- ENTREE de SECOURS -



vendredi 28 décembre 2018

Une nouvelle étude pourrait semer le trouble dans l'avenir de l'énergie éolienne

Par Jason Hopkins
Appelant quotidien
28 décembre 2018


Selon une étude réalisée par des chercheurs chinois, les ressources en énergie éolienne ont fortement diminué dans toutes les régions du monde.

Après avoir analysé les données de plus de 1 000 stations météorologiques du monde entier, une équipe de chercheurs de l'Académie chinoise des sciences a constaté que 67 % avaient assisté à une diminution considérable du potentiel éolien en près de 40 ans. L’équipe, qui a également recruté un chercheur de l’Université Purdue, a tiré ses conclusions après avoir examiné les changements de vitesse de la surface du vent de 1979 à 2016.

"Les résultats montrent que la vitesse des vents en surface a diminué au cours des quatre dernières décennies dans la plupart des régions de l'hémisphère Nord", ont écrit les auteurs de l'étude, selon un rapport publié par Greentech Media mercredi.

Environ 30 % des sites d'Amérique du Nord ont connu une chute d'au moins 30 % de l'énergie éolienne disponible à la hauteur d'un moyeu. Les sites en Europe étaient pires, où environ 40 % ont connu un déclin similaire. L’effet a toutefois été le plus important en Asie, où environ 80 % des sites du continent ont subi une chute de 30 % du vent.

On ne sait pas tout de suite ce qui se cache derrière le déclin des vents dans l’hémisphère Nord. Le Dr Gang Huang, auteur correspondant de la recherche, a révélé à Greentech Media qu’ils effectuaient actuellement une étude de suivi pour aider à déterminer les causes possibles.

Huang a supposé que les changements de la couverture de surface - tels que l’expansion rapide des villes dans les pays en développement - pourraient éventuellement affecter la vitesse du vent, mais a maintenu qu’il s’agissait simplement d’une hypothèse. L'augmentation des émissions de gaz carbonique devrait également entraîner une diminution de l'énergie éolienne.

74 commentaires:

  1. Les vents sont uniquement créés par d'une part la rotation de notre planète où entre en jeu l'incidence calorifique du soleil et, d'autre part, depuis les émanations magmatiques sous océaniques et sous-marines. La chaleur monte dans l'eau, monte dans l'air et disparait. Tenir compte aussi des courants marins qui transportent les chaleurs volcaniques. Ces 'colonnes' de chaleur attirent l'air ambiant et, plus la chaleur est intense, plus les courants d'air seront violents.
    C'est bien la cause du refroidissement de notre planète qui est constaté et qui va persister encore quelques décennies.

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  2. Climat, IPCC et Nations-Unies : corruption à l’échelle mondiale !


    le 27 décembre 2018


    Je me suis reconnecté via mon téléphone portable dont je méconnais toujours les outils d’applications variées que m’a fait découvrir un ami ce soir. Une semaine sans aucune nouvelle du monde de la politique (on peut s’en passer) de la bourse ou de la science, quelles vacances salutaires ! Voici donc un billet que j’ai rédigé il y a quelques jours au cours de mon énième déménagement ici à Tenerife, où il fait presque trop chaud ! Je suis un vrai SDF …

    C’est en parcourant le dernier rapport « Climate Change Reconsidered II » émanant du NIPCC (voir lien en fin de billet) que j’ai découvert une pépite à la page 86 de ce document et dont je livre ici une traduction aussi fidèle que possible. Il me semble en effet nécessaire que le public soit informé de faits soigneusement occultés par les médias du monde entier. Il s’agit d’un passage du chapitre 1.4.3 de ce document dont le titre lapidaire est « Bureaucracy ».

    Le problème du mauvais fonctionnement des bureaucraties n’est pas un petit problème en ce qui concerne le sujet du changement climatique. Pendant des années les instances directrices de l’IPCC – la bureaucratie en charge d’établir un « consensus scientifique » au sujet de ce qu’il faut faire en ce qui concerne le changement climatique d’origine humaine – ont aussi oeuvré en faveur de l’industrie des énergies renouvelables et il s’agit sans contestation possible d’un conflit d’intérêts flagrant (voir les liens en fin de billet).

    Les procédures adoptées par l’IPCC ont été vigoureusement critiquées lors d’un audit réalisé par le Concile Inter Académique ( InterAcademy Council, 2010) une organisation hautement respectable des plus éminentes figures des sciences académiques.

    Pire encore que l’IPCC on trouve l’ONU, l’organisation parente de l’IPCC au sein du FCCC (Framework Convention on Climate Change) qui a pour mission de négocier la mise en place et l’implémentation d’un traité contraignant relatif au changement climatique. Un rapport datant de 2013 émanant de la Fondation pour la Défense des Démocraties (Foundation for Defense of Democraties) disait que » l’ONU est un nid de corruption et d’abus. C’est une organisation opaque bénéficiant de l’immunité diplomatique qui n’a à rendre de comptes à personne … « . Ce rapport rappelle ensuite « le scandale dit pétrole contre nourriture (Irak) pour lequel l’ONU profita de milliards de dollars de pôts-de vin dans le cadre de la corruption de ses fonctionnaires » ce qui a mis en pièce « la promesse faite par la présidence de l’ONU d’une plus grande transparence, de plus de respect, de la fin des viols perpétrés par les casques bleus, de l’élimination des mandataires doublement inutiles et enfin d’une culture plus éthique ». Cette fondation ajoute que « la division d’audit interne de l’ONU (Office of Internal Oversight Services) a été secoué par des scandales et des conflits, y compris un ancien dirigeant de cet office accusant le Secrétaire Général d’actions déplorables dans le but de favoriser l’action des enquêteurs de cette commision, déclarant même que le Secrétaire Général est entré dans une phase de déclin ».

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  3. Le gros problème de l’ONU est structurel et non pas de la gestion du Secrétaire Général, quel qu’il soit. Allen (2013) a écrit que « Les Nations-Unies sont un organisme totalement corrompu où la plupart des votes sont contrôlés par une kleptocratie apatride ayant tous les pouvoirs. La plupart des États membres, comme on a coûtume de les appeler, sont considérés comme « non libres » ou « partiellement libres » par la Maison de la Liberté (Freedom House, comprendre le Conseil de Sécurité) où autant la Chine communiste que la Russie ou encore les USA ont un droit de veto. Toute mise en place d’une disposition émanant directement de l’ONU en ce qui concerne le réchauffement global serait synonyme de transferts massifs de richesse depuis les citoyens des pays riches vers les politiciens et les bureaucrates des pays pauvres. Aurement dit – on peut le supposer – il est fait totalement confiance en l’IPCC à ce sujet, oui mais, à part le fait que tous les modèles de cet organisme prédisant un réchauffement global ont déja montré leur incohérence et leur échec ».

    Les économistes qui se penchent sur les efforts de l’IPCC et des Nations-Unies pour immédiatement rémédier au changement climatique y voient une capture des réglementations, une vision avec des oeillères (tunnel vision), des risques moraux et de la corruption, en un mot toutes les caractéristiques que l’on peut attendre d’une bureaucratie. Les activistes environnementaux et beaucoup de scientifiques semblent ignorer ces déviances éthiques ou veulent les excuser étant donné la gravité présumée de cette affaire de changement climatique. Mais l’IPCC a eu pour mission de trouver la vérité sur la science du changement climatique et l’ONU a été chargée de la mission de mettre en place un traité global de protection de l’atmosphère. Les raccourcis évidents utilisés ne peuvent plus, ainsi, donner lieu à de quelconques contestations au sujet du changement climatique.

    Après chacun de ses scandales révélés, l’ONU a toujours promis de se réformer elle-même. À l’issue du catastrophique audit conduit par l’IAC l’IPCC a promis de se réformer. Ni l’ONU ni l’IPCC ne se sont réformés de l’intérieur car cela leur est impossible. Ces deux organismes ne respectent pas les principes recommandés par Elina Ostrom (voir note). Jamais l’IPCC n’a objectivement étudié le changement climatique car sa mission était uniquement de mettre en évidence un impact humain sur le climat global. L’ONU n’a jamais pu se trouver dans la position de mettre en place un programme global dédié aux défis d’un changement du climat étant donné les droits de veto des dictatures et des régimes politiques corrompus.

    Liens.

    IAC. 2010. InterAcademy Council : Climate Change Assessments : Review of the Processes ans Procedures of IPCC, The Hague, Netherlands, october 2010.

    Laframboise, D. 2013. « Into the dustbin : Rachendra Pachuri, the climate report and the Nobel peace prize ». CreateSpace Independant Publishing Platform.

    Dershowitz, T. 2013. United Nations corruption and the need to reform. Foundation for Defense of Democracy (web site). July 28, 2018

    Le rapport du NIPCC est accessible sur le site de cet organisme. Elina Ostrom fut la première lauréate féminine du prix Nobel d’économie (2009). Elle consdérait qu’il fallait laisser au peuple décider des choix à adopter pour gérer les ressources communes offertes par la planète plutôt que de laisser le pouvoir politique en décider selon ses bons vouloirs dictés par de puissants lobbys apatrides financiarisés. C’est en quelques mots un résumé des thèses de cette remarquable économiste qui se situa durant toute sa carrière hors des sentiers battus par les écoles de Chicago, Cambridge ou encore de Vienne.

    Note. prochain billet : quand j’aurai accès à une connexion filaire. Bonne fin d’année !

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/12/27/climat-ipcc-et-nations-unies-corruption-a-lechelle-mondiale/

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    1. (NIPCC) Nongovernmental International Panel on Climate Change ou GIEC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat).

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  4. Énergies renouvelables : cette couleur « verte » qui ne veut rien dire

    Si l’Union européenne voulait vraiment protéger le climat en réduisant les émissions de gaz carbonique, elle fixerait des objectifs sans imposer des moyens et des technologies.


    Par Michel Gay.
    28 DÉCEMBRE 2018


    Le temps est peut-être venu d’envisager des modifications dans la politique énergétique européenne et de remplacer le terme « énergie renouvelable » par « énergie propre » comme les États-Unis, l’Inde et la Chine.

    ÉNERGIE RENOUVELABLE, CHARBON ET NUCLÉAIRE

    L’Allemagne est à l’avant-garde du développement des sources d’énergie renouvelable intermittente (EnRI), en particulier éolien et solaire, mais ses émissions pour la production d’électricité sont 10 fois plus élevées par habitant que celles de la France qui utilise le nucléaire pour produire 75 % de son électricité.

    Pire, en 20 ans, la Pologne, dont l’essentiel de l’électricité est produite avec du charbon, a presque autant réduit ses émissions de gaz carbonique que l’Allemagne, dont le total des investissements dans les énergies renouvelables a dépassé 250 milliards d’euros… Comment est-ce possible ?

    La réponse est simple : le développement de sources d’énergie intermittente ne réduit plus les émissions de gaz carbonique lorsque leur production atteint un point de saturation dans le mix énergétique. Surfant sur la vague de l’idéologie verte anti-nucléaire, la France s’est pourtant engagée à réduire la part de l’énergie nucléaire à 50 % dans son mix électrique, tout en affirmant que la réduction des émissions de gaz carbonique était primordiale.

    Néanmoins, probablement pour apaiser le lobby éolien, le président Macron a approuvé la construction de parcs éoliens en mer, avec un prix garanti trois à cinq fois plus élevé que celui de l’énergie nucléaire (tout dépend de ce qui est inclus dans la facture…).

    LE SAINT GRAAL DU STOCKAGE

    L’électricité produite par les EnRI doit être utilisée immédiatement car les possibilités de stockage sont négligeables devant les besoins. Le Saint Graal serait un stockage d’énergie massif et bon marché capable de combler les absences de production quand le vent ne souffle pas et quand le soleil brille peu à travers l’Europe, pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

    Mais il n’existe pas et rien ne permet de penser aujourd’hui qu’il existera un jour… Le réseau ne peut donc pas être alimenté uniquement à partir d’énergies renouvelables sans l’approvisionnement de sources stables et pilotables alimentées par des énergies fossiles ou par… du nucléaire.

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  5. Et dans le cas de l’Allemagne, ces sources sont principalement des centrales au lignite, les plus gros émetteurs de gaz carbonique. Et pour les alimenter, l’Allemagne creuse de nouvelles mines de lignite à ciel ouvert…

    L’Allemagne sait parfaitement qu’elle n’atteindra pas ses objectifs de réduction des émissions de gaz carbonique fixés pour 2020. Et l’écart sera considérable. C’est pourquoi elle reporte la fermeture de ses centrales au charbon et construit le gazoduc géant Nord Stream 2 avec la Russie. Le gaz reste la seule possibilité de réduction de ses émissions si elle ferme ses centrales nucléaires et… au charbon/lignite.

    Voilà pourquoi l’Allemagne est si déterminée à mener à bien le second tronçon du gazoduc Nord Stream.

    L’UNION EUROPÉENNE EST-ELLE SUR LA MAUVAISE VOIE ?

    L’Union européenne devrait se demander si la voie du développement « choisie » (ou imposée ?) des énergies renouvelables conduit réellement à la réduction des émissions de gaz carbonique et, in fine à la protection du climat. N’est-elle pas plutôt un système financier rentable pour des entreprises privées au détriment de tous les citoyens/contribuables ?

    En Europe, une éolienne n’est pas écologique mais elle représente un excellent instrument financier grâce aux subventions qui garantissent des profits élevés (et indus) depuis plusieurs années. Les principaux bénéficiaires sont les marchés financiers et les fournisseurs de gaz naturel, dont les ressources s’épuisent progressivement en Europe. Il restera le gaz en provenance de Russie…

    Ce n’est pas le climat qui tire le plus de profit des énergies renouvelables !

    Si l’Union européenne voulait vraiment protéger le climat en réduisant les émissions de gaz carbonique, elle fixerait des objectifs sans imposer des moyens et des technologies. La fission nucléaire est actuellement la plus efficace (la fusion a encore beaucoup de chemin à parcourir avant la commercialisation). Ses coûts d’investissement initiaux sont élevés, mais sa production est disponible sur demande, quelles que soient les conditions météorologiques. Elle est, de plus, bon marché en raison de sa longue durée de vie et de ses faibles coûts de fonctionnement (l’uranium ne coûte « rien » dans le coût de production de l’électricité).

    LES ANTINUCLÉAIRES

    Mais le nucléaire a ses adversaires. En particulier les activistes conditionnés par l’idéologie et par la peur, dues souvent à l’ignorance, notamment sur les risques et les déchets. Ils savent malheureusement jouer sur les émotions en utilisant le mensonge ou des déclarations fausses et biaisées.

    Bien que personne ne soit mort de radiations à Fukushima, ils ont profité de cet accident pour mener une campagne efficace entravant le développement économique du nucléaire en Occident.

    C’est le problème des pays occidentaux car les puissances croissantes de l’Asie développent le nucléaire de manière dynamique.

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  6. IL EST VENU LE TEMPS…

    En plus de l’électricité, le nucléaire permet de produire de la chaleur pour le chauffage et pour dessaler de l’eau de mer, ou plus tard, pour fabriquer de l’hydrogène. Et tout cela est possible avec presque zéro émission de gaz carbonique dans l’atmosphère.

    Récemment, le rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a indiqué la nécessité de développer l’énergie nucléaire pour réduire la consommation de pétrole, de gaz et de charbon.

    Le temps est peut-être venu, en Europe, d’envisager des modifications dans la politique énergétique européenne et de remplacer le terme « énergie renouvelable » par « énergie propre » comme, par exemple, les États-Unis, la Russie, l’Inde et la Chine. Et puisque la couleur verte accolée au mot énergie n’a aucune définition, pourquoi pas « énergie verte » incluant le nucléaire… propre.

    https://www.contrepoints.org/2018/12/28/333420-energies-renouvelables-cette-couleur-verte-qui-ne-veut-rien-dire

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    1. Ce que le consommateur recherche c'est la transparence ! Le gaz carbonique n'est PAS un poison ! Il est un gaz nécessaire à toutes et tous afin que vive la végétation. Les plantes, les arbres aspirent du gaz carbonique pour leur vie et nous fournissent l'oxygène vital à nous. Le gaz carbonique fait partie des gaz rare.

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  7. Furious Greenpeace et Oxfam poursuivent le gouvernement français après le retrait de la taxe sur l’émission de carbone de Macron


    Eric Worrall
    27 décembre 2018


    Les ONG, dont Oxfam et Greenpeace, sont furieuses face à la retraite frénétique du président Macron face aux manifestations contre les vestes jaunes contre les taxes plus élevées sur les carburants.

    1,7 million de personnes ont signé une pétition en faveur d'une action en justice contre la France pour inaction face au changement climatique

    Par Annabelle Timsit à Paris
    27 décembre 2018

    Plus de 1,7 million de personnes ont signé une pétition en faveur d'une action en justice contre le gouvernement français, l'accusant d'inaction face au changement climatique.

    Quatre ONG - Oxfam, Greenpeace, Notre Affaire à tous et la Fondation pour la nature et l’homme - ont entamé une procédure judiciaire pour affirmer que la France avait manqué à ses obligations environnementales. Le dépôt initial du 18 décembre donne au gouvernement deux mois pour formuler une réponse, après quoi les organisations peuvent choisir de poursuivre leur action en justice devant un tribunal administratif.



    Le gouvernement Macron a récemment tenté d’appliquer une taxe sur le carbone accrue afin de limiter les combustibles fossiles utilisés dans les voitures. Toutefois, les réactions d'un groupe de manifestants populistes connus sous le nom de «gilet jaune» ont entraîné des milliards d'euros de dommages, des centaines d'arrestations et la mort d'au moins quatre personnes (lien en français).

    Certains membres du gouvernement ont déclaré que ce type de manifestation décourageait l'action politique sur le changement climatique. Mais Toussaint estime que le mouvement en faveur de la justice climatique et les revendications du gilet jaune ne s’excluent pas mutuellement. "Ce qu'ils [les vestes jaunes] veulent avant tout, c'est la justice sociale et la justice financière", a-t-elle déclaré à Quartz. «Et il n'y aura pas de justice sociale sans action pour le climat. Le réchauffement climatique se nourrit d'inégalités et les renforce. Il frappe le plus fragile en premier. Cela détruit notre économie et nos territoires. Ce processus peut donc être mis en œuvre en parallèle. »Elle soutient que la taxe sur le carbone devrait être contrebalancée par des subventions sociales financées par une augmentation de la taxe sur les grandes entreprises émettrices de gaz à effet de serre.

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  8. En savoir plus: https://qz.com/1507841/petition-to-sue-france-over-climate-change-is-signed-by-1-7-million/

    Personnellement, je pense que les ONG sont optimistes en supposant que les vestes jaunes auraient accepté une subvention pour l’accord sur la taxe sur le carbone.

    Les défenseurs de la taxe sur le carbone semblent penser que la demande en combustibles fossiles est élastique - des taxes plus élevées réduisent la demande en encourageant les citoyens à choisir des solutions de remplacement moins émettrices en carbone que le transport routier personnel. Mais beaucoup de manifestants sont des agriculteurs et des travailleurs ruraux, ils vivent dans des régions où les transports en commun sont médiocres. Beaucoup d'entre eux doivent transporter d'importantes charges de fournitures rurales vers ou depuis leurs fermes.

    Les moyens de subsistance des manifestants ruraux qui portent une veste jaune dépendent entièrement de leur accès inélastique au diesel abordable. Notre accès à une nourriture abordable dépend entièrement de la réduction des coûts pour les travailleurs ruraux.

    Mise à jour (EW): Breitbart a annoncé que l'Union européenne exerçait également des pressions sur la France, déclarant que Macron avait «perdu toute autorité» après avoir offert des concessions aux manifestants.

    https://wattsupwiththat.com/2018/12/27/furious-greenpeace-oxfam-suing-the-french-government-over-macrons-carbon-tax-retreat/

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    1. Comme toujours des sondages/pétitions inventés sont publiés afin de réorienter les idées des lecteurs, or il n'en est rien, les français savent ! Ils savent que TOUS les gaz se recyclent ! Que le gaz carbonique n'est PAS un poison ! Et que ces taxes futures appliquées ne seront que des vols, des escroqueries supplémentaires ajoutées aux fausses dettes qu'ils ont inventé !

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  9. Pétition #LAffaireduSiecle : le naufrage intellectuel et démocratique !

    Relayée par la presse sans aucune prise de distance, la pétition en faveur du climat est hautement critiquable aussi bien sur sa méthodologie que sur son impartialité. Décryptage.

    Par Cédric Moro.
    27 DÉCEMBRE 2018


    S’il y avait une pétition qui cartonnait un maximum depuis octobre, battant des records de signataires en France, c’était bien la pétition pour la baisse des taxes sur les prix des carburants lancée par Priscillia Ludosky en mai dernier. Cette pétition fut à la base des revendications de l’Acte I de mobilisation des #GiletsJaunes sur les ronds-points partout en France.

    Mais ce record national de viralité d’une pétition, inédit dans l’histoire (avec la pétition sur la loi travail), mais insupportable pour un gouvernement français qui entendait « garder le cap » des taxes climatiques, vient d’être médiatiquement battu, en moins de deux jours, et à plate couture, par la pétition complètement bidonnable de #LAffaireduSiecle autour du climat. Décryptage.

    La pétition #LAffaireDuSiecle est l’initiative de quatre ONG, qui prétendent agir pour la « régulation » du climat, à savoir Greenpeace, Oxfam, la Fondation Hulot et Notre Affaire à Tous ; ONG des plus neutres, dont les trois premières appartiennent au réseau subventionné par l’État : le Réseau Action Climat, qui a soutenu cette opération. Cette pétition a été lancée pour montrer que l’action en justice climatique de ces ONG contre l’État (même si elles sont presque toutes subventionnées par lui) était massivement soutenue par la population française.

    Si la presse a repris sans ciller les chiffres de Greenpeace relatifs au nombre de pétitionnaires, sans la moindre critique sur ce nombre ou l’impartialité de la méthode pétitionnaire, nous allons donc une fois de plus nous coltiner le sale boulot.

    UNE PÉTITION DONT LA BASE DE DONNÉES D’EMAILS EST ACCESSIBLE ET TRANQUILLEMENT MANIPULÉE PAR GREENPEACE

    Si Priscillia Ludosky ne peut pas modifier elle-même la base de données d’emails que recueille sa pétition sur change.org, ce n’est pas le cas pour Greenpeace, qui assure elle-même l’hébergement de sa pétition. Greenpeace a donc accès, autant qu’elle le souhaite, non seulement au code source de sa pétition mais également à la base de données de noms et d’emails de sa pétition. Il n’est d’ailleurs pas très compliqué de le démontrer puisque le site lui-même a affiché que des manœuvres étaient en cours sur les emails contenus dans sa base de données.

    - voir cadre sur site -

    Même si, par manque de moyens, nous n’avons pas pu suivre heure par heure l’évolution du nombre de signatures de cette pétition, nous avons tout de même remarqué un peu par hasard que Greenpeace était intervenue sur sa base de données de pétition le 19 décembre car le nombre de pétitionnaires était à 10h03 de 750 373 signatures et à 12h13 de 739 904, soit une intervention de suppression de plusieurs milliers d’emails, montrant ainsi qu’elle avait des accès pour modifier la base de données d’email en temps réel lors de sa pétition ; mais aussi qu’il y avait bien un problème sur la validité même des emails recueillis.

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  10. On imagine que les actions menées sur cette base de données pour vérifier des milliers, voire des dizaines de milliers de nouveaux emails chaque heure (selon les chiffres de Greenpeace) doit s’effectuer en un clin d’œil, de façon simplissime et avec des méthodes des plus rigoureuses, n’en doutons pas.

    - voir cadre sur site -

    Au début de la pétition, le compteur de la pétition (en fichier txt ici) était réactualisé toutes les minutes (plusieurs centaines à la minute, même en pleine nuit), puis ce fut toutes les heures et récemment, avec les fêtes, seulement quelques fois par jour.

    Mais pourquoi effectuer une vérification manuelle et à posteriori des emails alors qu’il est si facile de programmer cette vérification dans l’application de cette pétition en amont de l’insertion en base de données ? Cela aurait été possible, par exemple, en programmant après saisie du formulaire par l’internaute, l’envoi d’un email de confirmation avec un lien (contenant un jeton de vérification), lien sur lequel le pétitionnaire doit cliquer pour confirmer que l’adresse email saisie correspond bien à une adresse appartenant réellement à quelqu’un ayant pétitionné.

    - voir cadre sur site -

    Il aurait été également possible de vérifier, avec une simple requête, si l’email saisi dans le formulaire ne correspondait pas à un email déjà présent en base de données avant d’envoyer soit un email avec le lien de confirmation, soit un email de rappel indiquant que cette pétition avait déjà été signée. Ce sont des processus courants, très faciles et très rapides à programmer dans ce genre d’application pour un développeur PHP, qui auraient évité d’avoir à se coltiner la vérification à l’œil de plus d’un million et demi de signatures (toujours selon les chiffres si impartiaux de Greenpeace) ! Mais bon, chez Greenpeace, on préfère se compliquer la vie plutôt que de rajouter dans l’urgence 5 lignes de code supplémentaires dans la pétition.

    De même, puisqu’il n’y a aucune vérification des comptes, cette pétition sur le climat peut être facilement renseignée de manière automatique par des robots ayant accès à d’autres bases de données d’emails. Un simple Captcha, là aussi très habituel dans un formulaire, aurait été nécessaire. Mais à vrai dire, même un bot externe n’est pas nécessaire pour gonfler la pétition puisque Greenpeace a accès à la base de données de la pétition autant qu’elle le souhaite et qu’elle est donc en mesure de faire des imports de bases de données email (achetées par exemple à des boites de marketing), au sein même de sa propre base de données de pétition.

    Mais gardons-nous de tout complotisme en accusant cette ONG, si neutre et tellement objective sur la question des taxes climatiques comme toute la presse le sait, de toute mauvaise intention activiste ou de tout biais. Soulignons simplement et très objectivement que cette possibilité de manipulation de sa base de données lui était offerte à tout moment et sans aucune difficulté technique.

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  11. Bref, au niveau technique, soit le plus grand amateurisme a prévalu sur cette pétition, qui détient comme par hasard le record (médiatique) de pétitionnaires en France rappelons-le, soit on s’est bien foutu des Français. Selon moi, et pour être tout à fait honnête, nous nous sommes vraiment fait prendre pour des idiots car bien entendu aucune des précautions élémentaires n’a été prise pour rendre cette pétition crédible (emails avec liens de confirmation des comptes, captcha pour éviter les bot, hébergement sur une plateforme neutre sans accès à la base de données ou au code, vérification des doublons avant insertion…).

    Dans tous les cas, cette pétition ne revêt aucune forme d’impartialité technique et ce fait élémentaire aurait dû être relevé par la presse ayant un tant soi peu de professionnalisme et de déontologie dans sa vérification des faits. Elle n’aurait donc dû jamais faire les gros titres d’autant de journaux sans au moins une mention à ce sujet (FranceInfo, Le Point, Libération, Le Figaro, BFMTV, Le Monde… et j’en passe plein, quelle honte). Et que font les décodeurs du Monde, si donneurs de leçon en temps normaux ? En tous cas, à l’inverse de notre si objective et exemplaire presse nationale, plein d’internautes ne sont pas dupes. Alors coupons et décalons !

    DES INTERNAUTES CRITIQUENT LES PROBLÈMES TECHNIQUES AUTOUR DE LA PÉTITION

    Résumons les conditions techniques dans lesquelles se sont déroulées ces deux pétitions :

    - voir tableau sur site -

    La pétition des Gilets jaunes est beaucoup plus crédible et impartiale que celle de l’Affaire du Siècle, manipulable à souhait et modifiée en temps réel.

    Avec ce tableau, on voit que la pétition sans aucun moyen des Gilets jaunes n’a pas été manipulée à grande échelle car ce n’est tout simplement pas possible tandis que celle de Greenpeace a déjà montré que des actions ont été effectuées sur la base de données des emails pétitionnaires mais que ces actions de manipulation sont possibles à grande échelle et sans gardes-fous.

    ÉVOLUTION DANS LE TEMPS DES SIGNATURES DANS LES PÉTITIONS

    Il est très rare (je crois même jamais vu dans le monde entier, même aux USA) qu’une pétition (honnête) recueille 400 000 signatures en 12 h, presque 700 000 en 24 h. C’est pourtant le record qu’affiche Greenpeace le mardi même du lancement.

    - voir graphique sur site -

    Il est à noter qu’une pétition qui prétend être aussi virale (400 000 personnes en 12 h quand même) ne bénéficie que de 44 relais sur Twitter en soutien (soit 1 retweet pour 10 000 signataires en ligne !), ce qui est tout simplement ridicule lorsque l’on se réclame d’un buzz jamais vu en France et en Europe, voire dans le monde, toutes catégories de pétitions confondues.

    Le record de signatures dans le plus court laps de temps au Royaume-Uni est détenu par la pétition pour la libération d’Ashia King avec 250 000 signatures en 48 h soit presque 3 fois moins de signatures que ce qu’a fait Greenpeace France en 24 h.

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  12. Prenons un autre exemple, avec le même type de pétition pour attaquer l’État en justice contre le climat, mais menée à un niveau Européen dans plusieurs pays : Suède, Allemagne, Roumanie, Portugal, Italie, et France. Cette pétition, à un niveau européen et sur un laps de temps bien plus long, n’a recueilli que 177 000 signatures, soit 10 fois moins que ce que prétend la pétition l’Affaire du Siècle menée sur la seule France en une semaine.

    La pétition historique des Gilets jaunes sur la hausse des taxes des carburants a eu des pics de « seulement » 100 000 signatures par jour, au plus fort de son évolution. Cela donne une idée de la position stratosphérique qu’occupe la pétition de l’Affaire du Siècle sur le podium des pétitions françaises, avec 700 000 signatures en 24 h mais ne parlons pas ici de dopage, car jamais la presse n’a évoqué la nécessité d’avoir ce type de mesure anti-dopage pour le cas de la pétition de Greenpeace.

    - voir graphique sur site -

    Évolution récente du nombre de signatures de la pétition contre la hausse des taxes sur les carburants lancée par Priscillia Ludosky – source change.org et Le Parisien

    AU MENU : PÉTITION DE PAUVRES VS PÉTITION DE RICHES, GARANTI SANS LUTTE DE CLASSE

    Comme pour la campagne #OnEstPret, la pétition #LAffaireduSiecle bénéficie d’importants soutiens issus du pouvoir politique et médiatique1, pour ne pas dire financier, à l’inverse de la pétition des #GiletsJaunes sur les carburants, lancée par une citoyenne seule et non aidée de ces même pouvoirs.

    - voir tableau sur site -

    DEUX POIDS, DEUX MESURES MAIS LES CITOYENS NE SONT PAS DUPES

    Alors que beaucoup de médias se plaignent, à leur immense surprise, d’être la cible d’attaques d’une partie des Gilets jaunes, sur leur droit d’expression et leur objectivité, la façon dont a été traitée cette pétition sur la climat, s’attaquant de front à une des pétitions les plus populaires des Gilets jaunes, montre bien qu’il n’y a pas de fumée anti-média sans incendie déontologique et qu’hélas, nos élites politiques et médiatiques, toujours déconnectées de la réalité, ne comprennent pas que les citoyens ne sont pas des dupes au sujet du traitement partial de l’information qu’ils reçoivent.

    - voir clip sur site -

    Il faut également souligner que ce n’est pas avec ce genre de communication verticale à coup de pétitions biaisées qu’on fait changer d’avis une population, largement réfractaire à faire primer les actions climatiques, car toutes les études démontrent (ici et là) que les citoyens européens et mondiaux accordent plus d’importance au pouvoir d’achat, au travail, à l’éducation et à la santé qu’à la question climatique ; action climatique qui arrive en dernière position de leurs priorités dans toutes les études à ce sujet.

    - voir graphique sur site -

    Vouloir faire croire le contraire renforce non seulement les décideurs dans leur certitude de mettre en place des politiques coercitives autour du climat mais n’aboutit en fait qu’à renforcer la défiance des citoyens envers les décideurs, les médias et les institutions représentatives, qui exécutent les actions et relaient les messages autour de l’urgence climatique. Pourtant, les gilets jaunes n’ont-ils pas servi de leçon ?

    Tant que la presse, sous l’emprise du dogme politique d’un réchauffement catastrophique lié à nos émissions de CO2, essaiera de faire triompher l’idée du bien au détriment de celle du vrai, comme ici en soutenant massivement et à l’unanimité une pétition de classe, hautement critiquable aussi bien sur sa méthodologie que sur son impartialité, nous ne sommes pas prêts de sortir des débats et des mouvements de défiance.

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  13. BONUS

    François de Rugy, ministre d’État de la Transition écologique et homme d’honneur de la nation comme chacun sait, s’empare de la pétition « L’affaire du siècle sur le climat » pour justifier le fait d’aller plus loin dans sa transition énergétique et éviter aux Français « La fin du monde ». Il ne nous reste plus que nos yeux pour pleurer face à ce naufrage intellectuel, moral et anti-démocratique de nos élites.

    - voir photo sur site -

    Vis-à-vis d’informations factuelles le jour du lancement de la pétition (réalisé sans trucage).

    - voir photo sur site -


    Sur le web

    Détail du tableau : 1 : OXFAM et La fondation Nicolas Hulot appartiennent au Réseau action climat qui bénéficie de 870 000 euros de subventions publiques en 2017, sans compter les subventions qu’elles reçoivent directement de l’État (701 000 euros pour la FNH). C’est le Réseau action climat qui a lancé la vidéo de promotion de la vidéo sur Facebook. 2 : Nicolas Hulot, ministre d’État de la transition écologique en août 2018 a soutenu ouvertement la pétition. 3 : Par exemple, le député Mathieu Orphelin a soutenu la pétition au moins sur Twitter. 4 : Audrey Pulvar, en tant que journaliste et Présidente de la fondation Nicolas Hulot a soutenu la pétition dès ses débuts. 5 : Par exemple, le 18 décembre, 20 minutes a fait un contenant un encart vidéo au sujet de la pétition. : 6 : Marion Cotillard et Juliette Binoche ont fait la promotion de la pétition dans un clip vidéo et dans les media. 7 : Le nombre massif de vues de la vidéo sur Facebook au lancement témoigne d’achat d’espaces, pour la rendre visible au moins au deuxième niveau de contact des personnes la partageant

    https://www.contrepoints.org/2018/12/27/333325-petition-laffairedusiecle-le-naufrage-intellectuel-et-democratique

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  14. DICTATURES c'est "Peuple, ferme ta gueule !"

    Que penser et que faire du Pacte de Marrakech, approuvé de façon inconstitutionnelle par Macron seul, dans le dos des parlementaires et des Français ?

    François ASSELINEAU
    upr.frUPR.fr
    jeu., 27 déc. 2018 08:56 UTC


    Le « Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières » a été adopté le 10 décembre 2018 en conférence intergouvernementale à Marrakech. Ce Pacte a été formellement rejeté par dix pays : l'Australie, l'Autriche, la Hongrie, Israël, la Slovaquie, la Pologne, la Lituanie, la République dominicaine, la République tchèque et le Chili.
    Puis, comme c'est la coutume pour tout texte entériné hors du siège des Nations unies, ce Pacte a été formellement endossé par un vote de l'Assemblée générale des Nations unies le 19 décembre à New York

    1) État de la situation au 26 décembre 2018

    Sur les 193 États membres de l'ONU :

    152 pays ont voté pour, dont la France et l'Allemagne ;

    5 pays ont voté contre : États-Unis, Hongrie, Israël, Pologne et République tchèque ;

    12 pays, bien que présents, se sont officiellement abstenus, témoignant par là de leur volonté de ne pas endosser le Pacte pour ce qui les concerne : Algérie, Australie, Autriche, Bulgarie, Chili, Italie, Lettonie, Libye, Liechtenstein, Roumanie, Suisse et Singapour ;

    24 autres pays n'ont pas assisté au vote : Afghanistan, Antigua-Barbuda, Belize, Benin, Botswana, Brunei Darussalam, Corée du nord, Guinée, Kiribati, Kirghizistan, Micronésie, Panama, Paraguay, République dominicaine, Sao Tome-Principe, Seychelles, Slovaquie, Somalie, Timor-Leste, Tonga, Trinidad-Tobago, Turkménistan, Ukraine et Vanuatu.

    Enfin, le nouveau président brésilien, M. Bolsonaro, a fait savoir que le Brésil, dont le gouvernement sortant a signé le Pacte, s'en retirerait dès qu'il aura pris ses fonctions en janvier prochain.

    Notons qu'au sein de l'Union européenne, la cacophonie a été complète puisque, parmi les 28 États membres :

    19 ont voté pour : Allemagne, Belgique, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Lituanie, Luxembourg, Irlande, Malte, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Slovénie, Suède;

    3 ont voté contre : Hongrie, Pologne et République tchèque;

    5 se sont abstenus : Autriche, Bulgarie, Italie, Lettonie et Roumanie;

    1 n'a pas pris part au vote : Slovaquie.

    Concrètement, cela signifie que, une fois le Royaume-Uni sorti de l'Union européenne en mars prochain, les 27 États membres restants de l'Union européenne se répartiront en :
    18 États de l'UE qui appliqueront le Pacte pour les migrations ;
    9 États qui ne l'appliqueront pas.
    Comment va-t-il être possible d'appliquer concrètement les contraintes des traités européens sur la libre circulation des personnes (et notamment des « migrants ») dans l'espace de l'UE alors qu'un tiers des États membres de l'UE vont refuser d'appliquer le Pacte en faveur de ces migrants ? Mystère...

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  15. 2) Fallait-il que la France signe ce Pacte ?

    Il s'agit du premier texte traitant le sujet des migrations de manière exhaustive. Il est donc amené à devenir une référence, dans le cadre du système des Nations Unies, ainsi que dans les enceintes multilatérales régionales.

    La signature de ce Pacte par la France soulève deux problèmes majeurs :

    Fallait-il que la France le signe ? Est-il normal que le Parlement n'ait pas été amené à en débattre et à voter ?

    De façon étrange, la ligne de défense quasi-unique de M. Macron et de son gouvernement pour justifier leur décision que la France signe le Pacte de Marrakech a consisté à affirmer que ce texte était « non contraignant » juridiquement. Ce qui revient en quelque sorte à dire que la signature de la France n'aurait aucune importance, quel que soit le contenu de ce document.

    Il est extravagant de limiter là le débat.

    Le simple bon sens fait dire que, si ce texte ne servait à rien, il n'y aurait eu aucune raison de le signer et il serait incompréhensible qu'une quinzaine d'États dans le monde, et pas des moindres, aient refusé de l'endosser.

    Si l'on veut être sérieux, il convient donc d'examiner la portée juridique précise de ce Pacte, et d'étudier son contenu.

    En réalité, ce pacte officiellement « non contraignant » possède un contenu qui n'est pas du tout anodin, et l'expérience historique prouve que ce genre de traités devient rapidement contraignant dans les faits d'abord, en droit ensuite.

    Du point de vue juridique étroit, il est exact que ce pacte n'est pas un traité qui supplante le droit interne. Le texte du Pacte précise bien en effet, en préambule, § 7 : « ce Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant ».

    C'est ce que le gouvernement français - et les médias qui le soutiennent - se sont échinés à répéter face aux critiques qui n'ont pas manqué de se faire entendre.

    Cependant, le pacte de Marrakech n'est pas un document flou et superficiel. Bien au contraire, c'est un texte très précis, composé de 41 pages dans sa version française, dont il ne faut surtout pas minimiser la portée.

    a) Le Pacte comporte une série d'affirmations, de recommandations et d'objectifs, qui ne sont ni anodins ni incontestables, donc non consensuels.

    La première chose qui frappe le lecteur objectif du Pacte, c'est que le contenu en est bien plus idéologique que juridique.

    D'une part, il n'évoque pratiquement pas les causes qui sont à l'origine des grands mouvements de populations comme la misère ou les guerres. Les responsables de cette misère ou de ces guerres sont totalement passés sous silence.

    D'autre part, il insiste lourdement sur le fait que les phénomènes migratoires sont naturels et vont de pair avec la « mondialisation ».

    Ainsi, parmi les affirmations tout-à-fait contestables que recèle ce document; figure par exemple celle-ci, qui apparaît dès le Préambule (§8), en ouverture du chapitre « Nos ambitions et principes directeurs » :

    « Les migrations ont toujours fait partie de l'expérience humaine depuis les débuts de l'Histoire, et nous reconnaissons qu'à l'heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d'innovation et de développement durable et qu'une meilleure gouvernance peut permettre d'optimiser ces effets positifs. »
    Source : http://undocs.org/fr/A/CONF.231/3

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  16. Ce Pacte s'inscrit donc dans le droit fil de la « mondialisation » et considère les migrations comme un phénomène normal, « régulier », servant fondamentalement d'ajustement international aux besoins de main-d'œuvre émis par les entreprises.

    À ce propos, un article intéressant paru dans le numéro 81 du 18 décembre du magazine Ruptures précise (en page 4) que les idées clés du Pacte sur les migrations trouvent leur origine dans les réflexions du Forum économique mondial de Davos, et plus spécialement dans le groupe de travail baptisé « Conseil de l'agenda global sur les migrations ». Celui-ci a élaboré un document très complet, qui a largement inspiré les organes des nations-unies s'inspirant des migrations, et dont les têtes de chapitre portaient des titres évocateurs : « migration et compétitivité », « migration et opportunités de business », etc.

    Cité par le magazine Ruptures, l'économiste allemand Norbert Haering qui avait assisté à la présentation de ce document à Davos a publié une analyse instructive sur son blog sous le titre « Das Migrationsabkommen als letzter Sargnagel für die linken Parteien »(traduction en français : « L'accord sur les migrations, dernier clou du cercueil pour les partis de gauche »). Il y rapporte les propos entendus dans le groupe de Davos sur le sujet, à savoir que « le secteur privé a intérêt à attirer les talents du monde entier. Pour leur part, les gouvernements, dans l'intérêt de la compétitivité des entreprises, doivent changer le ton des débats en s'engageant pour les migrations. Pour sa part, la société civile (y compris les syndicats) comme garante de conditions de travail décentes, doit se considérer comme partenaire du secteur privé. »

    Norbert Haering se réfère par ailleurs à l'économiste mexicain anti-libéral Raul Delgado Wise, l'un des meilleurs spécialistes du sud en matière migratoire. Après avoir mené de longues études sur la question des migrations sud-nord, l'économiste mexicain conclut que « le scénario soi-disant gagnant-gagnant, notamment martelé par la Banque mondiale, ne bénéficie en réalité qu'aux pays d'accueil, et plus précisément aux employeurs dans ceux-ci. »

    De fait, Norbert Haering cite une étude de la Banque centrale allemande de janvier 2018 sur l'impact de l'arrivée en Allemagne de travailleurs venus de l'Est de l'UE : « l'immigration nette en provenance des États membres a été, ces dernières années, un facteur qui a fortement ralenti la hausse des salaires. »

    On ne saurait être plus clair sur l'objectif final recherché....

    Quoi qu'il en soit, le document onusien comporte 23 « objectifs » très détaillés (cf Pacte, page 7), parmi lesquels plusieurs soulèveraient sûrement des objections et des polémiques chez de nombreux électeurs français s'ils en étaient informés.

    Notamment :
    Objectif 5 : Faire en sorte que les filières de migration régulière soient accessibles et plus souples
    Objectif 12 : Veiller à l'invariabilité et à la prévisibilité des procédures migratoires pour assurer des contrôles, des évaluations et une orientation appropriés
    Objectif 13 : Ne recourir au placement en rétention administrative des migrants qu'en dernier ressort et chercher des solutions de rechange
    Objectif 14 : Renforcer la protection, l'assistance et la coopération consulaires tout au long du cycle migratoire
    Objectif 15 : Assurer l'accès des migrants aux services de base
    Objectif 16 : Donner aux migrants et aux sociétés des moyens en faveur de la pleine intégration et de la cohésion sociale
    Objectif 17 : Éliminer toutes les formes de discrimination et encourager un débat public fondé sur l'analyse des faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations sont perçues
    Objectif 20 : Rendre les envois de fonds plus rapides, plus sûrs et moins coûteux et favoriser l'inclusion financière des migrants

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  17. Objectif 22 : Mettre en place des mécanismes de portabilité des droits de sécurité sociale et des avantages acquis
    b) Le Pacte constitue une pression sur les États signataires pour qu'ils endossent ses affirmations et ses recommandations, selon le système, bien connu des diplomates, de « la pression exercée par les pairs ».

    En tant que pays signataire, la France devra ainsi, dans les années à venir, démontrer qu'elle agit conformément à son engagement et qu'elle fait évoluer son arsenal législatif dans les directions fixées par les 23 objectifs.

    De plus, le pacte de Marrakech pourra être source de jurisprudence pour le juge, national ou européen, qui pourrait s'en inspirer pour dire le droit, et lui donner ainsi un caractère contraignant.

    Par ailleurs, il est fort probable que ce Pacte, qui est désormais la principale référence internationale en matière de migration, soit intégré à l'ordre juridique a posteriori (en étant intégré comme référence dans des traités par exemple). Il en fut ainsi de la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) du 10 décembre 1948 (dont on fêtait à Marrakech le 70ème anniversaire), comme le précise explicitement le site de l'ONU :

    « Au fil des années, cet engagement [la DUDH - initialement non contraignant] est devenu loi, que ce soit sous la forme de traités, de droit international coutumier, de principes généraux, d'accords régionaux et de législation nationale, grâce auxquels les droits de l'homme peuvent être exprimés et garantis. La DUDH a effectivement inspiré plus de 80 déclarations et traités internationaux relatifs aux droits de l'homme international, un grand nombre de conventions régionales sur les droits de l'homme, des projets de loi nationaux sur les droits de l'homme, et des dispositions constitutionnelles, ce qui constitue un système global juridiquement contraignant pour la promotion et la protection des droits de l'homme. »

    Cela est d'autant plus problématique que le Pacte de Marrakech consacre une notion particulièrement floue du « migrant », qui ne pratique aucune différence entre migrants légaux et migrants illégaux, et qui confond volontairement différentes catégories et situations (réfugiés climatiques, demandeurs d'asile, étudiants, regroupement familial, travailleurs...).

    Le juge pourrait ainsi s'inspirer de cette notion très imprécise de « migrants » pour créer des droits supplémentaires, très précis quant à eux, applicables à des situations pourtant très diverses.

    3) Quels sont les arguments des dirigeants étrangers qui ont refusé de voter pour le Pacte ?

    Les grands médias français ont contribué à empêcher tout débat public de fond sur la question du Pacte de Marrakech, en assimilant tous ceux qui objectaient à sa signature à des extrémistes et à des diffuseurs de « fake news », en utilisant pour cela les propos parfois excessifs ou erronés de quelques personnalités de droite ou d'extrême-droite.

    Mais ces médias n'ont pas rapporté les explications des dirigeants d'États étrangers qui ont refusé d'endosser le Pacte.

    Il est quand même intéressant de citer quelques-unes de ces réactions qui témoignent que ce Pacte suscite des interrogations et des critiques chez des gouvernants d'États membres de l'ONU :

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  18. 1. ALGÉRIE

    En s'abstenant volontairement à l'ONU le 19 décembre, l'Algérie a refusé d'endosser le Pacte pour ce qui la concerne.

    Par l'intermédiaire de M. Hassen Kacimi, directeur du département des migrations du ministère de l'Intérieur, le gouvernement algérien a fait part de ses « sérieuses réserves » concernant les points du Pacte que l'Algérie juge « inappropriés ».

    Estimant que le phénomène migratoire « menace la sécurité et la stabilité de notre pays », Hassen Kacimi a demandé à ce que « le droit de définir les politiques publiques migratoires revienne à l'État concerné. C'est également à l'État de définir les concepts juridiques de migration régulière et travailler ».

    Le responsable algérien a également déploré l'absence de distinction entre migrants économiques et migrants humanitaires et a précisé : « On ne doit absolument pas mettre sur un pied d'égalité les États et les ONG, de même que le dossier migratoire ne doit pas être instrumentalisé et constituer un moyen de pression ou d'ingérence, au nom du droit humanitaire. Nous ne voulons pas non plus que les mécanismes d'évaluation et de mise en œuvre de ce Pacte évoluent vers une forme devant transformer ce Pacte en instrument juridiquement contraignant.»

    L'Algérie a aussi critiqué le fait que le Pacte « élude les grands défis liés aux évolutions climatologiques et démographiques et ne prévoit aucune mesure pour le règlement des crises et des conflits dans les espaces sahélo-sahariens, pour stabiliser ces territoires. Il ne met pas l'accent sur le développement durable et les mécanismes à mettre en place au niveau des pays pourvoyeurs de migration ».

    2. AUSTRALIE

    Le Premier ministre Scott Morrison a déclaré le 8 décembre 2018 que l'accord pourrait « saper les solides lois et pratiques de protection des frontières de l'Australie » et qu'il ne le signerait pas.

    De fait, l'Australie s'est volontairement abstenue à l'ONU le 19 décembre.

    3. CHILI

    Le gouvernement chilien a annoncé le 9 décembre 2018 qu'il ne signerait pas le Pacte.

    Le sous-secrétaire du ministère chilien de l'Intérieur, Rodrigo Ubilla, a déclaré le 9 décembre que les représentants de son pays n'assisteraient pas à l'événement à Marrakech et il a précisé : « Nous avons déclaré que la migration n'est pas un droit de l'homme. Les pays ont le droit de déterminer les conditions d'entrée pour les citoyens étrangers ».

    Tout comme l'Algérie et l'Australie, le Chili s'est volontairement abstenu à l'ONU le 19 décembre.

    4. ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE

    Les États-Unis ont dénoncé ce Pacte le 7 décembre 2018 car il concourt, selon eux, à l'établissement d'une gouvernance mondiale aux dépens du droit souverain des pays à gérer leur système d'immigration.

    Dans un communiqué diffusé par la mission diplomatique américaine aux Nations unies, Washington a rappelé qu'il avait quitté les négociations sur ce Pacte parce que les objectifs du document étaient incompatibles avec la loi et la politique américaines, avec les intérêts du peuple américain. Ce communiqué ajoute : « Nos décisions en matière de politique d'immigration doivent toujours être prises par les Américains et les Américains uniquement. Nous déciderons de la meilleure manière de contrôler nos frontières et qui sera autorisé à entrer dans notre pays ».

    Washington a indiqué qu'il n'était pas question que ces décisions fassent l'objet « de négociations, d'un examen dans un cadre international » tout en reconnaissant « l'apport de nombreux immigrants à la construction [des États-Unis] ».

    De son côté, l'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, a enfoncé le clou : « L'approche globale de la Déclaration de New York n'est tout simplement pas compatible avec la souveraineté américaine ».

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  19. 5. ISRAËL
    Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé qu'il ne signerait pas le Pacte et a déclaré le 20 novembre 2018 : « Nous avons le devoir de protéger nos frontières contre les infiltrés illégaux. C'est ce que nous avons fait et c'est ce que nous continuerons de faire. »

    De fait, Israël a voté contre le Pacte à l'ONU le 19 décembre.

    6. POLOGNE

    Le 9 octobre 2018, le ministre polonais de l'Intérieur et de l'Administration, Joachim Brudzinski, s'est prononcé contre le Pacte, en affirmant qu'il « allait à l'encontre des priorités de la Pologne, à savoir la sécurité et le contrôle de ses frontières ». Le 20 novembre 2018, le gouvernement polonais a officiellement annoncé qu'il ne signerait pas le pacte.

    Le 19 décembre à New York, le représentant de la Pologne à l'ONU a voté contre le Pacte.

    4) Est-il normal que le Parlement français n'ait pas été amené à débattre du Pacte et à voter ?

    Macron avait prévu de se rendre en personne à Marrakech le 10 décembre pour l'adoption du Pacte pour les migrations. Sous la pression de la crise des Gilets jaunes, il y a renoncé in extremis et a décidé d'y envoyer le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. Le représentant de la France à l'ONU a par ailleurs voté en faveur du Pacte lors de l'Assemblée générale du 19 décembre.

    Toute cette procédure expéditive et opaque a déclenché une seconde polémique, à savoir que ce Pacte n'a jamais été débattu ni voté par les parlementaires, ce qui a suscité une levée de boucliers dans les rangs de l'opposition, notamment de droite.

    Selon le constitutionnaliste Didier Maus, interrogé le 7 décembre 2018 par le journal Libération, une telle procédure serait normale puisque « en France, c'est le contenu d'un engagement et non sa forme qui compte. » Pour Didier Maus, il serait « évident » qu'au regard du contenu du Pacte sur les migrations, il n'y avait pas d'obligation pour l'exécutif de passer par l'Assemblée et le Sénat car le texte « n'est pas contraignant, il n'y a pas création d'institution ou autre. »

    Tel n'est pas du tout l'avis de l'UPR.

    L'article 53 de la Constitution de la Ve République pose que « Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l'organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l'État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l'état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu'en vertu d'une loi. »

    Ainsi, et contrairement aux affirmations de M. Maus, l'article 53 ne pose nulle part le principe qu'un Pacte prétendu « non contraignant » serait par nature exempté d'un débat à l'Assemblée et au Sénat, suivi d'un vote.

    Par ailleurs, et toujours contrairement aux affirmations de M. Maus, le Pacte crée bien une institution : celle du « Forum d'examen des migrations internationales », qui « se tiendra tous les quatre ans, à compter de 2022 », qui « offrira l'occasion d'examiner l'état d'avancement de l'application du Pacte mondial aux niveaux local, national, régional et mondial », et dont « chaque édition [...] donnera lieu à l'adoption d'une déclaration intergouvernementale sur les progrès réalisés » (cf. Texte page 40, § 49)

    Enfin, et tout au contraire de ce qu'affirme M. Maus, l'article 53 force ô combien le Pacte à être débattu et ratifié à l'Assemblée nationale puisque le moins que l'on puisse dire, c'est (en suivant la typologie de l'article 53) :

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  20. qu'il est « relatif à l'organisation internationale » : c'est un Pacte de l'ONU qui concerne chacun des 193 États membres;qu'il « engage les finances de l'État » : il suffit de lire les 23 objectifs pour se convaincre des fonds publics importants que sa mise en œuvre - par ailleurs vérifiée tous les 4 ans par le « Forum d'examen des migrations internationales » - va occasionner à la France;qu'il « modifie des dispositions de nature législative » : la lecture des 23 objectifs regorge d'engagements de nature législative ;qu'il est relatif à « l'état des personnes » : par définition même, puisque c'est un Pacte qui entend traiter du sort des centaines de millions de personnes à travers le monde et en France chaque année !

    Il faut regretter ici que les avis de M. Maus semblent être considérés par les médias - et aussi par bien des parlementaires ! - comme plus importants que la lettre même de la Constitution. On le regrette d'autant plus que M. Maus n'est pas seulement un professeur de droit constitutionnel mais qu'il est aussi un homme engagé politiquement... en faveur de M. Macron. Membre depuis longtemps du Parti radical valoisien (PRV intégré dans l'UDI), il est aujourd'hui président de la Commission des statuts du Mouvement Radical social et libéral (MRSL), résultat de la fusion à l'automne 2017 du PRV et du Parti radical de gauche (PRG), qui a compté deux membres au gouvernement Philippe (Annick Girardin et Jacques Mézard) et dont la plupart des députés ont rejoint LREM !

    L'avis de M. Maus, qui est donc celui d'un juge et partie, ne résiste pas une seconde à l'examen de la lettre de l'article 53 de notre Constitution : il fallait bien consulter et faire voter le Parlement.

    Du reste, c'est ce que font toutes les démocraties européennes : Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Pays-Bas, etc. ont soumis le Pacte de Marrakech au débat et au vote de leurs parlementaires. La France fait exception.

    En outre, et étant donné l'ampleur prise par le sujet du Pacte de Marrakech, relayé notamment par les « Gilets jaunes », un débat suivi d'un vote devant la représentation nationale n'était pas seulement requis d'un point de vue constitutionnel : c'était aussi un devoir moral et de légitimité politique. Car, en dépit de certaines fake news partagées, les « Gilets jaunes » traduisaient une préoccupation légitime et un désir de laisser le peuple se prononcer sur un sujet aussi important.

    Conclusion : La nécessité de demander aux Français de trancher

    Ceci nous amène au cœur du sujet, car sur les questions migratoires, qui touchent aux hommes et aux femmes dans des situations parfois difficiles, mais également à la cohésion des sociétés, le débat ne doit pas être juridique, mais politique.

    Il s'agit fondamentalement de l'avenir de la nation, et c'est pourquoi certains principes posés par le Pacte de Marrakech sont remis en question par un nombre croissants d'États.

    Comme on vient de le dire, la plupart des pays qui ont refusé d'endosser le Pacte (comme l'Italie, la Belgique ou la Suisse), ont fait le choix de s'en remettre à leur Parlement (ce qui a suscité une crise politique en Belgique avec la démission du gouvernement).

    Tel n'a pas été le cas en France, ce qui représente à notre sens une violation éhontée de l'article 53 de la Constitution, n'en déplaise à M. Didier Maus. Une violation de la Constitution dont l'UPR estime par ailleurs que le président de la République doit rendre compte devant la représentation nationale.

    La volte-face de M. Macron, qui a décidé au dernier moment de ne pas aller à Marrakech pour endosser le pacte, mais d'y envoyer un Secrétaire d'Etat, Jean-Baptiste Lemoyne, prouve d'ailleurs bien que le chef de l'État n'ignore pas la sensibilité politique du sujet et, pire encore, qu'il sait bien que cette signature de la France serait sans doute massivement rejetée par le peuple français s'il le consultait.

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  21. Fidèle à lui-même, M. Macron n'a donc pas cherché à se conformer au mieux à la volonté nationale, mais à décider seul en vertu de considérations opaques, le tout en protégeant sa personne et en évitant soigneusement de susciter un débat, à l'Assemblée ou par un autre biais, sur la question.

    Certes, le Pacte de Marrakech contient beaucoup de principes louables, comme le renforcement de la coopération internationale en matière migratoire, la lutte contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays d'origine ou encore la lutte contre le trafic de migrants.

    Cependant, dès son préambule, le Pacte explique que les migrations sont « facteurs de prospérité, d'innovation et de développement durable et qu'une meilleure gouvernance peut permettre d'optimiser ces effets positifs », confondant là encore volontairement tout type de migration et toute sorte de situation.

    Cette vision d'ensemble, qui traverse le texte, est un parti pris idéologique, qui est celui de la « mondialisation inévitable », qui veut que les mouvements, toujours plus fluides et rapides des capitaux, des marchandises, et des hommes soient le seul destin de l'humanité.

    Cette logique est d'abord celle d'un capitalisme débridé, qui se joue des frontières pour mieux exploiter les différences de salaires et maximiser les profits de ces actionnaires. C'est évidemment celle de l'Union européenne, fondée sur la sacro-sainte liberté de mouvement, qui ouvre la voie à l'optimisation fiscale et aux travailleurs détachés.

    Mais cette logique, c'est aussi celle que refusent de plus en plus de peuples du monde, qui en voient les limites et qui demandent un minimum de protection de leurs modèles nationaux, économiques, sociaux et culturels.

    Fidèle à ses convictions démocratiques, et confiante dans la capacité du peuple français à décider de son destin, l'UPR :

    souligne qu'il reste toujours possible au peuple français de revenir sur la décision prise par Macron, de façon inconstitutionnelle, de signer le Pacte au nom de la France : le cas du Brésil prouve qu'un État peut aussi bien sortir de ce Pacte qu'y entrer ;

    appelle à un grand débat national sur le pacte de Marrakech et la politique migratoire en général, qui devra être suivi d'un référendum. Ce grand débat et ce référendum faisait d'ailleurs explicitement partie de mon programme présidentiel de 2017.

    https://fr.sott.net/article/33280-Que-penser-et-que-faire-du-Pacte-de-Marrakech-approuve-de-facon-inconstitutionnelle-par-Macron-seul-dans-le-dos-des-parlementaires-et-des-Francais

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  22. Un printemps européen ?


    par Tyler Durden
    Ven., 28/12/2018 - 03:30
    Écrit par Brendan O'Neill via Spiked-Online.com,


    Les Européens se révoltent contre l’ordre politique et moral et c’est merveilleux ...

    La platitude la plus vide et la plus stupide de notre époque, prononcée à la fois par des féroces institutions comme l'archevêque de Canterbury et par des soi-disant gauchistes radicaux, est que les années 1930 ont fait un retour en arrière. Traitant cette décennie sombre comme une force sensible, une chose encore existante, des observateurs de la bourgeoisie inquiète et de la gauche nerveuse insistent sur le fait que les Trentenaires sont revenus à la vie et ont une grande partie de l’Occident dans leur emprise mortelle. En ce qui concerne le Brexit, le tournant européen contre la social-démocratie, la montée des partis populistes et la propagation des révoltes du "gilet jaune", le groupe d'opinion voit le fascisme partout, s'élever comme un zombie de sa tombe, gâcher ses gains progressifs. des dernières décennies.

    Cette analyse est à peu près aussi fausse qu’une analyse peut être. Comparer la vie politique contemporaine aux événements du passé est toujours un moyen imparfait de comprendre où en est la politique. Mais si nous devons vraiment rechercher les échos d’aujourd’hui dans le passé, ce n’est pas dans les années 30 que notre époque ressemble à celle d’aujourd’hui, c’est celle des années 1840. En particulier 1848. C'est l'année où les peuples de toute l'Europe se sont révoltés pour un changement politique radical, commençant en France et s'étendant à la Suède, au Danemark, aux États allemands, aux États italiens, à l'empire des Habsbourg et ailleurs. C'étaient des révolutions démocratiques, exigeant l'instauration ou l'amélioration de la démocratie parlementaire, la liberté de la presse, la suppression des anciennes structures monarchiques et leur remplacement par des États-nations indépendants ou des républiques. 1848 est souvent appelé le printemps des nations.

    Semble familier ? Bien sûr, 2018 n’a pas été aussi tumultueux que 1848. Il y a eu des protestations aux urnes et des révoltes dans la rue, mais aucune tentative de révolution réelle. Et pourtant, notre époque ressemble aussi à un printemps des nations. En Europe surtout. Il y a maintenant des millions de personnes à travers l'Europe qui veulent rétablir les idéaux de nation, de souveraineté nationale et de démocratie populaire, contre ce que nous pourrions considérer comme les structures néo-monarchiques de la technocratie du XXIe siècle. Les révoltes soutenues de gilets jaunes en France capturent ce puits. Nous avons ici un dirigeant de plus en plus monarchique - la présidence distante et soi-disant jupiterienne d’Emmanuel Macron - qui est contesté semaine après semaine par des personnes qui veulent plus de poids et une plus grande indépendance nationale. «Macron = Louis 16», ont déclaré des graffitis dans les rues gilets jaunes lors d’une de leurs révoltes. Et nous savons ce qui lui est arrivé (bien qu'en 1793, bien sûr, pas en 1848).

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  23. La Révolution française de février 1848, qui a mis fin à la monarchie constitutionnelle instaurée en 1830 et à la création de la Deuxième République, a été l'un des principaux déclencheurs du printemps populaire qui s'est étendu à l'Europe en 1848. Aujourd'hui, il en est de même , les révoltes gilets jaunes se sont étendues. Au cours des dernières semaines, des manifestants gilets jaunes en Belgique ont tenté de prendre d'assaut la Commission européenne - un événement sans précédent, qui n'a suscité que très peu de couverture médiatique - tandis que les gilets jaunes aux Pays-Bas ont appelé à un référendum sur l'adhésion à l'UE et se sont réunis en Italie pour exprimer soutien à leur gouvernement eurosceptique. Cette élection en Italie a été un événement marquant de 2018. En mars, elle a amené au pouvoir la Ligue et le Mouvement des cinq étoiles, des partis répugnés par l’établissement de l’UE et, au cours du processus, il a brisé les illusions qui ont frappé de nombreux observateurs européens après la élection de Macron l’année dernière - cette victoire de Macron a marqué la fin du moment populiste. L’Italie a réfuté cela, les révoltes françaises l’ont confirmé, et les élections locales et nationales organisées partout en Allemagne, de l’Allemagne à la Suède, ont renforcé le fait que la révolte populiste ne va pas disparaître de si tôt.

    Lorsque vous êtes au cœur de quelque chose, lorsque vous lisez des reportages quotidiens sur la guerre de l'élite contre le Brexit et que vous voyez des photos tweetées de Paris brûler et regarder l'Union européenne déclarer la guerre politique au gouvernement élu italien, il peut être difficile de apprécier le caractère historique de ce qui se passe. Ou juste l'ampleur de celui-ci. Nous sommes tous tellement embourbés dans les tenants et les aboutissants des «négociations» sur le Brexit (en réalité, il n’ya pas de réelle négociation, mais plutôt de légers désaccords entre les établissements britanniques et européens sur la façon dont le Brexit pourrait être tué en douceur). Nous examinons des graphiques montrant l'effondrement de l'appui du public envers les vieux partis traditionnels, en particulier les partis social-démocrates. Nous sommes surpris de la corrosion des politiques de consensus, même en Suède, pays traditionnellement le plus consensuel. Mais il peut être difficile de rassembler les choses et de créer une image plus grande. Nous devrions toutefois essayer de le faire, car nous pourrions alors voir que notre époque est vraiment une ère de révolte, voire de chaos - mais bienvenue, de bon chaos fructueux.

    Ce que nous avons, à travers l'Europe, ce sont des gens qui remettent en question l'ordre politique, moral et culturel dominant. Ce ne sont pas de simples révoltes économiques, même en France, où les problèmes économiques ont certainement été au rendez-vous. Les observateurs de gauche, quand ils peuvent se résoudre à affronter ce moment révoltant, ont tenté de réduire le soulèvement populiste à un appel au secours des «laissés pour compte» ou des «économiquement vulnérables». Le vote pour le Brexit a vraiment été causé par le sentiment d’insécurité économique des gens, affirment-ils. Une telle analyse rabaisse la révolte populiste; elle le vide de son caractère véritablement radical, de son défi conscient au néolibéralisme qui est au cœur du projet de l'UE, mais encore plus important aux normes culturelles et aux pratiques politiques des nouvelles élites de l'Europe du XXIe siècle. Dire «Ces gens sont pauvres et c’est pourquoi ils sont fâchés», c’est leur voler leur pouvoir radical.

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  24. En un sens, 2018 ressemble moins à 1848 et davantage aux décennies qui ont précédé cette année tumultueuse. Selon Trygve Tholfsen, dans son étude de 1977 sur le radicalisme de la classe ouvrière à l’horizon de 1848, il s’agissait de «décennies affamées» - des décennies au cours desquelles le mécontentement et le radicalisme se sont multipliés avant d’exploser sans cesse. Et bien que beaucoup de gens aient été extrêmement pauvres durant ces «décennies de faim», ce n’est pas leur «privation immédiate» qui les a poussés à s’organiser et à agir, a déclaré Tholfsen; au contraire, leur instinct de révolte s’appuyait sur des «bases intellectuelles solides» et exprimait un «déni de la légitimité de l’ordre social et politique». Nous avons quelque chose de similaire aujourd'hui. Oui, la taxe sur les carburants de Macron a touché les poches des gens; oui, beaucoup d'électeurs du Brexit sont moins bien nantis que les élites restantes; oui, les jeunes italiens eurosceptiques ont du mal à trouver du travail. Mais leurs révoltes, que ce soit dans les urnes ou dans les rues, sont alimentées par plus que la «privation immédiate» - elles sont fondées sur un déni de la légitimité de l’ordre politique et culturel existant.

    Le Brexit l'a bien compris: un vote de masse défiant les classes politiques et les experts qui ont insisté sur le fait que la technocratie européenne était le seul moyen réaliste d'organiser un continent aussi vaste et complexe que l'Europe. Nous avons dit non à cela. Nous avons remis en question la légitimité de cette orthodoxie politique. La France le capture aussi. Nous avons là l'émergence d'un nouveau mouvement contre-culturel, bien que la culture contrée par les gilets jaunes soit celle des nouvelles élites, de la génération post-1968 elle-même. La nouvelle culture du multiculturalisme idéologique, de la gouvernance technocratique, de l’élitisme anti-nation-État, des diktats de l’environnement, voilà ce qui est actuellement combattu et consciemment par les révoltés français. Certains portaient même des pancartes appelant à la création d'une Sixième République: une confrontation explicite du style de gouvernement fortement centralisé, qui affaiblissait le parlement, de la Cinquième République et de l'UE également, bien sûr.

    Nous vivons donc à nouveau dans des «décennies de faim». Les gens ont soif de changement, car l’alternative qui nous a été racontée depuis 40 ans n’existe pas («Il n’ya pas d’alternative», selon les mots infâmes de Thatcher). Ces années affamées, dont 2018 a encore été la plus affamée, devraient être accueillies, célébrées et poursuivies. C'est une question ouverte de savoir qui, s'il y en a un, formera et dirigera cette faim. La gauche ne le peut pas, car elle a soit joué avec l'élitisme de la technocratie en décomposition qui considère notre faim populiste comme une nouvelle forme de fascisme, soit elle a tenté de réduire le populisme à un cri économique qui a pour effet terrible de minimiser même en tuant sa nature culturelle beaucoup plus historique et révoltante. De nouvelles voix sont nécessaires. Cette révolte affamée est vraiment des gens qui cherchent une voix; une voix politique et morale. Nous espérons que des voix émergeront de ce néo-printemps des nations en 2019.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-27/european-spring

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    1. C'est bien la première fois en France (depuis 1789) que les français descendent dans la rue sans un leader syndical en tête de défilé ! Car, jusque là, les syndicats ou partis politique organisaient de FAUSSES manifestations pour dégonfler la révolte couvante et promettaient chaque fois des jours meilleurs pour bientôt !! Hahahaha !

      Ce qui change est que cette manifestation sera poursuivie et continuelle tant que la dictature (république) ne sera pas changée en Démocratie !
      Le Peuple français veut aussi avoir la parole (comme en Suisse), et veut voter lui-même les lois qu'il propose !

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  25. Augmentation de la croissance de la forêt d’épinette rouge augmentée de gaz carbonique de 106 % depuis 1989


    Anthony Watts
    27 décembre 2018
    Par le Dr Craig Idso


    Mathias et Thomas (2018) ont écrit que «la croissance des cernes et les chronologies isotopiques sont devenues des indicateurs importants utilisés pour examiner les changements historiques de la productivité, de la physiologie des plantes et des processus écosystémiques dans un environnement en mutation rapide».

    En produisant trois de ces proxy, les deux chercheurs ont analysé les cernes d’arbres d’épinette rouge (Picea rubens) provenant de trois forêts situées dans les Appalaches centrales de la Virginie-Occidentale, en créant des chronologies de la croissance des arbres de base, des échanges gazeux des feuilles (13C) et de l’écosystème N statut (d15N) pour cette région couvrant les 75 dernières années. Ensuite, à l’aide d’analyses statistiques (modèles de corrélation de rang et de modèles mixtes linéaires généralisés de Kendall), Mathias et Thomas ont étudié «les multiples effets environnementaux et leurs sensibilités sur la croissance de l’épinette rouge en composants discrets».

    Les résultats de leur étude ont révélé que l'accroissement de la surface terrière de l'épinette rouge avait diminué de près de 50% entre 1940 et 1989, mais avait augmenté de 105,8% entre 1989 et 2014. Des analyses ultérieures ont révélé que "l'augmentation du gaz carbonique atmosphérique était à l'origine du plus épinette rouge », suivie de« la réduction des émissions nationales de SO2 », qui était le deuxième facteur en importance. La réduction des émissions nationales de NOx et l’augmentation des températures moyennes en avril ont également contribué à la tendance BAI, mais dans une bien moindre mesure (voir la figure 1). Les anneaux de croissance des arbres 13C ont également augmenté de manière significative depuis 1989, parallèlement à une baisse importante du nombre de signatures d15N des anneaux de croissance. Les résultats de ces recherches ont donc conduit les deux chercheurs à écrire que «ces chronologies isotopiques démontrent clairement que les modifications simultanées du cycle du carbone et de l’azote, notamment une plus grande photosynthèse et La conductance stomatique des arbres et l’augmentation de la rétention d’azote dans les écosystèmes sont liées à la récente augmentation de la croissance des épinettes rouges et sont liées au rétablissement de l’écosystème après une pollution acide. ”

    Mathias et Thomas, commentant leurs conclusions, ont déclaré qu '«isoler les effets de l'augmentation du gaz carbonique sur la croissance des arbres dans les écosystèmes forestiers a été difficile à confirmer [sur le terrain] en raison des faibles variations annuelles du gaz carbonique et de la myriade de facteurs environnementaux en interaction. connu pour affecter la croissance des arbres entiers sur plusieurs décennies ». Cependant, ils ajoutent que« cette étude fournit non seulement des preuves de l'augmentation du gaz carbonique ayant un effet positif sur la croissance des arbres, mais indique également un large éventail de complexité en tant qu'écosystèmes forestiers d'épinette rouge se remettre de décennies de pollution atmosphérique acide et s’apercevoir qu’aucun des facteurs environnementaux examinés ici n’agit de manière isolée. »Pourtant, à mesure que le temps passe et que l’effet de la fertilisation aérienne de la concentration croissante de gaz carbonique dans l’atmosphère augmente de plus en plus, il deviendra probablement plus facile de reconnaître les avantages en termes de croissance de cet important gaz à l'état de traces.

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  26. - voir graphiques sur site -

    Figure 1. Panel a: Contribution du gaz carbonique atmosphérique, des émissions de NOx, du SO2 et des températures moyennes en avril (avril avril) au changement de l'accroissement de la surface terrière de l'épinette rouge (BAI) chaque année prévu par le modèle moyen GLMM pour 1989-2014. Panel b: la contribution du gaz carbonique, des émissions de NOx, des émissions de SO2 et du mois d'avril au changement total du BAI sur la période 1989-2014. Les chiffres entre parenthèses indiquent la direction et l'ampleur des modifications des paramètres environnementaux. Les nombres entre parenthèses dans le panneau (a) représentent la tendance de chaque paramètre environnemental respectif sur la période 1989-2014, tandis que les nombres entre parenthèses dans le panneau (b) représentent la variation totale de chaque paramètre environnemental respectif sur la période 1989-2014. Les unités pour gaz carbonique et avril Tmoyen sont respectivement les ppm et ° C, tandis que les unités pour NOx et SO2 sont de 106 tonnes métriques. Les contributions inconnues dans le panel (a) ont été calculées comme étant la différence entre le changement observé et toutes les contributions connues. Les astérisques (*) indiquent les valeurs de signification (P <0,05). Source: Mathias et Thomas (2018).

    Papier examiné

    Mathias, J.M. et Thomas, R.B., 2018. Dissocier les effets de la pollution atmosphérique acide, du gaz carbonique atmosphérique et du changement climatique sur la croissance récente d'épinettes rouges dans les Appalaches centrales. Global Change Biology 24: 3938-3953. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/gcb.14273

    https://wattsupwiththat.com/2018/12/27/extra-atmospheric-co2-increased-red-spruce-forest-growth-106-since-1989/

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  27. L'UE décide d'interdire des expressions telles que «artificiel», «main-d'œuvre» et «humanité» en faveur de «non-sens», termes non sexistes, dans les nouvelles directives PC pour les traducteurs


    Courrier quotidien
    28 décembre 2018


    L’Union européenne a décidé de supprimer les expressions courantes telles que «main-d’œuvre» et «humanité» et de les remplacer par des termes neutres en matière de genre.

    Il a été demandé au personnel strasbourgeois de réduire les références aux «femmes ou aux hommes» dans un nouveau règlement intitulé «Langage neutre au genre au Parlement européen».

    Les nouvelles lignes directrices s'adressent aux traducteurs de l'UE chargés de convertir des documents entre les différentes langues parlées et écrites par les 28 États membres.

    Le document en ligne suggère de remplacer des mots tels que "président" par "président" et "policier" ou "policière" par "policier".

    Il recommande également le mot «hôtesse» par «évité» de préférence à «agent de bord» et «principal» par «utilisé» au lieu de «directeur» ou «directrice».

    «L’humanité» devrait remplacer «l’humanité», et «synthétique» devrait être substitué à «synthétique» ou «artificiel», ajoute-t-il.

    Le livre va jusqu’à suggérer d’éviter les pronoms spécifiques au genre tels que «il» ou «elle», ajoutant qu’une «reformulation complète peut parfois être nécessaire».

    Il déclare: «Un langage non sexiste ou qui inclut le genre est plus qu’une question de rectitude politique.

    Le langage reflète et influence puissamment les attitudes, les comportements et les perceptions.

    https://www.lewrockwell.com/2018/12/no_author/699086-2/

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  28. La Californie a transformé son système judiciaire. Mais maintenant, le crime est en hausse et les critiques veulent des retours en arrière


    Par ABBIE VANSICKLE et MANUEL VILLA
    20 décembre 2018 | 03H00


    Au cours de la dernière décennie, la Californie a conduit le pays à réduire sa population carcérale.

    L’État a raccourci les peines infligées et renvoyé certains délinquants vers les comtés aux fins d’incarcération et de surveillance, transformant ainsi le système de justice pénale de la Californie en ce que les partisans espèrent devenir un modèle humain dans tout le pays.

    Mais parmi les changements, la criminalité a augmenté ces dernières années, suscitant un débat sur les causes et donnant des munitions à ceux qui dirigent un nouvel effort visant à faire reculer certaines des réformes.

    Une analyse réalisée par le Marshall Project et le Los Angeles Times a révélé que les taux de criminalité en Californie restaient proches de leurs plus bas niveaux historiques, mais que le taux de criminalité a augmenté en 2012 et en 2015, années qui ont immédiatement suivi deux grandes mesures visant à réduire le nombre de personnes en prison. Ces sauts ont été principalement motivés par une augmentation des crimes contre la propriété, en particulier des vols de véhicules à moteur.

    Après des décennies reflétant les tendances à la baisse des crimes violents à l'échelle nationale, la Californie a enregistré une augmentation de 12 % entre 2014 et 2017, tandis que le taux de crimes violents dans les 49 autres États n'a augmenté que de 3 %, selon l'analyse. En 2014, les électeurs de la Californie ont approuvé une mesure de vote réduisant les peines pour de nombreux crimes liés à la drogue et à la propriété.

    Le taux de crimes contre les biens en Californie a légèrement diminué au cours des deux dernières années, mais reste supérieur de 2% à celui de 2014. En revanche, le taux de crimes contre les biens dans le reste du pays a diminué de 10% au cours de la même période.

    Il n'y a pas d'explication simple.

    Les tendances de la criminalité varient considérablement d'un comté à l'autre. Trente et un des 58 comtés de l’État ont enregistré une augmentation des crimes violents l’année dernière, tandis que 22 ont enregistré une augmentation des crimes contre la propriété. Le reste est resté à plat ou a décliné. Quel facteur unique peut expliquer le fait que les crimes violents ont augmenté de 6 % l’an dernier à Los Angeles, mais ont chuté de 6 % à Sacramento ?

    Il y a également eu de grandes différences dans la façon dont les comtés ont dépensé les milliards de dollars alloués par l'État pour mettre en œuvre les nouvelles mesures. Certains se sont concentrés sur la construction de prisons, d'autres sur le recrutement et le déploiement de policiers, et d'autres encore ont mis à l'essai des tribunaux collaboratifs et des programmes de réinsertion.

    Pour compliquer les choses, des crimes spécifiques comportent leurs propres mises en garde. Les rapports de viol ont augmenté au niveau national depuis 2013, par exemple, mais les agressions sexuelles ont toujours été sous-déclarées, et une partie de cette augmentation provient de la décision du FBI d'élargir sa définition du viol en 2013. (L'analyse des données du Marshall Project and Times exclut le viol. ) Les signalements d'agressions graves en Californie ont également augmenté, mais une partie de cette augmentation est probablement due à une sous-déclaration de 2005 à 2012 par le département de police de Los Angeles.

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  29. La révolution de la réforme pénale californienne a véritablement commencé en 2011, après que la Cour suprême des États-Unis a approuvé un plafonnement du nombre de détenus en prison. Les législateurs ont réagi en adoptant le projet de loi 109, connu sous le nom de réalignement, qui allégeait la population carcérale en incitant les comtés à héberger et à surveiller des milliers de détenus condamnés pour des crimes qualifiés de non-violents et non graves par la loi.

    Trois ans plus tard, les électeurs californiens ont approuvé la proposition 47, qui a transformé la condamnation pour délit de vol en drogue et la plupart des condamnations pour vol en délits. En 2016, les électeurs ont réformé le système de libération conditionnelle d'État en soutenant la proposition 57, qui donnait à des milliers de détenus la possibilité de bénéficier d'une libération anticipée plus rapide.

    Le résultat indéniable de toutes ces mesures est que les gens sont aujourd'hui dans la rue et auraient été enfermés les années précédentes.

    Les critiques des réformes font valoir qu'elles ont créé un climat permissif qui rend la surveillance plus difficile et affaiblit l'effet dissuasif d'une éventuelle peine de prison.

    Le membre de l'Assemblée Jim Cooper (D-Elk Grove) a été un critique de premier plan de la Proposition 47 de la Californie, qui a déclassé la consommation de drogue et la plupart des condamnations pour vol de crimes et délits en délits.

    «Il n’ya pas de responsabilité», a déclaré le député Jim Cooper (D-Elk Grove). «Les gens savent qu'ils peuvent s'en sortir avec des choses. Cela y a contribué. C’est vraiment une grande source de frustration. Personne ne va plus en prison. "

    Cooper, capitaine à la retraite du shérif du comté de Sacramento, a joué un rôle de premier plan dans une coalition de procureurs et d’applications répressives.

    Une initiative à l'échelle de l'État qui figurera sur le bulletin de vote de 2020 inverserait certaines dispositions de la proposition 47, renforcerait la surveillance des libérés conditionnels et empêcherait certains prisonniers d'être libérés avant terme.

    Les partisans de l’invasion envisagée affirment que les tribunaux de l’État pour toxicomanie, destinés à remplacer les tribunaux pénaux, voient moins de monde, car les procureurs ne peuvent plus forcer une personne à se faire soigner sous la menace d’un crime. (Certains comtés, y compris San Diego, ont signalé une diminution de la participation aux tribunaux de toxicomanie depuis la Proposition 47, mais aucun chiffre à l'échelle de l'État n'est disponible.)

    Ceux qui sont favorables au durcissement de la loi affirment également que les comtés ont du mal à surveiller les délinquants ayant un casier judiciaire violent.

    Les partisans des mesures de réduction des effectifs pénitentiaires contestent tout lien entre les nouvelles lois et une augmentation de la criminalité. Ils font valoir que l'utilisation de 2014 comme base de référence - l'année avec le moins de crimes recensés dans l'État depuis les années 1960 - fausse injustement toute analyse.

    «Regarder les choses d'une année à l'autre est une vision à très court terme», a déclaré Michael Romano, directeur du Three Strikes Project à la Stanford Law School, qui a contribué à la rédaction de Proposition 47. «Nous avons eu une tendance à la baisse soutenue. au cours des deux dernières décennies. "

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  30. Selon lui, il est peu probable qu'un seul facteur ait entraîné une augmentation de la criminalité, mais plutôt une combinaison de problèmes, tels que la pauvreté et le chômage, dans différents comtés du pays.

    Les détenus font la queue à la prison centrale des hommes du comté de Los Angeles.

    Californians for Safety and Justice, co-auteur de la proposition 47, souligne que de 2016 à 2017, les crimes violents ont augmenté plus fortement que la Californie. (Une analyse de The Times et du Marshall Project a révélé que 20 taux de crimes violents.) Ils notent qu'aucune des lois récentes n'a modifié les peines applicables aux crimes violents.

    En 2013, le Public Policy Institute de Californie, un organisme non partisan, a constaté que la première loi majeure sur la réduction des effectifs dans les prisons, le réalignement, n'avait aucun effet sur les crimes violents, mais entraînait une augmentation des vols de voitures. En 2016, un prestigieux journal de sciences sociales aboutit à la même conclusion.

    Sous réalignement, les personnes reconnues coupables de vol de voiture, un crime non-violent, purgent généralement des peines plus courtes dans leurs prisons locales et sont libérées sous surveillance locale.

    Deux études publiées cet été - l'une par un criminologue de l'Université de Californie à Irvine et une autre par l'Institut de politique publique de Californie - n'ont révélé aucun lien entre la Proposition 47 et l'augmentation des crimes violents. Tous deux ont noté un lien possible entre l'initiative et l'augmentation du nombre de vols, notamment de vols de véhicules à moteur, bien que l'étude Irvine ait révélé que ces liens étaient trop ténus pour pouvoir conclure que la proposition 47 était à blâmer.

    Après que les données nationales sur la criminalité 2017 publiées cet automne ont montré que la Californie s'écartait de la tendance nationale - la criminalité violente en Californie a augmenté légèrement alors qu'elle a légèrement diminué dans les 49 autres États réunis - des chercheurs ont annoncé qu'ils envisageaient de revenir sur la question d'un lien entre la proposition 47 et crime violent. Le taux de vols qualifiés en Californie a bondi de 14% entre 2014 et 2017; le reste du pays a connu une baisse de 7%.

    «C'est inquiétant et mérite plus d'attention», a déclaré Magnus Lofstrom, directeur de la politique des services correctionnels à l'Institut des politiques publiques de Californie.

    La lutte de San Francisco contre le cambriolage des voitures illustre la difficulté d’essayer de déterminer si les réformes sont liées aux changements de la criminalité locale.

    Les vols de véhicules ont presque triplé dans la ville de 2011 à 2017, alors qu'ils atteignaient 29 851 personnes.

    Les zones touristiques concentrées à San Francisco, telles que la très sinueuse Lombard Street, ont connu une augmentation du nombre d'introductions par effraction de voitures, qui ont presque triplé de 2011 à 2017.

    Les habitants fatigués se sont habitués à la sensation de craquement des vitres de voitures. Bob Hinckley estime que son épouse et lui-même ont assisté à des dizaines de cambriolages depuis l’installation dans une maison il y a environ un an, près du sommet de la célèbre rue sinueuse de Lombard Street. Les voleurs d'airain ciblent des touristes sans le vouloir qui laissent des objets de valeur à la vue de tous. Une fois, il a vu un suspect monter sur le trottoir pour éviter la police.

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  31. «Pourquoi viennent-ils ici pour faire irruption dans des voitures ? Parce que c’est là que les touristes sont avec leurs sacs », a déclaré Hinckley.

    Une analyse des introductions par effraction a confirmé que ces vols étaient concentrés à proximité de points chauds de touristes - un tronçon de route près des musées du Golden Gate Park, un point de vue donnant sur l'océan Pacifique, une rue proche du palais des Beaux-Arts - ou dans un grand parking public garages.

    Le lieutenant de police Michael Nevin, de la police de San Francisco, qui jusqu'en novembre avait supervisé les enquêtes sur les vols avec effraction dans un quartier regroupant de nombreux points chauds pour les touristes, a déclaré qu'il avait remarqué une forte hausse avant la Proposition 47. Nevin a déclaré que les effractions étaient souvent accusées " cambriolage automatique », qui n’a pas été affecté par la mesure du vote. (Le cambriolage automatique peut être qualifié de délit ou de crime.) Il a expliqué que les cambriolages sont généralement commis par des réseaux de vol organisés qui fonctionnent par groupes de deux ou trois.

    Interrogé sur le fait que de nouvelles mesures de justice pénale aient entravé son travail quotidien de policier, il a répondu: «Absolument pas.

    Les cambriolages sont devenus un sujet brûlant à San Francisco, notamment parce que Dist. Atty. George Gascón est co-auteur de la Proposition 47.

    En septembre, Suzy Loftus, une ancienne procureure qui travaille maintenant comme avocate au département du shérif du comté de San Francisco, a annoncé qu'elle défierait Gascón en mettant l'accent sur les cambriolages. Peu de temps après, Gascón a annoncé qu'il ne chercherait pas à être réélu.

    Loftus a déclaré qu'elle soutenait la proposition 47 et la réduction des effectifs dans les prisons, mais que l'augmentation de la criminalité montre l'échec des dirigeants de San Francisco à s'adapter aux changements nécessaires en matière de justice pénale.

    «Il est facile de dire que les changements dans notre système sont la cause de cela. C’est plus difficile de dire: «Hé, nous avions besoin de ces changements et nous devons mieux travailler ensemble localement», a-t-elle déclaré.

    Le vol à l'étalage est une autre infraction qui est devenue un élément central du contrecoup des nouvelles mesures de justice pénale.

    La proposition 47 a augmenté la valeur des biens volés nécessaires pour facturer un crime de 400 $ à 950 $. Les détaillants se sont plaints du fait que les réseaux de vol organisés profitaient de la réduction des peines pour voler des quantités de marchandises délictueuses.

    "La situation a empiré ces dernières années. Aucune conséquence", a déclaré Rudy Ruiz, propriétaire de World 1-1 Games, un magasin de jeux vidéo dans un centre commercial à environ une heure au nord de Santa Barbara.
    Frustré par le temps qu'il faudrait à la police pour réagir, Ruiz a déclaré qu'il avait commencé à pourchasser des voleurs à l'étalage et à publier leurs images sur les médias sociaux pour tenter de leur faire honte. À une occasion, il a surpris une femme en train de glisser un objet dans sa poussette.

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  32. «Je ne suis pas une société d’un million de dollars», a-t-il déclaré. "Si quelqu'un vole 100 dollars, c'est beaucoup pour moi."

    Le vol à l'étalage a grimpé en flèche dans de nombreux pays en 2015, Los Angeles et San Bernardino ayant connu les augmentations les plus spectaculaires. Mais il a ensuite chuté à l’échelle de l’État au cours des deux prochaines années, atteignant son plus bas niveau en une décennie.

    Pour parer à une attaque frontale contre la Proposition 47, les législateurs ont créé une nouvelle catégorie de crime, le "vol organisé dans le commerce de détail". Cette nouvelle loi, signée par le gouverneur Jerry Brown en septembre, autorise les procureurs à inculper le vol à l'étalage si deux ou plusieurs personnes agissons ensemble pour voler.

    L’auteur du projet de loi, Reggie Jones-Sawyer (D-Los Angeles) a déclaré que son objectif était de réprimer les réseaux de vol à l’étalage organisés sans se retirer des réformes ni criminaliser les voleurs parce qu’ils ont faim, sont sans abri ou dépendants.

    Le député de la proposition 47, membre de l'Assemblée Cooper, a déclaré qu'il ne ferait pas grand-chose pour lutter contre le vol à l'étalage, car il incombait trop aux procureurs de prouver l'existence d'un complot.

    Dans le comté de San Joaquin, qui connaît depuis longtemps l'un des taux de criminalité les plus élevés de l'État, les crimes contre la propriété ont diminué de 25% depuis 2011. En 2017, le nombre de rapports de vol à l'étalage a été le plus faible depuis 15 ans.

    Lorsque Eric Jones, chef de la police à Stockton, siège du comté de San Joaquin, a vu pour la première fois la baisse du nombre de citoyens, il craignait que moins de personnes signalent des crimes à la police. Le département a revérifié les chiffres en examinant les vols de voitures - un crime presque toujours signalé - pour vérifier leurs données.
    Il a dit qu’il était sceptique quand le réalignement et la proposition 47 sont entrés en vigueur.

    «J'étais inquiet lorsque les résultats concernant l'impact que cela allait avoir sur ma communauté ont été communiqués», a déclaré Jones. «Le crime augmenterait-il ? Et ce n’est pas si simple. Je veux dire, regardez notre comté - nous avons vu un certain succès. "

    Cet article a été publié en partenariat avec le Marshall Project, une salle de rédaction à but non lucratif qui présente le système de justice pénale. Inscrivez-vous à leur newsletter ou suivez le projet Marshall sur Facebook ou Twitter. Le projet Marshall reçoit des fonds de la California Endowment et d’autres organisations favorables aux efforts de réforme du système de justice pénale de la Californie. Aux termes de son financement, le projet Marshall n’a que le contrôle éditorial de ses reportages.

    https://www.latimes.com/local/lanow/la-me-california-reforms-crime-20181220-story.html?fbclid=IwAR0hJ-nDgCqdp9hB9cf-Y97OZ9IcdUZtaBGLb_HbOHGL8xiQjqO58WcXXEQ

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    1. Ces méfaits sont commis par les immigrés latinos qui, ne travaillent pas et volent. Ils deviennent des dealers pour vivre et sont abattus s'ils ne vendent pas assez. Ce sont des clans. Des quartiers intouchables. Des sites dangereux.
      Parce que les étrangers entrent en masse en Californie.

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  33. Record de 24 000 enfants migrants capturés à la frontière en décembre - en seulement trois premières semaines


    par Kristinn Taylor
    26 décembre 2018


    La police et la patrouille des frontières ont appréhendé un nombre record d'enfants migrants à la frontière sud en décembre - 24 000 - et une semaine de plus dans un mois au cours duquel deux enfants guatémaltèques sont morts en détention après être tombés malades après avoir été introduits illégalement aux États-Unis. par leurs pères.

    Matt Gutman, journaliste à ABC News, a souligné le nombre impressionnant d'enfants traversant la frontière dans un article sur le décès d'un jeune Guatémaltèque âgé de 8 ans, Felipe Gómez Alonzo, à la veille de Noël: «@ Le CBP lance une enquête interne après le deuxième enfant est décédé sous sa garde en moins de 3 semaines. La @CDCgov a été notifiée parmi un nombre record d'enfants traversant la frontière ce mois-ci - 24k. Ce que le commissaire de l’agence m’a dit, maintenant sur @GMA »

    24 000 adultes feraient d'eux-mêmes une ville de bonne taille. 24 000 enfants, c'est au moins une douzaine d'établissements scolaires ou plus, ainsi que tous les soins financés par le gouvernement et l'aide sociale auxquels les mineurs ont droit juste pour être ici.

    Un grand nombre d'enfants ne sont pas accompagnés d'un adulte, mais la plupart font partie d'une «unité familiale». Les statistiques publiées par le CBP pour la région du sud-ouest indiquent que plus de 100 000 unités familiales et enfants non accompagnés ont été capturés au cours des deux premiers mois de l'exercice 2019, octobre et novembre. Les UAC en moyenne environ 5 000 pour ces deux mois. Le nombre d'UF de migrants était en moyenne de 24 000. Le fait que 24 000 enfants aient été capturés au cours des trois premières semaines de décembre est stupéfiant et dépasse la capacité du gouvernement de traiter et de prendre en charge les migrants - (stratégie classique de Cloward-Piven en action.) Parce que la logistique et la surpopulation du garçon guatémaltèque étaient a déménagé avec son père dans plusieurs installations du CBP après leur capture le 18 décembre, avant qu'il ne tombe malade.

    Définition des UF par le CBP: «L’unité familiale représente le nombre de personnes (un enfant de moins de 18 ans, un parent ou un tuteur légal) appréhendées avec un membre de la famille par la patrouille frontalière américaine».

    Le CBP a publié une chronologie de l’arrestation et des soins médicaux du garçon guatémaltèque, avec notamment des directives actualisées pour les enfants placés en détention par le CBP.

    La déclaration du CBP peut être lue ici:

    https://www.dhs.gov/news/2018/12/25/cbp-shares-additional-information-about-recent-passing-guatemalan-child

    https://www.thegatewaypundit.com/2018/12/record-24000-migrant-children-caught-at-border-in-december-in-just-first-three-weeks/

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  34. EMP: Pas si, mais quand


    Par J.M. Phelps
    27 décembre 201


    La probabilité d'une impulsion électromagnétique (EMP) au cours de notre vie est beaucoup plus élevée que ne le penseraient la plupart des Américains, selon le Dr Peter Pry, directeur exécutif du groupe de travail EMP.

    Pry explique qu'il existe trois sources de PEM: le soleil, les armes nucléaires et les armes non nucléaires.


    La préoccupation naturelle, dit-il, est «le super orage géomagnétique qui a eu lieu une fois tous les cent ans, comme l’événement de Carrington en 1859.« Un super orage de cette ampleur »serait extrêmement puissant - bien plus puissant que l’Hydro- Tempête québécoise. "

    Le monde entier serait touché, mettant en péril «les réseaux électriques et les infrastructures critiques» ainsi que «des milliards de vies». Pry pense qu'il est "inévitable" que nous soyons frappés par une tempête géomagnétique de classe Carrington, "ce n'est pas une question de savoir si, mais une question de quand cela se produira".

    Selon la NASA, «la probabilité d'un événement aussi catastrophique est de 12 % par décennie, ce qui signifie que, dans notre vie ou probablement pas plus tard que celle de nos petits-enfants, nous allons faire l'expérience de l'une de ces choses - et nous Sans protection. »Soulignant la réalité de la situation, il a déclaré:« Notre réseau électrique et nos infrastructures essentielles au maintien de la vie, pour le moment, ne sont absolument pas protégés. "

    Une deuxième menace du PEM provient d’armes nucléaires «détonantes à haute altitude» de 30 à 400 kilomètres. «Une seule arme nucléaire détonée à cette altitude créerait un champ électromagnétique couvrant l’ensemble de l’Amérique du Nord, la majeure partie du Canada et une bonne partie du Mexique.» Cet événement «détruirait et endommagerait l’électronique partout dans ce champ».

    Les armes EMP non nucléaires ou les armes à radiofréquence sont un troisième sujet de préoccupation. Selon M. Pry, «ceux-ci peuvent être construits à l'aide des informations de conception disponibles sur Internet ou vous pouvez même acheter [ou modifier] des dispositifs qui ne sont pas destinés à être utilisés en tant qu'armes, mais peuvent l'être aussi.

    "Une arme EMP non nucléaire a une portée très limitée, généralement une centaine de mètres, mais le réseau électrique est si fragile que si vous aviez une organisation terroriste ou criminelle" dotée de plusieurs armes à radiofréquence, elle "pourrait provoquer une panne d'électricité nationale" en attaquant les transformateurs haute tension (HT).

    Des armes radiofréquences non nucléaires sont «utilisées» et peuvent être considérées comme «l'arme ultime dans ce nouveau mode de guerre». Combiner les moyens de la cyberguerre avec une attaque nucléaire serait plus que «suffisant pour détruire la grille et s'effondrer» une civilisation électronique moderne. »Et ces idées sont« irrésistibles »pour nos ennemis, selon Pry.

    Tout cela a du sens, car une «attaque provenant de nombreux vecteurs différents» aurait un «effet net beaucoup plus important qu'un additif unique». Pry dit qu'il y aurait «un effet exponentiel en termes d'efficacité de l'attaque».

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  35. En tant que chef de cabinet de la commission EMP du Congrès pendant 17 ans, il note un certain nombre de préoccupations. Les avions tomberaient du ciel et les automobiles ne démarreraient pas. L'eau ne serait plus disponible dans les maisons. "Nous n'avons que suffisamment de nourriture pour nourrir 326 millions de personnes pendant 30 jours et la nourriture commencerait à se gâter en moins de 72 heures."

    Si une panne d'électricité survenait dans tout le pays pendant un an, la commission EMP signalait que «90% de notre population pourrait mourir de faim, mourir de maladie, du chaos social et s'effondrer».

    J.M. Phelps est un journaliste et militant chrétien basé dans le sud-est des États-Unis. Il est également éditeur et éditeur du site Web Lantern of Liberty.

    La probabilité d'une impulsion électromagnétique (EMP) au cours de notre vie est beaucoup plus élevée que ne le penseraient la plupart des Américains, selon le Dr Peter Pry, directeur exécutif du groupe de travail EMP.

    Pry explique qu'il existe trois sources de PEM: le soleil, les armes nucléaires et les armes non nucléaires.

    La préoccupation naturelle, dit-il, est «le super orage géomagnétique qui a eu lieu une fois tous les cent ans, comme l’événement de Carrington en 1859.« Un super orage de cette ampleur »serait extrêmement puissant - bien plus puissant que l’Hydro- Tempête québécoise. "

    Le monde entier serait touché, mettant en péril «les réseaux électriques et les infrastructures critiques» ainsi que «des milliards de vies». Pry pense qu'il est "inévitable" que nous soyons frappés par une tempête géomagnétique de classe Carrington, "ce n'est pas une question de savoir si, mais une question de quand cela se produira".

    Selon la NASA, «la probabilité d'un événement aussi catastrophique est de 12% par décennie, ce qui signifie que, dans notre vie ou probablement pas plus tard que celle de nos petits-enfants, nous allons faire l'expérience de l'une de ces choses - et nous Sans protection. »Soulignant la réalité de la situation, il a déclaré:« Notre réseau électrique et nos infrastructures essentielles au maintien de la vie, pour le moment, ne sont absolument pas protégés. "

    Une deuxième menace du PEM provient d’armes nucléaires «détonantes à haute altitude» de 30 à 400 kilomètres. «Une seule arme nucléaire détonée à cette altitude créerait un champ électromagnétique couvrant l’ensemble de l’Amérique du Nord, la majeure partie du Canada et une bonne partie du Mexique.» Cet événement «détruirait et endommagerait l’électronique partout dans ce champ».

    Les armes EMP non nucléaires ou les armes à radiofréquence sont un troisième sujet de préoccupation. Selon M. Pry, «ceux-ci peuvent être construits à l'aide des informations de conception disponibles sur Internet ou vous pouvez même acheter [ou modifier] des dispositifs qui ne sont pas destinés à être utilisés en tant qu'armes, mais peuvent l'être aussi.

    "Une arme EMP non nucléaire a une portée très limitée, généralement une centaine de mètres, mais le réseau électrique est si fragile que si vous aviez une organisation terroriste ou criminelle" dotée de plusieurs armes à radiofréquence, elle "pourrait provoquer une panne d'électricité nationale" en attaquant les transformateurs haute tension (HT).

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  36. Des armes radiofréquences non nucléaires sont «utilisées» et peuvent être considérées comme «l'arme ultime dans ce nouveau mode de guerre». Combiner les moyens de la cyberguerre avec une attaque nucléaire serait plus que «suffisant pour détruire la grille et s'effondrer» une civilisation électronique moderne. »Et ces idées sont« irrésistibles »pour nos ennemis, selon Pry.

    Tout cela a du sens, car une «attaque provenant de nombreux vecteurs différents» aurait un «effet net beaucoup plus important qu'un additif unique». Pry dit qu'il y aurait «un effet exponentiel en termes d'efficacité de l'attaque».

    En tant que chef de cabinet de la commission EMP du Congrès pendant 17 ans, il note un certain nombre de préoccupations. Les avions tomberaient du ciel et les automobiles ne démarreraient pas. L'eau ne serait plus disponible dans les maisons. "Nous n'avons que suffisamment de nourriture pour nourrir 326 millions de personnes pendant 30 jours et la nourriture commencerait à se gâter en moins de 72 heures."

    Si une panne d'électricité survenait dans tout le pays pendant un an, la commission EMP signalait que «90% de notre population pourrait mourir de faim, mourir de maladie, du chaos social et s'effondrer».

    J.M. Phelps est un journaliste et militant chrétien basé dans le sud-est des États-Unis. Il est également éditeur et éditeur du site Web Lantern of Liberty.

    https://www.americanthinker.com/blog/2018/12/emp_not_if_but_when_.html#ixzz5ayTmoMlW

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    1. Sans aller à parler d'astéroïdes heurtant notre planète qui ont autant de chances qu'un orage magnétique de nous toucher, il y a effectivement l'EMP terrestre. Il est appelé 'Bombe propre' par les chinois qui l'ont fabriqué. Son explosion a très haute altitude permettrait de supprimer toutes les activités électrique sur Terre et aussi satellites.
      Donc: plus de batteries, d'accus, de piles et, tout-à-coup, c'est le monde du silence !

      Les avions qui s'écrasent dans la demi-heure. Les paquebots en mer qui n'avancent plus. Les automobiles qui stoppent. Les ascenseurs qui s'arrêtent. Les téléphones qui ne fonctionnent plus. Bref, plus rien ne marche sauf les vélos !

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  37. Économie : pourquoi les États-Unis réussissent mieux que l’Europe

    Les 10 raisons qui expliquent pourquoi l’économie américaine se porte nettement mieux que l’économie européenne.


    Par Martin Feldstein, depuis les États-Unis.
    28 DÉCEMBRE 2018


    Dans une récente allocution, Martin Feldstein, professeur d’économie à l’Université Harvard a identifié les 10 avantages concurrentiels de l’économie américaine.

    1- Une culture entrepreneuriale

    Les Américains sont entreprenants et sont animés par le désir de lancer des entreprises et de les faire croître. Aux États-Unis, on jette rarement l’opprobre sur ceux qui échouent et recommencent.

    2- Un système financier qui soutient l’entrepreneuriat

    Les États-Unis ont un système de financement par capitaux propres plus développé que les pays d’Europe, comprenant des business angels prêts à financer des start-ups et un marché du capital-risque très actif qui permet de financer ces entreprises au fur et à mesure de leur croissance. Les États-Unis disposent également d’un vaste système bancaire décentralisé, avec plus de 7 000 petites banques qui octroient des prêts aux entrepreneurs.

    3- Des centres de recherche de classe mondiale

    Les universités fournissent une grande partie de la recherche fondamentale qui stimule l’entrepreneuriat dans les hautes technologies. Le corps professoral et les doctorants sont insérés dans le tissu local des start-ups, et la culture des universités et des entreprises encourage ce rapprochement. Les meilleurs centres de recherche universitaires attirent les meilleurs étudiants du monde entier, dont beaucoup finissent par rester aux États-Unis.

    4- Des marchés du travail efficients

    Les marchés du travail américains relient les travailleurs et les emplois, sans entraves des syndicats, des entreprises publiques et des réglementations du travail excessivement restrictives. Moins de 7 % de la main-d’œuvre du secteur privé américain est syndiquée et il n’y a pratiquement aucune entreprise publique. Même si les États-Unis réglementent les conditions de travail et l’embauche, les règles sont beaucoup moins contraignantes qu’en Europe. Par conséquent, les travailleurs ont de meilleures chances de trouver le bon emploi, les entreprises ont plus de facilité à innover et les nouvelles entreprises ont plus de facilité à se lancer et à croître.

    5- Une population en croissance, notamment en raison de l’immigration, et géographiquement mobile à l’intérieur des frontières

    La croissance démographique de l’Amérique se traduit par une main-d’œuvre plus jeune, donc plus apte à la formation et plus flexible. Bien qu’il y ait des restrictions à l’immigration aux États-Unis, il existe également des règles spéciales pour permettre l’accès à l’économie américaine et une voie vers la citoyenneté fondée sur le talent individuel et le parrainage industriel. Un système distinct de « loterie de cartes vertes » permet à ceux qui le souhaitent de s’installer aux États-Unis. La capacité du pays à attirer des immigrants qualifiés a été une raison importante de sa prospérité.

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  38. 6- Une culture et un régime fiscal qui encouragent le travail acharné et les longues heures de travail

    Le salarié moyen travaille 1 800 heures par an, soit nettement plus que les 1 500 heures travaillées en France et les 1 400 heures travaillées en Allemagne (mais pas autant que les 2 200 heures à Hong Kong, Singapour et en Corée du Sud). En général, travailler de plus longues heures signifie produire davantage et donc des revenus réels plus élevés.

    7- Une source d’énergie qui rend l’Amérique du Nord indépendante sur le plan énergétique

    La fragmentation du gaz naturel, en particulier, a fourni aux entreprises américaines une énergie abondante et relativement peu coûteuse.

    8- Un environnement réglementaire favorable

    Bien que les réglementations américaines soient loin d’être parfaites, elles sont moins contraignantes pour les entreprises que les réglementations imposées par les pays européens et l’Union européenne.

    9- Un État moins lourd que dans les autres pays industrialisés

    Selon l’OCDE, les dépenses publiques américaines aux niveaux fédéral, régional et local ont représenté 38 % du PIB, contre 44 % en Allemagne, 51 % en Italie et 57 % en France. Le niveau plus élevé des dépenses publiques dans d’autres pays implique non seulement une plus grande part des revenus sous forme d’impôts et de taxes, mais aussi des revenus de transfert plus élevés qui réduisent les incitations au travail.

    10- Un système politique décentralisé dans lequel les États et les administrations locales sont en concurrence

    La concurrence entre les États et les collectivités encourage l’esprit d’entreprise et le travail. Les États sont également en concurrence en matière de règles juridiques et de régimes fiscaux pour les entreprises et les résidents individuels. Certains États n’ont pas d’impôt sur le revenu et leur code du travail limite la syndicalisation. Les États-Unis sont peut-être uniques parmi les grands pays à revenus élevés en ce qui concerne leur degré de décentralisation politique.

    https://www.contrepoints.org/2018/12/28/333426-economie-pourquoi-les-etats-unis-reussissent-mieux-que-leurope

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  39. Ces partis politiques qui invitent les Gilets jaunes à rallier leur liste aux européennes


    15:08 28.12.2018
    Maria Tonkova


    Ils sont nombreux à se dire prêts à tendre la main aux Gilets jaunes afin d’assurer leur présentation aux élections européennes en mai 2019. Venus de l’ensemble du spectre politique, Sputnik a compilé les différents appels à une union avec les manifestants.

    Plusieurs partis politiques ont fait part de leur volonté d'accueillir des Gilets jaunes sur leur liste aux élections européennes qui se tiendront en mai prochain. De la gauche à la droite, tour d'horizon des différentes propositions.

    Marque «Les Gilets jaunes»

    Fin novembre, le président des Patriotes, ancien cadre du Front National, Florian Philippot a déposé à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi) la marque «Les Gilets jaunes». Selon son collaborateur, Joffrey Bollée, il s'agit d'«une précaution dans la perspective des européennes».

    Dans l'intention de «faire en sorte que les vrais amis des Gilets jaunes disposent de l'appellation, et pas les faux amis ou les ennemis», M.Philippot a déclaré vouloir conduire une «liste hybride» avec eux aux élections européennes de mai 2019.
    «On vise à constituer une liste hybride, mi-Patriotes mi-Gilets jaunes», affirme-t-il cité par l'Opinion.

    Ce média indique toutefois que le parti fondé par l'ancien bras droit de Marine Le Pen voudrait ainsi élargir la base de ses soutiens. Pour le moment, d'après un récent sondage d'Odoxa, il récolte péniblement 1 % des intentions de vote. Le rapprochement avec les Gilets jaunes l'aiderait à recueillir 8 % des suffrages aux élections européennes.

    Pas de «récupération» du mouvement

    Toujours selon un sondage Odoxa, le Rassemblement national est le seul à sortir gagnant de la crise des Gilets jaunes avec 24 % des intentions de vote. Il devance désormais La République en marche d'Emmanuel Macron de cinq points.

    Marine Le Pen a affirmé le 19 décembre sur RTL ne pas vouloir récupérer le mouvement des Gilets jaunes.

    «Je ne suis pas dans une démarche de récupération, je ne suis pas dans une démarche électoraliste», a-t-elle déclaré, en soulignant que «l'intégralité des revendications qui sont exprimées» par les Gilets jaunes étaient déjà intégrées dans son projet présidentiel.

    Néanmoins, s'exprimant sur Sud Radio, l'eurodéputé du Rassemblement national Nicolas Bay n'a pas écarté la possibilité d'inscrire des Gilets jaunes sur la liste du parti aux européennes.

    «C'est une possibilité d'accueillir des Gilets jaunes sur notre liste aux européennes […] Nous tendons la main à tous ceux qui souhaiteraient prolonger leur combat», a-t-il déclaré.

    La gauche est-elle «ouverte» aux Gilets jaunes ?

    Certains partis de gauche, toujours en recherche d'union en vue des élections européennes, proclament aussi leur solidarité avec les Gilets jaunes. Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a même déclaré souhaiter voir une «liste ouverte» au vote européen aux Gilets jaunes.

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  40. «La colère, si elle est seule, ne produit rien de bon. Nous voulons donner aussi l'espoir et montrer qu'il y a d'autres choix à faire», a-t-il lancé le 26 décembre sur RTL.

    Plus tard, cette proposition a été réitérée par Ian Brossat, chef de file PCF aux élections européennes.

    «Nous ouvrons notre liste à la France du travail donc il y a aura sur notre liste des Gilets jaunes, des cols bleus, des blouses blanches, donc toutes ces catégorie sociale qui travaillent dur, qui gagne peu et qui ont envie que ça change», a-t-il déclaré à BFM TV.

    Selon lui, les élus PCF présents «sur le terrain» ont déjà «noué des contacts et des relations de confiance avec des Gilets jaunes».

    Le président de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui a été repéré parmi les Gilets jaunes le 1er décembre à Marseille, n'a pour le moment pas pour projet de se présenter aux européennes avec les Gilets jaunes.
    «Notre but ce n'est pas de récupérer mais d'être récupéré», a-t-il déclaré à l'issu du 4e acte de la mobilisation.

    Selon lui, «les trois quarts des revendications des Gilets jaunes sont» déjà dans le programme de son parti.

    M. Mélenchon est toutefois critiqué par Benoît Hamon qui a présenté début décembre dans une interview au Monde sa candidature aux élections européennes en tête d'une «alliance citoyenne».

    «Je ne suis pas là pour prendre des selfies avec les Gilets jaunes», affirme-t-il.

    L'ancien candidat à la présidentielle relie le mouvement à «une disparition de la gauche dans la Répulique», qui «offrait, historiquement, un débouché politique à la colère social, à la demande de justice, de mieux vivre».

    Fin du mouvement «apolitique»?

    Initialement, le mouvement des Gilets jaunes a émergé comme un mouvement «apolitique» et décentralisé. Néanmoins, certaines figures se prononcent pour sa transformation en force politique et sa participation au processus électoral.

    C'est notamment le cas de Jean-François Barnaba, un «Gilet jaune de l'Indre», qui a déclaré début décembre à France Inter travailler sur «une liste Gilets jaunes aux européennes».

    «Nous avons pour ambition d'être la première force politique de France», avait-il alors déclaré le 4 décembre.

    Cette idée est soutenue par l'écrivain Alexandre Jardin, très critiqué en raison de sa proximité avec Emmanuel Macron durant sa campagne, qui a fait part de sa volonté d'aider les Gilets jaunes à élaborer une stratégie électorale. Selon France Inter, il a participé le 20 décembre à une réunion des Gilets jaunes en présence d'autres figures «médiatiques» dont Jean-François Barnaba, Hayk Shahinyan, Jeremy Clément.
    «Ce serait indécent et contre-productif que des personnalités cherchent a` récupérer ce mouvement», a-t-il expliqué.

    Le Parisien indique toutefois qu'il sera difficile de mettre une telle initiative en œuvre. Le média se demande si les Gilets jaunes arriveront à désigner la «tête de liste qui fasse consensus» et à bâtir un programme commun. Un autre problème serait le financent d'une campagne électorale. Selon La Parisien, le coût est estimé à au moins un million d'euros.

    https://fr.sputniknews.com/france/201812281039468365-partis-politiques-gilets-jaunes-liste-europeennes/

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    1. La honte c'est qu'AUCUN parti politique n'a jusque là proposé la Démocratie pour remplacer la république !!!
      Même l'extrême droite refuse cette suissisation de la France !!
      Attendez-vous plutôt qu'à l'approche des élections les partis traitent de tous les noms d'oiseaux le mouvement canari !

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    2. SVP, passons des 'maillots jaunes' aux manteaux blancs pour être honnêtes car: on se les gèle !

      Les produits pétroliers sont encore dix fois trop cher !

      Alors, arrêtons de faire chier le monde avec des produits polluants car, depuis que le monde est monde il y a eu des milliards de milliards d'éruptions volcaniques (terrestres ou sous-marines) et, si la pollution ne se recyclait pas: l'homme ne serait même pas apparut sur Terre !

      TOUS LES GAZ SE RECYCLENT ! TOUS !

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  41. Angela Merkel: Les États-nations doivent "abandonner la souveraineté" au nouvel ordre mondial


    par Tyler Durden
    Vendredi, 28/12/2018 - 08:10
    Soumis par Tapainfo.com


    «Les États doivent aujourd'hui être prêts à renoncer à leur souveraineté», a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel, qui a déclaré devant un auditoire berlinois que les États-nations souverains ne devaient pas écouter la volonté de leurs citoyens en matière d'immigration, de frontières, ou même la souveraineté.

    Adolf Hitler n’a pas dit cela il y a plusieurs décennies, c’est ce que la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré aux participants lors d’un événement organisé par la Fondation Konrad Adenauer à Berlin. Merkel a annoncé qu'elle ne se représenterait pas en 2021 et il est clair qu'elle tente de pousser l'agenda mondialiste à sa conclusion inquiétante avant de se retirer.

    «De façon ordonnée bien sûr», a plaisanté Merkel, tentant d'alléger l'ambiance. Mais Merkel a toujours eu le goût de la comédie et elle s'est vite lancée dans un discours sombre condamnant ceux de son propre parti qui pensent que l'Allemagne aurait dû écouter la volonté de ses citoyens et refuser de signer le pacte controversé de l'ONU sur la migration:

    «Certains [hommes politiques] pensaient pouvoir décider quand ces accords ne seraient plus valables, car ils représentaient le peuple».

    «[Mais] les gens sont des individus qui vivent dans un pays, ce n'est pas un groupe qui se définit comme le peuple [allemand]», a-t-elle souligné.

    Mme Merkel a déjà accusé les détracteurs du Pacte mondial des Nations Unies pour des migrations sûres et ordonnées de ne pas être patriotes, en déclarant: «Ce n'est pas du patriotisme, car le patriotisme consiste à inclure d'autres personnes dans les intérêts allemands et à accepter des situations gagnant-gagnant».

    Ses paroles font écho aux récents commentaires du président français profondément impopulaire, Emmanuel Macron, qui avait déclaré dans un discours du jour du Souvenir que «le patriotisme est l'exact opposé du nationalisme [parce que] le nationalisme est une trahison».

    Les propos du président français ont été profondément impopulaires auprès de la population française et sa cote de popularité a encore baissé après les commentaires.

    Macron, dont le manque de leadership s'avère incapable de faire face aux manifestations croissantes en France, a déclaré au Bundestag que la France et l'Allemagne devraient être au centre du nouvel ordre mondial émergent.

    “Le couple franco-allemand [a] l'obligation de ne pas laisser le monde sombrer dans le chaos et de le guider sur la voie de la paix”.

    «L’Europe doit être plus forte… et gagner plus de souveraineté», at-il poursuivi, tout comme Merkel, que les États membres de l’UE abandonnent leur souveraineté nationale à Bruxelles sur «les affaires étrangères, les migrations et le développement», ainsi que «une part croissante nos budgets et même nos ressources fiscales ».

    https://www.zerohedge.com/news/2018-12-27/angela-merkel-nation-states-must-give-sovereignty-new-world-order

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  42. Les boutons placebo : le monde est plein de boutons qui n'ont aucun effet


    27 DÉCEMBRE 2018
    Arnaud Lefebvre


    Le monde est rempli de "boutons placebo", des boutons qui ont aspect mécanique et qui peuvent être enfoncés, mais qui n'ont tout bonnement aucune fonctionnalité immédiate.

    Avez-vous déjà appuyé sur le bouton fixé sur le poteau du feu de circulation à côté du passage pour piétons ? Vous êtes-vous déjà demandé si cela fonctionnait vraiment ? Ou peut-être avez-vous enfoncé le bouton "fermer la porte" dans un ascenseur en vous demandant si cela avait vraiment un effet. Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul à vous poser ce genre de questions.

    Ellen Langer, une psychologue de Harvard, a expliqué que ces boutons, tout comme les pilules placebo, ont malgré tout une fonction. Pour se référer à ce phénomène, elle emploie le concept connu sous le nom d'"illusion de contrôle".

    "Ces boutons ont un effet psychologique. Réaliser une action amène les personnes à ressentir un sentiment de contrôle sur une situation. Et cela leur fait du bien au lieu d'être un spectateur passif", a-t-elle expliqué dans un entretien à CNN.

    Passages piéton

    A New York, selon le Département des transports, seuls 100 boutons fonctionnent sur les 1.000 passages pour piétons que compte la ville. Ce nombre a diminué au fil des années. En 2004, on comptait 750 boutons opérationnels. Les signaux de passage pour piétons étaient déjà installés avant que la congestion atteigne les niveaux actuels. Au fil du temps, ces signaux ont commencé à interférer avec la coordination complexe des feux de signalisation. La fonction des boutons physiques a été reprise par des systèmes plus avancés tels que les capteurs de trafic. Toutefois, ces boutons ont été conservés plutôt que d'être remplacés pour des raisons budgétaires.

    Londres compte 6.000 feux de circulation. Lorsque l'on presse le bouton "Piéton", un voyant "Attendre" s'allume, mais cela ne signifie pas que "l'homme vert" apparaîtra plus vite. "Appuyer sur le bouton permet d'accéder à des fonctionnalités supplémentaires", a expliqué le directeur de la gestion du réseau de transport de la ville. Ces fonctionnalités telles que le pavage tactile et les feux de signalisation sonores aident les personnes malvoyantes à traverser la route et ne sont activées que lorsque le bouton est enfoncé.

    Ascenseurs

    Qu'en est-il du bouton le plus enfoncé : le bouton pour fermer les portes des ascenseurs ? Aux Etats-Unis, ce bouton ne fonctionne pas. Le public ne sera pas en mesure de fermer les portes plus rapidement en utilisant ce bouton, a expliqué un représentant de la National Elevator Industry. Cependant, il existe une bonne raison à cela. La loi sur les Américains handicapés de 1990 exigeait que les portes des ascenseurs restent ouvertes suffisamment longtemps pour que toute personne à mobilité réduite puisse monter dans l'ascenseur en toute sécurité.

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  43. Dans les autres pays, il y a davantage de chances que ce bouton fonctionne. Cependant, sa fonctionnalité est déterminée par le code du bâtiment ou par le client.

    Thermostats

    Les thermostats dans les chambres d'hôtels servent en fait à limiter la plage de température disponible pour les utilisateurs afin de réduite les coûts énergétiques. Cependant, parfois, certains thermostats peuvent être trompeurs de par leur conception. Certains modèles incluent même une fonction placebo. "Les recherches sur le confort thermique démontrent que lorsque les personnes perçoivent qu'elles contrôlent la température de leurs espaces, elles peuvent tolérer des niveaux d'inconfort plus élevés", a expliqué Robert Bean de la Société américaine des ingénieurs en chauffage et en climatisation.

    Si un thermostat (placebo) non fonctionnel ou un thermostat à fonction limitée est installé, le simple fait de pouvoir le manipuler peut affecter la perception de l'utilisateur. Ce type de thermostat est également utilisé dans les bureaux.

    Selon Langer, les boutons placebo ont un effet positif net sur nos vies, car ils nous donnent l’illusion de contrôle. Ils nous donnent la possibilité de faire quelque chose dans des situations où il n'y a aucune alternative. Cela explique également pourquoi les personnes appuient sur un bouton déjà allumé. Dans le cas des passages pour piétons, ils peuvent même augmenter notre sécurité en nous obligeant à faire attention à notre environnement.

    Selon la psychologue, c'est une erreur de les nommer "bouton placebo" car ces boutons ont au moins un objectif psychologique et parfois, ils ont un effet.

    https://fr.express.live/2018/12/27/les-boutons-placebo-le-monde-est-plein-de-boutons-qui-nont-aucun-effet

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  44. 2018, année de la démondialisation, 2019, année de la souveraineté ?


    16:50 28.12.2018
    Jacques Sapir


    Alors que 2019 se termine et que 2019 s'annonce, il est désormais évident que le monde est entré dans une phase accélérée de «démondialisation».

    Les actions des Etats-Unis, pays qui pourtant avait été à la pointe de la «mondialisation», ont beaucoup compté. Certaines de ses actions ont été directement des attaques contre le libre-échange généralisé. La politique de Donald Trump en est un exemple. Après avoir fait capoter le TAFTA (Traité transatlantique de libre-échange), il a contraint le Mexique et le Canada à renégocier le traité couvrant les échanges de ces trois pays (le NAFTA), puis il s'est engagé dans un bras de fer spectaculaire avec la Chine.

    Mais, lier cette tendance à la «démondialisation» au seul Donald Trump serait une erreur. Les précédents présidents des Etats-Unis, de Georges W Bush à Barak Obama avaient portés des coups très durs, même s'ils pouvaient passer pour involontaires, à la globalisation des échanges. Qu'il s'agisse des mécanismes des «sanctions», ou de l'extra-territorialité du droit des Etats-Unis, avec les conséquences que l'on a constatées sur de nombreuses entreprises, les mesures n'ont pas manqué depuis ces dix dernières années. De ce point de vue, la politique de Donald Trump s'inscrit plus dans une continuité que dans une rupture. Pourtant, sa politique marque cependant un tournant. La globalisation est ainsi contestée en son centre même.

    Qu'est-ce que la mondialisation ?

    Mais, qu'appelle-t-on au juste «mondialisation» ou «globalisation»? De fait, la mondialisation que nous avons connue depuis près de quarante ans a résulté de la combinaison de la globalisation financière, qui s'est mise en place avec le détricotage du système hérité des accords de Bretton Woods en 1973, et de la globalisation marchande, qui s'est incarnée dans le libre-échange.

    C'est bien l'ouverture importante du commerce international, et ce depuis les années 1970 et 1980, qui a marqué les esprits. Ceci a suscité de nombreux fantasmes. Le développement économique aurait, durant les trente dernières années, largement été porté par le commerce international. Tel est le résultat qui a été vulgarisé par une partie des économistes, parfois par ignorance des données sur lesquelles ils travaillaient et parfois par intérêt soit idéologique, soit matériel.

    On a assisté à des modifications dans la structure de la chaîne de production. Ces modifications nécessitent des réformes, mais elles sont différentes de celles qui sont soutenues par les avocats de la globalisation. Ces réformes ont pour effet d'entraîner une dépossession croissante des producteurs directs au profit des intermédiaires de marché, qui d'ailleurs ne sont pas nécessairement situés dans le pays considéré. C'est le processus des délocalisations. Ainsi non seulement la somme des richesses révélées par le processus de marchandisation peut-elle s'avérer inférieure à la somme totale des richesses existantes au départ, mais aussi le processus de marchandisation soumet-il les acteurs locaux à la volonté de puissances étrangères, publiques ou privées. Il est l'une des raisons de la profonde révolte contre les effets du libre-échange.

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  45. L'impact de la globalisation financière

    Mais le libre-échange n'est que l'un des aspects de la globalisation. La dimension financière est, elle aussi, fondamentale. D'une part, le métier de la banque tend à s'éloigner des activités de crédit, qui impliquent une connaissance et un lien réciproques entre le banquier et son client, pour s'orienter de plus en plus vers des activités dites « de marché », c'est-à-dire des activités de spéculation.

    De l'autre, des «quasi-banques» se forment à partir des fonds d'investissement et des hedge funds ou fonds spécialisés dans les opérations spéculatives. Les grandes entreprises elles-mêmes, dont on a suivi précédemment la «multinationalisation» découvrent à travers la gestion de leur trésorerie la possibilité de réaliser de nouveaux profits. Tout semble alors partir de la finance et y revenir.

    Outre des profits, les entreprises y gagnent une souplesse considérable qui leur permet de soustraire une large partie de leurs profits aux systèmes fiscaux de leur pays d'origine en profitant des différents «paradis fiscaux» qui existent sur la planète. Ce phénomène n'aurait jamais pu voir le jour sans le processus de déréglementation que l'on a connu depuis maintenant plus de trente ans. Or, cette internationalisation de la finance se heurte désormais à la suspicion qu'entraine les diverses mesures de contraintes imposées par les Etats-Unis, et en particulier dans le domaine monétaire. Cette suspicion a déjà fragmenté le marché mondial des titres et des dettes.

    Un processus explosif

    À chacune de leurs étapes, les diverses mesures liées à la globalisation ont imposé leurs lots de violences et de guerres. Nous en voyons aujourd'hui le résultat: une marche généralisée à la régression, tant économique que sociale, qui frappe d'abord les pays dits «riches» mais aussi ceux que l'on désigne comme des pays «émergents». Elle a conduit à une surexploitation des ressources naturelles plongeant plus d'un milliard et demi d'êtres humains dans des crises écologiques qui vont chaque jour empirant.

    Elle a provoqué la destruction du lien social dans un grand nombre de pays et confronté là aussi des masses innombrables au spectre de la guerre de tous contre tous, au choc d'un individualisme forcené qui laisse présager d'autres régressions, bien pires encore. De fait, la démondialisation ou déglobalisation est à la fois une réaction contre les conséquences économiques et sociales de ce processus ET une réaction politique. Les mouvements qui, en Europe et dans le monde, remettent en cause la mondialisation sont aussi, et parfois avant tout, des mouvements qui cherchent à rétablir la souveraineté des peuples, le contrôle de ces derniers sur leur propre destin.

    C'est cette combinaison de revendications économiques et sociales (contre les délocalisations, mais aussi contre les fameux «travailleurs détachés») et de revendications politiques (concernant la souveraineté et la démocratie), qui a pris désormais un caractère explosif. Et, de plus en plus, les peuples comprennent que la revendication de souveraineté est indissolublement liée avec les revendications concernant l'emploi ou le niveau de vie. C'est sans doute en cela que l'année 2018 aura marqué un changement important.

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  46. La démondialisation est un phénomène au long cours. On l'avait décrit déjà en 2011. Mais, le rythme s'en est indiscutablement accéléré. En un sens, le mouvement des Gilets Jaunes en est un nouvel avatar. Ce qui s'annonce donc, pour 2019, est la prise de conscience généralisée que la globalisation, ou la mondialisation, est un phénomène global, une totalité qui fait système. Et c'est pourquoi la revendication de la souveraineté ne peut être seulement une revendication politique, mais qu'elle est aussi une revendication économique et sociale. Si l'année 2018 a vu la démondialisation prendre corps, l'année 2019 pourrait bien être celle de la souveraineté des peuples et des nations.

    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201812281039470755-demondialisation-souverainete-usa-tafta/

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    1. La mondialisation dans le sens porté par les politique ne peut que PAS marcher. On ne déplace pas les gens comme on déplace des produits ! Les robots peuvent travailler immédiatement dans n'importe quel pays. Les humains non.
      Les humains ont besoin de s'adapter, de se plaire là où ils sont, bref c'est à EUX de choisir et seulement à eux !

      Les humains peuvent aller en des îles du Pacifique au sable fin et cocotiers avec poissons à volonté ils s'y plairont. Mais, les vacances finies... ils repartent ! ILS ABANDONNENT LE 'PLUS BEAU PAYS DU MONDE' !! Pourquoi ?! Parce qu'ils sont d'une autre culture et ne tolèrent pas que les routes serpentent au lieu d'aller tout droit, qu'ils n'aient pas l'eau au robinet mais au puits, quant à l'électricité... Houlala !

      Donc: il faut laisser faire chacun pour voir s'il aime ou pas.

      Maintenant, regardons les immigrés. Ils viennent mais, s'habillent comme dans leur pays, ne mangent que de la nourriture importée de leur pays et parlent la langue de leur pays. De celui-là, on ne pourra rien en tirer. Il est inutile au pays, même après x générations.

      Faut en premier ÉCOUTER ce que les gens veulent. Cela s'appelle la Démocratie. Et, quand on sait qu'il n'y a qu'UN SEUL PAYS en Démocratie au monde !... On sent que çà va être difficile de faire plaisir à tous le monde !

      Donc: cessons d'importer des problèmes ! Un produit que l'on aime pas: on le jette.
      On peut mettre des animaux exotiques en zoos en Scandinavie ils vivront ! Mais ils souffriront d'être en prison. C'est pourquoi l'importation de viandes vives ne devrait pas exister !

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  47. État menteur: pour les taxes sur les carburants, «on pourra raconter une histoire»


    17:08 28.12.2018
    Elliot Lelievre


    «On pourra toujours raconter une histoire»: c'est ce qu'écrivait en 2016 un actuel conseiller d'Emmanuel Macron pour expliquer que l'augmentation des taxes sur les carburants pourrait être justifiée de plusieurs manières. Ce que n'a pas manqué de faire le chef de l'État face aux Gilets jaunes. Même si ces derniers ne l'ont pas cru.

    La hausse des prix du carburant, cette étincelle qui a fait naître le mouvement des Gilets jaunes, était-elle vraiment liée à la transition énergétique? L'hypothèse, déjà peu crédible pour pléthore de manifestants, a pris un peu (plus) de plomb dans l'aile le 26 décembre, lorsque le site WikiLeaks a ressorti un échange de mails datant de novembre 2016 et ayant fuité lors des MacronLeaks.

    Passés inaperçus jusqu'à maintenant, les mails ayant fuité dévoilent une conversation entre Laurent Martel, alors inspecteur des finances ainsi que membre de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), devenu depuis conseiller pour la fiscalité du Président de la République et Alexis Kohler, actuel secrétaire général de l'Élysée.

    Le sujet de la conversation: la hausse des prix du carburant dans le but de dégager des fonds qui seraient «affectés à des allègements de cotisation sociale jusqu'à 1,6 SMIC», comprenez un allègement des charges patronales. Bien loin de la justification écologique avancée par le gouvernement, donc.

    Au début du mouvement des Gilets jaunes, le projet de loi de finance pour 2019 prévoyait une hausse de la fiscalité sur les carburants, que ce soit de l'essence (+2,9 centimes d'euro par litre) ou le diesel (+6,5 centimes par litre). Soit environ 3,85 milliards, à en croire le calcul qu'a fait Laurent Martel, qui explique dans l'un des e-mails dévoilés qu'une augmentation d'un centime sur le diesel entraîne un gain de 410 millions d'euros.

    On apprend également dans ces e-mails que la composante carbone est, d'après Laurent Martel, le «seul levier disponible» pour obtenir les «six à huit milliards d'euros» nécessaires au financement de la baisse de charges patronales, qui est le véritable objectif.

    Et, effectivement, si l'on regarde les raisons invoquées par le gouvernement pour justifier une hausse des prix à la pompe depuis que cette dernière a été remise au goût du jour en novembre, la baisse des cotisations patronales n'est jamais mentionnée. Et la raison est clairement expliquée par Laurent Martel dans un des e-mails publiés par WikiLeaks et daté du 15 novembre 2016.

    «Ce raisonnement suppose toutefois de comparer une mesure qui pèse directement sur le pouvoir d'achat des ménages (la hausse du prix des carburants) avec une mesure qui n'est pas directement une mesure "ménages" (la baisse des cotisations patronales), ce qui est un peu tiré par les cheveux.»

    Le 4 novembre, soit près de deux semaines avant l'acte 1 du mouvement des Gilets jaunes, le Président de la République avait donc choisi de justifier autrement la hausse des taxes sur le carburant et avait déclaré que cette décision avait été prise pour limiter la hausse des taxes sur le travail.

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  48. «J'assume parfaitement que la fiscalité due au diesel soit au niveau de celle de l'essence et je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail», a déclaré Emmanuel Macron au cours d'une interview avec les journalistes du groupe EBRA.

    La contestation ne faiblissant pas et l'argument de la non-taxation du travail ne prenant pas auprès des Gilets jaunes, un second argument a par la suite été utilisé par le Président de la République.

    «Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant, réclament aussi qu'on lutte contre la pollution de l'air parce que leurs enfants souffrent de maladies», a poursuivi Emmanuel Macron le 4 novembre.

    L'écologie et l'impact des gaz d'échappement sur l'environnement et la santé ont été la seconde justification du gouvernement pour ne pas céder à la pression du mouvement des Gilets jaunes. Le 27 novembre, 10 jours après l'acte 1, Emmanuel Macron a justifié la hausse des prix du carburant dans une allocution destinée aux manifestants:

    «On ne peut pas le lundi être pour l'environnement et le mardi contre la hausse du prix du carburant», a défendu le Président de la République.

    Face au mouvement continu des Gilets jaunes, le chef de l'État a finalement renoncé à appliquer la hausse des taxes sur les carburants initialement prévue dans le projet de loi de finances pour 2019. Et il l'aura fait sans jamais pointer du doigt l'Union européenne comme la responsable de l'augmentation des taxes sur les carburants, alors même que Laurent Martel le proposait à Alexis Kohler en novembre 2016.

    «On pourra toujours raconter une histoire: alignement sur la moyenne européenne de l'écart essence/diesel, division par deux de l'écart, convergence complète mais très progressive…», écrivait l'actuel conseiller pour la fiscalité d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe à Alexis Kohler.

    Le gouvernement, dans sa campagne de communication, ne semble pas avoir convaincu les Gilets jaunes avec ses «histoires».

    https://fr.sputniknews.com/france/201812281039469352-etat-menteur-taxes-carburants-raconte-histoires/

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  49. Saxo Banque imagine «l’UE au bord du gouffre»: et si on annulait les dettes en 2019 ?


    16:56 28.12.2018
    Fabien Buzzanca


    Selon la tradition, Saxo Banque a publié ses «Prévisions choc» pour la prochaine année. Parmi les scénarios envisagés par la banque danoise pour 2019, on trouve une annulation d’une partie conséquente de la dette des pays de la zone euro. Pour les auteurs, c’est un scénario très improbable. Mais du domaine du possible.

    Une hypothèse aux allures de cauchemar pour les afficionados de l'orthodoxie budgétaire. Depuis plusieurs années, Saxo Banque publie début décembre ses scénarios explosifs ou «Prévisions choc» pour le prochain millésime économique. Vous les avez peut-être vues passer ces derniers jours sur votre fil d'actualité. En 2019, parmi le rachat de Tesla par Apple ou l'entrée en récession de l'Allemagne, la banque danoise a imaginé l'annulation d'une grande partie des dettes des pays de la zone euro. Attention, les économistes de Saxo Banque rappellent qu'il ne s'agit que d'hypothèses volontairement choc mais envisageables:

    «Il s'agit plutôt de risques peu probables qui sont encore sous-évalués et qui pourraient modifier radicalement les perspectives d'investissement et l'économie au cours des douze à vingt-quatre prochains mois, s'ils venaient à se réaliser.»

    Les auteurs soulignent que «depuis la Babylone antique à l'Europe des années 1930, les annulations de dettes ont été beaucoup plus fréquentes que ce que pensent la plupart d'entre nous». Et que ces dernières «ont également joué un rôle important dans la résolution des crises financières». Alors que des économistes de renom tel que Nouriel Roubini annonce un prochain drame sur la planète éco, Bruxelles et la BCE seront-ils contraints à une telle décision ?
    «L'UE est au bord du gouffre»

    Tout d'abord, jetons un œil au tableau d'ensemble imaginé par Saxo Banque et qui pourrait conduire à un tel choix:

    «En 2019, le niveau insoutenable de la dette publique, la montée du populisme, une hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne, une diminution des liquidités et une croissance lente ont rouvert le débat européen sur la manière de se préparer à une nouvelle crise.»

    L'expression «niveau insoutenable de la dette publique» peut être parfaitement illustrée par l'infographie ci-dessous. Plusieurs pays de la zone euro doivent composer avec des ratios dette/PIB supérieurs à 100%. C'est très largement le cas pour la Grèce, l'Italie ou le Portugal, mais c'est également une réalité pour la Belgique et selon toute vraisemblance, bientôt pour la France.

    Pour ce qui est de «la montée du populisme», les sondages pour les élections européennes de mai 2019 ne doivent pas rassurer dans le camp des européistes. À travers le Vieux Continent, de nombreuses formations qualifiées de «populistes» par leurs détracteurs sont créditées de hautes intentions de vote. En Allemagne, l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) est placée en quatrième position par une enquête Insa datée du 12 décembre. En France, c'est encore plus inquiétant pour Bruxelles. Marine Le Pen est largement en tête avec 24% des intentions de vote selon un sondage Ipsos pour L'Opinion. Selon la même enquête, La République en Marche d'Emmanuel Macron serait distancée avec 18%. Et l'Italie, encore elle, fait décidément figure de casse-tête pour l'Union européenne. Une enquête de Der (europäische) Föderalist datée du 19 novembre 2018 place La Ligue de Matteo Salvini et le Mouvement 5 Etoiles de Luigi Di Maio très largement en tête au niveau des projections de sièges. Les deux formations eurosceptiques en obtiendraient respectivement 28 et 24 au Parlement européen.

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  50. Revenons maintenant sur la «hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne», la «diminution des liquidités» et la «croissance lente» mentionnées dans le scénario de Saxo Banque. Pour ce qui est de la première projection, elle n'est pas d'actualité comme l'a rappelé Mario Draghi le 13 décembre. En plus d'un engagement à réinvestir ses stocks de dette arrivant à échéance, et ce pour une «période prolongée», l'institut francfortois a déclaré que les taux directeurs ne devraient pas augmenter jusqu'à la fin de l'été 2019. Une annonce de taille a cependant été faite le même jour concernant «la diminution des liquidités». Mario Draghi a annoncé la fin du programme de rachat d'actifs ou «quantitative easing» (QE). C'est à fin décembre 2018 que l'institut francfortois cessera d'acheter de nouveaux titres de dette privée et publique. Cette stratégie avait pour but de fournir en liquidités les marchés et ainsi soutenir l'économie. La BCE aura tout de même injecté le pactole de 2.600 milliards d'euros en l'espace de trois ans et demi.

    Parlons maintenant «croissance lente». Toujours le 19 décembre, la Banque centrale européenne a dû se résoudre à baisser les prévisions de croissance de la zone euro pour 2018 et 2019. Devant les difficultés traversées par l'économie, la hausse du PIB pour cette année devrait être de 1,9% contre 2,0% lors des dernières projections fournies en septembre. Même chose pour 2019 avec +1,7% contre +1,8% précédemment. Mario Draghi a parlé de «dynamique de croissance plus faible qu'auparavant».

    «L'Italie est le principal pays concerné, car elle est confrontée à un énorme mur d'échéances qui devrait atteindre environ 300 milliards d'euros de refinancement en 2019 en raison de la flambée des taux d'intérêt», nous dit la «Prédiction choc» de Saxo Banque.

    Retour dans le monde réel. L'accord trouvé le 19 décembre entre Rome et l'Union européenne sur le budget italien après des semaines de bras de fer n'a pas totalement convaincu Bruxelles. Le vice-président de l'exécutif européen, Valdis Dombrovskis, a parlé d'une solution «pas idéale». L'exécutif transalpin a accepté de ramener le déficit public à 2,04% du PIB, contre 2,4% au départ, principalement en ayant reporté deux mesures phares de la coalition La Ligue-Mouvement 5 Etoiles: la réforme des retraites et la mise en place du revenu de citoyenneté pour les plus défavorisés. Après avoir été fortement remaniées dans la loi de finance validée par le Sénat le 24 décembre, ces réformes seront lancées par le gouvernement italien en avril 2019.

    Durant les semaines de lutte acharnée entre Rome et Bruxelles, le marché obligataire avait vivement réagi. Le 14 novembre, l'Italie refusait de présenter un nouveau budget à la Commission européenne qui avait refusé le premier soumis le 23 octobre: une première. Une décision qui avait fait grimper en flèche le spread Italie-Allemagne qui avait alors atteint 314 points de base. Quelques semaines avant, il battait déjà un record vieux de cinq ans et demi. Cette donnée économique indique l'écart de taux pour les emprunts à 10 ans sur les marchés entre l'Italie et l'Allemagne, emprunteur de référence. Plus il est haut, plus il indique une défiance du marché. Une situation qui a avait fortement inquiété les banques italiennes.

    Et Saxo Banque continue de déployer son scénario catastrophe:

    «Rapidement, la contagion italienne affaiblit les banques européennes alors que l'UE s'enfonce dans la récession. La BCE recourt à un nouveau TLTRO et à de nouvelles directives pour limiter les dégâts, mais ce n'est pas suffisant et lorsque la contagion s'étend à la France, les responsables politiques comprennent que l'UE est au bord du gouffre.»

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  51. La gestion du niveau des taux d'intérêts directeurs est un véritable casse-tête pour la Banque centrale européenne. Les augmenter, même légèrement, pourrait avoir des incidences sur l'économie car cela limiterait le crédit. Un problème dans une économie déjà fragile. D'un autre côté, la BCE ne pourra effectuer une remontée suffisante pour dégager des marges de manœuvre en cas de crise, les taux actuels étant historiquement bas.

    Un contexte délicat comme le rappelait récemment dans nos colonnes Philippe Béchade, le président des Econoclastes:

    «La BCE n'a aucune marge de manœuvre en termes de niveaux de taux. Et ces derniers ne devraient pas bouger avant la fin septembre 2019. Ensuite, on ne sait pas. Reste les opérations de refinancement à plus long terme ciblées ou TLTRO (targeted longer-term refinancing operations) qui sont grosso modo des paquets d'argents que l'on crée ex nihilo et que les banques peuvent utiliser pour soutenir l'activité de crédit. Mais il ne sert à rien de mettre de l'argent dans le système s'il n'existe pas de demande de crédit.»

    Nouriel Roubini, président de Roubini Global Economics et respecté dans le milieu pour avoir anticipé la crise des Subprimes, a récemment publié un article dans Les Échos intitulé «Les cinq ingrédients qui préparent la crise de 2020». Il s'inquiétait notamment du peu d'options disponibles pour les gouvernements et les banques centrales afin de relancer la machine: «La marge de relance budgétaire dans le monde est d'ores et déjà réduite par une dette publique massive. La possibilité de nouvelles politiques monétaires non conventionnelles sera limitée par des bilans hypertrophiés, et par un manque de capacité à réduire les taux directeurs.»

    Voici le dénouement de l'histoire imaginée par Saxo Banque:
    «L'Allemagne et le reste de l'Europe centrale, qui refuse de laisser la zone euro s'effondrer, n'ont d'autre choix que de soutenir la monétisation. L'Union économique et monétaire confie à la BCE un mandat de monétisation de la dette pour tous les niveaux d'endettement supérieurs à 50 % du PIB et garantit le reste par un système d'euro-obligations tout en déplaçant les objectifs controversés de croissance et de stabilité. Les pays de l'Union économique et monétaire adoptent une nouvelle règle budgétaire autorisant la mutualisation des premiers 3% du PIB en déficit en 2020, le reste étant soumis à un examen périodique par la Commission européenne lié à la situation économique de l'UE.»

    Si Saxo Banque rappelle que «contrairement à ce que la crise de la dette grecque, observée depuis 2010, pourrait laisser entendre, l'annulation de la dette est très fréquente en Europe», la réalisation d'une telle hypothèse ferait l'effet d'un véritable séisme. On voit mal comment les pays du Nord, Allemagne en tête, pourrait accepter une telle mutualisation-monétisation de la dette quand l'on sait à quel point ils tiennent à la rigueur budgétaire. Encore dernièrement, Jens Weidmann, le président de la Banque fédérale d'Allemagne, a critiqué les mesures prises par Emmanuel Macron pour calmer la fronde des Gilets jaunes. «Le président Macron veut continuer son cours des réformes, c'est une bonne nouvelle», mais «dans l'ensemble, cela devrait être conçu de manière à être conforme aux règles budgétaires européennes convenues d'un commun accord», a-t-il déclaré au journal Welt am Sonntag.

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  52. Le scénario de Saxo Banque dépasse de très (très) loin le simple dérapage budgétaire. C'est une véritable mise en commun des risques qui verrait l'avenir budgétaire allemand se lier avec celui de la Grèce. On a du mal à l'imaginer. Pourtant, c'est du domaine du possible. Et Saxo Banque ne dit pas autre chose:

    «Ces prévisions ne constituent pas les prévisions de marché officielles de Saxo Bank pour 2019, mais elles constituent un avertissement quant à une possible mauvaise répartition du risque pour les investisseurs qui ne voient généralement qu'1% de probabilité que ces événements se réalisent.»

    https://fr.sputniknews.com/economie/201812281039470248-union-europenne-crise-economique-dette-banque-krach/

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    1. Regardons bien les choses en face ! Des escrocs ont prêté de l'argent qu'ILS N'AVAIENT PAS et veulent être remboursés en... billets de banques !! C'est ce qui est appelé 'la dette'.

      C'est pourquoi ils parlent désormais d'annuler la dette comme s'il s'agissait aux banquiers de se serrer la ceinture voire de crever de faim !! NON ce n'est PAS un cadeau qu'ils font !

      Il ne faut pas croire que les 'banquiers' en savent plus que quiconque ! Les ministres sortis de l'ENA (A coups de pieds au cul ?) ne font QUE des gouffres, des dettes et des discours d'idiots grâce à la dictature mise en place.

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  53. ETATS-UNIS - TRUMP MENACE DE FERMER LA FRONTIÈRE AVEC LE MEXIQUE

    Faute de trouver un financement pour un mur qui devra séparer les USA du Mexique, le président américain a menacé de fermer les frontières.

    28.12.2018, 13h40


    Donald Trump a menacé de fermer la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique si les démocrates n'acceptaient pas de financer la construction d'un mur. Aucune issue ne semble se dessiner avant 2019 quant au «shutdown» paralysant partiellement l'administration.

    «Nous allons être contraints de fermer la Frontière Sud complètement si les Démocrates obstructionnistes ne nous donnent pas l'argent pour terminer le mur», a tweeté le président américain.

    Le milliardaire a ensuite dit qu'il considérerait une telle fermeture comme une «opération rentable», arguant du fait que «les Etats-Unis perdent tellement d'argent en faisant du commerce avec le Mexique avec l'Aléna, plus de 75 milliards par an (sans inclure l'Argent de la Drogue qui serait plusieurs fois ce montant)».

    L'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna) qui lie le Canada, le Mexique et les Etats-Unis a été régulièrement dénoncé par Donald Trump. Un nouvel accord visant à le remplacer a été signé fin novembre, mais doit encore être ratifié par le Congrès.

    Pas de réaction mexicaine

    Donald Trump avait déjà menacé à l'automne de fermer la frontière avec le Mexique pour lutter contre l'immigration clandestine. Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador a préféré vendredi ne pas réagir à ces nouvelles menaces.

    «Nous ne voulons pas être imprudents, nous n'estimons pas que nous devons participer à ce débat», a-t-il déclaré en conférence de presse.

    Dans la même avalanche de tweets, Donald Trump a affirmé s'apprêter à «supprimer toutes les aides» destinées aux Honduras, Guatemala et Salvador, des pays rongés par la pauvreté et la criminalité d'où viennent de nombreux candidats à l'immigration aux Etats-Unis. En octobre, Donald Trump avait annoncé une réduction immédiate des aides à ces trois pays.

    Impasse

    Le président républicain a fait de la construction d'un mur sur toute la longueur de la frontière sud des Etats-Unis l'une de ses priorités pour endiguer l'immigration clandestine et les trafics.

    Il exige cinq milliards de dollars pour le construire, sans quoi il ne signera pas les lois de financement des administrations paralysées depuis le 22 décembre à minuit. Les démocrates s'y opposent fermement.

    Et l'impasse budgétaire ne semble pas prête d'être résolue. «Les démocrates ont tout simplement clos les discussions», a affirmé vendredi matin Mick Mulvaney, prochain chef de cabinet de Donald Trump, sur Fox News.

    En face, les démocrates accusent la Maison Blanche de présenter des demandes fluctuantes, qui rendent impossible toute négociation. La balle est dans le camp du Sénat, où le chef de la majorité républicaine Mitch McConnell a délégué les négociations aux démocrates et à la Maison Blanche.

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  54. Le Sénat ne reprendra l'examen d'une loi budgétaire que mercredi 2 janvier, à partir de 16h00. Les républicains n'ont que 51 sièges au Sénat quand il en faut 60 pour l'adoption de ce texte. A partir du 3 janvier, ils en auront 53 mais deviendront minoritaires à la Chambre des représentants.

    Conséquences concrètes

    Si le «shutdown» n'est que partiel, touchant 25% des ministères et administrations fédérales, ses conséquences sont déjà concrètes.

    Les employés fédéraux devraient être compensés une fois que le gouvernement rouvrira mais, en attendant, certains craignent de ne pas pouvoir payer leurs factures. Pour les aider, le bureau chargé des ressources humaines du gouvernement fédéral a présenté sur internet des exemples de lettres pour négocier des reports de paiements.

    Mes «revenus ont été sévèrement réduits et je suis dans l'incapacité de payer l'intégralité de mes factures mensuelles», peut-on notamment lire. «J'apprécie (...) votre compréhension en ces temps difficiles».

    Mais les contractuels, notamment le personnel chargé du nettoyage, des cantines ou les gardiens de sécurité, devraient eux perdre tout bonnement les revenus de ces jours de chômage forcé.

    Au coeur de Washington, les poubelles débordaient vendredi sur le «Mall», un parc qui dépend d'un ministère affecté. Et les célèbres musées Smithsonian, ainsi que son zoo, ont annoncé qu'ils fermeraient à partir du 2 janvier si la paralysie continuait.

    Ce «shutdown» est le troisième de l'année, après janvier (trois jours) et février (quelques heures). Le précédent, en octobre 2013, avait duré 16 jours. Le record, de 21 jours, remonte à 1995-96. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/ameriques/trump-menace-fermer-frontiere-mexique/story/20186086

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    1. Faut dire qu'aux States il y a une politique et une colline qui ne vote pas pour elle !

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  55. Le climat à venir ? Pensez deux fois.


    28 décembre 2018
    De la vraie énergie claire
    Par Charles N. Steele


    C’est un mot - mais cela pourrait changer le cours du monde pour les décennies à venir.

    Les discussions lors des négociations de l'ONU sur les changements climatiques qui se sont tenues à Katowice, en Pologne, ont récemment atteint une impasse. Le problème? Un rapport du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publié plus tôt cette année, intitulé «Rapport spécial 15» (SR-15). La plupart des pays participant à la conférence souhaitent «accueillir» ce rapport, mais les États-Unis, la Russie, l’Arabie saoudite et le Koweït souhaitent simplement «noter» sa publication.

    Cela peut sembler une sotte querelle sur la sémantique, mais c’est loin de là. SR-15 affirme qu'il ne nous reste que douze ans pour éviter une catastrophe climatique et appelle à une transformation fondamentale de la société et à la fin de l'utilisation de combustibles fossiles. Le souscrire est une étape cruciale vers son adoption, et son adoption changerait pratiquement tous les éléments de la société civile telle que nous la connaissons aujourd'hui.

    Sans surprise, les États-Unis ont beaucoup insisté dans la presse pour leur refus d’approuver le rapport. Les critiques qualifient le mouvement de politique et motivé par une ignorance volontaire. Mais le fait est qu’il y a de bonnes raisons d’être sceptique. Les environnementalistes sont connus pour adopter à la hâte des données erronées au nom d'un agenda politique - et SR15 ne fait pas exception.

    Pour le dire franchement, il y a beaucoup moins ici que ce que l’on voit. Le rapport affirme que l'objectif de Paris d'une augmentation de 1,5 ° C est supérieur à l'objectif de 2 ° C. Mais plus on lit, plus il semble que le rapport du GIEC ne traite pas vraiment du changement climatique. Il s’agit moins d’un rapport scientifique que d’une plate-forme politique, animée par une idéologie et non par la science.

    Cela semblerait une accusation sauvage, mais pour deux choses. Premièrement, le SR15 n’essaie pas de quantifier les coûts possibles du réchauffement ni le coût qu’il en coûterait pour les éviter. En fait, aucune tentative sérieuse, pas même de montrer les conséquences probables des actions proposées; il est simplement supposé qu'ils vont travailler et être souhaitable.

    Deuxièmement, SR15 propose clairement une transformation radicale et globale de la société. Il appelle à «des transitions rapides et profondes dans les domaines de l'énergie, des terres, des villes et des infrastructures (y compris les transports et les bâtiments) et des systèmes industriels…», «sans précédent en termes d'échelle…», de «transitions et transformations fondamentales des sociétés et des systèmes…. ”Ce sont des citations directes du GIEC. Que signifient-ils ?

    À regarder de plus près, ces transformations fondamentales concernent moins le réchauffement climatique que la promotion de la «justice sociale», comme l’incarnent les «objectifs de développement durable» de l’ONU. Le rapport ne cherche pas à le cacher; dans le résumé, il soutient que «la justice sociale et l'équité sont des aspects essentiels des voies de développement résilientes au changement climatique pour un changement social transformationnel».

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  56. Il ajoute que nous devons «éliminer la pauvreté» et réduire les inégalités entre les pays. Dans le cadre de ces efforts, les gouvernements doivent imposer des taxes draconiennes sur le carbone et d'autres mesures pour mettre un terme à la production d'énergie existante, réorienter les financements vers des énergies alternatives et transférer les richesses des pays développés vers les pays moins développés. Les individus doivent modifier leur régime alimentaire et leurs «choix de mode de vie» pour devenir «durables». Tout cela en une décennie environ. C’est un appel à la planification centrale mondiale et à la redistribution des revenus - une sorte de «socialisme allégé» déguisé en développement durable.

    Mais le fait est que le GIEC, l’ONU et les gouvernements nationaux ne sont pas en mesure d’éliminer la pauvreté. Ils ne savent pas comment. Les gens sont pauvres quand ils ne peuvent pas produire de la richesse. Cesser l’activité économique, subventionner des alternatives qui ne peuvent pas créer assez de valeur pour réussir par eux-mêmes, et transférer des revenus ne rendra pas le monde plus riche. Et les gouvernements ne peuvent pas gérer efficacement l'économie. Un siècle d'échecs constants du socialisme le montre bien.

    Et, comme le montre le rapport sur la liberté économique du Fraser Institute Institute, il existe une relation positive systématique entre liberté économique et prospérité humaine dans le monde entier. Un système de marché libre, et non une planification centrale, fait beaucoup plus pour réduire la pauvreté et générer un bien-être économique. Les propositions du GIEC sont fondées sur une idéologie verte et non sur une analyse économique scientifique.

    Le rapport offre-t-il des solutions au problème qu’il aborde apparemment, à savoir le réchauffement climatique causé par l’homme? Pas vraiment. Même si l’on accepte les estimations du GIEC sur l’ampleur du réchauffement planétaire, une analyse économique approfondie suggère qu’aucune mesure drastique n’est nécessaire. Les solutions proposées dans le rapport pour lutter contre le changement climatique échouent aux analyses coûts-avantages.

    Lire l'histoire complète ici.

    Charles N. Steele est titulaire de la chaire Herman A. et Suzanne S. Dettwiler en économie du Hillsdale College.

    https://wattsupwiththat.com/2018/12/28/climate-doom-ahead-think-twice/

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    1. Le 'GIEC' (ou IPCC) ne regroupe AUCUN scientifique ! Il s'agit UNIQUEMENT d'un nano-groupuscule d'incompétents qui sont pris comme référence par les escrocs (journalistes, politichiens, etc).

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  57. En 2018, le changement climatique a provoqué une perte «désastreuse» de 0,1% du PIB mondial


    December 29th, 2018


    Attention: si vous utilisez des modèles qui ne fonctionnent pas, extrapolez, exagérez et tournez les runes correctement, au pire, le changement climatique provoqué par l'homme a causé «100 milliards de dollars de dégâts» en 2018. C'est un autre moment BIN (un grand nombre non pertinent).

    Pour mettre cela en perspective, le GWP (Produit mondial brut) avoisine les 100 billions de dollars. Ainsi, tous les dégâts climatiques gonflés qui nous ont plu et 99,9% de l’économie mondiale ne l’auraient même pas remarquée.

    Un désastre induit par le changement climatique a coûté au moins 100 milliards de dollars aux nations en 2018
    Nouvelles, AFP, AAP, BBC, peut-être ABC, CBC, CNN, CBC, tous ceux qui ont une chaîne.

    Comme rapporté par les mêmes personnes qui disent "Si vous voulez une chirurgie cardiaque, demandez à un médecin."

    La facture pour les catastrophes liées au climat en 2018 est estimée à plus de 100 milliards de dollars selon une organisation de secours britannique.

    Un organisme de secours a additionné ces chiffres. Ils ne pourraient rien avoir à gagner en les gonflant, n'est-ce pas ?

    Des inondations aux chaleurs extrêmes, 10 des pires catastrophes liées au climat de 2018 ont causé au moins 20,8 milliards de dollars de dommages, a déclaré une étude publiée par l'association Christian Aid.

    Je ne pense pas qu’ils voulaient nous dire que l’Antarctique allait bien…

    Selon une organisation britannique de secours, les intempéries provoquées par le changement climatique ont touché tous les continents peuplés cette année, prévenant qu'une action urgente s'imposait pour lutter contre le réchauffement de la planète.

    "Ce rapport montre que pour de nombreuses personnes, le changement climatique a actuellement un impact dévastateur sur leur vie et leurs moyens de subsistance", a déclaré Kat Kramer, responsable des travaux de Christian Aid sur les questions climatiques, dans un communiqué publié jeudi.

    Oui, c’était la plus forte tempête depuis une tempête encore plus puissante il y a 50 ans:

    En tête de liste figurent les ouragans Florence et Michael, qui ont causé des dommages estimés à 24 milliards de dollars et à 21 milliards de dollars, respectivement.

    Michael a été la plus forte tempête qui ait frappé les États-Unis continentaux depuis 1969 et a tué 45 personnes aux États-Unis et au moins 13 au Honduras, au Nicaragua et au Salvador.

    En 1969, les niveaux de gaz carbonique étaient de 322 ppm, soit une réduction remarquable de 80 ppm par rapport à aujourd'hui. Si seulement nous pouvions revenir à cela et avoir des tempêtes… tout comme Michael.

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  58. La BBC a même trouvé des statistiques sur les feuilles de thé:

    Les recherches publiées à l'époque ont montré que les pluies accompagnant l'ouragan Florence étaient 50% plus graves qu'elles ne l'auraient été sans le réchauffement climatique.

    Mais les précipitations auraient pu être 50 % meilleures si elles avaient été calculées sur des modèles qui ont fonctionné. On ne saura jamais.

    Remarquez comment les «années les plus chaudes jamais enregistrées» ont grimpé de «l'année la plus chaude» aux cinq années les plus chaudes, les dix les plus chaudes, les 20 premières maintenant:

    Les Nations Unies ont déclaré le mois dernier que les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées avaient été enregistrées au cours des 22 dernières années. 2018 devrait être la quatrième plus chaude.

    Imaginez de manière hypothétique que le dernier réchauffement a été cyclique. Pour continuer à utiliser le mot «le plus chaud», les hackers des relations publiques devraient créer une progression en expansion au fur et à mesure que le réchauffement atteignait son point culminant, se stabilisait, puis se ralentissait. Juste dire…

    http://joannenova.com.au/2018/12/in-2018-climate-change-caused-disastrous-loss-of-0-1-of-world-gdp/

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  59. Fireman avertit que les piles solaires peuvent provoquer des incendies féroces


    December 28th, 2018
    Channel Seven News.


    Conséquences inattendues: lorsque votre assurance pour arrêter la planète brûlée brûlera votre maison à la place.
    Stocker toute cette énergie dans une petite boîte à la maison. Qu'est ce qui pourrait aller mal ?

    Les équipes de pompiers avertissent que les batteries solaires peuvent provoquer des incendies qui se déplacent rapidement et brûlent avec «férocité».

    Avertissement concernant la batterie solaire domestique après l'incendie à Brisbane
    Brisbane Times, Toby Crockford

    Le propriétaire a déclaré aux journalistes qu'ils avaient connecté des panneaux solaires à des batteries au lithium-ion et soupçonné que l'incendie s'était déclaré à proximité, une opinion partagée par le pompier Malcolm Muscat.

    «[Il y avait] environ trois banques de batteries, les batteries au plomb-acide au lithium-ion brûlent avec une férocité qui se déplace rapidement dans la maison», a déclaré M. Muscat.

    Rappelez-vous: lorsque l’avenir de la planète est en jeu, il n’existe pas trop d’assurance.

    Nous espérons juste que les propriétaires ont eu beaucoup.

    Les amis et la famille peuvent être rassurés que la maison ait été sacrifiée pour une bonne cause à la mode.

    Notez que ceci est la cause «suspectée» de cet incendie, mais des panneaux solaires ont été associés à de nombreux autres incendies dans les maisons.

    Votre maison a-t-elle besoin d'un «bunker de feu»?
    «Des années pour comprendre» le risque d’incendie des systèmes d’énergie solaire
    À partir du 12 juillet 2017, Greg Brown, The Australian

    Les pompiers métropolitains de Victoria ont réagi à plus de 40 incendies causés par des systèmes d’énergie solaire domestiques au cours des cinq dernières années et ont averti qu’il faudrait des années pour comprendre le risque d’incendie que pose le stockage par batterie au lithium ionique.

    Le MFB a déclaré que les installations solaires étaient vulnérables aux défaillances de leurs systèmes, notamment des commutateurs d'isolement, des onduleurs et du câblage installé, ainsi que des composants en détérioration.

    Les chiffres alarmants interviennent alors que le secteur du stockage de batteries solaires pousse à supprimer de nouvelles réglementations qui obligeraient les propriétaires à construire un boîtier séparé «pare-feu» pour les installations de batteries.

    Crikey! Découvrez le libellé des projets de normes de sécurité:
    Selon le projet de règles publié par Standards Australia, les batteries au lithium ionique sont classées dans la «Classe incendie 1» et ne seraient pas autorisées à l'intérieur ou à moins d'un mètre des habitations domestiques. L'industrie aura jusqu'au 15 août pour réagir au projet de règlement.

    Neil Fraser, directeur d'Energy Safe Victoria à Victoria, a déclaré qu'au moins huit modèles de panneaux solaires avaient été retirés du marché au cours des cinq dernières années pour des raisons d'incendie.

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  60. Qu'est-il arrivé à ces projets de règles AS / NZS 5139 d'il y a 18 mois ? Après un peu de panique de la part de l'industrie et des plaintes, Standards Australia a accepté de revoir les choses, puis en décembre dernier, a adopté des «normes internationales». Ce n’est pas comme si nous vivions dans un pays sujet aux incendies avec des saisons de risque d’incendie prolongées, de grandes maisons et beaucoup de panneaux solaires, je suppose…

    Apparemment, Standards Australia était accusé d '«exagération totale» pour avoir suggéré que les personnes installant un risque d'incendie connu le placent dans un bunker.

    Ben Potter, revue financière australienne

    Standards Australia pourrait être privé de son pouvoir d'établir des normes pour les batteries domestiques telles que la Tesla Powerwall 2 après que l'industrie des batteries a rejeté un projet de norme exigeant que les batteries au lithium ionique soient enfermées dans des bunkers en béton comme étant «surpuissantes».

    L’organisme de normalisation travaille sur la norme depuis un an, mais son projet de norme est si lourd que les installateurs de batteries estiment que cela pourrait tuer leur industrie et le fabricant allemand de batteries Sonnen a suspendu ses projets de production locale jusqu’à ce que l’impasse soit résolue.

    Imaginez-vous accusés d’avoir surmené par la même équipe qui veut sauver la Terre avec des globes lumineux, des panneaux et des moulins à vent.

    h / t Pat

    http://joannenova.com.au/2018/12/fireman-warns-solar-powered-batteries-may-cause-ferocious-fires/

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    1. Pareillement que pour les voitures électrique qui prennent feux ou batteries de portables.

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