dimanche 9 août 2015

Hydre Mondiale, oligopole bancaire

Eduardo Febbro
Pagina 12
lun., 03 août 2015 05:13 UTC
Traduit du français par : Estelle et Carlos Debiasi
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Les banques « systémiques » jouent un rôle néfaste dans les sociétés du monde à un moment où elles ont fait de la démocratie un otage de leurs intérêts privés. Pour la première fois la relation de forces entre le public et le privé on en a fait un tour.
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Le monde, la politique, la démocratie et les finances sont dominés par une hydre mondiale composée par 28 grandes banques internationales dont les politiques fixent non seulement le cours des finances mais aussi de la démocratie parlementaire. C'est l'argument implacable et sévèrement démontré par l'économiste français François Morin dans son livre qui vient d'apparaître en France : « L'Hydre Mondiale, l'Oligopole Bancaire » (Lux Editeur). Professeur émérite de sciences économiques à l'Université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d'analyse économique. « L'hydre mondiale » est un conglomérat de 28 banques coordonnées entre elles - « interconnectées » - qui gèrent le marché des changes, les taux d'intérêt, créent les produits toxiques pour lesquels ensuite les États, ou bien, les citoyens paient, qui influent sur les économiques politiques et modèlent la démocratie à leur guise.
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Le livre de François Morin - aussi l'auteur d' « Un monde sans Wall Street » - révèle des éléments bancaires inédits sur le pouvoir de cette hydre globalisée dont la puissance, pour la première fois dans l'histoire, a retourné le rapport de forces entre le public et le privé. Manœuvres frauduleuses, pactes secrets, lobby contre la démocratie, manipulation des marchés, ces banques « systémiques » jouent un rôle néfaste dans les sociétés du monde en faisant de la démocratie un otage de leurs intérêts privés.
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Une donnée suffit pour mesurer leurs bras : ces 28 banques détiennent des ressources supérieures à celles de la dette publique de 200 États de la planète. Les investigations réalisées en 2012 ont démontré, en partie, les méandres de leurs manœuvres secrètes. François Morin complète l'investigation avec un livre d'une grande solidité analytique où les chiffres, exposés sans le tamis de l'idéologie, sont fluides comme un oracle de ce qui arrivera. Aujourd'hui ce sont des États diminués, qui ont perdu leur souveraineté monétaire et qui doivent affronter un géant hyper vigoureux. Actuellement, 90% de la monnaie est créée par les banques, contre 10% par les banques centrales. Donc, cet oligopole manipule comme il lui convient les deux paramètres fondamentaux de la monnaie : le taux de change et les taux d'intérêt. « Les États sont en même temps otages de l'hydre bancaire et aussi disciplinés par celle-ci », dit Morin. Parmi les 28 banques de l'oligopole, il y en a 14 qui « produisent » les produits dérivés toxiques dont la valeur atteint les 710 000 millions de dollars, soit, l'équivalent de dix fois le Produit intérieur brut mondial.
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L'auteur insiste pour sonner la mobilisation mondiale pour récupérer la dimension politique séquestrée par le secteur financier privé et il ne cesse de souligner que nous continuons à être en « état d'urgence » parce qu'à l'horizon se forment les silhouettes du casse-tête d'un nouveau cataclysme. L'hydre bancaire s'est transformée en oligopole vandale de l'économie mondiale et la stabilité des sociétés.
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Vous démontrez l'existence d'un oligopole composé par 28 banques qui sont uniquement au service de leurs propres intérêts. Dans quelles conditions et à quel moment a surgi cet oligopole ?
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Cet oligopole a commencé à émerger vers le milieu des années 90. La libéralisation complète du marché de capitaux a permis la création de vastes marchés monétaires et financiers à échelle planétaire. Les grands acteurs bancaires de cette époque se sont adaptés à cet état du monde. Il faut remarquer que cette libéralisation complète du marché de capitaux intervient après deux libéralisations précédentes dans les années 70 : celle du marché des changes et celle des taux d'intérêt. L'oligopole alors se créée quand ces trois processus arrivent à leur terme. Alors nous pouvons dire qu'à partir de 1995, il y a des banques qui deviennent systémiques à échelle mondiale, c'est-à-dire que la chute de l'une d'entre elle peut provoquer un cataclysme financier mondial.
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Comment cet oligopole a influé sur la crise argentine de 2001 ?
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Bien sûr il y a une relation. Cet oligopole compte en son sein 14 banques qui fabriquent des produits (financiers) dérivés, spécialement les produits qui dépendent du taux de change. Donc, la majorité des crises systémiques que nous avons connues à partir de 1990, est dans les pays du Sud-est Asiatique, au Brésil ou en Turquie, était des crises provoquées par la spéculation internationale, par le mouvement de capitaux. Ce mouvement a été amplifié de plus par les produits dérivés créés avec le taux de change. La crise argentine de 2001 a été une crise accélérée par ces produits qui permettent à la spéculation internationale de pouvoir gagner beaucoup et rapidement. Quand, en 2001, l'Argentine s'est écartée du dollar il y a eu une forte spéculation autorisée par la globalisation des marchés financiers et par les produits dérivés qui étaient fabriqués, en ce temps-là, par les grandes banques internationales. Quatorze de ces banques ont spéculé contre l'Argentine.
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Parmi les révélations de votre livre, la plus surprenante est que vous démontrez que le poids de ces 28 banques dépasse la dette publique mondiale.
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La puissance réelle de ces 28 banques, soit, leur capacité de mobiliser des ressources financières, est énorme : le bilan global de l'ensemble de ces banques est, en 2012, supérieur à la dette publique de 200 États. D'un côté, cela montre la puissance phénoménale de ces banques et, de l'autre, hélas, la faiblesse des États, qui sont surendettés. Il y a donc une faiblesse par rapport à la force phénoménale qui est en face d'eux.
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A quel moment de notre histoire récente cet oligopole devient-il ce que vous nommez une « hydre mondiale » ?
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Cela commence quand nous nous rendons compte que, finalement, ces banques se mettent d'accord entre elles, qu'elles pratiquent une sorte de collusion. Ces banques agissent comme une bande organisée pour influencer collectivement les principaux prix des finances mondiales, spécialement les taux de changes et les taux d'intérêt. Les premières investigations sur ces banques sont récentes. Elles remontent à 2012 et montrent que ces pratiques de collusion commencent réellement en 2005. En somme, entre les années 90 et 2005 l'oligopole commence à se former et, à partir de 2005, ses pratiques deviennent courantes. Nous sommes en présence d'un acteur collectif qui devient dévastateur pour l'économie mondiale. C'est une hydre dévastatrice.
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L'interconnexion entre les membres de l'oligopole s'étend à beaucoup de domaines...
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Ils agissent sur différents marchés. Le marché des changes est l'un des plus grands du monde parce qu'aujourd'hui il y a 6 milliards de dollars qui s'échangent chaque jour. En 2012 on a découvert que cinq banques contrôlaient 51% de ce marché. Mais elles gèrent aussi le marché des taux d'intérêt à court terme et le marché des certains produits dérivés. Ceci est un peu l'éventail de leurs actes délictueux pour lesquels les banques ont payé des amendes qui sont, par rapport à leurs gains, insignifiantes.
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Dans quelle mesure les actions de cet oligopole expliquent-elles les politiques d'austérité qui sont en place un peu partout ?
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En premier lieu, par le refus à la réalité du surendettement des pays européens. Quand on observe les données, il n'y a plus de doutes : avant la crise, l'endettement européen était de 60 % du PIB. Mais à partir de 2007, juste quand la crise commence, cet endettement s'accroît brutalement. L'actuel surendettement est lié aux causes de la crise financière et non au gaspillage dans les finances publiques, comme ils veulent nous le faire croire. Aujourd'hui on croit que grâce à des politiques budgétaires d'austérité, on va combattre le surendettement, mais c'est totalement erroné ! La crise est une conséquence du comportement des grandes banques durant la crise des subprimes (produits financiers spéculatifs). Si on veut réduire la dette publique actuelle et future, il faudrait agir sur ce comportement. Mais ces banques continuent la même chose que par le passé. Sans croissance et sans inflation le surendettement ne se résoudra jamais, encore moins avec des politiques budgétaires d'austérité. Nous sommes sur un chemin sans issue.
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Vous affirmez que les États sont otages de ces banques.
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Oui. Les États n'osent pas remettre en question les pratiques de ces grandes banques. Ces institutions ont développé une logique financière très dangereuse, elles sont responsables de l'instabilité monétaire et financière internationale, mais les États sont désarmés en face de cet oligopole qui est capable de met en échec la loi qui est élaborée pour le désarmer. La logique financière pernicieuse qui existait avant la crise de 2007 persiste.
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De fait, cet oligopole constitue une menace pour la démocratie. Pire encore, il la modèle à sa guise.
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Il semble clair que depuis le moment où les États cessent d'avoir une marge de manœuvre,qu' ils sont soumis aux obligations budgétaires et, par dessus, comme cela se passe depuis les années 70, qu'ils perdent leur souveraineté monétaire, tout cela converge dans un affaiblissement progressif de notre démocratie. Quand l'arme monétaire disparaît, quand on compte plus avec l'arme budgétaire, l'État reste en infériorité face à des puissances économiques qui l'affrontent et le dominent. Aujourd'hui, dans la majorité des grands pays, la démocratie chute et perd sa substance devant un monde économique et bancaire super puissant.
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La sensation globale que laisse la lecture de votre livre est que le cataclysme nous guette toujours.
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Oui, le cataclysme est à venir, fondamentalement parce que les grandes banques n'ont pas changé leur logique financière. Nous sommes devant des groupes privés qui agissent selon leurs propres intérêts et qui sont hyper puissants. Par conséquent, les mêmes causes produisent les mêmes effets. L'instabilité financière persiste et comme les dettes publiques ne font plus qu'augmenter dans tous les pays développés, nous nous trouvons avec la menace croissante d'une explosion de la bulle des obligations. Les dettes sont constituées par des obligations financières et, comme la dette augmente, il y a un moment où la bulle explosera et nous aurons un cataclysme financier plus grave que ceux vécus jusqu'à présent, puisque les États, grâce à leurs politiques de rigueur fiscale, ne pourront pas intervenir. Rien n'a changé dans logique profonde de la globalisation des marchés et on n'a pas, non plus, voulu casser l'oligopole. Il semble évident que toutes les conditions sont réunies pour que nous ayons un autre cataclysme.
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Vous révélez aussi un fait qui paraît être de la science-fiction : cet oligopole a réussi à transformer la dette privée en dette publique.
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En 2007, 2008, les grandes banques détenaient les produits toxiques, mais, au lieu de restructurer ces banques, au lieu de les faire payer pour les conséquences des effets de leur comportement, les États sont intervenus pour recapitaliser ces banques ou pour les nationaliser. Enfin, ces obligations qui représentaient une dette privée se sont transformées en dette publique. Les contribuables ont payé.
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Est-ce que c'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que le rapport de forces entre le privé et le public s'inverse ?
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C'est la première fois que nous avons un monde aussi globalisé où les capitaux peuvent se déplacer d'un côté vers l'autre de la planète à la vitesse de la lumière, et où il y a des acteurs si puissants en face des États. Dans le passé, il y a eu des confrontations entre le pouvoir financier et le pouvoir politique, mais c'est la première fois dans l'histoire que cette confrontation a lieu à l'échelle mondiale. C'est la nouveauté.
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Alors révolution, mobilisation citoyenne... Par où aller avec une société globale qui a perdu sa puissance, sa capacité d'action décisive, qui a troqué sa conscience démocratique et citoyenne en échange du nouveau statut de consommateur planétaire ?
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Hélas, ce qui va se passer c'est que, si rien n'est fait, il y aura une nouvelle crise financière. Et cette attitude passive, apathique, peut générer d' énormes perturbations dont les effets politiques et sociaux seraient précisément dramatiques parce que cette perturbation n'a pas été anticipée par les forces politiques et sociales. Bien sûr, des mobilisations citoyennes sont requises. Ce ne sera pas facile. Regardez ce qui est arrivé en Grèce, avec le Premier ministre Alexis Tsipras et le parti Syriza. Les blocages pour changer la relation entre le politique et l'économique ont été gigantesques. L'histoire n'est pas encore finie. Nous avons vu un gouvernement accepter un accord auquel il ne croit pas. Cela nous montre jusqu'à quel point la démocratie est mise en question ! En Espagne, avec le mouvement Podemos, peut-être la même chose va se passer . Je ne crois pas que l'on peut dire à l'avance que les mobilisations citoyennes vont initier les changements que nous attendons. Peut-être, avec les réseaux sociaux et les mouvements, on pourra espérer le commencement d'un processus.
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Il manque une parole politique forte capable de synthétiser le monde d'aujourd'hui et, aussi, de lancer la consigne capable d'ouvrir le chemin de changements réels. Les contradictions que nous avons vues en Grèce sont le point d'incandescence de ces questions. Rien n'est fini. Comme on dit de façon populaire : si la Saison 1 en Grèce nous a plu, nous allons adorer la Saison 2 ! Il est certain que sans une action collective nous ne sortirons pas de cela. Comment imaginer ce qui vient, comment retourner ce rapport totalement inégal de forces entre les puissances bancaires et les États affaiblis ? Je reconnais que la démocratie est en danger, mais je crois que l'unique solution passe par une reconquête politique qui peut prendre plusieurs formes.
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Ces dernières années, les États ont progressivement abandonné leur souveraineté politique, monétaire et budgétaire. Nous devons prendre en considération la réalité de la globalisation du monde. Les États doivent récupérer leur marge de manœuvre, leur souveraineté, mais dans un cadre organisé, à une échelle planétaire. Cela suppose que les États agissent collectivement en organisant, par exemple, une grande conférence de type Bretton Woods (1944). Un autre chemin, c'est que les citoyens poussent les États à agir, dans le monde entier, à travers différents mouvements. Cependant, avant tout, ces options supposent que l'on prenne conscience de l'état du monde, des rapports de force existants. Il est indispensable que le politique revienne au premier plan de la gestion des affaires économiques. La monnaie doit être un bien public et non un bien privé.
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En somme, il s'agirait d'endormir le consommateur et de réveiller le citoyen mondialisé. Dans ce contexte, la crise grecque est l'explosion visible de la dégradation de la démocratie occidentale.
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Les grecs ont quelque chose de très fort dans leur histoire millénaire : ils ont toujours eu le sens du politique. Depuis les débuts de la démocratie en Grèce, les débats ont toujours été très riches, même violents. Ceci est ce qu'il faut réveiller aujourd'hui dans le monde. Les grecs montrent comment faire de la politique. Nous nous trouvons dans un état d'urgence.
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Les 28 banques qui composent l'oligopole
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J. P. Morgan Chase
Bank of America
Citigroup
HSBC
Deutsches Bank
Groupe Crédit Agricole
BNP Paribas
Barclays PLC
Mitsubishi Ufjfg
Bank of China
Royal Bank of Scotland
Morgan Stanley
Goldman Sachs
Mizuho FG
Santander
Société Générale
ING Bank
BPCE
Wells Fargo
Sumitomo Mitsui FG
UBS
Unicrédit Group
Crédit Suisse
Nordea
BBVA
Standart Chartered
Bank of New York Mekon
State Street
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34 commentaires:

  1. Énergie renouvelable : Bill Gates préfère l’innovation

    Par Jean-Pierre Riou,
    le 8 août 2015 dans Énergie

    Bill Gates a choisi l’innovation, et a donc renoncé aux énergies intermittentes.
    La fondation Bill et Melinda Gates est une « puissante machine humanitaire » qui pèse plus lourd que l’OMS. Selon Challenges, Bill Gates vient de faire sensation, lors de son passage en Europe en annonçant qu’il envisageait de donner la moitié de son patrimoine qui est de 79,2 milliards de dollars. Depuis des années, il mène, avec sa fondation, un combat pour que « chaque individu puisse mener une vie productive en bonne santé » et considère que lorsqu’on dispose d’une telle fortune que la sienne, celle-ci devient un bien public.
    Bill Gates consacre également des sommes considérables pour un développement plus écologique de la planète, notamment dans le développement de l’énergie solaire et des batteries. Il vient d’annoncer le doublement du milliard de dollars déjà engagé dans cette transition verte, afin de permettre à tous l’accès à l’électricité tout en répondant à la problématique climatique et aux 3 menaces liées à l’énergie nucléaire, celle de l’épuisement des ressources, celle de la prolifération des déchets et celle de la sécurité des centrales.

    Dans cet objectif, Bill Gates vient de faire volte-face en dénonçant catégoriquement les énergies intermittentes que sont l’éolien et le photovoltaïque, déplorant non seulement leur incapacité à lutter contre les émissions de gazcarbonique, mais aussi leur coût qu’il estime « au-delà d’astronomique ».

    L’article de Challenges développait l’analyse de la méthode Gates par le chercheur Philippe Ryfman : «Gates a importé des habitudes du monde entrepreneurial. Avant de décider, il regarde les résultats, le retour sur investissements des outils et essaie d’articuler les financements en conséquence». «Ici, on ne décide pas avec les émotions, mais avec les faits», annoncerait un panneau dans les locaux du siège de sa fondation, à Seattle.
    L’article cite également un chargé de financement d’ONG qui considère que stratégiquement, leurs « contraintes sont plus souples que celles de la Commission européenne, sclérosée par une lourdeur administrative ».
    Après une analyse d’autant plus pertinente de ses « retours sur investissements » qu’il ne s’agit pas d’argent public mais du sien et face à l’urgence de la situation, Bill Gates vient donc résolument de se tourner vers l’innovation.

    (suite en dessous:)

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  2. Le plus affligeant de l’histoire est que nos analystes institutionnels (Cour des Comptes, Commissariat à la stratégie, ou les 4 Académies scientifiques franco-allemandes…) ont déjà clairement dénoncé les promesses trompeuses des énergies intermittentes. Aussi bien en termes d’emplois, de maîtrise des coûts, de sécurité d’approvisionnement que d’impact environnemental.

    Une campagne publicitaire sans précédent s’obstine pourtant à convaincre les populations que le progrès technologique et l’innovation consistent à multiplier par 20 la hauteur de moulins à vent vieux comme le monde et abandonnés depuis des lustres en raison de l’intermittence du vent.

    L’émotion liée au spectre de la fin du monde fait le reste.
    Avec notre argent.

    http://www.contrepoints.org/2015/08/08/217238-energie-renouvelable-bill-gates-prefere-linnovation

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  3. Protestations, résistance et tentatives de confinement ou d'isolement des USA

    Jules Dufour
    Mondialisation
    jeu., 06 août 2015 04:29 UTC

    Le cœur du système capitaliste mondialisé se trouve dans les États-Unis d'Amérique. Il se développe et assure son expansion grâce à des interventions directes et indirectes dans l'ensemble mondial. Ce système exerce sur tous les peuples un contrôle de leur existence et de leur destinée. Il accable l'état d'être de milliards d'habitants et ce dans toutes les régions du monde. Est-il possible, dans ce contexte, de concevoir, dans le but de contrer ce processus, un mouvement mondial en faveur du confinement des États-Unis ? Que faudrait-il faire pour que cette entreprise prenne forme de façon concertée à l'échelle planétaire ?

    Il semble que jusqu'à maintenant il ait été difficile de penser qu'il soit possible de neutraliser la puissance des Étasuniens en raison de leur présence militaire hégémonique sur tous les continents et les océans . En outre, la grande puissance de l'OTAN sur laquelle se fondent désormais leurs projets d'intervention s'avère un obstacle quasi insurmontable. Le contrôle des communications et de l'information qu'ils exercent constitue un autre rempart devant toute tentative d'isolement de cet État de même qu'il est difficile de contrer les efforts qu'ils déploient pour contraindre les peuples à faire la guerre les uns contre les autres, ce qui leur permet de s'assurer d'un marché mondial lucratif pour leurs armements.

    L'ingérence des États-Unis dans tous les secteurs de la vie politique et économiques des 192 pays de la planète a assez duré. Des signes indicateurs très clairs démontrent que les peuples en ont assez depuis longtemps, assez du pillage de leurs ressources, de leurs actions guerrières continues et de leur recherche incessante d'un pouvoir hégémonique sur l'ensemble du monde.

    Nous assistons depuis quelques années à une myriade de protestations et de manifestations contre les interventions des États-Unis dans le monde. Leur politique étrangère agressive entraîne un courant de rejet de cet « empire ». Partout, les slogans « Yankees go home! » où « Gringos afuera! » se font entendre de plus en plus fort et, notamment en Amérique latine, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie centrale. Les dommages considérables que les États-Unis causent à l'environnement mondial et à l'humanité sont difficiles à évaluer, mais certains indicateurs méritent une attention toute spéciale. Ceux-ci sont observés surtout dans les domaines de la sécurité, de l'économie et du commerce. Ils ne cessent de promouvoir l'expansion de leurs intérêts dans toutes les régions où ils trouvent les ressources stratégiques nécessaires à cette expansion et, en particulier, les ressources énergétiques. Leur domination s'intensifie en dépit des nombreuses manifestations de résistance des peuples. Ils livrent une guerre sans merci contre tous ceux qui essayent de contrecarrer le processus d'implantation de leurs capacités d'extraction de matières premières, de production et de distribution ( J. Dufour, L'aube du XXIème siècle. Plus d'armements. Plus de guerres. La spirale de la terreur et de la mort se poursuit, 2 avril 2015).

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  4. Quelle est la mesure de la puissance militaire des États-Unis aujourd'hui ? Quel est le portrait des forces, des bases militaires et des armements nucléaires déployés présentement par les Étasuniens dans le monde tant sur les continents que sur les océans et les mers ? Nous avons tenté de répondre à ces questions dans cet article consacré à l'analyse de la puissance militaire des États-Unis. Ici, nous posons la question suivante : Dans quelle mesure cette puissance se trouve de plus en plus confinée sur les plans diplomatique et économique ? Plusieurs faits marquants, au cours des dernières années, nous indiquent que les peuples du monde se dressent contre le caractère hégémonique des États-Unis et que la thèse d'un monde bipolaire voire multipolaire prend de plus en plus d'ampleur. C'est à cette question que cet article tentera de répondre : quelle est la nature et l'ampleur de la résistance des peuples face à l'omniprésence des États-Unis ?

    Les protestations, la résistance et les tentatives de confinement ou d'isolement des USA manifestées un peu partout dans le monde. Quelques cas observés.

    Selon Michael Payne, « Ce n'est pas un secret pour personne que les États-Unis ne sont certainement pas le pays le plus aimé dans le monde en raison de la longue histoire des actions militaires très agressives de leur gouvernement ainsi que leur ingérence dans les affaires internes d'innombrables nations. Mais ce que nous voyons aujourd'hui est qu'un nombre croissant de pays se tournent contre les États-Unis et en prenant diverses mesures pour se débarrasser de leur présence et de leur influence » (America's Control Over the World Is Rapidly Eroding, Nation of Change, 3 mai 2015).

    Depuis le début du siècle de nombreuses manifestations de protestations et de résistance se sont produites à travers le monde à l'encontre des États-Unis. La guerre en Irak a provoqué un tollé général. En 2012, un film américain anti-islam, l'innocence des musulmans, a entraîné une vague de colère dans l'ensemble du monde musulman. La ville de Benghazi, en Libye, bastion de la révolution libyenne, a été le théâtre en 2013 de plusieurs attentats et attaques contre les services de sécurité et des intérêts de pays occidentaux .

    I. La résistance s'organise en Amérique latine, en Afrique et en Asie

    La résistance à l'emprise des États-Unis dans le monde s'est peu à peu organisée depuis le début du siècle. La création de l'ALBA en 2005 a été un coup d'envoi décisif en Amérique latine. Puis, une série d'ententes de coopération excluant les États-Unis ont été paraphé : l'entente Russie-Chine sur les transactions financières liées au pétrole, l'entente Russie - Iran concernant la défense, la création de la Bancosur, de celle des BRICS et de la Banque africaine de développement.

    La création de l'ALBA a été un fait marquant au cours de la période. Cette Alliance latino-américaine anti-impérialiste allait dorénavant bousculer la donne géopolitique de l'Amérique latine et faire naître beaucoup d'espoir dans le processus de libération des peuples de cette région du monde.

    Des manifestations imposantes contre la présence des États-Unis ont eu lieu dans plusieurs capitales mondiales. Les alertes à la bombe et les attentats contre les ambassades se sont multipliés.

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  5. - 2003 - Les manifestations contre la guerre en Irak :

    En février et mars 2003, de grandes manifestations ont eu lieu contre l'intervention de la coalition internationale qui, sous l'égide de l'USCENTCOM, a mené à la guerre d'Irak. Le 15 février 2003 la plus importante manifestation mondiale enregistrée à ce jour a eu lieu. Plusieurs millions de personnes ont manifesté dans plus de 600 villes autour de la planète, avec par exemple : 1 à 3 millions de personnes à Rome, Italie, 1,3 million de personnes à Barcelone, Espagne, 750 000 à 2 millions de personnes à Londres, Royaume-Uni, 660 000 personnes à Madrid, Espagne, d'après des estimations policières.
    - voir photo sur site -
    Protestation à Washington, D.C. contre la guerre, le 15 mars 2003
    - 2004 - Troisième Forum social européen. Bush rassemble tout le monde... contre lui : aux termes du troisième Forum social européen s'étant terminé le 17 octobre 2004, une grande manifestation contre la guerre en Irak s'est tenue à Londres avec la participation de plus de 75 000 personnes marchant entre Russell Square et Trafalgar Square. Les slogans de cette démonstration : Des portraits de Bush avec la mention « terroriste numéro un dans le monde » et des pancartes proclamant, entre autres, « Bush dehors » (Journal le Devoir, le 18 octobre 2004, p. A4).

    - 2005 - La création de l'ALBA. Une plateforme politique : L'ALBA est un projet de collaboration et de complémentarité politique, sociale et économique entre certains pays d'Amérique latine et des Caraïbes, au point de départ promu par Cuba et le Venezuela en contrepartie à la ZLEA (Zone de libres échanges des Amériques), promue par les États-Unis.
    - voir photo sur site -
    ALBA
    L'ALBA est officiellement née à La Havane, en avril 2005, par la signature d'un Traité commercial des peuples (TCP) entre le Venezuela et Cuba. Le but du traité est d'échanger des services médicaux cubains contre du pétrole vénézuélien. Le TCP est signé une année plus tard, le 29 avril 2006, par Evo Morales, le président de la Bolivie (Leftist trio seals Americas pact [archive] - BBC News, 29 avril 2006), quelques jours avant que ce dernier annonce sa volonté de nationaliser les hydrocarbures. Les trois chefs d'États (Cuba, Venezuela et Bolivie) s'engagent à lutter contre l'analphabétisme et le chômage, tandis que Cuba s'engage à prendre en charge les soins ophtalmiques des Boliviens qui ne pouvaient s'offrir ces traitements (Leftist trio seals Americas pact [archive] - BBC News, 29 avril 2006).
    - voir carte sur site -
    Les membres de l’ALBA
    - Le 16 janvier 2007, les nouveaux présidents des Républiques du Nicaragua (Daniel Ortega) et d'Équateur (Rafael Correa) ont annoncé de concert leur intention de participer à l'ALBA. Le Nicaragua a depuis rejoint l'ALBA, mais l'Équateur a fait part, en juin 2008, de sa décision de ne pas intégrer l'organisation (Dépêche de la Prensa Latina, Dominca Joins ALBA Revolution [archive], 22.01.2008, consultée en septembre 2008). Rafael Correa avait posé comme précondition à l'intégration de son pays que Caracas rejoigne la Communauté andine des Nations, organisation que le Venezuela avait quittée en 2006 suite à la signature d'accords de libre-échange entre les États-Unis, la Colombie et le Pérou.

    (suite en dessous:)

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  6. - En janvier 2008, la Dominique rejoint l'ALBA (Dépêche de la Prensa Latina, Dominca Joins ALBA Revolution [archive], 22.01.2008, consultée en septembre 2008).

    - Le 25 août 2008, le président du Honduras Manuel Zelaya signe un accord pour que son pays rejoigne l'ALBA (Dépêche de l'Associated Press, Honduran leader: US apathy made him turn to Chavez [archive], 19.09.2008, consulté en septembre 2008), en présence de plusieurs chefs de gouvernement de pays membres, dont Hugo Chávez et Evo Morales. Cet allié traditionnel des États-Unis l'a fait contre la promesse de Chavez de souscrire à 100 millions de dollars d'émissions obligataires du gouvernement, 30 millions de dollars de prêts supplémentaires et des fournitures de matériel agricole ou électrique. La décision a été très mal accueillie au Honduras, avec une très forte baisse de popularité du président (Zelaya plays the Chávez card [archive] - The Economist, 30 octobre 2008). L'exécutif s'est en outre distancé de la posture antiaméricaine de Chavez, revendiquant par la voix d'un conseiller son « non-alignement » (J. Dufour, Le coup d'État au Honduras : un autre épisode des guerres impériales en Amérique latine, 27 juillet 2009).

    - En avril 2009, Saint-Vincent-et-les-Grenadines rejoint l'organisation, lors du sommet extraordinaire des chefs d'état et de gouvernement de l'ALBA à Cumaná. Puis c'est Antigua-et-Barbuda qui se joint pleinement à son tour en juin de la même année.

    - L'Équateur décide enfin de rejoindre l'alliance en juin 2009. Le président équatorien, Rafael Correa, a ratifié publiquement cette adhésion, le 24 juin 2009, durant le 6e sommet extraordinaire de l'ALBA que le groupe a tenu au Venezuela (Telesur - Ecuador, Antigua y Barbuda y San Vicente y las Granadinas se adhieren a la ALBA [archive]). Lors de ce sommet, l'Équateur, Saint-Vincent et les Grenadines, et Antigua et Barbuda formalisent totalement leur adhésion. Parallèlement, l'ALBA change de nom et devient l'Alliance bolivarienne des Peuples d'Amérique. Le président vénézuélien Hugo Chavez a précisé qu'il s'agit d'un changement de sens et de fond, pas seulement de forme. Il a aussi affirmé que désormais, « l'ALBA n'est plus une proposition théorique mais une plateforme politique » (ALBA pasa a ser Alianza Bolivariana de los Pueblos de América [archive]).

    Les principales prises de position géopolitiques des membres de l'ALBA y compris une lutte constante et ouverte contre l'impérialisme, sont le soutien à la République bolivarienne du Venezuela contre les sanctions des États-Unis, la revendication argentine des Îles Malouines, la fin de l'embargo des États-Unis contre Cuba, l'appui à l'indépendance de Porto Rico et le support de la Bolivie dans sa revendication maritime avec le Chili.

    (suite en dessous:)

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  7. 2012 - La colère dans le monde musulman

    Les manifestations en représailles à un film américain anti-islam, jugé blasphématoire, se sont propagées au Moyen-Orient et en Asie. Après les violences qui ont provoqué, mardi, la mort de quatre Américains en Libye, dont l'ambassadeur Christopher Stevens, d'autres manifestations ont eu lieu un peu partout dans le monde musulman (figure 4).

    - voir carte sur site -
    2013 - L'expulsion de l'USAID de Bolivie

    « Le président Evo Morales a annoncé mercredi l'expulsion de Bolivie de l'USAID, l'agence américaine pour le développement international, en l'accusant de conspiration et d'ingérence dans la politique intérieure bolivienne... L'USAID, présente en Bolivie depuis 1964, se trouve dans ce pays « pour des objectifs politiques et non pour des objectifs sociaux», a affirmé M. Morales, une des figures de la gauche radicale latino-américaine » (lapresse.ca).

    2015 - L'UNASUR exige des États-Unis qu'ils retirent leurs bases militaires d'Amérique latine

    Une position sans précédent. Dans le contexte qui pourrait voir le décret du président Obama désignant le Venezuela comme « une menace extraordinaire et inhabituelle contre les États-Unis » se transformer en conflit armé, Ernesto Samper, le secrétaire général de l'UNASUR - qui regroupe les douze nations sud-américaines, a proposé l'élimination de toutes les bases militaires américaines implantées sur le territoire de l'Amérique latine, les considérant comme des anachronismes « de l'époque de la Guerre Froide ». (venezuelainfos).

    2015 - Une opposition à la présence américaine s'exprime de plus en plus fort au Japon

    Au Japon, les manifestations contre la présence américaine se sont multipliées au cours des derniers mois. La plus imposante a rassemblé 35 000 personnes à Okinawa pour s'opposer au plan de réinstallation de la base. Selon Ben McGrath du WSWS « Les actions de protestations avaient commencé deux jours avant et s'étaient poursuivies tout le week-end. Ce samedi-là, les manifestants ont défilé autour de la base de Futenma et ont été rejoints dans d'autres villes du Japon par environ 2.600 manifestants. Outre leur opposition à la base, les gens ont crié des mots d'ordre comme « Opposons-nous aux liens renforcés de défense américano-japonais » dirigés contre le tournant du Japon vers le militarisme ».

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  8. Selon le même auteur, « Okinawa, cependant, est située sur la ligne de front de tout conflit avec la Chine. La plupart des 47 000 soldats américains stationnés au Japon le sont sur l'île, stratégiquement située dans la mer de Chine orientale, non loin de la Chine continentale. Okinawa joue un rôle clé dans le « pivot » américain vers l'Asie conçu pour encercler la Chine sur le plan militaire et économique et la subordonner aux intérêts américains ».

    II. La création de banques de développement - Amérique du Sud - BRICS - Asie - Afrique

    Entre 2010 et 2014 trois fonds de développement ont été créés en vue de se soustraire aux règles imposées par les institutions émanant des Accords de Bretton Woods : La Bancosur en 2010, le Fonds monétaire africain en 2014 et la création en 2014 de la banque de développement des BRICS, nouvel instrument financier lancé lors d'un Sommet tenu à Oufa, en Russie en juillet 2015.

    2010 - Création de la Bancosur

    «...La charte d'une banque régionale, la Bancosur, a été approuvée en septembre 2009. L'Argentine, le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay, l'Équateur, la Bolivie et le Venezuela ont souscrit pour 7 milliards de dollars au capital initial de 20 milliards. Mais la Colombie a retiré sa signature juste avant la cérémonie, tandis que le Pérou a refusé de participer à un projet d'obédience très vénézuélienne; c'est le président du Venezuela, Hugo Chavez, qui a eu le premier l'idée, en 1998, de la Bancosur pour avancer dans l'intégration économique du sous-continent. Alliés des États-Unis, la Colombie et le Pérou entretiennent des relations très fraîches avec le Venezuela, à la politique économique étatique » (lesechos.fr).

    2014 - Naissance du Fonds monétaire africain (figure 5)

    Le 23ème Sommet de l'Union africaine (UA) tenu à Malabo vient d'adopter les statuts du Fonds monétaire africain (FMA), une institution financière panafricaine dotée d'un capital initial de 22,64 milliards de dollars et ayant pour mission de promouvoir le développement économique du continent.

    - voir photo sur site -
    Participants au XXIII Sommet de la Conférence de l’UA – Malabo – Juin 2014 – République de Guinée équatoriale

    « Le fonds, dont la mise en place est prévue par l'acte constitutif de l'UA adopté en 2000 à Syrte en Libye, a pour vocation de contribuer à la stabilité économique et à la gestion des crises financières en Afrique, en favorisant la croissance macroéconomique et le développement du commerce intra-régional ».

    « Selon le Commissaire de l'Union africaine aux affaires économiques, Anthony Maruping, le FMA a été créé pour prendre en charge les questions macro-économiques sur le continent. Le processus de mise en place du FMA a été retardé par l'attachement des cinq plus gros contributeurs de l'UA (Libye, Égypte, Algérie, Nigeria et Afrique du Sud) à un droit de veto sur la gestion du capital et le fonctionnement de l'institution ».

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  9. « Un consensus a finalement été trouvé lors du sommet de Malabo pour qu'un poste d'administrateur permanent soit attribué à chaque pays participant à plus de 3,5% au capital du FMA. L'octroi d'un droit de veto aux gros contributeurs a été cependant rejeté. Le capital du fonds sera mobilisé auprès des États africains en fonction de plusieurs critères, dont notamment la taille de leurs économies et leurs réserves en devises ».

    « L'Afrique du Sud devrait être le plus gros contributeur au capital du fonds, qui sera basé à Yaoundé, au Cameroun, avec 8,05% des parts, ce qui représente une contribution de près de 1 milliard de dollars, suivie par le Nigeria (7,94%, ou 899 millions de dollars), l'Égypte (6,12%/ 693 millions de dollars) et l'Algérie (4,59%/ 520 millions de dollars) » (reseauinternational.net).

    Bien malheureusement, les fonds promis, un an après, n'ont pas été débloqués et le comité chargé de la mise en œuvre du projet situé à Yaoundé a dû interrompre ses activités (cameroonvoice.com).

    2014 - Des transactions financières en yuans

    Nous sommes en 2014. Selon le quotidien financier Financial Times, plusieurs entreprises russes envisagent d'utiliser non plus le dollar, mais le yuan chinois (ou Renminbi) pour réaliser leurs futures transactions commerciales car elles redoutent que d'éventuelles sanctions occidentales ne les privent de l'accès au marché des financements en dollar.

    Une mesure de précaution qui fait suite au gigantesque contrat signé le 21 mai entre les deux puissances : Moscou fournira du gaz à Pékin ces trente prochaines années. Montant de l'opération : 400 milliards de dollars (294 milliards d'euros). Et la facture sera, naturellement, réglée en yuans (lemonde.fr)

    2014 et 2015 - Création de la banque de développement des BRICS et lancement du nouvel instrument financier lors d'un Sommet tenu à Oufa, en Russie

    Pendant que l'eurozone vacille les émergents bâtissent. Les dirigeants des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont lancé, leur Nouvelle Banque de développement (NBD) sous en présence de leur hôte Vladimir Poutine, à la veille du sommet qui se tient à Oufa, aux portes de l'Asie centrale. Une pierre dans le jardin de Washington et des institutions financières issues de Brettons Woods, le FMI et la Banque mondiale. Cette nouvelle institution basée à Shanghaï sera dotée d'un capital initial de 50 milliards de dollars pour financer de grands projets d'infrastructures, et sera opérationnelle d'ici à la fin de l'année. Un chiffre qui devrait monter à terme à 100 milliards, sous la direction de son premier président indien (lefigaro.fr) (mondialisation.ca).

    Rapprochement entre la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et l'UE

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  10. Les participants au II Sommet de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et de l'Union européenne qui s'est tenu à Bruxelles les 10 et 11 juin dernier, ont convenu de renforcer les relations bi-régionales. Le Sommet s'est avéré positif pour les pays au sud du Rio Bravo (figure 6).

    - voir photo sur site -
    Participants et participantes au II Sommet de l’UE et de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) – Bruxelles – Juin 2015

    Ce fut une réunion très fructueuse qui a servi à rapprocher les deux blocs, a déclaré le chef de l'Equateur et président a.i. de la CELAC, Rafael Correa, lors de la cérémonie de clôture, en présence de plus de 40 dirigeants et des délégations de haut niveau des 61 pays participants. Pendant deux jours, les dirigeants des deux mécanismes ont discuté d'un large éventail de questions allant du changement climatique à la réduction de la pauvreté, la migration, le développement du commerce et l'accès aux nouvelles technologies.

    Les parties ont convenu de la nécessité de travailler ensemble pour arriver à des accords contraignants à la conférence qui se tiendra à Paris cette année pour discuter des défis du changement climatique. Ils ont également discuté des mouvements migratoires vers l'Europe, en raison du manque d'opportunités dans les pays d'origine, et ont convenu que le problème nécessite une évaluation et une réponse internationale concertée (cubadebate.cu).

    Conclusion

    Les diverses formes de résistance qui se sont exprimées depuis le début du siècle s'avèrent un pas vers le confinement de l'empire militaire et économique des USA. Des protestations et des manifestations se sont multipliées contre la présence américaine dans un très grand nombre de pays à travers le monde. Nous avons relevé les manifestations contre la guerre en Irak et la colère du monde musulman lors du lancement d'un film américain insultant l'Islam en 2010.

    Il est permis de penser que les autres puissances comme celles des BRICS et le pouvoir politique alternatif de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) sont deux entités d'importance dont quelques-unes se sont données les moyens de se libérer de l'emprise du FMI et de la Banque Mondiale et partant d'orienter leur développement en fonction de leurs propres besoins et intérêts tout en étant conscientes qu'il devenait impossible voire suicidaire de vouloir neutraliser ou renverser la puissance militaire des États-Unis. En outre, le retour en puissance de la Russie dans sa zone d'influence s'est avéré l'un des éléments d'un monde qui s'affirme de plus en plus tout en ayant tendance à affaiblir, aux yeux de la population mondiale, celle des États-Unis et des autres puissances de l'Occident. Le monde unipolaire tend à s'estomper peu à peu.

    Le scénario de la montée en puissance des BRICS, avec les interventions massives de la Chine en Amérique latine et surtout en Afrique nous permet d'envisager un mouvement vers un certain équilibre dans les relations économiques et politiques entre les nations. Le processus de neutralisation de la puissance des États-Unis a commencé et il est permis d'espérer qu'il se poursuivra. Il serait, cependant, avisé que ceux qui s'opposent à l'hégémonie des Étasuniens cessent d'être actifs sur le marché des armements US.

    http://fr.sott.net/article/26151-Protestations-resistance-et-tentatives-de-confinement-ou-d-isolement-des-USA

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  11. Retraités, jeunes diplômés, cadres supérieurs, riches : petite sociologie de ceux qui quittent la France
    Les expatriations ont bondi de 40% en 2013, révèle les Echos qui précisent que la hausse a démarré en 2011 avec l'adoption des première mesures d'austérité. Entre retraités, jeunes actifs qui vont tenter leur chance ailleurs et "rentiers", les raisons qui poussent des Français de tout âge et de toutes catégories socio-professionnels à quitter l'Hexagone sont multiples.

    Philippe Crevel
    le 9 Août 2015

    Atlantico : Parmi les Français qui s'expatrient, quelle est la part d'actifs (jeunes diplômés, cadres supérieurs, etc...) ? Combien sont-ils et quelles sont les raisons qui les poussent à partir ? Quelles pertes cela représente en termes économiques ?

    Philippe Crevel : En 2013, plus de 3700 personnes se sont exilées pour des raisons fiscales en 2013. Ce nombre s’est accru de 40 % par rapport à 2012. Pour le seul ISF, 714 départs ont été enregistrés toujours en 2013, soit 15 % de plus que l’année précédente. Mais attention, il ne faut pas trop se fier à ses chiffres. En effet, l’administration ne suit les expatriations que depuis peu d’années. Nous manquons cruellement de recul en la matière. Les personnes non imposables ne sont pas obligatoirement répertoriées.

    Il s’agit en particulier les jeunes diplômés ou pas, qui partent voir si l’herbe est plus grasse ailleurs. Il y a ceux qui s’exilent à titre principal mais conservent une résidence secondaire en France.

    Néanmoins, nous pouvons considérer qu’il y a trois catégories d’exilés fiscaux.

    Il y a ceux qui pratiquent l’exode professionnel. Ce sont avant tout les jeunes qui partent au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Chine, en Allemagne… D’autres, plus âgées pratiquent l’exode patrimonial. C’est avant tout les dirigeants d’entreprise, de PME qui cèdent leurs parts ou qui transfèrent le siège social dans un pays plus clément fiscalement. Enfin, il y a l’exode de commodités ou de loisirs. Cela concerne essentiellement les retraités qui partent dans des pays ensoleillés pouvant offrir un climat fiscal sympathique.

    Les jeunes sont certainement majoritaires mais leur nombre n’est pas facilement évaluable. Il est certain que les mesures prises en 2012 en ce qui concerne le régime fiscal des plus-values et l’assujettissement des dividendes aux cotisations sociales ont incité de nombreux dirigeants de PME de partir.

    L’augmentation du nombre de départs est sans nul doute la conséquence de la mondialisation, mais ce facteur n’explique qu’une partie du phénomène. Les Français bougent de plus en plus. Il y a un effet crise. Face au risque du chômage, les jeunes actifs partent de plus en plus. Mais, il y a évidemment un effet ras-le-bol. L’exode fiscal a commencé a fortement progressé à partir de 2011, années des premiers alourdissements de l’impôt sur le revenu.

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  12. Qu'en est-il des retraités ? Combien sont-ils à partir et pourquoi ?

    Les retraités ayant la seule nationalité française qui choisissent de vivre à l’étranger seraient 250.000. Ce nombre serait en augmentation de 4% depuis 2007.

    En effet, il n’y a pas que les jeunes qui émigrent, il faut souligner que de plus en plus de retraités s’installent en-dehors des frontières à la recherche d’un havre fiscal ou ensoleillé. Depuis plusieurs années, les retraités français s’expatriant abandonnent les destinations les plus lointaines et privilégient le Portugal. Ce pays est fiscalement attractif avec une exonération fiscale des revenus durant dix ans. Au sein de la zone euro et relativement préservé des menaces d’attentats, ce pays apparaît plus sûr que le Maroc qui est l’autre grande destination des retraités. La qualité du système de soins et la proximité avec la France constituent des atouts de choix pour la péninsule ibérique. Une enquête réalisée en janvier par le site Opinion Way montre que sur le tiers des plus de 50 ans désireux de passer leur retraite à l’étranger, une majorité place le Portugal en tête avec 18% des suffrages contre 16% pour l’Espagne et 13% pour le Maroc. Dans la pratique, selon la Chambre de commerce et d’industrie franco portugaise, 4.000 retraités s’y seraient installés en 2014, et entre 6.000 et 20.000 sont attendus cette année.

    Même question pour les "riches", les rentiers : pourquoi s'en vont-ils et combien sont-ils à faire ce choix ?

    Il y a longtemps que les détenteurs de patrimoine important ont cherché légalement des pays fiscalement plus sympathiques. Les chanteurs, les sportifs et les dirigeants d’entreprises de bonne taille ont, de longues dates, choisi la Suisse ou la Belgique. Certains ont préféré Saint-Barth'. Parmi les 500 plus grandes fortunes françaises, une centaine a opté pour la Belgique. Cela correspond à un patrimoine d’au moins 17 milliards d’euros.

    Y a-t-il d'autres catégories de la population concernées ?

    Il y a de plus en plus de personnes qui n’ont pas de qualification et qui cherchent leur bonheur Outre-Manche ou même en Allemagne. Il y a aussi des cadres supérieurs qui commencent par s’expatrier et qui après quelques années décident de s’exiler fiscalement. Cela concerne en particulier des cadres qui travaillent à Londres ou à New York. Il y a 300.000 Français à Londres et 300.000 aux Etats-Unis dont un tiers dans la région de New York.

    Quel manque à gagner cela représente-t-il pour les finances publique? Et quelles conséquences cela a-t-il pour l'économie française ?

    En 2013, l’Etat a, au minimum, perdu entre 250 et 300 millions d’euros du fait de l’exil fiscal. C’est une goutte d’eau par rapport au 380 milliards d’euros de dépenses de l’Etat, environ 0,1 % des dépenses et même par rapport au déficit public qui est de plus de 75 milliards d’euros. Mais, année après année, le manque à gagner n’est pas négligeable. Et puis, ce montant est certainement un minima. Par ailleurs, cette perte fiscale n’est pas la seule. Il faut ajouter le manque à gagner en matière de création de richesses. En effet, ce sont bien souvent des éléments dynamiques qui partent et créent de l’activité à l’étranger. Il y a un manque à gagner fiscal et un manque à gagner en termes d’activité qui est sans nul doute plus important.

    Certains de ces expatriés reviennent-ils ? Au bout de combien de temps ? Et qu'est-ce qui pourrait les inciter à le faire ?

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  13. C’est évident, il y a des aller-retour avec l’étranger. Les jeunes actifs qui tentent leurs chances à l’étranger, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis ou en Chine ont tendance à un moment ou à un autre à revenir. En revanche, les contribuables qui liquident toute leur fortune avant de partir ont plutôt l’idée de partir de France. Il s’agit, avant tout des dirigeants de PME.

    Mais, il ne faut pas sous-estimer le mal du pays. En outre, les retraités peuvent également revenir afin de pouvoir accéder à des services de santé de qualité et bénéficier de l’appui de leur famille.

    Par ailleurs, le ministère des Finances a communiqué certains chiffres : la "cellule de Bercy" a enregistré 37.703 retours depuis juin 2013, mais ce chiffre concerne plutôt des rapatriements de compte que des retours d’exil fiscal.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/retraites-jeunes-diplomes-cadres-superieurs-riches-petite-sociologie-ceux-qui-quittent-france-philippe-crevel-2273361.html

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    1. N'y voyez pas là une action possitive réservée aux riches car, ce sont chaque semaine des milliers d'africains fauchés qui traversent la Mediterranée.

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  14. Les riches, les pauvres et le problème avec le socialisme


    Soumis par Tyler Durden le 09/08/2015 22:05-0400
    Rédigé par Bill Bonner (de Bonner & Partners), témoigne de l'homme par intérim Pater Tenebrarum,


    Homme riche, pauvre homme
    La pauvreté est mieux que la richesse d'une manière cruciale : les pauvres sont toujours dans l'illusion que l'argent peut rendre heureux. Avec l'argent, les gens savent déjà mieux. Mais ils sont réticents à dire quoi que ce soit par crainte que l'admiration qu'ils obtiennent d'être riche tournerait à l'outrage.

    « Vous dire que vous avez tous que moolah et vous n'êtes pas plus heureux que moi? »
    « C'est vrai, l'homme. »
    « Vous pauvres avec une certaine »

    On soulève cette question parce que c'est au cœur de l'escroquerie du gouvernement – l'idée qu'il peut rendre les pauvres plus heureux. Dans la forme la plus simple, le gouvernement dit aux masses : Hey, nous emporter d'argent le gars riche et vous le donner. Cela a deux avantages majeurs (du point de vue électoral). Première et la plus évidente, il offre de l'argent pour les votes. En second lieu, il offre quelque chose de plus important : statut.

    .. .et finir de se morfondre.

    Après que vous avez nourriture, abri, vêtements et quelques nécessités, tout le reste est status, vanité et puissance. Argent supplémentaire nous aide à se sentir bien sur nous-mêmes... et attirer des compagnons. Il n'est pas seulement l'argent qui compte. C'est votre position relative dans la société. De ce point de vue, il fait beaucoup de bien à emporter l'argent de la personne riche comme il le fait de donner de l'argent à un pauvre.

    Quoi qu'il en soit, l'écart se ferme. Jamais, depuis le début des temps jusqu'à 2015, a gouvernement jamais ajouté à la richesse. Il n'a aucun moyen de le faire. Et aucune intention de le faire. Tout ce qu'il peut faire est d'augmenter la puissance, richesse ou statut de certaines personnes – à celle des autres frais.

    Le problème avec le socialisme

    C'est un résultat parfaitement satisfaisant pour la plupart des gens, au moins à court terme. Mais le plus cet outil est utilisé – puissance les plus certaines personnes, statut et richesse est enlevé – la plus la richesse de l'ensemble de leur déclin.

    Le problème avec le socialisme, comme Maggie Thatcher fait remarquer, est que vous manquez d'argent des autres. Vous manquiez parce qu'il y a tant de richesses disponibles... et parce que la redistribution de ces richesses déforme les signaux et les incitatifs nécessaires à la création de nouvelles richesses.

    Cela signifie que la société obtient les plus pauvres par rapport à d'autres sociétés qui ne sont pas voler d'un groupe à donner à l'autre. Après un certain temps, la différence devient un problème.

    Les entremetteurs voir qu'ils sont à la traîne et changent leurs politiques pour tenter de revenir dans la course. (C'est plus ou moins ce qui est arrivé en Grande-Bretagne et en Chine dans les années 1970 et l'Union soviétique dans les années 1980). Ou la société les plus pauvres est conquis par le plus riche (qui a plus d'argent à dépenser sur les armes). Il y a une autre Ride à noter...

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  15. S'il est vrai que « nivellement » peut-être avoir un aspect agréable aux masses (abattre les riches donc il y a moins de différence entre les deux groupes)... c'est aussi vrai que mise à niveau est ce que des groupes puissants ne veulent pas se produire. Même lorsque l'élite vont après « les riches » avec des taxes, des confiscations et des prélèvements, ils ont tendance à regarder dehors pour eux-mêmes par d'autres moyens.

    Ils laissent des rations spéciales – soins médicaux spéciaux... pensions extraordinaires... spécial parking places... et divers pilotes, valets et assistants. Une étude a révélé qu'il n'y avait plus de différence entre les membres du parti communiste de la manière et les masses vivaient en Union soviétique qu'il y a entre les riches et les pauvres dans l'Amérique de Reagan.

    Tout cela nous amène à l'ici et maintenant... et à l'or. Traditionnellement, l'or est une forme de monnaie. L'argent n'a aucune valeur intrinsèque. C'est l'économie qui donne de l'argent sa valeur. La plus une économie peut produire la plus de chaque unité d'argent vaut la peine. Peu importe que ce soit or, papier ou des coquillages.

    Mais tout comme le commun des mortels sont trompé par l'argent (il croit que plus de celui-ci lui rendra plus heureux), les responsables des politiques. Leur croyance est un peu plus sophistiquée. Ils savent que c'est l'économie, pas de l'argent, qui crée la richesse. Mais ils croient que l'ajout d'argent (et plus de demande) sera améliorer la fonction d'économie... et rendre les gens plus riches.

    -voir graphique sur site -

    Crédit numériques à gogo : total Crédit US du marché (ligne noire) de la dette, la dette publique fédérale brute (ligne verte) et PIB (ligne rouge). En quelque sorte, ajoutant de plus en plus la dette n'a pas vraiment nous a fait beaucoup plus riche. Il a cependant créé une grande masse d'esclaves de la dette – cliquez pour agrandir.

    Et dans le post-Bretton Woods monétaire système aujourd'hui, ils n'ajoutent argent physique (or, papier ou pièces de monnaie) ; ils ajoutent crédit numérique. Cette nouvelle forme de monnaie prend l'arnaque à un nouveau niveau. Nous avons essayé de comprendre (et expliquer) Comment le système fonctionne et pourquoi il est voué à l'échec.

    Mais Alan Greenspan – bénir son petit cœur corrompu – était sur le cas même avant le début de la bulle du crédit :

    "Sous un étalon-or, le montant du crédit qui peut soutenir une économie est déterminé par les immobilisations corporelles de l'économie, étant donné que chaque instrument de crédit n'est en fin de compte une revendication sur des éléments d'actifs corporels. Mais les emprunts ne sont pas soutenues par des richesses tangibles, que par la promesse du gouvernement de payer à même les recettes fiscales futures et ne peuvent pas facilement être absorbés par les marchés financiers.

    Un grand nombre de nouveaux titres peut être vendu au public qu'au taux d'intérêt élevés progressivement. Ainsi, le gouvernement déficit budgétaire sous un étalon-or est fortement limité. L'abandon de l'étalon-or a permis pour les centralistes de bien-être à utiliser le système bancaire comme moyen d'une expansion illimitée du crédit. »

    http://www.zerohedge.com/news/2015-08-09/rich-poor-trouble-socialism

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    1. Là où Bill Bonner se trompe est que cet 'argent', cette 'valeur' n'existe pas ! L'or n'a peut-être jamais servi d'étalon à quoi que ce soit ! Il est mis en voûtes pour des raisons obscures de parité mais ne correspond jamais à la valeur inscrite sur les billets de banque en circulation.

      C'est-à-dire que des images de Mickeys circulent/s'échangent à travers le monde. L'Etat à lui seul le monopole du tirage.

      Donc, avec des images de Mickeys (où sont représentées sur des pièces et des billets des têtes coupées !) l'on peut s'acheter des picines, Ferrari, avions, yatch etc.

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  16. « Ils vont blâmer les titulaires d'or physiques de l'échec des politiques monétaires » Marc Faber explique tout

    Soumis par Tyler Durden le 09/08/2015 19:00-0400
    Soumis par Johannes Maierhofer et Peter metrot via Marcopolis.net,


    Dans cette interview exclusive avec Marcopolis.net Marc Faber couvre tout cela : de matières premières et de la Chine aux perspectives concernant l'inflation, l'Euro et l'or. Selon lui, l'économie mondiale n'est pas guérison. Au contraire, nous pourrions nous retrouver en récession dans les six mois ou un an. Dans ce cas, il attend plus impression d'argent par les banques centrales, qui éventuellement pourrait conduire à des taux élevés d'inflation et renouvelé la résistance des prix.

    Sur le bon côté des choses, il voit grand potentiel économique au Vietnam. En outre, la bourse irakienne a bon potentiel maintenant qu'un accord avec l'Iran a été atteint. Alors que les stocks de mines sont extrêmement déprimés, nous pourrions voir valeurs par défaut avant tout recouvrement significatif.

    * * *
    Dans votre livre 2002 « L'or de demain », vous avez identifié deux thèmes d'investissement majeur : nouveaux marchés ainsi que des produits de base. C'était un grand appel. En ce qui concerne les produits de base, ils ont eu une excellente descente jusqu'en 2008. Puis ils s'écrase brutalement avec tout le reste juste pour récupérer fortement en 2011. Depuis lors, ils ont agi faiblement, et récemment produits a même atteint un minimum de 13 ans. Est-ce la fin du produits-super-cycle, comme certains l'ont prétendu, ou est-il plus comme une correction ?

    Eh bien, c'est une très bonne question, parce qu'évidemment la faiblesse du secteur des produits de base cette fois n'est pas, comme, contraction de la liquidité que nous avions en 2008. produits 2008 monta très vite dans la première moitié jusqu'en juillet. Les prix du pétrole en 2007, juste avant qu'ils commencent à baisser les taux d'intérêt aux Etats-Unis était encore à 78 dollars le baril, et puis en juillet 2008, ils ont couru jusqu'à 147 dollars le baril. Par la suite ils s'est écrasé dans les six mois à 32 dollars le baril, et puis comme vous le dites en 2011-2012, ils ont récupéré et sont négocie autour de 100 dollars le baril. Maintenant, ils ont été faibles à nouveau ainsi que tous les autres biens industriels et les métaux précieux.

    Que mon sentiment est que cette fois-ci, les prix des matières premières sont faibles en raison de la faiblesse de l'économie mondiale, affaiblissement spécifiquement la demande de la Chine, parce que si vous regardez la consommation chinoise de produits industriels, en 1970, Chine consommé 2 % de tous les produits industriels, en 1990 il était de 5 % de la consommation de produits industriels mondiaux des matières premières et en l'an 2000, que c'était 12 %, puis il est allé en 2011-2012 à 47 % , en d'autres termes, près de la moitié de tous les produits industriels dans le monde ont été consommée par la Chine.

    Donc un ralentissement de l'économie chinoise a un impact énorme sur la demande de produits industriels et sur le bien-être des producteurs des produits de base, que ce soit les producteurs des produits de base en Amérique latine, en Asie centrale, Moyen-Orient, Australie, Afrique et Russie.

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  17. Et si en raison de la baisse de la demande de la Chine, les prix ont été très faibles et je pense que cela peut durer pendant un certain temps parce que l'économie chinoise ne va pas revenir en arrière et augmenter de 10 % par an, n'importe quand bientôt. Mon opinion est qu'à l'heure actuelle, il n'y a pratiquement aucune croissance en Chine. Dans certains secteurs, il y a une contraction et dans certains secteurs et n'oubliez pas la Chine est un pays de 1,3 milliards d'habitants, donc certaines provinces peuvent encore se développer et autres provinces peuvent conclure des contrats, ainsi que certains secteurs peuvent se développer et d'autres peuvent conclure des contrats. Mais en général, je pense que l'économie est faible.

    Mon estimation est que, au mieux, l'économie chinoise se développe à l'heure actuelle, à savoir 4 % l'an et non à 7,8 ou 8 % comme le prétend le gouvernement. Nous avons des statistiques relativement fiables tels que les ventes d'automobiles et les charges de fret qui sont vers le bas de l'année sur année, consommation, exportations, importations, etc.. Donc il y a eu une remarquable lentement vers le bas et pour répondre à votre question sur le prix des matières premières, si l'économie mondiale ralentit, autant que je ne crois pas, parce que les autres économistes prédisent une accélération de la croissance mondiale, une guérison de la croissance mondiale, mon sentiment est que c'est le contraire, que dans les six mois à un an, nous sommes en récession et ensuite cela dépendra de banques centrales et de ce qu'ils vont faire. Jusqu'à présent, ils ont toujours imprimé argent et je suppose qu'ils continueront de le faire.

    Maintenant d'une perspective à long terme, des produits cycles depuis 45 à 60 ans environ, de cuve à cuve ou crête à crête. En d'autres termes, nous avons eu un pic en 1980 et ensuite des prix étaient faibles dans les années 1980 et des années 1990, puis, en 1999 ils ont commencé à ramasser et est allé et un pic pour la plupart des produits en 2008 et pour les grains de 2011-2012. Depuis lors, tout a été faible. Je pourrais dire que bien, c'est peut-être une correction majeure pour les produits complexes dans encore une vague à la hausse des prix des matières premières et que les prix de pic final ne sont pas encore vu.

    En ce qui concerne les actions chinoises, ils montèrent très fortement l'an dernier, mais récemment il s'est écrasé juste aussi dur. C'est un précurseur de quelque chose de pire, ou est-ce simplement une bosse sur la route vers une Chine toujours ascendant ?

    Eh bien, je pense qu'un an auparavant en juin/juillet 2014, actions chinoises ont été très peu coûteuses par rapport à d'autres marchés dans le monde. Ils avaient été en baisse par rapport à l'indice S & P depuis 2006 et par rapport aux autres marchés asiatiques comme la Philippines, l'Indonésie, la Thaïlande... ils jouait très mal.

    Donc il y a un an mon avis qui a été un) en raison de la répression des visiteurs à Macao et surtout parce que le marché de l'immobilier en Chine commençait à montrer des fissures, les prix montaient ne sont plus et beaucoup de marchés ont été plus fournis donc mon sentiment est que l'argent domestique serait réduire la culture du marché de l'immobilier ou diminuer l'influence des investissements immobiliers et aller dans actions , en même temps des investisseurs internationaux ont été grossièrement une insuffisance pondérale actions chinoises et mon sentiment est que comme un investisseur international vous regardez dans le monde entier et de voir tous ces marchés, le S & P est un niveau record l'an dernier déjà et puis vous voyez un marché comme le Japon qu'il y a deux ans était très déprimé par rapport aux autres marchés , donc l'argent est devenu là.

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  18. Il y a un an, ce qui était très déprimé par rapport à tout le reste a été le marché boursier chinois. Donc l'argent coulait aussi sur le plan international dans des actions chinoises et le marché en Chine est relativement illiquides. Il faut voir. Parce que la plupart des blocs d'actions sont détenues par le gouvernement ou par de grands groupes chinois donc ce qui est disponible pour le trading n'est pas que grands.

    Puis l'argent a coulé dans les stocks chinois et ils ont progressé de plus de 100 % en un an et tout cela est devenu très spéculative, parce qu'en Chine les gens emprunter beaucoup d'argent contre ce qu'ils achètent, que ce soit des propriétés ou des stocks et les comptes de marge a considérablement augmenté et la dette de marge a atteint près de 4 % du PIB, alors qu'aux États-Unis, c'est environ 2 % du PIB et il est à son plus haut niveau jamais. 4 % était donc une très grande figure. je pense que la mesure government´s pour soutenir le marché échoue en grande partie et que finalement il y aura davantage de pression vente et stocks vont reculer un peu plus.

    Vont-ils revenir aux niveaux d'un an auparavant, à des dépressions de 2014 ? Je ne pense pas. Je pense que c'est peut-être le début d'un nouveau marché de bull en Chine, mais après une hausse de 100 %, nous pourrions avoir, comme, de crête à creux une correction de 40 %. Ou même de 50 %.

    La Chine a mis sur pied la Banque asiatique d'investissement Infrastructure (AIIB) et allé de l'avant avec des plans pour une soi-disant "nouvelle route de la soie", un projet énorme infrastructure, reliant la Chine avec l'Europe via une nouvelle route de terre et un équivalent maritime. Steen Jakobsen, de Saxo Bank mentionné il ya quelque temps que cela pourrait être un jeu-changeur - en particulier en ce qui concerne la demande de produits, comme une grande partie des travaux et des investissements nécessaires dans les infrastructures, les bâtiments et les chemins de fer. Qu'en penses-tu?

    Eh bien, je pense qu'il peut y avoir certaines euphorie sur cette construction de l'infrastructure et la ´New Road´ de soie. Mon sentiment est qu'oui, certains investissements aura lieu, mais nous devons reconnaître que le premier de tous il prendra du temps. Il ne va pas être construit pendant la nuit. Si ce sera vraiment rentable est une autre question, et l'autre question est que la Chine aura l'argent pour le faire ?

    Nous entrons ici dans la géopolitique, fondamentalement, à cause de l'antagonisme de l'Occident vis-à-vis de la Russie spécifiquement M. Putin, qu'ils décrivent comme un méchant, quand en fait il n'était pas l'agresseur, c'est l'OTAN et les néocons qui essentiellement a poussé le gouvernement en place à l'Ukraine et a commencé à créer l'ensemble du problème que nous avons. Si vous regardez la carte de l'Europe et l'Europe de l'est, il est très clair que la Russie ne permettra pas à l'OTAN d'être à l'est du Dniepr, en d'autres termes, dans l'est de l'Ukraine, ni s'ils abandonnent la Crimée, c'est stratégiquement importante pour la Russie, n'a aucune valeur stratégique pour quiconque à l'exception de la Russie. Si les tensions sont apparues et à cause de cette hostilité de l'Occident vis-à-vis de la Russie, la Russie a été poussée vers la Chine.

    Ils partagent des zones frontières très substantielle entre eux et à cause de la proximité des deux pays et la nature de leurs économies, Russie possédant les ressources et la Chine en grande partie des technologies et des biens de consommation qui ne produisent pas forcément de russes, il y a une relation symbiotique qui passait. Les chinois et les Russes veulent exploiter cette force, ce qu'ils appellent essentiellement l'arrière-pays et les terres de rim en géopolitique.

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  19. Bien sûr les Etats-Unis sont complètement contre elle parce que la politique d'endiguement visait précisément la grande puissance émergente à nouveau en Asie centrale et Russie d'Extrême-Orient et en Russie. Donc cette initiative de la route de la soie à mon avis est loin d'être une certaine chose qu'elle réussira car il y a aussi des obstacles politiques et vous savez, quand les américains veulent créer des ennuis, qu'ils excellent dans les, ils sont très bons à cela.

    Au lieu de construire des nations qu'ils détruisent des Nations Unies, de la Libye vers l'Egypte à la Syrie en Irak et en Afghanistan. Tout ce qu'ils touchent, ils gâcher il vers le haut ou en bon anglais F * !

    Qu'en est-il de l'Europe et la Russie ? Par exemple plusieurs industriels allemands ne semblent pas trop heureux avec le régime actuel de sanctions.

    Pas du tout. Vous demandez aux gens ordinaires dans toute l'Europe sur les politiques des gouvernements vis-à-vis de la Russie, en fait, 90 % des gens ordinaires désapprouvent la politique et les politiques qui ont été mis en place et avec la façon dont les gouvernements européens se comportent comme s'ils étaient féodaux des États-Unis et vassaux des é.

    La réalité est que l'Europe devrait être très proche de la Russie comme il était dans le 19ème et 18ème siècle, à quelques exceptions près, comme par exemple lorsque Napoléon ont attaqué la Russie ou lorsque Hitler attaqua la Russie, mais normalement les deux régions, l'Europe occidentale et la Russie ont été beaucoup plus proches que dire de l'Europe occidentale et aux États-Unis en raison de la proximité et aussi sur le plan culturel, ils étaient tout à fait ferment.

    Vous avez déjà mentionné cycles des matières premières. Les économistes ont débattu depuis longtemps l'existence de long terme vagues en économie – le concept plus important qui est le cycle de Kondratieff qu'on appelle. Dans votre livre de 2002 vous revenir sur l'idée de deviner où nous pourrions nous retrouver dans la vague actuelle de Kondratieff. Si vous avez fait la même chose aujourd'hui, que pensez-vous ? Sommes-nous encore dans une vague de baisse ? Quelles sont les caractéristiques importantes à regarder ? Et surtout, ce que cela signifie pour les moyennes et les perspectives à long terme ?

    Je veux dire, Irving Fisher l'économiste qui essentiellement est devenu célèbre en raison de son livre Booms et des dépressions dans les années 30, bien dit il s'agit d'une question très difficile de savoir où dans le cycle vous êtes parce que fondamentalement, c'est comme si vous vous asseyez sur un navire et il y a les vagues qui feront avancer le navire mais ensuite il y a aussi des vents pouvant provenir d'une autre direction et les vagues ne sont pas tous réguliers et ainsi de suite , afin que le navire peut avoir beaucoup de mouvements différents.

    Mon opinion concernant la Kondratieff, c'est que d'abord il est important de comprendre qu'il n'est pas vraiment un cycle conjoncturel, mais un cycle de prix. Le cycle de prix évidemment au 19ème siècle quand les économies étaient beaucoup plus de denrées liés parce que l'agriculture jusqu'au début du XXe siècle a été le plus gros employeur, alors quand les prix agricoles ont augmenté, les fermiers avaient plus d'argent et il a profité à la population agricole et donc l'économie ramassé et quand les prix agricoles a diminué, surtout dans les Etats-Unis avec du coton évidemment les économies qui produisaient ces produits de base a subi.

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  20. Ainsi, au XIXe siècle, que nous avons eu plusieurs cycles, upcycles et vers le bas de cycles. Fondamentalement le dernier cycle comme j'ai mentionné aurait été essentiellement 1980 à autour de 1998-1999, donc environ vingt ans. Le cycle haut avant était entre les années 1940 et les années 1980. Vous ne peut pas la mesurer précisément. Mon sentiment est qu'un élément manquant dans le Kondratieff dans les années 1990 et début partie de 2000-2005 était que normalement lorsque le Kondratieff tube, Schumpeter, il construisit sa théorie des cycles économiques autour de la Kondratieff et il a expliqué que habituellement dans le creux de la Kondratieff, dans la dépression, vous avez une liquidation massive des dettes, et qui n'est pas arrivé , il n'est pas arrivé.

    Et il est donc concevable que nous étions dans une vague de baisse de la Kondratieff après 1980 et puis nous avons eu au sein de la vague à la baisse cette vague à la hausse en raison de l'ouverture de la Chine, entre 2000 et 2008. Et comme l'économie chinoise s'affaiblit et que la dette niveau est aujourd'hui mondialement comme un pour cent de l'économie mondiale 30 % plus élevé que c'est en 2007.

    Si nous can´t dire qu'il a été désendettement, au contraire ! Le niveau d'endettement est aujourd'hui encore plus lourd qu'il ne l'était en 2007. Par conséquent, il est possible que le désendettement de dette importante est encore à se produire, et lorsqu'elle se produit ensuite évidemment les prix des produits seront toujours être faible pendant un certain temps.

    La question est alors, si nous suivons à travers et dire ok, le prix du cuivre est passé de 60 cents une lb à plus de 4 dollars une lb et maintenant nous sommes environ 2 dollars par lb, si elle remonte à 60 cents par lb, dont je ne crois pas il va, mais dire si c'était le cas, ou si l'or est retourné à 300 dollars et oz., si elle l'a fait, qu'en est-il des actifs financiers ?

    Où seraient-ils ? Parce que qui baisse de prix des matières premières signalerait un énorme problème dans l'économie mondiale et dans ces conditions, je doute que les actifs financiers ferait bien, il y aurait des faillites massives entre les gouvernements et les radiations massives dans les dettes souveraines. La Grèce devrait radier d'au moins 50 % de leurs dettes et même dans ce cas la dette serait probablement trop lourde pour une économie qui ne produit rien ! Donc Voici les signaux que je prends très au sérieux et j'ai franchement étant donné la faiblesse récente des prix, j'ai can´t voir comment l'économie mondiale se renforce. J'ai juste can´t voir IT.
    Ce qui était toujours en place jusqu'à une date récente est présent à long terme vers le bas de la tendance des taux d'intérêt.

    Oui, sûr. Vous voyez, traditionnellement le Kondratieff est un cycle de prix et des taux d'intérêt suivent de très près la Kondratieff. Donc si vous prenez le dernier cycle, le pic de 1980 pour les prix des matières premières et en même temps vous avez eu le pic du taux d'intérêt en septembre 1981, quand bons du Trésor à long terme U.S. était à rendement plus 15 %.

    Puis nous avons la tendance vers le bas dans le Kondratieff jusqu'en 1999-2000, le début de prix des matières premières à monter, mais le taux d'intérêt continuent de baisser. Alors que dirais encore qu'il existe une possibilité que ce boom entière de produits de base en 2000-2008 était en fait un marché haussier dans encore une vague à la baisse dans le Kondratieff, il est possible .

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  21. En ce qui concerne les quantités colossales de la dette, il y a deux principales écoles de pensée : Inflationists et déflationnistes. Selon la première, tous l'argent impression conduira à des niveaux élevés de l'inflation, la dévaluation de la monnaie, et avec elle la dette va être gonflée de loin. Déflationnistes tiendrait contre, que, même si les banques centrales voulu, ils en fin de compte ne peut pas arrêter déflation. Comment vous situez-vous dans le débat ?

    Eh bien, vous savez c'est comme dans une bulle. Les ours ont raison et les taureaux sont bonnes, mais à des moments différents. Chaque bulle va monter et puis finalement la bulle va éclater et puis vous savez prix s'effondrent. Donc pendant la phase de bulle le peuple haussier est droit et lors de l'effondrement, les ours sont bonnes, mais à des moments différents. C'est la même chose avec l'inflation et la déflation; Je pense que les deux seront directement, mais à des moments différents. Je crois que la plupart des gens ont une conception erronée de ce que l'inflation est. En d'autres termes la plupart des gens, ils pensent l'inflation comme une augmentation des prix des marchandises qu'ils aller et acheter dans la boutique là-bas et là-bas, chez le Boucher et à la boulangerie et à l'épicerie, etc., quand en fait c'est juste un des symptômes de l'inflation.

    Vous pouvez avoir l'inflation qui se manifeste par la forte hausse des salaires, cela n'a pas eu lieu, mais si vous regardez dans le monde, disent en Chine, les salaires ont augmenté substantiellement ou vous prenez la Thaïlande, les salaires ont augmenté considérablement. Ou il peut se manifester dans la hausse des prix des matières premières. Eh bien, je veux dire les prix des produits ont été faibles, ces derniers temps, mais le prix du pétrole est encore proche de 50 dollars le baril et c'est à 12 dollars un baril en 1999 et l'or est toujours autour de 1000 dollars et il était à 300 dollars et ci-dessous dans les années 90, la basse était à 255 dollars. Tu comprends? Beaucoup de choses ont été faibles récemment mais ils sont encore en place sensiblement par rapport au passé.

    Ou vous prenez le prix des obligations, en d'autres termes prix des obligations montent quand les taux d'intérêt baissent. Prix des obligations dans les cent dernières années n'ont jamais été aussi importants ; en d'autres termes, les taux d'intérêt n'ont jamais été ce faibles sur les dettes souveraines. Ou vous prenez des cours boursiers, ok certains marchés sont en baisse, surtout les nouveaux marchés si c'est la Russie ou le Brésil ou les marchés asiatiques, ils sont en baisse par rapport au pic, mais ils sont encore beaucoup plus haut que dire dix ou quinze ans. Ou vous prenez le prix de l'immobilier, ça dépend de quelles propriétés mais la plupart des prix de propriété, par exemple, si vous regardez ici en Suisse, les prix sont beaucoup plus élevés que ce qu'ils ont quinze ans, il y a vingt ans.

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  22. Même dans certaines régions, ils peuvent avoir descendu un peu, mais dans le luxe zones il sont prix records. Ou vous prenez les Hamptons, ou Mayfair à Londres, Chelsea à Londres, Kensington et ainsi de suite, les prix sont très élevés par rapport à-pour dire il y a vingt ans. Ou vous prenez des peintures, art... Je veux dire quand j'ai grandi et j'ai commencé à travailler en 1970 à New York, à New York à ce moment-là un Rothko peinture a été offerte à moi pour 30 000 dollars. Je ne pas l'acheter parce que je pensais pourquoi je paierais 30 000 quelque chose comme ça ! Maintenant un Roscoe est peut-être dix, vingt, 30 millions dollars et j'ai un Warhol, il n'est pas une grande peinture, mais néanmoins je l'ai acheté pour 300 dollars dans les années 1970. Tu comprends? Prix ont augmenté de façon spectaculaire, donc si quelqu'un me dit, Eh bien il y a déflation, lui dis-je, Eh bien me dire en quoi ? Vous le savez, prix de l'immobilier Hong Kong, Singapour propriété prix, même de Bangkok, Jakarta et ainsi de suite, tous ont été exagérément gonflés.

    Donc je pense nous devons réexaminer la définition de l'inflation auquel cas peut-être, nous avons certains secteurs de l'économie qui sont dégonflant, comme si nous mesurons l'inflation des salaires, ils sont tous en baisse dans le monde occidental car un) l'inflation annuel signalant la réserve fédérale et les européens n'a rien à avec le coût de la vie augmente , les augmentations du coût de la vie et nous ont des études à ce sujet, dans la plupart des villes sont en hausse à entre 5 et 10 % par an et si vous incluez des primes d'assurance, dépenses de santé, les coûts des études et ainsi de suite.

    Si les prix montent fortement. Ou taxes, impôts indirects comme frais de tunnel ou pont de péage, etc., tout ce qui est de monter beaucoup plus que l'IPC et c'est où les gens ont à payer pour aller réellement travailler et vivre. Cela se reflète ensuite, ce genre d'inflation se reflète dans une diminution de pouvoir d'achat des gens, c'est pourquoi les ventes au détail sont relativement pauvres aux États-Unis malgré le fait que nous sommes dans une expansion économique de six ans. Je suis toujours dire aux gens, que vous savez quand j'ai commencé à travailler que je n'avais pas d'être intelligent parce que si j'ai mis mon argent en dépôt dans les banques ou acheté des obligations d'État, ils étaient ce qui donne 6 %.

    De 1970 à 1981 des taux d'intérêt en permanence ensuite vers le haut, donc l'impact cumulatif était très élevé. Maintenant, si je suis un jeune homme, dire votre âge ; puis j'ai envie de mettre mon argent en dépôt, je suis en F * d, essentiellement par les banques, parce qu'ils ne me paient pas quoi que ce soit. Si j'achète dix ans de bons du Trésor US, j'obtiens un rendement de moins de 3 % ; 2,3 % à l'heure actuelle et il a été inférieure à 2 % il y a six mois. Alors, comment puis-je vraiment économiser ? Comment puis-je gagner de l'argent ? Je veux acheter une maison ok ?

    Vous devrez payer un prix énorme, et les taux hypothécaires peuvent être encore environ 4 %, vous comprenez ? Il est donc encore relativement élevé des taux d'intérêt sur les prêts hypothécaires et l'une des raisons que les ventes de logements neufs ne sont pas particulièrement fortes est que les jeunes gens juste n'ont l'argent pour l'acheter car un) ils sont également chargés avec des dettes de l'étudiant. Je veux dire que ce sont toutes les questions qui sont très complexes.

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  23. Mon sentiment est que sachant les banques centrales et connaissant la façon dont ils pensent, ce qui viendra quand ils se rendent compte que l'économie mondiale n'est pas guérir, mais effectivement en contraction sous l'influence de la Néo-keynésiens comme Krugman, ils diront, vous savez quoi ?

    Nous n'avons pas fait assez, nous devons faire beaucoup plus et puis ils imprimeront à nouveau et c'est pourquoi je pense que finalement nous pourrions avoir des taux élevés d'inflation et une nouvelle augmentation des prix.

    Un argument majeur de déflationnistes, c'est qu'en fin de compte l'humeur sociale pourrait changer. Si bien qu'en 2008, tout le monde a applaudi la Fed pour avoir sauvé le système, prochaine fois autour il pourrait être différent. Toutes les mesures extraordinaires pourraient devenir trop controversés, et tout d'un coup nous avons pu voir des valeurs par défaut qui passe pour de bon. Est-ce réellement possible ?

    Oui. Je veux dire que j'ai beaucoup lu à propos des périodes inflationnistes dans l'histoire que nous avons connu de temps à autre, sous John Law en France, puis plus tard au cours de la révolution Français et en Amérique latine. J'ai aussi connu des périodes de forte inflation moi-même dans le sens que pendant la période inflationniste très élevée en Amérique latine dans les années 1980, j'ai visité la plupart des pays d'Amérique latine parce que j'ai été intéressé par le fait que, quand vous avez une inflation élevée dans un pays, généralement la monnaie tombe et si bien qu'il y a une inflation élevée en monnaie locale, dans une unité de monnaie forte , comme dans les années 80, le dollar était fort, le niveau des prix réellement descendit investissement considérablement tant opportunités ont été fantastiques.

    Vous pourriez acheter des bâtiments à Buenos Aires, le marché boursier dans les années 1980 en Argentine... la bourse entière était d'une valeur de 750 millions de dollars, 750, moins de 1 milliard. Donc vous pourriez essentiellement avoir acheté l'ensemble de l'Argentine pour moins de 1 milliard de dollars ! Ce qui se passe dans ces périodes de forte inflation monétaire est il est très bénéfique pour quelques familles et quelques puits pour les gens parce qu'ils savent comment faire pour déplacer leur argent entre monnaie nationale et devises et ils savent Comment accumuler des biens.

    Les gens qui se blessent sont les masses, la classe moyenne, les classes inférieures parce que leurs salaires montent beaucoup moins que les augmentations du coût de la vie. Alors ce qui suit habituellement est un genre de changement politique du vent et vous avez de nouveaux gouvernements en et parfois, vous avez révolutions et parfois, vous avez une toute nouvelle direction.

    Nous avons eu hyperinflation en Allemagne et par la façon dont il est un très bon livre sur tout les aspects économiques de l'inflation pendant la période de Weimar, mais dans chaque cas, qu'il a conduit à une polarisation de la richesse et c'est précisément ce qui se passe maintenant. Vous avez énorme activité fusions et acquisitions et vous avez des rachats d'actions et si vous regardez l'inégalité de richesse, qu'il n'est pas comprise entre 1 % de la population et 99, c'est entre 0,01 %, Carl Icahns de ce monde et les détenteurs de biens gros et ensuite les masses qui n'ont pas d'actifs afin qu'ils ne bénéficient pas de hausse des prix des actifs.

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  24. À mon avis, vous savez vous regardez Trump, Donald Trump n'est pas un génie ou quoi que ce soit et il n'est pas une personne particulièrement honnête soit parce que ses investisseurs qui ont acheté des obligations qui ont été émises par ses entreprises, la plupart d'entre eux perdu de l'argent, mais il touche à un moment donné, et il s'agit d'un grand mécontentement de l'Amérique de l'américain typique avec son gouvernement.

    Je peux vous dire aussi qu'ici en Suisse, 90 % de la population, ils pensent que le gouvernement n'est plus veut défendre les intérêts du peuple, mais à leurs propres intérêts. C'est la même chose en Europe. Je pense qu'il s'agit d'un énorme échec de la démocratie, que la démocratie plutôt que d'avoir pu élire des dirigeants qui s'occuper des intérêts du peuple, ils regardent réellement à leurs propres intérêts. Je veux dire vous regardez les Clinton, les familles Bush et ainsi de suite, pensez-vous qu'ils se soucient les Américains ordinaires ? Ils ne se soucient pas, ils se soucient eux-mêmes, c'est un jeu de puissance. Ils se soucient de l'argent c'est sûr.

    Lorsque le ministre allemand des Finances a récemment proposé une sortie grecque temporaire de l'Euro, il a été perçu comme une violation de ce qui s'est longtemps tenu comme le caractère sacré de l'Union monétaire. Pour la première fois un politicien européen a quitté la ligne "pour sauver l'Euro n'importe quoi". Cela aurait pu un moment décisif ? Ce que vous pensez, cinq ou dix ans, y aura-t-il encore un euro, il sera toujours dans la même composition ou il va simplement s'effondrer ?

    Personne ne sait qui. Nous ne savons pas comment le monde regardera dans cinq ou dix fois d'years´, mais je dirais que je crois que l'euro survivra. Maintenant la question est, sous quelle forme? Peut-être y aura-t-il un euro comme un dollar américain, nous avons un dollar américain et peut-être que certains pays comme la Grèce, Italie, Portugal, Espagne n'utilisera plus l'euro et se sont essentiellement retournés dans leur monnaie locale. Il pourrait être, peut-être pas. Parce que vous comprenez, la typique italien, espagnol et grec, il sait très bien : nous quittons l'UE, nos pensions seront payées en monnaie locale et qui sera beaucoup plus faible que ce que nous obtenons maintenant.

    Donc, d'une part, d'un point de vue nationaliste, la plupart européens aimerait quitter l'Union européenne, mais quand ils regardent leur livre de poche, c'est comme en Ecosse, lorsque le vote est venu pour quitter la Grande-Bretagne, la Grande-Bretagne, les jeunes, la plupart d'entre eux ont voté pour la sortie, mais les personnes âgées, les retraités, ils ont été menacés , encore une fois parce que comme vous dites les médias bien vous quittez l'Union européenne, votre pension sera réduite... alors, si vous êtes un retraité, que faire vous préfèrent, pour obtenir votre pension et de faire partie du Royaume-Uni ou de quitter le Royaume-Uni et d'obtenir des paiements inférieurs ?

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  25. Il s'agit d'une raison, je pense que l'UE peut rester ensemble, mais bien sûr si les conditions économiques dans les pays du Sud, Grèce, Italie, Espagne... ne s'améliorent pas, si ils en fait aggravent encore alors peut-être que l'évolution vers la sortie de l'UE deviendra très forte. Numéro deux, j'ai écrit à ce sujet, vous savez si vous regardez l'histoire, nous avons eu de grands empires, l'empire grec et l'empire romain et les Ottomans et l'empire espagnol et l'empire britannique, et maintenant nous avons la suprématie de l'Amérique que j'ai probablement en déclin mais elle était certainement là après la seconde guerre mondiale, le point est généralement si vous aviez des empires dans le passé , c'est très cher parce que vous deviez garder les armées dans les colonies dites dans vos secteurs de vente, et s'il y avait des problèmes, vous devrez envoyer dans les troupes et les navires, etc. pour essentiellement faire respecter votre empire.

    Dans les empires modernes, comme l'UE, vous devrez peut-être payer. Il n'envoie pas les armées vers la Grèce, mais fondamentalement il faut payer pour que la Grèce reste dans l'empire et puis vient les questions que poser les allemands, combien de temps vont-ils être disposés à payer pour cela ? Parce qu'il sort de l'argent des impôts payers´, vous comprenez, les politiciens, ils ne paient pas elle. Plupart des politiciens ne même payer des impôts parce qu'ils sont avec l'UE à Bruxelles ou l' IMF ou de l' OECD, tous ces clowns ils ne paient pas impôts et puis ils vont et proposent des taxes de la richesse sur les autres, sur nous, qui travaillons. Ils ne travaillent pas, ils ne paient l'impôt, mais les autres doivent payer la taxe.

    Fondamentalement le payeur de taxe en Allemagne un jour il dira bien nous n'aimons pas les politiques de Mme Merkel et de ce qui se passe en Amérique, ils n'aiment pas particulièrement Donald Trump, mais ils aiment le fait qu'il pointe du doigt à tous ces autres qui ont abusé du système si mal. Mon sentiment est que nous pourrions avoir pas nécessairement de révolutions dans le sens que vous avez armées luttant contre l'autre en Allemagne et France, comme dans la révolution Français et ainsi de suite, mais ce que nous pourrions avoir est grâce au peuple de processus démocratique disant que nous sommes juste marre de ces bureaucrates de Bruxelles et ceux de Berlin et les politiques qui toujours se pencher sur l'Amérique. Nous sommes des nations souveraines, nous voulons être libres, même si cela nous coûte quelque chose.

    Nous en Suisse, nous ne sommes pas une partie de l'Union européenne, mais de fait, par des moyens détournés, Suisse est essentiellement devenue membre de l'UE.

    Par l'intermédiaire de règlements...

    Oui. Absolument. Les suisses se sont battus pour l'indépendance depuis 800 ans et maintenant tout d'un coup, ils acceptent tout ! Ils n'avaient plus aucune combativité !

    Mais let´s suppose que certains pays sont prêts à quitter la zone euro. Dans le cas de la Grèce, cela irait avec une coupe de cheveux importante ou un défaut pur et simple...

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  26. Oui, mais une coupe de cheveux et la valeur par défaut seront produit malgré tout. Je veux dire, même le FMI accepte le fait que la dette grecque doit être légèrement réduites. Ce qu'ils ont fait ces derniers temps, c'est l' EU prête de l'argent à la Grèce et la Grèce peut alors payer la BCE et le FMI. C'est une plaisanterie complète ! C'est une plaisanterie complète ! C'est comme si vous emprunté de l'argent de moi, un millier de dollars, après qu'un an vous dire, Marc j'ai regarder rembourser can´t can´t vous et j'ai payer les intérêts, mais si vous me prêtez un autre millier, alors je peux vous payer l'intérêt sur les mille premiers. Mais alors, tu me dois deux mille !

    Et après la troisième année vous revenez et dire Marc I´m désolée, j'ai can´t vous payer le vous m'apportera une autre mille donc je peux au moins vous payer l'intérêt sur les deux mille, deux mille peut-être ! Et le jeu continue. Quand vous regardez objectivement Grèce, investisseurs privés auraient jamais ont prêté tous ensemble 300 milliards de dollars à la Grèce, jamais ! Mais les gouvernements sont l'argent peoples´ que vous comprenez ?

    La BCE et l'ESM , etc. sont d'autre peoples´ d'argent, ils ne se soucient pas.

    Quand vous dites que les valeurs par défaut vont venir de toute façon, il aurait des conséquences considérables, après tout ces années 40-50 qu'il était inconcevable qu'un pays occidental irait en fait failli.

    Eh bien en fait, la Grèce a manqué avant et à plusieurs reprises.

    La Grèce est relativement faible par rapport à, disons, Italie. Pour un pays comme celui de faire faillite, il aurait des conséquences énormes...

    Oui bien sûr, je suis d'accord avec vous c'est pourquoi nous avons discuté avant que la liquidation de la dette n'a pas eu encore lieu. Je veux dire que je suis moins préoccupé de dire Espagne, Italie, France et Grèce défaillant qu'un défaut un gros. Tu comprends? L'est pas dans une très bonne position américaine soit, si vous regardez leur passif non capitalisé.

    En Amérique, beaucoup de villes est essentiellement en faillite, ainsi que quelques États ou semi comme Porto Rico. Alors, jetez un oeil au Japon, la situation japonaise est très grave à long terme parce que si les taux d'intérêt, ils sont maintenant sur 10 ans OEJ 0,03 % mais déjà à ces taux très très bas, Japon paie, je pense que près de 45 % des recettes fiscales vont au paiement des intérêts sur la dette. Maintenant si les taux d'intérêt est passé sur l'OEJ à 1 %, tous les revenus de la taxe devra être utilisé pour payer les intérêts sur la dette ! À mon avis, le Japon n'a aucun autre choix que de photographie argent ou par défaut et qui impliquera alors que le Yen deviendra alors plus faible et ainsi de suite.

    Je veux dire que l'ensemble du système dans le monde est dans un désordre complet.

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  27. Mais jusqu'à présent les banques centrales et les autorités ont pu peindre peinture fraîche sur les fissures et donc ils ne sont pas visibles autrement. Et n'oubliez pas ; qui a fait quelque chose à dire en économie ? La plupart des gens est professeurs d'université, mais ils sont quelque peu liés à la réserve fédérale ou d'une autre banque centrale par le biais de mécanismes de consultation et ainsi de suite.

    Fondamentalement, ils sont soudoyés pour soutenir le système. Numéro deux, le système financier se compose de gestionnaires de fonds, les fonds spéculatifs, les grandes obligations à long, fonds d'actions longues comme Fidelity et PIMCO et ainsi de suite, tous ces gars-là est intéressés par l'argent d'impression parce qu'elle soulève les valeurs liquidatives et montante actif valorise les frais montent et les commissions de performance montent donc personne ne s'intéresse réellement à une politique économique honnête , elles sont toutes en faveur de renflouement de la Bernanke´s des problèmes qui ont eu lieu en 2008.

    Qu'en est-il QE s'avérer contreproductive en ce sens qu'il augmente en fait les pressions déflationnistes ? La prémisse est que par le maintien de taux artificiellement supprimés, banques centrales rendent impossible pour le marché purger elle-même des acteurs inefficaces. Ainsi, dans le cas contraire entreprises insolvables restent opérationnels, ajoutant encore plus de capacité excédentaire. Qu'en penses-tu?

    Oui. Je pense que c'est un très bon point. Que si vous imprimez de l'argent, l'argent ne coulera pas uniformément dans le système économique et cela a déjà été observé par Copernic qui a écrit sur l'argent et il fut plus tard également observée par David Hume et par Irving Fisher que lorsque vous imprimez de l'argent, les flux d'argent ne bénéficient pas toutes les classes de la société et de toutes les industries également en même temps.

    Ce qui se passe alors est que vous regardez par exemple les prix des matières premières, ok, nous avons eu argent impression et puis prix rose mais non seulement en raison de l'impression de l'argent, ils ont augmenté principalement en raison de la demande supplémentaire de la Chine, mais les chinois boom est venu dans une certaine mesure de l'impression de l'argent aux Etats-Unis qui a conduit à l'accroissement des déficits commerciaux et de compte courant jusqu'en 2008 , jusqu'à la crise. Depuis effectivement en ce qui concerne les marchandises, la balance commerciale aux Etats-Unis s'est aggravé encore, plus loin, mais à cause de l'industrie pétrolière, le déficit global du commerce et du compte courant a diminué.

    Le point est simplement cela, plus de capacités que nous avons dans certaines industries comme l'acier en Chine, ciment et en ressources, minerai de fer, ceci a été rendu possible par l'argent impression. Je ne dis pas que, pour peu d'argent de mesure impression était responsable. La bulle immobilière, l'inflation de logement aux Etats-Unis a été rendue possible par l'argent d'impression et de maintenir des taux d'intérêt artificiellement bas. Nous avons maintenant une bulle de la dette souveraine et nous avons une bulle en actions, certainement en nous equities.

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  28. Lorsque cette bulle se dégonfle finalement dans la dette souveraine et en actions, quel sera l'impact sur l'économie sera intéressant à regarder car les marchés ne sont pas prêts pour la hausse des taux d'intérêt.

    Vous avez mentionné déjà craintive des déficits commerciaux aux États-Unis. Quant au dollar américain, il a considérablement renforcé et au Trésor de temps des mêmes rendements sont vraiment bas...

    Oui.

    ... et, si nous comprenons bien, vous ont été relativement positifs sur les bons du Trésor a récemment...

    Oui.

    ... en même temps que vous avez mentionné que le long terme les perspectives pour les États-Unis est très mauvais...

    Oui. Eh bien, vous savez que c'est comme si vous avez une femme et vous avez des copines ! Et la femme est peut-être permanente mais les copines vont et viennent ! Optiquement, à long terme, je dirais que le Trésor de dix ans ou Trésor U.S. de trente ans, est bien sûr sans attrait, que nous sommes tous d'accord parce que les taux d'intérêt ont été orientée vers le bas depuis 1981 que nous sommes plus de 35 ans dans une structure de taux d'intérêt baisse, nous devons donc être à proximité d'un faible taux d'intérêt.

    La seule question ici est, la reprise économique aux Etats-Unis a commencé en juin 2009, nous sommes six ans dans une expansion économique, et c'est historiquement la troisième plus longue expansion. Nous avons été six ans, mars 2009 faible S & P 666, où il est allé à plus de 2100 ainsi nous sommes plus de 6 ans de marché haussier, puis je me dis, je vois l'économiemondiale affaiblissement et je vois plus bas que le Trésor américain donne ainsi le point de vue que la plupart des gens ont que le dollar restera relativement fort des rendements des obligations Français, italien et espagnol , Je me dis tout le monde est haussier sur les stocks aux Etats-Unis et tout le monde est baissier autour des liaisons.

    Je me dis peut-être que les bons du Trésor, les dix années et les années trente comme un investissement pour les prochains 3 à 6 mois n'est peut-être pas si mal. Alors, je préconise également dans ma stratégie d'investissement, toujours la diversification entre immobilier, actions, obligations, argent et métaux précieux. Et si quelqu'un vient à moi et dit Marc vous êtes baissier sur le monde, ne devrait pas vous être tout en espèces ?

    Je dis oui, peut-être que c'est correct sauf si j'ai mis tout mon argent en espèces avec le système bancaire, que je prends un risque énorme, parce que nous l'avons vu dans le cas de la Grèce, nous l'avons vu dans le cas de Chypre et maintenant ils ont annoncé que fondamentalement investisseurs s'il y a encore une crise, qu'ils devront également payer quelque chose donc si vous avez dire 20 millions de dollars auprès des banques et ils ont un problème, peut-être que vous seulement recevrez 50 %. Donc je me dis, plutôt que d'avoir l'argent dans les banques je l'ai en bons du Trésor.

    Qu'en est-il d'or ? Étant dans un mode de correction pour une couple d'années déjà, il a récemment est en panne plus encore.

    Eh bien comme vous le savez qu'il y a tant d'explications allant de manipulation à essentiellement chinois qui aurait pu être le cas de la vente vous savez que des appels de marge a été lancé pour la comptabilité matières, les acheteurs de marge pas ait été en mesure de vendre leurs actions car encore environ 20 % ne sont pas négociés.

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  29. Numéro deux, ils ne peuvent pas vendre leurs biens parce que vous ne pouvez pas vendre du jour au lendemain les propriétés pour l'appel de marge doit être rencontré le lendemain et transactions immobilières peuvent prendre, je ne sais pas trois mois jusqu'à ce que vous fermez et peut-être il y avait quelques sociétés ou individus qui tenaient or afin qu'ils pourraient liquider, c'est une explication que j'ai pu sympathiser avec.

    Ou vous pourriez dire en raison de la vigueur du dollar personnes est devenue ou avait des hésitations de posséder l'or parce qu'ils ont dit que si le dollar est fort pourquoi serait propriétaire or? Je veux dire il y a beaucoup d'explications. L'explication simple est bien sûr qu'il a plus de vendeurs que les acheteurs à ce moment précis. Maintenant si vous regardez le pôle marché en or, 1999, 255 dollars est allés à 1921 dollars en septembre 2011 et puis nous avons eu cette correction qui maintenant nous sommes en 2015, quatre ans et le prix était toujours tenue autour de 11 ou 12 cents et maintenant on dirait que c'est en panne à la baisse et vous devrez vous poser bien c'est une ventilation qui mèneront à vendre davantage en d'autres termes , prix seraient déplacer plus bas et trouver le faible à, je ne sais pas, peut-être 700, 800, 900 dollars, mille ou est-ce une liquidation finale de laquelle les prix commenceront à se déplacer vers le haut.

    Je ne sais vraiment, tout ce que je sais est que je suis propriétaire d'or et il ne vous inquiétez pas moi qu'il a diminué parce que comme je l'ai mentionné, à vous, j'ai cette diversification, les obligations en dollars américains et l'argent comptant en dollars américains a été un bon investissement essentiellement au cours des douze derniers mois. Ensuite, je suis propriétaire d'actions et je possède des propriétés en Asie qui ont été raisonnablement bons investissements, donc le fait que l'or est en baisse ne m'inquiète et j'achète tous les mois un petit peu, mais je pense que cette faiblesse je vais augmenter la position sensiblement parce que j'avais peut-être dire 25 % en or mais parce que les actions et les propriétés montèrent , le dollar montait et or a diminué, l'attribution à l'or n'est plus 25 % mais peut-être seulement 10 ou 15 %.

    Je dois alors il s'approvisionner à nouveau. Mais je dirais qu'un individu doit posséder certainement peu d'or physique.

    La grande question est où il doit stocker ? parce que je pense que si nous pensons à travers, l'échec des politiques monétaires n'est pas admis par les professeurs qui courent les banques centrales, puis ils iront et blâmer quelqu'un d'autre pour elle et alors une cible facile serait de rejeter le blâme sur les gens qui possèdent de l'or physique parce qu'ils peuvent faire valoir, Eh bien, ce sont ceux qui ne prendre pas d'argent de la circulation et ensuite la vitesse de l'argent tombe en panne , il faut le prendre loin d'eux.

    Qui s'est passé en 1933 aux États-Unis. Avec nos gouvernements brillantes en Europe qui suivent la politique américaine et la BCE parle tous les jours à la réserve fédérale, ils serait faire la même chose en Europe, prendre la médaille d'or des gens.

    Retour à où nous avons commencé : grands thèmes d'investissement. Ceux qui vous voient à l'horizon, voire pas du tout ?

    Oui, je veux dire d'abord quelques investissements thèmes ne sont pas faciles à mettre en œuvre pour les particuliers. En Asie, un pays qui se distingue comme ayant un potentiel économique considérable est Vietnam.

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  30. Et par la façon dont l'ensemble de la région indochinoise avec le Vietnam dans le sud-est, puis Nord Ouest avec le Laos, au sud-ouest avec le Cambodge et puis Thaïlande, Myanmar, Inde, Bangladesh et dans le nord de la Chine et en Malaisie du Sud, Singapour... toute la région avec plus 500 millions de personnes a un potentiel de croissance énorme et le Cambodge à l'heure actuelle est une ville-champignon , un pays de perche parce que c'est lié aussi sur le plan politique, les japonais et les Coréens investissent beaucoup d'argent mais aussi les américains et les chinois, donc ils sont tous en concurrence essentiellement parce que le Cambodge a une important stratégique.

    Le Vietnam a une performance très forte exportation, le marché boursier a très mal joué au cours des dernières années comme la Chine, jusqu'il y a un an, propriétés sont descendus mais à mon avis, ils sont maintenant aplati. Le peuple vietnamien est vaillants travailleurs ne pas comme aller dire facile comme les thaïlandais, indonésiens ou le Philipinos, alors je crois que le pays a un grand potentiel.

    Numéro deux de l'accord avec l'Iran, je pense que l'avenir du sud de l'Irak est garanti en d'autres termes, du sud de Bagdad, que toute la région où l'huile est, Bassorah, qui est chiite, leur avenir politique est essentiellement garanti parce que les chiites d'Iran ne laissera pas ISIS capturer ce territoire ni laisser Arabie saoudite envahir. La bourse irakienne est très peu coûteuse, il est très bon marché. Il est très difficile d'investir maintenant en Iran, en Irak mais il est beaucoup plus facile et il sont a des fonds c'est une occasion à mon avis. Depuis quelques années, les marchés émergents ont sous-performé dire aux États-Unis grossièrement, mais si je regarde dans les dix prochaines années et dans l'immédiat, je ne pense pas que les marchés émergents seront produira bien, ils sont détache plus à mon avis, mais ils sont les marchés qui offrent une relative bonne valeur dans le sens que vous avez beaucoup d'actions dites à Singapour , Malaisie, Thaïlande,... qui ont un rendement de dividende de dire 5-6 % si au moins vous avez payé à attendre. Il n'est pas encore à un niveau de valorisation très attractifs mais it´s raisonnable. C'est un monde d'actifs gonflés. Les stocks de mines sont extrêmement déprimés, que je veux dire si quelqu'un dit que ce qui est bon marché sur le marché, alors je dirais que les mineurs sont incroyablement bas, prochaine station est faillite et peut-être l'un des grands va toujours le buste et qui signalerait probablement à la fin du marché ours en métaux précieux. Possible.

    L'avenir est inconnu et nous ne traitons pas les marchés qui ne sont plus des marchés libres. Un marché libre est défini comme un marché lorsqu'aucun participant au marché a une influence dominante et peut manipuler le marché. Maintenant, nous avons toutes les interventions gouvernementales partout et vous ne sais pas ce qu'ils vont acheter ensuite. Ils ont acheté des obligations et des titres hypothécaires adossés à enfoncer les rendements sur ces titres, ils ont poussé les taux d'intérêt essentiellement partout à 0, et par la pratique qu'ils exproprier fondamentalement épargnants parce que l'argent, l'une des fonctions du papier-monnaie est de stocker la valeur mais à des taux d'intérêt zéro il n'y a aucune réserve de valeur.

    Ils peuvent par le biais de fonds souverains, ils l'ont déjà fait et la Banque nationale suisse a déjà acheté des actions, la Banque nationale suisse qu'ils possèdent plus de 1 milliard de dollars en stock Apple! Vous pouvez être sûr que Apple va baisser parce que tout ce que fait la Banque nationale suisse est une catastrophe !

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  31. C'est un signal de vente très bon ! Autres fonds souverains ont également acheté des actions. Maintenant les fonds souverains ne vont pas augmenter plus parce que la plupart d'entre eux est lié donc ils doivent liquider en fait et c'est un changeur de jeu de 1 billion de dollars d'actifs, fonds souverains en 2002 l'huile, ils sont allés à plus 7 billions, je pense qu'ils vont descendre à peut-être 3 billions, qui auront un impact sur la liquidité et sur les rendements.

    En ce qui concerne les perspectives à long terme, si l'installation actuelle échoue, ce qui pourrait le remplacer ?

    C'est pourquoi je pense qu'ils jetteront l'or loin et revenir à un étalon-or en revalorisant le mot or dès maintenant 1000 dollars l'oz dire 10 000 dollars l'oz

    Cela semble plutôt tiré par les cheveux ; au moins pour écouter les professionnels et les gens dans le milieu universitaire.

    Oui mais je tiens à vous dire, qu'en disent les dernier douze mois, j'ai observé un nombre croissant d'universitaires qui s'interrogent sur des politiques monétaires.

    Je veux dire certains universitaires qui ont été tout à fait ordinaires dans le passé. Je veux dire John Taylor a été critique pour une longue période mais aussi Ana Schwartz, mais elle a passé loin et comme Milton Freedman, qui est également décédé il y a longtemps. Mais fondamentalement maintenant je vois de plus en plus des universitaires et des personnes influentes, également parmi les républicains qui sont interrogent en fait sur la Fed et également l'intégrité de la Féd. C'est un crack et comme vous le dites la crédibilité de la BCE est à mon avis mal Terni déjà parce que les gens disent comment ils pourraient prêter autant d'argent à la Grèce ?

    Mais vous comprenez, qu'ils demandent jamais les gens ordinaires, ils demandent des universitaires ou économistes et ils ont tous également payés quelque part parce qu'ils sont soit dans l'un ou l'autre commission, afin qu'ils ne vont pas... c'est comme si vous allez dans un hôpital et un médecin a tué quelques patients sans le vouloir, un autre médecin témoignera jamais contre lui. Il va se taire parce qu'il est peur un jour qu'autrui va se retourner contre lui. Erreurs se produisent. Et donc parmi les milieux universitaires, vous trouverez très rarement critique des banques centrales.

    http://www.zerohedge.com/news/2015-08-09/theyll-blame-physical-gold-holders-failure-monetary-policies-marc-faber-explains-eve

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    1. Désolé Marc Faber mais le faux marché de l'or ne peut PAS s'arrêter ! Il se doit de continuer ! Car, si le prix réel de l'or correspondait aux transactions réelles le prix de l'or serait au plafond !

      C'est-à-dire quoi ? Vous, vous pensez être riche, moi je pense le contraire !
      Si le prix de l'or est (par exemple:) à $100 000/oz PLUS PERSONNE NE SORTIRAIT DANS LA RUE AVEC UNE BAGUE AU DOIGT !

      Plus personne ne se promènerait avec des boucles d'oreilles, colliers, bracelets même en cuivre ou plastique doré !!! parce que ce serait la REVOLUTION SANGLANTE ! Les gens se ferait attaquer dans la rue, dans leur maison, et... surtout ! surtout les riches !!

      Même honnêtement le métal jaune ne pouvait (par principe de disponibilité) JAMAIS être un Etalon. Primo par ce que il y a des pays qui en ont sous leurs pieds et d'autres non. Donc, déjà là, l'équilibre n'y est pas.

      Secondo, de par cette réalité il y a la malhonnêteté. Pourquoi - au fait - l'or ? Pourquoi l'or et pas autre chose ? Autre chose mais quoi ? Quelque chose d'honnête, quelque chose qui correspond à la réalité, quelque chose qui a une valeur réelle, une 'valeur réelle' c'est quoi ?

      Une valeur réelle c'est (par exemple) l'homme. L'homme est une valeur réelle puisqu'il pense, réfléchit, calcule, travaille.
      L'humain C'EST l'Etalon. Rien d'autre.
      Plus un pays honnête a des habitants, plus il est riche. (je parle là de pays HONNÊTES). Car, plus il a de cerveaux et de mains mieux c'est.
      C'est çà la valeur. Rien d'autre.

      Pour en revenir aux 'attaques de rues' de gens qui ont un peu d'or sur eux, il y a aussi ceux qui ont des Mercedes, Ferraris ou autres et donc: le propriétaire a CERTAINEMENT de l'or sur lui ! Comme ceux qui ont des yatchs ou des avions personnels (qui peuvent brûler sur les tarmacs d'aéroports !)

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