La police anti-émeute française déploie des armes semi-automatiques contre des gilets jaunes alors que Macron perd le contrôle de son pays
par Tyler Durden Mar., 15/01/2019 - 02:45
La police anti-émeute française a été photographiée brandissant des fusils semi-automatiques Heckler & Koch G36 avec des chargeurs de 30 cartouches près de l'Arc de Triomphe à Paris samedi après-midi, rapporte le Daily Mail.
La police anti-émeute française brandit le fusil semi-automatique H & K G36
Le déploiement de fusils munis vraisemblablement de munitions réelles, visibles dans le magazine, est une escalade intimidante alors que le président Emmanuel Macron continue de perdre son emprise sur la France après neuf semaines de manifestations à l'échelle nationale organisées par le mouvement Gilet Jaunes.
Le Gilet Jaunes a commencé comme une manifestation contre une taxe sur les carburants liée au changement climatique, qui s'est rapidement transformée en une manifestation antigouvernementale contre l'administration Macron et les taxes les plus élevées au monde. Nous sommes certains que la France qui envoie 1 milliard d'euros pour reconstruire l'Irak aidera à les calmer.
Gilles Caron, manifestant du Gilet Jaune, a déclaré au Mail "Le SRC avec les armes à feu portait un casque anti-émeute et une armure; ils n'étaient pas une unité spécialisée dans les armes à feu", ajoutant: "Leur travail consistait simplement à nous menacer avec des armes mortelles d'une manière très troublant. Nous méritons quelques explications."
Un porte-parole de la police nationale française a confirmé que les CRS étaient équipés de H & K G36 samedi, mais qu’ils ne discuteraient pas de leur utilisation opérationnelle "pour des raisons de sécurité".
Un G36 a été volé à l'intérieur d'un fourgon de police lors d'une manifestation similaire organisée par l'Arc de Triomphe le 1 er décembre sous le gilet jaune.
Un certain nombre de véhicules appartenant à la 21e Compagnie d’intervention de la préfecture de Paris ont été pris d'assaut, laissant supposer qu'il s'agissait d'un vol opportuniste lors d'une journée de violences intenses, au cours de laquelle l'Arc de Triomphe a été vandalisé. -Courrier quotidien
L'ancien ministre conservateur français Luc Ferry a appelé à l'utilisation de cartouches à balles réelles contre les "voyous" de Yellow Vest, qui "frappent la police", comme cet ancien boxeur poids lourd, Christophe Dettinger, âgé de 37 ans, qui a été arrêté Officiers de police français.
Ferry - philosophe à plein temps maintenant, a déclaré: "Ce que je ne comprends pas, c’est que nous ne donnons pas les moyens à la police de mettre fin à cette violence." Quand on lui proposa de penser que les armes à feu risquaient de faire couler le sang, Ferry dit: "Et alors ? Ecoutez, franchement, quand vous voyez des types frapper un policier malheureux au sol, ils doivent utiliser leurs armes une bonne fois pour toutes ! assez."
NON, ce n'est PAS un film de science-fiction ou montage amateur mais bien LA réalité !! Des armes réelles sont déployées pour déchiqueter des millions de français qui osent manifester contre la dictature !
Le soutien des Français aux Gilets jaunes en forte hausse, selon un sondage
12:20 15.01.2019
Un sondage Elabe, réalisé pour BFM TV, révèle qu’après un léger recul la semaine dernière, l’approbation (soutien et sympathie) à l’égard de la mobilisation des Gilets jaunes rebondit de 7 points, à 67%. Le soutien à lui seul est en hausse de 5 points. Une majorité souhaite que le mouvement se poursuive.
Selon les résultats d'un sondage Elabe, près de neuf semaines après le début de la mobilisation des Gilets jaunes, deux tiers des Français continuent de l'approuver. Dans le détail, elle est soutenue par 36 % des Français (+5 points par rapport au 9 janvier) et suscite la sympathie de 31 % d'entre eux (+2 points). 13% (-2 points) y sont opposés, 12 % (-4 points) y sont hostiles et enfin 8 % (-1 point) y sont indifférents.
L'étude indique que l'approbation (soutien et sympathie) est majoritaire auprès de l'ensemble des catégories sociales de la population. En revanche, d'un point de vue politique, elle est majoritaire auprès des sympathisants de Marine Le Pen (81 %, stable), de Jean-Luc Mélenchon (88%, +10 points), des abstentionnistes (71%, +6 points) et de François Fillon (52 %, +13 points), mais se révèle minoritaire auprès des soutiens d'Emmanuel Macron (40 %, +9 points).
Quant à la poursuite de la mobilisation pendant la tenue du «grand débat national», les Français sont divisés: 54 % estiment que la mobilisation doit se poursuivre malgré tout (+3 points en une semaine), alors que 45 % pensent qu'elle doit s'arrêter (-4 points), 1 % restant sans opinion (+1 point).
Les partisans de Jean-Luc Mélenchon (73%) et de Marine Le Pen (69%) estiment que le mouvement doit se poursuivre. Leur point de vue est partagé par 63% des abstentionnistes.
À l'inverse, 75 % des électeurs d'Emmanuel Macron souhaitent que la mobilisation s'arrête, tout comme 61 % des personnes ayant voté François Fillon en 2017.
Sondage inventé pour et par BFM TV, cherchant à s'approprier l'information (du 100 % des français contre la dictature) au travers d'un référendum lunatique dont il en rejette le soutien !
LES GILETS JAUNES ONT DÉJÀ PERDU 13 YEUX À CAUSE DES FLASH-BALLS
Après deux mois, le bilan chez les gilets jaunes est de près de 100 blessés graves. A Bordeaux, un homme est dans le coma. Des vidéos dénoncent.
Depuis bientôt deux mois, l'affrontement entre les forces de l'ordre et les gilets jaunes a blessé des milliers de personnes de part et d'autres. Certains en garderont des séquelles à vie.
PAR ERIC FELLEY 15.01.2019, 09h54
Depuis le début des manifestations, le 17 novembre dernier, les gilets jaunes ont payé un lourd tribu face aux forces de l'ordre. Le service CheckNews du quotidien «Libération» tient le compte des blessés graves. Après l'acte IX du 12 janvier, onze nouveaux cas se sont ajoutés à une liste qui compte désormais 93 blessés graves (dont 10 femmes). 68 personnes ont été touchées par des tirs de lanceur de balle de défense, les flash-balls, notamment à la tête. Treize personnes ont ainsi définitivement perdu un œil, plusieurs autres ont eu une main arrachée. Enfin on recense un décès, celui d'une octogénaire marseillaise décédée d'avoir reçu une grenade lacrymogène en plein visage.
Des bouts de grenade
Pour ce triste décompte, la notion de «blessé grave» concerne les blessures de gravités différentes. ChekNews a retenu «les membres arrachés, les organes ayant perdu leur fonction principale, les fractures, les pieds et jambes incrustés de bouts de grenades, les brûlures graves, mais aussi toutes plaies ouvertes au niveau de la tête.»
Par contre les hématomes causés par des flash-balls sur le corps (parfois énormes), des coups de matraques ou des blessures diverses n'ont pas été comptabilisées. On parle de 2000 à 3000 blessés légers. En face, les forces de l'ordre estiment à 1050 gendarmes, policiers et pompiers blessés depuis qu'ils se battent dans les rues.
Légitime défense ?
Cette violence pourrait bien faire un deuxième mort du côté de Bordeaux. Samedi, Olivier, un manifestant de 47 ans, a été touché à la tête par un tir de flash-ball. Il est aujourd'hui dans le coma. Les défenseurs des gilets jaunes dénoncent la façon dont cet homme a été atteint dans son dos alors qu'il partait dans une rue. Deux vidéos montrent effectivement la scène sous deux angles qui attestent qu'au moment d'être visé, l'homme s'enfuyait.
La femme d’Olivier a déclaré vouloir porter plainte contre les forces de l’ordre. Contactée par «Libération», la préfecture de Gironde, a justifié l'usage du flash-ball par les forces de l'ordre pour contrer des gilets jaunes qui tentaient «de casser les vitrines de l’Apple store». Le parquet, cité par Libération, a expliqué le dépôt d'une plainte, non pas contre la police, mais pour «tentatives de vol avec dégradation.»
Ces deux vidéos sont largement partagées sur les réseaux sociaux français pour dénoncer la façon dont les forces de l'ordre ont tiré dans le dos d'un homme. (Le Matin)
CÔTE D'IVOIRE - GBAGBO ACQUITTÉ DE CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ
La Cour pénale internationale (CPI) ordonne la remise en liberté immédiate de l'ex-président ivoirien et de l'ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes Charles Blé Goudé.
15.01.2019, 11h42
«La Chambre fait droit aux demandes d'acquittement présentées par Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé (ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, fidèles à Laurent Gbagbo) concernant l'ensemble des charges» retenues contre eux. Elle «ordonne la mise en liberté immédiate des deux accusés», a déclaré le juge président Cuno Tarfusser.
Les deux hommes se sont pris dans les bras en entendant les mots du juge, sous les applaudissements de leurs sympathisants présents dans la tribune publique de la salle d'audience.
Plus de 3000 morts en cinq mois
Premier ancien chef d'État à avoir été remis à la Cour, Laurent Gbagbo, 73 ans, était jugé pour des crimes commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l'actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3000 morts en cinq mois.
La mise en liberté des deux accusés est suspendue jusqu'à mercredi afin de laisser le temps à l'accusation de répondre à la décision historique rendue par la CPI. Ils étaient tous deux accusés de quatre chefs de crimes contre l'humanité: meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont toujours plaidé non coupable.
Nouveau camouflet pour la CPI
La décision des juges est un nouveau camouflet pour la CPI. Les tentatives précédentes de la Cour afin de juger des personnalités politiques de haut rang - la plupart en Afrique - ont toutes rencontré des obstacles.
L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba avait été acquitté à la surprise générale en appel en juin 2018. Il avait d'abord été condamné à 18 ans de prison pour des crimes commis par sa milice en Centrafrique entre 2002 et 2003. (ats/nxp)
par Tyler Durden Mar., 15/01/2019 - 05:00 Écrit par Charles Hugh Smith via le blog de OfTwoMinds,
Cet épuisement du modèle néo-colonial-néo-féodal était inévitable, de même que le déclin et la chute du projet européen d'intégration / exploitation.
Le fait qu'une monnaie unique, l'euro, romprait plutôt que d'unir l'Europe était compris bien avant l'introduction de l'euro comme monnaie légale le 1er janvier 2002. L'euro, monnaie de 19 des 28 États membres de l'Union européenne, n'est qu'un des diverses institutions qui unissent les nations membres de l’Union européenne, mais c’est le pivot de l’intégration financière présentée comme l’un des principaux avantages de l’adhésion à l’UE.
Le scepticisme quant aux avantages de l'adhésion à l'UE augmente, alors que les citoyens des pays membres s'interrogent sur la reddition de la souveraineté nationale avec une intensité renouvelée.
L’élite des technocrates au pouvoir dans l’UE tente de marginaliser les critiques populistes, nationalistes ou fascistes, ignorant la réalité désordonnée selon laquelle la source réelle de la tyrannie est sans doute les bureaucrates non élus de l’UE qui ont acquis des pouvoirs extraordinaires pour dépouiller les citoyens membres des libertés civiles (c'est-à-dire le droit à la dissidence) et d'un droit de vote politique significatif.
Comme je l'ai patiemment expliqué depuis 2012, la structure sous-jacente de l'UE est le néo-colonialisme, en particulier la néo-colonisation financière. Dépouillées de tout artifice, les institutions financières du noyau central de l’UE ont colonisé la périphérie de l’UE via l’euro et l’UE et ont imposé aux citoyens du noyau et de la périphérie un système modernisé de servage extractif.
Pour comprendre le modèle néocolonial de financiarisation, nous devons revenir au modèle classique du colonialisme. Dans l'ancien modèle du colonialisme, le pouvoir colonisateur a conquis ou coopté les élites du pouvoir de la région et a procédé à l'exploitation des ressources et du travail de la nouvelle colonie pour enrichir le noyau ou le centre, c'est-à-dire la nation impériale et ses élites dirigeantes.
Ce modèle traditionnel de colonialisme a été démantelé de force dans les années 1940-1960. Les anciennes colonies ont établi leur indépendance politique, un processus qui a diminué la richesse et le contrôle des anciennes puissances coloniales.
En réponse, les puissances financières mondiales ont cherché un contrôle financier plutôt que politique. C'est la dynamique clé du modèle néocolonial-financiarisation (24 mai 2012), qui substitue le pouvoir économique de la financiarisation (dette, effet de levier et spéculation) au pouvoir brut de la conquête et du contrôle politique.
La stratégie principale de la financiarisation est la suivante: étendre le crédit bon marché aux personnes ayant un accès limité au capital. Ceux qui ont un accès limité au capital avalent l'appât et acceptent volontiers des conditions onéreuses.
Ensuite, lorsque l'expansion du crédit atteint des niveaux impossibles à soutenir, les prêteurs exigent des garanties et / ou des concessions commerciales et financières favorables.
Ces tactiques ont été bien documentées dans des ouvrages tels que La doctrine du choc: La montée du capitalisme catastrophique et Les confessions d'un hit hit économique
Mais le pillage économique des anciennes colonies a des limites et, en conséquence, les puissances financières mondiales ont développé le modèle néocolonial, qui applique ces mêmes techniques à leur région d'origine.
Ainsi, la Grèce et les autres pays européens pauvres en capitaux ont été reconnus comme la périphérie pouvant être exploitée par le noyau, et l'euro était l'outil idéal pour exploiter les économies des pays qui n'auraient jamais pu générer de bulles de crédit / logement sans les grandes pointes ouvertes de crédit bon marché inondant leurs économies.
Dans le néocolonialisme, les forces de la financiarisation sont utilisées pour convaincre les élites locales et pour faire partie du noyau financier: les "coloniaux" périphériques empruntent de l'argent pour acheter les produits finis fabriqués dans les économies centrales, enrichissant les élites impériales avec A) les profits réalisés les biens aux débiteurs B) les intérêts créditeurs accordés aux colonies périphériques pour acheter les biens des économies centrales et "vivre gros", et C) le écrasement transactionnel d'actifs périphériques en voie de financiarisation tels que l'immobilier et la dette de l'État.
En substance, les banques françaises et allemandes ont colonisé les pays de la périphérie européenne via l'euro financiarisé, ce qui a permis une expansion massive de la dette et de la consommation dans les pays périphériques. Les banques et les exportateurs du noyau ont tiré d’énormes profits de la périphérie via cette expansion de la dette et de la consommation.
Les actifs et les revenus de la périphérie affluent vers le noyau en tant qu’intérêts sur les dettes privées et souveraines dues aux banques privées à centre monétaire du noyau.
Notez combien peu de "sauvetage" grec ont en réalité été destinés aux citoyens grecs et combien d’intérêts ont été versés aux puissances financières. Le noyau a dépouillé la Grèce de son indépendance politique et de son indépendance, tout comme les puissances coloniales du XIXe siècle ont privé leurs régions africaines et indo-asiatiques de revenus, d’avoirs et d’indépendance politique.
Ce n'est pas seulement la perfection du néo-colonialisme, mais aussi du néo-féodalisme. Les nations périphériques de l'UE sont en réalité les débiteurs néocoloniaux du noyau, et les contribuables des nations du noyau sont maintenant des serfs féodaux dont le travail est dévoué à la réalisation de tout système de financiarisation. ça va mal.
Le néocolonialisme profite à la fois à l'aristocratie financière du noyau central et aux oligarchies de la périphérie. Cela est démontré de manière convaincante dans l’essai intitulé «Méconnaissance des rares: comment les oligarques ont ruiné la Grèce».
L'UE a finalement atteint la phase finale du modèle néocolonial de financiarisation. Avec la financiarisation, il n'y a plus de marchés à exploiter, plus d'actifs à dépouiller, et les serfs (gilets jaunes) du noyau se lassent de se dépouiller au service de la kleptocratie européenne.
À ce stade, l’aristocratie financière est aux prises avec un dilemme insoluble: l’annulation des créances en souffrance annule également les flux d’actifs et de revenus, car chaque dette est l’actif et le flux de revenus du noyau dur. Lorsque tous ces actifs fantômes sont reconnus sans valeur, le système implose.
Cet épuisement du modèle néo-colonial-néo-féodal était inévitable, de même que le déclin et la chute du projet d'intégration / exploitation européenne.
L'Afrique du Sud a créé 100 postes de médecin réservés aux "Noirs" ... ne les remplit pas
par Tyler Durden Mar., 15/01/2019 - 04:15
Est-ce raciste ?
Le département de la santé sud-africain KwaZulu-Natal a étendu son programme de registraires en 2019 de 314 à 414, mais, selon une note de service divulguée, il visait à pourvoir les 100 nouveaux postes avec uniquement des candidats noirs.
Le porte-parole du ministère, Ncumisa Mafunda, a déclaré que le redressement historique était un impératif du gouvernement et qu'il était «la chose à faire, moralement et socialement, comme il se doit».
"L'Afrique du Sud, y compris le KwaZulu-Natal, reste une société inégale avec des possibilités limitées de développement personnel pour ceux qui ont été historiquement opprimés."
Cependant, le quota n'a pas été atteint et Mafunda a été forcée d'admettre - choc, horreur - des médecins non-noirs africains ...
«Après avoir rencontré des difficultés pour recruter des candidats africains noirs à ces postes, un écart a été recherché par le comptable et, sur un total de 77 postes de greffier, 21 postes seront proposés à des non-Africains noirs.»
Un porte-parole de l'Alliance démocratique - le principal parti de l'opposition au Congrès national africain, au pouvoir - a déclaré que toute politique était «une aberration de nos valeurs constitutionnelles et qu'elle était raciste».
"Toute forme ou tentative de réparation des injustices du passé doit garantir que nous restons attachés à ce que dit notre constitution ... Il ne doit y avoir aucune exclusion, en particulier en raison de la couleur de notre peau."
Comme le note RT, le quota échoué n'a pas été bien reçu sur Twitter, beaucoup l'appelant ouvertement raciste et contre-intuitif.
«Laissez-moi comprendre - faut-il pratiquer le racisme pour éradiquer le racisme ? Cela semble logique », a écrit un utilisateur sarcastique de Twitter.
Les tensions raciales en Afrique du Sud ont augmenté à la suite du projet de loi qui saisirait les terres, sans indemnité, des agriculteurs blancs. La proposition a été jugée nécessaire pour aider à corriger les années d'inégalité raciale dans le pays à la suite de l'apartheid.
par Tyler Durden Mar., 15/01/2019 - 03:30 Écrit par Soeren Kern via le Gatestone Institute,
"Aujourd’hui commence un voyage qui se poursuivra au cours des prochains mois pour une Europe différente, pour un changement de la Commission européenne, de politiques européennes, qui met au centre le droit à la vie, au travail, à la santé, à la sécurité, tout ce que les élites européennes , financé par [le milliardaire hongrois philanthrope George] Soros et représenté par Macron, nie ... "- Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien et ministre de l'Intérieur.
"Le président Macron et Mme Merkel ont exprimé leur frustration face à la montée du populisme et du nationalisme, et à la tergiversation de l'Europe face à des problèmes tels que le changement climatique et les migrations massives ..." - The Times.
"La seule certitude que j'ai des élections européennes est que les socialistes et les communistes seront toujours moins présents à Bruxelles - ils ont déjà fait assez de dégâts ..." - Matteo Salvini.
Lors d'une visite en Pologne le 9 janvier, le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a déclaré que les populistes italiens et polonais devraient déclencher un "printemps européen" et créer un "nouvel équilibre" pour remplacer l'influence de l'Allemagne et de la France au Parlement européen. Sur la photo: Salvini rencontre le ministre de l'Intérieur de la Pologne, Joachim Brudzinski, à Varsovie le 9 janvier.
Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, est à la tête d'un effort visant à créer une alliance populiste paneuropéenne afin de remettre en cause les institutions européennes et l'avenir de l'Union européenne. L’objectif est de récupérer la souveraineté des bureaucrates non élus à Bruxelles et de transférer les pouvoirs essentiels de l’UE dans les capitales nationales.
L'Allemagne et la France, gardiennes autoproclamées de la construction européenne, répondent à ce défi par un ambitieux contre-projet visant à faire de l'Union européenne une "puissance plus décisive sur la scène mondiale".
L'affrontement, qui menace de diviser l'Union européenne entre nationalistes eurosceptiques et mondialistes europhiles, s'intensifiera dans les semaines et les mois à venir, en prévision des élections du Parlement européen à la fin du mois de mai 2019.
Lors d'une visite à Varsovie le 9 janvier, Salvini, qui est aujourd'hui le plus puissant homme politique d'Italie, a déclaré que les populistes italiens et polonais devraient déclencher un "printemps européen" et créer un "nouvel équilibre" pour remplacer l'influence de l'Allemagne et de la France dans le monde. Parlement européen:
"L'Europe qui sera créée en juin sera différente de celle d'aujourd'hui, gérée par des bureaucrates. En Europe, on a toujours parlé d'un axe franco-allemand. Nous préparons un nouvel équilibre et une nouvelle énergie dans Un plan d’action commun insufflera à l’Europe un sang neuf, une force, une énergie nouvelle. La Pologne et l’Italie seront les protagonistes de ce nouveau printemps européen, de la renaissance des vraies valeurs européennes, avec moins de bureaucratie et plus de travail plus de famille et surtout plus de sécurité. "
Salvini tente de créer un nouveau bloc politique - baptisé "l'alliance des souverainistes" (alleanza di sovranisti) - qui intègre des nationalistes et des populistes de toute l'Europe pour contester les prochaines élections au Parlement européen. L'objectif est de réaffirmer la souveraineté nationale en modifiant la composition politique du Parlement européen et, par extension, de l'exécutif de l'UE, de la Commission européenne et, éventuellement, du Conseil européen, où les dirigeants nationaux prennent les décisions les plus importantes de l'UE.
Les membres du Parlement européen supranational s'organisent en groupes idéologiques comme dans les assemblées législatives nationales. Il existe actuellement huit groupes politiques au Parlement européen. Le plus important est le Parti populaire européen de centre-droit (dont l'union clé est l'Union chrétienne démocrate de la chancelière allemande Merkel), suivi de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates, du Groupe des conservateurs et des réformistes européens et de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ADLE). La récente décision du parti politique du président français Emmanuel Macron, En Marche, de rejoindre l'ADLE pourrait potentiellement en faire le deuxième plus grand bloc du Parlement européen, contre quatre actuellement, après les élections de mai.
En Pologne, Salvini a rencontré le Premier ministre Mateusz Morawiecki, le ministre de l'Intérieur Joachim Brudzinski et Jaroslaw Kaczynski, le puissant dirigeant du parti au pouvoir, le droit et la justice (PiS), qui fait actuellement partie du groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR). L'ECR risque de s'effondrer lorsque ses 18 membres du Parlement européen (Parti européen) conservateurs britanniques quittent leur poste après le Brexit; cela laisserait le PiS sans groupement au Parlement européen. Il est peu probable que le PiS rejoigne le Parti populaire européen car le principal parti d'opposition de la Pologne, la Plateforme civique, fait partie de ce groupe. En conséquence, le nouveau groupe dirigé par Salvini pourrait être une option attrayante pour le PiS.
Salvini a déjà convaincu les partis populistes français et néerlandais - le Rassemblement national de Marine Le Pen (anciennement connu sous le nom de Front national) et le Parti de la liberté de Geert Wilders - de s'y joindre. Si PiS et le parti de la liberté au pouvoir, l'Autriche, devaient adhérer, l'alliance eurosceptique de Salvini pourrait compter jusqu'à 150 députés. Cela en ferait le troisième groupe au Parlement européen et lui donnerait un pouvoir tangible pour influencer la législation de l'UE.
Le parti Fidesz (Alliance civique hongroise) du parti du Premier ministre hongrois Viktor Orbán continue de faire partie du Parti populaire européen, qui a résisté aux appels à l'expulsion d'Orbán pour ses opinions eurosceptiques et anti-immigration. Le porte-parole d'Orbán, Zoltan Kovacs, a salué le projet de Salvini de créer une alliance populiste:
"L'axe Varsovie-Rome est un grand développement auquel sont liés de grands espoirs. Je voudrais que l'Europe ait une force politique à la droite du PPE, un axe Rome-Varsovie, capable de gouverner, capable de prendre des responsabilités et de s'opposer à l'immigration . "
Orbán n'a toutefois pas voulu quitter le parti populaire européen. Certains observateurs ont postulé qu'il était enclin à rester au sein du PPE car, en tant que groupe le plus puissant du Parlement européen, il le protège des représailles de ses opposants pro-européens.
En tout état de cause, Salvini et Orbán se sont engagés à créer un "axe anti-immigration" visant à contrer les politiques d'immigration de l'Union européenne. Réunis à Milan le 28 août, Orbán et Salvini ont promis de collaborer avec l'Autriche et le groupe de Visegrad - République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie - pour s'opposer à un groupe pro-migratoire de pays de l'UE dirigé par le président français Macron.
Lors d'une conférence de presse conjointe, Salvini a déclaré:
"Aujourd’hui commence un voyage qui se poursuivra au cours des prochains mois pour une Europe différente, pour un changement de la Commission européenne, de politiques européennes, qui met au centre le droit à la vie, au travail, à la santé, à la sécurité, tout ce que les élites européennes , financé par [le milliardaire hongrois philanthrope George] Soros et représenté par Macron, nier.
"Nous sommes proches d'un tournant historique au niveau continental. Je m'étonne de la stupeur d'une gauche politique qui n'existe plus que pour défier les autres et pense que Milan ne devrait pas accueillir le président d'un pays européen, comme si la gauche avait le pouvoir de décider qui a le droit de parler et qui ne le veut pas - et ensuite ils se demandent pourquoi personne ne vote plus pour eux.
"Il s'agit de la première d'une longue série de réunions visant à changer les destins, non seulement de l'Italie et de la Hongrie, mais de l'ensemble du continent européen."
Orbán a ajouté:
"Des élections européennes auront bientôt lieu et beaucoup de choses doivent changer. Pour le moment, il existe deux camps en Europe: l'un est dirigé par Macron, qui soutient les migrations massives. L'autre est dirigé par des pays qui souhaitent protéger leurs frontières. Hongrie et l'Italie appartiennent à ces derniers.
"La Hongrie a montré que nous pouvions arrêter les migrants à terre. Salvini a montré que les migrants pouvaient être arrêtés en mer. Nous le remercions d'avoir protégé les frontières de l'Europe.
"Les migrants doivent être renvoyés dans leur pays. Bruxelles déclare que nous ne pouvons pas le faire. Ils ont également déclaré qu'il était impossible d'arrêter les migrants sur la terre ferme, mais nous l'avons fait.
"Salvini et moi, nous semblons partager le même destin. Il est mon héros."
L'Allemagne et la France ont relevé le défi en doublant l'intégration européenne. Le 10 janvier, le Times de Londres a annoncé que Merkel et Macron s'apprêtaient à signer le "Traité d'Aix-la-Chapelle" qui "annoncera une nouvelle ère d'intégration" en "forgeant des politiques de défense, des politiques étrangère et économique communes dans un" jumelage sans précédent ". "pacte considéré comme un prototype pour l'avenir de l'Union européenne". Selon le Times:
"Les régions situées de part et d'autre de la frontière franco-allemande seront encouragées à former des" Eurodistricts "réunissant des réseaux d'eau, d'électricité et de transports en commun. Berlin et Paris offriront des liquidités pour stimuler ces zones transfrontalières entreprises ou des projets environnementaux Certains responsables considèrent ces expériences comme une boîte de Pétri pour l’intégration de l’UE.
"Les deux pays feront pression pour que l'Allemagne obtienne un siège permanent au conseil de sécurité des Nations unies, aux côtés de la France, des Etats-Unis, de la Chine, de la Russie et de la Grande-Bretagne, alliés victorieux de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
"La France et l'Allemagne ont également l'intention de parler d'une seule voix à Bruxelles, en élaborant des positions communes avant les sommets de l'Union européenne afin de faire de ce bloc une puissance plus décisive sur la scène mondiale. Le traité est conçu pour signaler que la France et l'Allemagne défendent les valeurs du multilatéralisme à un moment où l'ordre libéral mondial est menacé.Le président Macron et Mme Merkel ont exprimé leur frustration face à la montée du populisme et du nationalisme et à l'afflux de l'Europe face à des problèmes tels que le changement climatique et la migration....
"Le bref document sera signé le 22 janvier à Aix-la-Chapelle, l'ancienne ville thermale allemande située près des frontières avec la Belgique et les Pays-Bas. Il doit être ratifié le même jour par les deux parlements nationaux.
"Son emplacement est chargé de symbolisme. Aix-la-Chapelle, connue sous le nom d'Aix-la-Chapelle en français, était la capitale impériale des Francs sous Charlemagne et a fait la navette entre l'Allemagne et la France à plusieurs reprises.
"Des extraits du nouveau traité d'Aix-la-Chapelle qui ont été divulgués décrivent" l'harmonisation "des réglementations commerciales et la coordination de la politique économique entre les États, guidées par un conseil d'experts conjoint.
"Le texte porte l'empreinte du désir de M. Macron d'utiliser le consensus franco-allemand pour inciter l'UE à s'affirmer davantage en tant que puissance mondiale.
"Les deux gouvernements conviendront d'organiser" des consultations régulières à tous les niveaux avant les grandes réunions européennes, en prenant soin d'établir des positions communes et de faire des déclarations communes. " "Ils se battront pour une politique étrangère et de défense commune forte et efficace et renforceront et approfondiront l'union économique et monétaire".
"Il jette les bases d'un conseil de défense et de sécurité franco-allemand qui ferait office de" groupe de pilotage politique ", chaque partie influençant les décisions de l'autre (...) Sur le plan militaire, le traité énonce l'ambition de former un" culture commune et déploiements communs "à l'étranger".
Le Traité d’Aix-la-Chapelle doit faire face à une opposition interne considérable dans les deux pays. En France, qui a été secouée par le mouvement de protestation du "gilet jaune", Marine Le Pen a qualifié le nouveau traité de "diktat" déséquilibré "venant d'Allemagne. Alexander Gauland, dirigeant du parti anti-migration de masse Alternative pour l'Allemagne, l'a décrit comme une "érosion de notre souveraineté nationale".
L'AfD est divisé sur son approche de Salvini. Alors que les hauts responsables de l'AfD ont félicité Salvini pour son soutien à la souveraineté nationale et son opposition à la migration de masse, Alice Weidel, dirigeante de l'AfD au Bundestag, a vivement critiqué la gestion financière du gouvernement italien:
"Rome a déjà accumulé près de 2 300 milliards d'euros de dette. Les riches Italiens ont depuis longtemps transféré leurs avoirs à l'étranger ....
"Lorsque l'UE a rejeté le projet de budget de l'Italie, le ministre de l'Intérieur, Salvini, a déclaré:" Personne ne retirera même un euro de ce budget, dans les poches des Italiens. " Il a apparemment oublié le fait que l'Italie aurait été insolvable il y a longtemps sans l'aide de l'UE. Comment pouvez-vous vendre aux Européens qu'à l'avenir 400 000 à 500 000 Italiens seront mis à la retraite anticipée et qu'un revenu minimum devrait également être prévu Ce sont les avantages d'un État social que d'autres États membres de l'UE n'osent rêver.
"Le patrimoine médian des ménages italiens est de 240 000 euros, contre 66 000 en Allemagne. L'Italie accorde l'amnistie aux fraudeurs, reconnaît à peine l'impôt sur la propriété et perçoit un impôt sur les successions ridicule. Elle repose plutôt sur la solidarité européenne. sur la Banque centrale européenne pour annuler la dette. L'Allemagne serait à nouveau un payeur. Ces Romains sont fous! "
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a accepté. Il a tweeté:
"Je ne comprends pas la proposition de budget que #Italie a soumise à #Bruxelles. Nous ne paierons certainement pas pour les promesses électorales #debts et populistes des autres.
"Au moins depuis la crise de # Grèce, il est clair que le surendettement est dangereux. De plus, les personnes socialement faibles et pauvres paient le prix fort pour cette politique. Nous avons donc mis fin à la politique de dette de l'Autriche et avons signalé excédent budgétaire à Bruxelles.
"Nous attendons donc du gouvernement italien qu'il se conforme aux règles existantes. Les critères de Maastricht s'appliquent à tous."
Salvini a d'abord promu l'idée d'un réseau paneuropéen de partis nationalistes en juillet 2018, après que son parti Lega ait formé un gouvernement de coalition avec son ancien rival, le Five Star Movement (M5S), un mouvement anti-établissement:
"Pour gagner, nous devions unir l'Italie, maintenant nous devrons unir l'Europe. Je songe à une Ligue des Ligues d'Europe, rassemblant tous les mouvements libres et souverains qui veulent défendre leur peuple et leurs frontières."
Salvini travaille actuellement sur un programme partagé en dix points qui n’a pas encore été complètement défini. Au cours d'une conférence de presse conjointe à Varsovie, Salvini a expliqué:
"J'ai proposé au dirigeant du PiS, Jaroslaw Kaczynski - et j'ai l'intention de le proposer à d'autres - un pacte pour l'Europe, un contrat avec des engagements spécifiques, une plate-forme en dix points inspirée du modèle du contrat que nous avons signé en Italie. Cet accord permettrait nous voulons surmonter les différences entre les partis et les traditions géographiques et culturelles. Je voudrais une alliance commune entre ceux qui veulent sauver l'Europe. Cet objectif doit être la priorité absolue du prochain Parlement européen ....
"Nous proposons un programme commun à proposer aux autres partis et peuples d'Europe fondé sur certains thèmes, tels que la croissance économique, la sécurité, la famille, les racines chrétiennes de l'Europe - des thèmes que certains à Bruxelles ont niés ...
"Nous avons entamé un voyage d'idées au sein d'un Parlement européen qui sera différent du duopole socialiste-centre-droit qui a toujours gouverné l'Europe (...) La seule certitude que j'ai des élections européennes est que les socialistes et les communistes soyez toujours moins à Bruxelles - ils ont déjà fait assez de dégâts ....
"Si nous voulons changer l'UE, nous devons être ambitieux - voir grand. Notre objectif est d'être présents dans tous les pays européens et de travailler avec d'autres forces souverainistes ... Je sais qu'il existe un intérêt dans de nombreux pays pour le changement. occasion historique: il est temps de remplacer l'axe franco-allemand par une alliance italo-polonaise. "
Il y a ceux qui écoutent le Peuple et ceux qui écoûtent la peau des fesses !
(...) "Des élections européennes auront bientôt lieu et beaucoup de choses doivent changer. Pour le moment, il existe deux camps en Europe: l'un est dirigé par Macron, qui soutient les migrations massives. L'autre est dirigé par des pays qui souhaitent protéger leurs frontières. Hongrie et l'Italie appartiennent à ces derniers.
"La Hongrie a montré que nous pouvions arrêter les migrants à terre. Salvini a montré que les migrants pouvaient être arrêtés en mer. Nous le remercions d'avoir protégé les frontières de l'Europe. (...)
'Des élections européennes auront bientôt lieu et beaucoup de choses doivent changer.' ??! Ah bon ! Des 'élections' ?? Mais au fait... QUI vote ? Le Peuple ou les dictateurs ?
RECORD - PRÈS DE 5 MÈTRES DE NEIGE PAR ENDROITS EN SUISSE
Dans certaines régions, il y a deux fois plus d'or blanc que d'habitude. Un petit garçon tombé d'un balcon doit la vie à ce record de neige.
15.01.2019, 09h34
La nuit dernière, entre 40 et 70 centimètres de neige fraîche sont à nouveau tombés par endroit en Suisse. Du coup, dans certains endroits, on enregistre désormais cinq mètres d'or blanc, du jamais vu. «C'est extraordinaire», souligne MeteoNews.
Ainsi à Arosa (GR), on estime que la couche de neige atteint désormais 2 mètres, un chiffre jamais atteint en 70 ans de mesures. Dans certaines régions, on enregistre même deux fois plus de flocons que d'habitude. Du coup, le danger d'avalanches reste très important. Il peut se déclencher des coulées spontanées de grande ampleur dans de nombreux endroits, selon 20 Minuten.
Enfant indemne après une chute
La neige a peut-être sauvé la vie d'un enfant de 4 ans et demi, tombé d'un balcon situé au troisième étage d'un immeuble à Näfels (GL). Le garçonnet est sorti indemne de sa chute d'environ sept mètres sur la pelouse enneigée.
L'accident est survenu lundi après-midi dans un immeuble locatif. Pour des raisons inconnues, l'enfant a grimpé sur la balustrade du balcon d'un appartement avant de perdre l'équilibre et de tomber au sol, trois étages plus bas. Le garçonnet était conscient après sa chute. Il a, tout de même, été héliporté à l'hôpital pour un contrôle. Il y a passé la nuit sous observation. Selon les premières analyses, le petit miraculé ne souffre d'aucune blessure, indique mardi la police glaronnaise.
Mort et trafic perturbé
Pour rappel, un homme est mort et au moins cinq autres ont été blessés dans les avalanches survenues depuis dimanche dans les Alpes suisses. Deux patrouilleurs occupés à des travaux de minage ont été emportés par une avalanche lundi à la mi-journée aux Porte du Soleil (VS). L'un d'eux, un Suisse de 24 ans habitant le Bas-Valais, est décédé. L'autre est indemne. Les deux hommes évoluaient dans le secteur des Crosets quand une coulée s'est déclenchée à 1970 mètres d'altitude.
En Valais toujours, deux skieurs ont été emportés par une vague blanche lundi sur le domaine skiable de Crans-Montana (VS). Ils évoluaient hors des pistes balisées. Ils ont pu se dégager par leurs propres moyens et ne souffrent d'aucune blessure. Une autre avalanche a été déclenchée par trois skieurs hors-piste lundi matin à Bellegarde (FR) et un homme a été enseveli. Là aussi, plus de peur que de mal: il a été dégagé par les secours et héliporté par la Rega vers un hôpital.
Plusieurs routes et des lignes de chemin de fer ont été fermées au trafic. La Vallée de Conches (VS) est inaccessible à partir de Niederwald, ni par le train ni par la route. Le Lötschental se trouve dans la même situation à cause de la fermeture de la route entre Steg et Goppenstein. L'accès au tunnel du Grand St-Bernard (VS/I) est interdit aux semi-remorques et poids-lourds avec remorque en raison de l'enneigement. (nxp)
Le dessalement produit plus de déchets toxiques que d'eau propre
14 janvier 2019 par Marlowe Hood
Chaque année, plus de 50 milliards de mètres cubes de saumure sont produits dans le monde.
Selon une première évaluation mondiale des déchets industriels du secteur, publiée lundi, plus de 16 000 usines de dessalement dispersées à travers le monde produisent beaucoup plus de boues toxiques que d'eau douce.
Pour chaque litre d'eau douce extraite de la mer ou des voies d'eau saumâtre, un litre et demi de boue salée, appelé saumure, est déversé directement dans l'océan ou le sol.
La substance super-salée est rendue encore plus toxique par les produits chimiques utilisés dans le processus de dessalement, ont rapporté des chercheurs dans la revue Science of the Total Environment.
Le cuivre et le chlore, par exemple, sont tous deux couramment utilisés.
La quantité de saumure produite chaque année dans le monde - plus de 50 milliards de mètres cubes - est suffisante pour couvrir l’État de Floride, ou d’Angleterre et du Pays de Galles réunis, dans une couche de boue salée de 30 centimètres (un pied), ont-ils calculés.
"Le monde produit moins d'eau dessalée que de saumure", a déclaré à l'AFP Manzoor Qadir, scientifique à l'Institut pour l'eau, l'environnement et la santé de l'Université des Nations Unies à Ontario, au Canada.
"La quasi-totalité de la saumure retourne dans l'environnement, principalement dans l'océan."
Tout ce supplément de sel augmente la température des eaux côtières et diminue le niveau d'oxygène, ce qui peut créer des "zones mortes".
"Il est difficile pour les organismes aquatiques de respirer dans ces conditions. Ils ont besoin d'O2 pour survivre", a déclaré Qadir.
Plus de la moitié de la saumure provient de quatre pays seulement: Arabie saoudite (22%), Émirats arabes unis (20,2%), Koweït (6%) et Qatar (5,8%).
L’Afrique du Nord, le moyen-orient et les petits États insulaires du Pacifique et d’autres dépourvus d’eau dépendent aussi beaucoup du dessalement pour fournir de l’eau potable, qui représente près des deux tiers de la consommation.
Le reste est utilisé dans l'industrie, comme agent de refroidissement dans la production d'énergie et dans l'agriculture.
Environ une personne sur quatre vit dans des régions où les ressources en eau sont insuffisantes pendant une partie de l'année et où un demi-milliard de personnes sont confrontées à une pénurie d'eau toute l'année, selon les Nations Unies. La pénurie d'eau
Depuis 2015, le Global Risk Report annuel du Forum économique mondial classe systématiquement les "crises de l'eau" parmi les menaces mondiales, au-delà des catastrophes naturelles, des migrations massives et des cyberattaques.
La pénurie d'eau est causée par de nombreux facteurs, à commencer par une population mondiale proche de huit milliards d'individus.
Plus de 90 % des usines de dessalement sont situées dans des économies riches
Les grandes rivières ne rejoignent plus la mer, les aquifères sont asséchés et la pollution souille l’eau au-dessus du sol et au-dessous.
Avec le changement climatique, la situation va s'aggraver. Selon le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), environ 7% de la population mondiale, soit un demi-milliard de personnes, aura 20% moins d'eau douce.
"La technologie de dessalement a profité à un grand nombre de personnes", a déclaré Qadir. "Mais nous ne pouvons pas ignorer la production de saumure, qui va devenir un problème encore plus important à l'avenir."
La technologie à l'échelle industrielle pour éliminer le sel de l'eau existe depuis les années 1960. En 1990, il y avait déjà 3 000 usines en activité dans le monde.
Selon les tendances actuelles, le secteur comptera au moins 17 500 usines d’ici à 2025, a déclaré Qadir, soulignant qu’une seule grande usine peut produire autant d’eau douce et de saumure que 200 ou 300 petites.
Plus de 90 % des usines de dessalement sont situées dans des économies riches. Cela reflète le fait que la technologie reste coûteuse, en particulier en coûts d'énergie.
Mais cela signifie également que les pays riches ont la capacité de développer des moyens d'éliminer la saumure toxique qui est moins nocive pour les environnements océanique et terrestre, a-t-il ajouté.
Certains projets pilotes ont même montré que la saumure modifiée peut augmenter les rendements de certaines espèces de poissons en aquaculture.
(...) Pour chaque litre d'eau douce extraite de la mer ou des voies d'eau saumâtre, un litre et demi de boue salée, appelé saumure, est déversé directement dans l'océan ou le sol (...)
HAHAHAHAHA ! Bêh ouais ! Si on prend de l'eau salée et qu'on enlève l'eau il reste... du sel !!! Cà alors ! HAHAHAHA ! et, précise le site-à-la-con, : est déversé directement dans l'océan ou le sol !!! Whoôôah ! Ils remettent le sel dans l'océan !! ou... au sol pour être mis en boites et vendu !!! Hahahahaha ! Dans l'océan ou sur Terre ? Le sel devrait être foutu en l'air ! Hahahahaha !
(...) Tout ce supplément de sel augmente la température des eaux côtières et diminue le niveau d'oxygène, ce qui peut créer des "zones mortes". (...)
'Tout ce supplément de sel' ?? D'où vient le sel ? de la lune ? Hahahaha ! Le sel serait susceptible de tuer les poissons ! C'est pourquoi il faut dessaler les morues ? Hahahaha !
EN DIRECT: Macron arrivé dans l’Eure, tensions entre gendarmes et Gilets jaunes (images)
15:20 15.01.2019
À Grand Bourgtheroulde, où Emmanuel Macron devrait arriver bientôt pour lancer le grand débat national, la gendarmerie et des Gilets jaunes se sont mobilisés ce mardi dans l'après-midi. Selon un journaliste du Point, une légère tension entre les Gilets jaunes a déjà été ressentie.
Tandis que la ville de Grand Bourgtheroulde, dans l'Eure, s'apprête à accueillir ce mardi le Président de la République pour l'ouverture du grand débat national en réponse aux revendications des Gilets jaunes, des gendarmes et des représentants du mouvement sont arrivés sur place. La tension est déjà montée «légèrement» entre des Gilets jaunes, ont indiqué des journalistes sur place.
Pour l'instant, il y a là une centaine de Gilets jaunes mobilisés, selon l'AFP.
«On n'est pas là pour casser. On veut montrer qu'on ne lâche pas. S'il va dans une autre commune, on y sera, on va faire la tournée avec lui», a déclaré à l'agence Nadège, venu de Chartres avec quatre autres Gilets jaunes.
Thierry-Paul Valette, venu de Paris, estime aussi «important symboliquement d'être là, c'est le premier jour du débat. Il faut montrer à Emmanuel Macron que même s'il veut nous écarter, on sera là comme une moule accrochée à son rocher».
Emmanuel Macron a proposé le grand débat national consacré à quatre sujets — la fiscalité, l'organisation de l'État, la transition écologique et la citoyenneté — en réponse au mouvement des Gilets jaunes qui agite la France depuis novembre 2018. Le grand débat débutera le 15 janvier pour se dérouler jusqu'au 15 mars.
Nouveaux messages 16:35 Un canon à eau a été déployé pour disperser les manifestants.
16:35 L'accueil du chef de l'État sur la route de Bourgtheroulde semble loin d'être chaleureux.
16:19 Dans les alentours de Grand Bourgtheroulde, les Gilets jaunes semblent de plus en plus nombreux, ainsi que les forces de l'ordre.
La police a eu recours au gaz lacrymogène pour disperser une foule de manifestants.
15:58 En même temps, une fois le débat lancé, l’ambiance s’est échauffé dans le centre-ville et à ses abords.
15:33 «Toutes les questions sont ouvertes», le grand débat avec les maires de Normandie est lancé: suivez le direct diffusé par l'Élysée
Ne voulant pas parler longtemps «car l'objectif c'est de vous entendre», Emmanuel Macron a qualifié le grand débat d'opportunité de «faire de ce que traverse la France une chance».
«Toutes les questions sont ouvertes», a-t-il déclaré, se disant prêt à «un échange libre» et annonçant une discussion «sans tabou».
15:25 Une foule de Gilets jaunes agenouillés devant les gendarmes alors que le grand débat est sur le point de commencer.
15:16 Emmanuel Macron arrive à Grand Bourgtheroulde
Attendu pour le lancement du grand débat national à 15h00, le Président est arrivé aux environs de 15h15, ce qui n'a pas échappé à l'attention des utilisateurs qui se lancent dans un jeu de mots. D'autres plaisantent sur l'arrivée «discrète» de M.Macron.
Avant d'entrer dans le gymnase où le grand débat a été programmé, M.Macron a salué les maires qui l'attendaient. Le premier à prendre la parole a été le maire de Grand Bourgtheroulde, Vincent Martin.
«Monsieur le Président de la République, bienvenue à Grand Bourgtheroulde», a-t-il affirmé, tenant à remettre à Emmanuel Macron un cahier de doléances.
15:14 Face aux cordons de gendarmes, les Gilets jaunes chantent la Marseillaise.
15:09 Les 600 maires normands attendent l’arrivée du Président de la République
Les 600 maires normands et parlementaires, dont la plupart portant leurs écharpes tricolores, se sont installés dans le gymnase où Emmanuel Macron devrait bientôt tenir une allocution.
15:05 La place de la mairie évacuée, des gaz lacrymogènes utilisés
Peu avant 15h00, la place de la maire était en train d'etre évacuée, les forces de l'ordre ont eu recours au gaz lacrymogènes.
14:53 À l'approche du grand débat et de l'arrivée de M.Macron, 23 arrêtés d'interdiction de manifester ont été pris dans ce département actuellement sous haute sécurité, a annoncé BFM TV. Pour renforcer la sécurité de la visite présidentielle ont été mobilisés, en plus des forces locales, 12 escadrons de gendarmerie mobile, d'une centaine de militaires chacun.
Le village de 3.700 habitants a été placé sous haute surveillance, un hécicoptère a survolé le secteur bouclé par les forces de l'ordre, où des journalistes et des Gilets jaunes se sont rassemblés, indique France Bleu.
Les forces de l'ordre sont présentes en nombre sur les routes de Grand Bourgtheroulde.
14:51 Bruno Le Maire arrive alors que le grand débat s'apprête à démarrer
Le ministre français de l'Économie est arrivé à Grand Bourgtheroulde, des maires viennent également participer à l'événement.
14:47 Une amende de 135 euros pour le port d'un gilet jaune
En plus des premières tensions qui commencent à se produire sur place, la gendarmerie a confirmé que toutes les personnes portant le gilet jaune étaient passibles d'une amende de 135 euros, relate France-Soir. La police sur place a reçu l'ordre d'exiger des gens de retirer leur gilet jaune qui est devenu le symbole de ce mouvement.
14:32 Anticipant de possibles troubles, plusieurs commerces de la ville ont fermé leurs portes ce mardi. Avec ou sans leurs gilets, des Gilets jaunes se sont amassés à l'entrée de Grand Bourgtheroulde.
Deux barrages de gendarmes filtraient les passages entre l'A13 et Bourgtheroulde distants d'une quinzaine de km, a constaté l'AFP. Selon un photographe de l'AFP, environ 150 Gilets jaunes étaient bloqués à un kilomètre du bourg.
14:29 Les premières tensions se sont produites à Grand Bourgtheroulde, ont constaté des journalistes sur place et des témoins.
14:17 Deux délégations des Gilets jaunes reçues par les autorités
Tandis que des représentants du mouvement ont été arrêtés par barrages de gendarmerie à l'approche de la ville, une délégation de cinq Gilets jaunes a été reçue par la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Emmanuelle Wargon dans la mairie de Bourgtheroulde.
Ensuite, une seconde délégation a été reçue, dont les images ont été diffusées en ligne.
Pourquoi Gbagbo n'est pas encore libre, malgré son acquittement par la CPI
15:48 15.01.2019 Safwene Grira
Bien que la CPI ait ordonné la libération immédiate de l'ex-président ivoirien, la question de son élargissement dépendra de l'issue d'une nouvelle audience, mercredi, au vu de la possibilité ouverte au procureur d'interjeter appel de la décision d'acquittement, a souligné à Sputnik le porte-parole de la CPI.
La Cour pénale internationale (CPI) a prononcé mardi à La Haye l'acquittement de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo inculpé depuis 2011 pour «crimes contre l'humanité».
Les juges de la 1ère chambre de la Cour pénale internationale ont «fait droit aux demandes d'acquittement» présentés par l'ancien président et par l'ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, également poursuivi pour «crimes contre l'humanité», et «ordonné leur libération immédiate».
Toutefois,
« l'acquittement n'est pas définitif puisque le procureur peut, entre temps, interjeter appel. La question de la mise en liberté de MM Gbagbo et Goudé a, d'ailleurs, été suspendue. C'est au terme d'une audience qui se tiendra, demain, qu'il sera décidé de cette question», a déclaré à Sputnik le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah.
L'acquittement de Laurent Gbagbo, 73 ans, intervient au terme de huit ans de détention, dont trois ans de procès, au cours desquelles plusieurs demandes de remise en liberté provisoire avaient été présentées, sans succès.
Les deux dirigeants ivoiriens devaient répondre de plusieurs chefs d'accusations sur fond de leur implication présumée dans les violences post-électorales de 2010-2011 en Côte d'Ivoire qui ont fait 3.000 morts.
MM. Gbagbo et Goudé pourraient avoir droit à une indemnisation, une décision qui demeure toutefois «à la discrétion de la CPI s'il y a eu erreur judiciaire grave et manifeste» et si une demande a été présentée dans ce sens par les anciens accusés, a encore souligné le porte-parole de la juridiction internationale.
La décision de la CPI, qui a provoqué des explosions de joie dans plusieurs villes ivoiriennes, intervient à moins de deux ans du prochain scrutin présidentiel auquel l'ex-rival de Gbagbo, le président Alassane Ouattara, ne se représentera pas.
Régulièrement accusés de cibler prioritairement des personnalités africaines, les juges de La Haye avaient rendu en juin 2018 une autre décision d'acquittement en faveur de l'ex-chef rebelle congolais Jean-Pierre Bemba.
Poursuivi pour «crimes de guerre» et «crimes contre l'humanité» en Centrafrique, Bemba a vu sa candidature à l'élection présidentielle de décembre 2018 invalidée par les autorités congolaises qui avaient excipé d'une première condamnation, par la CPI, pour subornation de témoins.
Des manifestations éclatent alors que le Zimbabwe possède maintenant l'essence la plus chère du monde
par Tyler Durden Mar., 15/01/2019 - 09:55
Le Zimbabwe est une nouvelle fois au bord de l’effondrement économique, se moquant de l’affirmation du président Emmerson Mnangagwa selon laquelle le pays est ouvert aux affaires.
Comme le rapporte Bloomberg, de nombreux magasins et usines ont fermé leurs portes à cause du manque de clients et ceux qui continuent à commercer sont prêts à marchander leurs prix pour obtenir des devises. Dans un magasin d'électroménager de la capitale, Harare, un vendeur chuchote qu'une machine à laver Whirlpool Corp. d'un prix d'environ 5 000 dollars, payée électroniquement, se vendra 1 500 dollars en espèces, tandis qu'une facture de 600 dollars est ramenée à 145 dollars. pour le paiement en billets d'un dollar.
Mais, comme le rapporte Tsvetana Paraskova de OilPrice.com, le Zimbabwe est sur une grève nationale de trois jours et des manifestations éclatent dans les rues après que le gouvernement du pays d'Afrique australe a doublé les prix de l'essence, faisant de l'essence vendue au Zimbabwe l'essence la plus chère du monde.
Le Zimbabwe traverse une crise économique et manque de devises étrangères, ce qui a entraîné des pénuries de combustible et de pain. De nombreuses entreprises ont cessé de travailler parce qu’elles ne peuvent pas importer de matières premières.
À la suite de l'hyperinflation de 2009, le Zimbabwe a aboli sa propre monnaie et utilise à la place le dollar américain et le rand sud-africain.
Mais la crise économique et les pénuries de devises ont poussé le gouvernement à dire au cours du week-end qu'il introduirait sa nouvelle monnaie dans les 12 prochains mois.
Cependant, la politique qui a véritablement déclenché des manifestations et des appels à l’écart national a été la forte augmentation du prix de l’essence au cours du week-end.
Selon le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa - qui a succédé au président de 38 ans Robert Mugabe en novembre 2017 - le doublement des prix de l’essence aiderait à atténuer les pénuries de carburant.
Dans un post sur sa page Facebook officielle, Mnangagwa a écrit dimanche:
«Suite au déficit actuel sur le marché des carburants, nous avons choisi d’agir et d’agir de manière décisive. La pénurie, imputable à la consommation accrue de carburant dans l'économie en croissance, et aux activités de monnaie illégales et de commerce de carburant illégales, est insoutenable et le gouvernement a décidé aujourd'hui des mesures suivantes:
Le prix à la pompe à essence est fixé à 3,11 dollars le litre pour le diesel et à 3,33 dollars le litre pour l’essence. ” Le prix de l’essence, 3,33 dollars le litre, est maintenant le plus élevé au monde.
Selon les données de GlobalPetrolprices.com, au 7 janvier 2019, le prix moyen de l’essence dans le monde était de 1,08 dollar le litre, soit 4,09 dollars le gallon. Avant la hausse des prix au Zimbabwe, l’essence la plus chère au monde était à Hong Kong, où un gallon d’essence coûtait 7,71 dollars.
Au Zimbabwe, les syndicats et la principale confédération des industries ont appelé à une grève de trois jours et ont affirmé que cela avait été un succès jusqu'à présent.
"Jusqu'à présent, la suspension a été efficace", a déclaré à Bloomberg, Peter Mutasa, président du Congrès des syndicats du Zimbabwe.
Dans un courrier adressé au ministère de l'Industrie, la Confédération des industries du Zimbabwe a déclaré que «la maison brûle», de nombreuses entreprises s'effondrant ou sur le point de s'effondrer en raison du manque de fonds en devises et du chaos économique.
Selon Bloomberg, voici ce à quoi les Zimbabwéens doivent faire face quotidiennement:
Le taux d'inflation officiel s'établit à 31%, bien au-dessous des niveaux de 2008, mais suffisamment élevé pour amener les consommateurs au marché noir ou importer leurs propres produits alimentaires et autres produits de première nécessité.
Les marchandises payées électroniquement coûtent jusqu'à quatre fois et demie plus cher que si l'argent était utilisé. Les détaillants ont eu recours à une politique de double prix et ont proposé des remises en espèces, ce qui a permis au gouvernement de ne pas se laisser menacer d’agir.
Les supermarchés ont cessé de vendre un certain nombre de produits et des ruptures de stock allant du pain au café sont monnaie courante. Zimvine, un groupe Facebook, est utilisé pour demander et partager des informations sur les endroits où trouver de la nourriture, du carburant et d’autres biens et sur la façon de contacter des avocats spécialisés en immigration.
Le responsable de la principale organisation du secteur du Zimbabwe a averti que de nombreuses entreprises qui continueraient à opérer fermeront leurs portes ce mois-ci en raison de la pénurie de devises.
Les autorités de la ville de Harare ont réduit l’enlèvement des ordures ménagères et d’autres services, car elles n’ont pas accès au diesel pour leurs camions.
Les médecins ont organisé une grève de six semaines pour exiger de meilleures conditions de travail et payer leurs salaires en espèces. Bien que l’action syndicale ait été annulée le 10 janvier, il pourrait falloir des mois pour éliminer les arriérés d’opérations.
Des enseignants et d’autres agents de l’État ont prévenu qu’ils utiliseraient des outils à moins que le gouvernement ne les paye en espèces.
Pas de gilet jaune ? Peut-être qu'ils ne peuvent pas se les payer ?
«Les Gilets jaunes sont en train de réussir là où Nuit debout a échoué»
18:29 15.01.2019 Fabien Buzzanca
Dans le sillage des Gilets jaunes sont nés les «stylos rouges». Comme leurs prédécesseurs, ces professeurs en colère veulent s’exprimer sans passer par l’habituel filtre des syndicats. Un début de convergence des luttes ? Sputnik France a interrogé des «stylos rouges», syndicalistes et spécialistes de l’éducation pour tenter d’y répondre.
Gilets jaunes, «gyros bleus», «stylos rouges»… Le vent de révolte qui souffle sur la France est décidément bien coloré. Et les derniers cités sont dans la position du mouvement qui monte. Comme les Gilets jaunes, ils sont nés sur Facebook. Et comme leurs prédécesseurs, ils sont bien décidés à se faire entendre sans passer par les circuits habituels. Créés le 12 décembre, les «stylos rouges» sont un collectif majoritairement composé de professeurs et regroupant déjà plus de 60.000 membres. Un chiffre impressionnant en à peine un mois quand on sait que le pays compte 880.000 enseignants. Augmentation des salaires, plus de moyens, revalorisation du métier d'enseignants… Les revendications sont nombreuses.
Déçus par les syndicats, ils veulent donner un souffle populaire à ce mouvement professionnel et envisagent de passer à l'action: occupation de locaux, rétention de bulletins de notes, incitation auprès des parents à ne plus emmener leurs enfants à l'école… Les propositions ont fusé lors de l'assemblée générale du mouvement qui s'est tenue le 9 janvier.
Pour le moment, un premier rassemblement a eu lieu le 12 janvier à proximité du lycée Henri-IV, établissement fréquenté jadis par un certain Emmanuel Macron. Un autre est prévu le 16 janvier devant le rectorat de Créteil avant une deuxième assemblée générale.
Après la fronde des Gilets jaunes et alors que certains membres des forces de l'ordre continuent de crier leur exaspération, voici que l'atmosphère qui règne dans le pays touche l'Éducation nationale ? Se dirige-t-on vers une convergence des luttes que certains appellent de leurs vœux ?
«Je suis surtout étonné que ça n'ait pas eu lieu plus tôt. Cela fait 20 ans que l'on dit que cela va péter d'ici 10 ans. Aujourd'hui, cela vient vraiment du peuple et c'est d'ailleurs précisément ce qui fait peur au gouvernement. Nous assistons depuis des années à un déclassement général de la plupart des métiers et les corps se mettent à se révolter les uns après les autres. Il en manque encore, je pense notamment aux médecins et pharmaciens. Je pense que l'on se dirige vers la convergence des luttes mais ceux qui tiennent les rênes vont tout faire pour l'empêcher. Elle se fera réellement le jour où les paysans défileront avec les fonctionnaires, la CGT avec les syndicats de petits commerçants et d'artisans et les taxis avec la SNCF. En somme, l'alliance du poujadisme avec la lutte des classes», analyse pour Sputnik France Rodolphe Dumouch, professeur agrégé de SVT et membre des «stylos rouges».
Pourtant, nous en sommes encore loin à en croire le communiqué de presse des «stylos rouges» daté du 14 janvier. S'ils disent se sentir «concernés par les problématiques qui ont poussé des milliers de citoyens à se constituer Gilets jaunes», ils rappellent que le mouvement des «stylos rouges» «ne se lie pas à eux» avant de souligner que leurs revendications sont «propres» à leur corps de métier: «Les Gilets jaunes est un mouvement citoyen, [nous] sommes un mouvement professionnel.»
Anthony*, professeur de mathématique en région parisienne se montre également pessimiste concernant la convergence des luttes. Il dit «n'avoir jamais cru à cette idée» et considérer que «"les gyros bleus " et les "stylos rouges ", pour l'instant, c'est des cacahuètes». Il croit plus en la réussite du mouvement qui a entraîné les suivants: les Gilets jaunes.
Albert-Jean Mougin, ancien vice-président du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC) pense quant à lui que l'affaire est loin d'être gagnée:
«Ce que je constate c'est qu'il y a une volonté chez certains Gilets jaunes de structurer une organisation politique à partir du mouvement. Mais l'on s'aperçoit que c'est le village gaulois tel que l'avait décrit Uderzo et Goscinny. Personne n'arrive à s'entendre pour faire émerger quelque chose. On assiste peut-être à une forme nouvelle de protestation permanente par la foule qui s'installe. Mais cela ne peut pas être une affaire durable. Le plus important, peut-être à travers le grand débat national, est de revenir à un exercice effectif de la démocratie et de la représentation. Mais pour cela, il faut que les Français reprennent confiance en ceux qui les dirigent. C'est d'ailleurs un phénomène qui n'est pas franco-français. D'autres pays ont le même problème. On le voit en Allemagne, en Angleterre etc.»
La défiance envers le politique semble être commune à la majorité des manifestants qui battent le pavé des rues de France depuis plusieurs semaines.
Mais Jean-Paul Brighelli, professeur, écrivain et spécialiste de l'école, pense que la division politique est encore présente parmi beaucoup des participants à ces mouvements sociaux: «Il y a trop d'aprioris de chaque côté. Il faudrait arriver à tout mettre sur la table et se dire: "Quelles sont les revendications communes à tous ?".» Selon lui, le clivage est entretenu:
«L'État arrive à diviser l'ensemble en faisant croire qu'il y a encore une gauche et une droite alors que la vraie séparation se fait sur un axe vertical entre une oligarchie qui se croit tout permis et une base qui est écrasée.»
Albert-Jean Mougin pense que le problème principal vient de la rupture de plus en plus consommée entre une large partie des citoyens et leurs élites:
«Le fait d'avoir inventé le terme de "classe politique" est très révélateur en soit et presque tragique. Cela signifie qu'à un moment donné s'est créé un groupe élu mais totalement à part du peuple. Alors qu'il n'est pas fait pour cela. C'est le problème des démocraties occidentales actuelles dont les assises sont issues des deux guerres. Elles sont actuellement mises à mal à la face du monde. Il faut un véritable débat profond dans notre pays qui permette une restauration du politique comme j'espère une restauration de l'école.»
Une perte de confiance dans le gouvernement comme base commune mais des dissensions politiques qui resteraient bien réelles. Se dirige-t-on vers un pourrissement de la situation ? C'est l'avis de Jean-Paul Brighelli:
«Comme c'est bloqué du côté politique, il reste le risque que cela se passe dans la rue. Beaucoup condamnent la violence mais comme disait Mao Zedong: "La révolution n'est pas un dîner de gala, c'est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre". Je ne le souhaite bien évidemment pas. Et de toute façon ce n'est qu'une conjecture. Ces mouvements sont informes et le pouvoir compte sur ses forces de l'ordre et une justice qui se substitue globalement aux forces de l'ordre actuellement. Je pense que la situation va pourrir jusqu'aux élections européennes et nous y verrons ensuite un peu plus clair.»
Pierre Chantelot, secrétaire national du syndicat SNESUP-FSU est un peu plus optimiste quant à une possible convergence des luttes:
«Gilets jaunes, "gyros bleus", "stylos rouges"… Pour le moment, cela fait un peu arc-en-ciel tout cela. Mais il ne faut pas sous-estimer le ras-le-bol des Français. Cela va forcément finir par converger et l'on commence déjà à le voir. C'est d'ailleurs réjouissant. Sur les ronds-points des Gilets jaunes l'on voit des retraités prendre le relais des actifs quand ces derniers travaillent, les gens parlent, échangent, créent beaucoup. Les Gilets jaunes sont en train de réussir là où Nuit debout a échoué. L'humain est au centre du débat. C'est très positif.»
Les Gilets jaunes visés par un fusil ARWEN 37 tirant des «bâtons cinétiques» ?
17:58 15.01.2019
Un internaute a publié sur les réseaux sociaux un tweet où il a cru remarquer un fusil ARWEN 37 lors d'une manifestation des Gilets jaunes pendant l'acte 9 à Nantes. Le fusil ARWEN est une arme utilisée notamment au Québec et Le Journal de Montréal avait indiqué que la cartouche projetée «peut causer de sérieuses blessures ou la mort».
Dans un message publié sur Twitter, un internaute aurait remarqué l'utilisation d'un ARWEN 37 lors de la mobilisation des Gilets jaunes pendant l'acte 9 à Nantes.
Un post publié dès juin 2016 sur Facebook par un internaute et repris par Nantes Révoltée laissait penser que le gouvernement français expérimenterait un fusil à barillet (multi-coups) de 37 mm à destination du maintien de l'ordre.
Le fusil ARWEN est une arme utilisée notamment au Québec. Or, selon Le Journal de Montréal, la cartouche projetée par une arme ARWEN 37 «peut causer de sérieuses blessures ou la mort». Le quotidien précise que l'information vient de la fiche de spécifications de ce produit et que cette dernière contient un avertissement: ce produit «doit être utilisé uniquement par les membres des forces de l'ordre autorisés et formés» pour le faire, et qu'il doit être manipulé, entreposé et utilisé avec la plus grande prudence.
Au Québec, plusieurs personnes ont été blessées avec cette arme, avait précédemment noté Le Journal de Montréal, indiquant que ces armes projettent des balles de plastique, aussi appelées «bâtons cinétiques», à une vitesse pouvant atteindre 266 km/h et que l'agent, lorsqu'il y a recours, doit éviter de viser certaines parties du corps, dont la tête et la colonne cervicale, sans quoi les projectiles peuvent être mortels.
Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.
Le Anti Riot Weapon ENfield 37, ou ARWEN 37, est une arme non létale de type lance-grenades. Elle lance des projectiles de 37 mm et possède un barillet de cinq coups. Le ARWEN 37 est généralement utilisé comme arme anti-émeute.
Utilisé par : British Army Fabricant : Royal Small Arms Factory Poids : 3.1 kg Canon : 310 mm Pays d'origine : United Kingdom Calibre : 37 mm
FRANCE - UN «GILET JAUNE» VIOLENTE LA POLICE: 8 MOIS DE PRISON
Le tribunal de Valence a sanctionné mardi un «gilet jaune», auteur de violences contre des policiers lors d'une manif.
15.01.2019, 19h18
Un «gilet jaune» a été condamné à huit mois de prison ferme mardi pour avoir participé à des violences contre des policiers lors d'une manifestation le 15 décembre à Montélimar (Drôme).
Le tribunal correctionnel de Valence a condamné ce salarié d'une trentaine d'années pour «violences avec arme» et «détention de produits incendiaires» après sa participation à des échauffourées pendant lesquelles les forces de l'ordre avaient été visées par des pierres et des feux d'artifice, a indiqué le parquet à l'AFP.
Le procureur avait requis 18 mois de prison ferme pour cet homme dont le casier judiciaire comptait déjà cinq condamnations. Non assortie de mandat de dépôt, sa peine devrait être aménagée.
A Lyon, onze personnes âgées de 19 à 56 ans, sur les douze entendues lundi soir en comparution immédiate, ont été condamnées à des peines allant jusqu'à sept mois de prison ferme pour des violences ou des jets de projectiles durant l'acte IX des «gilets jaunes» samedi dernier, a confirmé mardi le parquet de la ville.
Une seule a été relaxée. Aucun mandat de dépôt n'a été prononcé, mais huit manifestants sur les onze condamnés ont interdiction de manifester à Lyon durant six mois, a précisé cette source.
En tout, 20 manifestants avaient été placés en garde à vue «pour des faits de participation à un groupement en vue de commettre des violences et dégradations, port d'arme prohibé, violences et rébellion». (afp/nxp)
Une vidéo choquante montre un manifestant du pompier Yellow Vest, pompier, touché à l'arrière de la tête par la police française, le laissant gravement blessé au cerveau, alors que les manifestations contre Macron se poursuivent
Olivier Beziade, père de trois enfants, est dans le coma après le tournage à Bordeaux
L'incident de samedi, la 9ème semaine de manifestations anti-gouvernementales avec le gilet jaune
L'épouse de M. Beziade a déclaré que la police leur avait tiré dessus comme une lapine alors qu'une enquête est ouverte
Par PETER ALLEN POUR MAILONLINE 14h33 GMT, le 15 janvier 2019
Un pompier qui a rejoint le mouvement de protestation Yellow Vest en France est dans le coma après avoir été touché à la tête «comme un lapin» par un policier utilisant un pistolet à balle éclair controversé.
- voir clip de l'assassinat sur site -
Des images horribles montrent Olivier Beziade, père de trois enfants dans la trentaine, étendu par terre à Bordeaux samedi après avoir été touché par l'arrière.
Il porte l'un des gilets haute visibilité à l'origine du nom des gilets jaunes.
Olivier Beziade, père de trois enfants dans la trentaine, a reçu une balle dans la tête à Bordeaux samedi
M. Beziade, pompier volontaire, s'était rendu à Bordeaux samedi avec son épouse pour la neuvième série de manifestations contre le gilet jaune, après avoir été blessé par balle.
Les vidéos postées sur les médias sociaux montrent également que M. Beziade est traité par des médecins, la tête recouverte de sang.
M. Beziade a subi une "très grave lésion cérébrale" et se trouve actuellement dans un coma induit à l'hôpital, ont déclaré des membres de la famille.
Cela survient alors que la crise de la loi et de l'ordre qui affecte l'administration d'Emmanuel Macron s'intensifie et que le président inonde les rues françaises d'un nombre croissant de policiers armés.
Un manifestant au gilet jaune saigne après avoir été touché à la tête par la police
Des images choquantes montrent M. Beziade, blessé à la sueur, sur le trottoir, vêtu d'une veste de protection haute visibilité
L'épouse de M. Beziade, Cindy, a déclaré qu'il avait reçu une balle dans la tête 'comme un lapin' par un policier qui avait utilisé un pistolet à balle flash controversé.
Certains sont accusés de violence gratuite allant de l'administration de coups à la matraque à l'usage excessif d'armes chimiques, de grenades assourdissantes et de balles flash.
«Je suis furieux», a déclaré Cindy Beziade, l'épouse de M. Beziade. 'C'est inacceptable. Je ne le laisserai pas partir. Les images parlent d'elles-mêmes.'
Mme Beziade, également pompier volontaire, s'était rendue avec son hubsand à Bordeaux samedi depuis son domicile situé à Bazas, à proximité, pour participer à une «journée de la colère 9 face au gouvernement».
"La manifestation a été calme jusqu'à environ 16h30", a déclaré Mme Beziade à France Info. «J'étais avec mon mari rue Sainte-Catherine.
«Ensuite, il y a eu un peu de panique. Nous avons fait demi-tour pour éviter les émanations de gaz lacrymogène et pour rentrer chez nous. J'ai tourné le premier à droite, il a pris le premier tournant à gauche.
C'est à ce moment-là qu'un officier en civil est apparu dans un coin et a tiré une balle éclair sur M. Beziade.
La police a pour instruction de tirer bien en dessous de la tête, mais il y a eu de nombreux incidents où elle n'a pas réussi à le faire.
M. Beziade est maintenant dans un coma d'origine médicale et peut avoir des lésions cérébrales durables.
La fusillade de samedi a eu lieu près du Apple Store de la rue Sainte-Catherine à Bordeaux
Lorsque le coup de feu est tiré, un officier en uniforme peut également être vu en train de lancer une grenade paralysante en direction de M. Beziade.
«Ils nous ont tiré dessus comme des lapins», a déclaré Mme Beziade, qui a confirmé que son mari était dans le coma.
Le préfet de la police locale a ordonné une enquête approfondie, affirmant qu'un gang de vestes jaunes "tentait de pénétrer dans un magasin Apple situé à proximité" au moment de la fusillade.
Un commandant de la police à Toulon, sur la côte française de la France, fait également l'objet d'une enquête pour avoir battu à plusieurs reprises des manifestants du gilet jaune lors d'une manifestation.
Samedi, la police anti-émeute du CRS a été vue en train de brandir des armes semi-automatiques à balles réelles devant les manifestants de Yellow Vest à Paris pour la première fois.
Un autre "Jour 10" de manifestations est prévu samedi, M. Macron ne semblant apparemment pas en mesure de les arrêter, alors que les Gilets jaunes appellent à sa démission.
Les Sibériens gémissent il fait trop chaud pour les "cils" - parce qu'il fait -49°F! Une employée de magasin qui est devenue virale l'année dernière avec des cils gelés a déclaré que des températures plus élevées l'empêchaient de paraître
Anastasia Gruzdeva, 25 ans, déclare que les meilleures extensions de cils glacés ne sont disponibles qu'en dessous de -58F (-50°C)
Elle habite à Yakutsk, la ville la plus froide du monde, à 400 km au sud du cercle polaire arctique.
À -45 ° C, les enfants de moins de 11 ans manquent l'école, mais les plus âgés y vont jusqu'à -58 ° C.
Dmitry Voloshin vient de terminer un ultramarathon de 50 kilomètres en -76F (-60°)
Par STEWART POUR MAILONLINE 16h34 GMT, 15 janvier 2019
Alors que la Grande-Bretagne est mise en garde contre une nouvelle "Bête de l'Est" avec de la neige et des températures en chute libre, les habitants de la Sibérie se plaignent de la chaleur qui règne - à moins de 49F (-45 ° C).
Anastasia Gruzdeva, une employée de boutique de mariage âgée de 25 ans, s'est plainte de ne pas obtenir le même aspect naturel sur ses cils gelés que l'an dernier, alors qu'il faisait dix degrés de moins.
- voir photos sur site -
La photo de cette année a été prise le même jour qu'en 2018, mais les extensions de glace les plus impressionnantes ne sont qu'en dessous de moins 58F (-50C), a-t-elle déclaré.
Anastasia Gruzdeva, une employée de boutique de mariage âgée de 25 ans, est devenue virale l'an dernier avec sa photo de cils glacés (à gauche), mais dit que la photo de cette année (à droite) n'est pas aussi bonne car à moins 49F, il fait trop chaud
"Cet hiver est un peu" plus chaud ", les nouvelles photos ne peuvent donc pas être comparées à (l'année dernière)", a-t-elle déclaré, souhaitant "cinquante degrés de gelée" pour des "cils" parfaits.
Anastasia travaille dans un magasin de mariage à Yakoutsk, la ville la plus froide du monde, située à six fuseaux horaires à l'est de Moscou.
Anastasia dit que les cils congelés parfaits ne peuvent être obtenus qu'à moins 58F
Quelque 575 milles au nord-ouest d'Oymyakon, le village permanent le plus gelé de la planète, connu sous le nom de «pôle du froid» - le Moldave Dmitry Voloshin vient de terminer une course d'ultra-marathon de 50 kilomètres à une température de moins 76F (- 60°C).
On pense qu'il est le premier coureur à avoir atteint cette distance dans de telles conditions de manière indépendante, sans le soutien de médecins ou de sauveteurs. Il est aujourd'hui salué comme "le coureur le plus courageux sur Terre".
Une lecture a montré que les conditions de refroidissement des os semblaient encore plus froides - à moins 90F (67,8C).
«C'était comme aller dans l'espace, dit-il quelques instants après avoir fini. «Le gel est terrible, il n'y a pas assez d'oxygène. Horrible, ne le répète jamais.
Plus tard, il a déclaré: «Aucun équipement ne peut vous protéger d'un tel froid. Il était incroyablement difficile de respirer car mon masque était recouvert de glace et l'air ne passait tout simplement pas.
«Ce fut la course la plus difficile et la plus difficile de ma carrière. Le dernier kilomètre était le plus difficile. Je pouvais à peine voir et respirer. J'ai senti que mon énergie s'épuisait.
La photo virale 2018 d'Anastasia a commencé une tendance avec d'autres personnes postant des photos de leurs cils congelés sur les médias sociaux
Le coureur Dmitry Voloshin à Oymyakon, où il est devenu le premier homme à compléter une course de 50 km par des températures de moins 76F (-60 ° C).
«La seule chose qui me tenait en un seul morceau était la volonté lorsque vous vous ordonniez de ressentir de la douleur, mais pas d'en souffrir.
«J'ai eu des problèmes de vue pendant un certain temps après la course, mais la vision est maintenant revenue correctement.
"Mes jambes me font mal et mon visage était gelé, mais tout va bien, je me sens bien et heureux."
Le village affirme qu'une température de moins 96,2 ° F (-71,2 ° C) a été enregistrée en 1924.
Dmitry a déclaré que la glace recouvrant son masque rendait la respiration difficile, car l'air ne passait pas.
Yakutsk, la ville la plus froide du monde, s'étend sur six fuseaux horaires à l'est de Moscou et à 280 km au sud du cercle polaire arctique.
Aujourd'hui, à Yakutsk, la ville la plus froide du monde, les thermomètres étaient plus doux - à moins 49F (-45 ° C), mais suffisamment bas pour que les jeunes enfants de moins de 11 ans puissent rater l'école.
Mais les élèves du secondaire devaient encore assister aux cours. Ceux âgés de 12 à 14 ans ne prennent un jour de congé que si la température matinale tombe à moins -48 ° C (54 ° F).
Les étudiants plus âgés doivent assister aux cours sauf si le froid est de moins 45.5F (-50°C) ou moins. À titre de comparaison, la température en Grande-Bretagne n’a jamais été enregistrée en dessous de -30 ° C (34,4 ° F).
Une lecture a montré que les conditions de refroidissement des os pour la série de Dmitry étaient encore plus froides - à moins 67,8 ° C (-90 ° F).
Le Moldave Dmitry Voloshin vient de terminer une course "ultra-marathon" de 50 km à une température de -76 ° F (-60 ° C). Il a été salué aujourd'hui comme "le coureur le plus courageux sur Terre".
L’aéroport est resté ouvert et les travailleurs devraient arriver dans les bureaux. Pourtant, beaucoup pensent que le froid n’est plus ce qu’il était.
Kalinda a écrit: "Je me demande si nous sommes touchés par l'effet de serre ?" Boruh a écrit: «Les hivers étaient beaucoup plus froids.
«Quand j'étais petit, nous avons respiré avec soulagement lorsque la température a dépassé moins 50F (58F).
"Cela signifiait que nous étions enfin autorisés à jouer à l'extérieur."
par Tyler Durden Mer. 16/01/2019 - 00:05 Écrit par Therry Meyssan via le réseau Voltaire,
L'une des conséquences des extrémités successives du monde bipolaire et unipolaire est le rétablissement de projets coloniaux. L'un après l'autre, les Français, les Turcs et les Anglais ont déclaré publiquement le retour de leurs ambitions coloniales. Nous avons encore besoin de savoir quelle forme ils adopteront au 21ème siècle ...
L'empire français "confère" la civilisation
Depuis une décennie, nous révélons l'incongruité de la volonté française de rétablir son autorité sur ses anciennes colonies. Telle était la logique de la nomination de Bernard Kouchner par le président Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires étrangères. Kouchner a remplacé l’idée révolutionnaire française de «Déclaration des droits de l’homme et du citoyen» par la notion anglo-saxonne de «droits de l’homme». Plus tard, son ami le président François Hollande a déclaré, lors d'une conférence de presse en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, qu'il était temps de rétablir un mandat sur la Syrie. L’arrière petit-neveu de l’ambassadeur François George-Picot (de l’accord Sykes-Picot), l’ancien Président Valéry Giscard d’Estaing, en a parlé encore plus clairement. Cela devrait nous aider à mieux comprendre le désir du président Emmanuel Macron de poursuivre la guerre contre la Syrie sans les États-Unis.
Il y a toujours eu un «parti colonial» en France qui traverse tous les partis politiques et agit comme un lobby au service de la classe riche. Comme dans toutes les périodes où il devient difficile pour des capitalistes sans scrupules d'écraser la force de travail nationale, le mythe de la conquête coloniale refait surface. Si les «Gilets Jaunes» se révoltent, poursuivons avec «l'exploitation des hommes par d'autres hommes» sur le dos des Syriens.
Jadis, cette forme de domination cachait, selon les mots de Jules Ferry - sous les auspices de qui François Hollande consacrait son mandat de fils - derrière le devoir de «confier la civilisation». Aujourd'hui, il vise à protéger le peuple dont les élus sont qualifiés de «dictateurs».
La France n'est pas la seule ancienne puissance coloniale à agir de la sorte. La Turquie a rapidement suivi.
L'empire ottoman est fondé sur l'ignorance de ses sujets. Il a fermé des écoles dans le monde arabe.
Trois mois après la tentative d'assassinat et le coup d'État avorté de juillet 2016, le président Recep Tayyip Erdogan a prononcé son discours inaugural de l'université qui porte son nom (RTEÜ). Il a présenté une liste des ambitions de la République turque depuis sa création et de celles de son nouveau régime. Faisant explicitement référence au «Serment national» (Misak-i Millî) adopté par le Parlement ottoman le 12 février 1920, il justifia son irrédentisme.
Ce serment, qui a été à la base du passage de l’empire ottoman à la République turque, revendique le territoire situé au nord-est de la Grèce (Thrace occidentale et Dodécanèse), l’ensemble de Chypre, le nord de la Syrie (y compris Idlib , Alep et Al-Hasakah), et le nord de l'Irak (y compris Mossoul).
Actuellement, l'Empire en reconstitution occupe déjà le nord de Chypre (la pseudo «République turque de Chypre du Nord»), le nord-ouest de la Syrie et une petite partie de l'Irak. Pour toutes ces régions où la langue et la monnaie turques sont appliquées, des préfets («wali») ont été nommés et leurs bureaux sont situés dans le palais blanc d'Ankara.
L'empire britannique sur lequel le soleil ne se couche jamais
Le Royaume-Uni hésite depuis deux ans quant à son avenir après le Brexit.
Peu de temps après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, la première ministre Theresa May s'est rendue aux États-Unis. S'adressant aux représentants du parti républicain, elle a proposé de rétablir la direction anglo-saxonne du reste du monde. Mais le président Trump a été élu pour liquider ces rêves impériaux et non pour les partager.
Déçue, Theresa May s'est ensuite rendue en Chine afin de proposer au président Xi Jinping de partager le contrôle des échanges internationaux. La ville, a-t-elle dit, était prête à assurer la convertibilité des devises occidentales en yuans. Mais le président Xi n'avait pas été élu pour traiter avec une héritière du pouvoir qui avait démantelé son pays et imposé aux Chinois leur guerre de l'opium.
Theresa May a essayé une troisième version avec le Commonwealth. Certaines des anciennes colonies de la Couronne, comme l'Inde, connaissent aujourd'hui une forte croissance et pourraient devenir de précieux partenaires commerciaux. Symboliquement, l'héritier du trône, le prince héritier Charles, a été élevé à la présidence de cette association. Mme May a annoncé que nous nous dirigions vers une Grande-Bretagne.
Dans une interview accordée au Sunday Telegraph le 30 décembre 2018, le ministre britannique de la Défense, Gavin Williamson, a publié son analyse de la situation. Depuis le fiasco du canal de Suez en 1956, le Royaume-Uni a mis en œuvre une politique de décolonisation et a retiré ses troupes du reste du monde. Aujourd'hui, il ne conserve des bases militaires permanentes qu'à Gibraltar, Chypre, Diego Garcia et les «Falklands», pour donner à ces îles leur titre impérial. Au cours des 63 dernières années, Londres s’est orientée vers l’Union européenne, inventée par Winston Churchill, mais à laquelle, à l’origine, il n’avait jamais imaginé que l’Angleterre appartiendrait. Le Brexit «déchire cette politique». Désormais, «le Royaume-Uni est redevenu une puissance mondiale».
Londres envisage d'ouvrir deux bases militaires permanentes. Le premier sera probablement en Asie (Singapour ou Brunei) et le second en Amérique latine - très probablement en Guyane, afin de participer à la nouvelle étape de la stratégie de Rumsfeld-Cebrowski de destruction des régions du monde qui sont pas connecté à la mondialisation. Après les «Grands Lacs africains», le «Grand Moyen-Orient», c’est le temps du «bassin des Caraïbes». La guerre débutera probablement par une invasion du Venezuela par la Colombie (pro-américaine), le Brésil (pro-israélien) et la Guyana (pro-britannique).
* * *
Sans se soucier de la fluidité du discours des Français, les Anglais construisent un empire avec la collaboration de multinationales au service desquelles ils mettent leur armée. Ils divisaient le monde en deux parties, qui se résumaient ainsi: le souverain était le roi d’Angleterre (et donc soumis à la tradition politique ici) et l’empereur des Indes (autrement dit, soumis à la société privée East India Company autocrate illimité là-bas).
La décolonisation était un corollaire de la guerre froide. Il a été imposé aux États de l'Europe occidentale par le duopole des États-Unis et de l'URSS. Cela a eu lieu à l'époque du monde unipolaire, mais ne rencontre plus aucun obstacle depuis le retrait des États-Unis du «Grand Moyen-Orient».
Il est difficile de prévoir quelle forme prendra cette future colonisation. Il y a longtemps, cela a été rendu possible par les énormes différences de niveau d'éducation. Mais aujourd'hui ?
Oui mais, aujourd'hui ce n'est plus le 20 ème siécle ni ceux d'avant ! Rapport 2010: Il y a plus de 4 % de surdoués dans le monde ! Soit plus de 280 millions de têtes bien pleines dont les dictateurs ne peuvent en comprendre la complexité des neurones installés chez ceux-là !
par Tyler Durden Mar., 15/01/2019 - 20:45 Via le blog Zman,
Il n’a jamais été un temps où les gens normaux ignoraient que les médias étaient biaisés et orientés dans une direction prévisible. Pour chaque non-libéral dans les médias, il y avait au moins dix libéraux. Le rapport était probablement plus élevé, mais à l'époque, certains gauchers aimaient prétendre être des indépendants ou une troisième option.
Les médias investissaient beaucoup de temps à nier avoir un parti pris et un ordre du jour, mais les seules personnes qui les croyaient étaient de gauche, ce qui a eu l'effet étrange de confirmer qu'ils avaient un parti pris et un ordre du jour.
Le problème, c’est que les médias semblaient avoir un parti pris prévisible.
Dans les années 1980, par exemple, les journaux ont publié chaque semaine des articles sur la soi-disant crise des sans-abri. C’est à ce moment-là que nous avons cessé de les appeler des clochards pour prétendre que leur seul problème était le manque d’abri. Une fois que Clinton a pris le pouvoir, les histoires de sans-abri ont disparu. C'était une plaisanterie pendant longtemps, parce que c'était tellement évident, mais aussi parce que c'était tellement prévisible. Tout le monde a la blague, sauf Lefty.
Comme beaucoup l'ont observé, le masque a commencé à tomber pendant les années Clinton, alors que de nombreux membres des médias avaient quitté leur emploi et étaient passés à l'administration. Il est difficile de maintenir l’illusion d’indépendance quand il ya une porte tournante entre les médias et les opérations politiques de gauche. C’est à ce moment-là que CNN a pris le nom de Clinton News Network, parce qu’ils étaient si hilarants à leur service. Certains ont essayé de maintenir la ruse, mais toute prétention à l’objectivité a pris fin dans les années 90.
Encore une fois, il y avait toujours le sentiment que c’était juste un parti pris et qu’il était prévisible et qu’on pouvait donc s’y adapter. Aujourd'hui, cela ne semble pas être le cas. Les principaux médias sont devenus des avocats, mais pas nécessairement des partisans de la base progressiste de la coalition démocrate. Ils semblent servir les agendas, financés par des parties privées opérant en dehors de la scène. Par exemple, des sites tels que Huffington Post et Daily Beast traitent de l'application de la loi plutôt que de l'actualité.
Le récent harcèlement d'Alex McNabb par Christopher Mathias, membre d'Antifa, est un excellent exemple de ce phénomène. Le Huffington Post lui fournit une identité de couverture en tant que journaliste, mais en réalité, quelqu'un d'autre paie pour lui. Son travail consiste à chasser les sorcières, à la recherche de quiconque contrevient aux lois sur le blasphème. C’est un phénomène nouveau et étrange qui n’a pas eu de corollaire dans le passé. Même Woodward et Bernstein étaient des journalistes légitimes, même si Woodward avait des liens profonds avec la communauté du renseignement.
Certains soutiennent que ce type de plaidoyer religieux est le résultat naturel du journalisme narratif qui s’est développé dans les années 1960 et 1970. Si vous voulez rapporter des histoires, le but est d'informer. Si vous voulez raconter des histoires, le premier objectif est de divertir et rien n’a plus attrayant qu’un conte de moralité. Ces histoires de doxxing ne sont que des histoires de feu de camp pour les huissards battants de l'extrême gauche. Leur but est de dire au lecteur qu’ils doivent être vigilants car les hérétiques sont partout.
C’est probablement vrai, mais qu’en est-il des histoires comme celle-ci, où il est clair que le New York Times a maintenant tout un département impliqué dans le plaidoyer politique explicite. C'est un effort très organisé pour modifier la politique publique. Plus important encore, il s’agit d’un projet à long terme, remontant aux années Obama. Le New York Times a publié une base de données sur les propriétaires d'armes à feu, accompagnée d'une carte, dans le cadre d'une campagne visant à terroriser les propriétaires d'armes à feu. Cela va bien au-delà des préjugés et même au-delà des histoires morales racontées par le Huffington Post.
Cela ne s'arrête pas là. Cette histoire sur la mort du ressortissant saoudien Jamal Khashoggi pousse le plaidoyer à un autre niveau. En passant, l'histoire est écrite par Lee Smith, qui a été limogé de l'hebdomadaire The Weekly Standard par Bill Kristol. Son crime était d'avoir révélé l'implication de Kristol dans le faux dossier que le FBI utilisait pour subvertir Trump. L’histoire de la vie et de la mort de Khashoggi se lit comme un thriller d’espionnage à Hollywood, mais ce n’était pas un câlin de la CIA. C'était une opération apparemment dirigée par le Washington Post.
Nous sommes loin du simple préjugé. Les mêmes médias qui n'arrêtaient pas de parler des efforts de la Russie pour amener les électeurs à voter de manière erronée, menaient une opération secrète pour amener le gouvernement à soutenir l'Iran par rapport à l'Arabie saoudite. Contrairement aux Russes, le Washington Post a en fait tué ou au moins fait tuer quelqu'un. Contrairement à l'équipe de Trump, le Washington Post travaillait avec un pays étranger souvent considéré comme hostile aux intérêts américains.
Trump a commencé à appeler les médias «l'ennemi du peuple américain», mais il semble l'avoir abandonné pour une raison quelconque. Peut-être que les médias l'ont menacé. Compte tenu de ce que nous constatons, combien de temps faudra-t-il avant que les journalistes du Washington Post installent des voitures piégées et ajoutent du polonium à leurs boissons? Il est difficile de savoir s'ils considèrent ou non les Américains comme l'ennemi, mais ils ne se voient certainement pas dans la même équipe que les Américains. Bien qu'ils ne soient peut-être pas les ennemis du peuple, ils se trouvent à quelques minutes en bus de cette position.
Une nouvelle tactique pour supprimer le discours en ligne: taxer les médias sociaux
par Tyler Durden Mar., 15/01/2019 - 19:25 Écrit par Robert Wenzel via TargetLiberty.com,
Vous pensez que les États-Unis et l’Europe ont des problèmes en matière de suppression de la parole sur les réseaux sociaux ?
Départ, Afrique.
Sera-ce notre avenir ?
Conscients de la menace que les médias sociaux font peser sur leur pouvoir, les régimes répressifs africains ont eu recours à diverses méthodes pour étouffer la mobilisation sur Internet.
Celles-ci incluent des arrêts d’Internet, des arrêts d’applications ciblées sur les médias sociaux, des démantèlements de sites Web, une surveillance étendue des communications numériques, la propagande en ligne et la détention de critiques en ligne, écrit Babatunde Okunoye pour les Affaires étrangères.
Selon Okunoye, en 2018, les gouvernements répressifs ont adopté une autre tactique: des taxes sur l'utilisation des médias sociaux.
Dans des pays tels que l'Ouganda, le Bénin, la Tanzanie et la Zambie, des lois en vigueur imposent des taxes journalières sur les réseaux sociaux et autres services de proximité.
En Ouganda, par exemple, les citoyens doivent payer 200 shillings ougandais (0,05 USD) par jour pour accéder à Facebook, Twitter ou WhatsApp en vertu d'une loi adoptée l'année dernière.
Les citoyens béninois ont dû débourser 5 francs CFA (0,008 dollar É.-U.) par mégaoctet consommé via des plates-formes de médias sociaux comme Facebook, WhatsApp et Twitter, comme le stipule le décret n ° 2018 - 341 du 25 juillet 2018. Le décret introduit en plus des taxes, sur les textos et les appels.
Ces lois rendent également extrêmement coûteux le coût de la maintenance des sites Web personnels des citoyens.
En vertu du règlement de 2018 sur les communications électroniques et postales, les citoyens tanzaniens doivent désormais payer 920 dollars pour obtenir la permission du gouvernement de gérer un site Web ...
La plupart des citoyens estiment que ces mesures ont été élaborées pour limiter l'espace de la liberté d'expression dans un contexte de dégradation des droits de l'homme dans des pays comme l'Ouganda et la Tanzanie. Alors que certaines des taxes sur les médias sociaux ont été conçues pour augmenter les recettes de l’État, étant donné la situation économique précaire qui prévaut dans une grande partie de l’Afrique, pratiquement tout le monde les voit pour ce qu’elles sont réellement - des tentatives d’étouffer le droit à la liberté d’expression et à les millions d’Africains exigent plus de leurs gouvernements.
Bêh oui, on est plus au bon temps de Kadhafi qui avait financé un satellite de communication plutôt que de passer par des satellites étrangers qui coûtaient chaque année le prix des communications !
C'est un gaz ... l'Allemagne indignée par l'arrogance coloniale américaine
par Tyler Durden Mer. 16/01/2019 - 02:00 Écrit par Finian Cunningham via la Fondation pour la culture stratégique,
Cette fois-ci, l’ambassadeur américain à Berlin est peut-être allé trop loin pour être ignoré. Le gouvernement allemand a qualifié de "provocation" des lettres que l'envoyé américain a envoyées aux entreprises impliquées dans le projet Nord Stream 2 pour les avertir des éventuelles sanctions américaines.
Le gouvernement allemand aurait dit aux sociétés du projet "d'ignorer" les missives envoyées par l'ambassadeur Richard Grenell.
Nord Stream 2 est le gazoduc de 1 222 kilomètres qui sera posé sur le fond de la mer Baltique, ce qui augmentera considérablement les livraisons de gaz naturel de la Russie à l’Allemagne. Il doublera l’importation de gaz russe par l’Allemagne une fois terminé. L’administration Trump a toutefois exprimé à plusieurs reprises son objection au projet, affirmant qu’il donnerait à Moscou un poids politique excessif sur l’Europe. Trump a mis en garde contre les sanctions imposées aux entreprises participantes, parmi lesquelles des entreprises allemandes et autrichiennes.
Les États-Unis tentent de miner le commerce de l'énergie entre l'Allemagne et la Russie dans le but de vendre du gaz naturel liquéfié américain plus cher à l'Europe. Voilà pour le capitalisme de marché libre américain!
Les lettres de Grenell aux entreprises allemandes - reçues ce week-end - sont considérées comme une menace sans précédent pour la conduite des affaires privées par le pays. L’ambassade des États-Unis a nié le fait que c’était une menace, affirmant que les lettres ne faisaient qu’énoncer la politique de Washington en matière de sanctions.
Ce n’est que la dernière affaire en date qui concerne l’envoyé non-conformiste, accusé dans le passé de violer le protocole diplomatique en se mêlant des affaires intérieures de l’Allemagne. Les médias allemands ont déjà critiqué Grenell pour avoir demandé un «changement de régime» à Berlin en raison de son soutien ouvert au parti anti-immigration Alternative, pour l'Allemagne (AfD).
Lorsque Grenell a pris ses fonctions diplomatiques à Berlin en mai dernier, il a immédiatement provoqué une tempête politique lorsqu'il a tweeté que les entreprises allemandes faisant affaire avec l'Iran "devraient mettre fin à leurs activités" ou faire face à des sanctions punitives de la part des États-Unis. C'était à l'époque où le président Trump s'est retiré de l'accord nucléaire international avec l'Iran. "Ne dites jamais au pays hôte quoi faire, si vous voulez éviter les ennuis", a claqué Wolfgang Ischinger, ancien ambassadeur d'Allemagne à Washington.
Quelques semaines seulement après ses débuts douteux, Grenell accorda une interview à la publication pro-Trump Breibart News dans laquelle il se vantait de "renforcer le pouvoir d'autres conservateurs de toute l'Europe". Cela a été pris comme une approbation de l'AfD en Allemagne, qui est apparu comme un sérieux challenger de l'establishment politique à Berlin.
Martin Schulz, l’ancien chef du Parti social-démocrate, faisait partie des personnalités politiques qui ont ensuite demandé le renvoi de Grenell.
"Ce que cet homme est en train de faire est inouï dans la diplomatie internationale… il se comporte comme un officier colonial d'extrême droite", a déclaré Schulz.
Il a ajouté un point juste en notant: "Si un ambassadeur allemand avait déclaré à Washington qu'il était là pour renforcer les démocrates, il aurait été immédiatement mis à la porte."
Les interventions médiatiques très médiatisées de Grenell concernant la politique et les affaires allemandes semblent constituer une violation flagrante de la Convention de Vienne de 1964 qui stipule que les diplomates doivent rester neutres sur les questions de politique concernant les pays hôtes. Officiellement, le rôle d’un ambassadeur est de faire pression discrètement au nom de son gouvernement et de toujours faire profil bas.
Bien entendu, ce ne serait pas la première fois que des ambassades et des envoyés américains ont violé la Convention de Vienne dans les pays hôtes. Washington utilise habituellement ces avant-postes pour fomenter un changement de régime.
Richard Grenell, cependant, a ouvertement fait fi de ces normes et agi comme un porte-parole sans retenue pour Trump, faisant écho au mépris du président pour le gouvernement allemand de la chancelière Angela Merkel. Selon Der Spiegel, Grenell est devenu politiquement isolé à Berlin. Merkel "le tient à distance" et la plupart des politiciens, à l'exception de l'AfD, ont fui son contact.
Après la dernière controverse liée à l’écriture de lettres d’avertissement aux entreprises allemandes, c’est peut-être la goutte qui pèse sur la tolérance de Berlin.
Les médias allemands ont déjà commenté la manière dont le "partenariat transatlantique" est terminé sous Trump.
Le journal économique Handelsblatt avait déjà commenté: «Dans les relations transatlantiques, rien n'est plus normal… Berlin s'est trop longtemps accrochée à l'illusion d'une normalité transatlantique… l'ère des liens étroits est maintenant révolue».
De plus, les politiciens et les médias allemands réclament de plus en plus une «Allemagne et une Europe stratégiquement autonomes», qui ne sont pas gênées par la politique de Washington.
Un tel développement se fait attendre depuis longtemps et sa nécessité est bien antérieure à Trump. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne ressemble à un pays occupé par la puissance militaire américaine et subordonnée aux objectifs politiques de Washington. L'objectif principal a toujours été d'empêcher l'Allemagne de développer un partenariat naturel avec Moscou, auparavant avec l'ex-Union soviétique, puis avec la Fédération de Russie.
L’absence totale de respect pour la souveraineté allemande n’a peut-être pas été mieux démontrée par le gouvernement Trump, mais sous la présidence de Barack Obama, quand il est apparu que les services de renseignements américains écoutaient les appels personnels du chancelier Merkel. Si ce n’est pas l’arrogance coloniale, qu’est-ce que c’est?
Pourtant, les milieux politiques et médiatiques allemands ont à peine protesté contre cette atteinte par Washington à la souveraineté du pays et à son dirigeant.
Ce que Trump et son envoyé spécial chargé de chiffrer à Berlin ont fait est de porter l’arrogance à un niveau manifestement insupportable. Trump reproche à l'Allemagne ses "pratiques commerciales déloyales", dénigrant Merkel pour sa politique relative aux réfugiés, invitant Berlin à doubler son budget militaire de l'OTAN et reprochant aux entreprises allemandes de ne pas respecter la politique étrangère hostile de Washington à l'Iran et à la Russie.
Trump, dans son style grossier, ne fait que mettre à nu l'hégémonie longtemps présumée des États-Unis sur l'Allemagne. Et ce n’est pas beau à voir. Berlin a honte de devoir être vu pour faire face à l'intimidation américaine.
Ce qui est absurde, c'est que les États-Unis et leurs acolytes de l'OTAN se moquent de la bouche depuis deux ans au sujet d'une ingérence présumée et non prouvée de la Russie dans la politique intérieure des États occidentaux. Chaque fois que la réalité est flagrante, ce sont les Américains qui conduisent des chevaux et des entraîneurs d’interférence par le biais de leurs supposés alliés, qui sont évidemment des vassaux.
Deuxième tour: Snowmageddon menace la côte est ce week-end
par Tyler Durden Mar., 15/01/2019 - 17:45
Une tempête se développant dans le sud de la Californie pourrait se diriger vers le centre du littoral de l’Atlantique et le reste du nord-est ce week-end.
Un modèle atmosphérique à grande échelle favorise une autre tempête, mais le type de participation reste un mystère. Cela étant dit, les météorologues surveilleront le potentiel de Snowmageddon cette semaine, car l'air froid sera abondant s'il devait se former et suivre une trajectoire qui toucherait le nord-est.
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Ed Valle, météorologue chez Vallee Weather Consulting, a averti dimanche qu'un "régime très favorable pour la neige et le froid pourrait éventuellement arriver la fin de semaine prochaine et au-delà".
En bref, Valle est convaincu qu'une autre tempête hivernale est devant nous.
"La tendance dans l'est des États-Unis est en pleine mutation. Nous continuons de voir des signes indiquant que nous nous dirigeons vers ce week-end et au-delà, les étoiles atmosphériques théoriques pourraient s'aligner pour favoriser un résultat plus froid et peut-être plus enneigé pour de nombreux habitants de l'est. une certaine incertitude quant à la froideur de la masse d'air, une infusion d'humidité provenant du Pacifique et du golfe du Mexique ne devrait pas fournir le manque d'humidité. La quantité de froid disponible dictera en fin de compte le type de précipitation que n'importe quel endroit voit, et À l'heure actuelle, toutes les régions du Midwest au Nord-Est, y compris les grandes villes, sont en jeu pour les dommages causés par l'hiver alors que nous clôturons en janvier ", a déclaré Valle dans une météo de lundi.
Le modèle européen montre beaucoup d'incertitude quant à la direction exacte de la tempête. Cependant, 51 modèles de prévision différents indiquent tous la possibilité de mauvaises conditions hivernales d'ici la fin janvier pour les régions du centre du littoral de l'Atlantique et du nord-est.
La Vallée indique que "les chances de neige à l’intérieur du week-end à venir - les zones côtières (c’est-à-dire 95 corridors) seront dépendantes de la voie."
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New York Metro Weather a déclaré qu'ils "surveillent l'évolution de l'atmosphère et que le potentiel de neige existe". Ils fournissent un modèle météorologique qui montre la formation de la tempête et son impact probable sur l’Est ce week-end.
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Vallee a fait remarquer dimanche à juste titre que "Natgas pourrait être le plus grand bénéficiaire d’un changement important de régime de froid venant de février sur la côte est au cours de la seconde moitié de janvier".
Le degré-jour de chauffage (HDD), une mesure conçue pour quantifier la demande en énergie nécessaire pour chauffer un bâtiment, a montré que la demande de gaz naturel devrait augmenter de 48% au cours de la semaine à venir.
Après un effondrement de près de -41% de Natgas depuis son sommet de 4,92, le glissement actuel par temps froid et neigeux a clôturé lundi à + 16%.
La Vallée montre dans les 6 à 10 prochains jours - les températures à travers le pays devraient plonger.
Vallee montre également que le modèle GFS indique des points très actifs au cours des deux prochaines semaines dans le Midwest et l’Est.
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New York n'a pas connu de tempête de neige significative depuis le 15 novembre, selon le National Weather Service. Boston avait moins d'un pouce jusqu'à présent. Cela peut être sur le point de changer si les modèles sont corrects.
Salvini à Macron: les terroristes ne doivent pas «boire du champagne sous la tour Eiffel»
00:11 16.01.2019
Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, connu pour sa position anti-migration, a appelé le Président Macron à renvoyer à Rome les radicaux italiens qui se cacheraient en France depuis des décennies.
Le Président Macron devrait renvoyer en Italie les dizaines de guérilleros en cavale au lieu de leur permettre de «boire du champagne» sur le sol français, a déclaré mardi le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini.
Intervenant mardi à la chaîne de télévision italienne Canale 5, le ministre a indiqué:
«J'appelle les autorités françaises, le gouvernement et le Président français à restituer à l'Italie et à la justice italienne ceux qui ont tué des innocents pour qu'ils ne boivent pas de champagne sous la tour Eiffel mais soient en prison comme ça doit se passer».
Une cinquantaine de militants italiens se seraient réfugiés en France pour éviter des condamnations pour meurtres et attentats à la bombe, d’après les calculs du Centre italien de recherche sécurité et terrorisme (CRST).
Le ministre a émis ces propos suite l’extradition de Cesare Battisti, qui a été capturé le 12 janvier en Bolivie et transféré à Rome le 14 janvier après 38 ans en cavale.
Cesare Battisti, un ancien activiste des PAC, les Prolétaires armés pour le communisme, recherché par les autorités italiennes pour quatre meurtres commis à la fin des années 1970, a été arrêté à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, le week-end dernier, et devrait maintenant purger une peine à perpétuité en Italie.
Battisti a passé près de 20 ans au Mexique et en France, où il était protégé par la doctrine Mitterrand de 1985, une politique établie par François Mitterrand et offrant l’asile aux anciens guérilleros italiens à condition qu'ils renoncent aux activités terroristes.
En 2004, Battisti s’est installé au Brésil, où il a vécu pendant trois ans avant d’être arrêté à Rio de Janeiro en 2007. Quatre ans plus tard, le Président sortant brésilien Luis Inacio Lula da Silva a refusé par décret d’extrader Cesare Battisti vers l’Italie. Mais le nouveau chef d'État Jair Bolsonaro a promis, peu après son élection, d’extrader le militant. Un tribunal brésilien a ordonné son arrestation en décembre et il a finalement été retrouvé en Bolivie.
Ce n’est pas la première fois que M.Salvini s’engage dans une guerre de mots contre M.Macron. Il a récemment décrit le Président français comme un «problème pour les Français», faisant référence à la mobilisation des Gilets jaunes qui agite la France depuis novembre.
Le fossé entre la France et l’Italie s’est creusé durant l’été après que Rome a refusé d’accueillir des centaines de migrants sans papiers sauvés en mer. Le Président Macron a accusé le gouvernement italien de réagir d’une manière irresponsable et cynique à la crise du bateau Aquarius.
Rome, à son tour, s'en est pris à Paris pour avoir forcé les migrants arrivés en France à rentrer en Italie, pays qui a été le premier point de débarquement des réfugiés arrivant par mer.
Gilet jaune dans le coma: une séquence des policiers après le tir sème le trouble (vidéo)
07:36 16.01.2019
Une séquence inédite a fait surface en ligne trois jours après l'acte 9 des Gilets jaunes où un pompier, père de trois enfants, a reçu un tir de LBD qui l'a plongé dans le coma. Une vidéo pousse des internautes à accuser les forces de police de «dissimulation de preuves».
Possible nouveau tournant dans l'affaire du Gilet jaune, pompier, blessé à la tête qui a sombré dans le coma: une vidéo a été diffusée présentant une minute filmée lors de l'acte 9 ce samedi.
Les habits des policiers, tout comme le lieu où les séquences ont été tournées, correspondent aux autres images tournées lors de cette scène à Bordeaux.
Sur cette vidéo est entendu d'abord un tir de flash-ball, puis l'explosion d'une grenade. Par la suite, un présumé chef de police aurait constaté qu'il «y a encore un blessé». La discussion entre les policiers se poursuivrait comme suit, une demande de «ramener les douilles» étant également audible:
En l'espace de ces 59 secondes, aucun des policiers ne vient en aide à la personne blessée dont ils parlent.
Ces images proviennent d'un live de Line Press:
- voir clip sur site - Ce pompier, marié et père de trois enfants, a été blessé à la tête suite à un tir de lanceur de balle de défense (LBD) dans le dos, à Bordeaux, au cours de l'acte 9 des Gilets jaunes. Il a été opéré d'une hémorragie cérébrale mais se trouve toujours plongé en coma artificiel, selon sa femme. Sur une vidéo postée sur Twitter par d'autres utilisateurs, on peut notamment observer le moment où le Gilet jaune a été blessé samedi.
Le préfet de Gironde et le parquet ont saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la diffusion de ces vidéos sur les réseaux sociaux.
Eure : barrages de gendarmerie et mobilisation des Gilets jaunes avant l'arrivée de Macron
RT mar., 15 jan. 2019 13:23 UTC
Alors que le président de la République est attendu à Grand Bourgtheroulde pour lancer le grand débat national, plusieurs barrages de gendarmerie ont été observés aux abords de la ville et de nombreux Gilets jaunes se sont déjà réunis.
Le chef de l'Etat Emmanuel Macron doit lancer le grand débat national ce 15 janvier à 15h, à Grande Bourgtheroulde (Eure), lors d'un échange avec plus de 600 maires des cinq départements de Normandie.
Un journaliste du Point a constaté en fin de matinée que, pour accéder à la commune, il fallait passer « plusieurs barrages de gendarmerie ».
- voir photo sur site - Le reporter, Olivier Pérou, a également relayé des images donnant l'impression d'une ville fantôme, dont les banques et commerces ont les devantures barricadées et dont les parkings sont « déserts, ou presque », en fin de matinée.
- voir photo sur site -
Un autre journaliste a relevé un grand nombre de membres des forces de sécurité dans les rues de Grand Bourgtheroulde, dans l'attente de la venue du chef d'Etat. « La vie tourne au ralenti », constate-t-il, ajoutant : « [Les] Gilets Jaunes sont passés par les champs pour arriver au centre ville. »
- voir photo sur site -
En début d'après-midi, des manifestants ont été bloqués par un cordon policier.
- voir photo sur site -
Les Gilets jaunes « reçoivent l'ordre de retirer leur gilet » sous peine d'amende
Dans la matinée, une reporter du Monde, Aline Leclerc, a fait état de contrôles d'identité aux abords de la commune : « Les gendarmes ne font pas que vérifier les pièces d'identité, ils les prennent en photo », rapporte-t-elle. Selon la journaliste, les Gilets jaunes « reçoivent l'ordre de retirer leur gilet "sous peine de 135 euros d'amende" ».
- voir photo sur site -
France-Soir a contacté la brigade de gendarmerie de Grand Bourgtheroulde à ce sujet, qui a confirmé l'information : « Cette mesure n'est applicable que ce [15 janvier] dans le cadre de la visite du président de la République. »
La reporter Aline Leclerc a en outre filmé la mobilisation de nombreuses personnes, parmi lesquelles certaines portaient des gilets jaunes, aux abords de la ville à midi.
- voir photo sur site -
De même, un compte Twitter dépendant de la radio locale Tendance Ouest a relayé des images de Gilets jaunes allumant un bûcher à « 1,5km du centre » de Grand Bourgtheroulde.
Tour d'horizon de quelques caresses données par les CRS aux Gilets jaunes
Sott.net mar., 15 jan. 2019 23:11 UTC
Le Ministre de l'Intérieur n'a « jamais vu un policier attaquer un gilet jaune ». Vraiment ?
- voir clip sur site -
« Moi, je ne connais aucun policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des 'gilets jaunes'. Par contre, je connais des policiers et des gendarmes qui utilisent des moyens de défense, de défense de la République, de l'ordre public. Vous savez, il n'y a pas de liberté sans ordre public » « Quand elles sont effectivement acculées, elles utilisent des moyens. [...] A l'inverse, j'ai vu des manifestants attaquer systématiquement nos forces de sécurité et des journalistes»
Christophe Castaner, mardi 15 janvier 2018, Carcassonne
C'est vrai, les CRS ne font que des caresses et encore, ce n'est jamais que les moyens de défense de la République. Compilation de vidéos :
- voir clip sur site -
Voici une liste chronologique, non exhaustive, des blessés graves que nous avons recensés. Nous avons indiqué pour chaque cas l'arme ayant, selon les déclarations ou témoignages, causé les blessures. À ces blessés nous avons ajouté le nom de Zineb D, octogénaire marseillaise décédée après avoir reçu une grenade lacrymogène en plein visage. Cette liste sera actualisée, précisée, et si besoin corrigée, selon les nouveaux éléments que nous recevrons. La rédaction de Checknews est joignable par mail sur checknews@libe.fr ou sur twitter: @CheckNewsfr
Le 17 novembre 2018 à Quimper : Un jeune Quimpérois est victime d'un tir de lanceur de balle de défense en plein visage. La scène est filmée, puis authentifiée par CheckNews et le Télégramme.
Le 19 novembre 2018 à La Réunion : Ritchie A. reçoit un projectile dans l'œil à Saint-Paul. Il est opéré en urgence, et perd son œil gauche. Il déclare avoir porté plainte.
Le 24 novembre 2018 à La réunion : Cédric P, apprenti poseur de carrelage mais surtout connu comme le «cuisinier du rond-point» à La Possession, reçoit un tir de lanceur de balle de défense dans l'œil gauche. Il indique à CheckNews, qu'il a perdu l'usage de cet œil.
Le 24 novembre 2018 à Marseille : Un homme reçoit un tir dans la tête au niveau du péage de la Ciotat, à côté de Marseille. Des images de ses blessures montrent une large cicatrice sur son crâne.
Le 24 novembre 2018 à Paris : Alors qu'il cherchait sa femme sur les Champs-Élysées, Jérôme reçoit un projectile dans l'œil. Il indique sur Facebook que son œil gauche est perdu.
Le 24 novembre 2018 à Villefranche-sur-Saône : Xavier, un jeune barbu, a le visage fracturé, notamment son palais et ses deux pommettes, ainsi que les dents cassées, selon le témoignage de sa compagne sur Facebook.
Le 24 novembre 2018 à Paris : Dans une vidéo tournée à Paris, un homme chauve venu du Nord-Pas-de-Calais montre sa blessure au crâne.
Le 24 novembre 2018 à Paris. La photo d'un jeune homme brun aux cheveux longs, au front ensanglanté, est relayée parmi les victimes. Nous ignorons l'identité de cette personne mais elle a bien été prise le 24 novembre comme l'atteste un reportage du journal britannique Daily Mail.
Le 24 novembre 2018 à Paris : La photo d'un homme âgé, au visage entouré de bandages sur les Champs-Élysées, est fortement partagée parmi les montages de victimes. Elle a été prise sur les Champs-Élysées le 24 novembre 2018.
Le 24 novembre 2018 à Paris : Un jeune homme de 21 ans a la main partiellement arrachée par une grenade sur les Champs-Élysées. L'accident est capté dans plusieurs vidéos, dont plusieurs médias, dont CheckNews, confirment l'authenticité.
Le 24 novembre 2018 à Paris : Patrick G, 59 ans, perd l'usage de son œil gauche après avoir reçu un projectile non identifié, rue Duphot. Sur Facebook, son fils met en cause une GLI-F4.
Le 24 novembre 2018 à Paris : CheckNews rapporte le témoignage d'un homme de 29 ans, blessé à la main probablement par une grenade GLI-F4. «Ma main est partie en arrière avec le souffle. Elle n'était pas en sang, parce que ça l'a comme brûlée en même temps. J'aurais pu la perdre à un quart de seconde près, si elle avait été plus proche.»
Le 24 novembre 2018 à Paris : Siegfried C, un Marnais de 33 ans, est victime de l'explosion d'une grenade dont des bouts se sont incrustés dans sa main gauche. Il a été opéré.
Le 24 novembre 2018 à Paris : À Libération, Antonio raconte avoir reçu une grenade GLI-F4 près des pieds: «Un gros morceau de grenade a traversé la chaussure et s'est fiché dans mon pied». Des photos de l'accident montrent des bouts de métal incrusté dans ses pieds.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Alors que de nombreux médias cherchaient à identifier un homme tabassé par un groupe de policiers, près des Champs-Élysées et filmé par une vidéo amateur, la photo de Mehdi K, (21 ans), visage déformé, est apparue sur les réseaux sociaux. Checknews l'a rencontré : si de nombreux éléments laissent penser que ce n'est pas lui que l'on voit sur la vidéo, sa blessure, elle, ne fait guère de doute.
Le 1er décembre 2018 à Toulouse : Gravement touché à l'oreille et au nez près de la gare Matabiau par un tir de LBD (selon ses amis), Benoît (28 ans) a été hospitalisé et placé en coma artificiel suite à la manifestation du 1er décembre. France 3 a indiqué qu'il était sorti de ce coma le 21 décembre.
Le 1er décembre 2018 à Avignon : Maxime I. est victime d'une double fracture de la mâchoire suite à un tir de lanceur de balle de défense. Ses blessures ont été capturées en vidéo, authentifiée par La Provence.
Le 1er décembre 2018 à Bordeaux : Une vidéo montrant un homme âgé, la joue ouverte, suite à un tir de lanceur de balle de défense sur le Parvis des droits de l'homme à Bordeaux, a fortement circulé sur les réseaux sociaux. Il s'agit de Guy, un gilet jaune d'une soixantaine d'années. Sa fille a lancé une cagnotte pour l'aider à financer ses frais médicaux, dont le remplacement de son dentier détruit par le tir.
Le 1er décembre 2018 à Calais : Touché par un projectile au visage, lors d'une manifestation à Calais, Christopher a subi une triple fracture. Selon sa sœur, qui témoigne auprès de la Voix du Nord, les médecins estiment qu'il s'agit d'un «tir de flashball.»
Le 1er décembre 2018 à Nantes : Un homme a la joue déchirée par un tir de lanceur de balle de défense, avant d'être orienté vers les urgences, rapporte sur Facebook un groupe de street médics à Nantes.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Après avoir appelé sa mère pour la rassurer, Franck reçoit un tir de balle de défense en plein œil. «Malgré plusieurs opérations et la pose de plaques sur mon malaire et orbite broyé laissant une immense cicatrice sur mon crâne, mon œil droit, n'a pu être sauvé» écrit le jeune homme de 20 ans venus de Haute-Marne.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Descendu à Paris pour manifester, Anthony, jeune Lillois de 18 ans, est blessé par un tir de lanceur de balle de défense à l'arcade et a l'œil sévèrement gonflé.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Victime d'un tir de lanceur de balle de défense à la tête près de l'Arc de Triomphe, Élie B, 27 ans, indique avoir la «mâchoire fracturée, 10 points de suture à la lèvre et une dent en moins».
Le 1er décembre 2018 à Paris : À Paris, Franck est victime d'un tir de lanceur de balle de défense en pleine face, laissant une plaie entre ses deux yeux. Il a créé la page Facebook «Soutiens aux gueules cassées des gilets jaunes. officiel».
Le 1er décembre 2018 à Paris : Venu défiler sur les Champs-Élysées, David, tailleur de pierre de 31 ans, est atteint à la mâchoire par un tir de lanceur de balles de défense. Le Huffington Post rapporte qu'il «en a pour deux ans de reconstruction faciale.»
Le 1er décembre 2018 à Paris : Romain prend un tir de lanceur de balle de désencerclement au niveau de la tête, causant une plaie en forme de Y sur le coin de son front.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Le journaliste de Konbini, Hugo Clément a eu de la chance: alors qu'il se promenait en scooter dans les rues de Paris, il s'est arrêté pour prendre en photo les échauffourées entre gilets jaunes et policiers. Sa prise a été stoppée par un tir de lanceur de balle de défense contre son casque. Il a posté sur Twitter un selfie montrant son visage ouvert à l'arcade sourcilière et l'œil gonflé.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Sur Facebook, une mère a posté les photos de son fils Benjamin, «blessé aux alentours de l'Arc de Triomphe au flashball, à moins de 50 m vers 12 h alors qu'il était assis.»
Le 1er décembre 2018 à Toulouse : Photos de ses radios à l'appui, Roméo, élève de classe prépa de 19 ans, confie à Vécu, le média des gilets jaunes, avoir été «blessé à Toulouse, place Jeanne d'arc le 1er décembre par un tir offensif de LBD dans le tibia alors que je fuyais la manifestation».
Le 1er décembre 2018 à Marseille : Zineb R, une octogénaire marseillaise, meurt lors d'une opération chirurgicale après avoir été blessée par une bombe lacrymogène reçue en pleine face le 1er décembre. Elle fermait ses volets pour éviter les fumées dispersées lors d'une manifestation des gilets jaunes.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Une grenade de désencerclement éclate au niveau des jambes de Christophe, laissant ainsi s'incruster de nombreux morceaux dans ses tibias. Ces éclats lui ont été retirés à l'hôpital Bichat, où les dizaines d'impacts ont été recousus au fil de suture.
Le 1er décembre 2018 à Bordeaux : Frédéric, 35 ans a la main droite arrachée par une explosion de grenade GLI-F4, lors de l'acte 3 à Bordeaux.
Le 1er décembre 2018 à Tours : Selon son avocat, Ayhan, un technicien venu manifester avec ses collègues de Sanofi, «a eu le réflexe» de ramasser une grenade tombée près de lui, sur la place Jean Jaurès de Tours, «car il y avait des enfants autour». Résultat: sa main droite «qui nourrit sa famille et paye les études de ses enfants n'a pu être sauvée» écrivent ses amis dans une cagnotte de soutien.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Christophe L est projeté au sol, devant les caméras de LCI, par un canon à eau. Venu manifester à Paris depuis les Vosges, il a «une fracture du nez, des points de suture sur le front et de nombreux hématomes» rapporte Vosges Matin.
Le 3 décembre 2018 à Grenoble : Doriana, lycéenne de 16 ans, est grièvement touchée au visage par un tir de lanceur de balle de défense. Au Parisien, elle indique avoir «perdu deux dents et je risque d'en perdre d'autres. J'ai été opérée pendant quatre heures. Les médecins ont été obligés de reconstruire ma mâchoire inférieure avec des plaques, des vis, des élastiques».
Le 5 décembre 2018 à Saint-Jean-de-Braye : Oumar, lycéen de 16 ans, reçoit un tir de flashball en pleine tête.
Le 5 décembre 2018 à Garges-lès-Gonesse : En marge d'un blocage au lycée Simone de Beauvoir à Garges-lès-Gonesse (95), Issam, lycéen de 17 ans reçoit un tir de LBD dans la bouche.
Le 6 décembre 2018 à Béziers : Lors d'une manifestation lycéenne, Jean-Philippe est victime d'un tir de lanceur de balle de défense. France 3 indique qu'il a perdu l'usage de son œil gauche.
Le 6 décembre 2018 à Lyon : Ramy, 15 ans reçoit une balle de défense, tirée par les forces de l'ordre en plein œil devant le lycée Jacques Brel de Vénissieux. À France 3, il expliquait qu'il risque de perdre l'usage de son œil gauche.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Steven est blessé par des coups de matraques et de LBD sur les Champs-Élysées. Résultat: tibia et main fracturés.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Dans un reportage du Parisien à l'hôpital Bichat, un jeune homme, le crâne emballé d'un pansement et le visage déchiré, explique avoir reçu un tir de lanceur de balle de défense dans l'arrière de la tête, alors qu'il battait en retraite.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Dans un reportage du Parisien à l'hôpital Bichat, un homme apparaît le visage toujours en sang, le nez éclaté. Il dit «avoir pris un tir de lanceur de balle de défense en pleine figure»
Le 8 décembre 2018 à Nantes : Suite à un tir de lanceur de balle de défense, Guillaume indique avoir une fracture ouverte et ouverte et les tendons arrachés.
Le 8 décembre 2018 à Bordeaux : Venu manifester à Bordeaux, depuis l'île d'Oléron, Jean-Marc s'est «réveillé à l'hôpital avec un œil en moins et le côté droit du visage totalement enfoncé», rapporte France Bleu.
Le 8 décembre 2018 à Bordeaux : Marien, 27 ans, est revenu de sa première manifestation des gilets jaunes, le 8 décembre, à Bordeaux, avec une double fracture à la main, causée par un tir de lanceur de balle de défense.
Le 8 décembre 2018 à Dijon : Allant à l'encontre de l'autorisation de sa mère, Antonin (15 ans) s'est rendu à la manifestation des gilets jaunes. Un tir supposé de lanceur de balle de défense a touché sa mâchoire, qui a dramatiquement gonflé comme le montrent de nombreuses photos en ligne.
Le 8 décembre 2018 à Marseille : Sur ses photos postées sur Facebook, Martin affiché un œil droit, au beurre noir et entrouvert. «Un centimètre plus bas et je perdais l'œil» affirme-t-il.
Le 8 décembre 2018 à Mondeville : Victime d'un tir de LBD, alors qu'il participait à un filtrage sur un rond-point à Mondeville, Constant, père de famille de 43 ans, souffre «d'une fracture du nez, d'une autre de l'os occipital» et a reçu 25 points de suture.
Le 8 décembre 2018 à Nantes : Depuis un lit d'hôpital, Philippe raconte avoir reçu un tir de lanceur de balle de défense dans les côtes, qui a provoqué une hémorragie interne.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Antoine a été victime d'un tir de lanceur de balle de défense en pleine tête. Sur sa cagnotte de soutien, comme à Konbini, ce graphiste de 25 ans indique avoir perdu l'usage de son œil gauche.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Alexandre F. a perdu l'usage de l'œil droit, suite à un tir de lanceur de balle de défense dans son visage, alors qu'il se trouvait sur les Champs-Élysées.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Le visage tuméfié de Thomas a fait le tour des réseaux sociaux, où plusieurs photos de lui peuvent laisser croire qu'il s'agit de blessés différents. Le Nîmois, monté manifester à Paris le 8 décembre, a été atteint en plein visage par un tir de LBD. Le Midi Libre livre ce diagnostic : «25 points de suture, une fracture du sinus, la lèvre tuméfiée et l'œil gauche touché.»
Le 8 décembre 2018 à Paris : Un ami raconte qu'Hannibal V. s'est retrouvé à la Pitié Salpêtrière suite à un tir de flashball en plein visage. Sur Facebook, le photographe a posté une image de lui face au miroir, montrant son coquard à l'œil violacé et fermé par les gonflements. «La magie des flashballs dans la gueule...» résume-t-il.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Sur les Champs-Élysées, le photographe pour Libération, Nicolas Descottes, reçoit «un tir de flashball en plein visage malgré le port de mon casque avec le sticker Presse».
Le 8 décembre 2018 à Paris : Sur sa cagnotte de soutien, la bouche déchirée d'Eric fait peur à voir. Après un tir de LBD sur les Champs-Élysées, il a «la lèvre arrachée, la mâchoire touchée et des dents cassées».
Le 8 décembre 2018 à Paris : Sur Facebook, en live, Jérôme révèle à ses amis avoir pris un «lanceur de balle de défense en pleine tête», laissant apparaître un pansement de fortune englobant son crâne.
Le 8 décembre 2018 à Rouen : Touché par un tir de LBD sur la tête, Charles a posté d'autres photos où apparaît une cicatrice sur son front deux semaines plus tard.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Venue manifester depuis Amiens, Fiorina, étudiante de 20 ans finit à terre sur les Champs-Élysées, suite à un tir de lanceur de balle de défense. Elle est opérée à l'hôpital Cochin. Peu après, un proche indique à CheckNews qu'elle a perdu l'usage de l'œil gauche.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Le compagnon d'Axelle indique dans une cagnotte qu'elle a été victime d'un tir de lanceur de balle de défense et qu'elle souffre «d'une double fracture de la mâchoire, [elle a les] dents touchées et bien sûr d'un gros choc psychologique.»
Le 8 décembre 2018 à Paris : Dans un reportage du Parisien à l'hôpital Bichat, un homme de 37 se fait recoudre sur 6 cm une plaie au tibia. Le résultat d'une «pluie de grenades» tombée sur lui aux Champs-Élysées.
Le 8 décembre 2018 à Bordeaux : Antoine, 26 ans, a la main arrachée par une grenade lancée par les forces de l'ordre.
Le 15 décembre 2018 à Bordeaux : Le site Révolution Permanente, rapporte le témoignage de Fabien R., victime d'un tir de lanceur de balle de défense dans les parties génitales. «Résultat: fracture du testicule gauche, opération et ablation de l'organe» confie-t-il.
Le 15 décembre 2018 à Paris : La cagnotte de soutien à Vanessa, dont les images des blessures sont souvent relayées par les gilets jaunes, indique qu'elle a été victime d'un tir de lanceur de balle de défense «À bout portant», causant ainsi une «fracture du crâne avec hémorragie cérébrale, le cerveau et l'œil gauche sont abîmés également».
Le 15 décembre 2018 à Saint-Etienne : À Saint-Etienne, un reporter du Figaro prend en photo un jeune homme «touché au visage par un tir de lanceur de balle de défense».
Le 18 décembre 2018 à Biarritz : Médiapart indique que Lola, une étudiante de 19 ans, a été «victime d'une triple fracture de la mâchoire suite à un tir de lanceur de balle de défense», lors d'une manifestation en marge d'une visite du ministre Jean-Yves Le Drian.
Le 29 décembre 2018 à Bordeaux : Pablo reçoit un tir de lanceur de balle de défense dans la tête, laissant une trace ouverte d'impact sur son front ensanglanté.
Le 29 décembre 2018 à Montpellier : Victime d'un tir de LBD devant la préfecture de Montpellier, Laurent dit «Loulou» chez les gilets jaunes, est atteint au front. «Il a eu 11 points de suture mais rien d'inquiétant au scanner» confie sa compagne à CheckNews.
Le 29 décembre 2018 à Toulouse : Après avoir pris un tir de LBD dans le Quartier du Fer à Cheval, selon plusieurs témoins cités par France3, Arthur, 24 ans a été conduit à l'hôpital Purpan. Il a perdu l'œil gauche.
Le 29 décembre 2018 à Montpellier : À Montpellier, Kaina a été victime d'un tir de lanceur de balle de défense à la tête, qui a fait saigner son front.
Le 29 décembre 2018 à Montpellier : Les photos effrayantes des blessures de Geoffrey sont souvent relayées dans les groupes de Gilets Jaunes. Un tir de lanceur de balle de défense en plein visage lui a explosé le nez : 29 points de suture.
Le 29 décembre 2018 à Montpellier : Yvan a finalement posté plusieurs photos de sa «tête en vrac» sur Facebook, après avoir été blessé à Montpellier le 29 décembre. L'homme à l'allure de Viking, déclare être «sorti de l'hôpital avec 8 points de sutures, un œil fermé mais avec la grande chance de l'avoir gardé!! Tout ça pour un tir de lanceur de balle de défense à la tête.»
Le 29 décembre 2018 à Nantes : De nombreuses photos d'Adrien ont circulé en ligne, laissant parfois croire qu'il s'agit de personnes différentes. Après un tir de LBD «derrière le crâne» selon son père, le jeune homme de 22 ans a passé 10 jours à l'hôpital, où sa tête a été rasée pour poser des agrafes.
Le 29 décembre 2018 à La Rochelle : Venue manifester déguisée pour représenter que les valeurs de la République, Pauline a reçu une bombe lacrymogène sur le visage, lui causant alors des brûlures.
Le 29 décembre 2018 à Nîmes : Gilles a diffusé des photos de son visage gonflé après avoir reçu des coups de matraques en fin de manifestation à Nîmes. Le côté droit de son visage apparaît ouvert et en sang au niveau de l'arcade zygomatique droite.
Le 5 janvier 2019 à La Rochelle : Robin estime avoir eu «beaucoup de chance» lors de la première manifestation des gilets jaunes de l'année 2019 à La Rochelle. Victime d'un tir de LBD dans l'arrière du crâne, il considère qu'il s'en sort «avec 4 agrafes dans la tête et un gros hématome», d'après un témoignage.
Le 5 janvier 2019 à Paris : On peut voir Olivier s'effondrer, alors qu'il est touché par un tir de LBD en plein live sur Facebook. Blessé au front, il a été emmené à l'hôpital avec le documentariste Florent Marcie, lui aussi tombé près du musée d'Orsay.
Le 5 janvier 2019 à Paris : Florent Marcie, documentariste de 50 ans qui a filmé les théâtres de guerre, est touché à la tête par un tir de lanceur de balle de défense devant le musée d'Orsay.
Le 5 janvier 2019 à Paris : Daniel est victime d'un tir de lanceur de balle de défense. Malgré plus d'un millier de partages dans différents groupes de gilets jaunes, sa cagnotte n'affiche que 35 euros récoltés sur 20 000 prévus.
Le 5 janvier 2019 à Paris : L'artiste-photographe Vitalia a publié sur Twitter des photos de son visage blessé à la joue et le compte rendu de son examen médical. Elle dit avoir été victime de: tir de lanceur de balle de défense dans la figure. L'examen a révélé les lésions suivantes: foyers de fracture du sinus maxillaire droit. Fracture zygomatique droite; Fracture osseuse non déplacée du plancher orbitaire. Ne nécessitant pas d'hospitalisation.
Le 5 janvier 2019 à Bordeaux : Avec un «nez cassé et 9 points de suture sous l'œil», Sud Ouest considère David S comme le «blessé le plus grave» de la manifestation bordelaise du 5 janvier.
Le 5 janvier 2019 à Lyon : Alexandre s'est pris «par surprise un projectile des forces de l'ordre» en fin de manifestation à Lyon. S'il ne peut assurer la nature de cette arme, il indique à CheckNews, photos à l'appui, une coupure sous son œil, nécessitant 5 points de suture.
Le 5 janvier 2019 à Montpellier : La vidéo d'un père dénonçant une «tentative du meurtre sur (s)a fille par les CRS le 5 janvier» a été vue plus d'1,7 million de fois sur Facebook. Xana eu une blessure au crâne nécessitant 5 points de suture après une charge de policiers.
Pour toute correction, précision ou ajout, la rédaction de Checknews est joignable par mail sur checknews@libe.fr ou sur twitter: @CheckNewsfr
GRAND DÉBAT : PORTER UN GILET JAUNE DEVANT LE PRÉSIDENT, C'EST 135 EUROS
par MARIE-EVE WILSON-JAMIN 15/01/2019
Lors de la visite d'Emmanuel Macron à Grand Bourgtheroulde (Eure), il aurait été demandé de retirer tout gilet jaune. Et à ceux qui refusaient, les gendarmes devaient les sanctionner d'une amende de 135 euros.
Une amende de 135 euros pour port de gilet jaune ?
Emmanuel Macron est en visite, mardi 15 janvier, à Grand Bourgtheroulde (Eure) et il n'a pas semble-t-il envie de voir des Gilets jaunes. Selon des révélations d'une journaliste du Monde sur place, repris par France-Soir, ordre a été donné aux gendarmes qui contrôlent l'entrée de la commune d'exiger de ceux qui portent un gilet jaune qu'ils le retirent. Les personnes refusant d'obtempérer sont passibles de 135 euros d'amende.
Mais la préfecture a un tout autre son de cloche. Si évidemment la visite du chef de l'Etat a entraîné des mesures de sécurité particulière. « Cela ne répond pas à une directive de la préfecture », répond la préfecture à Libération en insistant : « ce n’est pas une consigne ». « Il peut s’agir d’un quiproquo ou d’un échange mal interprété », résume-t-elle enfin, avant d'évoquer un cas isolé.
Une nouvelle phrase polémique
En outre, avant cette visite officielle, le président de la République a effectué un détour surprise à Gasny, à quelques kilomètres de Grand Bourgtheroulde. Sur place, il a participé à un conseil municipal. Et parmi les sujets abordés, Emmanuel Macron a évoqué la pauvreté en France, estimant qu'il fallait effectuer un « travail collectif très fin » plutôt que de se contenter d'instaurer un « face à face entre ceux qui profiteraient d'un côté et ceux qui seraient les vaches à lait de l'autre ». Et de conclure sur une phrase qui fait déjà polémique : « Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent ».
Notre classe moyenne est victime d'un syndrome de rareté
15 JANVIER 2019 Dominique Dewitte
"Dans tous les pays riches, les emplois de la classe moyenne disparaissent et sont absorbés par des emplois bien rémunérés et faiblement rémunérés, ce qui est à l'origine de la peur qui domine désormais la classe moyenne."
Le mouvement français des «Gilets jaunes» perd de la vigueur. Les chiffres sont manipulés pour mieux convenir à certaines personnes, mais les chiffres qui ont été révélés le week-end dernier étaient peu encourageants par rapport à il y a huit semaines, lorsque les premières manifestations ont été organisées. Certains pensent également que Macron, avec son "Grand Débat", a réussi à couper l'élan des "Gilets jaunes". En posant 32 questions aux Français, il leur impose de s'organiser désormais et de mettre cartes sur tables. Le président français a défini quatre domaines (fiscalité, organisation de l’État, transition écologique et citoyenneté) et demande aux Français de réfléchir à l’avenir.
Si la plupart des Français sont toujours en désaccord sur la cause et l'essence de la manifestation de rue qui dure depuis des semaines, une pièce importante du puzzle est manquante, écrit Jean-Marc Vittori dans le journal économique français Les Echos :
La grande peur d'avoir de moins en moins
"La grande peur du toujours moins. Une peur qui se retrouve dans tous les pays avancés, qui explique sans doute largement la montée de ce que l'on qualifie souvent de populisme...".
Cette crainte est plus grande en France que chez nous, ce qui apparaît dans le graphique d’Eurostat ci-dessous. Celui-ci montre que nos voisins du sud ont presque deux fois plus de «travailleurs pauvres» que notre pays. Peut-être l'une des raisons pour lesquelles les «gilets jaunes» n'ont jamais vraiment démarré en Belgique. [Le terme «travailleurs pauvres» n'existait même pas au 20ème siècle.]
La proportion de travailleurs pauvres dans les différents Etats membres de l'UE en 2016
Les protégés et les non protégés
Dès Février 2016, neuf mois avant l'élection de Donald Trump, la chroniqueuse américaine Peggy Noonan avait décrit la révolution silencieuse (à l' époque) de ceux qu'elle appelait les «non-protégés, abandonnés par la politique dans une colonne du Wall Street Journal ("Trump and the Rise of the Unprotected") :
"Nous vivons un moment amusant. Ceux qui font de la politique pour vivre – certains d’entre eux sont vraiment des gens brillants – ont du mal à comprendre ce qui se passe dans la course aux primaires républicaines [américaines], alors que l’homme de la rue a déjà assimilé ce qui s’est passé et ce qui se produit actuellement. Aux Etats Unis, seuls les gens ordinaires sont capables de voir ce qui est évident. (...) Il y a les protégés et non protégés. Les protégés sont ceux qui font la politique. Les non protégés sont ceux qui en subissent les conséquences. Ce dernier groupe est maintenant en train de se rebiffer, de façon très dure. (...)
Ce qui marque ce moment politique, en Europe et aux États-Unis, c’est la montée des non protégés. C’est l’émergence de personnes qui n’ont pas beaucoup en comparaison de ceux qui ont toutes les bénédictions et qui semblent croire qu’ils les ont non pas parce qu’ils ont eu plus de chance, mais parce qu’ils sont meilleurs."
Noonan recevra plus tard le prix Pulitzer pour cette contribution.
Le 20ème siècle était le siècle du "toujours plus"
L'analyse de Vittori est légèrement plus large :
"Il faut remonter dans le temps pour comprendre ce qui est en jeu. Le XXe siècle fut le siècle du toujours plus. Le niveau de vie a progressé plus vite que jamais dans l'histoire. Les classes moyennes ont émergé en Amérique et en Europe, devenant le groupe dominant de la société. Hommes et femmes de ce groupe étaient persuadés que demain serait meilleur qu'aujourd'hui, que leurs enfants vivraient mieux qu'eux. (...)
"Mais deux ruptures ont changé la donne. D'abord, l'épuisement des gains de productivité qui alimentaient la hausse des revenus. Ensuite, l'avènement des technologies de l'information qui favorisent non plus les emplois moyennement qualifiés mais les emplois très qualifiés (ceux qui savent exploiter les possibilités du numérique) et les emplois peu qualifiés (notamment ceux qui sont « ubérisés »). C'est « l'effet sablier » (ou polarisation des emplois), amplifié par une concurrence internationale plus forte. Dans tous les pays avancés, les emplois moyennement payés disparaissent au profit des emplois peu ou bien payés.
Une crainte pour eux-mêmes et pour leurs enfants
"C'est là que naît l'angoisse. Les classes moyennes redoutent désormais l'avenir. En particulier les femmes et les hommes les moins bien formés qui avaient réussi à accéder à un certain confort. Ils craignent pour eux, et plus encore pour leurs enfants. Leur horizon s'abaisse."
Cette différence vient seulement de l'explosion de l'utilisation de machines-outils, robots, ordinateurs. Tout ce petit monde travaille 24/24 h sans salaire ni cotisation. Les patrons s'enrichissent à faire fabriquer des trucs à 3 francs 6 sous revendus très cher. C'est l'exemple de l'électronique, téléphones portables, ordis, tablettes. Mais, comme celles ou ceux qui osent se servir du résultat du progrès sont taxés lourdement... Il y a donc d'un côté les riches (milliardaires) et les très pauvres.
RADARS AUTOMATIQUES : LES AGENTS VERBALISATEURS BIENTÔT AU CHÔMAGE TECHNIQUE ?
par JEAN-BAPTISTE LE ROUX 15/01/2019
Les images capturées par les radars automatiques lors d’un excès de vitesse ne seraient pas forcément exploitables. De quoi mettre les agents verbalisateurs en difficulté.
Des radars qui flashent mal
Le site Internet 20 Minutes rapporte une bien étonnante affaire. Au centre de traitement des infractions routières de Rennes, chargé d’envoyer les amendes aux contrevenants, certains agents craindraient de finir au chômage technique. Sur les 300.000 clichés reçus quotidiennement à Rennes, plus de la moitié serait inexploitable, soit environ 160.000 images.
Un manque à gagner énorme pour l’Etat, qui vient s’ajouter à celui causé par la détérioration, voire la destruction de nombreux radars automatiques dans l’Hexagone, depuis le passage à la vitesse de 80 km/h sur les routes secondaires. Des dégâts matériels qui se sont d’ailleurs intensifiés depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, ce que n’a pas manqué de faire remarquer Christophe Castaner la semaine dernière, lors de ses vœux à la gendarmerie.
Des salariés au chômage technique
A noter que les images inexploitables, dans les faits, des images entièrement noires, ne proviennent pas de radars dégradés, mais bien de radars fonctionnels. Et donc des 40% de radars fixes restants sur les 3.200 que compte la France. Une situation qui semble inquiéter, d’après 20 Minutes, les salariés d’une filiale du groupe La Poste, chargés de traiter les images envoyées par les radars.
C’est mathématique, moins il y a de radars fonctionnels, moins il y a d’images reçues, et donc moins de salariés seront nécessaires pour traiter les images. Si l’on ajoute à cela les dysfonctionnements dont semblent faire preuve certains appareils, on imagine fort bien que certaines de ces personnes chargées de traiter les excès de vitesse risquent de tourner en rond. D’autant que le ministre de l’Intérieur l’a affirmé : les radars détériorés ne seront pas réparés tant que le calme ne sera pas revenu en France. Ce qui n’est pas gagné !
RépondreSupprimerLa police anti-émeute française déploie des armes semi-automatiques contre des gilets jaunes alors que Macron perd le contrôle de son pays
par Tyler Durden
Mar., 15/01/2019 - 02:45
La police anti-émeute française a été photographiée brandissant des fusils semi-automatiques Heckler & Koch G36 avec des chargeurs de 30 cartouches près de l'Arc de Triomphe à Paris samedi après-midi, rapporte le Daily Mail.
La police anti-émeute française brandit le fusil semi-automatique H & K G36
Le déploiement de fusils munis vraisemblablement de munitions réelles, visibles dans le magazine, est une escalade intimidante alors que le président Emmanuel Macron continue de perdre son emprise sur la France après neuf semaines de manifestations à l'échelle nationale organisées par le mouvement Gilet Jaunes.
Le Gilet Jaunes a commencé comme une manifestation contre une taxe sur les carburants liée au changement climatique, qui s'est rapidement transformée en une manifestation antigouvernementale contre l'administration Macron et les taxes les plus élevées au monde. Nous sommes certains que la France qui envoie 1 milliard d'euros pour reconstruire l'Irak aidera à les calmer.
Gilles Caron, manifestant du Gilet Jaune, a déclaré au Mail "Le SRC avec les armes à feu portait un casque anti-émeute et une armure; ils n'étaient pas une unité spécialisée dans les armes à feu", ajoutant: "Leur travail consistait simplement à nous menacer avec des armes mortelles d'une manière très troublant. Nous méritons quelques explications."
Un porte-parole de la police nationale française a confirmé que les CRS étaient équipés de H & K G36 samedi, mais qu’ils ne discuteraient pas de leur utilisation opérationnelle "pour des raisons de sécurité".
Un G36 a été volé à l'intérieur d'un fourgon de police lors d'une manifestation similaire organisée par l'Arc de Triomphe le 1 er décembre sous le gilet jaune.
Un certain nombre de véhicules appartenant à la 21e Compagnie d’intervention de la préfecture de Paris ont été pris d'assaut, laissant supposer qu'il s'agissait d'un vol opportuniste lors d'une journée de violences intenses, au cours de laquelle l'Arc de Triomphe a été vandalisé. -Courrier quotidien
L'ancien ministre conservateur français Luc Ferry a appelé à l'utilisation de cartouches à balles réelles contre les "voyous" de Yellow Vest, qui "frappent la police", comme cet ancien boxeur poids lourd, Christophe Dettinger, âgé de 37 ans, qui a été arrêté Officiers de police français.
Ferry - philosophe à plein temps maintenant, a déclaré: "Ce que je ne comprends pas, c’est que nous ne donnons pas les moyens à la police de mettre fin à cette violence." Quand on lui proposa de penser que les armes à feu risquaient de faire couler le sang, Ferry dit: "Et alors ? Ecoutez, franchement, quand vous voyez des types frapper un policier malheureux au sol, ils doivent utiliser leurs armes une bonne fois pour toutes ! assez."
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-14/french-riot-police-deploy-semi-automatic-weapons-against-yellow-vests-macron-loses
NON, ce n'est PAS un film de science-fiction ou montage amateur mais bien LA réalité !! Des armes réelles sont déployées pour déchiqueter des millions de français qui osent manifester contre la dictature !
Supprimer
RépondreSupprimerLe soutien des Français aux Gilets jaunes en forte hausse, selon un sondage
12:20 15.01.2019
Un sondage Elabe, réalisé pour BFM TV, révèle qu’après un léger recul la semaine dernière, l’approbation (soutien et sympathie) à l’égard de la mobilisation des Gilets jaunes rebondit de 7 points, à 67%. Le soutien à lui seul est en hausse de 5 points. Une majorité souhaite que le mouvement se poursuive.
Selon les résultats d'un sondage Elabe, près de neuf semaines après le début de la mobilisation des Gilets jaunes, deux tiers des Français continuent de l'approuver. Dans le détail, elle est soutenue par 36 % des Français (+5 points par rapport au 9 janvier) et suscite la sympathie de 31 % d'entre eux (+2 points). 13% (-2 points) y sont opposés, 12 % (-4 points) y sont hostiles et enfin 8 % (-1 point) y sont indifférents.
L'étude indique que l'approbation (soutien et sympathie) est majoritaire auprès de l'ensemble des catégories sociales de la population. En revanche, d'un point de vue politique, elle est majoritaire auprès des sympathisants de Marine Le Pen (81 %, stable), de Jean-Luc Mélenchon (88%, +10 points), des abstentionnistes (71%, +6 points) et de François Fillon (52 %, +13 points), mais se révèle minoritaire auprès des soutiens d'Emmanuel Macron (40 %, +9 points).
Quant à la poursuite de la mobilisation pendant la tenue du «grand débat national», les Français sont divisés: 54 % estiment que la mobilisation doit se poursuivre malgré tout (+3 points en une semaine), alors que 45 % pensent qu'elle doit s'arrêter (-4 points), 1 % restant sans opinion (+1 point).
Les partisans de Jean-Luc Mélenchon (73%) et de Marine Le Pen (69%) estiment que le mouvement doit se poursuivre. Leur point de vue est partagé par 63% des abstentionnistes.
À l'inverse, 75 % des électeurs d'Emmanuel Macron souhaitent que la mobilisation s'arrête, tout comme 61 % des personnes ayant voté François Fillon en 2017.
https://fr.sputniknews.com/france/201901151039641358-gilets-jaunes-sondage-approbation-hausse/
Sondage inventé pour et par BFM TV, cherchant à s'approprier l'information (du 100 % des français contre la dictature) au travers d'un référendum lunatique dont il en rejette le soutien !
SupprimerVoir les autres conneries:
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201901151039640719-antarctique-fonte-catastrophe-previsions/
où Sputnik soutient la dictature de l'escroquerie !
RépondreSupprimerLES GILETS JAUNES ONT DÉJÀ PERDU 13 YEUX À CAUSE DES FLASH-BALLS
Après deux mois, le bilan chez les gilets jaunes est de près de 100 blessés graves. A Bordeaux, un homme est dans le coma. Des vidéos dénoncent.
Depuis bientôt deux mois, l'affrontement entre les forces de l'ordre et les gilets jaunes a blessé des milliers de personnes de part et d'autres. Certains en garderont des séquelles à vie.
PAR ERIC FELLEY
15.01.2019, 09h54
Depuis le début des manifestations, le 17 novembre dernier, les gilets jaunes ont payé un lourd tribu face aux forces de l'ordre. Le service CheckNews du quotidien «Libération» tient le compte des blessés graves. Après l'acte IX du 12 janvier, onze nouveaux cas se sont ajoutés à une liste qui compte désormais 93 blessés graves (dont 10 femmes). 68 personnes ont été touchées par des tirs de lanceur de balle de défense, les flash-balls, notamment à la tête. Treize personnes ont ainsi définitivement perdu un œil, plusieurs autres ont eu une main arrachée. Enfin on recense un décès, celui d'une octogénaire marseillaise décédée d'avoir reçu une grenade lacrymogène en plein visage.
Des bouts de grenade
Pour ce triste décompte, la notion de «blessé grave» concerne les blessures de gravités différentes. ChekNews a retenu «les membres arrachés, les organes ayant perdu leur fonction principale, les fractures, les pieds et jambes incrustés de bouts de grenades, les brûlures graves, mais aussi toutes plaies ouvertes au niveau de la tête.»
Par contre les hématomes causés par des flash-balls sur le corps (parfois énormes), des coups de matraques ou des blessures diverses n'ont pas été comptabilisées. On parle de 2000 à 3000 blessés légers. En face, les forces de l'ordre estiment à 1050 gendarmes, policiers et pompiers blessés depuis qu'ils se battent dans les rues.
Légitime défense ?
Cette violence pourrait bien faire un deuxième mort du côté de Bordeaux. Samedi, Olivier, un manifestant de 47 ans, a été touché à la tête par un tir de flash-ball. Il est aujourd'hui dans le coma. Les défenseurs des gilets jaunes dénoncent la façon dont cet homme a été atteint dans son dos alors qu'il partait dans une rue. Deux vidéos montrent effectivement la scène sous deux angles qui attestent qu'au moment d'être visé, l'homme s'enfuyait.
La femme d’Olivier a déclaré vouloir porter plainte contre les forces de l’ordre. Contactée par «Libération», la préfecture de Gironde, a justifié l'usage du flash-ball par les forces de l'ordre pour contrer des gilets jaunes qui tentaient «de casser les vitrines de l’Apple store». Le parquet, cité par Libération, a expliqué le dépôt d'une plainte, non pas contre la police, mais pour «tentatives de vol avec dégradation.»
Ces deux vidéos sont largement partagées sur les réseaux sociaux français pour dénoncer la façon dont les forces de l'ordre ont tiré dans le dos d'un homme. (Le Matin)
https://www.lematin.ch/monde/gilets-jaunes-deja-perdu-13-yeux-cause-flashballs/story/19025864
CÔTE D'IVOIRE - GBAGBO ACQUITTÉ DE CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ
RépondreSupprimerLa Cour pénale internationale (CPI) ordonne la remise en liberté immédiate de l'ex-président ivoirien et de l'ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes Charles Blé Goudé.
15.01.2019, 11h42
«La Chambre fait droit aux demandes d'acquittement présentées par Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé (ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, fidèles à Laurent Gbagbo) concernant l'ensemble des charges» retenues contre eux. Elle «ordonne la mise en liberté immédiate des deux accusés», a déclaré le juge président Cuno Tarfusser.
Les deux hommes se sont pris dans les bras en entendant les mots du juge, sous les applaudissements de leurs sympathisants présents dans la tribune publique de la salle d'audience.
Plus de 3000 morts en cinq mois
Premier ancien chef d'État à avoir été remis à la Cour, Laurent Gbagbo, 73 ans, était jugé pour des crimes commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l'actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3000 morts en cinq mois.
La mise en liberté des deux accusés est suspendue jusqu'à mercredi afin de laisser le temps à l'accusation de répondre à la décision historique rendue par la CPI. Ils étaient tous deux accusés de quatre chefs de crimes contre l'humanité: meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont toujours plaidé non coupable.
Nouveau camouflet pour la CPI
La décision des juges est un nouveau camouflet pour la CPI. Les tentatives précédentes de la Cour afin de juger des personnalités politiques de haut rang - la plupart en Afrique - ont toutes rencontré des obstacles.
L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba avait été acquitté à la surprise générale en appel en juin 2018. Il avait d'abord été condamné à 18 ans de prison pour des crimes commis par sa milice en Centrafrique entre 2002 et 2003. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/gbagbo-acquitte-crimes-humanite/story/23497031
8 ans de prisons avant d'être acquitté par la 'Cour Pénale Internationale' !!! Le temps pour la dictature étrangère de s'installer en Côte d'Ivoire !
SupprimerLe déclin et la chute de l'Union européenne
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 15/01/2019 - 05:00
Écrit par Charles Hugh Smith via le blog de OfTwoMinds,
Cet épuisement du modèle néo-colonial-néo-féodal était inévitable, de même que le déclin et la chute du projet européen d'intégration / exploitation.
Le fait qu'une monnaie unique, l'euro, romprait plutôt que d'unir l'Europe était compris bien avant l'introduction de l'euro comme monnaie légale le 1er janvier 2002. L'euro, monnaie de 19 des 28 États membres de l'Union européenne, n'est qu'un des diverses institutions qui unissent les nations membres de l’Union européenne, mais c’est le pivot de l’intégration financière présentée comme l’un des principaux avantages de l’adhésion à l’UE.
Le scepticisme quant aux avantages de l'adhésion à l'UE augmente, alors que les citoyens des pays membres s'interrogent sur la reddition de la souveraineté nationale avec une intensité renouvelée.
L’élite des technocrates au pouvoir dans l’UE tente de marginaliser les critiques populistes, nationalistes ou fascistes, ignorant la réalité désordonnée selon laquelle la source réelle de la tyrannie est sans doute les bureaucrates non élus de l’UE qui ont acquis des pouvoirs extraordinaires pour dépouiller les citoyens membres des libertés civiles (c'est-à-dire le droit à la dissidence) et d'un droit de vote politique significatif.
Comme je l'ai patiemment expliqué depuis 2012, la structure sous-jacente de l'UE est le néo-colonialisme, en particulier la néo-colonisation financière. Dépouillées de tout artifice, les institutions financières du noyau central de l’UE ont colonisé la périphérie de l’UE via l’euro et l’UE et ont imposé aux citoyens du noyau et de la périphérie un système modernisé de servage extractif.
Pour comprendre le modèle néocolonial de financiarisation, nous devons revenir au modèle classique du colonialisme. Dans l'ancien modèle du colonialisme, le pouvoir colonisateur a conquis ou coopté les élites du pouvoir de la région et a procédé à l'exploitation des ressources et du travail de la nouvelle colonie pour enrichir le noyau ou le centre, c'est-à-dire la nation impériale et ses élites dirigeantes.
Ce modèle traditionnel de colonialisme a été démantelé de force dans les années 1940-1960. Les anciennes colonies ont établi leur indépendance politique, un processus qui a diminué la richesse et le contrôle des anciennes puissances coloniales.
En réponse, les puissances financières mondiales ont cherché un contrôle financier plutôt que politique. C'est la dynamique clé du modèle néocolonial-financiarisation (24 mai 2012), qui substitue le pouvoir économique de la financiarisation (dette, effet de levier et spéculation) au pouvoir brut de la conquête et du contrôle politique.
La stratégie principale de la financiarisation est la suivante: étendre le crédit bon marché aux personnes ayant un accès limité au capital. Ceux qui ont un accès limité au capital avalent l'appât et acceptent volontiers des conditions onéreuses.
Ensuite, lorsque l'expansion du crédit atteint des niveaux impossibles à soutenir, les prêteurs exigent des garanties et / ou des concessions commerciales et financières favorables.
Ces tactiques ont été bien documentées dans des ouvrages tels que La doctrine du choc: La montée du capitalisme catastrophique et Les confessions d'un hit hit économique
Mais le pillage économique des anciennes colonies a des limites et, en conséquence, les puissances financières mondiales ont développé le modèle néocolonial, qui applique ces mêmes techniques à leur région d'origine.
RépondreSupprimerAinsi, la Grèce et les autres pays européens pauvres en capitaux ont été reconnus comme la périphérie pouvant être exploitée par le noyau, et l'euro était l'outil idéal pour exploiter les économies des pays qui n'auraient jamais pu générer de bulles de crédit / logement sans les grandes pointes ouvertes de crédit bon marché inondant leurs économies.
Dans le néocolonialisme, les forces de la financiarisation sont utilisées pour convaincre les élites locales et pour faire partie du noyau financier: les "coloniaux" périphériques empruntent de l'argent pour acheter les produits finis fabriqués dans les économies centrales, enrichissant les élites impériales avec A) les profits réalisés les biens aux débiteurs B) les intérêts créditeurs accordés aux colonies périphériques pour acheter les biens des économies centrales et "vivre gros", et C) le écrasement transactionnel d'actifs périphériques en voie de financiarisation tels que l'immobilier et la dette de l'État.
En substance, les banques françaises et allemandes ont colonisé les pays de la périphérie européenne via l'euro financiarisé, ce qui a permis une expansion massive de la dette et de la consommation dans les pays périphériques. Les banques et les exportateurs du noyau ont tiré d’énormes profits de la périphérie via cette expansion de la dette et de la consommation.
Les actifs et les revenus de la périphérie affluent vers le noyau en tant qu’intérêts sur les dettes privées et souveraines dues aux banques privées à centre monétaire du noyau.
Notez combien peu de "sauvetage" grec ont en réalité été destinés aux citoyens grecs et combien d’intérêts ont été versés aux puissances financières. Le noyau a dépouillé la Grèce de son indépendance politique et de son indépendance, tout comme les puissances coloniales du XIXe siècle ont privé leurs régions africaines et indo-asiatiques de revenus, d’avoirs et d’indépendance politique.
Ce n'est pas seulement la perfection du néo-colonialisme, mais aussi du néo-féodalisme. Les nations périphériques de l'UE sont en réalité les débiteurs néocoloniaux du noyau, et les contribuables des nations du noyau sont maintenant des serfs féodaux dont le travail est dévoué à la réalisation de tout système de financiarisation. ça va mal.
Le néocolonialisme profite à la fois à l'aristocratie financière du noyau central et aux oligarchies de la périphérie. Cela est démontré de manière convaincante dans l’essai intitulé «Méconnaissance des rares: comment les oligarques ont ruiné la Grèce».
L'UE a finalement atteint la phase finale du modèle néocolonial de financiarisation. Avec la financiarisation, il n'y a plus de marchés à exploiter, plus d'actifs à dépouiller, et les serfs (gilets jaunes) du noyau se lassent de se dépouiller au service de la kleptocratie européenne.
À ce stade, l’aristocratie financière est aux prises avec un dilemme insoluble: l’annulation des créances en souffrance annule également les flux d’actifs et de revenus, car chaque dette est l’actif et le flux de revenus du noyau dur. Lorsque tous ces actifs fantômes sont reconnus sans valeur, le système implose.
Cet épuisement du modèle néo-colonial-néo-féodal était inévitable, de même que le déclin et la chute du projet d'intégration / exploitation européenne.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-14/decline-and-fall-european-union
L'Afrique du Sud a créé 100 postes de médecin réservés aux "Noirs" ... ne les remplit pas
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 15/01/2019 - 04:15
Est-ce raciste ?
Le département de la santé sud-africain KwaZulu-Natal a étendu son programme de registraires en 2019 de 314 à 414, mais, selon une note de service divulguée, il visait à pourvoir les 100 nouveaux postes avec uniquement des candidats noirs.
Le porte-parole du ministère, Ncumisa Mafunda, a déclaré que le redressement historique était un impératif du gouvernement et qu'il était «la chose à faire, moralement et socialement, comme il se doit».
"L'Afrique du Sud, y compris le KwaZulu-Natal, reste une société inégale avec des possibilités limitées de développement personnel pour ceux qui ont été historiquement opprimés."
Cependant, le quota n'a pas été atteint et Mafunda a été forcée d'admettre - choc, horreur - des médecins non-noirs africains ...
«Après avoir rencontré des difficultés pour recruter des candidats africains noirs à ces postes, un écart a été recherché par le comptable et, sur un total de 77 postes de greffier, 21 postes seront proposés à des non-Africains noirs.»
Un porte-parole de l'Alliance démocratique - le principal parti de l'opposition au Congrès national africain, au pouvoir - a déclaré que toute politique était «une aberration de nos valeurs constitutionnelles et qu'elle était raciste».
"Toute forme ou tentative de réparation des injustices du passé doit garantir que nous restons attachés à ce que dit notre constitution ... Il ne doit y avoir aucune exclusion, en particulier en raison de la couleur de notre peau."
Comme le note RT, le quota échoué n'a pas été bien reçu sur Twitter, beaucoup l'appelant ouvertement raciste et contre-intuitif.
«Laissez-moi comprendre - faut-il pratiquer le racisme pour éradiquer le racisme ? Cela semble logique », a écrit un utilisateur sarcastique de Twitter.
Les tensions raciales en Afrique du Sud ont augmenté à la suite du projet de loi qui saisirait les terres, sans indemnité, des agriculteurs blancs. La proposition a été jugée nécessaire pour aider à corriger les années d'inégalité raciale dans le pays à la suite de l'apartheid.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-14/south-africa-created-100-blacks-only-doctor-positions-fails-fill-them
FAUX ! Il y a plus de 1 % de noirs intelligents ! Hahahahaha !
SupprimerL'Italie construit un axe anti-UE
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 15/01/2019 - 03:30
Écrit par Soeren Kern via le Gatestone Institute,
"Aujourd’hui commence un voyage qui se poursuivra au cours des prochains mois pour une Europe différente, pour un changement de la Commission européenne, de politiques européennes, qui met au centre le droit à la vie, au travail, à la santé, à la sécurité, tout ce que les élites européennes , financé par [le milliardaire hongrois philanthrope George] Soros et représenté par Macron, nie ... "- Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien et ministre de l'Intérieur.
"Le président Macron et Mme Merkel ont exprimé leur frustration face à la montée du populisme et du nationalisme, et à la tergiversation de l'Europe face à des problèmes tels que le changement climatique et les migrations massives ..." - The Times.
"La seule certitude que j'ai des élections européennes est que les socialistes et les communistes seront toujours moins présents à Bruxelles - ils ont déjà fait assez de dégâts ..." - Matteo Salvini.
Lors d'une visite en Pologne le 9 janvier, le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a déclaré que les populistes italiens et polonais devraient déclencher un "printemps européen" et créer un "nouvel équilibre" pour remplacer l'influence de l'Allemagne et de la France au Parlement européen. Sur la photo: Salvini rencontre le ministre de l'Intérieur de la Pologne, Joachim Brudzinski, à Varsovie le 9 janvier.
Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, est à la tête d'un effort visant à créer une alliance populiste paneuropéenne afin de remettre en cause les institutions européennes et l'avenir de l'Union européenne. L’objectif est de récupérer la souveraineté des bureaucrates non élus à Bruxelles et de transférer les pouvoirs essentiels de l’UE dans les capitales nationales.
L'Allemagne et la France, gardiennes autoproclamées de la construction européenne, répondent à ce défi par un ambitieux contre-projet visant à faire de l'Union européenne une "puissance plus décisive sur la scène mondiale".
L'affrontement, qui menace de diviser l'Union européenne entre nationalistes eurosceptiques et mondialistes europhiles, s'intensifiera dans les semaines et les mois à venir, en prévision des élections du Parlement européen à la fin du mois de mai 2019.
Lors d'une visite à Varsovie le 9 janvier, Salvini, qui est aujourd'hui le plus puissant homme politique d'Italie, a déclaré que les populistes italiens et polonais devraient déclencher un "printemps européen" et créer un "nouvel équilibre" pour remplacer l'influence de l'Allemagne et de la France dans le monde. Parlement européen:
"L'Europe qui sera créée en juin sera différente de celle d'aujourd'hui, gérée par des bureaucrates. En Europe, on a toujours parlé d'un axe franco-allemand. Nous préparons un nouvel équilibre et une nouvelle énergie dans Un plan d’action commun insufflera à l’Europe un sang neuf, une force, une énergie nouvelle. La Pologne et l’Italie seront les protagonistes de ce nouveau printemps européen, de la renaissance des vraies valeurs européennes, avec moins de bureaucratie et plus de travail plus de famille et surtout plus de sécurité. "
Salvini tente de créer un nouveau bloc politique - baptisé "l'alliance des souverainistes" (alleanza di sovranisti) - qui intègre des nationalistes et des populistes de toute l'Europe pour contester les prochaines élections au Parlement européen. L'objectif est de réaffirmer la souveraineté nationale en modifiant la composition politique du Parlement européen et, par extension, de l'exécutif de l'UE, de la Commission européenne et, éventuellement, du Conseil européen, où les dirigeants nationaux prennent les décisions les plus importantes de l'UE.
Les membres du Parlement européen supranational s'organisent en groupes idéologiques comme dans les assemblées législatives nationales. Il existe actuellement huit groupes politiques au Parlement européen. Le plus important est le Parti populaire européen de centre-droit (dont l'union clé est l'Union chrétienne démocrate de la chancelière allemande Merkel), suivi de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates, du Groupe des conservateurs et des réformistes européens et de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ADLE). La récente décision du parti politique du président français Emmanuel Macron, En Marche, de rejoindre l'ADLE pourrait potentiellement en faire le deuxième plus grand bloc du Parlement européen, contre quatre actuellement, après les élections de mai.
RépondreSupprimerEn Pologne, Salvini a rencontré le Premier ministre Mateusz Morawiecki, le ministre de l'Intérieur Joachim Brudzinski et Jaroslaw Kaczynski, le puissant dirigeant du parti au pouvoir, le droit et la justice (PiS), qui fait actuellement partie du groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR). L'ECR risque de s'effondrer lorsque ses 18 membres du Parlement européen (Parti européen) conservateurs britanniques quittent leur poste après le Brexit; cela laisserait le PiS sans groupement au Parlement européen. Il est peu probable que le PiS rejoigne le Parti populaire européen car le principal parti d'opposition de la Pologne, la Plateforme civique, fait partie de ce groupe. En conséquence, le nouveau groupe dirigé par Salvini pourrait être une option attrayante pour le PiS.
Salvini a déjà convaincu les partis populistes français et néerlandais - le Rassemblement national de Marine Le Pen (anciennement connu sous le nom de Front national) et le Parti de la liberté de Geert Wilders - de s'y joindre. Si PiS et le parti de la liberté au pouvoir, l'Autriche, devaient adhérer, l'alliance eurosceptique de Salvini pourrait compter jusqu'à 150 députés. Cela en ferait le troisième groupe au Parlement européen et lui donnerait un pouvoir tangible pour influencer la législation de l'UE.
Le parti Fidesz (Alliance civique hongroise) du parti du Premier ministre hongrois Viktor Orbán continue de faire partie du Parti populaire européen, qui a résisté aux appels à l'expulsion d'Orbán pour ses opinions eurosceptiques et anti-immigration. Le porte-parole d'Orbán, Zoltan Kovacs, a salué le projet de Salvini de créer une alliance populiste:
"L'axe Varsovie-Rome est un grand développement auquel sont liés de grands espoirs. Je voudrais que l'Europe ait une force politique à la droite du PPE, un axe Rome-Varsovie, capable de gouverner, capable de prendre des responsabilités et de s'opposer à l'immigration . "
Orbán n'a toutefois pas voulu quitter le parti populaire européen. Certains observateurs ont postulé qu'il était enclin à rester au sein du PPE car, en tant que groupe le plus puissant du Parlement européen, il le protège des représailles de ses opposants pro-européens.
En tout état de cause, Salvini et Orbán se sont engagés à créer un "axe anti-immigration" visant à contrer les politiques d'immigration de l'Union européenne. Réunis à Milan le 28 août, Orbán et Salvini ont promis de collaborer avec l'Autriche et le groupe de Visegrad - République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie - pour s'opposer à un groupe pro-migratoire de pays de l'UE dirigé par le président français Macron.
Lors d'une conférence de presse conjointe, Salvini a déclaré:
RépondreSupprimer"Aujourd’hui commence un voyage qui se poursuivra au cours des prochains mois pour une Europe différente, pour un changement de la Commission européenne, de politiques européennes, qui met au centre le droit à la vie, au travail, à la santé, à la sécurité, tout ce que les élites européennes , financé par [le milliardaire hongrois philanthrope George] Soros et représenté par Macron, nier.
"Nous sommes proches d'un tournant historique au niveau continental. Je m'étonne de la stupeur d'une gauche politique qui n'existe plus que pour défier les autres et pense que Milan ne devrait pas accueillir le président d'un pays européen, comme si la gauche avait le pouvoir de décider qui a le droit de parler et qui ne le veut pas - et ensuite ils se demandent pourquoi personne ne vote plus pour eux.
"Il s'agit de la première d'une longue série de réunions visant à changer les destins, non seulement de l'Italie et de la Hongrie, mais de l'ensemble du continent européen."
Orbán a ajouté:
"Des élections européennes auront bientôt lieu et beaucoup de choses doivent changer. Pour le moment, il existe deux camps en Europe: l'un est dirigé par Macron, qui soutient les migrations massives. L'autre est dirigé par des pays qui souhaitent protéger leurs frontières. Hongrie et l'Italie appartiennent à ces derniers.
"La Hongrie a montré que nous pouvions arrêter les migrants à terre. Salvini a montré que les migrants pouvaient être arrêtés en mer. Nous le remercions d'avoir protégé les frontières de l'Europe.
"Les migrants doivent être renvoyés dans leur pays. Bruxelles déclare que nous ne pouvons pas le faire. Ils ont également déclaré qu'il était impossible d'arrêter les migrants sur la terre ferme, mais nous l'avons fait.
"Salvini et moi, nous semblons partager le même destin. Il est mon héros."
L'Allemagne et la France ont relevé le défi en doublant l'intégration européenne. Le 10 janvier, le Times de Londres a annoncé que Merkel et Macron s'apprêtaient à signer le "Traité d'Aix-la-Chapelle" qui "annoncera une nouvelle ère d'intégration" en "forgeant des politiques de défense, des politiques étrangère et économique communes dans un" jumelage sans précédent ". "pacte considéré comme un prototype pour l'avenir de l'Union européenne". Selon le Times:
"Les régions situées de part et d'autre de la frontière franco-allemande seront encouragées à former des" Eurodistricts "réunissant des réseaux d'eau, d'électricité et de transports en commun. Berlin et Paris offriront des liquidités pour stimuler ces zones transfrontalières entreprises ou des projets environnementaux Certains responsables considèrent ces expériences comme une boîte de Pétri pour l’intégration de l’UE.
"Les deux pays feront pression pour que l'Allemagne obtienne un siège permanent au conseil de sécurité des Nations unies, aux côtés de la France, des Etats-Unis, de la Chine, de la Russie et de la Grande-Bretagne, alliés victorieux de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
RépondreSupprimer"La France et l'Allemagne ont également l'intention de parler d'une seule voix à Bruxelles, en élaborant des positions communes avant les sommets de l'Union européenne afin de faire de ce bloc une puissance plus décisive sur la scène mondiale. Le traité est conçu pour signaler que la France et l'Allemagne défendent les valeurs du multilatéralisme à un moment où l'ordre libéral mondial est menacé.Le président Macron et Mme Merkel ont exprimé leur frustration face à la montée du populisme et du nationalisme et à l'afflux de l'Europe face à des problèmes tels que le changement climatique et la migration....
"Le bref document sera signé le 22 janvier à Aix-la-Chapelle, l'ancienne ville thermale allemande située près des frontières avec la Belgique et les Pays-Bas. Il doit être ratifié le même jour par les deux parlements nationaux.
"Son emplacement est chargé de symbolisme. Aix-la-Chapelle, connue sous le nom d'Aix-la-Chapelle en français, était la capitale impériale des Francs sous Charlemagne et a fait la navette entre l'Allemagne et la France à plusieurs reprises.
"Des extraits du nouveau traité d'Aix-la-Chapelle qui ont été divulgués décrivent" l'harmonisation "des réglementations commerciales et la coordination de la politique économique entre les États, guidées par un conseil d'experts conjoint.
"Le texte porte l'empreinte du désir de M. Macron d'utiliser le consensus franco-allemand pour inciter l'UE à s'affirmer davantage en tant que puissance mondiale.
"Les deux gouvernements conviendront d'organiser" des consultations régulières à tous les niveaux avant les grandes réunions européennes, en prenant soin d'établir des positions communes et de faire des déclarations communes. " "Ils se battront pour une politique étrangère et de défense commune forte et efficace et renforceront et approfondiront l'union économique et monétaire".
"Il jette les bases d'un conseil de défense et de sécurité franco-allemand qui ferait office de" groupe de pilotage politique ", chaque partie influençant les décisions de l'autre (...) Sur le plan militaire, le traité énonce l'ambition de former un" culture commune et déploiements communs "à l'étranger".
Le Traité d’Aix-la-Chapelle doit faire face à une opposition interne considérable dans les deux pays. En France, qui a été secouée par le mouvement de protestation du "gilet jaune", Marine Le Pen a qualifié le nouveau traité de "diktat" déséquilibré "venant d'Allemagne. Alexander Gauland, dirigeant du parti anti-migration de masse Alternative pour l'Allemagne, l'a décrit comme une "érosion de notre souveraineté nationale".
L'AfD est divisé sur son approche de Salvini. Alors que les hauts responsables de l'AfD ont félicité Salvini pour son soutien à la souveraineté nationale et son opposition à la migration de masse, Alice Weidel, dirigeante de l'AfD au Bundestag, a vivement critiqué la gestion financière du gouvernement italien:
"Rome a déjà accumulé près de 2 300 milliards d'euros de dette. Les riches Italiens ont depuis longtemps transféré leurs avoirs à l'étranger ....
"Lorsque l'UE a rejeté le projet de budget de l'Italie, le ministre de l'Intérieur, Salvini, a déclaré:" Personne ne retirera même un euro de ce budget, dans les poches des Italiens. " Il a apparemment oublié le fait que l'Italie aurait été insolvable il y a longtemps sans l'aide de l'UE. Comment pouvez-vous vendre aux Européens qu'à l'avenir 400 000 à 500 000 Italiens seront mis à la retraite anticipée et qu'un revenu minimum devrait également être prévu Ce sont les avantages d'un État social que d'autres États membres de l'UE n'osent rêver.
"Le patrimoine médian des ménages italiens est de 240 000 euros, contre 66 000 en Allemagne. L'Italie accorde l'amnistie aux fraudeurs, reconnaît à peine l'impôt sur la propriété et perçoit un impôt sur les successions ridicule. Elle repose plutôt sur la solidarité européenne. sur la Banque centrale européenne pour annuler la dette. L'Allemagne serait à nouveau un payeur. Ces Romains sont fous! "
RépondreSupprimerLe chancelier autrichien Sebastian Kurz a accepté. Il a tweeté:
"Je ne comprends pas la proposition de budget que #Italie a soumise à #Bruxelles. Nous ne paierons certainement pas pour les promesses électorales #debts et populistes des autres.
"Au moins depuis la crise de # Grèce, il est clair que le surendettement est dangereux. De plus, les personnes socialement faibles et pauvres paient le prix fort pour cette politique. Nous avons donc mis fin à la politique de dette de l'Autriche et avons signalé excédent budgétaire à Bruxelles.
"Nous attendons donc du gouvernement italien qu'il se conforme aux règles existantes. Les critères de Maastricht s'appliquent à tous."
Salvini a d'abord promu l'idée d'un réseau paneuropéen de partis nationalistes en juillet 2018, après que son parti Lega ait formé un gouvernement de coalition avec son ancien rival, le Five Star Movement (M5S), un mouvement anti-établissement:
"Pour gagner, nous devions unir l'Italie, maintenant nous devrons unir l'Europe. Je songe à une Ligue des Ligues d'Europe, rassemblant tous les mouvements libres et souverains qui veulent défendre leur peuple et leurs frontières."
Salvini travaille actuellement sur un programme partagé en dix points qui n’a pas encore été complètement défini. Au cours d'une conférence de presse conjointe à Varsovie, Salvini a expliqué:
"J'ai proposé au dirigeant du PiS, Jaroslaw Kaczynski - et j'ai l'intention de le proposer à d'autres - un pacte pour l'Europe, un contrat avec des engagements spécifiques, une plate-forme en dix points inspirée du modèle du contrat que nous avons signé en Italie. Cet accord permettrait nous voulons surmonter les différences entre les partis et les traditions géographiques et culturelles. Je voudrais une alliance commune entre ceux qui veulent sauver l'Europe. Cet objectif doit être la priorité absolue du prochain Parlement européen ....
"Nous proposons un programme commun à proposer aux autres partis et peuples d'Europe fondé sur certains thèmes, tels que la croissance économique, la sécurité, la famille, les racines chrétiennes de l'Europe - des thèmes que certains à Bruxelles ont niés ...
"Nous avons entamé un voyage d'idées au sein d'un Parlement européen qui sera différent du duopole socialiste-centre-droit qui a toujours gouverné l'Europe (...) La seule certitude que j'ai des élections européennes est que les socialistes et les communistes soyez toujours moins à Bruxelles - ils ont déjà fait assez de dégâts ....
"Si nous voulons changer l'UE, nous devons être ambitieux - voir grand. Notre objectif est d'être présents dans tous les pays européens et de travailler avec d'autres forces souverainistes ... Je sais qu'il existe un intérêt dans de nombreux pays pour le changement. occasion historique: il est temps de remplacer l'axe franco-allemand par une alliance italo-polonaise. "
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-14/italy-building-anti-eu-axis
Il y a ceux qui écoutent le Peuple et ceux qui écoûtent la peau des fesses !
Supprimer(...) "Des élections européennes auront bientôt lieu et beaucoup de choses doivent changer. Pour le moment, il existe deux camps en Europe: l'un est dirigé par Macron, qui soutient les migrations massives. L'autre est dirigé par des pays qui souhaitent protéger leurs frontières. Hongrie et l'Italie appartiennent à ces derniers.
"La Hongrie a montré que nous pouvions arrêter les migrants à terre. Salvini a montré que les migrants pouvaient être arrêtés en mer. Nous le remercions d'avoir protégé les frontières de l'Europe. (...)
'Des élections européennes auront bientôt lieu et beaucoup de choses doivent changer.' ??! Ah bon ! Des 'élections' ?? Mais au fait... QUI vote ? Le Peuple ou les dictateurs ?
RECORD - PRÈS DE 5 MÈTRES DE NEIGE PAR ENDROITS EN SUISSE
RépondreSupprimerDans certaines régions, il y a deux fois plus d'or blanc que d'habitude. Un petit garçon tombé d'un balcon doit la vie à ce record de neige.
15.01.2019, 09h34
La nuit dernière, entre 40 et 70 centimètres de neige fraîche sont à nouveau tombés par endroit en Suisse. Du coup, dans certains endroits, on enregistre désormais cinq mètres d'or blanc, du jamais vu. «C'est extraordinaire», souligne MeteoNews.
Ainsi à Arosa (GR), on estime que la couche de neige atteint désormais 2 mètres, un chiffre jamais atteint en 70 ans de mesures. Dans certaines régions, on enregistre même deux fois plus de flocons que d'habitude. Du coup, le danger d'avalanches reste très important. Il peut se déclencher des coulées spontanées de grande ampleur dans de nombreux endroits, selon 20 Minuten.
Enfant indemne après une chute
La neige a peut-être sauvé la vie d'un enfant de 4 ans et demi, tombé d'un balcon situé au troisième étage d'un immeuble à Näfels (GL). Le garçonnet est sorti indemne de sa chute d'environ sept mètres sur la pelouse enneigée.
L'accident est survenu lundi après-midi dans un immeuble locatif. Pour des raisons inconnues, l'enfant a grimpé sur la balustrade du balcon d'un appartement avant de perdre l'équilibre et de tomber au sol, trois étages plus bas. Le garçonnet était conscient après sa chute. Il a, tout de même, été héliporté à l'hôpital pour un contrôle. Il y a passé la nuit sous observation. Selon les premières analyses, le petit miraculé ne souffre d'aucune blessure, indique mardi la police glaronnaise.
Mort et trafic perturbé
Pour rappel, un homme est mort et au moins cinq autres ont été blessés dans les avalanches survenues depuis dimanche dans les Alpes suisses. Deux patrouilleurs occupés à des travaux de minage ont été emportés par une avalanche lundi à la mi-journée aux Porte du Soleil (VS). L'un d'eux, un Suisse de 24 ans habitant le Bas-Valais, est décédé. L'autre est indemne. Les deux hommes évoluaient dans le secteur des Crosets quand une coulée s'est déclenchée à 1970 mètres d'altitude.
En Valais toujours, deux skieurs ont été emportés par une vague blanche lundi sur le domaine skiable de Crans-Montana (VS). Ils évoluaient hors des pistes balisées. Ils ont pu se dégager par leurs propres moyens et ne souffrent d'aucune blessure. Une autre avalanche a été déclenchée par trois skieurs hors-piste lundi matin à Bellegarde (FR) et un homme a été enseveli. Là aussi, plus de peur que de mal: il a été dégagé par les secours et héliporté par la Rega vers un hôpital.
Plusieurs routes et des lignes de chemin de fer ont été fermées au trafic. La Vallée de Conches (VS) est inaccessible à partir de Niederwald, ni par le train ni par la route. Le Lötschental se trouve dans la même situation à cause de la fermeture de la route entre Steg et Goppenstein. L'accès au tunnel du Grand St-Bernard (VS/I) est interdit aux semi-remorques et poids-lourds avec remorque en raison de l'enneigement. (nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/5-metres-neige-endroit-suisse/story/23492765
Le dessalement produit plus de déchets toxiques que d'eau propre
RépondreSupprimer14 janvier 2019
par Marlowe Hood
Chaque année, plus de 50 milliards de mètres cubes de saumure sont produits dans le monde.
Selon une première évaluation mondiale des déchets industriels du secteur, publiée lundi, plus de 16 000 usines de dessalement dispersées à travers le monde produisent beaucoup plus de boues toxiques que d'eau douce.
Pour chaque litre d'eau douce extraite de la mer ou des voies d'eau saumâtre, un litre et demi de boue salée, appelé saumure, est déversé directement dans l'océan ou le sol.
La substance super-salée est rendue encore plus toxique par les produits chimiques utilisés dans le processus de dessalement, ont rapporté des chercheurs dans la revue Science of the Total Environment.
Le cuivre et le chlore, par exemple, sont tous deux couramment utilisés.
La quantité de saumure produite chaque année dans le monde - plus de 50 milliards de mètres cubes - est suffisante pour couvrir l’État de Floride, ou d’Angleterre et du Pays de Galles réunis, dans une couche de boue salée de 30 centimètres (un pied), ont-ils calculés.
"Le monde produit moins d'eau dessalée que de saumure", a déclaré à l'AFP Manzoor Qadir, scientifique à l'Institut pour l'eau, l'environnement et la santé de l'Université des Nations Unies à Ontario, au Canada.
"La quasi-totalité de la saumure retourne dans l'environnement, principalement dans l'océan."
Tout ce supplément de sel augmente la température des eaux côtières et diminue le niveau d'oxygène, ce qui peut créer des "zones mortes".
"Il est difficile pour les organismes aquatiques de respirer dans ces conditions. Ils ont besoin d'O2 pour survivre", a déclaré Qadir.
Plus de la moitié de la saumure provient de quatre pays seulement: Arabie saoudite (22%), Émirats arabes unis (20,2%), Koweït (6%) et Qatar (5,8%).
L’Afrique du Nord, le moyen-orient et les petits États insulaires du Pacifique et d’autres dépourvus d’eau dépendent aussi beaucoup du dessalement pour fournir de l’eau potable, qui représente près des deux tiers de la consommation.
Le reste est utilisé dans l'industrie, comme agent de refroidissement dans la production d'énergie et dans l'agriculture.
Environ une personne sur quatre vit dans des régions où les ressources en eau sont insuffisantes pendant une partie de l'année et où un demi-milliard de personnes sont confrontées à une pénurie d'eau toute l'année, selon les Nations Unies.
La pénurie d'eau
Depuis 2015, le Global Risk Report annuel du Forum économique mondial classe systématiquement les "crises de l'eau" parmi les menaces mondiales, au-delà des catastrophes naturelles, des migrations massives et des cyberattaques.
La pénurie d'eau est causée par de nombreux facteurs, à commencer par une population mondiale proche de huit milliards d'individus.
RépondreSupprimerPlus de 90 % des usines de dessalement sont situées dans des économies riches
Les grandes rivières ne rejoignent plus la mer, les aquifères sont asséchés et la pollution souille l’eau au-dessus du sol et au-dessous.
Avec le changement climatique, la situation va s'aggraver.
Selon le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), environ 7% de la population mondiale, soit un demi-milliard de personnes, aura 20% moins d'eau douce.
"La technologie de dessalement a profité à un grand nombre de personnes", a déclaré Qadir. "Mais nous ne pouvons pas ignorer la production de saumure, qui va devenir un problème encore plus important à l'avenir."
La technologie à l'échelle industrielle pour éliminer le sel de l'eau existe depuis les années 1960. En 1990, il y avait déjà 3 000 usines en activité dans le monde.
Selon les tendances actuelles, le secteur comptera au moins 17 500 usines d’ici à 2025, a déclaré Qadir, soulignant qu’une seule grande usine peut produire autant d’eau douce et de saumure que 200 ou 300 petites.
Plus de 90 % des usines de dessalement sont situées dans des économies riches. Cela reflète le fait que la technologie reste coûteuse, en particulier en coûts d'énergie.
Mais cela signifie également que les pays riches ont la capacité de développer des moyens d'éliminer la saumure toxique qui est moins nocive pour les environnements océanique et terrestre, a-t-il ajouté.
Certains projets pilotes ont même montré que la saumure modifiée peut augmenter les rendements de certaines espèces de poissons en aquaculture.
https://phys.org/news/2019-01-brine-highlights-toxic-problem.html#jCp
Supprimer(...) Pour chaque litre d'eau douce extraite de la mer ou des voies d'eau saumâtre, un litre et demi de boue salée, appelé saumure, est déversé directement dans l'océan ou le sol (...)
HAHAHAHAHA ! Bêh ouais ! Si on prend de l'eau salée et qu'on enlève l'eau il reste... du sel !!! Cà alors ! HAHAHAHA !
et, précise le site-à-la-con, : est déversé directement dans l'océan ou le sol !!! Whoôôah ! Ils remettent le sel dans l'océan !! ou... au sol pour être mis en boites et vendu !!! Hahahahaha !
Dans l'océan ou sur Terre ? Le sel devrait être foutu en l'air ! Hahahahaha !
(...) Tout ce supplément de sel augmente la température des eaux côtières et diminue le niveau d'oxygène, ce qui peut créer des "zones mortes". (...)
'Tout ce supplément de sel' ?? D'où vient le sel ? de la lune ? Hahahaha ! Le sel serait susceptible de tuer les poissons ! C'est pourquoi il faut dessaler les morues ? Hahahaha !
EN DIRECT: Macron arrivé dans l’Eure, tensions entre gendarmes et Gilets jaunes (images)
RépondreSupprimer15:20 15.01.2019
À Grand Bourgtheroulde, où Emmanuel Macron devrait arriver bientôt pour lancer le grand débat national, la gendarmerie et des Gilets jaunes se sont mobilisés ce mardi dans l'après-midi. Selon un journaliste du Point, une légère tension entre les Gilets jaunes a déjà été ressentie.
Tandis que la ville de Grand Bourgtheroulde, dans l'Eure, s'apprête à accueillir ce mardi le Président de la République pour l'ouverture du grand débat national en réponse aux revendications des Gilets jaunes, des gendarmes et des représentants du mouvement sont arrivés sur place. La tension est déjà montée «légèrement» entre des Gilets jaunes, ont indiqué des journalistes sur place.
Pour l'instant, il y a là une centaine de Gilets jaunes mobilisés, selon l'AFP.
«On n'est pas là pour casser. On veut montrer qu'on ne lâche pas. S'il va dans une autre commune, on y sera, on va faire la tournée avec lui», a déclaré à l'agence Nadège, venu de Chartres avec quatre autres Gilets jaunes.
Thierry-Paul Valette, venu de Paris, estime aussi «important symboliquement d'être là, c'est le premier jour du débat. Il faut montrer à Emmanuel Macron que même s'il veut nous écarter, on sera là comme une moule accrochée à son rocher».
Emmanuel Macron a proposé le grand débat national consacré à quatre sujets — la fiscalité, l'organisation de l'État, la transition écologique et la citoyenneté — en réponse au mouvement des Gilets jaunes qui agite la France depuis novembre 2018. Le grand débat débutera le 15 janvier pour se dérouler jusqu'au 15 mars.
Nouveaux messages
16:35
Un canon à eau a été déployé pour disperser les manifestants.
16:35
L'accueil du chef de l'État sur la route de Bourgtheroulde semble loin d'être chaleureux.
16:19
Dans les alentours de Grand Bourgtheroulde, les Gilets jaunes semblent de plus en plus nombreux, ainsi que les forces de l'ordre.
La police a eu recours au gaz lacrymogène pour disperser une foule de manifestants.
15:58
En même temps, une fois le débat lancé, l’ambiance s’est échauffé dans le centre-ville et à ses abords.
15:33
«Toutes les questions sont ouvertes», le grand débat avec les maires de Normandie est lancé: suivez le direct diffusé par l'Élysée
Ne voulant pas parler longtemps «car l'objectif c'est de vous entendre», Emmanuel Macron a qualifié le grand débat d'opportunité de «faire de ce que traverse la France une chance».
«Toutes les questions sont ouvertes», a-t-il déclaré, se disant prêt à «un échange libre» et annonçant une discussion «sans tabou».
15:25
RépondreSupprimerUne foule de Gilets jaunes agenouillés devant les gendarmes alors que le grand débat est sur le point de commencer.
15:16
Emmanuel Macron arrive à Grand Bourgtheroulde
Attendu pour le lancement du grand débat national à 15h00, le Président est arrivé aux environs de 15h15, ce qui n'a pas échappé à l'attention des utilisateurs qui se lancent dans un jeu de mots. D'autres plaisantent sur l'arrivée «discrète» de M.Macron.
Avant d'entrer dans le gymnase où le grand débat a été programmé, M.Macron a salué les maires qui l'attendaient. Le premier à prendre la parole a été le maire de Grand Bourgtheroulde, Vincent Martin.
«Monsieur le Président de la République, bienvenue à Grand Bourgtheroulde», a-t-il affirmé, tenant à remettre à Emmanuel Macron un cahier de doléances.
15:14
Face aux cordons de gendarmes, les Gilets jaunes chantent la Marseillaise.
15:09
Les 600 maires normands attendent l’arrivée du Président de la République
Les 600 maires normands et parlementaires, dont la plupart portant leurs écharpes tricolores, se sont installés dans le gymnase où Emmanuel Macron devrait bientôt tenir une allocution.
15:05
La place de la mairie évacuée, des gaz lacrymogènes utilisés
Peu avant 15h00, la place de la maire était en train d'etre évacuée, les forces de l'ordre ont eu recours au gaz lacrymogènes.
14:53
À l'approche du grand débat et de l'arrivée de M.Macron, 23 arrêtés d'interdiction de manifester ont été pris dans ce département actuellement sous haute sécurité, a annoncé BFM TV. Pour renforcer la sécurité de la visite présidentielle ont été mobilisés, en plus des forces locales, 12 escadrons de gendarmerie mobile, d'une centaine de militaires chacun.
Le village de 3.700 habitants a été placé sous haute surveillance, un hécicoptère a survolé le secteur bouclé par les forces de l'ordre, où des journalistes et des Gilets jaunes se sont rassemblés, indique France Bleu.
Les forces de l'ordre sont présentes en nombre sur les routes de Grand Bourgtheroulde.
14:51
Bruno Le Maire arrive alors que le grand débat s'apprête à démarrer
Le ministre français de l'Économie est arrivé à Grand Bourgtheroulde, des maires viennent également participer à l'événement.
14:47
Une amende de 135 euros pour le port d'un gilet jaune
En plus des premières tensions qui commencent à se produire sur place, la gendarmerie a confirmé que toutes les personnes portant le gilet jaune étaient passibles d'une amende de 135 euros, relate France-Soir. La police sur place a reçu l'ordre d'exiger des gens de retirer leur gilet jaune qui est devenu le symbole de ce mouvement.
14:32
RépondreSupprimerAnticipant de possibles troubles, plusieurs commerces de la ville ont fermé leurs portes ce mardi. Avec ou sans leurs gilets, des Gilets jaunes se sont amassés à l'entrée de Grand Bourgtheroulde.
Deux barrages de gendarmes filtraient les passages entre l'A13 et Bourgtheroulde distants d'une quinzaine de km, a constaté l'AFP. Selon un photographe de l'AFP, environ 150 Gilets jaunes étaient bloqués à un kilomètre du bourg.
14:29
Les premières tensions se sont produites à Grand Bourgtheroulde, ont constaté des journalistes sur place et des témoins.
14:17
Deux délégations des Gilets jaunes reçues par les autorités
Tandis que des représentants du mouvement ont été arrêtés par barrages de gendarmerie à l'approche de la ville, une délégation de cinq Gilets jaunes a été reçue par la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Emmanuelle Wargon dans la mairie de Bourgtheroulde.
Ensuite, une seconde délégation a été reçue, dont les images ont été diffusées en ligne.
https://fr.sputniknews.com/france/201901151039641910-gilets-jaunes-barrages-gendarmes-macron-eure/
Rendez vous compte qu'un président est tellement détesté qu'il ne peut se déplacer sans l'armée qui a le doigt sur la gâchette !!
Supprimer(...) la gendarmerie a confirmé que toutes les personnes portant le gilet jaune étaient passibles d'une amende de 135 euros (...) !!!
Pourquoi Gbagbo n'est pas encore libre, malgré son acquittement par la CPI
RépondreSupprimer15:48 15.01.2019
Safwene Grira
Bien que la CPI ait ordonné la libération immédiate de l'ex-président ivoirien, la question de son élargissement dépendra de l'issue d'une nouvelle audience, mercredi, au vu de la possibilité ouverte au procureur d'interjeter appel de la décision d'acquittement, a souligné à Sputnik le porte-parole de la CPI.
La Cour pénale internationale (CPI) a prononcé mardi à La Haye l'acquittement de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo inculpé depuis 2011 pour «crimes contre l'humanité».
Les juges de la 1ère chambre de la Cour pénale internationale ont «fait droit aux demandes d'acquittement» présentés par l'ancien président et par l'ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, également poursuivi pour «crimes contre l'humanité», et «ordonné leur libération immédiate».
Toutefois,
« l'acquittement n'est pas définitif puisque le procureur peut, entre temps, interjeter appel. La question de la mise en liberté de MM Gbagbo et Goudé a, d'ailleurs, été suspendue. C'est au terme d'une audience qui se tiendra, demain, qu'il sera décidé de cette question», a déclaré à Sputnik le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah.
L'acquittement de Laurent Gbagbo, 73 ans, intervient au terme de huit ans de détention, dont trois ans de procès, au cours desquelles plusieurs demandes de remise en liberté provisoire avaient été présentées, sans succès.
Les deux dirigeants ivoiriens devaient répondre de plusieurs chefs d'accusations sur fond de leur implication présumée dans les violences post-électorales de 2010-2011 en Côte d'Ivoire qui ont fait 3.000 morts.
MM. Gbagbo et Goudé pourraient avoir droit à une indemnisation, une décision qui demeure toutefois «à la discrétion de la CPI s'il y a eu erreur judiciaire grave et manifeste» et si une demande a été présentée dans ce sens par les anciens accusés, a encore souligné le porte-parole de la juridiction internationale.
La décision de la CPI, qui a provoqué des explosions de joie dans plusieurs villes ivoiriennes, intervient à moins de deux ans du prochain scrutin présidentiel auquel l'ex-rival de Gbagbo, le président Alassane Ouattara, ne se représentera pas.
Régulièrement accusés de cibler prioritairement des personnalités africaines, les juges de La Haye avaient rendu en juin 2018 une autre décision d'acquittement en faveur de l'ex-chef rebelle congolais Jean-Pierre Bemba.
Poursuivi pour «crimes de guerre» et «crimes contre l'humanité» en Centrafrique, Bemba a vu sa candidature à l'élection présidentielle de décembre 2018 invalidée par les autorités congolaises qui avaient excipé d'une première condamnation, par la CPI, pour subornation de témoins.
https://fr.sputniknews.com/international/201901151039644445-acquittement-laurent-gbagbo-cpi-la-haye-appel/
SupprimerFaut comprendre que tous les africains adoraient, chérissaient le président Kadhafi et, Laurent Gbagbo était son fidèle ami.
RépondreSupprimerDes manifestations éclatent alors que le Zimbabwe possède maintenant l'essence la plus chère du monde
par Tyler Durden
Mar., 15/01/2019 - 09:55
Le Zimbabwe est une nouvelle fois au bord de l’effondrement économique, se moquant de l’affirmation du président Emmerson Mnangagwa selon laquelle le pays est ouvert aux affaires.
Comme le rapporte Bloomberg, de nombreux magasins et usines ont fermé leurs portes à cause du manque de clients et ceux qui continuent à commercer sont prêts à marchander leurs prix pour obtenir des devises. Dans un magasin d'électroménager de la capitale, Harare, un vendeur chuchote qu'une machine à laver Whirlpool Corp. d'un prix d'environ 5 000 dollars, payée électroniquement, se vendra 1 500 dollars en espèces, tandis qu'une facture de 600 dollars est ramenée à 145 dollars. pour le paiement en billets d'un dollar.
Mais, comme le rapporte Tsvetana Paraskova de OilPrice.com, le Zimbabwe est sur une grève nationale de trois jours et des manifestations éclatent dans les rues après que le gouvernement du pays d'Afrique australe a doublé les prix de l'essence, faisant de l'essence vendue au Zimbabwe l'essence la plus chère du monde.
Le Zimbabwe traverse une crise économique et manque de devises étrangères, ce qui a entraîné des pénuries de combustible et de pain. De nombreuses entreprises ont cessé de travailler parce qu’elles ne peuvent pas importer de matières premières.
À la suite de l'hyperinflation de 2009, le Zimbabwe a aboli sa propre monnaie et utilise à la place le dollar américain et le rand sud-africain.
Mais la crise économique et les pénuries de devises ont poussé le gouvernement à dire au cours du week-end qu'il introduirait sa nouvelle monnaie dans les 12 prochains mois.
Cependant, la politique qui a véritablement déclenché des manifestations et des appels à l’écart national a été la forte augmentation du prix de l’essence au cours du week-end.
Selon le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa - qui a succédé au président de 38 ans Robert Mugabe en novembre 2017 - le doublement des prix de l’essence aiderait à atténuer les pénuries de carburant.
Dans un post sur sa page Facebook officielle, Mnangagwa a écrit dimanche:
«Suite au déficit actuel sur le marché des carburants, nous avons choisi d’agir et d’agir de manière décisive. La pénurie, imputable à la consommation accrue de carburant dans l'économie en croissance, et aux activités de monnaie illégales et de commerce de carburant illégales, est insoutenable et le gouvernement a décidé aujourd'hui des mesures suivantes:
Le prix à la pompe à essence est fixé à 3,11 dollars le litre pour le diesel et à 3,33 dollars le litre pour l’essence. ”
Le prix de l’essence, 3,33 dollars le litre, est maintenant le plus élevé au monde.
Selon les données de GlobalPetrolprices.com, au 7 janvier 2019, le prix moyen de l’essence dans le monde était de 1,08 dollar le litre, soit 4,09 dollars le gallon. Avant la hausse des prix au Zimbabwe, l’essence la plus chère au monde était à Hong Kong, où un gallon d’essence coûtait 7,71 dollars.
- voir tableau sur site -
RépondreSupprimerAu Zimbabwe, les syndicats et la principale confédération des industries ont appelé à une grève de trois jours et ont affirmé que cela avait été un succès jusqu'à présent.
"Jusqu'à présent, la suspension a été efficace", a déclaré à Bloomberg, Peter Mutasa, président du Congrès des syndicats du Zimbabwe.
Dans un courrier adressé au ministère de l'Industrie, la Confédération des industries du Zimbabwe a déclaré que «la maison brûle», de nombreuses entreprises s'effondrant ou sur le point de s'effondrer en raison du manque de fonds en devises et du chaos économique.
Selon Bloomberg, voici ce à quoi les Zimbabwéens doivent faire face quotidiennement:
Le taux d'inflation officiel s'établit à 31%, bien au-dessous des niveaux de 2008, mais suffisamment élevé pour amener les consommateurs au marché noir ou importer leurs propres produits alimentaires et autres produits de première nécessité.
Les marchandises payées électroniquement coûtent jusqu'à quatre fois et demie plus cher que si l'argent était utilisé. Les détaillants ont eu recours à une politique de double prix et ont proposé des remises en espèces, ce qui a permis au gouvernement de ne pas se laisser menacer d’agir.
Les supermarchés ont cessé de vendre un certain nombre de produits et des ruptures de stock allant du pain au café sont monnaie courante. Zimvine, un groupe Facebook, est utilisé pour demander et partager des informations sur les endroits où trouver de la nourriture, du carburant et d’autres biens et sur la façon de contacter des avocats spécialisés en immigration.
Le responsable de la principale organisation du secteur du Zimbabwe a averti que de nombreuses entreprises qui continueraient à opérer fermeront leurs portes ce mois-ci en raison de la pénurie de devises.
Les autorités de la ville de Harare ont réduit l’enlèvement des ordures ménagères et d’autres services, car elles n’ont pas accès au diesel pour leurs camions.
Les médecins ont organisé une grève de six semaines pour exiger de meilleures conditions de travail et payer leurs salaires en espèces. Bien que l’action syndicale ait été annulée le 10 janvier, il pourrait falloir des mois pour éliminer les arriérés d’opérations.
Des enseignants et d’autres agents de l’État ont prévenu qu’ils utiliseraient des outils à moins que le gouvernement ne les paye en espèces.
Pas de gilet jaune ? Peut-être qu'ils ne peuvent pas se les payer ?
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-15/protests-erupt-zimbabwe-now-has-most-expensive-gasoline-world
«Les Gilets jaunes sont en train de réussir là où Nuit debout a échoué»
RépondreSupprimer18:29 15.01.2019
Fabien Buzzanca
Dans le sillage des Gilets jaunes sont nés les «stylos rouges». Comme leurs prédécesseurs, ces professeurs en colère veulent s’exprimer sans passer par l’habituel filtre des syndicats. Un début de convergence des luttes ? Sputnik France a interrogé des «stylos rouges», syndicalistes et spécialistes de l’éducation pour tenter d’y répondre.
Gilets jaunes, «gyros bleus», «stylos rouges»… Le vent de révolte qui souffle sur la France est décidément bien coloré. Et les derniers cités sont dans la position du mouvement qui monte. Comme les Gilets jaunes, ils sont nés sur Facebook. Et comme leurs prédécesseurs, ils sont bien décidés à se faire entendre sans passer par les circuits habituels. Créés le 12 décembre, les «stylos rouges» sont un collectif majoritairement composé de professeurs et regroupant déjà plus de 60.000 membres. Un chiffre impressionnant en à peine un mois quand on sait que le pays compte 880.000 enseignants. Augmentation des salaires, plus de moyens, revalorisation du métier d'enseignants… Les revendications sont nombreuses.
Déçus par les syndicats, ils veulent donner un souffle populaire à ce mouvement professionnel et envisagent de passer à l'action: occupation de locaux, rétention de bulletins de notes, incitation auprès des parents à ne plus emmener leurs enfants à l'école… Les propositions ont fusé lors de l'assemblée générale du mouvement qui s'est tenue le 9 janvier.
Pour le moment, un premier rassemblement a eu lieu le 12 janvier à proximité du lycée Henri-IV, établissement fréquenté jadis par un certain Emmanuel Macron. Un autre est prévu le 16 janvier devant le rectorat de Créteil avant une deuxième assemblée générale.
Après la fronde des Gilets jaunes et alors que certains membres des forces de l'ordre continuent de crier leur exaspération, voici que l'atmosphère qui règne dans le pays touche l'Éducation nationale ? Se dirige-t-on vers une convergence des luttes que certains appellent de leurs vœux ?
«Je suis surtout étonné que ça n'ait pas eu lieu plus tôt. Cela fait 20 ans que l'on dit que cela va péter d'ici 10 ans. Aujourd'hui, cela vient vraiment du peuple et c'est d'ailleurs précisément ce qui fait peur au gouvernement. Nous assistons depuis des années à un déclassement général de la plupart des métiers et les corps se mettent à se révolter les uns après les autres. Il en manque encore, je pense notamment aux médecins et pharmaciens. Je pense que l'on se dirige vers la convergence des luttes mais ceux qui tiennent les rênes vont tout faire pour l'empêcher. Elle se fera réellement le jour où les paysans défileront avec les fonctionnaires, la CGT avec les syndicats de petits commerçants et d'artisans et les taxis avec la SNCF. En somme, l'alliance du poujadisme avec la lutte des classes», analyse pour Sputnik France Rodolphe Dumouch, professeur agrégé de SVT et membre des «stylos rouges».
Pourtant, nous en sommes encore loin à en croire le communiqué de presse des «stylos rouges» daté du 14 janvier. S'ils disent se sentir «concernés par les problématiques qui ont poussé des milliers de citoyens à se constituer Gilets jaunes», ils rappellent que le mouvement des «stylos rouges» «ne se lie pas à eux» avant de souligner que leurs revendications sont «propres» à leur corps de métier: «Les Gilets jaunes est un mouvement citoyen, [nous] sommes un mouvement professionnel.»
RépondreSupprimerAnthony*, professeur de mathématique en région parisienne se montre également pessimiste concernant la convergence des luttes. Il dit «n'avoir jamais cru à cette idée» et considérer que «"les gyros bleus " et les "stylos rouges ", pour l'instant, c'est des cacahuètes». Il croit plus en la réussite du mouvement qui a entraîné les suivants: les Gilets jaunes.
Albert-Jean Mougin, ancien vice-président du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC) pense quant à lui que l'affaire est loin d'être gagnée:
«Ce que je constate c'est qu'il y a une volonté chez certains Gilets jaunes de structurer une organisation politique à partir du mouvement. Mais l'on s'aperçoit que c'est le village gaulois tel que l'avait décrit Uderzo et Goscinny. Personne n'arrive à s'entendre pour faire émerger quelque chose. On assiste peut-être à une forme nouvelle de protestation permanente par la foule qui s'installe. Mais cela ne peut pas être une affaire durable. Le plus important, peut-être à travers le grand débat national, est de revenir à un exercice effectif de la démocratie et de la représentation. Mais pour cela, il faut que les Français reprennent confiance en ceux qui les dirigent. C'est d'ailleurs un phénomène qui n'est pas franco-français. D'autres pays ont le même problème. On le voit en Allemagne, en Angleterre etc.»
La défiance envers le politique semble être commune à la majorité des manifestants qui battent le pavé des rues de France depuis plusieurs semaines.
Mais Jean-Paul Brighelli, professeur, écrivain et spécialiste de l'école, pense que la division politique est encore présente parmi beaucoup des participants à ces mouvements sociaux: «Il y a trop d'aprioris de chaque côté. Il faudrait arriver à tout mettre sur la table et se dire: "Quelles sont les revendications communes à tous ?".» Selon lui, le clivage est entretenu:
«L'État arrive à diviser l'ensemble en faisant croire qu'il y a encore une gauche et une droite alors que la vraie séparation se fait sur un axe vertical entre une oligarchie qui se croit tout permis et une base qui est écrasée.»
Albert-Jean Mougin pense que le problème principal vient de la rupture de plus en plus consommée entre une large partie des citoyens et leurs élites:
«Le fait d'avoir inventé le terme de "classe politique" est très révélateur en soit et presque tragique. Cela signifie qu'à un moment donné s'est créé un groupe élu mais totalement à part du peuple. Alors qu'il n'est pas fait pour cela. C'est le problème des démocraties occidentales actuelles dont les assises sont issues des deux guerres. Elles sont actuellement mises à mal à la face du monde. Il faut un véritable débat profond dans notre pays qui permette une restauration du politique comme j'espère une restauration de l'école.»
Une perte de confiance dans le gouvernement comme base commune mais des dissensions politiques qui resteraient bien réelles. Se dirige-t-on vers un pourrissement de la situation ? C'est l'avis de Jean-Paul Brighelli:
RépondreSupprimer«Comme c'est bloqué du côté politique, il reste le risque que cela se passe dans la rue. Beaucoup condamnent la violence mais comme disait Mao Zedong: "La révolution n'est pas un dîner de gala, c'est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre". Je ne le souhaite bien évidemment pas. Et de toute façon ce n'est qu'une conjecture. Ces mouvements sont informes et le pouvoir compte sur ses forces de l'ordre et une justice qui se substitue globalement aux forces de l'ordre actuellement. Je pense que la situation va pourrir jusqu'aux élections européennes et nous y verrons ensuite un peu plus clair.»
Pierre Chantelot, secrétaire national du syndicat SNESUP-FSU est un peu plus optimiste quant à une possible convergence des luttes:
«Gilets jaunes, "gyros bleus", "stylos rouges"… Pour le moment, cela fait un peu arc-en-ciel tout cela. Mais il ne faut pas sous-estimer le ras-le-bol des Français. Cela va forcément finir par converger et l'on commence déjà à le voir. C'est d'ailleurs réjouissant. Sur les ronds-points des Gilets jaunes l'on voit des retraités prendre le relais des actifs quand ces derniers travaillent, les gens parlent, échangent, créent beaucoup. Les Gilets jaunes sont en train de réussir là où Nuit debout a échoué. L'humain est au centre du débat. C'est très positif.»
*Le prénom a été modifié
https://fr.sputniknews.com/france/201901151039647065-stylos-rouges-gilets-jaunes-gyros-bleus-convergence-lutte-france/
Les Gilets jaunes visés par un fusil ARWEN 37 tirant des «bâtons cinétiques» ?
RépondreSupprimer17:58 15.01.2019
Un internaute a publié sur les réseaux sociaux un tweet où il a cru remarquer un fusil ARWEN 37 lors d'une manifestation des Gilets jaunes pendant l'acte 9 à Nantes. Le fusil ARWEN est une arme utilisée notamment au Québec et Le Journal de Montréal avait indiqué que la cartouche projetée «peut causer de sérieuses blessures ou la mort».
Dans un message publié sur Twitter, un internaute aurait remarqué l'utilisation d'un ARWEN 37 lors de la mobilisation des Gilets jaunes pendant l'acte 9 à Nantes.
Un post publié dès juin 2016 sur Facebook par un internaute et repris par Nantes Révoltée laissait penser que le gouvernement français expérimenterait un fusil à barillet (multi-coups) de 37 mm à destination du maintien de l'ordre.
Le fusil ARWEN est une arme utilisée notamment au Québec. Or, selon Le Journal de Montréal, la cartouche projetée par une arme ARWEN 37 «peut causer de sérieuses blessures ou la mort». Le quotidien précise que l'information vient de la fiche de spécifications de ce produit et que cette dernière contient un avertissement: ce produit «doit être utilisé uniquement par les membres des forces de l'ordre autorisés et formés» pour le faire, et qu'il doit être manipulé, entreposé et utilisé avec la plus grande prudence.
Au Québec, plusieurs personnes ont été blessées avec cette arme, avait précédemment noté Le Journal de Montréal, indiquant que ces armes projettent des balles de plastique, aussi appelées «bâtons cinétiques», à une vitesse pouvant atteindre 266 km/h et que l'agent, lorsqu'il y a recours, doit éviter de viser certaines parties du corps, dont la tête et la colonne cervicale, sans quoi les projectiles peuvent être mortels.
Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.
https://fr.sputniknews.com/france/201901151039645842-france-gilets-jaunes-arme-twitter/
ARWEN 37
SupprimerLe Anti Riot Weapon ENfield 37, ou ARWEN 37, est une arme non létale de type lance-grenades. Elle lance des projectiles de 37 mm et possède un barillet de cinq coups. Le ARWEN 37 est généralement utilisé comme arme anti-émeute.
Utilisé par : British Army
Fabricant : Royal Small Arms Factory
Poids : 3.1 kg
Canon : 310 mm
Pays d'origine : United Kingdom
Calibre : 37 mm
FRANCE - UN «GILET JAUNE» VIOLENTE LA POLICE: 8 MOIS DE PRISON
RépondreSupprimerLe tribunal de Valence a sanctionné mardi un «gilet jaune», auteur de violences contre des policiers lors d'une manif.
15.01.2019, 19h18
Un «gilet jaune» a été condamné à huit mois de prison ferme mardi pour avoir participé à des violences contre des policiers lors d'une manifestation le 15 décembre à Montélimar (Drôme).
Le tribunal correctionnel de Valence a condamné ce salarié d'une trentaine d'années pour «violences avec arme» et «détention de produits incendiaires» après sa participation à des échauffourées pendant lesquelles les forces de l'ordre avaient été visées par des pierres et des feux d'artifice, a indiqué le parquet à l'AFP.
Le procureur avait requis 18 mois de prison ferme pour cet homme dont le casier judiciaire comptait déjà cinq condamnations. Non assortie de mandat de dépôt, sa peine devrait être aménagée.
A Lyon, onze personnes âgées de 19 à 56 ans, sur les douze entendues lundi soir en comparution immédiate, ont été condamnées à des peines allant jusqu'à sept mois de prison ferme pour des violences ou des jets de projectiles durant l'acte IX des «gilets jaunes» samedi dernier, a confirmé mardi le parquet de la ville.
Une seule a été relaxée. Aucun mandat de dépôt n'a été prononcé, mais huit manifestants sur les onze condamnés ont interdiction de manifester à Lyon durant six mois, a précisé cette source.
En tout, 20 manifestants avaient été placés en garde à vue «pour des faits de participation à un groupement en vue de commettre des violences et dégradations, port d'arme prohibé, violences et rébellion». (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/gilet-jaune-violente-police-8-mois-prison/story/22096127
Il reçoit une grenade et la renvoie d'où elle vient; il est accusé de possession d'armes défensive !
SupprimerUne vidéo choquante montre un manifestant du pompier Yellow Vest, pompier, touché à l'arrière de la tête par la police française, le laissant gravement blessé au cerveau, alors que les manifestations contre Macron se poursuivent
RépondreSupprimerOlivier Beziade, père de trois enfants, est dans le coma après le tournage à Bordeaux
L'incident de samedi, la 9ème semaine de manifestations anti-gouvernementales avec le gilet jaune
L'épouse de M. Beziade a déclaré que la police leur avait tiré dessus comme une lapine alors qu'une enquête est ouverte
Par PETER ALLEN POUR MAILONLINE
14h33 GMT, le 15 janvier 2019
Un pompier qui a rejoint le mouvement de protestation Yellow Vest en France est dans le coma après avoir été touché à la tête «comme un lapin» par un policier utilisant un pistolet à balle éclair controversé.
- voir clip de l'assassinat sur site -
Des images horribles montrent Olivier Beziade, père de trois enfants dans la trentaine, étendu par terre à Bordeaux samedi après avoir été touché par l'arrière.
Il porte l'un des gilets haute visibilité à l'origine du nom des gilets jaunes.
Olivier Beziade, père de trois enfants dans la trentaine, a reçu une balle dans la tête à Bordeaux samedi
M. Beziade, pompier volontaire, s'était rendu à Bordeaux samedi avec son épouse pour la neuvième série de manifestations contre le gilet jaune, après avoir été blessé par balle.
Les vidéos postées sur les médias sociaux montrent également que M. Beziade est traité par des médecins, la tête recouverte de sang.
M. Beziade a subi une "très grave lésion cérébrale" et se trouve actuellement dans un coma induit à l'hôpital, ont déclaré des membres de la famille.
Cela survient alors que la crise de la loi et de l'ordre qui affecte l'administration d'Emmanuel Macron s'intensifie et que le président inonde les rues françaises d'un nombre croissant de policiers armés.
Un manifestant au gilet jaune saigne après avoir été touché à la tête par la police
Des images choquantes montrent M. Beziade, blessé à la sueur, sur le trottoir, vêtu d'une veste de protection haute visibilité
L'épouse de M. Beziade, Cindy, a déclaré qu'il avait reçu une balle dans la tête 'comme un lapin' par un policier qui avait utilisé un pistolet à balle flash controversé.
Certains sont accusés de violence gratuite allant de l'administration de coups à la matraque à l'usage excessif d'armes chimiques, de grenades assourdissantes et de balles flash.
«Je suis furieux», a déclaré Cindy Beziade, l'épouse de M. Beziade. 'C'est inacceptable. Je ne le laisserai pas partir. Les images parlent d'elles-mêmes.'
Mme Beziade, également pompier volontaire, s'était rendue avec son hubsand à Bordeaux samedi depuis son domicile situé à Bazas, à proximité, pour participer à une «journée de la colère 9 face au gouvernement».
"La manifestation a été calme jusqu'à environ 16h30", a déclaré Mme Beziade à France Info. «J'étais avec mon mari rue Sainte-Catherine.
«Ensuite, il y a eu un peu de panique. Nous avons fait demi-tour pour éviter les émanations de gaz lacrymogène et pour rentrer chez nous. J'ai tourné le premier à droite, il a pris le premier tournant à gauche.
C'est à ce moment-là qu'un officier en civil est apparu dans un coin et a tiré une balle éclair sur M. Beziade.
RépondreSupprimerLa police a pour instruction de tirer bien en dessous de la tête, mais il y a eu de nombreux incidents où elle n'a pas réussi à le faire.
M. Beziade est maintenant dans un coma d'origine médicale et peut avoir des lésions cérébrales durables.
La fusillade de samedi a eu lieu près du Apple Store de la rue Sainte-Catherine à Bordeaux
Lorsque le coup de feu est tiré, un officier en uniforme peut également être vu en train de lancer une grenade paralysante en direction de M. Beziade.
«Ils nous ont tiré dessus comme des lapins», a déclaré Mme Beziade, qui a confirmé que son mari était dans le coma.
Le préfet de la police locale a ordonné une enquête approfondie, affirmant qu'un gang de vestes jaunes "tentait de pénétrer dans un magasin Apple situé à proximité" au moment de la fusillade.
Un commandant de la police à Toulon, sur la côte française de la France, fait également l'objet d'une enquête pour avoir battu à plusieurs reprises des manifestants du gilet jaune lors d'une manifestation.
Samedi, la police anti-émeute du CRS a été vue en train de brandir des armes semi-automatiques à balles réelles devant les manifestants de Yellow Vest à Paris pour la première fois.
Un autre "Jour 10" de manifestations est prévu samedi, M. Macron ne semblant apparemment pas en mesure de les arrêter, alors que les Gilets jaunes appellent à sa démission.
https://www.dailymail.co.uk/news/article-6593807/Shocking-video-shows-fireman-Yellow-Vest-protestor-shot-head-French-police.html
Les Sibériens gémissent il fait trop chaud pour les "cils" - parce qu'il fait -49°F! Une employée de magasin qui est devenue virale l'année dernière avec des cils gelés a déclaré que des températures plus élevées l'empêchaient de paraître
RépondreSupprimerAnastasia Gruzdeva, 25 ans, déclare que les meilleures extensions de cils glacés ne sont disponibles qu'en dessous de -58F (-50°C)
Elle habite à Yakutsk, la ville la plus froide du monde, à 400 km au sud du cercle polaire arctique.
À -45 ° C, les enfants de moins de 11 ans manquent l'école, mais les plus âgés y vont jusqu'à -58 ° C.
Dmitry Voloshin vient de terminer un ultramarathon de 50 kilomètres en -76F (-60°)
Par STEWART POUR MAILONLINE
16h34 GMT, 15 janvier 2019
Alors que la Grande-Bretagne est mise en garde contre une nouvelle "Bête de l'Est" avec de la neige et des températures en chute libre, les habitants de la Sibérie se plaignent de la chaleur qui règne - à moins de 49F (-45 ° C).
Anastasia Gruzdeva, une employée de boutique de mariage âgée de 25 ans, s'est plainte de ne pas obtenir le même aspect naturel sur ses cils gelés que l'an dernier, alors qu'il faisait dix degrés de moins.
- voir photos sur site -
La photo de cette année a été prise le même jour qu'en 2018, mais les extensions de glace les plus impressionnantes ne sont qu'en dessous de moins 58F (-50C), a-t-elle déclaré.
Anastasia Gruzdeva, une employée de boutique de mariage âgée de 25 ans, est devenue virale l'an dernier avec sa photo de cils glacés (à gauche), mais dit que la photo de cette année (à droite) n'est pas aussi bonne car à moins 49F, il fait trop chaud
"Cet hiver est un peu" plus chaud ", les nouvelles photos ne peuvent donc pas être comparées à (l'année dernière)", a-t-elle déclaré, souhaitant "cinquante degrés de gelée" pour des "cils" parfaits.
Anastasia travaille dans un magasin de mariage à Yakoutsk, la ville la plus froide du monde, située à six fuseaux horaires à l'est de Moscou.
Anastasia dit que les cils congelés parfaits ne peuvent être obtenus qu'à moins 58F
Quelque 575 milles au nord-ouest d'Oymyakon, le village permanent le plus gelé de la planète, connu sous le nom de «pôle du froid» - le Moldave Dmitry Voloshin vient de terminer une course d'ultra-marathon de 50 kilomètres à une température de moins 76F (- 60°C).
On pense qu'il est le premier coureur à avoir atteint cette distance dans de telles conditions de manière indépendante, sans le soutien de médecins ou de sauveteurs. Il est aujourd'hui salué comme "le coureur le plus courageux sur Terre".
Une lecture a montré que les conditions de refroidissement des os semblaient encore plus froides - à moins 90F (67,8C).
«C'était comme aller dans l'espace, dit-il quelques instants après avoir fini. «Le gel est terrible, il n'y a pas assez d'oxygène. Horrible, ne le répète jamais.
Plus tard, il a déclaré: «Aucun équipement ne peut vous protéger d'un tel froid. Il était incroyablement difficile de respirer car mon masque était recouvert de glace et l'air ne passait tout simplement pas.
«Ce fut la course la plus difficile et la plus difficile de ma carrière. Le dernier kilomètre était le plus difficile. Je pouvais à peine voir et respirer. J'ai senti que mon énergie s'épuisait.
RépondreSupprimerLa photo virale 2018 d'Anastasia a commencé une tendance avec d'autres personnes postant des photos de leurs cils congelés sur les médias sociaux
Le coureur Dmitry Voloshin à Oymyakon, où il est devenu le premier homme à compléter une course de 50 km par des températures de moins 76F (-60 ° C).
«La seule chose qui me tenait en un seul morceau était la volonté lorsque vous vous ordonniez de ressentir de la douleur, mais pas d'en souffrir.
«J'ai eu des problèmes de vue pendant un certain temps après la course, mais la vision est maintenant revenue correctement.
"Mes jambes me font mal et mon visage était gelé, mais tout va bien, je me sens bien et heureux."
Le village affirme qu'une température de moins 96,2 ° F (-71,2 ° C) a été enregistrée en 1924.
Dmitry a déclaré que la glace recouvrant son masque rendait la respiration difficile, car l'air ne passait pas.
Yakutsk, la ville la plus froide du monde, s'étend sur six fuseaux horaires à l'est de Moscou et à 280 km au sud du cercle polaire arctique.
Aujourd'hui, à Yakutsk, la ville la plus froide du monde, les thermomètres étaient plus doux - à moins 49F (-45 ° C), mais suffisamment bas pour que les jeunes enfants de moins de 11 ans puissent rater l'école.
Mais les élèves du secondaire devaient encore assister aux cours. Ceux âgés de 12 à 14 ans ne prennent un jour de congé que si la température matinale tombe à moins -48 ° C (54 ° F).
Les étudiants plus âgés doivent assister aux cours sauf si le froid est de moins 45.5F (-50°C) ou moins. À titre de comparaison, la température en Grande-Bretagne n’a jamais été enregistrée en dessous de -30 ° C (34,4 ° F).
Une lecture a montré que les conditions de refroidissement des os pour la série de Dmitry étaient encore plus froides - à moins 67,8 ° C (-90 ° F).
Le Moldave Dmitry Voloshin vient de terminer une course "ultra-marathon" de 50 km à une température de -76 ° F (-60 ° C). Il a été salué aujourd'hui comme "le coureur le plus courageux sur Terre".
L’aéroport est resté ouvert et les travailleurs devraient arriver dans les bureaux. Pourtant, beaucoup pensent que le froid n’est plus ce qu’il était.
Kalinda a écrit: "Je me demande si nous sommes touchés par l'effet de serre ?" Boruh a écrit: «Les hivers étaient beaucoup plus froids.
«Quand j'étais petit, nous avons respiré avec soulagement lorsque la température a dépassé moins 50F (58F).
"Cela signifiait que nous étions enfin autorisés à jouer à l'extérieur."
https://www.dailymail.co.uk/news/article-6594417/Siberians-moan-warm-icelashes-45F.html
Re-colonisation
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer. 16/01/2019 - 00:05
Écrit par Therry Meyssan via le réseau Voltaire,
L'une des conséquences des extrémités successives du monde bipolaire et unipolaire est le rétablissement de projets coloniaux. L'un après l'autre, les Français, les Turcs et les Anglais ont déclaré publiquement le retour de leurs ambitions coloniales. Nous avons encore besoin de savoir quelle forme ils adopteront au 21ème siècle ...
L'empire français "confère" la civilisation
Depuis une décennie, nous révélons l'incongruité de la volonté française de rétablir son autorité sur ses anciennes colonies. Telle était la logique de la nomination de Bernard Kouchner par le président Nicolas Sarkozy au poste de ministre des Affaires étrangères. Kouchner a remplacé l’idée révolutionnaire française de «Déclaration des droits de l’homme et du citoyen» par la notion anglo-saxonne de «droits de l’homme». Plus tard, son ami le président François Hollande a déclaré, lors d'une conférence de presse en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, qu'il était temps de rétablir un mandat sur la Syrie. L’arrière petit-neveu de l’ambassadeur François George-Picot (de l’accord Sykes-Picot), l’ancien Président Valéry Giscard d’Estaing, en a parlé encore plus clairement. Cela devrait nous aider à mieux comprendre le désir du président Emmanuel Macron de poursuivre la guerre contre la Syrie sans les États-Unis.
Il y a toujours eu un «parti colonial» en France qui traverse tous les partis politiques et agit comme un lobby au service de la classe riche. Comme dans toutes les périodes où il devient difficile pour des capitalistes sans scrupules d'écraser la force de travail nationale, le mythe de la conquête coloniale refait surface. Si les «Gilets Jaunes» se révoltent, poursuivons avec «l'exploitation des hommes par d'autres hommes» sur le dos des Syriens.
Jadis, cette forme de domination cachait, selon les mots de Jules Ferry - sous les auspices de qui François Hollande consacrait son mandat de fils - derrière le devoir de «confier la civilisation». Aujourd'hui, il vise à protéger le peuple dont les élus sont qualifiés de «dictateurs».
La France n'est pas la seule ancienne puissance coloniale à agir de la sorte. La Turquie a rapidement suivi.
L'empire ottoman est fondé sur l'ignorance de ses sujets. Il a fermé des écoles dans le monde arabe.
Trois mois après la tentative d'assassinat et le coup d'État avorté de juillet 2016, le président Recep Tayyip Erdogan a prononcé son discours inaugural de l'université qui porte son nom (RTEÜ). Il a présenté une liste des ambitions de la République turque depuis sa création et de celles de son nouveau régime. Faisant explicitement référence au «Serment national» (Misak-i Millî) adopté par le Parlement ottoman le 12 février 1920, il justifia son irrédentisme.
Ce serment, qui a été à la base du passage de l’empire ottoman à la République turque, revendique le territoire situé au nord-est de la Grèce (Thrace occidentale et Dodécanèse), l’ensemble de Chypre, le nord de la Syrie (y compris Idlib , Alep et Al-Hasakah), et le nord de l'Irak (y compris Mossoul).
Actuellement, l'Empire en reconstitution occupe déjà le nord de Chypre (la pseudo «République turque de Chypre du Nord»), le nord-ouest de la Syrie et une petite partie de l'Irak. Pour toutes ces régions où la langue et la monnaie turques sont appliquées, des préfets («wali») ont été nommés et leurs bureaux sont situés dans le palais blanc d'Ankara.
* * *
RépondreSupprimerL'empire britannique sur lequel le soleil ne se couche jamais
Le Royaume-Uni hésite depuis deux ans quant à son avenir après le Brexit.
Peu de temps après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, la première ministre Theresa May s'est rendue aux États-Unis. S'adressant aux représentants du parti républicain, elle a proposé de rétablir la direction anglo-saxonne du reste du monde. Mais le président Trump a été élu pour liquider ces rêves impériaux et non pour les partager.
Déçue, Theresa May s'est ensuite rendue en Chine afin de proposer au président Xi Jinping de partager le contrôle des échanges internationaux. La ville, a-t-elle dit, était prête à assurer la convertibilité des devises occidentales en yuans. Mais le président Xi n'avait pas été élu pour traiter avec une héritière du pouvoir qui avait démantelé son pays et imposé aux Chinois leur guerre de l'opium.
Theresa May a essayé une troisième version avec le Commonwealth. Certaines des anciennes colonies de la Couronne, comme l'Inde, connaissent aujourd'hui une forte croissance et pourraient devenir de précieux partenaires commerciaux. Symboliquement, l'héritier du trône, le prince héritier Charles, a été élevé à la présidence de cette association. Mme May a annoncé que nous nous dirigions vers une Grande-Bretagne.
Dans une interview accordée au Sunday Telegraph le 30 décembre 2018, le ministre britannique de la Défense, Gavin Williamson, a publié son analyse de la situation. Depuis le fiasco du canal de Suez en 1956, le Royaume-Uni a mis en œuvre une politique de décolonisation et a retiré ses troupes du reste du monde. Aujourd'hui, il ne conserve des bases militaires permanentes qu'à Gibraltar, Chypre, Diego Garcia et les «Falklands», pour donner à ces îles leur titre impérial. Au cours des 63 dernières années, Londres s’est orientée vers l’Union européenne, inventée par Winston Churchill, mais à laquelle, à l’origine, il n’avait jamais imaginé que l’Angleterre appartiendrait. Le Brexit «déchire cette politique». Désormais, «le Royaume-Uni est redevenu une puissance mondiale».
Londres envisage d'ouvrir deux bases militaires permanentes. Le premier sera probablement en Asie (Singapour ou Brunei) et le second en Amérique latine - très probablement en Guyane, afin de participer à la nouvelle étape de la stratégie de Rumsfeld-Cebrowski de destruction des régions du monde qui sont pas connecté à la mondialisation. Après les «Grands Lacs africains», le «Grand Moyen-Orient», c’est le temps du «bassin des Caraïbes». La guerre débutera probablement par une invasion du Venezuela par la Colombie (pro-américaine), le Brésil (pro-israélien) et la Guyana (pro-britannique).
* * *
Sans se soucier de la fluidité du discours des Français, les Anglais construisent un empire avec la collaboration de multinationales au service desquelles ils mettent leur armée. Ils divisaient le monde en deux parties, qui se résumaient ainsi: le souverain était le roi d’Angleterre (et donc soumis à la tradition politique ici) et l’empereur des Indes (autrement dit, soumis à la société privée East India Company autocrate illimité là-bas).
La décolonisation était un corollaire de la guerre froide. Il a été imposé aux États de l'Europe occidentale par le duopole des États-Unis et de l'URSS. Cela a eu lieu à l'époque du monde unipolaire, mais ne rencontre plus aucun obstacle depuis le retrait des États-Unis du «Grand Moyen-Orient».
Il est difficile de prévoir quelle forme prendra cette future colonisation. Il y a longtemps, cela a été rendu possible par les énormes différences de niveau d'éducation. Mais aujourd'hui ?
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-15/re-colonisation
SupprimerOui mais, aujourd'hui ce n'est plus le 20 ème siécle ni ceux d'avant ! Rapport 2010: Il y a plus de 4 % de surdoués dans le monde ! Soit plus de 280 millions de têtes bien pleines dont les dictateurs ne peuvent en comprendre la complexité des neurones installés chez ceux-là !
Ennemi du peuple ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 15/01/2019 - 20:45
Via le blog Zman,
Il n’a jamais été un temps où les gens normaux ignoraient que les médias étaient biaisés et orientés dans une direction prévisible. Pour chaque non-libéral dans les médias, il y avait au moins dix libéraux. Le rapport était probablement plus élevé, mais à l'époque, certains gauchers aimaient prétendre être des indépendants ou une troisième option.
Les médias investissaient beaucoup de temps à nier avoir un parti pris et un ordre du jour, mais les seules personnes qui les croyaient étaient de gauche, ce qui a eu l'effet étrange de confirmer qu'ils avaient un parti pris et un ordre du jour.
Le problème, c’est que les médias semblaient avoir un parti pris prévisible.
Dans les années 1980, par exemple, les journaux ont publié chaque semaine des articles sur la soi-disant crise des sans-abri. C’est à ce moment-là que nous avons cessé de les appeler des clochards pour prétendre que leur seul problème était le manque d’abri. Une fois que Clinton a pris le pouvoir, les histoires de sans-abri ont disparu. C'était une plaisanterie pendant longtemps, parce que c'était tellement évident, mais aussi parce que c'était tellement prévisible. Tout le monde a la blague, sauf Lefty.
Comme beaucoup l'ont observé, le masque a commencé à tomber pendant les années Clinton, alors que de nombreux membres des médias avaient quitté leur emploi et étaient passés à l'administration. Il est difficile de maintenir l’illusion d’indépendance quand il ya une porte tournante entre les médias et les opérations politiques de gauche. C’est à ce moment-là que CNN a pris le nom de Clinton News Network, parce qu’ils étaient si hilarants à leur service. Certains ont essayé de maintenir la ruse, mais toute prétention à l’objectivité a pris fin dans les années 90.
Encore une fois, il y avait toujours le sentiment que c’était juste un parti pris et qu’il était prévisible et qu’on pouvait donc s’y adapter. Aujourd'hui, cela ne semble pas être le cas. Les principaux médias sont devenus des avocats, mais pas nécessairement des partisans de la base progressiste de la coalition démocrate. Ils semblent servir les agendas, financés par des parties privées opérant en dehors de la scène. Par exemple, des sites tels que Huffington Post et Daily Beast traitent de l'application de la loi plutôt que de l'actualité.
Le récent harcèlement d'Alex McNabb par Christopher Mathias, membre d'Antifa, est un excellent exemple de ce phénomène. Le Huffington Post lui fournit une identité de couverture en tant que journaliste, mais en réalité, quelqu'un d'autre paie pour lui. Son travail consiste à chasser les sorcières, à la recherche de quiconque contrevient aux lois sur le blasphème. C’est un phénomène nouveau et étrange qui n’a pas eu de corollaire dans le passé. Même Woodward et Bernstein étaient des journalistes légitimes, même si Woodward avait des liens profonds avec la communauté du renseignement.
Certains soutiennent que ce type de plaidoyer religieux est le résultat naturel du journalisme narratif qui s’est développé dans les années 1960 et 1970. Si vous voulez rapporter des histoires, le but est d'informer. Si vous voulez raconter des histoires, le premier objectif est de divertir et rien n’a plus attrayant qu’un conte de moralité. Ces histoires de doxxing ne sont que des histoires de feu de camp pour les huissards battants de l'extrême gauche. Leur but est de dire au lecteur qu’ils doivent être vigilants car les hérétiques sont partout.
C’est probablement vrai, mais qu’en est-il des histoires comme celle-ci, où il est clair que le New York Times a maintenant tout un département impliqué dans le plaidoyer politique explicite. C'est un effort très organisé pour modifier la politique publique. Plus important encore, il s’agit d’un projet à long terme, remontant aux années Obama. Le New York Times a publié une base de données sur les propriétaires d'armes à feu, accompagnée d'une carte, dans le cadre d'une campagne visant à terroriser les propriétaires d'armes à feu. Cela va bien au-delà des préjugés et même au-delà des histoires morales racontées par le Huffington Post.
RépondreSupprimerCela ne s'arrête pas là. Cette histoire sur la mort du ressortissant saoudien Jamal Khashoggi pousse le plaidoyer à un autre niveau. En passant, l'histoire est écrite par Lee Smith, qui a été limogé de l'hebdomadaire The Weekly Standard par Bill Kristol. Son crime était d'avoir révélé l'implication de Kristol dans le faux dossier que le FBI utilisait pour subvertir Trump. L’histoire de la vie et de la mort de Khashoggi se lit comme un thriller d’espionnage à Hollywood, mais ce n’était pas un câlin de la CIA. C'était une opération apparemment dirigée par le Washington Post.
Nous sommes loin du simple préjugé. Les mêmes médias qui n'arrêtaient pas de parler des efforts de la Russie pour amener les électeurs à voter de manière erronée, menaient une opération secrète pour amener le gouvernement à soutenir l'Iran par rapport à l'Arabie saoudite. Contrairement aux Russes, le Washington Post a en fait tué ou au moins fait tuer quelqu'un. Contrairement à l'équipe de Trump, le Washington Post travaillait avec un pays étranger souvent considéré comme hostile aux intérêts américains.
Trump a commencé à appeler les médias «l'ennemi du peuple américain», mais il semble l'avoir abandonné pour une raison quelconque. Peut-être que les médias l'ont menacé. Compte tenu de ce que nous constatons, combien de temps faudra-t-il avant que les journalistes du Washington Post installent des voitures piégées et ajoutent du polonium à leurs boissons? Il est difficile de savoir s'ils considèrent ou non les Américains comme l'ennemi, mais ils ne se voient certainement pas dans la même équipe que les Américains. Bien qu'ils ne soient peut-être pas les ennemis du peuple, ils se trouvent à quelques minutes en bus de cette position.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-15/enemy-people
Une nouvelle tactique pour supprimer le discours en ligne: taxer les médias sociaux
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 15/01/2019 - 19:25
Écrit par Robert Wenzel via TargetLiberty.com,
Vous pensez que les États-Unis et l’Europe ont des problèmes en matière de suppression de la parole sur les réseaux sociaux ?
Départ, Afrique.
Sera-ce notre avenir ?
Conscients de la menace que les médias sociaux font peser sur leur pouvoir, les régimes répressifs africains ont eu recours à diverses méthodes pour étouffer la mobilisation sur Internet.
Celles-ci incluent des arrêts d’Internet, des arrêts d’applications ciblées sur les médias sociaux, des démantèlements de sites Web, une surveillance étendue des communications numériques, la propagande en ligne et la détention de critiques en ligne, écrit Babatunde Okunoye pour les Affaires étrangères.
Selon Okunoye, en 2018, les gouvernements répressifs ont adopté une autre tactique: des taxes sur l'utilisation des médias sociaux.
Dans des pays tels que l'Ouganda, le Bénin, la Tanzanie et la Zambie, des lois en vigueur imposent des taxes journalières sur les réseaux sociaux et autres services de proximité.
En Ouganda, par exemple, les citoyens doivent payer 200 shillings ougandais (0,05 USD) par jour pour accéder à Facebook, Twitter ou WhatsApp en vertu d'une loi adoptée l'année dernière.
Les citoyens béninois ont dû débourser 5 francs CFA (0,008 dollar É.-U.) par mégaoctet consommé via des plates-formes de médias sociaux comme Facebook, WhatsApp et Twitter, comme le stipule le décret n ° 2018 - 341 du 25 juillet 2018. Le décret introduit en plus des taxes, sur les textos et les appels.
Ces lois rendent également extrêmement coûteux le coût de la maintenance des sites Web personnels des citoyens.
En vertu du règlement de 2018 sur les communications électroniques et postales, les citoyens tanzaniens doivent désormais payer 920 dollars pour obtenir la permission du gouvernement de gérer un site Web ...
La plupart des citoyens estiment que ces mesures ont été élaborées pour limiter l'espace de la liberté d'expression dans un contexte de dégradation des droits de l'homme dans des pays comme l'Ouganda et la Tanzanie. Alors que certaines des taxes sur les médias sociaux ont été conçues pour augmenter les recettes de l’État, étant donné la situation économique précaire qui prévaut dans une grande partie de l’Afrique, pratiquement tout le monde les voit pour ce qu’elles sont réellement - des tentatives d’étouffer le droit à la liberté d’expression et à les millions d’Africains exigent plus de leurs gouvernements.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-15/new-tactic-suppress-online-speech-taxing-social-media
SupprimerBêh oui, on est plus au bon temps de Kadhafi qui avait financé un satellite de communication plutôt que de passer par des satellites étrangers qui coûtaient chaque année le prix des communications !
RépondreSupprimerC'est un gaz ... l'Allemagne indignée par l'arrogance coloniale américaine
par Tyler Durden
Mer. 16/01/2019 - 02:00
Écrit par Finian Cunningham via la Fondation pour la culture stratégique,
Cette fois-ci, l’ambassadeur américain à Berlin est peut-être allé trop loin pour être ignoré. Le gouvernement allemand a qualifié de "provocation" des lettres que l'envoyé américain a envoyées aux entreprises impliquées dans le projet Nord Stream 2 pour les avertir des éventuelles sanctions américaines.
Le gouvernement allemand aurait dit aux sociétés du projet "d'ignorer" les missives envoyées par l'ambassadeur Richard Grenell.
Nord Stream 2 est le gazoduc de 1 222 kilomètres qui sera posé sur le fond de la mer Baltique, ce qui augmentera considérablement les livraisons de gaz naturel de la Russie à l’Allemagne. Il doublera l’importation de gaz russe par l’Allemagne une fois terminé. L’administration Trump a toutefois exprimé à plusieurs reprises son objection au projet, affirmant qu’il donnerait à Moscou un poids politique excessif sur l’Europe. Trump a mis en garde contre les sanctions imposées aux entreprises participantes, parmi lesquelles des entreprises allemandes et autrichiennes.
Les États-Unis tentent de miner le commerce de l'énergie entre l'Allemagne et la Russie dans le but de vendre du gaz naturel liquéfié américain plus cher à l'Europe. Voilà pour le capitalisme de marché libre américain!
Les lettres de Grenell aux entreprises allemandes - reçues ce week-end - sont considérées comme une menace sans précédent pour la conduite des affaires privées par le pays. L’ambassade des États-Unis a nié le fait que c’était une menace, affirmant que les lettres ne faisaient qu’énoncer la politique de Washington en matière de sanctions.
Ce n’est que la dernière affaire en date qui concerne l’envoyé non-conformiste, accusé dans le passé de violer le protocole diplomatique en se mêlant des affaires intérieures de l’Allemagne. Les médias allemands ont déjà critiqué Grenell pour avoir demandé un «changement de régime» à Berlin en raison de son soutien ouvert au parti anti-immigration Alternative, pour l'Allemagne (AfD).
Lorsque Grenell a pris ses fonctions diplomatiques à Berlin en mai dernier, il a immédiatement provoqué une tempête politique lorsqu'il a tweeté que les entreprises allemandes faisant affaire avec l'Iran "devraient mettre fin à leurs activités" ou faire face à des sanctions punitives de la part des États-Unis. C'était à l'époque où le président Trump s'est retiré de l'accord nucléaire international avec l'Iran. "Ne dites jamais au pays hôte quoi faire, si vous voulez éviter les ennuis", a claqué Wolfgang Ischinger, ancien ambassadeur d'Allemagne à Washington.
Quelques semaines seulement après ses débuts douteux, Grenell accorda une interview à la publication pro-Trump Breibart News dans laquelle il se vantait de "renforcer le pouvoir d'autres conservateurs de toute l'Europe". Cela a été pris comme une approbation de l'AfD en Allemagne, qui est apparu comme un sérieux challenger de l'establishment politique à Berlin.
Martin Schulz, l’ancien chef du Parti social-démocrate, faisait partie des personnalités politiques qui ont ensuite demandé le renvoi de Grenell.
"Ce que cet homme est en train de faire est inouï dans la diplomatie internationale… il se comporte comme un officier colonial d'extrême droite", a déclaré Schulz.
RépondreSupprimerIl a ajouté un point juste en notant: "Si un ambassadeur allemand avait déclaré à Washington qu'il était là pour renforcer les démocrates, il aurait été immédiatement mis à la porte."
Les interventions médiatiques très médiatisées de Grenell concernant la politique et les affaires allemandes semblent constituer une violation flagrante de la Convention de Vienne de 1964 qui stipule que les diplomates doivent rester neutres sur les questions de politique concernant les pays hôtes. Officiellement, le rôle d’un ambassadeur est de faire pression discrètement au nom de son gouvernement et de toujours faire profil bas.
Bien entendu, ce ne serait pas la première fois que des ambassades et des envoyés américains ont violé la Convention de Vienne dans les pays hôtes. Washington utilise habituellement ces avant-postes pour fomenter un changement de régime.
Richard Grenell, cependant, a ouvertement fait fi de ces normes et agi comme un porte-parole sans retenue pour Trump, faisant écho au mépris du président pour le gouvernement allemand de la chancelière Angela Merkel. Selon Der Spiegel, Grenell est devenu politiquement isolé à Berlin. Merkel "le tient à distance" et la plupart des politiciens, à l'exception de l'AfD, ont fui son contact.
Après la dernière controverse liée à l’écriture de lettres d’avertissement aux entreprises allemandes, c’est peut-être la goutte qui pèse sur la tolérance de Berlin.
Les médias allemands ont déjà commenté la manière dont le "partenariat transatlantique" est terminé sous Trump.
Le journal économique Handelsblatt avait déjà commenté: «Dans les relations transatlantiques, rien n'est plus normal… Berlin s'est trop longtemps accrochée à l'illusion d'une normalité transatlantique… l'ère des liens étroits est maintenant révolue».
De plus, les politiciens et les médias allemands réclament de plus en plus une «Allemagne et une Europe stratégiquement autonomes», qui ne sont pas gênées par la politique de Washington.
Un tel développement se fait attendre depuis longtemps et sa nécessité est bien antérieure à Trump. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne ressemble à un pays occupé par la puissance militaire américaine et subordonnée aux objectifs politiques de Washington. L'objectif principal a toujours été d'empêcher l'Allemagne de développer un partenariat naturel avec Moscou, auparavant avec l'ex-Union soviétique, puis avec la Fédération de Russie.
L’absence totale de respect pour la souveraineté allemande n’a peut-être pas été mieux démontrée par le gouvernement Trump, mais sous la présidence de Barack Obama, quand il est apparu que les services de renseignements américains écoutaient les appels personnels du chancelier Merkel. Si ce n’est pas l’arrogance coloniale, qu’est-ce que c’est?
Pourtant, les milieux politiques et médiatiques allemands ont à peine protesté contre cette atteinte par Washington à la souveraineté du pays et à son dirigeant.
RépondreSupprimerCe que Trump et son envoyé spécial chargé de chiffrer à Berlin ont fait est de porter l’arrogance à un niveau manifestement insupportable. Trump reproche à l'Allemagne ses "pratiques commerciales déloyales", dénigrant Merkel pour sa politique relative aux réfugiés, invitant Berlin à doubler son budget militaire de l'OTAN et reprochant aux entreprises allemandes de ne pas respecter la politique étrangère hostile de Washington à l'Iran et à la Russie.
Trump, dans son style grossier, ne fait que mettre à nu l'hégémonie longtemps présumée des États-Unis sur l'Allemagne. Et ce n’est pas beau à voir. Berlin a honte de devoir être vu pour faire face à l'intimidation américaine.
Ce qui est absurde, c'est que les États-Unis et leurs acolytes de l'OTAN se moquent de la bouche depuis deux ans au sujet d'une ingérence présumée et non prouvée de la Russie dans la politique intérieure des États occidentaux. Chaque fois que la réalité est flagrante, ce sont les Américains qui conduisent des chevaux et des entraîneurs d’interférence par le biais de leurs supposés alliés, qui sont évidemment des vassaux.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-15/its-gas-germany-outraged-us-colonial-arrogance
Deuxième tour: Snowmageddon menace la côte est ce week-end
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 15/01/2019 - 17:45
Une tempête se développant dans le sud de la Californie pourrait se diriger vers le centre du littoral de l’Atlantique et le reste du nord-est ce week-end.
Un modèle atmosphérique à grande échelle favorise une autre tempête, mais le type de participation reste un mystère. Cela étant dit, les météorologues surveilleront le potentiel de Snowmageddon cette semaine, car l'air froid sera abondant s'il devait se former et suivre une trajectoire qui toucherait le nord-est.
- voir carte sur site -
Ed Valle, météorologue chez Vallee Weather Consulting, a averti dimanche qu'un "régime très favorable pour la neige et le froid pourrait éventuellement arriver la fin de semaine prochaine et au-delà".
En bref, Valle est convaincu qu'une autre tempête hivernale est devant nous.
"La tendance dans l'est des États-Unis est en pleine mutation. Nous continuons de voir des signes indiquant que nous nous dirigeons vers ce week-end et au-delà, les étoiles atmosphériques théoriques pourraient s'aligner pour favoriser un résultat plus froid et peut-être plus enneigé pour de nombreux habitants de l'est. une certaine incertitude quant à la froideur de la masse d'air, une infusion d'humidité provenant du Pacifique et du golfe du Mexique ne devrait pas fournir le manque d'humidité. La quantité de froid disponible dictera en fin de compte le type de précipitation que n'importe quel endroit voit, et À l'heure actuelle, toutes les régions du Midwest au Nord-Est, y compris les grandes villes, sont en jeu pour les dommages causés par l'hiver alors que nous clôturons en janvier ", a déclaré Valle dans une météo de lundi.
Le modèle européen montre beaucoup d'incertitude quant à la direction exacte de la tempête. Cependant, 51 modèles de prévision différents indiquent tous la possibilité de mauvaises conditions hivernales d'ici la fin janvier pour les régions du centre du littoral de l'Atlantique et du nord-est.
La Vallée indique que "les chances de neige à l’intérieur du week-end à venir - les zones côtières (c’est-à-dire 95 corridors) seront dépendantes de la voie."
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New York Metro Weather a déclaré qu'ils "surveillent l'évolution de l'atmosphère et que le potentiel de neige existe". Ils fournissent un modèle météorologique qui montre la formation de la tempête et son impact probable sur l’Est ce week-end.
- voir carte sur site -
Vallee a fait remarquer dimanche à juste titre que "Natgas pourrait être le plus grand bénéficiaire d’un changement important de régime de froid venant de février sur la côte est au cours de la seconde moitié de janvier".
Le degré-jour de chauffage (HDD), une mesure conçue pour quantifier la demande en énergie nécessaire pour chauffer un bâtiment, a montré que la demande de gaz naturel devrait augmenter de 48% au cours de la semaine à venir.
Après un effondrement de près de -41% de Natgas depuis son sommet de 4,92, le glissement actuel par temps froid et neigeux a clôturé lundi à + 16%.
- voir carte sur site -
RépondreSupprimerLa Vallée montre dans les 6 à 10 prochains jours - les températures à travers le pays devraient plonger.
Vallee montre également que le modèle GFS indique des points très actifs au cours des deux prochaines semaines dans le Midwest et l’Est.
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New York n'a pas connu de tempête de neige significative depuis le 15 novembre, selon le National Weather Service. Boston avait moins d'un pouce jusqu'à présent. Cela peut être sur le point de changer si les modèles sont corrects.
https://www.zerohedge.com/news/2019-01-14/round-two-snow-winter-storm-threaten-east-coast-weekend
Salvini à Macron: les terroristes ne doivent pas «boire du champagne sous la tour Eiffel»
RépondreSupprimer00:11 16.01.2019
Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, connu pour sa position anti-migration, a appelé le Président Macron à renvoyer à Rome les radicaux italiens qui se cacheraient en France depuis des décennies.
Le Président Macron devrait renvoyer en Italie les dizaines de guérilleros en cavale au lieu de leur permettre de «boire du champagne» sur le sol français, a déclaré mardi le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini.
Intervenant mardi à la chaîne de télévision italienne Canale 5, le ministre a indiqué:
«J'appelle les autorités françaises, le gouvernement et le Président français à restituer à l'Italie et à la justice italienne ceux qui ont tué des innocents pour qu'ils ne boivent pas de champagne sous la tour Eiffel mais soient en prison comme ça doit se passer».
Une cinquantaine de militants italiens se seraient réfugiés en France pour éviter des condamnations pour meurtres et attentats à la bombe, d’après les calculs du Centre italien de recherche sécurité et terrorisme (CRST).
Le ministre a émis ces propos suite l’extradition de Cesare Battisti, qui a été capturé le 12 janvier en Bolivie et transféré à Rome le 14 janvier après 38 ans en cavale.
Cesare Battisti, un ancien activiste des PAC, les Prolétaires armés pour le communisme, recherché par les autorités italiennes pour quatre meurtres commis à la fin des années 1970, a été arrêté à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, le week-end dernier, et devrait maintenant purger une peine à perpétuité en Italie.
Battisti a passé près de 20 ans au Mexique et en France, où il était protégé par la doctrine Mitterrand de 1985, une politique établie par François Mitterrand et offrant l’asile aux anciens guérilleros italiens à condition qu'ils renoncent aux activités terroristes.
En 2004, Battisti s’est installé au Brésil, où il a vécu pendant trois ans avant d’être arrêté à Rio de Janeiro en 2007. Quatre ans plus tard, le Président sortant brésilien Luis Inacio Lula da Silva a refusé par décret d’extrader Cesare Battisti vers l’Italie. Mais le nouveau chef d'État Jair Bolsonaro a promis, peu après son élection, d’extrader le militant. Un tribunal brésilien a ordonné son arrestation en décembre et il a finalement été retrouvé en Bolivie.
Ce n’est pas la première fois que M.Salvini s’engage dans une guerre de mots contre M.Macron. Il a récemment décrit le Président français comme un «problème pour les Français», faisant référence à la mobilisation des Gilets jaunes qui agite la France depuis novembre.
Le fossé entre la France et l’Italie s’est creusé durant l’été après que Rome a refusé d’accueillir des centaines de migrants sans papiers sauvés en mer. Le Président Macron a accusé le gouvernement italien de réagir d’une manière irresponsable et cynique à la crise du bateau Aquarius.
Rome, à son tour, s'en est pris à Paris pour avoir forcé les migrants arrivés en France à rentrer en Italie, pays qui a été le premier point de débarquement des réfugiés arrivant par mer.
https://fr.sputniknews.com/international/201901151039651064-salvini-macron-terroristes/
Gilet jaune dans le coma: une séquence des policiers après le tir sème le trouble (vidéo)
RépondreSupprimer07:36 16.01.2019
Une séquence inédite a fait surface en ligne trois jours après l'acte 9 des Gilets jaunes où un pompier, père de trois enfants, a reçu un tir de LBD qui l'a plongé dans le coma. Une vidéo pousse des internautes à accuser les forces de police de «dissimulation de preuves».
Possible nouveau tournant dans l'affaire du Gilet jaune, pompier, blessé à la tête qui a sombré dans le coma: une vidéo a été diffusée présentant une minute filmée lors de l'acte 9 ce samedi.
Les habits des policiers, tout comme le lieu où les séquences ont été tournées, correspondent aux autres images tournées lors de cette scène à Bordeaux.
Sur cette vidéo est entendu d'abord un tir de flash-ball, puis l'explosion d'une grenade. Par la suite, un présumé chef de police aurait constaté qu'il «y a encore un blessé». La discussion entre les policiers se poursuivrait comme suit, une demande de «ramener les douilles» étant également audible:
En l'espace de ces 59 secondes, aucun des policiers ne vient en aide à la personne blessée dont ils parlent.
Ces images proviennent d'un live de Line Press:
- voir clip sur site -
Ce pompier, marié et père de trois enfants, a été blessé à la tête suite à un tir de lanceur de balle de défense (LBD) dans le dos, à Bordeaux, au cours de l'acte 9 des Gilets jaunes. Il a été opéré d'une hémorragie cérébrale mais se trouve toujours plongé en coma artificiel, selon sa femme. Sur une vidéo postée sur Twitter par d'autres utilisateurs, on peut notamment observer le moment où le Gilet jaune a été blessé samedi.
Le préfet de Gironde et le parquet ont saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la diffusion de ces vidéos sur les réseaux sociaux.
https://fr.sputniknews.com/france/201901151039651582-gilets-jaunes-coma-video-polemique/
Eure : barrages de gendarmerie et mobilisation des Gilets jaunes avant l'arrivée de Macron
RépondreSupprimerRT
mar., 15 jan. 2019 13:23 UTC
Alors que le président de la République est attendu à Grand Bourgtheroulde pour lancer le grand débat national, plusieurs barrages de gendarmerie ont été observés aux abords de la ville et de nombreux Gilets jaunes se sont déjà réunis.
Le chef de l'Etat Emmanuel Macron doit lancer le grand débat national ce 15 janvier à 15h, à Grande Bourgtheroulde (Eure), lors d'un échange avec plus de 600 maires des cinq départements de Normandie.
Un journaliste du Point a constaté en fin de matinée que, pour accéder à la commune, il fallait passer « plusieurs barrages de gendarmerie ».
- voir photo sur site -
Le reporter, Olivier Pérou, a également relayé des images donnant l'impression d'une ville fantôme, dont les banques et commerces ont les devantures barricadées et dont les parkings sont « déserts, ou presque », en fin de matinée.
- voir photo sur site -
Un autre journaliste a relevé un grand nombre de membres des forces de sécurité dans les rues de Grand Bourgtheroulde, dans l'attente de la venue du chef d'Etat. « La vie tourne au ralenti », constate-t-il, ajoutant : « [Les] Gilets Jaunes sont passés par les champs pour arriver au centre ville. »
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En début d'après-midi, des manifestants ont été bloqués par un cordon policier.
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Les Gilets jaunes « reçoivent l'ordre de retirer leur gilet » sous peine d'amende
Dans la matinée, une reporter du Monde, Aline Leclerc, a fait état de contrôles d'identité aux abords de la commune : « Les gendarmes ne font pas que vérifier les pièces d'identité, ils les prennent en photo », rapporte-t-elle. Selon la journaliste, les Gilets jaunes « reçoivent l'ordre de retirer leur gilet "sous peine de 135 euros d'amende" ».
- voir photo sur site -
France-Soir a contacté la brigade de gendarmerie de Grand Bourgtheroulde à ce sujet, qui a confirmé l'information : « Cette mesure n'est applicable que ce [15 janvier] dans le cadre de la visite du président de la République. »
La reporter Aline Leclerc a en outre filmé la mobilisation de nombreuses personnes, parmi lesquelles certaines portaient des gilets jaunes, aux abords de la ville à midi.
- voir photo sur site -
De même, un compte Twitter dépendant de la radio locale Tendance Ouest a relayé des images de Gilets jaunes allumant un bûcher à « 1,5km du centre » de Grand Bourgtheroulde.
https://fr.sott.net/article/33354-Eure-barrages-de-gendarmerie-et-mobilisation-des-Gilets-jaunes-avant-l-arrivee-de-Macron
Tour d'horizon de quelques caresses données par les CRS aux Gilets jaunes
RépondreSupprimerSott.net
mar., 15 jan. 2019 23:11 UTC
Le Ministre de l'Intérieur n'a « jamais vu un policier attaquer un gilet jaune ». Vraiment ?
- voir clip sur site -
« Moi, je ne connais aucun policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des 'gilets jaunes'. Par contre, je connais des policiers et des gendarmes qui utilisent des moyens de défense, de défense de la République, de l'ordre public. Vous savez, il n'y a pas de liberté sans ordre public » « Quand elles sont effectivement acculées, elles utilisent des moyens. [...] A l'inverse, j'ai vu des manifestants attaquer systématiquement nos forces de sécurité et des journalistes»
Christophe Castaner, mardi 15 janvier 2018, Carcassonne
C'est vrai, les CRS ne font que des caresses et encore, ce n'est jamais que les moyens de défense de la République. Compilation de vidéos :
- voir clip sur site -
Voici une liste chronologique, non exhaustive, des blessés graves que nous avons recensés. Nous avons indiqué pour chaque cas l'arme ayant, selon les déclarations ou témoignages, causé les blessures. À ces blessés nous avons ajouté le nom de Zineb D, octogénaire marseillaise décédée après avoir reçu une grenade lacrymogène en plein visage. Cette liste sera actualisée, précisée, et si besoin corrigée, selon les nouveaux éléments que nous recevrons. La rédaction de Checknews est joignable par mail sur checknews@libe.fr ou sur twitter: @CheckNewsfr
Le 17 novembre 2018 à Quimper : Un jeune Quimpérois est victime d'un tir de lanceur de balle de défense en plein visage. La scène est filmée, puis authentifiée par CheckNews et le Télégramme.
Le 19 novembre 2018 à La Réunion : Ritchie A. reçoit un projectile dans l'œil à Saint-Paul. Il est opéré en urgence, et perd son œil gauche. Il déclare avoir porté plainte.
Le 24 novembre 2018 à La réunion : Cédric P, apprenti poseur de carrelage mais surtout connu comme le «cuisinier du rond-point» à La Possession, reçoit un tir de lanceur de balle de défense dans l'œil gauche. Il indique à CheckNews, qu'il a perdu l'usage de cet œil.
Le 24 novembre 2018 à Marseille : Un homme reçoit un tir dans la tête au niveau du péage de la Ciotat, à côté de Marseille. Des images de ses blessures montrent une large cicatrice sur son crâne.
Le 24 novembre 2018 à Paris : Alors qu'il cherchait sa femme sur les Champs-Élysées, Jérôme reçoit un projectile dans l'œil. Il indique sur Facebook que son œil gauche est perdu.
Le 24 novembre 2018 à Villefranche-sur-Saône : Xavier, un jeune barbu, a le visage fracturé, notamment son palais et ses deux pommettes, ainsi que les dents cassées, selon le témoignage de sa compagne sur Facebook.
Le 24 novembre 2018 à Paris : Dans une vidéo tournée à Paris, un homme chauve venu du Nord-Pas-de-Calais montre sa blessure au crâne.
Le 24 novembre 2018 à Paris. La photo d'un jeune homme brun aux cheveux longs, au front ensanglanté, est relayée parmi les victimes. Nous ignorons l'identité de cette personne mais elle a bien été prise le 24 novembre comme l'atteste un reportage du journal britannique Daily Mail.
Le 24 novembre 2018 à Paris : La photo d'un homme âgé, au visage entouré de bandages sur les Champs-Élysées, est fortement partagée parmi les montages de victimes. Elle a été prise sur les Champs-Élysées le 24 novembre 2018.
Le 24 novembre 2018 à Paris : Un jeune homme de 21 ans a la main partiellement arrachée par une grenade sur les Champs-Élysées. L'accident est capté dans plusieurs vidéos, dont plusieurs médias, dont CheckNews, confirment l'authenticité.
Le 24 novembre 2018 à Paris : Patrick G, 59 ans, perd l'usage de son œil gauche après avoir reçu un projectile non identifié, rue Duphot. Sur Facebook, son fils met en cause une GLI-F4.
RépondreSupprimerLe 24 novembre 2018 à Paris : CheckNews rapporte le témoignage d'un homme de 29 ans, blessé à la main probablement par une grenade GLI-F4. «Ma main est partie en arrière avec le souffle. Elle n'était pas en sang, parce que ça l'a comme brûlée en même temps. J'aurais pu la perdre à un quart de seconde près, si elle avait été plus proche.»
Le 24 novembre 2018 à Paris : Siegfried C, un Marnais de 33 ans, est victime de l'explosion d'une grenade dont des bouts se sont incrustés dans sa main gauche. Il a été opéré.
Le 24 novembre 2018 à Paris : À Libération, Antonio raconte avoir reçu une grenade GLI-F4 près des pieds: «Un gros morceau de grenade a traversé la chaussure et s'est fiché dans mon pied». Des photos de l'accident montrent des bouts de métal incrusté dans ses pieds.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Alors que de nombreux médias cherchaient à identifier un homme tabassé par un groupe de policiers, près des Champs-Élysées et filmé par une vidéo amateur, la photo de Mehdi K, (21 ans), visage déformé, est apparue sur les réseaux sociaux. Checknews l'a rencontré : si de nombreux éléments laissent penser que ce n'est pas lui que l'on voit sur la vidéo, sa blessure, elle, ne fait guère de doute.
Le 1er décembre 2018 à Toulouse : Gravement touché à l'oreille et au nez près de la gare Matabiau par un tir de LBD (selon ses amis), Benoît (28 ans) a été hospitalisé et placé en coma artificiel suite à la manifestation du 1er décembre. France 3 a indiqué qu'il était sorti de ce coma le 21 décembre.
Le 1er décembre 2018 à Avignon : Maxime I. est victime d'une double fracture de la mâchoire suite à un tir de lanceur de balle de défense. Ses blessures ont été capturées en vidéo, authentifiée par La Provence.
Le 1er décembre 2018 à Bordeaux : Une vidéo montrant un homme âgé, la joue ouverte, suite à un tir de lanceur de balle de défense sur le Parvis des droits de l'homme à Bordeaux, a fortement circulé sur les réseaux sociaux. Il s'agit de Guy, un gilet jaune d'une soixantaine d'années. Sa fille a lancé une cagnotte pour l'aider à financer ses frais médicaux, dont le remplacement de son dentier détruit par le tir.
Le 1er décembre 2018 à Calais : Touché par un projectile au visage, lors d'une manifestation à Calais, Christopher a subi une triple fracture. Selon sa sœur, qui témoigne auprès de la Voix du Nord, les médecins estiment qu'il s'agit d'un «tir de flashball.»
Le 1er décembre 2018 à Nantes : Un homme a la joue déchirée par un tir de lanceur de balle de défense, avant d'être orienté vers les urgences, rapporte sur Facebook un groupe de street médics à Nantes.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Après avoir appelé sa mère pour la rassurer, Franck reçoit un tir de balle de défense en plein œil. «Malgré plusieurs opérations et la pose de plaques sur mon malaire et orbite broyé laissant une immense cicatrice sur mon crâne, mon œil droit, n'a pu être sauvé» écrit le jeune homme de 20 ans venus de Haute-Marne.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Descendu à Paris pour manifester, Anthony, jeune Lillois de 18 ans, est blessé par un tir de lanceur de balle de défense à l'arcade et a l'œil sévèrement gonflé.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Victime d'un tir de lanceur de balle de défense à la tête près de l'Arc de Triomphe, Élie B, 27 ans, indique avoir la «mâchoire fracturée, 10 points de suture à la lèvre et une dent en moins».
RépondreSupprimerLe 1er décembre 2018 à Paris : À Paris, Franck est victime d'un tir de lanceur de balle de défense en pleine face, laissant une plaie entre ses deux yeux. Il a créé la page Facebook «Soutiens aux gueules cassées des gilets jaunes. officiel».
Le 1er décembre 2018 à Paris : Venu défiler sur les Champs-Élysées, David, tailleur de pierre de 31 ans, est atteint à la mâchoire par un tir de lanceur de balles de défense. Le Huffington Post rapporte qu'il «en a pour deux ans de reconstruction faciale.»
Le 1er décembre 2018 à Paris : Romain prend un tir de lanceur de balle de désencerclement au niveau de la tête, causant une plaie en forme de Y sur le coin de son front.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Le journaliste de Konbini, Hugo Clément a eu de la chance: alors qu'il se promenait en scooter dans les rues de Paris, il s'est arrêté pour prendre en photo les échauffourées entre gilets jaunes et policiers. Sa prise a été stoppée par un tir de lanceur de balle de défense contre son casque. Il a posté sur Twitter un selfie montrant son visage ouvert à l'arcade sourcilière et l'œil gonflé.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Sur Facebook, une mère a posté les photos de son fils Benjamin, «blessé aux alentours de l'Arc de Triomphe au flashball, à moins de 50 m vers 12 h alors qu'il était assis.»
Le 1er décembre 2018 à Toulouse : Photos de ses radios à l'appui, Roméo, élève de classe prépa de 19 ans, confie à Vécu, le média des gilets jaunes, avoir été «blessé à Toulouse, place Jeanne d'arc le 1er décembre par un tir offensif de LBD dans le tibia alors que je fuyais la manifestation».
Le 1er décembre 2018 à Marseille : Zineb R, une octogénaire marseillaise, meurt lors d'une opération chirurgicale après avoir été blessée par une bombe lacrymogène reçue en pleine face le 1er décembre. Elle fermait ses volets pour éviter les fumées dispersées lors d'une manifestation des gilets jaunes.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Une grenade de désencerclement éclate au niveau des jambes de Christophe, laissant ainsi s'incruster de nombreux morceaux dans ses tibias. Ces éclats lui ont été retirés à l'hôpital Bichat, où les dizaines d'impacts ont été recousus au fil de suture.
Le 1er décembre 2018 à Bordeaux : Frédéric, 35 ans a la main droite arrachée par une explosion de grenade GLI-F4, lors de l'acte 3 à Bordeaux.
Le 1er décembre 2018 à Tours : Selon son avocat, Ayhan, un technicien venu manifester avec ses collègues de Sanofi, «a eu le réflexe» de ramasser une grenade tombée près de lui, sur la place Jean Jaurès de Tours, «car il y avait des enfants autour». Résultat: sa main droite «qui nourrit sa famille et paye les études de ses enfants n'a pu être sauvée» écrivent ses amis dans une cagnotte de soutien.
Le 1er décembre 2018 à Paris : Christophe L est projeté au sol, devant les caméras de LCI, par un canon à eau. Venu manifester à Paris depuis les Vosges, il a «une fracture du nez, des points de suture sur le front et de nombreux hématomes» rapporte Vosges Matin.
RépondreSupprimerLe 3 décembre 2018 à Grenoble : Doriana, lycéenne de 16 ans, est grièvement touchée au visage par un tir de lanceur de balle de défense. Au Parisien, elle indique avoir «perdu deux dents et je risque d'en perdre d'autres. J'ai été opérée pendant quatre heures. Les médecins ont été obligés de reconstruire ma mâchoire inférieure avec des plaques, des vis, des élastiques».
Le 5 décembre 2018 à Saint-Jean-de-Braye : Oumar, lycéen de 16 ans, reçoit un tir de flashball en pleine tête.
Le 5 décembre 2018 à Garges-lès-Gonesse : En marge d'un blocage au lycée Simone de Beauvoir à Garges-lès-Gonesse (95), Issam, lycéen de 17 ans reçoit un tir de LBD dans la bouche.
Le 6 décembre 2018 à Béziers : Lors d'une manifestation lycéenne, Jean-Philippe est victime d'un tir de lanceur de balle de défense. France 3 indique qu'il a perdu l'usage de son œil gauche.
Le 6 décembre 2018 à Lyon : Ramy, 15 ans reçoit une balle de défense, tirée par les forces de l'ordre en plein œil devant le lycée Jacques Brel de Vénissieux. À France 3, il expliquait qu'il risque de perdre l'usage de son œil gauche.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Steven est blessé par des coups de matraques et de LBD sur les Champs-Élysées. Résultat: tibia et main fracturés.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Dans un reportage du Parisien à l'hôpital Bichat, un jeune homme, le crâne emballé d'un pansement et le visage déchiré, explique avoir reçu un tir de lanceur de balle de défense dans l'arrière de la tête, alors qu'il battait en retraite.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Dans un reportage du Parisien à l'hôpital Bichat, un homme apparaît le visage toujours en sang, le nez éclaté. Il dit «avoir pris un tir de lanceur de balle de défense en pleine figure»
Le 8 décembre 2018 à Nantes : Suite à un tir de lanceur de balle de défense, Guillaume indique avoir une fracture ouverte et ouverte et les tendons arrachés.
Le 8 décembre 2018 à Bordeaux : Venu manifester à Bordeaux, depuis l'île d'Oléron, Jean-Marc s'est «réveillé à l'hôpital avec un œil en moins et le côté droit du visage totalement enfoncé», rapporte France Bleu.
Le 8 décembre 2018 à Bordeaux : Marien, 27 ans, est revenu de sa première manifestation des gilets jaunes, le 8 décembre, à Bordeaux, avec une double fracture à la main, causée par un tir de lanceur de balle de défense.
Le 8 décembre 2018 à Dijon : Allant à l'encontre de l'autorisation de sa mère, Antonin (15 ans) s'est rendu à la manifestation des gilets jaunes. Un tir supposé de lanceur de balle de défense a touché sa mâchoire, qui a dramatiquement gonflé comme le montrent de nombreuses photos en ligne.
Le 8 décembre 2018 à Marseille : Sur ses photos postées sur Facebook, Martin affiché un œil droit, au beurre noir et entrouvert. «Un centimètre plus bas et je perdais l'œil» affirme-t-il.
Le 8 décembre 2018 à Mondeville : Victime d'un tir de LBD, alors qu'il participait à un filtrage sur un rond-point à Mondeville, Constant, père de famille de 43 ans, souffre «d'une fracture du nez, d'une autre de l'os occipital» et a reçu 25 points de suture.
Le 8 décembre 2018 à Nantes : Depuis un lit d'hôpital, Philippe raconte avoir reçu un tir de lanceur de balle de défense dans les côtes, qui a provoqué une hémorragie interne.
RépondreSupprimerLe 8 décembre 2018 à Paris : Antoine a été victime d'un tir de lanceur de balle de défense en pleine tête. Sur sa cagnotte de soutien, comme à Konbini, ce graphiste de 25 ans indique avoir perdu l'usage de son œil gauche.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Alexandre F. a perdu l'usage de l'œil droit, suite à un tir de lanceur de balle de défense dans son visage, alors qu'il se trouvait sur les Champs-Élysées.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Le visage tuméfié de Thomas a fait le tour des réseaux sociaux, où plusieurs photos de lui peuvent laisser croire qu'il s'agit de blessés différents. Le Nîmois, monté manifester à Paris le 8 décembre, a été atteint en plein visage par un tir de LBD. Le Midi Libre livre ce diagnostic : «25 points de suture, une fracture du sinus, la lèvre tuméfiée et l'œil gauche touché.»
Le 8 décembre 2018 à Paris : Un ami raconte qu'Hannibal V. s'est retrouvé à la Pitié Salpêtrière suite à un tir de flashball en plein visage. Sur Facebook, le photographe a posté une image de lui face au miroir, montrant son coquard à l'œil violacé et fermé par les gonflements. «La magie des flashballs dans la gueule...» résume-t-il.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Sur les Champs-Élysées, le photographe pour Libération, Nicolas Descottes, reçoit «un tir de flashball en plein visage malgré le port de mon casque avec le sticker Presse».
Le 8 décembre 2018 à Paris : Sur sa cagnotte de soutien, la bouche déchirée d'Eric fait peur à voir. Après un tir de LBD sur les Champs-Élysées, il a «la lèvre arrachée, la mâchoire touchée et des dents cassées».
Le 8 décembre 2018 à Paris : Sur Facebook, en live, Jérôme révèle à ses amis avoir pris un «lanceur de balle de défense en pleine tête», laissant apparaître un pansement de fortune englobant son crâne.
Le 8 décembre 2018 à Rouen : Touché par un tir de LBD sur la tête, Charles a posté d'autres photos où apparaît une cicatrice sur son front deux semaines plus tard.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Venue manifester depuis Amiens, Fiorina, étudiante de 20 ans finit à terre sur les Champs-Élysées, suite à un tir de lanceur de balle de défense. Elle est opérée à l'hôpital Cochin. Peu après, un proche indique à CheckNews qu'elle a perdu l'usage de l'œil gauche.
Le 8 décembre 2018 à Paris : Le compagnon d'Axelle indique dans une cagnotte qu'elle a été victime d'un tir de lanceur de balle de défense et qu'elle souffre «d'une double fracture de la mâchoire, [elle a les] dents touchées et bien sûr d'un gros choc psychologique.»
Le 8 décembre 2018 à Paris : Dans un reportage du Parisien à l'hôpital Bichat, un homme de 37 se fait recoudre sur 6 cm une plaie au tibia. Le résultat d'une «pluie de grenades» tombée sur lui aux Champs-Élysées.
Le 8 décembre 2018 à Bordeaux : Antoine, 26 ans, a la main arrachée par une grenade lancée par les forces de l'ordre.
Le 15 décembre 2018 à Bordeaux : Le site Révolution Permanente, rapporte le témoignage de Fabien R., victime d'un tir de lanceur de balle de défense dans les parties génitales. «Résultat: fracture du testicule gauche, opération et ablation de l'organe» confie-t-il.
Le 15 décembre 2018 à Paris : La cagnotte de soutien à Vanessa, dont les images des blessures sont souvent relayées par les gilets jaunes, indique qu'elle a été victime d'un tir de lanceur de balle de défense «À bout portant», causant ainsi une «fracture du crâne avec hémorragie cérébrale, le cerveau et l'œil gauche sont abîmés également».
RépondreSupprimerLe 15 décembre 2018 à Saint-Etienne : À Saint-Etienne, un reporter du Figaro prend en photo un jeune homme «touché au visage par un tir de lanceur de balle de défense».
Le 18 décembre 2018 à Biarritz : Médiapart indique que Lola, une étudiante de 19 ans, a été «victime d'une triple fracture de la mâchoire suite à un tir de lanceur de balle de défense», lors d'une manifestation en marge d'une visite du ministre Jean-Yves Le Drian.
Le 29 décembre 2018 à Bordeaux : Pablo reçoit un tir de lanceur de balle de défense dans la tête, laissant une trace ouverte d'impact sur son front ensanglanté.
Le 29 décembre 2018 à Montpellier : Victime d'un tir de LBD devant la préfecture de Montpellier, Laurent dit «Loulou» chez les gilets jaunes, est atteint au front. «Il a eu 11 points de suture mais rien d'inquiétant au scanner» confie sa compagne à CheckNews.
Le 29 décembre 2018 à Toulouse : Après avoir pris un tir de LBD dans le Quartier du Fer à Cheval, selon plusieurs témoins cités par France3, Arthur, 24 ans a été conduit à l'hôpital Purpan. Il a perdu l'œil gauche.
Le 29 décembre 2018 à Montpellier : À Montpellier, Kaina a été victime d'un tir de lanceur de balle de défense à la tête, qui a fait saigner son front.
Le 29 décembre 2018 à Montpellier : Les photos effrayantes des blessures de Geoffrey sont souvent relayées dans les groupes de Gilets Jaunes. Un tir de lanceur de balle de défense en plein visage lui a explosé le nez : 29 points de suture.
Le 29 décembre 2018 à Montpellier : Yvan a finalement posté plusieurs photos de sa «tête en vrac» sur Facebook, après avoir été blessé à Montpellier le 29 décembre. L'homme à l'allure de Viking, déclare être «sorti de l'hôpital avec 8 points de sutures, un œil fermé mais avec la grande chance de l'avoir gardé!! Tout ça pour un tir de lanceur de balle de défense à la tête.»
Le 29 décembre 2018 à Nantes : De nombreuses photos d'Adrien ont circulé en ligne, laissant parfois croire qu'il s'agit de personnes différentes. Après un tir de LBD «derrière le crâne» selon son père, le jeune homme de 22 ans a passé 10 jours à l'hôpital, où sa tête a été rasée pour poser des agrafes.
Le 29 décembre 2018 à La Rochelle : Venue manifester déguisée pour représenter que les valeurs de la République, Pauline a reçu une bombe lacrymogène sur le visage, lui causant alors des brûlures.
Le 29 décembre 2018 à Nîmes : Gilles a diffusé des photos de son visage gonflé après avoir reçu des coups de matraques en fin de manifestation à Nîmes. Le côté droit de son visage apparaît ouvert et en sang au niveau de l'arcade zygomatique droite.
RépondreSupprimerLe 5 janvier 2019 à La Rochelle : Robin estime avoir eu «beaucoup de chance» lors de la première manifestation des gilets jaunes de l'année 2019 à La Rochelle. Victime d'un tir de LBD dans l'arrière du crâne, il considère qu'il s'en sort «avec 4 agrafes dans la tête et un gros hématome», d'après un témoignage.
Le 5 janvier 2019 à Paris : On peut voir Olivier s'effondrer, alors qu'il est touché par un tir de LBD en plein live sur Facebook. Blessé au front, il a été emmené à l'hôpital avec le documentariste Florent Marcie, lui aussi tombé près du musée d'Orsay.
Le 5 janvier 2019 à Paris : Florent Marcie, documentariste de 50 ans qui a filmé les théâtres de guerre, est touché à la tête par un tir de lanceur de balle de défense devant le musée d'Orsay.
Le 5 janvier 2019 à Paris : Daniel est victime d'un tir de lanceur de balle de défense. Malgré plus d'un millier de partages dans différents groupes de gilets jaunes, sa cagnotte n'affiche que 35 euros récoltés sur 20 000 prévus.
Le 5 janvier 2019 à Paris : L'artiste-photographe Vitalia a publié sur Twitter des photos de son visage blessé à la joue et le compte rendu de son examen médical. Elle dit avoir été victime de: tir de lanceur de balle de défense dans la figure. L'examen a révélé les lésions suivantes: foyers de fracture du sinus maxillaire droit. Fracture zygomatique droite; Fracture osseuse non déplacée du plancher orbitaire. Ne nécessitant pas d'hospitalisation.
Le 5 janvier 2019 à Bordeaux : Avec un «nez cassé et 9 points de suture sous l'œil», Sud Ouest considère David S comme le «blessé le plus grave» de la manifestation bordelaise du 5 janvier.
Le 5 janvier 2019 à Lyon : Alexandre s'est pris «par surprise un projectile des forces de l'ordre» en fin de manifestation à Lyon. S'il ne peut assurer la nature de cette arme, il indique à CheckNews, photos à l'appui, une coupure sous son œil, nécessitant 5 points de suture.
Le 5 janvier 2019 à Montpellier : La vidéo d'un père dénonçant une «tentative du meurtre sur (s)a fille par les CRS le 5 janvier» a été vue plus d'1,7 million de fois sur Facebook. Xana eu une blessure au crâne nécessitant 5 points de suture après une charge de policiers.
Pour toute correction, précision ou ajout, la rédaction de Checknews est joignable par mail sur checknews@libe.fr ou sur twitter: @CheckNewsfr
Source : Libération
https://fr.sott.net/article/33355-Tour-d-horizon-de-quelques-caresses-donnees-par-les-CRS-aux-Gilets-jaunes
GRAND DÉBAT : PORTER UN GILET JAUNE DEVANT LE PRÉSIDENT, C'EST 135 EUROS
RépondreSupprimerpar MARIE-EVE WILSON-JAMIN
15/01/2019
Lors de la visite d'Emmanuel Macron à Grand Bourgtheroulde (Eure), il aurait été demandé de retirer tout gilet jaune. Et à ceux qui refusaient, les gendarmes devaient les sanctionner d'une amende de 135 euros.
Une amende de 135 euros pour port de gilet jaune ?
Emmanuel Macron est en visite, mardi 15 janvier, à Grand Bourgtheroulde (Eure) et il n'a pas semble-t-il envie de voir des Gilets jaunes. Selon des révélations d'une journaliste du Monde sur place, repris par France-Soir, ordre a été donné aux gendarmes qui contrôlent l'entrée de la commune d'exiger de ceux qui portent un gilet jaune qu'ils le retirent. Les personnes refusant d'obtempérer sont passibles de 135 euros d'amende.
Mais la préfecture a un tout autre son de cloche. Si évidemment la visite du chef de l'Etat a entraîné des mesures de sécurité particulière. « Cela ne répond pas à une directive de la préfecture », répond la préfecture à Libération en insistant : « ce n’est pas une consigne ». « Il peut s’agir d’un quiproquo ou d’un échange mal interprété », résume-t-elle enfin, avant d'évoquer un cas isolé.
Une nouvelle phrase polémique
En outre, avant cette visite officielle, le président de la République a effectué un détour surprise à Gasny, à quelques kilomètres de Grand Bourgtheroulde. Sur place, il a participé à un conseil municipal. Et parmi les sujets abordés, Emmanuel Macron a évoqué la pauvreté en France, estimant qu'il fallait effectuer un « travail collectif très fin » plutôt que de se contenter d'instaurer un « face à face entre ceux qui profiteraient d'un côté et ceux qui seraient les vaches à lait de l'autre ». Et de conclure sur une phrase qui fait déjà polémique : « Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent ».
http://www.economiematin.fr/news-grand-debat-porter-gilet-jaune-devant-president-135-euros
Notre classe moyenne est victime d'un syndrome de rareté
RépondreSupprimer15 JANVIER 2019
Dominique Dewitte
"Dans tous les pays riches, les emplois de la classe moyenne disparaissent et sont absorbés par des emplois bien rémunérés et faiblement rémunérés, ce qui est à l'origine de la peur qui domine désormais la classe moyenne."
Le mouvement français des «Gilets jaunes» perd de la vigueur. Les chiffres sont manipulés pour mieux convenir à certaines personnes, mais les chiffres qui ont été révélés le week-end dernier étaient peu encourageants par rapport à il y a huit semaines, lorsque les premières manifestations ont été organisées. Certains pensent également que Macron, avec son "Grand Débat", a réussi à couper l'élan des "Gilets jaunes". En posant 32 questions aux Français, il leur impose de s'organiser désormais et de mettre cartes sur tables. Le président français a défini quatre domaines (fiscalité, organisation de l’État, transition écologique et citoyenneté) et demande aux Français de réfléchir à l’avenir.
Si la plupart des Français sont toujours en désaccord sur la cause et l'essence de la manifestation de rue qui dure depuis des semaines, une pièce importante du puzzle est manquante, écrit Jean-Marc Vittori dans le journal économique français Les Echos :
La grande peur d'avoir de moins en moins
"La grande peur du toujours moins. Une peur qui se retrouve dans tous les pays avancés, qui explique sans doute largement la montée de ce que l'on qualifie souvent de populisme...".
Cette crainte est plus grande en France que chez nous, ce qui apparaît dans le graphique d’Eurostat ci-dessous. Celui-ci montre que nos voisins du sud ont presque deux fois plus de «travailleurs pauvres» que notre pays. Peut-être l'une des raisons pour lesquelles les «gilets jaunes» n'ont jamais vraiment démarré en Belgique. [Le terme «travailleurs pauvres» n'existait même pas au 20ème siècle.]
La proportion de travailleurs pauvres dans les différents Etats membres de l'UE en 2016
Les protégés et les non protégés
Dès Février 2016, neuf mois avant l'élection de Donald Trump, la chroniqueuse américaine Peggy Noonan avait décrit la révolution silencieuse (à l' époque) de ceux qu'elle appelait les «non-protégés, abandonnés par la politique dans une colonne du Wall Street Journal ("Trump and the Rise of the Unprotected") :
"Nous vivons un moment amusant. Ceux qui font de la politique pour vivre – certains d’entre eux sont vraiment des gens brillants – ont du mal à comprendre ce qui se passe dans la course aux primaires républicaines [américaines], alors que l’homme de la rue a déjà assimilé ce qui s’est passé et ce qui se produit actuellement. Aux Etats Unis, seuls les gens ordinaires sont capables de voir ce qui est évident. (...) Il y a les protégés et non protégés. Les protégés sont ceux qui font la politique. Les non protégés sont ceux qui en subissent les conséquences. Ce dernier groupe est maintenant en train de se rebiffer, de façon très dure. (...)
Ce qui marque ce moment politique, en Europe et aux États-Unis, c’est la montée des non protégés. C’est l’émergence de personnes qui n’ont pas beaucoup en comparaison de ceux qui ont toutes les bénédictions et qui semblent croire qu’ils les ont non pas parce qu’ils ont eu plus de chance, mais parce qu’ils sont meilleurs."
RépondreSupprimerNoonan recevra plus tard le prix Pulitzer pour cette contribution.
Le 20ème siècle était le siècle du "toujours plus"
L'analyse de Vittori est légèrement plus large :
"Il faut remonter dans le temps pour comprendre ce qui est en jeu. Le XXe siècle fut le siècle du toujours plus. Le niveau de vie a progressé plus vite que jamais dans l'histoire. Les classes moyennes ont émergé en Amérique et en Europe, devenant le groupe dominant de la société. Hommes et femmes de ce groupe étaient persuadés que demain serait meilleur qu'aujourd'hui, que leurs enfants vivraient mieux qu'eux. (...)
"Mais deux ruptures ont changé la donne. D'abord, l'épuisement des gains de productivité qui alimentaient la hausse des revenus. Ensuite, l'avènement des technologies de l'information qui favorisent non plus les emplois moyennement qualifiés mais les emplois très qualifiés (ceux qui savent exploiter les possibilités du numérique) et les emplois peu qualifiés (notamment ceux qui sont « ubérisés »). C'est « l'effet sablier » (ou polarisation des emplois), amplifié par une concurrence internationale plus forte. Dans tous les pays avancés, les emplois moyennement payés disparaissent au profit des emplois peu ou bien payés.
Une crainte pour eux-mêmes et pour leurs enfants
"C'est là que naît l'angoisse. Les classes moyennes redoutent désormais l'avenir. En particulier les femmes et les hommes les moins bien formés qui avaient réussi à accéder à un certain confort. Ils craignent pour eux, et plus encore pour leurs enfants. Leur horizon s'abaisse."
https://fr.express.live/2019/01/15/notre-classe-moyenne-est-victime-dun-syndrome-de-rarete
Cette différence vient seulement de l'explosion de l'utilisation de machines-outils, robots, ordinateurs. Tout ce petit monde travaille 24/24 h sans salaire ni cotisation.
SupprimerLes patrons s'enrichissent à faire fabriquer des trucs à 3 francs 6 sous revendus très cher.
C'est l'exemple de l'électronique, téléphones portables, ordis, tablettes.
Mais, comme celles ou ceux qui osent se servir du résultat du progrès sont taxés lourdement...
Il y a donc d'un côté les riches (milliardaires) et les très pauvres.
RADARS AUTOMATIQUES : LES AGENTS VERBALISATEURS BIENTÔT AU CHÔMAGE TECHNIQUE ?
RépondreSupprimerpar JEAN-BAPTISTE LE ROUX
15/01/2019
Les images capturées par les radars automatiques lors d’un excès de vitesse ne seraient pas forcément exploitables. De quoi mettre les agents verbalisateurs en difficulté.
Des radars qui flashent mal
Le site Internet 20 Minutes rapporte une bien étonnante affaire. Au centre de traitement des infractions routières de Rennes, chargé d’envoyer les amendes aux contrevenants, certains agents craindraient de finir au chômage technique. Sur les 300.000 clichés reçus quotidiennement à Rennes, plus de la moitié serait inexploitable, soit environ 160.000 images.
Un manque à gagner énorme pour l’Etat, qui vient s’ajouter à celui causé par la détérioration, voire la destruction de nombreux radars automatiques dans l’Hexagone, depuis le passage à la vitesse de 80 km/h sur les routes secondaires. Des dégâts matériels qui se sont d’ailleurs intensifiés depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, ce que n’a pas manqué de faire remarquer Christophe Castaner la semaine dernière, lors de ses vœux à la gendarmerie.
Des salariés au chômage technique
A noter que les images inexploitables, dans les faits, des images entièrement noires, ne proviennent pas de radars dégradés, mais bien de radars fonctionnels. Et donc des 40% de radars fixes restants sur les 3.200 que compte la France. Une situation qui semble inquiéter, d’après 20 Minutes, les salariés d’une filiale du groupe La Poste, chargés de traiter les images envoyées par les radars.
C’est mathématique, moins il y a de radars fonctionnels, moins il y a d’images reçues, et donc moins de salariés seront nécessaires pour traiter les images. Si l’on ajoute à cela les dysfonctionnements dont semblent faire preuve certains appareils, on imagine fort bien que certaines de ces personnes chargées de traiter les excès de vitesse risquent de tourner en rond. D’autant que le ministre de l’Intérieur l’a affirmé : les radars détériorés ne seront pas réparés tant que le calme ne sera pas revenu en France. Ce qui n’est pas gagné !
http://www.economiematin.fr/news-gilets-jaunes-radars-christophe-castaner