- ENTREE de SECOURS -



vendredi 13 septembre 2019

Anne Léonard - Mon P'tit cul

https://youtu.be/tWEa1Gz6-hw?t=128

50 commentaires:


  1. Snowden se dit prêt à être jugé aux USA à une condition


    15:09 13.09.2019


    Le lanceur d’alerte Edward Snowden s’est dit prêt à retourner aux États-Unis et à se présenter devant le tribunal, mais à la condition que le procès soit objectif et équitable. En effet, son retour simplement pour écouter le verdict serait un mouvais exemple pour ceux qui se trouvent probablement dans une situation similaire, a-t-il souligné.
    L’ex-consultant pour l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), Edward Snowden, a déclaré dans un entretien à National Public Radio qu’il était prêt à se présenter devant la cour états-unienne, uniquement si le procès était équitable et objectif. Il a affirmé souhaiter raconter au jury pourquoi il avait livré des informations classifiées aux journalistes.

    Selon lui, le jury devrait avoir également accès aux données qu’il a rendues publiques pour évaluer s’il avait fait une chose juste.

    «On ne peut pas avoir de procédure équitable concernant une divulgation d’informations si le jury ne peut évaluer s’il était correct ou non de les divulguer», a pointé le lanceur d’alerte.

    Dans le même temps, revenir aux États-Unis simplement afin d’entendre le jugement serait un mauvais exemple pour les personnes dans une situation comme la sienne: «Personne ne devient lanceur d’alerte parce qu’il le veut. Personne ne devient lanceur d’alerte parce qu’une fin radieuse l’attend», a mis en valeur Snowden.

    Il n’a pas non plus «choisi la vie en Russie», mais a demandé l’asile à 27 pays lesquels lui ont refusé par crainte de mesures de rétorsion de la part des États-Unis, à la différence de la Russie.

    Les racines de l’affaire Snowden

    En 2013, Edward Snowden a fourni aux journaux The Washington Post et The Guardian des informations classifiées sur les programmes de surveillance des services de renseignement américains et britanniques sur Internet.

    Accusé aux États-Unis d'espionnage et de vol de documents appartenant à l'État, le lanceur d’alerte vit actuellement en Russie où il s'est réfugié en 2013. La Russie lui a proposé un refuge d’un an à condition qu’il termine l’action visant son pays natal. En 2014, il a reçu un permis de séjour de trois ans, qui a été prorogé de trois ans en 2017.

    https://fr.sputniknews.com/international/201909131042092294-snowden-se-dit-pret-a-etre-juge-aux-usa-a-une-condition/

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  2. «Ruine» du système financier: la Banque centrale européenne rappelle la Deutsche Bank à l’ordre


    12:50 13.09.2019



    Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a répondu aux critiques de la Deutsche Bank et d’autres grands prêteurs sur les taux d’intérêt bas de son institution. Le responsable estime qu’ils devraient se concentrer sur la réduction des coûts et sur les technologies plutôt que sur la politique monétaire, selon l’agence Bloomberg.

    Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), a rétorqué aux propos critiques du PDG de la Deutsche Bank, Christian Sewing, sur la question de la réduction de -0,4% à -0,5% des taux sur les dépôts effectuée par la BCE, rapporte l’agence Bloomberg.

    «Les banques aimeraient avoir des taux positifs, sans aucun doute», a déclaré Mario Draghi interrogé à ce sujet lors d’une conférence de presse à Francfort-sur-le-Main. Selon lui, la profitabilité des banques est beaucoup plus affectée par les coûts, et s’adapter aux nouvelles technologies serait «beaucoup plus convaincant que de s’énerver sur les taux négatifs».

    Christian Sewing avait auparavant déclaré que les taux négatifs menaçaient de «ruiner» le système financier européen «à long terme», selon Bloomberg. Mario Draghi a rejeté cet avis estimant plutôt que le rapport entre les dépenses et les revenus de certaines banques était «complètement différent» en comparaison avec l'industrie en général:

    «Il existe certaines faiblesses structurelles dans le secteur bancaire, plus énoncées dans certaines parties de la zone euro que dans d'autres», a déclaré M.Draghi.

    Un taux directeur abaissé et deux autres inchangés

    La BCE décide pour les pays de la zone euro du niveau des taux d'intérêt directeurs qui influent sur le coût du crédit bancaire et sur le rendement de l'épargne. Depuis mars 2016, les banques se refinancent sur une semaine à la BCE au taux de 0%.

    Ce jeudi 12 septembre, l’institution monétaire a décidé d'abaisser son taux de dépôt frappant les liquidités excédentaires des banques. Le taux «de refinancement» des banques à l'échéance d'une semaine a été maintenu à 0% et le taux de prêt marginal à 0,25%.

    En outre, la BCE a assuré qu'elle n'envisageait plus de remonter les taux tant que l'inflation n'aurait pas «solidement convergé» vers son objectif de 2%.

    Effondrement du système financier européen?

    Cette politique de la BCE coûte très cher aux banques européennes: plus de 23 milliards d'euros depuis 2014, dont 7,5 milliards sur la seule année 2019, a précisé l’agence Scope Ratings.

    Les banques françaises et allemandes paient le plus lourd tribut, selon une analyse de la banque ING. La Deutsche Bank l'a chiffré à «deux milliards d'euros sur quatre ans», a noté Christian Sewing.

    Comme l’avait expliqué en septembre 2019 le patron de la banque suisse UBS, Sergio Ermotti, «les taux négatifs conduisent à la situation absurde où les banques ne veulent plus avoir de dépôts de leurs clients».

    https://fr.sputniknews.com/economie/201909131042091152-ruine-du-systeme-financier-la-banque-centrale-europeenne-rappelle-la-deutsche-bank-a-lordre/

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    1. (...) Le responsable estime qu’ils devraient se concentrer sur la réduction des coûts et sur les technologies plutôt que sur la politique monétaire (...)

      Voilà des termes peu explicites qui masquent la véritable identité des résultats !

      De tous temps, le progrès a été mal vu par les dirigeants qui s'angoissaient à l'idée qu'un homme du Peuple pouvait être l'égal voire supérieur à eux ! Et, les taxes sont apparues sur TOUTES les machines qui permettaient au Peuple de se libérer du joug quotidien. Aujourd'hui donc sont reparties les discussions méticulo-verbiates du comment faire sans en avoir l'air ! Tout donc a été mis en œuvre pour 'rivaliser' avec le cerveau de chacun ! L''I.A. leur est apparue comme étant un transfert des ... neurones cervicales vers le 'haute technologie' ! HAHAHAHA ! Mais, comble d'infortune, le cerveau de chacun a sa complexité dont aucune machine ne peut en prendre le relais ! Car, les 'robots', machine 'truc-machin électronique' ne sont QUE des MÉCANISMES et non des synapses aboutissant aux neurones !

      Un commutateur électrique n'a PAS d'intelligence ! Il sert à éclairer une ampoules ou appareil ! C'est tout ! Pas plus que la calculette ou l'ordinateur !

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  3. Une femme tuée par son mari au Maroc pour avoir demandé le divorce


    12:28 13.09.2019


    Lasse d’être harcelée par son mari, une Marocaine a lancé une procédure de divorce. L’homme n’a pas supporté cet acte de désobéissance et a tué sa femme, avant de se suicider.

    Un homicide conjugal a été perpétré le 11 septembre dans la ville marocaine de Skhirat. Un pharmacien s’est donné la mort une heure après avoir tué par balles sa femme.

    L’auteur du crime était mécontent de la procédure de divorce intentée par son épouse. Il a commis l’irréparable tôt dans la matinée de mercredi devant la pharmacie alors que la victime s’apprêtait à garer sa voiture, relate le site Akhbarona.

    Un homme gentil mais cruel avec sa femme

    Le suspect aimait sa femme mais était très violent avec elle, selon le média. Cependant, il était connu dans le quartier pour ses bonnes manières et sa gentillesse. Lassée par ce comportement, la mère de trois enfants a décidé de quitter le foyer conjugal et a lancé une procédure de divorce.

    Son époux a catégoriquement refusé le divorce et a continué à la harceler. L’épouse harassée a fini par déposer une plainte auprès de la Gendarmerie royale pour harcèlement et menaces.

    Le matin du crime, le mari s’est emparé d’un fusil de chasse et a abattu sa femme devant la pharmacie de celle-ci, par quatre coups de feu. Au passage, il a blessé son beau-frère. Une heure plus tard, il s’est suicidé.

    Une enquête a été ouverte.

    https://fr.sputniknews.com/maghreb/201909131042090733-une-femme-tuee-par-son-mari-au-maroc-pour-avoir-demande-le-divorce/

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  4. ENVIRONNEMENT - INQUIÉTUDES POUR LES FORÊTS TROPICALES

    Les jungles en flammes en Amazonie et en Indonésie préoccupent les experts du climat. Leur destruction menace l'écosystème de la planète.


    13.09.2019, 13h21


    Les flammes qui ravagent les jungles de l'Amazonie et de l'Indonésie nourrissent les inquiétudes pour les forêts tropicales, qui jouent un rôle vital dans la régulation du climat.

    Après l'Amazonie, de vastes zones de forêts défrichées brûlent sur l'île de Sumatra en Indonésie et celle de Bornéo, enveloppant des régions entières d'Asie du Sud-Est d'un nuage de fumée toxique.

    Pourquoi les forêts tropicales sont-elles importantes pour la régulation du climat ?

    Si les énergies fossiles sont pointées du doigt pour leur rôle essentiel dans le réchauffement climatique, les scientifiques estiment que la déforestation est aussi un facteur important.

    Les forêts de la planète absorbent une partie du gaz carbonique de l'atmosphère, mais elles tendent à diminuer à cause de l'exploitation forestière et des besoins de nouvelles terres pour l'élevage, surtout en Amérique latine, ou de l'agriculture.

    Les incendies qui ravagent des pans entiers de forêts dégagent aussi de grandes quantités de gaz carbonique.

    En 2015, au cours des pires feux de forêts en Indonésie depuis deux décennies, le pays a émis plus de gaz à effet de serre par jour qu'un grand pays industrialisé comme les Etats-Unis sur la même période, selon l'institut de recherche World Resources Institute (WRI).

    La réduction de la couverture végétale perturbe aussi la régulation des températures. Une végétation dense et humide favorise le maintien de températures plus basses, alors que les sols nus et secs enregistrent des températures plus élevées.

    Quelle surface de forêt tropicale a été détruite en Indonésie ?

    Greenpeace estime qu'au cours des 50 dernières années, plus de 74 millions d'hectares de forêts tropicales - soit deux fois la superficie de l'Allemagne - ont été coupés, dégradés ou brûlés en Indonésie.

    Les forêts ont souvent été d'abord coupées pour le bois, puis converties en plantations d'huile de palme, surtout sur les îles de Sumatra et Bornéo, ou laissées inexploitées. Des feux de forêts surviennent tous les ans en Indonésie mais ils ont pris de l'ampleur cette année à cause d'une saison sèche particulièrement longue et intense.

    De janvier à août, l'agence indonésienne de gestion des catastrophes estime que 328'000 hectares ont brûlé. Il s'agirait donc des pires incendies depuis ceux de 2015, qui avaient brûlé 2,6 millions d'hectares.

    L'Indonésie a réussi cependant à faire baisser le rythme de la déforestation ces dernières année.

    Quelles sont les causes des incendies ?

    Les causes sont difficiles à prouver. Les grandes plantations sont accusées de déclencher des feux pour nettoyer des zones de forêt rapidement et à bas coût.

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  5. Mais les grands groupes démentent utiliser cette méthode et rejettent la responsabilité vers les petits agriculteurs, qui ont recours aux feux pour préparer les terres à la culture et ne maîtrisent pas toujours leur propagation.

    Les incendies sont particulièrement problématiques dans les zones de tourbières asséchées, très inflammables, où il est difficile d'éteindre les feux qui brûlent en profondeur.

    L'Indonésie a déployé quelque 9000 pompiers et militaires pour éteindre les feux, mais il faudra sans doute attendre la saison des pluies, qui commence souvent en octobre, pour éteindre tous les foyers.

    Peut-on comparer les feux en Amazonie et en Indonésie ?

    L'ampleur des incendies en Indonésie est bien plus modeste qu'en Amazonie, la plus grande forêt tropicale au monde.

    Les incendies en Bolivie ont détruit 2 millions d'hectares de forêt depuis le mois d'août, tandis qu'au Brésil 88'816 feux ont été enregistrés de janvier à août, dont la moitié dans la forêt tropicale.

    Quel risque d'être l'impact sur le réchauffement climatique ?

    Les feux de forêts de plus en plus fréquents dans le monde génèrent plus de gaz à effet de serre et peuvent accentuer le réchauffement des températures, soulignent les experts. L'accord de Paris sur le climat implique que les pays s'efforcent de trouver des solutions pour maintenir la hausse des températures «bien en dessous» de deux degrés par rapport aux niveaux pré-industriels.

    Il préconise aussi de limiter la hausse des températures à 1,5 degré, mais selon l'IPCC, un groupe d'experts de l'Onu, ce niveau pourrait être dépassé dès 2030.

    Si les feux de forêts «continuent, le rêve de maintenir la hausse mondiale des températures sous 1,5 degré ne sera qu'un rêve. On n'y arrivera pas», avertit Arief Wijaya, du World Resources Institute. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/inquietudes-forets-tropicales/story/20441914

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    1. Les forêts tropicales ne sont NULLEMENT le 'poumons de la planète' ! Elles entretiennent une absorption de gaz carbonique et rejettent de l'oxygène qui NE PROFITENT QU'A ELLES !
      Ce sont les mers & les océans qui entretiennent les rejets et conversions de gaz. Ce sont les plus grands émetteurs (78 % de la superficie de notre globe) de gaz. TOUS les gaz sont recyclés. TOUS ! (car, si ce n'était le cas, les animaux ne seraient même pas apparut sur Terre !).

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      Les forêts produisent-elles de l'oxygène ?

      https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/oxygene-forets.xml

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  6. ALIMENTATION - NESTLÉ VISE UN BILAN CARBONE NEUTRE D'ICI 2050

    Nestlé a décidé de se mettre au vert. La multinationale suisse a annoncé jeudi vouloir afficher un bilan «zéro émission nette de gaz à effet de serre» en 2050.


    12.09.2019


    Nestlé veut afficher un bilan «zéro émission nette de gaz à effet de serre» à l'horizon 2050. Cet engagement, annoncé jeudi, s'accompagne notamment de mesures de reforestation, du développement de plus d'aliments à base de plantes et de l'inauguration, le même jour à Lausanne, du nouvel Institut des sciences de l'emballage du groupe.

    «Le changement climatique est une des plus grandes menaces pour la société. C'est aussi un des principaux risques pour notre industrie», déclare Mark Schneider, directeur général (CEO) de Nestlé, dans un communiqué. En téléconférence de presse, le responsable Opérations et membre de la direction générale, Magdi Batato, a précisé qu'il revenait au premier groupe mondial de l'alimentation de prendre sa part de responsabilité.

    «Il y a urgence pour éviter le pire», ont affirmé les dirigeants. Le groupe entreprend depuis quatre ans, relève-t-il, des mesures pour limiter le réchauffement à 2 degrés au maximum (d'ici 2100), tout en visant le but plus élevé de 1,5% de l'accord de Paris. En vue du Sommet Action Climat des Nations Unies prévu le 23 septembre, Nestlé s'engage formellement à signer l'engagement «ambition d'entreprise pour 1,5 degré», précise le communiqué.

    Les mesures, définies par un plan d'action qui sera affiné ces deux prochaines années, prévoient pour commencer le développement de produits ayant une «meilleure empreinte environnementale» et contribuant à un régime plus équilibré. Cela inclut davantage d'aliments à base végétale, comme le «veggie burger» récemment lancé, et plus d'options pour le consommateur dans les boissons.

    Alternatives

    Cela ne signifie pas que Nestlé renonce à croître dans ses aliments traditionnels, «mais nous voulons offrir plus d'alternatives», a précisé M. Batato. Les produits à base de lait, grand classique du groupe, ne seront pas délaissés, mais il s'agira de rendre la production «plus efficace» dans une optique environnementale.

    L'inauguration ce jeudi de l'Institut des sciences de l'emballage s'inscrit aussi dans cette optique. Comme annoncé en décembre, il est destiné à employer une cinquantaine de personnes et est dédié au développement de solutions d'emballages «fonctionnelles et respectueuses de l'environnement». Nestlé s'est engagé à rendre, d'ici 2025, 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables.

    Il lui faut pour cela développer de nouveaux matériaux, comme des polymères recyclables, biodégradables ou compostables. Le nouveau centre comprend un complexe de laboratoires et d'installations de prototypage rapide.

    Déchets plastiques problématiques

    Les déchets d'emballages, en particulier des plastiques, constituent un problème majeur à l'échelle globale. Nestlé s'était fait «épingler» en avril dernier par Greenpeace, qui avait déployé devant le siège du groupe un dragon conçu à base d'emballages, dénonçant la production par le groupe de «1,7 million de tonnes de plastique en 2018» ( 13% sur un an).

    Nestlé n'a pas chiffré ses investissements pour sa politique «zéro émission nette de gaz à effet de serre». Mais outre les nouveaux produits et l'agriculture (davantage d'engrais organiques, régénération des sols, reforestation, sensibilisation de toute la chaîne d'approvisionnement), la multinationale s'engage à utiliser 100% d'électricité renouvelable.

    Cela vaut aussi bien pour les fabriques, les bureaux ou les centres de logistique. Aujourd'hui déjà, un tiers des usines du groupe fonctionnent à l'électricité 100% renouvelable, précise l'entreprise. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/economie/nestle-vise-bilan-carbone-neutre-ici-2050/story/21452225

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    1. Le lobbying de l'emballage plastique fait son chemin. Bientôt (comme les vins en cubi-conteners) les bouteilles d'eaux, d'huiles et divers contenu seront remplacés par le carton.

      L''ambition' de Nestlé a de quoi faire rire et prendre tous les gens pour des cons ! La maison Nestlé veut rivaliser/combattre le magma ! HAHAHAHAHAHAHA !

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  7. SUISSE - UNE NOUVELLE BAISSE DES TAUX SERAIT NÉFASTE


    12.09.2019, 09h57


    L'Association suisse des banquiers déplore que la politique de taux négatifs appliquée par la Banque nationale suisse désavantage les banques suisses au niveau international.
    L'Association suisse des banquiers en appelle à la Banque nationale suisse.

    Une nouvelle baisse des taux directeurs par la Banque nationale suisse (BNS) aurait des conséquences néfastes pour la Suisse, a averti jeudi l'Association suisse des banquiers (ASB), alors que la BNS risque de devoir ajuster sa politique monétaire à celle de la BCE.

    «Les taux négatifs provoquent des dégâts structurels importants pour l'économie suisse et des inconvénients pour les citoyens», a averti la faîtière qui organise ce jeudi sa journée des banquiers.

    Les taux d'intérêt négatifs pratiqués par la banque centrale helvétique - dont l'objectif est de rendre les placements en francs moins attractifs et donc d'éviter un renchérissement trop important de la monnaie nationale - «désavantagent les banques suisses au niveau international», a souligné l'ASB.

    Désavantage compétitif

    Selon cette dernière, les établissements suisses payent chaque année plus de 2 milliards de francs sur les taux négatifs, c'est à dire pour leurs dépôts en numéraire auprès de l'institut d'émission. Cela représente environ 5% des résultats bruts des opérations d'intérêt.

    L'ASB a relevé, qu'au contraire des banques suisses, leurs homologues de la zone euro et aux Etats-Unis étaient rémunérés pour leurs dépôts auprès de leur banque centrale respective, à hauteur d'environ 30 milliards cette année outre-Atlantique.

    Pour la faitière, une éventuelle nouvelle baisse des taux directeurs par la BNS «renforçait encore les problèmes» auxquels sont confrontés les banques helvétiques.

    Attention à la BCE

    Cet avertissement intervient, alors que la Banque centrale européenne (BCE) doit dévoiler dans l'après-midi sa nouvelle politique monétaire. Les spécialistes s'attendent à ce qu'elle présente un paquet de mesures pour stimuler l'économie de la zone euro, en perte de vitesse.

    La piste privilégiée vise le taux de dépôt frappant les liquidités excédentaires des banques, pour le porter de -0,40% à -0,60%, soit dès jeudi, soit en plusieurs étapes d'ici la fin de l'année. La BCE ne devrait pas toucher à son taux de refinancement, qui permet aux banques de se financer sur une semaine et campe à 0% depuis trois ans.

    Dans le cas de figure où la BCE abaisserait son taux de dépôt, la BNS pourrait bien être obligée de suivre et d'abaisser à son tour son taux sur les avoirs à vue qui se trouve actuellement à -0,75%. Alors que la réunion trimestrielle de la banque centrale suisse est agendée au 19 septembre, elle pourrait agir avant cette date pour surprendre les marchés.

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  8. La banque centrale helvétique est passée pour la première fois en territoire négatif en 2014, année où la fourchette du Libor à trois mois a été ramenée entre 0,25% et -0,75%. Le taux de référence sur les avoirs à vue a quant à lui été abaissé à -0,75% en janvier 2015 suite à l'abandon du taux plancher et avec l'objectif d'éviter un renchérissement du franc. Depuis cette date, ce taux n'a pas bougé, et celui sur le Libor a été encore abaissé dans une fourchette de -0,25% à -1,25%.

    Le taux Libor a été remplacé depuis la dernière réunion en juin par un taux directeur propre à l'institut d'émission à -0,75%. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/economie/nouvelle-baisse-taux-serait-nefaste/story/25732016

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    1. Une banque est une entreprise privée qui n'a RIEN A VOIR avec les producteurs. Qu'elles n'aient plus rien ou de devoir se séparer de leur infortune est UNE BONNE CHOSE pour tous !

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  9. Radio publique: des choses mal pensées


    12 septembre 2019


    Public Radio est la sorte d’analogue américaine de la BBC du Royaume-Uni. Bien qu'il existe une radio publique nationale, les différentes stations du réseau appartiennent indépendamment, généralement à des organismes publics tels que les universités - et s'abonnent au contenu de NPR et d'autres producteurs tels que American Public Media, Public Radio International, Public Radio Exchange et WNYC. Studios. Beaucoup produisent également leurs propres programmes localement. Presque toutes les stations de radio publiques des États-Unis ont toujours été à l'extrême gauche du centre des préoccupations politiques et sociales. Elles ont récemment commencé à refléter la politique éditoriale de la BBC consistant à diffuser tous les reportages alarmistes sur les changements climatiques, sans aucune tentative de vérification des informations fournies comme telles. factuel, pour autant que cela corresponde au meme "changement climatique en tant que catastrophe".

    L’exemple le plus récent m’a vraiment surpris, le mois dernier, quand un article a été diffusé sur les menaces de hausse du niveau de la mer dans la région de la baie de San Francisco en Californie. L'animateur de la radio publique interviewait un défenseur / activiste d'un groupe environnemental basé en Californie à propos de l'élévation du niveau de la mer dans la baie de San Francisco.

    La ligne de frappe de la pièce était que "le niveau de la mer à San Francisco devrait augmenter de 7 à 10 pieds d'ici 2100" et constituerait donc une menace même pour la Silicon Valley.

    [Remarque: j'ai passé beaucoup trop de temps à essayer de trouver une trace du fournisseur de contenu exact qui a créé l'histoire, y compris l'envoi par courrier électronique de All Things Considered à NPR - en vain. NPR n'a pu trouver aucun contenu de ce type dans les programmes produits. J'ai consulté les sites Web de APM, PRI et PRX. Ils ne listent pas un tel programme. Le segment auquel je me réfère a été diffusé sur WAMC (Northeast Public Radio à Albany, New York) au début du mois d’août 2019. Mon épouse et moi l’avions entendue et je l’avais commentée à ce moment-là… et elle aurait pu être produite par les dizaines de fournisseurs de contenu aux stations de radio publiques. ]

    7 à 10 pieds attendus ?

    Cette déclaration a été acceptée par l’organisateur du programme sans la moindre hésitation ni question, même s’il s’agit presque du double du pire des scénarios du IPCC.

    Examinons d’abord les données réelles, principalement sous forme d’images, toutes issues des sources du IPCC ou de la NOAA:

    Hausse du niveau de la mer à San Francisco

    Le graphique régional centenaire pour la Californie méridionale et centrale, qui comprend la baie de San Francisco, montre une hausse constante, voire constante, à travers le siècle, avec une élévation du niveau de la mer relative d'environ 6 pouces. Une analyse du globe oculaire montre ce qui semble être une stabilisation du RSLR, ce qui ne s'est pas beaucoup passé depuis les années 1980.

    Snay et al. (2007) ont examiné le mouvement vertical terrestre (VLM) depuis des stations GPS fonctionnant en continu (voir NOAA CORS) à San Francisco (souligné en jaune, mais difficile à voir) et ont déterminé que les marégraphes indiquaient une tendance à long terme de 2,13 mm / RSLR (élévation relative du niveau de la mer) et une tendance de 1,3 mm / an en Abs absolu (amplitude réelle de la surface de la mer), la différence étant 0,83 mm / an de mouvement vertical vertical vers le bas (coulée de terre). À ce rythme, le RSLR représenterait une augmentation supplémentaire de 170 mm (6,7 pouces) d’ici 2100.

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  10. Vous voulez une analyse plus récente ? Encore une fois, à partir de la NOAA juste au-dessus, en 2013, sur la base d’un record de 150 ans, la tendance moyenne du niveau de la mer (relative) est de 2,01 mm / an, en tenant compte d’une VLM négative (à la baisse) de 0,36 mm / an. Encore une fois, 80 ans de 2,01 mm / an apporteront 161 mm de reflex ou environ 6,3 pouces d’ici à 2100.

    Conformément aux données précédentes, le service NOAAs Tides and Currents pour San Francisco affiche la même légère augmentation régulière de 1,96 mm / an, depuis le «décalage de données» provoqué par le tremblement de terre de 1906 à San Francisco.

    Dans la baie de San Francisco, à la base aérienne Alameda, on voit:

    Que ne voit-on pas dans ces données ? Nous ne voyons aucune accélération de la montée du niveau de la mer dans la région de la baie de San Francisco.

    Élévation future du niveau de la mer à San Francisco

    Que prévoit réellement l'IPCC pour l’élévation du niveau de la mer au cours des 80 prochaines années, jusqu’à 2100 ?

    Ce graphique (ci-dessus) du quatrième rapport d'évaluation (2007) montre une projection maximale de 500 mm - un demi-mètre ou environ un pied et demi pour l'élévation du niveau de la mer. Cette projection est trois fois supérieure à la hausse réelle du RSL à San Francisco au cours du dernier siècle.

    L' IPCC a augmenté la mise (ci-dessus) dans le cinquième rapport d'évaluation. Faire une projection spécialement pour San Francisco (parmi d’autres villes) avec son fameux RCP8.5 donne une étendue probable allant de moins de 0,4 mètre à presque 1 mètre - ou 1,4 à 3 pieds. RCP8.5 est considéré par beaucoup comme improbable et par certains comme impossible.

    Le magazine Forbes a publié (juin 2018) un article de Earl J. Ritchie de l'Université de Houston intitulé "L'IPCC a-t-il tort à propos de l'élévation du niveau de la mer ?" Dans lequel il a conclu qu'une "élévation supérieure à 1 mètre au cours de ce siècle est hautement improbable" ”.

    Piquets altimétriques satellites SLR dans une plage allant de 2,6 mm / an à 3,4 mm / an. À ce jour, la NOAA dit 2,9 ± 0,4 mm / an. Même l'estimation la plus élevée ne nous donne globalement que 272 mm d'ici 2100, soit environ 11 pouces.

    Souvent répété - mais FAUX - meme:

    «Le rythme de la hausse du niveau de la mer dans le monde a presque doublé, passant de 1,7 mm / an pendant la majeure partie du XXe siècle à 3,1 mm / an depuis 1993.»

    - Climate.gov

    Cette déclaration confond l’enregistrement des marégraphes à long terme avec les données altimétriques du satellite. Les données marégraphiques mondiales à long terme montrent encore une élévation du niveau de la mer de l'ordre de 1,7 à 2,0 mm / an. Les données des marégraphes ne montrent pas 3,1 mm / an depuis 1993. L'altimétrie satellitaire indique 3,1 mm / an depuis 1993 (en réalité, le débit satellite actuel est de 2,9 mm / an).

    Alors, d’où dans le monde cette «élévation prévue du niveau de la mer» de 7 à 10 pieds pourrait-elle provenir ?

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  11. Bamber et al. (1997) ont fourni une source de projections du niveau de la mer plus élevées (2019), édité par Stefan Rahmstorf. [Notez que Rahmstorf “est un co-fondateur du blog Real Climate”]. Le rapport n’est pas une étude de l’élévation mesurée du niveau de la mer, ni une étude des contributions mesurées de la banquise à l’élévation du niveau de la mer. Il s’agit plutôt d’un type de rapport de consensus, un rapport combinant un «jugement structuré d’experts» sur les contributions futures projetées de la calotte glaciaire à l’élévation du niveau de la mer, établi par 22 experts. Le rapport n'a pas été examiné par des pairs mais a plutôt été accepté pour publication par Hans J. Schellnhuber, membre du comité de rédaction de PNAS. [Il est à noter que Schellnhuber a déclaré publiquement en 2017 que, si aucune action sur le climat n'était prise d'ici 2020, le monde «pourrait être mortellement blessé».] Leur conclusion publiée (de leur exercice de jugement expert structuré) était la suivante:

    «Nous trouvons plausible que le reflex puisse dépasser 2 m d’ici 2100 pour notre scénario de température élevée, ce qui correspond à peu près au statu quo».

    [Notez que quand ils disent «comme d'habitude», ils veulent dire RCP8.5, en particulier une augmentation de température de 5 ° C d'ici 2100. Ils pré-qualifient ce qui précède avec cette mise en garde:]

    "Limiter l'attention à la fourchette probable, comme cela a été le cas dans le RE5 de l'IPCC, peut être trompeur et entraînera probablement une mauvaise évaluation des risques réels."

    Référence du journal: PNAS, DOI: 10.1073 / pnas.1817205116

    Les lecteurs peuvent faire de ce rapport ce qu’ils souhaitent. Il peut être très biaisé et intentionnellement, dans le but de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent pour réduire les émissions de gaz carbonique dans le monde.

    Rapport technique NOAA NOS CO-OPS 083 «SCÉNARIOS MONDIAUX ET RÉGIONAUX D'ÉLÉVATION DU NIVEAU DE LA MER POUR LES ÉTATS-UNIS» (2017), nous trouvons les projections suivantes faites spécifiquement pour la gestion côtière Sea View Rise View Level.

    Dans ce graphique de ce rapport, nous voyons qu'en 2012, Parris et al. fixé le plus haut probable reflex à 2,0 mètres, ou 6,6 pieds.

    Cinq ans plus tard, Sweet et al. produire un autre rapport dans le même but, Rapport technique NOAA NOS CO-OPS 083 - SCÉNARIOS MONDIAUX ET RÉGIONAUX DE l'élévation du niveau de la mer pour les États-Unis. [Sweet (2017)].

    Même lorsqu'il est prolongé vers le haut pour prendre en compte les probabilités à longue queue de la fonte en Antarctique, le reflet global moyen maximum est de 2,5 mètres (8,2 pieds).

    À quel point ces probabilités sont-elles improbables ?

    La probabilité affichée d'une élévation du niveau de la mer de 2,5 m d'ici 2100 ? 0,1% ou en chiffres simples une probabilité de 0,001 - un sur mille. Il s’agit bien entendu, au mieux, d’une hypothèse - c’est-à-dire qu’elle n’est pas plus scientifiquement valable que toute autre hypothèse et signifie simplement que cela n’est pas considéré comme absolument impossible.

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  12. Et Bamber et tous leurs experts ?

    Silicon_ValleyAnd Silicon Valley ?

    [cliquez pour voir la carte dans le document pdf original]

    La Silicon Valley, entourée en rouge sur la carte, fait généralement référence à la région de la vallée de Santa Clara, qui comprend le comté de Santa Clara, qui s'étend de Menlo Park à San Jose, mais en tant qu’écosystème économique, on peut dire qu’elle englobe une grande partie de la côte ouest. de la péninsule de San Francisco sur la baie de San Francisco, la ville de San Francisco (en haut à gauche) et sa banlieue et peut-être jusqu’à la rive est de la baie, de San Jose au nord d’Oakland.

    La carte topo / contour de la baie du sud montre qu'une grande partie des terres situées à l'extrémité sud de la baie n'est pas seulement de faible altitude - mais ressemble à une grande partie des parties d'autres villes exposées aux inondations (Miami et Los Angeles), il existe des zones pratiquement au niveau de la mer (MHHW peut inonder ces zones) composées de digues et de canaux, avec la terre (entre guillemets, ce n'est pas une vraie terre) en bandes étroites à un pied ou deux au dessus des marées. La Silicon Valley se trouve sur la rive ouest de la baie et s’étend du pont au centre de l’image au sud de la ville de San José, en bas.

    Dans l'image suivante, il sera évident que la plus grande partie de cette terre très basse longeant la baie est déjà classée en tant que réserves naturelles, zones humides désignées, réserves écologiques, réserves nationales de faune, ou encore laissée inondée par les marées. L'animation passe d'une vue cartographique à une photo satellite.

    Donc, ces 7 à 10 pieds ?

    Il provient de «Sea View Rise Viewer - Bureau de la NOAA pour la gestion des côtes». Le but de cet outil est d’aider les communautés locales à planifier leur éventuelle élévation du niveau de la mer et des ondes de tempête en leur montrant différents scénarios indiquant les zones qui seraient inondées par l’élévation des niveaux d’eau. C'est un projet digne, à mon avis. L'île Tybee, une île barrière côtière de la Géorgie, a été très utile dans la formulation du «Plan d'adaptation de l'élévation du niveau de la mer de l'île de Tybee».

    En regardant ce que Sea Level Rise Viewer a à dire à propos de San Francisco et de la Silicon Valley:

    Cette animation commence par la moyenne des hautes eaux actuelles (la moyenne des plus hautes marées observées aujourd'hui). Les zones vertes sur la carte sont des zones «de faible altitude» - ce qui signifie déjà une inondation à marée haute - ce sont des zones humides, etc. L'animation passe ensuite par des scénarios intermédiaire, intermédiaire élevé, élevé et extrême. La dernière image montre les zones inondées en rose pour le contraste. (Oui - j'ai sauté le scénario Intermediate Low - je le montrerai plus tard).

    Au scénario extrême - 10,2 pieds - inondant une grande partie des côtes de la Silicon Valley sur la baie.

    Intrigué par le chiffre de 10,2 pieds, j’ai interrogé le Bureau de la gestion des zones côtières de la NOAA et ai reçu cette réponse:

    «Le rapport 2017 de Sweet et al, 2017, est une élévation globale du niveau de la mer. Les scénarios régionaux du rapport sont basés sur une grille de 1 degré et sur des marégraphes NOAA. Donc, pour chaque marégraphe, il existe un scénario régional calculé qui inclut les facteurs suivants

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  13. 1.) élévation globale du niveau de la mer - donc pour extrême ce serait 2.5m

    2.) variation océanographique régionale (ex. El Nino, AOP, ADO)

    3.) redistribution par gravité de la perte de masse de la couche de glace

    4.) mouvement vertical des terres.

    Donc, pour votre exemple. à San Francisco. l'extrême est de 10,2 pieds ou de 3,11 mètres (assurez-vous de cliquer sur le bouton pieds / mètres en bas du curseur), ce qui est supérieur au total de 2,5 m en raison de 2 à 4 variables au-dessus… dont la plupart sont des mouvements de terrain verticaux qui, pour ce type de NOAA la jauge est de -0,00023 pi / an [0,07 mm / an - kh]

    le mouvement vertical des terres et d'autres facteurs font que les scénarios de reflex locaux / régionaux sont plus élevés ou plus bas. Dans les endroits où la terre monte (ex. AK), le niveau de la mer devrait baisser, même si, globalement, il monte. Le cas extrême d’un reflex local supérieur au tarif global est Grand Isle, Louisiane… L’extrême en 2100 est de 3,78 m.

    Nous espérons que cela vous aidera. NCA4 CSSR - Chapter 12 est un autre site à lire. Https://science2017.globalchange.gov/chapter/12/ 12.5.4 décrit les projections régionales. “

    Ils prennent leur perte de masse de la banquise, non pas à partir de mesures (pas de mesures du futur) mais du «jugement expert structuré» de Bamber et al. (2019) et ajoutez cela au-dessus de la projection de 2,5 mètres de Sweet (2017) et ajoutez-en quelques-uns au mouvement vertical des terres (San Francisco enfonce le moindre grain chaque année). Ils ne peuvent pas prédire El Niño, La Niña, les PDO ni les ADO d'ici 2100 - c'est donc discutable - ils le font peut-être dans les projections décennales.

    Nous devons leur permettre de faire ces projections de scénarios extrêmes à des fins de planification côtière. Par exemple, si votre localité envisage de construire une centrale nucléaire en bord de mer (par exemple à San Mateo ou à Alameda Air Station (de l'autre côté de la baie, à l'est de San Francisco), elle ferait mieux de prêter attention à ces projections. un simple 10,2 pieds serait beaucoup trop proche du niveau de la mer pour la sécurité et dirait qu'un double ou un triple serait une meilleure marge de sécurité. Même un hôpital ou une station d'épuration aurait besoin d'une projection minimale pour tenir compte de l'onde de tempête, tsunamis et autres événements épisodiques.

    Même si nous devons tenir compte de ces projections extrêmes, nous ne devons pas les considérer comme des projections quantitatives «attendues» de la hausse du niveau de la mer. Les scénarios extrêmes, tels que le RCP8.5 de l'IPCC, sont hautement improbables et presque physiquement impossibles.

    Voici ce que l'avenir probable de l'élévation du niveau de la mer attend de la baie de San Francisco:

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  14. mon avis
    Lignes du bas:

    L'élévation du niveau de la mer est une controverse scientifique moderne en cours - la science elle-même est incertaine et les opinions sont polarisées, à la fois scientifiquement et politiquement. Les projections pour l'avenir sont très incertaines. Cet essai reprend certaines de mes opinions personnelles - j'espère les avoir clairement indiquées. Tous les reportages publiés dans les médias et dans de nombreuses revues (y compris cet essai) doivent être considérés comme biaisés et votre sens de la pensée critique doit être optimisé.

    Les tendances du niveau de la mer à l'aide de marégraphes à long terme sont actuellement nos mesures les plus fiables du changement du niveau de la mer aux niveaux régional et mondial. Les enregistrements individuels des marégraphes représentent uniquement les niveaux de la mer relatifs jusqu'à ce qu'ils soient couplés à un CGPS @ TG (même structure) pour corriger le mouvement vertical du marégraphe lui-même. [ref: Bevis (2002) “Problèmes techniques et recommandations relatives à l'installation de stations GPS continues aux marégraphes”] Les données mondiales sur les marégraphes à long terme indiquent une élévation du niveau de la mer de l'ordre de 1,7 à 2,0 mm / an.

    Il n'y a pas de différence réelle entre la tendance GMSL du gabarit de marée de 1,7 à 2,0 mm / an et la tendance GMSL du satellite de 2,9 mm / an. Au cours des 81 années restantes jusqu'en 2100, la tendance du jauge de marée sera égale à environ 162 mm ou 6,4 pouces tandis que la tendance de l'altimétrie satellitaire sera égale à 239 mm ou environ 9,2 pouces, la différence <3 pouces est triviale.

    Les localités préoccupées par les valeurs futures des reflex inférieurs à 2,5 mètres ont déjà des problèmes de niveau de la mer qui doivent être résolus et résolus dans cette génération. N'oubliez pas que la tempête tropicale Sandy a provoqué une onde de tempête de 13 pieds à New York. À l'heure actuelle, de nombreuses villes côtières des États-Unis sont en difficulté si elles ne reçoivent que 1 mètre (3 pieds) de reflex. Ces valeurs quantitatives (1 à 2,5 mètres) pour le futur niveau de la mer sont très réelles et très possibles si l’on tient compte d’événements épisodiques tels que des ouragans, des tempêtes tropicales, des tsunamis et des seiches.

    La baie de San Francisco ne verra pas 10,2 pieds de reflex d’ici à 2100. Cependant, les sièges sociaux de Facebook, de Tivo, de Yahoo et de Symantec devraient être préparés à des inondations épisodiques d’ici la fin du siècle.

    # # # # #

    Commentaire de l'auteur:

    L'élévation du niveau de la mer est la nouvelle alerte à l'ours polaire destinée aux promoteurs du changement climatique catastrophique, de la crise climatique, de l'urgence climatique et du Green New Deal. Nous ne devrions pas laisser le mauvais usage des informations et des projections sur les niveaux de la mer et leur montée ou leur baisse à des fins de propagande nous aveugler aux problèmes du monde réel auxquels de nombreuses localités situées au bord de la mer se trouvent confrontées.

    Les mers ne sont pas toutes des plages de câlins chaudes à visiter lors de nos lunes de miel. Les mers de la Terre sont d’énormes masses d’eau énergiques agitées par des forces chaotiques dépassant notre compréhension, à des échelles de temps allant de quelques siècles à quelques minutes. Beaucoup d’entre nous ont été sur les mers dans des conditions difficiles pour l’âme des hommes.

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  15. L'élévation du niveau de la mer n'est pas une affaire de plaisanterie ni une catastrophe imminente. C'est simplement une réalité de la vie pour ceux qui vivent à la périphérie.

    Pour ceux qui souhaitent suivre ce sujet, ma recommandation est de lire le récent article de Mme Judith Curry et son blog: "Rapport spécial - Élévation du niveau de la mer" et "Élévation du niveau de la mer: quel est le pire des cas ?".

    Adressez vos commentaires à «Kip…» si vous me parlez.

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    1. ESPÈCES DE GROS CONS ! C'est la CHALEUR qui disparait et non l'EAU !

      La chaleur (émise par le magma ou le soleil) se dissipe dans l'espace inter-galactique et n'est JAMAIS récupérable.
      L'eau s'élève dans les airs et forme des NUAGES dont le poids fait que le nano-gouttelettes d'eau retombent en pluies, grêles ou neiges.

      Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

      Le différenciel d'altitude marine/océanique est UNIQUEMENT consécutif aux tremblements de terre terrestres ou sous océanique & maritimes. Il se forme des îles sous l'eau qui font que leur volume élève le niveau des eaux mais, par ailleurs se forment forcément des brèches, ces entailles/gouffres créés pour la montée d'îles où s'engouffrent les eaux. D'où la descente des niveaux de l'eau. Depuis toujours et pour toujours !

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  16. Suicides chez les agriculteurs : des chiffres qui font froid dans le dos


    franceinfo
    mer., 11 sept. 2019 20:15 UTC


    Les chiffres des suicides chez les agriculteurs sont alarmants et la réalité est encore plus sinistre pour une profession frappée par la solitude des exploitants, les conditions de vie difficiles, mais aussi les difficultés financières récurrentes. "Ce serait plus de deux suicides par jour, selon les chiffres de la Mutualité sociale agricole parus cet été. Elle évoque 605 suicides chez agriculteurs, exploitants et salariés", appuie en plateau Anne-Claire Le Sann.

    Une réelle surmortalité

    - voir clip sur site -

    Ils étaient 274 à avoir plus de 65 ans, mais aussi 4 sur 5 sont des hommes. Des chiffres bien supérieurs que dans le reste de la population. "On parle bien de surmortalité. le risque de se suicider est plus élevé de 12,6% chez les agriculteurs. Et ce chiffre explose chez les agriculteurs les plus pauvres. On atteint 57% chez les bénéficiaires de la CMU. Deux activités sont particulièrement touchées : les éleveurs bovins et les producteurs laitiers", indique la journaliste.

    https://fr.sott.net/article/34393-Suicides-chez-les-agriculteurs-des-chiffres-qui-font-froid-dans-le-dos

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  17. Une campagne axée sur la science plutôt que sur la fiction


    13 Septembre 2019
    par Seppi
    Bill Horan*


    Cela se rapporte aux États-Unis d'Amérique, le titre est à notre sens faux – il suffit de lire quelques-unes des propositions qui fleurissent dans le camp des Démocrates (sachant qu'il n'y a pas de vraie campagne côté Républicains –, mais les questions finales valent aussi pour la France et l'Europe.

    Joe Biden l'a bien dit : « Nous choisissons la science plutôt que la fiction. »

    L'ancien vice-président et candidat à l'élection présidentielle concluait ses remarques le 31 juillet, au cours de la deuxième nuit de débats des Démocrates à Detroit.

    Ses paroles – au moins dans cette phrase – sont tout à fait correctes.

    Trop souvent, les personnages publics font l'erreur de choisir la fiction plutôt que la science. C’est particulièrement vrai pour l'agriculture. Qu'il s'agisse de production alimentaire, de protection des plantes ou de biotechnologie, ils sont plus vulnérables aux demandes et aux cris des militants politiques qu'ouverts à la réflexion sur le consensus scientifique.

    Je l’ai vu à la fois en tant qu’agriculteur de l’Iowa et en tant que membre du conseil d’administration du Parc de Recherche de l’Iowa State University, où des start-up investissent dans des technologies de pointe en matière de semences pour nourrir les astronautes.

    Les électeurs semblent ressentir la déconnexion entre la science solide et la politique électorale. C’est du moins le cas dans l’Iowa, où se tient le premier round du processus de nomination pour l'élection présidentielle de 2020. Un nouveau sondage de l'Iowa Science Survey révèle que 74 % des habitants de l'Iowa estiment que les candidats devraient discuter de la manière dont la science et la recherche scientifique vont influencer leurs décisions politiques. Ils sont près de 87 % à penser que les candidats devraient participer à un débat sur les « défis fondés sur la science auxquels sont confrontés les États-Unis ».

    Jusqu'à présent, aucun des candidats n'a eu grand-chose à dire à ce sujet. La remarque de Biden a été utile – elle exprimait un excellent principe – mais elle n’incluait aucun détail. Lorsque le mot « science » est apparu dans les débats de Detroit, il a impliqué des scénarios sombres sur le changement climatique. « Nous avons 12 ans avant d'atteindre l'horizon de la catastrophe », a déclaré Pete Buttigieg, de l'Indiana, le 30 juillet. « Nous n'avons pas plus de 10 ans pour réussir », a ajouté Beto O’Rourke, du Texas.

    Je doute que l'une ou l'autre de ces affirmations soit vraie. Cela ne veut pas dire que nous ne devrions pas faire face au changement climatique : les agriculteurs s’efforcent de s’adapter chaque jour aux défis climatiques auxquels ils sont confrontés.

    Le défi le plus important aujourd'hui est peut-être la production alimentaire de base. La démographie nous dit que dans les décennies à venir, le monde sera peuplé de milliards de personnes supplémentaires. Nous devrons toutes les nourrir. Et nous devrons le faire sur les terres agricoles d’aujourd’hui. La conclusion est simple : nous devrons produire beaucoup plus de nourriture sur la même surface, voire peut-être même moindre.

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  18. C’est là que la science entre en jeu. Nous avons déjà vu comment les OGM peuvent améliorer la production agricole. Jadis controversés, ils sont maintenant conventionnels et fournissent une étude de cas montrant comment l’innovation peut améliorer la vie des agriculteurs et des consommateurs en rendant les aliments plus abondants, abordables, nutritifs et sûrs.

    Un récent sondage de Crestline a révélé que peu de consommateurs s'inquiètent des OGM. « Il semblerait que les campagnes d’information publique vantant leur sécurité – et l’absence de preuves concluantes d’effets néfastes sur la santé – aient eu un impact sur les consommateurs », a déclaré une analyse des résultats.

    Les agriculteurs adoptent chaque jour des technologies sûres. Plus les consommateurs apprennent à quel point cette science entre dans notre travail – autrement dit, plus ils apprennent la vérité sur ce que nous faisons – plus ils deviennent confiants dans notre approvisionnement alimentaire.

    Alors que la campagne présidentielle avance avec ses discours et ses débats, demandons à entendre davantage ce que les candidats pensent du lien entre la science et l’agriculture.

    Voici cinq questions que nous devrions poser à ceux qui aspirent à la présidence :

    1. Comprennent-ils l’importance de prendre des décisions stratégiques fondées sur des données scientifiques examinées par des pairs ?

    2. Reconnaissent-ils que des réglementations fondées sur le bon sens conduiront à plus d'innovation et à une meilleure production alimentaire ?

    3. Acceptent-ils l’importance de la protection des cultures, y compris la valeur des règles qui s’appuient sur des données fiables plutôt que sur un alarmisme délibéré ?

    4. Savent-ils que nous pouvons produire des carburants renouvelables sur nos exploitations et que de bonnes politiques peuvent encourager l'adoption de l'éthanol et du biodiesel ?

    5. Savent-ils que des sols sains produisent des aliments sains et que la meilleure agriculture durable implique des stratégies allant de la culture sans labour à l'exploitation de la puissance des satellites GPS pour apporter aux cultures les éléments fertilisants avec précision ?

    Nous devrions poser ces questions car, comme quelqu'un l'a déjà dit, nous devons choisir la science plutôt que la fiction.

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  19. Bill Horan

    Agriculteur, Iowa, États-Unis

    Bill Horan produit du maïs, du soja, des cultures spéciales et d'autres céréales dans une ferme familiale du centre-nord de l'Iowa. En partenariat avec son frère, Bill assure le leadership de Horan BioProduction, LLC. Ancien marine et ancien combattant du Vietnam, il a obtenu un baccalauréat ès sciences de la South Dakota State University et a suivi le programme d'éducation pour cadres de la Harvard Business School. Bill est bénévole en tant que membre du conseil d'administration du Réseau Mondial d'Agriculteurs. Il a également contribué à diriger le réseau pendant plusieurs années en tant que président avant de céder les rênes à la mi-2017.

    Il siège au comité consultatif de la Banque de la Réserve Fédérale de Kansas City, du Comité Consultatif du Fret dans les Transports de l'Iowa, et est président du conseil d'administration de Western Iowa Energy, une usine de production de biodiesel de 30 millions de gallons [113 millions de litres] par an. L'intérêt de Bill pour les énergies renouvelables tout au long de sa vie a été conforté par son engagement en tant que membre du comité directeur de Natural Resource Solutions, LLC, un groupe non partisan basé à Washington DC se consacrant au développement de politiques publiques visant à fonder la consommation d'énergie aux États-Unis pour 25 % sur la biomasse d’ici 2025. Il est également directeur du Parc de Recherche de l’Iowa State University et est membre du comité consultatif technique sur la biomasse du Département de l’Énergie/USDA.

    Source : https://globalfarmernetwork.org/2019/08/a-campaign-focused-on-science-over-fiction/

    Cette tribune a paru pour la première fois dans The Hill.

    http://seppi.over-blog.com/2019/09/une-campagne-axee-sur-la-science-plutot-que-sur-la-fiction.html

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  20. «Hélicoptère Draghi»: la BCE ressort la sulfateuse à liquidités


    16:47 13.09.2019
    Par Fabien Buzzanca


    Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne est apparu divisé à l’heure de réactiver le programme de rachat de dette. Les tenants d’une politique monétaire plus stricte n’ont guère apprécié ce nouveau «quantitative easing» à l’européenne, qui verra la BCE injecter 20 milliards d’euros par mois dans le système financier.

    Mario Draghi ressort l’artillerie lourde. Devant les difficultés économiques traversées par la zone euro, le patron de la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé le 12 septembre un train de mesures visant à redynamiser une économie morose. Parmi elles, la reprise à partir du 1er novembre de son programme de rachat d’obligations publiques et privées. Le montant annoncé est de 20 milliards d’euros par mois, sans limitation de durée.

    Un tel programme avait déjà été utilisé par la BCE entre mars 2015 et décembre 2018. L’institut basé à Francfort avait injecté quelque 2.600 milliards d’euros dans les marchés afin de favoriser le crédit. Mais ce type de politique a ses détracteurs et à en croire la presse, ils seraient plus nombreux que d’habitude. Une source proche de l’Eurosystème (un organe de l’UE qui regroupe la BCE et les banques centrales nationales (BCN)) assure qu’une «dizaine» de membres du conseil des gouverneurs de la BCE ont plaidé contre la reprise du programme de rachat d’actifs. Le Speigel est allé jusqu’à parler de «près d’une douzaine» de frondeurs. Un contexte qui serait tout simplement inédit depuis la création de l’euro.

    Des experts contre la reprise des rachats d’actifs

    Du côté de la BCE, on tempère. Mario Draghi a simplement parlé d’«une diversité de points de vue». D’après l’Italien, le consensus sur l’ensemble des mesures décidées –intégrant aussi une baisse de taux– «était si large qu’il n’y avait pas besoin de voter». Les défenseurs de l’orthodoxie budgétaire, comme Jens Weidmann, patron de la Bundesbank, étaient bien sûr contre la reprise du «quantitative easing» ou assouplissement quantitatif dans le jargon financier. La situation revêt cependant un caractère inédit. D’habituels soutiens de Mario Draghi, comme le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau ou Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE et spécialiste des marchés, étaient également opposés à l’idée de refaire pleuvoir les liquidités.

    Un comité d’experts de la BCE est même venu leur donner des arguments avant la réunion du 12 septembre. Ces derniers, chargés de donner leurs recommandations concernant la politique monétaire, avaient «rejeté l’idée d’une relance des rachats de dette». Selon une source proche de l’Eurosystème, les spécialistes ont jugé qu’un programme de rachat d’actifs n’aurait qu’un «bénéfice limité». De plus, les marges de manœuvre des banques centrales, BCE comprise, ont été considérablement réduites après la crise de 2008. Les experts de la BCE jugent donc qu’une telle mesure serait à garder pour des «temps plus difficiles».

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  21. La décision de la BCE intervient alors que la Réserve fédérale américaine (FED) a baissé ses taux le 31 juillet, une première depuis la crise de 2008 et après avoir procédé à pas moins de neuf remontées de taux entre décembre 2015 et décembre 2018.

    «Conformément à son mandat, le Comité cherche à promouvoir un niveau d’emploi maximum et la stabilité des prix. Compte tenu des implications des évolutions mondiales sur les perspectives économiques, ainsi que des pressions inflationnistes atténuées, le Comité a décidé de ramener la fourchette cible du taux des fonds fédéraux à 2-2,25%», expliquait la FED dans un communiqué.

    Un geste considéré comme insuffisant par Donald Trump, qui pousse la FED à baisser ses taux plus fort et plus vite. Du côté de la Bank of Japan, on réfléchit à pousser encore plus loin une politique monétaire déjà ultra-accommodante, non sans provoquer quelques inquiétudes, comme celle d’Hitoshi Suzuki, membre de la BoJ. Ce dernier s’est récemment inquiété des effets d’une nouvelle baisse des taux, qui pourrait, selon lui, conduire les banques à prélever une commission concernant les dépôts à vue.

    «Si les taux sur les dépôts deviennent effectivement négatifs, cela pourrait pénaliser l’économie en jetant un froid sur la confiance des consommateurs», a-t-il notamment déclaré lors d’un récent discours.

    D’après le spécialiste Dominique Dewitte, qui s’exprimait sur le site Business Express, «il ne semble pas y avoir de fin à la descente au sous-sol de la politique de taux d’intérêt qui a débuté en 2009»:

    «Jamais auparavant dans l’histoire, le prix de l’argent (l’intérêt payé au moment de l’emprunt) n’avait été aussi bas au cours des 5.000 dernières années.»

    https://fr.sputniknews.com/economie/201909131042092868-helicoptere-draghi-la-bce-ressort-la-sulfateuse-a-liquidites/

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  22. Points saillants du troisième débat démocrate: les cheveux de Trudeau, de petits types, et "nous allons prendre votre AK-47"


    par Tyler Durden
    Vendredi, 09/13/2019 - 07:53
    Créé par Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,


    Très bien, parlons du débat de jeudi. Apparemment, tous les mois, les démocrates vont nous soumettre à au moins un de ces débats, et je suppose que cette fois-ci, nous devrions être reconnaissants de ne pas avoir prolongé les choses en deux nuits. Tous les grands réseaux d’information couvrent le débat comme s’il s’agissait d’une sorte de jeu politique en séries, mais le débat de jeudi ne fera probablement pas beaucoup bouger les chiffres. Rien de substantiel n’a été dit qui n’ait pas été dit lors de débats précédents, et il n’ya eu aucun moment décisif qui changera de manière significative le cours de la campagne.

    Real Clear Politics conserve une moyenne glissante de tous les grands sondages nationaux récents et, selon eux, aucun des autres candidats ne se situe même à deux chiffres à l'heure actuelle. Il semble que ce sera une course à trois entre Biden, Sanders et Warren, et Warren semble être celui qui a le vent dans les voiles. Bien sûr, il est encore possible que quelque chose d’énorme se produise d’ici au début de l’année prochaine qui puisse fondamentalement bouleverser la course, mais dans l’état actuel des choses, les sept autres candidats qui étaient sur la scène avec eux pourraient tout aussi bien faire leurs valises. maison.

    Donc, la vérité est que le débat n’était pas si important, mais beaucoup d’Américains regardent ces débats pour leur pure valeur de divertissement. C’est dans cet esprit que voici la citation la plus mémorable de chacun des 10 candidats lors du débat présidentiel démocrate de jeudi…

    – Cory Booker: «Je suis la seule personne sur cette scène à trouver les cheveux de (Justin) Trudeau très menaçants»

    Joe Biden à Bernie Sanders: «Pour un socialiste, vous avez beaucoup plus de confiance dans les entreprises américaines que moi."

    – Bernie Sanders: «Il va sans dire que nous devons vaincre Trump, le président le plus dangereux de l'histoire de ce pays, et nous le ferons.

    – Kamala Harris: «Mais le résultat final est le suivant: Donald Trump, responsable de la politique commerciale, vous savez, il me rappelle ce type dans« Le magicien d'Oz », vous savez, lorsque vous tirez le rideau, c'est vraiment petit mec ? "

    - Amy Klobuchar: «Ce que [Trump] a fait ici a évalué ces tarifs sur nos alliés, il nous a mis au milieu de la guerre commerciale et a traité nos agriculteurs et nos travailleurs comme des jetons de poker dans un de ses casinos en faillite.

    – Pete Buttigieg: «Eh bien, le président n'a clairement aucune stratégie. Vous savez, lorsque je me suis lancé dans cette course, je me souviens que le président Trump s’est moqué de lui et a dit qu’il aimerait me voir conclure un accord avec Xi Jinping. Je voudrais le voir faire un accord avec XI Jinping. Est-ce juste moi ou est-ce que c'était supposé arriver en avril ?

    – Julian Castro à Joe Biden: «La vision de Barack Obama n’était pas de laisser 10 millions de personnes découvertes. Il voulait que chaque personne dans ce pays soit couverte. Mon plan ferait cela, votre plan ne le ferait pas. "

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  23. – Elizabeth Warren: «J’étais au Sénat des États-Unis quand 54 sénateurs ont déclaré:« Faisons une vérification des antécédents, éliminons les armes d’attaque »et avec 54 sénateurs, cela a échoué à cause de l’obstruction aveugle. Tant que nous n’aurons pas attaqué les problèmes systémiques, nous ne pourrons pas procéder à une réforme des armes à feu dans ce pays. »

    – Beto O’Rourke: «Nous allons prendre votre AR-15, votre AK-47. Nous ne permettrons plus qu’il soit utilisé contre nos compatriotes américains. "

    – Andrew Yang: «Ma campagne versera désormais un dividende de 1 000 dollars par an pendant 10 mois à une famille américaine»

    Oui, nous avons littéralement atteint le point où les candidats à la présidence essaient de gagner des votes en offrant des remises en espèces. S'il remporte les élections, Yang promet de donner 1 000 dollars par mois à tous les Américains. Lors de la fondation de notre nation, Benjamin Franklin avait prévenu que cela se produirait un jour…

    "Quand les gens s'aperçoivent qu'ils peuvent voter eux-mêmes de l'argent qui annoncera la fin de la république."

    Apparemment, Andrew Yang a décidé qu’il ne pouvait pas attendre qu’il soit président pour commencer à distribuer de l’argent gratuit, et son annonce inhabituelle fait les gros titres dans tout le pays.

    En faisant des recherches pour cet article, j'ai découvert que la campagne Yang avait déjà commencé à diffuser des publicités pour ce cadeau en argent. J'étais curieuse et j'ai donc cliqué sur l'une de ces publicités.

    J’ai appris qu’il n’était pas nécessaire de donner de l’argent à sa campagne pour pouvoir participer au concours et qu’il n’était même pas nécessaire d’être démocrate pour participer.

    Alors je me suis inscrit.

    Si Andrew Yang veut soutenir financièrement mon travail pendant une année entière, je prendrai volontiers son argent.

    Bien sûr, ce que je pense est diamétralement opposé à tout ce qu’il croit, et il ne sera donc probablement pas trop ravi si je gagne.

    Personnellement, je pense que Yang fait une erreur en proposant d’offrir à chaque Américain 1 000 dollars par mois s’il devient président. Avec le coût de la vie ces jours-ci, 1 000 dollars par mois ne vont pas si loin.

    S'il voulait vraiment obtenir des votes, il aurait dû placer la barre plus haut. 5 000 dollars par mois commenceraient à exciter beaucoup de monde et 10 000 dollars par mois, ce serait encore mieux.

    Oui, si nous pouvions tous obtenir 10 000 dollars par mois du gouvernement fédéral, nous pourrions tous prendre notre retraite et personne ne devrait plus jamais travailler et nous pourrions tous passer nos journées à batifoler dans notre nouvelle utopie socialiste.

    N'est-ce pas ainsi que cela est supposé fonctionner ?

    Malheureusement, nos politiciens semblent de plus en plus déconnectés du monde réel chaque jour qui passe. Nous avons une dette de 22 000 milliards de dollars, notre pays est en train de s'effondrer tout autour de nous et nous roulons rapidement vers l'oubli.

    Mais la plupart des Américains continuent de craquer pour le joug que notre système politique est devenu et le défilé sans fin des clowns se poursuivra.

    https://www.zerohedge.com/political/3rd-democrat-debate-highlights-trudeaus-hair-small-dudes-were-gonna-take-your-ak-47

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  24. Das: Les banques peuvent-elles survivre à des taux négatifs ?


    par Tyler Durden
    Vendredi, 09/13/2019 - 12:50
    Écrit par Satyajit Das, édité par Bloomberg.com,

    La dégradation des perspectives économiques et la pression politique croissante poussent les banques centrales à adopter des politiques monétaires non conventionnelles plus agressives.

    Simultanément, on craint de plus en plus que de telles mesures, en particulier les taux d’intérêt négatifs, ne menacent la stabilité du système financier. Ils risquent de créer des boucles de rétroaction dangereuses sur les marchés du crédit et dans l’économie réelle, où les effets des deuxième et troisième ordres sont difficiles à anticiper ou à contrôler.

    JPMorgan's Chang dit que les taux négatifs sont là pour rester
    Comme l’expérience des banques japonaises et européennes l’a montré, le processus suit un schéma prévisible.

    Une croissance faible, une inflation faible, des écarts de production, le chômage et le sous-emploi - combinés à l'instabilité financière, en particulier la volatilité des prix des actifs - incitent tout d'abord les banques centrales à abaisser leurs taux d'intérêt au-dessous de zéro. L’objectif est de stimuler l’emprunt pour financer la consommation et l’investissement, déclenchant ainsi un cycle de croissance autonome.

    Cependant, les taux négatifs ne sont généralement pas pleinement pris en compte dans les taux d’emprunt et de prêt réels. La réglementation impose aux banques de conserver leurs bases de dépôt. La crainte de perdre des clients dissuade ces banques de trop réduire leurs taux de dépôt. En Europe, à ce jour, seules les grandes entreprises ont été confrontées à des taux négatifs, ce qui signifie qu’elles sont tenues de conserver leurs dépôts.

    Alors que les marges de taux d’intérêt se contractent et que les bénéfices diminuent, les banques augmentent leurs frais ou se tournent vers d’autres mesures visant à accroître les revenus pour accroître leurs bénéfices. Cela maintient les coûts d'emprunt réels relativement élevés, sapant ainsi toute la pertinence d'une politique de taux négatif.

    Alors que l'économie continue de cracher, les décideurs politiques désespérés réduisent les taux de plus en plus profondément. Les rendements des obligations d'État deviennent de plus en plus négatifs et la courbe de rendement s'aplatit. Les banques, qui détiennent des montants importants de dette publique, voient leurs bénéfices diminuer encore plus.

    Les faibles revenus, à leur tour, ont une incidence sur le prix des actions des banques et soulèvent des doutes quant aux dividendes, rachats ou rendements futurs du capital. Les institutions les plus faibles rencontrent des difficultés de financement. Pratiquement tous font face à des coûts d'emprunt plus élevés.

    Cela réduit de manière perverse le montant de crédit disponible, ce qui freine encore une fois la consommation et les investissements. Étant donné que les paiements des banques constituent une source importante de revenus pour les investisseurs, les craintes d'une diminution des dividendes ne font que renforcer la morosité. Au lieu de stimuler l’économie, les taux négatifs augmentent l’incertitude quant à l’avenir. Les ménages, soucieux d’épargner pour la retraite et d’autres objectifs, dépensent moins.

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  25. Le ralentissement de la croissance augmente le nombre de prêts non productifs. Cela érode davantage les profits des banques et réduit les prêts. Cela augmente également les coûts d'emprunt pour les banques, ce qui se traduit par des marges de crédit plus élevées pour les emprunteurs.

    Les taux négatifs faussent les incitations. Face à la baisse des bénéfices, les banques hésitent à saisir les emprunteurs en difficulté. Ils prolongent la durée de vie des sociétés zombies, qui peuvent rembourser leur dette lorsque les taux d’intérêt sont aussi bas, même si elles n’ont aucune chance de rembourser le principal. Il s’agit d’une utilisation inefficace du capital qui réduit la croissance potentielle et ouvre la voie à une sous-performance économique à long terme.

    Les banques en difficulté ont naturellement aussi une demande moins forte d’obligations d’État, ce qui limite la capacité des pays de financer leurs activités. Dans les cas extrêmes, où les banques ont besoin d’aide pour rester à flot, les gouvernements déjà lourdement endettés doivent emprunter pour se recapitaliser ou garantir les dépôts. L'augmentation du niveau de la dette et des engagements croissants en matière de service de la dette enferme l'État dans un environnement de taux d'intérêt bas ou négatifs.

    Les effets pervers de ces tendances varieront initialement en fonction de la rentabilité des banques d’un pays, de leurs marges d’intérêts et de la qualité de leurs portefeuilles de prêts. Les banques européennes et japonaises confrontées à de faibles marges bénéficiaires et à un nombre croissant de prêts non performants sont particulièrement vulnérables.

    Et, finalement, les problèmes vont se propager. Les banques américaines ont commencé à baisser leurs prévisions de bénéfices, accusant des taux plus bas.

    Il existe deux principaux canaux de transmission pour les taux négatifs entre pays. Comme en Europe et au Japon, les banques confrontées à des taux négatifs exportent leur capital de manière agressive, entraînant une baisse des rendements ailleurs. En outre, les taux relatifs plus élevés entraînent une appréciation des devises, obligeant les pays à s'aligner sur les réductions de taux d'intérêt dans une course au maintien de leur compétitivité.

    Il y a peu d'alternatives. L’Allemagne examine la possibilité d’empêcher les banques d’imposer des dépôts à la plupart des clients particuliers. Vous pouvez également créer des actifs ou des comptes d’épargne sûrs garantissant des taux positifs. Les deux mesures saperaient les politiques de taux négatifs.

    Les banques centrales peuvent également prêter, soit directement, soit par l’intermédiaire de banques telles que les opérations de refinancement ciblées existantes de la Banque centrale européenne, à des taux concessionnels. Cependant, la demande de prêts peut être limitée. L'efficacité de ces programmes est, au mieux, modeste.

    La réalité désagréable est que le monde n’a toujours pas appris la véritable leçon de 2008: un modèle économique qui repose sur la consommation et les investissements alimentés par des emprunts excessifs est insoutenable. Des taux plus bas, inefficaces et affaiblissant le système financier et, finalement, l’économie réelle, ne sont qu’un mécanisme permettant de maintenir un niveau de dette excessif un peu plus longtemps.

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  26. Un vieil agriculteur aurait conseillé à un voyageur égaré: «Si vous voulez y aller, je ne partirais pas d’ici.» Les décideurs ont raté l’opportunité d’opérer des changements fondamentaux au début de la crise. Pas étonnant qu'ils se retrouvent maintenant à la dérive.

    https://www.zerohedge.com/markets/das-can-banks-survive-negative-rates

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  27. Le Zimbabwe augmente les taux à 70% pour mettre un terme à l'hyperinflation 2.0


    par Tyler Durden
    Ven., 13/09/2019 - 12:39


    Une semaine après la mort de Robert Mugabe et quelques mois à peine de la réintroduction du ZimDollar, le Zimbabwe est confronté à une nouvelle peur de l'hyperinflation, alors que l'inflation monte en flèche et que les taux de la banque centrale à la hausse freinent radicalement l'effondrement de la devise.

    Il y a à peine trois mois, la Banque de réserve du Zimbabwe (RBZ) a publié une directive interdisant les retraits en espèces de tous les comptes Nostro en devises étrangères (FCA) à la suite de la promulgation du règlement statutaire 142 de 2019, qui réintroduisait le dollar zimbabwéen local et supprimait le régime. Les titulaires de Nostros / FCA devront liquider leurs soldes pour pouvoir être utilisés au Zimbabwe. Comme l’indiquait Pindula News à l’époque, cela signifie essentiellement que, si on gagne en dollars américains, déposés sur leur compte Nostro, ils ne pourront pas retirer l’argent mais devront le faire en dollars Zim en utilisant le taux interbancaire de la journée.

    Et cela n'a pas aidé puisque le marché noir ZimDollar s'est effondré depuis ...

    - voir graphique sur site -
    Source: Bloomberg

    L'économie risque de se contracter cette année pour la première fois depuis 2008. Les problèmes du Zimbabwe remontent à l'époque de Mugabe, qui avait autorisé les militants soutenus par le parti au pouvoir à saisir avec violence des milliers de fermes commerciales appartenant à des Blancs à partir de 2000. Exportations et taxes agricoles les recettes se sont effondrées, la banque centrale a commencé à imprimer des billets afin que le gouvernement puisse payer ses travailleurs, et l'inflation a grimpé en flèche au point de voir les prix doubler chaque jour.

    Et dans le but de contrer cette flambée de l'inflation, la banque centrale du Zimbabwe a annoncé vendredi avoir relevé son taux d'emprunt au jour le jour de 50% à 70%.

    La banque centrale a ajouté, dans un communiqué de politique monétaire, qu'elle introduisait des obligations d'épargne libellées en dollars afin de stimuler une plus grande épargne.

    Comme le note Bloomberg, le successeur de Mugabe, Emmerson Mnangagwa, n’a pas tenu ses promesses de relance.

    La nation sud-africaine souffre d’une inflation galopante et de pénuries chroniques de devises étrangères, de pain et d’électricité, suscitant des manifestations qui ont été brutalement réprimées.

    Mais, comme le rapporte Bloomberg, dans sa dernière tentative pour stabiliser une économie en chute libre, le ministre zimbabwéen des Finances, Mthuli Ncube, a mis en place un comité de politique monétaire. L'introduction du MPC contribuera à la surveillance de la banque centrale, bien que son mandat reste flou, a déclaré Lloyd Mlotshwa, responsable des actions chez IH Securities Ltd. à Harare, la capitale.

    "Jusqu'à ce que leur mandat soit clarifié, il est difficile d'évaluer l'efficacité du comité de politique monétaire", a-t-il déclaré. "Par exemple, s'il y a un vote sur les taux d'intérêt, chaque membre a-t-il un vote?"

    Ncube a réintroduit le dollar zimbabwéen, que le pays avait abandonné en 2009, et a interdit l'utilisation de devises en juin.

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  28. Bien que Ncube ait suspendu la publication des statistiques annuelles sur l'inflation jusqu'en février, les économistes estiment ce taux entre 230% et 570%. Les 400 000 fonctionnaires de la nation réclament des augmentations de salaire après la dévaluation de leur pouvoir de dépenser.

    Parmi les autres projets de Ncube, on compte la conclusion d’un programme de réduction de la dette supervisé par le Fonds monétaire international, ainsi que l’allégement de la dette du soi-disant club de créanciers de Paris, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.

    La frustration généralisée face au chômage endémique et à la pauvreté s'est transformée en grèves et manifestations. Lors de la série de manifestations qui a eu lieu au mois d'août et organisée par le principal parti d'opposition de la capitale, Harare, la police a arrêté au moins 128 personnes et utilisé des gaz lacrymogènes et des matraques pour en disperser d'autres.

    Obtenez de longues brouettes ...

    Et des fourches.

    Bloomberg offre un peu d'espoir.

    Le Zimbabwe a un potentiel économique énorme qui pourrait soulever toute la région. C'était un important producteur de céréales avant le règne de Mugabe, qui a débuté après son accession à l'indépendance du Royaume-Uni en 1980. Mugabe a dévasté l'agriculture commerciale avec ses expropriations, mais le pays reste un gros producteur de tabac. Il possède également des réserves d'or, de platine, de diamants et d'autres métaux et minéraux. Et ses 14 millions d’habitants font partie des populations les mieux éduquées d’Afrique, même si beaucoup de ceux qui possèdent des compétences ont émigré en Afrique du Sud et au Royaume-Uni voisins. Environ un quart de la population est partie en exil.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/zimbabwe-hikes-rates-70-halt-hyperinflation-20

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  29. Les Bahamas et la Floride (et l'Alabama) font face à une dévastation accrue face au cyclone tropical


    par Tyler Durden
    Vendredi, 13/09/2019 - 12h15
    Via Wunderground.com,


    Le cyclone tropical neuf potentiel deviendra probablement une dépression tropicale ou une tempête tropicale d’ici vendredi soir et constituera une menace pour les Bahamas, la Floride et peut-être d’autres régions du sud des États-Unis, y compris les zones dévastées par l’ouragan Dorian.

    Un "cyclone tropical potentiel" permet au Centre national des ouragans (NHC) d’émettre des avis, des surveillances et des avertissements sur des systèmes qui doivent encore se développer mais qui risquent de faire entrer la force des tempêtes tropicales (39+ mph) ou des ouragans ( Plus de 74 km / h) vents de terre en moins de 48 heures.

    Le NHC a publié un avertissement de tempête tropicale dans le nord-ouest des Bahamas, à l'exception de l'île d'Andros. Cela signifie que des vents de force de tempête tropicale y sont prévus dans les 36 heures.

    Le NHC a également lancé une veille sur les tempêtes tropicales sur certaines parties de la côte est de la Floride, de Jupiter Inlet à la ligne Flagler / Volusia. Cela signifie que des vents de force de tempête tropicale y sont possibles, généralement dans les 48 heures.

    - voir carte sur site -

    Montres et Avertissements

    Le cyclone tropical potentiel Nine se déplace très lentement vers le nord-ouest des Bahamas et produit des groupes d'averses et d'orages sur les îles. Ces groupes convectifs sont devenus plus persistants au cours de la dernière journée.

    Cette perturbation devrait reprendre sa course vers le nord-ouest plus tard dans la journée et une augmentation de la vitesse d'avancement est prévue ce week-end.

    - voir carte sur site -

    État actuel de la tempête

    Selon le NHC, les conditions environnementales sont favorables à la formation d’une dépression tropicale ou d’une tempête tropicale dans un jour ou deux et donnent à ce système une grande chance de développement alors qu’il se dirige vers le nord-ouest des Bahamas.

    Il gagnera le nom Humberto s'il atteint le statut de tempête tropicale. Ce système devrait devenir un ouragan au début de la semaine prochaine, au large de la côte sud-est.

    - voir carte sur site -

    Chemin projeté

    Des vents de force de tempête tropicale devraient arriver dans la zone d'alerte de tempête tropicale dans le nord-ouest des Bahamas d'ici vendredi en fin de journée, selon le NHC.

    Ces vents de plus de 39 km / h sont alors possibles dans la zone de surveillance des tempêtes tropicales sur la côte est de la Floride d'ici samedi soir.

    - voir carte sur site -

    Heures d'arrivée les plus probables et probabilité de vents de force tempête tropicale

    Les traces de ce système sont devenues une autre prévision difficile, en grande partie parce que le centre de la perturbation est très mal défini, de sorte que les modèles de prévision informatisés n’ont pas grand-chose à prendre dans leurs analyses.

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  30. Il existe deux scénarios de base:

    1. Si une dépression tropicale ou une tempête se formait plus tôt et plus fort, elle favoriserait une trajectoire plus à l'est, au-dessus de certaines parties des Bahamas et de la côte est de la Floride, sous l'effet de vents violents allant du sud au sud-est.

    2. Si une dépression tropicale ou une tempête se forme plus tard et devient plus faible, cela favoriserait une trajectoire plus orientée ouest-nord-ouest, voire dans le golfe du Mexique.

    Il y a eu une tendance plus à l’est et au nord - en gros, le premier scénario - suggérant qu’une piste près des Bahamas, en Floride et de la côte sud-est des États-Unis serait possible du week-end au début de la semaine prochaine. Il pourrait suivre suffisamment loin au large des côtes pour que les impacts sur les États-Unis soient limités.

    Les données satellites suggèrent que ce système pourrait s'organiser un peu plus à l'est, ce qui pourrait entraîner un autre décalage de la trajectoire de prévision vers la droite.

    En bout de ligne, les prévisions sont très incertaines. Les intérêts du nord de la côte du golfe à la Floride, aux Bahamas, à la Géorgie et aux Carolines devraient surveiller de près les dernières prévisions concernant ce système.

    - voir carte sur site -
    Modèles Spaghetti

    Au début de la semaine prochaine, un creux en mouvement vers l'est devrait forcer ce système à s'éloigner de la côte est pour se jeter dans l'Atlantique.

    Menace de pluie intense

    On peut s'attendre à des périodes de vents en rafales et de fortes pluies localement au cours des prochains jours aux Bahamas et en Floride. Cela comprend les zones ravagées par l'ouragan Dorian dans le nord-ouest des Bahamas.

    En général, les pluies les plus fortes devraient tomber le long et à l'est du centre de ce système. Comme mentionné précédemment, la trajectoire de ce système est très incertaine pour le moment.

    Selon le NHC, il est prévu que 2 à 4 pouces de pluie tombent sur les Bahamas, avec une possibilité locale pouvant atteindre 6 pouces. Le long de la côte sud-est des États-Unis, du centre de la Floride au sud-est de la Géorgie, on prévoit de 2 à 4 pouces de pluie.

    Des crues éclair localisées sont possibles dans les zones où des bandes de pluie stagnent ou persistent dans une zone.

    - voir carte sur site -
    Perspectives pluviométriques

    Des courants de surf et de déchirure plus élevés peuvent se développer le long de la côte nord et est du golfe, ainsi que sur les plages de l'Atlantique de la Floride, de la Géorgie et des Carolines jusqu'à la fin de semaine.

    Une trombe marine ou une trombe marine isolée est également possible en Floride ou aux Bahamas ce week-end.

    https://www.zerohedge.com/health/bahamas-florida-and-alabama-face-more-devastation-tropical-cyclone-looms

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  31. Silence stupéfait suivi de l'explosion du G-7 de Trump: "Où est mon dictateur préféré ?"


    par Tyler Durden
    Vendredi, 09/13/2019 - 18:25


    Oh, nous souhaiterions que celui-ci soit enregistré en vidéo, mais hélas, le Wall Street Journal n'a pu décrire de manière vivante le moment épique où le président Trump a crié dans une salle bondée: "Où est mon dictateur préféré"? ... en attendant une rencontre avec le président égyptien.

    Cela s'est apparemment passé lors du sommet du Groupe des Sept qui s'est tenu le mois dernier à Biarritz, en France, mais le journal ne le révèle que maintenant:

    "Dans une salle de l'hôtel du Palais richement décoré lors du sommet du Groupe des Sept à Biarritz, en France, le président Trump attend une rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah Al Sisi", a annoncé vendredi le WSJ.

    "Monsieur. Trump jeta un coup d'œil à un rassemblement de responsables américains et égyptiens et cria d'une voix forte: "Où est mon dictateur préféré ?" Plusieurs personnes présentes dans la pièce à l'époque ont déclaré avoir entendu la question ", a rapporté le journal. Les spectateurs ont décrit «un silence stupéfiant» qui a suivi.

    Les gens dans la salle ont dit qu'ils ne savaient pas si le président Sisi l'avait réellement entendu. Le Journal a commenté: «Même s’il était léger, la note de M. Trump a attiré l’attention sur un aspect inconfortable de la relation américano-égyptienne."

    Nous pourrions ajouter que si le moment était peut-être inconfortable pour les relations américano-égyptiennes, il s'agit d'un de ces moments classiques de Trump où la manière sauvage et désinvolte du président coupe en fait de manière comique à la réalité mieux que toute autre chose (le turc Erdogan pourrait même être un peu jaloux de se retrouver dans les outsiders comme "l'ancien" dictateur favori de Washington).

    Le compte-rendu du WSJ résume certains des passe-temps préférés du dictateur préféré de Trump: «M. Sisi a été critiqué pour son régime autoritaire depuis sa prise de pouvoir à la suite du coup d'État de 2013. Sous M. Sisi, les autorités égyptiennes ont été accusées d'avoir arrêté des milliers d'opposants politiques, d'avoir torturé et tué des prisonniers et d'avoir bloqué l'opposition politique, selon des rapports des Nations Unies, du département d'État américain et de groupes non gouvernementaux. "

    Selon les reportages, John Bolton, Steve Mnuchin et Larry Kudlow étaient présents à la réunion - il serait intéressant de savoir combien de personnes ont réellement ri.

    «Quelques minutes à peine après la conférence de presse, M. Sisi a rencontré M. Trump et les journalistes ont été autorisés à entrer. M. Trump, entre autres, a célébré sa relation avec M. Sisi, notant que les deux dirigeants avaient commencé à se parler peu de temps après. Trump a remporté l'élection présidentielle de 2016 », a noté le journal.

    Il est probable que Sisi ne va nulle part avant longtemps, car il a reçu le mandat de gouverner pendant une autre décennie solide, car le Parlement égyptien a approuvé il y a plusieurs mois des modifications constitutionnelles permettant au président en exercice de rester au pouvoir jusqu'en 2030.

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  32. Il y a une semaine, le département d'État américain a décidé de renoncer aux règles relatives aux droits humains pour pouvoir voter en envoyant une aide militaire à l'Égypte, pour un montant total de 1,3 milliard de dollars.

    Avec une telle somme énorme pour soutenir le "profond état" de l'armée égyptienne dirigé par le général Kadhafi, nous sommes certains que Sisi laissera Trump dire ce qu'il voudra.

    * * *

    Via Reuters
    "Je suis ici", dit Sisi, reconnaissant.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/stunned-silence-followed-trumps-g-7-outburst-wheres-my-favorite-dictator

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  33. L'armée américaine devrait tester la carabine super-courte pour les soldats de 2025


    par Tyler Durden
    Vendredi, 09/13/2019 - 23:05


    Maxim Defence Industries s’est associé à l’armée américaine de Fort Benning et au centre d’excellence Manoeuvre pour fournir aux soldats une carabine ultra-courte à tester lors de l’expérience de l’expédition de guerriers expéditionnaires de l’armée (AEWE) entre novembre 2019 et juillet 2020.

    Maxim fournira à l’Armée de terre le système d’armes MDX comprenant le MDX: 505 / PDX (canon de 5,5 po), le MDX: 508 (canon de 8 po) et le MDX: 511 (canon de 11 po), ainsi que trois de leurs Stocks: le stock d’armes sous-compactes, le stock de combat pour le quartier très proche Gen7 de Maxim et le stock de carabine de combat, a déclaré The Military Times.

    Michael Windfeldt, PDG de Maxim, a déclaré que la compagnie était ravie de fournir à l'Armée le nouveau système d'arme à tester et qu'elle pourrait un jour "améliorer les capacités du combattant sur le champ de bataille".

    Maxim a programmé le premier exercice de tir réel le 14 novembre avec l’armée américaine et les forces spéciales britanniques et australiennes au début de 2020.

    Le programme AEWE permet aux soldats américains de tester des prototypes d’armes et des concepts conçus pour les petites unités. Ces armes finiront par se retrouver sur le champ de bataille moderne d’ici 2025.

    L'impulsion pour la modernisation intervient alors que le président Trump a inondé tous les services de montants record en espèces cette année.

    L'Armée de terre s'attend à ce que, d'ici 2025, la plupart des opérations soient menées avec des forces plus petites et plus minces, capables d'utiliser des technologies de pointe pour augmenter considérablement les probabilités de mener à bien une mission.

    AEWE se concentre sur les efforts de modernisation à moyen et long terme, axés explicitement sur l’acquisition de nouveaux systèmes d’armes pour les troupes de combat d’ici au milieu des années 2020.

    Military Times a déclaré que le système d'arme MDX pourrait tirer 300BLK, 5,56 OTAN et 7,62x39mm. La longueur du canon est d'environ 5,5 pouces de long et interchangeable avec d'autres longueurs, ce qui permet d'utiliser l'arme dans différents types de missions.

    La poignée YouTube Impact Guns propose une révision et un test de portée du PDX Maxim Defense dans la vidéo ci-dessous:

    - voir sur site :

    https://www.zerohedge.com/technology/us-army-expected-test-super-short-carbine-soldiers-2025

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    1. Le MDX est une carabine au canon tellement court qui ressemble à un pistolet sans canon !

      Cela permet au tireur qui presse la gâchette de s'exploser la gueule au premier coup !

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  34. Julian Assange doit rester en prison après avoir purgé sa peine


    par Tyler Durden
    Vendredi, 09/13/2019 - 19:45


    L'éditeur Julian Assange de WikiLeaks a été condamné à rester en prison à la fin de sa peine de 50 semaines d'emprisonnement le 22 septembre, craignant qu'il n'échappe à une demande d'extradition américaine en raison de ses "antécédents de fuite", selon la BBC.

    Assange, âgé de 48 ans, a été arrêté le 11 avril et reconnu coupable d'avoir enfreint les conditions de sa libération conditionnelle il y a près de sept ans. Il avait demandé l'asile à l'ambassade de Londres en Équateur afin d'éviter l'extradition vers la Suède, où il était recherché pour avoir interrogé un suspect. agression sexuelle. Le 1 er mai, il a été condamné à 50 semaines de prison à la prison de Belmarsh à Londres. Cependant, la raison de la date de libération d'Assange en septembre (à peine 23 semaines plus tard, y compris la durée de sa peine) n'est pas claire.

    "À mon avis, j'ai de bonnes raisons de croire que si je vous libérais, vous vous échapperez encore une fois", a déclaré la juge du district de la Cour de magistrats de Westminster, Vanessa Baraitser.

    Au cours de l'été, son avocat et ses partisans ont annoncé que l'état de santé de son fils, âgé de 48 ans, s'était rapidement détérioré dans des conditions d'isolement cellulaire et que les contacts avec le monde extérieur étaient très limités. Il est prévu pour une audience d'extradition complète l'année prochaine, le 25 février, après la signature de sa demande d'extradition par les États-Unis en juin.

    Peu de temps après l'arrestation d'Assange, les procureurs américains ont dévoilé des accusations au pénal accusant le fondateur de WikiLeaks d'aider le célèbre analyste du renseignement, Chelsea Manning, à déchiffrer un mot de passe stocké sur un réseau informatique du ministère de la Défense. .

    Assange a comparu vendredi par vidéoconférence devant la juge du district, Vanessa Baraitser, a rapporté la BBC. Le juge lui a dit: "Vous avez été présenté aujourd'hui parce que votre peine d'emprisonnement est sur le point de se terminer".

    Faisant référence au risque de procès aux États-Unis, elle a déclaré: "Lorsque cela se produit, votre statut de détention provisoire passe de prisonnier en état de détention à une personne qui risque d'être extradé." Elle a déclaré qu'il n'y avait aucune demande de mise en liberté sous caution de sa part "peut-être sans surprise compte tenu de vos antécédents de fuite dans cette procédure".

    Si son extradition vers les États-Unis est finalement accordée, il devra faire face à au moins 18 chefs d'accusation, allant de fraude informatique à la divulgation non autorisée d'informations classifiées.

    Certaines des accusations pourraient être liées à «l'espionnage» et pourraient entraîner une peine de prison à vie, ou pire.

    https://www.zerohedge.com/political/assange-set-release-sept-22-judge-denied-due-history-absconding

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  35. La Californie interdit les prisons privées - y compris les centres de détention ICE


    par Tyler Durden
    Vendredi, 09/13/2019 - 19:05


    Les législateurs californiens ont adopté mercredi un projet de loi interdisant aux prisons privées d'opérer dans l'État, décision qui devrait également conduire à la fermeture de quatre grands centres de détention pour migrants pouvant contenir jusqu'à 18 000 personnes, selon The Guardian.

    Cette décision marque un changement radical pour la Californie, qui dépendait auparavant des prisons privées pour réduire la surpopulation dans les établissements gérés par l’État.

    Les sociétés pénitentiaires privées considéraient la Californie comme l’un de leurs marchés à la croissance la plus rapide. En 2016, les prisons privées avaient enfermé environ 7 000 Californiens, soit environ 5% de la population carcérale totale de l'État, selon le Bureau of Justice Statistics du gouvernement fédéral. Mais ces dernières années, des milliers de détenus ont été transférés de prisons privées dans des établissements gérés par l'État. En juin, les prisons privées détenaient 2 222 de la population carcérale totale de la Californie. -Le gardien

    Le projet de loi, AB32, a été transféré au bureau du gouverneur Gavin Newsom, qui a déclaré l'année dernière qu'il soutenait l'interdiction - et s'engageait à "mettre fin une fois pour toutes à l'indignation des prisons privées" lors de son discours inaugural.

    Il existe actuellement en Californie quatre prisons privées gérées par le groupe Geo, dont les contrats expirent en 2023 et ne peuvent être renouvelés en vertu de la nouvelle législation, à moins d'une ordonnance d'un tribunal fédéral afin de réduire le surpeuplement.

    En plus de signaler une réforme majeure de la justice pénale, AB32 est également devenu un point tournant dans la lutte de la Californie avec le gouvernement Trump pour le traitement des immigrants.

    L’auteur du projet de loi, l’assemblée parlementaire Rob Bonta, l’a écrit à l’origine uniquement pour s’appliquer aux contrats conclus entre les autorités pénitentiaires de l’État et des sociétés pénitentiaires privées à but lucratif. Mais en juin, Bonta a amendé le projet de loi pour l’appliquer aux quatre principaux centres de détention californiens de l’agence de l’immigration et des douanes.

    Selon les défenseurs des droits des immigrés, l’amendement de Bonta semble avoir attrapé Immigrations and Customs Enforcement (Ice) et les sociétés pénitentiaires privées au moment où leurs contrats actuels arrivent à expiration. En conséquence, au lieu de supprimer progressivement les centres de détention pour immigrés au fur et à mesure de l'expiration des contrats existants, la plupart d'entre eux devront fermer leurs portes l'année prochaine - à moins que Ice et ses entrepreneurs pénitentiaires privés ne trouvent une solution de contournement. -Le gardien

    "Je pense que Geo Group est en train de réaliser que son stratagème pour contourner la loi des États les met dans un endroit où ils pourraient finir par être cloués", a déclaré l'avocat en immigration Hamid Yazdan Panah, directeur régional de Rapid Response & Immigrant en Californie du Nord. Réseau de défense.

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  36. En 2011, la ville d'Adelanto a signé un accord avec ICE pour détenir jusqu'à 1 300 immigrants menacés d'expulsion. Adelanto a ensuite sous-traité avec Geo Group dans le cadre d'un arrangement complexe que l'auditeur de l'État de Californie avait autorisé ICE et Adelanto à renoncer à un processus d'appel d'offres concurrentiel.

    "Ce que fait Ice, c'est qu'ils se localisent dans ces zones très pauvres et éloignées", a déclaré Lizbeth Abeln, de l'Inland Coalition for Immigrant Justice. "La prison privée entre, fait pression et promet des emplois et des impôts."

    Un processus similaire s'est déroulé juste au nord de Bakersfield dans le McFarland, où en 2015, la ville a accepté de servir d'intermédiaire pour le groupe Geo, qui exploite le centre de détention de Mesa Verde, d'une capacité de 400 lits.

    Le groupe Geo a étendu le centre d’Adelanto en 2015 à 1 940 lits, ce qui en fait le deuxième centre de détention pour adultes du pays. Avec la répression du gouvernement Trump contre les immigrants sans papiers, une nouvelle extension de 1 000 lits est prévue.

    L'année dernière, Geo Group aurait cherché à acquérir une propriété à Bakersfield pour une expansion majeure de Mesa Verde. -Le gardien

    En vertu de la loi sur la dignité sans détention de l’année dernière, Adelanto, McFarland et d’autres villes et comtés n’avaient pas le droit de signer de nouveaux accords avec ICE ni de modifier les contrats existants pour permettre l’extension du nombre de permis.

    "Pour élargir leur centre de détention, Geo Group et Ice devraient couper leurs liens avec la ville d'Adelanto", a déclaré Jose Servin, coordinateur de la communication pour l'Alliance de la justice pour les jeunes immigrés de Californie.

    À San Diego, CoreCivic exploite le centre de détention d'Otay Mesa en vertu d'un contrat direct avec ICE, tandis que la construction d'un agrandissement de 512 lits est en cours, selon les documents déposés par la SEC. Cela dit, son contrat expire en juin 2020 et ne sera pas renouvelé sous AB32.

    Selon le porte-parole de CoreCivic, Brandon Bissel, "Lorsque la capacité du système pénitentiaire californien était de 200% et que les conditions étaient si difficiles qu’elles étaient jugées inconstitutionnelles, des entreprises comme la nôtre étaient l’une des solutions à laquelle l’État se tourna."

    CoreCivic et le groupe Geo ont tous deux dépensé 132 000 $ pour faire pression sur AB32.

    https://www.zerohedge.com/political/california-bans-private-prisons-including-ice-detention-centers

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  37. La monnaie a-t-elle encore une quelconque valeur ?

    Les Banques centrales ne sont plus crédibles et avec elles la monnaie.


    Par Philippe Alezard.
    14 SEPTEMBRE 2019


    La déconsidération de la monnaie est à son comble. Ce ne sont pas les dernières annonces de Mario Draghi, le 12 septembre pour sa dernière conférence de presse, qui vont changer la chose. Après avoir fait passer le bilan de la BCE de 1800 milliards d’euros en 2014 à 4500 milliards d’euros fin 2018, il annonce que celle-ci va recommencer ses achats d’actifs à hauteur de 20 milliards par mois dès le 1er novembre.

    Toutes ces émissions massives de monnaie sans contrepartie réelle, dé-corrélées de l’économie, ont sapé la confiance à long terme dans la monnaie. C’est la création de richesse qui crée la monnaie, pas l’inverse. N’oublions pas que la monnaie est un symbole de confiance en un bout de papier. La monnaie n’est pas la richesse en soi mais la conséquence de la création de richesse. Et ce symbole est en train de se fissurer.

    Paradoxalement, ces excès de liquidités entraînent un manque de liquidité dès lors qu’un événement majeur se produit. Les actifs les plus liquides ne rapportant plus rien, et même coûtant de l’argent avec les taux négatifs, toutes ces liquidités vont se loger dans des actifs dont la liquidité est beaucoup moins assurée : immobilier, obligations d’entreprises, or, matières premières et cryptomonnaies. Dans les pays émergents, la perte de confiance dans la monnaie locale se traduit par une dépréciation et un report vers le dollar US.

    LA FUITE DEVANT LA MONNAIE

    Selon l’OCDE la masse monétaire M1 (billets, pièces, compte à vue) sur la période 2012–2019 a connu une croissance de 100 % alors que dans le même temps la croissance du PIB des 35 pays de l’OCDE progressait de 4,2 %.

    C’est la fuite devant la monnaie. Nous voilà retournés sous Philippe le Bel sauf qu’il n’est plus besoin de brûler les Templiers pour trouver l’argent, les Banques centrales impriment des billets de Monopoly.

    Les fantasmagories les plus folles qui restaient du domaine académique deviennent réalité. L’helicopter money de Milton Friedman devient une hypothèse présentée comme solution crédible pour une relance économique. La Banque centrale injecterait de l’argent directement sur les comptes bancaires des citoyens.

    En disant et en laissant penser qu’elles seraient toujours là pour assurer une politique monétaire toujours plus expansionniste et en assurant des taux toujours plus bas et même négatifs, sans oser dire qu’il y avait des limites à ce système, les banquiers centraux ont laissé les États s’endetter encore davantage et dopé les marchés financiers qui anticipent en permanence une action supplémentaire d’assouplissement. Elles ont créé cet aléa moral qui les condamne à poursuivre toujours plus loin cette politique.

    La mission première des Banques centrales était d’assurer la stabilité des prix, la lutte contre l’inflation, ainsi que le plein emploi pour la Fed. Aujourd’hui la première des missions et des urgences et d’assurer la solvabilité des États qui se sont gorgés de dettes, faisant fi, bien entendu, des statuts et autres règlements et de limiter la volatilité des marchés financiers.

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  38. Les Banques centrales ne sont plus crédibles et avec elles la monnaie. La première défiance envers la gestion des devises par des Banques centrales est née en 2009 au Japon avec la blockchain et le bitcoin. La Banque centrale japonaise avait déjà lancé sa politique de QE et réduit ses taux court à zéro depuis 2001. La Fed et la banque d’Angleterre avaient suivi en 2008 sur les QE. Cette innovation traverse très vite le Pacifique pour se développer en Californie et dans tous les États-Unis. Le bitcoin c’est environ 300 millions d’utilisateurs dans le monde et un nombre fini de bitcoins en circulation, 21 millions à terme.

    Aujourd’hui on ne compte pas moins de 1500 cryptomonnaies de par le monde. Les fintech et la monnaie dématérialisée prennent le relais dans les pays sous bancarisés. Selon la Banque mondiale, 1,7 milliard d’adultes n’ont pas accès à des services bancaires et sont exclus de tout système financier. Sur ces 1,7 milliard plus de un milliard possède un téléphone avec des services Internet.

    L’exemple de l’Afrique Subsaharienne est éloquent. Les premiers systèmes de paiement électronique sur mobile sont apparus en 2007 au Kenya et se sont rapidement étendus aux autres pays voisins. Aujourd’hui, selon le FMI, la région subsaharienne est la seule région du monde où les transactions financières par mobile représentent 10 % du PIB contre 7 % en Asie et moins de 2 % dans le reste du monde.

    Début mai 2019, un coin, au sens littéral français du terme est ouvert. Facebook décide de lancer libra. C’est un stable coin assis sur un panier de devises et contrôlé par le consortium « Libra Networks » à Genève. Vingt-huit co-fondateurs apportent leurs soutiens financiers au consortium. Les mastodontes du paiement en ligne : Mastercard, eBay, PayPal ; et de la Tech : Uber, Lift, Spotify, le français Iliad, maison de Free, sont parmi les 28. Ce sont presque trois milliards d’individus qui potentiellement pourront échanger et payer sur la Marketplace Facebook. Mais au-delà de la communauté Facebook, la libra permettra de payer sa musique Spotify, ses courses Uber ou Lift, ses services Free, utiliser les terminaux de paiements Mastercard, avec une monnaie hors de contrôle d’un État et d’une Banque centrale.

    LA SPÉCIFICITÉ DE LA LIBRA

    Contrairement à la plupart des autres cryptomonnaies, la libra sera entièrement garantie par des actifs réels. Ils seront composés de comptes bancaires et autres dettes souveraines à court terme. Les fonds proviendront des investisseurs initiaux (investment token) ainsi que des utilisateurs de la libra. La devise libra ne sera « imprimée » que face à la même quantité d’actifs. C’est le principe de fonctionnement des caisses d’émission de monnaies locales, comme celle de Hong Kong par exemple. Cela permet de réduire la volatilité de la monnaie.

    Par ailleurs les marques Amazon Coin et Apple Coin sont déjà déposées. Imaginons ce qu’il se produirait si d’un coup Amazon et/ou Apple décide(nt) de lancer sa(leur) monnaie. D’un coup le commerce mondial bascule dans une autre dimension avec une monnaie internationale unique. Le FMI, la BRI, les Banques centrales, les gouvernements qui ont fait entrer le monde en terra incognita des taux négatifs s’émeuvent face à ce saut dans un nouvel inconnu qu’ils ont créé indirectement. Le gouvernement français saisit les gouverneurs des Banques centrales du G7 afin de présenter un rapport sur le sujet.

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  39. Lors du dernier rassemblement annuel de tous les gouverneurs de Banques centrales à Jackson Hole, Wyoming, Mark Carney l’actuel gouverneur de la très honorable Banque d’Angleterre a fait grand bruit en appelant très sérieusement à remplacer le dollar comme monnaie de réserve par une libra-like monnaie. « L’acceptation insouciante de la situation actuelle est dangereuse » a-t-il souligné. Lors du G7 finance qui s’est tenu à Chantilly en juillet dernier, Bruno Le Maire a proposé que « nous engagions une réflexion sur la création d’une monnaie numérique publique émises par les banques centrales. Nous pourrions avancer dans cette voie avec le FMI et la Banque mondiale ».

    C’est que la monnaie fiduciaire est le dernier écueil, ou plutôt le dernier rempart, à la politique des taux négatifs. Les espèces ont par définition un taux d’intérêt nominal égal à zéro. L’argent liquide n’est donc pas impacté par les taux négatifs mais fait courir un danger de banque-run si d’un coup tous les clients souhaitaient récupérer leur argent disponible sur les comptes bancaires. Dans un monde sans espèce il n’y a plus de limite aux taux bas.

    Si la Banque centrale ou le gouvernement, puisque cela devient la même chose, veut faire un plan de relance il fixe les taux à -4 % par exemple. Soit vous conservez vos dépôts en banque et en fin d’année ils ont perdu 4 % ; soit vous vous forcez à investir ou à consommer. C’est la spoliation de l’épargnant. Bienvenue dans le monde hérétique des taux négatifs dans lequel nous perdons notre liberté financière. C’est la remise en cause de libertés économiques fondamentales. Liberté de produire, de consommer, d’investir ou d’épargner.

    https://www.contrepoints.org/2019/09/14/353477-la-monnaie-a-t-elle-encore-une-quelconque-valeur

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  40. Un chercheur suédois recommande de manger de la chair humaine pour lutter contre le changement climatique


    Celia Farber
    le 8 septembre 2019 Partager


    L’alarmisme face au changement climatique a pris une tournure macabre qui ressemble à de la satire, mais ce n’est pas le cas.

    C'est arrivé en Suède.

    Lors d'un sommet sur les aliments du futur (ravagé par le climat) appelé Gastro Summit, à Stockholm, les 3 et 4 septembre, un professeur a présenté une présentation PowerPoint affirmant qu'il fallait «éveiller l'idée» de manger de la chair humaine à l'avenir, comme moyen de lutter contre les effets du changement climatique.

    Dans une conférence intitulée «Pouvez-vous imaginer manger de la chair humaine ?», Le scientifique du comportement et stratège en marketing Magnus Soderlund de la Stockholm School of Economics a plaidé en faveur de la suppression des tabous antiques contre la profanation du corps humain et la consommation de chair humaine.

    Il qualifie les conservateurs de tabous «tabous» et évoque la résistance des gens à ce problème comme un problème qui pourrait être résolu, petit à petit, en commençant par persuader les gens de le goûter. On peut le voir dans sa présentation vidéo et sur la chaîne suédoise TV4, affirmant que, comme les sources de nourriture seront rares à l'avenir, il convient d'initier les gens à manger des choses qu'ils ont considérées jusqu'ici comme dégoûtantes, notamment la chair humaine.

    Il suggère de vendre plus facilement les animaux de compagnie et les insectes, mais la chair humaine était le sujet central. Dans les articles suédois décrivant ce nouveau débat, l'expression «mannisko-kotts branschen» est introduite. Cela signifie «l'industrie de la chair humaine».

    Dans sa biographie à la Stockholm School of Economics, Soderlund indique que ses recherches portent principalement sur «le comportement du consommateur», «les stimuli marketing», «la loyauté, les émotions, les perceptions de la justice», les «réactions psychologiques» et «dans une société de plus en plus obsédée par la consommation». "

    Les gens peuvent être «trompés», taquine Soderlund, en «prenant les bonnes décisions».

    Résistance conflictuelle à manger de la chair humaine avec l'égoïsme capitaliste, les points de discussion du séminaire demandent:

    «Sommes-nous des êtres humains trop égoïstes pour vivre durablement ?

    «Le cannibalisme est-il la solution pour la durabilité des aliments à l'avenir ? La génération Z a-t-elle les réponses à nos défis alimentaires ? Les consommateurs peuvent-ils être amenés à prendre les bonnes décisions ? Au GastroSummit, vous obtiendrez des réponses à ces questions, mais vous pourrez également prendre part aux dernières découvertes scientifiques et rencontrer des experts de premier plan. ”

    Dans son discours, Soderlund demande au public combien de personnes seraient ouvertes à cette idée. Peu de mains se lèvent. Certains gémissements se font entendre. Lors de son entretien après son intervention, il a déclaré que 8% des participants à la conférence avaient déclaré qu'ils seraient prêts à l'essayer. Quand on lui demande s'il essaiera lui-même, il répond: «Je suis un peu hésitant mais je ne parais pas trop conservateur… je dois dire… je serais ouvert au moins à le goûter.

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  41. Le logo de la conférence, intitulé «Aliments du futur: vers, sauterelles ou chair humaine», comporte une éclaboussure de sang dans le cadre du graphisme.

    Curieusement, ce que Soderlund n’évoque pas, c’est la science documentée depuis longtemps sur les effets biologiques du cannibalisme.

    Une tribu appelée The Fore a vécu isolée en Papouasie-Nouvelle-Guinée jusqu’aux années 1930. Ils croyaient qu'il fallait manger leurs morts plutôt que de les laisser être consumés par les vers. Cela a conduit à l'épidémie d'une maladie appelée "kuru", ou "la mort en riant", causée par l'ingestion de chair humaine. Cette maladie n’a pas été causée par un agent pathogène, mais plutôt par une «protéine tordue» (selon un rapport de NPR) qui incite d’autres protéines du cerveau à se tordre comme elle, endommageant le cervelet du cerveau. Les chercheurs ont comparé cela à la transformation du Dr Jekyll. La dernière victime de kuru est décédée en 2009.

    Quiconque est responsable des relations publiques en Suède accomplit un travail catastrophique. C’est à moins que la nouvelle marque ne vienne que ce petit pays du Nord, obsédé par l’athéisme et le politiquement correct, soit maintenant plus froid que jamais pour avoir redéfini toutes les limites connues du «noir».

    Et la folie.

    Celia Farber est une écrivaine américano-suédoise avec une expérience dans le journalisme de magazine et le journalisme d'investigation. Elle a écrit pour le magazine Harper’s, Esquire, Rolling Stone et bien d’autres, et collabore à The Epoch Times.

    https://www.theepochtimes.com/swedish-researcher-pushes-human-flesh-eating-as-answer-to-future-climate-change-food-shortages_3068833.html

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    1. Après "Vous mangez du bio ? Bouffez votre merde ! Elle contient des vitamines !"

      voici un autre slogan:

      Est-ce un appel au danger des pipes et à bouffer des poulets ?

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  42. L'ATTARDÉE MENTALE TRISOMIQUE (représentante officielle de l'Assemblée Nationale) FAIT CACA

    ÉTATS-UNIS - GRETA THUNBERG MANIFESTE DEVANT LA MAISON BLANCHE

    La jeune militante suédoise a rejoint des lycéens et étudiants lors d'une marche pour le climat à Washington vendredi.


    13.09.2019


    Sans un mot sur Donald Trump, la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg a participé vendredi à une petite manifestation de jeunes sur le climat devant la Maison Blanche. Cela avant plusieurs semaines de mobilisation aux Etats-Unis et à l'ONU.

    «N'abandonnez jamais», a lancé la militante à la fin de la manifestation, s'adressant aux quelques centaines de jeunes qui s'étaient rassemblés, avec la Maison Blanche en arrière-plan. «Nous continuerons, rendez-vous la semaine prochaine, le 20 septembre».

    La jeune Suédoise de 16 ans, arrivée fin août à New York, était la vedette de ce premier rassemblement dans la capitale américaine, mais elle est restée en retrait, disant aux journalistes qui voulaient lui parler qu'elle ne voulait pas être le centre de l'attention - exactement comme elle l'avait fait à New York deux semaines auparavant.

    «Laissez le carbone dans le sol !»

    Entourée de lycéens et étudiants scandant à tue-tête «Plus de charbon, plus de pétrole, laissez le carbone dans le sol !», elle articulait timidement les chants, avec à la main sa célèbre pancarte «Skolstrejk för Klimatet»: grève de l'école pour le climat.

    Quand les jeunes qui organisaient la manifestation lui ont demandé de les rejoindre au micro, elle a poliment fait non de la tête en reculant. Puis elle a marché en silence, échangeant quelques mots avec d'autres jeunes et acceptant quelques égoportraits.

    Finalement, l'une des lycéennes organisatrices, Kallan Benson, lui a demandé si elle voulait bien s'exprimer à la fin, et «Greta», en année sabbatique, a pris le mégaphone brièvement. «Je veux juste dire ma reconnaissance à chacun d'entre vous, je suis fière de vous. Il y a plus de monde que ce que je pensais», a dit la lycéenne.

    Dans la foule, une personne avait apporté une pancarte en suédois et en anglais: «Merci Greta!». Une autre disait: «Comme dit Greta».

    Si petite et «si grande»

    Greta Thunberg n'est pas aussi connue aux Etats-Unis qu'en Europe, mais sa venue à Washington sera marquée par plusieurs honneurs, avec un prix remis par Amnesty International lundi et une audition au Congrès le 18 septembre, à l'invitation d'élus démocrates.

    «C'est une grande meneuse», dit Kallan Benson, 15 ans, «mais c'est triste que nous devions jouer sur la célébrité des gens, et mettre autant de pression sur une adolescente». Ce sentiment protecteur était exprimé par d'autres jeunes... en particulier quand les caméras tentaient de se rapprocher de la Suédoise.

    «Les journalistes sont vraiment agaçants de ne pas la laisser manifester comme les autres», dit une étudiante de l'université Georgetown, Cleary Waldo, 18 ans. En ajoutant: «J'étais surprise de voir qu'elle était si petite, alors qu'elle est une personne si grande. Elle est d'autant plus impressionnante».

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  43. A Trump: «Ecoutez la science»

    Jusqu'à présent, Greta Thunberg a peu parlé de Donald Trump. En débarquant, elle avait simplement dit: «Mon message pour (Donald Trump) est 'écoutez la science' mais clairement, il ne le fait pas».

    Mais elle est un catalyseur de mobilisation évident. Greta Thunberg a commencé sa grève de l'école chez elle à Stockholm en août 2018 et donné naissance à un mouvement mondial de jeunes qui sèchent les cours le vendredi pour interpeller l'opinion sur l'urgence de l'action climatique. Les Etats-Unis ont suivi doucement. Kallan l'a imitée à partir de décembre dernier.

    Pour la prochaine grande grève, le 20 septembre, la ville de New York a donné sa bénédiction aux élèves qui voudront participer.

    Gouvernement sourd

    L'administration Trump est sourde à ces interpellations. Elle a annoncé de multiples déréglementations depuis 2017, sur les normes antipollution des véhicules, les centrales au charbon, les forages pétroliers en mer, etc.

    La position climatique des Etats-Unis, comme celle d'autres pays, sera dénoncée lors de sommets de jeunes et d'Etats-membres à l'ONU, du 21 au 23 septembre. Pendant toute cette période, Greta Thunberg restera omniprésente, dans la rue et sans doute parmi les chefs d'Etats et de gouvernements, qui n'ont jamais semblé l'impressionner. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/greta-thunberg-manifeste-maison-blanche/story/19089067

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