- ENTREE de SECOURS -



dimanche 28 octobre 2018

BLAME - Damian De Montemas, Kestie Morassi, Sophie Lowe

https://www.youtube.com/watch?v=D4Pc7LxlQxE

40 commentaires:

  1. Demain, serez-vous un criminel ?

    Repérer des individus jusqu’ici tranquilles qui pourraient passer à l’acte. Telle est la mission des logiciels prédictifs de criminalité, utilisés par de plus en plus de pays. Avec des bases scientifiques sérieuses ?


    NICOLAS POINSOT
    27.10.2018, 22h29


    Depuis la Californie, Palantir vous surveille

    Le palantir, savent les fans de Tolkien, est cette pierre elfique qui offre la faculté de regarder partout, et de voir clair dans le cœur des hommes. Ce n’est donc pas un hasard si la société au centre de la nébuleuse des logiciels prédictifs s’est baptisée ainsi. D’abord discrète start-up fondée en 2004 dans la Silicon Valley, Palantir est rapidement devenue l’intrigante au centre de nombre de scandales liés à la détection des futurs criminels.

    La raison ? Le succès de ses logiciels de prédiction, dont l’un, dénommé Gotham (décidément, ses responsables aiment les références fantasy), est aujourd’hui utilisé par des dizaines de services de sécurité sur la planète. La ville de La Nouvelle-Orléans a été l’une des premières à lâcher le scoop, prise la main dans le sac en train de collecter massivement les données personnelles de ses habitants en vue de repérer les potentiels éléments déviants. Un quasi-monopole et, aussi, une opacité autour de la firme qui pose problème, selon la sociologue du digital Anna Jobin.

    «Une entreprise privée vend ses logiciels propriétaires à des autorités publiques sans donner accès au code. Qui plus est, ce sont souvent des systèmes dits d’autoapprentissage qui modifient le paramétrage des données. Impossible alors de savoir sur quelle base le dispositif émet ses recommandations.»

    Comme le souligne l’experte, la quête de la neutralité est au cœur de la justice. Si celle-ci est automatisée et cryptée, comment être sûr qu’elle fonctionne bien ? «On passe d’un juge qui prend des décisions sur la base de preuves évaluées par des êtres humains à un ordinateur susceptible d’influencer profondément ces processus. La nature de la décision n’est-elle pas en train de changer ?» s’interroge ainsi le criminaliste Olivier Ribaux, qui reste prudent face au développement rapide de telles technologies. Palantir dit lire les intentions des criminels, mais nous sommes loin de lire les siennes.

    Imaginez la scène. Vous êtes assis dans votre canapé, quand soudain la police vient sonner à votre porte. Avez-vous commis une infraction grave ? Pas encore. Les agents ne sont pas là pour vous arrêter, mais pour vous apporter une lettre stipulant qu’après étude attentive de votre profil, vous avez de grandes chances de devenir un criminel. Un membre de gang. Un violeur. Ou peut-être un tireur fou. Mieux vaut donc vous tenir à carreaux si vous ne souhaitez pas finir en prison. Cette scène surréaliste semble tirée d’un épisode de la série d’anticipation «Black Mirror», et pourtant, elle s’est vraiment déroulée à Chicago.

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  2. Depuis quelques années, une cinquantaine de villes des USA testent des logiciels de prédiction des comportements criminels. Autrement dit des programmes complexes, scannant les données personnelles et la psychologie de chaque individu afin de déterminer la probabilité de le voir commettre un crime. La plupart du temps, en secret. «La découverte fortuite de l’utilisation massive de ces dispositifs a généré un scandale médiatique et politique», se souvient la sociologue du digital Anna Jobin, qui a vécu aux États-Unis.

    Outre les grandes métropoles américaines, plusieurs pays européens, ainsi que la Chine, planchent sur ces systèmes qui collectent massivement du data dans le but de repérer ces innocents trop suspects pour ne pas devenir un jour de vrais coupables. «Beaucoup de gens dans le monde travaillent effectivement sur de tels projets, éclaire Olivier Ribaux, criminaliste et professeur à l’École des cciences criminelles de Lausanne. L’analyse de toutes les informations récupérées est censée permettre d’informer sur le degré de risque.»

    Un check-up à distance

    OK, mais un futur criminel, ça ressemble à quoi, docteur? «Ces logiciels fonctionnent sur la base d’échelles standardisées d’évaluation du profil de dangerosité des personnes, détaille Panteleimon Giannakopoulos, professeur de psychiatrie aux Hôpitaux universitaires de Genève. Il s’agit d’examiner trois niveaux d’un individu: ses éléments biographiques – histoire personnelle, milieu d’origine, faits et gestes passés, opinions politiques et religieuses, fréquentations réelles ou virtuelles – puis les éventuels éléments cliniques le concernant, et enfin la manière avec laquelle il se projette dans l’avenir.» Des algorithmes comparent les profils ainsi dressés avec les modèles connus issus d’études statistiques, des connaissances en psychologie clinique et en profilage. Gare à vous si par malheur vous avez trop de points communs avec ces hors-la-loi.

    Si «l’avenir est une équation», comme l’écrit ainsi Nate Silver, génie américain des sciences prédictives, il suffit d’utiliser de tels logiciels pour la résoudre. Et d’anticiper les actes antisociaux avant même qu’ils ne soient perpétrés. Un peu à l’instar de John Anderton, ce personnage de policier créé par Philip K. Dick dans sa nouvelle «Minority Report», ensuite adaptée au cinéma: il dirige une unité chargée de stopper les criminels quelques secondes avant qu’ils ne commettent le pire.

    Dans certaines régions du globe, la réalité a déjà rattrapé la science-fiction: depuis ce printemps, la Chine ne se contente pas d’identifier et d’avertir les potentiels hors-la-loi, elle procède carrément à des «arrestations préventives», se basant sur les diagnostics d’un logiciel de prédiction nommé IJOP. Les données recoupées sont issues des réseaux sociaux, caméras de surveillance, contrôles policiers et autres mouvements bancaires.

    De la pâte à modeler au braquage

    Et les adultes ne sont pas les seuls membres de la population discrètement auscultés par les algorithmes: l’idée d’analyser les profils d’enfants, afin de déterminer lesquels ont le plus de risques de devenir des criminels une fois adultes, n’a pas tardé à naître. À Los Angeles, le service de protection de l’enfance a, dès 2016, mis en place Safe Measures, un outil d’analyse destiné à évaluer la future dangerosité des bambins. Le programme décortique automatiquement toutes les informations collectées puis livre un «score prédictif de délinquance» pour chacun d’entre eux.

    Démarche qui rappelle ce projet controversé soutenu par Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, au milieu des années 2000. Il était question de dépister dès l’école enfantine, au travers notamment de tests psychologiques, les gamins susceptibles d’avoir de gros problèmes avec la justice à partir de l’adolescence. L’idée avait déclenché des bourrasques de protestation à l’époque.

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  3. Signes avant-coureurs ? Comme nombre de tueurs en série, l’Américain Jeffrey Dahmer, auteur de dix-sept assassinats, a fait preuve de cruauté et de violence lorsqu’il était enfant - il clouait notamment des animaux sur des arbres. En repérant ce type de comportement, les logiciels de prédiction prétendent pouvoir repérer les futurs criminels. Problème: aux yeux des psychiatres, des gestes borderline durant la jeunesse ne sont pas forcément annonciateurs de tendances antisociales à l’âge adulte... Photo: Eugene Garcia, wikipedia

    Qu’en est-il aujourd’hui, alors que les algorithmes œuvrent en toute impunité? «Ces outils sont présentés comme une évolution des sciences forensiques, mais leur pertinence est très discutable», fait remarquer Panteleimon Giannakopoulos. Selon la psychiatrie, certes, l’un des critères pour être taxé de personne à comportement antisocial est d’avoir manifesté des troubles de conduite dès l’enfance. Mais la réciproque n’est pas vraie pour autant. «On sait que la moitié des enfants dits «à problèmes» ne développeront jamais de tendances antisociales tombant sous le coup de la justice à l’âge adulte.

    Si les statistiques nous permettent de dessiner certains profils à risque, on ne peut pas pour autant ensuite utiliser ces modèles à des fins prédictives à l’échelle individuelle de façon fiable. Observer un comportement et prédire ce qu’il va se passer est une hypersimplification.»

    D’autant plus que les ordinateurs ne jugent qu’avec ce qu’ils ont sous la main; et les données collectées sur un individu ne concernent, à l’arrivée, qu’une infime partie de ce qui le constitue, souligne Anna Jobin. «Les gens sont toujours plus complexes que les calculs destinés à les cerner. On ne peut entrer dans leur tête, ni anticiper les imprévus, les surprises, qui façonnent l’existence.»

    Idéologies douteuses

    Pour le psychiatre et psychothérapeute Robert Neuburger, auteur d’«Exister» (Payot & Rivages, 2012), ce sont donc les concepteurs des logiciels de prédiction eux-mêmes qui devraient être qualifiés de dangereux. «On promeut ici une véritable malhonnêteté intellectuelle, aux relents d’idéologie d’extrême droite, en faisant croire qu’il existe des profils de gens criminels par essence. C’est une négation totale des facteurs contextuels, sociaux, éducatifs, des inégalités. Ces logiciels se basent sur des critères pseudoscientifiques.»

    Le boom des algorithmes prédictifs a d’ailleurs été l’occasion, pour certains apprentis sorciers, de ressortir des placards une approche pourtant disqualifiée depuis l’époque nazie: la physiognomonie. C’est-à-dire le délit de sale gueule. En 2017, deux chercheurs de l’Université de Shanghai ont ainsi conçu un logiciel capable, selon eux, de repérer les individus louches en scannant leur faciès et leurs gestes depuis une caméra de surveillance. Ils sont persuadés d’avoir isolé les traits physiques les plus récurrents chez les personnes à tendances criminelles.

    «LES GENS SONT TOUJOURS PLUS COMPLEXES QUE LES CALCULS DESTINÉS À LES CERNER»

    Anna Jobin, sociologue du digital

    Leur alibi scientifique? Plusieurs études statistiques récentes sur la question, qui désignent les individus porteurs de visages larges, de cous épais ou de carrure de rugbyman, généralement plus agressifs que la moyenne. «Ce genre de concept revient au galop et c’est très préoccupant, s’alarme Robert Neuburger. Aucun travail de recherche sérieux ne valide de telles thèses. Il ne faut pas oublier que le racisme est basé sur les mêmes principes.»

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  4. Effets indésirables

    Malgré les mises en garde de nombreux scientifiques, les autorités continuent de trouver séduisants tous ces logiciels de dépistage des criminels. Et pour cause. «On met souvent en place ce type de programmes parce que les effectifs humains et les moyens manquent, note Panteleimon Giannakopoulos. Ils s’accompagnent d’un discours pseudo-sécurisant aux accents populistes. Cela peut également donner l’impression qu’on peut régler les choses de manière objective scientifiquement, et éviter les critiques selon lesquelles on entretient des discriminations découlant de critères arbitraires.» Utopique, voire naïf. Car les conséquences de tels systèmes paraissent en effet plus contre-productives que miraculeuses.

    Des «suspects» se révoltent

    À Chicago, où les autorités utilisent, comme on l’a vu, un dispositif de prédiction, non seulement la criminalité n’a pas baissé, mais parmi les centaines de personnes de la heat list perçues comme potentiellement dangereuses par le logiciel, plusieurs, jusqu’ici paisibles, ont eu tendance… à se révolter. La police a ainsi dû gérer des tensions provoquées par des individus fâchés de s’être vus coller du jour au lendemain cette étiquette de futur criminel. «Ces systèmes risquent en effet de créer des prophéties autoréalisatrices, avance Panteleimon Giannakopoulos. On se retrouve dans un cas de déterminisme, évoqué par le psychologue Bruno Bettelheim, où les gens concernés ne peuvent finalement agir que de la manière que l’on pense a priori qu’ils devraient agir.» Comme méthode préventive, avouons qu’on s’attendait à mieux. (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/navlematindimanche/ouvert/demain-serezvous-criminel/story/28052477

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    1. - Vous n'avez plus accès à votre compte bancaire ? C'est un bug.
      - Vous avez votre compte vidé et au rouge ? C'est un pirate informatique.
      - Il fait trop chaud parce que vous osez respirer, faire du feu pour vous chauffer ou faire la cuisine et des millions de personnes ('réfugiées climatique') accourent donc par votre faute vers le pôle Nord ? Vous êtes un criminel et au devoir de payer et d'accueillir ces immigrants !!

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  5. La guerre de l'Europe sur la liberté d'expression se poursuit


    par Tyler Durden
    Dim., 28/10/2018 - 07:00
    Écrit par Ryan McMaken via le Mises Institute,


    Un tribunal européen a décidé que des personnes pouvaient être condamnées à une amende et à des poursuites pénales pour avoir dit des choses sur des personnalités religieuses. Spécifiquement, dire des choses sur le prophète musulman Mohammad est un mot commenté, et une punition officielle est appropriée:

    La Cour européenne des droits de l'homme a jugé qu'une femme reconnue coupable par un tribunal autrichien d'avoir qualifié le prophète Mahomet de pédophile n'avait pas été violée dans ses droits à la liberté d'expression.

    La femme, nommée uniquement Mme S, âgée de 47 ans, originaire de Vienne, aurait organisé deux séminaires au cours desquels elle aurait discuté du mariage entre le prophète Mohammad et une fille de six ans, Aisha ... condamnée en février 2011 par le tribunal pénal régional de Vienne pour dénigrement de doctrines religieuses et condamnée à une amende de 480 euros plus les frais de justice.

    Le principal raisonnement de la cour, semble-t-il, est que les propos de la femme devraient être condamnés, car ils pourraient "susciter des préjugés et menacer la paix religieuse ...". Il convient de noter toutefois que Mme S. n'est pas accusée de dire quoi que ce soit qui encourage la violence de manière spécifique.



    En d’autres termes, les droits de l’homme vont droit au but si leur exercice risque de mettre mal à l’aise les autres.

    Ce genre de chose choque les Américains, bien sûr, mais c’est le vieux chapeau en Europe (et au Canada), où on peut faire face à de lourdes amendes, voire à une peine de prison pour avoir dit des choses impopulaires.

    Quelques exemples incluent:

    Un candidat aux élections européennes a été arrêté en Grande-Bretagne pour avoir cité un passage de Winston Churchill sur l'islam.

    Gert Wilders, un homme politique néerlandais, a été jugé sous cinq chefs d’accusation, dont «insultes criminelles envers les musulmans en raison de leur religion».

    Mark Steyn et Ezra Levant ont été traînés devant la Commission canadienne des droits de la personne sous le prétexte qu'ils étaient «islamophobes».

    De plus, cela reflète un plus grand mépris pour la propriété privée qui est si répandu en Europe. Considérez que les propos de la femme en question ont apparemment été faits lors de "deux séminaires". Vraisemblablement, personne qui ne souhaitait pas écouter les idées de Mme S. n'était obligé de le faire. Et rien ne permet d'affirmer que M me S ait empiété sur la propriété de qui que ce soit pour exprimer ces idées.

    Comme l'a souligné Murray Rothbard, le droit à la liberté d'expression n'est pas un droit spécial, mais est intimement lié au droit de propriété. Si Mme S. exprimait ses idées dans un lieu et d'une manière qui ne violait pas les droits de propriété d'autrui, elle agissait de manière pacifique et dans le respect des droits d'autrui.

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  6. En d'autres termes, il semble qu'il n'y ait eu aucune contrainte ou violence d'aucune sorte dans l'expression par Mme S. de ses idées.

    La Cour a toutefois décidé que la réponse appropriée à ses activités pacifiques consistait à recourir à la violence - en infligeant des amendes.

    De plus, le tribunal ne semble pas se soucier de savoir si les faits relatés par Mme S. concernant le mariage de Mohammad avec une jeune fille sont exacts ou non. Cela semblerait être important pour la plupart des gens raisonnables, mais en supposant que les commentaires de Mme S. au sujet de la jeune mariée de Muhammad soient exacts - ce qui semble être le cas -, le tribunal a essentiellement pour position que la déclaration de faits historiques bien connus constitue une sorte de discours de haine .

    L’objectif plus large, semble-t-il, est de plier à certains groupes d’intérêts au détriment des libertés fondamentales. On peut toutefois se demander si la Cour réagirait avec le même enthousiasme à des remarques tout aussi dénigrantes sur le christianisme ou les chrétiens.

    Bien entendu, les sanctions de ce type imposées par l'État ne doivent pas être confondues avec les efforts non gouvernementaux visant à faire taire les critiques. Alors que les Américains aiment bien lancer des campagnes pour faire virer les gens ou les mettre à l'ostracisme lorsqu'ils disent des choses impopulaires, ces actes sont néanmoins qualitativement différents du fait qu'ils soient traduits devant un tribunal civil ou pénal par des fonctionnaires, puis qu'ils menacent l'accusé d'une amende de plusieurs milliers de dollars. ou même une peine de prison.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-27/europes-war-free-speech-continues

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  7. Est-ce que nous sommes capables d'écouter ce que les Russes disent ? : « les États-Unis préparent une guerre »


    RT
    sam., 27 oct. 2018 13:15 UTC


    Intervenant lors d'une réunion de la Première commission désarmement et sécurité internationale de l'Assemblée générale des Nations unies, Andreï Belooussov, chef adjoint de département au ministère russe des Affaires étrangères, a fait la lumière sur la différence d'attitude envers la guerre en Russie et aux États-Unis.
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    Vendredi 26 octobre, la Première commission désarmement et sécurité internationale de l'Assemblée générale a voté contre un projet de résolution russe sur le Traité FNI auquel les États-Unis veulent mettre fin.

    « Les États-Unis ont récemment annoncé que la Russie se préparait à la guerre. Oui, la Russie se prépare à une guerre, je le confirme. Oui, nous nous préparons à défendre notre patrie, notre intégrité territoriale, nos principes, notre peuple. Nous nous préparons à une telle guerre. Mais il existe d'importantes différences entre nous et les États-Unis. Sur le plan linguistique, la différence ne réside que dans un mot, que ce soit en russe ou en anglais », a déclaré Andreï Belooussov, chef adjoint du département de la non-prolifération et du contrôle des armements au ministère russe des Affaires étrangères lors d'une réunion de la Première commission de l'Assemblée générale.

    « La Fédération de Russie se prépare à une guerre et les États-Unis préparent une guerre », a-t-il précisé.

    « Sinon, pourquoi les États-Unis devraient-ils se retirer du traité (FNI), augmenter leur potentiel en armes nucléaires et adopter une nouvelle doctrine nucléaire permettant de réduire le niveau d'utilisation de ces armes ? C'est une question qui nous concerne tous », a-t-il ajouté.

    Donald Trump a annoncé le 20 octobre son intention de retirer son pays du Traité FNI, accusant Moscou de le violer et soupçonnant la Chine de développer activement des armes. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov ainsi que le signataire russe historique de ce document, Mikhaïl Gorbatchev, ont averti Washington du danger de cette initiative, évoquant la possibilité d'une riposte.

    Signé le 8 décembre 1987 par le Président Ronald Reagan et le secrétaire général du Parti communiste d'Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev, le Traité FNI visait à détruire en trois ans les missiles d'une portée de 500 à 5.500 km. En 1991, les conditions prévues par l'accord ont été remplies: Moscou a détruit plus de 1.700 missiles balistiques et de croisière basés au sol, et Washington 859. Conclu pour une durée indéterminée, le Traité permet à chacune des parties de le quitter en justifiant l'indispensabilité de son retrait.

    Commentaire : Oui, cela devrait nous concerner tous. Les Russes savent de quoi ils parlent et ils insistent sur le danger de la situation. Est-ce que les autres pays écoutent ce que les Russes disent ?

    https://fr.sott.net/article/33085-Est-ce-que-nous-sommes-capables-d-ecouter-ce-que-les-Russes-disent-les-Etats-Unis-preparent-une-guerre

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    1. Les propos entendus à répétition dans les merdias sont "Sur Terre on est trop nombreux" !! Ce vomi n'a PAS été condamné par un seul tribunal !!

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  8. Pas assez de fruits et de légumes cultivés pour nourrir la planète, révèle une étude


    25 octobre 2018,
    Université de Guelph


    Selon une nouvelle étude de l'Université de Guelph, si tout le monde sur la planète voulait avoir une alimentation saine, il ne resterait pas assez de fruits et de légumes.

    Une équipe de chercheurs a comparé la production agricole mondiale aux recommandations de consommation des nutritionnistes et a constaté un déséquilibre flagrant.

    "Nous ne pouvons tout simplement pas adopter un régime alimentaire sain dans le cadre du système agricole mondial actuel", a déclaré le professeur Evan Fraser, co-auteur de l'étude, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la sécurité alimentaire mondiale et directeur de l'Arrell Food Institute de l'Université de Calgary. "Les résultats montrent que le système mondial surproduit actuellement les céréales, les graisses et les sucres, tandis que la production de fruits et de légumes et, dans une moindre mesure, de protéines, ne suffit pas à satisfaire les besoins nutritionnels de la population actuelle".

    Publiée dans la revue PLOS ONE, l’étude a calculé le nombre de portions par personne sur la planète pour chaque groupe d’aliments, sur la base du guide «Healthy Eating Plate» de l’Université de Harvard, qui recommande que la moitié de notre alimentation soit composée de fruits et de légumes; 25 % de grains entiers; et 25 % de protéines, de matières grasses et de produits laitiers.

    Les chercheurs ont calculé la quantité de terres actuellement utilisées pour l'agriculture et la quantité nécessaire si tout le monde suivait les recommandations nutritionnelles. Ils ont ensuite projeté ces chiffres pour 2050, alors que la population mondiale devrait atteindre 9,8 milliards.

    Ils ont constaté que nous produisions maintenant 12 portions de grains par personne au lieu des 8 recommandées; 5 portions de fruits et légumes au lieu de 15; 3 portions d'huile et de graisse au lieu d'1; 3 portions de protéines au lieu de 5; et 4 portions de sucre au lieu de rien.

    "Ce que nous produisons au niveau mondial n'est pas ce que nous devrions produire selon les nutritionnistes", a déclaré Fraser, dont les co-auteurs incluent Krishna KC, chercheur scientifique au département de géographie, environnement et géomatique, Profs. Nigel Raine et Madhur Anand, École des sciences de l'environnement, et Pr Malcolm Campbell, Département de biologie moléculaire et cellulaire.

    Les glucides étant relativement faciles à produire et pouvant nourrir de nombreuses personnes, les pays en développement se concentrent sur la culture de céréales, a déclaré KC, principal auteur de l'étude.

    Il a déclaré que les pays développés subventionnaient la production de céréales et de maïs depuis des décennies afin de devenir autosuffisants et d'établir un leadership mondial dans leur production. Ces pays ont également dépensé beaucoup plus d’argent en recherche et innovation pour ces cultures que pour les fruits et légumes.

    "Aussi, le gras, le sucre et le sel sont savoureux et sont ce que nous aspirons les humains, nous avons donc une véritable faim pour ces aliments", a déclaré KC. "Tous ces facteurs combinés ont abouti à un système mondial qui surproduit réellement ces types d'aliments."

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  9. L'étude a révélé qu'adopter un régime alimentaire plus nutritif est non seulement bon pour nous, mais également pour la planète.

    "Si nous passons à des régimes alimentaires nutritifs, nous verrions une diminution de la quantité de terre nécessaire pour nourrir notre population croissante", a déclaré KC.

    Les chercheurs ont également constaté que pour adapter la production aux directives nutritionnelles, il faudrait 50 millions d'hectares de terres arables en moins, car les fruits et les légumes nécessitent moins de terres pour la culture que les céréales, le sucre et les graisses.

    Mais pour parvenir à cette diminution, les consommateurs devraient manger moins de viande et le secteur agroalimentaire devrait produire plus de protéines végétales.
    "Les principaux acteurs du secteur des protéines investissent dans des options de protéines alternatives, telles que les protéines à base de plantes, et les consommateurs profitent de la récente augmentation du nombre d'options de protéines alternatives sur le marché", a déclaré M. Fraser.

    Sans aucun changement, nourrir 9,8 milliards de personnes nécessitera 12 millions d'hectares de terres arables et au moins un milliard d'hectares de pâturages supplémentaires, a déclaré Fraser.

    "Nourrir la prochaine génération est l'un des défis les plus pressants du XXIe siècle. Selon une analyse de la population croissante, la seule façon de manger sainement, de préserver les sols et de réduire les émissions de gaz à effet de serre est de consommer et de produire plus de fruits et les légumes ainsi que la transition vers des régimes plus riches en protéines à base de plantes. "

    https://phys.org/news/2018-10-fruits-vegetables-grown-planet-reveals.html#jCp

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    1. (...) "Nous ne pouvons tout simplement pas adopter un régime alimentaire sain dans le cadre du système agricole mondial actuel", (...)

      L'erreur à ne pas commettre serait de prendre au mot ces propos d'irresponsables car, par le terme de 'sain' est entendu des fruits & légumes... non traités ! C'est-à-dire forcément malades, rachitiques comme il en existait aux siècles derniers aux temps où les humains mourraient à 40 ans dans cet univers dit 'bio' ! (et dit 'sans pollution' !).

      D'ailleurs, les progrès de la science ont permis de développer ces remèdes parfaitement adaptés (appelés 'produits de traitement') aux maladies de la végétations comme aux animaux désormais sains puisque tous vaccinés.

      L'abondance de céréales est nécessaire pour l'alimentation des animaux (qui eux ne se nourrissent pas de pommes de terre, de tomates ou de pommes !).

      Le vrai danger est qu'il y a de moins en moins d'agriculteurs sur terre et que, la formation de nouveaux arrivants nécessite plusieurs générations et non quelques années d'études en classes !

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  10. Le nombre de millionnaires français s'établit désormais à 2,14 millions.


    Il y a aujourd'hui 2,14 millions de millionnaires en France : leur nombre a considérablement augmenté entre mi-2017 et mi-2018.

    2,14 millions de millionnaires français

    Selon le Global Wealth Report, une étude du Crédit Suisse qui mesure le patrimoine des plus grandes fortunes dans le monde, le nombre de millionnaires français a augmenté de façon assez considérable, entre mi-2017 et mi-2018. Publié le 18 octobre, le rapport intègre les avoirs financiers et le patrimoine immobilier, retranchés d’éventuelles dettes.

    Dans le détail, il y a donc 2,14 millions de millionnaires français désormais. Ce sont 259.000 personnes, soit l’équivalent de la population de Bordeaux, qui ont vu leur patrimoine dépasser le million de dollars (870.000 euros). Au final, la France monte donc la deuxième marche du podium en matière d’augmentation, tout de même loin derrière les Etats-Unis et ses 878.000 nouveaux membres mais devant l’Allemagne, troisième de ce classement.

    La France, sixième mondiale

    Si 2018 marque un renouveau chez les plus riches, le nombre de grandes fortunes était en net recul ces dernières années. En effet, en 2014, le pays comptait 2,4 millions de millionnaires. Le rapport détaille les causes de cette augmentation de millionnaires. La principale serait « la croissance de la richesse réelle, plutôt que les mouvements des taux de change ».

    Quant au classement des pays comptant le plus de millionnaires, la France est à égalité avec l’Allemagne, à la sixième place mondiale. On retrouve toujours à la première place les Etats-Unis (17,3 millions). À titre de comparaison, dans le monde, le nombre de millionnaires est désormais de quelque 42 millions de personnes, une progression de 2,3 millions en un an.

    http://www.economiematin.fr/news-259.000-francais-devenus-millionnaires-an-riches

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    1. Deux millions quatre cent mille millionnaires français ?

      Chiffres parfaitement trompeurs puisqu'exprimés en dollars et non en euro ! (et pourquoi pas en dollars zimbabwéens !?).

      Donc, retenons que 2 400 000 personnes ont 870.000 euros sur leurs comptes.

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  11. L'Allemagne et la France viennent de rompre le boycott américain de la Syrie

    par Tyler Durden
    Dim, 10/28/2018 - 12:00


    Les quatre sommets réunissant la France, l'Allemagne, la Russie et la Turquie, hôte de la Turquie à Istanbul, n'ont pas connu d'avancée décisive. L'événement en lui-même a été une victoire importante pour une des parties en matière d'optique.

    Joshua Landis, expert syrien, a déclaré: "La véritable importance pour la France et l'Allemagne de se rendre en Turquie pour rencontrer Poutine et Erdogan réside dans le fait qu'elles se séparent des États-Unis en rejoignant le processus d'Astana." En fin de compte, selon le professeur Landis:

    Ils rompent le boycott de la Syrie, tout en préservant le point de discussion "nécessité d'élections".

    Hélas, comme le suggère la séance photo des participants au sommet, les États-Unis ont bel et bien été exclus du processus Astana sous l'égide de l'ONU visant à mettre un terme à la guerre en Syrie - ce qui a jeté les bases de l'accord fragile de cessez-le-feu d'Idlib et a amené la Turquie et la Russie dans une orbite de coopération visant à rechercher la paix et la stabilité à long terme. L'Allemagne, Merkel et la France, Macron, considèrent désormais que l'accord russo-turc sur Idlib est la seule voie réalisable qui pourrait empêcher un autre afflux massif de réfugiés et de djihad en Europe, déjà sous le choc d'une crise migratoire de plusieurs années.

    Et le président Poutine, assis à côté de ses homologues européens, a toujours affirmé que la Russie est aux commandes depuis son intervention de 2015 dans la guerre à la demande de Damas. Poutine a promis lors du sommet: "Si des radicaux… lancent des provocations armées de la zone d'Idlib, la Russie se réserve le droit d'aider activement le gouvernement syrien à éliminer cette source de menace terroriste".

    * * *

    Mais après des années à réclamer et parfois à apporter une aide directe aux efforts de changement de régime de l'Occident en Syrie, quelle est vraiment l'importance que la France et l'Allemagne se rendent en Turquie pour des entretiens ?

    Le professeur Joshua Landis de Syrie a rédigé le texte ci-dessous.

    L’importance réelle pour la France et l’Allemagne d’aller en Turquie rencontrer Poutine et Erdogan réside dans le fait qu’ils se séparent des États-Unis en rejoignant le processus Astana. Ils rompent le boycott de la Syrie, tout en préservant le point de discussion "nécessité d'élections".

    Nous pouvons en toute certitude conclure qu'Assad ne permettra à aucun "processus politique" ni à aucun comité constitutionnel de le déloger ou d'amener des membres de l'opposition au pouvoir à Damas. Il a gagné la guerre.

    L'Europe craint pour sa sécurité. Il ne veut pas que la situation des réfugiés, ni celle du Jihad en Europe, ne soit aggravée par une invasion par Idlib. C'est pourquoi l'Europe est à Istanbul. Comme Macron l'a dit, l'accord Idlib peut être maintenu.

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  12. La Russie a répété que l’accord Idlib était temporaire. Les djihadistes doivent être tués ou arrêtés. Mais la Russie souhaite que l'UE s'engage et s'engage à fournir une aide à la reconstruction de la Syrie, qui peut aider le retour des réfugiés.

    L’Europe est fâchée contre les États-Unis d’avoir annulé unilatéralement l’accord iranien et d’avoir éventuellement écrasé l’économie iranienne, ce qui pourrait déstabiliser davantage la région et entraîner un flux de réfugiés encore plus important vers l’Europe. La politique américaine est très mauvaise pour l'Europe.

    La Turquie, la Syrie, l’Iran et la Russie veulent chasser les États-Unis du nord de la Syrie et mettre fin à leur alliance avec les YPG.

    Il existe de nombreux programmes concurrents parmi les différentes parties à Istanbul, mais il s'agit d'un pas en avant important, rompant avec l'objectif déclaré des États-Unis de boycotter la Syrie tant que Assad restera au pouvoir.

    C'est un pas en avant logique après que de nombreux pays du Golfe, tels que Bahreïn et le Koweït, ont pris des mesures pour reconnaître la réalité actuelle de la victoire d'Assad et œuvrer en faveur de la normalisation des relations entre leurs pays.

    Joshua Landis
    @joshua_landis
    Répondre à @joshua_landis
    C'est un pas en avant logique après que de nombreux pays du Golfe, tels que Bahreïn et le Koweït, ont pris des mesures pour reconnaître la réalité actuelle de la victoire d'Assad et œuvrer en faveur de la normalisation des relations entre leurs pays.
    20h03 - 27 octobre 2018

    Vous trouverez ci-dessous un résumé des points convenus dans un communiqué du président turc Recep Tayyip Erdogan, du russe Vladimir Poutine, du français Emmanuel Macron et de la chancelière allemande Angela Merkel à l'issue du sommet d'Istanbul, via RT News:

    Seule solution politique pour la Syrie: les dirigeants ont "exprimé leur soutien à un processus politique inclusif, dirigé par et contrôlé par les Syriens et facilité par les Nations Unies".

    Nécessité de commencer les travaux sur la constitution à Genève: un comité chargé de rédiger une nouvelle constitution pour la Syrie devrait commencer ses travaux le plus tôt possible, de préférence avant la fin de cette année.

    Non à la division de la Syrie: la Syrie doit continuer à exister à l'intérieur de ses frontières d'avant la guerre. Tout mouvement séparatiste ou tout désir des puissances étrangères d'occuper des parties du pays est donc fermement rejeté.

    Maintenir le cessez-le-feu et vaincre les terroristes: les quatre pays ont exprimé leur soutien à l'accord de cessez-le-feu d'Idlib, négocié précédemment par la Russie et la Turquie. Dans le même temps, ils ont souligné l’importance de la lutte contre le terrorisme et condamné l’utilisation d’armes chimiques.

    Accroître l’aide humanitaire: l’ONU et les autres organisations internationales devraient renforcer les livraisons d’aide à ce pays déchiré par la guerre. Un flux d’aide humanitaire «rapide, sûr et sans entrave» apportera une aide indispensable aux souffrances du peuple syrien.

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  13. Aide au retour des réfugiés: Les quatre dirigeants ont souligné l'importance d'un retour «sûr et volontaire» des réfugiés en Syrie. Pour faciliter le processus, des installations appropriées de logement et de protection sociale doivent être construites dans le pays.

    Élections observées à l'échelle internationale: L'objectif ultime du processus de règlement politique est de tenir des élections transparentes et observées à l'échelle internationale, indique le communiqué. Tous les Syriens, y compris ceux qui ont dû fuir le pays, doivent pouvoir participer.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-28/germany-and-france-just-broke-us-boycott-syria

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  14. Les États-Unis acheminent la plus grosse quantité de munitions vers l'Europe depuis le bombardement de la Yougoslavie par l'OTAN


    par Tyler Durden
    Dim., 28/10/2018 - 10:00


    Est-ce que quelque chose d'important est lié aux tensions accrues avec la Russie, l'Iran ou la Syrie ? Il semble que l’armée américaine publie une "démonstration de force", mais pas exactement de la manière classique de déployer des chars, des navires et des avions.

    Af.mil, le site officiel de l'US Air Force, a annoncé cette semaine au monde que la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, avait reçu sa plus grosse cargaison de munitions en 20 ans. Le site officiel du gouvernement Air Force a annoncé:

    Le 86ème escadron de munitions situé sur la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, a reçu sa plus importante cargaison de munitions de l’histoire récente. Une centaine de conteneurs contenant diverses munitions ont été acheminés dans Ramstein au cours du mois d’octobre.

    Maître Sgt. David Head, chef de la section des opérations pour les munitions MUNS (86ème), a noté qu'une livraison d'une telle ampleur n'avait pas eu lieu depuis la fin du 20ème siècle.

    Selon le communiqué de presse, le ministère de la Défense (DoD) aura "la capacité de réagir rapidement face aux menaces proférées par des acteurs agressifs".

    Il s'inscrit dans une rhétorique dangereusement exacerbée de la part de la Maison Blanche et de l'OTAN qui menacent de se retirer définitivement du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF), ce que la Russie dit qu'elle refusera de renégocier. L’établissement d’une ordonnance au cœur de l’Europe intervient également après des mois de menaces entre Washington et l’Iran alors que ce dernier tentait de survivre à un régime de sanctions agressif par les États-Unis.

    Un porte-parole de l'armée de l'air a déclaré à propos de la taille inhabituelle du transfert de munitions: "Il s'agit de la plus grosse cargaison de ce type depuis l'opération Allied Force, qui a eu lieu en 1999", selon af.mil.

    Le porte-parole, Master Sgt. David Head a évoqué l'opération menée par l'OTAN pendant 78 jours sur la Yougoslavie pour bombarder des positions militaires serbes et des villes comme Belgrade. "Les munitions que nous avons reçues seront utilisées pour de futures opérations sur le théâtre et l'évolution de la présence du commandement européen américain", a-t-il ajouté.

    Il est intéressant de noter que le communiqué de presse mentionnait même des opérations susceptibles de fournir des opérations en Afrique, où US AFRICOM se développait rapidement, selon un responsable distinct: «Nous sommes un important centre de transport aérien pour les forces aériennes américaines en Europe-Air Forces Africa. pour obtenir des munitions où ils doivent être à l'heure. "

    Les observateurs et rapports internationaux sur les armes ont souvent commenté l'accumulation de forces et d'équipements militaires américains et de l'OTAN depuis l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, à la suite du référendum organisé par la grande majorité de la population qui s'est ralliée à la Russie.

    Des milliers de soldats de l'OTAN et d'armes lourdes ont depuis été déployés dans les États baltes, en Pologne et dans le sud-est de l'Europe. Ils ont également nécessité des exercices de grande envergure et réguliers. Les responsables de Washington et de l'OTAN ont invoqué le "comportement agressif" de Moscou pour expliquer la concentration des forces.

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  15. Lundi dernier, le président Trump a nettement renforcé la rhétorique avec Moscou lorsqu'il a déclaré à propos du traité INF que "la Russie n'a pas adhéré à l'accord" et a averti que les Etats-Unis avaient l'intention de renforcer son arsenal nucléaire à leurs sens. "

    Le traité INF devrait figurer en tête de l'ordre du jour lorsque les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump devraient se rencontrer à Paris le 11 novembre, en marge des manifestations commémoratives du 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale.

    Jusque-là, nous nous attendons à ce que le développement en termes de rhétorique et éventuellement de transferts d'armes vers l'Europe se poursuive.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-27/us-delivers-largest-shipment-ordnance-recent-history-ramstein-base

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    1. Attention, la guerre ce n'est pas: 5, 4, 3, 2, 1, TOP !
      La guerre c'est: BOUM ! Qu'est-ce que c'est ?! Boum !

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  16. Le président chinois ordonne aux militaires de "se préparer à la guerre"


    par Tyler Durden
    Dim, 28/10/2018 - 21:46


    Le président chinois Xi Jinping a ordonné à la région militaire responsable de la surveillance de la mer de Chine méridionale et de Taïwan "d'évaluer la situation à laquelle elle fait face et de renforcer ses capacités afin de pouvoir faire face à toute situation d'urgence", alors que la tension monte pour l'avenir de la mer de Chine méridionale et Taïwan, tandis que les relations diplomatiques entre Washington et Pékin ont atteint leur point le plus bas.

    La Southern Theatre Command a eu à assumer une "lourde responsabilité militaire" ces dernières années, a déclaré Xi, cité par la chaîne de télévision CCTV, au cours d'une visite d'inspection effectuée jeudi dans le cadre de sa visite dans la province du Guangdong.

    "Il est nécessaire de renforcer la mission ... et de concentrer les préparatifs pour la guerre", a déclaré Xi. «Nous devons prendre en compte toutes les situations complexes et élaborer des plans d’urgence en conséquence. "Nous devons intensifier les exercices de préparation au combat, les exercices conjoints et les exercices de confrontation pour renforcer les capacités des soldats et la préparation à la guerre", a ajouté le président à vie.

    Selon le South China Morning Post, la visite de M. Xi au commandement militaire était l'une de celles qu'il avait effectuées au cours d'un voyage de quatre jours dans la province de la Chine méridionale dans le but de renforcer la confiance dans un contexte de ralentissement économique et d'intensification des conflits commerciaux et stratégiques avec les États-Unis.

    Selon Xinhua, le président Xi "a souligné la nécessité de se concentrer sur la recherche et le commandement au combat, de faire progresser les travaux dans tous les domaines et d'accélérer le développement d'institutions de commandement d'opérations interarmées fortes et efficaces pour le commandement du théâtre afin de renforcer de manière globale la capacité de combat de l'armée".

    Le président a demandé à l'armée de renforcer son opposition aux exercices de "liberté de navigation" entrepris par les États-Unis, l'Australie, la France, le Royaume-Uni, le Japon et d'autres par la voie navigable par laquelle les voies de navigation artérielles se sont développées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    "Il a ordonné à la troupe de surveiller de près l'évolution de la situation et de renforcer l'analyse afin de protéger fermement la stabilité des frontières et la sécurité de la vie et des biens de la population", a déclaré Xihua à Xinhua.

    "Après avoir entendu un rapport sur leurs travaux, il a souligné l'importance de se préparer à la guerre et au combat, tout en tenant compte de diverses situations complexes, en améliorant les plans d'intervention et en mettant l'accent sur l'entraînement au combat réel."

    Les mots de Xi représentent une accélération significative dans la rhétorique entre Beijing et Washington. La Chine a été irritée par les sanctions imposées par les États-Unis à l'armée pour avoir acheté des armes à la Russie et par ce que Pékin considère comme un soutien renouvelé de Washington à la démocratie à Taiwan. Plus tôt ce mois-ci, le vice-président américain Mike Pence a poussé les tensions entre Washington et Pékin à un niveau supérieur: "En utilisant cette technologie volée, le Parti communiste chinois transforme les socs de charrues en épées", a-t-il déclaré.

    Dans le même temps, les États-Unis ont récemment passé deux navires de guerre dans le détroit de Taiwan, revendiquant la "liberté de navigation" et provoquant la colère de la Chine.

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  17. * * *

    Selon le journal australien News.com.au, le président Xi n'était pas le seul membre au pouvoir du parti communiste à avoir monté la fourmi la semaine dernière. Le conseiller général d'Etat et ministre de la Défense, Wei Fenghe, a déclaré que Pékin n'abandonnerait jamais "un seul morceau" de son territoire. Il a averti que des "défis répétés" à la souveraineté de la Chine sur Taiwan conduiraient à une action militaire.

    Selon des observateurs militaires cités par le SCMP, les propos du président Xi visaient, semble-t-il, les propos du président Xi, qui visaient un public interne, ce qui renforce le moral face aux pressions économiques et internationales grandissantes.

    «C’est probablement un message adressé aux États-Unis et à toutes les parties que Beijing perçoit comme une provocation», a déclaré Collin Koh, chargé de recherche à la S. Rajaratnam School of International Studies de la Nanyang Technological University de Singapour, a déclaré.

    Cela dit, l'analyste militaire basé à Beijing a déclaré s'attendre à de nouveaux affrontements dans la mer de Chine méridionale.

    «Les États-Unis devraient mener davantage d'exercices de liberté de navigation dans la région de la mer de Chine méridionale et, du fait qu'ils ne reconnaissent pas les droits (de Pékin) sur des îles artificielles, comme le récif de Mischief, il y aura probablement plus de frictions militaires entre les deux pays. ", a déclaré le Post qui l'a cité.

    Plus tôt ce mois-ci, un destroyer chinois a presque percuté un navire de guerre américain dans le but de le forcer à quitter les eaux disputées. Peu de temps après les faits, le ministère chinois de la Défense a reproché aux Etats-Unis de «menacer gravement la souveraineté et la sécurité de la Chine, de nuire gravement aux relations entre les deux armées et de porter gravement atteinte à la paix et à la stabilité régionales».

    La semaine dernière, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré qu’il avait «exprimé sa préoccupation» devant le passage récent de deux navires de guerre américains dans la voie navigable étroite entre la Chine et Taiwan.

    "La Chine a suivi de près le passage des navires de guerre américains dans le détroit de Taiwan et surveillé l'ensemble du processus", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hua Chunying. "Nous exhortons les États-Unis à respecter scrupuleusement les trois communiqués conjoints sino-américains et à traiter correctement les questions liées à Taiwan afin d'éviter de nuire aux relations bilatérales ainsi qu'à la paix et à la stabilité dans le détroit de Taiwan."

    Jusqu'à présent, tous les avertissements et menaces chinois sont tombés dans l'oreille d'un sourd.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-28/chinas-president-orders-military-prepare-war

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  18. Le Canada recueille secrètement des informations bancaires auprès de 500 000 Canadiens à leur insu


    par Tyler Durden
    Dim, 28/10/2018 - 23:15


    Il se trouve que les géants de la technologie de la Silicon Valley ne sont pas les seules institutions à collecter subrepticement d’énormes quantités de données sensibles auprès de consommateurs peu méfiants. Le Global Times du Canada a publié vendredi un rapport exposant un programme de collecte de données récemment lancé, adopté par StatCan, l'agence de recherche économique du gouvernement canadien, que cette agence a mise en place pour l'aider à collecter des données plus précises sur les habitudes de consommation des consommateurs. L'agence a demandé aux neuf plus grandes banques du Canada de remettre tous les enregistrements de transaction et les informations financières d'identification délicates (y compris les numéros d'assurance sociale des clients) de 500 000 Canadiens sélectionnés au hasard. L'agence recueillera et analysera ces données dans le cadre de ses recherches statistiques et, à la fin de l'année, elle produira une nouvelle liste de 500 000 Canadiens et effectuera toutes les mêmes opérations avec leurs données.

    Statcan

    Après avoir été appelée par Global News, l'agence a expliqué que les données seraient anonymisées peu de temps après leur compilation (ce qui signifie que toutes les informations d'identification, telles que les NAS des consommateurs, seraient supprimées).

    "Les Canadiens devraient savoir que nous n’avons pas accès à toutes les données de paiement de tous les Canadiens. C’est un petit échantillon par rapport au nombre total de ménages", a-t-il déclaré. "Notre accès à ces données est autorisé par la Loi sur la protection des renseignements personnels et par la Loi sur la statistique."

    Mais ce n'est pas tout à fait vrai. Le fait qu'il n'ait pas divulgué publiquement le plan a mis certains Canadiens mal à l'aise. Étant donné que le Canada compte environ 20 millions d'habitants, il est probable que des informations personnelles soient collectées. Certes, l'agence a déclaré dans une lettre au commissaire à la protection de la vie privée du Canada que les données ne seraient utilisées qu'à des fins statistiques. Mais une ancienne autorité de réglementation de la protection de la vie privée qui a parlé à GN a déclaré qu'elle était "choquée" d'apprendre le programme.

    Ann Cavoukian, ancienne commissaire de l'Ontario à la protection de la vie privée, s'est dite choquée par cette initiative et a déclaré que la capacité d'une agence gouvernementale à constituer une base de données volumineuse d'informations bancaires personnelles suscite de graves préoccupations en matière de confidentialité.

    "La plupart des gens seraient surpris et dévastés s'ils pensaient que Statistique Canada ou toute autre branche du gouvernement accédaient à toutes leurs informations financières, à leurs factures et à leurs activités", a-t-elle déclaré. "Les dossiers médicaux et financiers sont les données personnelles les plus sensibles qui existent."

    Comme l'a expliqué le correspondant politique principal du Global Times dans un éditorial critiquant le programme de collecte clandestine de StatCan, l'agence s'efforce depuis longtemps de collecter des données précises sur les habitudes de consommation des Canadiens en employant une équipe d'intervieweurs qui téléphonent à des citoyens ordinaires et les interrogent sur leurs habitudes de consommation. Supposons que l'agence veuille déterminer combien d'argent chaque homme canadien moyen âgé de 24 à 50 ans a dépensé sur iTunes. Ses 1 000 enquêteurs appellent des milliers de citoyens canadiens dotés de ce profil démographique et leur demandent.

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  19. Mais il y a un problème criant ici: qui se souvient exactement combien d'argent ils ont dépensé pour les applications iPhone et les téléchargements de musique au cours d'un mois donné ? Et peu de gens ont le temps, ou la volonté, de vérifier leurs enregistrements de carte de crédit et de partager des montants en dollars spécifiques. Et même si certains le faisaient, comment l'agence pourrait-elle vérifier si ils étaient véridiques ?

    Mais si StatCan voulait savoir ce que dépensait chaque mois un homme de 50 ans avec un chat vivant dans la banlieue d'Ottawa en téléchargements de musique sur iTunes Store d'Apple, il faudrait qu'il me convaince, ainsi que d'autres hommes ayant ces caractéristiques, de participer à une enquête. - une enquête qui pourrait être réalisée par téléphone, par courrier ou en ligne.

    En effet, Statistique Canada emploie l'équivalent de près de 1 000 personnes en tant qu’interviewers, qui passent toute la journée à interroger des citoyens ordinaires et des entreprises sur leurs activités afin que tout ce que nous faisons puisse être comptabilisé.

    Pour la plupart des données importantes sur notre économie et les dépenses des ménages, sur lesquelles reposent de nombreuses décisions importantes, telles que les taux d’intérêt et les niveaux de taxation, Statistique Canada s’appuie largement sur des enquêtes.

    Mais les sondages ont un problème de précision. Vous rappelez-vous combien d'argent vous avez dépensé en épicerie en avril dernier ? Le mois dernier ? Combien de beurre avez-vous consommé ? Combien de fois avez-vous fait le plein à la pompe à essence ? Vous avez peut-être des réponses assez précises à ces questions, mais elles ne sont probablement pas aussi précises que le souhaiterait un scientifique.

    En plus de cela, StatCan a le même problème que les sondeurs: de nos jours, les gens ne veulent tout simplement pas répondre au téléphone ou aller en ligne pour un long sondage.

    StatCan a donc élaboré un plan visant à améliorer la précision et l’efficacité de la collecte de données.

    En conséquence, les chercheurs de StatCan ont eu une autre idée: intégrer un programme informatique à la base de données volumineuse de l’agence, qui compte au moins 20 millions de «ménages». Cette base de données dressera une liste de 500 000 membres de «ménages» qui créeront ensemble un échantillon représentatif de l'ensemble du pays. La liste aurait les mêmes ratios hommes / femmes, francophones / anglophones et Calgariens / Haligoniens que dans le pays.

    L'échantillon représentatif serait également choisi au hasard, et sur cette liste figureraient le nom de chaque personne, son numéro d'assurance sociale, sa date de naissance, l'adresse de son domicile et son sexe. Vous auriez une chance sur 20 d'être sur cette liste.

    Mais ensuite, l’année prochaine et l’année suivante, une nouvelle liste serait établie. En fin de compte, les chances de figurer sur la liste augmenteraient considérablement pour des millions de Canadiens.

    Une fois la liste générée, ces 500 000 noms seraient communiqués, sous contrôle strict de la confidentialité, à chacune des neuf plus grandes banques et sociétés de cartes de crédit du Canada. Étant donné que votre banque ou société émettrice de cartes de crédit connaît probablement également votre nom, votre NAS, votre date de naissance, etc., chaque institution financière pourrait établir sa propre liste de clients également répertoriés dans la liste de StatCan.

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  20. Les plus grandes banques du Canada craignent que le programme de recouvrement de StatCan n'incite les Canadiens à compter avec de petites institutions qui ne sont pas assujetties à la collecte. Et bien que StatCan ait promis d'anonymiser les données, il n'en reste pas moins qu'aucune institution n'est à l'abri des pirates informatiques, sans parler de toutes les agences gouvernementales. Et maintenant que les pirates informatiques savent que Statistique Canada possède cette mine inestimable de données personnelles sensibles, nous ne serions pas surpris d'apprendre que quelqu'un, quelque part, tentera de le voler.

    Lisez les documents détaillant les efforts de collecte de StatCan ci-dessous:

    391812140 by Zerohedge on Scribd

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-28/canadian-statistics-agency-secretly-collected-banking-information-100000s-canadians

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  21. Évitez la pente glissante (la censure expose la faiblesse de la censure)


    par Tyler Durden
    Dim, 28/10/2018 - 20:20
    Créé par Robert Gore via le blog Straight Line Logic,


    "Tout ce que le gouvernement touche se transforme en merde."
    - Ringo Starr

    Les sociétés de médias sociaux, les moteurs de recherche et les plates-formes de paiement sont des voix conservatrices, libertaires et diverses voix anti-gouvernementales. SLL a expliqué dans «Les faces amicales du fascisme» que la plus grande et la plus connue de ces sociétés était essentiellement une branche du gouvernement. Ce sont des mécanismes permettant de transmettre des informations, des opinions et des échanges commerciaux à des milliards de personnes.

    Compte tenu de leur portée, de leur importance et de leurs liens avec le gouvernement, ces sociétés apparemment privées devraient-elles être soumises à l’interdiction, par le Premier Amendement, de la restriction de la liberté de parole et de la presse par le gouvernement ?

    Le premier amendement stipule que:

    Le Congrès ne légiférera pas en ce qui concerne un établissement de religion ou l’interdiction du libre exercice ou restreignant la liberté d'expression ou de la presse; ou le droit du peuple de se réunir pacifiquement et de demander au gouvernement d'obtenir réparation pour le règlement de griefs. Selon ses termes, l'amendement s'applique à une seule institution, le Congrès. Par implication nécessaire, la liberté d'expression et de la presse doivent également être la liberté de choisir ce qu'il ne faut pas parler ou publier.

    Dans l’affaire Pruneyard Shopping Center v. Robins, 447 États-Unis d’Amérique (1980), la Cour suprême a statué que la Constitution de la Californie exigeait de manière licite qu’un centre commercial privé permette à un groupe d’exprimer ses opinions politiques sur les propriétés de centres commerciaux régulièrement ouvertes au public. La Constitution californienne a créé un droit affirmatif à la liberté d’expression qui, selon la cour, va au-delà du premier amendement, qui est un ensemble d’interdictions imposées au gouvernement ou de droits négatifs.

    Ceux qui soutiennent que les sociétés de médias sociaux, les moteurs de recherche et les plates-formes de paiement ne devraient pas être autorisés à supprimer les points de vue qu’ils n’aiment pas accrochent leurs chapeaux rhétoriques à la logique de Pruneyard. Ces sociétés sont des forums publics virtuels ou permettent de tels forums, selon l’argument. En tant que tels, ils devraient être tenus d'accepter tous les points de vue.

    Cependant, le raisonnement de Pruneyard est erroné. Le «droit» affirmatif de la Constitution de la Californie à la liberté d’expression ne va pas au-delà du Premier Amendement et n’en prolonge pas la portée. Les deux sont en conflit direct. Le «droit» affirmatif restreint les droits du premier amendement.

    Si le centre commercial Pruneyard doit conserver ses soi-disant espaces publics, les droits des premiers amendements des propriétaires sont restreints. À tout le moins, pendant la période où ils doivent garder leurs espaces ouverts, ils sont empêchés ou empêchés d'exprimer leurs propres vues sur ces parties de leurs propres biens. Ils peuvent plutôt héberger des vues avec lesquelles ils sont complètement en désaccord.

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  22. Tout droit affirmatif, qu’il s’agisse d’un forum sur la propriété privée, de soins médicaux, du logement, de l’éducation ou de tout autre avantage offert par le gouvernement, restreint inévitablement les droits de ceux qui sont contraints de fournir ou de financer ces droits. Leurs droits sur les produits de leurs travaux et sur l'utilisation de leurs biens leur sont refusés.

    Une constitution peut définir des restrictions imposées au gouvernement pour protéger les droits individuels - droits négatifs - ou accorder aux citoyens des "droits" affirmatifs sur ceci, cela et les autres éléments fournis par le gouvernement, mais il ne peut logiquement pas faire les deux. Un gouvernement ne peut pas employer la force nécessaire pour fournir les prestations spécifiées sans violer les droits de ceux à qui il appartient. Si tel est le cas, tôt ou tard, il ne restera plus rien à prendre.

    Si les sociétés en question devaient être considérées comme des armes du gouvernement, comment seraient-elles soumises aux interdictions du Premier Amendement ? Quelles entreprises seraient admissibles? Ceux qui ont la plus grande part de marché ? Ceux qui sont manifestement au lit avec le gouvernement ?

    À l’heure actuelle, il est facile de choisir les entreprises qui fonctionnent comme des forums publics virtuels et des plateformes de paiement importantes. Cependant, la technologie et ses leaders du marché changent. Les appels au traitement du premier amendement impliquent implicitement la nécessité, pour le gouvernement lui-même, de spécifier en droit les critères de ce qui constitue un forum public couvert ou une plate-forme de paiement et la manière dont ils sont censés se conformer à l'amendement.

    Il s’agit d’utiliser le gouvernement pour résoudre un problème créé en partie par les liens de ces entreprises avec le gouvernement. Le gouvernement pour résoudre les problèmes parrainés par le gouvernement est une stratégie qui vise 0,000 à résoudre les problèmes et 1 000 à les aggraver. À long terme, le règlement Premier amendement rendra la "censure" tant décriée par les entreprises encore plus stricte et efficace.

    Tout comme l’approbation de la FDA donne l’imprimatur du gouvernement quant à la sécurité et à l’efficacité supposées d’un médicament, les entreprises soi-disant privées jugées si essentielles à la liberté de parole et de presse pour créer un droit affirmatif franchiront les étapes nécessaires et recevront un imprimatur gouvernemental: Premier amendement conforme. Ceux qui pensent que cela élargira les libertés de notre Premier amendement trahissent l'ignorance des implications de leurs propres arguments et du processus de saisie réglementaire.

    Si le problème qu’ils déplorent provient de l’influence des entreprises auprès du gouvernement, est-ce qu’ils pensent que cette influence disparaît lorsque les entreprises relèvent d’une réglementation gouvernementale? Dès que la loi aura été adoptée, la plupart de ses partisans, leur quête accomplie, concentreront leur attention sur d’autres questions. Les entreprises, quant à elles, s’efforceront de façonner la loi à leur avantage dans les profondeurs réglementaires et législatives du marais, où la lumière brille rarement.

    Il s’agit d’une saisie réglementaire et toute personne qui pense que cela ne se produira pas devra consulter l’historique de la CPI, de la Réserve fédérale, de la SEC, de l’USDA, de la FCC, de la FDA, de l’EPA et de toutes les autres agences de la ménagerie réglementaire de Washington. Le règlement du premier amendement restreindra encore les droits du premier amendement.

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  23. Quiconque pense que Google, Facebook et Twitter, et le reste ne gagnera pas de pots-de-vin - par le biais de la porte tournante ou de pots-de-vin -, les régulateurs à bénir ce qu’ils font actuellement n’est pas suffisamment cynique à l’égard du fonctionnement des agences de régulation. Ils peuvent développer des technologies secrètes qui leur permettront de continuer à censurer et à exclure les autorités de contrôle complaisantes qui ferment les yeux. N'oubliez pas que la plupart des régulateurs potentiels partagent la philosophie politique libérale de ces entreprises. Ils ne peuvent pas non plus correspondre à l’expertise technique des entreprises.

    Que se passe-t-il lorsque quelqu'un développe un meilleur moteur de recherche, un site de réseau social ou une plateforme de paiement ? Les entreprises titulaires utiliseront le mécanisme de réglementation Premier amendement pour étouffer la concurrence potentielle. Encore une fois, vérifiez l'historique des organismes de réglementation. Les intérêts enracinés seront certifiés conformes au premier amendement par le gouvernement et les nouveaux arrivants ne le seront pas, ce qui donnera à ces derniers un puissant avantage concurrentiel.

    Certaines personnes pensent que tout ce que la FDA approuve est sûr et efficace et que tout ce qui n'est pas approuvé est risqué et dangereux. Certains penseront que les entreprises certifiées sont exemplaires au premier amendement et que les entreprises non certifiées ne le sont pas. Ironiquement, les entreprises seront jugées selon une norme - la conformité au premier amendement - qui, selon les termes mêmes de l’amendement, ne devrait pas leur être applicable.

    La situation actuelle est insatisfaisante et va encore s’amplifier. Cependant, la réponse correcte est la non coercitive. Ne favorisez pas les moteurs de recherche, les sites de médias sociaux et les plates-formes de paiement dont les philosophies politiques ne s’alignent pas avec la vôtre, et privilégiez les alternatives existantes ou développez-en de nouvelles.

    Si les moteurs de recherche et les plateformes de médias sociaux doivent choisir les vues qu’ils supportent, ils sont des éditeurs et ne devraient plus être exemptés des lois régissant les éditeurs traditionnels (voir «La menace de la haute technologie», Justin Raimondo), en particulier de la diffamation. et les lois pénales. Ils ont fait valoir qu'ils ne peuvent pas contrôler les milliards d'entrées sur leurs sites et qu'ils ont peut-être raison. Cependant, ils contrôlent suffisamment ces entrées pour exclure une classe qu’ils n’aiment pas.

    Logiquement, ils ne peuvent pas avoir les deux manières. Leur exemption actuelle était un produit de la législation. Ils doivent être obligés de faire un choix: ils sont soit des plates-formes ouvertes et conservent leur exemption législative en matière de responsabilité du contenu des éditeurs, soit ils choisissent ce qu’ils publient mais supportent les conséquences civiles et pénales d’un contenu diffamatoire ou criminel.

    La censure est omniprésente et témoigne toujours de la faiblesse de la censure. Les mondialistes, les gorges corrompues qui dirigent la Chine, la Russie, l’Europe et les États-Unis, ainsi que leurs petits copains, luttent contre des forces centrifuges de décentralisation qu’ils craignent et ne peuvent contenir. Ces forces sont en train de gagner et de truquer les moteurs de recherche, les médias antisociaux et les plateformes de non-paiement ne les arrêteront pas.

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  24. Il y a trop de sources d'informations et trop de moyens d'étouffer, de bloquer et d'arrêter ceux qui voudraient gouverner. «Tout ce que le gouvernement touche est une merde.» Réduire le premier amendement en ayant un gouvernement indigne de confiance (un licenciement) «protège», il entravera et non aidera la cause de la liberté.

    Il glisse encore sur la pente glissante pour compléter la censure. Croire autrement, c'est permettre à un espoir mal fondé de vaincre une expérience amère.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-27/avoid-slippery-slope-censorship-exposes-censors-weakness

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    1. Tout est en place pour que dès que la guerre commence...

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  25. Une "caravane de migrants" refuse la promesse faite par le Mexique de "se nourrir, de s'abriter et de trouver un emploi" alors que la marche pénible du Nord se poursuit


    par Tyler Durden
    Dimanche, 28/10/2018 - 18h15


    En plus d'offrir aux membres la possibilité de demander l'asile au Mexique, les autorités locales ont peu empêché la caravane hondurienne de migrants de poursuivre sa route vers la frontière sud des États-Unis, aidée par des groupes d'aide étrangers tels que Pueblo Sin Fronteras et d'autres. Et comme plusieurs milliers de personnes ont déjà fait demi-tour en raison du crime effréné et d'autres aspects éprouvants du voyage, l'atmosphère omniprésente d'anarchie a presque coûté la vie à un membre de la caravane après avoir été sévèrement battu ce week-end par une bande de justiciers accusés lui de "l'enfant volant."

    Blâmant les tensions liées à la chaleur accablante et au manque d'accès à la nourriture, un chef de la police locale a raconté à l'Associated Press comment l'homme avait été roué de coups après une dispute dans une chaîne de distribution alimentaire incontrôlable.

    Raul Medina Melendez, responsable de la sécurité pour la minuscule municipalité de Tapanatepec dans l'État d'Oaxaca, a déclaré que la ville distribuait des sandwichs et de l'eau aux migrants campés sur la place centrale samedi soir. Lorsqu'un homme portant un mégaphone a demandé aux gens d'attendre leur tour, des hommes l'ont insulté. "Finalement, les gens se sont vraiment mis en colère et ceux qui se trouvaient en bas ont commencé à attaquer le gars", a déclaré Medina.

    Alors que l'homme courait, une fausse rumeur se répandait qu'il avait saisi un enfant pour se protéger et qu'il avait été attrapé et battu. La police l’a secouru et l’a emmené à l’hôpital pour le faire soigner, même si son état n’a pas été immédiatement clair.

    Dimanche, plusieurs membres de la caravane ont dénoncé l'attaque, alors que l'homme était blessé dans un hôpital voisin, son état de santé n'étant pas connu.

    "Est-ce la façon dont nous allons toujours nous comporter " une femme du Honduras a demandé. "Chaque fois qu'il y a une rumeur, tout le monde va courir pour frapper quelqu'un "

    D'autres se sont plaints de fumer de la marijuana ou de se montrer irrespectueux à cause d'images de litière et d'aliments non consommés.

    Samedi, une branche du gouvernement fédéral semblait pour la première fois aider directement les migrants à progresser plutôt que d'essayer de diminuer la caravane. Grupo Beta, l’organisme mexicain chargé de la protection des migrants, a emmené des traînards et a distribué de l’eau.

    "Il y a des gens qui s'évanouissent, il y a des blessés", a déclaré Martin Rojas, un agent de Grupo Beta, qui s'est entretenu avec l'Associated Press après avoir déposé un groupe de femmes et d'enfants à Tapanatepec après les avoir repérés sur une autoroute parcourant des températures proches du 22 ° F. (40 degrés Celsius).

    Pendant ce temps, dans une tentative ultime de tenter de convaincre les Centraméricains de rester au Mexique, le président mexicain sortant Enrique Pena Nieto a annoncé un programme d'aide gouvernementale, baptisé "Vous êtes chez vous", qui promettait aux migrants un abri et des soins médicaux. et la scolarisation s’ils acceptaient de rester dans le sud du Mexique, selon ABC.

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  26. Mais les migrants ne l'avaient pas. Apparemment, le risque d'arriver aux États-Unis face aux menaces de Trump et à l'afflux de troupes à la frontière semble encore plus attrayant que d'accepter leur sort au Mexique. Le reste des quelque 4 000 migrants ont refusé l'offre, bien que le ministère de l'Intérieur du Mexique ait délivré des autorisations à 111 d'entre eux, ce qui leur permettrait de rester et de travailler au Mexique. Parmi les personnes qui ont accepté les permis, citons les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées.

    Comme l'a indiqué le Washington Examiner, un groupe important de migrants a voté contre l'offre du Mexique.

    "Je vous remercie " ils ont crié en votant contre l'offre à main levée dans la ville d'Arriaga. Ils ont ensuite ajouté: "Non, nous nous dirigeons vers le nord "

    Oscar Sosa, 58 ans, de San Pedro Sula (Honduras), âgé de 58 ans, s'est dit d'accord, au bord de la place du village.

    "Notre objectif n'est pas de rester au Mexique", a déclaré Sosa. "Notre objectif est de nous rendre aux (États-Unis). Nous voulons un passage, c'est tout."

    Par la suite, le Mexique a tenté une approche plus brutale en envoyant 100 officiers fédéraux pour bloquer un tronçon de route. Mais ils ont finalement quitté après l'intervention d'un groupe de défense des droits humains.

    Plus tôt samedi, plus de 100 policiers fédéraux en tenue anti-émeute ont bloqué une autoroute avant l'aube pour encourager les migrants à demander le statut de réfugié au Mexique plutôt que de poursuivre leur voyage vers le nord.

    La police a laissé la caravane partir après que des représentants de la Commission nationale des droits de l’homme du Mexique les aient convaincus qu’un tronçon de route rural sans ombre, sans toilettes ni eau n’était pas l'endroit idéal pour les migrants pour recevoir une offre d'asile. De nombreux membres de la caravane voyagent depuis plus de deux semaines depuis la formation d’un groupe à San Pedro Sula, au Honduras.

    Les migrants sont toujours à 1 000 miles du poste frontière le plus proche, à McAllen, au Texas. Cependant, le voyage pourrait être deux fois plus long que la frontière entre Tijuana et San Diego, comme l'avait fait une autre caravane plus tôt cette année. Environ 200 personnes de ce groupe ont réussi à se rendre à la frontière.

    Et comme leur nombre a déjà diminué, passant de plus de 10 000 à environ 4 000, il est probable que plus de gens reviendront - et accepteront une autre offre mexicaine de retour dans leur pays d'origine - car ils estiment qu'il faudrait 100 jours supplémentaires pour atteindre le plus proche. le passage de la frontière, étant donné que les migrants, qui doivent souvent marcher avec de jeunes enfants, se déplacent à un rythme d’environ 10 miles par jour (16 km) comme l'a rapporté CNN.

    À ce rythme, au lieu d’arriver à la frontière le jour des élections, comme le spéculent les médias, la caravane n’arriverait pas avant le 1er février. Peut-être que l’offre d’asile faite par le Mexique dans les États du Sud aura peut-être commencé à paraître un peu plus. attirant...

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  27. ..qui signifie que, le seul moyen pour la caravane de devenir un problème lors des élections de mi-mandat serait que les groupes les aident à les entasser dans des camions et à les acheminer à la frontière.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-10-28/mexico-offers-migrant-caravan-travelers-asylum-thousands-refuse

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  28. «Honte au Coran»: 3 jeunes femmes agressées à Béziers pour leurs tenues vestimentaires


    06:43 29.10.2018


    Un homme a attaqué trois jeunes femmes qui sortaient d’une boîte de nuit de Béziers en raison de leurs tenues vestimentaires. Deux femmes ont été sérieusement blessées tandis que la troisième a réussi à s’opposer à l’agresseur et à prendre le dessus. Les faits qui se sont déroulés fin septembre n’ont été révélés qu’aujourd’hui.

    Trois jeunes femmes ont été agressées par un inconnu à la sortie d'une boîte de nuit de Béziers, fin septembre dernier, en raison de leurs tenues vestimentaires, nous révèlent les médias dans leurs éditions du week-end.

    «Si nous avons été agressées, c'est tout bêtement car nous portions une tenue vestimentaire qui ne plaisait pas à cet homme. Il nous a insultés. Il nous a dit que nous faisions honte au Coran (…)», ont déploré les victimes en se confiant au Midi-Libre.

    Au cours de l'agression, une femme a eu une double fracture du nez, la deuxième a été sérieusement blessée à la tempe tandis que la troisième victime a réussi à s'opposer à l'agresseur et à lui casser la figure.

    Selon les médias, l'assaillant âgé de 23 ans avait déjà agressé un homme quelques heures avant de s'en prendre aux jeunes femmes. Les agents de police ont rapidement établi son identité et l'ont interpellé à son domicile où il était rentré pour se changer, ayant du sang sur ses vêtements.

    Le suspect a été placé en garde à vue. Les analyses toxicologiques ont montré que l'agresseur avait consommé de l'alcool et de la cocaïne peu avant de commettre ses agressions. Il a été remis en liberté, tout en restant placé sous contrôle judiciaire. Comme l'indiquent les médias, il doit se présenter devant la justice le 28 novembre prochain.

    https://fr.sputniknews.com/france/201810291038686236-police-beziers-agression-coran-vetements/

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  29. Appels à manifester le 17 novembre : les Français ne veulent plus être « emmerdés » !

    La mascarade fiscale doit cesser : l’écologie et la justice sociale ne sont que de grossiers prétextes pour s’en prendre à l’épargne collective et à tous ceux qui travaillent et font fonctionner le pays.


    Par Romain Naudin1.
    29 OCTOBRE 2018


    « Qu’on arrête d’emmerder les Français ! » : le mot de Pompidou est connu et continue de résonner à l’heure où le gouvernement Philippe a encore une fois décidé de s’attaquer au pouvoir d’achat.

    Depuis quelques jours, les appels à manifester le 17 novembre se multiplient sur Internet, annonçant de forts remous politiques et sociaux. L’exaspération populaire est logique, s’expliquant par la hausse, devenue insoutenable, d’une fiscalité désormais perçue comme nuisible et inefficace.

    L’annonce du gouvernement sur une prochaine hausse des taxes sur le gazole et l’essence s’inscrit en effet dans la lignée des politiques successives en matière de fiscalité : cerné par la dette et incapable de réduire la dépense publique par de véritables réformes structurelles, l’État macronien socialisant persiste à vouloir prendre toujours plus dans le portefeuille des Français, classe moyenne en tête. Comment, alors, s’étonner que nombre de citoyens en aient assez et souhaitent descendre dans les rues pour crier leur colère et leur ras-le-bol ?

    Les Français ont été patients : ils ont mis au pouvoir la droite sarkozyste, qui a pu les décevoir sur de nombreux points – la crise financière ayant de plus aggravé la situation. Ils ont ensuite essayé la gauche socialiste, qui a conduit le pays au bord du gouffre. Ils ont finalement accordé leur confiance à Emmanuel Macron, ce tenant d’un « ni droite, ni gauche », qui ne change pourtant rien à l’affaire et poursuit en partie la politique de son prédécesseur consistant à anéantir la classe moyenne, qui contribue pourtant de manière décisive à la richesse de la France.

    Les gouvernants doivent se réveiller : « ceux qui ne sont rien » mais qui sont tout de même matraqués fiscalement ne veulent plus être traités comme des vaches à lait. Payer toujours plus d’impôts, mais pour quoi ? Pour des services publics en voie de délitement, qui fonctionnent de moins en moins bien ? Pour que l’État puisse tranquillement financer une nuée d’obscures associations et de hauts fonctionnaires inutiles ? Pour que Monsieur Darmanin puisse faire croire que sont menées des réformes d’ampleur, alors que seuls de faibles ajustements sont entrepris au niveau de la dépense publique ?

    La mascarade fiscale doit cesser : l’écologie et la justice sociale ne sont que de grossiers prétextes pour s’en prendre à l’épargne collective et à tous ceux qui travaillent et font fonctionner le pays. A 46 % de taux de prélèvements obligatoires par rapport au PIB, la France est championne d’Europe des impôts. La gronde qui s’élève actuellement montre que les Français n’en peuvent plus et ne sont pas là pour financer un Etat toujours plus inefficace.

    Le Président Macron gagnerait assurément à écouter ce mécontentement ambiant et à cesser cette folie fiscale au lieu de penser que ses opposants sont forcément nationalistes et populistes.

    1 - Secrétaire-général et porte-parole de l’Union des jeunes pour le progrès (UJP) et vice-président des Républicains d’Assas

    https://www.contrepoints.org/2018/10/29/329009-appels-a-manifester-le-17-novembre-les-francais-ne-veulent-plus-etre-emmerdes

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  30. IMMIGRATION RECORD
    L'ANNÉE 2018 VA MARQUER UN NOUVEAU RECORD POUR LE SECTEUR DU TOURISME EN FRANCE


    par OLIVIER SANCERRE
    28/10/2018


    Les recettes touristiques ont atteint 56 milliards d'euros entre juillet 2017 et juin 2018.

    Le secteur du tourisme en France devrait enregistrer une année record en 2018. Non seulement en termes de fréquentation qu'au niveau des recettes.

    Les touristes se pressent en France et, bonne nouvelle, ils dépensent aussi beaucoup. Selon le ministère des Affaires étrangères, la fréquentation est en progression de 2,3 % sur les huit premiers mois. Une tendance qui devrait se poursuivre jusqu'à la fin de l'année. La France devrait rester la première destination touristique mondiale, ce d'autant que le gouvernement a initié de nouvelles opérations de promotion de la destination France. Mais c'est au niveau du chiffre d'affaires que les bonnes nouvelles sont attendues.

    Un record qui devrait être battu

    La Banque de France a publié des données qui permettent d'être raisonnablement optimistes sur ce front. À tel point que le précédent record de 2014 devrait être battu ; à l'époque, les touristes avaient dépensé pour 54 milliards d'euros en France. Entre juillet 2017 et juin 2018, le secteur a engrangé 56 milliards d'euros (après 53,7 milliards sur l'ensemble de l'année dernière). Le solde du secteur du tourisme, c'est à dire la différence entre les recettes et les dépenses, atteint les 17,5 milliards d'euros, du jamais vu depuis 2013.

    Des dépenses en hausse

    La France demeure à la troisième place au classement des revenus touristiques, derrière les États-Unis et l'Espagne. La Belgique est le premier pays le plus dépensier en France, avec un total de 6,5 milliards d'euros (12 % des recettes). Sur les dix principaux pays aux dépenses touristiques les plus élevées, on trouve sept pays européens, deux asiatiques, et les États-Unis. Les touristes anglais, allemands, espagnols et américains ont dépensé de 13 % à 15% de plus par rapport à l'année dernière ; en revanche, les touristes chinois ont dépensé 8,4 % de moins.

    http://www.economiematin.fr/news-2018-marquer-nouveau-record-secteur-tourisme-france

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  31. Record gaining to big wind - pour ne rien générer

    Mark Macaskill
    October 28 2018, 12:01am,
    The Sunday Times


    Le lecteur WUWT «auto» envoie cette astuce:

    «Un montant record de 4,8 millions de livres sterling a été versé aux exploitants de parcs éoliens en l'espace d'une journée pour éteindre les turbines lorsqu'il y avait trop de vent.

    Plus de 60 exploitations agricoles - la plupart en Ecosse - ont été indemnisées après que l’offre d’électricité ait dépassé la demande le 8 octobre. Le record a dépassé de loin le précédent record de 3,1 M £, suscitant de nouvelles critiques quant à la fuite en avant du gouvernement écossais vers l’énergie verte.

    Dans des conditions exceptionnellement venteuses, le réseau national ne peut pas gérer l'énergie supplémentaire produite par les turbines. Les entreprises reçoivent donc des «paiements de contrainte» pour la fermeture. Bien que la majeure partie de l'énergie éolienne provienne d'Écosse, les ménages britanniques financent les paiements sur leurs factures d'électricité.

    Source: The Times

    https://wattsupwiththat.com/2018/10/28/record-payout-for-big-wind-for-generating-nothing/

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