- ENTREE de SECOURS -



samedi 20 avril 2019

Un député LREM traite Jérôme Rodrigues de «débile profond» en plein direct (vidéo)

16:22 20.04.2019


Le député des Hauts-de-Seine Jacques Marilossian n'a visiblement pas apprécié entendre l'une des figures emblématiques des Gilets jaunes critiquer Emmanuel Macron.

L'intervention de Jérôme Rodrigues sur l'antenne de BFM TV a suscité un vif agacement chez le député LREM des Hauts-de-Seine Jacques Marilossian. Alors que le Gilet jaune était interrogé sur la stratégie du gouvernement et critiquait l'attitude d'Emmanuel Macron, le parlementaire l'a qualifié de «débile profond»:

Selon Jérôme Rodrigues, le Président «ne fait pas attention à nous». «Il devait annoncer [son plan de mesures, ndlr] en début de semaine. Il ne l'a pas fait à cause d'un malheureux incendie dans une cathédrale, je trouve ça regrettable. Le monde a l'air de s'arrêter de tourner quand il y a un incendie en France», a indiqué le manifestant, qui avait perdu un œil après avoir été blessé lors de l'acte 11 des Gilets jaunes.

«Je pense que c'était surtout une stratégie gouvernementale pour aller balancer un petit peu des infos soi-disant par des fuites», a-t-il conclu alors que les Français en colère battent le pavé pour le 23e samedi consécutif.

- voir clip sur site -

Les déclarations de M.Rodrigues ont vivement fait réagir Jacques Marilossian. «C'est d'une grande débilité tout ce que je viens d'entendre», a-t-il répliqué.

«J'attends celui qui va nous expliquer que l'incendie de Notre-Dame […] a été un complot ourdi par le Président de la République pour faire durer le plaisir des Gilets jaunes […]. Je dis le mot, débile profond», a insisté le député.

Les Gilets jaunes ont promis une mobilisation exceptionnelle pour le samedi 20 avril, à l'issue du grand débat national. A Paris, des milliers de manifestants se sont rassemblés à Bercy, dans le sud-est de la capitale, avant de partir en direction de République, dans un cortège déclaré en préfecture.

28 commentaires:

  1. Premières tensions lors de l'acte 23 à Paris: pétards, gaz lacrymogène, barrages brûlés


    15:34 20.04.2019


    Le 23eme samedi de la mobilisation des Gilets jaunes a débuté sous haute surveillance à Paris. Suivez sur Sputnik l’acte 23, dont un cortège s’est déjà constitué devant Bercy.
    Après s'être rassemblé devant Bercy ce matin, le cortège des Gilets jaunes se dirige vers la place de la République.

    De légères tensions ont eu lieu entre les manifestants et les policiers, notamment des jets de pétards auxquels les forces de l'ordre ont répondu avec du gaz lacrymogène.

    Des Gilets jaunes ont afflué vers Bercy en marge de l'acte 23 des Gilets jaunes ce samedi matin. La mobilisation est placée sous haute surveillance, 5.000 policiers et gendarmes étant déployés dans la capitale.

    Plusieurs milliers de manifestants défilent également dans le secteur de la Gare du Nord, sans autorisation de manifester.

    LIRE AUSSI: EN CONTINU Après Notre-Dame, l'acte 23 des Gilets jaunes s'annonce tendu partout en France

    https://fr.sputniknews.com/france/201904201040819472-gilets-jaunes-bercy/

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    1. (...) Plusieurs milliers de manifestants défilent également dans le secteur de la Gare du Nord, sans autorisation de manifester. (...)

      C'est pas l'Amérique ici ! Bêh ouais ! Faut une 'autorisation' préfectorale pour se déplacer !!!
      - "J'allais chercher du pain et..."
      - "TA GUEULE ! T'es en train de manifester contre la dictature au pouvoir !"

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  2. L'acte 23 des Gilets jaunes se poursuit place de la République, la presse repoussée


    16:43 20.04.2019


    Après des tensions aux alentours, l'acte 23 s'est poursuivi dans un calme relatif place de la République. Peu après, la tension est montée d'un cran et les journalistes ont été repoussés par les forces de l'ordre.

    Après que l'acte 23 des Gilets jaunes a dégénéré avec du gaz et de la fumée sur le boulevard Jules Ferry, les manifestants ont débarqué place de la République. Le calme a régné dans les premiers instants avant que la tension ne commence à monter de nouveau. Les forces de l'ordre ont repoussé les journalistes, avec des casques marqués des mots «presse» ou «TV», en train de filmer, observe-t-on sur la vidéo du correspondant de Sputnik.

    Les forces de l'ordre, possiblement des Brigades de répression de l'action violente (BRAV), s'en sont prises, avec des matraques, à ces derniers, les faisant reculer.

    L'acte 23 des Gilets jaunes se déroule dans un contexte très particulier. Après une semaine marquée par l'incendie de Notre-Dame, les Gilets jaunes comptent bien manifester à l'issue du Grand débat national tandis que la police craint à nouveau la présence de casseurs dans les cortèges.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904201040822939-republique-acte-23-gilets-jaunes/

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    1. (...) tandis que la police craint à nouveau la présence de casseurs dans les cortèges. (...)

      Veulent-ils parler de flics casqués/cagoulés dans les rangs de la police ??!

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  3. Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019
    EN CONTINU
    Après Notre-Dame, l’acte 23 des Gilets jaunes s'annonce tendu partout en France


    16:08 20.04.2019


    L’acte 23 des Gilets jaunes se déroulera dans un contexte très particulier. Après une semaine marquée par l’incendie de Notre-Dame, les Gilets jaunes comptent bien manifester à l'issue du Grand débat national tandis que la police craint à nouveau la présence de casseurs dans les cortèges.

    Après qu'Emmanuel Macron a reporté ses annonces post-Grand débat national suite à l'incendie destructeur de Notre-Dame de Paris, les manifestants n'ont pas renoncé pour autant à une mobilisation exceptionnelle.

    Depuis plusieurs semaines, les rassemblements de ce samedi 20 avril inquiètent les élus et les forces de l'ordre. Plus de 60.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour «assurer la sécurité des Français et garantir la liberté de manifester sans danger», a annoncé la veille Christophe Castaner, ajoutant que les «casseurs seront à nouveau au rendez-vous».

    L'attention des autorités se focalise particulièrement sur Paris: le préfet de Paris, Didier Lallement, a annoncé vendredi qu'une seule manifestation «au titre des Gilets jaunes» avait été autorisée, celle qui partira de la Basilique Saint-Denis pour arriver au campus de Jussieu. Deux autres manifestations «problématiques», qui auraient dû s'achever sur les Champs-Élysées ou emprunter les quais près de Notre-Dame, ont été interdites.

    EN DIRECT: Des centaines de Gilets jaunes rassemblés devant Bercy pour l'acte 23

    EN DIRECT: Après des tensions aux alentours, l'acte 23 se poursuit place de la République

    https://fr.sputniknews.com/france/201904201040819021-gilets-jaunes-france-casseurs-notre-dame/

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  4. Près de la place de la République, l'acte 23 dégénère avec du gaz et de la fumée (vidéo)


    15:53 20.04.2019


    Ayant presqu'atteint la place de la République à Paris, la 23e mobilisation des Gilets jaunes a dégénéré avec du gaz et de la fumée. Une vidéo filmée par un correspondant Sputnik montre des voitures incendiées, des nuages de fumée noire, des véhicules de pompiers et des manifestants en train de crier: «la police charge!»

    La tension est montée à Paris où les Gilets jaunes participent ce samedi 20 avril à leur 23e manifestation, les CRS ont fait usage de gaz après que des personnes en noir ont jeté des projectiles contre les forces de l'ordre, d'après la vidéo filmée par un correspondant de Sputnik sur place.

    Une vidéo filmée par le correspondant de Sputnik sur le boulevard Jules Ferry, non loin de la place de la République, montre des voitures et des scooters incendiés, des nuages de fumée noire, des véhicules de pompiers et des manifestants en train de crier: «la police charge!».

    Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019Acte 23 des Gilets jaunes, le 20 avril 2019

    Les manifestants scandent: «Révolution !» en s'approchant de la place de la République.

    L'acte 23 des Gilets jaunes se déroule dans un contexte très particulier. Après une semaine marquée par l'incendie de Notre-Dame, les Gilets jaunes comptent bien manifester à l'issue du Grand débat national tandis que la police craint à nouveau la présence de casseurs dans les cortèges.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904201040821357-gilets-jaunes-tensions-police-manifestants/

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  5. Pamela Anderson sort de ses gonds face aux dons des milliardaires à notre-dame


    08:58 20.04.2019


    La somme récoltée pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris a rapidement atteint un milliard de dollars. De nombreuses personnes fortunées y ayant contribué, Pamela Anderson est sortie de ses gonds, dénonçant sur Twitter un geste destiné, selon elle, à satisfaire leur soif de gloire.

    L'actrice américano-canadienne Pamela Anderson, installée en France depuis 2017, a vivement critiqué les grandes fortunes ayant contribué financièrement à la rénovation de notre-dame. Celle-ci ayant été ravagée par le feu lundi soir, un milliard de dollars a déjà été récolté.

    «Un milliard de dollars pour reconstruire notre-dame déjà récolté. C'était facile. Merci les milliardaires», a écrit Mme Anderson sur son compte Twitter.

    Et de poursuivre qu'elle pensait «que l'Église catholique avait assez d'argent». Pamela Anderson s'est notamment rebellée contre l'initiative sélective des grandes fortunes qui, d'après elle, ne se soucient que de la gloire que leur apportera leur participation à la rénovation de l'édifice:

    «Qu'en est-il des personnes sans abri, qui courent dans les rues affamés ? C'est la preuve que ce 1% est déconnecté de la réalité et qu'ils ne s'intéressent pas aux autres —qu'à leur nom dans les journaux- je suis sûre qu'ils seront célébrés. Et leurs dons ne seront pas taxés et leur bénéficieront de nouveau, alors qu'ils passent pour des héros ???»


    «La vie n'est pas juste. Il faut qu'elle change», a conclu l'actrice.

    Un incendie s'est déclaré lundi 15 avril dans la cathédrale notre-dame de Paris. Le procureur de la République de Paris a indiqué mardi 16 avril que la piste accidentelle était privilégiée. Le Président Macron a annoncé qu'il voulait que Notre-Dame soit rebâtie d'ici cinq ans.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201904201040818582-pamela-anderson-critique-collecte-fonds-notre-dame-de-paris/

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    1. Quand on pense aux dons de 200 millions (Arnaud) sur les 76 milliards que représentent sa fortune perso...

      Les dorures, enluminures, statuettes et autres gris-gris NE PROFITENT PAS AU PEUPLE ! Car, si une religion voulait aider quelqu'un elle n'afficherait pas cette richesse écœurante/vomissante

      'Notre Drame' ? Mais pas du tout ! CE N'EST PAS NOUS QUI AVONS FAIT CETTE MERDE !!

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  6. EN CONTINU Après Notre-Dame, l’acte 23 des Gilets jaunes s'annonce tendu partout en France


    20.04.2019


    L’acte 23 des Gilets jaunes se déroulera dans un contexte très particulier. Après une semaine marquée par l’incendie de Notre-Dame, les Gilets jaunes comptent bien manifester à l'issue du Grand débat national tandis que la police craint à nouveau la présence de casseurs dans les cortèges.

    Après qu'Emmanuel Macron a reporté ses annonces post-Grand débat national suite à l'incendie destructeur de Notre-Dame de Paris, les manifestants n'ont pas renoncé pour autant à une mobilisation exceptionnelle.

    Depuis plusieurs semaines, les rassemblements de ce samedi 20 avril inquiètent les élus et les forces de l'ordre. Plus de 60.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour «assurer la sécurité des Français et garantir la liberté de manifester sans danger», a annoncé la veille Christophe Castaner, ajoutant que les «casseurs seront à nouveau au rendez-vous».

    L'attention des autorités se focalise particulièrement sur Paris: le préfet de Paris, Didier Lallement, a annoncé vendredi qu'une seule manifestation «au titre des Gilets jaunes» avait été autorisée, celle qui partira de la Basilique Saint-Denis pour arriver au campus de Jussieu. Deux autres manifestations «problématiques», qui auraient dû s'achever sur les Champs-Élysées ou emprunter les quais près de Notre-Dame, ont été interdites.

    EN DIRECT: Des centaines de Gilets jaunes rassemblés devant Bercy pour l'acte 23

    13:14
    Premières tensions à Paris lors de l’acte 23 des Gilets jaunes: des jets de gaz lacrymogène signalés

    13:03
    En route depuis Bercy, chantant la Marseillaise, une colonne de Gilets jaunes avance vers la Bastille. Sur les images transmises par notre correspondant sur place, on peut voir des barricades brûlées et des jets de pétards.

    12:46
    S'étant d’abord rassemblé devant le ministère des Finances à Bercy, un cortège de plusieurs milliers de Gilets Jaunes est parti vers la Bastille, selon un manifestant interrogé sur place par Sputnik.

    12:26
    Parmi les manifestants à Bercy, on voit des Mariannes faisant face aux forces de l'ordre

    12:12
    Emmanuel Macron recevra aujourd'hui à l'Élysée Christophe Castaner, annonce la présidence française

    12:11
    Des milliers de Gilets Jaunes rassemblés devant Bercy pour l'acte 23

    11:44
    Des centaines de manifestants affluent vers Bercy, Jérôme Rodrigues y tenant un discours en ce moment, comme le témoignent des images circulant sur Twitter

    Des Gilets jaunes se sont rassemblés aux abords du bâtiment du ministère des Finances

    Une séquence publiée sur Twitter montre des manifestants dans le métro parisien, en route pour Bercy, chantant «On est là»

    11:38
    L’acte 23 des Gilets jaunes se déroule également à Tarbes

    11:19
    Peu après le début de l'acte 23 des Gilets jaunes, la préfecture de police de Paris annonce déjà 70 interpellations

    Dans le cadre des contrôles préventifs mis en oeuvre par le préfet de police, les forces de l'ordre ont déjà interpellé 70 personnes, a annoncé Laetitia Vallar, porte-parole de la préfecture de Police de Paris sur LCI.

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  7. 11:02
    Des jets de gaz lacrymogène signalés par des témoins près de la gare du Nord, lieu de rassemblement de centaines de Gilets jaunes

    De légères tensions entre les manifestants et les forces de l'ordre près de la gare du Nord. Certaines séquences publiées sur Twitter montrent des tirs de gaz lacrymogène.

    10:54
    Premiers rassemblements à Bercy

    Pendant ce temps, les premiers manifestants se rassemblent près de Bercy.

    10:52
    Les transports parisiens fortement perturbés ce samedi

    Du côté des transports, la RATP a fait le choix d'interrompre totalement le trafic sur de nombreux tronçons du métro: la ligne 1 est coupée entre Châtelet et La Défense, la ligne 6 entre Étoile et Trocadéro, les lignes 8, 9, 12 et 13 sont fermées.

    10:50
    À Paris, des rassemblements loin de Notre-Dame et des Champs-Elysées

    La préfecture de police a décidé d'interdire de manifester dans une large zone autour des Champs-Élysées, de l'Arc de triomphe et des lieux du pouvoir, comme l'Élysée, le ministère de l'Intérieur et l'Assemblée nationale, aussi qu'autour de l'île de la Cité, où se trouve la cathédrale touchée par l'incendie.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904201040819021-gilets-jaunes-france-casseurs-notre-dame/

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  8. Des Libyens enfilent des gilets jaunes pour dénoncer le «soutien» de Paris à Haftar


    15:49 20.04.2019


    Plusieurs milliers de personnes, certaines arborant un gilet jaune, se sont rassemblées vendredi 19 avril en Libye pour dénoncer la politique de la France, qu'ils accusent de soutenir le maréchal Khalifa Haftar, ainsi que l'offensive militaire lancée par ce dernier sur la capitale du pays.

    Souvent vêtus de gilets jaunes, des milliers de manifestants ont protesté le 19 avril en Libye contre la politique de la France vis-à-vis de leur pays.

    Ils étaient déjà venus le 16 avril, mais ils étaient plus nombreux vendredi, jour de prière. Quelques centaines ont mis le vêtement fluorescent devenu symbole du mouvement de contestation lancé en France le 17 novembre 2018 pour protester contre la politique du gouvernement et du Président français.

    Les manifestants ont brandi des banderoles critiquant l'attitude de Paris ou dénonçant l'opération des forces fidèles au maréchal Haftar.

    «Il faut que les autres pays arrêtent leur ingérence dans les affaires des Libyens, comme la France qui dit publiquement que c'est un pays ami mais soutient en cachette ceux qui attaquent notre ville et nos maisons», a indiqué une manifestante, Haifa al-Ferjani, citée par l'AFP.

    Le 16 avril, les partisans des forces loyales au Gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj, reconnu par la communauté internationale, se sont rassemblés pour exprimer leur opposition au maréchal Haftar.

    La France a réaffirmé le 18 avril son soutien au gouvernement d'union nationale libyen après l'annonce par Tripoli de la suspension de la coopération sécuritaire avec Paris pour protester contre son soutien présumé au maréchal Haftar, homme fort de l'est libyen.

    Un peu plus tôt, le ministère de l'Intérieur du gouvernement d'union nationale libyen reconnu par la communauté internationale, a accusé pour la première fois directement la France de soutenir le maréchal Khalifa Haftar dont les forces ont lancé un assaut contre la capitale Tripoli.

    La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli du Gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj, soutenu par l'Onu et l'UE, et dans l'est, d'un parlement élu par le peuple et appuyé par l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar.

    https://fr.sputniknews.com/afrique/201904201040822545-libye-manifestations-gilets-jaunes-france-haftar/

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  9. Affaire Guénolé: «LFI est une véritable pétaudière», selon François Cocq


    09:39 20.04.2019


    Visé par des accusations de harcèlement sexuel, Thomas Guénolé, ex-candidat sur la liste France insoumise pour les Européennes, a dégainé un communiqué au vitriol où il parle de verrouillage antidémocratique au sein du parti de Jean-Luc Mélenchon. Critiques infondées ? Véritable dérive autoritaire ? Fin de la diversité politique chez LFI ?

    «Comment peuvent-ils plaider sans relâche pour une vraie démocratie en France, eux qui organisent LFI comme une dictature? […] Jean-Luc Mélenchon, lui, gouverne LFI en autocrate […] Les dirigeants de la France insoumise se mettent à employer contre moi des méthodes staliniennes: m'accuser sur la base de rumeurs.»

    Dans un communiqué assassin, publié ce jeudi 18 avril, le politologue Thomas Guénolé et désormais [selon Manon Aubry, ndlr] ex-candidat sur la liste de la France insoumise (LFI) pour les Européennes, a dénoncé les dérives autoritaires qui mineraient le mouvement. Pour certains militants insoumis, ce communiqué est une tentative de diversion face aux accusations de harcèlement sexuel qui pèsent sur lui, comme l'a expliqué à Sputnik Sophie Rauszer, candidate aux Européennes sur la liste LFI.

    «Une personne cherche à cacher les accusations de harcèlement contre elle. Il n'y a ni scoop, ni affaire politique ici. Je préfère répondre à des questions sur notre programme et notre campagne et m'épargner des petites phrases quand il y a, en plus, une potentielle victime dans cette histoire.»

    Une position partagée par Alexis Corbière, député LFI, sur le plateau de BFMTV: «Nous discutions ensemble [avec Thomas Guénolé, ndlr] par SMS de choses et il n'y avait pas de problème. Donc, tout cela me semble être autre chose, sans doute la projection d'autres problèmes.» Manon Aubry, tête de liste LFI aux Européennes a pour sa part déploré, sur RTL, l'attitude de Thomas Guénolé: «Alors qu'une enquête est en cours en interne, il a pris les devants en faisant une instrumentalisation politique que je déplore». Younous Omarjee, député européen LFI, contacté par Sputnik, ne «comprend pas les attaques contre Jean-Luc Mélenchon». Enfin, dans une série de tweets, le chef de file de la France insoumise a fait part de son étonnement quant aux attaques proférées par Thomas Guénolé.

    Pourtant, d'autres voix, comme celle de François Cocq, élu LFI, mais banni par un tweet de Jean-Luc Mélenchon le qualifiant de «nationaliste», après que CNews la présenté comme porte-parole de son mouvement, s'interroge sur les méthodes de LFI au micro de Sputnik.

    «Je n'ai aucun élément sur le fond, je ne me permets pas de juger le fond, sur la véracité ou non sur les accusations qui sont portées sur Thomas Guénolé. Par contre, je dois dire que je suis très étonné du fonctionnement interne de la France insoumise. Je m'explique: il y a une enquête interne, si j'ai bien compris, qui a été ouverte par un comité de police politique de LFI, sur des faits qui ont eu lieu dans un cadre extérieur à LFI, à une date, à ce que j'ai compris, où Thomas Guénolé n'était pas membre de LFI, enfin, sur des faits pour lesquels la justice n'a pas été saisie.»

    Et de poursuivre:

    «À partir de là, je me demande dans quelle mesure ce comité peut s'arroger la capacité d'ouvrir une enquête et donc de se substituer à la justice républicaine. […] Je le dis d'autant plus que, dans les chartes des candidats, tout candidat qui est mis en examen doit être retiré de la liste. Ce sont les prescriptions de l'association Anticor. Mais monsieur Guénolé, pour le coup, n'est même pas mis en examen, à ma connaissance, il n'y a même pas de plainte déposée contre lui.»

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  10. Le comité électoral de LFI a déclaré avoir «reçu un signalement d'une jeune femme dénonçant des faits pouvant s'apparenter à du harcèlement sexuel de la part de Thomas Guénolé». Il a donc saisi le 3 mars sa «cellule de veille et de vigilance», qui a rendu son rapport au comité le 15 mars. Néanmoins, Thomas Guénolé déclarait à ce propos, sur France info que «La France insoumise ne m'a communiqué aucun document m'expliquant précisément ce dont je serais accusé».

    Au-delà de cette affaire de mœurs, les départs successifs de Djordje Kuzmanovic, Charlotte Girard, Corinne Morel Darleux et Liêm Hoang Ngoc sonnent-ils la fin de la diversité de points de vue chez LFI?

    «Je ne sais pas si c'est la fin de la diversité. Je note que je suis toujours membre de la France insoumise, malgré le bannissement publique que Jean-Luc Mélenchon a prononcé à mon encontre […] Ce que je constate, c'est que derrière, il y a une forme d'exclusion de beaucoup de gens qui n'ont pas la docilité suffisante pour se fondre dans le moule que Monsieur Bompard notamment souhaiterait ériger en prison», déclare François Cocq.

    Thomas Guénolé évoque dans son communiqué un «verrouillage antidémocratique» au sein de LFI. Liêm Hoang Ngoc abonde dans son sens: «On a un mouvement qui est caporalisé par trois personnes: Manuel Bompard, directeur des campagnes, Sophia Chikirou, directrice de communication, et Jean-Luc Mélenchon lui-même.»

    «On sait tous que Jean-Luc Mélenchon, dès le début, n'a pas voulu de statut, il l'a fait au nom de l'horizontalité, mais tout est fait pour éviter le débat. L'espace politique qui regroupait auparavant les formations qui soutenaient LFI a été dissous. Il regroupait notamment les Communistes insoumis, le parti de gauche, les Socialistes insoumis, Ensemble et la coopérative écologique. Il n'y a même plus un endroit où il y a un semblant d'expression politique de la part de celles et ceux qui souhaitent contribuer au succès du mouvement» déplore Liêm Hoang Ngoc.

    Selon François Cocq, le problème aujourd'hui est que LFI serait une «véritable pétaudière à tous les niveaux.»

    «Sur les questions stratégiques, personne ne sait ce qui se passe. Jean-Luc Mélenchon nous dit que l'on n'a pas changé de ligne, mais Manon Aubry, chaque jour, dans toutes ses interviews, nous explique une relatérisation et le fait de se réinscrire au sein de la gauche. Une pétaudière au niveau du programme, personne ne comprend ce qui est réellement porté sur la question européenne, il y a autant de lignes qui sont exprimées que de personnes qui parlent.»

    Et de conclure:

    «Une pétaudière en termes de vie de l'organisation lorsque l'on voit les départs successifs qui ont été organisés ou imposés par le comité électoral, qui est le véritable bras armé de Manuel Bompard».

    https://fr.sputniknews.com/france/201904201040814317-affaire-guenole-francois-cocq-lfi-petaudiere/

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  11. Premier événement de neige enregistré dans l'histoire de l'Australie occidentale


    April 20th, 2019



    Vous vous souvenez quand les modélisateurs du climat nous ont dit que les combustibles fossiles entraînaient des saisons de neige plus longues ?

    Il s’agit du premier événement de neige enregistré dans une année civile de l’histoire de l’État. Statistiquement, nous pouvons dire à quel point cela est anormal par le comportement de la faune locale - vu faire du snowboard en short sur l'allée à Albany. (Même en traversant la route). Il est également possible que ce soit la plus longue randonnée de snowboard de l’histoire de cet État. Bien que techniquement, c'est la grêle.

    WA (Western Aust) n’a pas de saison de neige pour les lecteurs étrangers. La dernière neige régulière était probablement environ 20 000 av.

    L'ABC rapporte:

    April 20th, 2019

    Le prévisionniste BOM, Matt Boterhoven, a déclaré que la neige était extrêmement rare en avril.

    “C’est exceptionnel. Nous n’avons enregistré qu’une seule fois, au cours des 100 dernières années, de la neige au-dessus des Stirling Ranges », a-t-il déclaré.

    «C’est lié à une très forte masse d’air froid qui se déplace au sud-ouest de l’État. Ainsi, lorsque la température baisse sous le point de congélation et que les précipitations se forment, de la neige peut se former au-dessus des chaînes de Stirling.

    M. Boterhoven a prédit que d'autres averses de neige seraient possibles jusqu'à samedi matin - une chose qui s'est produite du jour au lendemain.

    ABC sur facebook

    Nous savons tous que ce n'est pas le climat. Nous savons aussi que s’il s’agissait de la première vague de chaleur de la saison, ce serait une «preuve du changement climatique» sur ABC.

    Bluff Knoll, où se trouve la neige, se trouve à cinq heures de route de Perth. En WA, la neige est si rare que nous avons des «chasseurs de neige». Des dizaines de personnes se seraient rendues sur place pour voir la neige. Douzaines!

    http://joannenova.com.au/2019/04/earliest-recorded-snow-event-in-western-australian-history/

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  12. Brûler l'huile pour pouvoir manger plus de chocolat


    April 20th, 2019


    La fausse alerte de la saison: «le changement climatique a un impact sur la production de chocolat».

    Le chocolat est produit à partir des fèves qui poussent dans les cacaoyers. Ces plantes ne peuvent pousser que dans une gamme de conditions assez étroite, ce qui les rend vulnérables aux changements de l'environnement.

    Malheureusement, le changement climatique menace certaines de ces régions clés en croissance. Selon le GIEC, la hausse des températures et une réduction relative des précipitations pourraient rendre à l'avenir des régions comme l'Afrique de l'Ouest moins propices à la production de cacao. Les changements climatiques poussent également les régions productrices de cacao vers de plus hautes altitudes dans certaines parties du monde, ce qui peut rendre certaines cultures insoutenables.

    Nous pouvons voir à quel point les cultures de cacao ont été durement touchées par une chaleur record et 500 milliards de tonnes de carbone.

    - voir graphique sur site -

    Depuis 1989, les êtres humains ont émis plus de 50% de toutes les émissions anthropiques de gaz carbonique depuis l'homo sapiens devenu sapien. Il y a une tendance indéniable ici.

    http://joannenova.com.au/2019/04/burn-oil-so-we-can-eat-more-chocolate/

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  13. Le « Donald Trump tchèque » dans le collimateur de Bruxelles


    Audrey Duperron
    19 avril 2019


    Un rapport juridique confidentiel de la Commission européenne met en cause le Premier ministre tchèque eurosceptique, Andrej Babiš. Il affirme que Babiš se trouve en situation de « conflit d’intérêt », dans la mesure où les officiels publics et les politiciens n’ont pas le droit de percevoir des fonds européens. Or, sa holding aurait perçu des dizaines de millions d’euros de subventions depuis sa première élection.

    Sa holding, Agrofert, aurait perçu 82 millions d’euros de subventions de l’Union européenne en 2018. On reproche à Babiš d’être demeuré le beneficiaire effectif du conglomérat, ce qui est illégal, aussi bien au regard de la Constitution tchèque, que du droit européen. Et les officiels de la Commission reexaminent désormais les dizaines de millions d’euros qui lui ont été accordés depuis l’année 2013, année où Babiš s’est présenté pour la première fois à des élections.

    Le « Donald Trump tchèque »

    Le « Donald Trump tchèque », ainsi qu’on le surnomme, est aussi le second homme le plus riche du pays, avec une fortune estimée à 3,5 milliards d’euros, selon Forbes. Il a commencé sa carrière comme négociant d’engrais, et a réussi à bâtir un véritable empire. Sa holding, Agrofert, possède pas moins de 230 sociétés des secteurs agricole, alimentaire et chimique, entre autres. Babiš, qui est aujourd’hui âgé de 64 ans, est aussi propriétaire de 2 des plus gros titre de presse du pays et de sa principale chaîne de radio.

    Selon le journal britannique The Guardian, qui a eu communication de cette analyse juridique confidentielle, les juristes de la Commission ont uniquement examiné si Babiš avait enfreint le code financier de 2018 concernant les subventions de l’Union européenne. Mais l’avis juridique évoque également la possibilité d’autres conflits d’intérêts, à l’époque où il était ministre des Finances, au regard d’un règlement antérieur. S’il s’avérait effectivement que ces fonds avaient été attribués indûiment, les contribuables tchèques pourraient devoir rembourser leur totalité.

    Babiš réfute les accusations

    Babiš a réfuté toutes ces allégations dans un email qu’il a adressé au Guardian. Il met en cause Transparency International, à l’origine de la plainte auprèsd de la Commission qui a débouché sur cette étude, l’accusant de « répandre des absurdités ». Il affirme que l’analyse de l’UE repose sur les mêmes « mensonges ». De même, il a joint une déclaration de trois pages émanant de deux administrateurs d’Agrofert, indiquant que Babiš n’avait aucun contrôle sur Agrofert ou des sociétés associées, et qu’il n’avait pas enfreint les lois tchèques ou slovaques.

    Ce n’est pas le seul dossier brûlant concernant des subventions européenne pour le Premier Tchèque. En effet, Babiš a été mis en cause dans une affaire de fraude aux subventions européennes remontant à 2007. Son établissement hôtelier Capí Hnízdo (« Nid de Cigogne ») aurait alors reçu 2 millions d’euros de subventions européennes. Là encore, le magnat nie et évoque « un complot organisé » pour des motifs poilitiques.

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  14. Un eurosceptique

    Le Premier ministre tchèque est à la tête du pays depuis les élections de décembre 2017. L’année dernière, après 9 mois d’impasse politique, son parti ANO (qui signifie « oui ») a formé une coalition minoritaire avec les sociaux-démocrates, bénéficiant du soutien du parti communiste.

    Ironiquement à l’égard des reproches qui lui sont faits actuellement, Babiš est un eurosceptique qui a construit sa carrière politique sur ce sentiment prévalent dans son pays. En effet, bien que la République tchèque soit devenue le pays le plus riche de l’ancien bloc communiste, avec un niveau de vie supérieur à celui du Portugal ou de la Suède, la population tchèque ressent une grande défiance à l’égard de l’UE. Les Tchèques ont cultivé une grande aversion pour toute forme de contrôle externe. Nombre d’entre eux considèrent donc l’UE comme une structure socialiste avec des règles strictes et arbitraires imposées d’en haut.

    En raison de la complexité de ce dossier, il faudra attendre « plusieurs semaines, voire plusieurs mois » avant de savoir si le procureur suivra effectivement les préconisations de la police tchèque, et si celles-ci se solderont effectivement par un acte d’accusation.

    https://fr.express.live/premier-ministre-tcheque-babis-subventions-ue/

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  15. Enquête de Mediapart sur les pratiques fiscales de Dany Boon: l’acteur porte plainte


    13:58 20.04.2019


    À la suite des révélations de Mediapart sur le «patriotisme fiscal» de l’acteur Dany Boon, ce dernier a porté plainte contre X «pour vol et recel de documents personnels». Le média tient à souligner que malgré ce recours à la justice, l’humoriste ne conteste aucune information.

    L'humoriste et acteur français Dany Boon a déposé une plainte contre Mediapart suite à une enquête-vidéo mise en ligne en janvier 2019. Celle-ci s'appuyait sur des documents détaillant le patrimoine de l'acteur.

    Selon le média, Dany Boon a investi dans des fonds spéculatifs en passant par des paradis fiscaux. Ces pratiques sont en contradiction avec sa communication sur le patriotisme fiscal, sans pour autant que Mediapart n'évoque de fraude fiscale.

    Dany Boon avait réagi quelques jours après ces révélations, affirmant que toutes ses économies étaient légalement placées «et déclarées dans le strict respect du droit et du devoir fiscal». Réagissant à ces révélations, Dany Boon avait affirmé en janvier avoir «toujours payé […] tout l'impôt là où il m'est réclamé partout où j'exerce mes activités professionnelles et artistiques.»

    Comme l'a affirmé l'un de ses avocats, Marie-Alix Canu-Bernard, la plainte «pour vol, violation du secret professionnel, atteinte au secret des correspondances et recel de ces délits a été déposée contre X et non contre Mediapart». Elle a ainsi estimé ne pas comprendre pourquoi le média se sentait concerné.

    Cependant, la police judiciaire a entendu ce lundi 15 avril deux journalistes de Mediapart et l'auteur de la vidéo incriminée. Comme l'a indiqué le coresponsable des enquêtes à Mediapart, Fabrice Arfi, cette plainte ne visait qu'à dévoiler les sources du journal qui avaient rendu possible l'enquête. Selon M. Arfi, Dany Boon «ne conteste aucune des informations» et avait refusé de répondre aux questions du média pendant des mois. Cependant, toujours selon lui, l'acteur conteste le fait qu'ils aient pu les rendre publiques.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904201040820811-enquete-mediapart-pratiques-fiscales-dany-boon-plainte/

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  16. Océan Indien - Du jamais vu: une créature étrange repérée dans l'océan Indien (vidéo)


    13:34 20.04.2019


    Un animal inconnu de la famille des ascidies a été découvert à une profondeur de près de 6.500 mètres dans l'océan Indien dans le cadre du projet Five Deeps Expedition.

    Une équipe de chercheurs britanniques explorant le point le plus bas de l'océan Indien a découvert un nombre d'espèces d'animaux jusqu'à présent inconnues, rapporte le site LiveScience.

    Parmi les animaux repérés par les scientifiques dans la fosse de Java figure notamment une créature gélatineuse de la famille des ascidies qui rassemble à un ballon attaché à une corde extrêmement fine:

    Un animal similaire avait été décrit il y a une vingtaine d'années, mais les chercheurs insistent sur le fait qu'il s'agit d'une nouvelle espèce. La découverte est d'autant plus importante que de pareilles créatures n'ont jamais été rencontrées à une telle profondeur (près de 6.500 mètres).

    Il s'agit de la troisième plongée de l'expédition Five Deeps Expedition dont l'objectif est d'explorer cinq grandes fosses océaniques, de cartographier ces zones et d'étudier la vie dans leurs écosystèmes méconnus.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201904201040820375-ocean-indien-creature-video/

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    1. (...) les chercheurs insistent sur le fait qu'il s'agit d'une nouvelle espèce. (...)

      Nouvelle espèce découverte mais qui a des 'milliards d'années' !

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  17. Mediapart dénonce le harcèlement moral au sein de l’Élysée


    16:22 20.04.2019


    À l’exemple de deux employés de l’Élysée dont les noms ont été changés afin de préserver leur anonymat, Mediapart lève le voile sur les méthodes de harcèlement moral en cours au sein de la présidence.

    Dans un document daté du 28 février et que Mediapart s'est procuré, le ministère de l'Intérieur a reconnu que les conditions de travail à l'Élysée étaient responsables de la maladie professionnelle de Marc, 50 ans, qui souffre aujourd'hui d'un «état anxio-dépressif réactionnel d'intensité marqué, de sévérité et de gravité confirmées», selon le rapport d'un médecin expert agréé.

    Le document indique que ces troubles «doivent être reconnus comme directement liés à ses conditions de travail».

    Mediapart signale que pendant deux ans, Marc a subi harcèlement et humiliations. Informé de la situation, l'Élysée l'a laissée perdurer et a contribué de facto à l'aggravation de l'état de santé de l'agent. Le procureur de la République de Paris a ouvert en 2018 une enquête préliminaire pour harcèlement moral.

    En juin 2007, Marc, un cadre rattaché au ministère de l'Intérieur, avait été mis à disposition de la présidence comme chef de bureau du courrier des particuliers, au service de la correspondance.

    «On s'occupe du courrier adressé au Président de la République. Nous sommes près de 80 et, pour ma part, j'ai 30 personnes sous ma direction en charge de répondre aux particuliers. Je répondais à la tristesse des gens qui n'intéressent personne», précise-t-il, en arrêt maladie depuis octobre 2017.

    Selon le média, tout a commencé en septembre 2016, à la fin du quinquennat de François Hollande et à l'approche de l'élection présidentielle, la période à laquelle «des guerres s'ouvrent entre agents pour récupérer le poste de l'autre». À l'annonce de la candidature d'Emmanuel Macron, trois des collègues féminines de Marc l'accusent de harcèlement moral et sexuel. Très vite, deux d'entre elles reconnaissent avoir menti et dénoncent une tentative de déstabilisation professionnelle visant leur chef. La troisième, l'instigatrice de ces manipulations, est convoquée par la DRH. Au cours de l'entretien, elle revient à son tour sur ses déclarations.

    Mediapart indique que ces événements ont poussé Marc, sur les conseils de la médecine de prévention, à se soumettre à une première expertise en janvier 2017.
    Dans ce rapport, le médecin pointe du doigt «un contexte manifeste de rivalité professionnelle […] qui a des répercussions psychologiques sur son état de santé» et signale «ce qui apparaît comme du harcèlement moral et calomnieux», avec le maintien par la direction des ressources humaines d'une «pression ambiguë» à son encontre.

    Bien que toutes les accusations portées contre lui se soient effondrées et qu'il soit décrit dans ses évaluations annuelles comme «loyal, dévoué et compétent», Marc est rétrogradé en janvier 2017 par sa hiérarchie, passant de chef à adjoint au sein de son service.

    «Ça a été un nouveau coup difficile à surmonter», affirme Marc, cité par Mediapart.

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  18. Sa mise au ban a été précipitée par l'arrivée à l'Élysée d'Emmanuel Macron. En octobre 2017, il est convoqué par le directeur de son service, lequel lui indique avoir reçu deux lettres anonymes qui contiennent de nouvelles accusations portant sur sa vie personnelle et professionnelle. Marc prend connaissance de ces courriers diffamatoires et constate que l'Élysée n'a déclenché aucune procédure interne pour le protéger, pourtant prévue en cas de menace des agents.

    En décembre 2017, il sollicite auprès de son employeur une protection fonctionnelle à laquelle a droit un agent public s'il est victime d'une infraction dans le cadre de l'exercice de ses fonctions. Toutefois, en février 2018, l'Élysée l'informe que la présidence met fin à sa mise à disposition et qu'il doit quitter le palais.

    «Ça a fini de m'achever. Il n'y a pas de limite dans leur mépris. Je suis encore sous traitement parce que le choc psychologique a été violent. Mais je vais me battre pour retrouver la dignité qu'on a essayé de m'enlever», assure Marc à Mediapart.

    En avril 2018, avec le soutien d'un avocat de son choix, il a déposé plainte contre son ancienne collègue au pénal pour dénonciations calomnieuses et pour harcèlement moral et manquement à l'obligation de protection de la santé au travail contre le chef de son service ainsi que contre Patricia Jannin, ancienne directrice des ressources humaines et des finances de l'Élysée, promue depuis inspectrice générale de l'administration. Une enquête préliminaire a été ouverte par le procureur de la République de Paris.

    De source judiciaire, cette enquête est toujours en cours.

    Aujourd'hui, Marc conteste la fin de sa mise à disposition et veut que le voile soit levé sur l'Élysée.

    Le médecin estime son taux d'incapacité permanente partielle à 25%, ce qui correspond à la reconnaissance d'un stress post-traumatique.

    Mediapart signale que le cas de Marc n'est pas isolé. Mathieu, 37 ans, a été licencié après avoir travaillé pendant quinze ans à l'Élysée en tant que cuisinier. En septembre 2018, il a obtenu l'annulation de cette décision par le tribunal administratif de Paris qui «enjoint au Président de la République de réexaminer la situation de M […] dans un délai de deux mois».

    «Cela fait plus de deux mois et l'Élysée n'a pas respecté cette décision de justice. C'est accablant de voir que la présidence de la République ne respecte pas une décision de justice», a-t-il déploré dans les colonnes de Mediapart.

    La décision de mettre un terme à sa mise à disposition est là encore emblématique des rapports que la présidence entretient avec le droit. Mathieu a été insulté et menacé à plusieurs reprises par son supérieur. Malgré ses alertes, sa hiérarchie n'est pas intervenue.

    Pis encore, l'adjointe de la DRH l'a convoqué pour lui dire qu'il allait partir et qu'il devait prendre une feuille et écrire qu'il souhaitait mettre fin à sa mise à disposition.

    «J'étais sous le choc. Un tel comportement était à la fois impensable et très violent. J'ai refusé et le soir même j'étais mis en arrêt par mon médecin», a-t-il raconté avant de conclure:

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  19. «J'étais toujours en maladie lorsque l'Élysée m'a signifié par courrier la fin de ma mise à disposition. Je crois qu'en matière de mépris, d'irrespect du droit et de la justice, on ne fait pas mieux que la présidence».

    https://fr.sputniknews.com/france/201904201040823414-harcelement-moral-elysee-employes-licenciement/

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    1. Dernièrement un Député (Santini) faisait remarquer que: "Le chef de l'État est instruit mais pas intelligent".

      'instruit mais pas intelligent' c'est-à-dire que le petit con entré à l'ENA est ressorti aussi con qu'avant faute d'examen de sortie ou de certificat de présence en classe !

      C'est vrai que cette 'école' de l'Administration est très problématoire. AUCUNE personne qui y ait passée n'a su ou pu répondre à l'attente des français ni sur le plan économique (aussi con que l'autre !) comme au plan politique. LA tare.

      Qu'a fait la BAC depuis ? Rien ! Un con pousse l'autre.

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  20. Ankara fustige l'accueil d'une délégation kurde par Macron


    17:43 20.04.2019


    Ankara condamne la décision d'Emmanuel Macron d'accueillir des représentants des Forces démocratiques syriennes, a fustigé Hami Aksoy, porte-parole de la diplomatie turque.

    La Turquie a critiqué le Président français pour avoir reçu une délégation de combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) considérés comme «terroristes» par le gouvernement turc.

    «Nous condamnons l'accueil par le Président français Emmanuel Macron d'une délégation des soi-disant Forces démocratiques syriennes», a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Hami Aksoy.

    Le chef de l'État français a reçu vendredi 19 avril une délégation des FDS, l'assurant de «la poursuite du soutien actif de la France dans la lutte contre Daech*». Selon des membres de la délégation, M.Macron s'est engagé à maintenir des forces françaises aux côtés des FDS et à soutenir financièrement la reconstruction et les services publics dans l'administration semi-autonome kurde, affirme l'AFP.

    L'initiative de M.Macron «qui vise à conférer une légitimité artificielle à une extension de groupes terroristes est une mesure qui ne sied pas à notre alliance et est mauvaise au plus haut point», a estimé M.Aksoy.

    «La Turquie n'hésitera pas à prendre les mesures qu'elle estime nécessaires pour protéger sa sécurité nationale», a-t-il ajouté.

    Appuyées par la coalition internationale dirigée par les États-Unis, les FDS, un groupe dominé par la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), ont appelé le 23 mars les autorités syriennes à reconnaître leurs organes d'autogestion dans le nord-est de la Syrie et ont annoncé une nouvelle étape de la lutte contre les terroristes de Daech*. Il s'agit d'opérations de précision visant les cellules dormantes des terroristes et menées conjointement avec la coalition internationale.

    Les Forces démocratiques syriennes ont également appelé la Turquie à cesser toute intervention dans les affaires intérieures de la Syrie et à retirer ses troupes de son territoire, y compris de la ville d'Afrine.

    *Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/international/201904201040824324-ankara-paris-macron-accueil-kurdes-condamnation/

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    1. Qui se ressemble s'assemble. Ce n'est pas demain qu'un français (manifestant) sera reçu à l'Élysée !

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  21. Deux magasins pillés par des individus cagoulés place de la République (vidéos)


    17:51 20.04.2019


    Les vitrines des magasins Habitat et GO Sport ont été brisées avant qu’ils ne soient pillés par des casseurs sur la place de la République, à Paris, où la présence de Gilets jaunes est importante.

    La tension monte d'un cran place de la République, théâtre de nombreux affrontements entre les forces de l'ordre et les Gilets jaunes, descendus dans les rues de la capitale pour jouer leur acte 23. Deux magasins ont déjà été la cible des casseurs.

    La vitrine de l'enseigne Go Sport a ainsi été brisée par des personnes cagoulées qui ont ensuite jeté des vêtements et accessoires de sport dans la foule qui les acclamait. Toutefois, les pilleurs ont rapidement été arrêtés par les forces de l'ordre.

    D'après LCI, le magasin de meubles et d'accessoires de décoration Habitat, situé place de la République, a également été pillé.

    À 14 heures, selon le ministère de l'Intérieur, 9.600 manifestants ont été dénombrés dans toute la France, dont 6.700 à Paris.

    https://fr.sputniknews.com/france/201904201040823732-habitat-go-sport-pillage-individus-cagoules/

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    1. Non et non je ne marche pas ! Les merdias peuvent inventer ce qu'ils veulent, IL N'Y A AUCUN MANIFESTANT FRANÇAIS QUI SE PERMETTRA DE CASSER DES VITRINES OU BRÛLER DES VOITURES APPARTENANT A D'AUTRE FRANÇAIS DANS LA RUE !

      SI LA POLICE N'A JAMAIS PU ARRÊTER CES CASSEURS: C'EST PARCE QU'ILS SONT DES LEURS !

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