- ENTREE de SECOURS -



jeudi 18 octobre 2018

La descente aux enfers de l’industrie française

La France est le pays d’Europe où la part de l’industrie dans le PIB est maintenant la plus faible, et elle est aussi, le pays où les dépenses publiques sont les plus fortes et les prélèvements obligatoires les plus élevés.
Par Claude Sicard.
Un article d’Entrepreneurs pour la France
L’économie française fonctionne au ralenti : elle est comme bloquée dans son développement. Tous les symptômes sont là : une croissance ralentie, un taux de chômage très élevé que les gouvernements successifs ne sont pas parvenus à réduire, une balance commerciale régulièrement déficitaire, et un État qui s’endette un peu plus chaque année pour boucler ses budgets. Et l’INSEE qui dénombre en France plus de 8 millions de pauvres.
D’où viennent donc les difficultés de l’économie française ? Les économistes, on ne comprend pas pourquoi, tardent à nous l’expliquer, ce qui est bien regrettable, car pour faire des pronostics sur la portée des mesures que le gouvernement a prises pour relancer l’activité économique du pays, il faut disposer d’un diagnostic correct. Il s’agit de l’enchaînement insidieux suivant, qui n’est jamais expliqué au public. À l’origine, l’effondrement du secteur secondaire de l’économie, l’industrie, en fait le plus important des trois secteurs d’activité qui composent l’économie d’un pays : ce secteur a produit de moins en moins de richesses.
Il s’en est suivi un accroissement régulier des dépenses publiques pour remédier aux dégâts causés à la population par la défaillance du secteur industriel ; d’où des prélèvements obligatoires de plus en plus élevés pour financer ces dépenses, ce qui a conduit à une asphyxie progressive de l’économie. Sans compter un accroissement, année après année de l’endettement de l’État qui recourt à cet expédient pour boucler ses budgets, les prélèvements obligatoires étant chaque année insuffisants. À présent, en matière de dette publique, on est au taquet, ce qui va poser à nos gouvernants de réels problèmes.

LA FORTE AMPUTATION DE NOTRE SECTEUR INDUSTRIEL

La contribution du secteur industriel à la formation du PIB est passée, dans notre pays, de 25,0 % dans les années 1975 à 10,0 % aujourd’hui (hors BTP), alors que la norme en la matière se situe, au plan européen, à 20 %. Et les effectifs de ce secteur d’activité sont passés de 6,2 millions de personnes à la fin des Trente glorieuses à 2,7 millions à présent.
Notre machine économique se trouve donc amputée de plus de la moitié de son potentiel contributif à la création de richesse du pays. Aussi, avec ce taux de 10 %, qui est le plus faible de tous les pays de l’Union européenne, la Grèce mise à part, notre système économique doit-il être considéré comme sinistré.
Les activités industrielles sont, en effet, le paramètre essentiel expliquant la richesse des pays développés. La revue Avenir Suisse, dans un numéro de 2012, soucieuse de mettre en valeur les belles performances de l’économie suisse, a calculé, ce qui est tout à fait original, la production industrielle des grands pays rapportée au nombre des habitants. On y voit des écarts considérables entre les pays. Le tableau de chiffes publié par la revue suisse mérite d’être examiné :
PaysProduction industr./habitant (En US$)
Suisse12.400
Finlande8.800
Japon8.600
Suède8.300
Allemagne7.700
Pays Bas6.000
Corée du Sud5.800
Italie5.500
France4.500
Grande Bretagne4.000
Brésil1.700
Russie1.600
Chine1.500
Inde200
En s’en référant à l’indicateur habituel de richesse qu’est le PIB/tête, on constate qu’il existe une corrélation très étroite entre l’importance de la production industrielle de ces pays, prise comme variable explicative, et leur niveau de richesse. C’est ce que montre le graphique ci-dessous.
Corrélation production industrielle/habitant et PIB/tête
Source :
Production indus/habitant : Revue suisse (2012)
PIB/tête : BIRD 2017
La production industrielle apparaît ainsi comme une variable explicative très sûre de la prospérité des pays. La France en est à 4 500 $ seulement de production industrielle par habitant, alors que l’Allemagne se situe à 7 700, la Suède à 8 300 et la Suisse à 12 400. Avec une production industrielle par habitant relativement faible, notre pays a, tout naturellement, un revenu per capita qui est loin d’être l’un des plus élevés d’Europe : en 2017, il était, selon les statistiques de la BIRD, de 38 476 $ seulement, contre 48 223 $ aux Pays Bas, 53 442 $ en Suède, et 80 189 $ en Suisse.
Cet affaiblissement considérable du secteur industriel dans notre pays explique parfaitement le taux de chômage très élevé caractérisant l’économie française, ainsi que le déficit de notre balance commerciale. Nous devrions avoir, si nous avions suivi l’évolution des autres pays, environ 1,8 million de salariés supplémentaires travaillant dans le secteur industriel.
Vu que chaque emploi dans l’industrie génère en moyenne 2 emplois, au moins, dans le secteur des services, on voit que la population active de notre pays, si le secteur industriel ne s’était pas atrophié, compterait aujourd’hui 5,4 millions de travailleurs de plus. Le chômage se trouverait donc ramené à son taux normal (3 à 4 % de la population active), et le taux de population active qui n’est que de 43,6 % seulement actuellement, un taux particulièrement faible qui témoigne bien de l’état anémique de notre économie, se monterait alors à 51,6 %, taux qui s’approcherait sensiblement de la norme européenne, l’Allemagne étant par exemple à 52,4 % et les Pays Bas à 53,3 %.
Quant aux exportations, avec ce renfort de 1,8 million de travailleurs dans l’industrie, elles se trouveraient majorées de 260 Md€ environ, chiffre résultant du ratio actuel d’exportation de l’industrie française. Il y aurait donc un excèdent commercial d’environ 150 à 200 Md€, alors que le déficit actuel est de 62 Md€.

L’ACCROISSEMENT DES DÉPENSES PUBLIQUES

Du fait de la défection du secteur industriel dans cette course à la création de richesse qui caractérise le monde moderne, l’État français est venu au secours des populations et des territoires pour maintenir le niveau de vie des habitants, jouant, comme l’exige tout particulièrement dans notre pays la population, un rôle protecteur. Les dépenses publiques, sous la poussée tout spécialement des dépenses sociales, ont ainsi très fortement progressé en France ces quarante dernières années, croissant régulièrement beaucoup plus rapidement que le PIB.
Elles sont ainsi passées de 34,6 % du PIB, en 1980, à 56,4 % en 2017, et la France est aujourd’hui le pays en Europe où elles sont, en proportion du PIB, les plus importantes. Elles se sont élevées à 1 291,9 Md€ en 2017, les dépenses sociales représentant l’essentiel : 58 % du total. Il s’agit là, des dépenses vieillesse, santé, famille, chômage, retraites, lutte contre la pauvreté et l’exclusion, etc. On se souvient qu’Emmanuel Macron, dans une réunion de travail à l’Élysée, a fulminé, parlant d’« un pognon dingue » mis dans les minima sociaux. Le chômage, par exemple, représente à lui seul, 35 Md€.
Mais les dépenses sociales sont presque impossibles à réduire, car, en démocratie, l’opinion publique ne le permet pas. Ce phénomène de compensation par un accroissement et une socialisation des dépenses sociales, d’une insuffisante contribution du secteur industriel à la création de richesses dans les pays, est d’ailleurs assez général, semble-t-il, comme le montre succinctement le tableau suivant :
PaysIndustr./PIB (BIRD)Dépenses sociales/PIB (OCDE)
France17,4 %31,5 %
Grande Bretagne18,6 %22,0 %
OCDE22,0 %21,0 %
Suisse25,2 %19,0 %
Chili30,0 %11,0 %
Corée du Sud35,9 %10,0 %
Les taux d’industrialisation indiqués ici sont ceux de la BIRD (selon sa définition très large de l’industrie), et les niveaux de dépenses sociales sont ceux calculés par l’OCDE. On voit que les dépenses sociales sont, d’une façon générale, inversement proportionnelles aux taux d’industrialisation des pays : la corrélation n’est, en fait, pas parfaite, car d’autres éléments interviennent.
Malgré le handicap que constitue pour l’économie française le très fort fléchissement du secteur industriel, le taux de pauvreté n’est que de 13,6 %. Dans d’autres pays européens où l’économie est plus dynamique les taux sont à peine moins élevés : 11,9 % au Danemark, par exemple, et 12,7 % aux Pays Bas… En Italie il s’agit de 20,5 % et en Espagne de 22,3 %. Ce relativement bon résultat français est obtenu par des dépenses publiques considérables, bien plus élevées que partout ailleurs.

L’ACCROISSEMENT DES PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES (PO)

Dans les pays dont l’économie est à la peine on note donc que les dépenses publiques croissent rapidement. Elles sont gonflées, partout, par des emplois publics pléthoriques, et c’est, effectivement, ce qui s’est produit en France. Ces dépenses publiques sont utilisées comme un instrument permettant de stimuler l’économie et de lutter contre le chômage. Pour les financer, les États sont contraints d’accroître les rentrées fiscales, c’est-à-dire les « prélèvements obligatoires ».
En France, ces derniers ont ainsi crû régulièrement, d’année en année, et ils atteignent maintenant le niveau le plus élevé de tous les pays d’Europe : 47,6 % du PIB, alors que la moyenne des pays de l’UE est de 39,7 %, et celle des pays de l’OCDE 34,1 %. Malgré ce taux record, ils ne sont pas suffisants pour couvrir toutes les dépenses, et l’État doit, chaque année, s’endetter davantage. Cela fait 44 ans que le budget de l’État est en déficit, et la dette atteint maintenant 98 % du PIB.
Cette pression fiscale considérable étouffe l’économie, d’autant qu’elle s’exerce aussi sur les entreprises. Le Medef a montré dans une étude de 2016 que les prélèvements fiscaux et sociaux, par rapport à la valeur ajoutée des entreprises françaises, sont de 23,8 %, alors qu’ils ne représentent que 13,6 % en Allemagne et 9,2 % au Danemark. Les marges des entreprises s’en trouvent réduites : 31,4 % seulement en France, contre 40,4 % en moyenne dans la Zone Euro. Cela mine la compétitivité de nos entreprises et réduit considérablement, tant leurs capacités d’investissement que leurs moyens de faire de la recherche.
Cet accroissement constant des dépenses publiques a conduit à un système fiscal où les contribuables aisés qui seraient en mesure d’investir dans des start-up ne le font pas, ce qui empêche les nouvelles entreprises qui se créent de disposer des moyens financiers dont elles auraient besoin pour financer leur croissance. L’IRDEME (Institut de Recherche sur la Démographie des Entreprises) a ainsi montré que les « gazelles » françaises courent beaucoup moins vite que les gazelles anglaises, en sorte que la création de nouveaux emplois dans le pays est très insuffisante.

COMMENT RANIMER L’ÉCONOMIE FRANÇAISE ?

Comme nous venons de le montrer, les difficultés dans lesquelles se débat aujourd’hui l’économie française ont pour origine l’effondrement de notre secteur industriel. La France est le pays d’Europe où la part de l’industrie dans le PIB est maintenant la plus faible, et elle est aussi, le pays où les dépenses publiques sont les plus fortes et les prélèvements obligatoires les plus élevés. La corrélation entre ces phénomènes est évidente. Curieusement, personne ne semble l’avoir noté jusqu’ici.
L’économie est une discipline qui a des liens très étroits avec le comportement des individus. Tout est là. La France est installée dans un système d’économie libérale, qui fonctionne, d’une manière paradoxale, avec des verrouillages administratifs nombreux qui empêchent le marché de s’ajuster, comme le voudrait la main invisible d’Adam Smith. Les Français n’aiment pas les riches et ils manifestent un goût très prononcé pour l’égalité : aussi la France est-elle le pays d’Europe où la doctrine marxiste a le plus marqué les esprits. La puissance publique, en conséquence, intervient beaucoup dans la vie économique.
Les Français demandent d’ailleurs, toujours davantage d’intervention de l’État : un sondage IFOP de mai 2014 indiquait, par exemple, que 55 % des Français souhaitent que « l’État intervienne davantage dans l’économie ». De surcroît, malgré son économie sinistrée, le pays doit se plier aux exigences de la Commission européenne. Celle-ci demande à l’État d’équilibrer ses budgets, de cesser de s’endetter, et de ne pas intervenir pour soutenir les entreprises en difficulté.
Malheureusement, Bruxelles ne dit jamais rien sur toutes les contraintes absurdes que l’État français impose à ses entreprises : les 35 heures de Martine Aubry, une trop forte taxation du travail, une fiscalité sur les entreprises plus lourde que dans les autres pays européens, etc. On se souvient qu’il y eut même, sous un gouvernement socialiste, des interdictions de licencier.
La France navigue donc entre deux eaux : elle est à mi-chemin entre un système libéral et un système dirigiste. Il faudrait qu’elle opte clairement pour l’un ou l’autre de ces systèmes : soitle libéralisme économique avec des interventions de la puissance publique très réduites, soit un système que certains ont appelé le « néo-colbertisme » où l’État jouerait un rôle de stratègeet interviendrait directement dans l’économie.
Il serait temps d’ouvrir le débat pour sortir de l’ambiguïté : Emmanuel Macron a eu tort de ne pas le faire dès sa prise de pouvoir. Il se trouve, de ce fait, condamné à se limiter à des mini-réformes, des réformes sans réelle portée. Il chute donc, à présent, de mois en mois, dans les sondages. Il est par conséquent extrêmement difficile d’imaginer que le redressement de notre économie puisse se faire d’une manière rapide.

12 commentaires:

  1. Un juge fédéral "choqué" de trouver le département d'État d'Obama menti pour protéger Hillary contre les poursuites en justice liées aux serveurs de messagerie


    par Tyler Durden
    Jeu., 18/10/2018 - 12:50


    L'administration Obama semble se resserrer davantage sur les comportements sans loi de l'administration Obama dans ses efforts frénétiques pour protéger l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton des poursuites visant à obtenir des informations sur le serveur de messagerie privé de l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton et son traitement du terroriste de 2012. attaque contre le consulat américain à Benghazi, en Libye.

    Comme le rapporte Fox News, le groupe de transparence Judicial Watch a initialement engagé des poursuites contre le Département d'État en 2014, cherchant des informations sur la réaction de l'attaque de Benghazi après que le gouvernement n'ait pas répondu à une demande de la FOIA (Freedom of Information Act). Judicial Watch est également impliqué dans des actions en justice comme le serveur de Clinton, dont l'existence a été révélée au cours du procès.

    Le département d'Etat avait immédiatement décidé de classer la première action en justice de Judicial Watch, mais le juge de la Cour de district américaine, Royce Lamberth (nommé à l'audience par le président Ronald Reagan), avait rejeté la demande de rejet de l'action en justice. était heureux de l'avoir fait, accusant les fonctionnaires du Département d'Etat de l'avoir délibérément induit en erreur, car d'autres documents clés, notamment ceux figurant sur le serveur de messagerie de Clinton, n'avaient en fait pas été produits.

    "Il était clair pour moi qu'à l'époque où je statuais initialement, de fausses déclarations m'avaient été faites par des fonctionnaires du département d'État de carrière, et il était devenu plus clair par la découverte que les informations qui m'avaient été fournies étaient clairement fausses quant à l'adéquation du recherche et ceci - ce que nous savons maintenant s’est avéré être le système de messagerie du secrétaire. "

    "Je ne connais pas les détails du type d'enquête menée par l'IG sur les raisons pour lesquelles ces responsables de carrière du département d'État auraient déposé de faux affidavits avec moi. Je ne connais pas les raisons pour lesquelles les avocats du ministère de la Justice ne connaissaient pas les fausses des affidavits ont été déposés auprès de moi, mais j’ai été très soulagé de ne pas les accepter et d’autoriser une découverte limitée de ce qui s’était passé. "

    Dans un échange assez franc avec l'avocat du ministère de la Justice, Robert Prince, le juge a insisté sur la question, accusant Prince d'avoir utilisé la "double parole" et de "jouer aux mêmes jeux de mots [Clinton]."

    Cela "n'était pas vrai", a déclaré le juge, se référant aux assurances du département d'Etat dans une déclaration sous serment qu'il avait fouillé tous les documents pertinents.

    "C'était un mensonge."

    En outre, Fox note que le juge Lamberth s’est dit "choqué" et "abasourdi" quand il a appris que le FBI avait accordé l’immunité à l’ancien chef d’état-major de Clinton, Cheryl Mills, lors de son enquête sur l’utilisation du serveur de Clinton, selon la transcription remarques.

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  2. "J’ai moi-même constaté que Cheryl Mills avait commis un parjure et menti sous serment dans un avis publié dans une affaire de Judicial Watch dans laquelle je la trouvais indigne de conviction, et j’ai été choqué de constater qu’elle avait reçu l’immunité - par le ministère de la Justice dans l'affaire par courrier électronique Hillary Clinton ".

    Vendredi, Lamberth a déclaré qu'il ne savait pas que l'immunité avait été accordée à Mills jusqu'à ce qu'il "lise le rapport de l'IG et apprenne cela et qu'elle a accompagné [Clinton] à son entretien."

    Nous donnons le dernier mot au président de la Garde judiciaire, Tom Fitton, qui était présent à l'audience, alors qu'il demandait des réponses à la Maison Blanche.

    "Le président Trump devrait demander pourquoi son département d'Etat refuse toujours de répondre aux questions de base sur le scandale des emails de Clinton", a déclaré Fitton.

    "Le courrier électronique de Hillary Clinton et du Département d’État dissimule des abus sur la FOIA, les tribunaux et le droit de savoir du peuple américain."

    Peut-être que l’état profond reste maître des coulisses après tout (pensez à la récente pédale arrière sur la déclassification des documents de la sonde russe)?

    * * *

    Transcription complète ci-dessous:

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-18/federal-judge-shocked-find-obama-state-dept-lied-protect-hillary-email-server

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  3. Stephen Hawking: Un voyage dans le temps plus probable que l'existence de Dieu


    par Tyler Durden
    Jeu., 18/10/2018 - 22:25
    Écrit par Eric Mack via Forbes.com,


    Dans l'univers de Stephen Hawking, il n'y avait pas de place pour Dieu, car le célèbre cosmologue en est venu à croire que l'intégralité de l'existence avait été créée à partir de, eh bien ... rien.

    Comme il l'explique dans son dernier livre, "Brèves réponses aux grandes questions", avant le Big Bang, il n'y avait rien, pas même un Dieu pour créer l'univers.

    "Je pense que l'univers a été créé spontanément à partir de rien, conformément aux lois de la science", écrit Hawking.

    "Il n'y a pas de temps pour qu'un créateur ait existé."

    Il poursuit en expliquant que le seul Dieu qui pourrait être conforme aux lois de la physique serait une divinité qui n'influencera jamais directement le fonctionnement de l'univers.

    "Ces lois peuvent ou non avoir été décrétées par Dieu, mais il ne peut pas intervenir pour enfreindre les lois ou elles ne seraient pas des lois."

    Bien que l'existence de Dieu ait peu de sens pour Hawking, il est plus ouvert à la possibilité de quelque chose que la plupart des gens pourraient considérer beaucoup plus farfelu: le voyage dans le temps.

    Hawking a organisé une fête pour les voyageurs du temps mais n'a pas envoyé les invitations avant la fête. Personne ne s'est présenté aux festivités. Mais le scientifique écrit qu’il reste un espoir possible de remonter dans le temps selon les lois de l’univers. Il associe cette notion à la promesse de quelque chose appelée "théorie M" suggérant que l'univers peut contenir sept dimensions cachées en plus des quatre dimensions familières de l'espace-temps.

    "Les voyages spatiaux rapides et les voyages dans le temps ne peuvent être exclus selon notre compréhension actuelle", écrit-il.

    "Les fans de science-fiction ne doivent pas perdre courage: il y a de l'espoir dans la théorie M."

    Hawking travaillait sur le livre au moment de sa mort en mars et ce travail a été complété avec l'aide de sa famille et de vastes archives personnelles.

    La lecture relativement rapide consacre un chapitre à souligner les alarmes publiques fréquentes que le physicien a lancées sur les dangers potentiels de l'intelligence artificielle et un autre sur la progression du changement climatique. Il aborde également plusieurs notes optimistes pour l'avenir, prédisant que la science trouvera une théorie unifiée qui unit la relativité et la physique quantique et que les humains voyageront dans le système solaire dans un siècle.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-18/stephen-hawking-time-travel-more-likely-existence-god

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  4. Les Etats-Unis seraient sérieusement menacés par une guerre hybride si le Mexique légalisait l'opium


    par Tyler Durden
    Jeu., 18/10/2018 - 20:15
    Auteur Andrew Korybko via Oriental Review,


    Les États-Unis auraient de lourdes conséquences si le nouveau gouvernement mexicain donnait suite à la proposition du ministre de la Défense actuel de légaliser l'opium à des fins médicales ...

    Cette "solution" fait depuis longtemps l’objet de discussions et est considérée par certains comme une approche pragmatique visant à atténuer le lourd carnage provoqué par la guerre de la drogue dans le pays au cours de la dernière décennie, qui a tué plus de 200 000 personnes depuis le début de celle-ci en 2006.

    Le concept est assez simple et c’est que les producteurs d’opium du pays, qui ont fait du Mexique le troisième fournisseur mondial de ce médicament, vendraient leurs récoltes à des entités agréées par le gouvernement pour les utiliser dans des études scientifiques et dans le domaine de la médecine au lieu de les donner aux cartels. Cela exigerait cependant que l’Etat assure une protection adéquate aux agriculteurs et à leurs cultures. C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, car on pense que les cartels infiltrent profondément les services de sécurité et que de nombreux citoyens craignent ce qui se passerait si ces forces découvraient qu’elles coopéraient avec le gouvernement.

    Le Mexique devrait donc probablement accepter ce que le président élu, Andrés Manuel Lopez Obrador, surnommé AMLO, avait précédemment proposé d'appeler à un cessez-le-feu avec les cartels et même à accorder une amnistie aux membres non violents de ces gangs. rétablir la stabilité nationale. Car aussi risquée qu’une politique puisse être, il n’est pas impossible pour elle de profiter au bénéfice de la plupart des Mexicains, bien que cela ne signifie pas pour autant que les États-Unis auraient également intérêt à voir ce plan se concrétiser. .

    Le pays a été tellement ravagé par les dommages collatéraux causés par l’usage généralisé de drogues dures au sein de sa société, y compris les vagues de criminalité et les surdoses, que la légalisation de l’opium à usage médical au Mexique pourrait aggraver sa crise de la drogue de plusieurs ordres de grandeur si il n'y a pas de mesures adéquates de sécurité frontalière en place à l'avance.

    À moins que le Mexique ne réussisse à purger ses forces de sécurité et l'État en général de l'influence pernicieuse des cartels, ce qui est hautement improbable, le voisin du sud des États-Unis se transformera pratiquement en une des plus grandes menaces de guerre hybride en Amérique du jour au lendemain mis en œuvre.

    L'exportation à grande échelle attendue de l'opium ou de son produit à base d'héroïne fabriquée du Mexique aux États-Unis ravagerait encore plus les communautés locales et pourrait contribuer à rendre la drogue encore plus facile et moins chère que jamais, conduisant ainsi à une augmentation du nombre de dépendances que les gens devront se battre pour le reste de leur vie, sans parler de la vague de criminalité qui pourrait en découler. Il n’est tout simplement pas possible que la légalisation de l’opium à des fins quelconques au Mexique soit bonne pour la prétendue «sécurité douce» des États-Unis si son voisin du sud reste totalement corrompu et si la sécurité frontalière stricte n’est pas en place.

    On peut donc s'attendre à ce que les États-Unis fassent pression sur le Mexique pour maintenir la culture de l'opium illégale ou tentent de trouver un moyen de se protéger des conséquences catastrophiques qui pourraient en résulter.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-18/us-would-be-under-serious-hybrid-war-threat-if-mexico-legalized-opium

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    1. Depuis des décennies TOUS les satellites permettent de lire un journal posé au sol. Donc, de découvrir (bien longtemps à l'avance) où sont les champs d'opium et pavots dans le monde. Mais, 'bizarrement', il n'y a JAMAIS EU de guerre contre les exploitants de ces champs ! Çà alors !

      Pourquoi 'malgré la guerre' en existe t-il encore en Afghanistan ? En Colombie ? (contre contrat pour infiltrer le Venezuela voisin et perpétrer des crimes au quotidien ?).

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  5. Une nouvelle théorie de la fonte des glaciers, et ce n’est pas la faute de l’Homme


    22:56 18.10.2018


    Des scientifiques supposent que la révolution industrielle n’avait pas en fait mené au réchauffement climatique et à la fonte des glaciers alpins, mais que les raisons de cela étaient plutôt naturelles.

    Jusqu'à présent, les scientifiques pensaient que le développement industriel rapide de la deuxième moitié de XIXe siècle avait amené aux fontes extrêmes des glaciers alpins et au réchauffement climatique, relate Heritage Daily. Mais les résultats de dernières recherches contredisent cette hypothèse: des scientifiques considèrent que cela est tout simplement un retour vers l'état précédent des glaciers. Les conclusions de leurs études ont été publiées dans la revue The Cryosphere.

    L'analyse de la suie et de la poussière de charbon dans les épaisseurs de glace datant de 1740 à nos jours a montré que la révolution industrielle n'avait pas eu un effet aussi important sur le réchauffement climatique qui aurait pu mener à la fonte des glaciers alpins à très grande vitesse.

    «Vers 1875, la fonte du glacier s'est pratiquement arrêtée, mais dans ces couches nous ne trouvons pas une grande quantité de suie industrielle, seulement la poussière naturelle du carbone. C'est-à-dire que l'industrie a eu une influence très faible et indirecte sur le changement climatique», a expliqué le scientifique Michael Sigl de l'Institut Paul Scherrer.

    Le chercheur croit que l'activité volcanique a notamment amené au changement du climat. Au début de XIXe siècle, il y avait des éruptions puissantes en Indonésie et en Océanie, les émissions de soufre ont tout d'abord provoqué le refroidissement et l'augmentation des glaciers alpins. Puis, ils ont commencé à fondre. De ce fait, la réduction des masses de glace serait tout simplement un retour à l'état précédent des glaciers avant les éruptions des volcans, supposent les chercheurs.

    Auparavant, une nouvelle découverte sur le glacier de l'île du Pin a récemment frappé les scientifiques qui examinent régulièrement les images satellites. Ils ont relevé qu'une fissure de 30 kilomètres de long s'était formée sur le glacier en Antarctique occidental et menaçait d'un nouveau détachement d'iceberg de grande taille.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201810181038560989-fonte-glaciers-industrie-nature-homme/

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    1. (...) Des scientifiques supposent que la révolution industrielle n’avait pas en fait mené au réchauffement climatique et à la fonte des glaciers alpins, mais que les raisons de cela étaient plutôt naturelles. (...)

      Il n'y a JAMAIS EU DE SUPPOSITION ! car, lorsque l'on est scientifique on connait depuis toujours comment fonctionne une planète vivante avec son magma intérieur et son atmosphère.

      Remarquez que là encore lorsqu'il est parlé de 'scientifiques'... ils ne citent JAMAIS le nom de ces cons ! Hahahaha !

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  6. ÉTATS-UNIS - ENQUÊTE SUR LES ABUS SEXUELS DANS L'EGLISE

    La justice fédérale va enquêter, pour la 1ère fois, sur les abus sexuels commis par le clergé catholique, en Pennsylvanie.
    La justice fédérale américaine vient de citer à comparaître les huit diocèses de Pennsylvanie.


    19.10.2018, 02h17


    La justice fédérale américaine a pour la première fois ouvert une enquête sur les abus sexuels commis par le clergé catholique: elle vient de citer à comparaître les diocèses de Pennsylvanie, deux mois après la publication d'un rapport sur des décennies d'abus sexuels au sein de l'Eglise catholique de cet État.

    NYT National News
    @NYTNational
    The Justice Department is investigating Roman Catholic dioceses in Pennsylvania after a scathing report alleged decades of sex abuse by priests https://nyti.ms/2yLAK8e
    01:14 - 19 oct. 2018
    A church in Hays, Penn.
    Justice Department Investigates Pennsylvania Dioceses Accused of Sex Abuse Cover-Up
    Dioceses across the state said Thursday that they had received federal grand jury subpoenas.
    nytimes.com

    L'archidiocèse de Philadelphie a confirmé jeudi sur son site internet avoir «reçu une assignation à comparaître émanant d'un grand jury fédéral». «L'archidiocèse coopérera avec le ministère de la Justice américain dans cette affaire», a-t-il ajouté sans plus de détails.

    Le diocèse de Greensburg, dans l'ouest de la Pennsylvanie, a confirmé lui aussi avoir reçu une assignation à comparaître, qu'il a jugée «sans surprise» étant donné «l'horrible» rapport publié sur les abus dans cet Etat. «Les victimes, les paroissiens, comme le public veulent avoir la preuve que chaque diocèse a pris de vastes et décisives mesures pour que les enfants soient mieux protégés», a-t-il souligné.

    Les six autres diocèses de cet Etat n'étaient pas immédiatement joignables, mais cinq ont confirmé avoir eux aussi reçu des citations à comparaître de la justice fédérale et se sont dits prêts à coopérer avec les enquêteurs, selon des médias américains.

    Contacté, le bureau du procureur fédéral de Philadelphie, en charge de cette enquête, a indiqué ne pouvoir «ni confirmer, ni démentir, ni commenter d'aucune façon» ces informations. Il n'a donné aucune précision sur la nature des informations recherchées par les enquêteurs.

    L'annonce de ces enquêtes intervient après la publication mi-août par les services du procureur de la Pennsylvanie d'un rapport accablant pour les institutions catholiques de cet Etat, détaillant des abus perpétrés pendant plusieurs décennies sur plus de 1000 enfants par plus de 300 prêtres, et de nombreuses tentatives de dissimulation.

    La quasi-totalité des abus cités dans ce rapport étaient déjà prescrits. Mais suite à sa publication, les procureurs de plusieurs Etats américains, dont ceux de New York et du New Jersey, à forte population catholique, se sont mobilisés, assignant leurs diocèses à comparaître, demandant à voir leurs archives et lançant des appels à témoins.

    Avec une enquête au niveau fédéral, aux moyens renforcés par rapport à une enquête d'État, les victimes espèrent que toute la lumière sera enfin faite sur les manœuvres de dissimulation qu'ils soupçonnent exister de longue date de la part de la hiérarchie catholique.

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  7. «Les obliger à répondre»

    «C'est la première fois que nous entendons parler d'une enquête fédérale sur des diocèses catholiques et c'est une énorme nouvelle pour les victimes», s'est réjoui Mike McDonnell, 50 ans, qui fut agressé sexuellement par des prêtres de sa paroisse en Pennsylvanie lorsqu'il avait entre 11 et 13 ans.

    «On attendait ça depuis des années» car les enquêtes au niveau des Etats «ne font que gratter la surface», a-t-il indiqué à l'AFP. Elles n'avaient, selon lui, notamment pas permis jusqu'ici d'exposer comment ou grâce à qui des prêtres accusés d'abus sexuels dans une paroisse avaient pu être transférés d'église en église. «Je pense que l'enquête fédérale va vraiment pointer la hiérarchie de chaque diocèse, les obliger à répondre à ces questions et à produire les documents correspondants», a-t-il souligné.

    La chaîne CBS a par ailleurs indiqué que des enquêteurs fédéraux avaient aussi assigné à comparaître un des diocèses de l'Etat de New York, celui de Buffalo. Cette enquête se concentrerait notamment sur des «accusations de trafic inter-Etats de mineurs à des fins d'abus sexuels», selon la chaîne. Ni le bureau du procureur fédéral, ni le diocèse n'ont immédiatement confirmé cette information.

    Mais si elle se confirme, elle pourrait indiquer que la justice fédérale ne limite pas ses investigations à la Pennsylvanie et est prête à élargir son enquête à d'autres Etats. «J'espère bien que ce sera le cas», a dit Mike McDonnell. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/enquete-abus-sexuels-eglise/story/19112062

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    1. Depuis toujours, ces lieux de pédérastes et de gouines ont reçu le soutien de la dictature en place; çà commence à changer ...

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  8. Une cycliste pleure après que un homme biologique remporte le championnat du monde féminin


    Par Peter Hasson
    Appelant quotidien
    19 octobre 2018


    Une femme qui a perdu une course cycliste du championnat du monde au profit d'un homme travelo qui s'est identifié comme une femme transgenre a qualifié le résultat d'injustice.

    Jennifer Wagner a déclaré que ce n’était "certainement PAS juste" d’avoir été forcée de concourir contre Rachel McKinnon, la cycliste masculine, dans la compétition féminine.

    McKinnon, représentant le Canada, a remporté dimanche la tranche d'âge du sprint féminin 35-39 aux Championnats du monde de cyclisme UCI Masters Track 2018 à Los Angeles.

    Wagner, un médecin de la région de Houston, a pris la troisième place derrière McKinnon et la cycliste néerlandaise Carolien van Herrikhuyzen.

    “J'étais le troisième pilote. C’est définitivement PAS juste », a écrit Wagner sur Twitter lundi en réponse à un commentaire sur la course.

    Permettre aux hommes pédales qui s’identifient comme des femmes transgenres de concourir dans des épreuves sportives féminines est un sujet controversé, les détracteurs affirmant que les compétitrices sont désavantagées.

    https://www.lewrockwell.com/2018/10/no_author/woman-cyclist-cries-foul-after-biological-male-wins-womens-world-championship/

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    1. Faut savoir qu'une personne est fille ou garçon à la naissance par son sexe. Si l'enfant (ou l'adulte) est excisé il n'est donc ni un garçon/homme ni une fille/femme.

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