tag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post2327861102277954874..comments2024-03-28T12:29:25.314-07:00Comments on Le vert bavoir: VÉRITÉ SCIENTIFIQUE: LE CLIMAT N'EST PAS ANTHROPIQUEhuemaurice5http://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comBlogger86125tag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-44021402475797262972018-05-22T22:44:02.054-07:002018-05-22T22:44:02.054-07:00Va t-on vider 90 % de toutes les pharmacies (d'...Va t-on vider 90 % de toutes les pharmacies (d'Europe) qui vendent des couches-culottes, amaigrissants miracles et pilules du bonheur ?huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-92036530117924386872018-05-22T22:41:34.923-07:002018-05-22T22:41:34.923-07:00AFRIQUE - LA SUISSE VA LUTTER CONTRE LES FAUX MÉDI...AFRIQUE - LA SUISSE VA LUTTER CONTRE LES FAUX MÉDICAMENTS<br /><br />Berne et une quarantaine d'autres pays ont décidé d'améliorer l'accès aux médicaments de qualité et de lutter contre les faux produits en Afrique francophone.<br /><br />Ce 22 mai 2018, à Genève. <br /><br />Dans leur Déclaration finale, ces pays, réunis par l'Organisation internationale de la francophonie et ONUSIDA, s'engagent à établir des partenariats. Ils souhaitent aussi sécuriser les chaînes d'approvisionnement, ont-ils annoncé ce mardi soir à Genève, en marge de l'Assemblée mondiale de la santé.<br /><br />Les règlements nationaux et internationaux doivent être renforcés de même que la lutte contre les réseaux de trafiquants, disent ces pays. Les législations doivent être adaptées pour prendre en compte l'accord sur la propriété intellectuelle à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).<br /><br />Et les pays souhaitent également faciliter la collaboration sur les données, renforcer les autorités de réglementation sanitaire ou encore lancer des chaînes de production locales de médicaments. (ats/nxp)<br /><br />https://www.lematin.ch/economie/suisse-lutter-faux-medicaments/story/27449187huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-69301838745332414102018-05-22T22:40:29.247-07:002018-05-22T22:40:29.247-07:00(...) le lobby bio impose sa loi
Au nom de l’alim...<br /><br />(...) le lobby bio impose sa loi<br /><br />Au nom de l’alimentation saine, on assiste à la balkanisation de notre économie. (...)<br /><br />Primo, il faut rectifier le mot 'sain' par malsain car, les plantes, les animaux ne sont plus traités contre les maladies ni vaccinés ! Et donc, comme TOUTES les plantes et TOUS les animaux attrapent des maladies, la loi serait d'obliger les consommateurs à se nourrir de maladies !<br />Vive la vache folle et mildiou !<br /><br />Secundo, comme pour tous lobbyings (éoliennes, panneaux solaires, voitures électrique, etc) cela ne peut marcher QUE s'il y a des subventions venues de la poche de TOUS les citoyens.<br /><br />Pourquoi le 'bio' doit-il être subventionné ? Parce que comme toutes les plantes et animaux attrapent des maladie, le taux de mortalité étant quasi 100 % les producteurs doivent vendre cher les infectés rescapés de la mort !huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-12975792738603897642018-05-22T22:39:44.486-07:002018-05-22T22:39:44.486-07:00Passons sur l’argumentaire qui relève en grande pa...Passons sur l’argumentaire qui relève en grande partie de la propagande et de la méthode Coué pour arriver à ce morceau de bravoure :<br /><br />Il ressort des échanges avec Agores, l’association nationale des directeurs de la restauration collective, qu’il est permis d’estimer que l’introduction de 50% de produits bio ou répondant à une démarche de développement durable conduirait à un surcoût estimé à 20% en moyenne du coût d’un repas, soit 30 à 40 centimes. <br /><br />Vraiment ? Le repas, même en cantine scolaire pour appétits de moineaux reviendrait au maximum à 2 euros ?<br /><br />On nous explique ensuite doctement qu’on pourrait absorber une partie du surcoût par des mesures d’économie, de réduction du gaspillage, de rationalisation, de gestion fine… C’est un discours largement répandu (l’agriculture biologique peut ainsi nourrir le monde si…). Mais de telles mesures réduiraient aussi le coût des repas 100 % conventionnels.<br /><br />Ce genre d’argumentation est choquant dans son principe. Il l’est encore plus venant des services de l’État.<br /><br />Au final,<br /><br />Ces efforts peuvent couvrir jusqu’à 20 à 30 % de surcoût selon les configurations. Au-delà, ces leviers ne permettent pas d’absorber le surcoût qui doit donc être pris en charge par les collectivités, dans un contexte de baisse des dotations, ou par les convives (augmentation de la tarification). <br /><br />IL Y A CE QUE L’ON VOIT… OU PLUTÔT VEUT OU CROIT VOIR<br /><br />Et, pour reprendre une formule chère à Frédéric Bastiat, il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. Ou plutôt, ici, ce que l’on veut ou croit voir.<br /><br />Car l’étude d’impact épouse sans esprit critique les thèses des propagandistes du bio. Voici, parmi d’autres, un autre morceau de bravoure, s’agissant des impacts sur les collectivités territoriales :<br /><br />Outre l’attente sociétale par rapport à cette mesure et les effets potentiellement positifs sur la santé des consommateurs, à travers notamment une moindre exposition aux résidus de pesticides, l’approvisionnement en produits acquis en prenant en compte le coût du cycle de vie du produit devrait structurer de nouvelles formes de relations commerciales, à même de dynamiser les territoires et d’ancrer localement l’alimentation et l’agriculture, ce qui rejaillira favorablement sur le développement économique des collectivités. <br /><br />En résumé, il faut renoncer, au moins en partie, aux systèmes d’approvisionnement qui ont fait leurs preuves sur le plan tant économique, par les économies d’échelle, que diététique, par la variété des offres, et sanitaire, par une transformation en entreprises bien équipées. Le financement « par les collectivités, dans un contexte de baisse des dotations, ou par les convives (augmentation de la tarification) » se traduit nécessairement par un non-financement dans d’autres secteurs.<br /><br />On susciterait aussi, en théorie du moins, la création de marchés captifs locaux et éventuellement de petites exploitations et de petites entreprises locales – qui prendront nécessairement le marché d’autres entreprises, plus performantes (l’écart de performance se traduisant par le surcoût du nouveau régime, auquel il faudra ajouter les surcoûts annexes).<br /><br />C’est une sorte de balkanisation ou de féodalisation de notre économie et de notre société nationale.<br /><br />À l’idéologie de la terre qui ne ment pas – quand elle est non pas exploitée mais, prétendument, cajolée en bio – s’ajoute un néo-poujadisme qui tente d’imposer une prééminence des petites structures locales et, aussi, de la corporation du bio.<br /><br />Tout cela au nom d’une « alimentation saine » alors qu’aucune étude scientifique – hormis celles issues du monde du bio ou teintées de son idéologie – n’a démontré la supériorité diététique et sanitaire des produits bio.<br /><br />https://www.contrepoints.org/2018/05/23/316557-projet-de-loi-agriculture-et-alimentation-le-lobby-bio-impose-sa-loihuemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-16447121141114427472018-05-22T22:39:14.985-07:002018-05-22T22:39:14.985-07:00UN ATTRAPE-VOTES MACRONIEN ET UNE INSULTE AUX AGRI...UN ATTRAPE-VOTES MACRONIEN ET UNE INSULTE AUX AGRICULTEURS<br /><br />Parmi les manœuvriers politiciens, il y a un certain… Emmanuel Macron dont le programme, dans sa composante « environnement et transition écologique » (oui, oui…), disait :<br /><br />Nous aurons une alimentation plus saine, grâce à une agriculture plus performante. La France doit devenir leader de l’agriculture écologique. Nous sommes le premier pays agricole d’Europe et c’est le présent et l’avenir de notre agriculture qui se joue dans notre pays.<br /><br />D’ici à 2022, l’ensemble de la restauration collective – les cantines des écoles et les restaurants d’entreprise – devra proposer au moins 50% de produits biologiques, labels de qualité, ou local.<br /><br />Chacun pourra manger mieux, tout en soutenant nos agriculteurs et en particulier ceux qui sont en transition. <br /><br />C’est un chef-d’œuvre d’âneries, mais ça plaît…<br /><br />La prémisse de ce point de programme est que l’agriculture dite « conventionnelle » ne nous offre pas de produits sains – à la rigueur que l’agriculture dite « biologique » nous offre des produits « plus sains que sains ». C’est une véritable insulte à l’agriculture qui nous nourrit, aux agriculteurs et à la filière agroalimentaire.<br /><br />LES OBJECTIONS DU CONSEIL D’ÉTAT ? IGNORÉES…<br /><br />Que l’on mette les faits sur la table pour voir s’il y a vraiment une « demande sociétale »… En réalité, les faits sont déjà sur la table. Cela pose d’importantes questions sur le fonctionnement de notre démocratie, mais ce n’est pas le sujet de ce billet.<br /><br />Le Conseil d’État a opiné :<br /><br />Le Conseil d’État ne peut donner un avis favorable à ces dispositions. S’il partage les objectifs poursuivis par cette mesure, il estime que la disposition législative qui lui est soumise, très contraignante et d’une grande complexité, est contraire à l’impératif de simplification des normes. […] Au surplus, il relève que ces nouvelles dispositions ne sont pas cohérentes avec les règles de qualité nutritionnelle des repas prévues par l’article L. 230-5 du Code rural et de la pêche maritime et que leur articulation n’est pas précisée. <br /><br />Que faut-il en conclure ? Que le gouvernement passe outre. Que les honorables députés non seulement passent outre mais encore en rajoutent dans les contraintes et la complexité.<br /><br />UNE ÉTUDE D’IMPACT PROPAGANDISTE QUI N’ARRIVE PAS À CACHER L’IMPLACABLE RÉALITÉ<br /><br />Il y a aussi une étude d’impact… enfin un document qui porte ce titre. Mais il est intéressant.<br /><br />Il est relevé que « [l]’incorporation de produits biologiques dans les repas servis en restauration collective publique a fait déjà l’objet d’initiatives volontaires » – déjà lors du Grenelle de l’Environnement – mais que « [c]ette recommandation a été très faiblement suivie d’effet malgré la mise en place d’outils d’accompagnement » Et donc « [c]e constat d’échec justifie désormais d’inscrire dans la loi une obligation afin d’utiliser la commande publique comme un levier ».<br /><br />Manifestement, il n’est venu à personne l’idée que l’échec était tout simplement inéluctable.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-66818945091426203102018-05-22T22:38:46.262-07:002018-05-22T22:38:46.262-07:00BIO, LOCAL, LABELLISÉ… ÉQUIVALENT…
À cette date, ...BIO, LOCAL, LABELLISÉ… ÉQUIVALENT…<br /><br />À cette date, « les repas servis […] comprennent une part de 50 % de produits » – 50 % en valeur – définis en termes d’origine dans pas moins de six alinéas dans le projet issu de la Commission des Affaires Économiques.<br /><br />Mais il a fallu cacher dans le projet de loi la finalité réelle : promouvoir le bio (étendu aux produits issus d’exploitations en « conversion »). Le bio est donc cité au second rang. Il est tout de même prévu dans un alinéa ultérieur qu’il devra faire 20 %. Cela laissera 30 % aux autres produits, lesquels ne « bénéficient » d’aucun quota particulier.<br /><br />Il a aussi fallu éviter au mieux les écueils des grands principes juridiques du droit français et européen, notamment du point de vue des règles de passation des marchés publics (il y a des explications dans l’étude d’impact).<br /><br />Alors, comment répondre à une autre lubie de la bien-pensance et privilégier – en principe – les producteurs locaux ?<br /><br />(par des produits) acquis selon des modalités prenant en compte les coûts imputés aux externalités environnementales liées au produit pendant son cycle de vie.<br /><br />Imaginez le pauvre gérant de services de restauration calculant les « externalités environnementales » de tomates transportées par semi-remorque depuis l’Espagne et de tomates locales produites en serre et livrées en camionnette… L’usine à gaz législative pourrait aussi livrer bien des surprises, car local ne rime pas forcément avec environnemental !<br /><br />Pour que la ficelle ne soit pas trop grosse, et les récriminations trop importantes, les [50 % – 20 % = 30 %] peuvent aussi inclure des produits bénéficiant d’un signe de qualité, d’une indication d’origine ou d’un écolabel, ou encore issus d’une exploitation ayant fait l’objet d’une certification environnementale ; ou encore des produits équivalents. Bref, c’est de la magouille législative.<br /><br />…ET ÉQUITABLE<br /><br />Ce n’est pas tout dans Boboland. Les députés ont ajouté :<br /><br />Les personnes morales de droit public mentionnées au premier alinéa du I du présent article développent par ailleurs l’acquisition de produits issus du commerce équitable tel que défini à l’article 60 de la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises.<br /><br />UNE DEMANDE SOCIÉTALE ? VRAIMENT ?<br /><br />Selon l’exposé des motifs, « [l’article 11 répond à une demande sociétale d’évolution des produits proposés par la restauration collective publique. » Alors, le gouvernement répond par des dispositions dont il sait qu’elles sont foncièrement inapplicables et désastreuses. Mais nous anticipons…<br /><br />Au fait… où est cette demande sociétale ? Il s’agit du fruit de l’imagination de manœuvriers activistes (des ONG entretenant et développant leur fond de commerce, dont certaines servent de faux-nez pour des intérêts économiques), économiques (le biobusiness) et politiciens. Les « attentes » sont artistiquement présentées et diffusées par des médias et les réseaux sociaux. Ainsi, selon l’étude d’impact, qui se réfère très largement à l’Agence Bio – malgré son conflit d’intérêts patent – « 77 % des Français attendent des produits « bio » dans les hôpitaux [etc.] » Vraiment ? Quel crédit accorder à un sondage qui n’expose pas les tenants et les aboutissants de la réponse à une question simpliste ?huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-40994658519519873422018-05-22T22:38:16.544-07:002018-05-22T22:38:16.544-07:00Projet de loi agriculture et alimentation : le lob...Projet de loi agriculture et alimentation : le lobby bio impose sa loi<br /><br />Au nom de l’alimentation saine, on assiste à la balkanisation de notre économie.<br /><br /><br />23 MAI 2018 <br />Par André Heitz.<br /><br /><br />L’Assemblée nationale entame son examen du projet de loi – prenez une grande inspiration – pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable.<br /><br />DANS LE MÊME TEMPS…<br /><br />Une loi dont l’ambition première était de susciter – par un diktat législatif – la création de valeur ajoutée dans le domaine agroalimentaire et sa meilleure répartition au profit des agriculteurs.<br /><br />Une loi qui devait aussi être urgente comme en témoignent les pressions mises sur les parties prenantes dans le cadre des États Généraux de l’Alimentation (clos en décembre 2017) et la décision de la soumettre à la procédure législative accélérée. Mais le calendrier législatif montre qu’elle a rétrogradé dans les priorités gouvernementales. Les agriculteurs attendront, si tant est que la loi ait un effet positif sur leur sort, ce qui est loin d’être démontré.<br /><br />Une loi, enfin, que le gouvernement a transformé en fourre-tout comme l’indique le titre (qui sera peut-être complété par une référence au bien-être animal). Car, en même temps… air connu… selon l’exposé des motifs :<br /><br />Dans son discours du 11 octobre dernier à Rungis, en clôture de la première phase de ces états généraux, le Président de la République a rappelé les deux objectifs majeurs attendus de cette vaste consultation : d’une part, « permettre aux agriculteurs de vivre du juste prix payé, permettre à tous dans la chaîne de valeur de vivre dignement », et d’autre part « permettre à chacune et à chacun d’avoir accès à une alimentation saine, durable et sûre ». <br /><br />En fait, le titre n’est pas exhaustif car le projet contient aussi des dispositions répondant à l’hystérie anti-pesticides (la séparation entre conseil et vente, qui sera sans nul doute (ironie) plus efficace que le régime applicable aux médicaments prescrits par des médecins et vendus par des pharmaciens).<br /><br />À L’ASSEMBLÉE NATIONALE, C’EST LA CURÉE<br /><br />Les honorables députés s’en sont donné à cœur joie. La Commission du Développement Durable s’est saisie du projet de loi pour avis : 415 propositions d’amendement pour un texte de 17 articles, et 99 adoptées.<br /><br />Le projet a été renvoyé à la Commission des Affaires Économiques : 1927 propositions d’amendement et 234 adoptées. De 17 articles, le projet de loi est passé à… 54 ! On trouvera une version consolidée et annotée ici.<br /><br />À l’heure où nous écrivons, les services de l’Assemblée Nationale ont mis en ligne 772 propositions d’amendement déposées pour l’examen en séance publique (jusqu’à l’article 10).<br /><br />UNE MERVEILLEUSE USINE À GAZ<br /><br />Nous nous intéresserons ici plus particulièrement à l’article 11, intitulé « Accès à une alimentation saine », qui traite des obligations des « restaurants collectifs dont les personnes morales de droit public ont la charge » en matière d’approvisionnements. C’est un véritable exercice de contorsionnistes.<br /><br />Selon un procédé maintenant bien rodé, qui a la faveur des gouvernements et des législateurs démagogues, la loi dispose pour une échéance un peu lointaine : le 1er janvier 2022. Au moins serons-nous encore en Macronie…huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-17140232079069557942018-05-22T22:37:46.735-07:002018-05-22T22:37:46.735-07:00La chaleur (de quelle que soit sa source) monte ve...La chaleur (de quelle que soit sa source) monte vers le ciel où elle se tièdit puis se refroidit et n'existe plus. C'est comme çà depuis toujours. A ne pas confondre avec une salle de réunion fermée où les invités réchauffent l'atmosphère. Il suffit d'ouvrir une porte ou fenêtre et... hop ! la chaleur s'en va au ciel !huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-88678092620382265842018-05-22T22:37:17.053-07:002018-05-22T22:37:17.053-07:00L'ancien Premier ministre australien: limoger ...L'ancien Premier ministre australien: limoger Peter Ridd était une attaque contre la science<br /><br /><br />Eric Worrall<br />22 mai 2018<br /><br /><br />Les retombées se font sentir pour l'Université James Cook à cause de la cessation scandaleuse du professeur Peter Ridd, pour le crime de faire des déclarations publiques gênantes sur le travail scientifique d'autrui.<br /><br />L'ancien Premier ministre australien Tony Abbott s'exprimant sur le rapport Bolt;<br /><br />... Je n'ai aucune raison de penser qu'il n'a pas fait son enseignement et ses recherches d'une manière très compétente et professionnelle qu'il arrive à remettre en question l'orthodoxie politiquement correcte au sujet du réchauffement climatique fait par l'homme.<br /><br />Si nous ne pouvons pas avoir de débat, nous ne pouvons pas avoir de vraie science. Parce que la vraie science n'est pas ce que 98% des scientifiques ont voté pour, la vraie science est ce qui correspond aux faits réels et c'est ce que nous devons aller au fond des choses. ...<br /><br />Lire la suite: http://www.heraldsun.com.au/blogs/andrew-bolt/tony-abbott-the-sacking-of-peter-ridd/news-story/cd40f409329ac7a817fbfca83b92dcac<br /><br />Tony Abbott n'est pas seul. Le vice-ministre de la Science, Zed Seselja, s'exprime en faveur du droit des scientifiques à critiquer publiquement les autres.<br /><br />Peu importe que vous pensiez que le professeur Peter Ridd a raison ou pas, le problème ici est que le fait de mettre fin à un scientifique qui a dénoncé le travail d'autres scientifiques ne peut qu'influencer la volonté des scientifiques de critiquer le travail d'autres scientifiques. Le fait que certains des corps critiqués par Peter Ridd soient financièrement importants pour l'université James Cook est mauvais.<br /><br />https://wattsupwiththat.com/2018/05/22/former-aussie-prime-minister-sacking-peter-ridd-was-an-attack-on-science/huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-45463224641709357762018-05-22T11:42:28.500-07:002018-05-22T11:42:28.500-07:00Pas une fois l'auteur n'a parlé de Démocra...<br />Pas une fois l'auteur n'a parlé de Démocratie !<br />Le Peuple a créé l'école, la religion a créé la dictature.<br /><br />De tous temps les gens n'ont pu avancer. Des siècles dans la misère. Puis, sont arrivées les révolutions, les machines, l'internet. Mais la dictature s'accroche a empêcher de nouvelles révolutions, de nouvelles machines qui remplaceraient l'humain et l'internet qui ose discuter dans le monde entier !huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-57820991763091360442018-05-22T11:41:58.411-07:002018-05-22T11:41:58.411-07:00Le défi déterminant de notre époque est de renouve...Le défi déterminant de notre époque est de renouveler la promesse de la démocratie américaine en inversant les effets calcisants de l'accélération des inégalités. Tant que l'inégalité gouverne, la raison sera absente de notre politique; sans raison, aucun de nos autres problèmes ne peut être résolu. C'est un problème historique mondial. Mais les solutions qui ont été proposées jusqu'ici sont, pour la plupart, de la taille d'une boîte à chaussures.<br /><br />Des méritocrates bien intentionnés ont proposé des tests nouveaux et meilleurs pour admettre les gens dans leurs salles de classe incrustées de joyaux. Bien - mais nous n'allons pas repousser la courbe Gatsby en peaufinant les formules pour exclure les gens des universités de fantaisie. Les bailleurs de fonds de la politique ont pris pour cible les documents les plus flagrants du code des impôts, tels que la déduction d'intérêt hypothécaire et les plans d'épargne-études. Bon, et quoi? Les conservateurs continuent à recycler les solutions caractéristiques, comme célébrer le mariage traditionnel ou ramener cette religion ancienne. Le reforging des liens familiaux et communautaires est un objectif louable. Mais parler de ces vertus ne sauvera aucune famille des pressions dévastatrices d'une économie truquée. Pendant ce temps, les radicaux de café-restaurant disent qu'ils veulent une révolution. Ils ne semblent pas apprécier que les seules solutions simples sont les incroyablement violentes et destructrices.<br /><br />L'idée américaine a toujours été une étoile guide, pas un programme politique, et encore moins une réalité. Les droits des êtres humains n'ont jamais été et ne pourraient jamais être établis de manière permanente dans une poignée de phrases ou d'anciennes déclarations. Ils se précipitent toujours pour rattraper le monde que nous habitons. Dans notre monde, maintenant, nous devons comprendre que l'accès aux moyens de maintenir une bonne santé, la possibilité d'apprendre de la sagesse accumulée dans notre culture, et l'attente que l'on puisse le faire dans un foyer et un voisinage décents ne sont pas des privilèges. être réservé aux rares qui ont appris à jouer le système. Ce sont des droits qui découlent de la même source que ceux que la génération précédente appelait la vie, la liberté et la poursuite du bonheur.<br /><br />Oui, le genre de changement qui compte vraiment nécessitera des mesures de la part du gouvernement fédéral. Ce qui crée le pouvoir de monopole peut aussi le détruire; ce qui permet à l'argent de faire de la politique peut aussi l'enlever; ce qui a transféré le pouvoir du travail au capital peut le renvoyer. Le changement doit également se produire aux niveaux national et local. Sinon, comment allons-nous ouvrir nos quartiers et restaurer le caractère public de l'éducation ?<br /><br />Cela va aussi prendre quelque chose à chacun d'entre nous, et peut-être surtout à ceux qui sont les vainqueurs momentanés de ce cycle dans le jeu. Nous devons détourner les yeux du miroir de notre propre succès et réfléchir à ce que nous pouvons faire dans notre vie quotidienne pour les personnes qui ne sont pas nos voisins. Nous devrions nous battre pour des opportunités pour les enfants des autres, comme si l'avenir de nos propres enfants en dépendait. C'est probablement le cas.<br /><br />https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2018/06/the-birth-of-a-new-american-aristocracy/559130/huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-74891360330691660542018-05-22T11:41:35.226-07:002018-05-22T11:41:35.226-07:00Pour être clair, les États-Unis ne sont guère les ...Pour être clair, les États-Unis ne sont guère les auteurs les plus flagrants des annales de l'inégalité humaine. Les nations européennes d'où émigraient les colons d'Amérique du Nord avaient connu un degré d'inégalité et d'instabilité que les Américains mettraient plus d'un siècle à reproduire. Que ce soit dans la Rome antique ou au Proche-Orient, en Asie ou en Amérique du Sud, l'intrigue reste la même. Dans The Great Leveler, l'historien Walter Scheidel fait valoir de manière troublante que les inégalités n'ont abouti à une violence catastrophique: guerres, révolutions, effondrement des Etats, ou pestes et autres catastrophes. C'est une théorie déprimante. Maintenant qu'une troisième vague d'inégalité américaine semble s'être installée, à quel point voulons-nous parier que ce n'est pas vrai?<br /><br />La croyance en notre propre nouveauté est l'une des caractéristiques déterminantes de notre classe. Cela signifie surtout que nous ne connaissons pas très bien nos prédécesseurs. J'avais longtemps supposé que le colonel descendait d'une longue lignée de colonels, chacun transmettant son immense sentiment de droit au suivant. La propagande de tante Sarah était plus efficace que je ne le savais.<br /><br />Robert W. Stewart est né en 1866 dans une petite ferme de l'Iowa et a grandi tôt le matin et pendant de longues heures de ce que Paul Henry Giddens, un historien de Standard Oil of Indiana, décrit poliment comme «des circonstances très modestes». que l'adolescent grossier avait quelque chose de spécial, il l'envoya au minuscule collège Coe, dans la ville de Cedar Rapids, où il y avait beaucoup de viande. Il serait difficile de ne pas croire que le besoin urgent de gagner à tout conduisait déjà le train lorsque le garçon de bourse est arrivé à la Yale Law School quelques années plus tard. Les ampoules du Havana Yacht Club ont capturé une pose qui a peut-être d'abord été aperçue dans un miroir brouillon quelque part dans les plaines silencieuses du Midwest.<br /><br />10<br />Le choix<br /><br />J'aime penser que la fin de The Great Gatsby est trop faible. Même si nous sommes condamnés à ramer sans cesse nos bateaux dans le passé, comment savons-nous quelle partie du passé cela va être ?<br /><br />L'histoire nous montre un certain nombre d'aristocraties qui ont fait de bons choix. Les 9,9% de l'ancienne Athènes se sont maintenus pendant un certain temps à l'écart de la courbe de Gatsby, même si la démocratie n'était pas tout à fait le bon mot pour leur système de gouvernement. La première génération de révolutionnaires d'Amérique était majoritairement à 9,9 pour cent, et pourtant ils ont tourné le dos à l'homme tout en haut pour créer un gouvernement de, par, et pour le peuple. Les meilleures révolutions ne commencent pas en bas; ils sont le travail de la classe moyenne supérieure.<br /><br />Ces exceptions sont rares, bien sûr, et pourtant elles sont l'histoire du monde moderne. Dans la population totale, l'espérance de vie moyenne, la richesse matérielle, l'expression artistique, les taux de violence et presque toutes les autres mesures qui comptent pour la qualité de la vie humaine, le monde moderne est un endroit radicalement différent. Les historiens offrent de nombreuses explications compliquées de ce virage heureux dans les événements humains - la machine à vapeur, les microbes, la météo - mais une réponse simple les précède tous: l'égalité. L'histoire du monde moderne est le déploiement de l'idée au centre vital de la Révolution américaine.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-58100417047464502952018-05-22T11:41:09.744-07:002018-05-22T11:41:09.744-07:00Rien de tout cela n'a changé la réalité que le...Rien de tout cela n'a changé la réalité que le scandale de la Teapot Dome, avec ses pots-de-vin et ses pots-de-vin et ses accords d'amour pour les riches pétroliers, a été clair. Sous l'énorme pression de la courbe de Gatsby, la démocratie américaine était sur les cordes. Les personnes en charge étaient les personnes avec l'argent. En fin de compte, ce que les moneymen des années 1920 voulaient, c'est ce que les monnayeurs veulent toujours. Et leurs serviteurs ont été livrés. L'administration Calvin Coolidge a adopté une énorme réduction d'impôt en 1926, en s'assurant que tout le monde pouvait rentrer à la maison avec ses gains. Les riches semblaient penser qu'ils n'avaient plus rien à craindre - jusqu'en octobre 1929.<br /><br />Où étaient les 90% pendant ces actes de pillage? Un nombre appréciable d'entre eux ont pu être trouvés lors des rassemblements du Ku Klux Klan. Et pour ce qui est de la partie la plus vocale (mais pas nécessairement la plus importante) des 90%, les plus gros problèmes de l'Amérique étaient tous dus aux hordes d'immigrants. Vous savez, les immigrants dont les petits-enfants sont venus à croire que les plus grands problèmes de l'Amérique maintenant sont tous dus aux hordes d'immigrants.<br /><br />La vague toxique de la concentration de la richesse qui a surgi dans l'âge d'or et a crested dans les années 1920 s'est finalement écrasée sur les bancs de la dépression et de la guerre. Aujourd'hui, nous aimons à penser que les programmes de protection sociale qui ont été plantés par le New Deal et qui ont fleuri dans l'après-guerre ont été les principaux moteurs d'une nouvelle égalité. Mais la vérité est que ces efforts appartiennent plus à la catégorie des effets qu'aux causes. La mort et la destruction étaient les vrais agents du changement. L'effondrement financier a renversé les riches en plusieurs étapes, et la guerre a renforcé le travail - surtout les femmes qui travaillent.<br /><br />Cette vague de destruction dorée et rugissante n'était en aucun cas la première vague d'inégalité aussi déstabilisatrice à balayer l'histoire américaine. Dans la première moitié du XIXe siècle, la plus grande industrie aux États-Unis, mesurée en termes de capital de marché et d'emploi, était l'asservissement (et l'élevage pour l'asservissement) des êtres humains. Au cours de la période, l'industrie s'est concentrée au point où moins de 4 000 familles (environ 0,1% des ménages dans le pays) détenaient environ un quart de ce «capital humain» et 390 000 autres (appelées 9,9% , donner ou prendre quelques points) possédait tout le reste.<br /><br />Les élites esclavagistes étaient beaucoup plus éduquées, en meilleure santé et avaient de bien meilleures manières à table que l'écrasante majorité de leurs concitoyens blancs, sans parler des personnes qu'elles asservissaient. Ils ont dominé non seulement le gouvernement de la nation, mais aussi ses médias, sa culture et sa religion. Leurs adeptes dans les chaires et les réseaux d'information ont si bien réussi à démontrer la sainteté et la bienfaisance du système esclavagiste que des millions de Blancs appauvris sans appel à l'esclavage l'ont conçu comme un honneur de sacrifier leur vie dans le système. la défense.<br /><br />Cette vague s'est terminée avec 620 000 morts militaires et beaucoup de dégâts matériels. Il a nivelé le terrain de jeu dans le sud des États-Unis pendant un certain temps, bien que le processus a commencé à s'inverser trop rapidement.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-4982119039094413172018-05-22T11:40:43.208-07:002018-05-22T11:40:43.208-07:00La deuxième chose à savoir est que nous sommes en ...La deuxième chose à savoir est que nous sommes en ligne pour le billot. Comme la population du ressentiment se dilate, le cercle de joie près du sommet devient plus petit. Les gens qui montent la rage populaire vers la gloire réalisent finalement que nous leur sommes moins utiles en tant que serviteurs de la machine économique que nous sommes en tant qu'ennemis modèles du peuple. Les dispositions anti-blue-state de la récente loi fiscale ont vexé certains membres des 9,9%, mais elles ne sont qu'un avant-goût des mauvaises choses qui arrivent aux gens comme nous alors que la politique du ressentiment se déroule.<br /><br />L'année écoulée confirme amplement la troisième et plus importante conséquence du processus: l'instabilité. Les gens déraisonnables ont aussi tendance à être ingouvernables. Je ne vais pas insister sur le point. Essayez simplement de faire une recherche de fréquence sur l'expression «crise constitutionnelle» au cours des cinq dernières années. C'est la chose à propos de la courbe de Gatsby. Vous pensez que c'est bloquer tous vos gains en place. Mais le processus de cristallisation a en réalité pour effet de rendre l'ensemble du système plus fragile. Si vous regardez à nouveau l'histoire, vous pouvez avoir une idée de la façon dont le processus se termine habituellement.<br /><br />9.<br />Comment les aristocraties tombent<br /><br />Pendant des mois, le colonel Robert W. Stewart a esquivé les assignations. Il était au Mexique ou en Amérique du Sud, entreprenant des négociations commerciales si sensibles que révéler son emplacement précis mettrait en péril l'intérêt national, comme l'a dit son avocat. Le sénateur Thomas J. Walsh du Montana a finalement traîné l'avocat à la barre et lui a présenté des coupures de presse dans les colonnes des journaux de La Havane, complétées par des photographies incriminantes. Le colonel, toujours connu pour apprécier un bon cheval, était apparemment tout à fait au rendez-vous au Jockey Club. Son sourire avait également flashé pour les caméras lors d'une impressionnante série de déjeuners et dîners, et un bal de soirée au Havana Yacht Club.<br /><br />Lorsque les sénateurs ont finalement encerclé le colonel pour qu'il s'interroge sur les liens qui les liaient à l'écosystème politique, il leur a dit qui était le responsable. "Je ne pense pas que la ligne d'interrogation de ce comité relève de la compétence du comité en vertu des lois des Etats-Unis", at-il déclaré. Même ainsi, ajouta-t-il, comme s'il offrait une faveur, il ne «recevait personnellement aucun de ces liens». Ce qui n'était pas vrai pour une construction ordinaire de la langue anglaise.<br /><br />Le crépuscule de la légendaire dynastie des Stewart n'était pas glorieux. Un avocat de fantaisie a obtenu le colonel «aquilolé» des accusations de mépris, comme un journaliste a ricané, mais Rockefeller Jr. n'était pas prêt à lui pardonner le fiasco de relations publiques. Après une bataille épique mais futile pour le cœur des actionnaires, le colonel raccrocha ses éperons et se retira à vie dans l'enceinte familiale de Nantucket.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-61211504711610578032018-05-22T11:40:17.832-07:002018-05-22T11:40:17.832-07:00Ai-je mentionné que l'homme commun est blanc ?...Ai-je mentionné que l'homme commun est blanc ? Cela nous amène à l'autre côté du ressentiment à l'américaine. Vous démolissez, puis vous fermez les rangs autour d'une tribu imaginaire. Le problème, dis-tu, c'est les moochers, les serpents, les reines de la distribution; la solution est le drapeau et la religion de vos ancêtres (blancs). Selon une enquête du politologue Brian Schaffner, Trump l'a écrasé parmi les électeurs qui "sont fortement en désaccord" que "les blancs ont des avantages à cause de la couleur de leur peau", ainsi que ceux qui "sont fortement d'accord" que "les femmes cherchent pour gagner le pouvoir sur les hommes. »Il vaut la peine d'ajouter que ces réponses ne mesurent pas directement le racisme ou le sexisme, mais plutôt le ressentiment. Ils sont bons pour choisir le genre de personnes qui insisteront avec véhémence sur le fait qu'ils sont la personne la moins raciste ou sexiste que vous ayez jamais rencontrée, même s'ils votent pour un raciste flagrant et un prédateur sexuel accusé.<br /><br />Personne n'est né irrité. En tant que phénomènes de masse, le racisme, la xénophobie, l'anti-intellectualisme, le narcissisme, l'irrationalisme et toutes les autres formes de ressentiment sont aussi coûteux à produire que mortels pour la politique démocratique. Seules de longues heures de programmation télévisée, des flux de médias sociaux intelligemment manipulés et des bulles d'information entretenues de manière coûteuse peuvent actualiser les dispositions malheureuses de l'humanité au point où elles peuvent être fructueusement manipulées à des fins politiques. Le racisme en particulier n'est pas seulement un héritage du passé, comme beaucoup d'Américains voudraient le croire; il doit aussi être constamment réinventé pour le présent. L'incarcération de masse, la peur et la ségrégation ne sont pas seulement le résultat de préjugés, mais aussi les moyens de le reproduire.<br /><br />La polarisation déchaînée de la vie politique américaine n'est pas la conséquence de mauvaises manières ou d'un manque de compréhension mutuelle. C'est juste la suite bruyante de l'inégalité croissante. Cela n'aurait pas pu se produire sans le 0,1 % (ou, plutôt, un sous-ensemble agressif de ses membres). La richesse se conserve toujours en divisant l'opposition. La courbe de Gatsby ne fait pas que créer des barrières sur le terrain. il impose la construction de murs qui traversent l'esprit des autres.<br /><br />Mais ce n'est pas pour laisser le 9,9 pour cent de l'hameçon. Nous ne sommes peut-être pas ceux qui financent la course-appâts, mais nous sommes ceux qui thésaurisent les opportunités de la vie quotidienne. Nous sommes le personnel qui gère la machine qui achemine les ressources de 90% à 0,1%. Nous avons été heureux de prendre notre coupe du butin. Nous avons regardé avec dédain suffisant pendant que nos travaux ont provoqué une population sujette au ressentiment et mûr pour la manipulation. Nous devrions être prêts à assumer les conséquences.<br /><br />La première chose importante à connaître à propos de ces conséquences est la plus évidente: le ressentiment est une solution à rien. Ce n'est pas un programme de réforme. Ce n'est pas du «populisme». C'est un fléau de la démocratie, pas un exemple. La politique du ressentiment est un moyen d'accroître l'inégalité, non de la réduire. Tous les changements de politique qui se sont échappés du piège déconcertant de l'incompétence de l'administration Trump le montrent clairement. La nouvelle loi fiscale; les actions exécutives sur l'environnement et les télécommunications et sur la réglementation des services financiers; les nominations judiciaires d'idéologues conservateurs auront toutes pour effet de garder les 90 pour cent dans les contreforts du mérite pendant de nombreuses années à venir.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-49919884201075140272018-05-22T11:39:54.163-07:002018-05-22T11:39:54.163-07:00Selon les sondages à la sortie de CNN et Pew, Trum...Selon les sondages à la sortie de CNN et Pew, Trump a gagné les électeurs blancs d'environ 20%. Mais ce n'étaient pas seulement des vieux blancs (même s'ils étaient vieux, aussi). La première chose à savoir à propos de la grande majorité d'entre eux est qu'ils n'étaient pas les gagnants de la nouvelle économie. Pour être sûr, pour la plupart ils n'étaient pas pauvres non plus. Mais ils avaient des raisons de se sentir jugés par le marché - et jugés vouloir. Les comtés qui ont soutenu Hillary Clinton représentaient 64% du PIB, tandis que les comtés de Trump n'en représentaient que 36 %. Aaron Terrazas, un économiste principal à Zillow, a trouvé que la valeur médiane de la maison dans les comtés de Clinton était de 250 000 $, alors que la médiane dans les comtés de Trump était de 154 000 $. Lorsque l'on tient compte de l'inflation, les comtés de Clinton ont bénéficié d'une appréciation des prix de l'immobilier de 27 % entre janvier 2000 et octobre 2016; Les comtés de Trump ont obtenu seulement une bosse de 6 pour cent.<br /><br />Les habitants du pays de Trump ont également été les perdants dans la guerre sur la santé humaine. Selon Shannon Monnat, professeur agrégé de sociologie à Syracuse, les comtés de Rust Belt qui ont placé le candidat anti-gouvernement-santé en tête ont été ceux qui ont perdu le plus de personnes ces dernières années à cause du désespoir - ceux dus à l'alcool , la drogue et le suicide. «Pour que l'Amérique soit aussi grande que le pays de Trump, il faudrait brûler environ un quart du PIB total, balayer une part semblable du parc national de logements dans la mer et perdre quelques années d'espérance de vie. Il y a une raison pour laquelle l'un des mots favoris de Trump est injuste. C'est le seul mot que le ressentiment veut entendre.<br /><br />Même ainsi, la caractéristique distinctive des électeurs de Trump (blancs) n'était pas leur revenu mais leur éducation, ou leur absence. La dernière analyse de Pew indique que Trump a perdu des électeurs blancs éduqués par le collège par une marge humiliante de 17 pour cent. Mais il s'est vengé avec des Blancs non éduqués, qu'il a capturés avec une marge de 36%. Selon une analyse de Nate Silver, les 50 comtés les plus éduqués de la nation ont bondi à Clinton: en 2012, Obama les avait gagnés par seulement 17 points de pourcentage; Clinton les a pris de 26 points. Les 50 comtés les moins éduqués se sont déplacés dans la direction opposée; alors qu'Obama les avait perdus de 19 points, Clinton les a perdus par 31. Les comtés majoritaires-minoritaires se sont séparés de la même manière: les plus éduqués se sont dirigés vers Clinton, et les moins éduqués vers Trump.<br /><br />L'historien Richard Hofstadter a attiré l'attention sur Anti-intellectualism in American Life en 1963; Susan Jacoby a mis en garde en 2008 à propos de The Age of American Unreason; et Tom Nichols a annoncé The Death of Expertise en 2017. Dans Trump, l'âge de la déraison a enfin trouvé son héros. Le "self-made man" est toujours l'idole de ceux qui ne le font pas tout à fait. Il est l'incarnation sacrée du rêve américain, celui qui ne répond à personne, l'idée du pauvre d'un homme riche. Ce sont les phonies éduquées que ce groupe ne supporte pas. Avec son manque total de connaissances politiques et son engagement belliqueux à maintenir son ignorance, Trump est le représentant parfait pour une population dont l'idée de bonne gouvernance est juste de brouiller les mâles. Quand la raison devient l'ennemie de l'homme commun, l'homme commun devient l'ennemi de la raison.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-73319707708176756822018-05-22T11:39:29.051-07:002018-05-22T11:39:29.051-07:00Nous sentons dans nos os que la classe ne travaill...Nous sentons dans nos os que la classe ne travaille que pour elle-même; que chaque individu est dispensable; que certains d'entre nous seront jetés et remplacés par du sang frais. Cette insécurité du privilège ne fait que croître au fur et à mesure que le gouffre sous la classe privilégiée se développe. C'est le moteur agité qui nous pousse à investir encore plus de temps et d'énergie dans les murs pour nous garder en sécurité en empêchant les autres de sortir.<br /><br />La meilleure preuve du pouvoir d'une aristocratie est peut-être le degré de ressentiment qu'elle provoque. Par cette mesure, les 9,9% se débrouillent plutôt bien.<br />Voici un autre fait de la vie dans West Egg: Quelqu'un est toujours au-dessus de vous. Dans le cas de Gatsby, c'était le peuple d'East Egg. Dans le cas du Colonel, c'était John D. Rockefeller Jr. Vous essayez toujours de leur faire plaisir, et ils sont toujours prêts à se débarrasser.<br /><br />La source du problème, considérée plus profondément, est que nous avons échangé des droits pour des privilèges. Nous sommes disposés à priver tout le monde, y compris nous-mêmes, du droit universel à une bonne éducation, à des soins de santé adéquats, à une représentation adéquate sur le lieu de travail, à l'égalité des chances, car nous pensons pouvoir gagner la partie. Mais qui finira par gagner ce jeu glissant de privilèges croissants?<br /><br />Dans ces circonstances, les délires sont compréhensibles. Mais cela ne les rend pas salutaires, comme l'a découvert tante Sarah trop tard. Même si les derniers centimes du dollar du Colonel coulaient dans la génération de mon père, elle avait toujours les grandes visions qui correspondaient à sa version de la mythologie familiale. Convaincue qu'elle avait hérité d'une tête pour les affaires, elle a parié son sou sur la bulle dot-com. Au cours de ses dernières années de travail, elle a enfilé un uniforme rouge et noir et a servi des hamburgers dans une Wendy's à proximité de Jacksonville, en Floride.<br /><br />8.<br />La politique du ressentiment<br /><br />La théologie politique de la méritocratie n'a pas de place pour le ressentiment. On nous apprend à diriger la compétition de la vie avec nos yeux sur l'horloge et non pas les uns sur les autres, comme si nous étions chacun seuls. Si quelqu'un marque un bateau à moteur sur les cours d'eau de Long Island, tant mieux pour elle. Les perdants vont juste sourire et essayer plus fort la prochaine fois.<br /><br />Dans le monde réel, nous les humains regardons toujours d'un côté à l'autre. Nous sommes intensément conscients de ce que les autres pensent et font, et conscients au point de se préoccuper de ce qu'ils pensent de nous. Notre statut n'est visible qu'à travers son reflet dans les yeux des autres.<br /><br />Peut-être la meilleure preuve du pouvoir d'une aristocratie réside-t-elle dans le degré de ressentiment qu'elle provoque. Par cette mesure, les 9,9% se débrouillent plutôt bien. Le signe le plus sûr d'une augmentation du ressentiment est une augmentation de la division politique et de l'instabilité. Nous approuvons positivement ce test. Vous pouvez lire tout à ce sujet dans les titres des deux dernières années.<br /><br />L'élection présidentielle de 2016 a marqué un moment décisif dans l'histoire du ressentiment aux États-Unis. En la personne de Donald Trump, le ressentiment est entré à la Maison Blanche. Il est parti d'une alliance entre un minuscule sous-ensemble de 0,1 pour cent super-riches (pas nécessairement tous américains) et un grand nombre de 90 pour cent qui représentent à peu près tout ce que les 9,9 pour cent ne sont pas.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-22830847993149540282018-05-22T11:38:54.723-07:002018-05-22T11:38:54.723-07:00Dans son portrait incisif de mon peuple, Uneasy St...Dans son portrait incisif de mon peuple, Uneasy Street, la sociologue Rachel Sherman documente le syndrome. Un certain nombre d'entre nous, quand on leur rappelle notre privilège, répondent avec un counternarrative qui va généralement comme ceci: Je suis né dans la rue. J'ai tout gagné tout seul. Je me débrouille à peine avec mon salaire de 250 000 $. Vous devriez voir les autres parents à l'école privée de nos enfants.<br /><br />En partie ce que nous avons ici est un problème d'écoute. Les Américains ont du mal à faire la différence entre une critique sociale et une insulte personnelle. Ainsi, un écrivain pointe vers un vaste problème social aux origines complexes, et le lecteur répond: «Quoi, tu veux me punir pour mon succès ?<br /><br />En partie également, nous observons un certain égocentrisme des variétés de jardins, facilité par les défaillances cognitives habituelles. Les êtres humains sont très bons pour suivre leurs propres luttes; ils sont moins susceptibles de savoir que des individus de l'autre côté de la ville travaillent deux emplois au salaire minimum pour rester à flot, ne regardant pas les reprises de Simpsons toute la journée. Les êtres humains ont une explication simple de leurs victoires: je l'ai fait. Ils oublient facilement les gens qui leur ont remis le crayon et les ont mis en place pour le succès. Les êtres humains de la variété à 9,9 pour cent confondent aussi régulièrement le stress de la compétition de statut avec le stress de la survie. Non, ne pas amener votre enfant à Stanford n'est pas une calamité qui change la vie.<br /><br />La récence de tout cela peut également jouer un rôle dans notre incapacité à reconnaître nos privilèges croissants. Il a fallu moins d'une vie pour que la méritocratie (jamais complètement formée) évolue vers une aristocratie (naissante). La classe s'accroche plus vite qu'on ne le pense. C'est notre conscience qui traîne, nous piégeant dans les hypothèses dans lesquelles nous sommes nés.<br /><br />Et pourtant, même en tenant compte de ces échecs de cognition trop humains, les cris d'angoisse qui résonnent à travers les terrains de football à la simple suggestion de privilèges immérités sont trop persistants pour être ignorés. Bien que contestés, ils parlent d'une certaine vérité plus profonde sur la vie dans les 9,9%. Ce qu'ils nous disent vraiment, c'est qu'être aristocrate n'est pas tout à fait ce qu'il est censé être.<br /><br />Une vérité étrange à propos de la courbe de Gatsby est que même si elle enferme nos privilèges, cela ne semble pas faciliter les choses. Je sais que ce n'était pas si facile de grandir dans la maison du Colonel, par exemple. L'histoire que Grand-père répétait le plus était celle où, après avoir commis une erreur chez son adolescent, son père, le Rough Rider, qui lui avait coûté 250 livres, l'avait si fort claqué qu'il avait traversé la pièce à toute allure. atterri à plat sur le sol. Tout, n'importe quoi, semblait mettre le colonel en colère.<br /><br />Jay Gatsby aurait peut-être compris. La vie à West Egg n'est jamais aussi sereine qu'elle en a l'air. L'homme de Princeton, ce prince oisif des loisirs, qui va de l'école préparatoire à une vie facile, est une invention de nos ancêtres à la naissance. C'est ce qu'ils pensaient avoir vu quand ils levaient les yeux. West Eggers comprend très bien qu'un mauvais coup ou une malchance (ou trois ou quatre) peut mener à une descente abrupte. Nous savons à quel point il est cher d'y vivre, mais vivre hors de l'île est impensable. Nous avons perçu l'un des paradoxes fondamentaux de la vie sur la courbe de Gatsby: Plus l'inégalité est grande, moins votre argent achète.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-67217589414499351672018-05-22T11:38:30.252-07:002018-05-22T11:38:30.252-07:00La ségrégation raciale a diminué avec la montée de...La ségrégation raciale a diminué avec la montée de la ségrégation économique. Dans les 9,9%, nous sommes fiers de cela. Quelle meilleure preuve que nous nous soucions seulement du mérite ? Mais nous ne voulons pas vraiment trop de preuves. Au-delà d'un certain seuil - 5 % de minorité ou 20 %, cela varie selon l'humeur de la région - les quartiers deviennent soudainement complètement noirs ou bruns. Il est troublant, mais peut-être pas surprenant, de constater que la mobilité sociale est plus faible dans les régions où la ségrégation raciale est très répandue. La révélation fascinante dans les données, cependant, est que les dommages ne sont pas limités aux victimes évidentes. Selon l'équipe de recherche de Raj Chetty, «il existe des preuves que la ségrégation raciale plus élevée est associée à une mobilité sociale plus faible pour les Blancs.» La relation ne tient pas dans toutes les zones du pays, et est sans aucun doute le reflet statistique de un ensemble plus complexe de mécanismes sociaux. Mais cela indique une vérité que les propriétaires d'esclaves américains du XIXe siècle ont très bien comprise: La division par la couleur demeure un moyen efficace de garder à leur place toutes les couleurs des 90 %.<br /><br />Avec la richesse localisée vient le pouvoir politique localisé, et pas seulement celui qui apparaît dans les isoloirs. Ce qui nous ramène au paradoxe de la dépopulation. Compte tenu du capital social et culturel qui traverse les quartiers riches, est-il étonnant que nous puissions défendre notre territoire dans les guerres de zonage ? Nous avons beaucoup de façons de rendre ce son civique. Il s'agit de sauver l'environnement local, de préserver le caractère historique du quartier et d'éviter le surpeuplement. En réalité, il s'agit de thésauriser le pouvoir et les opportunités à l'intérieur des murs de nos propres châteaux. C'est ce que font les aristocraties.<br /><br />Le code postal est qui nous sommes. Il définit notre style, annonce nos valeurs, établit notre statut, préserve notre richesse et nous permet de le transmettre à nos enfants. Il étouffe aussi lentement notre économie et tue notre démocratie. C'est la version brique-et-mortier de la courbe de Gatsby. L'histoire traditionnelle de la croissance économique en Amérique a été celle d'arriver, de construire, d'inviter des amis et d'en construire d'autres. L'histoire que nous écrivons ressemble plus à une porte qui claque derrière nous et qui étouffe lentement sous une foule d'appareils de cuisine de qualité commerciale.<br /><br />7.<br />Notre point aveugle<br /><br />Dans ma famille, tante Sarah était le vrai croyant. Selon sa version de la réalité, le nom de famille a été transmis directement des anciens rois d'Écosse. L'arrière-arrière-grand-père William Stewart, un soldat de l'armée continentale, était assis à la droite de George Washington. Et Sarah elle-même descendait d'une façon ou d'une autre de «la soeur de Pocahontas». Les histoires n'ont jamais eu beaucoup de sens. Mais cela n'a pas empêché Sarah de croire en eux. Ma famille a dû être spéciale pour une raison.<br /><br />Les 9,9 % sont différents. Nous ne nous leurrons pas sur les anciennes sources de notre privilège. C'est parce que, contrairement à tante Sarah et ses princesses imaginaires, nous nous sommes convaincus que nous n'avons aucun privilège.<br /><br />Considérez la réception qu'au moins certains membres de notre tribu ont offerte à ceux qui ont bêtement osé attirer l'attention sur nos avantages. L'année dernière, lorsque le chercheur Richard V. Reeves de la Brookings Institution, à la suite de son livre Dream Hoarders, a dit aux lecteurs du New York Times de "cesser de prétendre que vous n'êtes pas riche", beaucoup de ces lecteurs l'ont accusé la guerre de classe, "d'écrire" un article dénué de sens ", et d'être" en proie à la culpabilité ".huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-62160537886706532792018-05-22T11:38:04.117-07:002018-05-22T11:38:04.117-07:00Il est bien connu maintenant que la cause immédiat...Il est bien connu maintenant que la cause immédiate de la folie est la mesquinerie inimaginable de la politique de l'arrière-cour. La réglementation du zonage local impose des restrictions excessives au développement du logement et fait grimper les prix. Ce qui est moins bien compris, c'est à quel point le processus de dépeuplement du noyau économique de la nation est centré sur les histoires entrelacées d'inégalité croissante et de baisse de la mobilité sociale.<br /><br />L'inflation immobilière a entraîné une augmentation proportionnelle de la ségrégation économique. Chaque colline et vallon de la terre a maintenant une porte imaginaire, et il vous indique exactement combien d'argent vous avez besoin pour rester là du jour au lendemain. La ségrégation scolaire s'est accélérée encore plus. Dans ma banlieue de Boston, 53% des adultes ont un diplôme d'études supérieures. Dans la banlieue juste au sud, ce chiffre est de 9%.<br /><br />Ce tri économique et éducatif des quartiers est souvent représenté comme une question de préférence personnelle, comme dans les gens rouges aiment à accrocher avec le rouge, et bleu avec le bleu. En réalité, il s'agit de la consolidation de la richesse sous toutes ses formes, en commençant, bien sûr, par l'argent. Les codes postaux dorés sont situés à côté des guichets géants: une banque trop grande pour faire faillite, un monopole technologique amical, etc. Les gouvernements locaux, qui ont recueilli un montant record de 523 milliards de dollars en impôts fonciers en 2016, veillent à ce qu'une grande partie de l'argent reste près de chez eux.<br /><br />Mais la proximité du pouvoir économique n'est pas seulement un moyen d'accumuler les sous; c'est une force de sélection naturelle. Les codes postaux dorés offrent une plus grande espérance de vie, des réseaux sociaux plus utiles et des taux de criminalité plus faibles. En revanche, les longs trajets font de l'obésité, de la douleur au cou, du stress, de l'insomnie, de la solitude et du divorce, comme le rapporte Annie Lowrey dans Slate. Une étude a révélé qu'un trajet de 45 minutes ou plus d'un conjoint augmentait les chances de divorcer de 40%.<br /><br />Nulle part les mécanismes de la division géographique croissante ne sont plus évidents que dans le système de l'enseignement primaire et secondaire. Les écoles publiques sont nées dans l'espoir d'opportunités pour tous; les meilleurs d'entre eux ont été efficacement reprivatisés pour mieux servir les classes supérieures. Selon un service de classement scolaire largement utilisé, sur plus de 5 000 écoles primaires publiques en Californie, les 11 premières sont situées à Palo Alto. Ils sont gratuits et ouverts au public. Tout ce que vous avez à faire est de déménager dans une ville où la valeur médiane de la maison est de 3 211 100 $. Scarsdale, New York, ressemble à un vol en comparaison: les lycées publics dans cette zone canalisent des dizaines de diplômés dans les collèges Ivy League chaque année, et pourtant la valeur médiane de la maison est de seulement 1 403 600 $.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-8422406342378444982018-05-22T11:37:38.456-07:002018-05-22T11:37:38.456-07:00Mais attendez, il y a plus! N'oublions pas les...Mais attendez, il y a plus! N'oublions pas les enfants. Si les secrets de l'âme d'une nation peuvent être lus à partir de son code des impôts, alors notre nation doit être amoureuse des enfants des gens riches. La loi fiscale de 2017 augmente le montant d'argent que les couples mariés peuvent transmettre à leurs héritiers en franchise d'impôt d'un montant très généreux de 11 millions de dollars à un magnifique 22 millions de dollars. Correction: Ce n'est pas simplement exempt d'impôt; c'est subventionné par l'impôt. La dette fiscale non réalisée sur l'appréciation de la maison que vous avez achetée il y a 40 ans, ou sur le portefeuille d'actions qui a récolté des mites-tout cela disparaît lorsque vous transmettez les gains aux enfants. Ces taxes sacrifiées ont coûté 43 milliards de dollars au Trésor des États-Unis en 2013 seulement - environ trois fois le montant dépensé pour le programme d'assurance maladie pour enfants.<br /><br />Le père de grand-père, le colonel, mourut en 1947, alors que le taux maximal de l'impôt sur les successions était de 77%, ce qui est maintenant inouï. Quand le reste a été réparti entre quatre frères et soeurs, grand-père avait à peine assez pour payer la Bentley et se tenir à jour dans les clubs nécessaires. Le gouvernement s'est assuré que je grandirais dans la classe moyenne. Et pour cela, je serai toujours reconnaissant.<br /><br />6.<br />Le code postal doré<br /><br />De ma maison Brookline, c'est une agréable promenade de 10 minutes pour se faire couper les cheveux. En cours de route, vous passerez devant d'immenses ormes et des maisons prêtes à recevoir des brochures, rayonnant dans leur gloire victorienne. En dehors d'un paysagiste ou deux, vous avez peu de chances de repérer un être humain dans cette nature sauvage de placards surdimensionnés, de salons lambrissés et de réfrigérateurs Sub-Zero. Si vous rencontrez un voisin, vous pourriez avoir une conversation comme celle-ci: «Notre rénovation de la cuisine a dépassé le budget. Nous avons dû nous battre juste pour que le gars de la tuile se montre! "" Je sais! Nous avons mangé des plats thaïlandais pendant un mois parce que la voiture du gas gas ne cessait de tomber! "Vous arrivez à la Supercuts fraîche de votre promenade, mais la gentille dame qui coupe vos cheveux est stressée. Vous découvrirez qu'elle passe une heure à travers les autoroutes bloquées pour travailler. Le gars du gaz fait, aussi, et le gars de la tuile vient d'un autre état. Aucun d'eux ne peut se permettre de vivre ici. Le loyer est trop élevé.<br /><br />De 1980 à 2016, la valeur des maisons à Boston a été multipliée par 7,6. Lorsque vous tenez compte de l'inflation, ils ont généré un rendement de 157% pour leurs propriétaires. San Francisco a rapporté 162% en termes réels au cours de la même période; New York, 115 pour cent; et Los Angeles, 114 pour cent. Si vous vivez dans un quartier comme le mien, vous êtes entouré de gens qui se considèrent comme des génies de l'immobilier. (C'est une des raisons pour lesquelles nous pouvons nous permettre de commettre tant d'erreurs dans le département de rénovation.) Si vous habitez à St. Louis (3%) ou Detroit (moins 16%), vous n'étiez pas si intelligent . En 1980, une maison à Saint-Louis serait le commerce pour un studio décent à Manhattan. Aujourd'hui, cette maison va acheter une salle de bain de 80 pieds carrés dans la Big Apple.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-1980491233418590882018-05-22T11:37:15.236-07:002018-05-22T11:37:15.236-07:00Considérons, pour commencer, les rapports très exa...Considérons, pour commencer, les rapports très exagérés de nos charges fiscales. Sur les panneaux d'invités cette saison des fêtes, les défenseurs de la dernière série de réductions d'impôt vers le haut proposé versions de Mitt Romney prétendent que les 47 pour cent des Américains qui ne paient pas d'impôt sur le revenu fédéral dans une année typique. . Bien sûr, l'impôt fédéral sur le revenu des particuliers, qui a recueilli 1,6 billion de dollars l'an dernier, reste progressif. Mais les 1,2 trillions de dollars levés par la taxe sur la masse salariale frappent tous les travailleurs - mais pas les investisseurs, comme Romney - et frappent ceux qui gagnent moins, grâce à un plafond sur le montant des revenus assujettis à la taxe. Il y a ensuite les 2,3 billions de dollars collectés par les gouvernements des États et des collectivités locales, en grande partie grâce à des taxes régressives sur les ventes et l'impôt foncier. Le quintile le plus pauvre des Américains paie plus de deux fois le taux d'imposition de l'État, comme le fait le premier pour cent, et environ la moitié de ce que les dix premiers pour cent paient.<br /><br />Nos fausses protestations au sujet du paiement de toutes les taxes, cependant, ressemblent à des chansons d'innocence comparées à notre maîtrise de l'art de nous rendre les taxes. Le système d'impôt sur le revenu qui offensait tellement mon grand-père a eu pour effet involontaire de créer une catégorie très discrète de dépenses gouvernementales. On les appelle des «allégements fiscaux», mais il vaut mieux les considérer comme des cadeaux qui épargnent au gouvernement l'inconvénient de percevoir l'argent en premier lieu. En théorie, les dépenses fiscales peuvent être utilisées pour soutenir un nombre quelconque d'objectifs sociaux dignes d'intérêt, et quelques-unes d'entre elles, comme le crédit d'impôt sur le revenu gagné, vont en réalité aux personnes à faible revenu. Mais plus communément, parce que leur valeur est habituellement fonction de la somme d'argent que les individus ont en premier lieu, et des taux d'imposition marginaux de ces individus, les avantages coulent vers le haut.<br /><br />Laissez-nous compter nos bénédictions: Chaque année, le gouvernement fédéral distribue les dépenses fiscales au moyen de déductions pour l'épargne-retraite (d'une valeur de 137 milliards de dollars en 2013); les régimes d'assurance-maladie parrainés par les employeurs (250 milliards de dollars); les paiements d'intérêts hypothécaires (70 milliards de dollars); et, le plus gentil de tous, le revenu de regarder la valeur de votre maison, votre portefeuille d'actions, et les associations de private-equity augmentent (161 milliards de dollars). Au total, les dépenses fiscales fédérales ont dépassé 900 milliards de dollars en 2013. C'est plus que le coût de l'assurance-maladie, plus que le coût de Medicaid, plus que le coût de tous les autres programmes fédéraux de filet de sécurité mis ensemble. Et - telle est la beauté du système - 51% de ces dons sont allés au quintile supérieur des salariés et 39% au décile supérieur.<br /><br />La meilleure chose à propos de ce programme de taxation inversée, en ce qui concerne les 9,9%, est que les 90% les plus pauvres n'ont pas la moindre idée. Les classes laborieuses se déchaînent quand ils voient quelqu'un à l'épicerie sortir leurs bons de nourriture pour acheter un T-bone. Ils n'ont aucune idée qu'une famille agréable de l'autre côté de la ville s'éloigne avec 100 000 $ pour avoir retourné leur maison.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-76327030762912541192018-05-22T11:36:53.784-07:002018-05-22T11:36:53.784-07:00Alors que j'examinais tous les aspects des app...Alors que j'examinais tous les aspects des applications universitaires de ma fille - le conseiller est sorti, et le chuchoteur de la SAT n'allait jamais se produire - je réalise pourquoi cette illusion de mérite est si difficile à ébranler. Si je-je veux dire, elle-peut arracher cela, eh bien, il y a la preuve que nous le méritons! Si le système peut être gaming, eh bien, notre capacité à jouer au système est devenue le nouveau test du mérite.<br /><br />Alors allez-y et remplacez les SAT avec shuffleboard en haute mer, ou ce que vous voulez. Qui peut douter que nous maîtriserions ce jeu aussi? Avec quelle rapidité nous convaincre de notre droit absolu aux richesses qui découlent directement et tangiblement de notre talent de brassage? Combien de temps avant nous avons perfectionné l'art d'élever des sorciers de shuffleboard? L'un d'entre nous remarquerait-il ou se soucierait-il de la direction du navire?<br /><br />Supposons que certains d'entre nous lèvent les yeux. Nous voyons l'iceberg. Cela nous amènera-t-il à diminuer nos efforts dans l'éducation suprême des enfants? La triste vérité est que, tant que la bonne parentalité et la bonne citoyenneté sont en conflit, nous allons juste emballer quelques autres violons pour le voyage.<br /><br />5<br />La main invisible du gouvernement<br /><br />En ce qui concerne grand-père, l'assaut sur les classes productives a commencé bien avant le New Deal. Tout a commencé en 1913, avec la ratification du seizième amendement. Au cas où vous auriez oublié, cet amendement a accordé au gouvernement fédéral le pouvoir de percevoir un impôt direct sur le revenu des particuliers. Il arrive aussi que la ratification ait eu lieu quelques mois seulement après la naissance de Grand-père, ce qui me semblait étrange. De loin la plus grande partie de son revenu à vie était attribuable à sa naissance.<br /><br />Grand-père était un agent de change pour un temps. J'ai finalement compris qu'il a surtout échangé son propre portefeuille et acheté un siège à la bourse à cet effet. La politique était aussi un passe-temps. À un moment donné, il a annoncé son intention de demander la nomination républicaine pour le lieutenant-gouverneur du Connecticut. (Il n'était pas clair si quelqu'un à l'extérieur du club l'avait entendu.) Ce qu'il aimait vraiment, c'était voler. Les souvenirs qui l'intéressaient le plus étaient ses années de service comme pilote de transport pendant la Seconde Guerre mondiale. Ou le temps que lui et Grand-mère ont pris dans le ciel du Midwest dans un avion de barnstorming. Mes grands-parents n'ont jamais perdu confiance dans les possibilités illimitées d'une vie sans gouvernement. Mais au cours de leurs dernières années, alors que les réserves transmises par le Colonel s'épuisaient, ils sont devenus très diligents à l'idée de toucher leurs prestations de sécurité sociale et d'assurance-maladie.<br /><br />Il y a une page dans le livre de la pensée politique américaine - grand-père le savait par cœur - qui dit que nous devons choisir entre le gouvernement et la liberté. Mais si vous le lisez deux fois, vous verrez que ce qu'il offre vraiment est un choix entre le gouvernement que vous pouvez voir et le gouvernement que vous ne pouvez pas. Les aristocrates préfèrent toujours le genre de gouvernement invisible. Cela les laisse libres d'exercer leurs privilèges. Dans les 9,9 p. 100, nous maîtrisons l'art de faire travailler le gouvernement pour nous, tout en nous plaignant hautement que cela fonctionne pour ces autres personnes.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-74797564954523036362018-05-22T11:36:04.242-07:002018-05-22T11:36:04.242-07:00Let's face it: Ceci est de l'argent Monopo...Let's face it: Ceci est de l'argent Monopoly avec un emoji smiley. Notre société a compris il y a quelque temps comment traiter avec des entreprises qui tentent d'accaparer le marché des substances visqueuses comme le pétrole. Nous ne savons pas encore quoi faire des monopoles qui découlent des réseaux et des effets d'échelle sur le marché de l'information. Jusqu'à ce que nous le fassions, les bénéfices excédentaires resteront fidèles à ceux qui parviendront à se rapprocher le plus possible du pot de miel de l'information. Vous pouvez être sûr que ces gens auront beaucoup de mérite.<br /><br />Le parrain de bonbons de la classe méritocratique d'aujourd'hui, bien sûr, est l'industrie des services financiers. Les Américains remettent maintenant 1 $ de chaque 12 $ du PIB au secteur financier; dans les années 1950, les banquiers se contentaient de garder seulement 1 $ sur 40 $. Le jeu est plus sophistiqué qu'une saisie d'argent à deux poings, mais son essence a été rendue évidente pendant la crise financière de 2008. Le public souscrit les risques; les gourous financiers prennent place au casino; et ce sont les têtes qu'ils gagnent, les queues que nous perdons. Le système financier que nous avons maintenant n'est pas un produit de la nature. Il a été conçu, pendant des décennies, par de puissants banquiers, pour leur propre bénéfice et pour celui de leur postérité.<br /><br />Qui n'est pas dans le jeu ? Les travailleurs de l'automobile, par exemple. Soignants Les travailleurs de détail. Les fabricants de meubles. Travailleurs de l'alimentation. Les salaires des travailleurs américains de la fabrication et des services sont constamment au milieu des classements internationaux. L'exceptionnalisme des taux d'indemnisation américains prend fin dans les types de travail qui ne nécessitent pas un diplôme d'études collégiales.<br /><br />Vous voyez, lorsque des personnes éduquées ayant d'excellentes références s'unissent pour faire avancer leur intérêt collectif, cela sert à servir le bien public en assurant un service de haute qualité, en établissant des conditions de travail équitables et en accordant le mérite. C'est pourquoi nous le faisons à travers des «associations» et avec l'aide de collègues professionnels portant des chaussures blanches. Quand les gens de la classe ouvrière le font, à travers les syndicats, c'est une violation des principes sacrés du marché libre. C'est un voyou et anti-moderne. Imaginez si les travailleurs ont embauché des consultants et des «comités de rémunération», composés de leurs pairs d'autres entreprises, pour recommander le montant à payer. Le résultat serait-bien, nous savons ce que ce serait, parce que c'est ce que font les PDG.<br /><br />Ce n'est pas une coïncidence si la prime à l'éducation a bondi au cours des mêmes années où l'adhésion à un syndicat s'est effondrée. En 1954, 28 pour cent de tous les travailleurs étaient membres de syndicats, mais en 2017 ce chiffre était tombé à 11 pour cent.<br /><br />L'éducation - la chose même, pas le degré - est toujours bonne. Une éducation authentique ouvre les esprits et fait de bons citoyens. Il devrait être poursuivi pour le bien de la société. Dans notre système déséquilibré, cependant, l'éducation a été réduite à un bien privé, justifiable seulement par l'augmentation des salaires des diplômés. Au lieu de nous unir et de nous enrichir, elle divise et appauvrit. ? Ce qui est vraiment juste une façon de dire que nos idéaux dignes d'éducation sont en fin de compte pas compatibles avec la force de marée de la courbe de Gatsby. La métrique qui a suivi la prime à la hausse des collèges avec la plus grande précision est - c'est exact - l'élasticité intergénérationnelle des gains, ou IGE. Dans tous les pays, la même corrélation est obtenue: plus la prime d'études est élevée, plus la mobilité sociale est faible.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-752477774098989423.post-29949738524457272342018-05-22T11:35:38.096-07:002018-05-22T11:35:38.096-07:00Mais le fait est que les titulaires d'un diplô...Mais le fait est que les titulaires d'un diplôme gagnent beaucoup plus que les autres, non pas parce qu'ils sont meilleurs dans leur travail, mais parce qu'ils occupent principalement des catégories d'emploi différentes. Plus de la moitié des diplômés de l'Ivy League, par exemple, vont généralement dans l'une des quatre voies de carrière qui sont généralement réservées aux personnes bien éduquées: finance, conseil en gestion, médecine ou droit. Pour rester simple, disons simplement qu'il existe deux types d'occupation dans le monde: ceux dont les membres ont une influence collective dans la fixation de leur propre salaire, et ceux dont les membres doivent faire face à la musique par eux-mêmes. Il vaut mieux être membre du premier groupe. Sans surprise, c'est là que vous trouverez la foule du collège.<br /><br />Pourquoi les médecins de l'Amérique font-ils deux fois plus que ceux des autres pays riches ? Étant donné que les États-Unis se sont classés cinq fois dans le classement des systèmes de soins de santé du Commonwealth dans les pays à revenu élevé, il est difficile d'affirmer qu'ils sont deux fois plus doués pour sauver des vies. Dean Baker, économiste principal au Centre de recherche économique et politique, a une suggestion plus plausible: «Quand des économistes comme moi regardent la médecine en Amérique - que nous nous penchions politiquement à gauche ou à droite - nous voyons quelque chose qui ressemble beaucoup à un «En raison de leur influence sur le nombre de créneaux dans les écoles de médecine, la disponibilité de résidences, l'octroi de permis aux médecins formés à l'étranger et le rôle des infirmières praticiennes, les organisations de médecins peuvent limiter efficacement la concurrence. est exactement ce qu'ils font.<br /><br />Les avocats (ou au moins un certain nombre d'élites) ont apparemment appris à jouer le même jeu. Même après l'effondrement de la prétendue bulle de l'école de droit, les avocats américains occupent le premier rang des classements internationaux des salaires et gagnent en moyenne deux fois plus que leurs collègues britanniques à la perruque. Le professeur de droit de l'Université de Chicago, Todd Henderson, qui a écrit pour Forbes en 2016, a donné une évaluation directe: «L'American Bar Association gère un cartel approuvé par l'État.<br /><br />Des régimes similaires d'octroi de licences professionnelles offrent un abri aux méritoires dans divers autres secteurs. Les chercheurs politiques Brink Lindsey et Steven Teles détaillent les mécanismes de The Captured Economy. Les cabinets de dentistes, par exemple, ont un plafond de verre qui limite ce que les hygiénistes dentaires peuvent faire sans surveillance, gardant leurs patrons dans les 9,9 pour cent. Les droits d'auteur et les lois sur les brevets soutiennent les bénéfices et les salaires dans les secteurs de l'industrie pharmaceutique, des logiciels et du divertissement. Ces arrangements sont des bagatelles, cependant, par rapport à ce qui est offert dans la technologie et la finance, deux des secteurs les plus puissants de l'économie.<br /><br />Maintenant, nous avons heureusement terminé avec les contes de fées du secteur de la technologie dans lequel les cowboys fouet-intelligents innovent le diable d'un statut quo stodgy. La réalité est que cinq sociétés monstres - vous connaissez les noms - valent environ 3,5 billions de dollars combinés, et représentent plus de 40 % du capital du marché à la bourse nasdaq. Une grande partie du secteur de la technologie est constituée d'entités virtuelles qui attendent patiemment de se nourrir de ces bêtes.huemaurice5https://www.blogger.com/profile/15573528055092106161noreply@blogger.com