais sans «aucune réponse du ministère de la Police», en quoi, selon elle, s'est récemment transformé le ministère de l'Intérieur.

    «Il n'y a eu aucun retour du ministère de l'Intérieur sur toutes les bavures qui ont été commises. Alors il y avait deux boxeurs ce week-end: il y en avait, un est en garde à vue et il risque sept ans en prison, et il y a un autre et il a eu la Légion d'honneur et pour l'instant un signalement administratif auprès des GPM, même pas pénal», poursuit Mme Monsacré.

    «Alors on se demande jusqu'à quand il va falloir des vidéos et jusqu'à quand LCI, BF Merde TV — parce tous nos confrères on l'appelle comme ça, CNews que j'ai vu samedi en train de filmer une petite poubelle pour essayer de montrer que la rive gauche était en train de brûler, TF1 — ça c'est même pas la peine, de toute façon on sait qu'ils sont pourris depuis longtemps et même le service public, France Inter», énumère la journaliste, se rappelant notamment d'une chronique «écœurante» de Sophie Aram le 24 décembre, Gilets jaunes magiques, «où elle était en train de dire que vous étiez homophobes, racistes, antisémites et qu'avec un gilet jaune on pouvait tout se permettre…»
    «Quand ça va s'arrêter?», lance-t-elle. «J'ai honte de mes confrères, j'ai honte de ce que j'appelle la grande manipulation. (…) Parce qu'aujourd'hui on n'informe plus, (…) on fait de la fabrique d'opinion.»

    Sur les réseaux sociaux, sa position catégorique concernant le gouvernement et les médias n'a pas échappé aux utilisateurs qui attirent d'ailleurs l'attention sur l'article de Jim le Pariser qui aborde en profondeur la notion de la «grande manipulation».

    Certains se rappellent aussi l'époque de l'hommage après l'attaque contre Charli Hebdo et apprécient les propos ardents de la directrice de Jim le Pariser.

    RépondreSupprimer
  47. Finalement, le témoignage enflammé de Mme Monsacré a poussé à remettre en cause le traitement médiatique et le rôle des journalistes dans la formation de l'opinion publique, surtout dans le contexte des récents événements, dont les affrontements survenus lors de l'acte 8 des Gilets jaunes.

    Le huitième acte des manifestations des Gilets jaunes s'est déroulé ce samedi à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, la mobilisation a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine précédente.

    https://fr.sputniknews.com/france/201901091039581130-manipulation-medias-laeticia-monsacre-critiques/

    RépondreSupprimer
  48. Tous ces impôts locaux que vous payez sans le savoir

    Ce gouvernement nous a promis un débat fiscal. Va-t-il évoquer le maquis de la fiscalité locale qui pèse sur notre niveau de vie ? Très douteux.

    Par Patrick Coquart.
    10 JANVIER 2019


    Le grand débat sur la fiscalité promis par le gouvernement pour tenter de canaliser les Gilets jaunes risque fort d’accoucher d’une souris.

    C’est pourquoi vous devriez vous intéresser à toutes ces taxes payées par les entreprises lorsque vous achetez un bien dans une commune pour vous y installer ou pour le louer. Car, nécessairement, elles se retrouvent dans le prix des produits et services fournis par les artisans, commerçants et entrepreneurs de la commune. Elles ont donc une influence sur votre niveau de vie ou sur l’attractivité de votre bien.

    Nous vous avons déjà alerté sur la fiscalité locale, en particulier des taxes foncières qui, sous cette appellation générique, comportent déjà de nombreuses excroissances, telles les taxes spéciales d’équipement, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) ou la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI).

    Aujourd’hui, nous nous intéressons à une autre catégorie de contribuables, qui n’échappe pas aux impôts locaux : les entreprises. Elles sont soumises à une multitude de taxes locales spécifiques, outre celles déjà citées ci-dessus.

    LA CONTRIBUTION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE

    Les entreprises doivent d’abord s’acquitter de la cotisation foncière des entreprises (CFE), assise sur la valeur locative des biens utilisés pour exercer une activité professionnelle. Cependant, si vous n’avez aucun local pour exercer votre activité, vous êtes tout de même soumis à une cotisation minimale. Les auto-entrepreneurs sont également soumis à la CFE : en l’absence de local, une cotisation minimale est établie par chaque commune.

    Les taux de la CFE sont votés par les communes ou les intercommunalités. À cela s’ajoutent des taxes additionnelles qui bénéficient aux établissements publics fonciers et aux organismes consulaires (CCI et CMA).

    Si quelques communes ont un taux de CFE égal à zéro – probablement parce qu’aucune entreprise n’est présente sur leur territoire – ce n’est pas, loin s’en faut, le cas de la majorité. Entre Crillon (Oise) dont le taux de CFE est 0,14 % et Chiconi (Mayotte) à 51,52 %, la fourchette est large. Dans les grandes villes, le taux oscille entre 38,67 % à Montreuil et 16,52 % à Paris.

    - voir tableau sur site -

    Dans ces exemples, il semble que les villes du sud, exceptés les bastions communistes que sont Montreuil et Saint-Denis, taxent davantage que celles du nord. S’installer au soleil aurait donc un prix !

    Deuxième taxe d’importance, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Comme son nom le laisse pressentir, cette cotisation est assise sur la valeur ajoutée produite par l’entreprise. Son taux est unique à 1,5 % de la valeur ajoutée.

    Cependant, il n’est appliqué que pour les entreprises qui réalisent plus de 50 millions d’euros. Les autres bénéficient de dégrèvements, variables selon le montant de leur chiffre d’affaires comme le montre le tableau ci-dessous :

    RépondreSupprimer
  49. - voir tableau sur site -

    Les bénéficiaires de la CVAE sont les communes et intercommunalités (pour 26,5 %), les départements (23,5 %) et les régions (50 %). Une taxe additionnelle vient également s’ajouter pour financer les chambres de commerce et d’industrie (CCI).

    Ces deux taxes – CFE et CVAE – constituent ensemble la contribution économique territoriale (CET).

    L’ÉNERGIE BIEN TAXÉE, MAIS AUSSI LE TRANSPORT ET LE TÉLÉPHONE

    Autre source de revenus importante pour certaines collectivités, l’imposition forfaitaire des entreprises de réseau (IFER). Cette IFER se divise en neuf composantes dont l’énoncé ci-dessous illustre parfaitement le langage à la Prévert de l’administration française :

    - imposition sur les éoliennes et hydroliennes ;
    - imposition sur les installations de production d’électricité d’origine nucléaire ou thermique à flamme ;
    - imposition sur les centrales de production d’électricité d’origine photovoltaïque ou hydraulique ;
    - imposition sur les transformateurs électriques ;
    - imposition sur les stations radioélectriques ;
    - imposition sur les installations gazières et sur les canalisations de transport de gaz naturel, d’autres hydrocarbures et de produits chimiques ;
    - imposition sur le matériel ferroviaire roulant utilisé sur le réseau ferré national pour les opérations de transport de voyageurs ;
    - imposition sur certains matériels roulants utilisés sur les lignes de transport en commun de voyageurs en Île-de-France ;
    - imposition sur les répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre et certains équipements de commutation téléphonique.

    Nous passerons sur les taux et les montants réclamés qu’il serait fastidieux d’énumérer. Relevons simplement que les énergies non carbonées, subventionnées d’un côté au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, sont imposées d’un autre côté au nom d’on ne sait pas trop quoi. La justice fiscale sans doute !

    Bizarrement le transport de l’électricité semble échapper à l’IFER. C’est qu’il existe, pour les entreprises exploitant des lignes électriques, l’imposition forfaitaire sur les pylônes. Elle s’applique aux pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est au moins égale à 200 kilovolts. Le montant de l’imposition, fixé par pylône, varie selon la tension électrique des lignes.

    Les bénéficiaires en sont les communes et les intercommunalités. En 2018, les montants sont fixés à 2 368 € pour les pylônes supportant des lignes électriques dont la tension est comprise entre 200 et 350 kilovolts et à 4 730 € pour ceux supportant des lignes électriques dont la tension est supérieure à 350 kilovolts.

    Il existe aussi une taxe sur les éoliennes maritimes, ainsi qu’une redevance proportionnelle sur l’énergie hydraulique.

    N’oublions pas la taxe sur la consommation finale d’électricité, due par les fournisseurs d’électricité, et assise sur la quantité d’électricité consommée par les usagers pour une puissance souscrite inférieure ou égale à 250 kVA. Facultative, cette taxe bénéficie aux communes, intercommunalités, départements, syndicats intercommunaux et d’aménagement, ainsi qu’à la métropole de Lyon.

    RépondreSupprimer
  50. Rappelons également qu’une part de la taxe sur les carburants (32 %) va aux départements et aux régions.

    Citons enfin, même si elle peut paraître anecdotique, la redevance des mines à laquelle sont soumis les concessionnaires de mines, les amodiataires et sous-amodiataires des concessions minières, les titulaires de permis d’exploitation des mines, et les explorateurs de mines de pétrole et de gaz combustibles. Cette redevance bénéficie aux communes et départements.

    LE COMMERCE N’ÉCHAPPE PAS À LA FURIE TAXATRICE

    Les commerces exploitant une surface de vente au détail de plus de 400 m² et réalisant un chiffre d’affaires hors taxe à partir de 460 000 € sont soumis à la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM). Son produit est destiné aux caisses communales et intercommunales.

    Le montant de la taxe est fonction de la surface commerciale et du chiffre d’affaires réalisé par l’établissement.

    - voir tableau sur site -

    On s’arrêtera sur le fait que l’imposition est plus élevée pour les stations-service. Encore un moyen détourné et bien caché de taxer les automobilistes.

    Les communes ou les intercommunalités peuvent également, si elles le souhaitent, instituer une taxe sur les friches commerciales situées sur leur territoire. Elle s’applique aux biens qui ne sont plus affectés à une activité entrant dans le champ de la cotisation foncière des entreprises depuis au moins deux ans au 1er janvier de l’année d’imposition et qui sont restés inoccupés au cours de la même période. Cette taxe est payée par le redevable de la taxe foncière.

    Exploité ou nom, un local commercial a donc sa taxe. La créativité fiscale française est, on le voit, sans bornes.

    Les communes peuvent mettre en place, de façon facultative, une taxe sur les activités commerciales saisonnières non salariées exercées sur leur territoire. Chaque municipalité en détermine le montant par délibération et recouvre l’impôt sur déclaration de l’exploitant. Sont soumis à cette taxe les commerçants ambulants, les marchands saisonniers, les exploitants de food truck… qui ne sont pas déjà soumis à la CFE.

    De même, communes et intercommunalités peuvent instaurer une taxe locale sur les enseignes et publicités extérieures (TLPE). La taxe s’applique à tous les supports publicitaires fixes, extérieurs, visibles d’une voie publique : panneaux publicitaires, enseignes, pré-enseignes. Elles peuvent aussi décider d’une taxe sur les véhicules publicitaires.

    Par ailleurs, l’occupation du domaine public (trottoirs, places) par un commerce nécessite une autorisation d’occupation temporaire (AOT) du domaine public, qui prend la forme d’un arrêté et entraîne le paiement de droits de voirie. Leur montant varie en fonction notamment de l’emprise au sol, du mode d’usage et de la durée d’exploitation (usage annuel ou saisonnier), de la valeur commerciale de la voie considérée.

    UNE FOULTITUDE D’AUTRES TAXES SUR LES ENTREPRISES

    À lire la liste ci-dessous, on peut raisonnablement se demander si chaque activité économique n’a pas sa taxe propre, au bénéfice des collectivités locales :

    RépondreSupprimer

  51. - impôt sur les spectacles, jeux et divertissements
    - surtaxe sur les eaux minérales
    - taxe sur les remontées mécaniques
    - prélèvement progressif sur les produits des jeux dans les casinos
    - taxe d’usage des abattoirs publics
    - taxe sur les jeux de boules et de quilles comportant des dispositifs électromécaniques…

    LE CAS PARTICULIER DE L’ÎLE-DE-FRANCE

    La région Île-de-France a des taxes qui lui sont propres :

    la taxe pour la création de bureaux et commerce (TCB) perçue à l’occasion de travaux de construction, reconstruction, rénovation, transformation ou agrandissement de bureaux, locaux commerciaux ou de stockage. Elle est due par les propriétaires. On notera que certains locaux ne sont pas soumis à la redevance, notamment les bureaux des professions libérales, officiers ministériels (notaires, huissiers) ;

    la taxe sur les bureaux (TSB), perçue annuellement pour les locaux à usage de bureaux, locaux commerciaux, locaux de stockage et surfaces de stationnement ;

    la taxe sur les droits de mutation de locaux professionnels, est due sur les mutations à titre onéreux des locaux soumis à la taxe sur les bureaux.

    La fiscalité locale est à l’image du millefeuille territorial, un empilage complexe et coûteux. La technique de l’émiettage permet d’égarer et de diviser les contribuables, chacun ayant tendance à penser « ouf, ce n’est pas moi qui paie ». Mais lors de votre prochain achat immobilier, pensez aussi à chercher le moins-disant fiscal !

    https://www.contrepoints.org/2019/01/10/334317-tous-ces-impots-locaux-que-vous-payez-sans-le-savoir

    RépondreSupprimer
  52. Toujours plus d'Européens achètent des armes. Les Belges aussi


    9 JANVIER 2019
    Audrey Duperron


    La possession d'armes augmente dans toute l'Europe, pour partie en raison de la montée du sentiment d'insécurité après les récentes attaques terroristes. Jusqu'alors le Vieux continent était l'une des régions les moins affectées par la criminalité et la violence du monde.

    L'Europe ne compte que pour 10 % des 857,3 millions d'armes à feu détenues par des particuliers dans le monde, une proportion bien moindre que celles des Etats-Unis et de l'Amérique latine. Entre 2007 et 2017, cette détention a globalement augmenté de 32 %, montrent les travaux de l'institut de recherche genevois Small Arms Survey.

    Une détention qui progresse, en dépit des exigences élevées pour l'obtention des permis

    Toutefois, cette détention progresse très rapidement en Europe, en dépit des législations très strictes. Dans la plupart des pays européens, les permis de port d'armes ne sont délivrés qu'à des personnes dont on examine très scrupuleusement les antécédents, et qui doivent se soumettre à une certaine surveillance pour leurs sessions de tir, et à des tests réglementaires.

    De plus, en Belgique, en France et en Allemagne, la plupart des armes enregistrées ne peuvent être utilisées que dans des clubs de tir, et les permis pour les armes destinées à être utilisées dans d'autres contextes sont très difficiles à obtenir. Pour obtenir un permis de détention d'arme en Belgique, il faut passer des tests de tir et de théorie pendant quasiment une année, et se soumettre à des tests psychologiques.

    Mais désormais, on recense 44,5 millions d'armes non enregistrées en Europe, contre 34,2 millions d'armes enregistrées. Une grande partie de ces armes illégales proviennent d'anciennes zones de conflit, et en particulier d'ex-Yougoslavie ; une autre partie est achetée illégalement sur Internet. Un récent rapport de Rand Corp. affirme même que l'Europe est devenue le plus gros marché d'armes à feu du "dark web", et que les recettes issues de ces activités sont 5 fois plus importantes qu'aux Etats-Unis.

    La situation en Belgique

    En conséquence, les statistiques des polices de France, d'Allemagne et de Belgique font été d'une augmentation de la violence liée aux armes à feu depuis 2015. Nils Duquet, un chercheur de l'Institut flamand pour la Paix, indique que les armes à feu illégales sont souvent impliquées dans les braquages, tandis que l'on emploie plus volontiers leurs équivalentes légales pour les suicides, ou la violence domestique.

    Dans notre pays, on constate une forte hausse du nombre des adhésions aux clubs de tir, et du nombre des demandes de permis sur les 3 dernières années. Ces dernières ont presque doublé après les attentats terroristes de Paris et de Bruxelles. "C'est une indication claire des raisons qui motivent les gens à les acquérir", souligne M. Duquet. En Allemagne, le nombre d'armes enregistrées légalement a augmenté de près de 10 % en cinq ans, et on en recensait 6,1 millions en 2017. Entre 2012 et 2017, le nombre de permis pour le port d'armes destinées à être utilisées hors des clubs de tir a plus que triplé, pour atteindre 9285.

    De même, le nombre de permis accordés pour les armes à air comprimé, celles qui projettent des balles à blanc ou des gaz lacrymogènes, dont l'effet est en général dissuasif, mais non mortel, a presque doublé en 3 ans, et se montait à 557 560 à la fin de l'année 2017.

    https://fr.express.live/2019/01/09/toujours-plus-deuropeens-achetent-des-armes-les-belges-aussi

    RépondreSupprimer
  53. Les géoscientifiques d’UMass Amherst reconstituent le record du climat du Nord-Est 900 ans «révélateur»


    9 janvier 2019


    Juste une seule étude. Juste un seul endroit. Juste une seule technique. Importance à déterminer ~ ctm

    De EurekAlert! Lien vers l'étude et extraits ci-dessous communiqué de presse.

    Les géoscientifiques de l'UMass Amherst ont reconstruit le plus long record climatique enregistré dans le nord-est des États-Unis

    Université du Massachusetts à Amherst

    Les doctorants Daniel Miller, dans l'eau, avec Helen Habicht et Benjamin Keisling, manipulent deux pièges à sédiments recapturés dans un lac d'une profondeur inhabituelle dans le centre du Maine, où ils ont recueilli 136 échantillons de sédiments couvrant une période de 900 ans afin de reconstituer le plus long et le plus long record climatique de résolution pour le nord-est des États-Unis à ce jour. Crédit: UMass Amherst

    AMHERST, Massachusetts - Les géoscientifiques de l’Université du Massachusetts, Amherst, ont déployé une nouvelle technique pour la première fois dans la région. Ils ont ainsi reconstitué le record climatique le plus long et le plus lisible au nord-est des États-Unis. record de 900 ans dans le passé, bien au-delà de la date antérieure de 1850.

    Le premier auteur, Daniel Miller, avec Helen Habicht et Benjamin Keisling, a mené cette étude dans le cadre de leurs programmes de doctorat avec les conseillers Raymond Bradley et Isla Castañeda, professeurs en géosciences. Comme l'explique Miller, ils ont utilisé une méthode quantitative relativement nouvelle basée sur la présence de composés chimiques connus sous le nom de tétraéthers de dialkylglycérol et de glycérol ramifiés (GDGT ramifiés) trouvés dans les lacs, les sols, les rivières et les tourbières du monde. Les composés peuvent fournir un paléo-thermomètre terrestre indépendant qui évalue avec précision la variabilité passée de la température.

    Miller déclare: «C’est la première fois que nous utilisons ces composés pour reconstruire la température dans le nord-est, et le premier à cette résolution." Lui et ses collègues ont pu collecter un total de 136 échantillons couvrant une période de 900 ans, et beaucoup plus. que ce ne serait le cas avec des méthodes plus traditionnelles et d’autres endroits qui ne produisent généralement qu’un échantillon par 30 à 100 ans.

    Dans leurs résultats, Miller déclare: «Nous observons essentiellement un refroidissement presque total jusque dans les années 1900, ce qui correspond à d’autres paléo-records en Amérique du Nord. Nous voyons la période chaude médiévale dans la première partie et le petit âge glaciaire dans les années 1800. "Une observation inattendue était 10 cycles de température de 50 à 60 ans jamais vus dans des enregistrements du nord-est des États-Unis," ajoute-t-il. trouver et surprenant. Nous essayons de comprendre ce qui cause cela. Cela peut être dû à des changements dans l'oscillation nord-atlantique ou à d'autres phénomènes atmosphériques. Nous allons approfondir la question. "

    RépondreSupprimer

  54. Il ajoute: «Nous sommes très excités à ce sujet. Je pense que c'est une belle histoire de la façon dont les étudiants diplômés qui ont une idée prometteuse, s'ils ont suffisamment de soutien de la part de leurs conseillers, peuvent produire une étude avec des résultats vraiment révélateurs. "Des détails paraissent dans un récent numéro de l'Union européenne de géophysique. journal en ligne en libre accès, Climate of the Past.

    Les auteurs soulignent que les reconstructions paléo-température sont essentielles pour distinguer le changement climatique provoqué par l'homme de la variabilité naturelle, mais que les enregistrements de température historiques ne sont pas assez longs pour rendre compte de la variabilité antérieure à l'impact humain. En outre, l’utilisation d’échantillons conventionnels de pollen et de sédiments terrestres comme indicateurs indirects du climat peut refléter des paramètres de confusion plutôt que la température, tels que les précipitations, l’humidité, l’évapotranspiration et les modifications de la végétation.

    Par conséquent, les chercheurs soulignent que des enregistrements quantitatifs supplémentaires de paléo-température sont nécessaires pour évaluer avec précision les variations de température passées dans le nord-est des États-Unis. Un paléo-thermomètre terrestre indépendant reposant sur la mesure de deux sous-produits de processus réalisés dans des GDGT ramifiés dans des sédiments lacustres, une méthode introduite il y a deux décennies par des chercheurs aux Pays-Bas, offrait une alternative prometteuse, explique Miller.

    Les organismes sources ne sont pas connus pour les GDGT de branche, précise-t-il, mais on pense qu'ils sont en partie produits par Acidobacteria. «Ce sont des composés susceptibles d'être produits par différentes communautés d'algues et de bactéries dans la membrane ou la peau», note-t-il. «Tout comme pour les humains, la peau régule la température corporelle de l’organisme et ces composés changent en fonction de la température. Donc, si elles poussent en été, elles le reflètent et les composés sont différents de ceux produits en hiver. Nous enregistrons les composés pour obtenir les courbes de température. Nous avons constaté qu'il semble y avoir une énorme floraison de ces organismes à l'automne. Après leur mort, ils s’installent au fond du lac. Nous pensons que c’est principalement une température de chute que nous détectons. "

    Pour ce travail, Miller et ses collègues ont construit de grands pièges à sédiments en plastique et les ont déployés à environ 10 pieds sous la surface d'un petit lac de 106 pieds de profondeur dans le centre du Maine en mai 2014. Ils ont ensuite plongé pour ramasser une bouteille de captage dans la bas de chaque piège tous les mois en juin, juillet, août et septembre, puis en mai 2015.

    Miller dit: «Ce lac est très profond pour sa petite superficie, avec des versants très escarpés. Il ne semble pas y avoir beaucoup de mélange de couches d’eau par les vents de surface. Nous pensons que cela a contribué à préserver une couche d'eau de fond sans oxygène toute l'année, appelée anoxie, qui contribue à la préservation des couches annuelles dans les sédiments au fond du lac. Il est rare qu’un lac ait des lignes aussi fines et fines qui représentent les dépôts annuels. Il suffit donc de compter les lignes pour compter les années. Nous avons revérifié nos résultats avec la datation au radiocarbone et d'autres méthodes, et il s'est avéré que la reconstruction du relevé de température de cette manière a été une réussite. ”

    RépondreSupprimer
  55. Miller et ses collègues disent que ce projet a bénéficié d'un soutien considérable de nombreux milieux, y compris de la UMass Amherst Alumni Association, qui soutient le travail de terrain des étudiants et la collecte de données dans le Maine; le département de géologie du Bates College; financement de la US Geological Survey; et à UMass Amherst, des équipements de laboratoire de biogéochimie sophistiqués et le prix commémoratif Joe Hartshorn du département de géosciences, ainsi qu'une autre assistance fournie par le centre scientifique sur l'adaptation au climat du nord-est du climat.

    Les chercheurs ont conclu que cette première reconstruction paléo-température associée aux connaissances spécifiques du site de Basin Pond «informe notre compréhension de la variabilité climatique dans le nord-est des États-Unis au-delà de l'ère de l'influence humaine» et «contribue à notre compréhension de la production et du devenir des brGDGT ”Dans les systèmes lacustres.

    ###

    Le document est en accès libre et peut être trouvé ici.

    Abstrait

    Les reconstructions de paléotempérature sont essentielles pour distinguer le changement climatique anthropique de la variabilité naturelle. Une méthode émergente en paléolimnologie consiste à utiliser des tétraéthers de dialkylglycérol (brGDGT) de glycérol branchés dans les sédiments pour reconstruire la température, mais leur application est entravée par une compréhension limitée de leurs sources, de leur production saisonnière et de leur transport. Nous rapportons ici les mesures résolues saisonnièrement de la production de brGDGT dans la colonne d'eau, dans les sols des captages et dans un noyau de sédiments de Basin Pond, un petit lac intérieur profond situé dans le Maine, aux États-Unis. Nous trouvons des distributions de brGDGT similaires dans les échantillons de la colonne d’eau et des sédiments lacustres, mais les sols des bassins versants présentent des distributions distinctes de brGDGT suggérant que (1) des brGDGT sont produites dans le lac et (2) cette production in situ domine le signal sédimentaire en aval. Les mesures résolues en profondeur selon la saison indiquent que la majeure partie de la production de brGDGT a lieu à la fin de l’automne et à des profondeurs intermédiaires (18 à 30 µm) dans la colonne d’eau. Nous utilisons ces observations pour aider à interpréter une reconstruction de la température à base de brGDGT de Basin Pond couvrant les 900 dernières années. Cet enregistrement présente des tendances similaires à un enregistrement de pollen du même site, ainsi qu’aux synthèses régionales et mondiales des températures terrestres au cours du dernier millénaire. Toutefois, l’enregistrement de la température dans le bassin montre une variabilité de fréquence plus élevée que celle précédemment enregistrée par de telles archives dans le nord-est des États-Unis, potentiellement attribuée à l’oscillation nord-atlantique et à l’activité volcanique ou solaire. Cette première construction paléo-centenaire multicentenaire de cette région à base de brGDGT contribue à notre compréhension de la production et du devenir des brGDGT dans les systèmes lacustres.

    RépondreSupprimer
  56. 6. Conclusions

    Nous trouvons des preuves de la production in situ, biaisée de manière saisonnière, de tétraéthers de dialkylglycérol et de glycérol ramifiés (brGDGT) dans un lac du centre du Maine, dans le nord-est des États-Unis. Les BrGDGT sont principalement produits en septembre à Basin Pond et leurs flux descendants dans la colonne d’eau atteignent un maximum à 30 µm de profondeur. Une reconstruction basée sur le brGDGT révèle des changements climatiques progressifs et transitoires au cours des 900 dernières années et enregistre des événements de refroidissement et de réchauffement corrélés à d'autres enregistrements de l'hémisphère nord et aux indices NAO et AMO. Ceci suggère que le climat intérieur du Maine est sensible au forçage climatique hémisphérique, ainsi qu'aux changements dans les régimes de pression atmosphérique régionaux et aux températures de surface de la mer de l'Atlantique Nord. Notre nouvelle reconstruction de la température MBT'5ME, appuyée par un enregistrement de pollen du même site, révèle une tendance de refroidissement marquée de 1100 à 1900 ap. J.-C. dans cette région. La comparaison avec les enregistrements hydroclimatiques régionaux suggère que malgré les conditions de plus en plus fraîches et humides qui ont persisté à Basin Pond au cours des 900 dernières années, l’activité des incendies a augmenté. Bien que l'activité récente des incendies soit probablement provoquée par des facteurs anthropiques (c.-à-d. Via un changement d'affectation des terres), nos résultats impliquent une relation indépendante entre le climat et la survenue d'incendies dans le nord-est des États-Unis pendant la période d'étude. Ainsi, la reconstruction de la paléotempérature présentée ici, associée aux connaissances spécifiques du site de Basin Pond, informe notre compréhension de la variabilité climatique dans le nord-est des États-Unis au-delà de l’ère de l’influence humaine.

    https://wattsupwiththat.com/2019/01/09/umass-amherst-geoscientists-reconstruct-eye-opening-900-year-northeast-climate-record/

    RépondreSupprimer