- ENTREE de SECOURS -



samedi 14 avril 2018

Comment on fabriquait une 2cv en 1990 (Argentine)


Pourquoi aujourd'hui elle n'est plus là ? Parce qu'il y a des voleurs, des pilleurs, des casseurs, bref des anti-français.

22 commentaires:

  1. L'effrayante vérité derrière la peur des OGM


    14 Avril 2018
    par Seppi
    Anastasia Bodnar*



    « Tout d'abord, permettez-moi d'affirmer ma conviction que la seule chose que nous devons craindre est la peur elle-même : une terreur sans nom, irraisonnée et injustifiée qui paralyse les efforts nécessaires pour convertir la retraite en avancée », a déclaré le président Franklin D. Roosevelt, à propos de la faim et du désespoir du peuple américain pendant la Grande Dépression. Aujourd'hui, la peur règne aussi, bien que nous soyons dans une période d'abondance relative.

    La National Science Foundation étudie un échantillon représentatif d'Américains tous les deux ans. L'Enquête Sociale Générale pose des questions sur les attitudes générales à l'égard de la science en général et sur des sujets scientifiques particuliers. Pour un aperçu rapide des faits saillants, voir Everything Americans Know About Science in Seven Graphs (tout ce que les Américains savent sur la science en sept graphiques) par Sara Chodosh.

    Une conclusion positive : les Américains s'inquiètent du changement climatique. Que cela se traduise par une action ou une volonté politique est une autre question. Dans cet article, je vais me concentrer sur les questions sur les aliments génétiquement modifiés, communément appelés OGM. Selon la NSF, « les données suggèrent que les inquiétudes concernant les aliments génétiquement modifiés sont en augmentation ».

    Données de l'Enquête Sociale Générale de la NSF montrant l'évaluation publique du danger de la modification des gènes des plantes cultivées pour l'environnement. Réponses de tous les adultes (n = 1.276 en 2000, 1.430 en 2010 et 911 en 2016). Graphique d'Anastasia Bodnar.

    Les résultats de 2016 sont remarquablement différents des résultats de 2000 et 2010. Le nombre de répondants qui trouvent les OGM dangereux a atteint 79 % en 2016, alors que seulement 18 % pensaient que les OGM ne sont pas dangereux et 4 % ont dit ne pas savoir. La peur s'incruste dans les gens, pas un bon signe.

    Les femmes étaient plus craintives que les hommes. Ceux qui ont plus de connaissances scientifiques ou des niveaux d'éducation plus élevés sont moins craintifs que ceux qui ont moins de connaissances ou sont moins éduqués. L'âge n'était pas un facteur. La peur des OGM est confirmée par d'autres recherches sur l'opinion publique, telles que la comparaison par le Pew Research Center de la façon dont les scientifiques et le public perçoivent les questions scientifiques.

    RépondreSupprimer
  2. Ces résultats peuvent ne pas décrire avec précision ce que les Américains pensent des OGM. Si vous demandez aux gens quelles sont les principales choses qui les préoccupent en matière d'alimentation, les OGM ne figurent pas sur la liste. Les gens se soucient beaucoup plus de la qualité et du coût. Par exemple, dans une étude de 2013 de l'Université Rutgers, les chercheurs ont demandé : « Quelles informations aimeriez-vous voir sur les étiquettes des aliments qui n'y sont pas déjà ? » Seulement 7 % ont soulevé la question de l'étiquetage des OGM, et seulement 6 % voulaient plus d'informations sur où ou comment l'aliment a été produit ou transformé. Quand les gens sont spécifiquement interrogés sur les OGM, le nombre de personnes qui veulent les faire étiqueter augmente fortement. Une écrasante majorité des gens veulent aussi des étiquettes obligatoires sur les produits contenant de l'ADN, lorsqu'on les interroge spécifiquement sur l'ADN dans les aliments. Inviter les gens à s'exprimer sur des caractéristiques spécifiques des aliments conduit clairement à des résultats biaisés vers le haut par rapport à la situation où les questions sont posées sans une invite.

    Pourquoi les gens ont-ils si peur des OGM ?

    Le marché de la peur est lucratif. Il est vraiment difficile de collecter des fonds lorsque votre message est « notre alimentation est plutôt sûre ». Bien des organisations et individus se sont fait un nom en effrayant les gens à propos des OGM. Les journalistes, formés pour rechercher les deux faces d'une histoire, donnent souvent à ces organisations et à ces individus un large espace pour la promotion de leurs informations biaisées et incorrectes. Même si je pense qu'un certain nombre de blâmes peuvent être attribués à quelques-uns, il y a des problèmes plus importants ici.

    Les gens acceptent toutes sortes de technologies en médecine et en cosmétique mais ont des idées différentes en matière d'alimentation. La plupart d'entre nous ont à l'esprit une scène idyllique de petite grange rouge et de quelques vaches paisibles, peut-être avec un pommier. Les réalités de l'agriculture n'ont jamais correspondu à cette image ; mais alors que nous pourrions accepter un robot cueilleur de pommes, beaucoup d'entre nous n'aiment pas l'idée de pesticides, de gènes manipulés ou même de « produits chimiques » dans notre alimentation. Le marketing des produits bio et « naturels » a profité de cette vision idyllique de l'agriculture.

    Comme l'agriculture est devenue plus industrialisée et plus efficace, le nombre d'exploitations agricoles (et le nombre d'agriculteurs) a fortement diminué. La plupart des gens ne connaissent aucun agriculteur et n'ont jamais visité une ferme. Les consommateurs ne comprennent pas pourquoi un agriculteur pourrait avoir besoin d'utiliser des pesticides ou pourquoi les forces économiques sont responsables de la consolidation des fermes. Les médias publient à juste titre des article, par exemple, sur la zone morte dans le golfe du Mexique, mais les gens n'entendent pas parler de la façon dont les technologies et les pratiques rendent les fermes plus durables. De plus grandes préoccupations concernant l'industrialisation et la consolidation ont été projetées sur la biotechnologie, de sorte que tous les maux de l'agriculture sont attribués aux OGM.

    RépondreSupprimer
  3. Les scientifiques et les communicateurs scientifiques sont également responsables en partie de la peur des OGM. La langue que nous choisissons influence ce que les gens voient. Les sources académiques et gouvernementales ont tendance à utiliser les termes biotechnologie, transgénique ou génie génétique et utilisent rarement le terme OGM. Cela signifie que ces sources apparaissent rarement lorsque les gens recherchent des informations sur ce sujet. Vous pouvez voir l'effet du langage en effectuant une recherche d'image pour les différents termes. L'imagerie importe, et l'imagerie associée aux OGM n'est pas exacte pour dire le moins.

    Enfin, nous pouvons au moins en partie blâmer les Russes pour les craintes irrationnelles au sujet des OGM. Oui, les Russes. Comme indiqué dans le Des Moines Register, les médias RT et Spoutnik « ont produit plus d'articles contenant le mot "OGM" que cinq organisations de presse [américaines] mises ensemble ». De plus, « RT et Spoutnik ont décrit la modification génétique de manière prédominante sous un jour négatif ». La prépublication est maintenant disponible : « Sowing the seeds of skepticism: Russian state news and the anti-GMO movement » (semer les graines du scepticisme: les informations de l'État russe et le mouvement anti-OGM). Cette propagande correspond à une résurgence du sentiment anti-scientifique en Russie.

    Ce que les gens pensent des OGM est-il important ?

    La peur de la biotechnologie peut avoir des impacts négatifs, à la fois pour l'agriculture actuelle et pour l'avenir. Actuellement, nous n'avons qu'une poignée d'aliments génétiquement modifiés [rappel : aux États-Unis d'Amérique]. Voir mon article « How to Avoid GMOs » (comment éviter les OGM) pour savoir exactement lesquels. Les OGM que nous avons sont utilisés pour de bonnes raisons. La papaye résistante à un virus a sauvé l'industrie de la papaye. Sans elle, les producteurs de papayes hawaïens feraient faillite. Le maïs résistant à des insectes a réduit l'utilisation des insecticides, et aussi réduit les toxines fongiques mortelles et augmenté les rendements. Le soja tolérant à un herbicide a permis aux agriculteurs d'utiliser un herbicide moins toxique (mais pas tellement dans le maïs). Ces OGM ne sont pas parfaits, mais ils ont apporté de la valeur aux agriculteurs, à l'environnement et aux consommateurs. Supprimez ces options, et l'agriculture devient moins durable, pas plus.

    La peur de la biotechnologie est plus importante lorsque nous regardons vers l'avenir. L'amélioration des plantes traditionnelle est puissante, mais a ses limites. Il y a des centaines, sinon des milliers d'exemples de caractères biotechnologiques qui pourraient être extrêmement bénéfiques, si seulement ils pouvaient être commercialisés et acceptés par les consommateurs. Rien qu'au cours des derniers mois, il y a eu des articles sur le riz à teneur réduite en arsenic, du blé résistant à des maladies, de l'huile de soja plus saine et du soja tolérant au sel.

    RépondreSupprimer
  4. Si vous pouvez trouver un gène ou un groupe de gènes codant pour un trait désiré, la biotechnologie peut potentiellement être utilisée pour éditer les gènes directement (édition des gènes), pour provoquer l'expression d'un ou plusieurs gènes dans un nouveau tissu ou à des niveaux plus élevés (cisgenèse), ou pour transférer un gène ou des gènes d'une espèce à une autre (transgénèse). L'édition des gènes pourrait se substituer à certaines cisgenèses et transgenèses. Mais les groupes activistes considèrent l'édition des gènes comme étant simplement plus d'OGM. Et même si l'édition des gènes peut échapper à une réglementation trop stricte, les développeurs devront encore faire face à l'opinion publique.

    Voici juste un exemple des dégâts qui peuvent être causés par la peur irrationnelle de la biotechnologie. Le maïs tolérant à la sécheresse a déjà fait l'objet d'une approbations quant à sa sécurité en Afrique du Sud et est disponible à l'achat. Malheureusement, de nombreux autres pays africains continuent de restreindre ou d'interdire l'utilisation de la biotechnologie agricole, malgré les avantages avérés. La Tanzanie a autorisé des essais sur le terrain, mais a finalement exigé que tous les grains soient brûlés alors que la population du pays a faim.

    ______________


    * Anastasia est directrice des politiques de Biology Fortified, Inc. et co-directrice de la publication du Biofortified Blog. Elle a un doctorat en génétique avec une mineure en agriculture durable de l'Université d'État de l'Iowa. Son légume préféré est les artichauts! Avertissement : les mots d'Anastasia sont les siens et les opinions exprimées ne représentent pas nécessairement les opinions de son employeur. Elle n'est pas rémunérée pour bloguer ou mener des activités sur les réseaux sociaux. La mention d'une entreprise ou d'un produit ne signifie pas son approbation.

    Source : https://www.biofortified.org/2018/02/scary-truth-gmo-fear/

    http://seppi.over-blog.com/2018/04/l-effrayante-verite-derriere-la-peur-des-ogm.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Ceux qui ont plus de connaissances scientifiques ou des niveaux d'éducation plus élevés sont moins craintifs que ceux qui ont moins de connaissances ou sont moins éduqués. (...)

      Et pourquoi y a t-il des personnes mal ou non éduquées ? Parce qu'ils ou elles n'ont pas l'esprit à s'informer, à rechercher les sources et à discuter de ce sujet !!!

      Rendez-vous compte que 17 ans après, ils ou elles croient encore que des avions en aluminium ont réussit à traverser des tours en béton armés et poutrelles verticales d'acier de 80 cm !!! Hahahahahaha ! Certains idiots mettent en cause la vitesse comme si un avion en papier lancé à 10 000 km/h pouvait traverser un carton ! Hahahahaha !

      Ou que si la glace des pôles vient à fondre la mer va monter !!! HAHAHAHAHA !

      Ce sont CES MÊMES IDIOTS qui ne se rendent pas compte que depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

      Non monsieur-madame il n'est nullement besoin d'être allé longtemps à l'école pour savoir çà ! Un enfant de 5 ans peut comprendre !

      Supprimer
  5. Quand le président de Facebook dévoile pour qui il travaille...


    L.I.E.S.I.
    dim., 23 déc. 2012 10:11 UTC


    Facebook logoCela fait des années que d'aucuns avertissent du danger de Facebook. Les gens avisés savaient déjà pas mal de choses sur ce que cachait Facebook, mais une interview, certes un peu ancienne à l'heure où tout va si vite, mais trop méconnue, de Mark Zuckerberg, le président de cette organe gestapiste au service du Nouvel Ordre Mondial, vaut son pesant de démonstration.

    De par son propre fondateur, nous connaissons enfin la mission de Facebook et qui se cache derrière cette entreprise devenue multinationale grâce aux royaux services rendus au programme du NOM.

    Le 2 juin 2010, Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook, se retrouve face à Kara Swisher et Walt Mossberg, journalistes au Wall Street Journal. Gêné par les questions embarrassantes des deux journalistes, le jeune patron de Facebook, mal à l'aise, transpirant, répondant comme un robot, accepte d'enlever le hoodie (blouson à capuche) qu'il ne quitte jamais. Et là, surprise : ce gilet n'est vraiment pas comme les autres : c'est en effet un étrange diagramme qui a été imprimé à l'intérieur de l'habit !

    - voir clip illuminati sur site :

    https://fr.sott.net/article/12141-Quand-le-president-de-Facebook-devoile-pour-qui-il-travaille

    RépondreSupprimer
  6. Réclamation: Les jouets animaux mignons nous empêchent de prendre conscience des espèces en voie de disparition


    Eric Worrall
    14 avril 2018



    Selon le Guardian, de jolis jouets animaux en voie de disparition incitent nos esprits à penser que les animaux représentés par les jouets sont tout autour de nous.

    En utilisant des animaux mignons dans la culture pop, le public pense qu'ils ne sont pas en danger - étude

    La prolifération des girafes, des lions, des tigres et des éléphants dans les magasins de jouets et les films crée une «population virtuelle» et fausse notre perception.


    Agence France-Presse
    Ven. 13 avr. 2018 10.38 AEST

    Les animaux tels que les éléphants, les tigres, les lions et les pandas sont partout dans les films, les livres et les magasins de jouets. Mais leur large présence dans la culture pop fausse la perception du public quant à la façon dont ces animaux sont en danger, disent les chercheurs.

    Des sondages en ligne, des sites Web de zoo, des films d'animation et des questionnaires scolaires ont été analysés par des chercheurs américains et français pour l'étude, publiés dans la revue PLOS Biology.

    ...

    Franck Courchamp, auteur principal de l'Université de Paris, a déclaré que ces animaux sont si répandus dans la culture pop et les matériels de marketing qu'ils créent une «population virtuelle» dans l'esprit des gens, qui fait beaucoup mieux dans la perception que dans la réalité.

    "Sans le savoir, les entreprises utilisant des girafes, des guépards ou des ours polaires à des fins de marketing peuvent contribuer activement à la fausse perception que ces animaux ne sont pas menacés d'extinction et n'ont donc pas besoin d'être conservés", a déclaré M. Courchamp.

    ...

    Lire la suite: https://www.theguardian.com/environment/2018/apr/13/using-cute-animals-in-pop-culture-makes-public-think-theyre-not-endangered-study

    Le résumé de l'étude;

    L'extinction paradoxale des animaux les plus charismatiques

    Franck Courchamp, Ivan Jaric, Céline Albert, Yves Meinard, William J. Ripple, Guillaume Chapron
    Publié: 12 avril 2018

    RépondreSupprimer
  7. Une opinion largement répandue est que les efforts de conservation profitent de manière disproportionnée aux espèces charismatiques. Cependant, cela ne signifie pas qu'ils ne sont pas menacés, et quelles espèces sont «charismatiques» reste incertaine. Ici, nous identifions les 10 animaux les plus charismatiques et montrons qu'ils sont à haut risque d'extinction imminente dans la nature. Nous constatons également que le public ignore la situation difficile de ces animaux et nous suggérons qu'il pourrait être dû à la perception biaisée observée de leur abondance, basée plus sur leur profusion dans notre culture que sur leurs populations naturelles. Nous émettons l'hypothèse que cette perception biaisée nuit aux efforts de conservation parce que les gens ignorent que les animaux qu'ils chérissent sont menacés d'extinction imminente et ne perçoivent pas leur besoin urgent de conservation. En utilisant librement l'image des espèces rares et menacées dans leur commercialisation, de nombreuses entreprises peuvent participer à la création de cette perception biaisée, avec des effets néfastes involontaires sur les efforts de conservation, qui devraient être compensés en canalisant une partie des bénéfices associés à la conservation. Selon notre hypothèse, cette perception biaisée serait susceptible de durer tant que la présence culturelle et commerciale massive d'espèces charismatiques ne s'accompagnerait pas de campagnes d'information adéquates sur les menaces imminentes auxquelles elles sont confrontées.

    Lire la suite: http://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.2003997

    Ce biais perceptuel pourrait-il s'appliquer à d'autres sujets? Est-ce que les reportages sur les conditions météorologiques violentes nous rendent insensibles aux avertissements que les changements climatiques causeront des conditions météorologiques violentes ?

    Ou peut-être c'est toutes les exagérations sauvages et les fausses nouvelles qui nous rendent sceptiques des réclamations de médias au sujet des espèces en voie de disparition et du réchauffement global.

    https://wattsupwiththat.com/2018/04/14/claim-cute-animal-toys-lull-our-awareness-of-endangered-species/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jusqu'où peut aller l'avis des psychopathes ?

      Donner un animal vivant serait mieux ? Imaginez un petit lion, éléphant ou petit crocodile entre les mains de vos enfants !!

      Supprimer
  8. La Suisse (et les autres pays) et la taxe carbone


    le 14 avril 2018


    La taxe dite « carbone » se met en place conformément aux exigences de la Commission européenne et comme la Suisse doit se conformer aux directives de cet organisme il est de bon ton de faire en sorte que le montant de cette taxe soit la plus faible possible. Or la Suisse ne veut comptabiliser dans ses émissions de carbone que celle provenant du pays. La consommation d’énergies fossiles se limite en Suisse au transport automobile et à certains secteurs industriels mais quid de ce que les experts en carbone appellent l’externalisation de ce carbone ? Les émissions territoriales sont en effet faciles à contrôler et à quantifier et c’est d’ailleurs sur la base des statistiques nationales, considérées comme sincères, que chaque pays devra s’acquitter d’une telle taxe. Si on prend donc en compte les statistiques fédérales la Suisse est plutôt un bon élève climatique puisqu’elle se situe à la 80e place mondiale par habitant avec seulement 4,8 tonnes de carbone émises par habitant et par an.

    L’image de bon élève de la Suisse est carrément ternie si les importations sont prises en considération. Il est surprenant alors de découvrir que ce pays émet alors plus de 14 tonnes de carbone par an et par habitant. La Suisse, qui se targuait d’être climatiquement propre se retrouve à la quatorzième place mondiale après les pays du Golfe, le Luxembourg et les USA, toujours par habitant. En d’autres termes la Suisse a délégué 73 % de ses émissions de carbone à l’étranger.

    Ce simple exemple illustre la totale opacité de cette taxe carbone qui en aucun cas ne peut être honnêtement appliquée pays par pays et certainement en ce qui concerne les pays les plus développés pour ne pas dire les plus riches. Cette taxe est devenue une exigence incontournable des environnementalistes mais dans la réalité comment pourra-t-elle être équitablement appliquée, là est toute la question. Il s’agit d’un concept qui tient plus du rêve idéologique que de la réalité tangible et qui ne pourra jamais être appliqué équitablement dans quelque pays que ce soit. L’idéologie des écologistes a plutôt de mauvais jours devant elle comme l’illustre cet exemple.

    Source : blogs.letemps.ch

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/04/14/la-suisse-et-les-autres-pays-et-la-taxe-carbone/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. https://huemaurice5.blogspot.fr/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/05/vive-le-gaz-carbonique.html

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/11/effet-de-serre-gaz-carbonique-et-oxyde.html

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2013/10/le-changement-climatique-est-dominee.html

      http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/02/trou-dozone-cfc-et-propagande-climatique.html

      Supprimer
  9. De Skripal à la Syrie: les «nouvelles réalités» de l'Empire atteignent la fin de la route


    par Tyler Durden
    Sam, 14/04/2018 - 03:00
    Auteur de Rob Slane via TheBlogMire.com,


    "Ce n'est pas comme ça que le monde fonctionne vraiment. Nous sommes un empire maintenant, et quand nous agissons, nous créons notre propre réalité.

    Et pendant que vous étudiez cette réalité - judicieusement, comme vous le ferez - nous agirons à nouveau, en créant d'autres réalités nouvelles, que vous pourrez étudier aussi, et c'est ainsi que les choses se régleront.

    Nous sommes les acteurs de l'histoire ... et vous, vous tous, serez laissés à étudier ce que nous faisons. "

    - Karl Rove, chef d'état-major adjoint du gouvernement de George W. Bush.

    Je souhaite que les gens étudient les mots de Rove plus attentivement. Judicieusement les étudier. Si c'était le cas, chaque fois que se produirait la prochaine atrocité présumée, les Etats-Unis, avec leur coalition de vassaux en décubitus, se mettent à crier et à crier 10 minutes plus tard, sur la base d'un tube à essai rempli de poudre à laver ou des images de femmes et d'enfants blessés dans une zone de guerre, et tous les médias de sténographes consciencieux hurlent que «quelque chose doit être fait», alors peut-être nous pourrions nous arrêter et nous demander si nous sommes joués. Au lieu de tomber dans un spasme émotionnel, nous pourrions peut-être rejeter les tambours assourdissants de la guerre - les guerres qui ont l'habitude de tuer incommensurablement plus de femmes et d'enfants que les incidents présumés sur lesquels ils sont basés - et nous demander si La loi de Rove "est entrée en jeu.

    En passant, les guerres interventionnistes de l'Occident me rappellent cet échange merveilleusement cynique dans le film, The Man With Two Brains:

    Dr. Hfuhruhurr: "La seule fois où nous devrions accepter la mort, c'est quand notre médecin est incompétent !"

    Dr. Necessiter: "Un non-sens ! Si le meurtre de douze innocents peut aider à sauver une vie humaine, cela en aura valu la peine ! "

    Voici le Dr Necessiter qui nous vend à la guerre en Irak: "Nonsense ! Si cela nous coûte la mort de 500 000 personnes pour renverser le diabolique dictateur Saddam Hussein, ça en aura valu la peine ! "

    Ici, il nous vend des bombes sur la Libye: "Nonsense ! Si le fait de transformer la Libye en un Etat en faillite, le terrain de jeu d'un terroriste et provoquer un exode massif de réfugiés est le prix à payer pour se débarrasser de Kadhafi, cela en aura valu la peine. "

    Et voici à nouveau le Dr Necessiter, cette fois en essayant de nous vendre en bombardant la Syrie: "Nonsense ! Risquer un affrontement catastrophique avec un pays armé de milliers d'armes nucléaires en vaut la peine pour répondre à la mort présumée de moins de cent personnes dans une attaque d'armes chimiques totalement non prouvée. "

    Voici la "logique" des interventionnistes !

    Mais revenons à Rove. Que disait-il ? Trois choses:

    RépondreSupprimer
  10. Numéro un: Nous - c'est le Globalist Deep State, centré sur Washington DC - sommes souverains sur le monde entier et nous ferons ce que nous voulons.

    Numéro deux: Que nous ne suivons pas la réalité, nous la créons.

    Numéro trois: Que nous sommes prêts à faire des choses qui feront tomber vos mâchoires, vos cheveux se hérisser, et vos yeux bogueront alors que vous vous demandez ce qui se passe, et pendant que vos mâchoires, vos cheveux et vos yeux sont occupés à faire leur truc, nous aurons déménagé pour créer notre prochaine réalité.

    En d'autres termes - nous sommes Dieu - et non un Dieu bon et miséricordieux, mais un Dieu qui domine tous les peuples, toutes les nations et toutes les langues, qui dit des mensonges, puis dit plus de mensonges pour dissimuler ces mensonges et - quand vous êtes pauvres Les sèves tentent de comprendre ce que nous sommes en train de faire - avant de savoir ce qui s'est passé, ces mensonges et ces mensonges pour couvrir les mensonges seront devenus la nouvelle réalité. Nous aurons évolué et le monde avec lui, et le récit que nous avons créé aura été écrit dans les livres d'histoire, que nous écrirons nous-mêmes.

    Les cas de Sergei Skripal et l'attaque chimique présumée dans la Ghouta orientale semblent en quelque sorte représenter le zénith de cette idéologie.

    Je ne sais pas qui a empoisonné Sergei Skripal ou pour quelle raison. Il se pourrait que le gouvernement russe soit derrière, bien que cela reviendrait à accepter la thèse hautement improbable qu'ils ont décidé de prendre pour cible un espion MI6, qu'ils ont libéré de prison il y a huit ans, en utilisant peut-être la méthode d'assassinat la plus stupide du monde - un agent neurotoxique inefficace, lent, de «qualité militaire», qui pouvait leur être retrouvé, et qu'ils ont barbouillé sur une poignée de porte sous Salisbury pluvieux -, une semaine environ avant une élection présidentielle, et moins de 100 jours avant le début de la Coupe du monde. En d'autres termes, le récit officiel ne repose pas sur l'acceptation que l'État russe est l'incarnation du mal pur; il repose sur l'acceptation que c'est l'incarnation de la folie et de l'incompétence maladroite.

    Je ne sais pas ce qui s'est passé dans la Ghouta orientale. Il se pourrait que le gouvernement syrien ait été à l'origine de ce qui aurait eu lieu (si cela s'est effectivement produit), mais cela reviendrait à accepter la thèse selon laquelle à seulement 24 heures de libération complète de la dernière poche de résistance à Damas Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont tous averti qu'ils attaqueraient si des armes chimiques étaient utilisées, juste une semaine après que le président américain, Donald J. Swamp, a annoncé que les Etats-Unis se retireraient de la Syrie (qu'ils occupaient illégalement, en passant), ils ont pris la décision d'utiliser une arme qui ne leur donnait aucun avantage militaire, mais qui était pratiquement garantie pour servir de prétexte à des frappes aériennes contre eux. En d'autres termes, comme dans l'affaire Skripal, la théorie ne repose pas sur le fait que l'État syrien est l'épitomé du mal pur; il se tient à accepter que c'est l'épitomé de la stupidité auto-défaites sur une échelle épique.

    RépondreSupprimer
  11. Mais tu vois ce que j'ai fait ? Je suis tombé dans le piège de Karl Rove, n'est-ce pas ? Je pose des questions à savoir si les récits dans ces cas s'empilent. Dans l'affaire Skripal, j'ai étudié judicieusement la réalité en posant beaucoup de questions qui auraient dû être posées à toute personne ayant un vif intérêt à parvenir à la vérité (ici et ici, par exemple). Je pourrais faire la même chose avec l'affaire syrienne, si j'avais le temps.

    Pourtant, pendant que je le fais, le récit avance. Je tombe dans le piège tendu par Karl et ses disciples. Ils veulent deux sortes de gens: ceux qui acceptent aveuglément que ce sont les Russes qui l'ont fait, ou que c'est Assad qui l'a fait; et ceux qui passent leur temps à poser des questions sur les explications officielles. Le premier groupe appelle le deuxième groupe des théoriciens du complot et des fous. Le deuxième groupe appelle le premier groupe sheeple muet. Et le Globalist Deep State rit et rit et rit quand les deux groupes s'affrontent pour donner un sens à ce qui s'est passé, le laissant libre de continuer à créer la prochaine réalité. En vérité, je vous le dis, ces bolcheviks ont bien appris leur dialectique hégélienne.

    Maintenant, ce n'est pas pour exclure que dans les cas de Salisbury et de Ghouta orientale les récits officiels pourraient - juste pourraient - être les bons. Que Vladimir Poutine et Bashar Assad pourraient être le Laurel et Hardy de Géopolitique. Pourtant, il faut dire que peu importe ce que vous pensez d'eux, aucun d'eux n'a tendance à apparaître dans les interviews comme étant ce que vous pourriez qualifier de stupide ou d'inepte. Ni l'un ni l'autre ne donne l'impression qu'ils ont des impulsions soudaines et folles à faire des choses qui n'ont absolument aucun avantage pour eux, mais qui donnent à leurs ennemis des victoires massives en relations publiques.

    Mais ceci est d'ailleurs le point. Le point n'est pas de savoir si ces incidents particuliers sont ce que le récit officiel dit qu'ils sont, ou s'il s'agit de provocations. Il suffit aux "nouveaux créateurs de réalité" de créer leurs réalités à l'occasion, ou peut-être de déformer des occurrences qu'ils n'ont pas créées, et avant que vous ne le sachiez, vos deux groupes luttent sur des événements réels ou faux: les conspirateurs - qui étudient chaque événement pour essayer de mettre au point les détails et les incohérences - et le sheeple - qui croient que leur gouvernement est plein de bonhommes et de jeunes gens au chapeau blanc qui ne feraient jamais rien de mal - contrairement à ces orques en Mordor.

    Rove et Co ont fondamentalement créé une «réalité» où la vérité n'est plus discernable, où les affirmations de culpabilité sont prises comme des faits, et où les trous dans ce genre d'incidents ne servent qu'à diviser davantage les gens, pour que l'État profond globaliste puisse bouger. sur pour créer leur prochaine réalité.

    RépondreSupprimer
  12. Mais ne soyons pas sombres.

    Les bonnes nouvelles sont que bien qu'ils pensent clairement qu'ils peuvent s'en tirer indéfiniment, ils ne peuvent pas. Aucun royaume ou empire construit sur une montagne de mensonges ne peut subsister indéfiniment. Ils tombent tous. Et ne pouvez-vous pas commencer à sentir les signes que les «nouvelles réalités» de l'empire - ou ce que l'on appelle des mensonges en termes simples - atteignent un point d'ébullition ? Ne sentez-vous pas qu'ils sont trop confiants et que, ce faisant, ils commencent à se montrer négligents ? Ils font des erreurs. Et comme ils le font, ils doivent recourir à des mensonges de plus en plus grands pour couvrir ceux qu'ils ont déjà dit.

    Malheureusement pour Rove and Co, mais heureusement pour le reste d'entre nous, le monde ne fonctionne pas comme ils le pensent. Réalité - Je veux dire la réalité réelle, plutôt que la fausse réalité qu'ils ont créée - rattrapera tôt ou tard. Je sens que c'est sur le chemin même maintenant. Et quand cela arrivera finalement, tout l'édifice pourri que ces «acteurs de l'histoire» ont essayé de créer s'écroulera et brûlera. Apporter beaucoup de réjouissance.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-04-13/skripal-syria-empires-new-realities-are-reaching-end-road

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ils savent que leurs erreurs seront un jour discutées et désapprouvées par plus de 7 milliards de personnes mais, tant que çà marche...

      Il y a des millénaires ils ont créé des 'dieux', dieux de la guerre, du feu, de la forêt et des petits oiseaux qui chantent, déesses des mers et des nuages, bref, tous aussi cons les uns que les autres et... aujourd'hui... où sont-ils donc ?? 'Les dieux sont morts ??!' Pourquoi n'interviennent-ils pas ? Hahahaha ! Le 'pire' a été celui qui a laissé 'son fils' clouté sur une croix et... n'est même pas intervenu pour le délivrer !!! Était-il d'ailleurs de lui ? Sa femme est pourtant restée vierge alors !...

      Et puis, il y a eu les hologrammes des E.T. en 'soucoupes volantes' ! Hahahaha ! Puis celles ou ceux du 11 Septembre qui ont coupé des poutrelles en acier de 80 cm !!! Même qu'une qui est tombée tellement vite en forêt que l'on a retrouvé que... de la poussière !! Hahahaha !

      Supprimer
  13. Assad réagit aux frappes de la coalition internationale contre Damas


    13:46 14.04.2018



    Dans la foulée des récentes frappes contre la Syrie, le Président Bachar el-Assad s'est dit plus déterminé que jamais à lutter contre le terrorisme.

    Suite aux frappes effectuées contre Damas dans la nuit du 13 au 14 avril, Bachar el-Assad s'est dit plus disposé que jamais à lutter contre ses adversaires, a-t-il déclaré dans un communiqué.

    "Cette agression ne fera que pousser la Syrie et son peuple à continuer à lutter et à écraser le terrorisme dans tous les coins du pays", a-t-il assuré à son homologue iranien Hassan Rohani.

    Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené samedi avant l'aube des frappes coordonnées en Syrie en représailles à l'attaque chimique présumée menée le week-end dernier à Douma, dans la Ghouta orientale, que la coalition impute au Président syrien Bachar el-Assad.

    Les inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) ont l'intention de poursuivre leur projet et de se rendre samedi à Douma en Syrie, site d'une attaque présumée à l'arme chimique samedi dernier, apprend-on de source diplomatique.

    Si les conditions de sécurité sont réunies, une équipe de l'OIAC se déploiera très prochainement sur le site où a eu lieu la présumée attaque chimique du 7 avril dernier, ont indiqué deux sources diplomatiques.

    https://fr.sputniknews.com/international/201804141035944447-assad-reaction-frappe-damas/

    RépondreSupprimer
  14. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni frappent la Syrie


    RT
    sam., 14 avr. 2018 05:42 UTC


    Washington, Paris et Londres ont mené ce 14 avril des frappes ciblées contre le gouvernement syrien, accusé par Donald Trump d'avoir mené des attaques chimiques « monstrueuses ». Dans la nuit du 13 au 14 avril, Washington, Paris et Londres ont mis leurs menaces à exécution et ont mené des frappes contre les autorités syriennes, en représailles à l'attaque chimique présumée dans la Ghouta, que ces pays attribuent à Damas.
    siria

    Trump déclenche une opération militaire en Syrie avec Paris et Londres

    « J'ai ordonné aux forces armées des États-Unis de lancer des frappes de précision sur des cibles associées aux capacités du dictateur syrien Bachar al-Assad en matière d'armes chimiques », a déclaré le président américain Donald Trump. « Une opération combinée est désormais en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux », a-t-il ajouté. L'état-major français a confié la mission de bombardement à plusieurs chasseurs Rafale, selon une vidéo diffusée par l'Élysée et la ministre des Armées Florence Parly.

    Le président français Emmanuel Macron a souligné que les frappes françaises étaient « circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l'emploi d'armes chimiques ».

    L'OTAN a déclaré « soutenir » ces frappes.

    Les dirigeants de ces trois pays occidentaux justifient leurs frappes par des allégations d'usage d'armes chimiques visant Damas. Ils s'appuient, pour accuser les autorités syriennes, sur l'organisation controversée des Casques blancs, qui avait dénoncé un recours au chlore, ce qui a été immédiatement démenti par les médias publics syriens. Le tout aussi controversé Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) avait pour sa part fait état de dizaines de cas de suffocation, dont certains mortels, sans toutefois se prononcer sur l'emploi ou non d'armes chimiques. Moscou, néanmoins, affirme détenir les « preuves irréfutables » de la mise en scène de cette supposée attaque chimique dans la Ghouta.

    Il y a un an, le président américain avait, déjà, fait bombarder en avril 2017 une base de l'armée syrienne en représailles à un incident chimique attribué par les Occidentaux à Damas, à Khan Cheikhoun, dans le nord-ouest de la Syrie.

    Trois cibles visées

    De fortes explosions ont été entendues avant l'aube à Damas ce 14 avril, centre du pouvoir du président syrien Bachar el-Assad, survolée par des avions, a constaté une correspondante de l'AFP. Selon le général Joe Dunford, chef d'état-major américain, les forces occidentales ont visé trois cibles liées au programme d'armement chimique syrien, l'une près de Damas et les deux autres dans la région de Homs, dans le centre de la Syrie. La télévision publique syrienne a de son côté rapporté des informations selon lesquelles un centre de recherches dans le quartier de Barzé, dans le nord-est de Damas, avait été visé.

    RépondreSupprimer
  15. La télévision publique rapporte en outre que la défense anti-aérienne syrienne est entrée en action contre « l'agression américaine, britannique et française ».

    Damas dénonce une « violation flagrante » du droit international

    Le gouvernement syrien a dénoncé une «violation flagrante» du droit international : « L'agression tripartite contre la Syrie est une violation flagrante du droit international [...] et elle sera vouée à l'échec », a rapporté l'agence officielle Sana.

    Ces frappes occidentales contre la Syrie interviennent « au moment où elle avait une chance d'avoir un avenir pacifique », a de son côté déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. « Un coup a été porté contre la capitale d'un État souverain qui a tenté pendant de nombreuses années de survivre au milieu d'une agression terroriste », a-t-elle écrit sur Facebook.

    Moscou a en outre fait savoir qu'aucune des frappes n'avait eu lieu près des bases russes en Syrie.

    https://fr.sott.net/article/32208-Les-Etats-Unis-la-France-et-le-Royaume-Uni-frappent-la-Syrie

    RépondreSupprimer
  16. La Chine condamne les frappes aériennes sur la Syrie alors que l'Allemagne et l'Italie refusent de participer


    par Tyler Durden
    Sam, 14.04.2018 - 09:20


    Alors que la communauté de l'Ouest a largement soutenu les frappes de la nuit lancées contre la Syrie par les États-Unis et le Royaume-Uni et la France, deux membres éminents (Allemagne - Italie) ont soit refusé de participer, soit carrément s'y sont opposés.

    Comme nous l'avons signalé la semaine dernière, l'Allemagne avec l'Italie a refusé d'être un membre actif des attaques. Samedi matin, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a déclaré que le pays ne participerait pas aux actions militaires contre la Syrie, selon une interview du magazine Spiegel.

    "Ce n'est pas le rôle que nous - en coordination avec nos partenaires - voulons jouer dans ce conflit." Bien qu'il ait ajouté qu'il comprenait l'opinion du président français Emmanuel Macron, qui a déclaré que l'utilisation d'armes chimiques "franchit une ligne" et a ajouté que "l'utilisation d'armes chimiques doit cesser et ne peut pas être sans conséquences."

    Angela Merkel était également favorable: «Nous soutenons que nos alliés américains, britanniques et français, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ont pris leurs responsabilités de cette manière», a déclaré le chancelier dans un communiqué ... pas assez pour participer Les attaques qu'elle savait provoqueraient une réponse de Poutine.

    L'Italie s'est empressée de montrer clairement au Kremlin qu'elle n'était pas un participant actif: le Premier ministre italien Paolo Gentiloni a déclaré dans une allocution télévisée que la réaction aux attaques présumées d'armes chimiques en Syrie était mesurée et ne devrait pas marquer le début d'une escalade Région. Il a ensuite ajouté que si l'Italie était un allié des participants, le pays n'y participait pas; et tandis que l'Italie fournit généralement une aide logistique, dans ce cas, l'Italie n'a pas fourni.

    Peut-être la raison de cette réticence est-elle que les deux nations qui dépendent le plus des importations de gaz naturel russe ont réalisé qu'elles ne veulent pas être particulièrement froides cet hiver.

    La Chine était moins diplomatique et peu après le début des frappes, Pékin a exprimé son opposition aux frappes aériennes américano-françaises contre les cibles militaires syriennes samedi et a appelé à des pourparlers, ajoutant que l'opération occidentale avait compliqué les efforts pour trouver une solution à la crise.

    "Toute action militaire unilatérale viole la charte des Nations unies, ses principes et le droit international et ses principes." Les attaques vont également ajouter plus de facteurs pour compliquer la résolution de la crise syrienne ", a déclaré Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. déclaration samedi après-midi.

    Beijing (Pékin) a également appelé à une enquête sur les allégations d'une attaque au gaz toxique syrien sur la ville de Douma, tenue par les rebelles, selon laquelle les secouristes et les observateurs ont déclaré avoir tué plus de 40 personnes et provoqué l'action occidentale.

    "La partie chinoise estime qu'une enquête exhaustive, impartiale et objective devrait être menée sur les attaques chimiques suspectes et qu'elle devrait aboutir à des conclusions fiables ... Avant cela, aucune conclusion ne devrait être faite", a dit Hua.

    RépondreSupprimer
  17. Hua a également déclaré que l'ambassade de Chine à Damas était en contact étroit avec les citoyens chinois du pays. "Jusqu'à présent, ils sont tous en sécurité", a-t-elle dit.

    Pékin réagissait aux frappes aériennes lancées par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France sur ce que les États-Unis ont dit être trois installations d'armes chimiques - une installation scientifique près de Damas et deux installations de stockage près de Homs. Au total, plus de 100 missiles ont été tirés et les frappes aériennes n'ont duré que 70 minutes.

    Samedi matin, Trump a tweeté: «Mission accomplie», et a remercié la Grande-Bretagne et la France pour la «frappe parfaitement exécutée».

    En annonçant les frappes contre le régime du président syrien Bashar al-Assad, le président américain Donald Trump a qualifié la prétendue attaque de gaz toxique de la semaine dernière de "crimes d'un monstre".

    Quelques minutes plus tard, un correspondant de l'AFP à Damas a entendu une série d'explosions énormes et les habitants se sont précipités vers leurs balcons. Pendant environ 45 minutes, les explosions ont fait écho et le bruit des avions de guerre a grondé sur la ville, alors que des flashs ont éclaté au loin.

    Les médias syriens n'ont rapporté que trois blessés et le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il n'y avait "pas de victimes" parmi les civils et le personnel militaire syriens. Pendant ce temps, le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, a déclaré qu'aucune grève supplémentaire n'était prévue. "En ce moment, il s'agit d'un tir ponctuel", a-t-il déclaré.

    Le régime syrien, qui a nié à maintes reprises l'utilisation d'armes chimiques, a immédiatement dénoncé ces attaques comme «une agression brutale et barbare» qui était «vouée à l'échec».

    * * *

    Samedi, la Russie a déclaré qu'elle organisait une session d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour discuter des "actions agressives" des Etats-Unis et de leurs alliés. "Sans la sanction du Conseil de sécurité de l'ONU, en violation de la Charte des Nations Unies et des normes et principes du droit international, un acte d'agression a été commis contre un Etat souverain", a déclaré le Kremlin.

    Les inspecteurs de l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques étaient attendus samedi pour commencer une enquête sur les événements du 7 avril à Douma, la dernière poche rebelle du fief de l'opposition de la Ghouta orientale près de Damas.

    Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé au calme, retardant un voyage prévu en Arabie saoudite pour faire face aux conséquences de l'action militaire. "J'exhorte tous les Etats membres à faire preuve de retenue dans ces circonstances dangereuses", a-t-il déclaré dans un communiqué.

    L'analyste militaire Li Jie, basé à Beijing, a déclaré que Pékin devrait soutenir la Russie alors que les tensions se sont intensifiées entre la Chine et les Etats-Unis.

    "Dans ce cas, je pense que Pékin devrait rester ferme avec la Russie sur la question syrienne. Il est peu probable que la Chine envoie des troupes en Syrie, mais la Chine serait sur la même longueur d'onde que la Russie en matière de soutien au gouvernement syrien ", a dit M. Li.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-04-14/china-slams-syrian-airstrikes-germany-and-italy-refuses-participate

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Combien de milliers d'enfants, de femmes et d'hommes ont été assassinés la nuit dernière par la France et les États-Unis ?

      Supprimer