- ENTREE de SECOURS -



mardi 17 septembre 2019

La plupart des occidentaux sont encore sceptiques face au changement climatique et à la position de l'IPCC

September 17th, 2019 


Un grand sondage Yougov sur les changements climatiques a interrogé environ 1 000 personnes dans 30 pays différents. Malgré le poids et la partialité de la position religieuse de l'IPCC et malgré 30 ans de propagande ininterrompue, la plupart de la population des principaux pays occidentaux ne croit pas au message de l'IPCC.

h / t GWPF

Pour qui cette moitié de la population vote-t-elle ? Quel grand parti dit même que les humains ne sont que partiellement responsables ?

Si les partis politiques représentaient les électeurs, l’un des deux principaux partis de chaque pays serait prêt à dire que «l'IPCC exagère le problème». À l’heure actuelle, seuls les États-Unis ont un chef qui ne répète pas la ligne IPCC, même si de nombreux républicains le font encore. Dans la plupart des pays occidentaux, les deux côtés de la politique se disputent les 40 à 50% de la population qui pensent que les humains en sont les principaux responsables. Comme le montrent Donald Trump, Tony Abbott, Doug Ford et Jason Kenny, la plupart des électeurs sont facilement inspirés pour voter contre le dogme du climat.

Ces chiffres sont typiques des études plus grandes et de meilleure qualité réalisées au fil des ans. Bien que le chiffre britannique indique plus de croyants qu’un sondage ITV Newrs en 2014. (Au total, 62% des Britanniques étaient sceptiques à l'époque et le sont peut-être encore s'ils étaient interrogés dans un sondage correct.)
Yougov, climate change survey, 2019,graph, USA.

Yougov, enquête sur le changement climatique, 2019, graphique, États-Unis.

J’ai inclus «ne sait pas» comme sceptique simplement parce que dire «ne sait pas» dans un sondage chargé, et après toutes ces années de répétition de la ligne politiquement correcte, c’est vraiment une position sceptique. Qui pourrait affirmer qu’il n’avait pas entendu la position de l'IPCC quand elle est enseignée à l’école ? Donc, ce qu’on ne sait pas, ce sont des gens qui auraient pu dire qu’ils croyaient à l'IPCC mais qu’ils avaient choisi de ne pas le faire aussi. Parce que quiconque doute du changement climatique s’appelle moche - c’est la tolérance à la diversité -, nous pouvons également être certains qu’un pourcentage de personnes se disant d’accord avec l'IPCC se sentent accablées.

Yougov, climate change survey, 2019,graph, USA.
Yougov, enquête sur le changement climatique, 2019, graphique, Australie.
Yougov, climate change survey, 2019,graph, USA.

Yougov, enquête sur le changement climatique, 2019, graphique, Royaume-Uni.

À quel point ces questions sont-elles chargées ?
Lequel des éléments suivants se rapproche le plus de votre vision ?

Il est déjà trop tard pour éviter les pires effets ?
Nous sommes encore en mesure d'éviter le pire…
Nous pourrons éviter le pire si nous poursuivons dans l’ensemble les mesures prises.
Ne sais pas ?

 Ou que diriez-vous des options qu’ils n’ont pas demandées et ne veulent pas entendre ?

Agir pour changer le climat est surtout une perte de temps et d'argent

Une action pour changer le climat est un fardeau mortel pour les bonnes personnes qui coûte la vie et les moyens de subsistance ?

Alors, quand des critiques se présentent pour demander pourquoi les "ne sait pas" sont inclus comme sceptiques, ma réponse est que le sondage était chargé et biaisé et maximisait largement le nombre de croyants. Quelqu'un pense-t-il vraiment que les répondants répondraient de la même manière s’ils se voyaient également proposer des choix réalistes ?

«Changement climatique» reste une phrase ambiguë inutile pour concevoir une enquête autour
Quiconque est vraiment intéressé à savoir ce que les gens pensent ne pourrait pas utiliser le terme «changement climatique», car il signifie intrinsèquement un changement naturel ainsi que des changements créés par l’homme, et ils ne spécifient pas.

Yougov, enquête, 2019, graphique, pays, changement climatique.

 Yougov, survey, 2019, Graph, countries, climate change.

Alors prenez tout cela avec un grain de sel, mais je suis réconforté de voir que nos amis scandinaves ont beaucoup de cervelle sceptique et sont souvent les moins susceptibles de «croire».

Les pays les plus pauvres ont donc tout intérêt à recevoir de l'aide à ce sujet et à profiter du ralentissement des économies concurrentes riches. Les pays pauvres n’ont guère intérêt à signaler une position sceptique; il n’est donc pas surprenant que les règles de la propagande sans opposition s’imposent.

Yougov, enquête, 2019, graphique, pays, changement climatique.

Yougov, survey, 2019, Graph, countries, climate change.
Yougov, enquête, 2019, graphique, pays, changement climatique.
Yougov, survey, 2019, Graph, countries, climate change.
L'Australie est le point violet situé du côté «gauche» de la gamme des pays asiatiques.

RÉFÉRENCE
Yougov, Enquête internationale sur les changements climatiques, 2019.

PDF des résultats complets ici:


33 commentaires:

  1. L'impôt de la BCE augmente tandis que les mensonges se confirment avec la reprise de la monétisation


    Charles Dereeper
    lundi, 16 septembre 2019 00:46


    Les épargnants continuent de subir la hausse des taxes via les taux d'intérêts négatifs (-0.5% depuis qq jours) qui ne sont ni plus ni moins qu'un nouvel impôt qui est vendu comme bien entendu "nécessaire" pour relancer l'inflation hahahhahahaa...

    Jamais dans l'histoire on aura eu autant d'infos sur les élites pour comprendre comment elles prennent pour des cons des esclaves...

    Et jamais malheureusement on aura pu voir autant d'esclaves consentants, ce qui reste consternant sur l'absence totale d'autonomie des humains.

    La semaine dernière, j'ai pu obtenir la réponse à ma question en suspens depuis 8 mois.

    Mais comment diable les Etats de la zone euro vont ils faire pour financer leur déficit budgétaire sur le marché obligataire secondaire ?

    Rouler les anciennes dettes en mode perpétuel. OK.

    Mais chaque année il y a les nouvelles dettes. Qui va payer ? Qui va acheter ?

    Nous savions déjà que les assureurs et autres contribuables bernés par l'attrait fiscal contribuent au trou avant à la fin de tout perdre dans quelques années... Mais cela ne suffisait pas comme je l'ai évoqué dans de nombreuses vidéos...

    Ben nous avons la réponse depuis quelques jours...

    Personne n'a voulu acheter sur le marché secondaire les déficits budgétaires hahahahha.

    Donc le quantitative easing is back avec 20 milliards par mois d'achat.

    Donc conclusion générale, tous mes diagnostiques sont bons. On ne sait toujours pas à ce stade quel différentiel va mettre à mort l'euro. On sait juste que c'est inévitable. Si cela ne l'était pas, jamais la BCE n'aurait eu à reprendre le QE. Quand à un monde sans différentiel entre les zones et pays, cela n'a jamais existé, vu qu'il y a des différences majeures entre les peuples au niveau de la production.

    Pour ceux qui n'ont pas envie de se faire carboniser dans cette immense escroquerie, je vous invite à rejoindre LA CRISE DU SIECLE ici http://formation.objectifeco.com/crise-du-siecle/

    Le truc le plus fou dans cette histoire, c'est de voir la France, avec Emmanuel micro la rondelle en train de vouloir buter la principale source de CURRENT ACCOUNT POSITIF pour la zone euro, à savoir l'industrie allemande de la voiture, via les salades du réchauffement climatique par carbone et des normes techno qui tuent les marges. L'industrie allemande auto rapporte 100 milliards par an sachant que l'ensemble du CURRENT ACCOUNT zone euro au mois le mois sur un an glissant, tourne autour de 250 / 300 milliards. C'est fou car ces excédents sont la principale source de protection de l'euro, qui est déjà dévalué de 15 à 20% en PPA. Si on enlève le current account, l'euro s'écroule. Certes le différentiel déficit budgétaire US / EURO est encore en faveur de l'europe, car notre ami Donald veille à limiter la hausse du dollar, mais on ne manipule pas éternellement les marchés et l'économie...

    Quand on regarde la vie économique, on comprend que la haine franco allemande n'a jamais vraiment disparu derrière les grandes déclarations toutes jolies pour sécuriser Monsieur Schmidt et Madame Michue... La jalousie comme j'en parlais pour les élections dans cet article

    http://www.objectifeco.com/entreprendre/excellence-humaine/pourquoi-en-sommes-nous-la-y-a-t-il-une-solution-a-cette-cruaute.html est un sentiment TRES REPANDU de nos jours.

    http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/banques-centrales/l-impot-de-la-bce-augmente-tandis-que-les-mensonges-se-confirment-avec-la-reprise-de-la-monetisation.html

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  2. La Saxo Bank désigne les signes précurseurs de la prochaine crise globale


    11:41 17.09.2019


    Alors que les craintes d'une récession persistent à travers le monde, l’économiste en chef de Saxo Bank a expliqué dans une interview à Sputnik pourquoi la chute des rendements des bons du Trésor américain était un mauvais signe pour la santé économique globale.

    Les taux d'intérêt à 30 ans sur les bons du Trésor américain historiquement bas témoignent d’une nouvelle crise économique à venir, a estimé Steen Jakobsen, économiste en chef et directeur des investissements de la Saxo Bank, dans une interview accordée à Sputnik.

    Les rendements des bons du Trésor à 30 ans ont dégringolé fin août plombés par la volatilité des marchés et les risques accrus qui pèsent sur l’économie mondiale. L’indice a renouvelé son minimum historique le 28 août en atteignant 1,905%.

    Répondant par l’affirmative à la question de savoir si cette baisse brutale pourrait se traduire comme un signe d’une future crise, l’économiste a poursuivi: «Surtout si l’on parle d’une baisse simultanée des taux d’intérêt et de la courbe de rentabilité. Ces facteurs représentent des signes précurseurs de la croissance négative, qui affecte à son tour les actifs».

    «Nous prêtons beaucoup d’attention à la probabilité d’une récession parce que lorsque celle-ci se déclenche, les actifs perdent environ 25% de leur valeur. Autrement dit, si vous détenez un portefeuille classique et que vous n’entreprenez rien, vous perdrez 25%, ou encore 50% de sa valeur de base lors de la récession», a ajouté Steen Jakobsen.

    Signes de ralentissement

    Les prix à la production en Chine ont baissé en août, de 0,8% en glissement annuel, leur plus forte contraction depuis le mois d'août 2016, des chiffres qui ont ravivé la crainte d'un ralentissement marqué de la croissance mondiale.

    Ces éléments plaident pour un assouplissement marqué des politiques monétaires des grandes banques centrales, une perspective qui est déjà largement intégrée dans les cours. Mais certains investisseurs craignent que la BCE et d'autres banques centrales n'aient atteint leurs limites en matière de soutien monétaire, notamment là où les taux d'intérêt sont négatifs.

    La Réserve fédérale américaine devrait également abaisser ses taux d'intérêt à l'issue de sa réunion cette semaine.

    https://fr.sputniknews.com/economie/201909171042109518-la-saxo-bank-designe-les-signes-precurseurs-de-la-prochaine-crise-globale/

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  3. Se tourner vers la Chine pour en apprendre davantage sur l'Amérique


    par Tyler Durden
    Lun., 16/09/2019 - 20:25
    Écrit par Jacob Hornberger via la fondation pour l’avenir de la liberté,


    Étant donné que le peuple américain a été inculqué avec la notion d'être un peuple libre vivant sous un gouvernement limité, tout ce que le gouvernement fédéral fait est considéré comme faisant partie intégrante d'une société libre. Parfois, il est utile d’examiner ce que font les régimes totalitaires pour donner un sens de la réalité aux Américains.

    La plupart des Américains seraient d'accord pour dire que la Chine n'est pas une société libre. Il est dirigé par un régime totalitaire brutal communiste non élu qui réprimera toute dissidence considérée comme une menace potentielle pour le contrôle monopolistique du régime sur le processus politique. Nous pouvons donc utiliser en toute sécurité la Chine comme modèle de régime tyrannique.

    Il y a quelques semaines, Simon Cheng, un citoyen chinois de Hong Kong âgé de 28 ans, a traversé la frontière et est entré en Chine continentale, où il a été arrêté. Les autorités chinoises le soupçonnent apparemment d'être impliqué dans les récentes manifestations à Hong Kong. Personne n'a eu de ses nouvelles depuis. Il a disparu dans les entrailles du système de justice pénale communiste chinois.

    Selon un article du New York Times sur l'incident, «Selon la loi chinoise, les suspects placés en détention administrative peuvent être détenus jusqu'à 15 jours sans audience ni avocat.» Indépendamment de ce que la loi dit techniquement, les Chinois les autorités peuvent détenir et maintiennent des suspects pendant de plus longues périodes, parfois indéfiniment. La raison en est qu’il n’existe pas de système judiciaire indépendant qui les oblige à libérer une personne. Le pouvoir judiciaire chinois est subordonné au régime en place et revient à son autorité.

    De plus, le régime peut et doit torturer les prisonniers. Encore une fois, personne ne peut rien faire pour empêcher cela. La torture est souvent si brutale que des individus courageux et à l'esprit indépendant qui protestaient sortaient du processus pénitentiaire comme des personnes brisées, dont l'esprit avait été corrigé par une rééducation brutale et tortueuse.

    Avant les attentats du 11 septembre, ce genre de chose ne pouvait pas se produire ici aux États-Unis, du moins légalement. Si le gouvernement arrêtait quelqu'un, il était tenu de déposer des accusations écrites officielles (par exemple, un acte d'accusation) qui informeraient la personne de ce qui lui était reproché. Il aurait également droit à un procès avec jury au lieu d'un procès devant un juge ou devant un tribunal. Il avait le droit à un avocat de le représenter. Il avait également droit à un juge indépendant. Et pas de punitions cruelles et inhabituelles, telles que la torture. C’est parce que nos ancêtres américains ont eu la sagesse de garantir de tels droits dans le Bill of Rights.

    Et si les fonctionnaires américains faisaient à quelqu'un ce que le gouvernement chinois a fait à Simon Cheng. Dans ce cas, la Constitution lui permet de former un recours en habeas corpus, un droit qui remonte à plusieurs siècles dans l’histoire anglaise et qui est en réalité le pivot d’une société libre. Un juge fédéral indépendant ordonne au gouvernement de traduire la personne en justice et de lui expliquer pourquoi elle ne devrait pas être libérée. Lors de l'audience d'habeas, le juge ordonne au gouvernement d'inculper la personne ou de la relâcher. Pas de détention indéfinie, comme en Chine. Et bien sûr pas de torture.

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  4. Tout cela a pris fin avec les attentats du 11 septembre. À ce moment-là, la branche de la sécurité nationale du gouvernement fédéral a adopté bon nombre des mêmes pouvoirs que le régime communiste chinois, sans aucun amendement à la Constitution. L’armée et la CIA, deux des principaux éléments de l’État à sécurité nationale, ont désormais le pouvoir d’emprisonner n'importe qui, qu’il s’agisse d’Américains ou d’étrangers, sous la garde de l’armée ou de la CIA en les qualifiant simplement de «terroristes», de les tenir aussi longtemps. comme ils le souhaitent dans un cachot militaire ou dans un camp de détention secret de la CIA, les torturer et même les assassiner. Bien que les Américains aient toujours le droit de déposer une requête en habeas corpus, les juges fédéraux s'en remettent généralement au Pentagone et à la CIA s'ils estiment qu'une personne constitue une menace pour la "sécurité nationale".

    C’est ce que beaucoup d’Américains ne réalisent toujours pas encore - que des responsables américains ont utilisé les attaques du 11 septembre pour détruire la liberté du peuple américain en adoptant le même type de pouvoirs totalitaires que le régime communiste chinois et d’autres régimes totalitaires .

    Vous voulez un autre exemple ? Comme le savent ceux d’entre vous qui lisent mes articles depuis quelque temps, j’ai constamment insisté sur le fait que le système américain de contrôle de l’immigration avait créé un État policier dans le sud-ouest américain. Dans le cadre de ce système, les fonctionnaires fédéraux ont demandé aux citoyens américains de remettre leurs téléphones portables et de divulguer leurs mots de passe afin de pouvoir récupérer toutes les informations sur le téléphone portable et en prendre une copie. Aucun mandat. Aucune cause probable ni même aucun soupçon raisonnable qu'un crime a été commis. Juste un simple pouvoir omnipotent pour fouiller le téléphone portable et, d’ailleurs, le citoyen américain lui-même, y compris les cavités corporelles.

    Considérons maintenant cet extrait de l'article du NYT:

    Les agents des services frontaliers chinois ont intensifié les contrôles sur les personnes franchissant la frontière en provenance de Hong Kong. Ils ont commencé à fouiller régulièrement les téléphones des personnes qui entrent de Hong Kong sur le continent, apparemment pour identifier les sympathisants du mouvement de protestation et pour empêcher la diffusion sur le continent de photographies ou d'autres informations sur les manifestations.

    C’est ce que trop d’Américains ne veulent tout simplement pas se permettre: la transformation du gouvernement fédéral d’une république à gouvernement limité en un État à sécurité nationale a fini par détruire leur liberté et leur vie privée. Bien sûr, les Américains peuvent facilement reconnaître la tyrannie à l'étranger, mais ils ne peuvent tout simplement pas la reconnaître chez eux. Chez eux, ils voient la tyrannie comme une «liberté» et, pire encore, expriment leur gratitude pour elle. Malheureusement, trop d’Américains reprennent les mots de Johann Goethe: Nul n’est aussi désespérément asservi que ceux qui croient à tort qu’ils sont libres.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/look-china-learn-about-america

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    1. Il parle du 11 Septembre pour faire diversion mais souligne qu'il y a eut attentat ! Or, il ne détaille pas ce qu'il entend par 'attentat' ! Il y a les attentats extérieurs (ce qui n'est pas le cas pour le 11 Septembre) et, les attentats intérieurs. C'est-à-dire la démolition contrôlée. Des charges de thermite (puissant explosif utilisé lors de la destruction d'immeubles) étaient placées à chaque étage. L'immeuble s'est donc effondré sur son empreinte en commençant par l'explosion du rez-de-chaussée, puis du 1er étage, le 2è, etc de façon à ce que le bâtiment demeure stable, évite de s'incliner durant sa destruction. C'est ce qui s'est passé le 11 Septembre 2001 lors de la destruction des 3 tours 1, 2 et 7 au WTC.

      Notons que si vous pouvez voir des photos d'avions (Boeing par exemple) percutés en vol par des oies sauvages, canards ou cigognes vous seriez stupéfait(e) ! Un enfoncement du nez de l'avion sur plus de 30 cm ! 30 cm avec seulement une bestiole volante ! Alors, imaginez vous les dégâts causés d'un avion contre un mur qui, de plus, est en béton armé avec poutrelles verticales d'acier de 80 cm de large !

      Un avion s'écraserait à l'extérieur de l'immeuble mais ne pourrait entrer à l'intérieur !

      Maintenant, pour revenir à l'article sur la Chine, ce pays est une dictature comme les autres et non une Démocratie comme la Suisse. Donc, qu'il y ait des querelles de méthodes entre dictatures rouge ou bleues ou vertes ou noires, ON EN A RIEN A FOUTRE !

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  5. Le cygne noir est un drone


    par Tyler Durden
    Lundi, 16/09/2019 - 10h30
    Écrit par Charles Hugh Smith via le blog de OfTwoMinds,


    Ce qui était "possible" hier est maintenant une capacité éprouvée à faible coût, et les conséquences sont loin d'être prévisibles.

    Comme on pouvait s'y attendre, les médias grand public se rassurent en affirmant que les attaques de drones sur les installations pétrolières saoudiennes ne sont pas une grosse affaire et que la production complète reprendra sous peu. L'objectif évident est d'apaiser les marchés mondiaux craignant une perturbation énergétique susceptible de faire basculer une économie mondiale précaire en récession.

    L'impact réel n'est pas sur les prix du pétrole à court terme, mais sur la guerre asymétrique: l'attaque coordonnée du drone contre les installations pétrolières saoudiennes est un événement Black Swan qui se répercute dans le monde entier, réveillant les imitateurs et révélant l'impossibilité de se défendre contre les faibles coûts. des drones comme ceux que tout le monde peut acheter.

    (Selon certaines estimations publiées, le coût total des 10 drones déployés dans le cadre de la grève serait de 15 000 dollars. Des drones très performants disponibles dans le commerce coûtaient environ 1 200 dollars chacun.)

    Le succès de l'attaque devrait constituer un avertissement pour toutes les personnes chargées de la défense d'infrastructures critiques hautement inflammables: il n'y a pas vraiment de défense fiable contre une attaque de drone coordonnée, ni de moyen fiable de faire la distinction entre un drone Amazon livrant un paquet et un drone livrant une bombe.

    Quel que soit le protocole d'authentification pouvant être requis à l'avenir par les drones (balise d'identification ou équivalent), il peut être usurpé. Par exemple: démontez un drone authentifié (à l'aide de filets, etc.), échangez le guidage et la charge utile, et tout s'en va. Vous pouvez également voler des balises d’authentification auprès de fournisseurs ou pirater un drone authentifié en vol, l’atterrir, échanger la charge utile - la liste des solutions de contournement par usurpation est longue.

    C'est une guerre asymétrique d'une nouvelle ampleur: des drones de 20 000 dollars peuvent causer des dommages de 20 millions de dollars et des pertes financières de 200 millions de dollars, voire de 2 ou 20 milliards de dollars, si les marchés mondiaux sont renversés.

    S'il est impossible de se défendre contre des attaques coordonnées de drones et de différencier les "bons" drones des "mauvais" drones, la seule défense fiable est d'interdire totalement les drones sur de vastes étendues de territoire.

    Voilà pour la commercialisation légèrement réglementée des drones.

    Quelles sortes d'ampoules sont utilisées par les imitateurs? Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour voir le potentiel de chaos - et sans sacrifier votre propre vie. Je ne développerai pas les possibilités ici, mais elles sont évidentes pour nous tous.

    La portée et la charge utile des drones à faible coût sont limitées. Les gros drones peuvent parcourir des centaines de kilomètres et transporter des centaines de kilos d'armes, mais ces derniers peuvent être ciblés par des radars et des missiles sol-air conventionnels. Il est difficile d'abattre les soi-disant drones de loisir survolant les toits (ou les déserts ou les forêts), surtout si l'attaque est coordonnée pour arriver de plusieurs directions.

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  6. Les petits drones de loisir ne peuvent porter que 3 kg (3 kg), mais combien de dégâts 3 kg d'explosifs puissants peuvent-ils causer ? La réponse est "considérable" si la cible est un composant électronique inflammable ou légèrement blindé.

    Les plus gros drones disponibles dans le commerce peuvent transporter jusqu'à 20 kg ou 40 livres, ce qui est plus que suffisant pour une capacité explosive suffisante pour détruire un nombre illimité de cibles.

    Les organismes de défense et de renseignement ont indéniablement mis en jeu le potentiel d'attaques coordonnées par drones, et les forces armées avancées du monde explorent déjà le potentiel d'auto-organisation de "hordes de drones" de centaines voire de milliers de drones écrasant leurs défenseurs. Le succès de l'attaque des installations pétrolières prouve l'efficacité d'attaques de drones beaucoup plus petites.

    Mettez-vous à la place de ceux qui sont chargés de sécuriser des centaines de kilomètres de pipelines transportant du pétrole et du gaz naturel dans le monde entier. Quelle est votre défense contre les attaques de drones? Des tours de tir contrôlées par A.I. ou télécommandées toutes les quelques centaines de mètres, le long de milliers de kilomètres de pipelines ? Des patrouilles humaines couvrant l’ensemble du pipeline 24/7 ? Le coût de telles défenses imposerait aux défenseurs des coûts énormes sans fournir une sécurité fiable à 100%. (Les gardes peuvent être soudoyés, les armes à feu télécommandées peuvent être submergées par une vague initiale de drones passe-temps bon marché et non armés, etc.)

    Il est évident qu’il n’existe aucune défense efficace, à faible coût, de milliers de kilomètres de pipelines. (Rappelons que les Saoudiens dépendent du fait que l'eau de mer est canalisée dans le désert sur des centaines de kilomètres pour être injectée dans les puits de pétrole afin de maintenir la production. La suppression de ces canalisations d'eau et de ces pompes entraverait également la production.)

    Le seul moyen efficace de limiter les attaques de drones est d'interdire tous les drones et d'instaurer une politique de tir à vue dans les zones réglementées. Mais cela n’annulera pas le risque de frappe coordonnée de drones ou d’attaques de drones sur des installations distantes.

    Les médias grand public seront sous pression permanente pour minimiser les conséquences de cette attaque, mais le chat est sorti de son sac: le Black Swan est un drone. Ce qui était "possible" hier est maintenant une capacité éprouvée à faible coût, et les conséquences sont loin d'être prévisibles.

    Cette imprévisibilité seule devrait déstabiliser les marchés, le risque de frappes futures de drones de guerre asymétriques augmentant à un point difficile à mesurer ou à protéger.

    https://www.zerohedge.com/markets/black-swan-drone

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    1. C'est vrai qu'un drone n'a rien à voir avec un canard de 4 ou 5 kg sans explosif rencontré par un avion !

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  7. La San Diego State University normalise la pédophilie en tant qu '"orientation sexuelle"


    par Tyler Durden
    Lundi, 16/09/2019 - 19h45
    Écrit par Paul Joseph Watson via Summit News,


    La San Diego State University enseigne aux étudiants que la pédophilie pourrait simplement être considérée comme une «orientation sexuelle» alternative.

    «Un sujet que nous avons discuté en classe aujourd'hui dans une université d'État après avoir visionné une vidéo de 8 minutes de Vice News présentant des pédophiles auto-identifiés. Cela va être intégré », a tweeté Alex Mazzara.

    La photo montre une diapositive intitulée «La pédophilie en tant qu’orientation sexuelle».

    Il suggère que l'adoption de la pédophilie en tant qu'orientation sexuelle alternative pourrait faire partie de «l'acceptation de diverses identités sexuelles».

    La vidéo de VICE mettant en vedette des pédophiles pourrait bien avoir été leur plate-forme de Todd Nickerson, un pédophile avoué.

    L’article de VICE sur Nickerson le dépeignait avec sympathie, un individu qui admet ouvertement vouloir agresser des enfants, en tant que victime de «justiciers» de droite.

    Les conservateurs avertissent depuis des années que la finalité ultime de chaque fétiche, identité de genre et sexualité non seulement tolérée, mais entérinée serait, à terme, l’intégration de la pédophilie.

    Nous ne sommes maintenant pas loin de cette éventualité.

    https://www.zerohedge.com/health/ohio-college-normalizes-pedophilia-sexual-orientation

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    1. C'est là même où il y a qq jours un prof a converti 1000 enfants de 8 ans à se demander s'ils étaient bien des filles ou des garçons ! Un seul élève s'est reconnu garçon ! C'est tout dire du bourrage de crâne subi par ces 999 malheureux enfants projetés dans le doute !

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  8. Le groupe Trans Lobbying plaide contre les «bloqueurs de la puberté» sur des enfants aussi jeunes que 12 ans


    par Tyler Durden
    Lun., 16/09/2019 - 12:10


    Dans le dernier exemple de défenseurs de la communauté transgenre qui conseillent les écoles et les parents et que les médecins et les responsables de la santé pourraient mettre en danger les enfants s'ils étaient suivis, une ONG britannique fait face à une réaction pour dire aux enseignants que les soi-disant "bloqueurs de la puberté" sont inoffensifs et devrait être donné aux enfants dès l'âge de 12 ans qui remettent en question leur identité de genre.

    Selon RT, des professionnels de la santé ont averti que ce conseil est "dérangeant" et que les effets des bloqueurs de la puberté ne peuvent être facilement annulés sans nuire à l'enfant.

    La recommandation a été faite par le groupe de lobbying trans Mermaids lors d'une réunion avec 20 enseignants et travailleurs de soutien à l'Université Newman de Birmingham. Le groupe a déclaré que ce traitement serait "bénéfique" pour l'enfant car il lui apporterait un "immense soulagement", tout en étant "totalement réversible" s'il décidait de ne pas vouloir poursuivre la transition.

    Bien que la réunion ait eu lieu en décembre, cette recommandation a d'abord été rapportée par le Times, dimanche. Les critiques s'inquiètent de ce que ces conseils font maintenant partie d'un plan directeur pour les futures sessions de formation de Mermaids avec les enseignants et le personnel scolaire.

    "Les médicaments bloquant la puberté ne font aucun changement", a déclaré le formateur lors de la réunion. Au lieu de cela, il met simplement "un bouton de pause sur la glande pituitaire et gèle la puberté où il est". Les processus biologiques "recommenceront" dès l'arrêt du traitement.

    Ce conseil n’a pas plu à l’un des assistants scolaires qui ont assisté à la réunion. Il a enregistré le conseil de l'entraîneur des sirènes et a déclaré au Times qu'il était préoccupé par le fait que le groupe essayait délibérément de convaincre les enfants qu'ils étaient "nés dans le mauvais corps".

    "Cela met les enfants en danger", a-t-il déclaré.

    Il n'est pas le seul à nourrir ces préoccupations. Michael Biggs, professeur agrégé de sociologie au St Cross College d'Oxford, a déclaré au Times que cette stratégie est délibérément conçue pour pousser les jeunes enfants vers une transition médicale.

    "Les sirènes [ne] donnent pas aux élèves le choix de ne pas être gays ou lesbiennes. Ils sont plutôt dirigés vers une voie radicale qui aboutit finalement à une intervention chirurgicale. Diffuser ces informations dans les écoles est inquiétant", a-t-il déclaré.

    En réponse à l'article du Times, Mermaids a publié sur son site web une déclaration affirmant que ses "conseils" étaient basés sur "une étude scientifique internationale et 25 ans d'expérience dans ce domaine". De manière amusante, le groupe a également révélé qu'il avait reçu un financement du Department for Education du Royaume-Uni par le biais d'un programme "supervisé par le Bureau des égalités du gouvernement".

    Plus tôt cette année, un groupe de médecins spécialistes aux États-Unis et au Royaume-Uni ont mis en garde contre les effets à long terme des inhibiteurs de la puberté et des médicaments hormonaux, les qualifiant de "grave problème de santé publique".

    https://www.zerohedge.com/political/trans-lobbying-group-pushes-puberty-blockers-children-young-12

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  9. Paris: la capitale où se loger devient un enfer


    13:41 17.09.2019
    Par Fabien Buzzanca


    Peu d’offres, prix exorbitants, trouver un logement à Paris relève du parcours du combattant. La barre des 10.000 euros le mètre carré a été franchie et les loyers atteignent des sommets. Une flambée qui pourrait se poursuivre, selon les professionnels du secteur. Sputnik France fait le point sur l’inaccessible capitale.
    «Je n’ai jamais vu ça.»

    Aude n’en revenait pas. Cette jeune étudiante originaire d’Aix-en-Provence n’imaginait pas que la quête d’un logement à Paris s’apparenterait à une véritable bataille rangée. «Montée sur la capitale» pour poursuivre ses études de graphisme, elle a dû se résoudre à trouver une colocation, après avoir abandonné l’idée de vivre seule.

    «J’avais un budget d’environ 800 euros, je me suis parfois retrouvé dans des visites d’appartement avec des dizaines et des dizaines d’autres candidats. Parfois, les queues faisaient penser à ce que l’on peut voir dans les concerts!», explique-t-elle.

    Avec des prix dépassant les 30 euros au mètre carré pour un studio dans certains quartiers, les loyers parisiens sont à un niveau qui ne permet plus à de nombreux Franciliens d’habiter seuls.

    Les colocations se multiplient et certains sont obligés de s’exiler en banlieue de plus en plus lointaine, quitte à passer plusieurs heures par jour dans les transports en commun.

    «Les propriétaires demandent de plus en plus de garanties. Nous sommes obligés de refuser de nombreux dossiers faute de garants. Pour beaucoup de jeunes qui n’ont pas la chance d’avoir des parents aisés, c’est une véritable galère», raconte Christophe*, employé d’une agence immobilière du Nord-ouest parisien.

    Même son de cloche du côté de Florian Brosse, gestionnaire locatif à l’agence immobilière Orpi, cité par Lavieimmo.com:

    «J’ai reçu plus de 100 mails et 80 appels en moins de 24 h pour une annonce publiée hier. On n’arrive pas à répondre à tout le monde.»

    «Il n’est pas rare de voir défiler des dizaines et dizaines de candidats sur une seule journée pour un studio», explique Christophe*. Afin de limiter la hausse des loyers, et grâce à la Loi logement, la mairie de Paris a remis en place l’encadrement des loyers depuis le 1er juillet. La justice avait cassé ce dispositif il y a deux ans.

    «Lors de son application à Paris de 2015 à 2017, le dispositif avait permis de stabiliser les loyers parisiens, qui avaient connu une hausse continue de 50% durant la décennie précédente 2005-2015», assure la mairie de Paris.

    Mais les montants des loyers sont toujours très élevés. «Sur Paris, c’est presque impossible de trouver un studio à moins de 600 euros, même avec l’encadrement des loyers», affirme Soumicha Hammouti, assistante de gestion locative chez Century21, citée par Lavieimmo.com. Ian Brossat, adjoint responsable du logement à la mairie de Paris, souhaite donc aller plus loin. Le 11 septembre, il a affirmé sur CNews sa volonté de «bloquer les loyers à Paris»:

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  10. «En France, un maire n’a pas le pouvoir de bloquer les loyers. Il a besoin de l’État pour le faire. L’État devrait nous donner les moyens de remettre de la régulation dans ce secteur privé qui est devenu fou.»

    Un tel dispositif sera mis en place à Berlin en 2020, mais pas à Paris si le candidat LREM Benjamin Griveaux emportait les municipales en mars prochain.

    «Quand on choisit de laisser les clés à Ian Brossat, on applique le communisme municipal. Résultat: Paris perd 12.000 habitants par an depuis cinq ans. Essentiellement les classes moyennes», a-t-il lancé à nos confrères du Parisien.

    Si vous avez l’ambition d’acheter un logement à Paris, vous avez intérêt à être à l’aise financièrement. En moyenne, il vous faudra débourser plus de 10.000 euros le mètre carré.

    «10.000 euros le mètre carré à Paris, [...] cette barre a été atteinte au mois d’août», a affirmé le notaire parisien Thierry Delesalle.

    L’augmentation des prix est bien plus sensible à Paris que sur le reste du territoire. Selon Meilleurs Agents, sur dix ans, les prix n’ont gagné que 10% sur l’ensemble du territoire et un peu moins de 30% dans les 10 autres principales métropoles françaises. À Paris, la hausse est de… 60%.

    D’après Thierry Delesalle, l’offre de logement social est responsable de cette situation:

    «Ca crée encore un peu plus de tension», a-t-il expliqué, avant de souligner que les prix parisiens avaient encore pris plus de 6% en un an au second trimestre (contre +3,2% pour l’ensemble de la France) et notant que le marché se déporte plus que jamais sur une petite couronne «archi-dynamique», soit les départements limitrophes: 92, 93 et 94.

    «En 2018, 86% des acheteurs appartenaient aux catégories socioprofessionnelles les plus favorisées contre 69% en 1998, selon les notaires du Grand Paris. Les ouvriers et les employés ne pèsent, de leur côté, plus que 5% des transactions immobilières (contre 15% en 1998)», notent pour leur part nos confrères du Figaro.

    D’après une étude du courtier en crédit immobilier Vousfinancer.com, pour acheter un appartement de 50 m² à Paris, financé par un emprunt sur 20 ans avec 10% d’apport, il faut gagner… 7.300 nets par mois.

    Et le Brexit pourrait faire encore accélérer la hausse des prix, surtout dans l’immobilier de luxe. «Le réseau d’agences immobilières haut de gamme Barnes, constatait déjà fin novembre [2018 ndlr] dans une analyse publiée sur son site, que “depuis environ six mois, 5% à 10% de ses ventes réalisées dans le Marais, les VIe, VIIe, IXe et XVIIIe arrondissements se faisaient auprès de Français qui rentrent de Londres et d’Européens de Londres qui s’installent à Paris”», notait nos confrères de LCI en janvier dernier.

    La frénésie acheteuses risque d’être encouragée par des conditions de crédit historiquement favorables, politique monétaire ultra accommodante de la Banque centrale européenne oblige. D’après l’observatoire Crédit Logement/CSA, les taux d’intérêt immobiliers français sont tombés à un plancher historique (1,17%) en août.

    Selon Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents, la hausse des prix dans la capitale est partie pour durer: «On imagine mal le marché caler à Paris au cours des 12 prochains mois.» Son site table sur une nouvelle hausse de 6% d’ici à un an.

    https://fr.sputniknews.com/france/201909171042110692-paris-la-capitale-ou-se-loger-devient-un-enfer/

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  11. Faute d'argent pour les acheter...
    Les ventes de voitures chinoises sont en baisse


    Arnaud Lefebvre
    16 septembre 2019


    Les ventes de voitures chinoises pourraient connaître une croissance faible à négative au cours des trois prochaines années, a déclaré un responsable de la plus grande association industrielle du pays. Les ventes ont chuté pour le quatorzième mois consécutif. Les véhicules dits à énergies nouvelles ont également connu un déclin pour le deuxième mois consécutif.

    La Chine a vendu 1,96 million de voitures en août. Cela représente une diminution de 6,9% par rapport à la même période de l’année dernière. Cette baisse fait suite à des baisses respectives de 4,3% en juillet et de 9,6% en juin. Pour l’ensemble de l’année, l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM) table sur la vente de 26,88 millions de voitures, soit une diminution de 5% par rapport à l’année dernière.

    Incertitude

    « Les ventes au second semestre devraient s’améliorer », a déclaré Shi Jianhua, haut responsable de la CAAM. Ces faibles perspectives de croissance se doivent à la faible confiance des consommateurs, au ralentissement économique du pays et aux tensions commerciales avec les États-Unis.

    Il y a à peine trois ans, les constructeurs automobiles connaissaient une croissance annuelle à deux chiffres. Cependant, l’année dernière, la situation a changé. Ensuite, un ralentissement s’est produit avec la première contraction annuelle depuis les années 1990.

    Les ventes de voitures durables ont chuté de 15,8% en août. Une baisse de 4,7% avait déjà été enregistrée en juillet, la première depuis janvier 2017. Les ventes de véhicules neufs ont augmenté de près de 62% l’an dernier, alors même que le marché de l’automobile s’était contracté.

    Subventions

    « En raison de la réduction des subventions sur les véhicules à énergies nouvelles, les ventes de véhicules ont continué à chuter », a déclaré Chen Shihua, secrétaire général adjoint de la CAAM.

    L’organisation espère pouvoir vendre cette année 1,5 million de voitures à énergies nouvelles. Il s’agit d’une baisse par rapport aux prévisions précédentes de 1,6 million.

    « Le gouvernement chinois a pris un certain nombre de mesures pour atténuer l’impact du différend commercial avec les Etats-Unis », ont déclaré les porte-parole. « Nous espérons que ces mesures favoriseront la consommation de voitures en Chine. »

    La baisse prolongée des ventes a amené les constructeurs automobiles locaux tels que Geely Automobile Holdings Ltd et Great Wall Motor Co Ltd à réduire leurs attentes en termes de ventes et de bénéfices. La baisse a également incité certains grands noms mondiaux, dont Peugeot à fermer des usines et à ajuster leurs effectifs. Les constructeurs automobiles étrangers tels que Daimler et Tesla ont ajusté leurs prix sur le marché chinois.

    https://fr.express.live/les-ventes-de-voitures-chinoises-sont-en-baisse/

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  12. Edward Snowden se prépare à publier un mémoire affirmant que la communauté de renseignement américaine avait "piraté la Constitution"
    Et les 18 années qui se sont écoulées depuis le 11 septembre ont été une "litanie de destructions américaines"


    Courrier quotidien
    17 septembre 2019


    L'ancien contractant de l'Agence de sécurité nationale, Edward Snowden, a rédigé un mémoire relatant pour la première fois l'histoire de sa vie et expliquant pourquoi il avait choisi de risquer sa liberté pour devenir peut-être le dénonciateur le plus célèbre de tous les temps.

    Snowden, qui vit maintenant en Russie pour éviter les poursuites aux États-Unis, a déclaré que ses sept années au service de la NSA et de la CIA l'avaient conduit à conclure que la communauté du renseignement américaine avait "piraté la Constitution" et mis en péril la liberté de chacun. se tourner vers les journalistes pour le révéler au monde.

    «J’ai réalisé que j'étais fou d’avoir imaginé que la Cour suprême, ou le président Obama, cherchant à distancer son administration du président George W. Bush, jugerait le CI juridiquement responsable de tout ce qui se passe», écrit-il.

    Le livre, Permanent Record, doit être publié mardi. Il offre de loin le récit le plus complet et le plus personnel de la façon dont Snowden en est venu à révéler des détails secrets sur la collecte massive par le gouvernement de courriels, d’appels téléphoniques et d’activités Internet des Américains au nom de la sécurité nationale.

    Sa décision de passer de l'obscur IC Wark à la dénonciation en 2013 a déclenché un débat national sur l'ampleur de la surveillance gouvernementale exercée par les agences de renseignement, qui avaient désespérément besoin d'éviter les attentats du 11 septembre.

    Les responsables du renseignement qui procèdent chaque année à une évaluation classifiée des dégâts causés par les révélations de Snowden ont déclaré que les documents continueraient de tomber dans le domaine public pendant de nombreuses années.

    Bien que le livre vienne six ans après les révélations, Snowden, qui s'était enfui à Hong Kong puis à la Russie, tente dans son mémoire de placer ses préoccupations dans un contexte contemporain.

    Il tire la sonnette d'alarme sur ce qu'il considère comme les efforts du gouvernement dans le monde entier pour délégitimer le journalisme, supprimer les droits de l'homme et soutenir les mouvements autoritaires.

    "Ce qui est réel est confondu à dessein avec ce qui est faux, grâce à des technologies capables de transformer cette confusion en une confusion mondiale sans précédent", dit-il.

    L’histoire retrace l’évolution de Snowden depuis son enfance, après avoir grandi dans les années 1980 en Caroline du Nord et dans la banlieue de Washington, où sa mère était employée de bureau à la NSA et son père à la Garde côtière.

    Il est arrivé à maturité alors que l'Internet évoluait d'un réseau informatique gouvernemental obscur et décrit comment une jeune fascination pour la technologie - lorsqu'il était enfant, il a démonté et réassemblé une console Nintendo et, à l'adolescence, piraté le réseau de laboratoires nucléaires de Los Alamos - l'a conduit à une carrière en tant que contractant de la NSA, où il a observé la puissance de l'espionnage dans la haute technologie avec une révulsion croissante.

    Les analystes ont utilisé les pouvoirs de collecte du gouvernement pour lire les courriels des amoureux actuels et anciens et les suivre en ligne, écrit-il.

    https://www.lewrockwell.com/2019/09/no_author/edward-snowden-prepares-to-release-memoir-saying-the-us-intelligence-community-hacked-the-constitution/

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  13. L’écologisme, la grande menace pour l’homme


    le 16 septembre 2019

    Article de Jean-Baptiste Noé paru le 5 septembre 2019 sur le site de Charles Gave Institut des Libertés (institutdeslibertes.org)


    Les vacances d’été sont l’occasion de traverser la France et d’en admirer les paysages, dont la diversité ne cesse d’étonner. Que ce soient les villes et villages historiques, les sites industriels ou les zones rurales, chaque région regorge de trésors, que l’on doit au travail des Français accumulés depuis des siècles et à leur capacité à transformer et développer les paysages. Bien souvent ces forêts, ces plaines, ces vignobles sont présentés comme étant des espaces naturels. Rien n’est plus faux : ce sont des paysages entièrement construits et entretenus par l’homme.

    J’étais ainsi au mois de juillet à Gigondas, un village de vignoble situé au pied des dentelles de Montmirail, le long de la vallée du Rhône, non loin de Châteauneuf-du-Pape. Le syndicat des vignerons de Gigondas y organisait une dégustation de ses vins, dont une quinzaine de vieux millésimes. Depuis les hospices de Gigondas, sur les hauteurs du village, à côté de l’église, la vue était superbe sur toute la vallée et les vignes qui s’étendent jusqu’à l’horizon. Entre la chaleur de juillet et celle du vin, difficile d’imaginer tout le travail qu’il a fallu mener ici depuis des siècles pour transformer cette terre inhospitalière en un paradis viticole. Les hommes ont retiré les pierres des champs pour créer des parcelles cultivables et édifier des murets (les restanques). Ils ont apporté l’irrigation à l’aide de canaux en argile et aujourd’hui de tuyaux en polymère. Ils ont chassé le loup, véritable plaie qui s’en prenait aux hommes et aux moutons. Ils ont sélectionné les plants de vigne pour élaborer de nouveaux cépages, aptes à supporter les caractéristiques de la région (ici essentiellement syrah et grenache). Ils ont mis au point des produits phytosanitaires qui sauvent les vignes et les cultures de toutes les bactéries et bestioles nuisibles qui la tuent. Seul le phylloxéra, qui a ravagé tout le vignoble français, est encore invaincu. Dans les paysages de vigne, il y a du végétal, mais il n’y a rien de naturel. Tout est la conséquence du travail de l’homme, de son imagination, de ses efforts et de sa capacité à transformer une nature hostile et dangereuse en un verger merveilleux. « Laisser la nature reprendre ses droits » comme on l’entend parfois, c’est abandonner ces vergers et ces jardins à la broussaille, aux ronces et aux pierres.

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  14. L’écologie, c’est jardiner les paysages

    L’idéologie écologiste est aujourd’hui l’une des grandes menaces qui planent sur l’être humain, car derrière son discours sur le salut de la nature il y a surtout la volonté d’éradiquer l’homme. Elle est dérivée du marxisme, qui a déjà fait tant de morts. Elle nie l’existence de la nature humaine et voue une haine sans fin à l’homme. Le marxisme disait lutter pour la justice et le développement des peuples. Qui pouvait être contre ? Nous sommes tous pour la justice et le développement. L’écologisme dit vouloir sauver la planète, protéger les espaces sensibles, limiter la pollution. Là aussi, qui peut être contre ? Mais derrière ce message vert se cache la négation de l’humanité. L’écologisme ne pourra s’imposer que par la violence, comme le marxisme soviétique, il bâtira de nouveaux camps de concentration, il alignera les morts. Son erreur est à la source même de son idéologie. Il idolâtre la nature, il déteste l’homme, il veut bâtir une nouvelle société qui ne peut se faire que par la violence et la coercition. Il se nourrit aussi de l’ignorance, notamment quant à la construction des espaces naturels. Trop de personnes pensent encore que la nature est gentille, alors qu’elle est dangereuse et mortelle. S’il a fallu attendre le milieu du XIXe siècle pour que les Européens commencent à se baigner c’est que pendant longtemps le littoral a été un espace de mort, infesté de moustiques, de marécages et de paludisme. Les plages de France n’avaient pas le charme qu’elles ont aujourd’hui. Lorsque les Français se sont rendus en Algérie, à partir de 1830, nombreux sont ceux qui sont morts du choléra, du paludisme et des fièvres, qui ont tué près d’un tiers des effectifs militaires. Il a fallu assécher le marécage de la Mitidja et développer des médicaments contre ces maladies. La Camargue, si belle aujourd’hui avec ses gardians et ses taureaux, était une zone infestée de maladies jusqu’à la fin du XIXe siècle. Les Landes étaient une zone plate de bruyères et de pierre, avant que Napoléon III n’en fasse une vaste forêt de pins, plantés ex nihilo. De même pour la Sologne, marécage planté de chênes et de hêtres pour en faire une réserve de chasse.

    L’homme est créateur de biodiversité

    L’homme est aujourd’hui perçu comme un destructeur de biodiversité, alors que c’est lui qui crée la biodiversité. On lui doit la création de centaines d’espèces de vignes, adaptées à des climats et des sols très variés. Si l’on devait se contenter de la Vitis vinifera originale nous n’aurions qu’une liane dégénérée bien incapable de produire les grands crus que l’on aime. À l’époque de Pline l’Ancien, du temps de l’explosion du Vésuve, il y avait une centaine de variétés de pommes dans l’Empire romain. On en ressence aujourd’hui 20 000, toutes créées par l’homme (fuji, granny smith, chantecler, etc). Les vaches que l’on aperçoit dans nos campagnes sont nées au XIXe siècle. Elles sont le fruit de croisements d’espèces et de sélections génétiques pour avoir des animaux producteurs de lait ou de viande. Dans les années 1820, le poids moyen d’une vache était de 100 kilogrammes. Aujourd’hui, les vaches à viande frisent les 900 kg. Les fruits et les légumes que nous mangeons sont eux aussi le résultat de sélections et de croisements, dont la fameuse clémentine de Corse, inventée par le père Clément dans les jardins de son monastère d’Algérie. L’homme n’est pas un danger pour la nature ; il est celui qui permet son accomplissement et le développement des espèces naturelles existantes. Or les écologistes voient en l’homme un prédateur, un nuisible qu’il faudrait au mieux contenir au pire supprimer. Sans l’homme, il n’y aurait que chaos de friches et espèces végétales rabougries.

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  15. Faire peur pour soumettre

    Sylvie Brunel est une géographe que j’apprécie beaucoup, car elle sait faire aimer la géographie. Elle a longtemps dirigé une ONG et est désormais professeur à Sorbonne-Université, et éleveuse de chevaux dans la Drôme. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur le développement durable, l’alimentation, l’écologie, tous pertinents et très éloignés des discours apocalyptiques. Elle vient de publier « Toutes ces idées qui nous gâchent la vie » où elle démonte le discours catastrophiste des Khmers verts. Elle y rappelle notamment les formidables progrès humains, la façon dont les maladies ont été vaincues, grâce aux vaccins et aux médicaments, l’amélioration des conditions de vie. Un chiffre est à cet égard éloquent, celui du taux de mortalité infantile, c’est-à-dire le nombre de bébés qui meurent avant d’avoir atteint un an. Pour la France, ce taux est de 15.4‰ en 1973, 4.5‰ en 2008 et 3.5‰ en 2018. Il résume à lui seul les immenses progrès accomplis dans le domaine de la santé. Or les écologistes ne jouent que sur un seul ressort : la peur. Il s’agit de tétaniser la population par des prévisions apocalyptiques, afin de provoquer un effet de sidération et d’empêcher toute réflexion. Or de toutes les prévisions catastrophistes effectuées ces trente dernières années, aucune ne s’est révélée exacte.

    On voit ainsi Henri Sannier, dans un JT d’Antenne 2 du 29 juin 1989, présenter un rapport de l’ONU où est évoqué le fait qu’avec le réchauffement climatique, d’ici dix ans, de nombreux pays seront sous l’eau, dont les Pays-Bas, les Seychelles, les Maldives. Rien de tout cela n’est arrivé. En revanche, en juin 1989, personne n’avait prévu les événements qui allaient se dérouler à Berlin quatre mois plus tard.

    La peur contre l’environnement

    La peur empêche de réfléchir sereinement aux façons de mettre en valeur et de protéger l’environnement. Comment limiter la pollution des eaux et des sols, comment disposer d’un air pur, comment assurer l’accès aux matières premières indispensables au développement humain ? L’écologisme empêche de réfléchir à l’écologie humaine authentique. La saison de la chasse va bientôt s’ouvrir. Les chasseurs sont indispensables au maintien de l’équilibre animal. S’il y a trop de sangliers, ce qui est le cas dans de nombreuses régions, ceux-ci développent la peste porcine et meurent en grand nombre, transmettant la maladie aux porcs d’élevage, comme c’est actuellement le cas en Europe de l’Est et en Belgique. Il est donc primordial de réguler la population de sangliers. Comme celle des cervidés. Trop nombreux en Alsace, ils mangent les jeunes pousses et frottent leurs bois contre le tronc des arbres, ce qui déchire l’écorce et favorise le développement des maladies, menaçant l’avenir de la forêt vosgienne. La région Alsace fait appel à des chasseurs d’autres régions pour réguler le cheptel de cervidés. Face aux discours de peur et de haine à l’égard de l’homme, il est essentiel de revenir à une meilleure connaissance de la nature et au rôle de l’homme dans le développement de celle-ci. C’est la seule condition pour aimer la nature, développer et protéger les paysages, et assurer le développement authentique de l’homme.

    Remarque. Voilà un excellent article qui va à l’encontre des idées reçues répandues inlassablement par la propagande écologiste. Je n’ai pas pu résister à le reproduire sur ce blog sans en demander l’autorisation à l’auteur, historien et essayiste. Illustration Google.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/09/16/lecologisme-la-grande-menace-pour-lhomme/

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  16. Des idées pour un plan protéique français (ou européen)


    17 Septembre 2019
    par Seppi


    Manipulé ou manipulateur, le PrésRép ?

    Avait-il succombé aux aimables « suggestions » de quelques activistes foncièrement anticapitalistes et prétendument écologistes, ou bien ourdi un coup de billard à trois bandes lui permettant de se dégager du guêpier électoral de l'accord entre l'UE et le Mercosur ? Le 22 août 2019, à l'orée du G7 à Biarritz, le Président Emmanuel Macron avait mis le feu aux relations avec le Brésil sur fond de feux en Amazonie (brésilienne).

    La production de soja a été mise en cause – à tort car la cause principale de la déforestation est la création de pâtures, même si celles-ci peuvent ensuite être converties en champs..

    Mais qu'importent les faits... Lors du « débriefing » avec Mme Anne-Sophie Lapix sur France 2, le 26 août 2019, il déclarait, en concédant que pour les feux de forêts en Amazonie, « on a une part de complicité » :

    « Le soja, on en a besoin en Europe, notamment pour nourrir les animaux. Nous n'en avons pas. C'est le fruit d'un vieil équilibre conclu dans les années 1960 entre l'Europe et les États-Unis […] Nous devons recréer la souveraineté protéinique de l'Europe. »

    Ce n'est pas exact, mais passons...

    Il cause, il cause, le Ministre de l'Anti-agriculture

    La gouvernance de la Maison France – qui, incidemment, brûle aussi – souffre d'une maladie grave : la propension de certains ministres à courir ces nombreuses chaînes de télévision qui prétendent faire de l'information et leurs émissions d'entretiens en direct animées par des journalistes souvent peu compétents et parfois d'une incroyable grossièreté... Pauvre France...

    Le 7 septembre 2019, M. Didier Guillaume, Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, était donc l'« invité » de la Table des Bons Vivants d'Europe 1. Il y assura le baratin : il a « annoncé qu'il lancerait à la fin du mois de septembre un "plan protéique français" ».

    Avec ce déluge verbal incontrôlé et ces choquantes âneries qui, malheureusement, ne suscitent guère de protestations :

    « Il faut arrêter d'importer des tourteaux de soja qui viennent d'outre-Atlantique, qui coûtent cher, dont on ne sait pas comment ils sont faits, avec vraisemblablement des OGM à l'intérieur. »

    Europe 1, bon prince ou tout aussi ignorant, complète sa phrase : « ...explique le ministre ».

    En fait, nous savons très bien comment les tourteaux sont « faits » et s'ils contiennent ou non des OGM. Et s'ils en contiennent, ce n'est pas un drame : les OGM en question sont autorisés à l'importation et n'ont strictement aucun effet nocif sur l'alimentation du bétail puis humaine.

    C'est encore une fois le Ministre de l'Anti-agriculture qui surfe sur les obsessions alimentaires françaises et les alimente. Et qui déroule ad nauseam le même discours d'agri-bashing (gouvernemental !) :

    « Si on veut la souveraineté protéique en France, il faut changer notre culture. […] Nous avons besoin de refaire des rotations de cultures, de revenir à l'agro-écologie en mettant de la luzerne, du soja. »

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  17. Monsieur le Ministre ! Hormis quelques cas particuliers, les agriculteurs français pratiquent la rotation des cultures ! Quant à « revenir à l'agro-écologie », cela fleure bon (enfin, mauvais) une déclaration précédente selon laquelle il fallait revenir à « ce que faisaient nos grands-parents » (vers 1:50). Quelle inculture !

    - voir clip sur site -

    Est-ce bien sérieux, Monsieur le Ministre...

    Les annonces, c'est forcément avec un coup de menton :

    « Il faut que la France soit exemplaire. […] À la fin du mois de septembre, le 27 ou 28, je vais lancer le plan protéique français. »

    Est-ce bien sérieux ? Le Gouvernement produirait en l'espace d'un mois – chrono – un « plan protéique », un plan faisant de surcroît de la France le premier de la classe ?

    Il va de soi que la situation actuelle de déficit en protéines européen n'est pas dûe au seul Accord de Blair House de novembre 1992 et ne se résout pas d'un simple claquement de doigts présidentiels suivis d'une mise d'un doigt ministériel sur la couture d'un pantalon.

    Les défis à relever sont nombreux et à tous les niveaux : de l'agronomie à l'économie, et de la production à l'utilisation en passant par la logistique qui relie les deux... et en commençant par la recherche-développement, l'expérimentation et la vulgarisation.

    Les précédents, Monsieur le Ministre...

    Et ce plan macronien ne sera que le n + unième dans l'histoire de l'agriculture française.

    Ainsi, en 2009, M. Michel Barnier, alors Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, avait déjà proposé un plan de cinq ans pour soutenir la production française de protéagineux.

    Ainsi, en décembre 2012, M. Stéphane le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, avait annoncé la mise en place de six plans d’actions dans le cadre du projet agro-écologique pour la France, dont un « plan protéines ». Ce plan s'est matérialisé deux ans après, en décembre 2014, pour la période 2014 (!) - 2010.

    Ainsi, le 21 août 2013, l'illustre Ségolène Royal, présentement ambassadrice auprès des manchots et des pingouins et à l'époque présidente de la Région Poitou-Charentes, avait fait une visite dans une ferme pour promouvoir une expérimentation pour développer une filière régionale de soja non-OGM. Elle « expliquait » alors dans un communiqué :

    « Dès 2004, la région s'est engagée dans un processus de région sans OGM. Pour cette première année d’expérience, la région a accordé une aide de 30.000 euros la première année avec pour objectif la production de 15.000 ha de soja non-Ogm d'ici 3 ans. »

    À l'époque, l'éleveur qui l'a reçue avait déclaré :

    « Pour nous, le sans OGM, c'est 30 ?% de plus [à l'achat], ce qui représente plus de 100 euros à la tonne et on a de plus en plus de mal à en trouver. »

    Aujourd'hui, dans les Deux-Sèvres, ce seraient toujours 20 % de plus par rapport au soja brésilien, à compenser par les éleveurs ou à payer, in fine, par les consommateurs.

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  18. Des suggestions, Monsieur le Ministre...

    Il va de soi qu'on ne saurait critiquer l'ambition d'assurer notre souveraineté protéique et de combler l'énorme déficit européen et, dans une moindre mesure, français en la matière. Il s'agit en fait d'un objectif stratégique en ces temps de demande mondiale accrue et de guerres commerciales. Il faut aussi se rappeler qu'en 1973, les États-Unis d'Amérique avaient décrété un embargo sur les exportations de soja et que les prix avaient quadruplé (pour une histoire du soja, voir ici et ici).

    Mais il y a la parole et les actes... et l'expérience passée guère concluante. Alors voici cinq propositions décoiffantes.

    Irrigation

    L'emblématique soja – mais aussi, par exemple, le tournesol – est une culture dite « de printemps ». Il a, dit-on, des besoins en eau limités et souples, mais évidemment non nuls (si ses besoins sont inférieurs à ceux du maïs, sa production de matière sèche l'est aussi) ; surtout, il valorise très bien les apports d’eau : +8 à 10 quintaux/hectare par 100 millimètres apportés.

    Un plan protéique qui a de l'ambition doit s'accompagner d'un plan ambitieux pour stocker l'eau quand elle est abondante et part à la mer, et la mettre à disposition quand les plantes (et les Hommes...) en ont besoin.

    Ce gouvernement a-t-il de l'ambition et le sens des réalités face aux changements climatiques ? Et du courage face à l'activisme ?

    OGM et glyphosate

    Une partie de la compétitivité des grands producteurs de soja – États-Unis d'Amérique et Amérique latine – tient au caractère GM de leur soja : sauf problème particulier de mauvaises herbes devenues résistantes, le farmer américain, l'haciendero argentin ou le fazendeiro brésilien désherbe son soja par un passage, éventuellement renouvelé, de glyphosate, pas cher et efficace. Pour l'agriculteur français, le désherbage est un casse-tête.

    Les variétés GM de soja avaient été autorisées en Roumanie jusqu'à son entrée dans l'Union Européenne, en 2007. Il s'en cultivait plus de 140.000 hectares, et le pays était autonome sur le plan protéique. Maintenant, la Roumanie fait comme les autres pays membres de l'Union Européenne : elle importe du soja... GM.

    Cela n'est pas qu'anecdotique. Vouloir assurer la souveraineté protéique de la France (et de l'Europe) implique de réviser les positions sur les OGM et le glyphosate, auxquels des gouvernements successifs se sont opposés par veulerie et électoralisme, ayant capitulé en rase campagne contre un activisme pas toujours dénué d'arrière-pensées.

    Tournesol et « VTH »

    Le tournesol – pourvoyeur comme le soja d'huile et de tourteaux riches en protéines – illustre un autre problème de démission collective devant l'activisme.

    Celui-ci a fait dire à la Cour de Justice de l'Union Européenne que les variétés issues d'une modification génétique réalisée avec une technique moderne comme CRISPR/Cas9 sont des OGM soumis aux procédures d'autorisation, d'homologation et de surveillance – autrement dit, bannis du paysage agricole européen. En France, la contestation s'étend aux variétés qui ont acquis une tolérance à des herbicides du fait d'une mutation induite par une technique appliquée à relativement grande échelle depuis plus d'un demi-siècle, voire naturelle.

    Côté gouvernemental, c'est silence radio.

    C'est en partie compréhensible, l'arrêt de la CJUE ayant été adressé au Conseil d'État pour l'éclairer dans la résolution du litige porté devant lui. Mais, plus d'un an après l'arrêt de la CJUE, nous sommes toujours dans l'expectative. Et les « faucheurs volontaires » détruisent des champs d'expérimentation dans une quasi-indifférence générale.

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  19. Priver les agriculteurs de la possibilité d'utiliser un de ces herbicides en association avec une variété tolérante, c'est réduire la boîte à outil et, in fine, éroder les grandes ambitions de souveraineté protéique.

    Mais que font les gouvernements ? Ils ont reçu un rapport du Comité Technique Permanent de la Sélection des Plantes Cultivées (CTPS) en novembre 2016 et du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) en novembre 2017. On ose espérer qu'ils en auront accusé réception...

    « Courage, fuyons ! » n'est pas une réponse satisfaisante.

    Colza et néonicotinoïdes

    La même problématique prévaut pour les néonicotinoïdes dont l'activisme, soutenu par des politiques davantage intéressés par leur nombril que par l'intérêt général, ont eu la peau.

    Il sera sans doute très difficile pour un gouvernement courageux – si on devait en avoir un – de remonter la pente. Il lui faudrait expliquer que si les néonicotinoïdes sont dangereux pour les abeilles – certains plus que d'autres –, ce sont les risques qu'il faut évaluer, et ce, compte tenu notamment des préconisations d'emploi, et aussi par rapport aux solutions alternatives de lutte contre les ravageurs. On peut aussi expliquer par exemple que les apiculteurs de l'Alberta au Canada sont ravis de mettre leurs ruches en bordure de champs traités, et qu'ils font des récoltes de miel massives. Et procéder à des expérimentations en conditions réalistes en faisant appel à de vrais chercheurs, pas des activistes.

    Tout cela n'est pas irréalisable.

    S'agissant du plan protéique, le risque est que, devant les insuffisances des méthodes dites « alternatives », les agriculteurs se détournent de la culture du colza ; ce serait du reste aussi catastrophique pour... les abeilles. Ce risque est en fait très réel.

    Le colza illustre un autre problème de démission institutionnelle : ce printemps, parce qu'on a trouvé un nombre infime de graines GM portant un trait non autorisé à l'importation en Europe dans des semences de colza (l'équivalent de 25 graines pour un hectare semé à la dose de 500.000 graines/hectare), on a détruit 8.000 hectares, soit une récolte potentielle de quelque 24.000 tonnes.

    Farines animales

    La législation actuelle autorise les « protéines animales transformées » issues des sous-produits d'animaux de boucherie (à l'exclusion des animaux partis à l'équarrissage). En France, depuis le 1er janvier 2017, « seuls les animaux aquatiques (sole, turbot, rouget-barbet, etc.) peuvent être nourris avec des protéines animales transformées de non ruminants ».

    Selon le site du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, ces produits ne sont utilisables en France que pour les poissons d'élevage. Nous aurions ainsi des « garanties renforcées pour le consommateur » grâce à ce qui constitue une surtransposition du règlement européen du 16 janvier 2013 ; celui-ci autorise l'utilisation des PAT pour les porcins et la volaille, mais sans « cannibalisme » (les produits issus du porc peuvent être donnés aux poulets et vice-versa).

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  20. La crise de la vache folle a certes durablement marqué les esprits – et son épouvantail est régulièrement agité. Mais est-ce la bonne méthode que de répondre aux peurs alimentaires par des dispositions qui, précisément, alimentent et renforcent ces peurs alimentaires (et accessoirement les oppositions au CETA) ?

    Saisirez-vous l'opportunité, Monsieur le Ministre ?

    Le plan protéique français est une opportunité de revenir sur des décisions politiques au bas mot malencontreuses si on se dispense de la phase de préparation et d'explications ; en tout cas sur des postures démagogiques et électoralistes. C'est l'occasion de susciter la réflexion sur de nouvelles bases.

    Il faut nous protéger autant que possible des aléas de la production agricole dans les pays qui sont actuellement nos fournisseurs et des aléas du marché, y compris des manœuvres politiques et économiques. Cela ne se fera pas avec de « bonnes » paroles, de grandes envolées lyriques et des vœux pieux.

    Assurer notre sécurité alimentaire ou céder aux peurs alimentaires, il faut choisir. En commençant par parler un langage de vérité. Le ferez-vous Monsieur le Ministre ?

    http://seppi.over-blog.com/2019/09/des-idees-pour-un-plan-proteique-francais-ou-europeen.html

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  21. Un agriculteur se suicide tous les deux jours en France «à cause de son travail»


    16:56 17.09.2019


    Tous les deux jours, un paysan se donne la mort en France, et, comme l’explique sur le plateau de France 24 Camille Beaurain, veuve d’un éleveur de porc qui a mis fin à ses jours en 2017, c’est le carcan du système qui pousse les fermiers français à commettre ce geste fatal.

    Camille Beaurain avait 24 ans lorsque son époux Augustin, de sept ans son aîné, s’est suicidé dans leur exploitation porcine, dans la Somme. Deux ans après le drame, cette jeune femme, qui a entre temps écrit le livre «Tu m’as laissée en vie» qui parle du malaise du monde paysan, s’exprime à l’antenne de France 24 sur les difficultés que vivent les agriculteurs.

    C’est le surendettement, dont l’une des causes est la chute des prix du porc, qui a poussé le mari de Camille à commettre ce geste fatal.

    «On passe de 1,48 euro à 1 euro le kilo, sans vraiment s’en rendre compte et puis on se dit que ce sera de plus en plus compliqué d’avancer, de payer les factures. Les charges sont lourdes, rien qu’en prélèvements et remboursements bancaires, on a 3.500 euros par mois, à cela s’ajoutent toutes les factures de fournisseurs», explique la jeune femme.

    Mais quand elle aborde la question des revenus personnels, le chiffre est 10 fois moins important: «300 euros par mois pour deux personnes».

    «On est dans un système qui est très compliqué, des organismes bancaires, administratifs très lourdes, beaucoup de mises aux normes, beaucoup de contrôles aussi», explique la jeune femme ajoutant que le problème résidait également dans le nombre trop important d’intermédiaires.

    «C’est très compliqué de faire face»

    «C’est une honte de ne pas réussir à vivre de son travail. Il faut se mettre à la place de l’éleveur qui travaille du lundi au dimanche non-stop et qui n’arrive pas à gagner sa vie et le fait de ne pas être aidé, il ne va pas le dire. Lui, il va plus penser que c’est lui qui fait mal son travail et puisqu’il n’arrive pas à se tirer de salaire, il n’arrive pas à payer ses factures, c’est juste qu’on est dans un système qui va de plus en plus mal, sans aide réelle, du coup c’est très compliqué de faire face», explique Camille qui souligne que l’«agriculteur se suicide à cause de son travail».

    En abordant la question de l’aide, elle explique qu’elle n’est perçue qu’une fois par an.

    «On ne vit pas qu’avec un mois, il faut tenir 11 mois et c’est compliqué. Des gens croient qu’on ne touche pas des millions, c’est strictement faux. On touche une aide par rapport aux hectares qu’on a, pour certains par rapport à leur élevage. Mais ce n’est pas ça qui nous fait vivre», ajoute Camille, avant de conclure que ce qui fera par contre vivre l’agriculteur c’est le prix.

    https://fr.sputniknews.com/france/201909171042112462-un-agriculteur-se-suicide-tous-les-deux-jours-en-france-a-cause-de-son-travail/

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  22. Certains vols aller-retour de la France aux USA coûtent moins cher qu’un Paris-Bordeaux en train


    16:54 17.09.2019


    La grande concurrence qui fait rage sur le marché du transport aérien a provoqué des chutes de prix des billets d’avion de Paris vers certaines villes des États-Unis. Selon le comparateur de prix Kayak.fr, les vols transatlantiques sont actuellement moins chers que les trajets en voiture entre des villes françaises.

    Les prix des billets d’avion pour la ligne Paris-New York ont atteint leur minimum historique, comme le rapporte BFM TV, se référant à une étude du comparateur de prix Kayak.fr.

    Ces chutes de prix des billets d’avion sont liées à la concurrence accrue entre les compagnies aériennes et les nouvelles compagnies low-cost qui effectuent les vols transatlantiques.

    D’après les calculs du comparateur de prix Kayak.fr, en 2019, il est possible de payer moins de 500 euros pour un billet de Paris à New York, tandis qu’en 2016 le prix moyen était près de 593 euros.

    En outre, cet automne, certaines compagnies aériennes comptent proposer des billets à des prix encore plus bas, qui seront moins chers que ceux d’un aller-retour Paris-Bordeaux en train ou d’un Paris-Nice en voiture. Par exemple, il est possible d’acheter un aller-retour proposé par Air France à 310 euros et un billet à 251 euros proposé par XL Airways. Pour ceux qui ne sont pas contre une correspondance à Londres, British Airways offre un aller-retour à 224 euros.

    Le média indique que cette chute des prix surprendra aussi les adeptes de la voiture. Selon ViaMichelin, les billets d’avion entre Paris et Nice sont moins chers qu’un voyage dans une berline familiale, car ce dernier coûterait près de 370 euros, si on ne prend en compte que le péage et le carburant.

    De plus, les tarifs bas ont touché d’autres destinations. Ainsi, selon le comparateur de prix, pour un aller-retour à San Francisco il faut payer près de 405 euros contre 755 euros en 2016. Les tarifs des billets d’avion de Paris à Los Angeles ont été réduits de 31%, à 469 euros en 2019 par rapport à 673 euros en 2016. En outre, des promotions cet automne permettent d’économiser plus, en offrant des billets à moins de 250 euros.

    https://fr.sputniknews.com/international/201909171042112387-certains-vols-aller-retour-de-la-france-aux-usa-coutent-moins-cher-quun-parisbordeaux-en-train/

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  23. Industrie musicale : la fabrique des tubes

    L’industrie musicale est comme un archétype de l’économie en général : elle est devenue de plus en plus mondialisée et « winner-takes-all ».


    Par le Minarchiste.
    18 SEPTEMBRE 2019


    L’avènement de la musique pop depuis plusieurs décennies a été possible grâce à des entreprises dont l’objectif est la production de grandes quantités de chansons à succès.

    La première hit factory fut T.B Harms de la Tin Pan Alley à New York dans les années 1920, fondée par Max Dreyfus. Puis les producteurs du Brill Building de Broadway composèrent la majorité des hits du milieu des années 1950 jusqu’au début des années 1960, incluant Jerry Leiber et Mike Stoller qui créèrent notamment plusieurs tubes pour Elvis Priesley, et Aldon Music de Don Kirshner.

    Un dénommé Phil Spector a appris le travail de producteur au Brill Building, puis a déménagé à Los Angeles pour fonder sa maison de production Philles. Puis, évidemment l’époque Motown, à Detroit, qui employait une kyrielle de compositeurs et dont le siège social surnommé « Hitsville, USA » était dirigé par Berry Gordy. Ce dernier avait travaillé sur une ligne de production manufacturière et voulait fonder une maison de disques organisée sur le même modèle qu’une usine.

    Dans les années 1970, Philadelphia International Records de Kenny Gamble et Leon Huff œuvraient dans le R&B à tendance de musique populaire. À Londres, dans les années 1980 Stock Aitken Waterman lança notamment Kylie Minogue.

    À leurs débuts, dans ces usines à succès, les artistes peu connus obéissent aux ordres des producteurs et ne font qu’interpréter les hits comme on le leur demande. Par contre, lorsqu’ils gagnent en notoriété, ils veulent avoir davantage de contrôle sur leur musique et créer leur propre label, souvent avec des résultats désastreux.

    Pour que la carrière d’un artiste pop se maintienne, il lui faut ce que Clive Davis qualifie de « continuité de hits ». Il faut sans cesse de nouvelles chansons à succès pour garder l’intérêt du public, et les usines à tubes ont mis en place des processus permettant d’y parvenir.

    LA FILIÈRE SUÉDOISE

    Curieusement, la plus grande machine à hits de l’histoire a vu le jour en Suède. Depuis environ 30 ans, la majorité de ce que vous entendez sur les radios Top 40 proviennent d’un petit groupe de personnes, qui ont d’une façon ou d’une autre émergé du studio Cheiron fondé par Denniz Pop en Suède.

    Avant Denniz Pop, les tubes musicaux des États-Unis et du Royaume-Uni provenaient exclusivement de producteurs et compositeurs de ces deux pays. Les Suédois ont bouleversé l’industrie musicale à partir des années 1990.

    Denniz considérait que la composition de la musique provenait d’un effort collaboratif, chaque membre de l’équipe apportant son expertise et sa spécialité (beats, mélodies, etc). La chanson That’s What I Like de Bruno Mars, nommée chanson de l’année aux soixantièmes Grammy Awards, inclut huit compositeurs !

    La première percée internationale de Cheiron a été le groupe suédois Ace of Base. Le succès remporté par The Sign, un tube qui a jeté les bases de la pop de Max Martin, partenaire principal de Denniz Pop, les a fait connaître. Leur studio de Stockholm est alors devenu un lieu de pélerinage pour les artistes en quête de hits.

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  24. C’est grâce aux hits de Cheiron que les Backstreet Boys, Britney Spears et N’Sync se sont faits connaître et ont eu tant de succès par la suite. Tous ont dû quérir leurs chansons à succès à Stockholm. Lorsque Kelly Clarkson a remporté la première édition de l’émission American Idol, c’est vers Max Martin et son nouveau collaborateur, Dr Luke (Lukasz Gottwald), que son gérant s’est tourné et ils ont livré la marchandise avec le tube SinceU been gone.

    American Idol allait aussi lancer la carrière de Carrie Underwood, qui bénéficia elle aussi des hits de Cheiron, dont son premier numéro un, Inside your heaven, composé par Andreas Carlsson, un Suédois anciennement de Cheiron.

    Cheiron a fermé ses portes en 2000 à la suite du décès de Denniz Pop, et ses membres se sont expatriés en Californie, où une communauté suédoise de compositeurs/producteurs s’est formée. Puis, Max Martin et Dr Luke se sont tournés vers une jeune femme du nom de Kathy Perry, créant ses deux premiers succès I kissed a girl et Hot n cold.

    Ils vont ensuite collaborer avec bien d’autres artistes du top 40 comme Miley Cyrus (Wrecking ball), Pink (Raise your glass), Taylor Swift (presque tous ses hits), Céline Dion (That’s the way it is), Usher (Dj got us fallin’ in love), Justin Timberlake (Can’t stop the feeling), Maroon 5 (One more night), The Weeknd (Can’t feel my face) et bien d’autres, d’Avril Lavigne à Adèle en passant par Ariana Grande.

    Max Martin a créé 65 hits du Top 10, dont 22 numéros un ! Seuls Paul McCartney et John Lennon le surpassent à ce niveau, avec 32 et 26 numéros un. Au final, les producteurs suédois ont créé le quart des tubes du Billboard Hot 100 au cours des 20 dernières années.

    L’APPROCHE « TRACK AND HOOK »

    L’approche nommée « track-and-hook » est devenue le standard dans la création de hits : un spécialiste produise un beat, un autre élabore une ligne de basse et une progression d’accords, un producteur élabore l’instrumentation et un top-liner crée la mélodie en tentant de trouver des hooks qui accrochent les auditeurs rapidement et les poussent à écouter la chanson encore et encore.

    Certaines pistes sont envoyées à plusieurs différents top-liners (parfois jusqu’à 50), afin que l’un d’entre eux trouve les meilleurs hooks et la mélodie la plus attrayante. Une spécialiste en la matière est Ester Dean, une chanteuse qui a créé les mélodies de la plupart des succès de Rihanna.

    Avec le duo de producteurs norvégiens Stargate, le style de musique nordique a réussi à percer dans la musique urbaine/R&B, avec des titres tels que Rude boy, Firework, Only girl in the world et S&M de Rihanna, toutes de Ester Dean.

    Robyn Rihanna Fenti a été découverte en Barbade, une destination de vacances appréciée des producteurs Sturken & Rogers. À ses débuts, Rihanna ne parvenait pas à trouver une chanson qui allait la révéler et définir son style. Jusqu’à Umbrella, titre composé par l’équipe de RedZone Entertainment ; et tout d’abord offert à Britney Spears pour son album Blackout.

    Rihanna a par la suite bénéficié d’une continuité de tubes, grâce aux « camps d’écriture » organisés par sa maison de disques, où un bon nombre de producteurs et compositeurs se réunissent durant plusieurs jours pour tenter de créer des hits.

    La radio Top 40 demeure le meilleur moyen de créer un tube. Les maisons de disques mettent la pression sur les stations de radio pour que celles-ci diffusent davantage leurs chansons jusqu’à ce que les auditeurs finissent par les aimer. Cette opération de séduction peut coûter jusqu’à un million de dollars, mais en vaut la peine car l’auditeur aime la musique qui lui semble familière.

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  25. Le processus décrit ci-dessus, perfectionné par Cheiron, a transformé l’art de composer des chansons en un processus manufacturier dans lequel chacun a sa spécialité ; il reste à l’interprète à se concentrer pour bien chanter, danser, s’habiller et attirer les abonnés sur les réseaux sociaux. Les vrais artistes créateurs sont les équipes de production qui créent leurs hits. Max Martin est en quelque sorte le Henry Ford de la musique !

    Cette méthode fait du producteur le maître incontesté du processus de création musicale. Ce dernier obtient aussi une grande part des revenus. Grâce à la technologie, notamment l’utilisation de compression digitale, les créateurs de hits arrivent à créer des sons plus engageants et puissants que ce que pourraient faire des musiciens les plus talentueux. Ces technologies ont transformé le rôle du producteur, qui auparavant consistait à recruter les bons musiciens et les enregistrer correctement en studio ; dorénavant les producteurs créent la musique de toutes pièces.

    L’un des problèmes de cette approche : certaines chansons finissent par se ressembler car elles proviennent en partie des mêmes équipes de création. Par exemple, en 2009, la ressemblance est frappante entre Halo de Beyoncé et Already gone de Kelly Clarkson, issues toutes deux du producteur Ryan Tedder. Il s’agit essentiellement de la même piste, mais les deux chanteuses ont créé une mélodie différente.

    MOINS DE CD, DAVANTAGE DE SPECTACLES

    L’avénement du disque compact a permis à l’industrie d’augmenter sa rentabilité, augmentant le prix d’un album de neuf dollars pour le vinyle/cassette à 16 dollars pour le CD, même si les coûts de production de ce dernier allaient devenir plus bas que ceux d’un vinyle.

    Ce modèle rentable allait d’abord être chamboulé par l’avènement de Napster et des plateformes de partage qui permettent aux auditeurs d’accéder gratuitement à la musique en format mp3. Puis Apple a réussi à convaincre l’industrie de légitimer le mp3 et de vendre en ligne sur son magasin iTunes. Finalement, ce sont les plateformes de streaming comme Spotify, une entreprise fondée en Suède, qui en sont venues à dominer la distribution de musique enregistrée.

    Les revenus de l’industrie musicale ont subi une baisse de 12 % entre 2000 et 2002 (ère Napster), puis de 46 % entre 2002 et 2010 (ère iTunes).

    Selon une étude réalisée par l’économiste Joel Waldfogel, l’affaiblissement des droits de propriété intellectuelle engendré par l’ère Napster au début des années 2000 n’a pas généré de baisse de la quantité et de la qualité de la musique sur le marché.

    Ceci dit, suite à ces chamboulements, l’industrie a dû accorder davantage d’importance aux spectacles pour compenser la diminution des revenus des enregistrements. Le prix des billets de concert a augmenté plus rapidement que l’inflation des soins de santé depuis la fin des années 1990 : 400 % entre 1981 et 2018, comparativement à 160 % pour l’indice des prix à la consommation. Les artistes veulent en effet compenser la baisse de leurs revenus issus des ventes de musique enregistrée. De nos jours, la plupart des artistes génère beaucoup plus de revenus de leurs spectacles que des droits d’auteur sur les ventes de musique enregistrée.

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  26. - voir graphique sur site -

    WINNER TAKES ALL

    La musique est une industrie qui tend de plus en plus vers le principe du « winner-takes-all ». La part des revenus de concerts des artistes dans le premier percentile de revenu est passée de 26% en 1982 à 60 % en 2018. Le top 5 % amasse 85 % de tous les revenus de spectacles.

    La chance joue un très grand rôle dans l’industrie musicale. Les différences de talent musical entre les superstars et les artistes moyens sont très minces. La popularité d’une chanteuse est imprévisible et peut parfois n’être attribuée qu’à un processus de transmission sociale plus ou moins aléatoire, voire chaotique. Ce processus a d’ailleurs été documenté par des études scientifiques.

    Des 2591 artistes ayant enregistré un tube figurant au Top 100 depuis 1960, seulement 40 % ont réussi à en avoir un second. Pour le Top 10, seulement 22 % des 490 artistes sont parvenus à en avoir un deuxième.

    Néanmoins, l’artiste la mieux rémunérée en 1801, Elisabeth Billington, fait entre un et 1,5 millions de dollars ajustés de l’inflation ; soit moins de 2 % des 105 millions de dollars gagnés par Beyoncé en 2017. Une bonne partie de cette hausse de rémunération peut être attribuée à la mondialisation de la musique et à l’amélioration des technologies permettant de la vendre.

    Du côté des maisons de disques, pour 10 albums lancés, seulement un ou deux sera rentable en moyenne. Ces albums doivent couvrir les pertes des huit ou neuf autres avant que l’entreprise puisse faire le moindre profit.

    L’industrie musicale se caractérise par l’existence d’une offre très importante. Nombreux sont les artistes talentueux qui aimeraient faire carrière, attirés par le mode de vie et la célébrité procurés par ce métier. Avant de devenir populaires, les musiciens et chanteurs ont très peu de pouvoir économique et sont très vulnérables financièrement du fait d’une concurrence très importante au bas de l’échelle.

    Beaucoup d’appelés et très peu d’élus donc…

    - voir graphique sur site -

    LE STREAMING

    Chaque fois qu’une nouvelle technologie apparaît, l’industrie musicale tente de la freiner. Il y a un siècle, elle a poursuivi les fabricants de pianos mécaniques, pensant que les gens arrêteraient d’acheter des partitions. Dans les années 1920, elle a poursuivi les stations de radio pour violation de droits d’auteur ; puis les fabricants de cassettes car celles-ci pouvait être facilement copiées ; le CD a été initialement boudé lorsqu’il fut présenté par Philips à Miami en 1983.

    De nos jours, avec le streaming et la vente de chansons à l’unité par iTunes, il est devenu encore plus important pour l’industrie musicale de générer des mega-tubes accrocheurs. Le public n’écoute souvent que les premières 30 secondes d’une chanson, il faut donc rapidement l’accrocher, sinon il passe à la suivante. Cette nouvelle structure de l’industrie avantage donc encore plus les hit factories.

    Certains critiques du modèle streaming mettent l’accent sur le revenu de l’artiste pour chaque diffusion d’une chanson, lequel est souvent très bas. Pour Alan Kruger, auteur de Rockonomics, ce chiffre ne signifie rien. Ce qui importe est le nombre d’abonnés à la plateforme, le prix payé par chaque abonné et la proportion des revenus ainsi générés allant aux artistes.

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  27. Imaginez deux plateformes de streaming A et B. Les deux chargent 9,99 dollars mensuels et ont un million d’abonnés, et reversent 70 % de leurs revenus aux artistes. Le nombre de streams de chaque plateforme n’a aucune importance pour l’artiste, mais supposons que la plateforme A génére deux fois plus de streams par abonné (en faisant un meilleur travail de recommandations et de listes), le revenu par stream sera deux fois moins élevé. Cependant, ce revenu par stream moins élevé n’a aucun impact sur les revenus des artistes et ne fait que démontrer que cette plateforme fait un meilleur travail.

    Il est encore possible de pirater la musique, mais il est devenu clair que les consommateurs sont prêts à payer pour la convivialité, la fiabilité, la qualité et les services offerts par les plateformes de streaming telles que les recommandations et les playlists. Sur Spotify, en 2018, 31 % du temps d’écoute impliquait une playlist. Ces listes sont générées par des algorythmes d’intelligence artificielle qui ont clairement une valeur ajoutée pour les consommateurs.

    CONCLUSION

    Le plus intéressant dans The Song Machine est de lire l’histoire d’artistes tels que les Backstreet Boys, Britney Spears, Rihanna et Katy Perry, qui sont tous passés à un cheveu de ne jamais connaître le moindre succès, mais qui grâce à la chance et quelques revirements de situation, ont réussi à émerger. De nombreux producteurs expérimentés sont carrément passés à côté d’eux et ont plutôt misé sur des artistes qui sont allés nulle part.

    Je soupçonnais l’existence de ces hit factories, mais je ne pensais pas que ce phénomène était si dominant et je n’avais jamais entendu parler de Max Martin, un personnage fascinant.

    Dans Rockonomics, on réalise que l’industrie musicale est comme un archétype de l’économie en général : elle est devenue de plus en plus mondialisée et « winner-takes-all ».

    Je suis moi-même un passionné de musique. Je joue de plusieurs instruments et j’ai un studio d’enregistrement à la maison, ainsi qu’une collection de guitares. Ces livres me rendent par contre bien satisfait de ne pas avoir poursuivi une carrière musicale !

    https://www.contrepoints.org/2019/09/18/353766-industrie-musicale-la-fabrique-des-tubes

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  28. Une expérience brésilienne pourrait avoir créé accidentellement de super moustiques génétiquement modifiés


    par Tyler Durden
    Mar., 17/09/2019 - 18:45


    Une étude menée par Yale et publiée plus tôt ce mois-ci semble avoir échoué lamentablement dans une expérience visant à libérer délibérément des moustiques génétiquement modifiés au Brésil. Elle aurait même abouti à la création de «super-moustiques».

    Au cours d'une expérience de 27 mois visant à freiner la propagation de la fièvre jaune, de la dengue, du zika et d'autres maladies transmises par les moustiques, environ 450 000 moustiques «OX513A» de sexe masculin modifiés par la société britannique de biotechnologie Oxitec ont été relâchés dans la nature en 2013. Les femelles qui s'accouplent avec les moustiques de design produisent une progéniture non viable, tandis qu'Oxitec a déclaré que les modifications apportées par l'homme ne seraient pas intégrées à la population d'insectes locale.

    Faux...

    Bien que l'expérience ait initialement été un succès - réduisant de manière spectaculaire jusqu'à 85% les populations de moustiques dans la ville brésilienne de Jacobina, les moustiques se sont adaptés.

    "L'affirmation était que les gènes de la souche anti-relargage n'entreraient pas dans la population car la progéniture mourrait", a déclaré le professeur d'écologie et de biologie de l'évolution, Jeffrey Powell. "Ce n'est évidemment pas ce qui s'est passé."

    De plus, les gènes OX513A ont été transmis à une progéniture capable de se reproduire de toute façon.

    Vers l'âge de 18 mois, le nombre de moustiques est revenu à son niveau d'avant la libération, tandis que les femmes choisissaient d'éviter de s'accoupler avec les moustiques génétiquement modifiés les plus faibles, parallèlement à un phénomène connu sous le nom de "discrimination fondée sur l'accouplement" selon Powell.

    Selon le document, certains moustiques ont probablement une "vigueur hybride", ce qui se traduit par "une population plus robuste que la population en prédémarrage", qui pourrait être plus résistante aux insecticides.

    Oxitec a déclaré à Gizmodo que l’étude de Yale "révélait de nombreuses affirmations et déclarations fausses, spéculatives et non corroborées sur la technologie anti-moustiques d’Oxitec", et a fourni un document de trois pages décrivant les problèmes rencontrés par la société dans le cadre de la recherche. Oxitec note en particulier que le document n'identifie aucun "effet négatif, préjudiciable ou imprévu sur les personnes ou l'environnement résultant de la libération de moustiques OX513A".

    Selon Oxitec, le «gène à limitation automatique OX513A ne persiste pas dans l'environnement» et que la «survie limitée à 3-5% de la souche OX513A signifie qu'en quelques générations, ces gènes introduits sont complètement éliminés de l'environnement."

    Oxitec conteste également l'affirmation des chercheurs selon laquelle les moustiques femelles ont commencé à éviter l'accouplement avec des mâles modifiés, en déclarant: «L'accouplement sélectif n'a jamais été observé dans les lâchers d'environ 1 milliard de mâles Oxitec dans le monde. Les auteurs ne fournissent aucune donnée pour étayer cette hypothèse. ”-Gizmodo

    Entre-temps, selon le point de vente allemand Deutsche Welle, l'échec de l'expérience d'Oxitec a alarmé les scientifiques et les environnementalistes.

    Les biologistes critiques du génie génétique vont encore plus loin dans leurs critiques, notamment le biologiste brésilien José Maria Gusman Ferraz: "La libération des moustiques a été effectuée à la hâte sans qu'aucune précision n'ait été apportée", a déclaré Ferraz au journal Folha de S. Paulo.

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  29. Le laboratoire de recherche allemand Testbiotech, critique du génie génétique, reproche à Oxitec d’avoir entamé les essais sur le terrain sans suffisamment d’études: «Les essais d’Oxitec ont conduit à une situation en grande partie incontrôlable», a déclaré le directeur général Christoph Then à l’agence de presse allemande, dpa. "Cet incident doit avoir des conséquences sur l'utilisation future du génie génétique", a-t-il demandé.

    Les maladies transmises par les moustiques constituent un grave problème de santé dans les pays en développement et une préoccupation croissante dans des régions développées telles que le sud des États-Unis.

    https://www.zerohedge.com/health/brazil-experiment-may-have-accidentally-created-genetically-modified-super-mosquitos

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  30. SANTÉ - LA MENACE D'UNE PANDÉMIE MONDIALE EST «RÉELLE»

    Un groupe d'experts estime que les gouvernements et institutions se doivent d'anticiper une «urgence» à laquelle ils ne sont «pas préparés».
    Un centre de traitement contre Ebola, en République démocratique du Congo.


    18.09.2019, 04h04


    La menace d'une pandémie qui pourrait tuer «des dizaines de millions de personnes» est «réelle». Dans son premier rapport publié mercredi à Genève, un groupe d'experts appelle gouvernements et institutions internationales à investir pour anticiper cette situation. Les acteurs ne sont «pas préparés», conclut cette instance de 15 personnes.

    Des épidémies comme Ebola ou la grippe sont de plus en plus difficiles à contrôler dans des contextes de conflits et de migrations forcées. Le changement climatique, l'urbanisation et le manque d'accès à l'eau potable sont autant de composantes favorables à une expansion rapide de ces situations. Outre jusqu'à 80 millions de victimes, une pandémie pourrait affecter 5% de l'économie mondiale et la sécurité, selon le groupe.

    «Il est temps d'une action urgente et durable», affirme la coprésidente de ce comité mondial pour la surveillance de la préparation aux épidémies (GPMB), l'ancienne première ministre norvégienne Gro Harlem Brundtland. Un financement doit avoir lieu parmi toutes les composantes de la société et les dirigeants doivent lancer des mécanismes adaptés, selon elle.

    Certes, des efforts ont été menés par les gouvernements. Mais ils restent largement insuffisants, selon le GPMB. La situation actuelle d'Ebola en République démocratique du Congo (RDC) montre à quel point la méfiance des communautés envers les autorités ou les acteurs internationaux peut avoir des conséquences sur la réponse à une épidémie.

    Des dizaines de plans d'action

    Ce lien doit être établi avant l'arrivée de celle-ci, estime le coprésident du groupe, le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Elhadj As Sy. La plupart des pathologies sont observées dans des pays aux systèmes de santé les moins adaptés, relève de son côté le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

    Selon les chiffres de juillet dernier, 59 pays ont établi un plan d'action national pour la sécurité sanitaire. Mais aucun n'a encore été entièrement financé, déplore le groupe. Les quinze experts demandent aux dirigeants politiques d'appliquer le règlement sanitaire international.

    Chaque gouvernement devrait désigner un responsable de haut niveau pour piloter la préparation. Tous les acteurs devraient favoriser la recherche et la commercialisation de nouveaux médicaments. Les pays les plus vulnérables devraient être aidés. L'ONU doit de son côté étendre la collaboration pour anticiper et répondre aux épidémies, affirme le groupe. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/prepares-face-pandemie-mondiale/story/18742265

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