- ENTREE de SECOURS -



mercredi 4 septembre 2019

L’activité solaire et le régime des moussons en Asie

Une nouvelle preuve du rôle de l’activité solaire sur le climat, en particulier de la mousson asiatique, vient d’être magistralement démontrée par une équipe de scientifiques spécialisés dans la paléoclimatologie sous la direction du Docteur Kathleen Johnson de l’Université de Californie à Irvine. Pour remonter dans le temps afin de reconstituer le climat passé l’un des matériel de choix est l’étude des signatures isotopiques des spéléothèmes c’est-à-dire des concrétions calcaires trouvées dans les grottes. Parmi de nombreux échantillons prélevés au Laos, une stalactite – le spéléothème (illustration) descendant du plafond d’une grotte – provenant de la grotte de Tham Doun Mai dans la province de Luang Prabang a livré les secrets de l’évolution du climat essentiel dans cette région de l’Asie. La mousson est en effet vitale depuis le Pakistan jusqu’à la Chine pour plus du tiers de l’humanité et tenter d’identifier les facteurs externes qui influent sur celle-ci est de la plus haute importance. Comme pour les cernes des arbres les stalactites s’allongent par couches successives et pour dater précisément ces couches il faut utiliser, dans la profondeur de la concrétion et non pas à sa surface, la datation par la mesure du thorium-230 apparu lors de la désintégration de l’uranium-234 immobilisé à un temps et cette calibration est parfaitement documentée et d’une extrême précision (figure b) :
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Les « stries » de la concrétion sont examinées au microscope et un exemple de datation est représenté dans la partie a de la figure ci-dessus. Ensuite il est nécessaire de réaliser un comptage des stries d’accumulation de calcite année après année et d’analyser les teneurs isotopique de chaque strie respectivement en oxygène-18 et en carbone-13. Voici une image représentative de ces stries :
Capture d’écran 2019-09-01 à 10.31.28.png
Cette image a été obtenue par microscopie en fluorescence à l’aide de rayons X émis par un synchrotron. Cette fluorescence permet de déterminer la teneur en oxygène-18 du spéléothème. Les traits de couleur représentent des séries successives de moussons.
Les deux « proxys » mentionnés permettent de reconstituer la pluviométrie et la température. L’oxygène-18 est plus lourd que l’oxygène-16 et plus la température est élevée plus d’eau « lourde », c’est-à-dire contenant au moins un atome d’oxygène-18, s’évaporera de l’océan pour former ensuite des nuages qui se transformeront en pluie au cours de la mousson. Il est alors possible de déterminer le δ18O et sa déviation par rapport à une valeur standard internationalement admise calibrée sur les teneurs en O-18 de foraminifères appelés Belemnites. L’autre proxy est le carbone-13. Comme pour tout processus biologique la nature a bien fait les choses et les plantes ont plutôt tendance à absorber du gaz carbonique « léger », c’est moins coûteux en énergie, mais si les conditions de température et de pluviométrie sont favorables ces plantes assimilent aussi de plus en plus de gaz carbonique « lourd », c’est-à-dire que le δ13C va avoir tendance à diminuer par rapport à une valeur de référence standard admise internationalement et également établie à l’aide de foraminifères.
Enfin pour tenter de relier toutes les données recueillies à l’activité solaire il existe un autre proxy parfaitement bien documenté provenant des carottes glaciaires. Il s’agit du béryllium-10 radioactif formé par spallation cosmique par bombardement de l’azote par les rayons cosmiques. Plus il y a de béryllium plus l’activé solaire est faible. Forte de toutes ces données l’équipe du Docteur Johnson a pu établir une corrélation étroite entre l’intensité des moussons et l’activité solaire. Les tracés en noir des figures suivantes (extraits de la figure S5 de l’article cité en référence) sont respectivement les δ18O et δ13C exprimés en ‰ par rapport aux standards internationaux VPDB (Vienna Pee Dee Belemnite). Comme le constatent les auteurs de cette étude il existe une forte corrélation entre l’activité solaire et l’abondance des pluies elle-même liée à la température de surface de l’Océan Indien.
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En ce qui concerne le δ13C la situation est moins claire car des effets locaux peuvent perturber la percolation des eaux chargées en carbonate dans le massif karstique où se trouve la grotte. Que mes lecteurs ne se méprennent pas au sujet de ces deux figures. En effet, les teneurs en béryllium sont inversées dans le cas du δ18O pour mieux faire apparaître l’activité solaire. Il ne s’agit pas d’un artifice mais comme mentionné plus haut la présence de béryllium-10 est inversement proportionnelle à l’activité solaire.
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Les deux minima de mousson (1400-1510) et (1645-1715) correspondent respectivement aux deux minima d’activité solaire appellés minimum de Spörer et de Maunder.
Il ne faut pas établir de conclusions trop rapidement car la mousson dépend des oscillations de l’Océan Indien et des oscillations australes de l’Océan Pacifique dont dépend aussi le phénomène météorologique El Nino (ENSO) qui elles-mêmes dépendent de l’activité solaire. La situation est donc plutôt complexe mais on ne peut que constater une bonne corrélation entre cette activité solaire et l’abondance de la mousson d’Asie, un nouvel argument en faveur de la dépendance des variations du climat de l’activité solaire.
Source et illustrations : doi 10.1016/j.epsl.2019.115737 aimablement communiqué par le Docteur Johnson qui est vivement remerciée ici.

23 commentaires:

  1. Un chef de parti politique canadien qualifie Greta Thunberg de «mentalement instable»



    11:58 04.09.2019


    Dans une série de tweets, le dirigeant du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, s’en est pris à la jeune militante écologiste Greta Thunberg, atteinte du syndrome d’Asperger. Pour lui, la jeune fille, «mentalement instable», «autiste», «obsessive-compulsive», menace la civilisation et veut communiquer «sa peur constante».

    À la suite de bon nombre de personnalités politiques françaises, Maxime Bernier, chef de file du Parti populaire du Canada (PPC), s’est attaqué à l’écologiste suédoise Greta Thunberg, en mission pour la lutte contre le réchauffement climatique.

    L’homme politique canadien s’est ainsi axé sur l’état mental de la militante dans une série de tweets.

    «Greta Thunberg est clairement mentalement instable. Autiste, mais aussi obsessive-compulsive, trouble alimentation, dépression, léthargie [sic]. Elle vit dans une peur constante et veut nous la communiquer», a-t-il écrit le 2 septembre sur son compte Twitter.

    Selon lui, l’adolescente de 16 ans, récemment arrivée à New York pour demander «d’écouter la science», est instrumentalisée par la «gauche verte» pour laquelle elle est «un bouclier pratique».

    «Le but de la gauche verte est de transformer radicalement notre société en provoquant une peur hystérique de la fin du monde à moins d’abandonner nos libertés et notre mode de vie. [...] Ils veulent nous rendre plus pauvres et tout restreindre, du logement au transport en passant par l’alimentation, les voyages, ce que nous consommons, et même se reproduire», a dénoncé le chef du PPC.

    M.Bernier a fait part de sa préoccupation concernant les mineurs que «la militante a encouragés de façon irresponsable à manquer l’école ou qui sont devenus anxieux, déprimés et même suicidaires dans certains cas parce qu’ils croient qu’ils n’ont pas d’avenir.»

    Attaques contre Greta Thunberg

    Après l’intervention de la Suédoise devant l’Assemblée nationale, plusieurs personnalités françaises s’en sont prises à elle.

    En guise de moquerie, la directrice adjointe de cabinet du ministre de l'Agriculture, Béatrice Frecenon, a publié une image détournant la couverture d’un album de la série de livres pour enfants Martine avec l’inscription «Martine s'en bra*le de Greta Thunberg».

    La députée de l’Hérault Emmanuelle Ménard a lancé en juillet une pique sur Twitter à l’encontre de l’adolescente suite à sa venue à l’Assemblée nationale, en écrivant: «Dommage que la fessée soit interdite, elle en mériterait une bonne». Outre le fait de provoquer une polémique, ces propos lui ont coûté une double suspension de son compte Twitter.

    Le philosophe Michel Onfray a quant à lui critiqué le discours de Greta en le qualifiant de «texte d’autres [personnes, ndlr] qui n’apparaissent pas».

    https://fr.sputniknews.com/international/201909041042038103-un-chef-de-parti-politique-canadien-qualifie-greta-thunberg-de-mentalement-instable-/

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    1. Pourquoi avoir choisi une trisomique comme cheffe de file ? Parce qu'ils savent tous qu'ils ont menti et, ils diront que c'est de la faute à leur chef s'ils sont si cons !

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  2. Le gouvernement américain est-il l'ennemi du peuple ? Les libertés perdues en Amérique, après le 11 septembre


    Par John W. Whitehead
    L'Institut Rutherford
    4 septembre 2019


    «C’est le moment où l’âme des hommes est mise à l’épreuve.» - Thomas Paine, The American Crisis

    Prenez garde, l'Amérique.

    Nos pertes augmentent chaque jour.

    Ce qui a commencé avec le passage du 11 avril 2011 du USA Patriot Act a fait boule de neige dans l’éradication de toutes les garanties vitales contre la dérive du gouvernement, la corruption et les abus.

    L'acceptation inconditionnelle des citoyens à l'égard de tout ce que le gouvernement veut faire en échange de la promesse fantomatique de sécurité a abouti à la création d'une société dans laquelle la nation est enfermée dans une société militarisée, mécanisée, hypersensible, légaliste, fondée sur elle-même antithèse de chaque principe sur lequel cette nation a été fondée.

    Dans le contexte de la surveillance gouvernementale, de la police militarisée, des raids de l'équipe SWAT, de la confiscation d'actifs, d'un domaine éminent, de la surcriminalisation, de drones de surveillance armés, de scanners corporels, de fouilles frénétiques, de violences policières et autres, le tout sanctionné par le Congrès, la Maison Blanche et les tribunaux - nos libertés constitutionnelles ont été régulièrement bafouées, minées, érodées, réduites et généralement mises au rebut.

    Les droits consacrés dans la Constitution, s'ils ne sont pas déjà éviscérés, dépendent de la vie.

    Liberté d'expression, droit de manifester, droit de contester les actes répréhensibles du gouvernement, procédure régulière, présomption d'innocence, droit de légitime défense, responsabilité et transparence du gouvernement, vie privée, presse, souveraineté, assemblée, intégrité corporelle, gouvernement représentatif: toutes ces victimes et bien d’autres sont devenues des victimes de la guerre du gouvernement contre le peuple américain, une guerre qui s’intensifie depuis le 11 septembre.

    En effet, depuis la chute des tours le 11 septembre, le gouvernement des États-Unis a fait peser une plus grande menace sur nos libertés que n’a jamais été une entité terroriste, extrémiste ou étrangère.

    Alors que près de 3 000 personnes ont trouvé la mort dans les attentats du 11 septembre, le gouvernement américain et ses agents ont facilement tué au moins dix fois plus de civils aux États-Unis et à l'étranger depuis le 11 septembre en tuant par la police, des raids de l'équipe SWAT, des frappes de drones et des efforts visant à contrôler le monde, à vendre des armes à des pays étrangers (qui tombent trop souvent entre les mains de terroristes) et à fomenter des troubles civils afin de préserver le bon fonctionnement du complexe industriel militaire

    Le peuple américain a été traité comme un combattant ennemi, espionné, traqué, scanné, fouillé, fouillé, soumis à toutes sortes d’intrusions, intimidé, envahi, perquisitionné, malmené, censuré, réduit au silence, abattu, enfermé, condamné processus, et tué.

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  3. En nous permettant de nous laisser distraire par des exercices terroristes, des guerres étrangères, des avertissements à code de couleur, des bombardiers en sous-vêtements et d'autres exercices soigneusement construits de propagande, de tours de passe-passe et de brouillage, nous n'avons pas reconnu que le gouvernement américain - le gouvernement qui était supposé être un «gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple», est devenu l'ennemi du peuple.

    C’est un gouvernement qui est devenu si corrompu, gourmand, assoiffé de pouvoir et tyrannique au cours des 240 dernières années, que notre république constitutionnelle a cédé la place à l’idiocratie et que le gouvernement représentatif a cédé la place à une kleptocratie (un gouvernement gouverné par des voleurs) et une kakistocratie (un gouvernement dirigé par des politiciens de carrière sans principes, des corporations et des voleurs qui se livrent aux pires vices de notre nature et qui respecte peu les droits des citoyens américains).

    C’est un gouvernement qui, en collaboration avec ses entreprises partenaires, considère les citoyens comme des consommateurs et des éléments de données pouvant être achetés, vendus et échangés.

    C'est un gouvernement qui espionne et traite ses citoyens comme s'ils n'avaient aucun droit à la vie privée, en particulier chez eux.

    C’est un gouvernement qui jette les bases pour transformer les données biomédicales du public en un moyen commode de sanctionner certains comportements sociaux «inacceptables». Incroyablement, dans le cadre d’une proposition examinée par l’administration Trump, un nouvel organisme gouvernemental, HARPA (homologue du secteur de la santé de la branche recherche et développement du Pentagone, DARPA), prendra la tête en identifiant et en ciblant les «signes» de maladie mentale ou de tendances à la violence. la population en utilisant l'intelligence artificielle pour collecter des données à partir de Apple Watches, Fitbits, Amazon Echo et Google Home.

    C'est un gouvernement qui impose systématiquement des taxes sans représentation, dont les élus font pression pour que nos votes ne nous ignorent qu'une fois élus.

    C'est un gouvernement composé de petits bureaucrates, de miliciens se faisant passer pour des flics et de techniciens sans visage.

    C'est un gouvernement qui encourage les contribuables à financer des programmes gouvernementaux dont le seul but est d'accroître le pouvoir et la richesse de l'élite des entreprises.

    C'est un gouvernement - un empire en guerre - qui oblige ses contribuables à payer pour des guerres à l'étranger qui ne servent à rien d'autre que d'élargir la portée du complexe militaro-industriel.

    C’est un gouvernement qui soumet son peuple à des analyses, des perquisitions, des critiques et d’autres indignités de la part de la TSA et des raids VIPR sur des cibles dites "immatérielles" telles que des centres commerciaux et des dépôts de bus de la part de Black Vad, des imitateurs de Dark Vador.

    C’est un gouvernement qui utilise des centres de fusion, qui représentent les efforts combinés de surveillance des forces de l’ordre fédérales, nationales et locales, pour suivre les mouvements des citoyens, enregistrer leurs conversations et répertorier leurs transactions.

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  4. Il s'agit d'un gouvernement dont la surveillance de bout en bout a donné naissance à une société suspecte dans laquelle le fardeau de la preuve a été renversé, de sorte que les Américains sont désormais présumés coupables tant qu'ils ne sont pas en mesure de prouver leur innocence.

    C’est un gouvernement qui traite son peuple comme des citoyens de deuxième classe qui n’ont pas de droits et qui fait des heures supplémentaires pour stigmatiser et déshumaniser tous ceux qui ne correspondent pas aux plans du gouvernement pour ce pays.

    C'est un gouvernement qui utilise des zones de liberté d'expression, des zones de bulle errantes et des lois contraires aux lois pour réduire au silence, censurer et marginaliser les Américains et restreindre leur droit de Premier Amendement à dire la vérité au pouvoir. Les types de discours que le gouvernement juge suffisamment dangereux et soumis à la censure, à la surveillance, aux enquêtes, aux poursuites et à l'élimination sont les suivants: discours de haine, discours d'intimidation, discours d'intolérance, discours de conspiration, discours de trahison, discours menaçant, discours incendiaire, discours incendiaire , discours radical, discours antigouvernemental, discours de droite, discours de gauche, discours extrémiste, discours politiquement incorrect, etc.

    C'est un gouvernement qui adopte des lois qui criminalisent les Américains pour des activités par ailleurs légales, telles que la tenue d'études religieuses à la maison, la culture de légumes dans leur jardin et la collecte d'eau de pluie.

    C'est un gouvernement qui persiste dans le renouvellement de la loi sur l'autorisation de la défense nationale (NDAA), qui permet au président et à l'armée d'arrêter et de détenir indéfiniment des citoyens américains.

    C'est un gouvernement qui nous a imposé le Patriot Act, qui a ouvert la porte à toutes sortes d'abus et d'intrusions de la part du gouvernement.

    C’est un gouvernement qui, en opposition directe avec les avertissements de ceux qui ont fondé notre pays, a permis au Département de la sécurité intérieure (DHS) d’établir une armée permanente grâce à des programmes qui transfèrent le matériel militaire excédentaire à la police locale et à la police d’État.

    C’est un gouvernement qui a militarisé la police nationale américaine en la dotant d’armes militaires telles que «des dizaines de milliers de mitraillettes; près de 200 000 magasins de munitions; des milliers d'équipements de camouflage et de vision nocturne; et des centaines de silencieux, de voitures blindées et d’avions », en plus des véhicules blindés, des canons sonores, etc.

    C'est un gouvernement qui a fourni une couverture à la police lorsqu'elle tire et tue des individus non armés simplement pour se tenir d'une certaine manière, se déplacer d'une certaine manière, ou détenir quelque chose - n'importe quoi - que la police pourrait mal interpréter pour être une arme à feu, ou déclencher une gâchette - une peur centrale dans l’esprit d’un policier qui n’a rien à voir avec une menace réelle pour sa sécurité.

    C'est un gouvernement qui a permis aux entreprises privées de s'enrichir aux dépens des contribuables en emprisonnant des personnes à vie pour des crimes sans violence. Des milliers de personnes aux États-Unis purgent une peine à perpétuité pour des crimes non violents, notamment le vol d'un gilet, le siphonnage d'essence dans un camion, le vol d'outils et la tentative d'encaisser un chèque volé. Il en coûte environ 29 000 dollars par an par détenu pour garder ces délinquants non violents en prison. Pendant ce temps, les prisons américaines sont devenues la source de main d’œuvre bon marché pour les entreprises américaines.

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  5. C’est un gouvernement qui a créé une zone exempte de constitution dans un rayon de cent kilomètres à l’intérieur de la frontière américaine, ouvrant la voie aux agents de la patrouille frontalière pour qu'ils fouillent les domiciles des personnes, jettent un coup d’œil fouillé sur leur corps et fouillent leurs biens, le tout sans mandat. Près de 66% des Américains (2/3 de la population américaine, soit 197,4 millions de personnes) vivent maintenant dans cette zone de plus de 100 km de profondeur et sans constitution.

    C’est un gouvernement qui traite les élèves des écoles publiques comme s’ils étaient des détenus, appliquant des politiques de tolérance zéro criminalisant les comportements enfantins et les endoctrinant avec un enseignement qui met l’accent sur la mémorisation par cœur et la mise à l’épreuve de l’apprentissage, de la synthèse et de la pensée critique.

    C’est un gouvernement qui fonctionne négativement sur tous les fronts: il dépense beaucoup plus que ce qu’il gagne (et prend des contribuables américains) et il emprunte énormément (des gouvernements étrangers et de la sécurité sociale) pour que le gouvernement continue de fonctionner financer ses guerres sans fin à l'étranger. Dans le même temps, l’infrastructure mal négligée du pays - chemins de fer, conduites d’eau, ports, barrages, ponts, aéroports et routes - se détériore rapidement.

    C'est un gouvernement qui a donné aux services de police les moyens de réaliser des profits aux dépens de ceux qu'ils ont juré de protéger en appliquant les lois sur la confiscation d'avoirs, les pièges rapides et les caméras à lumière rouge.

    C'est un gouvernement dont la violence armée - infligée à des individus non armés par des équipes SWAT entraînées sur le champ de bataille, une police militarisée et des agents du gouvernement bureaucratiques formés pour tirer en premier et poser des questions plus tard - constitue une menace plus grande pour la sûreté et la sécurité de la nation tireur. Il y aurait actuellement plus d'agents gouvernementaux bureaucratiques (non militaires) armés d'armes de haute technologie et mortelles que les Marines américains.

    C'est un gouvernement qui a permis à la présidence de devenir une dictature au-dessus de la loi, quel que soit le parti au pouvoir.

    C'est un gouvernement qui traite les dissidents, les dénonciateurs et les combattants de la liberté comme des ennemis de l'État.

    C’est un gouvernement qui au cours des dernières décennies a déchaîné des horreurs indicibles sur le monde - y compris ses propres citoyens - au nom de la conquête mondiale, de l’acquisition de plus grandes richesses, de l’expérimentation scientifique et des avancées technologiques, le tout présenté sous le prétexte du plus grand bien. .

    C’est un gouvernement qui permet à ses agents de violer les lois en toute immunité, tandis que les Américains ordinaires se font lancer le livre.

    C'est un gouvernement qui parle dans un langage de force. Quel est ce langage de force? Police militarisée. Escouades anti-émeute. Équipement de camouflage. Uniformes noirs. Véhicules blindés. Arrestations massives. Spray au poivre. Gaz lacrymogène. Des matraques Recherches à nu Caméras de surveillance. Gilets de kevlar. Drones Armes mortelles. Des armes moins que mortelles sont déchaînées avec une force meurtrière. Des balles en caoutchouc. Canons à eau. Grenades assourdissantes. Arrestations de journalistes. Tactiques de contrôle des foules. Tactiques d'intimidation. Brutalité. Outrage aux accusations du policier.

    C’est un gouvernement qui justifie toutes sortes de tyrannies et de prises de pouvoir par le soi-disant nom de sécurité nationale, crises nationales et urgences nationales.

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  6. C’est un gouvernement qui exporte la violence dans le monde entier, l’une des exportations les plus rentables de ce pays étant les armes. En effet, les États-Unis, premier exportateur d’armes au monde, ont vendu de la violence au monde entier afin de soutenir le complexe militaro-industriel et de maintenir ses guerres sans fin à l’étranger.

    C'est un gouvernement qui consomme toute sa fortune avec la population et semble indifférent si les libertés essentielles sont piétinées.

    C'est un gouvernement qui mine systématiquement la Constitution et fait fi des droits des citoyens, éviscérant les libertés individuelles afin que ses propres pouvoirs puissent être étendus.

    C'est un gouvernement qui croit avoir le pouvoir de fouiller, saisir, balayer, espionner, fouiller, frapper, taser et arrêter toute personne à tout moment et pour la moindre provocation, que la Constitution soit condamnée.

    En d’autres termes, ce n’est pas un gouvernement qui croit en la liberté, sans parler de la défendre.

    Alors, où en sommes-nous ?

    Comme toujours, la première étape commence par «nous, le peuple».

    Comme je l'explique clairement dans mon livre Battlefield America: La guerre contre le peuple américain, notre pouvoir en tant que citoyens provient de notre capacité à nous mettre d'accord et à rester unis sur certains principes de liberté qui ne devraient pas être négociables.

    https://www.lewrockwell.com/2019/09/john-w-whitehead/is-the-u-s-government-the-enemy-of-the-people-americas-lost-liberties-post-9-11/

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  7. Vivre à l’étranger pour s’enrichir et gagner sur tous les tableaux


    mardi, 03 septembre 2019 06:43


    Une vie à l’internationale peut faire peur à beaucoup de personnes : changer de pays, quitter sa famille, être loin de ses amis, … Mais avez-vous pris un peu de recul sur le potentiel à long terme d’envisager une stratégie globale plutôt que de se contenter de ce qu’on a dans son pays ? Si vous êtes lecteurs d’Objectif Eco, c’est que l’économie, la gestion de ses finances, l’investissement et peut être même la création vous passionne !

    Être résident français offre d’énormes avantages : vous bénéficier de la sécurité sociale, du chômage en cas de perte d’emploi, scolarité gratuite pour vos enfants, d’une retraite (si le système ne se casse pas la gueule d’ici quelques années …). De nombreux acquis pour lesquels nos ancêtres se sont battu, ayant bénéficier de l’école gratuite quand j'étais en France, je ne vais pas cracher dans la soupe !

    Néanmoins, si vous avez de l’ambition, être prêts à prendre des risques, souhaitez gagner en liberté et vous affranchir du système, voici quelques avantages qui iront de pair avec votre expatriation.

    Développement personnel : ouverture d’esprit, rencontres, perspectives
    Voyager ouvre déjà les yeux sur le monde mais vivre dans un pays plusieurs mois, apprendre une nouvelle langue, travailler ou même créer une entreprise dans votre pays d’accueil n’a rien d’égal pour vous développer personnellement. S’ouvrir à de nouvelles idées, être confronté au quotidien à une autre culture, apprendre la langue du pays d’accueil éveillent littéralement l’esprit. L’aspect personnel est important mais les bénéfices sont aussi financiers lorsqu’on choisi minutieusement son pays d’expatriation.

    Théorie des 5 drapeaux pour être maître de votre vie

    Le but derrière cette vision est de structurer sa vie, la compartimenter pour gagner en liberté. Le passage obligé est l’expatriation mais les avantages à moyen terme seront juste énormes. La théorie des 5 drapeaux est une suite de choix réfléchis pour choisir l’endroit où vous vivez, votre lieu de résidence, la zone géographique de vos investissements afin de gagner en souplesse dans nos lieux de vie, notre fiscalité et donc in fine la vitesse à laquelle on va s'enrichir.

    théorie des 5 drapeaux pour les expatriés

    Si vous vivez dans un pays au coût de la vie élevé, avec un salaire médian et des investissement dans une monnaie qui se déprécie : vous vous appauvrissez de jour en jour à l’échelle mondiale.
    Pouvoir d’achat international : passer de classe économique à la business !

    Charles Dereeper a développé au travers de cet article la notion de pouvoir d’achat à l’international qu’on peut gagner en habitant à l’étranger. Imaginez une seconde : vous êtes payés sur une base d'un salaire français et vous habitez dans un pays où le coût de la vie est bien inférieur à celui que vous avez en France : vous changez immédiatement de catégorie : vous étiez peut être dans la classe moyenne en France et passez immédiatement dans les 10 % les plus fortunés de votre pays d’accueil. Qu’est-ce que ça changera dans votre style de vie pensez-vous ? Restaurants tous les jours sans compter, hôtels 4 étoiles le week-end quand vous voyagez … des petits plaisirs qui coûtent un luxe dans votre pays d’origine mais qui sont abordable dans votre nouvelle vie.

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  8. Prendre sa retraite en anticipée et continuer de s’enrichir en slip

    Bon c’est un peu accrocheur, mais laissez moi vous présenter deux tableaux … Ce n’est pas l’unique paramètre à prendre en compte mais il reste important sur une vision long terme de vie à l’étranger. Imaginons deux retraités l’un part en Thaïlande et l’autre au Vietnam. Deux pays qui sont deux excellents choix pour s’expatrier : un coût de la vie bas, une nourriture excellente et des conditions spéciales pour les retraités (la Thaïlande offre un visa retraite, le Vietnam ne taxe pas les pensions de retraite du privé si vous y séjournez plus de 6 mois, en savoir plus ici). Sur un horizon de 13 ans, sans compter l’augmentation des prix dans ces deux pays (ils se sont développés donc il y a forcément eu une différence), voici comment ont évolué les monnaies :

    Thai Bat vs EUR : variation et évolution des monnaies

    VND : vietnam dong comparé à l'Euro sur 13 ans

    - voir graphiques sur site -

    Bilan ? Le retraité habitant au Vietnam à gagné 23 % de son pouvoir d’achat, l’autre en a perdu presque 40 %.

    Expatriation ? On y gagne - on y perd ? A vous de compter
    Un projet d’expatriation est propre à chacun : la durée estimée de votre séjour, votre situation personnelle, les choix en matière de pays peuvent être très variés. Pour les entrepreneurs (c’est mon cas!), il faut réaliser des arbitrages si on souhaite vivre une vie à l’internationale, faire grossir son activité sans pour autant de retrouver dans un nouvel enfer administratif et fiscal. A propos des jeunes diplômés, l’Asie du Sud Est est une terre d’opportunités qui offrent des perspectives de carrières. A chacun de réaliser son propre comparatif des pays et savoir si l'expatriation est faites pour nous ... !

    ... Quand on souhaite partir, il faut prendre ses responsabilités : on ne peut compter que sur soi même, agir selon ses propres choix, prendre des risques et on va avoir de nouveaux devoirs ... nous rentrerons un peu plus dans les détails prochainement sur le cas des retraites, l'aspect travail, l'investissement, la création de business en Asie du Sud-Est et particulièrement au Vietnam.

    http://www.objectifeco.com/expatriation/mode-demploi/debuter-choisir-son-pays/vivre-etranger-enrichir.html

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  9. L'administration française décompte 84 millions d'habitants dans le pays en raison de la fraude sociale

    14:30 04.09.2019


    Alors qu’il est majoritairement admis que la France compte 67 millions d’habitants, l'administration en a décompté 84 millions, s’étonne France Info, soulignant que cette aberration s’avère coûteuse pour la sécurité sociale.

    Le grand flou dans les fichiers de l'administration est «une porte ouverte à la fraude aux prestations sociales», selon un rapport de deux parlementaires dénonçant un fonctionnement «ahurissant», constate France Info.

    En effet, selon l'INSEE, 110 millions de Français sont recensés dans les fichiers, où seulement 26 millions sont considérés comme décédés. L'Hexagone compte ainsi 84 millions de personnes qui ont le droit à une prestation sociale. Or, la population française réelle se monte à 67 millions.

    Qui plus est, l'administration compterait 14,7 millions de centenaires, dont trois millions seraient en vie. Mais en réalité ils ne sont que 15.000, précise le média.

    Le flou fait le jeu des fraudeurs

    La sénatrice Nathalie Goulet, l’une des parlementaires à l'origine du rapport, estime que ces aberrations font le jeu des fraudeurs: «Nos travaux montrent qu'on a un nombre de personnes qui bénéficient sur le territoire de prestations auxquels ils n'ont pas droit». Il s’agit de personnes présentes en France dans des «conditions non conformes au droit de séjour».

    Le rapport ne mentionne pas le montant de la fraude, mais des solutions sont suggérées pour régler le problème. S’y trouve notamment le passage à la biométrie pour que les empreintes fixées sur une carte vitale empêchent qu’elle soit utilisée par une personne tierce.

    La sécurité sociale, pour sa part, assure effectuer des contrôles réguliers et avoir déjà invalidé 42 millions de cartes vitales.

    https://fr.sputniknews.com/france/201909041042041043-ladministration-francaise-decompte-84-millions-dhabitants-dans-le-pays-en-raison-de-la-fraude/

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    1. Comptes tenus qu'il y a DES centaines de millions d'immigrés 'réfugiés climatique' !! (venus de force) en Europe et, que la majorité se trouve EN France, comptez facilement le double du chiffre annoncé !

      Voir le nombre d'habitants autour de chez vous, sur les routes et le nombre de supermarchés pour nourrir tout çà !

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  10. HAUSSE DE LA TAXE FONCIÈRE POUR DES MILLIERS DE PROPRIÉTAIRES


    par STÉPHANIE HAERTS
    03/09/2019


    134.000 locaux concernés par la hausse de la taxe foncière

    Certains contribuables ont vu leur taxe foncière augmenter en 2019 alors que la taxe d'habitation n'est pas encore supprimée. En cause, la revalorisation des valeurs locatives qui servent de base au calcul de l'impôt local.

    La valeur locative est une base de calcul établie en 1970. Elle représente le loyer annuel hypothétique que la propriété en question pourrait atteindre une fois louée. Cette valeur évolue au cours du temps selon les agrandissements de la surface habitable, la réalisation d'importants travaux ou l'achat et la construction de nouveaux éléments tels qu'un garage, une véranda ou une piscine.

    Augmentation de la taxe foncière

    Pour de nombreux propriétaires, c'est une mauvaise surprise. Selon Le Parisien, 134.000 propriétaires ont vu leur taxe foncière croître cette année. L'Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI) a constaté une hausse de l'impôt jusqu'à +136% en 2019 dans certaines zones. La taxe foncière en Isère aurait augmenté de 60 euros par an.

    Selon le directeur général de l'UNPI, cette augmentation devrait permettre d'accroître le rendement fiscal pour les élus locaux alors que la taxe d'habitation, qui est une source de revenus pour les collectivités locales, devrait disparaître cette année pour 80% des ménages.

    La DGFIP reste plus modérée

    La Direction générale des Finances publiques explique que ces opérations de revalorisation des bases locatives s'effectuent chaque année et n'ont rien d'exceptionnel. Pour la DGFIP, cette démarche est transparente et courante dans tous les départements. Elle note aucune accélération puisque 67.500 locaux ont été réévalués au premier semestre 2019 après 134.000 entre 2017 et 2018.

    L'Union national des propriétaires immobiliers a reçu de nombreux appels de propriétaires en colère après réception du courrier reçu cet été de la part de l'administration fiscale. Pour le président de l'UNPI, Christophe Demerson, le problème est surtout qu'aucun agent n'ait contrôlé les biens. Dans un communiqué du 2 septembre, Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, affirme que les propriétaires ont la possibilité de déposer une réclamation en cas de désaccord sur la situation fiscale de leurs biens.

    http://www.economiematin.fr/news-hausse-taxe-fonciere-milliers-proprietaires

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  11. Les mineurs de Bitcoin sont dirigés vers cette ville sibérienne pour une électricité bon marché


    par Tyler Durden
    Mer., 09/04/2019 - 22:55


    Les mineurs de Bitcoin affluent vers les usines abandonnées de l'ère soviétique en Sibérie orientale pour profiter de l'hydroélectricité bon marché, a rapporté Coindesk.

    Plusieurs mineurs ont déjà établi des opérations à Bratsk, une ville industrielle située dans la région d’Irkoutsk, en Russie, sur la rivière Angara, près du vaste réservoir de Bratsk. Ces mineurs profitent des températures froides et de l'hydroélectricité peu coûteuse.

    Bratsk est centré sur une région industrielle destinée à la production d'armes par l'Union soviétique. Mais depuis l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, la région est restée improductive, sans industrie durable jusqu'à présent.

    Un produit Bitcoin de type ETF pourrait changer la donne, a déclaré Lopez de VanEck

    "Le surplus d'énergie électrique en Russie est énorme, en raison de la fermeture de certaines usines soviétiques et du fait que la consommation d'énergie, en général, est devenue beaucoup plus efficace au fil du temps", a déclaré Dmitry Ozersky, PDG d'Eletro.Farm. une entreprise minière au Kazakhstan.

    Coindesk a déclaré que les sociétés minières internationales ont déjà établi des opérations à Bratsk. Parmi eux figure BitRiver, un centre de données minières à grande échelle, d’une capacité totale de 100 mégawatts par heure (MW) d’électricité pour son installation minière.

    La vidéo de présentation de BitRiver sur YouTube indique que son électricité est générée par la centrale hydroélectrique de Bratsk, située à cinq kilomètres de là.

    - voir clip sur site -

    Un concurrent de Bitriver appelé Minery a également ouvert des opérations minières dans la région. Le mineur a déclaré à Coindesk: "Le climat de la Sibérie en fait une évidence pour le choix d'un hôte minier, assurant un refroidissement naturel pendant la majeure partie de l'année."

    "La température moyenne en hiver à Bratsk est d'environ 0 degrés Fahrenheit (-18°C). En été, elle peut atteindre jusqu'à 77 degrés F (26°C), mais elle reste généralement dans les 60°F (16°C). La saison chaude dure quatre ou cinq mois par an. La température moyenne annuelle ici est de 28 "(-4°C), a déclaré Coindesk.

    Selon les informations de Dmitri Ouchakov, son directeur commercial, il y a plus de 18 000 circuits intégrés spécifiques aux applications (appelés ASIC en abrégé), également appelés mineurs, aux installations de Bitriver en août. Ushakov a déclaré que la plupart des machines appartenaient à des propriétaires de deux pays, la Russie et les États-Unis.

    Bitriver et Minery ne sont pas les seuls mineurs de la région. Le troisième mineur notable est Cryptoreactor.

    Les mineurs cryptographiques profitent pleinement de la stratégie de réglementation légère de la ville, de même qu'aucune loi fédérale ne les surveille.

    L’énergie hydroélectrique en Sibérie est l’une des moins chères du monde, environ 3,4 cents le kilowattheure, moins chère que les États-Unis, la Chine, la Norvège et le Canada.

    Le maire de Bratsk, Sergey Serebrennikov, a déclaré à Coindesk que l’exploitation minière à cryptographie redynamisait l’économie locale. Serebrennikov a déclaré:

    "Il s'agit d'une partie totalement nouvelle de l'économie et du commerce à Bratsk, et pour nous, ce projet est intéressant à tous les égards. Il crée de nouveaux emplois et de nouvelles taxes importantes sont payées au budget de la ville."

    Outre l'Iran, l'Islande et le Venezuela, qui ont tous des tarifs au kilowatt-heure moins élevés que Bratsk, il semble bien que la Sibérie orientale pourrait être l'une des meilleures régions du monde à exploiter.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-09-04/bitcoin-miners-are-headed-siberian-town-cheap-electricity

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  12. HIGH-TECH L'ARNAQUE À LA CARTE SIM SE DÉMOCRATISE

    Avec le «SIM swap», des escrocs se font passer pour quelqu'un d'autre auprès d'un opérateur de téléphonie mobile pour récupérer l'usage de son numéro de téléphone.
    Les pirates informatiques utilisent aussi d'autres méthodes, qui n'impliquent même pas les utilisateurs.


    05.09.2019, 07h49


    Le piratage bref, mais embarrassant, dont a été victime Jack Dorsey, le patron du réseau social Twitter, braque les projecteurs sur les arnaques à la carte SIM. Ce type d'attaque, de plus en plus répandu, est potentiellement très dangereux.

    Le fondateur du réseau social en est quitte pour quelques railleries suite aux messages insultants ou racistes postés en son nom, mais ce type d'attaque peut avoir des conséquences bien plus graves, allant du vol de données personnelles à la désinformation.

    Le «SIM swap» ou «transfert de SIM» consiste en un vol de carte SIM virtuel. Des escrocs se font passer pour quelqu'un d'autre auprès d'un opérateur de téléphonie mobile pour récupérer l'usage de son numéro de téléphone.

    Ils exploitent ensuite une faiblesse du système d'authentification à double facteur, qui oblige les utilisateurs de certaines plates-formes (sociales, bancaires) à fournir leur mot de passe ainsi qu'une série de chiffres unique, souvent envoyée par SMS.

    Erreur de l'opérateur téléphonique

    «Le numéro de téléphone associé au compte a été exposé à cause d'une erreur de sécurité de l'opérateur téléphonique», a expliqué le réseau social, qui assure n'avoir trouvé «aucun signe que les systèmes de Twitter aient été compromis». Mais «le problème n'est pas réglé», constate Ori Eisen, fondateur de Trusona, une entreprise de cybersécurité spécialisée dans l'authentification sans mot de passe.

    Les arnaques à la carte SIM ont pris de l'ampleur ces dernières années, que ce soit pour prendre le contrôle de comptes de personnalités sur les réseaux ou effectuer des achats en ligne.

    Selon Ori Eisen, les progrès des technologies en matière d'automatisation peuvent générer des milliards d'appels conçus pour manipuler des consommateurs et les inciter à divulguer des informations ou des mots de passe.

    Les pirates informatiques utilisent aussi d'autres méthodes, qui n'impliquent même pas les utilisateurs. Suite aux larges vols de données privées qui se sont produits ces dernières années, ils ont en effet accès, sur le marché noir d'Internet, à des mines d'informations personnelles qui leur permettent ensuite de piéger les opérateurs.

    Milliers d'arnaques de ce type

    «Les messageries des téléphones mobiles peuvent être piratées par des moyens techniques sophistiqués, mais aussi simplement en convainquant un opérateur de migrer votre compte vers un autre, sur un téléphone non autorisé», explique R. David Edelman, un ancien conseiller à la Maison-Blanche, qui dirige un centre de recherche sur la cybersécurité au Massachusetts Institute of Technology.

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  13. «Il ne faut pas plus que quelques minutes de confusion pour commettre un méfait comme celui dont M. Dorsey a été victime», remarque-t-il. Des milliers d'arnaques de ce type ont été recensées dans des pays, où les paiements par téléphone mobile sont monnaie courante, comme le Brésil, le Mozambique, l'Inde ou l'Espagne.

    Selon Fabio Assolini and Andre Tenreiro, des chercheurs de l'entreprise de cybersécurité Kaspersky, les systèmes de sécurité de nombreux opérateurs mobiles «sont insuffisants et rendent leurs clients vulnérables aux attaques à la carte SIM», surtout si les pirates parviennent à récupérer des dates de naissance et d'autres données similaires.

    Employés corrompus

    Dans un récent article de blog, ils écrivent que, dans certains cas, des cybercriminels ont corrompu des employés de compagnies téléphoniques - pour seulement 10 ou 15 dollars par victime.

    «L'intérêt pour ces attaques est devenu si important chez les cybercriminels que certains revendent ce genre de service à d'autres», relatent les chercheurs. Au Brésil, des escrocs ont pris le contrôle de comptes de la messagerie WhatsApp et demandent des «paiements urgents» aux amis de la victime.

    «Un boulevard s'est ouvert à la fraude», analyse Joseph Hall, du groupe de réflexion Center for Democracy & Technology à Washington. Il regrette que les opérateurs n'aient pas encore tous adopté des méthodes d'intelligence artificielle qui permettent de faire la différence entre des transferts de carte SIM légitimes, suite à un vol ou une perte d'appareil, par exemple, et des fraudes.

    Les conséquences pourraient même dépasser les victimes individuelles. M. Hall donne comme exemple un faux tweet du président, qui pourrait entraîner une chute des marchés financiers.

    «Les professionnels de la sécurité doivent admettre que ce qui marchait avant ne marche plus maintenant», abonde Ori Eisen. Selon lui, paradoxalement, les injonctions à créer des mots de passe de plus en plus longs et complexes ont renforcé le recours aux textos non sécurisés pour l'authentification.

    «Nous devons chercher des solutions qui ne soient pas faciles à exploiter par les fraudeurs mais faciles à adopter par les gens». (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/high-tech/arnaque-carte-sim-democratise/story/24917247

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  14. Quel est l’avenir de l’agriculture verticale ?


    Arnaud Lefebvre
    4 septembre 2019


    L’agriculture verticale n’est pas en soi un concept nouveau. Le terme remonte à 1915. Toutefois, il a fallu près d’un siècle pour que les premières fermes verticales commerciales voient le jour. De nos jours, il s’agit d’un secteur en plein boom, écrit le quotidien économique The Economist.

    Pour preuve, en 2018, le géant mobile japonais SoftBank, l’ancien patron de Google, Eric Schmidt, et le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, ont injecté plus de 200 millions de dollars dans Plenty, une startup de la Silicon Valley, spécialisée dans les cultures verticales.

    Avancées de l’agriculture verticale

    Intelligent Growth Solutions (IGS) est une entreprise d’agriculture verticale d’Invergowrie, près de Dundee, en Écosse. Chacune de ses tours de neuf mètres occupe à peine 40 mètres carrés. Grâce à l’empilage des plateaux de culture, une tour individuelle fournit jusqu’à 350 mètres carrés de surface de culture. Douglas Elder, responsable de cette entreprise, règle les couleurs et la luminosité des 1.000 diodes électroluminescentes (DEL) suspendues au-dessus de chaque plateau avec son smartphone. L’application contrôle la température, l’humidité et la ventilation, ainsi que le système hydroponique qui alimente les plantes. Il peut ainsi gérer sa ferme verticale presque tout seul.

    Les investissements dans l’agriculture verticale augmentent alors que la technologie devrait permettre de transformer ces fermes verticales en véritables « usines à plantes » efficientes.

    Scepticisme

    Les fermes verticales sont certainement plus compactes que les serres conventionnelles. Il s’agit d’un avantage dans les villes où les terrains sont coûteux. Elles permettent d’offrir aux consommateurs des produits frais. Toutefois, une serre traditionnelle bénéficie gratuitement de lumière et de chaleur grâce au soleil. Les serres modernes peuvent utiliser des éclairages LED alimenté par l’énergie solaire afin de prolonger leur saison de croissance, ainsi que des systèmes hydroponiques pour économiser l’eau. La production réalisée directement dans l’univers citadin peut être immédiatement livrée au consommateur, sans nécessiter de transport coûteux et polluant.

    Toutefois, Certaines personnes restent sceptiques quant à la viabilité économique des fermes verticales. Le principal inconvénient de l’agriculture verticale est le coût élevé de l’électricité nécessaire au bon fonctionnement de la majorité des leds. La production d’une ferme verticale est commercialement viable uniquement pour des produits périssables à la valeur importante tels que les laitues. Pour une gamme plus importante de produits, les coûts sont trop élevés. En 2014, Louis Albright, professeur d’ingénierie biologique et environnementale à la Cornell University, a calculé qu’un pain fabriqué à partir de blé cultivé dans une ferme verticale coûterait environ 23 dollars.

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  15. Economie d’électricité

    Une manière d’économiser de l’électricité consiste à utiliser des voyants ne générant que les couleurs requises par les plantes, au lieu du spectre complet de la lumière blanche. Les plantes sont vertes car leurs feuilles contiennent de la chlorophylle, un pigment qui réfléchit la lumière verte au milieu du spectre alors qu’il utilise pour la photosynthèse les longueurs d’ondes bleues et rouges à ses extrémités.

    IGS utilise des leds paramétrables. En effet, les autres couleurs jouent un rôle important à différentes étapes du développement d’une plante. La société a donc mis au point un système de distribution d’énergie à basse tension. Ce dispositif peut réduire les coûts énergétiques à environ la moitié de ceux des fermes verticales existantes. La société affirme pouvoir aboutir à une production deux à trois fois supérieure à celle d’une serre conventionnelle. Le système serait en outre capable de cultiver ses produits à un coût similaire au kilogramme.

    IGS utilise aussi des éclairages adaptés aux cultures individuelles et des algorithmes pour contrôler les conditions climatiques préférées par différentes cultures. Cela permet d’améliorer le rendement et la qualité des variétés cultivées. En réduisant les coûts d’exploitation, le système devrait rendre rentable la production verticale d’une plus grande variété de produits. L’entreprise peut également contrôler les nombreux parasites et maladies, exclus dans l’environnement contrôlé d’une ferme verticale. Ce n’est pas le cas dans de nombreux champs du monde.

    Variétés anciennes

    Colin Campbell, directeur du James Hutton Institute, un centre de recherche en sciences végétales soutenu par le gouvernement écossais, travaille avec IGS. Lui et son équipe se penchent sur les variétés de plantes qui pourraient très bien se cultiver à l’intérieur. Ils étudient également des anciennes variétés résistant aux rigueurs des systèmes de culture intensive. Campbell pense qu’il pourrait trouver des fruits et des légumes oubliés depuis longtemps qui pourraient prospérer grâce à la sécurité d’une ferme verticale. Ainsi, les consommateurs peuvent avoir accès à des saveurs nouvelles et oubliées.

    « L’agriculture verticale ne nourrira donc pas le monde, mais contribuera à fournir davantage de produits frais à davantage de personnes. Les systèmes d’agriculture verticale s’améliorent. Des versions miniatures pourraient ainsi être conçues pour que les personnes les installent dans leur cuisine », conclut The Economist.

    https://fr.express.live/quel-est-lavenir-de-de-lagriculture-verticale/

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    1. Les 'fermes' verticales peuvent aussi utiliser des puits de lumière afin que les étagères du dessus n'ombragent plus celles de dessous.

      Effectivement, transformer 40 m² (5x8 m) en 350 m² (10 x 35 m !

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  16. La Suisse renâcle à signer accord de partenariat avec l’UE


    Audrey Duperron
    3 septembre 2019


    Guy Parmelin, ministre suisse de l’Economie, vient d’indiquer que la Suisse et l’Union européenne ne seront probablement pas en mesure de conclure un nouvel accord de partenariat cette année. Le président sortant de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait exhorté la Suisse à finaliser l’accord avant la fin du mois d’octobre. Le gouvernement suisse s’est également déclaré désireux de conclure un accord dans les délais, mais à la condition qu’un certain nombre de conditions soient remplies.

    Juncker achève son mandat le 31 octobre prochain, et il sera alors remplacé par Ursula von der Leyen.

    La Suisse souhaite renégocier l’accord-cadre conclu avec l’UE
    L’Union européenne et la Suisse entretiennent une coopération étroite, et ont conclu une vingtaine d’accords bilatéraux pour la matérialiser. Afin de maintenir ce partenariat, la Commission européenne demande à la Suisse d’adopter les règles du marché intérieur de l’Union européenne. Mais les Suisses souhaitent en renégocier certains aspects. Un sondage réalisé au mois de mai a révélé que 41 % des citoyens helvètes souhaitaient y apporter des modifications, notamment sur les plans de la protection salariale, et de la citoyenneté de l’UE.

    Or, le ministre suisse de l’Economie, Guy Parmelin, lui-même membre du parti conservateur et nationaliste de l’Union Démocratique du Centre, est un eurosceptique notoire, qui partage ce désir de modification des traités. Il se dit maintenant pessimiste quant aux chances de signature d’un nouvel accord-cadre, compte tenu que les représentants des travailleurs, des employeurs et des cantons suisses n’ont pas été en mesure de proposer une vision commune que la Suisse aurait pu mettre en avant lors de ses négociations avec l’Union européenne.

    Des bisbilles qui ont déjà des conséquences

    « Nous voulons une bonne solution, qui remporte une majorité de soutiens. Mais je ne crois pas que ce soit le cas actuellement. Je ne pense pas que nous pourrons clore les discussions cette année. Notre agenda et celui le l’UE ne permettent une conclusion que l’année prochaine au plus tôt, » a-t-il déclaré au journal suisse SonntagsZeitung.

    Leurs agendas mutuels sont en effet très chargés. Des élections doivent se tenir en octobre en Suisse ; peu après, Ursula von der Leyen devra constituer une nouvelle équipe pour former la nouvelle Commission européenne. Au début de l’année prochaine, un référendum suisse doit avoir lieu sur l’éventuelle suppression de la libre circulation des ressortissants de l’Union européenne.

    Les désaccords entre les deux parties ont déjà eu des répercussions. L’UE a empêché les investisseurs établis sur son territoire de réaliser des transactions sur les marchés boursiers suisses à partir du 1er juillet. De son côté, la Suisse a interdit aux entités européennes de négocier ou de faciliter les échanges de titres suisses.

    Inviter la Grande-Bretagne à rejoindre l’AELE ?

    L’Union européenne est le premier débouché des exportations suisses, et à défaut d’accord, les entreprises suisses perdront leur accès privilégié au marché unique, même si les 120 autres accords économiques bilatéraux que les deux parties ont conclus resteraient en vigueur. Mais au fil du temps, ces accords perdront de leur pertinence, s’ils ne sont pas mis à jour.

    L’absence de conclusion d’un accord cadre menace également la coopération en matière de recherche scientifique. Selon Parmelin, la perte de cette coopération serait très préjudiciable à l’UE. « Dans ce cas, la Suisse sera obligée de chercher des alternatives, peut-être avec la Grande-Bretagne, si l’Union européenne maintient ses positions dogmatiques », a déclaré le ministre.

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  17. Néanmoins, il a minimisé un rapport d’un média suisse affirmant qu’il souhaitait inviter la Grande-Bretagne à rejoindre l’Association européenne de libre-échange (AELE, ou EFTA en anglais) après le Brexit. Cette association d’Etats, formée en 1960, comprend actuellement la Suisse, l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège. Le ministre a affirmé que cette option n’avait pas été examinées par le gouvernement suisse. «

    « Je n’ai pas entendu dire que la Grande-Bretagne en avait besoin. Si les Britanniques le souhaitent, nous l’examinerons, mais je crois que ce serait risqué. Etant donné sa taille, la Grande-Bretagne dominerait le reste de l’AELE », a observé le ministre suisse.

    https://fr.express.live/suisse-accord-partenariat-ue/

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    1. Faut dire que la Suisse est la SEULE Démocratie au monde (face aux dictatures qui l'entourent) et, comme en Démocratie c'est le Peuple qui dirige... les suisses ne sont pas prêts à accepter les dictatures de Bruxelles ! Bravo la Suisse !

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  18. La tentation de la tyrannie


    Judge Andrew P. Napolitano.
    le 5 sept. 2019


    Le président des États-Unis a-t-il trop de pouvoir ?

    Cette question a été posée récemment au sujet de l'utilisation par le président Donald Trump des fonds fédéraux pour la construction de 175 km de murs sporadiques le long d'une partie de la frontière commune de 3 000 km située entre le Texas et le Mexique. Après que le Congrès ait expressément refusé de lui donner cet argent, Trump a promulgué une loi - plutôt que mis son veto - à la loi qui lui refusait les fonds qu'il cherchait et qui le dépensait quand même.

    On lui a également demandé s'il imposait des taxes sur les ventes - il les appelle des tarifs douaniers - à la quasi-totalité des produits importés de Chine aux États-Unis, taxes que seul le Congrès peut autoriser constitutionnellement. Et il a été demandé à propos de la maltraitance ordonnée par le président des familles demandeurs d'asile aux États-Unis en séparant les parents des enfants - au mépris d'une ordonnance du tribunal.

    Cette question du pouvoir présidentiel n'est pas académique. Ce n’est pas non plus une question propre à la présidence Trump, puisqu’elle s’est soulevée à plusieurs reprises avant son entrée en fonction. Mais la manière audacieuse avec laquelle Trump a utilisé les pouvoirs présidentiels l'a amenée à un examen public.

    Voici la trame de fond.

    La Constitution a été écrite au lendemain de la Révolution américaine, une guerre menée contre un royaume dont la plupart des sujets nationaux ont expliqué que le roi avait été choisi par Dieu pour les gouverner.

    Les colons américains, poussés par des radicaux comme Sam Adams, Patrick Henry et Thomas Jefferson, ont profondément rejeté cette idée. Ils ont fait valoir que chaque individu était souverain et dépositaire des droits naturels. Jefferson l’a énoncé dans la Déclaration d’indépendance.

    Ainsi, quand vint le moment de former un nouveau gouvernement ici, les rédacteurs de la Constitution, dirigés par l'ami de Jefferson, James Madison, s'assurent qu'il n'y aurait pas de roi. Le Congrès écrirait les lois. Le président les appliquerait. Le pouvoir judiciaire les interpréterait. Cette séparation des pouvoirs est ce que feu le juge Antonin Scalia a appelé l'aspect le plus unique et le plus efficace du gouvernement américain.

    Pourquoi donc ?

    Pour commencer, Madison craignait l'accumulation de trop de pouvoir dans une branche du gouvernement. À l'exception du caractère unique et de la violence de la guerre de Sécession, les branches sont restées pendant 130 ans dans leurs limites. D'ailleurs, le gouvernement fédéral l'a fait aussi.

    Les congrès et les présidents ont accepté le point de vue de Madison selon lequel le gouvernement fédéral ne pouvait faire que ce que la Constitution leur permettait de faire, et toutes les tâches gouvernementales restantes seraient traitées par les États. Cela faisait également partie du génie de Madison pour empêcher la concentration de trop de pouvoir entre les mains de trop peu de personnes.

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  19. Tout cela a changé lorsqu'un ancien professeur de droit constitutionnel - qui n'était pas avocat - est entré à la Maison-Blanche. Woodrow Wilson croyait et se comportait comme si le Congrès pouvait légiférer sur tout problème pour lequel existait une volonté politique nationale, à l'exception de ce qui était expressément interdit par la Constitution.

    La vision wilsonienne du gouvernement et la vision madisonienne du gouvernement sont des opposés polaires.

    Au moment même où Wilson renversait la Constitution, il signait également une loi créant les agences de l'État administratif. Ces agences, a-t-il soutenu, devraient être remplies d'experts dans leurs domaines, comme la Food and Drug Administration, la Federal Trade Commission, pour n'en nommer que quelques-uns, car ils apporteraient un meilleur gouvernement.

    Les agences ont été autorisées à rédiger des règlements qui ont le pouvoir de loi, à les appliquer et à les interpréter. Ce glissement de l'autorité constitutionnelle envers des créatures étrangères à la Constitution - dans quelle branche du gouvernement se trouvent-ils? - masqué un glissement parallèle du pouvoir du Congrès à la présidence.

    Tout comme Wilson a persuadé le Congrès que le gouvernement fédéral avait besoin d'experts pour diriger certaines parties du gouvernement, lui et ses successeurs ont persuadé le Congrès que la présidence devrait être le dépositaire des pouvoirs d'urgence.

    La Constitution n'autorise aucun pouvoir d'urgence; néanmoins, la résolution sur les pouvoirs de guerre autorise le président à mener toute guerre pendant 90 jours sans autorisation du Congrès, même si la Constitution indique clairement que seul le Congrès peut déclarer la guerre. D'autres lois nationales d'urgence confèrent aux présidents des pouvoirs quasi dictatoriaux à court terme - comme imposer des taxes en les appelant tarifs - sans définir ce qu'est une urgence.

    Scalia a protesté contre tout cela - et la Cour suprême a souvent invalidé des transferts de pouvoir du Congrès au président. Il l'a fait non pas pour préserver l'intégrité institutionnelle du Congrès, mais pour défendre le principe de la séparation des pouvoirs que Madison avait érigé en rempart contre la tyrannie. La répartition constitutionnelle du pouvoir entre les branches ne doit pas être modifiée.

    Son équilibre visait à maintenir la tension et même la jalousie entre les branches - et donc à renforcer la liberté personnelle. La peur articulée de Madison était "une concentration progressive de plusieurs pouvoirs dans la même branche". Scalia a qualifié cette concentration progressive du pouvoir dans la présidence de loup déguisé en costume de mouton, devenu loup nu et nu.

    Après des années de congrès infidèles ayant légalement mais inconstitutionnellement cédé le pouvoir à la présidence, nous sommes arrivés là où nous sommes aujourd'hui - un président qui dépense des fonds non utilisés, lève des impôts, défie les tribunaux et modifie lui-même les lois sur l'immigration. J'ai déjà écrit que les républicains qui se réjouissent en pleureront quand un démocrate sera à la Maison Blanche. Aucun président ne devrait avoir des pouvoirs inconstitutionnels.

    J'ai également écrit que les garanties de la Constitution - la séparation des pouvoirs au premier rang entre elles - ne sont effectives que lorsque les personnes entre les mains desquelles nous reposons la Constitution doivent être fidèles à leur serment de la respecter.

    Quand ils le sont, nos libertés s’épanouissent. Quand ils ne le sont pas - le pouvoir a horreur du vide - la tentation de la tyrannie se pose.

    http://www.judgenap.com/post/the-temptation-of-tyranny

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