- ENTREE de SECOURS -



vendredi 6 décembre 2019

Énergie : la France pourrit par la tête

La commission du débat public manipule les Français avec de pseudos débats publics chargés uniquement de donner une caution populaire à des conclusions globalement déjà orientées à l’avance.


6 DÉCEMBRE 2019
Par Michel Gay.


La France pourrit par la tête tandis que les forces vives de la nation (ouvriers, techniciens, ingénieurs, entrepreneurs…) constituent une ossature d’excellente qualité, rongée par les décisions aberrantes du gouvernement dans le domaine de la production d’électricité, source d’activité économique et de richesse pour notre pays.

DÉTRUIRE CE QUI FONCTIONNE

La fermeture de la centrale de Fessenheim, rentable et en excellent état de fonctionnement, n’est que le solde d’un achat de suffrages verts réglé par les contribuables.

L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a conclu au respect des exigences de sûreté et de sécurité pour la poursuite de son exploitation.

En outre, si cette centrale mise en service en 1977 est la plus ancienne en activité en France, aucune raison de fond ne vient s’opposer à la prolongation de son exploitation jusqu’à 60 ans, comme aux États-Unis où la durée de vie de ces mêmes réacteurs a déjà été prolongée.

Fessenheim rapporte 1,5 million d’euros par jour (en moyenne annuelle) en chiffre d’affaires (1800 MW x 7200 h/an x 42 euros/MWh/365 jours = 1,5 million d’euros)  et elle pourrait probablement encore être autorisée par l’ASN à fonctionner encore 20 ans.

Environ 10 milliards d’euros d’exploitation seront perdus (1,5 million/jour  x 365 jours x 20 ans = 10 milliards d’euros), alors que dans le même temps nos hôpitaux publics manquent cruellement de moyens de fonctionnement et d’investissements.

Par ailleurs, sa production sera remplacée par des importations massives de gaz (russe, algérien…) qui viendront alourdir encore le déficit de la balance du commerce extérieur.

Sur ordre du gouvernement, le président d’EDF applique de mauvaises décisions contre nature pour son entreprise et à l’encontre de l’intérêt des Français selon les dernières prévisions de RTE, le gestionnaire du réseau d’électricité.

UN ACHAT DE SUFFRAGES

Le choix de fermer la centrale de Fessenheim est un choix politique et dogmatique puisqu’il résulte directement de l’accord électoral passé entre le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts, en novembre 2011, prévoyant la fermeture de 24 réacteurs nucléaires à l’horizon 2025 (repoussée depuis à 2035…).

Où est l’étude d’impacts préalable technique, socio-économique notamment sur l’emploi direct et indirect qui a conduit à cette décision ? Il n’y en a aucune !

Ce  paiement en nature, cet « achat de suffrages » constitue un abus de bien social au détriment de tous les Français en l’absence de motifs de sécurité (l’ASN a donné sa bénédiction) et d’exploitation (centrale rentable).

Enfin, cet achat des suffrages verts (il s’agit ici de milliards d’euros perdus pour les caisses de l’État et donc pour les Français) échappe à la comptabilité des dépenses de campagne électorale.

Pourtant, certains candidats doivent répondre devant la justice d’utilisation litigieuse de fonds publics au cours de leur campagne pour des montants bien inférieurs.

Ce gaspillage immonde d’argent public pour engranger des votes devrait à l’évidence être dénoncé par les médias.

LE RAPPORT MARITON EN 2013


Cette décision politique détestable aura malheureusement de graves conséquences énergétiques, environnementales, économiques, et financières, comme l’avait déjà indiqué le rapport d’information relatif à la transition énergétique présenté par le député Hervé Mariton au nom de la commission des Finances, le 16 octobre 2013 :

La centrale de Fessenheim produit, sans effet de serre, 70 % de la consommation électrique d’Alsace. Sa fermeture se soldera par un recours accru aux énergies fossiles. Sur le court terme, le remplacement de l’électricité produite par la centrale nécessitera de faire appel […] aux centrales combinés à gaz pour prendre le relais.

Ce rapport indique aussi que :

l’État devra verser une compensation financière de plusieurs milliards d’euros à l’opérateur et à ses partenaires suisses et allemands,
le nucléaire qui permet de garantir aux entreprises françaises une énergie à moindre coût, reste un des derniers éléments de notre compétitivité,
dans l’état actuel de l’endettement de notre pays, cette fermeture contribuera à reporter le fardeau de la dette sur les générations futures,
cette fermeture impactera 2200 emplois directs et indirects ainsi que toute l’économie locale du Haut-Rhin puisque la centrale de Fessenheim est un contributeur important des collectivités à hauteur de 50 millions d’euros chaque année.
L’accès à l’énergie constitue un enjeu géopolitique majeur et constitue un élément essentiel du développement industriel et de l’aménagement du territoire.

Il est primordial que la politique énergétique de la France contribue à la solution des tensions mondiales en économisant les ressources fossiles.

Toutes les réflexions sur les enjeux énergétiques doivent avoir pour objectif de satisfaire les besoins vitaux des habitants de la France, au niveau individuel comme collectif.

DEPUIS 2013, LA MACHINE S’EST EMBALLÉE

Comment ouvrir les yeux des Français sur les justifications spécieuses de ce vaste marché de dupes (les dupes étant les contribuables et les consommateurs) sur lequel repose le développement scandaleux de l’éolien et du photovoltaïque ?

Les élus qui aspirent au renouvellement de leur mandat continueront à repousser au-delà de leur mandature les solutions absurdes qu’ils annoncent.

« En même temps », ils continueront à amuser la galerie avec des moulins à vent et des miroirs aux alouettes photovoltaïques.

Il est tellement plus facile de vendre du vent et de préférer la démagogie flatteuse à la pédagogie laborieuse.

Comment ensuite être surpris d’une défiance envers des élus qui contribuent délibérément à l’appauvrissement du pays ?

Ce fiasco prévu de la politique énergétique des gouvernements successifs depuis plus de 10 ans n’est que la partie émergée de l’iceberg des gabegies et de l’irrationalité des politiques.

LE DÉBAT PUBLIC EN FRANCE

Le cas spécifique de la récente consultation populaire sur le futur Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs (PNGMDR) organisée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) illustre une fois de plus l’incapacité de nos élus à traiter ces questions en s’appuyant sur une analyse scientifique et technique.

La représentation nationale est complaisante avec les militants autoproclamés soi-disant « représentatifs », avec des agités pourrisseurs de débats, en leur offrant une caisse de résonance au point de décourager les citoyens d’y participer.

L’échec récurrent de ces « débats » révèle tout simplement son incapacité chronique à respecter les citoyens en leur soumettant, par exemple, des questions fermées et orientées, sans même parler du renoncement à les informer objectivement.

La CNDP manipule les Français avec de pseudos débats publics chargés uniquement de donner une caution populaire à des conclusions globalement déjà orientées à l’avance.

Nos « élites » considèrent que l’organisation de ces réunions de pure forme ou personne ne peut sereinement s’exprimer suffit à satisfaire les attentes des citoyens.

Des associations ayant des liens artificiels avec le sujet des déchets nucléaires comme Négawat ou Wise, ainsi que des géographes, philosophes, juristes conseillers d’État, sont auditionnés par la CNDP avant même le débat.

Mais aucun géologue, hydrologue, neutronicien, spécialiste de la migration des produits de fission et des radionucléides, médecin radiothérapeute, radioprotectionniste, ni académiciens n’a été invité.

Dans la longue liste de « personnes entendues pour préparer le débat » sur le PNGMDR, aucune des Académies n’a été sollicitée.

En revanche, sept associations notoirement antinucléaires l’ont été et un membre de l’une d’entre elles est cité cinq fois.

La CNDP sait parfaitement ce qu’elle fait en ignorant les scientifiques compétents sur la question posée.

Des spécialistes du stockage des déchets radioactifs sont pourtant simples à trouver dans notre pays. Mais quand on ne veut pas les entendre, il suffit de ne pas les convier à la préparation du débat.

Ensuite, dans les 200 pages résumant le débat du PNGMR, ni l’Académie des technologies, ni l’Académie des sciences ne sont citées comme contributeurs. Et leurs contributions ne sont ni rapportées, ni commentées.

Le débat parlementaire limité à un exercice pavlovien d’approbation ou d’opposition donne l’image d’une démocratie malade, ce qui est encore plus grave que les errements irresponsables sur les questions liées à l’énergie (nucléaire ou non).

Dans son livre Pourquoi le nucléaire ?, Bertrand Barré écrivait page 136 :

Le jeu n’est pas égal entre experts et militants. De l’expert – et c’est normal – on exige l’exactitude. Il n’a pas le droit de se tromper, encore moins de mentir, même par omission. Du militant, on exige la conviction. Il a le droit de se tromper (il n’est pas spécialiste), voire de mentir, aussi longtemps qu’il est convaincu de la justesse de son combat.

Dans la même veine, la citation de Jacques Prévert

« Qu’est-ce que cela peut faire que je lutte pour la mauvaise cause puisque je suis de bonne foi ? »

pourrait-être transformée par la CNDP en « Qu’est-ce que ça peut faire que je sois de mauvaise foi puisque c’est pour la bonne cause. »

Le message essentiel indiquant que le stockage géologique en profondeur des déchets n’est pas un pis-aller mais une excellente solution technologique (car les argilites confinent la radioactivité) n’a pas été pas « compris » par la CNDP, ni repris par l’AFP.

IDÉOLOGIE ET COMMUNICATION


Depuis plusieurs années, un gouvernement de fous nie et méprise la science remplacée par l’idéologie et la communication.

La réalité est simplement ignorée au profit de slogans séduisants qui flattent une frange d’électeurs et enrichissent des opportunistes déguisés en vert, ce qui mènera inéluctablement à des catastrophes.

L’Académicien et ancien Haut-commissaire à l’énergie atomique Yves Bréchet le confirme dans Le Point en octobre 2019 :

La génération qui a construit le parc nucléaire français […] savait qu’il fallait reconstruire le pays et assurer sa souveraineté […] alors que nos élites actuelles n’ont plus qu’à construire leur carrière.

Et il poursuit :

Mais nos responsables préfèrent acheter la paix dans des diners mondains plutôt que de remplir leur devoir d’information.

 Le prix de cet aveuglement sera malheureusement élevé pour tous, même pour nos pseudos « élites » hors-sol dont beaucoup ne voient pas plus loin que le bout de leur mandat électoral.

28 commentaires:

  1. Être climato-réaliste est une vraie mission (épisode 4). Température et gaz carbonique: zoom sur les derniers milliers d’années.


    le 6 décembre 2019


    Les données satellitaires et celles relevées par les stations météo à terre en ce qui concerne l’évolution des températures de l’atmosphère terrestre et au sol font l’objet de tellement de manipulations, d’ajustements sans prétexte, de « lissages » et corrections variées dans la plupart des cas injustifiés, ou plutôt réalisés pour servir la cause de la propagande de l’IPCC, que pour un climato-réaliste comme votre serviteur et pour n’importe quel scientifique digne de cette qualification, il n’y a que les carottages glaciaires pour fournir des données fiables, brutes et non trafiquées par de soi-disant experts sans qualifications catapultés comme membres éminents de « panels », de groupes ou de comités. Un vrai scientifique comme je prétends l’avoir été durant ma carrière de chimiste des protéines imagine des expérimentations parfois complexes à mettre en oeuvre pour tenter de prouver une hypothèse de travail. Cette hypothèse peut s’avérer fausse si l’expérience ne peut pas la confirmer. Mais pour la confirmer une seule expérience avec un seul ensemble de résultats n’est pas suffisante. Celle-ci doit être répétée au moins trois fois pour être alors certain qu’il ne s’agit plus de hasard. Ce facteur hasard étant éliminé il faut, quand un scientifique publie ses travaux – le seul moyen dont il dispose pour prouver qu’il travaille et qu’il puisse obtenir des financements pour ses travaux futurs -, que ses expérimentations puissent être reproduites par n’importe quel autre spécialiste, dans n’importe quel autre pays. Pour atteindre ce but, requis pour tout scientifique, il faut donc décrire dans ses moindres détails le protocole expérimental utilisé.

    Depuis une vingtaine d’années l’IPCC publie dans ses rapports des modèles d’évolution future du climat qui varient sans cesse. Ces fonctionnaires onusiens seraient-ils de moins en moins certains de la validité de leurs conjectures ? On peut dire ça !

    Dans un précédent billet de ce blog je décrivais la réapparition de la courbe en crosse de hockey, cette fameuse « fake-news » de Michael Mann que je croyais comme beaucoup de climato-réalistes jetée à tout jamais dans les poubelles de la science. Je serais curieux de connaître le protocole de calcul utilisé par les 19 signataires de l’article paru dans la revue Nature pour obtenir une telle courbe de variation des températures au cours des 2000 dernières années et quelles sont les sources exactes des données utilisées. Je ne suis pas un « modélisateur » et chaque fois que j’ai été amené à étudier le fonctionnement d’un enzyme il fallait faire appel à des calculs algébriques simples pour interpréter les résultats expérimentaux et déterminer les constantes cinétiques de l’enzyme. Tout le travail était strictement basé sur les données expérimentales documentées dans le détail.

    - voir graphique sur site -

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  2. Pour ce qui concerne l’évolution des températures terrestres des quelques milliers d’années passées, ce qui fait l’objet de ce billet, deux projets ont été menés à leur terme : le projet GISP2 (Greenland Ice Sheet Project) qui a permis de retirer un carottage sur une profondeur de 3053 mètres et les projets, européen EPICA et russe Vostok, dans l’Antarctique, jusqu’à 3300 mètres de profondeur utilisable pour des études détaillées bien que le forage Vostok ait atteint une profondeur de 3770 mètres. De nombreuses expérimentations ont été nécessaires pour être absolument certain que la datation des carottes retirées était en harmonie que l’on ait à se reporter aux sondages groenlandais ou antarctiques. Contrairement à ce qui se passe d’une manière générale pour les relevés de température au sol ou à l’aide de satellites, relevés confiés à des organismes tels que la NASA ou la NOAA, l’étude des carottes glaciaires a été confiée à des physiciens répartis dans une multitude de laboratoires et non pas à des climatologues de pacotille. Pour reconstruire l’évolution des températures, la teneur en divers gaz atmosphériques ainsi que l’activité solaire, l’approche a fait essentiellement appel à des études isotopiques, oxygènes -16 et -18, carbones -12 et -13, béryllium-10, etc …

    Les résultats illustrés par la figure ci-dessus sont formels : il n’y a pas de corrélation entre le refroidissement général continu depuis la fin du Dryas récent (la « grande déglaciation ») et la teneur en gaz carbonique atmosphérique. Ce serait plutôt l’inverse ! L’influence du gaz carbonique sur l’évolution des températures à la surface de la Terre étant éliminée et l’activité humaine étant il y a encore 150 ans négligeable si on reprend les hypothèses de l’IPCC relatives à l’influence sur le climat des gaz émis par cette activité humaine mais aussi celle des aérosols, alors la question cruciale qui émerge naturellement est la cause de ces variations climatiques discrètes en comparaison des fluctuations considérables au cours du Dryas. Il ne reste plus que deux candidats pour expliquer ces variations du climat : l’activité solaire et les cycles océaniques qui peuvent s’étaler sur plusieurs milliers d’années.

    Les géophysiciens commencent à se faire un idée de plus en plus précise de ce qui se passe à l’intérieur du Soleil mais la relation entre les variations de l’activité solaire et les variations du climat restent à préciser, si elles peuvent l’être un jour, car le système océans-atmosphère-Soleil est d’une complexité telle que de simples équations mathématiques sont inopérantes pour l’évaluer, on entre en effet dans le domaine des phénomènes chaotiques.

    Mais revenons brièvement pour conclure ce billet à ce graphique décrivant la variation de la température à la surface du centre de l’immense glacier du Groenland. Les trois derniers optima climatiques retrouvés par les recherches archéologiques puis les chroniques historiques ont été parfaitement bien retrouvés. Certains esprits chagrins diront que le Groenland n’est pas le centre du monde et qu’il n’y a pas lieu de s’attarder sur ce GRIP2. Pourtant on ne peut que remarquer que ce supposé réchauffement catastrophique contemporain dont on nous martèle les tympans n’est qu’un petit soubresaut totalement négligeable en regard de l’optimum climatique médiéval. Il n’aura duré qu’à peine 50 ans, de la fin des années 1930 à la fin des années 1990 avec une amplitude inférieure à un demi-degré alors que celle de l’optimum médiéval était de plus de 1,5 degrés.

    Prochain billet : zoom final sur l’évolution du climat.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/12/06/etre-climato-realiste-est-une-vraie-mission-episode-4-temperature-et-co2-zoom-sur-les-derniers-milliers-dannees/

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  3. UE/SUISSE - SANS ACCORD, L'ÉLECTRICITÉ POURRAIT COÛTER PLUS CHER

    En l'absence d'accord-cadre institutionnel avec l'UE, le secteur de l'électricité pourrait envisager un accord bilatéral ou adapter le droit suisse au cadre juridique européen. Cela a un coût.

    05.12.2019, 08h58


    Dans le cadre du «Programme national de recherche Energie», des scientifiques de l'EPFL et de l'Université de St-Gall ont examiné la question d'un accord sur l'électricité avec l'Union européenne (UE). Sans accord, les prix pourraient augmenter en Suisse d'ici 2030.

    Autrefois, la Suisse était un acteur important du système énergétique européen. Aujourd'hui, avec l'extension du marché intérieur européen de l'énergie, sa sphère d'influence diminue dans un nombre croissant de domaines économiques et juridiques, a indiqué jeudi le Fonds national suisse (FNS) dans un communiqué.

    «La Suisse est devenue plus dépendante de l'UE, tandis que cette dernière l'est de moins en moins à son égard. Sans un accord sur l'électricité, la Suisse risque de n'avoir plus voix au chapitre quant au règlement des questions énergétiques centrales», indique l'un des auteurs, Matthias Finger, de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), cité dans le communiqué.

    Peter Hettich, de l'Université de St-Gall, ajoute que «le droit européen laisse de moins en moins de marge de manœuvre, et cela vaut aussi pour le secteur de l'électricité. Si la Suisse continue de négocier des exceptions dans des domaines déjà fixés sur le plan juridique, elle risque d'en payer le prix fort au niveau politique.»

    Le piège des négociations

    Tous les acteurs impliqués dans les négociations sont favorables à la conclusion d'un accord sur l'électricité entre la Suisse et l'UE dans l'intérêt de la sécurité d'approvisionnement.

    Un tel accord réglementerait le commerce transfrontalier de l'électricité, harmoniserait les normes de sécurité, permettrait le libre accès aux marchés et donnerait à la Suisse l'occasion d'avoir son mot à dire dans les différentes instances européennes de régulation.

    Cependant, avant de conclure un tel accord, l'UE demande d'abord la conclusion d'un accord-cadre institutionnel, qui inclut une reprise dynamique du droit. Or, cet accord institutionnel ne fait guère l'unanimité en Suisse et de nombreux acteurs considèrent qu'il n'est pas susceptible de passer la rampe.

    Des conséquences incertaines

    Dans ce contexte, les scientifiques ont étudié les effets politiques et économiques de deux scénarios opposés: une «européanisation directe» via un accord bilatéral sur l'électricité et une «européanisation indirecte» sans accord, en passant par exemple par une adaptation autonome du droit suisse au cadre juridique européen.

    Quel que soit le scénario choisi, la sécurité d'approvisionnement est garantie jusqu'en 2030 au moins. Toutefois, aucun Etat, et la Suisse ne fait pas exception, ne peut s'en remettre à l'importation d'électricité: un accord facilite les importations mais ne garantit pas la disponibilité de l'énergie importée.

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  4. Même sans accord, les connexions physiques avec le marché européen de l'électricité restent en place, mais Swissgrid aura nettement plus de peine à marchander l?électricité et à équilibrer le réseau.

    Déficit commercial plus élevé

    Sans cet accord, l'ensemble du secteur énergétique suisse affichera un déficit commercial plus élevé qui passera de quelques centaines de millions de francs suisses par an à un milliard en 2030. Par rapport à leurs voisins européens, les consommateurs suisses devront s'acquitter d'une augmentation importante des prix de l'électricité qui pourrait atteindre 15 à 20 francs (13,8 €/18,24€) par MWh d'ici 2030.

    Les simulations n'ont pas montré qu'un accord sur l'électricité aurait des effets significatifs sur le développement des énergies renouvelables en Suisse.

    En l'absence d'un tel accord, on pourrait toutefois assister à des investissements dans des centrales électriques à gaz, surtout si le développement des énergies renouvelables n'est pas fortement soutenu par le monde politique et de ce fait accéléré.

    Politique à long terme

    «Avec ou sans accord sur l'électricité - une politique énergétique à long terme, qui va au-delà du secteur de l'électricité, est nécessaire pour le secteur de l'énergie, le développement économique du pays et la réalisation des objectifs climatiques. Et pourtant, cette politique fait défaut», résume Matthias Finger.

    Peter Hettich explique les effets concrets sur le développement des énergies renouvelables: «Aujourd'hui on règle plutôt des questions spécifiques ponctuelles. De nombreux investisseurs dans le domaine des énergies renouvelables considèrent cependant que des conditions-cadres fiables sont désormais plus importantes que la question du soutien financier». https://www.dike.ch/Schriften_zum_Energierecht (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/economie/accord-electricite-pourrait-couter-cher/story/10381699

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  5. TOUJOURS PLUS DE MENSONGES ET D'ESCROQUERIES !

    COP25 - LES HUMAINS PRODUISENT TOUJOURS PLUS DE GAZ CARBONIQUE
    Les émissions carbone ont continué à augmenter cette année bien que les humains aient moins recours au charbon.


    04.12.2019, 01h44

    Les émissions de gaz carbonique d'origine fossile ne connaissent pas de répit: elles ont continué à croître en 2019 malgré la baisse de l'utilisation du charbon, compensée par le recours au pétrole et surtout au gaz naturel, nouvel avertissement lancé mercredi en marge de la COP25 à Madrid.

    À l'heure où les États, réunis pour la 25e conférence de l'ONU sur le climat, sont sommés d'agir plus fortement et plus rapidement pour réduire le réchauffement climatique, les émissions de gaz carbonique n'en prennent pas le chemin.

    Selon le bilan annuel du Global carbon project (GCP), ces émissions devraient progresser de 0,6% en 2019, entraînant «une augmentation des concentrations de gaz carbonique dans l'atmosphère» qui contribuent au dérèglement du climat.

    Urgence

    «Les politiques actuelles ne sont clairement pas suffisantes pour renverser les tendances des émissions mondiales», a averti la climatologue Corinne Le Quéré, lors d'un point presse. «L'urgence à agir n'a pas encore baissé.»

    Au rythme actuel, la température pourrait grimper jusqu'à 4 ou 5°C d'ici à la fin du siècle, quand l'Accord de Paris de 2015 prévoit de limiter le réchauffement climatique mondial bien en dessous de 2°C, voire à 1,5°C. Pour ne pas dépasser cet ambitieux objectif de 1,5°C, il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 7,6% par an, chaque année dès l'an prochain et jusqu'à 2030, a calculé le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).

    Pour le seul gaz carbonique, un pic des émissions n'est toutefois pas en vue. «Je l'espère dans les cinq prochaines années, mais on ne le voit pas encore», a reconnu Pierre Friedlingstein, de l'Université d'Exeter.

    Les émissions mondiales de gaz carbonique d'origine fossile (combustibles fossiles, industrie et ciment) sont près de deux tiers plus élevées en 2019 que par rapport à 1990. Elles ont vu leur croissance ralentir depuis 2010, après la crise économique de 2008, mais elles sont fortement reparties à la hausse en 2017 ( 1,5%) et en 2018 ( 2,1%).

    En 2019, «la croissance moindre (des émissions de gaz carbonique) est due à différents facteurs, dont un ralentissement de la croissance économique, les conditions météorologiques et une baisse substantielle de l'usage du charbon aux États-Unis et en Europe», a détaillé Corinne Le Quéré.

    Le gaz naturel, fausse solution ?

    L'utilisation de charbon par les États-Unis, deuxième émetteur mondial, et dans l'Union européenne a diminué, jusqu'à 10% pour chacun en 2019, selon un communiqué de presse du GCP. Le charbon reste toutefois une énergie prisée en Chine et le GCP ne voit pas de signaux clairs que ce pays, premier émetteur mondial, soit prêt à s'en passer. Ailleurs, le recul du charbon a été compensé par une plus grande utilisation de pétrole et surtout de gaz naturel.

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  6. «Pour la même quantité d'énergie qu'on peut en retirer, le gaz naturel émet moins de gaz carbonique que le charbon», mais si son usage augmente, «cela fait quand même croître les émissions de gaz carbonique», a souligné Philippe Ciais, chercheur au LSCE-Institut Pierre Simon Laplace. «On ne peut pas continuer à brûler du gaz naturel jusqu'à la fin du siècle, sinon on ne respectera pas l'Accord de Paris», dit-il.

    L'Agence internationale de l'énergie (AIE) défend pourtant le gaz naturel comme une énergie de transition et table sur une progression de sa consommation de 10% jusqu'à la fin des années 2020. En Inde, la progression des émissions de gaz carbonique semble avoir été freinée par la faible croissance économique.

    Une autre source d'émissions de gaz carbonique est le changement d'affectation des sols, c'est-à-dire quand des forêts, puits à carbone, sont rasées pour laisser par exemple la place à des cultures agricoles. Mais ces émissions, plus difficiles à mesurer, sont «très incertaines, sans tendance claire sur la dernière décennie», selon le GCP.

    En France, où le nucléaire assure environ 70% de la production d'électricité, les émissions de gaz carbonique ont reculé de 2,5% en 2018 (dernier chiffre disponible) comparé à 2017. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/sante/sciences/humains-produisent-toujours-co2/story/14303499

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    Réponses
    1. Nouvelle escroquerie du site 'lematin' qui prétend que l'humain émet plus de gaz carbonique ! or, il est premièrement impossible de vérifié cela, les dizaines de milliards d'animaux ne sont pas comptés, ni les océans et les mers qui dégazent des milliards de fois plus de gaz que tous les humains !

      Le gaz carbonique n'est ni un poison ni un 'gaz a effet de serre' et est nécessaire à la vie sur la planète. S'il était possible de recouvrit les mers et les océans afin d'empêcher les émissions, c'est TOUT LE MONDE QUI SERAIT MORT !
      Sans gaz carbonique = zéro végétation. Zéro végétation = zéro oxygène. Zéro oxygène = zéro humain ou animaux sur Terre.

      Pareillement que la mer ne peut monter car des millions de kilomètres cubes d'eau des rivières et fleuves y vont chaque jour sans que le niveau ne change, il en est de même pour les gaz dans l'atmosphère régulés eux-aussi par le magma de la Terre.

      Seuls les trisomiques escrocs et criminels partent en croisade contre le magma qui ose chauffer le fond des mers & océans qui nous fournit tous les jours de l'eau propre !

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  7. Le climat et la piste de l'argent


    Par F. William Engdahl
    Nouvelle perspective orientale
    6 décembre 2019


    Climat. Maintenant qui a pensé wudda. Les très méga-entreprises et les méga-milliardaires à l'origine de la mondialisation de l'économie mondiale au cours des dernières décennies, dont la recherche de la réduction de la valeur pour les actionnaires et la réduction des coûts ont gravement endommagé notre environnement, tant dans le monde industrialisé que dans les économies sous-développées du pays. L’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine sont les principaux bailleurs de fonds du mouvement de décarbonisation à la base, de la Suède à l’Allemagne, en passant par les États-Unis et au-delà. S'agit-il d'une crise de conscience ou pourrait-il s'agir d'un programme plus approfondi de financiarisation de l'air que nous respirons et plus encore ?

    Quoi que l'on puisse penser des dangers du gaz carbonique et du réchauffement de la planète créant une catastrophe mondiale d'augmentation de la température moyenne de 1,5 à 2 degrés Celsius au cours des 12 prochaines années environ, il convient de noter qui promeut le flot actuel de propagande et d'activisme climatique.

    Finance verte

    Plusieurs années avant qu'Al Gore et d'autres ne décident d'utiliser une jeune écolière suédoise pour être le porte-drapeau de l'urgence d'action pour le climat, ou aux États-Unis, l'appel d'Alexandria Ocasio-Cortez pour une réorganisation complète de l'économie autour du Green New Deal, le Les géants de la finance ont commencé à concevoir des systèmes permettant de débloquer des centaines de milliards de fonds dans des entreprises «climatiques» souvent vaines.

    En 2013, après des années de préparation minutieuse, Vasakronan, une société immobilière suédoise, a publié le premier «Green Bond». Il a été suivi par d'autres sociétés, notamment Apple, la SNCF et la grande banque française Crédit Agricole. En novembre 2013, Tesla Energy, qui était en proie à des problèmes épineux, a publié la première garantie adossée à des actifs solaires. Selon ce que l’on appelle la Climate Bonds Initiative, plus de 500 milliards de dollars d’obligations vertes sont exceptionnels. Les créateurs de l’idée d’obligation déclarent que leur objectif est de conquérir une part importante des 45 milliards de dollars d’actifs sous gestion gérés dans le monde qui se sont engagés de manière symbolique à investir dans des projets «respectueux du climat».

    Bonnie Prince Charles, future Monarch du Royaume-Uni, ainsi que les finances de la Banque d'Angleterre et de la City de Londres ont promu les «instruments financiers verts», dirigés par Green Bonds, afin de réorienter les régimes de retraite et les fonds communs de placement en faveur de projets verts. Le directeur sortant de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, est un acteur clé dans le rapprochement des institutions financières mondiales avec l'Agenda vert. En décembre 2015, le Conseil de stabilité financière (FSB) de la Banque des règlements internationaux, présidé à l'époque par Carney, a créé le Groupe de travail sur la divulgation d'informations financières liées au climat (TCFD), dans le but de conseiller «les investisseurs, les prêteurs et les assurances sur les risques liés au climat». C’était certainement un objectif étrange pour les banquiers centraux du monde.

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  8. En 2016, la TCFD, la City of London Corporation et le gouvernement du Royaume-Uni ont lancé l'Initiative de finance verte, dans le but de consacrer des milliards de dollars à des investissements «verts». Les banquiers centraux du FSB ont désigné 31 personnes pour former le TCFD. Présidé par le milliardaire Michael Bloomberg du secteur financier, il comprend des personnalités de JP Morgan Chase; de BlackRock, l’un des plus importants gestionnaires d’actifs au monde, avec près de 7 000 milliards de dollars; Banque Barclays; HSBC, la banque Londres-Hong Kong condamnée à une amende à plusieurs reprises pour blanchiment de drogue et autres fonds noirs; Swiss Re, la deuxième plus grande réassurance au monde; La banque chinoise ICBC; Tata Steel, ENI Oil, Dow Chemical, le géant minier BHP Billington et David Blood d’Al Gore, Generation Investment LLC. En fait, il semblerait que les renards rédigent les règles du nouveau Green Hen House.

    Carney, de la Banque d’Angleterre, a également joué un rôle clé dans les efforts visant à faire de la ville de Londres le centre financier de la finance verte dans le monde. En juillet 2019, Philip Hammond, chancelier sortant de l'Echiquier, a publié un livre blanc intitulé «Stratégie en matière de finance verte: transformer la finance pour un avenir plus vert». Le document indique que «l'une des initiatives les plus influentes à émerger est celle du Conseil de la stabilité financière». Groupe de travail du secteur privé sur les informations financières liées au climat (TCFD), appuyé par Mark Carney et présidé par Michael Bloomberg. Cela a été approuvé par des institutions représentant 118 000 milliards d'actifs dans le monde. »Il semble y avoir un plan ici. Le plan est la financiarisation de l'économie mondiale dans son ensemble, en utilisant la crainte d'un scénario de fin du monde pour atteindre des objectifs arbitraires tels que «les émissions nettes de gaz à effet de serre».

    Goldman Sachs Acteur clé

    Goldman Sachs, la banque omniprésente de Wall Street, qui a notamment donné naissance au président sortant de la BCE, Mario Draghi, et au président de la Banque d'Angleterre, Carney, vient de dévoiler le premier indice mondial des valeurs environnementales de premier plan, réalisé avec le CDP Carbon Disclosure Project. Le CDP, notamment, est financé par des investisseurs tels que HSBC, JPMorgan Chase, Bank of America, Merrill Lynch, Goldman Sachs, American International Group et State Street Corp.

    Le nouvel indice, appelé CDP Environment EW et CDP Eurozone EW, vise à attirer les fonds d’investissement, les systèmes de retraite publics tels que le CalPERS (système de retraite des employés publics de la Californie) et CalSTRS (système de retraite des enseignants de l’État de Californie) avec une somme combinée de 600 $. + milliards d’actifs, à investir dans des cibles soigneusement choisies. Parmi les entreprises les mieux notées dans l’indice figurent Alphabet, qui possède Google, Microsoft, le Groupe ING, Diageo, Philips, Danone et, de manière pratique, Goldman Sachs.

    Entrez Greta, AOC and Co.

    À ce stade, les événements prennent un tour cynique alors que nous sommes confrontés à des activistes du climat extrêmement populaires comme le suédois Greta Thunberg ou à Alexandria Ocasio-Cortez, 29 ans, de New York, et au Green New Deal. Aussi sincères que puissent être ces militants, il existe une machine financière bien huilée derrière leur promotion.

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  9. Greta Thunberg fait partie d'un réseau bien connecté lié à l'organisation d'Al Gore, qui est commercialisé de manière cynique et professionnelle et utilisé par des agences telles que l'ONU, la Commission européenne et les intérêts financiers qui sous-tendent le programme climatique actuel. En tant que chercheur canadien et activiste pour le climat, Cory Morningstar, décrit une excellente série de publications, la jeune Greta travaille avec un réseau bien établi, lié à un investisseur américain dans le climat et à un profit extrêmement riche du climat, Al Gore, président du groupe Generation Investment. Le partenaire de Gore, l'ancien responsable de Goldman Sachs, David Blood, est membre du TCFD créé par le BIS. Greta Thunberg et son ami américain du climat, Jamie Margolin, âgé de 17 ans, ont été nommés «conseillers spéciaux pour la jeunesse et administrateurs» de l’ONG suédoise We Don’t Have Time, fondée par son PDG, Ingmar Rentzhog. Rentzhog est membre des leaders de l’organisation Climate Reality de Al Gore et fait partie du groupe de travail européen sur la politique climatique. Il a été formé en mars 2017 par Al Gore à Denver et à nouveau en juin 2018 à Berlin. Le projet de réalité climatique d’Al Gore est un partenaire de We Don’t Have Time.

    La membre du Congrès Alexandria Ocasio-Cortez (AOC), qui a fait sensation lors de ses premiers jours au Congrès américain pour avoir dévoilé un «New Deal vert» destiné à réorganiser complètement l'économie américaine à un coût d'environ 100 000 milliards de dollars, n'est pas sans conseils avisés qu'AOC a ouvertement admis qu'elle s'était présentée au Congrès sous l'impulsion d'un groupe appelé Justice Democrats. Elle a confié à un intervieweur: «Je ne serais pas candidate si le soutien de Justice Démocrate et de Brand New Congress n’était pas soutenu. Humm, en fait, c’est ces organisations, JD et le tout nouveau Congrès, qui, tous les deux, m’ont demandé de me présenter à la première place. Ce sont eux qui m’appelaient il ya un an et demi… ». Maintenant, en tant que membre du Congrès, les conseillers d’AOC comprennent le cofondateur de Justice Démocrates, Zack Exley. Exley était membre de l'Open Society et avait obtenu des fonds, entre autres, de l'Open Society Foundations et de la Ford Foundation, afin de créer un prédécesseur de Justice Democrats chargé de recruter des candidats sélectionnés.

    Le véritable agenda est économique

    Les liens entre les plus grands groupes financiers du monde, les banques centrales et les grandes entreprises mondiales à la tendance actuelle en faveur d’une stratégie climatique radicale visant à abandonner l’économie de combustibles fossiles au profit d’une économie verte vague et inexpliquée semblent, semble-t-il, moins liés à la volonté réelle planète un environnement propre et sain à vivre. Il s’agit plutôt d’un programme intimement lié à l’Agenda 2030 des Nations Unies pour une économie «durable» et à la création de milliards de dollars en nouvelle richesse pour les banques mondiales et les géants financiers qui constituent les véritables pouvoirs.

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  10. En février 2019, à la suite d’un discours prononcé devant la Commission européenne à Bruxelles par Greta Thunberg, Jean-Claude Juncker, alors président de la Commission européenne, après avoir embrassé galamment la main de Greta, semblait être passé à l’action réelle. Il a déclaré à Greta et à la presse que l'UE devrait dépenser des centaines de milliards d'euros pour lutter contre le changement climatique au cours des 10 prochaines années. Juncker a proposé qu'entre 2021 et 2027, "chaque euro dépensé dans le budget de l'UE serve à lutter contre le changement climatique". Ce que Juncker, sournois, n'a pas dit, c'est que cette décision n'avait rien à voir avec le plaidoyer du jeune militant suédois. Il avait été réalisé conjointement avec la Banque mondiale une année complète auparavant, le 26 septembre 2018, au Sommet sur une planète, aux côtés de la Banque mondiale, des fondations Bloomberg, du Forum économique mondial et autres. Juncker avait habilement utilisé l'attention médiatique donnée au jeune Suédois pour promouvoir son programme climatique.

    Le 17 octobre 2018, quelques jours après l’accord conclu lors du Sommet One Planet, l’UE de Juncker a signé un protocole d’entente avec Breakthrough Energy-Europe, accordant aux sociétés membres de Breakthrough Energy-Europe un accès préférentiel à tout financement.

    Parmi les membres de Breakthrough Energy figurent Richard Branson de Virgin Air, Bill Gates, Jack Ma d’Alibaba, Mark Zuckerberg de Facebook, SAR le Prince Al-Waleed bin Talal, Ray Dalio de Bridgewater Associates; Julian Robertson du géant des fonds de couverture, Tiger Management; David Rubenstein, fondateur du groupe Carlyle; George Soros, président de Soros Fund Management LLC; Masayoshi Son, fondateur de Softbank, Japon.

    Ne fais pas d'erreur. Lorsque les sociétés multinationales les plus influentes, les plus grands investisseurs institutionnels au monde, dont BlackRock et Goldman Sachs, les Nations Unies, la Banque mondiale, la Banque d'Angleterre et d'autres banques centrales de la BRI se sont ralliés au financement d'un soi-disant Agenda vert, appelez Que ce soit le Green New Deal vert ou quoi, il est temps de regarder derrière la surface des campagnes publiques de militants pour le climat. L’image qui en ressort est la tentative de réorganisation financière de l’économie mondiale fondée sur le climat, ce que le soleil et son énergie ont bien plus à faire que l’humanité ne le pourrait jamais - pour tenter de convaincre les gens ordinaires de faire des sacrifices indescriptibles pour «sauver nos peuples». planète."

    En 2010, le Dr Otmar Edenhofer, président du Groupe de travail 3 du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques des Nations Unies, a déclaré à un intervieweur: «… nous devons dire clairement que nous redistribuons de facto la richesse mondiale par la politique climatique. Il faut se libérer de l'illusion que la politique climatique internationale est une politique environnementale. Cela n'a presque plus rien à voir avec la politique environnementale, avec des problèmes tels que la déforestation ou le trou dans la couche d'ozone ». Depuis lors, la stratégie de politique économique s'est beaucoup développée.

    https://www.lewrockwell.com/2019/12/no_author/climate-and-the-money-trail/

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    1. Ce n'est pas à leurs 'bonne intentions suppositoires' qu'il faut se fier mais à ce qu'en disent les scientifiques ! De même manière vous n'allez pas demander à votre boulanger ou épicier de vous réparer votre voiture; pour cela vous vous arrêterez chez un garagiste. Les politiciens et les journalistes NE SONT PAS DES SCIENTIFIQUES et n'écoutent pas les scientifiques, ils préfèrent inventer leur science personnelle en affirmant qu'ils en savent plus sans avoir fait d'études scientifiques que les scientifiques qui en ont fait !

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  11. ENVIRONNEMENT - LA FINANCE CONTINUE D'AIDER LE CHARBON

    La finance mondiale a fourni plus de 735 milliards de francs pour développer des projets d'usines à charbon, dénoncent des ONG.


    05.12.2019


    Les groupes financiers à travers le monde ont apporté 745 milliards de dollars (735,46 milliards de francs suisses) de financement ces trois dernières années à 258 entreprises développant des projets d'usines à charbon, révèlent jeudi des ONG qui dénoncent un double discours en matière de changement climatique.

    Ce montant est le résultat du travail des associations environnementales Urgewald et BankTrack qui ont comptabilisé, avec l'aide d'un réseau mondial d'ONG, les différents types de financements (prêts, émissions d'actions et obligations) accordés par les acteurs financiers entre janvier 2017 et septembre 2019 à ces entreprises. Sociétés liées à ces nouveaux projets de centrales à charbons, investisseurs comme financiers sont répertoriés dans une vaste base de données.

    Les émissions de gaz carbonique d'origine fossile ne connaissent pas de répit: elles ont continué à croître en 2019 malgré la baisse de l'utilisation du charbon, compensée par le recours au pétrole et surtout au gaz naturel. (3 décembre 2019) Image: AFP (3 Images)

    Au total, il existe plus de 1000 projets de centrales ou unités de production de charbon qui, s'ils se concrétisaient, ajouteraient 570 gigawatt au parc mondial de centrales à charbon, l'augmentant de 28%, déplorent ces ONG environnementales dans un communiqué. Elles constatent que, depuis début 2017, 307 banques commerciales ont prêté directement 159 milliards de dollars à ces entreprises promotrices du charbon, une énergie parmi les plus polluantes.

    Les banques japonaises d'abord

    Les trois principaux prêteurs sont les banques japonaises Mizuho, Mitsubishi UFJ Financial group et Sumitomo Mitsui banking corporation, devant la banque américaine Citigroup et la première banque française BNP Paribas.

    Les ONG relèvent que les banques japonaises représentent environ un tiers des prêts accordés à ces 258 entreprises et les banques européennes 26%. «Les grandes banques européennes comme BNP Paribas et Barclays excluent le financement direct de projets pour les nouvelles centrales au charbon, (elles) continuent d'accorder des prêts aux entreprises qui (les) font avancer», dénonce Greig Aitken, responsable de la campagne climat pour BankTrack.

    «BNP Paribas continue de jouer contre la tenue des objectifs de l'Accord de Paris» visant à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré, estime pour sa part Lucie Pinson, responsable de la campagne finance privée, auprès de l'AFP.

    Double discours

    La banque, qui a annoncé récemment son désengagement du secteur du charbon d'ici 2030 dans l'Union Européenne et 2040 dans le reste du monde, demeure «le 22e plus gros financeur au monde de ces entreprises sur cette période» avec 8,8 milliards de dollars au total, émissions de titres inclus, dénonce-t-elle.

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  12. Sollicité par l'AFP, BNP Paribas conteste ces chiffres, affirmant avoir «cessé de financer tout nouveau projet de centrale au charbon depuis 2017». «Le nombre de nouveaux projets financés par BNP Paribas est donc nul en 2019», déclare la banque ajoutant qu'elle n'est pas exposée aux 258 sociétés mentionnées par les ONG. «Le groupe n'a en en fait qu'une relation commerciale avec une dizaine d'entre elles au plus», précise-t-elle.

    Un double discours, affirment les ONG, qui taclent aussi le groupe espagnol Santander, sponsor de la COP25 organisée à Madrid. Le mastodonte ibérique, qui s'est engagé à ne plus financer directement le charbon, a accordé 655 millions de dollars (656,50 millions de francs suisses) en 2018 et 2019 à trois entreprises (PGE, Tauron et Energa) pour installer 5,7 gigawatt de production charbon supplémentaire en Pologne, affirme Carlota Ruiz-Bautista, une avocate spécialiste de l'environnement, citée dans le communiqué.

    Présence chinoise et américaine

    En outre, 300 banques ont travaillé avec des entreprises engagées dans le charbon pour leur permettre de percevoir plus de 585 milliards de dollars via l'émission de titres, comme des actions ou des obligations, poursuivent les associations. Les grandes banques chinoises ont été les principales engagées dans ces émissions de titres, avec notamment Industrial and Commercial Bank of China et Ping An Insurance Group. De prestigieux établissements britanniques comme HSBC, Standard Chartered, Barclays et RBS y ont aussi nettement participé.

    La plupart de ces grandes banques «reconnaissent les risques du changement climatique mais leurs actes sont une gifle à l'accord de Paris sur le climat», fustige Greig Aitken de BankTrack.

    Les ONG n'épargnent pas non plus les investisseurs, qui achètent les titres mis sur le marché par les banques. En 2019, plus de 1900 investisseurs institutionnels détenaient 276 milliards de titres liés au développement de projets charbon. Le gestionnaire d'actifs américain BlackRock est ici en tête, devant le fonds de pension et d'investissement du gouvernement japonais et les fonds d'investissement américains Vanguard et Capital.

    (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/economie/finance-continue-aider-charbon/story/10393959

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    1. (...) Les émissions de gaz carbonique d'origine fossile ne connaissent pas de répit: elles ont continué à croître en 2019 (...)

      Ces 'émissions d'origine fossile' sont originaires du magma qui dégaze tous les jours des milliards de fois plus de gaz que ne peuvent le faire les humains et les animaux avec les industries.
      Elles ne sont nullement toxiques car TOUS les gaz émis par la Terre se recyclent indéfiniment (sans quoi ni l'humains ni les autres animaux n'auraient connu le jour !).

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  13. PRESSION FISCALE : LA FRANCE CHAMPIONNE DE L'OCDE


    par OLIVIER SANCERRE
    05/12/2019


    Le taux de prélèvements obligatoires en France s'établissait à 46% en 2018

    En 2018, les prélèvements obligatoires étaient plus élevés en France que partout ailleurs dans l'OCDE. Une première place qui masque cependant une évolution de la pression fiscale.

    La France conserve, pour la deuxième année consécutive, la première place au rang des pays de l'OCDE où la pression fiscale est la plus forte. Le taux de prélèvements obligatoires s'est établi en 2018 à 46%, ce qui positionne l'Hexagone devant le Danemark et la Belgique, tandis que la pression fiscale la plus faible (moins de 20%) est à chercher en Irlande, au Chili et au Mexique. Les contribuables, les entreprises et plus globalement tous les Français qui paient des taxes pourront se réconforter (si on veut) en constatant que le niveau des prélèvements obligatoires est resté stable d'une année sur l'autre. La pression fiscale n'a en effet cessé de s'accroître depuis le début de la décennie…

    Une pression fiscale stable

    2018 a été la première année d'exercice au complet pour le nouvel exécutif emmené par Emmanuel Macron, qui a procédé à plusieurs réformes visant à réduire les prélèvements obligatoires : suppression partielle de la taxe d'habitation, remplacement de l'impôt sur la fortune, modifications dans la taxation des revenus du capital. Mais ces mesures ont été contre-balancées par des hausses, comme la CSG pour les retraités et l'augmentation de la fiscalité sur l'énergie. La pression fiscale est donc restée stable, mais elle a évolué. Et selon l'Insee, qui la mesure d'une manière différente de l'OCDE, elle a même baissé de 0,2 point de PIB en 2018.

    Baisses d'impôts

    Le gouvernement a annoncé sa volonté de baisser le taux de prélèvements obligatoires de 1,5 du produit intérieur brut d'ici la fin du quinquennat, en 2022. On verra alors si la France est toujours en tête des pays où la pression fiscale est la plus élevée… Si les prélèvements sont plus élevés en France qu'ailleurs, c'est en raison du niveau des dépenses publiques. L'Hexagone offre en effet un filet social (pour la santé, l'assurance chômage ou encore les retraites) plus généreux que dans d'autres pays.

    http://www.economiematin.fr/news-pression-fiscale--france-championne-ocde

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  14. La vérité soit dite


    Par Bill Sardi
    6 décembre 2019


    Comment les Américains discernent-ils la vérité de la fiction en cette ère de fausses nouvelles ?

    À l’heure actuelle, tout Américain qui n’a pas la tête dans le sable devrait avoir perdu toute confiance qu’il a pu avoir dans les médias en tant que quatrième pouvoir du gouvernement, examinateur de facto et enquêteur du gouvernement.

    Un sondage révèle que 95% des Américains interrogés sont «troublés par de fausses nouvelles». Comment les Américains peuvent-ils trouver la vérité quand, selon une étude du Pew Research Center:

    69% disent que le gouvernement fédéral refuse au public d'importantes informations
    61% affirment que les médias ignorent les informations importantes
    58% des adultes ne sont pas convaincus que les gens peuvent avoir des conversations civiles avec ceux qui ont des points de vue différents
    57% ne sont pas convaincus que les personnes voteront en connaissance de cause lors des élections
    Plus troublant encore, une enquête de la Northeastern University révèle que 45% des étudiants ne sont pas certains de pouvoir distinguer aisément les informations réelles des informations fausses.

    Il ne fait guère de doute que les médias ont toujours été le vecteur de la propagande gouvernementale: guerre, vaccins, taxes, consommation d'essence, nourriture, aide étrangère, guerre ou application de la loi en discussion.

    L’Opération Mockingbird de la CIA, qui consiste à enrôler des centaines de journalistes pour manipuler l’opinion publique même aux États-Unis, est l’attaquant secret le plus connu à la vérité.

    Trump contre le journalisme américain

    Aucun Américain averti n'a manqué le match actuel de projection de grenade entre les médias et le président des États-Unis. Il faut être particulièrement rongé par le fait que les médias eux-mêmes, dans leur position «Never Trump», ont en fait amené M. Trump, en tant qu ’« outsider », au pouvoir.

    Dans les dix meilleurs articles de la journée, au moins la moitié concerne Trump. Ironiquement, il est dit que les cotes d’audience de CNN seraient «aux toilettes sans Donald Trump». Sans ce drame politique (par exemple, Trump contre CNN / MSNBC), certaines agences de presse feraient faillite. Comment la recherche de la vérité peut-elle être primordiale alors qu’un conflit entre les médias et le bureau ovale est en jeu ? Ceci est devenu une vendetta personnelle dans les salles de rédaction.

    Les médias ont aidé et encouragé la polarisation du pays - jamais les Trumpers ne regardent CNN; MAGA Trump prend en charge FOX NEWS. Il n'y a pas de reportage objectif.

    Tucker Carlson de FOX NEWS déclare: «Les adversaires de Trump n’ont aucun problème avec les mensonges du président, mais le méprisent le plus quand il dit la vérité."

    L'intégration de tant d'espions et de retourneurs à l'intérieur de la Maison-Blanche, ainsi que des usines installées à l'intérieur du département d'État par son ancien secrétaire corrompu et la nomination de juges anti-Trump, ont laissé le président Trump se fier uniquement à lui-même. Même lui, avec toutes les ressources de renseignement à sa disposition, ne peut certainement pas faire confiance à la communauté du renseignement (CIA, NSA, FBI) ??qui a plané contre son élection même.

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  15. Au sein du gouvernement, les bureaucrates de carrière veulent usurper le processus décisionnel du pouvoir exécutif. Par exemple, le lieutenant-colonel Andrew Vindman, de la renommée des audiences du Congrès ukrainien, a exprimé sa conviction que la politique étrangère des États-Unis devrait être gérée par une classe professionnelle de bureaucrates plutôt que par un président élu.

    Le président Trump, ne voulant pas être miné, a essentiellement pris des responsabilités décisionnelles au département d’État, a réduit son budget et en a fait une organisation irréfléchie. La vérité est que le président est le président, pas quelqu'un d'autre.

    J'imagine que Trump voulait couper toute occasion au Département d'État de réduire son autorité en tant que président élu, comme ce fut le cas en 1963 lorsque le Département d'État, en raison d'une prétendue «erreur matérielle», n'a jamais envoyé de lettre du président John F. Kennedy à la Nikita Krushchev de l'Union soviétique à propos des perspectives d'une désescalade de la guerre froide entre la Russie et les États-Unis. Cette lettre n'a été révélée qu'après l'assassinat de JFK. (Ce fait est révélé dans le nouveau livre de Robert F. Kennedy Jr., AMERICAN VALUES, p. 252).

    La vérité qui est retardée devient la vérité qui est refusée. Cela devient évident dans les décisions d'investissement lorsque les cours des actions sont en retard sur ceux en temps réel.

    Des reportages ou des changements culturels en cours?

    Aujourd’hui, la recherche de la vérité dans les salles de presse n’est pas tant une question de gouvernance, mais plutôt des changements culturels qui imposent aux Américains une vision du monde progressiste et gauchiste. La crédibilité des médias d'information est évidemment remise en question quand ils abordent des questions neutres en matière de genre.

    Les médias nient toute évidence évidente selon laquelle un homme ou une femme est un «homme» ou une «femme». CBS News publie un rapport intitulé «Les termes d'identité sexuelle que vous devez savoir». Il fut un temps où des personnes confuses à propos de quel sexe ils étaient considérés comme ayant des problèmes mentaux. La médecine moderne considère cela comme une aberration appelée dysphorie de genre. Pourtant, dans le monde d’aujourd’hui, un homme avec une barbe habillée en femme peut choisir de ne pas être un homme. Un reportage de NBC News le dit. Les médias continuent de défiler dans la vie de l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton et de sa fille Chelsea, cette dernière affirmant qu '«une personne avec une barbe / un pénis peut s'identifier comme une femme».

    Les médias invitent les Américains à nier leur biologie et à accepter la fluidité sexuelle. Ce faisant, les médias d'information nient la vérité d'observation. Et les Américains comptent-ils sur le journal télévisé du soir pour régler les problèmes concernant leur bien-être et leur avenir? Le politicien américain Daniel Patrick Moynihan a déclaré un jour: "Les gens ont droit à leurs propres opinions mais pas à leurs propres faits."

    Être en désaccord avec quelqu'un ces jours-ci, c'est contredire sa croyance en ce qui est vrai. Vernon Howard a dit un jour: "La vérité n'est pas une question de point de vue personnel."

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  16. Dire la vérité

    Alors que les Américains sont obligés de dire la vérité personnellement et qu'ils vont payer une pénalité pour avoir menti au tribunal ou au gouvernement, voici ce qui se passe réellement dans les coulisses du gouvernement:

    «J'étais le directeur de la CIA. Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé. Nous avons eu des cours de formation entiers. Cela vous rappelle la gloire de l'expérience américaine. »- Mike Pompeo, ancien secrétaire d'État américain

    Moins de mensonges dans la science et la médecine ?

    Il y a la pensée que la vérité dans la science et la médecine a plus de certitude. Mais la science et la médecine sont également manipulées.

    Examinez comment la médecine moderne a délibérément ignoré un ancien médicament, la nitroglycérine, en faveur des endoprothèses dans les artères coronaires qui n’ont pas démontré leur efficacité pour sauver des vies. Ou comment la manipulation d'une étude scientifique cache le fait que la thérapie par la vitamine permettrait de sauver un demi-million de vies par an de la septicémie, une infection du sang qui est la principale cause de décès à l'hôpital. Ou comment les médicaments à base de statin cholestérol ont été faussement présentés pour réduire le risque de crises cardiaques mortelles alors qu’ils ne sont efficaces qu’à 1% des risques de crise cardiaque non mortelle. Il y a déception de masse dans la médecine moderne. Le plus gros annonceur dans les médias est Big Pharma. Les médias induisent en erreur les Américains qui paient le prix des mensonges et des déceptions de la médecine avec leur vie.

    C'est le politicien nazi allemand Joseph Goebbels qui a prononcé cette phrase célèbre: «Plus le mensonge est gros, plus on le croira».

    Qu'est-ce que ça veut dire que les vaccins ne fonctionnent pas ?! Pas tout le temps. En fait, c'est l'immunité naturelle plutôt que l'immunisation induite par le vaccin qui donne l'impression que les vaccins sont efficaces. La prévalence de la plupart des maladies infectieuses contre lesquelles les écoliers américains sont vaccinés, comme la coqueluche (coqueluche), la varicelle (varicelle), la rougeole, la diphtérie, la poliomyélite, a considérablement diminué avant la mise au point des vaccins. Ce fait est caché au peuple américain. L'hygiène publique, la loi Pure Food & Drug Act, l'enrichissement en aliments / vitamines, la chloration de l'eau, ont éradiqué la plupart de ces maladies transmissibles, pas les vaccins. Les épidémies de maladies infectieuses dont vous avez parlé aujourd’hui sont en grande partie causées par l’immunité des vaccins synthétiques. La vaccination contre la poliomyélite provoque désormais plus d'infection que le virus de la poliomyélite qui circule naturellement dans la population. Vous ne venez pas entendre parler de ces vérités dans les médias.

    Que faire du changement climatique et des prévisions du réchauffement climatique ? L'économiste Martin Armstrong, utilisant les vagues de froid qui ont frappé l'Amérique du Nord en 1936 et le dépoussiérage plus tôt dans les années 1930, affirme qu'il n'y a aucune preuve de changement climatique induit par l'homme. Armstrong cite des preuves montrant que 95% des modèles climatiques sont erronés. Armstrong établit une corrélation entre les changements climatiques et les taches solaires, et non la combustion de combustibles fossiles. Alors que l'on prévoit une apocalypse liée au changement climatique, accompagnée d'une pénurie massive de nourriture, le monde produit suffisamment de nourriture pour 10 milliards de personnes. Le niveau de la mer peut augmenter avec le temps à la fonte des icebergs, mais seulement de 0,6 mètre. Il nous est rappelé qu'un tiers des Pays-Bas se situent sous le niveau de la mer et existent sans conséquences apocalyptiques.

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  17. Pourtant, NBC News a créé une nouvelle unité de lutte contre le changement climatique dédiée à la protection de l’environnement mondial qui a fait ses débuts avec un rapport intitulé «Climate In Crisis». Les informations télévisées créent-elles des crises pour capter les audiences? Il semble que les agences de presse soient trop engagées dans la lutte contre le changement climatique malgré des preuves contradictoires ou contraires. Des efforts honnêtes et sincères pour trouver la vérité sur le changement climatique devraient explorer les positions favorables et défavorables. Où trouvons-nous ces types de discussions dans l’arène de presse ?

    Les adeptes du changement climatique ont embrassé leur conviction avec la ferveur et le zèle d'une religion. Selon deux sondages, environ 75% des Américains pensent que les humains alimentent le changement climatique. Pourtant, la vérité n'est pas validée par des chiffres. W. Somerset Maugham a déclaré: «Le fait qu'un très grand nombre de personnes croient que quelque chose ne garantit pas sa vérité."

    Tourner les tables

    Les entités accusées de proférer des mensonges ont appris à renverser la situation en opposant leurs adversaires. La presse «fausses nouvelles» mène une contre-campagne contre Donald Trump pour son «assaut impitoyable contre la presse libre» en Amérique. Dans le domaine médical, le journal of Medical Ethics rapporte qu'environ 26% des articles scientifiques ont été retirés pour fraude entre 2000 et 2010, soit un très petit pourcentage, mais il s'agit d'une augmentation considérable au cours de cette période. Mais les retraits de journaux médicaux peuvent être une censure.

    Le plus récent faux doctrines d'un article scientifique qui a été critiqué par la presse dans le monde entier a trait au mauvais positionnement de ce que l'on appelle des images Western Blot par Dipak K. Das, PhD, qui a écrit plus de 500 articles examinés par des pairs et qui a relu la recherche subventions pour les National Institutes of Health. Les Western blots apparaissent comme des points d’encre et affichent la quantité de protéine génique (activation de gène).

    Le travail de Das sur le resvératrol, qui a démontré que cette molécule de vin rouge protège le cœur avant une crise cardiaque et limite les dommages au cœur en cas de crise cardiaque, bien mieux que n’importe quel comprimé d’aspirine. Les articles du Dr. Das ont été remis en question et les rédactions ont été ordonnées par les éditeurs de journaux. Cependant, les études publiées ultérieures ont validé les études rétractées de Das. Dans ce cas, les retraits semblent avoir été utilisés pour éliminer les découvertes scientifiques qui menaçaient le statu quo. Le resvératrol est une molécule qui remplacerait théoriquement plus de 20 médicaments sur ordonnance les plus vendus. Ironiquement, la pharmacologie moderne fabrique du «sérum de vérité» (sodium thiopental). Il devrait prendre une dose de son propre médicament.

    Discussion ouverte inexistante

    Mary Beth Bonacci écrit: «La discussion ouverte sur des questions controversées est presque inexistante sur la plupart des campus universitaires. Bien sûr. Si j'avais ma vérité et que vous aviez votre vérité, à quoi servirait-il ? ... Si nous n'arrivons pas à un accord sur la vérité la plus vraie, alors la seule option qui reste est la force. Au lieu d’écouter ce que vous avez à dire, j’essaie de vous arrêter de force. Je brise des vitres. Je perturbe votre conversation. Ou bien, alternativement, j'appelle l'autorité de l'université pour qu'elle fasse ce sale boulot pour moi pendant que je me cache dans un espace sûr avec mes crayons de couleur et mes vidéos pour chiots. ”

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  18. La vérité doit être fixée et prédéterminée. Il n'y aura aucune exploration de la vérité.

    Je l'ai vu de mes propres yeux

    Bien entendu, ce qui est observable peut être manipulé électroniquement aujourd'hui pour induire le public en erreur au détriment de la vérité. Comment les Américains savent-ils qu'une image vidéo du président est réelle ? La technologie de capture de mouvement en temps réel peut transformer n'importe quel chef de file mondial en une marionnette virtuelle.

    Brouiller la différence entre réalité et fiction

    Brian Cross, en train de poster sur Producer.com, écrit:

    Est-ce juste moi, ou est-ce qu'il est de plus en plus difficile de faire la différence entre le fait et la fiction ?

    Est-ce que nous croyons la majorité des climatologues du monde, qui prétendent que le changement climatique mondial aura des conséquences réelles et coûteuses pour la planète et ses habitants ?

    Ou bien croyons-nous ceux qui disent que la science du changement climatique est une supercherie - une construction fictive dont le seul but est de réorganiser la richesse par le biais de taxes sur le carbone et d'autres politiques restrictives sur le plan commercial ?

    Le choix d’un système de croyances est l’une des professions les plus difficiles, les plus importantes et les plus chronophages de la vie.

    Et c'est précisément le point. Ces «vérités» étroitement liées deviennent un système de croyance inaltérable. Oui, une vision du monde. Une religion si vous le pouvez.

    George Orwell, auteur d’Animal Farm, a écrit: «Le concept même de vérité objective disparaît progressivement du monde. Les mensonges vont entrer dans l'histoire.

    Apprenez à reconnaître les mensonges

    Je pense qu'il est important de reconnaître les mensonges quand on les voit et les entend.

    Par exemple, ci-dessous est une photo de la rue du bloc 600 de la rue Boyleston à Boston, de ceux qui auraient été blessés dans un attentat à la bombe du 15 avril 2013. Notez le sang rouge vif, du sang de scène utilisé pour la réalisation de films. Le vrai sang s'oxyde rapidement et s'assombrit.

    Quelques vérités sur la vérité:

    "Un des grands inconvénients de la cause de la vérité est qu'elle est souvent entre les mains de menteurs." -Fulke Greville
    "La vérité blesse. Peut-être pas autant que sauter sur un vélo avec son siège manquant, mais ça fait mal. »- Leslie Nielsen dans Naked Gun 2½.

    Winston Churchill a déclaré: «Les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart d’entre eux se relèvent et se dépêchent comme si de rien n’était arrivé.» C’est particulièrement vrai lorsque le flux de revenus d’une personne est menacé par la vérité. Les patients entendent souvent parler aux médecins des remèdes produits par les vitamines et les remèdes à base de plantes. Ils prennent une passe et se tiennent dans le déni. La réponse des médecins est que ces remèdes ne sont pas prouvés (mais ne sont pas réfutés).

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  19. Les vérités dures peuvent être ignorées pour de bonnes raisons. J'ai parlé avec un chauffeur de taxi à New York quelques années après le 11 septembre. J'évoquais diverses incohérences (exemple: effondrement du bâtiment 7) dans les reportages sur cet événement. Le chauffeur dit:
    "Si 9-11 est vrai, alors nous n'avons aucun espoir."

    Donc, le 11 septembre est une vérité désagréable, peut-être que les Américains ne veulent pas y faire face. Un auteur a déclaré: «notre sport national est un mélange de déni et d’évasion, ce qui signifie que nous n’avons pas à faire face à des vérités difficiles et inconfortables».

    Méfiez-vous également de la vérité. Brian H. McGill a déclaré: «La vérité est souvent l’outil de prédilection de ceux qui trompent.» «Une vérité qui est dite avec de mauvaises intentions bat tous les mensonges que vous pouvez inventer.» - William Blake

    Les mensonges voyagent plus vite que la vérité. Mark Twain a un jour déclaré: «Un mensonge parcourt le monde alors que la vérité cogne ses chaussures.» Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais n’ont pas procédé à un raid «surprise» sur Pearl Harbor le 7 décembre 1941, une date «qui vivra en infamie », a déclaré le président Roosevelt. Le 4 décembre, S. renseignement a intercepté le message codé «East Wind Rain» de Tokyo à ses stations diplomatiques dans le monde entier. Le télégramme de cette interception ne parvint à Washington DC que le lendemain de l'attaque.

    En outre, le rapport sur le golfe du Tonkin selon lequel le Vietnam aurait tiré sur un navire de la marine américaine ne s’est jamais produit. C’est cet événement qui a incité les États-Unis à entrer en guerre. Ces événements rapportés ont rapidement parcouru le monde et ont profondément altéré l’histoire moderne. «En temps de guerre, la vérité est toujours remplacée par la propagande», a déclaré Charles Lindbergh.

    À l'église, j'entends souvent ne pas jeter le doute sur Dieu et ses promesses. Mais la foi doit être enracinée dans les faits. L'examen de la foi nous empêche de tomber amoureux de faux dieux et de fausses religions. C'est Ambrose Bierce qui a déclaré: «Qui n'a jamais douté, n'a jamais cru à moitié. Là où le doute existe, la vérité est… c'est son ombre. "William Penn a déclaré:" La vérité n'a jamais perdu de son sens par l'enquête. "

    "Il n'y a pas de juste milieu. Ce qui n'est pas vrai est faux. »- Henry F. Kletzing
    Des récits publics sont artificiellement lancés par les médias et le gouvernement. La définition du récit public est la pratique qui consiste à traduire les valeurs en actes. De nombreux Américains ont perdu la vie en achetant de faux récits (guerres factices - Vietnam, Irak, Syrie), une fausse maladie (prédiabète, taux de cholestérol élevé, chirurgie inutile). Au cours de mes sept décennies de vie, je n'ai jamais vu autant d'Américains parler de ce qui se passe dans leur pays. Malheureusement, trop d'Américains sont induits en erreur. C'est un moment important pour discerner la vérité de la fiction. Les Américains devront éviter leurs propres institutions et sources d'information et de nouvelles pour trouver la vérité.

    https://www.lewrockwell.com/2019/12/bill-sardi/truth-be-told/

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  20. Tokyo : ville de contrastes (épisode 1)


    le 5 décembre 2019


    L’immense ville de Tokyo, environ 14 millions, d’habitants fait partie avec une dizaine d’autres villes de la plus grande conurbation du monde avec près de 39 millions d’habitants autour de la baie éponyme. C’est une ville sans unité architecturale aucune, une sorte de patchwork hétéroclite de quartiers d’affaire d’avant-garde et de zones résidentielles. En quelques dizaines de mètres on passe d’un univers à un autre en particulier dans le « centre » de Tokyo. Ce centre a une superficie sensiblement identique à Paris « intra-muros ». Il est délimité par la ligne de chemin de fer en boucle Yamanote d’une longueur égale à celle du périphérique parisien comportant 30 stations pratiquement (il y en avait 29 il y a un an mais une extension de la gare de Shinagawa en a fait le trentième) toutes reliées à des correspondances ferroviaires aériennes ou des lignes de métro souterraines. De plus toutes les stations de train y compris dans les quartiers périphériques de la ville hébergent des gares routières desservant judicieusement les quartiers alentour. L’ensemble de tous ces transports en commun est unique au monde de par sa densité, ses interconnections, sa ponctualité et sa propreté. Dans les mailles de ce lacis très dense de transports en commun se trouvent donc des « quartiers » présentant tous leur particularisme dont l’origine pourrait être expliquée par un historien érudit spécialisé de cette ville.

    Il y a des quartiers qui concentrent les magasins où on peut acheter de la vaisselle et des équipements pour la cuisine, d’autres où il y a une multitude d’échoppes d’instruments de musique, d’autres entièrement consacrés à l’électronique ou encore ceux qui regorgent d’articles en cuir. Il y a quelques jours déjà je suis allé me promener en famille dans le quartier d’Ochanomizu à l’intérieur de la voie circulaire Yamanote, cette station faisant partie de la Yamanote. Il y a aux alentours de cette station de train le « Tokyo Dome », stade de base-ball couvert, un sanctuaire shinto d’un extrême dépouillement, une cathédrale catholique, une église orthodoxe monumentale et plusieurs universités dont la prestigieuse Meiji University. Cette université privée n’a pas de « campus » mais c’est seulement un grand édifice d’une trentaine d’étages assez austère de par son architecture. À quelques pas de là on trouve des gargotes étonnantes (illustrations) dans des petites rues étroites probablement très fréquentées le soir par la faune estudiantine. À Tokyo, trouver un endroit pour se restaurer n’est pas vraiment un problème : il y a plus de 170000 restaurants et la plus forte densité de restaurants « étoilés Michelin » : 224 ! Vous avez bien lu. Voici deux clichés donnant une idée précise des côtés inattendus de cette ville : un restaurant où on mange du poisson et tout près un bar à saké

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/12/05/tokyo-ville-de-contrastes-episode-1/

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  21. La Commission européenne explique pourquoi elle ne condamne pas la brutalité policière en France


    17:20 06.12.2019


    «Il existe un système juridique et des procédures pour répondre à toutes les plaintes possibles», selon le porte-parole de la Commission européenne Eric Mamer, expliquant la raison pour laquelle elle n’a pas fait de déclaration appelant à la retenue en vue des manifestations en France et condamnant les violences policières.

    L'Union européenne n'a pas diffusé de déclaration distincte appelant à la retenue en raison des affrontements entre les manifestants et la police en France, car elle estime que les pays membres de l'UE disposent des procédures juridiques nécessaires pour répondre aux violences, a déclaré à la presse le porte-parole en chef de la Commission européenne Eric Mamer.

    Ce vendredi 6 décembre, lors d'un point de presse à la Commission européenne, les journalistes ont demandé des explications sur les raisons pour lesquelles, contrairement à ce qui s'est passé en Bolivie ou au Chili, l'Union européenne n'a pas diffusé de déclaration sur les émeutes en France, bien qu'il y ait eu des cas de traumatisme de journalistes à cause de l'utilisation de moyens contraignant par la police.

    «La Commission européenne respecte à la fois le droit des citoyens de manifester et le droit et l’obligation de la presse de faire des reportages sur les manifestations. Dans le même temps, la police doit veiller à ce que les manifestations se déroulent pacifiquement. En outre, nous n'avons pas d'autre commentaire sur les manifestations en France», a déclaré Eric Mamer.
    Les critères de la Commission européenne

    Répondant à une question précise sur les critères retenus par la Commission pour sélectionner les pays pour lesquels il est nécessaire de parler des manifestations, le porte-parole a déclaré qu'il n'avait aucun commentaire à faire sur cette question.

    «Lorsque des manifestations ont lieu, nous appelons toutes les parties à la retenue. Nous pensons qu'il est important que les manifestants s'expriment pacifiquement. Les forces de l'ordre peuvent parfois faire face à des situations difficiles. En ce qui concerne les pays membres de l'Union européenne, ils ont toutes les procédures nécessaires pour gérer ces questions», a-t-il lancé.

    Selon Eric Mamer, en France, «il existe un système juridique et des procédures pour répondre à toutes les plaintes possibles concernant la violence policière, et nous sommes convaincus que les autorités françaises sont capables de faire face à de telles plaintes».

    La mobilisation du 5 décembre

    Une grève générale contre la réforme des retraites a eu lieu ce jeudi 5 décembre en France. La CGT annonce plus de 1,5 million de protestataires et les Policiers en colère ont parlé d’un million minimum, quant aux données officielles, 806.000 manifestants y ont participé à travers le pays.

    https://fr.sputniknews.com/international/201912061042558228-la-commission-europeenne-explique-pourquoi-elle-ne-condamne-pas-la-brutalite-policiere-en-france/

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  22. En boule au sol, il est roué de coups de matraque et de pied par des policiers à Paris le 5 décembre – vidéo


    14:23 06.12.2019


    Une scène de violences commises par les forces de l’ordre lors de la grève du 5 décembre à Paris montre deux policiers donner des coups de matraque et de pied à un homme en boule au sol, avant de repartir sans l’arrêter.

    Prise au 5 boulevard de Magenta, à Paris, une séquence vidéo montre deux membres des forces de l’ordre donner des coups de matraque et de pied à un homme en boule au sol. Comme le précise l’auteur de l’enregistrement, la scène a été tournée le 5 décembre, jour de la grève générale.

    L’homme n’a visiblement pas commis de délit, car aucune arrestation ne suit, précise l’auteur de la publication, qui se présente comme cofondateur du Collectif de photographes engagés OEIL et corédacteur en chef photo de Fumigène Magazine.

    Des centaines de milliers de manifestants

    Les manifestations qui ont eu lieu jeudi en France, le jour de la grève générale initiée contre la réforme des retraites, ont rassemblé, selon des données officielles, 806.000 manifestants à travers le pays. La CGT annonce plus de 1,5 million de protestataires et les Policiers en colère ont parlé d’un million minimum.

    https://fr.sputniknews.com/france/201912061042555443-en-boule-au-sol-il-est-roue-de-coups-de-matraque-et-de-pied-par-des-policiers-a-paris-le-5-decembre/

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  23. Ravages de l’ecstasy à Paris: «Ces adolescents et jeunes adultes meurent sans prévenir»


    17:20 06.12.2019
    Par Hakim Saleck


    Selon un bilan de police, les ecstasys feraient des ravages dans les nuits parisiennes et les autorités qui s’inquiètent de plus en plus des conséquences d’une telle prolifération. Sputnik France a mené l’enquête sur les raisons qui poussent tant de jeunes à consommer cette drogue.

    Quelle drogue tue le plus entre la cocaïne, l’héroïne, et l’ecstasy à Paris en 2019 ? La réponse risque d’en surprendre plus d’un, mais c’est l’ecstasy. En effet, d’après un dernier bilan de la brigade des stupéfiants de Paris (BSP), dont Le Figaro a pris connaissance, c’est l’une des drogues les plus meurtrières en circulation à Paris en 2019: elle serait responsable de près d’un tiers des morts par overdose. Un paradoxe quand on sait que de très nombreux jeunes, venant de tous milieux, consomment cette drogue pour amplifier leurs sensations bien-être pendant une soirée.

    «Ciblant une tranche d’âge de 16-25 ans, ces drogues de synthèses tuent des jeunes gens parfaitement intégrés. Ce fléau est d’autant plus préoccupant que les victimes étaient auparavant toutes en pleine santé. À la différence des consommateurs habituels que nous croisons, souvent des héroïnomanes ou des usagers de crack dans un état de délabrement qui permet d’envoyer des signaux d’alerte sanitaires, ces adolescents et jeunes adultes meurent sans prévenir, après avoir pris la drogue d’un soir», explique le commissaire général Christophe Descoms qui est appelé à rejoindre la Direction de la police judiciaire de Versailles.

    Pourtant souvent considérée comme une drogue festive plutôt inoffensive, cette drogue et ses dérivées inquiètent de plus en plus les autorités. En septembre dernier, Dehors Brut, une boîte de nuit parisienne réputée, avait fait l’objet d’une fermeture administrative après qu’un jeune homme est mort d’une overdose en ayant consommé ce qu’il croyait être de l’ecstasy, mais qui était en fait un dérivé bien plus puissant.

    À l’origine, l’ecstasy est une molécule chimique particulière, la MDMA, responsable des effets psychoactifs. Néanmoins, «la molécule MDMA n’est pas toujours présente et peut être mélangée à d’autres substances: amphétamines, analgésiques [substances qui atténuent ou suppriment la douleur, ndlr], hallucinogènes, anabolisants. L’ecstasy peut également être coupée avec de la caféine, de l’amidon, des détergents, du savon...»

    Contacté par Sputnik France, un jeune consommateur occasionnel, qui a souhaité conserver l’anonymat, nous explique pourquoi il consomme cette drogue et comment il fait face à la menace qu’elle représente:

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  24. «Pour moi, c’est simplement un moyen que j’ai pour m’amuser encore plus. Quand je vais danser en boîte de nuit, il m’arrive d’en prendre et j’apprécie généralement les effets. On se sent plus sociable, plus dynamique… On sait que ça représente des dangers, mais si l’on sait ce qu’on prend, comment le prendre, il est peu probable qu’il arrive un drame.»

    Avec un prix très réduit de dix euros au détail, nombreux sont les jeunes qui y voient un moyen rentable d’encore plus apprécier leur soirée. D’autant plus que dans l’imaginaire collectif, c’est une drogue qui n’a pas la connotation «junkie». Comme l’explique le major de police Christophe Pican, formateur antidrogue à nos confrères de France Bleu:

    «L’héroïne a une connotation junkie, bas-fonds, piqûre dans le bras, la cocaïne a cette image milieu financier et coûte relativement cher. L’ecstasy a un côté ludique, ce sont des cachets pour faire la fête.»
    Une fête qui s’est terminée à la morgue pour 10 Parisiens depuis janvier 2019.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201912061042555276-ravages-de-lecstasy-a-paris-ces-adolescents-et-jeunes-adultes-meurent-sans-prevenir/

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  25. Les extensions de ces deux antivirus vous espionnent depuis Google et Firefox


    15:09 06.12.2019


    Selon le créateur d’AdBlock, quatre extensions d'Avast et d’AVG utilisent secrètement les données personnelles de navigation pour créer un profil comportemental de l’utilisateur. Informé, Mozilla a supprimé ces extensions, quand Google préfère les laisser.

    Wladimir Palant, fondateur d’AdBlock, a découvert que quatre extensions d’Avast et d’AVG (Avast Online Security, AVG Online Security, Avast SafePrice et AVG SafePrice) collectaient massivement des données de navigation sans en informer au préalable l’utilisateur, rapporte le site PhonAndroid.

    Les informations récoltées sont les URL visitées, les titres des pages visitées, les liens sur un moteur de recherche, l’utilisation des favoris et les saisies directes d’adresses.

    En outre, M.Palant a réussi à relever un identifiant unique pour l’installation de chaque extension, la provenance géographique des utilisateurs, les mots saisis dans les champs de recherche des pages visitées, ainsi que la version exacte du navigateur Web et du système d’exploitation utilisés. Selon lui, ces informations permettent à ces deux marques connues pour l’élaboration depuis de nombreuses années d’antivirus pour Windows de créer un profil comportemental de navigation pour chaque utilisateur.
    Navigateurs alertés

    Google et Mozilla en ont été informés par le créateur d’AdBlock. Seul Mozilla a décidé de supprimer ces extensions de sa boutique en attendant qu’Avast et AVG y apportent les modifications nécessaires, sans pour autant les ajouter à la liste noire, ce qui veut dire qu’elles ne sont pas désinstallées automatiquement de Firefox. Quant à Google, il a choisi de les laisser sur son Chrome Web Store.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201912061042556238-les-extensions-de-ces-deux-antivirus-vous-espionnent-depuis-google-et-firefox/

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