- ENTREE de SECOURS -



samedi 12 juin 2021

LES MÉTROPOLES INTERDITES À 30 MILLIONS D'AUTOMOBILISTES ? 😱 ?

https://www.youtube.com/watch?v=QMwfD27iP3k 

10 commentaires:

  1. Un conseiller du gouvernement britannique déclare que les mandats de masque devraient continuer "pour toujours"


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 12 JUIN 2021 - 11:30
    Rédigé par Paul Joseph Watson via Summit News,


    Une conseillère du gouvernement britannique et ancienne membre du Parti communiste, Susan Michie, a déclaré que les mandats de masque et la distanciation sociale devraient continuer "pour toujours" et que les gens devraient adopter un tel comportement comme ils l'ont fait avec le port de la ceinture de sécurité.

    Michie, professeur de psychologie de la santé à l'UCL et membre éminent de SAGE, a déclaré que de telles mesures de contrôle devraient faire partie du comportement de routine «normal» des gens.

    « Les vaccins sont une partie très importante du contrôle de la pandémie, mais ce n'est qu'une partie. [A] un système de test, de traçabilité et d'isolement, [ainsi que] les contrôles aux frontières, sont vraiment essentiels. Et la troisième chose est le comportement des gens. le comportement de distanciation sociale, de… s'assurer qu'il y a une bonne ventilation [quand vous êtes à l'intérieur], ou s'il n'y en a pas, porter des masques faciaux et [garder] l'hygiène des mains et des surfaces. "

    "Nous devrons les maintenir à long terme, et ce sera bon non seulement pour Covid mais aussi pour réduire d'autres [maladies] à un moment où le NHS [struggling]… Je pense pour toujours, dans une certaine mesure…"

    "Je pense qu'il y a beaucoup de comportements différents que nous avons changés dans nos vies. Nous portons maintenant régulièrement des ceintures de sécurité – nous n'en avions pas l'habitude. Nous ramassons maintenant régulièrement des crottes de chien dans les parcs – nous n'en avions pas l'habitude. Quand les gens voient qu'il y a une menace et qu'il y a quelque chose qu'ils peuvent faire pour réduire cela [pour se protéger] eux-mêmes, leurs proches et leurs communautés, ce que nous avons vu au cours de l'année dernière, c'est que les gens le font."

    Les commentaires de Michie soulignent une fois de plus combien de conseillers scientifiques se sont enivrés du pouvoir du COVID-19 et ne veulent jamais y renoncer.

    « Sans surprise, Channel 5 News n'a fait absolument aucun effort pour examiner ces affirmations. Le présentateur de l'émission n'a soulevé aucune objection à l'idée que le port du masque et la distanciation sociale puissent continuer "pour toujours", en recourant uniquement au rire amical", écrit Michael Curzon.

    RépondreSupprimer
  2. « Le co-panéliste du professeur Michie, un collègue scientifique à l'UCL, le Dr Shikta Das, a déclaré :

    "Je pense que Susan a fait un très bon point ici", ajoutant que le déploiement du vaccin a créé un "faux sentiment de sécurité".

    Elle a conclu :

    "Je ne pense pas que nous soyons encore prêts à déverrouiller."

    Comment est-ce que tout cela pour l'équilibre!

    Sans surprise peut-être, Michie est connue pour être une ligne dure communiste de longue date et était si zélée dans ses croyances qu'elle a reçu le surnom de « nounou de Staline ».

    Son sentiment fait écho à celui de son collègue conseiller gouvernemental, le professeur Neil Ferguson, qui a un jour reconnu qu'il était surpris que les autorités aient pu « s'en tirer avec » les mêmes mesures draconiennes que la Chine communiste a imposées au début de la pandémie.

    « [La Chine] est un État communiste à parti unique, avons-nous dit. Nous ne pouvions pas nous en sortir avec [lockdown] en Europe, nous pensions… et puis l'Italie l'a fait. Et nous avons réalisé que nous le pouvions », a déclaré Ferguson.

    https://www.zerohedge.com/political/uk-government-adviser-says-mask-mandates-should-continue-forever

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alors qu'il n'y a AUCUN MASQUE (qui soit fabricable au monde) qui soit antivirus (corona de 0,1 à 0,5 µ) et donc QUE LES MASQUES NE SERVENT A RIEN !! (il empêchent 30 % de l'oxygène d'être respiré), ils contiennent (comme les FAUX vaccins des nano-particules ferriques) des nano-particules aimantées qui se collent en caillots (mort) ou qui se forment en fils (morgellons) afin d'être en communication directe avec le téléphone (remplacé bientôt par la 5G qui handicapera même les non-porteurs de téléphones !) afin d'arriver au transhumanisme programmé !

      Supprimer
  3. Vers la société de surveillance généralisée

    Les solutions « vendues » à la population et qui sont mises en place s’appuient principalement sur l’ignorance technologique des citoyens.


    Par Yannick Chatelain.
    13 JUIN 2021


    « Selon une chaîne de télévision danoise, les États-Unis auraient espionné des dirigeants européens, dont Angela Merkel, au moins jusqu’en 2014 en utilisant des câbles sous-marins danois ».

    Quelle surprise ! Quel étonnement ! Les méthodes ont changé mais depuis l’affaire Snowden, c’est là un secret de Polichinelle que de révéler que tout le monde observe tout le monde : les alliés surveillent leurs alliés tout comme ils surveillent par tous les moyens les pays hostiles. Par ailleurs cette soi disant information qui resurgit aujourd’hui n’est pas nouvelle tant s’en faut. Cette affaire d’espionnage ciblé s’est produite pendant et après l’affaire Snowden.

    En 2013, ce dernier avait révélé l’existence d’un système de surveillance mondiale des communications et d’internet visant – entre autres – l’Allemagne et notamment le téléphone portable de la chancelière. Nous sommes en 2021, il aura donc fallu huit ans pour demander des explications officiellement ? Bizarre, vous avez dit bizarre… comme c’est étrange.

    Nonobstant ces petits espionnages entre amis (alliés) qui s’offusquent des violations supposées de leurs correspondances, ce courroux légitime n’en demeure pas moins surjoué. Il faudrait être bien naïf de croire que seuls les services de renseignements américains jouent à ce petit jeu tandis que les services de renseignements des pays cibles joueraient eux à la belote entre deux tarots.

    Ce sont pourtant ces même offusqués, ces mêmes gouvernants demandant des explications qui infligent dans le même temps, pas à pas, un « capitalisme de surveillance augmentée » à leur propre population au mépris des droits les plus fondamentaux de leurs citoyens, et même au mépris des lois internationales à l’instar de la France.

    Certes vous n’êtes probablement pas détenteur de secret défense, mais « selon que vous soyez puissant ou misérable » il n’en demeure pas moins que la violation du secret des correspondances est un délit.

    Le Code pénal réprime le fait, commis de mauvaise foi :

    D’intercepter, de détourner, d’utiliser ou de divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications ou de procéder à l’installation d’appareils conçus pour réaliser de telles interceptions.

    RépondreSupprimer
  4. LA DYNAMIQUE DE L’ENFERMEMENT

    Quand j’introduis la notion de « capitalisme de surveillance augmentée » qui tente de se mettre en place dans une temporalité discutable, à savoir durant un état d’urgence sanitaire, qui, quoi que l’on en dise permet si ce n’est de museler, tout du moins de limiter fortement les possibilités de contestations, je m’appuie sur « le capitalisme de la surveillance » qu’a pointé Shoshana Zuboff et qui cible directement l’homo œconomicus.

    Comme elle le souligne :

    « L’industrie numérique prospère grâce à un principe presque enfantin : extraire les données personnelles et vendre aux annonceurs des prédictions sur le comportement des utilisateurs. Mais, pour que les profits croissent, le pronostic doit se changer en certitude. Pour cela, il ne suffit plus de prévoir : il s’agit désormais de modifier à grande échelle les conduites humaines. »

    Ce type de capitalisme poussé à son paroxysme vise ainsi, à grand renfort d’algorithmes et de récolte outrancière de données, à transformer l’internet, hier encore porte fenêtre ouverte sur le monde, en une espèce de judas où l’usager se voit progressivement offert au gré de ses recherches révélatrices de ses centres d’intérêt et besoins un Internet paupérisé, reconfiguré (défiguré) sur mesure, sa mesure, qui ne lui proposera à terme que des informations ou produits de consommation, correspondant au plus près à sa personnalité.

    L’homo œconomicus sapiens un peu connaisseur en matière de technologie est à même de se soustraire à cette dynamique d’enfermement en dissimulant ses usages par l’utilisation de navigateurs anonymes comme Tor, DuckDuckGo, Brave, Cake… qui garantissent un relatif anonymat.

    En revanche, pour les usagers moins habiles et/ou moins connaisseurs, la dynamique de l’enfermement est engagée, l’étau se resserre, s’attaquant à leur insu à leur libre arbitre. Un libre arbitre appelé à disparaître progressivement au gré de la collecte de données les concernant.

    L’objectif final de ce « capitalisme de la surveillance », le Graal de ceux qui œuvrent à cet enfermement étant naturellement l’édification à terme d’un marketing prédictif fondé sur une connaissance absolue de l’utilisateur et de ses comportements. Le but ultime étant de pouvoir à terme proposer à ce dernier ce dont il a besoin au moment où il en aura besoin.

    Vous comprendrez mieux désormais les attaques menées contre toutes les formes de dissimulation offerte à l’utilisateur, celles précédemment citées, ou les VPN et Proxy anonymiseur…

    Ce nouveau modèle capitaliste est ipso facto mauvais joueur, voire suspect, l’usager se refusant de participer à cette mégacollecte de data. À l’aune de ces éléments, vous comprendrez également mieux les disqualifications récurrentes du Darknet – tant par les États que par les Gafam – cet empêcheur de vous espionner à loisir.

    RépondreSupprimer
  5. Se dessinent ainsi les contours des mauvais citoyens-usagers qui ont prétention à défendre leur droit à une vie privée ; a contrario, on vante la bonne parole du citoyen-usager modèle.

    Ceux qui y trouvent un intérêt marchand ne peuvent que glorifier les assertions mortifères de libertés fondamentales de certains usagers parmi lesquelles « je me moque d’être surveillé, je n’ai rien à cacher », qui est peu ou prou aussi inepte que d’affirmer – comme le pointait Edward Snowden – se moquer de la liberté d’expression parce que l’on n’aurait rien à dire !

    DU CAPITALISME DE SURVEILLANCE AU CAPITALISME DE SURVEILLANCE AUGMENTÉE

    Indéniablement ce capitalisme de la surveillance abuse certains usagers ignorant les outils déployés. Nous pouvons cependant postuler que certains n’ont rien à y redire et y trouvent même un certain confort.

    Lorsque je parle de capitalisme de la surveillance augmentée, c’est que dans le même temps et dans le même esprit, les États, dont la France, mettent en place des outils de surveillance de masse de la population. Des outils supposés servir un peu plus la sécurité des citoyens.

    Ainsi dans une dérive de solutionnisme technologique – souvent en réaction à des faits divers ou Internet est impliqué – le législateur a prétention à répondre à l’attente de la population en proposant des solutions miracles. Celles-ci ne seraient pas dramatiques si elles n’étaient des leurres ne pouvant répondre à ses attentes.

    Le lecteur conviendra qu’un besoin de sécurité diffère grandement d’un simple sentiment d’insécurité. Ce qui est proposé souvent en réaction à un drame ne répond malheureusement en rien au besoin de sécurité attendu, a contrario à grand renfort de lois permettant le déploiement d’outils de plus en plus intrusifs. Les réponses du législateur s’inscrivent dans la même dynamique que le capitalisme de la surveillance et ce à des fins non pas économiques, mais sécuritaires.

    Les solutions vendues à la population et qui sont mises en place s’appuient principalement sur l’ignorance technologique des citoyens. Même s’il est difficile de se faire entendre, bis repetitat placent, les faits sont têtus. Lorsqu’on analyse sérieusement les actions entreprises – dont des lois – votées dans l’urgence des états d’urgence successifs les mêmes impostures sont invariablement remises en avant :

    augmentation de la vidéosurveillance,
    recours à la reconnaissance faciale,
    velléités de suppression d’un pseudo-anonymat, etc.
    Autant de marronniers et de baiser Lamourette qui reviennent sur l’avant-scène bien qu’ils ne garantissent nullement une sécurité tangible des citoyens. N’en déplaise au législateur, l’inefficacité de nombreux outils qu’il met en avant en matière de prévention des crimes et délits a été régulièrement actée dans les faits.

    RépondreSupprimer
  6. Quiconque est de la partie sait très bien que les boîtes noires désormais pérennes sont déployées à l’aveugle contre l’ensemble des citoyens et sans le moindre début de preuve de leur efficacité. La vidéosurveillance est mise à mal par toutes les études qui lui ont été consacrées. La reconnaissance faciale multiplie les échecs cuisants. La suppression de l’anonymat sur Internet est une absurdité qui signerait au mieux l’avènement d’une autocensure généralisée contrainte par une pensée dominante.

    Dans les faits, les outils supposés protéger la population ne peuvent au mieux qu’infléchir le sentiment d’insécurité tout en la désignant comme suspecte a priori !

    Ainsi voilà une population placée sous une surveillance abusive qui ouvre la porte à tous les dévoiements. Dans les faits la population ne peut nullement espérer la sécurité qu’elle demande, qu’elle attend et qui lui est promise, par contre et à l’instar du capitalisme de surveillance, son droit inaliénable à la vie privée ne cesse d’être malmené.

    L’ABUS DE L’IGNORANCE TECHNOLOGIQUE NUIT GRAVEMENT

    Sous couvert de l’état d’urgence, puis de l’état d’urgence sanitaire, la France aura ainsi multiplié des initiatives, les lois plus liberticides les unes que les autres donnant in fine raison à tous les fléaux combattus soucieux de voir nos libertés de penser et d’agir affaiblies, quitte à transgresser la réglementation européenne. Des lois iniques ont été votées, des tentatives de violation constitutionnelles ont été tentées.

    Il ne suffit plus de clamer son attachement à un État de droit ; en état d’urgence l’État de droit n’est plus, c’est une dictature temporelle. Il ne suffit plus de parler de démocratie et d’en déclamer à l’envi son amour quand dans les actes tout est fait pour mettre ses principes à terre ! Lois sans conscience n’est que ruine de la démocratie !

    Qui sont les coupables ? Le législateur. Qui sont les complices et victimes ? Les citoyens. Qui sont les assassins d’une démocratie digne de ce nom ? Je vous laisse juge.

    Mais rogner loi après loi, décret après décret des libertés fondamentales sans pour autant et en conscience assurer davantage de sécurité, m’amène à la conclusion suivante : France… nous avons un problème !

    "Nous – moi, vous, nous tous – étions trop naïfs" – Edward Snowden

    https://www.contrepoints.org/2021/06/13/399417-vers-la-societe-de-surveillance-generalisee

    RépondreSupprimer
  7. Données recoupées, comptes bancaires bloqués, titres de transport annulés en cas de violation de quarantaine : l'outil de traque numérique rêvé au Sénat


    Sott.net
    sam., 12 juin 2021 18:51 UTC
    Diabolique.


    Le Covid 19 a ceci de merveilleux pour Macron qu'il lui permet d'aller toujours plus loin.

    La fin justifiant les moyens -« nous sommes en guerre », il se permet d'envisager des mesures dignes d'un film de science-fiction. Mesures qui ensuite feraient partie de l'ordinaire, Covid ou pas, l'individu étant à la merci du pouvoir central.

    Profitant du Covid, un rapport du Sénat propose de collecter massivement les données de santé et de permettre la désactivation des comptes bancaires ou les cartes de transport en cas de violation de quarantaine.

    Vous avez bien lu.

    L'essentiel pour eux est de faire passer le principe. Pour ensuite l'étendre à tous et en tout lieu. Sur ce sujet, pas un mot des « défenseurs des libertés » de tout poil...

    Permettre à des applications comme Waze, OuiSncf ou TousAntiCovid de communiquer entre elles pour recouper les données personelles, traquer et punir les récalcitrants, c'est ce que propose ce rapport présenté par des sénateurs le 3 juin. Mais qu'on se rassure, ils l'affirment, tout ça c'est au nom de la liberté.

    On pensait avoir tout vu dans cette interminable « crise sanitaire » en matière d'idées perverses, absurdes ou liberticides, mais il semble que certaines des personnes qui nous gouvernent (ou nous représentent) n'en ont jamais assez.

    Dans l'article ci-dessous de Public Sénat, la chose est bien emballée (c'est pour notre bien, c'est pour la santé, il y a un tabou français...).

    Mais leur objectif est clair : pouvoir mettre hors-jeu tout individu rebelle.

    RépondreSupprimer
  8. Vous êtes récalcitrant ? Et bien l'on pourra désactiver votre compte bancaire à distance, d'un simple clic, vous empêcher de prendre les transports, d'un simple clic également.

    On comprend mieux la pression mise pour supprimer l'argent liquide et imposer un revenu universel qui rendrait les individus complètement dépendants : vous ne faites pas ce qu'on vous dit de faire ?

    Le pouvoir vous coupe de tout, vous met virtuellement à l'isolement : vous ne pouvez plus rien acheter, vous pouvez crever de faim et aller à pied. C'est bien le scénario que l'on nous prévoit en haut-lieu.

    Public Sénat

    Covid-19 : un rapport du Sénat préconise la collecte de données personnelles pour prévenir les crises sanitaires

    Dans un rapport présenté, ce jeudi, par la délégation sénatoriale à la prospective, les membres de la Haute assemblée défendent la mise en place d'une plateforme numérique de collecte de données pour prévenir de nouvelles épidémies.

    - voir clip sur site -

    « L'une des leçons à tirer de la crise sanitaire est la complexité à développer des outils au pied du mur sans que cela ne génère un caractère anxiogène ». Tel est le constat de Mathieu Darnaud, président de la délégation sénatoriale à la prospective, lors de sa présentation du rapport portant sur le recours aux outils numériques dans la prévention et la gestion des pandémies.

    Le travail des membres de la Haute assemblée vise à anticiper la survenue de nouvelles crises sanitaires, en recourant plus intensément aux outils numériques, « en assumant si nécessaires des mesures plus intrusives, mais aussi plus ciblées et limitées dans le temps », détaillent les rapporteurs René-Paul Savary, Véronique Guillotin et Christine Lavarde.

    Les sénateurs défendent ainsi la mise en place d'une « boîte à outils » à laquelle il serait possible de recourir de façon graduée.

    « La mise en place d'une plateforme de crise, activable en fonction de l'ampleur de l'épidémie pourrait permettre d'éviter un certain nombre de complications. Nous proposons simplement qu'en cas de crise on puisse partager nos données », défend René-Paul Savary.

    « Sur un portable, les applications comme Tous Anti Covid, Ouisncf, Waze ou l'application de vaccin ont des données. Il n'y a pas d'interopérabilité entre ces différentes applications. Nous proposons simplement qu'en cas de crise il y ait cette interopérabilité qui permette de cibler les personnes vulnérables, prendre des mesures qui les concernent et qui évitent des mesures de confinement global, qui protègent beaucoup mieux et qui fait qu'au global on aurait moins de morts », détaille le sénateur.

    Cette plateforme numérique, nommée Crisis Data Hub, en référence au Health Data Hub permettrait par ailleurs une expérimentation au niveau local, pour une approche plus proportionnelle et territorialisée de la crise, qui a tardé à se mettre en place au moment de la crise du covid.

    RépondreSupprimer
  9. Les rapporteurs imaginent ainsi plusieurs scénarii selon l'ampleur de l'épidémie : des outils d'information et de coordination face à une crise « modérée », des outils de rappel à l'ordre (type envoi d'un SMS) en cas de situation plus grave, et des mesures plus fortes pour les cas extrêmes, avec par exemple la désactivation du titre de transport ou des comptes bancaires d'une personne qui violerait la quarantaine.

    « Nous ne proposons pas de limiter les libertés, nous cherchons un moyen de les retrouver », défendent les sénateurs, qui pointent du doigt un « tabou français » lié à la collecte de données personnelles.

    [...]
    Et concrètement, ça veut dire dire quoi ? D'abord, permettre l'interopérabilité entre des applications comme TousAntiCovid, OuiSncf, Waze ou « l'application de vaccin » ; c'est à dire permettre à ces applis (ou à d'autres, la liste n'est pas exhaustive) d'échanger vos données personnelles entre elles pour savoir où vous vous trouvez, si vous sortez de chez vous, si vous êtes vaccinés ou non, cas contact, cas asymptomatique, cas d'école ou Dieu sait quoi encore.

    Imaginez par exemple que TousAntiCovid vous signale cas contact parce que la boulangère chez laquelle vous faites la queue tous les jours s'est réveillée avec 38 de fièvre. Bim ! Cluster ! Pile le jour où, innocent que vous croyiez être, vous achetiez un billet de train pour aller ripailler à la Fête à la Saucisse de Jambonneau-sur-Loire (en admettant que dans le monde d'après les saucisses existent encore). Raté pour vous, OuiSncf va vous dénoncer à TousAntiCovid qui va vous dénoncer aux autorités compétentes. Même punition si vous tentez d'aller vous gaver en prenant la route, Waze fera le boulot. La délation 2.0, c'est propre, c'est net, c'est innovant ! Et quel genre de réactionnaire est rétif à l'innovation ?

    Ne riez pas, c'est très sérieux, et le rapport de la délégation le dit clairement : « il est urgent de préparer une plateforme de collecte de données, utilisables en fonction de l'ampleur de l'épidémie. Ces données seraient croisées et utilisées à bon escient. » À bon escient ? C'est-à-dire Messieurs-Mesdames du Sénat ? Ah ben facile, par exemple : « la désactivation du titre de transport ou des comptes bancaires d'une personne qui violerait la quarantaine. » Si ça c'est pas du « bon escient », on se demande ce que c'est. Et par ailleurs on aimerait savoir quelle commission se chargera (bien sûr en toute transparence) de décider les limites du fameux « bon escient ».

    Evidemment, les Français, ces « Gaulois réfractaires » risquent de grogner un peu, et ces finauds de sénateurs le savent, ils ont d'ailleurs bien identifié le problème : « un tabou français lié à la collecte de données personnelles. » Mais c'est qu'ils ne comprennent pas les Français que c'est pour leur bien tout ça, parce que comme le dit fort justement la sénatrice Véronique Guillotin : « Nous ne proposons pas de limiter les libertés, nous cherchons un moyen de les retrouver. »

    Et on se rappellera ici des mots de George Orwell dans 1984 : « La liberté, c'est l'esclavage. La guerre, c'est la paix. L'ignorance, c'est la force.» Et nous, on nous prend pour des ânes.

    Si les Français acceptent cette possibilité de désactivation sociale, l'étape suivante sera le collier électrique.

    Sources : Résistance Républicaine - Android MT

    https://fr.sott.net/article/37389-Donnees-recoupees-comptes-bancaires-bloques-titres-de-transport-annules-en-cas-de-violation-de-quarantaine-l-outil-de-traque-numerique-reve-au-Senat

    RépondreSupprimer