- ENTREE de SECOURS -



samedi 6 octobre 2018

SUISSE - LES FAKE NEWS, UN DANGER POUR LA DÉMOCRATIE


Pour la majorité des sondés, les fausses informations sont préjudiciables à une bonne cohésion sociale.



 06.10.2018, 09h03


Quatre personnes sur cinq en Suisse considèrent les «fake news» comme une menace pour la démocratie et la cohésion sociale, selon un sondage. Une majorité estime toutefois que ce danger pourrait être endigué par l'éducation scolaire.

Pour la grande majorité des citoyens suisses, le coupable de cette évolution est tout trouvé: Internet. Près de 75 % des personnes interrogées estiment que la proportion des «fausses nouvelles» «information fallacieuse» ou «infox») dans les médias traditionnels a augmenté depuis l'émergence d'Internet, selon le résultat d'un sondage publié samedi par le Centre de recherche Sotomo.

Les quatre cinquièmes de la population sont aussi convaincus que l'importance des mensonges dans les débats politiques a également augmenté. Une tendance favorisée par la diffusion incontrôlée de fausses nouvelles dans les médias et réseaux sociaux.

Cela dit, une personne sur deux interrogées admet aussi que les politiciens d'aujourd'hui mentent en fait plus habilement. L'autre moitié pense plutôt que ce sont les «vérités perçues» ayant pris le pas sur les faits qui expliquent le mieux la déferlante d'infox.

Autre sujet d'inquiétude souligné par l'enquête: un tiers des sondés estiment que les médias traditionnels sont trop faibles pour contrer les fausses nouvelles.

De droite ou de gauche...?

Le sondage observe par ailleurs un clivage gauche-droite lorsqu'il s'agit de savoir qui est à l'origine de la diffusion de fausses nouvelles. Les partisans du PS ou des Verts sont beaucoup plus enclins à blâmer la droite. A l'inverse, la base de l'UDC stigmatise plus volontiers la gauche. Les électeurs du centre (PDC et Vert'libéraux) considèrent, eux, que le spectre politique de droite est le plus responsable en matière de «fake news», selon le sondage.

Mais au final, deux tiers des sondés, tous partis confondus, pensent que tant les milieux de gauche que ceux de droite sont à l'origine d'infox.

Plus globalement, une majorité de la population suisse est d'avis que la diffusion de fausses nouvelles est devenue une menace pour la démocratie et la cohésion sociale.

Pour les deux tiers des personnes interrogées, la Suisse, malgré sa démocratie directe, est aussi vulnérable que n'importe quel autre Etat. Et 83% de citoyens estiment que cette évolution négative de l'information a une incidence sur la formation de leur opinion politique.

Service public et éducation à la rescousse

Du point de vue de la population, ce sont avant tout les médias de service public qui doivent freiner la diffusion des fausses nouvelles. Près de 55 % considère ces médias comme des «institutions de vérité». Ils sont même 44% à penser que c'est l'État qui doit contrer les «fake news». Seule une personne sur trois considère en revanche que les médias privés ont un devoir en la matière.

Comme remèdes à ces fausses nouvelles, les deux tiers des sondés souhaitent d'abord miser sur l'enseignement scolaire. Selon eux, il faudrait mettre davantage l'accent sur le traitement et la distinction des sources à l'école.

Environ 40 % sont sinon en faveur d'un plus grand contrôle des utilisateurs de médias et réseaux sociaux par les fournisseurs. Mais seul un quart environ est pour des restrictions plus sévères voire des mesures d'interdiction.

Sotomo a interrogé 8640 personnes en Suisse pour le compte d'un musée à Lenzbourg (AG). Le sondage en ligne a été effectué du 18 au 30 juillet dernier. Cette enquête est en rapport avec une exposition sur les «fake news», présentée au Stapferhaus de Lenzbourg à partir du 28 octobre. (ats/nxp)



13 commentaires:

  1. Il est certain que si l'ex-présidente suisse 2017 (Doris Leuthard) avait reçu de vraies informations sur la supercherie de Fukushima (11/3/2011) elle serait encore là !
    Mais, la promiscuité avec les pays voisins nazional socialiste et partis suisses introduits lui ont menti sur les véritables informations émanant sur la centrale nucléaire et sur les dégâts occasionnés par le tremblement de terre et raz de marée qui n'avaient aucun rapport avec elle !

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    1. Exemple ci-dessous de fake-news:

      Canicule et centrales nucléaires : le marronnier de l’été

      En France, certains médias se sont alarmés de l’arrêt de quelques réacteurs à cause des fortes chaleurs du mois d’août. Une pratique en réalité prévue – et maîtrisée – par EDF depuis dix ans.


      Par Arnaud Daguin.
      17 AOÛT 2018


      Les médias raffolent des « marronniers » – ces informations qui reviennent chaque année à la même période. Et l’été est une période assez propice en la matière. Chassé-croisé entre « juillettistes » et « aoûtiens », vendanges, destinations de rêve : faciles à traiter, encore plus aisés à comprendre, les sujets s’affichent en Une de tous les journaux télévisés. Très récemment, c’est la canicule qui s’est abattue sur la France dont il a été surtout question. Avec, une fois n’est pas coutume, certains angles intéressants, comme l’effet des fortes chaleurs sur l’économie de l’Hexagone.

      La liste est longue – et un peu fastidieuse. Mais il est une information qui nécessite quelques précisions : les centrales nucléaires françaises tournent au ralenti, selon ce média. Qui renseigne : « EDF a dû mettre à l’arrêt un réacteur nucléaire et en ralentir deux autres pour respecter les normes environnementales de température de l’eau », les centrales se servant effectivement de l’eau des fleuves pour refroidir les turbines. « Or, avec les fortes chaleurs, l’eau est déjà trop chaude […] », ce qui laisserait envisager des problèmes d’approvisionnement.

      FAKE NEW ESTIVALE

      L’Usine nouvelle rapporte également cette information, se basant sur les craintes de certaines ONG anti-nucléaires, qui « redoutent que le réchauffement climatique et la répétition des canicules accentuent la pression sur les cours d’eau. » En d’autres termes : l’énergie nucléaire, en France, n’est pas adaptée aux changements climatiques. Fake news ? Information légitime ? Selon la Société française d’énergie nucléaire (SFEN), les épisodes caniculaires dus au réchauffement de la planète sont appelés à se multiplier, et questionnent effectivement le fonctionnement des centrales nucléaires. Est-ce une raison pour tirer la sonnette d’alarme ?

      Non. Et pour une simple et bonne raison : comme tout géant industriel, EDF a pu s’adapter à ces bouleversements qui, selon la SFEN :

      … ont conduit l’exploitant des centrales nucléaires à réaliser de nombreux travaux pour améliorer la résistance des matériels aux agressions externes comme les fortes chaleurs.

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    2. Quant aux pertes de production en cas d’épisode caniculaire, comme récemment, cette dernière précise que :

      entre 2000 et 2017, [celles-ci] n’ont représenté que 0,18 % en moyenne de la production d’électricité nucléaire.

      Pas de quoi pousser des cris d’orfraie, donc.

      DES RÉPONSES ÉPROUVÉES

      D’ailleurs, l’une des tranches arrêtées – à Saint-Alban (Isère) – a été reconnectée après seulement 5 jours de repos. Et si l’on en croit l’étude de l’OMS, le mois d’août n’est pas la période de l’année où l’activité est la plus intense. C’est-à-dire que la consommation électrique s’en trouve mécaniquement réduite… mais toujours très soutenue à cause des appareils électriques utilisés pour trouver un peu de fraîcheur. EDF dispose, grâce aux énergies renouvelables notamment, de moyens de production variés pour continuer d’approvisionner les Français en électricité.

      Sans parler du plan « Grand chaud » mis en place par l’électricien en 2008, visant à prendre en compte, dans les équipements et le fonctionnement des réacteurs, les phénomènes de canicules ou de sécheresses. D’après Tristan Kamin, ingénieur en sûreté nucléaire, « le référentiel d’EDF a été mis à jour par rapport aux évolutions climatiques, en concertation avec l’Autorité de sûreté nucléaire, et certains échangeurs thermiques ont été remplacés par des échangeurs plus performants. » Aucune trace, pourtant, de cette information.

      Vivement l’automne prochain, quand les médias s’alarmeront de l’arrêt de certains réacteurs pour maintenance – comme chaque année. Fleuriront alors d’autres marronniers.

      https://www.contrepoints.org/2018/08/17/322638-canicule-et-centrales-nucleaires-le-marronnier-de-lete

      https://huemaurice5.blogspot.com/2018/08/canicule-et-centrales-nucleaires-le.html

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    3. huemaurice5 19 août 2018 à 07:54

      Explication scientifique: Les centrales électrique (nucléaire, charbon, gaz, pétrole) ont besoin d'eau, d'où le besoin d'être construites près des cours d'eaux et des mers ou océans.

      Mais, DANS TOUS LES CAS l'eau est primordialement nettoyée (dessalée, saletés encombrantes, etc). Donc: l'eau pompée est... CHAUFFÉE/BOUILLIE et ne sont récupérées que les évaporations propres, claires, buvables comme le sont les eaux de sources.

      C'est donc bien de L'EAU CHAUDE qui doit alimenter les réacteurs et non de 'l'eau froide nécessaire' pour refroidir les crayon d'Uranium.

      Car, ce qui est recherché dans une centrale électrique: c'est bien LA CHALEUR !

      La chaleur d'une centrale est émise soit par du pétrole, charbon ou gaz qui brûlent sous la marmite.
      Tandis que pour les nucléaire c'est l'eau qui est réchauffée depuis l'intérieur (dans la 'cocotte-minute') par les tuyaux (crayons de 4 m de haut) contenant des pastilles (d'1 cm x 1 cm de diamètre, pesant 7 gr et équivalent d'1 tonne de pétrole chacune !).

      Donc: Si l'eau pompée est déjà chaude: tant mieux !

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  2. Les sanctions économiques contre l’Iran pourraient affaiblir le dollar.

    le 6 octobre 2018


    Article de Nick Cunningham paru sur le site Oilprice.com


    Les douloureuses sanctions infligées à l’Iran constituent à l’évidence la démonstration du but final du Trésor américain : mettre à genoux les autres Etats du monde en suivant la ligne de la politique américaine de ne plus importer de pétrole depuis l’Iran en dépit d’une désapprobation largement répandue. Nous n’en sommes qu’au début du premier chapitre d’une longue histoire qui pourrait aboutir à la fin de la suprématie du dollar US. Le rôle international prépondérant du billet vert dans le système financier international est la seule raison permettant aux USA d’empêcher la plupart des pays du monde d’acheter du pétrole à l’Iran. Le marché international du pétrole s’effectue en dollars ainsi que beaucoup d’autres marchés internationaux. Plus de 88 % des échanges internationaux sont libellés en dollars !

    De plus la plupart des grandes multinationales ont inévitablement des liens avec l’économie américaine et ainsi, en face du choix de commercer avec l’Iran ou de se voir coupées du système financier américain et du marché américain, le choix est évident. Ceci signifie que même si les gouvernements des pays européens, par exemple, choisissaient d’opter pour une politique d’importation du pétrole iranien, la domination américaine sur le système financier international leur laisserait en réalité peu de latitude pour en faire ainsi. Les politiciens européens ont tenté de trouver un moyen de maintenir des relations commerciales avec l’Iran dans le cadre des accords sur la question nucléaire de 2015 que l’Iran respecte toujours (selon les inspections inopinées de l’Agence internationale de l’énergie atomique) mais cela ne vaut pas du tout dire que les raffineurs européens qui sont des entreprises privées courront le risque d’être sanctionnés par les USA en continuant à importer du pétrole d’Iran. Dans les faits ils ont déjà drastiquement diminué depuis plus d’un mois leurs importations.

    Il semble que la suprématie du dollar est incontournable.

    Mais ce n’est pas encore la fin de l’histoire. Pour différentes raisons l’administration Trump est en train de menacer le dollar même si cela ne paraît pas encore évident. Après tout le dollar s’est renchéri par rapport à bien d’autres devises ces derniers mois (essentiellement par rapport aux devises nationales de pays émergents, depuis l’Argentine à la Malaisie en passant par la Turquie et l’Afrique du Sud ou encore l’Algérie et la Tunisie, une bonne vingtaine de pays), la croissance du produit intérieur brut américain a été supérieure à celle de bien d’autres pays (selon les statistiques US officielles à considérer avec précaution) et nombre de pays et d’organisations se sont ralliés aux décisions de sanctions américaines notoirement dirigées à l’encontre de la Russie, du Vénézuela et de l’Iran. Pourtant la politique extérieure « America First » avec sa guerre commerciale et ses tarifs douaniers arbitraires, les tensions trans-atlantiques et d’autres rivalités géopolitiques sont des facteurs qui pourraient bien déchoir le dollar de son perchoir dominateur.

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  3. Selon certains analystes c’est pourtant l’usage généralisé de sanctions qui apparait comme étant le facteur le plus dommageable finalement à la suprématie mondiale du dollar. Et c’est justement et en particulier le cas en ce qui concerne l’Iran. Dans le cas de l’Iran les Etats-Unis portent un préjudice à ces sanctions en tant qu’argument de politique intérieure américaine comme l’a écrit Kelsey Davenport, un analyste de l’association du contrôle des armes, dans les lignes du Washington Post au mois d’août dernier : « les USA ont placé trop d’Etats entre l’enclume et le marteau ».

    Le Président de la Commission européenne Jean-Claude Junker a déclaré il y a quelques jours que le statu de l’euro devrait être élevé au statut de monnaie de réserve (au niveau mondial) pour casser la suprématie du dollar sur l’Europe. Junker a insisté sur le fait que l’Europe paie 80 % de ses importations de produits pétroliers en dollars alors qu’elle n’importe même pas 2 % de ses besoins en ces produits depuis les USA : » il n’y a aucune logique à ce que l’Europe paie ses importations de produits pétroliers en dollars et non pas en euros » a dit un diplomate reprenant les propos de Junker. En effet la plupart des importations européennes énergétiques proviennent de Russie et du Moyen-Orient. Il semble évident du point de vue du système financier international sous influence des Américains que n’importe quel raffineur européen qui veut importer du pétrole d’Iran, d’Irak ou de Russie doit payer ces importations en dollars et doit dès lors se plier aux exigences de Washington même si aucune entité financière américaine est impliquée dans ces transactions commerciales.

    Naturellement tant que les intérêts européens étaient alignés sur ceux de Washington cet arrangement fonctionnait parfaitement. Mais les intérêts au sujet du financement de l’OTAN, par exemple, ou la décision américaine de se retirer des accords sur le climat de Paris mais surtout de se retirer également des accords sur le nucléaire iranien, ces intérêts divergent à l’évidence. Dans ces conditions les exigences de l’administration Trump de réduire à zéro les importations européennes de pétrole depuis l’Iran est la goutte qui a fait déborder le vase. Certains diplomates à Bruxelles prônent tout simplement une désolidarisation de l’Europe vis-à-vis des accords commerciaux avec les USA toujours en cours de négociation.

    L’incapacité totale des Européens de contrer les décisions américaines et la domination du dollar a conduit certains d’entre eux à imaginer des solutions alternatives. Certains ont proposé la mise en place d’un système de paiement alternatif au système international (contrôlé par les USA), d’autres ont suggéré de payer le pétrole iranien en euros. Au mois d’août la Commission européenne a même décidé d’une aide financière de 18 millions d’euros à l’Iran. Plus récemment la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne travaillent sur la mise en place d’un véhicule financier spécial pour aider l’Iran à contourner les sanctions américaines et permettre à ce pays de continuer à exporter son pétrole vers l’Europe. Selon le quotidien allemand Der Spiegel ce « véhicule » court-circuiterait les moyens de paiement traditionnels contrôlés par les les USA.

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  4. Pour beaucoup de raisons un tel système ne verra probablement jamais le jour ou aura un impact très limité. Il faudra par exemple que les compagnies privées acceptent d’adhérer à ce système et il y a pour l’instant très peu d’évidence que les raffineurs européens soient tentés de prendre un tel risque. Par ailleurs tenter d’élever le statut de l’euro pour le rendre égal à celui du dollar est une entreprise qui se compte en années. Malgré tout, les efforts croissants pour donner à l’euro plus d’importance dans les transactions internationales et pas seulement pour le pétrole ainsi que beaucoup d’autres initiatives pour affaiblir l’influence de Washington sur la finance internationale pourraient bien un de ces jours miner la domination mondiale du billet vert. Et pendant ce temps-là, plus tôt cette année et pour des raisons qui lui sont propres, la Chine a ouvert un marché des contrats à terme sur le pétrole libellés en yuans à la bourse de Shanghaï. Cette initiative a pour but de renforcer le rôle du yuan mais aussi de réduire les risques de parité monétaire et d’une manière plus globale de renforcer le rôle de la Chine dans les échanges commerciaux internationaux aux dépens du dollar.

    La toute-puissance du dollar est toujours d’actualité mais l’usage de sanctions agressives par l’administration Trump bien illustrées par tolérance zéro vis-à-vis de l’Iran pourrait bien miner cette toute-puissance à terme si de plus en plus de pays commencent à chercher des alternatives.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/10/06/les-sanctions-economiques-contre-liran-pourraient-affaiblir-le-dollar/

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  5. Fin d'une époque: les banques suisses dévoilent désormais des tricheurs fiscaux


    par Tyler Durden
    Samedi, 10/06/2018 - 10:00


    C'est la fin d'une époque pour les comptes bancaires secrets notoires de la Suisse, alors que le paradis historique de la gestion de la fortune offshore dans le monde commençait à partager automatiquement les données des clients avec les autorités fiscales de dizaines d'autres pays, selon Reuters.

    L’Administration fédérale des contributions (FTA) a annoncé vendredi avoir échangé pour la première fois, fin septembre, des données relatives à ses comptes financiers dans le cadre de normes mondiales visant à lutter contre les tricheurs fiscaux.

    Le secret bancaire existe toujours dans certaines régions (les autorités suisses ne peuvent pas automatiquement voir ce que les citoyens ont sur leurs comptes bancaires nationaux, par exemple), mais le temps est venu où des professionnels européens bien payés pourraient mettre de l'argent de côté à la frontière et au-delà des regards indiscrets de leurs impôts homme. -Reuters

    L’échange d’informations était initialement prévu pour les pays de l’UE et neuf autres juridictions: Australie, Canada, Corée du Sud, Guernesey, Islande, Japon, Jersey, Norvège et Corée du Sud. Toutefois, Chypre et la Roumanie sont actuellement exclues car elles ne répondent pas encore aux critères exigences internationales en matière de confidentialité et de sécurité des données ", selon l'ALE.

    Le transfert de données vers l'Australie et la France a été retardé "car ces pays ne pouvaient pas encore livrer à l'ALE pour des raisons techniques", a déclaré l'agence, ajoutant que les informations manquaient de l'Estonie, de la Pologne et de la Croatie.

    Environ 7 000 banques, fiducies, assureurs et autres institutions financières enregistrées auprès de la FTA collectent des données sur des millions de comptes et les transmettent à l’agence fiscale suisse. La FTA a à son tour envoyé des informations sur environ deux millions de comptes aux États partenaires. Cela ne donne aucune valeur aux comptes en question. -Reuters

    Les informations échangées incluent les noms, adresses, pays de résidence et informations d'identification fiscale du titulaire du compte, ainsi que le solde du compte, l'institution déclarante et les revenus du capital. Cela permet aux autorités de vérifier si les contribuables ont déclaré leurs avoirs financiers étrangers.

    L’échange annuel de données s’étendra l’année prochaine à environ 80 États partenaires, à condition qu’ils répondent aux exigences en matière de confidentialité et de sécurité des données. La capacité d'inscription est déterminée par le Forum mondial de l'OCDE sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales.

    Le secret bancaire notoire de la Suisse s'érode depuis des années sous la pression internationale, ce qui a largement empêché les personnes et les familles fortunées de cacher leurs avoirs dans le refuge alpin. Comme le note Reuters, cela place la Suisse dans une "concurrence féroce" avec des centres financiers à croissance rapide tels que Singapour et Hong Kong.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-05/end-era-swiss-banks-now-tattling-tax-cheats

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    1. Oui mais les grosses pointures ont été prévenus à l'avance. Ouf !

      (...) (les autorités suisses ne peuvent pas automatiquement voir ce que les citoyens ont sur leurs comptes bancaires nationaux, par exemple), (...)

      Çà, c'est LA Démocratie. C'est le Peuple qui gouverne.

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  6. À la chasse à la maladie X

    Le virus non encore découvert qui pourrait nous tuer tous

    Le télégraphe
    6 octobre 2018


    De l’Ebola à la grippe porcine en passant par le VIH / sida, les virus transmis par les animaux ont été à l’origine des épidémies les plus dévastatrices de l’histoire. Qu'est-ce qui va venir ensuite ? En Sierra Leone, Joe Shute se joint aux scientifiques qui travaillent à la recherche de Disease X - un virus qui n’a pas encore été découvert, mais qui pourrait potentiellement ravager des populations.

    Les grottes entourant le village de Gbentu dans le nord de la Sierra Leone sont considérées comme sacrées par la culture locale. Les rois ont été mis au repos ici, et les hommages arrimés au fond des crevasses. Pendant des siècles, en temps de crise ou de mort, les anciens des tribus ont parcouru la jungle pour organiser des rituels secrets dans l'obscurité.

    Ce soir, cependant, ce sont une douzaine de scientifiques sierra-léonais aux gommages bleus et aux bottes en caoutchouc qui marchent à travers l'obscurité. Alors que nous nous approchons, un choeur de toux à la voix nerveuse résonne le long de la ligne. Le chef du village, connu sous le nom de chef suprême, nous a demandé de nous racler la gorge lorsque nous arrivons aux cavernes pour activer un sortilège qu'il a conjuré afin de nous protéger contre les serpents venimeux qui y résident.

    Tandis que leurs assistants (recrues du village) utilisent des machettes pour pirater une clairière, les scientifiques revêtent des vêtements de protection individuelle d'une blancheur fantomatique qui font peur au cœur de tant de gens dans cette partie de l'Afrique de l'Ouest ravagée par la maladie, qui et 2016 ont connu la pire épidémie d'Ebola de l'histoire - faisant 11 325 morts. Des filets de brume, utilisés pour capturer les chauves-souris et les oiseaux, sont déployés à travers les différentes bouches des grottes. Et puis, nous attendons: flânons parmi les grenouilles qui rongent et les moustiques qui gémissent pendant que la canopée de la jungle est avalée dans la nuit.

    Peu à peu, des panaches de chauves-souris s'élèvent comme de la fumée des grottes. Ceux qui se font prendre dans les filets grincent et se débattent. En évitant de casser des crocs, les scientifiques démêlent les chauves-souris et les confient à une équipe assise autour d'une table de pique-nique en plastique transformée en laboratoire de campagne improvisé. À la lumière des flambeaux, les chauves-souris sont pesées et mesurées, puis soumises à des écouvillons buccaux et rectaux, avec des échantillons de sang prélevés dans les veines lacérées à travers leurs ailes. Les éprouvettes sont placées dans un congélateur mobile avant que les chauves-souris ne soient relâchées dans l'air nocturne; portant maintenant le parfum de désinfectant au chlore mélangé à une terre riche.

    À la fin de la soirée, les scientifiques ont testé environ 21 chauves-souris; insectivores du genre Hipposideros. L'espoir, si vous pouvez l'appeler ainsi, est que l'un d'entre eux puisse se révéler abriter ce qui est une sorte de Saint Graal pour les chercheurs de virus: le prochain agent pathogène mortel qui pourrait balayer le monde. En juillet, cette même équipe a découvert une toute nouvelle souche du virus Ebola parmi les chauves-souris capturées dans le district voisin de Bombali. C'est un travail épuisant et potentiellement mortel. Mais l’ambition prévient qu’en localisant de nouvelles maladies dans la nature, ils peuvent prévenir les épidémies avant qu’elles ne se propagent à l’homme. «Je réalise le sérieux de ce que nous faisons», déclare Edwin Lavalie, spécialiste de l’écologie âgé de 29 ans. «Mais en même temps, je sais que nous contribuons à quelque chose de global. C’est de là que vient mon énergie. ’

    https://www.lewrockwell.com/2018/10/no_author/on-the-hunt-for-disease-x/

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  7. La naissance d'une super-métropole : la Chine veut concurrencer New York et Tokyo


    17 SEPTEMBRE 2018
    Arnaud Lefebvre
    editor express
    Dominique Dewitte


    La Chine est en train de développer une super-région capable de concurrencer des villes telles que San Francisco, New York et Tokyo, écrit le Financial Times. Ce projet a reçu le nom de "Greater Bay Area".

    Pékin envisage d’intégrer les régions semi-autonomes de Hong Kong et de Macao, la destination de casino et de jeux la plus lucrative au monde, à neuf zones urbaines voisines incluant Shenzhen et de Guangzhou. Par conséquent, la Chine investit des sommes considérables dans des projets d’infrastructure et tente d’attirer des talents et des investissements de Hong Kong vers la Chine continentale. Le projet de "Greater bay Area" est censé devenir un centre d'innovation et de croissance économique.

    Chine : de la production manufacturière à l'économie de services

    Via l'initiative Belt and Road, ("Une ceinture, une route"), à laquelle les Chinois se réfèrent en la qualifiant de "Nouvelle Route de la soie", projet phare du président Xi Jinping, Pékin voit la "Greater Bay Area" comme un moyen non seulement d’intégrer davantage Hong Kong et Macao, rendus respectivement par le Royaume-Uni et le Portugal à la fin des années 1990, mais espère également stimuler la croissance dans l’une des régions les plus dynamiques du pays et accélérer la transition à l’échelle nationale des secteurs manufacturiers et des exportations vers les services et la demande intérieure.

    Chiffres impressionnants

    Ce projet pour lequel une nouvelle super-métropole verra bientôt le jour, comporte une série de chiffres impressionnants :

    Le projet Greater Bay couvre une zone de près de 70 millions d’habitants qui génère un PIB d' 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros), un montant plus important qui pourrait doubler au cours des 7 prochaines années.

    La région dispose d’un réseau logistique impressionnant, avec 3 des 10 ports à conteneurs les plus fréquentés du monde : Hong Kong, Guangzhou et Shenzhen.

    La région est reliée par le pont Hong Kong-Zhuhai-Macau, long de 35 km (photo ci-dessous), qui sera inauguré plus tard cette année et dont le coût s'élève à 17 milliards d'euros.

    https://fr.express.live/2016/09/29/chinois-construisent-pont-de-55-kilometres/

    Le projet Shenzhen-Zhongshan est également en cours d'achèvement dans la région, avec une combinaison de ponts, de tunnels et d'îles artificielles.

    La Chine a déjà investi 9,5 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros) pour relier Hong Kong à la Chine continentale.

    https://fr.express.live/2018/09/17/la-naissance-dune-super-metropole-la-chine-veut-concurrencer-new-york-et-tokyo

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  8. "Monter les gens les uns contre les autres est devenu le business model de certains dirigeants"


    4 OCTOBRE 2018
    Audrey Duperron


    Aux Etats-Unis, la candidature de Brett Kavanaugh, un ultra-conservateur qui brigue un poste de juge à vie à la Cour suprême est devenu un nouveau sujet de controverse.

    Kavanaugh a été nommé par le président américain Donald Trump et s’acheminait vers une confirmation du Sénat, quand une professeure de psychologie, Christine Blasey Ford, l’a accusé d'avoir tenté de la violer il y a 36 ans, lorsque tous deux étaient adolescents. Elle a confirmé ces faits sous serment ; de son côté, Kavanaugh a également déclaré sous serment qu'il n'avait jamais agressé cette femme.

    Les démocrates se sont emparés de ce nouveau rebondissement pour s'opposer à sa candidature. Les médias font leurs choux gras de cette affaire qui divise un peuple américain déjà très fracturé, multipliant les émissions sur le sujet. De son côté, Trump maintient fermement son soutien à Kavanaugh, et vilipende les démocrates pour leurs accusations.


    Donald J. Trump
    @realDonaldTrump
    I see it each time I go out to Rallies in order to help some of our great Republican candidates. VOTERS ARE REALLY ANGRY AT THE VICIOUS AND DESPICABLE WAY DEMOCRATS ARE TREATING BRETT KAVANAUGH! He and his wonderful family deserve much better.
    4:29 PM - Oct 3, 2018

    "Jamais je n'aurais pensé que je finirai ma carrière en couvrant une guerre civile en Amérique"

    « J'ai commencé ma carrière de journaliste en couvrant une guerre civile au Liban. Jamais je n'aurais pensé que je finirai ma carrière en couvrant une guerre civile en Amérique », écrit Thomas Friedman, le journaliste triple lauréat du prix Pulitzer, dans sa chronique du New York Times.

    « Bien sûr, nous avons fait l'expérience de moments d'intenses troubles sociaux depuis la guerre civile américaine de 1861. J'ai grandi avec l'assassinat de Martin Luther King et les combats de rue motivés par les droits civiques et le Vietnam. Et pourtant, ce moment semble pire, bien moins violent, Dieu merci, mais bien plus conflictuel. (...)

    Il y a une rupture profonde entre nous, entre nous et nos institutions, et entre nous et notre président.

    Nous ne parvenons pas à trouver un terrain d'entente sur lequel nous pourrions être en désaccord de façon respectueuse ; l'autre côté est « l'ennemi ». Nous nous crions dessus à la télévision, nous nous désabonnons les uns des autres sur Facebook et nous tirons des boulets rouges verbaux dessus sur Twitter – et de nos jours, tout le monde est sur le champ de bataille numérique, et plus seulement les politiciens. (...)

    Que se passera-t-il lorsque le pays entrera en récession ?

    Et plus rien n'est sacré. Brett Kavanaugh s'est défendu l'autre jour avec le genre d'attaques méchantes partisanes et les horribles théories conspirationnistes que l'on ne s'attendrait à entendre que de la bouche d'un animateur de radio, et jamais d'un candidat au poste de juge à la Cour suprême. Qui pourra s'attendre à un traitement équitable de sa part désormais ?

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  9. Et cette fracture se produit dans un contexte de marché boursier haussier et de taux de chômage en baisse. Imaginez-vous ce que cela donnera lorsque nous serons confrontés à la prochaine récession ? (…)

    Au début des années 2000, la plupart des emplois moyennement qualifiés à hauts salaires ont disparu. Désormais, il y a seulement des emplois hautement qualifiés à hauts salaires, et des emplois faiblement qualifiés à faibles salaires. Et ceci a fracturé la classe moyenne et laissé pour compte beaucoup de monde. La fin de la Guerre froide signifie que plus aucun ennemi étranger ne nous rassemble plus, à l’exception d’une brève période après l’attentat du 11 septembre. Et le GOP [le parti républicain américain] est devenu fou.

    De nombreuses pommes de discorde

    C'est pour ça qu'il sera difficile d’imposer une trêve à la guerre civile de notre génération. Il y a tant de fronts. Il y a le combat entre ceux qui sentent que le rêve américain leur a échappé et ceux qui pourront facilement le transmettre à leurs enfants. Il y a celui entre les Américains des petites villes rurales et les citadins « mondialisés » qui, les gens des petites villes en sont certains, les méprisent. Il y a la lutte entre les Américains blancs de la classe ouvrière qui sentent que leur identité se perd dans un pays qui devient de plus en plus majoritairement composé de minorités, et les Américains qui adoptent le multiculturalisme. Et il y a le combat entre les hommes qui pensent que leur sexe leur confère toujours certains pouvoirs et privilèges, et les femmes qui les défient. Il y a tant de domaines de désaccord.

    Et non seulement nous avons perdu les tampons et les coussins que nous avions autrefois, mais une génération de dirigeants s'est imposée, menée par Donald Trump, pour qui alimenter ces divisions est devenu leur business-model.

    Le "mode partisan" troqué contre le "tribalisme"

    Dans le fond, nous avons abandonné « le mode partisan » qui permettait finalement de trouver des compromis politiques en faveur du « tribalisme », qui ne le permet pas, comme l'explique lepolitologue Norman Ornstein, coauteur avec Thomas Mann de l'ouvrage : “It’s Even Worse Than It Looks: How the American Constitutional System Collided With the New Politics of Extremism.” Dans un monde tribal, la règle, c'est règne ou meurt, le compromis est un péché, les ennemis doivent être écrasés et le pouvoir détenu à tout prix. (…)

    Qu'est-ce qui pourra mettre fin à cela ? Quand une majorité d'Américains, encore de centre-gauche et de centre-droit, se rassembleront et ne voteront que pour des législateurs qui auront le courage de demander que cela cesse, maintenant, immédiatement, et pas seulement lorsqu'ils partent à la retraite ou sur leur lit de mort. »

    https://fr.express.live/2018/10/04/monter-les-gens-les-uns-contre-les-autres-est-devenu-le-business-model-de-certains

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