- ENTREE de SECOURS -



lundi 29 octobre 2018

La guerre civile syrienne et le climat : un lien ? Pas de preuves !

le 29 octobre 2018


Le précédent président de la République française, spécialiste du climat comme chacun s’en souvient, avait déclaré droit dans ses bottes que les tremblements de terre étaient provoqués par le réchauffement du climat. Peut-être que les plus farouches supporters de ce clown l’avaient cru … Dans le même genre d’ineptie certains politologues avisés et possédant également de solides connaissances en climatologie ont fait un rapprochement entre ce réchauffement du climat et la guerre civile syrienne. Car il faut, pour proférer de telles affirmations, s’appuyer sur des faits incontestables. Or ce n’est pas le cas et de nouveau et encore les activistes écolo-climatiques n’ont pas d’autres préoccupations que d’incriminer le réchauffement du climat comme étant la cause primaire de toutes sortes de dérèglements allant de l’apparition du virus Zika aux fluctuations de la bourse en passant par le déraillement des trains, l’afflux de réfugiés en Europe ou encore la disparition des chauve-souris.

Tiens ! À propos de chauve-souris une éminence mondiale de l’étude des écosystèmes a affirmé que les installations de moulins à vent un peu partout dans la campagne profonde tant d’Allemagne que de France conduira inévitablement à la disparition définitive de certaines espèces de chauve-souris et décimera des populations entières d’oiseaux migrateurs mais, il faut tout de même se réjouir de l’installation de cette source d’énergie renouvelable, conviviale, festive et citoyenne, les rapaces nocturnes semblent apprendre que les moulins à vent sont dangereux et ils ont tendance à les éviter. Pour conclure ce petit aparté qui n’a rien à voir avec la guerre civile syrienne on pourrait aussi incriminer le réchauffement climatique dans cette mort programmée de certaines chauve-souris puisqu’elles sont installées pour parait-il réduire les émissions de gaz à effet de serre. Je me marre …

Mais revenons à la Syrie, le Docteur Tobias Ide du Brauschweiger Georg Eckert Institute a compilé les arguments avancés pour expliquer « climatiquement » la guerre civile syrienne et il est arrivé à la conclusion que le changement du climat comme cause primaire de cette guerre n’est pas confirmé. Si on analyse les faits le déclenchement de la guerre civile syrienne, indépendamment de toute cause idéologique, religieuse ou extérieure à la Syrie, aurait été provoqué par la grande sécheresse des années 2006-2009, c’est plausible mais non prouvé. Cette sécheresse aurait eu pour conséquence une chute massive de la production agricole, c’est un argument présenté par de nombreuses études mais contesté par d’autres. Cette raréfaction des denrées alimentaires de base aurait provoqué la migration de la population rurale vers les zones urbaines, c’est reconnu par de nombreuses études mais également contesté par d’autres. Cet afflux de population en zones urbaines aurait catalysé des manifestations et des protestations conduisant à des troubles récurrents ayant provoqué la guerre civile, c’est possible mais les arguments dans ce sens sont très minces.

Il ressort de cette étude qu’il y a peu de recoupages entre les diverses méthodes d’analyse des évènements, et qu’au contraire et systématiquement les arguments en faveur d’un effet du climat sont délibérément amplifiés sans aucune base scientifique solide pour les étayer. Si la sécheresse des années 2006-2009 a été sévère Pierre Gosselin a considéré comme utile de rappeler que les périodes de sécheresse au Moyen-Orient ne sont pas un fait nouveau (blog notrikszone.com) et en Syrie comme dans d’autres régions du pourtour méditerranéen les épisodes de sécheresse ont toujours sévi selon des cycles difficilement prévisibles s’étendant sur des dizaines d’années.

Capture d’écran 2018-10-24 à 08.39.27.png

L’illustration ci-dessus requiert quelques explications. Les reconstructions de l’abondance des précipitations ont fait appel à divers proxys présents dans les carottages des sédiments marins et lacustres. Ces sédiments sont le résultat du lessivage des sols par les pluies de divers métaux de poids atomiques différents dont les rapports d’abondance respectives peuvent être analysés par spectrographie de masse. Les proxys utilisés pour cette reconstruction sont les rapports magnésium/aluminium, rubidium/aluminium et le d18O reliant directement la température à la pluviométrie. Les sites étudiés sont répartis entre le sud-est de l’Espagne, plusieurs lacs en Espagne et en Europe centrale, un lac en Afrique et enfin un carottage en mer près de l’île de Chypre. Comme on peut le constater il est difficile de trouver une périodicité évidente dans ces résultats. Mais la sécheresse qui a sévi en Syrie à la fin des années 2000 n’est pas un phénomène météorologique relié à l’optimum climatique moderne puisqu’il y a eu à l’évidence d’autres situations similaires par le passé.

Conclusion : ce que les activistes climatiques affirment en procédant à des raccourcis pour le moins contestables est tout simplement de la propagande de mauvais aloi.

Source : notrickszone.com et doi : 10.5194/cp-6-807-2010

50 commentaires:

  1. Doug Casey sur le prix Nobel d'économie


    Par Doug Casey
    Casey Research
    29 octobre 2018


    Remarque de Justin: Deux Américains viennent de remporter le prix Nobel d’économie de cette année.

    William Nordhaus, l'un des lauréats, a reçu le prix pour son travail sur le changement climatique. Paul Romer, l'autre récipiendaire, a été récompensé pour ses travaux de recherche sur la manière dont les réglementations et les politiques peuvent encourager les nouvelles idées et la prospérité à long terme.

    L'Académie royale des sciences de Suède, qui sélectionne les lauréats, les a qualifiés de problèmes économiques «fondamentaux et urgents» de notre époque. Et je crois que beaucoup de gens seraient d'accord avec cette déclaration.

    Mais Doug Casey n’est pas l’un d’eux. Je sais parce que j'ai récemment parlé à Doug de ce sujet. Et, comme d'habitude, il avait des choses intéressantes à dire. Constatez-vous dans Conversations d’aujourd’hui avec Casey.

    Justin: Doug, que penses-tu des derniers lauréats du prix Nobel d'économie ? Méritent-ils le prix ?

    Doug: Le prix Nobel d'économie devrait être aboli, de même que ceux de littérature et de paix. Tous les trois sont distribués arbitrairement à quiconque est actuellement à la mode ou a les meilleurs contacts politiques.

    Il s’agit d’intellectuels marxistes et socialistes de la culture qui se caressent mutuellement. Le prestige associé à tout, des critiques de livres favorables au prix Nobel, légitime ces personnes aux yeux du public. Il y a eu des exceptions - mais très peu, et juste assez pour empêcher les Nobels de devenir des stocks ridicules. Les intellectuels de gauche discutent avec des intellectuels de gauche sur des sujets qui ne intéressent que les intellectuels de gauche. Tous ont raconté avec enthousiasme leurs sbires dans les médias de Lickspittle.

    Ces prix ont à peu près aucune relation avec ceux de la chimie, de la physique ou de la médecine, où les résultats sont quantifiables et présentent un avantage objectif pour l’humanité.

    Les lauréats du prix économique de cette année, Romer et Nordhaus, sont typiques. Ni l'un ni l'autre n'est un véritable économiste. Un économiste est une personne qui décrit le fonctionnement du monde, la manière dont les hommes produisent et consomment sur un marché volontaire.

    Ces gars-là ne sont pas des économistes. Ce sont des apologistes politiques, qui prescrivent la façon dont le monde doit fonctionner, et essaient d’appliquer leurs notions à la société. Toute l'étude de l'économie est assez dégradée. C’est maintenant considéré comme une subdivision des mathématiques, avec toutes sortes de formules arcaniques et non pertinentes. En fait, l’économie est une division de la philosophie.

    Romer, le fils d'un ancien gouverneur du Colorado, avance l'idée que les gouvernements devraient encourager ou diriger les dépenses pour accélérer les progrès. C’est une notion ridicule, à supposer que les bureaucrates soient plus sages et plus intelligents que les personnes qui ont créé la richesse. C’est une vision idiote et destructrice qui sous-tend tous les systèmes socialistes et fascistes. L'URSS était un archétype de cette pensée. Je suis vraiment surpris que les gens ne rigolent pas et ne roulent pas des yeux quand ils rencontrent ces nostrums.

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  2. Justin: Pourquoi pas Nordhaus ?

    Doug: Son cheval de bataille est le réchauffement climatique anthropique (AGW) et ce que les gouvernements devraient faire à ce sujet. Cela ouvre plusieurs boîtes de vers. Le numéro un, AGW existe-t-il ? Et si c'est le cas, le gouvernement devrait-il faire quelque chose à ce sujet ?

    En dépit de tout ce qui a été dit dans la presse populaire et dans certains articles scientifiques, j’estime qu’AGW est tout à fait trivial. Et ce qui va baisser au fur et à mesure que les améliorations technologiques rendent tous les processus industriels et grand public beaucoup plus efficaces. L'hystérie actuelle a très peu à voir avec la physique et presque toutes avec la psychologie aberrante.

    Les humains peuvent-ils changer l'environnement ? Bien sûr qu'ils peuvent. Nous le faisons tout le temps. Les humains ont éliminé diverses espèces au fil du temps, de l'oiseau dodo au pigeon voyageur en passant par presque tous les buffles d'Amérique du Nord. Les humains peuvent avoir un effet considérable sur l'environnement. Mais cela signifie-t-il que les humains sont à l'origine de AGW ?

    Contrairement à ce que vous entendez dans les médias populaires, la proposition n’a jamais été prouvée. La température de la terre a radicalement varié au cours de l'histoire, remontant à 4,5 milliards d'années. Cela inclut une époque, il y a environ 500 millions d'années, lorsque la Terre entière était une boule de neige pendant 200 millions d'années. Bien que la terre finisse par devenir croustillante dans quelques milliards d’années lorsque le soleil se transformera en une géante rouge, le froid représente probablement un risque plus important que la chaleur. Le soleil est tout ce qui nous empêche d’approcher du zéro absolu de l’espace interstellaire.

    Le gaz carbonique est au centre de l'hystérie actuelle. Les niveaux de gaz carbonique ont radicalement varié au cours des siècles. À l’époque des dinosaures, les niveaux de gaz carbonique étaient plusieurs fois supérieurs à ce qu’ils sont aujourd’hui, et ils ont pratiquement diminué depuis le premier jour.

    Le gaz carbonique est un aliment végétal; c'est aux plantes ce que l'oxygène est aux animaux. À environ 400 parties par million dans l’atmosphère, il ne s’agit que de traces de gaz. La vaste majorité de ce que l'on appelle l'effet de serre est en réalité causée par des vapeurs d'oxyde de dihydrogène potentiellement plus meurtrières. Lorsque 10% des personnes interrogées sont informées de ce danger, elles veulent que le gouvernement l'illégalise.

    Les niveaux de gaz carbonique dans l'atmosphère sont dictés par le volcanisme et l'absorption du gaz dans l'eau de mer. Il existe des milliers de volcans actifs sur la planète, générant des quantités massives de gaz carbonique, de SO2, de CH4 et de nombreux autres gaz à effet de serre. L'eau de mer absorbe beaucoup, ce qui a un effet beaucoup plus important sur le climat que l'atmosphère.

    Cependant, à long terme, les niveaux de gaz carbonique sont entraînés par les roches. Qu’est-il arrivé à tout le gaz carbonique quand, disons, 20 % de l’atmosphère, c’est 200 000 parties par million ? C’est maintenant la partie carbonate du calcaire, du carbonate de calcium et d’autres roches.

    Mais c’est idiot de s’accrocher au gaz carbonique. Beaucoup de choses déterminent la température de la terre. Les rayons cosmiques en font partie. Ils ont une influence considérable sur la quantité de couverture nuageuse, ce qui peut modifier énormément la température. L’inclinaison changeante de l’axe terrestre en fait partie. Une partie est le changement graduel et cyclique de l’orbite terrestre autour du soleil. Croyez-le ou non, cela pourrait faire partie de l’orbite du système solaire autour de la galaxie.

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  3. Les gens ont complètement oublié que dans les années 1970, des magazines nationaux montraient des images de glaciers renversant les gratte-ciel de New York parce qu'ils craignaient un nouvel âge glaciaire. Les gens ont également oublié que, des années 1500 aux années 1800, nous avons eu un petit âge de glace. Avant cela, c’était la période chaude médiévale, 700-1400 après Jules-César, et avant cela, une autre vague de froid qui coïncidait avec l’âge des ténèbres. Entre environ 200 ans av. Jules-César. et 200 après Jules-César, ce qui coïncidait avec la montée de l'empire romain, le monde était plus chaud qu'aujourd'hui. Ils n’étaient pas de gros émetteurs de gaz carbonique …

    Justin: C’est un point de vue intéressant. Après tout, la grande majorité des gens croient que les humains sont responsables de la hausse des températures sur la planète.

    Pourquoi pensez-vous que c'est ?

    Doug: Une combinaison d'hystérie, d'ignorance de la science et de provenance de l'argent. Presque tout l'argent de la recherche provient de subventions. Si vous voulez une subvention, vous devez afficher la bonne attitude politique. L'idée même du réchauffement de la planète est en train de corrompre complètement la communauté scientifique. Ils ne vous parleront même pas. Vous n’allez certainement pas obtenir une subvention gouvernementale. Les subventions des gouvernements et des fondations sont le moteur de la science aujourd'hui.

    Il semble que la recherche de vérités importantes ne soit plus l’objet de la science. Il ne s’agit pas tant de génies motivés comme Newton, Darwin et les autres hommes blancs morts du 17ème au début du 20ème siècle. C’est une question d’argent.

    Ce qui me fait peur, c’est que lorsque le gâchis d’AGW sera démystifié, il va délégitimer la science aux yeux de l’homme moyen. Je suppose que ce ne sera pas difficile à faire, car la moitié des Américains croient apparemment que des hommes des cavernes parcouraient la terre avec les dinosaures.

    Quoi qu'il en soit, la plus grande influence sur le climat de la Terre n’est aucune de ces choses que j’ai mentionnées. C’est le soleil lui-même. En fait, la terre se réchauffe depuis 12 000 ans depuis la fin de la dernière période glaciaire. Et il y a eu environ une douzaine de glaciations au cours du Pléistocène seulement. Il y a donc autant de raisons de croire que cette période de chaleur interglaciaire que nous avons depuis 12 000 ans tend cycliquement à se refroidir.

    Justin: Donc, j’imagine qu’imposer un système mondial de taxes sur le carbone imposées de manière universelle - la suggestion de Nordhaus - ne résoudrait pas ce problème.

    Doug: Non. C’est une solution insensée à un non-problème. Une preuve supplémentaire que Nordhaus est un hack politique. Et toute la manie d’AGW est un stratagème visant à donner plus de pouvoirs aux gouvernements, ainsi qu’à plus de ressources pour eux et pour les devins comme Nordhaus.

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  4. Ces personnes apportent toujours la même réponse à absolument tout problème réel ou imaginaire. Plus d'impôts et plus d'intervention de l'Etat. Les gouvernements, naturellement, aiment ces idées. C’est plus de pouvoir pour les personnes qui dirigent le gouvernement.

    Au lieu de poursuivre une carrière en économie, où il peut faire tout ce mal et insinuer toutes ces idées erronées dans la société, nous en serions tous mieux si Nordhaus était employé à bon escient dans le travail manuel.

    La plupart des personnes qui obtiennent des notes d'économie, de paix ou de littérature sont en réalité des ennemis de l'humanité. Ou, au mieux, indigne. Ils ont décerné un prix de la paix à Barack Obama lorsqu'il était président. Quel était le raisonnement possible pour cela ? Peut-être lui en donneront-ils aussi un pour la littérature quand il aura un fantôme rédiger ses mémoires, et un autre pour l’économie et la médecine quand ObamaCare effondrera l’économie…

    Justin: Merci pour votre temps, Doug.

    Doug: De rien.

    Reprinted with permission from Casey Research.

    https://www.lewrockwell.com/2018/10/doug-casey/doug-casey-on-the-nobel-prize-in-economics/

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    1. (...) Remarque de Justin: Deux Américains viennent de remporter le prix Nobel d’économie de cette année. (...)

      Depuis x années le 'prix nobel' ne représente plus rien et est attribué à n'importe qui qui ne le mérite pas !


      (...) Les humains ont éliminé diverses espèces au fil du temps, de l'oiseau dodo au pigeon voyageur en passant par presque tous les buffles d'Amérique du Nord. (...)

      Les humains ??? Z'avez des preuves ? Il existe des quantités de prédateurs autres que les humains !

      (...) La vaste majorité de ce que l'on appelle l'effet de serre est en réalité causée par des vapeurs d'oxyde de dihydrogène potentiellement plus meurtrières. (...)

      L'oxyde de dihydrogène est le nom savant de... l'eau !

      Doug Casey n'est PAS un scientifique.

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  5. Selon une chercheuse, la réglementation des OGM n'est justifiée par aucune preuve scientifique d'un risque


    28 Octobre 2018
    par Seppi
    Mark Lynas*


    Un examen approfondi de la littérature scientifique conclut que le génie génétique perturbe moins la génétique des plantes cultivées que l'amélioration des plantes conventionnelle, ce qui signifie que les évaluations rigoureuses et les réglementations imposées à cette technique ne sont justifiées par aucune preuve scientifique de risques pour la sécurité.

    La scientifique française Agnès Ricroch a conclu : « Notre examen n'apporte aucune preuve à l'appui de la nécessité d’un renforcement des essais de sécurité sanitaire des aliments pour les variétés de plantes transgéniques. Ces données à long terme et multi-générationnelles ainsi que les données "-omiques" prises ensemble suggèrent que, hormis dans des cas spécifiques, l'évaluation des risques pourrait être réduite. »

    Les conclusions de Ricroch confirment un secret de Polichinelle connu des scientifiques travaillant sur les plantes, à savoir que le fardeau considérable des réglementations nationales appliquées uniquement au génie génétique et aux nouvelles technologies telles que l’édition des gènes n'est en réalité justifié par aucun risque accru scientifiquement identifiable.

    Ces réglementations obligent les obtenteurs à dépenser des dizaines de millions de dollars pour des études d'innocuité inutiles sur les variétés de plantes développées à l'aide des nouvelles méthodes moléculaires, alors que les variétés issues des techniques plus anciennes comme la sélection conventionnelle et la mutagenèse peuvent être commercialisées sans test.

    Dans son évaluation de 2013, Ricroch a examiné des données provenant de 60 comparaisons « -omiques» entre des lignées de plantes génétiquement modifiées (GM) et non génétiquement modifiées, ainsi que 33 études d'alimentation animale à long terme et multi-générationnelles.

    Celles-ci « ont révélé que la modification génétique a moins d'impact sur l'expression et la composition des gènes végétaux que l'amélioration des plantes conventionnelle ». En outre, « les facteurs environnementaux (tels que la localisation, la période d'échantillonnage ou les pratiques agricoles) ont un impact supérieur à celui de la transgenèse », le processus de transfert d'un gène conférant un trait désiré dans une autre espèce.

    Plusieurs études ont montré une plus grande variation de l'expression des gènes et d'autres facteurs entre les variétés de riz, de blé, de maïs et de soja obtenues de manière conventionnelle qu'entre les lignées GM et non GM de la même variété.

    Comme l'a noté Ricroch : « Fait intéressant, une étude a montré que l'altération du transcriptome était plus importante chez les plantes mutagénisées que chez les plantes transgéniques ». Cependant, les réglementations européennes supposent que les plantes produites par mutagenèse sont sûres et qu'aucune évaluation n'est nécessaire.

    S'agissant des études à long terme sur les animaux, Ricroch a noté que l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a déclaré que « les essais d’alimentation des animaux n’ajoutent rien à l’évaluation de la sécurité sanitaire » des aliments pour humains et pour animaux génétiquement modifiés lorsque l'équivalence a été démontrée par « des analyses moléculaires, de composition, phénotypiques, agronomiques et autres ».

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  6. Malgré cela, elle a examiné les preuves de 17 études d'alimentation à long terme sur des animaux – toutes financées par des fonds publics et non soutenues par l'industrie – chez des rats, des souris, des bovins, des porcs, des saumons et des cailles. Aucune n'a trouvé de différences significatives dans la santé des animaux nourris avec des aliments équivalents, soit GM, soit non GM.

    Ricroch a également examiné 16 études d'alimentation multi-générationnelles – encore une fois toutes financées par des fonds publics – visant à déterminer si la consommation d'aliments transgéniques par une génération d'animaux avait un impact sur la santé de leur progéniture.

    « Aucune nouvelle préoccupation en matière de sécurité n'a été soulevée dans ces études multi-générationnelles », mais plusieurs études ont souffert de faiblesses telles que l'absence de groupe de contrôle approprié ou l'absence d'évaluation de la puissance statistique, ce qui signifie que de petites différences peuvent être mal interprétées.

    Elle a conclu en ces termes : « Aucune de ces évaluations publiées utilisant de nouveaux profilages "-omiques" n’a montré de nouvelles préoccupations en matière de sécurité pour les variétés de plantes GM commercialisées. »

    En l'absence de données scientifiques permettant de justifier le système de réglementation, certains experts affirment – compte tenu de la fureur qui s'abat sur les OGM depuis des décennies – qu'il est au moins utile de rassurer le public en réalisant des études de sécurité multiples et coûteuses.

    Toutefois, l’expérience de l’énergie nucléaire et d’autres secteurs où la perception des risques est également hors de proportion avec la réalité scientifique a montré que le contraire est plus probable et qu’un grand nombre de tests de sécurité appliqués à l'alimentation a pour effet de convaincre les gens qu'ils sont justifiés par des choses vraiment risquées qui se passent.

    Les réglementations inutiles servent plus à inquiéter les gens qu'à les rassurer, et les militants enferment les scientifiques dans un cercle vicieux lorsque ceux-ci acceptent le fardeau d'une réglementation de plus en plus lourde dans l'espoir naïf de rassurer un public circonspect.

    Les militants sont donc tout à fait satisfaits de voir que le système de réglementation bloque de facto l’innovation en génétique des plantes cultivées, comme cela est le cas depuis près de deux décennies en Europe, en Afrique et ailleurs, même si cela fait face à un consensus mondial sur le fait que les plantes issues de l'utilisation de techniques moléculaires sont aussi sûres que toutes les autres.

    Dans le cas des OGM, aucune norme scientifique de sécurité ne sera jamais suffisante pour convaincre les militants anti-OGM de renoncer à leur opposition, car leurs objections ne sont pas fondées sur des bases scientifiques.

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    Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2018/09/no-scientific-evidence-risk-justify-gmo-regulations-researcher-finds/

    http://seppi.over-blog.com/2018/10/selon-une-chercheuse-la-reglementation-des-ogm-n-est-justifiee-par-aucune-preuve-scientifique-d-un-risque.html

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    1. (...) Celles-ci « ont révélé que la modification génétique a moins d'impact sur l'expression et la composition des gènes végétaux que l'amélioration des plantes conventionnelle ». (...)

      Il est bien certain que l'évolution des plantes ne s'est jamais faite toute seule. Depuis toujours, c'est la pluie, le vent et les abeilles (entr'autres) qui ont perturbé/modifié involontairement les gènes de chaque plante.
      Tandis que les laboratoires ont expérimenté et donné ou pas le feu vert pour leur dissémination. Aujourd'hui, c'est la quasi-totalité de notre alimentation qui est sortie de laboratoires de recherche comme le sont également les remèdes vendus en pharmacies.

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  7. Produits bio, joie de vivre, éclat de rire... et coup de colère


    27 Octobre 2018
    par Seppi


    Comment acheter – cher – 2%... oups ! 2,14 % de bonheur en plus…

    Nos pérégrinations cybernétiques nous ont mis sur la voie d'un autre article tiré des données fournies par la cohorte NutriNet-Santé, « Is organic food consumption associated with life satisfaction? A cross-sectional analysis from the NutriNet-Santé study » (la consommation de produits biologiques est-elle associée à la satisfaction de vie ? Une analyse transversale de l’étude NutriNet-Santé). Les auteurs en sont Louise Seconda, Sandrine Péneau, Marc Bénard, Benjamin Allès, Serge Hercberg, Pilar Galan, Denis Lairon, Julia Baudry, and Emmanuelle Kesse-Guyot.

    Le résumé

    En voici le résumé. Ben oui, nous aimons citer – le meilleur moyen de respecter scrupuleusement (sous réserve d'une bonne traduction, ce qui n'est pas toujours évident) les extraordinaires résultats et les fortes pensées des auteurs :

    « Le bien-être est souvent mentionné comme un motif important de consommation de produits biologiques. On sait peu de choses sur la relation entre la consommation de produits biologiques et la satisfaction de vie (une composante du bien-être). Le but de cette étude était d'étudier la relation transversale entre la consommation de produits biologiques et la satisfaction de vie.

    Au total, 17.446 volontaires âgés de 45 ans et plus, appartenant à la cohorte NutriNet-Santé, ont rempli un questionnaire à fréquence semi-quantitative sur les produits biologiques et complété l'échelle française validée de satisfaction de vie (score compris entre 5 et 35). Les moyennes ajustées (intervalles de confiance à 95%) du score de la satisfaction de vie, selon les quintiles de la contribution des produits biologiques au régime (total et par groupe de produits) ont été estimées à l'aide de modèles ANCOVA.

    Dans le modèle multivarié, la satisfaction de vie chez les plus petits et les plus gros consommateurs de produits biologiques atteignait respectivement 24,98 (IC 95 % : 24,78-25,17) et 25,52 (IC 95 % : 25,33-25,71) (tendance P < 0,0001). La satisfaction de vie était associée de manière légère et positive à une contribution plus élevée des produits biologiques à l'alimentation (dans l'ensemble et pour la plupart des groupes de produits).

    Nos résultats suggèrent qu'une consommation élevée de produits biologiques peut jouer un rôle dans la satisfaction de vie des participants de plus de 45 ans par le biais d'approches hédonistes ou eudémoniques. »

    L'échelle de satisfaction de vie

    Pour autant que nous soyons tombé sur la bonne description :

    « Ce test, l’Échelle de satisfaction de vie, a été réalisée par le psychologue américain Ed Diener, qui a développé un modèle postulant que le bien-être subjectif (bonheur) est déterminé par trois composantes : les émotions positives, les émotions négatives et l’évaluation cognitive de sa vie. La satisfaction par rapport à sa vie correspond à la troisième de ces composantes. Il s’agit d’une évaluation globale de la qualité de vie selon les propres critères de la personne.

    Elle comprend 5 énoncés mesurant une satisfaction générale que la personne peut entretenir vis-à-vis de sa vie. Il n’y a qu’une dimension et il s’agit d’additionner chacun des 5 énoncés qui sont évalués sur une échelle de 1 (fortement en désaccord) à 7 points (fortement d’accord).

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  8. Ces cinq énoncés sont :

    « 1. En général, ma vie correspond de près à mes idéaux.

    2. Mes conditions de vie sont excellentes.

    3. Je suis satisfait-e de ma vie.

    4. Jusqu’à maintenant, j’ai obtenu les choses importantes que je voulais de la vie.

    5. Si je pouvais recommencer ma vie, je n’y changerais presque rien. »

    Un écart riquiqui pour une conclusion tonitruante avec un petit bémol

    - voir tableau sur site -

    Or donc, les gros consommateurs de produits bio scorent en moyenne 25,52 et les petits consommateurs 24,98, soit une monstrueuse différence de 0,54 point ou, par rapport à la moyenne des deux scores, 2,14 %. Et, pur bonheur, les deux intervalles de confiance ne se chevauchent pas de sorte que les auteurs peuvent conclure à une différence statistiquement significative.

    Et ils concluent aussi... on ne se lassera pas de le citer :

    « Nos résultats suggèrent qu'une consommation élevée de produits biologiques peut jouer un rôle dans la satisfaction de vie des participants de plus de 45 ans par le biais d'approches hédonistes ou eudémoniques. »

    Les auteurs se sont maîtrisés : « suggèrent », « peut »... ce qui laisse aussi la porte ouverte à d'autres études.

    Un peu de vocabulaire : l'hédonisme est une doctrine qui prend pour principe de la morale la recherche du plaisir et l'évitement de la souffrance ; et l'eudémonisme, une doctrine philosophique posant comme principe que le bonheur est le but de la vie humaine.

    Donc, si nous avons bien compris, vider son porte-monnaie pour acheter des produits bios augmentera votre joie de vivre de 2 %... oups ! 2,14 %...

    Différentes manières de voir les choses...

    Notez bien que l'échelle de satisfaction de vie n'est en aucune manière liée à la principale motivation de l'achat et de la consommation de produits bios en France, l'attention (infondée) à la santé.

    Mais un esprit mal tourné peut inverser le propos : les gens qui nagent dans l'aisance financière et le bonheur peuvent claquer une partie de leur fric pour acheter et consommer bio.

    En fait, les auteurs font état de cette lancinante question dans les points clés sur Science Direct...

    « Des études longitudinales sont nécessaires pour mieux caractériser la direction de la causalité. »

    Mais ce n'est pas dans le résumé dont nous dirons qu'il est à la limite de l'honnêteté intellectuelle.

    ...et une manière de voir les choses bien différemment...

    Et un esprit encore plus mal tourné se demandera : c'est quoi ce b...

    Il faut investir des moyens sans nul doute conséquents – car il s'agit de mobiliser des milliers de personnes et d'exploiter leurs réponses individuelles – pour un demi-point de différence ?

    Peut-être le faut-il... mais par une équipe curieuse, sans préjugés ni motivation particulière.

    Car les auteurs – dont certains ont un gros conflit d'intérêts idéologique comme nous l'avons évoqué précédemment – ne semblent pas avoir envisagé une autre hypothèse : la consommation de produits bio est loin de contribuer (modestement comme on l'a vu) à « la satisfaction de vie [...] par le biais d'approches hédonistes ou eudémoniques » (première direction) et les approches machins sont loin de se traduire par une (grosse) consommation de produits bios (deuxième direction) ; les produits bios pourrissent la vie...

    Oui, les produits bios pourrissent la vie (hypothèse)

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  9. La satisfaction de vie tirée de la perception (erronée, mais c'est un autre débat) de contribuer à la protection de l'environnement, au développement local, à des relations économiques équitables, etc. est largement annulée par le marketing de la peur alimentaire, le dénigrement de l'alimentation conventionnelle (pourtant saine – à condition d'avoir un bon régime alimentaire, ce qui s'applique du reste aussi au bio).

    L'hypothèse est posée ci-dessus de manière provocatrice : ce ne sont pas les produits bios en soi, mais le « marketing » par les idéologues et les lobbyistes du bio et par le vrai marketing du biobusiness.

    On aura du mal à la tester : les hypocondriaques admettent difficilement qu'ils ont la pétoche. Et dans le climat socio-politique actuel, on aura bien du mal à trouver des financements...

    Un peu de sophisme du discrédit par association

    Cette œuvre, dont nous pensons qu'elle est digne d'être signalée pour un IgNobel, a été publiée dans Preventive Medicine Reports en octobre 2017. L'équipe qui l'a produite comprend six des auteurs du désormais inoubliable « Association of Frequency of Organic Food Consumption With Cancer Risk – Findings From the NutriNet-Santé Prospective Cohort Study » (association de la fréquence de consommation d'aliments biologiques avec le risque de cancer – résultats de l'étude de cohorte prospective NutriNet-Santé) publié dans JAMA Internal Medicine.

    Nous verserons un peu – mais un peu seulement – dans le sophisme du discrédit par association : à la lumière de cet article, quel crédit accorder à la récente production qui vient de faire le bonheur des médias militants qui laissent entendre que manger bio réduit les risques de cancer de 25 % ?

    Ce sont tout de même deux équipes avec une ossature commune dont l'une s'extasie sur une différence minuscule (mais statistiquement significative...) d'un demi-point sur un total possible de 35 d'une échelle de mesure du bonheur, et l'autre disserte sur une différence de 25 % dans l'incidence du cancer (mais 0,6 % en termes absolus) qui est invraisemblable dans la population générale.

    Notre argent mérite d'être mieux dépensé

    Et mesdames et messieurs les gestionnaires des crédits de la recherche (une partie de l'argent des Français), quel contrôle exercez-vous ? Nous ne plaiderons pas pour un bridage de la recherche, laquelle doit pouvoir fouiner dans des recoins a priori incongrus. Mais, dans ce cas précis, il était dès le départ patent que les résultats seraient inexploitables.

    Il y a de quoi se mettre en pétard !

    Notons enfin que cette œuvre magnifique a échappé à l'attention du Monde Planète, des autres médias militants, du biobusiness, et même de la mouvance activiste. Comment ont-ils pu passer à côté de ce formidable résultat : « beaucoup plus de bio = un peu plus de bonheur » ?

    Gageons que si le résultat avait été inverse (« beaucoup plus de bio = un peu moins de bonheur »), il n'y aurait pas eu de publication... « science » militante...

    http://seppi.over-blog.com/2018/10/produits-bio-joie-de-vivre-eclat-de-rire-et-coup-de-colere.html

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  10. Le Maroc deviendra l'un des principaux pôles de production de Renault avec 500.000 véhicules par an


    Chine Nouvelle (Xinhua),
    Le 28/10/2018 04:55


    Renault portera sa capacité de production au Maroc à 500.000 véhicules par an, faisant du Royaume l'un de ses principaux pôles de production, a indiqué, samedi à Rabat, le Président-directeur général du groupe français, Carlos Ghosn.

    "Nous allons avoir une capacité de production au Maroc de 500.000 voitures par an, faisant du Royaume l'un des principaux pôles de production de Renault, surtout que l'industrie automobile est devenue le premier secteur exportateur au Maroc", a affirmé M. Ghosn lors d'une séance plénière tenue dans le cadre de la 11ème édition de la World Policy Conference (WPC).

    M. Ghosn a rappelé, dans ce sens, que l'usine de Tanger, la première d'Afrique, produit aujourd'hui 340.000 voitures par an, notant qu'elle est devenue une véritable plateforme d'exportation, puisque plus de 60% de sa production est destinée à l'export.

    Le PDG de Renault a souligné qu'il s'agit d'une bonne coopération entre un groupe industriel, qui apporte les investissements et l'emploi, et un pays, qui assure la compétitivité, ce qui "permet la réalisation de choses importantes", notant la volonté politique du Maroc de devenir une grande puissance dans l'industrie automobile.

    Cette 11ème WPC, qui réunit plus de 250 personnalités de haut niveau de divers horizons, venus de plus de 40 pays, est l'occasion d'échanger les réflexions, préoccupations et solutions autour des bouleversements incessants que connaît le monde.

    Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l'Institut français des relations internationales (IFRI), cet événement international a été classé 3ème meilleure conférence de think tank au monde en 2017, d'après le Global Go-To Think Tanks Index de l'Université de Pennsylvanie.

    Parmi les thèmes inscrits au programme de la WPC-2018, initiée sous le thème de la gouvernance mondiale (25-28 octobre), figurent les défis économiques majeurs pour les cinq prochaines années, les futurs de la Russie, la religion et la politique en Chine, l'impact d'un monde connecté sur la gouvernance mondiale, les migrations et l'avenir du multiculturalisme, l'avenir de l'euro, les conséquences de Trump, l'initiative "la Ceinture et la Route", les enjeux stratégiques de l'Europe, et la République populaire démocratique de Corée (RPDC).

    Les travaux de cette 11ème édition porteront également sur les enjeux du commerce international, l'éducation, le développement de l'Afrique, les questions énergétiques et le climat, l'état de l'économie mondiale et bien d'autres sujets.

    https://chine.in/actualite/cn/maroc-deviendra-des-principaux-poles_113925.html

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  11. La dérèglementation et privatisation du transport aérien.


    22 octobre 2018
    par Minarchiste



    Dans les années 1950-60, le transport aérien était un luxe car voyager en avion était très dispendieux. Il y avait beaucoup d’espace pour les jambes et des repas complets servis à toutes les classes, mais aussi beaucoup de sièges vides en raison du prix élevé.

    Aux États-Unis, le transport aérien était très règlementé à l’époque. Le Civil Aeronautics Board (CAB) ne permettait qu’à une ou deux compagnies de desservir une route donnée pour limiter la concurrence. Les tarifs étaient aussi fixés par le CAB, qui en est même venu à imposer un moratoire sur l’ajout de nouvelles routes.

    L’objectif était de permettre à l’industrie d’être assez rentable pour demeurer en opération sur les routes cruciales et avoir assez d’argent pour entretenir la flotte et assurer la sécurité des passagers.

    Le Airline Deregulation Act de 1978 allait changer les choses. Cette loi prévoyait la dissolution complète du CAB en 1985, favorisant la concurrence. Suite à la dérèglementation, certaines compagnies se sont mal adaptées à la concurrence et ont fait faillite, comme Pan American, Eastern et Braniff.

    Ceux qui ont survécu ont dû innover pour faire baisser leurs coûts et rendre le transport aérien accessible aux masses. L’une de ces innovations fut le système « hub-and-spoke ». Presque toutes les compagnies ont adopté des programmes de fidélisation pour les voyageurs fréquents. Des compagnies aériennes à rabais sont aussi apparues, offrant moins de confort et de services, mais à prix dérisoire.

    Le nombre de passagers est passé de 317 millions en 1979 à 849 millions en 2017. Le coût moyen en dollars constants d’un vol domestique a chuté de moitié.

    Selon les chiffres du National Transportation Safety Board, le nombre d’accidents fatals par million de départs est passé de 0.88 dans les années 1970s à 0.12 dans les années 2000 et zéro depuis 2010. Il est donc évident que les compagnies aériennes n’ont pas coupé dans la sécurité pour contrer la baisse des tarifs.

    Le nombre d’emplois dans l’industrie est passé de 313k en 1978 à 547k en 2000 et 423k en 2017 suite à des fusions/acquisitions ces dernières années. On ne peut donc pas dire que la baisse des tarifs s’est effectuée sur le dos des travailleurs.

    Pourquoi voyager en avion aux États-Unis est si pénible ?

    Il y a deux ans, un orage retarde mon départ de Montréal vers La Guardia de quelques minutes. Mais comme la case d’aterrissage a été perdue, mon vol fut retardé de 2h30. L’an dernier, un vol pour Boston fut aussi retardé de plus de deux heures. Il y a quelques semaines, mon vol de retour de New York fut retardé d’1h40.

    Non seulement un vol aux États-Unis a de bonnes chances d’être retardé, mais en plus les aéroports sont en piteux état comparativement à ceux du Canada. Des restaurants minables, des toilettes abîmées et sales, un manque de bancs pour s’asseoir dans le terminal, l’absence de technologie permettant de déposer ses bagages soi-même (il faut attendre de longues minutes au comptoir), etc. On sy croirait dans un pays sous-développé…

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  12. Contrairement aux compagnies aériennes, le secteur des aéroports et du contrôle du traffic aérien n’a pas été réformé aux États-Unis, étant des infrastructures appartenant aux gouvernements. Les investissements ont été largement insuffisants, résultant en un état de décrépitude pour plusieurs des grands aéroports américains, d’un manque de portes et de terminaux inadéquats.

    Les prix des cases de départs et atterissages sont basés sur le poids de l’appareil auquel s’ajoute une prime pour le niveau de congestion à ce moment de la journée. Cela limite la capacité disponible à un aéroport donné et permet de limiter la concurrence au bénéfice des transporteurs établis (et des propriétaires de jets privés).

    Le nombre de cases de départs et arrivées est aussi maintenu trop bas par le manque d’investissement et l’inefficience, empêchant la concurrence entre les transporteurs aériens.

    Quant à la technologie de contrôle du traffic aérien (ATC), les États-Unis sont en retard sur le reste du monde. Leur technologie obsolète les force à maintenir de plus grands espaces entre les avions dans le ciel et entre les décollages/aterrisages, réduisant la capacité des aéroports et occasionnant de pénibles retards dès qu’un petit pépin survient.

    En juin 2017, les Républicains ont proposé un projet de loi pour privatiser le ATC, mais il bat de l’aile par manque de soutien (les syndicats craignent des pertes d’emplois). Pourtant, environ 60 pays ont privatisé leur contrôle du traffic aérien, incluant le Canada.

    Le Canada a privatisé son ATC et octroyé la concession à une entreprise nommée NAV Canada. Celle-ci s’auto-finance par les frais chargés aux compagnies aériennes. C’est même cette entreprise qui gère les vols trans-Atlantique entre l’Amérique du Nord et l’Europe à partir de Gander, à Terre-Neuve.

    Pourquoi les aéroports sont-ils publics aux États-Unis ?

    Dès les années 1920s, les aéroports étaient construits par des entrepreneurs privés. Mais l’armée et le US Postal Service se sont mis à en construire avec des subventions gouvernementales. Dans les années 1930s, dans le cadre du New Deal, le gouvernement fédéral a financé la construction de nombreux aéroports. Puis, après la Seconde Guerre, les 250 aéroports construits par l’armée à des fins militaires durant cette guerre pour aider la logistique ont été remis entre les mains des gouvernements des états et des municipalités. Le résultat fut un effet d’éviction des entrepreneurs privés du domaine des aéroports. Il ne reste pratiquement plus d’aéroports privés aux États-Unis, alors qu’il y en avait environ 550 au début des années 1930s.

    Ailleurs dans le monde, la tendance a commencé à se renverser lorsque le Royaume-Uni a privatisé ses aéroports en 1987. Au Royaume-Uni, les aéroports de Heathrow et Gatwick ont été privatisés et le prix des cases est déterminé par le marché. Le résultat fut un gain de part de marchés de plus gros appareils permettant de servir un plus grand nombre de passagers.

    Au Canada, la gestion des aéroports a été confiée dans les années 1990s à des entreprises indépendantes sans but lucratif et auto-financée qui doivent louer le terrain à Transports Canada. Ces deux pays ont par la suite vu des investissements massifs dans leurs aéroports, les rendant modernes et conviviaux, alors que les aéroports publics américains sont dignes du Tiers-monde.

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  13. À Montréal, c’est l’entreprise Aéroport de Montréal (AdM) qui s’occupe de l’aéroport. Celle-ci réalise des profits (avant amortissement) intéressants et croissants, ce qui lui a permit de financer des projets de mondernisation importants sans aide gouvernementale. Cette entreprise est libre de sous-traiter de nombreux aspects de ses opérations, dont la sécurité qui a été confiée à l’entreprise Garda. AdM se décrit comme une entreprise sans but lucratif, mais elle doit payer un important loyer pour le terrain à Transport Canada, qui est une forme de taxation sur ses profits.

    Les terminaux de Montréal sont vastes, il y a pleins de belles boutiques et de bons restaurants. L’expérience de partir en voyage de Montréal est nettement plus attrayante que de tous les aéroports américains que j’ai fréquentés.

    Dans l’Union Européenne, 47 % des aéroports sont entièrement ou majoritairement privés et comme ce sont les plus gros, 75 % des voyageurs utilisent ces aéroports. Les deux exceptions majeures sont Charles-de-Gaule, propriété d’une entreprise détenue à 51 % par le gouvernement et 49 % par des investisseurs privés, ainsi que les 46 aéroports d’Espagne, structurés de manière similaire. Dans ces deux cas, même si le gouvernement est majoritaire, ces entreprises doivent satisfaire des intérêts privés.

    Une revue de la littérature académique publiée par l’OCDE en 2003 conclue que la privatisation améliore la productivité des aéroports. Même son de cloche du côté d’une méta-analyse publiée en 2001 dans le Journal of Economic Litterature (voir les sources 23 et 24 dans l’article du Cato Institute mentionné ci-bas).

    Pourquoi les aéroports privés ont un incitatif à gérer les coûts efficacement tout en offrant des infrastructures de bonne qualité ? Parce que les clients (qui paient directement les tarifs) sont les compagnies aériennes.

    Celles-ci recherchent un équilibre plus ou moins optimal entre le coût et l’expérience du client. Pour que la demande soit bonne, il faut que la capacité des infrastructures soit suffisantes, que celles-ci soit conviviales et agréables à utiliser, que les services soient adéquats (restaurants, boutiques, toilettes, etc), mais que le coût soit concurrentiel et non pas gonflé par la bureaucratie et les processus inefficients.

    Cela force donc les gestionnaires des aéroports privés à investir suffisamment de capital tout en maximisant l’efficience des opérations. Les aéroports publics ne subissent pas une telle pression.

    Voir aussi ce court billet qui décrit le succès de l’aéroport de Vancouver et de sa gestion privée.

    Conclusion
    On peut donc constater que la propriété et la gestion des aéroports n’ont pas à être sous l’emprise du gouvernement. Les entreprises privées font beaucoup mieux à cet égard. La raison est que contrairement aux prestataires de services publics, les entreprises privées ont un incitatif financier à livrer des infrastructures adéquates et un service de qualité, et cela s’applique à toutes les sphères de la société, pas juste au transport aérien. Espérons que les États-Unis emboîteront un jour le pas du reste du monde…

    Sources:

    https://www.aier.org/article/foreigners-show-airport-privatization-works

    https://reason.org/wp-content/uploads/2015/05/apr-2015-air-transportation.pdf

    https://object.cato.org/sites/cato.org/files/pubs/pdf/tbb-76_1.pdf

    http://www.navcanada.ca/EN/about-us/Pages/who-we-are.aspx

    http://thehill.com/blogs/pundits-blog/transportation/332680-americas-outdated-aviation-system-deserves-better-than

    https://minarchiste.wordpress.com/2009/08/27/yvras-les-benefices-de-la-privatisation/

    https://minarchiste.wordpress.com/2018/10/22/la-dereglementation-et-privatisation-du-transport-aerien/#more-6154

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  14. Les fausses Démocraties
    Le guide du parfait dictateur.


    11 septembre 2018
    par Minarchiste


    Je ne m’attendais pas à grand-chose lorsque j’ai ouvert ce livre et j’ai été agréablement surpris de sa qualité. Ce n’est pas seulement un livre sur les dictateurs, mais plutôt un guide pour comprendre le pouvoir politique en général, même en démocratie. Les auteurs sont des chercheurs chevronnés, qui ont réussi à distiller des décennies de recherches et d’analyse en un court ouvrage de façon brillante, réaliste et…cynique.

    Selon les auteurs, on peut mieux comprendre les agissements des dirigeants politiques en s’attardant à leurs motivations profondes. Ce qui motive les dirigeants à agir est de prendre le pouvoir politique, conserver ce pouvoir et contrôler les flux de revenus. Même en démocratie, leaders ne cherchent pas à améliorer la société ou à laisser une marque prestigieuse sur l’histoire. Tout ce qu’ils veulent est atteindre le pouvoir et le garder.

    Les trois groupes de citoyens
    Selon les auteurs, il y a trois groupes d’influence en politique:

    – Le sélectorat nominal (les interchangeables)
    – Le sélectorat réel (les influenceurs)
    – La coalition gagnante (les essentiels)

    Le sélectorat nominal inclue toute personne qui a légalement le droit d’influencer le choix d’un leader. Dans les pays démocratique, cela inclue tous les citoyens qui ont le droit de vote. Dans les dictatures, il s’agit d’un groupe beaucoup plus restreint. À la cour de Louis XIV, c’était la noblesse membre de la cour du roi, que Louis a remodellée de manière à en faire des interchangeables.

    Le sélectorat réel est le sous-groupe qui a une influence décisive dans le choix du leader. En Chine ce sont les membres du Parti Communiste, en Arabie Saoudite ce sont les membres seniors de la famille royale, en Grande Bretagne ce sont les supporteurs du parti ayant la majorité au parlement.

    La coalition gagnante inclue les gens dont le support est indispensable pour garder le pouvoir. Dans les pays moins démocratiques, cette coalition ne comprend qu’une poignée d’individus très influents. Dans une démocratie comme les États-Unis, ce groupe est beaucoup plus nombreux et inclue le nombre d’électeurs nécessaire à donner la victoire à un candidat ou un parti (i.e. les électeurs des états pivots, donc environ 20 %).

    Ce groupe est le plus important, car sa taille va avoir un impact déterminant sur le comportement du dirigeant. Même dans les pires dictatures, le dirigeant a besoin d’une coalition pour garder le pouvoir. Même un monarque comme Louis XIV avait besoin du soutien sa cour et de quelques fonctionnaires importants pour demeurer roi et résister à la Fronde.

    Mais dans plusieurs démocraties, comme au Canada par exemple, la division du vote entre plusieurs partis fait en sorte de réduire la taille de la coalition gagnante. Au Québec, il ne faut que 30 % à 35 % des votes pour avoir le pouvoir et même la majorité au parlement.

    Article connexe: Hillary Clinton et les SuperPACs.

    Dictature ou démocratie ?

    Selon les auteurs, le terme ‘dictature’ signifie un gouvernement basé sur un petit nombre de supporteurs essentiels, tirés d’un petit groupe d’influenceurs, eux-mêmes issus d’un groupe très large de gens interchangeables.

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  15. Une démocratie est un gouvernement basé sur un grand nombe d’essentiels, tirés d’un grand groupe d’influenceurs, presque aussi grand que le groupe d’interchangeables. Plus la coalition gagnante est constituée d’un grand nombre de personnes, plus le gouvernement est démocratique.

    Les auteurs affirment que plutôt que de classer un gouvernement comme étant soit démocratique, soit dictatorial, une classification binaire, il est préférable de les classer par la taille de la coalition gagnante, ce qui permet de saisir les nuances entre les deux. Ils réfèrent donc à des gouvernement de petite ou grande coalition pour parler de dictature ou de démocraties.

    Plus la coalition est grande, plus il devient coûteux d’acheter la loyauté par des récompenses privées. C’est pourquoi les gouvernements démocratiques sont moins corrompus et répartissent les dépenses publiques de manière plus diffuse. Les décisions des gouvernements plus démocratiques ne sont pas nécessairement toujours meilleures, mais au moins elles tentent de satisfaire un plus grand nombre de personne (plutôt que de bénéficier à une poignée d’individus.)

    Comment garder le pouvoir ?

    La première règle à suivre une fois que le pouvoir a été atteint est de garder la coalition la plus petite possible et s’assurer qu’elle soit constituée que de loyaux alliés. La première chose qu’un leader entreprend lorsqu’il prend le pouvoir est de remplacer tous ceux qui sont susceptibles de ne pas le supporter ou de chercher à lui dérober le pouvoir, même ses plus proches collaborateurs qui l’ont aidé à prendre le pouvoir.

    Par exemple, suite à l’ascencion de la popularité de Che Guevara, Fidel Castro l’a envoyé dans une mission suicide en Bolivie en 1965 pour s’en débarrasser. Puis, en 1967, il lui a coupé les vivres, le condamnant à tomber aux mains de ses opposants. C’est parce que le Che était autant sinon plus populaire que Castro et constituait une menace de lui soutirer le pouvoir.

    Pensez aussi à la mise en scène de Saddam Hussein lorsqu’il a pris le pouvoir et fait exécuter des centaines de parlementaires, incluant plusieurs personnes qui l’ont grandement aidé à se hisser au sommet.

    La deuxième règle est de garder le sélectorat nominal le plus grand possible.

    La troisième règle est de contrôler les revenus de l’État de manière à pouvoir s’enrichir tout en achetant la loyauté de la coalition.

    Dans une dictature, il ne faut absolument pas diminuer les revenus de la coalition pour favoriser le bien-être de la population en général. En d’autres mots: adopter de bonne politiques publiques risquera le renversement du dictateur par ses supporteurs qui le remplaceront par un leader plus docile.

    Pour un challenger qui veut aspirer à prendre le pouvoir d’un dictateur, il doit démontrer à la coalition qu’il les gardera aussi, sinon plus riches que le dirigeant actuel.

    En 2011, le dirigeant Égyptien Hosni Moubarak est tombé car l’armée a laissé les manifestants protester en public sans répression. Pourquoi l’armée a-t-elle fait cela ? Parce que leurs pot-de-vins avaient diminué. Les États-Unis avaient diminué leur aide à l’Égypte ce qui a probablement résulté en une baisse de revenus pour la coalition supportant Moubarak.

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  16. Même chose en Iran vers la fin des années 1970s. L’Ayatola Khomeini a bénéficié du fait que l’armée a refusé de réprimer les millions de protestataires. Pourquoi ? Le Shah était très malade du cancer et sur le point de mourir. Il fallait donc ouvrir la voie à un nouveau leader pour s’assurer de garder le statut quo en termes de revenus pour la coalition. Lorsqu’un dictateur est malade ou en fin de vie, le risque de renversement est plus grand car les membres de la coalition veulent s’assurer que le successeur les maintiendra à flot.

    Dans les régimes moins démocratiques, l’armée fait généralement partie de la coalition car elle est essentielle à préserver le pouvoir et réprimer les révolutions. Bien payer l’armée doit être une priorité de tout dictateur.

    Comment les Bolchéviques ont-ils pu prendre le Palais d’Hiver en 1917 ? Parce que l’armée les a laissé faire, parce que le Tsar ne les payait plus suffisamment. Ce dernier n’avait plus suffisamment de revenus pour les payer autant car il venait de couper la taxe sur la vodka durant la Première Guerre Mondiale.

    Comment Robert Mugabe a-t-il conservé le pouvoir si longtemps au Zimbabwé, malgré le fait que ce pays soit tombé en ruine, incluant famines, épidémies et pauvreté extrême ? Il se fait une priorité de payer suffisamment les forces armées.

    Quant à Gorbachiev, il avait mis fin aux « magasins spéciaux » qui permettaient aux membres du Parti Communiste de ne manquer de rien, ainsi qu’à leur accès privilégié aux meilleures universités et autres privilèges non disponibles pour le reste de la population. Un coup d’état est alors survenu pour tenter de le renverser.

    De leur côté, les démocrates n’ont pas assez d’argent pour acheter la loyauté d’une grande coalition. Ils doivent donc adopter des politiques publiques que leurs supporteurs veulent pour obtenir leur loyauté. La corruption est remplacée par le clientélisme politique.

    La transition vers la démocratie

    La plupart du temps, les dictatures deviennent plus démocratiques lorsque le dictateur n’a plus suffisamment de revenus pour acheter la loyauté de sa coalition. Il doit par conséquent adopter des politiques qui stimuleront la croissance économique, de manière à bénéficier de meilleurs revenus de taxation. Cependant, les politiques publiques qui favorisent la productivité favorisent aussi la coordination et, par conséquent, le risque de révolution.

    Souvent, la baisse de revenus est causée par une baisse du prix des ressources naturelles produites par les entreprises de l’état ou encore le tarissement de ces ressources.

    Ce livre donne une tout autre perspective du phénomène appelé « Mal Hollandais » ou « resource curse ». Cette théorie stipule que si un pays se met à exploiter et exporter plus de ressources naturelles, cela fera augmenter la valeur de sa devise, rendant ses autres industries moins concurentielles mondialement. Le résultat serait un cercle vicieux dans lequel l’exploitation des ressources naturelles prend de plus en plus de place dans l’économie au détriment du reste, ce qui mène à un appauvrissement à plus long terme lorsque le prix des ressources en vient à baisser.

    Article connexe: Est-ce que le Canada souffre du mal hollandais à cause du pétrole de l’Alberta ?

    Selon les auteurs, les pays moins démocratiques souffrent du mal des ressources parce que ces industries fournissent au dictateur et sa coalition un flux de revenu visible et fiable. L’État peut facilement nationaliser les mines et puits de pétrole, pour que les dirigeants puissent contrôler l’argent et acheter la loyauté de la coalition.

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  17. À ce moment-là, le gouvernement n’a aucun intérêt à ce que l’économie fonctionne bien puisqu’il ne dépend pas des impôts sur l’activité économique pour se financer. Ils peuvent alors garder la population pauvre, mal éduquée et désorganisée pour éviter toute révolution. C’est pourquoi le Mal des Ressources est visible dans les pays où les institutions sont faibles, mais n’a pas tant d’impact sur les pays les plus démocratiques comme le Canada.

    Aux États-Unis, un couple avec un enfant et un revenu de 34.200 $ par an ne paie aucun impôt. En Chine, le même couple devrait payer 6.725 $ d’impôts. C’est parce que la Chine a une petite coalition et peu de ressources naturelles à exporter.

    Les revenus des ressources font en sorte que ces pays ne font pas la transition vers la libéralisation et la démocratie. Les pays qui voient la manne des ressources s’éteindre doivent faire cette transition car ils vont alors dépendre des revenus de taxation, et s’ils continuent d’opprimer la population, celle-ci refusera de travailler. En somme, les dictateurs n’acceptent la libéralisation et la démocratie que lorsqu’ils n’ont plus le choix.

    Vers la fin des années 1980s, Mikhail Gorbachiev a fait face à une forte baisse du prix du pétrole, faisant grandement diminuer ses revenus. Il n’avait plus le choix de libéraliser l’économie pour la stimuler. J.J. Rawlings a libéralisé le Ghana lorsque ce pays frôlait le désastre économique. Ses politiques économiques insensées ont amené le pays au bord du gouffre, si bien qu’il n’avait plus les moyens de maintenir sa coalition bien rémunérée. Il n’eut d’autre choix que de démocratiser le pays. Il a bien tenté d’obtenir de l’aide étrangère, mais en vain, ce qui le força donc dans cette direction.

    Même son de cloche du côté de l’aide humanitaire. Cette aide est généralement usurpée par les dirigeants et la population dans le besoin n’en bénéficie que très peu. Coupez l’aide étrangère, et la démocratie viendra.

    Les radiations de dette, souvent utilisées comme forme d’aide humanitaire, ont le même effet: elles permettent à des dictateurs de s’accrocher au pouvoir un peu plus longtemps; de ré-emprunter sur les marchés financiers pour s’en mettre plein les poches et récompenser la coalition pour qu’elle demeure loyale.

    On peut comparer des pays comme le Bénin et le Zambie, où les institutions internationales ont retiré leur support financier, ce qui fut suivi par une démocratisation de ces pays, au Cameroun et la Côte d’Ivoire, où la France est intervenue par du support financier et aucune réforme n’est survenue.

    Les nations membres du Conseil de Sécurité de l’ONU reçoivent plus d’aide étrangère, ainsi que de meilleurs termes auprès du FMI et de la Banque Mondiale. La raison est simple, ces pays peuvent monétiser leur vote en échange de ces avantages. Les grandes puissances peuvent donc acheter des votes à ce conseil pour servir leurs intérêts.

    Article connexe: Les attentes irréalistes envers la démocratie.

    Un indicateur de développement

    Tel qu’expliqué précédemment, plus la coalition est grande, plus le gouvernement dirige au bénéfice de tous plutôt que des quelques individus qui disposent du pouvoir. Selon les auteurs, la taille estimée de la coalition gagnante en proportion de la population est un meilleur indicateur de développement que le revenu par habitant.

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  18. Par exemple, dans un échantillon de 80 pays, les 36 ayant la plus grande coalition ont un taux de mortalité infantile inférieur de 31 par 1000 naissances aux 44 autres pays. Si ont fait la comparaison en fonction du revenu par habitant, la différence ne serait que de 15 par 1000 naissances.

    Au Honduras, le revenu par habitant n’est que de 4.100 $, mais 90 % des gens ont accès à de l’eau potable. En Guinée Équatoriale, le revenu est de 37.000 $, mais seulement 44 % de la population a accès à l’eau potable. Les deux pays ont un climat similaire, sont une ancienne colonie espagnole et de religion chrétienne. Cependant, le Honduras a une bien plus grande coalition d’essentiels que la Guinée.

    Le paradoxe des dictateurs pantins

    Les grandes puissances affirment vouloir répandre la démocratie dans le monde, mais pourtant, elles soutiennent des dictateurs lorsque cela sert leurs intérêts et ont même contribué à renverser des dirigeants démocratiquement élus.

    Les pays démocratiques aiment les dictateurs des pays sous-développés car ils sont faciles à acheter avec diverses formes d’aide. Comme l’a si bien dit Franklin D. Roosevelt au sujet du dictateur Somoza du Nicaragua: « He’s a son of a bitch, but he is OUR son of a bitch » ("C'est un fils de pute, mais il est NOTRE fils de pute"). Cela explique pourquoi les États-Unis ont renversé des gouvernement démocratiques au profit de dictateurs comme par exemple Patrice Lumumba au Congo, Juan Bosch en République Dominicaine, Mossadegh en Iran et Nasser en Égypte.

    Les grandes puissances telle que les États-Unis (et plusieurs autres) prétendent vouloir répandre la démocratie dans les pays émergents, mais au fonds ils préfèrent nettement maintenir des dictateurs en poste à la tête des ces pays car ceux-ci sont plus faciles à contrôler, de manière à préserver les intérêts d’une poignée de multinationales qui maintiennent les campagnes électorales à flot grâce à leurs puissants lobbys.

    Cela perdure jusqu’à ce que le dictateur aille trop loin (comme ce fut le cas pour Saddam Hussein). Ce faisant, de par l’aide financière et l’appui militaire qu’ils octroient, des pays démocratiques en viennent à permettre à des dictateurs de s’accrocher au pouvoir et contribuent à maintenir ces populations dans la pauvreté.

    Les dictateurs communistes

    La façon de voir les choses des auteurs de ce livre permet de bien comprendre pourquoi le communisme ne peut que tourner à la dictature. Ils expliquent qu’une chose très importante pour se maintenir au pouvoir est le contrôle des revenus, car ceux-ci peuvent être utilisés pour acheter la loyauté de la coalition gagnante.

    Par définition, dans le communisme, le gouvernement accapare la grande majorité des revenus générés par l’économie. Ce contrôle est donc absolu. De plus, la coalition qui émerge des révolutions communistes est généralement très petite, ce qui la rend facile à acheter. Les révolutionnaires vont généralement éliminer les partis d’opposition puisque ceux-ci sont de facto des ennemis de la révolution; un bon prétexte pour concentrer le pouvoir politique.

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  19. Conclusion

    Je recommande fortement ce livre, qui vous permettra d’en comprendre beaucoup plus sur la politique qu’une grosse pile de bouquins arides. Comme plusieurs des ouvrages dont j’ai traité sur ce blogue, il permet de comprendre pourquoi beaucoup de pays sont coincés dans la pauvreté. Cela revient encore une fois aux institutions. On y découvre aussi une façon de mesurer quantitativement le niveau de démocratie d’un pays, c’est-à-dire par la taille de coalition gagnante. Finalement, il nous fait encore mieux comprendre pourquoi l’aide étrangère des pays développés est néfaste pour les pays en développement et retarde la transition vers la démocratie et vers une économie libre.

    Article connexe: Pourquoi certains pays sont plus pauvres ? Diagnostic Pauvreté: la Conclusion.

    Le Capitalisme et l’Informalité
    L’importance des institutions pour le développement économique
    https://fee.org/articles/the-dictators-handbook-why-bad-behavior-is-almost-always-good-politics/

    https://en.wikipedia.org/wiki/Selectorate_theory

    https://minarchiste.wordpress.com/2018/09/11/le-guide-du-parfait-dictateur/#more-6138

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    1. Il n'y a qu'UN SEUL pays au monde en Démocratie: La Suisse.
      Le contraire de la Démocratie c'est la dictature.

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  20. Les géants de la technologie doivent-ils être démantelés ?


    8 octobre 2018
    par Minarchiste


    En mai dernier, je me suis rendu à la conférence Bernstein à New York, pour y entendre les PDGs des plus grandes entreprises américaines, tels que Jamie Dimon, PDG de JP Morgan. Durant l’un des lunchs, j’ai pu entendre un excellent discours de Scott Galloway, entrepreneur en série, professeur de marketing au Stern Business School de l’Université de New York et auteur du best-seller « The Four ».

    Ce livre traite des quatre géants américains de la technologie que sont Apple, Google, Facebook et Amazon. Ce qu’il ne dit pas dans le livre, mais affirme publiquement est qu’il pense que le gouvernement devrait forcer le démantèlement de ces géants en plusieurs entités, comme ce fut fait pour la Standard Oil au début du 20e siècle. Selon lui, ces firmes ont trop de pouvoir, étouffent la concurrence et leur expansion a résulté d’une faille du marché.

    Du capital presque gratuit

    En 2017, la valeur marchande du capital-action de ces quatres entreprises totalisait US$2.3 billion. Pour trois de ces entreprises, le coût de ce capital est extrêmement faible car elles peuvent se permettre de ne pas faire beaucoup de profits nets. Autrement dit, ces firmes ont le loisir de réinvestir tous leurs profits bruts dans l’expérience-client, de nouvelles lignes d’affaires, le développement de nouvelles technologies ou des marges déficitaires sur certains services.

    Hormis Apple, qui est la plus mature du groupe, ces entreprises ne retournent pas de capital à leurs actionnaires sous la forme de dividendes. En revanche, les entreprises traditionnelles oeuvrant dans les mêmes créneaux telles que WalMart, Macy’s, Kroger, Time Warner, Comcast, Omnicom, WPP, et même Microsoft, ont des actionnaires qui exigent des profits nets élevés et croissants, ainsi que des dividendes significatifs.

    Les Quatre utilisent aussi ce capital pour faire des acquisitions à des prix exhorbitants. Quand Amazon a annoncé l’acquisition de Whole Foods, sa valeur marchande a augmenté davantage que le coût de la transaction, alors que la valeur en bourse des épiciers américains tels que Kroger a chuté massivement. C’est comme si Amazon avait acquit Whole Foods avec l’argent de ses concurrents! Voici ce qu’en disait le PDG de Whole Foods concernant cette transaction:

    Here’s where I think we’re heading: People can get anything they want, at any time they want it, anywhere they want it, at a price that they’re willing to pay.

    - voir graphique sur site -

    En juin dernier, Amazon a acheté l’entreprise PillPack pour $1 milliard. Le même jour, les actions de l’entreprise de pharmacies CVS ont chuté de 10%, soit près de $7 milliards de valeur! Amazon peut détruire ses concurrents rienqu’avec un communiqué de presse.

    Les Quatre utilisent aussi ce capital pour investir dans des actifs « analogues », de la vieille économie, pour renforcir leur hégémonie. Amazon achète des avions cargo, des entrepôts et des camions-remorque. Google et Facebook bâtissent d’immenses centres de données et déposent des câble au fonds de l’océan. Google a des voitures qui arpentent toutes les rues du monde. Apple ouvre des magasins luxueux pour vendre ses produits.
    Les concurrents de ces entreprises n’ont pas les moyens de faire de tels investissements car leur coût du capital est trop élevé (c’est-à-dire que leurs actionnaires exigent des profits).

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  21. Amazon dépense aussi beaucoup d’argent pour être le premier résultat de recherche sur Google. D’ailleurs, Amazon est le plus gros client publicitaire de Google. Pour la recherche de produits, Amazon obtient 55% des résultats de recherche initiaux.

    Ces entreprises ont donc réussi un tour de force incroyable, c’est-à-dire de convaincre les investisseurs d’être inhabituellement patients et de leur fournir du capital sans exigence de rentabilité. Elles ont utilisé ce capital pour construire d’immenses douves infranchissables autour de leur royaume.

    Article connexe: Le capitalisme sans capital !

    De mauvais incitatifs
    Les PDGs des entreprises du Forbes500 empochent d’importantes rémunération. Leur bonification repose sur la croissance des bénéfices par action et le rendement de l’action. Cela fait en sorte que devant un projet d’investissement très risqué, mais qui pourrait avoir d’énormes retombées positives pour l’entreprise, le PDG va souvent dire non car en cas d’échec, il risque de perdre son emploi (et les dizaines de millions de rémunération qui vont avec). En conséquences, ces entreprises établies ne prennent jamais de gros risque pour innover.

    De son côté, Jeff Bezos passes ses journées à chercher des projets d’investissements trop chers et trop risqués pour ses concurrents. En cas de succès, ces projets vont renforcir la dominance de son entreprise. En cas d’échec, les investisseurs lui accorderont un autre passe droit. Et il peut faire beaucoup de ces investissements car il n’a pas de dividende à payer et ses actionnaires n’exigent pas de rentabilité.

    - voir graphique sur site -

    Les Quatre sont-ils si dominants ?
    En 2018, le gouvernement américain s’est opposé à la fusion entre AT&T et Time Warner, parce que cela créerait un joueur trop puissant, qui pourrait utiliser ses infrastructures de télécommunication pour favoriser son propre contenu au détriment de ses concurrents. On peut être en accord ou non avec cette vision des choses, mais cette justification est absolument risible lorsque placée dans le contexte des Quatre. AT&T et Time Warner auraient disposé de 136.5M abonnés en téléphonie et 25.1 millions abonnés à DirectTV. C’est de la petite bière à comparé aux Quatre…

    De son côté, Apple peut diffuser les 40 millions de chansons et 2.2 millions d’applications de sa plateforme iTunes sur un milliard d’appareils iOS !

    En publicité, Google et Facebook ont décimé leurs concurrents traditionnels que sont les agences de publicité, les journaux et réseaux de télévision. Leur capacité à adapter la publicité aux utilisateurs et de mieux les cibler fait que l’efficacité des publicités s’améliore constamment. En même temps, depuis plus de 5 ans, Google diminue ses tarifs par click d’environ 10 % par année ! Il est très difficile de concurrencer une firme qui baisses ses prix chaque année de manière si prononcée, en dépit d’une amélioration continue de la qualité du produit…

    En 2016, Google avait une part de marché de 33% a niveau de la publicité digitale mondialement et une part encore plus élevée en Occident. Facebook se situait à 14%. Alphabet diffuse 3.25 milliards de vidéos YouTube par année, grâce à 1.2 billions de rercherches Google, et anime 2 milliards de téléphones Android.

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  22. De son côté, Facebook détient 6 des 10 applications les plus téléchargées, dont le top 5 en entier (WhatsApp, Messenger, Instagram, Facebook, FB Lite, Messenger Lite), les autres étant Wish, Snapchat, Subway Surfers et Spotify. Facebook a accès à 2.1 milliards d’utilisateurs actifs, dont 1.4 milliards sur leur smartphone.

    Aux États-Unis, il y a plus de ménages abonnés à Amazon Prime que de gens qui ont un téléphone résidentiel, qui sont propriétaire d’une arme à feu, qui vont à l’église au moins une fois par mois et qui ont voté à l’élection de 2016, soit plus de 100 millions de membres.

    Grâce à cet énorme réseau de distribution, Amazon a maintenant une part de marché de 44 % dans le commerce en-ligne aux États-Unis. En plus de cela, Amazon est numéro un dans le marché du cloud avec une part de 33 % et sera maintenant le deuxième plus grand producteur de contenu télévisuel (tout juste derrière Netflix). Ces deux entreprises produisent davantage de contenu que Disney, Fox, Universal et HBO réunis !

    - voir graphique sur site -

    Avec leur capital quasi-gratuit, ces entreprises pourraient facilement détruire ce qu’il reste de la télé traditionnelle en acquérant les droits exclusifs d’événements sportifs tels que la Coupe du Monde de la FIFA, le Superbowl, les séries éliminatoires de la LNH, etc. Ils diffusent déjà des documentaires, des spectacles et des talk-shows.

    Selon Scott Galloway, le prochain terrain de bataille technologique sera à travers les appareils d’intelligence artificielle vocaux, où Amazon a déjà 71% de part de marché avec Alexa et Google Home a presque tout le reste. Selon lui, Amazon utilisera Alexa pour favoriser les marques maison de Amazon, ce qui lui permettra de capturer une plus grande part des marges de commerce au détail. Il est donc probable que les marques maison d’Amazon feront très mal aux fabricants de produits de consommation courants comme les piles et le détergent à lessive (lesquels se réconfortent présentement du fait que leurs ventes sont bonnes sur Amazon, mais cela est probablement un répit temporaire).

    - voir graphique sur site -

    Pourquoi les démanteler ?
    Galloway ne souhaite pas démanteler ces géants parce qu’ils détruisent des emplois dans plein de domaines. Selon lui, le capitalisme a besoin d’entreprises innovatrices qui détruisent des emplois et font plus avec moins de manière à enrichir la société (la destruction créatrice).

    Les Quatre ne paient pratiquement pas d’impôts (du moins avant la réforme fiscale américaine), mais cela n’est pas quelque chose que Galloway leur reproche. Toutes les entreprises cherchent à minimiser leur assiette fiscale. Si les règles permettent des échapatoires, c’est au gouvernement de les changer.

    Il ne pense pas non plus que leurs agissements immoraux justifient de les démanteler; comme par exemple les « fake news » diffusées par Facebook et Google, l’interférence politique Russe facilitée par Facebook, le refus d’Apple de déverrouiller les téléphones de terroristes ayant commis un attentat, l’utilisation sournoise des résultats de recherche de Google pour favoriser ses clients publicitaires. C’est encore une fois au gouvernement à les punir convenablement pour leurs délits et à exiger d’eux qu’ils corrigent le tir.

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  23. Selon lui, il faut les démanteler car nous sommes des capitalistes et que ces quatre entreprises étouffent la concurrence nécessaire au bon fonctionnement du système. Selon lui, une entreprise comme Google n’aurait pas pu émerger si Microsoft n’avait pas fait face aux autorités règlementaires il y a presque deux décennies. Microsoft aurait avalé Google bien avant que moteur de recherche ne devienne dominant, ou aurait utilisé Windows pour favoriser Bing ! à la place.

    Un nouvel éco-système

    Il y a des années, Microsoft s’est fait taper sur les doigts parce que son fureteur Explorer était inclus dans Windows, ce qui a détruit les concurrents tels que Netscape. En ce sens, les Quatre commettent le même délit, c’est-à-dire d’intégrer leurs plateformes de manière à en extraire des synergies et tenir les concurrents hors de leur écosystème. Voici ce que Scott Galloway ferait s’il était en charge des autorités anti-monopoles.

    Apple devrait se départir d’iTunes.
    Facebook devrait vendre Instagram et WhatsApp.
    Alphabet devrait vendre YouTube.
    Amazon devrait vendre ses opérations de cloud et ses opérations de divertissement (Amazon Video et Music).

    Article connexe: Les Grands Mythes Économiques : Mythe #6 – Les grandes entreprises ont besoin du libre-marché pour former des oligopoles et exploiter les masses, ce qui accentue les inégalités.

    Conclusion
    Personnellement, je ne suis pas en accord avec la proposition de démanteler ces entreprises. Certes, elles essaient tant que possible de contrer la concurrence avec beaucoup de succès, mais elles ne se comportent pas comme des monopolistes auprès des consommateurs. Au contraire, ces entreprises se sont taillé une place de choix dans l’économie en offrant des produits et services moins chers que ceux de leurs concurrents, et souvent même gratuits, et dont la qualité s’améliore. Plus vous utilisez Google, plus il devient meilleur et plus le coût par clic diminue.

    Jusqu’à maintenant, on ne peut pas vraiment relever de comportement monopolistique de leur part. Ceci dit, il existe bien peu de challengers potentiels à ces quatre entreprises. Comme réseau social, SnapChat ne fait pas le poids et ce n’est qu’une question de temps avant que Facebook le fasse disparaître pour de bon en intégrant les mêmes fonctionnalités à ses plateformes. Inutile de parler de Twitter, qui est en déclin notoire.

    Pendant combien de temps Spotify pourra résister à la pression d’Amazon Prime Music et d’Apple Music, en plus de YouTube ? Au moins Netflix arrive à se démarquer en investissant massivement dans son contenu original, mais sa rentabilité est faible.

    Malgré son acquisition de Jet.Com, Wal Mart est encore bien loin de pouvoir reprendre des parts de marché d’Amazon, même si à ce jour, WalMart a mieux résisté que bien d’autres détaillants à la tempête amazonienne.

    Uber a une plateforme globale, mais elle ne détient pas d’actifs tangibles et son produit n’est pas différencié (comparativement à Lyft ou aux nouvelles applications des compagnies de taxis). De plus, sa réputation est mauvaise, ce qui lui attire les foudres des régulateurs et en fait une entreprise mal aimée.

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  24. AirBnB a du potentiel, mais encore une fois elle ne dispose pas d’actifs tangibles lui permettant de contrôler l’expérience-client, mais à tout le moins elle a réussi à établir une masse critique dans les marchés cruciaux, une chose difficile à reproduire. Elle fait par contre face à une règlementation grandissante.

    Microsoft a quant à elle pu se réinventer en développant Azure, le principal concurrent d’Amazon dans le cloud. Windows et Office demeurent des plateformes dominantes. L’acquisition de LinkedIn a donné à Microsoft un réseau social unique et de grande qualité. Le problème de Microsoft est son coût du capital trop élevé, l’empêchant de faire des investissements à haut risque.

    Mais qui sait, peut-être que le prochain rival des Quatre n’existe pas encore. Est-ce que l’écosystème actuel permettra son émergence ou sera-t-il bloqué par la domination des Quatre comme l’anticipe Galloway ?

    - voir graphiques sur site :

    https://minarchiste.wordpress.com/2018/10/08/les-geants-de-la-technologie-doivent-ils-etre-demanteles/#more-6169

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    1. (...) Jusqu’à maintenant, on ne peut pas vraiment relever de comportement monopolistique de leur part. (...)

      Le monopole appelle la censure des communications et non la libre circulation et respect des idées d'autrui.

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  25. Une faille dans les documents Word mettrait les ordinateurs en danger


    08:39 29.10.2018


    Un nouveau moyen de pirater les ordinateurs via des vidéos intégrées dans les fichiers Microsoft Word a été détecté par des spécialistes dans le domaine de la cybersécurité de l'organisation Cymulate.

    Des chercheurs dans le domaine de la cybersécurité de l'organisation Cymulate ont découvert une nouvelle faille dans les fichiers Word, qui serait capable de mettre en danger le contenu des ordinateurs, apprend-on de l'article publié sur le blog de Cymulate.

    Ainsi, pour tirer profit de cette faille, les hackers intègrent dans le document Word une vidéo prise sur n'importe quel site. Ensuite ils modifient la structure du fichier document.xml et changent le lien vers la vidéo. En passant par ce lien, Internet Explorer télécharge un programme malveillant.

    Les spécialistes de Cymulate ont réussi à créer eux-mêmes un exemple de fichier corrompu. Selon eux, il est assez facile de changer le paramètre embeddedHtml à l'intérieur d'un fichier xml.

    En ouvrant ces fichiers Microsoft Word, l'antivirus ne détecte pas de menace éventuelle.

    Selon les chercheurs, il est pour l'heure impossible de corriger ce problème à l'échelle globale. Pour minimiser les risques, les spécialistes ont toutefois conseillé de bloquer les documents Word contenant des vidéos intégrées.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201810291038686751-word-defaillance-securite-internet-ordinateur/

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  26. RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
    Intempéries : neuf départements en vigilance orange neige et verglas


    Le Monde
    lun., 29 oct. 2018 08:50 UTC



    La Corrèze, la Creuse et le Tarn ont été placés en vigilance neige et verglas, s'ajoutant aux six départements du Massif central déjà en alerte, a annoncé Météo France, lundi 29 octobre, dans son bulletin de 6 heures.

    L'Aveyron, le Cantal, la Loire, la Haute-Loire, la Lozère et le Puy-de-Dôme restent concernés par la neige et le Var, la Corse et les Alpes-Maritimes par les orages.

    Neige précoce

    Il neige faiblement au-dessus de 600 à 800 mètres sur le Massif central en fin de nuit de dimanche à lundi, a indiqué Météo France qui précise que cet épisode neigeux arrive tôt dans la saison. Lundi matin, des précipitations parfois soutenues arriveront de l'est sur l'Auvergne, avec une limite pluie-neige qui baissera rapidement vers 500/700 mètres.

    La neige tombera fort, d'abord sur la Haute-Loire et la Lozère en matinée, puis en fin de matinée ou début d'après-midi sur la Loire, le Puy-de-Dôme, le Cantal et l'Aveyron et ce jusqu'à mardi matin, avec une limite pluie-neige qui pourra descendre encore jusqu'en plaine dans la nuit de lundi à mardi, prévient l'opérateur météo. D'ici à mardi matin, on peut attendre « des quantités de neige de 15 à 30 cm (localement 50 cm) au-dessus de 800 à 1 000 m et au moins 5 à 10 cm au-dessus de 500 m, voire plus bas ». En raison de la précocité de l'évènement qui arrive après une période douce et sèche, sur des arbres qui ont encore leurs feuilles, attention aux dégâts supplémentaires résultant de cette situation fortement neigeuse.

    Averses orageuses et grêle

    Des averses orageuses se produisent depuis la Sardaigne jusque sur la Côte d'Azur. Un système orageux très virulent a circulé pendant la nuit de dimanche à lundi à l'est immédiat de la Corse. Des vents de secteur sud soufflent depuis samedi soir depuis le Maghreb vers le golfe de Gênes, entretenant une houle de secteur sud autour de la Corse et jusqu'à la Côte d'Azur.

    Météo France précise que des averses orageuses localement fortes viendront toucher aujourd'hui le Var, les Alpes-Maritimes et la Corse. Elles pourront s'accompagner de grêle, de fortes rafales de vent et de fortes intensités de pluie. En peu de temps sous un orage, des cumuls de l'ordre de 70/100 mm sur le Var, les Alpes-Maritimes et la Corse sont possibles.

    Vent et surcote sur la Corse

    De plus, la Corse est placée en vigilance orange « vent violent » à partir de midi. En effet, outre les rafales sous orages (qui restent généralement localisées), un épisode tempétueux assez généralisé (lié à la dépression baptisée Arian) balaiera l'ensemble de l'île entre cet lundi après-midi et lundi soir.

    Dans un premier temps, sur la façade est et nord de l'île, le vent de secteur sud pourra atteindre 100 à 130 km/h. Dans un second temps, le vent basculera au sud-ouest et sur la plus grande partie de l'île, il atteindra également 100 à 130 km/h dans l'intérieur et probablement plus sur les côtes. « Ce secteur de vent est peu habituel pour la Corse », signale encore Météo France.

    Le passage de la dépression provoque également une surélévation du niveau de la mer (surcote). Les déferlements associés aux fortes vagues ainsi que la surélévation du niveau de la mer risquent d'engendrer des submersions sur les parties basses ou vulnérables du littoral de la Corse. Les vagues les plus fortes touchent la façade est de la Corse dès cet après-midi. Le secteur de Bastia est particulièrement sensible. Ensuite, l'ouest de la Corse du Sud est concerné en soirée et début de nuit prochaine. Les golfes d'Ajaccio et de Propriano sont les plus exposés.

    https://fr.sott.net/article/33088-Intemperies-neuf-departements-en-vigilance-orange-neige-et-verglas

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  27. Médecine de confort ... Pour les médecins oui !

    Georges Zeter
    Agoravox
    dim., 28 oct. 2018 20:17 UTC


    « Etes vous un patient du docteur xxxx ? » Non je viens d'arriver dans la région ! Ah désolé, le docteur ne prend pas de nouveau patient ! » Réponse devenue presque automatique dans notre pays, particulièrement en campagne. Ben oui, comme partout, dans tous les secteurs, plus personne ne veut subir les inconvénients du métier. Et pour les médecins c'étaient les horaires extensibles à l'infini.

    De nos jours, après ouverture de son cabinet, un jeune praticien se constitue une « clientèle fidélisée », car, vieillissement de la population oblige et il y a de plus en plus de gens qui consultent, souvent et avec des pathologies lourdes et de longues durée : le jackpot quoi. Comme ça, la doctoresse jeune se prend le mercredi après midi pour les enfants et le weekend car il faut bien profiter de la vie. Apres on s'étonnera que les urgences des hôpitaux débordent...

    Un petite histoire édifiante ( et combien banale )

    Un diabétique de mes amis, voit sa glycémie faire le yoyo, cela déclenche une infection urinaire. Il vient d'arriver dans le département de l'Eure et Loir. Dans son petit village de 580 habitants il n'y a pas de médecin, il doit aller dans un village plus important à 18 km. Ayant téléphoné à 6 médecins alentours qui n'acceptent pas de nouveaux patients, finalement il décroche un RDV pour le lendemain en fin d'après midi.

    Ce diabétique explique ses petites misères, et en 3 coups de cuillère à pot il a sa prescription en main et sort après moins de 10 minutes ( la « nouvelle » médecine conseille qu'une consultation dure 8 minutes maxi ). Pas de prise de tension, on ne touche pas, palpe pas, ne demande ni le poids ni la taille, c'est de la médecine fast food.

    Par contre sur l'ordonnance c'est la fête : il doit aller dans un labo pour des analyses d'urine et de sang à 25 km de son domicile, doit ensuite prendre RDV pour une échographie à Orléans soit à 48 km, et pour finir avec un urologue encore à Orléans. Sachant que le gasoil est à + de 1,50 euros et que ce patient (très patient d'ailleurs) doit conduire 2x18 + 2x25 + 2x48 + 2x48 = 278 km, donc dépenser environ 25 euros et y passer quelques heures de conduite (sans prendre l'autoroute payante) et les salles d'attente...C'est t'y pas beau « le pays avec la meilleure médecine du monde ! ».

    Mon diabétique n'a pas de mutuelle ( comme 5 millions d'autres ). Il va au labo, privé et a l'intelligence de demander combien devra-t-il payer de sa poche ? En tout les tests coûtent 180 euros, et sa part est de 100 euros, tout rond. Pour l'échographie ce sera 60 euros à sa charge, et pour les médocs 15 euros. Il a bien une prise en charge ADL à 100% mais en l'occurrence son infection ne rentre pas dans ces clous là.

    Total : 200 euros ! Et sans le sourire de l'infirmière !

    Voyant cela, il décide d'aller aux urgences d'Orléans.

    Pour faire court d'une longue histoire dans sa durée : 12 heures en tout pour un examen physique complet, les urines et le sang. Durant son attente il compte pas 23 personnes sur des brancards dans son couloir. Le pauvre corps médical courre dans tous les sens, l'interne travaille à la chaîne, on dirait un hôpital de zone de guerre ; Il ne manque plus que du sang ruisselant sur les murs et le sol ; par contre on peut profiter des râles de douleur et toute cette misère humaine étalée à tous vents.

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  28. Petite parenthèse :

    Sur son ordonnance délivrée par deux différents médecins il peut lire comme anti douleur du Tramadol 50mgs, un opiacé ?! Un truc qui fait des ravages aux Etats-Unis, où des centaines de milliers de personnes se retrouvent accro. Comme d'habitude, en France on refuse d'apprendre des erreurs des autres et on file le pas en prescrivant une véritable cochonnerie pour la santé : c'est soigner à coup de massue.

    « Le Tramadol : un antidouleur aux effets secondaires redoutables » titre Le Parisien. « Le Tramadol, un médicament qui remplace le Di-Antalvic, aurait des effets secondaires importants. Cet antidouleur provoquerait notamment une forte addiction. »[1]

    Et lire la liste des effets secondaires fait froid dans le dos... Par deux fois en 24 heures ce diabétique sur deux ordonnances, il lui a été prescrit ce médicament ? Un conseil, soit vous prenez du paracétamol soit rien du tout mais surtout pas ce Tramadol qui est dénoncé dans la presse depuis au moins 2010...Pourquoi ces deux médecins de pratiques aussi différentes (1 généraliste, 1 urgentiste) en arrivent à prescrire un tel traitement ???

    Il y a bien une médecine à deux vitesses...Pour le corps médical.

    Car entre ces généralistes ou spécialistes bien installés dans leurs confortables horaires et la folie des urgentistes, on se rend bien compte que tout le système de soin repose sur les seconds nommés. Et c'est là qu'on élimine des postes, que l'on coupe des crédits et que l'on ferme des lits et même des hôpitaux en entier... Il est même question par proposition de cette ruffiante/méprisante de Buzyn, sinistre de la santé de demander à ce que les urgences revoient 30 % des patients vers des généralistes...Qui ne prennent pas de nouveaux patients. Si, si il faut rire !

    Mon pauvre diabétique n'en a pas fini car il doit trouver un diabétologue pour faire descendre sa glycémie sous peine de dommage collatéraux sérieux ( AVC, crise cardiaque etc... ) Il doit donc retourner chez un généraliste qui lui fera une ordonnance pour aller chez un spécialiste...Et tournez manège, le pauvre n'est pas au bout de ses peines, et comme le stress est mauvais pour son diabète...C'est une histoire sans fin comme un hamster qui tourne dans sa roue et qui s'épuise, s'épuise...Amen !

    Et vous savez quoi ? Pour couronner cette belle journée, mon diabétique, lorsqu'il a quitté l'hôpital d'Orléans, et bien il a trouvé un papier de contravention sur son parebrise. Ne trouvant pas de place sur le parking surchargé de l'hôpital, il s'est garé en dehors, et là, ben, ça fonctionne super bien la machine à racketter, paf ! Mais modernisme oblige, la somme qu'il devra payer n'est pas mentionnée, il la recevra par courrier... Comme un p'tit cadeau quoi !

    C'est t'y pas beau la vie d'un malade longue durée en 2018 !!!
    [1] http://archive.francesoir.fr/actualite/sante/tramadol-un-antidouleur-aux-effets-secondaires-redoutables-177625.html

    https://fr.sott.net/article/33086-Medecine-de-confort-Pour-les-medecins-oui

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  29. "Nos militaires vous attendent"; Trump avertit la caravane alors que 5 000 soldats sont envoyés à la frontière sud


    par Tyler Durden
    Lun., 29/10/2018 - 10:01


    L'armée américaine déploiera 5 000 soldats à la frontière sud, contre 800 auparavant, d'après le Wall Street Journal, citant des responsables américains. Les troupes seront envoyées au Texas, en Arizona et en Californie alors que la caravane de migrants d'Amérique centrale se dirigera vers le nord en passant par le Mexique.

    Le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, a déclaré dimanche à la presse que l'armée avait déjà commencé à mettre en place des contre-mesures à la frontière sud, après la publication d'informations selon lesquelles la police mexicaine aurait abandonné son blocus alors qu'une immense caravane de migrants centraméricains poursuivait sa marche vers le nord, a rapporté AP.

    Lundi, le président Trump a averti la caravane en tweetant: "De nombreux membres de gangs et de très mauvaises personnes se mêlent à la caravane qui se dirige vers notre frontière méridionale. C'est une invasion de notre pays et nos militaires vous attendent !"

    Donald J. Trump
    @realDonaldTrump
    De nombreux membres de gangs et de très mauvaises personnes font partie de la Caravane qui se dirige vers notre frontière méridionale. Veuillez revenir en arrière, vous ne serez pas admis aux États-Unis à moins de passer par la procédure légale. Ceci est une invasion de notre pays et nos militaires vous attendent !
    15h41 - 29 octobre 2018

    Le Pentagone installe des barrières anti-jersey avant le déploiement des troupes.

    Les troupes supplémentaires fourniront un appui logistique et autre à la patrouille des frontières et renforceront les efforts des quelque 2 000 membres de la Garde nationale déjà sur place. Les nouvelles forces devraient fournir une assistance logistique, notamment un appui aérien et du matériel, notamment des véhicules et des tentes.

    Les troupes de la Garde nationale exercent régulièrement ces mêmes fonctions. Il est donc difficile de comprendre pourquoi les forces en service actif sont utilisées. -AP

    Les commentaires de Mattis viennent au milieu d'un vœu de la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen, selon lequel la caravane "n'entre pas."

    "Mon message général à cette caravane est: Ne venez pas", a déclaré Nielsen. "Vous ne serez pas admis. Il y a une bonne façon d'immigrer aux États-Unis", a-t-elle poursuivi, "et ce n'est pas ça."

    Cassandra Payne
    @ CassieMAGA2016
    RT RealSaavedra: Secrétaire du DHS, Kirstjen Nielsen: "Mon message général à cette caravane est de ne pas venir. Vous ne pourrez pas entrer."
    20h10 - 28 octobre 2018

    Dimanche soir, Fox News avait initialement annoncé que 800 soldats seulement seraient déployés à la frontière pour fournir un "soutien logistique", qui comprend la fourniture de véhicules et de tentes à la patrouille des frontières.

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  30. La caravane d’environ 7 200 migrants se trouve à environ 1 000 milles du poste frontière américain le plus proche et est en train de devenir un autre point chaud de la politique d’immigration du président Trump moins de deux semaines avant les élections de mi-mandat du 6 novembre. Selon Fox, le groupe voyage à environ 30 miles par jour depuis son départ du Honduras.

    Le vice-président Mike Pence a averti ce week-end que la caravane était financée par des groupes de gauche externes, citant des informations dont il aurait été informé par des partenaires étrangers, ainsi qu'un appel téléphonique avec le président du Honduras.

    "Ce que le président du Honduras m'a dit, c'est que la caravane a été organisée par des organisations de gauche et des activistes politiques au Honduras. Il a déclaré que la caravane était financée par des groupes extérieurs et même du Venezuela", a déclaré M. Pence à Fox News, dans une interview accordée vendredi Yuma, Arizona. "Alors, les Américains, je pense, voient à travers cela. Ils comprennent que ce n'est pas une caravane spontanée de personnes vulnérables." -Fox News

    Le président Trump, quant à lui, a vivement critiqué le Honduras, le Guatemala et le Salvador pour ne pas avoir arrêté la caravane. Il a même menacé de suspendre son aide la semaine dernière à titre de représailles. Trump a également affirmé que "des criminels et des inconnus du Moyen-Orient" faisaient partie des migrants, tandis que la Sécurité intérieure a déclaré la semaine dernière que des "membres de gangs" et des "personnes ayant des antécédents criminels importants" voyageaient également avec la caravane.

    Cindyseestruth
    @ cs00582scs
    des nouvelles époustouflantes

    FOX vient d'interviewer un membre de la caravane qui a reconnu qu'il était un meurtrier et qui voyage avec la foule pour revenir aux États-Unis!

    C’est ce que la gauche radicale veut dans votre pays. VOTEZ LE 6 NOVEMBRE ! #VoteRed #NoSocialism #MAGA
    14h49 - 28 octobre 2018

    Plus de 100 officiers mexicains ont autorisé la caravane à traverser un pont qu'ils avaient barricadé à la suite de l'indignation de la Commission nationale des droits de l'homme du Mexique, qui avait informé la police que le tronçon de route qu'ils bloquaient ne présentait ni ombre, ni toilettes, ni eau pour les migrants.

    La police est montée à bord d’autobus et s’est dirigée plus loin sur l’autoroute, tandis que les migrants ont applaudi et promis de marcher jusqu’à la frontière américaine.

    Le président mexicain Enrique Pena Nieto a lancé vendredi un programme intitulé "Vous êtes chez vous", qui promet un abri, des soins médicaux, une éducation et des emplois aux Centraméricains qui acceptent de rester dans le Chiapas ou Oaxaca, dans le sud du Mexique.

    Le commissaire de police Benjamin Grajeda a déclaré que les autorités n’avaient bloqué l’autoroute que samedi pour informer les gens de l’offre du gouvernement. "Ici, dans ce camion, vous pouvez obtenir de l'aide", a-t-il déclaré. -Fox News

    Des milliers de migrants ont rejeté l'offre d'asile présentée par le Mexique vendredi soir, mais certains se sont déclarés disposés à discuter de la question une fois à Mexico. Si ces discussions ne débouchent pas sur un arrêt de la caravane, les forces américaines attendent à la frontière.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-28/mattis-military-actively-moving-equipment-southern-border

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    1. Petit rappel: Pour traverser le Mexique à pieds (16 km/j) du Sud au Nord, la 'caravane" n'arrivera à la frontière US qu'en Février 2019.

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    2. Esclavicide


      vendredi 13 décembre 2013


      Alors que de nos jours l'on a de moins en moins besoin de main-d'œuvre humaine pour travailler et que celle-ci est remplacée de plus en plus par des machines, l'on nous bassine avec ''le besoin de l'immigration". Or, si cette citée est avec peu ou sans qualification, cela redonne au sens de vouloir dire que 'nous' avons besoin de plus de machines non branchées sur l'électrique ni consommatrice d'énergie chère à partager et, qu'en plus !... elle est capable de payer son énergie ! (Hourra !). Donc, disons-le réellement: "Nous n'avons plus besoin des animaux qui ne comprennent rien et qu'il faut surveiller tout le temps, nous n'avons plus besoin de machines coûteuses et qui ne sont pas aptes à accomplir toutes tâches demandées, mais de polyvalents bipèdes qui ferment leurs gueules" ! D'où le terme sans l'annoncer d'esclavagisme qui pourra 'rentrer dans ses frais'. (sous le couvert de 'cadeaux' fait à l'importun de type 'vaccination gratuite obligatoire' et d'un 'smartphone pour chacun' voire, d'une bicyclette offerte pour services rendus).

      Ainsi, ces 'Nouvelles machines désignées en 'bêtes de somme' ou de 'machines à la casse', iront s'entasser en des camps de fortune (j'adore ce terme !) ou des 'logis' similaires aux 'compressions de César' (voir Macao ou autres/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_densit%C3%A9_de_population), prendront à leur frais des moyens de transport mis généreusement à leurs dispositions pour se rendre à l'usine du Bien travaillé, et, accompliront ce que l'espèce animale ou la robotique n'est capable de faire.

      D'où le holà mis sur l'éducation et sur les niveaux débordants de ceux qui aujourd'hui seraient capables de comprendre et, sur l'énergie dont aurait besoin les esclaves pour arriver à rivaliser avec ses maîtres.

      Ainsi, après 'l'affaire du plombier polonais' (ou du chauffeur de camions), est arrivé - 'comme il se doit' - cet étrangéricide qu'est l'ordinateur (où peut être ajouté une imprimante 3D) de rester chez soi en pays pauvre et de travailler pour des pays riches. L'immigration virtuelle était née. 'Des extraterrestes en pagaille !' Fini les 'crèves-la-faim' ! Désormais, l'envoi de pizzas se fait par fax ! (Hahaha !).

      Car, pour en revenir à l'imagination débordante dont chacun est pourvu au XXI ème siècle 'pour s'en sortir', les idées nouvelles ne font pas défaut ! ( http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/08/vous-avez-dit-voitures-electriques.html ) et, qu'à vouloir prouver par A + B que ces fabuleuses inventions d'utiliser le solaire ou l'éolien ne peuvent être rentable (et que ces dernières tiennent encore 'debout' grâce aux subventions /Hahaha ! D'où viennent ces 'subventions' ? sinon de la poche du peuple) et qu'à payer dix fois sa facture nous rendrait plus pauvre, l'on aurait tout à y perdre d'avoir mis sur pied des idées terroristiques !

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2012/06/et-si-cela-netait-quune-experience.html

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/01/leolien-coute-cher-et-nest-pas-efficace.html

      http://lebulldozerdanslatete.over-blog.com/article-14000-eoliennes-abandonnees-aux-etats-unis-120464979.html

      https://huemaurice5.blogspot.com/2013/12/esclavicide.html

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  31. Comment le gouvernement utilise sa base de données géante sur la reconnaissance faciale


    par Tyler Durden
    Lundi, 29/10/2018 - 23:05
    Écrit par Simon Black via SovereignMan.com,


    En juillet 1996, le vol TWA 800 a explosé en vol 12 minutes après le décollage de l'aéroport international JFK de New York. Les 230 passagers à bord ont été tués.

    Il faudrait quatre ans pour qu'une enquête aboutisse à la conclusion que la cause probable de l'explosion est un court-circuit dans le réservoir de carburant de l'avion.

    Mais à l'époque, le président Clinton sentait le besoin impérieux de faire quelque chose.

    Les gens soupçonnés de terrorisme. Clinton a donc établi de nouvelles règles de sécurité pour les aéroports.

    À partir de ce moment-là, l'identification était nécessaire pour monter à bord d'un avion.

    Avant cela, vous aviez juste besoin d'un ticket.

    Après les attentats du 11 septembre 2001, la sécurité de l’aéroport s’est intensifiée.

    La TSA (Transportation Security Administration) et le DHS (Department of Homeland Security) sont nés.

    Les procédures de dépistage se sont intensifiées. Les agents peuvent maintenant vous sentir de haut en bas. Viennent ensuite les scanners corporels nus et l'exigence relative à l'identification réelle.

    Les véritables normes d'identification faisaient partie de l'hystérie de sécurité postérieure au 11 septembre. Mais ils viennent tout juste d'entrer en vigueur.

    Les directives fédérales exigent que les États délivrent des identifiants conformes à certaines normes fédérales, faute de quoi l'identifiant ne peut pas être utilisé pour voler.

    L'une de ces normes est que la photo sur l'ID doit fonctionner avec les systèmes de reconnaissance faciale.

    Le CBP (Douanes et Protection des frontières) a maintenant achevé son programme pilote d’utilisation de données biométriques pour les vols d’embarquement à partir du pays. Les données biométriques incluent des marqueurs d'identité uniques tels que les empreintes digitales, les balayages d'iris et la reconnaissance faciale.

    Le DHS a audité le programme pilote et a constaté qu'il était un succès. Ils ont capturé 1 300 personnes qui avaient dépassé leur visa.

    Attends quoi? Je pensais que c'était censé être sur la sécurité nationale?

    Mais ce n’est pas ce que vous obtenez de la propagande sur le site Web du CBP.

    L'une de leurs «réussites» impliquait un couple polonais quittant le pays. Ils utilisaient de faux documents. Mais les données biométriques ont révélé qu’ils avaient été expulsés et qu’ils n’étaient pas partis.

    Maintenant ils partaient. Le CBP les a donc laissés partir. Mais d’abord, ils les ont avertis, avec des documents officiels, que s’ils revenaient, ils pourraient faire face à des accusations de crime.

    En quoi est-ce une histoire à succès coûtant des dizaines de milliards de dollars ?

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  32. Le CBP donne l'impression que le but de cette technologie est de trouver des étrangers qui entrent (ou vivent) illégalement dans le pays.

    Sauf que ce ne sont pas seulement les étrangers qui sont ciblés.

    Le CBP, la TSA et la DHS élaborent des bases de données de reconnaissance faciale pour tous, citoyens américains compris.

    Ces programmes pilotes collectent toutes les images officielles que le gouvernement américain a de vous.

    Cela inclut les photos de passeport, les photos d’identité et les photos prises lors de son retour aux États-Unis après un voyage international.

    Delta Airlines a même commencé à tester un nouveau programme qui analyse votre visage avant d'embarquer sur votre vol et le compare à la base de données du gouvernement.

    (L’un des membres de l’équipe Sovereign Man a récemment subi l’indignité de cette procédure à l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta.)

    JetBlue a un programme similaire et affirme que «les clients en sont vraiment ravis. . . ils pensent que c'est cool et qu'ils s'amusent. "

    Je ne sais pas qui sont ces vaches laitières qui pensent qu’il est cool et amusant pour le gouvernement de disposer d’une gigantesque base de données de données biométriques.

    Même si vous pouviez faire confiance au gouvernement avec ces informations, vous ne pouvez absolument pas compter sur lui pour que ces informations restent confidentielles. Ou sécurisé.

    Le département de la Sécurité intérieure le sait bien.

    En 2014, plus de 25 000 employés de DHS ont vu leurs informations personnelles volées dans une base de données gérée par un sous-traitant qui a procédé à une vérification des antécédents.

    Si vous pensez que les pirates informatiques volent votre numéro de sécurité sociale est mauvais, imaginez-les en train d'accéder à vos données biométriques.

    Mais, hé, tout le monde s'en fiche.

    Les Américains ont depuis longtemps abandonné la liberté pour la sécurité.

    Maintenant, ils sont ravis d'abandonner encore plus de liberté. Pas même pour la sécurité ... pour plus de commodité. S'ils parviennent à gagner quelques minutes de leur procédure d'embarquement, ils seront «ravis», quel qu'en soit le coût.

    C’est vraiment choquant quand on y pense.

    Les explosions et les attaques terroristes étaient toutes les excuses nécessaires pour priver les Américains de la vie privée tout en voyageant.

    Maintenant, les Américains échangent leurs informations personnelles les plus intimes pour gagner trois minutes de vol en avion.

    Il n'y a pas si longtemps, vous n'aviez même pas besoin d'une pièce d'identité pour voler.

    À l'heure actuelle, les Américains peuvent toujours refuser la reconnaissance faciale. Mais ce n’est qu’une question de temps avant que ce ne soit plus facultatif.

    De plus, les échéances de Real ID arrivant à échéance, rien ne empêche le gouvernement fédéral d’accéder à vos données biométriques.

    Ils n’ont pas à demander: «Papiers s'il vous plait.» Ils le savent déjà.

    Et pour continuer à apprendre comment vous assurer de réussir, peu importe ce qui se passera dans le monde, je vous encourage à télécharger notre guide gratuit Perfect Plan B.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-29/how-government-uses-its-giant-facial-recognition-database

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    1. Chaque individu scanné est différent et peut être reconnu par des robots(-tueur ?). D'où l'élimination sans procès de tel ou telle sur la présomption de supposition éventuelle liée aux précautions de sécurité ! (Il y a DES milliers de personnes en prisons en attente de procès !).

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  33. Greyerz: La Chine vient de prendre livraison d'une quantité massive d'or de Londres et de New York


    par Tyler Durden
    Lun, 29/10/2018 - 21:05
    Via KingWorldNews.com,


    Egon von Greyerz a rencontré un groupe important de Chinois qui gèrent de l'argent pour l'élite en Chine.

    Ils sont allés en Suisse rencontrer Egon et voici une petite partie de leurs discussions:

    Eric King:

    "Egon, ils (les gestionnaires de fonds pour l'élite en Chine) ont pratiquement tous les clients fortunés en or (physique)."

    Les Chinois savent ce qui se passe

    Egon von Greyerz:

    "Ils sont tous dans l'or. Absolument. Oui, pratiquement tous possèdent de l'or. C’est ce qui est intéressant. Les achats chinois montent et montent sans arrêt. Les Chinois savent ce qui se passe. Ils le savent et continueront à acheter de l'or. Et un jour, cela aura une influence majeure sur le prix de l’or.

    Et quand le marché du papier se cassera et que la Chine dominera le marché de l’or, ce sera très intéressant car j’espère vraiment que les Occidentaux ne manipuleront pas le prix de l’or sur les différents marchés du papier et sur le marché interbancaire. "

    La Chine vient de prendre livraison d'une quantité massive d'or de Londres et de New York

    De nouveau le mois dernier, nous avons assisté à des importations d'or en Suisse, puis à des exportations en Asie et en Inde. Le mois dernier, plus de 70 % des importations d’or (en Suisse) provenaient de Londres et des États-Unis.

    Nous constatons encore une fois que la Suisse achète les lingots de 400 onces aux banques britanniques et américaines et les convertit en lingots de 1 kilo, avant de les expédier en Asie. Le mois dernier, il n'y avait pratiquement pas d'achat dans les mines. Tout est venu de Londres et de New York.

    Et cela prouve encore une fois, Eric, que les banques centrales louent leur or physique sur le marché ou le vendent secrètement. Et cet or qui arrive sur le marché à Londres et à New York, avant de rester à Londres et de rester à New York et qu'il soit échangé entre les différentes banques, ces banques obtiennent maintenant l'or des banques centrales et donnent ensuite la banque centrale une reconnaissance de dette. De nouveau, en temps normal, l'or restait à Londres et à New York. Maintenant, via la Suisse, l'or va en Chine et en Inde et ne reviendra jamais. La Chine ne le retournera jamais, pas plus que l'Inde.

    Alors, que va-t-il se passer ? Tout ce qu'ils ont - ces banques centrales - qui ont probablement loué la majeure partie de leur or, tout ce qu'ils ont, c'est une reconnaissance de dette d'une banque de lingots et cette banque de lingots ne récupérera jamais l'or physiquement. C’est une autre pénurie massive qui a créé un déséquilibre énorme sur le marché de l’or et, lorsque tout cela explose, elle exercera une énorme pression à la hausse sur le prix de l’or. Ce jour arrive ...

    Pour continuer à écouter Egon von Greyerz, discutez de sa rencontre avec les Chinois et de leurs travaux sur le marché de l'or ainsi que des autres surprises qui s'annoncent pour les deux derniers mois de 2018, cliquez ici ...:

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-29/greyerz-china-just-took-delivery-massive-amount-gold-london-new-york

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  34. (...) Les Chinois savent ce qui se passe. Ils le savent et continueront à acheter de l'or. Et un jour, cela aura une influence majeure sur le prix de l’or. (...)

    Évident ! Tant que les marchés des Matières Premières sont truqués, le prix véritable relatif aux transactions n'apparait pas. Et, quand le prix réel de l'or apparaîtra...

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  35. Snyder: Une tempête parfaite se prépare


    par Tyler Durden
    Lun, 29/10/2018 - 19:05
    par Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,


    Reviendrons-nous un jour en octobre 2018 comme un tournant ?

    Au début du mois, les gens se sentaient généralement assez bien et le marché boursier américain a rapidement atteint un nouveau sommet.

    Mais à partir de ce moment-là, les roues sont tombées pour Wall Street.

    Nous venons tout juste d’observer le pire mois d’octobre pour les actions américaines depuis la crise financière de 2008 et, à ce jour, plus de 8 000 milliards de dollars de richesse mondiale ont été complètement anéantis. Mais ce n’est pas seulement le marché boursier qui est ébranlé.

    La violence horrible à Pittsburgh n'est que le dernier d'une série d'événements qui ont secoué la nation tout entière. Parfois, j'ai l'impression de regarder littéralement le tissu de notre société se défaire sous mes yeux. C'est presque comme s'il y avait une présence tangible du mal dans l'air, et cela semble se renforcer avec le temps. Je préviens depuis longtemps que les niveaux de colère et de frustration atteignent des niveaux sans précédent et que toute cette colère et cette frustration amènent les gens à faire des choses absolument impensables.

    Et si les gens sont aussi fous maintenant, à quel point les choses vont-elles se détériorer une fois que l'économie commencera à s'effondrer ?

    Nul doute que, si les actions américaines s'effondrent très fortement, cela provoquera un resserrement massif du crédit, ce qui entravera totalement l’activité économique.

    Oui, octobre était mauvais, mais nous pouvons nous remettre de ce qui s'est passé en octobre.

    Mais si novembre et décembre sont tout aussi mauvais ou pires, nous pourrions avoir une crise cauchemardesque très rapidement. Et de nombreux experts pensent que ce marché finira par se détériorer encore plus.

    Par exemple, considérons ce que Wolf Richter dit…

    Cela revient donc à ceci: certaines actions ont été écrasées, mais le marché dans son ensemble a été à peine altéré - bien que les fondamentaux soient pourris, les actions sont encore ridiculement surévaluées, l'enthousiasme est toujours exubérant sauf les mauvais jours et la confiance aveugle en des actions en augmentation annuelle. les prix règnent encore. Et le fait que des actions telles que Tesla [TSLA] ou Netflix continuent de régresser au-delà de toute réalité montre que cette récession a encore un long chemin à parcourir et des années avant.

    Et Chris Martenson a exprimé des sentiments similaires dans son dernier article…

    La récente faiblesse du marché observée au cours des deux dernières semaines n’est rien comparée à ce qui est en magasin. Comme nous l’avons bien expliqué, des bulles ont éclaté de «l’extérieur vers», en commençant par les endroits les plus faibles de la périphérie avant de se diriger vers le centre.

    Les actions des marchés émergents ont maintenant perdu 26 % de leurs sommets de janvier et 18 % depuis le début de l'année. Le marché boursier chinois est en baisse de -32 %, malgré l’intervention substantielle du gouvernement pour soutenir les choses.

    La périphérie s'est affaiblie toute l'année et la contagion s'est propagée dans le monde entier.

    Mais quand je parle de «tempête parfaite», je ne parle pas seulement d’argent.

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  36. Depuis des années, je préviens que la mince couche de civilisation que nous tenons tous pour acquis quotidiennement disparaît rapidement et que les événements de la semaine passée l'ont clairement montré…

    Mercredi, un homme blanc aux antécédents de violence a abattu, apparemment au hasard, deux Afro-Américains dans un magasin du Kentucky Kroger, à la suite d’une tentative infructueuse d’entrée dans une église noire.

    Après l’envoi de lettres piégées à des personnes critiquées par le président, un suspect a été arrêté vendredi - un homme qui s’est élevé contre les démocrates et les minorités avec des messages haineux en ligne.

    Samedi matin, un homme criant des insultes antisémites a ouvert le feu sur une synagogue de Pittsburgh, tuant 11 personnes assistant aux offices juifs.

    Je ne pourrai jamais comprendre le genre de haine à laquelle nous assistons. J'ai toujours prêché contre le racisme et j'ai même inclus un chapitre entier contre le racisme dans mon dernier livre. Le racisme n'a pas sa place en Amérique, mais il semble continuer à grandir.

    En tant que société, nous sommes confrontés à d’énormes défis et si nous n’apprenons pas à nous aimer, nous ne pourrons pas le faire.

    C'est aussi une période de grande secousse gouvernementale. Le 6 novembre, certains candidats gagneront et d’autres perdront, mais la haine exprimée des deux côtés ne disparaîtra pas. Malheureusement, la vérité est qu'il y a des politiciens corrompus autour de nous et que le peuple américain a rapidement perdu confiance en notre système. Si la corruption n'est pas nettoyée et qu'il est possible de rétablir la confiance dans notre système de gouvernement, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne s'effondre.

    En plus de tout le reste, nous vivons également à une époque de conflit mondial imminent. Une guerre régionale majeure pourrait éclater au Moyen-Orient à tout moment, et la Russie et la Chine préviennent ouvertement qu'elles "se préparent à la guerre" avec les États-Unis. La Troisième Guerre Mondiale est beaucoup plus proche que ne le réalisent les gens, et le fait que nos relations avec la Russie et la Chine se dégradent rapidement est une préoccupation majeure.

    Et bien sûr, la planète elle-même devient de plus en plus instable. Les tremblements de terre et les éruptions volcaniques semblent prendre de l'ampleur et de l'intensité, et des tempêtes massives ont frappé les communautés du monde entier au cours des derniers mois.

    Le rocher géant sur lequel nous vivons tous évolue rapidement, et beaucoup pensent que les changements de la Terre auxquels nous assistons actuellement vont s'accentuer de manière dramatique dans les années à venir.

    Beaucoup d'Américains ordinaires ne semblent pas se préoccuper de tout ce qui se passe, et c'est peut-être parce qu'ils ne sont pas conscients de la situation dans son ensemble. Mais l'élite est vraiment en train de paniquer. En fait, le New York Times vient de publier un article sur la demande plus forte que jamais en matière de services de sécurité privés…

    Chez Pinkerton, une agence privée de détectives et de sécurité fondée en 1850, les demandes de sécurité des dirigeants ont augmenté de 20 à 30 % par an au cours des cinq dernières années, a déclaré son vice-président, Tim Williams. Et les gens recherchent des garanties dans tous les domaines de leur vie qui présentent des risques, disent les experts, y compris les technologies de l'information et les médias sociaux.

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  37. "Les gens ont peur en ce moment", a déclaré M. Williams.

    Et certains membres de l’élite ont même l’intention de sauter dans des jets privés et de quitter le pays complètement lorsque tout commence à faire rage. Pour plus d'informations à ce sujet, veuillez vous reporter à mon article précédent intitulé «Les banquiers et les cadres techniques savent que l'effondrement de la société est imminent et se prépare fébrilement pour y parvenir».

    Nous entrons dans une période qui suscitera beaucoup de crainte chez beaucoup, mais ce n’est pas le moment d’avoir peur.

    C'est dans les moments les plus sombres que la lumière est le plus nécessaire, et je crois que cette «tempête parfaite» à venir sera un moment absolument palpitant pour être en vie.

    Oui, la vie va devenir beaucoup plus inconfortable pour nous tous, mais c'est pendant les périodes de grands défis que nous découvrons ce qui est vraiment à l'intérieur de nous. Ce sera un moment où certains montreront qu'ils sont de grands méchants, mais beaucoup deviendront également de grands héros.

    Nous avons atteint un tournant critique dans l'histoire de l'humanité et tout est sur le point de changer. Je vous encourage à être une lumière dans les ténèbres, car cela sera grandement nécessaire dans les jours à venir.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-29/snyder-perfect-storm-brewing

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    1. Aujourd'hui, LA SEULE guerre qu'il y ait est celle de la drogue. Les lobbyistes l'ont bien saisi !

      Primo, AUCUN ÉTAT dans le monde n'entre en guerre contre les champs de pavots photographiés 3 fois par jour par les satellites à défilement. Because que çà rapporte gros aux dictateurx en place.

      Secundo, comme l'accès aux States ou à l'UE est difficile et que les africains sont tous fauchés pour acheter de la came: les faire immigrer de force vers les pays où ils auront assez d'argent pour en acheter et en faire vendre.

      Tertio, le marché de la came appelle celui des armes (voir Marseille, la ville la plus dangereuse d'Europe. Paris 8ème !), meurtres quotidiens. C'est la guerre en silence. Elle ne se voit même pas car, la population ne diminue même pas ! C'est ce qui est appelé: Les 'réfugiés climatique' !

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  38. L'Equateur rejette le procès d'Assange sur les conditions de vie des demandeurs d'asile


    par Tyler Durden
    Lundi, 29/10/2018 - 17h25


    Un juge équatorien a rejeté une action en justice déposée par Julian Assange qui s'opposait aux conditions révisées de son asile à l'ambassade de l'Équateur à Londres, où le fondateur de WikiLeaks est bloqué depuis 2012.

    Cependant, ce n’était pas une mauvaise nouvelle pour Assange: citant un responsable gouvernemental, Reuters a déclaré que l’Équateur maintiendrait l’asile d’Assange tant qu’il voudrait le conserver, mais il devait respecter les règles établies par le gouvernement. Le personnel de l’ambassade s’est plaint d’Assange sur une planche à roulettes dans les couloirs de l’ambassade, de jouer au football sur le terrain et d’agir de manière agressive avec le personnel de sécurité.

    Un peu plus tôt lundi, Assange avait déclaré que l’Équateur cherchait à mettre fin à son asile à l’ambassade de Londres et à le livrer aux États-Unis, en invoquant à l’évidence les nouvelles règles régissant sa résidence à la mission diplomatique de la nation andine. Les nouvelles règles, qui ont été divulguées plus tôt ce mois-ci par un politicien de l'opposition, incluent une liste de restrictions qui, selon Assange, constituent une violation de ses "droits et libertés fondamentaux", ainsi que du droit équatorien et international. Parmi celles-ci figurent des restrictions sur le dialogue politique et l'accueil des visiteurs, ainsi que des demandes d'Assange de payer sa propre nourriture, des factures de téléphone, des soins médicaux, une blanchisserie et les frais de subsistance connexes à l'ambassade à compter du 1er décembre.

    L’Équateur a également menacé de saisir le chat d’Assange s’il ne nettoyait pas après.

    Lors de la téléconférence de lundi, Assange a déclaré que les nouvelles règles étaient un signe que l'Equateur tentait de le faire sortir du pays, et a déclaré que le président équatorien, Lenin Moreno, avait déjà décidé de mettre fin à son asile mais n'avait pas encore officiellement donné l'ordre. Il a également accusé l’Équateur de l’utiliser comme «monnaie de négociation» dans les négociations avec les gouvernements américain et britannique, et de s’être soumis aux pressions de Washington et de Londres.

    En réponse, le journal El Comercio a déclaré que le procureur général de l'Équateur, Inigo Salvador Crespo, avait qualifié ces déclarations de "malveillantes et perverses". Crespo a également rétorqué que les nouveaux règlements et protocoles spéciaux régissant les visites d’Assange avaient été élaborés dans le but de rendre le séjour continu d’Assange à l’ambassade «harmonieux».

    "C'est un bâtiment public qui n'était pas destiné à l'habitation, il faut donc réglementer", a-t-il déclaré au juge.

    Le fondateur de WikiLeaks, qui avait demandé l'asile à l'ambassade en 2012 pour éviter l'extradition vers la Suède dans une affaire d'agression sexuelle abandonnée par la suite, a longtemps craint que le Royaume-Uni ne l'ait extradé aux États-Unis pour avoir publié des câbles diplomatiques et militaires américains classifiés. documents sur les guerres en Irak et en Afghanistan. Assange reste dans l'ambassade pour éviter d'être emprisonné par la Grande-Bretagne pour violation des conditions de sa caution, qui, selon lui, entraînerait sa remise à Washington. L'Équateur n'a pas de traité d'extradition avec les États-Unis.

    Le statut d'Assange est devenu précaire après l'élection du président Lenin Moreno en 2017. Bien que Moreno ait été vice-président de Rafael Correa, qui a accordé l'asile à Assange, il a été soumis à une forte pression des États-Unis pour qu'il livre le journaliste auto-exilé.

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  39. Les choses se gâtaient en décembre 2017, lorsque Assange obtint la citoyenneté équatorienne et qu'il risquait d'obtenir un passeport diplomatique. En mars de cette année, l’ambassade lui a coupé l’accès à Internet et au téléphone et interdit toute visite. Le gouvernement de l’Équateur s’est opposé à ses commentaires en ligne sur des questions politiques délicates dans d’autres pays, notamment la publication d’opinions sur le mouvement séparatiste de Catalogne en Espagne.

    S'adressant à RT, Correa a déclaré que "l'Etat équatorien doit protéger les droits d'Assange, il n'est pas seulement un demandeur d'asile mais un citoyen", ajoutant qu'il pensait que le gouvernement actuel était "absolument soumis" aux dictats de Washington.

    "Ils essaient d'humilier Assange, mais seulement de s'humilier eux-mêmes", a déclaré Correa à RT. "Ces règles vont à l'encontre des droits de l'homme. Ils tentent d'isoler Assange et de le pousser à abandonner notre ambassade."

    Selon son avocat, Baltasar Garzon, les droits d’accès à Internet et de visite d’Assange n’ont toujours pas été rétablis, malgré les promesses de Quito.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-29/ecuador-rejects-assanges-lawsuit-over-asylum-living-conditions

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  40. 80 % des Australiens ne veulent pas que le gouvernement place les énergies renouvelables avant les coûts, la santé, le logement, l’emploi, etc.


    October 30th, 2018


    Avec une régularité ennuyeuse, quand on demande aux électeurs de classer leurs choix, l’énergie «propre» n’est pas une priorité absolue. Seuls 7 % des Australiens souhaitent que le gouvernement promeuve les énergies renouvelables avant d'autres problèmes majeurs. C’est la même chose, la même chose depuis des années, mais les médias et les deux partis sont plongés dans une spirale de mort qui tente de transformer le problème en une question électorale. Les vraies personnes placent les niveaux de vie au-dessus de la signalisation de la vertu, dit Alan Moran.

    Rapport essentiel Octobre 2018: Le coût de la vie est à la hausse. Les énergies renouvelables sont bloquées au milieu.

    - voir graphique sur site -

    Sondage essentiel 2018. Ce à quoi l'Australie veut que le gouvernement s'attaque.

    Diviser les électeurs entre gauche et droite, et remarquablement ils veulent tous les mêmes choses. (Nous sommes donc toujours humains, même si cela en dit long sur le type de questions posées.)

    Les électeurs conservateurs / libéraux veulent pouvoir se permettre des choses, rester en vie, avoir un foyer:
    Les électeurs libéraux placent les énergies renouvelables au numéro 10 sur 13.

    - voir graphique sur site -

    Sondage essentiel 2018. Ce à quoi les électeurs libéraux et conservateurs veulent que le gouvernement s'attaque.

    Les électeurs du travail veulent aussi pouvoir se permettre des choses:
    Même les électeurs travaillistes ne mettent que les énergies renouvelables au numéro 6.

    - voir graphique sur site -

    Sondage essentiel 2018. Ce à quoi les électeurs travaillistes veulent que le gouvernement s'attaque.

    Les médias polarisants montrent que nous sommes tous si différents, mais il est remarquable de voir à quel point les réponses correspondent. Presque le même ordre, presque le même pourcentage. Les conservateurs diffusent davantage leurs réponses (sont moins homogènes). Ils se soucient davantage de la dette publique et du terrorisme, mais peu importe.

    Le message aux conservateurs pour la 58ème fois est qu’ils peuvent laisser tomber tout le truc de Paris, les médias vont devenir fous, mais le public ne le fera pas. Ce n’est évidemment pas un hasard si Abbott, Trump et Dean ont tous gagné. Quant aux 17 % de conservateurs qui veulent des énergies renouvelables, ils disparaîtront dès que notre pays entamera une discussion sur leur coût et leur inutilité. À toi, Scott…

    http://joannenova.com.au/2018/10/80-of-australian-dont-want-the-government-to-put-renewables-ahead-of-costs-health-housing-jobs-etc/

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  41. Un mort et quatre blessés en raison de la neige qui s'abat dans l'Aveyron


    actuToulouse
    lun., 29 oct. 2018 19:03 UTC


    Un femme de 75 ans est décédée dans un accident impliquant trois voitures, à Ségur (Aveyron), lundi 29 octobre 2018, en raison de l'important épisode de neige sur le département.

    Une femme de 75 ans est décédée dans un accident à Ségur (Aveyron), près de Rodez, lundi 29 octobre 2018. La vigilance orange neige et verglas est maintenue dans trois départements d’Occitanie jusqu’à mardi.

    Dans l'Aveyron, la neige tombe en abondance depuis le tout début de matinée, lundi 29 octobre 2018. Elle a entraîné un carambolage dans la commune de Ségur, près de Rodez.

    Une femme de 75 ans décédée

    Trois voitures ont été impliquées dans l'accident, qui a fait au total quatre blessés et qui a entraîné la mort d'une femme âgée de 75 ans, d'après les pompiers. En arrêt cardiaque lors de l'arrivée des secours, elle n'a pu être sauvée.

    Les blessés ont quant à eux été transportés vers l'hôpital de Rodez.

    Vigilance orange jusqu'à mardi

    Météo France maintient la vigilance orange neige et verglas jusqu'à mardi 30 octobre 2018, dans l'Aveyron, la Lozère ainsi que le Tarn. La Région Occitanie invite tous les usagers à retarder les déplacements non indispensables.

    https://fr.sott.net/article/33091-Un-mort-et-quatre-blesses-en-raison-de-la-neige-quis-abat-dans-l-Aveyron

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