- ENTREE de SECOURS -



mercredi 9 juin 2021

Voici ce qui pourrait expliquer que des aimants et autres objets métalliques "collent" sur la peau des vaccinés. Cette information est contenue sur le site officiel "National Institutes of Health" des États-Unis

mercredi 9 juin 2021


Des vaccins contenant des 👉 "nanoparticules superparamagnétiques", une technologie de transmission de matériel biologique/génétique appellée SPION (Superparamagnetic iron oxide nanoparticles). Ces nanoparticules sont composées 👉d'oxyde de fer et servent à des applications biologiques. 

Ce procédé de délivrance de matériel génétique et synthétique dans l'organisme humain fait partie du domaine des "nanomédecines" et des "thérapies géniques" selon l'appellation officielle. Il est étudié et expérimenté via l'administration de "vaccin" depuis plus de 15 ans.

"Les SPION qui ont été rendus stables dans des conditions physiologiques 👉peuvent être utilisés à la fois comme agents thérapeutiques et diagnostiques en raison de leurs caractéristiques magnétiques uniques."

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24715289/

"La capacité d'incorporer des matériaux génétiques tels que l'ADN plasmidique, l'ARN et l'ARNsi dans des nanoparticules fonctionnalisées avec peu de toxicité démontre une nouvelle ère en pharmacothérapie pour la délivrance sélective de gènes aux tissus et aux cellules."

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19488722/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24715289/

👉"Le mécanisme de toxicité des nanoparticules d'oxyde métallique peut se produire par différentes méthodes telles que le stress oxydatif, les effets de coordination, les effets de non-homéostasie, la génotoxicité et autres. Les facteurs qui affectent les nanoparticules d'oxyde métallique étaient la taille, la dissolution et les voies d'exposition. Ce chapitre expliquera en détail la toxicité des nanostructures d'oxydes métalliques chez les êtres vivants et leur effet sur l'écosystème."

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29453535/

👉Les risques des nanoparticules injectées dans un organisme vivant et les risques sur l'environnement:

"Au-delà d'étudier si les nanomatériaux tuent simplement un organisme, les mécanismes moléculaires par lesquels les nanoparticules présentent une toxicité ont été largement étudiés. Certains des principaux mécanismes comprennent (1) l'association directe de nanoparticules avec la surface cellulaire d'un organisme, où la membrane peut être endommagée ou initier des voies de signalisation internes qui endommagent la cellule, (2) dissolution du matériau, libérant des ions toxiques qui ont un impact sur l'organisme, généralement en altérant des fonctions enzymatiques importantes ou par interaction directe avec l'ADN d'une cellule, et (3 ) la génération d'espèces réactives de l'oxygène et le stress oxydatif qui s'ensuit sur un organisme, ce qui peut également endommager des enzymes importantes ou le matériel génétique d'un organisme."

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31181913/

👉Les "nanoparticules superparamagnétiques" utilisées comme "bio-capteur" et "bio-marqueur":

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=nanoparticles+superparamagnetic+biosensors

https://conscience-du-peuple.blogspot.com/2021/06/voici-ce-qui-pourrait-expliquer-que-des.html

50 commentaires:

  1. Bientôt des suppositoires aimantés (reliés à un fil) pour attirer vers 'les voies naturelles' toutes les nano-particules qui se déplacent dans nos veines à chaque battements de cœur ?

    Suffit de tirer la ficelle et hop ! Les morgellons: par ici la sortie !

    Peut exister aussi en 'mini-aimants' (gros comme des lentilles) avalés et puis... évacués !
    Si les 'mini-aimants' demeurent x heures dans le corps ils attireront toutes les nano-particules qui passent.

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    1. Ce que la personne aimantée ne dit pas c'est 'la grosseur de l'aimant' et 'la durée de contact', car, un aimant (même petit d'1 cm x 1 cm) ne peut être retenu par une ou mille nano-particules aimantées, même si la main, le bras (etc) est posé 15 minutes ou 1 h.

      Mais toutefois je retiens le pouvoir d'attraction que peut avoir un aimant envers des nano-particules aimantées.

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  2. C'est la haute responsable des vaccins d'une province canadienne qui nous confirme que nous et une génération d'enfants sommes des cobayes dans une expérience in vivo!


    mardi 8 juin 2021


    La Dr Joss Reimer, directrice médicale du Groupe de travail sur la mise en œuvre des vaccins du Manitoba, affirme que les nouvelles recommandations du Comité consultatif national de l'immunisation sur 👉 le mélange de vaccins à ARNm seront une forme d'essais et d'erreurs.

    «Eh bien, à certains égards, pendant une pandémie, 👉tout ce que nous faisons est une grande expérience humaine», a-t-elle déclaré dans une interview avec la période des questions de CTV diffusée dimanche. «Parce que nous devons tous apprendre ensemble en même temps, ce qui fonctionne le mieux. »

    Mardi, le CCNI a modifié ses lignes directrices pour permettre aux Canadiens de mélanger et de faire correspondre AstraZeneca avec le vaccin à ARNm de Moderna ou de Pfizer. 👉Il n'y a pas de données actuelles sur l'interchangeabilité des vaccins à ARNm.

    https://www.ctvnews.ca/mobile/politics/manitoba-vaccine-lead-says-mixing-vaccines-is-part-of-pandemic-s-big-human-experiment-1.5457570

    https://conscience-du-peuple.blogspot.com/2021/06/cest-la-haute-responsable-des-vaccins.html

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  3. À quoi s'attendre pour les 2 prochaines années


    mardi 8 juin 2021


    Je pourrais passer 8h par jour à publier des articles crédibles et documentés sur les risques et dommages post-vaccinaux du 💉 COVID-19.

    Je n'ai pas ce temps et des experts bien plus qualifiés que moi décrivent ce qui va se passer au cours des 2 prochaines années avec la vaccination massive en cours.

    Voici, à nouveau, la simulation d'une pandémie mondiale intitulée "SPARS 2025-2028", menée en 2017 par le Centre de sécurité sanitaire Johns Hopkins. Le document PDF a été traduit en français par "Vérité COVID" (merci).

    J'ai parlé de cette simulation à quelques reprises dans mes vidéos, intéressante parce que le scénario projeté consistait en une vaccination de masse dont le vaccin développé "en urgence" contre le virus causait des effets indésirables graves, 👉SURTOUT CHEZ LES ENFANTS, menant à la révolte des citoyens.

    Ma présentation concernant cette simulation, à partir de 25:20:

    👉https://youtu.be/1w7ZnSjpLP4

    http://verite-covid.com/wp-content/uploads/2021/01/Pandemie-de-SPARS-Fr.pdf

    https://conscience-du-peuple.blogspot.com/2021/06/a-quoi-sattendre-pour-les-2-prochaines.html

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  4. L'essor de la variante du delta indien


    June 9th, 2021


    C'est presque partout. La variante britannique (appelée "Alpha") est devenue la souche dominante (voir ce graphique bien en dessous). Mais maintenant, la variante indienne V2 (la souche Delta) prend le relais de la souche britannique. Il se répand rapidement en Russie, au Bangladesh et au Portugal.

    Le site de comparaison des pays Nextstrain montre quelles variantes sont les plus courantes - la prévalence de la souche - et non les nombres absolus. Il n'y a « seulement » 5 000 nouveaux cas par jour au Royaume-Uni pour le moment (loin du pic de 60 000 cas par jour). Mais ils sont de plus en plus la variante indienne.

    Aux États-Unis, il n'y a que 12 000 nouveaux cas par jour, et seulement un soupçon de la variante Indian Delta.

    - voir graphique sur site -

    Le coronavirus a propagé la variante Delta.
    Diffusion de la variante Delta. Prochaine souche. https://covariants.org/par-pays

    - voir graphique sur site -

    Le taux d'augmentation est plus facile à voir si les autres variantes sont désélectionnées.

    Il y a là-bas des trajectoires inquiétantes.

    Le coronavirus a propagé la variante Delta.
    Diffusion de la variante Delta. Prochaine souche.

    C'est la pente du changement de tendance dans la variante Delta qui compte. (La dernière semaine de données en Inde est probablement une anomalie.)

    La variante indienne Delta s'est également propagée à la Chine, qui fait ce qu'elle fait toujours, des tests de masse et des verrouillages. Les Chinois en savent probablement plus sur la conception de Covid que quiconque, et ils ne visent pas l'immunité collective.

    Le taux de propagation ou R0 de la souche Delta est d'environ 5, ce qui signifie qu'une personne en infecte cinq autres en moyenne. C'est deux fois plus rapide que la propagation originale de Covid en 2020. C'est une maladie assez différente. Cela signifie qu'une fois qu'il se libère dans la communauté, nous aurions besoin de restrictions plus strictes pour réduire le R0 à 1 ou moins. — le point où le nombre de cas commence à diminuer. Il sera beaucoup plus difficile à remettre dans sa boîte.

    La quarantaine des hôtels doit suivre les variantes

    Plus ces virus se propagent facilement, plus les quarantaines hôtelières devront être strictes. Victoria, en Australie, a probablement eu de la chance (dans un sens) que la plus récente infraction d'hôtel se soit produite en même temps que les restrictions étaient déjà en vigueur. Ainsi, un verrouillage a ralenti les deux souches échappées. Comme un accord deux pour un. Espérons que les Victoriens qui souffrent depuis longtemps retrouveront plus de liberté vendredi.

    Compte tenu des coûts astronomiques et de la douleur d'un autre verrouillage – nous pourrions consacrer un milliard de dollars à la construction de nouvelles installations de quarantaine et toujours sortir loin devant. La Chine a construit des hôpitaux en dix jours. Ne peut-on pas mettre des démontables miniers ou des tentes de type Glam-camping dans un endroit chaud et sec et éviter les brèches ?

    Coronavirus: la souche Delta à double force va dominer
    Natasha Robinson, l'Australienne

    La variante Delta, également connue sous le nom de B.1.617.2, est environ 50 % plus infectieuse que la souche Alpha qui est apparue pour la première fois en Grande-Bretagne l'année dernière, selon les dernières données de Public Health England. La souche Alpha était environ 40 % plus infectieuse que la souche originale de Wuhan, ce qui rend la souche Delta presque deux fois plus infectieuse que le type sauvage d'origine du virus.

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  5. La variante Delta est apparue en Inde vers octobre de l'année dernière et s'est maintenant étendue à 100 pays. Il est devenu la souche dominante du virus au Royaume-Uni en raison de sa transmissibilité accrue, avec 12 431 cas de variante Delta détectés en Grande-Bretagne depuis l'arrivée de la souche d'Inde en janvier. Le nombre de cas de variantes Delta a augmenté de 5472 au cours de la semaine précédant le 3 juin, beaucoup plus rapidement que toutes les autres variantes préoccupantes.

    La variante britannique a pris le relais dans la plupart des endroits :

    Juste pour montrer à quelle vitesse la souche britannique s'est propagée, regardez ces graphiques et réfléchissez au fait que la variante indienne se propage plus facilement que celle-ci.

    - voir graphique sur site -

    La souche Alpha a pris le dessus très rapidement.

    La grande (triste) question est de savoir s'il y aura une autre vague au Royaume-Uni

    Je ne voulais même pas poser cette question. Mais les cas y sont à nouveau en hausse de 90 % en une semaine. Mais les trois quarts des adultes britanniques ont reçu au moins une dose de vaccin et au moins 5 millions ont souffert de Covid (et probablement beaucoup plus) et ont une certaine protection. Mais c'est une course - les nouvelles variantes signifient que les vaccins plus anciens ne fonctionnent pas aussi bien. Dans les tests de laboratoire, la protection (quelle que soit sa définition) contre la souche indienne n'était que de 33% après une dose du vaccin Astra Zenica ou Pfizer, ce qui était bien inférieur à 51% pour l'ancienne variante britannique. Il s'améliore considérablement après le deuxième jab.

    Au moins dans les hôpitaux du Royaume-Uni, le vaccin semble être utile, jusqu'à présent :

    Les trois quarts des cas de la souche Delta en Grande-Bretagne concernent des personnes non vaccinées, avec seulement 3,7% des cas chez des personnes complètement vaccinées.

    Mais le virus continuera de muter, et sans un cocktail de médicaments pour le réduire considérablement, tôt ou tard une variante apparaîtra qui pourra contourner les défenses vaccinales. L'utilisation d'antiviraux comme l'ivermectine ou l'hydroxychloroquine ralentirait considérablement le taux de mutation.

    De nouvelles variantes arrivent. Il est temps d'embarrasser les journalistes pour ne même pas avoir demandé…

    Et ma position sur les vaccins est qu'il y a des risques à long terme dont nous devons être très conscients - comme le risque que des vaccins qui fuient puissent aider à produire des mutations très désagréables.

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  6. Messages importants

    Des vaccins qui fuient peuvent déclencher une course aux armements qui rend Covid plus dangereux
    C'est le plus grand scandale médical depuis 1850 - il y a même des allégations selon lesquelles le président américain a été traité en secret
    Covid: le plus grand facteur de risque n'est pas d'être gros ou diabétique – mais de rester immobile
    La vitamine B6 pourrait réduire les tempêtes de cytokines du Covid
    Pandémie d'incompétence ? La vitamine D a réduit les soins intensifs de 80%. Les ministres s'en moquent ?
    Le budésonide, un médicament contre l'asthme, réduit considérablement le taux d'hospitalisation de Covid
    Au Pérou, l'ivermectine a réduit de 75 % les décès dus au covid en 6 semaines : bon marché, sûr et assez ignoré
    Covid Brain Fog : les survivants qui oublient des vacances entières, ne reconnaissent pas leur propre voiture

    https://joannenova.com.au/2021/06/the-rise-of-the-indian-delta-variant/#more-77953

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    1. (...) La grande (triste) question est de savoir s'il y aura une autre vague au Royaume-Uni (...)

      Nooooormalement, les nano-particules éjectées du magma et remontées par les émissions de gaz jusqu'à la surface des eaux sont retenues dans les bassins et (estimation:) moins de 1 % réussissent à s'envoler dans l'atmosphère par mer agitée. Mais, c'est 24/24 et 7/7 jours.
      Alors, pourquoi y en aurait-il en été ?
      Explications:
      En hivers, ces nano-particules (chargée pour '3 semaines') demeurent en hautes altitudes et sont descendues/lestées par les brouillards, pluies, neige, etc. Ce qui fait qu'il y a plus de corona (grippes, rhumes, etc) en hivers.
      L'été c'est différent. Le temps est sec, elles demeurent et se désactivent en hauteur mais, parfois lors d'un orage...
      Sauf bien sûr si des drones viennent et larguent de nuit de nouvelles particules chargées (différemment) appelées 'variants' ! ou d'un numéro de labo, etc.

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  7. «Charnier» au Centre du don des corps de Paris: «le plus gros scandale scientifique et éthique du XXIe siècle»


    21:05 08.06.2021


    Dépouilles putréfiées et rongées par les souris, locaux au bord de la ruine: dans l’enquête sur le Centre du don des corps de Paris-Descartes, Frédéric Dardel, ex-président de l’université, a été mis en examen. Pour David Artur, membre de l’association Charnier Paris-Descartes, les familles des défunts vivent un véritable enfer. Entretien.

    «Quand vous découvrez cette affaire, vous recevez un Scud dans la tête, parce que l’on vous annonce que l’on a maltraité quelqu’un qui n’a eu de cesse toute son existence de bien vous traiter. Quelqu’un qui a été là tout au long de votre vie jusqu’à sa disparition, qui vous aimait et que vous aimiez», se désole David Artur.
    En 2015, son père avait fait don de son corps à la science. Tout porte à croire que sa dépouille a subi un sort atroce. Une destinée qui a traumatisé les 170 proches de défunts ayant eux aussi voulu que leur dépouille serve la science.

    ​Depuis les révélations de L’Express en novembre sur le Centre du don des corps (CDC), le «temple de l'anatomie française» fondé en 1953, certains membres de l’association «vivent un enfer», souligne le vice-président de Charnier Paris-Descartes.

    «Certains n’ont pas trouvé le sommeil depuis cette date. Ils ferment les yeux et voient leurs parents rongés par les rats et les vers. Quand certaines photos ont été publiées, ils ont cherché à savoir, à travers le sac plastique, si c’était la tête de leur mère ou pas.»
    Des images insoutenables que David Artur a pu consulter dans leur intégralité. Et il le confirme: «ce qu’il y a dans ce jeu de photos est innommable, c’est l’horreur de l’horreur». Identique à celle des pires massacres de la Seconde Guerre mondiale ou des génocides africains, s’émeut David Artur. À savoir des corps dont «la peau est noire de pourriture, des corps momifiés».

    «On est face au plus gros scandale scientifique et éthique de cette dernière partie du XXe et première partie du XXIe siècle», estime le vice- président de Charnier Paris-Descartes.
    Et pour cause, selon une enquête menée par Radio France, «une somme de documents édifiants» (mails, des rapports et des photos) atteste de la multiplication des alertes sur la situation du CDC au moins depuis 2012. Un compte-rendu datant du 23 janvier 2012 relate que des corps positifs au VIH, à l’hépatite B et C, ont été disséqués par des étudiants ou manipulés par des médecins qui n’avaient pas été prévenus de ces dangers.

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  8. «Tout le monde savait»

    En 2016, Frédéric Dardel reçoit un rapport de 27 pages avec photos où sont listés les dysfonctionnements tels que «des installations vétustes, inadaptées, ne respectant pas les obligations légales. Des chambres froides non hermétiques, avec des pannes à répétition». Les auteurs du rapport préviennent d’ailleurs du «risque de scandale avec le non-respect des règles d’éthique dues aux corps qui lui sont confiés: plusieurs corps sur un même chariot, corps mangés par les souris, sols totalement encrassés, cercueils conservés dans les frigos.»

    Tout porte à croire que ces pratiques ont duré des années. Dans une interview donnée à Paris Match, le professeur Even, ex-doyen de la faculté Necker à Paris, témoigne avoir vu «des cadavres qui flottent à la surface d’un bassin qui contenait ce qui m’a semblé être du formol» lors d’une visite au CDC en 1988.

    «Ils évoluaient au gré des mouvements de l’eau verdâtre. Ils utilisaient des harpons pour les attraper. C’était épouvantable à voir», s’est-il remémoré.

    Le vice-président de l’Université Paris-Descartes indique quant à lui que cela remonterait au moins jusqu’à 1983: «cette situation existait déjà, on a des témoignages qui l’attestent. Ce qui est terrible, c’est cette omerta depuis des années», déplore David Artur. Comment expliquer cette loi du silence?

    «Tout le monde savait. […] C’est une vraie question que pose ce scandale. Je crois qu’il y a malheureusement quelque part un respect de l’individu, mais une banalisation du corps», tente de décrypter M. Artur.
    En témoigne notamment la marchandisation des corps à des groupes privés «sans que les familles soient au courant», fustige David Artur. Dans son enquête, L’Express soulignait qu’«en violation de toutes les règles éthiques liées au don du corps à la science, les différentes “pièces anatomiques” (les membres et les organes humains) sont monnayées.»

    900 euros pour un corps, 400 pour une pièce anatomique

    Pire: le rapport de l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS), réalisé à la demande du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, évoque «la mise à disposition de corps pour des crashs-tests dans le secteur automobile», comme l’a révélé France info le 6 juin dernier. Une pratique néanmoins légale. Ainsi, une convention passée entre l’université Paris-Descartes et le CEESAR (Centre européen d’études de sécurité et d’analyse des risques), l’organisme chargé des études en biomécanique, mandaté par les constructeurs, prévoit-elle une tarification de «900 euros pour un sujet et 400 euros pour une pièce anatomique».

    ​Autant d’éléments qui poussent les 170 proches de défunt à demander réparation. «Si la justice est capable d’apporter une réponse à la hauteur, digne de l’horreur de ce qui s’est passé, les familles qui ont été bafouées dans leur dignité arriveront à faire un pas vers la guérison», estime David Artur. Or, il craint que «tous ceux qui savaient ne soient pas jugés». Il cite notamment Alex Khan, ancien membre éminent du Conseil national d’éthique, qui a présidé l’université Paris-Descartes entre 2007 et 2011.

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  9. «On serait réellement dans un déni de justice. Ce qui est très compliqué pour ces familles, c’est que ces gens, qui occupent des places administratives et souvent politiques importantes, puissent s’en sortir parce qu’ils sont protégés, ça serait vraiment l’horreur», conclut David Artur.

    Cependant, la mise en examen vendredi 4 juin 2021 du biologiste Frédéric Dardel, ancien président de l’Université entre 2012 et 2019, pour «atteinte à l’intégrité d’un cadavre», tend à rassurer notre interlocuteur. «On était un peu impatients de voir des mises en examen de dirigeants de l’Université. C’est une bonne nouvelle», se félicite au micro de Sputnik David Artur.

    Entre 2020 et 2021, l’Université Paris-Descartes ainsi que deux anciens préparateurs en anatomie avaient déjà été mis en examen dans l’enquête du scandale portant sur les conditions de conservations des dépouilles au Centre du don des corps.

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  10. Le chef de la santé norvégien réprimandé pour avoir déclaré que la pandémie de COVID-19 était "presque terminée"


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 09 JUIN 2021 - 03:30
    Rédigé par Paul Joseph Watson via Summit News,


    Un professionnel de la santé publique norvégien a reçu une réaction officielle massive après avoir suggéré que la pandémie de COVID-19 était «presque terminée» à en juger par le nombre de cas en chute libre dans le pays.

    Le médecin-chef de l'Institut norvégien de santé publique, Preben Aavistland, a tweeté un graphique montrant une baisse rapide des admissions à l'hôpital avec les mots : "Eh bien, voilà la pandémie".

    Aavistland a ensuite commis l'erreur fatale d'être optimiste quant à la fin de la pandémie lorsqu'il s'est adressé à un journal, affirmant que les choses "allaient très bien" et que la Norvège était "dans le sprint final" contre la pandémie.

    - voir graphique sur site -

    «Ici en Norvège, la pandémie est presque terminée. Nous pouvons commencer à nous préparer à une vie quotidienne où la couronne a très peu de place dans nos vies », a déclaré Aavitsland à Verdens Gang.

    Le médecin a également comparé la situation à un feu de forêt où il ne restait que très peu de poches de flammes à éteindre.

    "Très peu sont hospitalisés et seuls plusieurs milliers de cas d'infection sont découverts chaque semaine", a-t-il déclaré.

    « Les chiffres diminuent rapidement en même temps que de plus en plus de personnes se font vacciner. Nous verrons quelques petites épidémies ici et là, mais nous savons comment les arrêter dans les trois à quatre semaines. »

    Pour le péché d'être optimiste, Aavistland a été verbalement crucifié par le gouvernement et l'establishment médical.

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  11. Mads Gilbert, chef du service de médecine d'urgence de l'hôpital universitaire de Norvège du Nord, a accusé Aavistland de « saboter » la lutte contre la pandémie.

    « Les conflits de rôles de haut niveau sont très destructeurs. Elle suscite l'incertitude, l'ambiguïté et la confusion. Il doit être extrêmement frustrant pour les équipes de santé locales qui travaillent dur d'obtenir ce type de double communication de la part de la haute direction nationale », a déclaré Gilbert à NRK.

    Espen Rostrup Nakstad, directeur adjoint de la santé à la Direction norvégienne de la santé et des affaires sociales, a déclaré qu'il n'y avait "aucune raison de se réjouir" en raison de l'existence de variantes et du fait que tout le monde n'a pas encore été vacciné.

    Le Premier ministre Erna Solberg a également affirmé que les gens devraient continuer à se conformer à ce que les autorités leur ordonnent de faire.

    « Il est important de ne pas se réjouir à l'avance. Les gens peuvent commencer à penser qu'ils n'ont pas besoin d'être vaccinés, ou que nous arrêtons de faire comme le font les autorités », a-t-elle déclaré.

    Frode Forland, directeur du contrôle des infections à l'Institut national de la santé publique, a déclaré que les Norvégiens ne pouvaient commencer à penser au retour à la normale qu'après la fin de l'été.

    Le contrecoup qu'Aavistland a reçu souligne encore une fois comment les élites scientifiques et gouvernementales ne veulent littéralement jamais que la pandémie se termine parce qu'elle les a enrichis de tant de pouvoir.

    Maintenant que le précédent a été créé en termes de réaction timide du public, attendez-vous à ce que les autorités réimposent des verrouillages progressifs à la baisse d'un chapeau en désignant simplement de nouvelles variantes de COVID-19 ou de nouveaux virus entièrement.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/norwegian-health-chief-scolded-saying-covid-19-pandemic-nearly-over

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    1. Les drones sont-ils en panne ?

      Nous respirons TOUTES & TOUTES (AVEC ou SANS masque) 200 000 virus ou microbes par minute et 2 millions en activité physique et... NOUS NE SOMMES PAS MORT(E)S !! Çà alors !!!
      Des milliards depuis ce matin ! et, des trains de milliards depuis notre naissance et... NOUS NE SOMMES PAS MORT(E)S !!! Çà alors !!!

      Notre organisme nous défend contre ces nano-poussières ferriques chargées (durant 3 semaines).

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  12. Faux récit de Fauci Covid un microcosme de mensonges climatiques


    Par Peter Murphy
    8 juin 2021


    Le Dr Anthony Fauci a connu un mauvais mois.

    Quelques heures après ses quinze minutes de gloire, l’avunculaire Dr Fauci s’est montré malhonnête et égoïste concernant la pandémie de coronavirus après 18 mois d’être le chouchou des médias du pays. Ses contradictions cumulatives et ses nuances de vérité, en particulier la cause de l'épidémie mondiale de Covid, sont trop évidentes et dérangeantes pour être ignorées.

    La dissimulation lâche du Dr Fauci sur les origines de la pandémie de Covid-19 s'inscrit dans la continuité d'une longue tradition de mensonges gouvernementaux, à la fois par les politiciens et les bureaucrates à vie. En outre, sa prévarication est un microcosme de la désinformation et de la distorsion en cours sanctionnées par le gouvernement sur le changement climatique comme moyen de justifier et de mettre en œuvre des politiques coûteuses et idéologiques du Green New Deal préjudiciables aux Américains.

    La publication récente de la communication par e-mail du Dr Fauci du début de 2020 au début de la pandémie a révélé qu'il avait appris que le coronavirus avait très probablement commencé dans le laboratoire de virologie de Wuhan, en Chine. Pourtant, il a publiquement rejeté cette possibilité et a plutôt pointé du doigt les marchés humides et les chauves-souris chinois tout en acceptant avec crédulité la fausse propagande du gouvernement chinois communiste.

    Il a également été révélé que l'agence fédérale dirigée par le Dr Fauci, l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), finançait des recherches dangereuses sur le « gain de fonction » sur les virus, y compris au laboratoire de Wuhan. Le Dr Fauci a faussement minimisé cette révélation. Le rôle du NIAID indique pourquoi il s'est détourné du laboratoire de Wuhan et a sapé son patron ultime à l'époque, le président des États-Unis, qui a qualifié ce laboratoire de coupable d'avoir déclenché le coronavirus. Une telle perfidie de Fauci et sa dissimulation de faits pertinents sur la pire crise de santé publique des 100 dernières années seraient un scandale majeur sans les personnalités médiatiques dociles et flagorneuses qui protègent toujours leur célébrité.

    Le but ici n'est pas de ressasser le mensonge du Dr Fauci, qui est détaillé de manière impressionnante par d'autres. Il s'agit plutôt d'illustrer qu'une telle conduite n'a rien de nouveau et qu'elle s'est poursuivie dans d'autres domaines d'intervention que le gouvernement exerce.

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  13. Tout au long des années 1960, on a dit aux Américains que les États-Unis gagnaient la guerre du Vietnam, mais le président Lyndon Johnson, le secrétaire à la Défense Robert McNamara et de nombreux autres responsables faisant avancer ce récit en savaient autrement. La publication des « Pentagon Papers » a révélé leurs mensonges sur la guerre, alors même qu'ils enrôlaient et envoyaient des dizaines de milliers de soldats américains se battre et mourir pour une cause perdue.

    La distorsion rampante à propos de Covid par le complexe gouvernement-médias-tech remonte à plus d'un an. Les dommages, bien que graves, sont temporaires. À mesure que le virus se dissipe, les restrictions économiques tombent et de plus en plus de personnes retournent à l'école et au travail. La même tergiversation sur les problèmes climatiques, à savoir le réchauffement climatique, remonte à des décennies et a atteint un paroxysme tel que l'administration Biden tente de transformer définitivement le pays en utilisant des restrictions économiques et énergétiques similaires à celles de Covid.

    Les mensonges actuels sur le Covid et le climat, y compris sur les prétendues « sciences et données », sont omniprésents car ils donnent du pouvoir ; c'est-à-dire qu'ils permettent aux politiciens d'intervenir dans l'économie, de dépenser des milliards de dollars et d'ordonner la société d'une manière sans précédent dans les temps modernes. Pourtant, le degré, l'histoire et l'impact du changement climatique ne justifient pas que le président Biden et ses cohortes détruisent l'industrie pétrolière et gazière, dépensent des milliards de dollars en argent imprimé que nous n'avons pas et ordonnent à la vaste industrie financière privée d'investir dans des « projets verts . "

    Des politiciens et des bureaucrates comme le Dr Fauci ont établi le faux récit sur Covid également pour protéger leur industrie et leur financement. De même, on dit des mensonges climatiques pour enrichir cette industrie avec un soutien gouvernemental et philanthropique soutenu.

    Appeler le changement climatique une menace planétaire existentielle et tenter d'atteindre zéro émission nette sans avoir à prouver la nécessité revient à verrouiller le contrôle massif du gouvernement sur la liberté individuelle et le secteur privé. Les politiques qui en résulteront affecteront nos moyens de voyager, où nous pouvons travailler, ce que nos enfants apprennent à l'école, ce que nous pouvons manger, le type d'énergie que nous consommons et combien, et finalement si les Américains auront le droit de bénéficier du premier amendement remettre en cause ou s'opposer à cette transformation du pays.

    De peur que cela paraisse «alarmiste» sur l'agenda climatique, un rappel sur Covid-19. Quiconque remettait en question le récit bureaucratique et médiatique dominant sur la pandémie, y compris des scientifiques et des médecins de bonne foi, a été attaqué en tant que «théoricien du complot» et pire, et a été interdit d'exprimer ses recherches par les géants de la technologie des médias sociaux. Pourtant, les sceptiques ont raison sur l'origine du virus, les traitements, le port du masque et bien d'autres choses.

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  14. Les mensonges sur Covid et les problèmes climatiques se perpétuent parce que si peu de médias scrutent leurs affirmations. Davantage de voix sont nécessaires pour contester les paroles et les actions du gouvernement, de ses politiciens, des bureaucrates retranchés et des gourous des groupes d'intérêt, dont beaucoup ont manipulé les données et ignoré la science pour faire avancer leur programme politique.

    Si les responsables gouvernementaux peuvent mentir pendant des années sur une guerre, une pandémie et bien d'autres choses, ils continueront à faire de même sur le climat afin de « transformer » les systèmes énergétiques et économiques du pays pour le pire.

    https://www.cfact.org/2021/06/08/false-fauci-covid-narrative-a-microcosm-of-climate-lies/

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  15. Les satellites de la NASA repèrent une pocalypse de poussière en direction des Amériques


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 08 JUIN 2021 - 19:05


    La Visible Infrared Imaging Radiometer Suite attachée au satellite NASA-NOAA Suomi NPP a repéré ce qui semble être une tempête de poussière soufflant du désert du Sahara et dans les eaux du bassin atlantique, où elle pourrait éventuellement se retrouver dans les Amériques.

    - voir carte sur site -

    Le satellite NASA-NOAA Suomi NPP a pris l'image le 4 juin. Une mise à jour plus récente montre que la poussière est bien au-dessus de l'océan Atlantique central mardi.

    - voir carte sur site -

    La modélisation météorologique via le météorologue John Gerard suggère que c'est "le début de la saison de la poussière saharienne bientôt, le satellite indique que le premier grand panache de l'été a émergé au large des côtes africaines et devrait arriver en Floride d'ici la semaine prochaine".

    - voir carte sur site -

    Le météorologue de la division texane de la gestion des urgences, John Honoré, a déclaré: "C'est à nouveau cette période de l'année. La poussière saharienne traverse l'Atlantique cette semaine."

    - voir carte sur site -

    "Le jet [stream] de l'Est africain exporte la poussière d'Afrique vers la région atlantique", a déclaré Bing Pu, géologue et scientifique de l'atmosphère à l'Université du Kansas, dans un communiqué de presse de la NASA. "Ensuite, l'anticyclone subtropical de l'Atlantique Nord, qui est un système de haute pression situé au-dessus de l'Atlantique Nord subtropical, peut le transporter davantage vers la région des Caraïbes. Le jet de basse altitude des Caraïbes, ainsi que l'anticyclone subtropical, peuvent transporter davantage la poussière de la région des Caraïbes vers les [États-Unis]. »

    La tempête survient environ un an après qu'une énorme tempête de poussière du Sahara a recouvert la région des Caraïbes et le golfe du Mexique.

    Il semble donc que la poussière du Sahara soit de retour et qu'elle s'approche déjà de certaines parties de la mer des Caraïbes. Prochain arrêt aux États-Unis ?

    https://www.zerohedge.com/weather/nasa-satellites-spot-dust-pocalypse-headed-americas

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  16. Les réseaux électriques allemands se préparent à l'éclipse solaire de jeudi


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 09 JUIN 2021 - 05:45


    Ce jeudi, une éclipse solaire devrait jeter une ombre sur la majeure partie de l'Europe, entraînant une chute de la production d'énergie solaire.

    Selon Reuters, citant Amprion GmbH, qui est l'un des quatre gestionnaires de réseau de transport d'électricité en Allemagne, l'éclipse solaire pourrait entraîner une chute d'environ 1 gigawatt (GW) dans le pays.

    Amprion a déclaré que la production d'énergie solaire devrait chuter entre 0920 GMT et 1140 GMT jeudi alors que l'événement d'éclipse solaire se produit. Pendant cette période, les quatre gestionnaires de réseaux à haute tension allemands, ou GRT, devront puiser dans des sources d'énergie alternatives telles que le charbon, le gaz, le nucléaire et l'énergie hydroélectrique pour maintenir l'équilibre du réseau.

    - voir globe sur site -

    "La fréquence du réseau doit être stable et les fluctuations de production doivent être équilibrées", a déclaré une porte-parole d'Amprion.

    Bien que l'impact de cette éclipse particulière puisse être insignifiant, les quatre GRT se préparent à atténuer les effets de la déstabilisation du réseau. Ces acteurs du marché publieront mercredi une analyse de la situation probable du réseau.

    L'Allemagne peut produire environ 40 GW d'énergie solaire, mais la production dépend de l'intensité de la lumière solaire et de la couverture nuageuse. Une grande partie de l'obscurité sera visible dans le nord de l'Allemagne, avec un ciel couvert d'environ 20% par l'éclipse, tandis que dans le sud de l'Allemagne, le taux sera probablement de 2,5%. Le pays n'a pas assez de capacité de stockage d'énergie.

    En Belgique, la production d'électricité solaire chutera de 15 % lors de l'éclipse solaire. Aussi, le Groenland, l'Islande, l'Arctique, une partie de l'Amérique du Nord et de l'Asie connaîtront l'événement céleste.

    La perte rapide du rayonnement solaire d'une éclipse devrait être un humble rappel à ceux qui préconisent une transition énergétique verte que la diversification énergétique est essentielle pour la stabilisation du réseau.

    https://www.zerohedge.com/commodities/german-power-grids-prepare-thursdays-solar-eclipse

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  17. Le Dr Louis Fouché fait l'objet d'attaques hideuses


    J.-D. Michel — Anthropo-logiques
    Sott.net
    mer., 09 juin 2021 11:35 UTC


    Il fallait s'y attendre : une campagne de diffamation et de dénigrement extrêmement violente est en train de s'abattre sur le Dr Louis Fouché, co-fondateur et porte-parole du collectif Réinfo-Covid.

    « Je n'ai pas de conflit d'intérêt, je ne touche pas d'argent, je parle en mon nom de médecin-anesthésiste réanimateur et comme porte-parole de Réinfo Covid, et non pour l'AP-HM. »
    Avec cette convergence de malveillance à laquelle il faut désormais s'habituer entre les puissances capitalistiques les plus mafieuses et la bien-pensance de gôche qui a d'ailleurs toujours historiquement fait le lit des totalitarismes.

    Ne sachant que trouver d'intelligent à porter comme critique contre le bonhomme — nous supporterions volontiers en tant qu'opposants un vrai débat d'idées avec de vraies critiques qui nous seraient adressées — voilà qu'on l'accuse d' « être un gourou faisant le lit de l'extrême-droite ».

    Ce qui me rappelle le titre stupide et malveillant d'un journaliste de L'Express à mon sujet dans lequel le gratte-papier en question me traitait d' « expert autoproclamé » — au soir d'une carrière professionnelle de 30 ans ! — « en guerre contre la science », ceci parce que je me fais un devoir de souligner l'état endémique de corruption qui y prévaut, de notoriété générale !

    Au moins le message des gredins est clair : lorsque vous dénoncez la corruption, vous attaquez — au choix — la science ou bien la démocratie. Ce qui devrait — si une aptitude à penser (même modeste) persistait collectivement — s'avérer a contrario pédagogique...

    Nous en prenons donc pour nos grades à tour de rôle et c'est actuellement Louis — dans la foulée du déchaînement contre Didier Raoult et l'IHU — qui en fait les frais.

    Un moment peut-être décisif

    Je comprends que l'homme soit dérangeant. Non seulement parce que sa critique est pertinente et affûtée, mais pour deux raisons supplémentaires : tout d'abord, il l'énonce avec une extrême prévenance et humanité, ce qui fait bizarre dans un monde qui s'est habitué à ce que les hurlement et les anathèmes remplacent le propos. Ensuite, par son aptitude à la pensée complexe, il ringardise de manière sanglante les pontes qui viennent servir une soupe abrutissante sur les plateaux de télévision.

    Tout ceci s'inscrit de surcroît dans un moment historique à haute tension : les révélations tirées de la publication des emails d'Anthony Fauci sont bien plus redoutables qu'il y paraît, et méritent bien plus d'intérêt que la minimisation lamentable qu'en font nos médias payés à cette fin.

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  18. Car on y voit dans toute sa splendeur — certes noyée dans le style de correspondants qui n'ignorant rien du Freedom of Information Act, y mettent la prudence des formes — le fond de la réalité qui nous détruit depuis quinze mois : une collusion criminelle d'intérêts qui ont verrouillé toute la réponse dite sanitaire grâce à des acteurs comme ceux qui échangent dans ces mails.

    Oui, bien sûr, les Fauci et autres Delfraissy ont mis en échec systématiquement les traitements précoces risquant de se montrer efficaces.

    Oui, bien sûr, il y a eu une manipulation générale sur l'origine du Sras-CoV-2 et des opérations pour occulter les rôles de l'Institut Pasteur et des laboratoires américains sur les « gains de fonction » produits à Wuhan visant à rendre létaux des virus inoffensifs. Selon le titre d'un article du Daily Mail — que les presses suisses et française n'ont évidemment pas repris :
    « Comment le Dr Peter Daszak, expert britannique, a orchestré une campagne d'intimidation et a contraint des scientifiques de haut niveau à signer une lettre adressée à The Lancet visant à écarter la responsabilité du laboratoire de Wuhan qu'il finançait avec des fonds américains au sujet du Covid-19. »
    Et oui, il y a eu un système mafieux fait de chantages et même de menaces contre quiconque oserait transgresser l'omerta, comme en a témoigné le Dr Robert Redfield, ancien directeur du Center for Disease Control américain, qui a reçu des menaces de mort de la part de collègues scientifiques après avoir dit à CNN qu'il pensait que le virus s'était probablement échappé d'un laboratoire. « Je m'attendais à cela de la part des politiciens. Je ne m'y attendais pas de la part de la science » a-t-il témoigné !

    Le tout avec pour conséquences d'avoir laissé mourir des centaines de milliers de personnes qu'il aurait été possible de soigner, ainsi que violenté et conduit à la ruine des milliards d'autres uniquement pour réserver des centaines de milliards de dollars de profit à des compagnies répétitivement criminelles. Et imposer un « Great Reset » conduisant à la servitude la population mondiale.

    Ce scénario criminel, que les médias payés à cette fin ont nié, moqué et vilipendé depuis quinze mois est en train d'exploser à la face de tout le monde comme constituant désormais une hypothèse indiscutable et même à ce stade l'hypothèse forte. Cette explosion n'est pour l'instant contenue que grâce à la complicité active — dès lors elle aussi criminelle — des grandes agences et des groupes de presse, incestueusement maqués avec les intérêts en question.

    Bashing

    Toute cette dérive a dépendu pour son succès du flingage systématique et diligent des voix osant s'opposer aux aberrations qui nous ont été infligées. Les meilleurs scientifiques et spécialistes ont été traînés dans la boue et humiliés publiquement par leurs homologues au service de la corruption systémique ainsi qu'une presse de caniveau rappelant plus la propagande fasciste qu'un travail journalistique respectant une élémentaire déontologie.

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  19. Aujourd'hui encore cette même presse fait feu de tout bois pour occulter ce qui révélerait le pot aux roses et descendre toute opposition — il n'y a qu'à lire les derniers éditoriaux — d'une stupidité et d'une veulerie dont le sublime confine presque à la beauté dans leur registre — de Tamedia [qui est aussi le nom du plus grand groupe de médias privés en Suisse - NdE] ou de Le Temps sur la votation du 13 juin contre la loi Covid-19...

    Le propre de la violence institutionnelle, c'est qu'elle doit s'exercer au vu et au su de tous pour déployer sa pleine puissance pédagogique : les lapidations et les crucifixions avaient lieu aux portes des villes pour que tous ceux qui les franchissaient mesurent bien ce qu'il en coûtait de s'opposer au pouvoir en place.

    Les gibets étaient posés et les exécutions avaient lieu la plupart du temps sur les places centrales des villes pour obtenir le même effet.

    On aura donc vu une sarabande lamentable de lynchages médiatiques contre les meilleurs experts, qu'il se soit agi du Pr Ioannidis, des Pr Gupta, Battacharya et Kulldorf (les épidémiologistes d'Oxford, Stanford et Harvard à l'origine de la déclaration du Great Barrington), des Pr Raoult et Perronne, ainsi qu'à une moindre échelle de votre modeste serviteur — protégé en quelque sorte par son statut de « menu fretin » : il aura suffi à quelques boîtes de comm' (dont certaine basée en Suisse romande — je sais qui vous êtes les gars !) pour faire croire que j'étais « auto-proclamé » (malgré un CV fort bien fourni) pour que quelques idiots utiles s'en donnent à cœur joie comme ce fut le cas de Bertrand Kiefer (rédacteur de la Revue médicale suisse), le médecin cantonal neuchâtelois ou un ancien directeur des Hôpitaux universitaires de Genève à la réputation pourtant plus que douteuse... ainsi que plusieurs « rédacteurs en chef » romands arrosés par l'État [suisse - NdE].

    Fouché bashing

    Aujourd'hui donc, c'est Louis Fouché qui a droit à son lynchage individuel orchestré par des pouvoirs crapuleux. Je sais l'homme suffisamment aligné sur ses valeurs fondamentales et sa sincère abnégation ainsi que suffisamment entouré de bienveillance pour tenir le choc. Pour être passé par là, je ne minimise pas pour autant la brutalité de la haine et de la calomnie qu'il affronte. Je sais par expérience combien un homme est seul dans ces moments-là, même entouré d'amour et d'expressions de soutien.

    C'est pourquoi je tiens à faire savoir l'indignation profonde que je ressens face à cette ignominie et ces procédés qui devraient être prohibés et dénoncés comme honteux non seulement en démocratie mais aussi simplement dans toute société cultivant un minimum de dignité.

    Louis connaît — je les lui ai exprimés — toute l'admiration et le respect que j'ai pour sa personne et la sincérité de sa motivation. S'il existe un honnête homme en ce bas-monde, c'est bien de Louis Fouché (comme de Vincent Pavan ou de Christian Perronne parmi bien sûr d'innombrables autres) qu'il s'agit.

    L'intelligence et l'éthique non-violente du bonhomme sont aussi ébouriffantes que sa coupe de cheveux est ébouriffée — c'est dire. Il dispose ainsi d'une aptitude rare à la pensée complexe, enracinée dans une culture encyclopédique — pour la petite histoire un de ses dadas est l'anthropologie de la technique, domaine dans lequel il m'en remontre aisément comme il en remontrerait à la plupart de mes collègues.

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  20. Il dispose de surcroît de cette « rationnalité sensible » dont parle Michel Maffesoli et qui est en quelque sorte à la fois le contraire et l'antidote au rationalisme morbide prévalant actuellement, avec une pseudoscience débile assénée avec fanatisme. Par des corrompus aussi cyniques que leur immoralité le commande ou encore des abrutis faisant penser aux chemises brunes du fascisme de l'avant-guerre, tout heureux de pouvoir conduire des campagnes de harcèlement en toute impunité.

    Louis, lui est un homme de bien. Non seulement par qui il est ou ce qu'il énonce, mais aussi par ce qu'il propose. Il sait mieux que quiconque voir au-delà de la crapulerie en cours en gardant son regard posé vers un futur désirable, un futur digne de nos aspirations profondes et de cette humanité à laquelle nous avons à advenir.

    Il en pressent les possibles désirables, et sait les communiquer de manière désarçonnante. Là où je suis pour ma part plus un combattant, Louis sait toujours mettre de la tendresse, de l'humour et de gentillesse. On en comprend d'autant mieux que cela infurie le camp adverse. Dont il a su révéler au passage la plus grande faiblesse, en soulignant que tous les totalitarismes du passé se sont toujours imposés sur la base d'un projet désirable — faux mais désirable.

    Le totalitarisme religieux par la peur de l'enfer et la promesse du paradis, le communisme par l'avènement du paradis des travailleurs, le fascisme par le triomphe de la race supérieure expurgée des tares des sous-hommes...

    Le nouveau fascisme numérique et transhumaniste lui ne s'appuie sur aucune illusion désirable, sauf celle, a contrario et misérabiliste, que la robotisation nous soulage de notre humanité — ce qui peut être en effet la tentation de toutes les personnes suffisamment aliénées à elles-mêmes. Ce à quoi la presse, la télévision et la faillite de l'éducation ont abondamment œuvré depuis quelques décennies...


    Commentaire : Voir notre récent Focus « Histoire d'un Allemand — Souvenirs (1914-1933) », de Sebastian Haffner ou quand l'histoire se répète... à l'échelle mondiale


    Louis donc est une menace pour ces forces d'aliénation et d'impérialisme totalitaire. Il n'est pas étonnant dès lors qu'il ait droit à une intensification du bashing qui le vise, en parallèle à celui visant Didier Raoult et l'IHU de Marseille.

    Car c'est désormais un quitte ou double pour les puissances mortifères : soit le mensonge se verrouille pour quelques années au moins — ce qui implique la mise hors d'état de nuire des opposants — soit le vent menace de tourner avec le risque d'une véritable Bérézina pour les corrompus de tous poils, petits et grands.

    On voit donc les pires alliances sortir la tête de leur mare : comme Edwy Plénel (please !) accusant Louis Fouché d'être un gourou au service de l'extrême droite !

    Peut-on imaginer argument plus vil et stupide ?! À défaut de s'être singularisé dans le renouveau d'un journalisme éthique et intelligent, au moins le rédacteur en question aurait-il brillé par un naufrage qui de tous ceux auxquels on a assistés n'est pas le moins lamentable et sidérant... Triste effondrement à vrai dire pour le responsable d'un média qui se voulait différent et termine simplement collabo, comme les autres.

    Je conclurai ce billet en adressant à Louis Fouché, à sa femme Carole, à sa famille et à ses proches, ainsi qu'aux membres des collectifs Réinfo-Covid des différents pays francophones toute ma solidarité, mon respect ainsi que ma sincère et affectueuse admiration pour la valeur et la beauté de l'action menée. Sans violence et sans haine, de leur côté.

    Et le temps rendra bien sûr son verdict.

    Source de l'article publié le 8 juin 2021 : Anthropo-logiques

    https://fr.sott.net/article/37378-Le-Dr-Louis-Fouche-fait-l-objet-d-attaques-hideuses

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  21. Est-il possible que « les personnes âgées... aient été assassinées dans les hôpitaux »... pendant la pandémie ?
    Mike Whitney — The Unz Review


    Sott.net
    mer., 09 juin 2021 13:05 UTC


    Existe-t-il à l'hôpital une politique d'euthanasie des patients âgés ? Les personnes âgées sont-elles tuées avant leur heure ? Quel est le rôle de l'État dans ce changement radical de politique ?

    Jacqui Deevoy est une journaliste d'investigation qui a interviewé plus de 50 lanceurs d'alerte convaincus que leurs parents ou conjoints ont été euthanasiés alors qu'ils étaient hospitalisés. Bien que je n'aie aucun moyen de vérifier leurs affirmations, les preuves présentées par Deevoy sont pour le moins convaincantes. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de retranscrire une partie de l'interview afin que les lecteurs puissent par eux-mêmes analyser les mots et se faire leur propre opinion. Je dois ajouter que j'ai lu suffisamment de récits anecdotiques relatifs à des traitements suspects administrés à des personnes âgées en Europe et aux États-Unis pour pressentir que Deevoy pourrait avoir mis le doigt sur un phénomène plus grave que ce que nous aurions pu imaginer. Compte tenu de la recrudescence, pendant la pandémie, des décès inexpliqués dans les résidences pour personnes âgées, ne devrions-nous pas, à tout le moins, attendre de nos représentants élus qu'ils exigent une enquête indépendante et approfondie ?

    Mais c'est à vous d'en décider. Je présente simplement cette vidéo parce que je l'ai trouvée très préoccupante et parce que je suis convaincu que YouTube la supprimera avant qu'elle ne soit largement diffusée.

    Euthanasie d'État ?

    Jacqui Deevoy, journaliste d'investigation [interviewée par Gareth Icke - NdT] : (Le texte commence à 2:11) :
    « L'été dernier, quelqu'un m'a contactée... il a dit que son père avait été assassiné à l'hôpital... ce qui était assez choquant... mais comme beaucoup de gens sont venus me voir à ce sujet... j'ai pris cela au sérieux..... Alors, j'ai commencé à enquêter, et ce que j'ai découvert était assez choquant... Nous disposons désormais de nombreuses preuves de la véracité de ses dires, non seulement pour son père, mais aussi pour les proches d'autres personnes qui ont été victimes de ce "protocole"... J'ai décidé que cela devait être rendu public et j'ai contacté 28 rédacteurs [de la presse - NdT]... Mais je n'ai pas reçu une seule réponse... et cela m'a surpris parce que je n'avais jamais aussi largement été "ignorée"...

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  22. [...] ce que je leur ai présenté [aux 28 rédacteurs en chef des médias grand public] était un témoignage, étayé par de nombreuses preuves, selon lequel les personnes âgées étaient tuées dans les hôpitaux, les résidences médicalisées et les hospices ; elles étaient placées en soins de "fin de vie" avant même d'en avoir besoin. J'ai parlé à 50 personnes qui en avaient fait l'expérience directe, et j'en ai trouvé 16 qui étaient prêtes à parler aux journaux et à rendre l'affaire publique... Nous possédons maintenant tellement de preuves. Nous avons des documents de la Chambre des communes, nous avons des documents qui prouvent que le Midazolam a été commandé en mars dernier, pour traiter les patients Covid. Comment le Midazolam peut traiter des patients atteints de Covid, je ne le sais pas, parce que le Covid est une maladie respiratoire, et le Midazolam agit en déprimant le système respiratoire, ce qui entraîne la mort. Plus vous donnez de Midazolam, plus la personne a de chances de mourir. Le Midazolam est utilisé aux États-Unis comme drogue d'exécution, en très grande quantité. C'est une façon horrible de mourir. J'ai des preuves que le Midazolam était administré à des patients inconscients... des gens qui avaient reçu une injection et tombaient inconscients, et pendant qu'ils étaient encore inconscients, on continuait à leur en administrer, ce qui n'a aucun sens. Il y a tellement de témoignages. »

    Gareth Icke :
    « La preuve est là, noir sur blanc... et la quantité de ce médicament qui a été administrée par rapport aux autres années, est insensée ! On compte en moyenne 100 000 doses de Midazolam de plus par mois qu'avant la pandémie. Et c'est sous prétexte qu'il est utilisé dans les opérations, mais ils n'ont pas fait d'opérations ! (Toute l'affaire était une fraude.) Alors à quoi ont servi toutes ces doses ? »
    Jacqui Deevoy :
    « Je pense que nous arrivons tous aux mêmes conclusions... Je pense que cela se produit dans le monde entier. »

    - voir clip (en anglais) su site -

    Plus de détails dans un article du Daily Mail :
    « Le nombre de prescriptions d'un sédatif puissant pouvant tuer les personnes fragiles a doublé au plus fort de la pandémie de coronavirus, faisant craindre qu'il ne soit utilisé dans les résidences médicalisées sous tension pour contrôler les résidents âgés — voire pour accélérer leur mort. Les chiffres officiels montrent que la prescription du Midazolam en dehors des hôpitaux a augmenté de plus de 100 % en avril par rapport aux mois précédents.

    Un militant anti-euthanasie a déclaré hier soir qu'il soupçonnait que ce pic constituait la preuve que de nombreuses personnes avaient été placées dans des protocoles ou des "parcours" de fin de vie. Des lanceurs d'alerte ont également affirmé avoir été témoins d'une utilisation abusive de sédatifs, le personnel ayant reçu l'ordre d'en administrer aux patients atteints de démence pour les empêcher d'errer dans les couloirs. [...]

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  23. Le professeur Patrick Pullicino, neurologue à la retraite, a déclaré :
    « Le Midazolam freine la respiration et accélère la mort. Il transforme les soins de fin de vie en euthanasie. [...] Il y a certainement eu plus de décès [inévitables] à cause du Covid-19... Mais pour moi, ce processus encourageait l'utilisation de la sédation de fin de vie avec du Midazolam — aboutissant effectivement à des parcours d'euthanasie [...] »
    Le Midazolam est similaire au diazépam — plus connu sous le nom de Valium — mais en deux fois plus puissant. Il réduit l'anxiété, détend les muscles et, s'il est administré en quantité suffisante, procure une "sédation totale" aux patients mourants en proie à une douleur ou une détresse extrême.

    Seul ou utilisé avec des opiacés antidouleurs, il peut déprimer la respiration, ce qui peut être fatal. Eileen Chubb, de l'organisation caritative Compassion in Care, a déclaré qu'un certain nombre d'employés de résidences médicalisées lui avaient dit que les sédatifs avaient été utilisés trop librement pendant la pandémie, ajoutant que certains membres du personnel avaient la "nette impression" que les résidents de résidences médicalisées très malades ne devaient pas être envoyés à l'hôpital. »
    Note du traducteur : En France, c'est le Rivotril injectable — clonazépam — qui a fait l'objet d'un décret d'utilisation, le 28 mars 2020, décret qui en définit les conditions dérogatoires d'utilisation, de prescription et de dispensation — voir l'article Covid-19 : menaces euthanasiques ? (décret du 28 mars 2020). Et comme pour le Midazolam, les effets dépresseurs respiratoires des benzodiazépines — dont le clonazépam est un dérivé — sont plus graves chez les patients atteints de maladie respiratoire, source Vidal. Passer un décret pour injecter à des patients Covid un produit qui met encore plus en danger leur système respiratoire a de quoi surprendre ! ou pas, ces gens sont capables de tout.
    Avant la pandémie, un article comme celui-ci ne m'aurait jamais intéressé. Mais, maintenant — après la suppression délibérée de médicaments vitaux par des responsables de la santé publique bien connus et leurs alliés au sein du gouvernement — je trouve ces affirmations tout à fait crédibles. Franchement, ces gens sont capables de tout.

    Source de l'article initialement publié en anglais le 7 juin 2021 : The Unz Review
    Traduction : Sott.net

    https://fr.sott.net/article/37377-Est-il-possible-que-les-personnes-agees-aient-ete-assassinees-dans-les-hopitaux-pendant-la-pandemie

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  24. « Histoire d'un Allemand — Souvenirs (1914-1933) », de Sebastian Haffner ou quand l'histoire se répète... à l'échelle mondiale


    M.K. Scarlett
    Sott.net
    mer., 09 juin 2021 14:22 UTC


    Publié aux Éditions Actes Sud en 2002, l'ouvrage de Sebastian Haffner (de son vrai nom Raimund Pretzel), Histoire d'un allemand, Souvenirs, 1914-1933 — et dont le titre original Defying Hitler en dit plus que son homologue français — constitue une chronique offrant une vue saisissante sur la façon dont les gens lambdas — que ce soit dans les mémoires d'Haffner ou aujourd'hui — deviennent corrompus jusqu'au cœur et comment les décisions qu'ils prennent individuellement jour après jour ont des ramifications qui vont bien au-delà de leur choix de « se plier à la décision du plus grand nombre », pour le meilleur, pensent-ils.

    Sebastian Raffner écrit :
    « L'âme collective et l'âme enfantine réagissent de façon fort semblable. Les idées avec lesquelles on nourrit et ébranle les masses sont puériles à n'y pas croire. Pour devenir une force historique qui mette les masses en mouvement, une idée doit être simplifiée jusqu'à devenir accessible à l'entendement d'un enfant. »

    Histoire d'un Allemand, Éditions Actes Sud, Collection Babel, page 34
    Nous offrons à nos lecteurs une plongée dans ce témoignage incomparable — et saisissant d'actualité — de la montée en puissance du totalitarisme nazi. À la lecture de ce qui suit, il est impossible de ne pas faire le lien, jusque dans les moindres détails de notre vie quotidienne, avec les événements qui ont aujourd'hui cours dans le monde. En conséquence, toute ressemblance avec la période actuelle animée par la montée d'un totalitarisme globalisé n'est pas fortuite.

    Haffner raconte ce qu'il a ressenti et ce à quoi il a assisté lorsque Hitler est nommé chancelier le 30 janvier 1933 :
    « Je ne sais pas exactement quelle fut la première réaction générale. La mienne fut la bonne pendant une minute environ : je fus glacé de terreur. Certes, c'était « dans l'air » depuis longtemps. Il fallait s'y attendre. Et pourtant, c'était tellement irréel. Tellement incroyable, maintenant qu'on le voyait noir sur blanc. « Hitler — chancelier... » L'espace d'un instant, je sentis presque physiquement l'odeur de sang et de boue qui flottait autour de cet homme, je perçus quelque chose comme l'approche à la fois dangereuse et révulsante d'un animal prédateur — une grosse patte sale qui plaquait ses griffes acérées sur mon visage. » — page 162
    L'ouragan prenait de l'ampleur et la machine du Troisième Reich se mettait en branle :
    « En usant des pires menaces, cet État exige de l'individu qu'il renonce à ses amis, abandonne ses amies, abjure ses convictions, adopte des opinions imposées et une façon de saluer dont il n'a pas l'habitude, cesse de boire et de manger ce qu'il aime, emploie ses loisirs à des activités qu'il exècre, risque sa vie pour des aventures qui le rebutent, renie son passé et sa personnalité, et tout cela sans cesser de manifester un enthousiasme reconnaissant. » — page 16

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  25. [...]
    « Ce qui se produisait, c'était l'inversion cauchemardesque des notions normales : brigands et assassins dans le rôle de la police, revêtus du pouvoir souverain ; leurs victimes traitées comme des criminels, proscrites, condamnées d'avance à mort. » — page 189
    Pour valider l'examen d'entrée dans la magistrature, le jeune Haffner doit faire un stage d'« éducation idéologique » dans un camp géré par des SA dans laquelle il découvrira ce qu'il décrit comme l'essence de l'emprise nazie : la camaraderie.
    « En acceptant de participer au jeu qu'on jouait avec nous, nous nous transformions automatiquement, sinon en nazis, du moins en matériau que les nazis pouvaient utiliser. Et nous l'acceptions. » — page 400
    [...]
    « Pendant la journée, on n'avait jamais le temps de penser, jamais l'occasion d'être un « moi ». Pendant la journée, la camaraderie était un bonheur. Aucun doute : une espèce de bonheur s'épanouit dans ces camps, qui est le bonheur de la camaraderie [...] j'affirme avec force que c'est précisément ce bonheur, précisément cette camaraderie, qui peut devenir un des plus terribles instruments de la déshumanisation — et qu'ils le sont devenus entre les mains des nazis. » — pages 416 & 417
    [...]
    « la camaraderie annihile le sentiment de la responsabilité personnelle, qu'elle soit civique ou, plus grave encore, religieuse. L'homme qui vit en camaraderie est soustrait aux soucis de l'existence, aux durs combats pour la vie. Il loge à la caserne, il a ses repas, son uniforme. Son emploi du temps quotidien lui est prescrit. Il n'a pas le moindre souci à se faire. » — page 419
    [...]
    « Beaucoup plus grave encore, la camaraderie dispense l'homme de toute responsabilité pour lui-même, devant Dieu et sa conscience. Il fait ce que tous font. Il n'a pas le choix. Il n'a pas le temps de réfléchir ...] Sa conscience, ce sont ses camarades : elle l'absout de tout, tant qu'il fait ce que font tous les autres. » — page 420
    Quel est le lien avec notre présent à nous, ici et maintenant ?

    Par le biais des agents gouvernementaux que sont les médias corporatistes — organes de propagande tels qu'ils en furent aussi sous la férule d'Hitler — on nous martèle chaque jour que « nous devons faire des sacrifices » sinon le monde et tout ce qu'il contient va imploser et disparaître en agonisant dans une mort douloureuse. Chaque nouveau « décret d'urgence » établi aujourd'hui semble aux masses nécessaire étant donné qu'ils sont brandis comme étant « notre unique planche de salut ». Les nouvelles législations ou les amendements nous sont vendus comme autant de garanties d'une sécurité générale, au nom d'une responsabilité fiscale, d'une stabilité financière, voire depuis près de dix-huit mois au nom d'un sanitarisme délétère qui supplante toutes les fumisteries jamais concoctées par les élites au Pouvoir, mais, pour dire le vrai, ce qu'ils impliquent en termes de restriction des libertés — sous couvert de ne constituer que quelques mots ambigus soigneusement choisis — n'est vraiment compris que lorsqu'il est trop tard, comme l'explique avec une grande acuité Sebastian Haffner.

    La suite de l'article est tiré de plusieurs sources listées à la fin et dont le contenu a légèrement été remanié.

    * * * * *

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  26. Introduction

    L'ouvrage de Sebastian Haffner a eu un curieux destin. Écrit entre 1938 et 1939 pour une commande de l'éditeur Warburg alors que l'auteur est en exil en Angleterre, le manuscrit ne fut jamais publié à cause de la guerre. Revenu en Allemagne en 1954, Haffner devint un journaliste et un historien renommé mais le livre était tombé dans l'oubli. Ce n'est qu'à sa mort, en 1999, que le manuscrit fut retrouvé par ses enfants, avant d'être publié pour la première fois en 2000. L'ouvrage a connu un grand succès dans les pays de langue allemande. Il constitue un récit et un témoignage incomparables sur la montée du nazisme et sur la vie des allemands dans la période qui précède la Seconde Guerre mondiale.

    Il n'est guère étonnant que l'Histoire d'un Allemand, que Sebastian Haffner a écrite durant son exil anglais et qu'il n'a jamais cherchée à publier par la suite, ait jeté le trouble chez un certain nombre d'historiens qui crièrent à la supercherie, lorsque ce livre fut publié en 2000. Il était absolument impossible à leurs yeux qu'une personne n'appartenant pas à leur si prestigieuse et lucide coterie pût jouir d'une si extraordinaire lucidité sur les événements qui se déroulaient sous ses yeux, alors même que tous les pleutres s'étaient cachés, alors et depuis cette sombre période, derrière le paravent à vrai dire inexistant du nous ne pouvions pas savoir. Sebastian Haffner, lui, c'est du moins l'impression troublante et parfois, en effet, difficilement acceptable, que nous éprouvons à lire son texte, savait tout, comme s'il n'était qu'un regard prodigieux, d'une justesse époustouflante et même miraculeuse, seul capable de se fixer sur l'éclosion des monstres, pour ne rien perdre du spectacle. Le témoignage d'Haffner, déjà en 1938, semble à ce point clairvoyant sur la nature du régime hitlérien et les suites qu'on peut en attendre, que des doutes furent émis par quelques historiens allemands sur l'authenticité du document. L'analyse scientifique du manuscrit a démontré qu'il s'agissait bien d'un inédit datant des années trente et que son auteur ne l'avait pas remanié après la guerre.

    Intérêt de l'ouvrage

    Le récit de Haffner nous permet d'appréhender les événements d'une période majeure de l'histoire de l'Allemagne et de l'Europe à partir de l'histoire personnelle d'un enfant et d'un jeune homme. Le style très simple à travers lequel s'exprime le point de vue du narrateur, la précision des scènes évoquées à travers le regard de l'enfant, nous font la démonstration de l'évidence qu'était pour les contemporains du jeune homme la brutalisation de la société allemande dans les années trente. Il constitue également un témoignage exemplaire sur les étapes successives par lesquelles une société peut être amenée aux pires crimes, les méthodes et les stratégies par lesquelles des criminels au pouvoir gagnent chaque jour du terrain et effacent peu à peu toute possibilité de résistance et de contestation, les effets progressifs d'une certaine accoutumance aux logiques de ségrégation et d'exclusion, la rapidité, enfin, avec laquelle toute une société et une civilisation sûre de ses valeurs peu s'effondrer, victime de la barbarie.

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  27. Thèmes et problèmes

    L'ouvrage est structuré en trois parties. La première — « Prologue » — relate les quatre années de la Première Guerre mondiale et celles qui précèdent la Seconde Guerre mondiale. La deuxième — « La révolution » — commence avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933 et décrit la découverte de ces nouveaux hommes au pouvoir, de leurs méthodes et de leur idéologie par quoi prend fin toute une société et une civilisation, celle du père de Sebastian. Enfin, la troisième — « L'adieu » — dépeint les événements de la vie privée du jeune homme qui vont le conduire à choisir l'exil.

    1 — Le vent de l'histoire

    Dès le début de son ouvrage, l'auteur le signale lui-même : ce qui fait la force de son témoignage, c'est qu'il peut nous restituer ce qu'aucune historiographie scientifique ne peut restituer, l'intensité incomparable de certaines périodes historiques, de certains événements. A cet égard, nous dit Haffner, la proposition « 1890 : Guillaume II renvoie Bismarck » est un énoncé qui équivaut dans un récit historiographique à cet autre qui déclare, « 1933 : Hindenburg nomme Hitler chancelier » : même objectivité dans l'énoncé des faits, même parenthèse sur le cataclysme émotionnel, individuel et social que put constituer dans la vie des allemands le deuxième événement.

    Or, de ce point de vue, le jugement de l'auteur est sans appel. La plupart des événements de l'Histoire, même parmi ceux qui furent les plus décisifs pour une nation et un peuple, n'affectent guère la vie privée, individuelle et familiale, des hommes, au-delà du petit cercle des politiques qui sont concernés. Mais ce qui distingue à jamais la période et les événements de l'avant-Seconde Guerre mondiale, selon Haffner, c'est qu'ils ont constitué au contraire un exemple unique de l'irruption de l'histoire jusque dans la sphère la plus intime de la vie de chacun. Il montre comment, avec l'avènement du totalitarisme nazi, éclatait cet îlot protecteur de la sphère privée où l'individu peut toujours se mettre à l'abri de l'histoire majuscule pour continuer de cultiver sa biographie personnelle. Or la dernière partie du livre intitulée « L'Adieu » illustre bien ce mouvement de l'histoire qui va briser rapidement tous les liens et toutes les attaches du jeune homme dans son pays natal pour le précipiter sur le chemin de l'exil. L'égarement profond d'un père qui voit disparaître en quelques années la société qui fut la sienne et les valeurs qui la fondaient, les persécutions progressives auxquelles se voit soumise sa jeune amie ainsi que sa famille de par ses origines juives, les différends et les hostilités qui le séparent de ses anciens camarades, la mise au pas d'une justice réduite à une caricature : tout concourt à une forme d'isolement et prépare le jeune homme à un exil prévisible.

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  28. 2 — Les signes annonciateurs de la Révolution

    Haffner appelle révolution cet avènement de quelque chose qui dépasse de très loin la dimension d'un simple événement et vient bouleverser le cours de la vie de chaque individu. Pour autant, cette révolution ne survient pas du jour au lendemain : elle est comme une fatalité qui a disposé sur son chemin un certain nombre de signes annonciateurs pour qui sait voir. Haffner entreprend un retour en arrière pour retrouver ces signes.

    Il y eut cette atmosphère belliciste de la guerre de 14 qui avait saisi d'enthousiasme le jeune garçon, et les premières sensations liées à l'apparition des masses sur la scène de l'histoire (p. 30) qui marquèrent à jamais une très jeune génération : Haffner affirme qu'un phénomène tel que le nazisme trouve ses racines non dans l'« expérience des tranchées », mais bien dans l'expérience qu'eurent les écoliers allemands de la guerre, comme d'une sorte de jeu très intense.

    Il y eut d'autre part cette épreuve douloureuse de la défaite allemande en 1918 dont Haffner rappelle qu'elle détermina chez un Hitler une rage de revanche et le choix d'une carrière politique.

    Il y eut ensuite la révolution de 1918, indécise et très embrouillée, tant du point de vue de ses acteurs que de ses spectateurs, et les premiers signes d'une brutalisation des pratiques politiques : l'apparition des corps francs parmi ces hommes qui trahissent la cause révolutionnaire et se retournent contre les leurs, l'assassinat de Liebknecht, et de Rosa Luxemburg selon une méthode qui fera date selon Haffner et qui consiste à abattre l'ennemi « alors qu'il tente de s'enfuir » (p. 59). Les corps francs furent selon l'auteur la préfiguration des troupes nazies, par leurs opinions, par leurs pratiques décomplexées du meurtre et de la torture : Hitler allait leur donner une théorie.

    Il y eut encore les événements qui rapprochèrent de la chute de la république de Weimar : l'assassinat crapuleux de Rathenau par deux jeunes garçons et cette année de 1923 qui allait consacrer selon l'auteur le sentiment de vivre dans un monde sans règles où le plus absurde devient possible, l'inflation galopante et la passion boursière qui renversaient en quelques heures les fortunes les plus assises et élevaient au-dessus de tous quelques jeunes arrivistes peu scrupuleux... La violence et le nihilisme sont désormais sur le devant de la scène...

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  29. Un intermède de paix, de 1924 à 1929 ramena quelque stabilité pendant la gouvernance de Stresemann. Mais pour Haffner les signes avant-coureurs de la catastrophe sont bien là, sous la surface. Et tout d'abord la folie collective du sport qui s'empare des allemands pendant ces années-là, et qui constitue comme un succédané des expériences intenses de la Première Guerre mondial vécue par les écoliers de la génération de l'auteur. Puis la mort de Stresemann et la nomination de Brüning comme chancelier, sorte de dernier rempart contre Hitler, la date du 14 septembre 1930 où le petit parti ridicule d'Hitler devint le deuxième aux élections législatives, la célébrité croissante de Hitler proportionnelle à son enragement, l'anesthésie de ses adversaires, sa nomination, enfin, comme chancelier le 30 janvier 1933.

    3 — Le désastre

    La révolution, telle qu'elle est rapportée par Haffner, désigne à la fois un événement bouleversant, jusque dans l'intimité de la vie de chacun, mais aussi un véritable changement d'ère sous forme d'effondrement civilisationnel. L'auteur prend à témoin son père dont la vie, dit-il, s'achevait, non sur une défaite, ce qui aurait impliqué d'avoir perdu contre des ennemis bien identifiés, mais sur une catastrophe, celle de la victoire de la barbarie contre la civilisation incarnée ici par la tradition de l'État de droit. Ce faisant, Haffner emboîte le pas à l'analyse d'un Marc Bloch dans L'étrange défaite, ouvrage lui aussi très précurseur, écrit dans les premières années de la Seconde Guerre mondiale. La victoire des nazis [sur la France - NdE] n'y est pas vue comme le résultat d'une bataille perdue mais bien comme l'effet d'une guerre qui n'eut pas lieu faute de combattants, une victoire qui n'était pas due aux qualités et aux vertus du vainqueur, mais aux faiblesses de l'adversaire et à son effondrement avant même le début du combat.

    Ici, la conjonction des causes historiques profondes et des causes conjoncturelles liées à la montée du nazisme eurent des effets apocalyptiques. D'un côté une modernité où les individus désinvestissent la sphère publique et se replient dans « le mécanisme de la vie courante », pieds et mains liés à leur profession et leur emploi du temps, de l'autre une poignée d'hommes enragés et décidés, armés par l'idéologie et la terreur : en conclusion, une population traquée et acculée à pactiser avec le diable, l'ouverture des camps, pour tous les récalcitrants ou désignés comme tels, la stigmatisation et les humiliations pour les juifs et, par delà ce désastre humain, social et politique en cours, un nouvel ordre qui se met en place, plus proche de l'enfer que d'une vie humaine.

    En effet, cette victoire des nazis, ce fut aussi celle d'une idéologie et d'un langage qui s'impose à tous les esprits par la force et la terreur. L'auteur mentionne alors les nouveaux sujets soulevés par les nazis, absurdes dans le contexte de l'ancienne société : la menace de mort appliqué à certains groupes, et en premier lieu les juifs, faisait tout d'un coup que le droit à l'existence de tel ou tel groupe devenait l'objet de discussion pour tous, enclenchant par là-même toutes sortes de considérations oiseuses et de catégories stupides (p. 212). Un idiome brutal envahissait de ses vocables les discours et les écrits : « engagement, garant, fanatique, frère de race, dégénéré, sous-homme » (p.127).

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  30. 4 — La solution de l'exil

    De la même façon qu'il avait souligné que l'attitude revancharde et va-t-en-guerre d'un Hitler à l'annonce de la défaite allemande de 1918 ne fut pas une réaction unanime et inévitable chez les Allemands de sa génération, de même Haffner laisse t-il entendre que l'exil se présenta comme un choix pour lui, un choix que ne suivirent pas les autres membres de sa famille, en particulier son père. Pour autant, ce choix se présente bien comme l'une des deux branches d'une alternative tragique à laquelle fut acculé le peuple allemand dans les années qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale : se mettre du côté des brutes et des bourreaux et se trahir, ou bien renoncer à sa patrie et tenter d'échapper à la déferlante barbare quelque part dans une Europe bientôt assiégée. Le choix de l'Angleterre par notre narrateur fut heureux.

    Citations

    « La génération nazie proprement dite est née entre 1900 et 1910. Ce sont les enfants qui ont vécu la guerre comme un grand jeu sans être le moins du monde perturbés par sa réalité. » — page 36
    « Je voudrais souligner encore une fois que la réaction politique des enfants est tout à fait intéressante pour l'historien : ce que « tous les enfants savent » est en général la quintessence ultime et irréfutable d'un processus politique. » — page 55
    « Je compris que la révolution nazie avait aboli l'ancienne séparation entre la politique et la vie privée, et qu'il était impossible de la traiter simplement comme un événement politique. » — page 311
    « On aurait évidemment tort de supposer que l'Allemagne et sa culture étaient superbes et florissantes en 1932, et que les nazis ont tout démoli d'un seul coup. L'histoire de l'autodestruction de l'Allemagne du fait de son nationalisme pathologique est plus ancienne, et il vaudrait la peine de la conter. » — page 319
    « Ce n'était pas seulement sur une défaite que s'achevait la vie de mon père..., elle s'achevait sur une catastrophe. Ceux qu'il voyait triompher n'étaient pas ses adversaires... c'étaient des barbares qu'il n'avait jamais estimé dignes d'être même ses ennemis. » — page 326
    Sources de l'article :
    Institut français de l'Éducation, reformulations et corrections : Sott.net
    transhumances, le blog de Xavier Denecker
    Stalker
    Voir aussi notre Focus sur l'ouvrage de Sebastian Haffner :
    Holocauste 2.0 : Cas de conscience ultimes
    Ouvrages supplémentaires :
    Considérations sur Hitler, Sebastian Haffner
    La mort est mon métier, Robert Merle
    Les origines du totalitarisme, Hannah Arendt

    https://fr.sott.net/article/37376-Histoire-d-un-Allemand-Souvenirs-1914-1933-de-Sebastian-Haffner-ou-quand-l-histoire-se-repete-a-l-echelle-mondiale

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    Réponses
    1. (...) Haffner raconte ce qu'il a ressenti et ce à quoi il a assisté lorsque Hitler est nommé chancelier le 30 janvier 1933 :
      « Je ne sais pas exactement quelle fut la première réaction générale. La mienne fut la bonne pendant une minute environ : je fus glacé de terreur. Certes, c'était « dans l'air » depuis longtemps. Il fallait s'y attendre. Et pourtant, c'était tellement irréel. Tellement incroyable, maintenant qu'on le voyait noir sur blanc. « Hitler — chancelier... » L'espace d'un instant, je sentis presque physiquement l'odeur de sang et de boue qui flottait autour de cet homme, je perçus quelque chose comme l'approche à la fois dangereuse et révulsante d'un animal prédateur — une grosse patte sale qui plaquait ses griffes acérées sur mon visage. » (...)

      Disons qu'à l'histoire on lui fait dire ce que l'on veut !
      Qui l'aurait cru qu'ObamasquéÔhéÔhé ou Marron fassent ce qu'ils ont fait ?

      Une campagne c'est des promesses. Un chef d'Etat (monarchies, républiques ou empires) sont des dictateurs qui refusent la Démocratie.
      Les dictateurs c'est "Peuple ! Ferme ta gueule !"
      La Démocratie (La Suisse) c'est "C'est le Peuple suisse qui propose SES lois et vote SES lois" !

      (...)De la même façon qu'il avait souligné que l'attitude revancharde et va-t-en-guerre d'un Hitler à l'annonce de la défaite allemande de 1918 ne fut pas une réaction unanime et inévitable chez les Allemands de sa génération, de même Haffner laisse t-il entendre que l'exil se présenta comme un choix pour lui, un choix que ne suivirent pas les autres membres de sa famille, en particulier son père. (...)

      Ses parents (juifs) sont morts quand il était encore adolescent et non 'au pouvoir' !
      Et (dit dans son livre Mein Kampf) il saccagea leur tombe lui reprochant son excision pour l'empêcher de jouir. (d'où son départ en guerre contre la religion), et non contre les non excisés qui furent libérés des camps de prisonniers.

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  31. Mexique : les agriculteurs préviennent que l'interdiction du maïs génétiquement modifié fera augmenter les prix des denrées alimentaires


    9 Juin 2021
    par Seppi
    Luis Ventura*


    Les associations d'agriculteurs mexicains s'unissent et ripostent par des batailles judiciaires pour s'opposer à un décret présidentiel visant à interdire le maïs génétiquement modifié (GM) et le glyphosate au Mexique d'ici 2024.

    Le gouvernement mexicain dirigé par Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a mené une bataille contre l'innovation scientifique dans les champs des agriculteurs du pays au cours des trois années écoulées de son mandat, s'attaquant aux cultures biotechnologiques et aux fournitures agricoles. Au début de l'année, AMLO a promulgué un décret visant à éliminer progressivement l'utilisation de l'herbicide glyphosate et la culture ainsi que les importations de maïs génétiquement modifié, d'ici 2024, arguant que ces deux produits présentent des risques pour la santé. Il soutient que la priorité doit être donnée à l'augmentation de l'offre de maïs traditionnel sur le marché intérieur.

    Les interdictions relatives au maïs génétiquement modifié ont de profondes répercussions, selon l'Institute for Agriculture & Trade Policy. L'interdiction directe des permis de culture de maïs GM officialise les restrictions actuelles ordonnées par les tribunaux mexicains en 2013, tandis que l'interdiction d'importation est présentée comme faisant partie des objectifs de l'administration Lopez Obrador visant à promouvoir une plus grande autosuffisance alimentaire en maïs.

    Certaines organisations environnementales ont rapidement salué le décret, le célébrant comme le premier pas vers l'autosuffisance du Mexique. Mais alors que Greenpeace Mexique a déclaré que « ce sont des étapes importantes pour faire avancer une production écologique qui préserve la biodiversité et l'agrobiodiversité », les agriculteurs sont inquiets. Ils ont décidé de riposter et de déplacer le débat de leurs champs vers les tribunaux.

    Les agriculteurs se défendent

    Quelques semaines seulement après la promulgation du décret, les associations d'agriculteurs ont commencé à publier des déclarations désapprouvant la décision unilatérale du président. José Cacho, président de la CANAMI, la chambre mexicaine de l'industrie du maïs, a déclaré que l'interdiction du maïs OGM était inapplicable en raison des chaînes d'approvisionnement qui se sont développées autour de ces produits pendant des années. « Ce décret est complètement déconnecté de la réalité », a-t-il déclaré.

    En outre, Juan Cortina, président du Conseil National de l'Agriculture (CNA), a déclaré que des poursuites judiciaires sont nécessaires pour faire reculer le gouvernement. « Malheureusement, je pense qu'il faudra des contestations judiciaires de la part de toutes les personnes qui utilisent le glyphosate et le maïs génétiquement modifié », a déclaré M. Cortina à Reuters. Il a également exhorté les décideurs politiques à prendre des décisions « fondées sur la science et non sur l'idéologie ».

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  32. La CNA s'est montrée particulièrement franche dans son opposition, menant des actions en justice pour empêcher le gouvernement fédéral de promulguer l'interdiction du maïs génétiquement modifié et du glyphosate. Toutefois, un juge fédéral s'est récemment prononcé contre la demande de suspension du décret.

    La CNA a déclaré qu'elle regrettait son échec judiciaire et a prévenu que si les interdictions entraient en vigueur, les prix des denrées alimentaires augmenteraient et les agriculteurs deviendraient moins productifs. Le CNA s'inquiète surtout des « interprétations radicales et non scientifiques » des interdictions prévues, qui alimenteront l'incertitude.

    Les agriculteurs et les consommateurs en paieront le prix

    Le Mexique est le plus grand marché étranger pour le maïs jaune produit aux États-Unis, dont la quasi-totalité est génétiquement modifiée. Le Mexique a importé 18 millions de tonnes de maïs génétiquement modifié la saison dernière, soit environ 40 % de sa consommation nationale. Refuser cette source de maïs simplement parce qu'il est génétiquement modifié rendrait presque impossible pour le Mexique de satisfaire sa demande. En outre, cela bouleverserait le commerce actuel des céréales entre les deux pays.

    Dans un communiqué de presse, la CNA a souligné que le décret affectera gravement les systèmes de production alimentaire du Mexique. Plus important encore, il pourrait nuire aux familles mexicaines en augmentant le prix des aliments de base et en réduisant considérablement les rendements obtenus par les agriculteurs mexicains qui perdront d'importants outils de lutte contre les mauvaises herbes et les parasites.

    Le maïs est une culture essentielle pour les Mexicains et l'interdiction de l'utilisation et de l'importation de maïs génétiquement modifié finira par provoquer une pénurie d'aliments pour les humains et le bétail, puis une crise alimentaire, les familles à faibles revenus ne pouvant pas se permettre d'acheter du maïs à prix élevé. Les agriculteurs perdront leur compétitivité sur le marché si on leur refuse l'utilisation de maïs génétiquement modifié et qu'ils ne peuvent cultiver que des variétés obtenues par des méthodes de sélection ancestrales et conventionnelles.

    La situation et l'incertitude liée à l'éventuelle pénurie de maïs ont déjà un impact sur les consommateurs. Les journaux locaux rapportent que l'achat de tortillas est déjà un luxe, cette importante source alimentaire ayant enregistré sa plus forte augmentation. Le groupe de consultants des marchés agricoles du Mexique a indiqué que cette augmentation était due à une hausse de 31,6 % du prix de la tonne de maïs blanc.

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  33. Peu d'alternatives au glyphosate

    Le même décret prévoit également l'interdiction de l'herbicide glyphosate, utilisé par des milliers de petites et grandes exploitations agricoles au Mexique pour augmenter le rendement des cultures. Depuis fin 2019, le ministère de l'environnement a cessé toute approbation de permis d'importation de glyphosate. On estime que son interdiction réduira les rendements d'au moins 30 %, ce qui rendra probablement le pays encore plus dépendant des importations.

    À ce jour, il n'existe aucun produit disponible au Mexique pour remplacer le glyphosate, avec les mêmes caractéristiques de faible toxicité et de prix abordable.

    Le Conseil National de la Science et de la Technologie (CONACYT) est chargé par le décret présidentiel d'identifier un substitut au glyphosate. Mais jusqu'à présent, la seule alternative a été présentée par le Président lui-même. Lors d'une conférence de presse, il a proposé de remplacer le glyphosate par des machettes. Mais cette approche low-tech augmenterait le travail physique des agriculteurs et condamnerait les femmes et les enfants à désherber les champs toute la journée.

    Les herbicides à base de glyphosate ont, dans de nombreux cas, remplacé l'utilisation généralisée d'autres herbicides plus problématiques sur le plan toxicologique et plus persistants dans l'environnement, comme les triazines. Les alternatives au glyphosate, comme le binage manuel ou l'utilisation de vapeur sous pression, se sont avérées inefficaces ou dangereuses, comme l'acide utilisé dans certaines régions. Mais surtout, elles sont très coûteuses, selon un article de JM Mulet dans un journal national. Certaines régions, comme Séville, en Espagne, qui ont interdit le glyphosate ont choisi de revenir sur cette interdiction et de l'utiliser à nouveau en raison de l'absence d'alternatives viables.
    ____________

    * Source : Farmers warn Mexico's GM corn ban will raise food prices - Alliance for Science (cornell.edu)

    https://seppi.over-blog.com/2021/06/mexique-les-agriculteurs-previennent-que-l-interdiction-du-mais-genetiquement-modifie-fera-augmenter-les-prix-des-denrees-alimentair

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  34. Osons l'avenir (ter) – ce blog a six ans


    8 Juin 2021
    par Seppi


    Cette année, les gestionnaires d'Overblog ne m'ont pas envoyé un courriel qui m'aurait fait plaisir, comme il y a trois ans : ils sont trop occupés à réparer une panne qui a fait croire que ce blog avait été supprimé : ce blog a maintenant six ans. Déjà... C'est maintenant :

    près de 3.700 articles publiés – originaux de ma main ou de celle de M. Albert Amgar (qui a repris son intense activité sur un blog à lui), ou traductions de sites de même obédience en rationalisme et vision de progrès ;

    en gros 1.570.000 visiteurs uniques et 2.560.000 pages vues depuis le lancement du blog ;

    une moyenne de près de 15.000 visites par mois ces derniers temps.

    Six ans, c'est l'occasion de republier le texte fondateur, paru le 8 juin 2015, avec quelques mises à jour, histoire de rappeler l'ambition de ce blog – et du blogueur et de ses amis – et surtout les défis qui doivent être relevés par ceux qui pensent que l'avenir ne se scrute pas dans un rétroviseur.

    Six ans, c'est aussi l'occasion de se faire une petite rétrospective sur les extraordinaires progrès technologiques réalisés. Citons-en deux dans les domaines qui nous intéressent plus particulièrement sur ce blog :

    l'arrivée des « new breeding techniques », des nouvelles techniques d'amélioration des plantes, fondées notamment sur CRISPR-Cas9 qui a valu le prix Nobel de chimie à Mmes Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna ;

    la mise au point de vaccins contre la Covid-19 faisant appel à des techniques génétiques – dont les révolutionnaires vaccins à ARNm – en moins d'un an.

    Il y a aussi le côté sombre, voire sinistre. Nous ne nous appesantirons pas : les déceptions d'hier sont les défis d'aujourd'hui et de demain !

    Osons l'avenir !

    Et merci, Anton ! [Anton Suwalki, du blog Imposteurs qui m'a longtemps accueilli].

    En 2050, la population mondiale s'établira selon les prévisions de l'ONU à 9,6 milliards. La population française devrait augmenter de 67 à 74 millions. C'est évidemment sous réserve que la France (et l'Europe) ne soit pas envahie par des migrants et réfugiés politiques, économiques, climatiques... Ou que, à l'inverse, ayant poursuivi la destruction de son tissu économique productif, elle n'ait pas contraint sa jeunesse à une émigration massive.

    Pour la FAO, la production alimentaire devra augmenter de 70 % pour nourrir une population plus nombreuse, plus urbaine et plus riche.

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  35. Ces chiffres sont à la louche. Ce qui importe, c'est de connaître les défis auxquels il faut faire face.

    La France prendra-t-elle sa part ? Ou sacrifiera-t-elle la productivité et la compétitivité de son agriculture – et, partant, de son industrie agro-alimentaire avec des effets collatéraux majeurs sur son organisation sociale, sa balance commerciale, etc. – pour prix de la capitulation devant des discours au mieux naïfs, au pire pernicieux ?

    Le solde français du commerce extérieur des céréales et des produits de première transformation se montait en 2014 à +8,4 milliards d'euros. C'est l'équivalent de 76 avions Rafale ; deux fois la commande, unique, de l'Inde. Ce solde s'est rétréci à 6 milliards d'euros en 2020 ; c'est le plus faible enregistré depuis le début du millénaire.

    Réalise-t-on qu'être présent sur un marché d'exportation revêt aussi une importance stratégique sur le plan géopolitique ?

    Le défi de l'avenir, qui doit être relevé avec vigueur au présent, c'est de le construire en déployant les sciences et les technologies – judicieusement, il va de soi. Ce n'est pas de fabriquer et d'utiliser des pseudo-sciences pour faire obstacle au progrès ou, pire, embrayer la marche arrière ; et, pour les pouvoirs politiques et administratifs, pour se livrer à de petites et grandes compromissions compromettant l'avenir pour un profit immédiat et temporaire.

    Le défi, c'est, dans l'immédiat, expliquer, démystifier.

    Dans ce domaine, l'offre n'est pas abondante. Je souhaite y contribuer.

    Comment se nourriront mes petits-enfants et les Français de leur génération en 2050 ? Grâce à une production française développée, au pire maintenue ? Ou – le principe de précaution devenu principe d'inaction ayant fait son œuvre, tout comme les contraintes agro-environnementales, économiques et sociales imposées par un pouvoir politique pusillanime en réponse à une opinion publique largement fabriquée par des manipulateurs, des désinformateurs, des marchands de peurs et d'illusions – avec ce qu'ils auront pu grappiller sur le marché international ?

    Il faut le dire sans ambages : les vrais défis sont l'alimentation, la santé publique – ou, exprimé sous forme négative, la faim et la malnutrition, et les maladies contagieuses, avec leurs cortèges d'effets collatéraux. Ce ne sont pas (tous) les pesticides et (tous) les OGMs, etc. Jean de Kervasdoué a peut-être eu tort d'écrire : « La peur est au-dessus de nos moyens » : nous en avons encore les moyens. Reste à savoir jusqu'à quand on privilégiera les égoïsmes, les conservatismes, voire les agendas cachés.

    Les ambitions européennes déclinées dans le Pacte Vert et, surtout, la stratégie « de la ferme à la fourchette » sont à cet égard, particulièrement inquiétantes. Tout comme les tergiversations à propos des nouvelles techniques génétiques. Y a du boulot !

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  36. 2050 ? C'est dans 35 ans [maintenant 29]. C'est trois cycles de sélection en amélioration des plantes ; un si le programme est ambitieux et ardu. Autant dire demain.

    C'est aussi l'espace d'une carrière. La mienne s'est forgée à ce qui est maintenant Montpellier SupAgro, à une époque où une France dynamique et entreprenante mettait les dernières grandes touches à l'aménagement hydraulique, rural et touristique de la région par l'intermédiaire de la Compagnie d'aménagement du Bas-Rhône et du Languedoc. Aujourd'hui, Sivens, les « bassines »... non, c'est trop triste... Mais l'arrivée de M. Julien Denormandie au Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation peut susciter l'espoir de voir le réalisme et les intérêts bien compris prévaloir.

    Elle s'est déroulée dans un contexte international, en grande partie à la confluence de l'agriculture et du droit, puis dans la promotion et la valorisation de l'activité inventive et de la création littéraire et artistique. S'y est superposée une importante activité syndicale à l'échelle tant de l'organisation que du système des Nations Unies. J'ai apporté des contributions, petites ou moins petites, à la construction de l'avenir, y compris dans des enceintes où se prennent – ou ne se prennent pas – les décisions engageant des Nations ou des communautés internationales. Rien que participer en tant qu'observateur à des débats où s'affrontent des intérêts divergents et aux jeux d'influence a été source d'expérience. J'ai le sentiment que je peux encore faire œuvre utile, la retraite venue.

    * * * * *
    Dans mes pérégrinations électroniques, j'ai rencontré un site remarquable, imposteurs.over-blog.com/, dont la ligne éditoriale correspondait en tous points à une ambition personnelle encore mal définie et, surtout, laissée un peu en friches par paresse.

    Pendant quatre ans et demi, M. Anton Suwalki m'a offert le gîte et le couvert. J'en ai usé et peut-être même abusé. C'est ici l'occasion de le remercier vivement pour sa patience et sa générosité.

    Mais il arrive un moment où il faut surmonter sa paresse…

    https://seppi.over-blog.com/2021/06/osons-l-avenir-ter-ce-blog-a-six-ans.html

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  37. Lettre ouverte : Les scientifiques se lèvent pour protéger les lanceurs d'alerte universitaires et l'examen par les pairs après publication


    8 Juin 2021
    par Seppi


    L'affaire en bref (Source)


    Voici une traduction de « Open Letter: Scientists stand up to protect academic whistleblowers and post-publication peer review ». Plus de 1.000 membres de la communauté académique ont signé cette lettre.

    (Source)

    Lettre ouverte : Les scientifiques se lèvent pour protéger les lanceurs d'alerte universitaires et l'examen par les pairs après publication

    Lonni Besançon1, Alexander Samuel2, Thibault G. Sana3, Mathieu E. Rebeaud4, Anthony Guihur4, Marc Robinson-Rechavi5, Nicolas Le Berre6, Matthieu Mulot7, Gidéon Meyerowitz-Katz8, Hervé Maisonneuve9, Brian A. Nosek.10,11

    1 Faculty of Information and Technology, Monash University, Australia. lonni besancon@gmail com

    2 Association de Toxicologie Chimie de Paris, France. alexander sannuel@laposte.net

    3 LIPME, Université de Toulouse, INRAE, CNRS, 31320 Castanet-Tolosan, France. thibault.sana@inrae.fr

    4 Department of Plant Molecular Biology, Faculty of Biology and Medicine, University of Lausanne, Switzerland. Anthony.guihur@gmail.com rebeaud.mat@gmail.com

    5 Department of Ecology and Evolution, Faculty of Biology and Medicine, University of Lausanne, Switerland. marc.rohinson-rechavi@unil.ch

    6 Intensive Care Unit, Metz-Thionville Regional Hospital, France. n.leberre84@gmail com

    7 Laboratory of Soil Biodiversity, University of Neuchâtel, 2000 Neuchâtel, Switzerland. matthieu.mulot@unine.ch

    8 School of Health and Society, University of Wollongong, Australia. gidmk.healthnerd@gmail.com

    9 Research Integrity Officer, Schools of Medicine, University of Paris, & Consultant, Paris, France. hervemaisonneuve@gmail.com

    10 Professor, Department of Psychology, University of Virginia, Charlottesville, Virginia, USA 11Executive Director, Center for Open Science, Charlottesville, Virginia, nosek@virginia.edu

    Mme Elisabeth Bik a notamment demandé pourquoi aucun chercheur africain n'a été associé à l'étude en question (source).

    Depuis des années. Le Dr Elisabeth Bik a apporté une immense contribution à la recherche scientifique grâce à son travail difficile et indispensable de détection des erreurs dans les communications scientifiques publiées. Elle a détecté et signalé plus de 4.000 duplications et manipulations d'images, des problèmes de données, des cas de plagiat et des violations de l'éthique humaine et animale par le biais de commentaires sur la plateforme d'examen post-publication PubPeer, sur des réseaux sociaux et sur son site Web Science Integrity Digest. Elle a également contacté des centaines de comités de rédaction de revues pour signaler des erreurs ou des fraudes scientifiques potentielles. Selon Nature, Mme Bik est le « visage public de la traque d'images » [1] et ses travaux ont été récompensés par la 2021 Peter Wildy Prize Lecture de la Société Britannique de Microbiologie.

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  38. Le travail de Mme Bik contribue à une recherche éthique, solide et reproductible, mais il l'expose également à des risques personnels en tant que lanceuse d'alerte. Dans un cas, elle a identifié la duplication d'images et des problèmes éthiques potentiels dans 62 articles publiés par le Prof Didier Raoult et son institut, dont certains ont également été repris dans des communications scientifiques publiées [2, 3, 4]. Pendant plusieurs mois, le Prof Raoult et son équipe ont réagi en l'insultant à la télévision nationale, en divulguant son adresse personnelle sur les réseaux sociaux et en la menaçant de poursuites judiciaires pour harcèlement et diffamation. Le comportement du Prof Raoult et de son équipe envers le Dr Bik et d'autres personnes a été signalé par de nombreux médias internationaux tels que Times Higher Education ou Scientific American. Cette stratégie de harcèlement et de menaces crée un effet d'entraînement pour les lanceurs d'alerte et, plus généralement, pour la critique scientifique [5, 6, 7]. La critique savante, en particulier sur les questions d'intégrité de la recherche, est semée d'embûches. C'est pourquoi il est particulièrement important de s'efforcer de répondre à ces critiques par des preuves scientifiques et non par des attaques sur l'apparence, le caractère ou la personne des gens.

    Nous sommes des scientifiques qui sont attachés à la transparence et à l'intégrité de la recherche. Nous soutenons le travail nécessaire pour enquêter sur les erreurs potentielles et les fautes éventuelles, et nous pensons que la communauté scientifique peut faire davantage pour protéger les lanceurs d'alerte du harcèlement et des menaces. Les chercheurs individuels peuvent apporter leur soutien aux lanceurs d'alerte et s'opposer au harcèlement visant à modifier les normes. Les revues, les bailleurs de fonds, les décideurs et les institutions peuvent adopter des politiques explicites pour protéger les lanceurs d'alerte et mettre en place des procédures équitables, judicieuses et transparentes pour traiter les cas potentiels d'inconduite, qui protègent tous les participants. Par cette lettre, nous exprimons notre soutien à l'examen par les pairs après publication, à Elisabeth Bik et à son travail, ainsi qu'à tous les lanceurs d'alerte qui contribuent à maintenir la qualité, l'honnêteté, l'intégrité et la fiabilité des avancées scientifiques.

    (Source et source)

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  39. Références :

    [1] Shen, H. (2020). Meet this super-spotter of duplicated images in science papers. Nature, 581(7807), 132-136. doi: https://doi.org/10.1038/d41586-020-01363-z

    [2] Marcus, A. A. (2020, May 22). Hydroxychloroquine-COVID-19 study did not meet publishing society's "expected standard." Retraction Watch. https://retractionwatch.com/2020/04/06/hydroxychlorine-covid-19-study-did-not-meet-publishing-societys-expected-standard/

    [3] Rosendaal FR. Review of: "Hydroxychloroquire and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial" Gautret et al. 2020. https://doi.org/10.1016/j.ijantimicag.2020.105949 Int J Antimicrob Agents. 2020, https://doi.org/10.1016/j.ijantimicag.2020.106063

    [4] Lonni Besancon, Nathan Peiffer-Smadja. Corentin Segalas. Haiting Jiang. Paola Masuzzo. Cooper Smout, Eric Billy, Maxime Deforet. Clémence Leyrat. Open Science Saves Lives: Lessons from the COVID-19 Pandemic. Doi: https://doi.org/10.1101/2020.08.13.249847

    [5] Samer, C., Lacombe, K., & Calmy, A. (2021). Cyber harassment of female scientists will not be the new norm. The Lancet Infectious Diseases, 21(4), 457-458. https://doi.org/10.1016/S1473-3099(20)30944-0

    [6] Peiffer-Smadja, N., Rebeaud, M. E., Guihur, A., Mahamat-Saleh, Y. & Fiolet, T. (2020). Hydroxychloroquine and COVID-19: a tale of populism and obscurantism. The Lancet Infectious Diseases. Doi: https://doi.org/10.1016/S1473-3099(20)30866-5

    [7] Ektorp, E. (2020). Death threats after a trial on chloroquine for VID-19. The Lancet Infectious Diseases, 20(6), 661. Doi: https://doi.org/10.1016/S1473-3099(20)30383-2

    https://seppi.over-blog.com/2021/06/lettre-ouverte-les-scientifiques-se-levent-pour-proteger-les-lanceurs-d-alerte-universitaires-et-l-examen-par-les-pairs-apres-public

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  40. Démographie chinoise : histoire d’un déclin annoncé

    Comme ailleurs dans le monde, la Chine fait face à un problème très classique, facilement chiffrable et prévisible, mais qu’on se refuse à voir en face.


    Par Yves Montenay.
    10 JUIN 2021


    À l’inverse du courant dominant des admirateurs du miracle chinois, je vous écris depuis plus de 10 ans que l’évolution de ce pays est certes méritoire, mais n’a rien de miraculeux et qu’elle va même être entravée par des faiblesses profondes qui se révéleront progressivement. Parmi celles-là il y a la démographie.

    Au début, mon analyse tombait dans le vide, mais petit à petit elle est sortie du cercle étroit des démographes et l’actualité lui a donné brusquement toute son importance.

    Mais commençons par un rappel historique.

    L’HISTOIRE CHINOISE SOUS LE SIGNE DU (GRAND) NOMBRE

    La Chine a toujours eu la réputation d’être surpeuplée. Les empereurs sérieux construisaient ainsi des digues pour gagner ou protéger des terres arables pour nourrir la multitude.

    Les Européens arrivent au XIXe siècle sans avoir la moindre idée de l’importance de la population chinoise mais le grouillement dans les villes et dans les campagnes leur donnent l’impression d’un réservoir inépuisable. On parlait alors du « péril jaune ».

    Il faut dire que nous étions avant la révolution démographique de la deuxième partie du XXe siècle, qui a vu la multiplication de l’humanité grâce à l’hygiène et aux vaccins. L’Égypte avait peut-être trois millions d’habitants, mais l’Afrique était vide. Donc la Chine et l’Inde symbolisaient le trop-plein pour le reste du monde.

    Mao au pouvoir lança un recensement qui révéla que la population était passée de 415 millions d’habitants en 1900 à 500 millions en 1953. Ce chiffre effraya la Terre entière et Mao lui-même. Bien sûr nous sommes loin des 1,4 milliard d’aujourd’hui, mais entretemps nous nous sommes habitués à voir par exemple une centaine de millions d’habitants en Égypte comme au Vietnam ou au Maghreb.

    C’est dans ce contexte que fut lancée la campagne pour le contrôle des naissances en 1956-1957 et l’administration fut chargée d’imposer un enfant unique à tous les Chinois pour endiguer cette marée.

    Ces fonctionnaires avaient de grands pouvoirs et surveillaient par exemple les règles des femmes employées (il n’y avait que des entreprises d’État à l’époque). Les femmes illégalement enceintes étaient punies financièrement et devaient avorter. La seule issue était la corruption ou la clandestinité, qui expliquent que le nombre d’enfants par femme n’est jamais tombé à un.

    Mais les foyers qui n’avaient qu’une fille risquaient de mourir de faim dans leur vieillesse, tandis que leur enfant nourrirait la famille de leur mari. Il n’y avait bien sûr pas de retraite.

    Résultat : l’avortement dès qu’une fille était annoncée, et il fallut interdire aux médecins d’indiquer le sexe de l’enfant avant la naissance. Du coup se multiplièrent les infanticides et la population d’aujourd’hui manque de femmes surtout en bas de l’échelle sociale. Une inégalité de plus entre les riches et les pauvres dans ce pays théoriquement communiste.

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  41. La multiplication de la population fut stoppée, tout en nous offrant une belle illustration de l’inertie démographique : des parents nombreux nés avant la limitation des naissances donnèrent naissance à une foule d’enfants uniques, ce qui nous a conduit aux 1,4 milliard actuels.

    Il y a quelques années, on se rendit compte de l’absurdité de la situation et de l’inévitable écroulement démographique futur.

    Mais cette administration de contrôle se révéla extrêmement puissante et il fallut des années pour autoriser les parents à avoir un deuxième enfant si le premier était une fille, puis à tout le monde d’avoir deux enfants, puis, depuis le mois de mai 2021, à en avoir trois.

    Vous avez bien lu : le nombre d’enfants demeure défini par la réglementation !

    Pas question que le parti lâche ce levier permettant d’intervenir dans la vie privée.

    LA POPULATION CHINOISE : UNE ACTUALITÉ DEVENUE BRUSQUEMENT BRÛLANTE

    Or, en mai 2021, le retard de la publication des résultats du recensement chinois de 2020 prévus pour avril 2021 a brusquement attiré l’attention du monde. Pourquoi ce retard apparemment suite à une consigne de Pékin ? Probablement parce que les résultats étaient embarrassants.

    Je vais commencer par rappeler les résultats officiels, que certains sceptiques disent arrangés, ce qui, à mon avis, est possible mais pas si simple, parce qu’il faut veiller à ce que tous les résultats partiels soient cohérents. Cela alors que la hiérarchie des responsables, un maire par exemple, doit connaître les chiffres réels.

    Je vais donc dans ce qui suit supposer que ces chiffres officiels sont justes et vous je vous informerai d’éventuelles rectifications.

    Voici les principaux :

    La population totale est passée de 1,339 milliard en 2010 à 1,412 milliard en 2020, tandis que l’Inde n’aurait que 1,366 milliard d’habitants.
    Le nombre de naissances est tombé à 12 millions contre 14,65 en 2019.
    Les démographes ont l’habitude de parler du nombre d’enfants par femme, ce qui permet les comparaisons internationales. Je n’ai pas trouvé ce chiffre, mais si on applique la baisse des naissances au taux généralement signalé auparavant, soit 1,5, on arrive à 1,2.
    Ayant quelques doutes sur la base de 1,5, je pense que le chiffre réel est nettement inférieur à 1,2. Deux pays à population largement chinoise, Taiwan et Singapour en sont respectivement à 1,13 et 1,25, ce qui donne une meilleure idée de la base réelle.

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  42. DÉMOGRAPHIE CHINOISE : QUAND LE RECENSEMENT 2020 SIGNE UNE HUMILIATION NATIONALE

    Le petit monde des démographes s’attendait à ce que la population chinoise baisse légèrement en dessous des 1,4 milliard et abandonne bientôt la première place mondiale au bénéfice de l’Inde.

    Finalement, l’honneur est sauf avec un peu plus de 1,4 milliard et une augmentation par rapport au recensement de 2010… repère probablement plus favorable que 2019 qui aurait probablement fait apparaître une baisse du fait de la structure de la pyramide des âges (diminution du nombre de parents) et de la pandémie.

    On a donc évité l’humiliation nationale, mais tout le monde est bien conscient qu’elle n’est que retardée.

    Par contre l’avenir est inquiétant avec une fécondité tombée en dessous de 1,2 enfant par femme venant du chiffre de 1,5 souvent cité sans source précise et qui servait de base aux pyramides des âges, y compris dans mes précédents articles.

    Il est vrai que 2020 était l’année de la pandémie, mais le pays était justement très fier de l’avoir officiellement jugulée rapidement.

    Ce qui a frappé d’abord les observateurs, dont probablement le président Xi, c’est la baisse du nombre de naissances.

    C’est une catastrophe nationale, mais dont les effets ne seront pas immédiats puisqu’il faudra 25 à 65 ans pour que les conséquences s’en fassent progressivement sentir dans la population active.

    Et surtout il y a un autre facteur qui, lui, n’est pas psychologique et a un impact immédiat.

    DÉJÀ MOINS DE JEUNES ACTIFS, ET ÇA VA S’AGGRAVER

    Voici comment se présente la pyramide des âges chinoise en 2019 :

    - voir graphique sur site -

    démographie chinoise

    Malgré la fin de la politique de l’enfant unique, on voit que la chute de la natalité se poursuit et même s’accélère.

    - voir graphique sur site -

    démographie chinoise

    À mon habitude, je vais prendre des chiffres simples et arrondis pour illustrer mon raisonnement, et non les chiffres officiels détaillés légèrement différents, mais d’une exactitude discutable.

    La population des 30-34 ans est d’environ 64 millions pour les hommes. Celle des 15-19 ans de 43 millions. La différence est de 21 millions : c’est environ le tiers de la population active masculine qui est potentiellement en voie de disparition !

    Ce chiffre appliqué aux 20-30 ans (approximation grossière, mais simple) donne un déficit de 42 millions.

    Et cela ne fait que s’aggraver : tous les 5 ans, vous enlevez 21 millions d’actifs de plus.

    Cela signifie que la Chine va de plus en plus manquer de bras.

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  43. MOINS DE JEUNES ACTIFS, PUIS MOINS D’ACTIFS TOUT COURT

    On objectera que la productivité monte rapidement. Effectivement.

    Supposons à titre très indicatif que l’impact négatif est proportionnel au nombre d’actifs manquants, on voit qu’il va falloir chaque année compenser une diminution de 4 millions, soit environ 1 % (toujours de la population masculine active, en chiffres très arrondis).

    Si l’augmentation nationale de la productivité était de 5 à 6 % par an, vous me direz qu’une baisse de 1 % laisse un niveau de progrès impressionnant.

    Mais il y a plus grave : ce phénomène va se cumuler avec un autre. Une grande partie de l’augmentation de la productivité chinoise venait du fait que de nombreux jeunes quittaient l’exploitation agricole ou artisanale pour travailler dans une entreprise moderne en ville, ce qui remplaçait une productivité individuelle faible par une beaucoup plus importante.

    Or ce nombre de jeunes transplantés vers des secteurs beaucoup plus productifs va diminuer non seulement du fait de la baisse de la fécondité, mais aussi et surtout du fait de la baisse du réservoir des campagnes. Il n’y aurait pratiquement plus de paysans « en trop », car ceux qui restent sont indispensables pour nourrir (incomplètement) la population, ou ce sont des grands-parents qui n’iront pas en ville, comme expliqué ci-après.

    Cela sans parler du fait qu’il y aura moins d’usines ou de services à très haute productivité, et davantage, par exemple, de soins à la personne, à moindre productivité, du fait du vieillissement de la population.

    En effet, les investisseurs étrangers, voire parfois chinois, vont par prudence mettre une partie de leurs nouvelles implantations hors de Chine.

    Sans parler du problème des entreprises publiques moins productives mais toujours largement protégées.

    Bref, la productivité nationale va probablement fortement diminuer, ce qui sera bien sûr camouflé au maximum.

    Cela peut donner en quelques années des différences considérables, par exemple sur la date à laquelle le poids global de l’économie chinoise dépasserait celui des États-Unis.

    DÉMOGRAPHIE CHINOISE : DES FEMMES ACTIVES OU DES MÈRES AU FOYER ?

    Nous n’avons jusqu’à présent parlé que des hommes. Si le parcours professionnel des femmes était identique à celui des hommes, ça ne changerait rien au raisonnement ci-dessus : il suffirait de multiplier tous les chiffres par deux et on trouverait le même poids sur la productivité.

    Mais hommes et femmes ne sont pas interchangeables pour tout.

    Et le pouvoir fait face à un dilemme : le virage actuel vers une politique nataliste suppose (du moins pour le président Xi) des mères de famille à la maison, notamment du fait de l’objectif de trois enfants par femme.

    Mais en parallèle le creux de la pyramide des âges pousse les partisans du développement économique à employer le maximum de femmes, d’autant que le nombre de femmes instruites se multiplie, ainsi que leur désir d’être actives.

    Au vu du péril démographique, le président XI a arbitré, en décidant le retour à Confucius, c’est-à-dire à des mères de famille dociles consacrées à leurs enfants. Et plus généralement au respect de la hiérarchie par tous : obéissance du chef de famille à l’empereur, de la femme au mari, des enfants aux parents. Et s’il n’en va pas de même en Occident, c’est pour lui une preuve de sa décadence. L’enseignement de Confucius est devenu un impératif scolaire.

    Rappelons que rares sont les pays qui, comme la France, sont organisés pour que les mères de famille travaillent, souvent d’ailleurs en le payant par un emploi du temps surchargé.

    Mais un autre problème social va probablement s’ajouter aux données démographiques.

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  44. LES « HOUKOUS » SE LAISSERONT-ILS ENCORE EXPLOITER ?

    Le phénomène sera encore aggravé par la situation des « Houkous ».

    Le houkou est le passeport intérieur, et par extension, son titulaire. Ce dernier est rattaché par ce document à son village d’origine.

    Ainsi des centaines de millions de personnes travaillant en ville restent néanmoins étrangères à cette dernière, et donc n’ont pas les mêmes droits que les citoyens de cette même ville. Cela par exemple pour les prestations sociales, scolaires comprises.

    Les enfants des Houkous doivent être scolarisés dans leur village d’origine et peuvent suivre leurs parents en ville. Ils restent donc élevés par leurs grands-parents, en général paysans, ce qui est terriblement frustrant pour leurs parents.

    Cela deviendra de plus en plus intenable et il en est résultera soit des réaménagements, soit des tensions intérieures s’ajoutant à toutes les autres, et qui peuvent mener à des changements à la tête du régime.

    Par ailleurs, ces éventuels réaménagements devraient permettre l’extension des services à la personne aux Houkous, services qui n’ont en général pas la productivité d’une usine moderne.

    Les observateurs ont déjà noté à quel point les citadins, surtout des très grandes villes, étaient favorisés pour l’accès à l’enseignement supérieur. Cela pérennise les fractures sociales déjà considérables et mal supportées, d’autant qu’elles sont souvent attribuées à la corruption.

    L’IMMIGRATION POUR COMPENSER LA FAIBLE FÉCONDITÉ ?

    Mathématiquement, comme dans tous les pays du Nord, la solution à la baisse de la fécondité est l’immigration. Le choc culturel qui en résulte semble insupportable à une partie des populations locales qui oublient les données fondamentales et s’en tiennent au rejet.

    Rappelons que l’Allemagne, la France, l’Angleterre, le Canada et les États-Unis sont des pays d’assez forte immigration, malgré les réticences d’une partie de leur électorat, et que par contre l’Italie, le Japon, les pays d’Europe orientale et bien d’autres préfèrent se fermer à toute immigration, quitte à mourir démographiquement en quelques dizaines d’années.

    - voir graphique sur site -

    Cela dit, les besoins théoriques en immigrants d’une démographie chinoise de 1,4 milliard d’habitants sont gigantesques et il n’y a que deux régions qui pourraient fournir : l’Inde et l’Afrique.

    Or les Chinois sont hostiles à l’immigration, surtout si elle est physiquement différente. C’est donc une question qui ne sera pas abordée avant un certain temps.

    Il y a néanmoins une petite exception : le manque de femmes génère un trafic de femmes asiatiques, vietnamiennes ou birmanes paraît-il, vers les célibataires chinois. Mais comme ces derniers ne sont pas les plus socialement favorisés, les élues ou leur parents finissent par savoir que ces mariages lointains ne seront pas forcément le paradis vanté par les passeurs.

    Signalons une petite immigration interne : celle des « beaux-fils ». Dans les familles n’ayant qu’une fille, on adopte un garçon méritant, c’est-à-dire pauvre mais ayant de bons résultats scolaires qui aura vocation à se marier à la fille et à maintenir la cellule familiale au bénéfice des parents.

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  45. DÉMOGRAPHIE CHINOISE : LE RECUL DE L’ÂGE DE LA RETRAITE ?

    À moyen terme, et toujours mathématiquement, une alternative à l’immigration est un fort recul de l’âge de la retraite, actuellement de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes. À comparer à l’objectif européen de 67 ans, donc dans une région également vieillissante et réticente à l’immigration… âge qui est très loin d’être validé en France.

    Ce recul devrait donc être la prochaine étape de la question démographique.

    Pékin a techniquement le pouvoir de l’imposer. Mais politiquement, cela pourrait être considéré comme un accroc au contrat implicite : « nous renonçons à la liberté en contrepartie du succès économique ». Argument puissant pour les générations ayant connu la pauvreté, mais peut-être moins fort aujourd’hui dans les zones urbaines favorisées.

    Mais attention, le report de l’âge de la retraite, s’il a un impact financier important, ne résout pas le problème démographique, c’est-à-dire la diminution de plus en plus rapide de la population, au fur et à mesure que les générations de parents sont remplacées par des générations moins nombreuses.

    Voici un essai très grossier de quantification : retarder de 5 ans l’âge de la retraite augmente la population active masculine d’environ 55 millions (voir la pyramide des âges). C’est-à-dire compense environ 15 ans de baisse de la fécondité sur la base du calcul ci-dessus… du moins tant que des générations de seniors sont nombreuses, car ensuite (dans 25 ans environ) la diminution des générations aura atteint les sexagénaires.

    Les financiers nous diront que retarder l’âge de la retraite de 5 ans amène un gain de 10 ans pour les caisses (5 ans de cotisations en plus + 5 ans de pensions en moins). Mais le disciple de Sauvy et de Fourastié que je suis répond que c’est la production nationale « physique » à se partager qui compte et non les flux financiers, et là, le calcul se complique.

    Et, encore une fois, améliorer le financement des retraites ne supprime pas les autres conséquences de la baisse de la population.

    De toute façon cela va au-delà de l’espérance de vie politique des dirigeants tant chinois qu’européens, et c’est donc dans cette voie qu’ils iront plutôt que de s’opposer à leurs peuples et d’affronter les effets de l’immigration.

    NOUS FAISONS TOUS LA MÊME ERREUR QUE LES CHINOIS

    Comme ailleurs dans le monde, la Chine fait face à un problème très classique, facilement chiffrable et prévisible, mais qu’on se refuse à voir en face.

    Comme il est lent à produire ses effets, ce sera toujours l’an prochain qu’on l’examinera. Jusqu’au jour où c’est trop tard et c’est le cas de la Chine aujourd’hui.

    Ne jetons pas la pierre aux Chinois pour leur imprévoyance : le monde entier fait de même, à commencer par les populations des pays du Nord.

    Quand on ne veut pas d’enfants ni adopter les enfants des autres (ce qui objectivement est toujours difficile) on est condamné à disparaître, probablement dans la disette et l’oppression par ceux qui finiront par venir, et que l’on aurait pu « adopter », c’est-à-dire encadrer et assimiler quelques décennies plus tôt.

    https://www.contrepoints.org/2021/06/10/399238-demographie-chinoise-histoire-dun-declin-annonce

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    1. La débilité des démographes est de parler d'UN pays. Et si tous les pays du monde (sauf l'Inde et la Chine) s'unissaient et formaient un seul pays ? Bêh, çà ferait 'le plus grand pays du monde' !! Presque 5 milliards d'habitants face à l'Inde et la Chine qui n'ont que 3 milliards !
      Qu'est-ce que c'est con de parler d'un pays parce qu'il a beaucoup d'habitants !!
      Est-ce que la Chine ne pouvait pas vivre en 1953 avec seulement 500 millions d'habitants ?
      En Chine la gestion de la population ne passe pas par la guerre ou le 'corona' comme ailleurs mais par une demande de restriction du nombre de naissances. Faut être patriote pour comprendre. Les immigrants ont toujours craché sur leur pays d'origine et préfèrent de loin les pays presque sans religions.

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