- ENTREE de SECOURS -



lundi 12 mars 2018

URGENT : stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral


Voici un pamphlet qui est envoyé ce soir au parlementaires concernés (voir ci-dessus)

septembre 29, 2016 
par Michel de Rougemont

Il n’est pas nécessaire de répéter que cette stratégie est plus que mal embouchée. Il faut donc la vomir pour se libérer l’estomac.

C’est ce qui est urgemment recommandé aux Conseillers aux États qui doivent voter la révision de la loi sur l’énergie demain 30 septembre: ne pas l’accepter et la renvoyer au Conseil fédéral.

Si cette loi est votée, ce que je crains, il faudra alors lancer le référendum. Le peu de lecteurs qui suivent ce blog seront alors priés de donner leur signature et d’en récolter un maximum.

41 commentaires:

  1. Casse-tête : comment se faire entendre et comprendre


    septembre 30, 2016
    Michel de Rougemont


    J’ai raison, ils ont tort.

    Je peux le démontrer, ils ne font que répéter les habituels clichés sans même en connaître le fonds.

    Écologisme, activisme climatique, rejet des technologies de progrès, anti-chimie, anti-nucléaire, alternatifs de tous poils, pro-bio, pro-vert, appels à la gouvernance mondiale dans ces domaines : ceux-ci trouvent une audience, la porte médiatique leur est ouverte comme un arc de triomphe.

    Lecture raisonnée, analyse critique, démontage des prétendues relations de cause à effet, rappel des fait connus, rappel des faits inconnus, rappel de nos ignorances et des « inconnues inconnues », distinction entre connaissance et dogme : ces messages sont bloqués comme si un filtre à spam protégeait les médias du mainstream et de la pensée unique de ces inconvenantes attaques.

    Je radote ? vous désirez des preuves ou des indices ? En voici : un seul article n’étant pas d’accord avec le dogme climato-anthroporéchauffiste publié en plus d’une année dans Le Temps, journal qui se prétend leader d’opinion en Suisse romande ; un seul, comme alibi, indulgence offerte à l’autel de la pluralité des opinions. Pas une contribution critique à ce sujet à la TV, et quelques petites minutes biaisées à la radio. En Suisse allemande seules la Basler Zeitung et la Weltwoche publient des opinions divergentes à propos d’écologie et d’énergie, mais comme c’est la BaZ et la Weltwoche c’est par définition irrecevable pour le mainstream. Idem en France : renvoi d’un météorologue de A2, pourtant du bord réchauffiste mais critique du matraquage médiatique à ce sujet, publications raisonnables dans Valeurs Actuelles, mais comme il s’agit de VA c’est par définition irrecevable.

    Ni Le Monde, ni le Figaro, les Échos ou les hebdomadaires français ne cherchent à en savoir plus. Même The Economist est incapable d’en faire un sujet éclairé, et on ne parlera ni du Guardian (…de l’orthodoxie écologiste) ni du Washington Post qui ne traitent de ces critiques que pour les ridiculiser. Des reportages anti nucléaires, anti pesticides, anti OGM pullulent sur plusieurs chaînes de télévision : toujours grossièrement à charge. Si le phénomène du Niño affecte les températures globales de l’année 2016, de bonnes grosses insinuations laissent penser que c’est une preuve du réchauffement climatique avec des prédictions répétées de catastrophes à venir si l’on n’intervient pas ; il n’est bien sûr jamais mentionné que ce pic s’est déjà présenté et ne change rien au manque de réchauffement global depuis maintenant presque vingt ans, malgré les milliards de tonnes de flatulences humaines.

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  2. Si vous avez lu le dernier paragraphe sachez qu’il pourrait avoir été plus long et plus explicite, mais il est déjà bien ennuyeux comme ça.

    Il reste la question : pourquoi cette écolo-climato-crédulité, pourquoi cette manie de l’annonce apocalyptique alors que les faits et même les théories ne les corroborent pas ?

    N’ayant jamais été adepte de théories complotistes il me faut chercher d’autres raisons à cette déraison.

    Les médias sont viscéralement de gauche. Ce n’est pas un complot c’est un fait de société. Les quelques exceptions sont rapidement exclues des débats par ces mêmes clercs viscéraux, au point même de pratiquer la désinformation. Penser avec ses tripes s’appelle du fanatisme, en être atteint rend absolument intolérant. Ça se constate bien sûr aux extrêmes, gauche ou droite, mais aussi dans l’entier de cette corporation médiatique. On pourrait croire que l’intérêt de ce secteur n’est ni la connaissance ni la formation de l’opinion mais la défense d’une opinion précuite, confortable dans ses certitudes et bankable du point de vue de la diffusion. Toute opinion divergente est immédiatement réduite au silence car contraire au succès de l’entreprise. Et toute réflexion originale ne pouvant être que déviance libérale est à combattre, on n’est pas de gauche pour rien. On a fait taire le géophysicien, académicien des sciences et ministre pourtant socialiste Claude Allègre en le ridiculisant, c’était trop facile pour une meute bêlant avec les loups. Qui parle de Patrick Moore, fondateur de Greenpeace dans les années 70 et maintenant son plus véhément critique ? Qui mentionne Judith Curry, très tiède réchauffiste donc pas assez mainstream pour être consultée, sauf par le Sénat américain ? Qui se réfère à Bjorn Lomborg, un écolo de toute sa vie qui présente les choses de manière trop raisonnable et qui, avec son Consensus de Copenhague, a mis au point une méthode d’évaluation des priorités dont la presse ne parle jamais car arrivant à des conclusions contraires à la doxa ?

    Que font les politiciens, les milieux économiques, les artistes ? Ils n’ont pas le temps pour se forger une opinion propre, occupés qu’ils sont à faire perdurer leurs affaires. Alors ils s’en remettent aux experts, mais on éliminera de la liste de nomination ceux qui ne penseraient pas de manière conforme. Je ne mens pas : il suffit de regarder la sélection des experts du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui a fait et continue de faire scandale, ou la composition de l’organe consultatif sur les changements climatiques (OcCC) nommé par le Conseil fédéral helvétique. C’est ainsi que naît le mainstream, par négligence et rétroaction amplificatrice.

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  3. Les chercheurs cherchent et publient, mais s’ils ne cherchent pas dans la bonne direction ils ne reçoivent pas de crédits, donc ne peuvent pas publier. Ils cherchent donc à pouvoir chercher et trouvent que la conformité au mainstream est plus confortable. Ils contribuent ainsi au même processus de rétroaction amplificatrice. Et lorsque leurs résultats déçoivent, comme par exemple les études exhaustives dans le programme national de recherche « Utilité et risques de la dissémination des plantes génétiquement modifiées » (PNR 59), alors plus personne ne les utilise et on continue à proclamer un moratoire sur ce sujet. Quelques scientifiques croient nécessaire de se profiler au secours du mainstream médiatique : c’est une autre sorte de trahison des clercs. Ainsi en Suisse romande une géographe se laisse présenter comme climatologue et affirme que la science sous-jacente est solide car consensuelle (sic). Sortie de son domaine de compétence elle se trouve pourtant réduite à sa maigre opinion. Elle est néanmoins prônée oracle climatique par les médias locaux.

    Il ne reste que les vieux croutons, comme moi. Beaucoup ont raison, comme moi. D’autres ont tort, comme moi. Dans le temps ils étaient respectés comme sages faisant profiter de leurs expériences ceux qui n’ont pas encore eu ni pris le temps de la réflexion. Mais ce respect a foutu le camp, c’est comme si l’on n’avait pas le temps de les entendre et aucune volonté de les comprendre. À part des blogs plus ou moins confidentiels, ils n’ont pas voix au chapitre.

    La formation de l’opinion était plus simple lorsqu’il ne pouvait y en avoir qu’une. Maintenant que nous avons la liberté d’en débattre cela semble ne pas intéresser grand monde. Le hochet de l’alarmisme simplificateur est plus pratique, on pourrait même croire qu’il est rassurant de rester con. C’est bien dommage.

    Les prévisions du temps pour le week-end sont mitigées, mon optimisme aussi.

    https://blog.mr-int.ch/?p=3294

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  4. L’avenir des voitures électriques (partie 2 : le cobalt)


    le 12 mars 2018


    Comme l’indique le schéma ci-dessus (voir sur site) les batteries Li-ion contiennent finalement que peu de lithium. Par contre elles renferment des quantités importantes de nickel mais aussi de cobalt. Le cobalt est produit par retraitement des boues d’extraction du cuivre ou du nickel car ce métal est le plus souvent associé à ces métaux dans les minerais comme les pyrites dans le cas du cuivre. Les principaux « gisements » de cobalt économiquements purifiables à partir de ces boues se trouvent au Zaïre (Katanga), en République Centrafricaine, dans la région de Norilsk en Sibérie centrale et au Canada pour les mines de cuivre et dans une bien moindre mesure en Nouvelle-Calédonie pour les mines de nickel. Il n’y a pas trop de souci à se faire car les estimations font état de réserves mondiales importantes de cobalt de l’ordre de 7 millions de tonnes. Dans une voiture Tesla modèle S il y a environ 11 kg de cobalt embarqué comme constituant des batteries …

    Outre les batteries Li-ion la deuxième plus importante utilisation du cobalt est la fabrication de super-alliages utilisés pour les moteurs d’avions et les turbines à gaz. Le marché du cobalt représente aujourd’hui en valeur, avec la montée en puissance de celui des voitures électriques, environ 40 milliards de dollars et ce marché atteindra au tournant du milieu de la prochaine décennies 75 milliards de dollars. Mais dans le même temps le recyclage des batteries des voitures électriques, et c’est déjà le cas pour les petits accumulateurs des téléphones et des ordinateurs portables, représentera alors un source substantielle de cobalt. Ce sera là l’apothéose de l’économie « circulaire » si chère aux écologistes comme Monsieur Hulot.

    Ces 11 kilos de cobalt (en valeur environ 800 dollars) que contiennent les batteries des Tesla S mais aussi bien celles des smart-phones que des vélos représentent aujourd’hui près de 50 % de leur prix ou encore 12 fois celui du lithium et 5 fois celui du nickel que contiennent ces batteries. Autant dire que les petits malins optimisant le recyclage du cobalt à l’échelle industrielle auraient eu de beaux jours devant eux. Malheureusement l’activité du recyclage est déjà contrôlée par la firme canadienne American Manganese située à Vancouver, le marché du cobalt lui-même étant dominé par la multinationale des matières premières Glencore et la société China Molybdenum Co. Il est en effet bien plus profitable de recycler des batteries qui contiennent 12 % de cobalt que du minerai qui n’en contient que 1 à 2 % même si ce minerai est par ailleurs valorisé en cuivre ou en nickel.

    Petit aparté, au Katanga certains filons de pyrites de cuivre sont particulièrement riches en cobalt, parfois jusqu’à 15 %. L’extraction quasiment à main nue de blocs de minerais constitue souvent une activité familiale. Le minerai est revendu à des petits grossistes locaux qui eux-mêmes négocient avec des usines de traitement artisanales. Près de 30 % de la production de cobalt du Zaïre fait l’objet de contrebande et échappe totalement au contrôle de l’Etat central. Naturellement les écologistes et Amnesty International ont dénoncé le travail des enfants dans ces mines « sauvages ». Il faut remettre les choses à leur place : les enfants travaillent effectivement, mais pour contribuer à assurer la subsistance de leur famille.

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  5. Unicore, une firme belge, cette fois et ce n’est pas une blague, s’est d’ors et déjà positionnée dans le recyclage du cobalt mais aussi du nickel des batteries de voitures électriques. Cette société basée à Bruxelles a passé des accords avec Toyota et Tesla pour le recyclage, le marché commençe à décoller et il atteindra son plein régime autour des années 2025 quand le volume de batteries à recycler sera devenu suffisant. Et c’est encore une histoire de gros sous car le cobalt extrait par recyclage reviendra à 60 centimes de dollar par kilo et il sera revendu aux fabricants de batterie au prix « modique » de 40 dollars par kilo – 3 fois moins que le prix global du cobalt extrait des minerais au prix de fin 2017 !

    Il y a aussi un autre recyclage des batteries de voitures envisagé pour le stockage de l’électricité produite avec des panneaux solaires des habitations individuelles dans les pays en développement ne disposant pas encore de réseaux électriques couvrant tout leur territoire. Ces pays font le plus souvent appel au charbon pour la production d’électricité et tout cet engouement pour le recyclage à venir, si cher à Hulot, sera aussi très utile pour que les quelques grandes compagnies déjà positionnées dans ce secteur réalisent des profits monstrueux sans pour autant créer des milliers d’emplois nouveaux (comme le prétendent les écologistes) car cette activité sera largement robotisée … « Bienvenue dans un monde meilleur », la devise de Rhône-Poulenc qui a longtemps sponsorisé le petit Nicolas pour ses explorations en hélicoptère … L’écologie et la voiture « propre » n’apporteront que des bénéfices gigantesques à quelques grands groupes industriels, un point c’est tout.

    Prochain billet : le nickel

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/03/12/lavenir-des-voitures-electriques-partie-2-le-cobalt/

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    1. Faut dire aussi que si vos poubelles valent de l'or, n'acceptez JAMAIS les factures envoyées par la dictature pour les frais de ramassage de vos bijoux de famille !!! car: ILS VALENT DE L'OR !!! TOUT se recycle, tout se continue éternellement et, ne laissez personne 'nettoyer votre cave ou grenier' car ce sont des escrocs qui en veulent à votre or !!!

      NE PAYER JAMAIS pour l'entreposage ou ramassage de vos batteries, verres ou merdes, TOUT vos déchets ont un coût bien supérieur aujourd'hui à leur prix d'achat !!!

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  6. Apprenti Duterte ? Trump prône la peine de mort pour le trafic de drogue


    12:27 12.03.2018


    Le Président américain a qualifié le système américain de justice pénale comme étant trop «tendre» en matière de lutte contre le trafic de drogue. Il semble vouloir s’inspirer de l’exemple de son homologue philippin, en proposant d’introduire la peine de mort pour ce crime.

    Les trafiquants de drogue qui tuent des gens et détruisent des familles doivent être passibles de la peine de mort, a déclaré Donald Trump samedi lors d'un rassemblement de soutien au candidat au Congrès Rick Saccone. Selon lui, le système de justice pénale américain n'est pas assez strict à l'égard de ce type de délinquants.

    «Vous tuez 5.000 personnes avec de la drogue en faisant de la contrebande et gagnant beaucoup d'argent tandis que les gens meurent. Et ils ne vous mettent même pas en prison», a déploré le Président américain.

    Selon lui, l'idée de durcir la peine pour le trafic de drogue est née après sa conversation avec l'ancien Président de Singapour.

    «Il a dit: "Nous avons une politique de tolérance zéro. Cela veut dire que si nous arrêtons un trafiquant, [il est passible] de la peine de mort "», a indiqué M.Trump.

    Il y a deux semaines, le locataire de la Maison-Blanche avait déjà proposé d'introduire des sanctions très lourdes pour résoudre le problème croissant de la toxico-dépendance.

    Il a précisé que les pays qui avaient introduit la peine de mort à l'égard des trafiquants de drogue, comme la Chine et Singapour, étaient moins exposés à ce problème, tout en reconnaissant qu'une telle réforme pouvait être retoquée aux États-Unis.

    En mai 2017 le Président américain avait félicité son homologue philippin Rodrigo Duterte pour le travail que ce dernier avait accompli en matière de la lutte contre le trafic de drogue. Auparavant, M. Duterte s'était vanté pour avoir personnellement tué au moins trois suspects de ce crime. La politique du Président philippin a été dénoncée par l'Onu et de nombreux groupes de défense des droits de l'homme.

    https://fr.sputniknews.com/international/201803121035469158-trump-peine-mort-drogue/

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    1. (...) «Vous tuez 5.000 personnes avec de la drogue en faisant de la contrebande et gagnant beaucoup d'argent tandis que les gens meurent. (...)

      40 000 MORTS en France grâce au diesel !!!
      Les fabricants sont reçus, félicités, encouragés et subventionnés !
      'VIVE DACHO II !' (d'après la dictature nazional socialiste).

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  7. Une épidémie de fausses vidéos ravage YouTube en Inde


    12:38 12.03.2018


    Depuis plusieurs années, la côte de popularité de YouTube ne cesse de progresser en Inde. Cependant, beaucoup de vidéos virales ne seraient rien d’autres que des canulars, qui ne tardent pas à «envahir» dans la foulée les autres réseaux sociaux.

    Des fausses nouvelles, des canulars et des vidéos truquées ont inondé les chaînes YouTube en Inde au cours des dernières années.

    Malgré l'indignation d'utilisateurs ordinaires comme de youtubers, la plateforme vidéo de Google n'a pas encore renforcé assez rigoureusement la «discipline» sur son secteur indien, relate la chaîne CNBC.

    Ainsi, quand en 2016 le gouvernement indien a invalidé une partie non-négligeable de l'argent liquide dans le pays, des rumeurs sur de nouveaux billets munis de micro-puces GPS ont commencé à se propager sur YouTube.

    Un autre exemple, non moins évocateur: d'après une autre vidéo virale, le Président français Emmanuel Macron aurait touché les pieds du Premier ministre indien Narendra Modi, ce qui est considéré dans certaines régions du pays comme un signe de respect. Or, il s'agit en fait d'une vidéo truquée.

    Il y a un mois, une autre fausse nouvelle a perturbé YouTube en Inde, le décès de la fameuse actrice Sridevi ayant engendrés les rumeurs les plus insensés.

    Récemment, un porte-parole de Google s'est de son côté empressé d'assurer que la société se penchait sur ce problème et envisageait de mettre au point une stratégie permettant de réduire la propagation des vidéos malveillantes sur sa plateforme.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201803121035469275-fausses-nouvelles-inde-youtube/

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    1. Les 'Canulars merdiatiques' ne sont que ceux publiés volontairement par Google/Youtube qui censurent les commentaires critiquant les vidéos sur ces plateformes nazies !

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  8. A ces maudits smartphones, la palme de l’impolitesse


    Geste aussi banal que familier, se saisir de son portable n’est pas sans conséquences sur la qualité de nos relations sociales. La pratique porte même un nom depuis 2013: le «phubbing», ou la nouvelle incivilité


    Alexia Nichele
    lundi 12 mars 2018 à 11:35.


    Entre alertes «push», courriels ou messages WhatsApp, difficile de résister à l’appel du smartphone plus de quelques minutes. «Je déteste voir mon interlocuteur sortir son téléphone à table et l’utiliser en pleine conversation, grogne Céline, 24 ans. Je ne le fais jamais. C’est une question de respect.» Une exception ? «Oui, quand j’attends un message ou un appel important.» A en croire un guide des Bonnes manières 2.0, il est en effet préférable de laisser son téléphone au fond du sac pour conserver un peu de savoir-vivre.

    Etre là mais ailleurs lors d’une interaction sociale: ce phénomène connaît aujourd’hui son propre néologisme, mot-valise créé par un étudiant australien: le phubbing, contraction de phone et de snubbing (snober). Une incivilité née de la société numérique qui intéresse les chercheurs depuis une dizaine d’années. A l’époque, Steve Jobs dévoilait le premier iPhone dans toute sa splendeur biblique:

    D’après une étude américaine publiée en mai 2016, le phénomène du phubbing se transformerait en norme. L’addiction à Internet et au téléphone portable, souffrir du syndrome «Fear of missing out» (FOMO) – ou la peur de rater quelque chose – sont des facteurs influençant la fréquence du geste. Et c’est un cercle vicieux. Car plus on y est confronté, plus on a tendance à l’accepter. Plus on le pratique, plus on estime normal de le faire. Un coup de poing dans nos règles de savoir-vivre ?

    Lire aussi: Consultez-vous trop souvent votre iPhone ? Il y a des solutions !

    Sous des airs mi-humoristiques mi-sérieux, le site internet Stop Phubbing dénonce un véritable fléau. Les grandes métropoles seraient les plus touchées, New York en tête. Même la gastronomie en souffrirait. On apprécierait moins un repas lorsqu’on prête trop attention à notre téléphone. Un constat confirmé par une équipe de psychologues canado-américains et que certains cafés et restaurants proposent d’endiguer en interdisant l’usage de ces appareils.

    Le phubbing fait des ravages dans l’intimité aussi. Selon une étude américaine, le geste s’infiltre dans le quotidien de 46% des couples sondés. Pour 22% du panel, il est même source de conflits relationnels. «L’acceptation de la présence et de l’usage du téléphone varie selon les contextes, explique Olivier Glassey, sociologue spécialisé en culture numérique à l’Université de Lausanne. Dégainer son téléphone ne signifie pas forcément vouloir snober l’autre, tout comme le geste peut en effet être instrumentalisé pour envoyer un signe, ou se donner une contenance en public.»

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  9. Quel avenir ?

    Le tout serait de savoir quand il est acceptable de «phubber» et quand le geste devient parasite. «Les interruptions sont toujours sujettes à interprétation, ajoute le chercheur. Le geste influence aussi l’interprétation de la qualité de l’interaction, et par extension, la compatibilité entre deux ou plusieurs personnes.» Alors, quel avenir pour cette pratique si décriée? «Aujourd’hui, on se trouve moins dans un discours alarmiste que dans une tentative de trouver un équilibre entre notre activité virtuelle et interpersonnelle. On adapte nos codes sociaux dans la communication, et notre lien au smartphone entre dans notre conscience collective comme un élément sur lequel on peut agir.»

    https://www.letemps.ch/societe/maudits-smartphones-palme-limpolitesse

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    1. Après jeanne d'arc entendant des sonneries (ou espérant un appel ?), voici venir les des cons-sourds-d'oreille qui ne cessent de recevoir des appels de leurs godemichetphones !!

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  10. Ce qui a changé dans la politique européenne de la Suisse

    La politique suisse envers l’Union européenne reprend forme grâce à la réactivation d’une entente entre partis et entre milieux économiques, pour faire front aux blocages de l’UDC (Union Démocrate Chrétienne) qui se retrouve isolée, analyse notre chroniqueur François Nordmann


    lundi 12 mars 2018 à 13:31.


    La politique européenne de la Suisse a évolué sur six points importants au cours des six derniers mois.

    Le Conseil fédéral a décidé d’aller de l’avant et de conclure la négociation de l’accord institutionnel: c’était loin d’être acquis en 2017.

    Il est déterminé à avancer rapidement et à terminer la négociation cette année encore, de manière à pouvoir mettre en consultation son message sur les questions institutionnelles en 2018. Il y voit un avantage pour la sécurité du droit et la stabilité de notre économie.

    Il présente une contre-proposition au chapitre du règlement des différends, le dossier le plus difficile de la négociation. Il élargit la portée du mécanisme d’arbitrage tel que proposé par Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, lors de sa visite à Berne le 23 novembre dernier et cherche à atténuer d’autant l’impact du droit européen et celui des arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne sur le droit suisse.

    Il écarte toutes les idées de relance et d’extension de la négociation qui avaient fleuri depuis le départ du conseiller fédéral Didier Burkhalter: pas de reset, pas de «bilatérales III» (nouveaux accords d’accès au marché); pas de demande d’abolition de la clause guillotine qui lie entre eux les accords bilatéraux de 1999. Il se concentre sur le mandat qu’il s’est donné en 2013 tout en le précisant quelque peu. En revanche il maintient ses «lignes rouges»: mesures d’accompagnement pour éviter le dumping social, refus d’autoriser la libre circulation pour les citoyens européens qui ne sont pas au bénéfice d’un contrat de travail.

    Il fixe les limites de la discussion sur les aides d’Etat soulevée par l’UE – une autorité de surveillance sera créée par chacun des partenaires, les modalités sont renvoyées à la négociation de l’accord sur l’électricité et l’énergie que le Conseil fédéral propose de reprendre parallèlement.

    Enfin le Conseil fédéral peut s’appuyer aujourd’hui sur les partis socialiste et libéral-radical qui ont abandonné la position attentiste qu’ils avaient adoptée l’an dernier. En 2017, le monde politique s’apprêtait à défendre un éventuel contre-projet à l’initiative «RASA», qui ne s’est pas matérialisé. Les partis se préparaient aussi à combattre l’initiative de l’UDC pour la suprématie du droit national. Ils avaient donc renvoyé l’accord-cadre à la prochaine législature.

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  11. Recréer un front face à l’UDC

    A Berne, le président Juncker (dictature européenne) avait insisté au contraire sur la nécessité d’aller plus vite. Joignant le geste à la parole, la Commission a, peu après, limité à une année la reconnaissance de l’équivalence boursière, pour bien appuyer le message. Les responsables politiques l’ont compris. Ils ont réalisé que, dans ces conditions, ils ne pouvaient plus retarder le traitement de l’accord institutionnel. Ils ont modifié leur calendrier en conséquence. Il fallait voir à Arena l’autre semaine la scène d’un Christian Levrat des plus sérieux adresser des remerciements appuyés à sa collègue Petra Gössi, présidente du parti libéral-radical, plutôt embarrassée, pour le virage amorcé par son groupe…

    Le Parti démocrate-chrétien (dont fait partie Dorris Leuthard ex Chef d'Etat Suisse 2017) tergiverse encore mais finira sans doute par se rallier aux autres partis gouvernementaux. Ainsi la situation reproduit celle de 2016, lorsque les trois partis s’étaient alliés contre l’UDC pour rédiger la loi d’application de l’article constitutionnel sur l’immigration «de masse». Les groupes parlementaires s’étaient rapprochés en raison du blocage du Conseil fédéral: cette fois, le gouvernement habilement présidé par Alain Berset (parti socialiste et actuel Chef d'Etat) prend ses responsabilités et n’entend pas se dessaisir de la question.

    Il existe encore des velléités de ménager l’UDC et de retarder l’échéance, notamment à la présidence du PDC. Mais les milieux de l’économie ont fait leur choix: l’initiative populaire contre la libre circulation lancée par l’UDC est une menace pour la vie économique. Elle rend d’autant plus importante la consolidation de nos liens avec l’Union européenne par le biais d’un accord sur les questions institutionnelles.

    https://www.letemps.ch/opinions/change-politique-europeenne-suisse

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    1. (...) l’initiative populaire contre la libre circulation lancée par l’UDC est une menace pour la vie économique. (...)

      La Suisse fait partie du monde et n'est donc liée à AUCUNE dictature et, en tant que SEULE DÉMOCRATIE AU MONDE a parfaitement le droit et le devoir de se défendre contre les attaques de terroristes immigrés !

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  12. Agroalimentaire: évolution vers l'indifférence


    19 septembre 2016
    par Michel de Rougemon


    Nous sommes ici, DowDupont, BayerMonsanto, ChemChinaSyngenta [i] domineront le marché des semences et pesticides innovants [ii].

    Trois questions se posent:

    L'agriculture sera-t-elle mieux servie par cette concentration de fournisseurs ?

    Quels sont les succès à attendre de ces géants chimériques ?
    Qu'est-ce qui va se passer dans la ligue de défi ?

    Une réponse à la première question ne sera pas disponible avant plusieurs années. Ce n'est pas un point de vue cynique de considérer que dans cinq ou dix ans, personne ne pourra dire si ces concentrations se seront avérées bénéfiques pour ce secteur ou non. Les outils du commerce ne changent pas en raison de modifications organisationnelles, les mêmes semences et produits chimiques seront offerts, même si dans des fourchettes légèrement réduites après que les autorités de la concurrence auront exigé des cessions de certaines entreprises à d'autres entreprises. Contrairement aux technologies de l'information, l'innovation dans les sciences de la vie met du temps à se concrétiser; ainsi, les pipelines de R & D combinés peuvent être rationalisés mais ne changeront pas, ni fondamentalement, ni brusquement. Dans le domaine du marketing et de la distribution, les licenciements et chevauchements de partenaires et de personnel devront être traités, comme c'est le cas dans toute fusion. Si cela est fait avec diligence, ces opérations de coupe seront fortement ressenties par les employés, les distributeurs ou les distributeurs, et dans une moindre mesure par les agriculteurs; mais ce sont des perturbations à court terme.

    Au-delà des «synergies» attendues qui contribueront à un résultat plus attrayant, toujours salué comme de belles performances opérationnelles mais jamais pleinement réalisées, le succès de ces grandes entités ne se traduira plus par leur valeur de capitalisation boursière. Une entité plus petite peut échouer dans ce domaine et devenir une cible de reprise, Syngenta s'est mise dans une telle situation. Mais personne ne peut désormais envisager de créer des sociétés agroalimentaires encore plus grandes, car il est peu probable que Boeing et Airbus fusionnent. Ainsi, si aucune rétribution réelle ne peut être attendue des investisseurs, quelle sera la mesure du succès ? En partageant environ les deux tiers du marché des pesticides et plus de 90 % des semences de cultures en rangs, trois grandes entreprises montreront de moins en moins de différenciation. Personne ne peut attendre ni originalité ni prise de risque de leurs dirigeants; Technocrates bien-poli-MBA, également connu sous le nom de directeurs ou de cadres, seront les meilleurs employés de ces sociétés, ou leurs mercenaires les plus embauchés. Le pari sur la biotechnologie fait par Robert B. Shapiro, PDG de Monsanto à la fin des années 90, aura été le dernier grand risque pris dans cette industrie.

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  13. L'innovation reste le facteur clé de succès le plus important. Quand une solution est clairement supérieure aux autres, et en supposant que les prix correspondent encore aux rendements attendus des agriculteurs, alors ce gagnant prend une part écrasante du gâteau. C'était par exemple le cas des triazines dans les années 70-80 ou des insecticides néonicotinoïdes au cours des deux dernières décennies; ces deux lignes de produits fortes ne pourraient être brisées que par des actions réglementaires.

    Le glyphosate occupe toujours une position dominante, bien que réduite par l'émergence de mauvaises herbes résistantes. Mais l'industrie dans son ensemble a un problème d'innovation: de moins en moins de nouveaux pesticides sont introduits; et sur le marché des semences, les promesses d'OGM n'ont pas été satisfaites au-delà de deux caractères agronomiques, de la résistance aux herbicides et de la toxicité intrinsèque contre les lépidoptères. Avec les nouvelles technologies d'édition de gènes et d'autres outils de biologie moléculaire, l'innovation peut offrir différentes solutions, des semences ainsi que d'autres produits à appliquer à la plante ou dans le sol. Mais étant plutôt bon marché, ces technologies ne sont plus réservées aux géants. Il est alors probable que, comme dans l'industrie pharmaceutique, un changement de rôles aura lieu où de nombreuses petites entreprises orientées vers la R & D seront les véritables innovateurs détenteurs de droits de propriété originaux, ayant besoin de chercher un partenariat avec l'un des grands trois afin d'avoir accès au marché mondial. Ce n'est pas nouveau, mais cette tendance peut devenir plus forte.

    Le marketing sera un facteur encore plus déterminant. Une stratégie de superproduction pourrait être défendue à un moment où un joueur voulait être premier ou deuxième sur un marché donné et éviter de disperser les ressources dans un trop grand nombre de niches plus petites. Avec la nouvelle concentration, un tel objectif n'est plus valide (ou est de toute façon déjà rempli). En outre, le passage des solutions à large spectre à des domaines d'application plus spécifiques nécessite de gérer un portefeuille de produits plus large et plus sain. Syngenta tente d'intégrer son offre de cultures, avec des résultats mitigés. En outre, les services doivent être offerts en plus de l'approvisionnement en semences, pesticides et autres produits connexes (par exemple PEP, Plant Enhancement Products, tels que les bio-stimulants).

    L'agriculture de précision, les services d'application et le traitement en aval font désormais partie de cette offre élargie, Monsanto a commencé à faire des investissements importants dans ce domaine. En plus des outils de la technologie de l'information, cela nécessite la présence de beaucoup plus de personnes sur le terrain, fournissant des conseils et des services aux producteurs, incluant éventuellement le traitement complet de leurs cultures. Les progrès indispensables dans l'agriculture dépendent de telles interventions combinées. Il n'est pas certain qu'une grande entreprise aura la capacité de gérer efficacement ces finesses.

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  14. Que restera-t-il à la ligue de défi, l'Allemand BASF, l'Adama chino-israélien, l'UPL indien, l'Américain FMC, le Japano-australo Nufarm, quelques autres Japonais, etc.? Ils devront eux aussi s'adapter à la nouvelle situation. Adama de ChemChina, déjà consolidée avec Sanonda sur le marché chinois, fusionnera probablement avec Syngenta pour renforcer ses opérations en Chine et opérer comme une «branche générique» mondiale de la société orientée vers la R & D. D'autres peuvent rechercher d'autres fusions, les Japonais pour stimuler les retours sur leurs excellentes capacités de R & D, ou UPL et le genre de courir juste pour la taille.

    Certains resteront contents dans l'exploitation d'un portefeuille de produits limité mais rentable. Penser encore un peu plus loin, d'autres grands acteurs de l'agroalimentaire peuvent aussi vouloir élargir leurs champs d'action pour participer à la course à une agriculture plus productive: le négoce de semences et les entreprises de transformation en aval comme Cargill, Bunge, Dreyfus, ADM ou engrais des fournisseurs tels que Agrium, Mosaic ou Yara. Aujourd'hui, on dit qu'une telle diversification est stratégiquement inintéressante, mais ces points de vue peuvent changer, car les marchés mondiaux changent également.

    Les avions, les voitures, les vêtements, la musique populaire se ressemblent tous. Ce manque de différenciation semble devenir aussi le sort des entreprises agroalimentaires.
    Télécharger cet article

    ----------------------

    [i] celui-ci n'est pas encore sûr à cause d'un financement douteux; les actionnaires ne sont toujours pas convaincus que la valeur de l'action reste inférieure de 8% au prix offert.

    [ii] un seul mot suffit au lieu de l'euphémisme "produits phytopharmaceutiques"

    https://blog.mr-int.ch/?p=3275

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  15. Climate Modeller Embarrassé par son voyage aérien


    Eric Worrall
    11 mars 2018


    Personne ne semble se soucier, si un "vert" horloges beaucoup de miles aériens.
    Essai invité par Eric Worrall


    h / t Willie Soon - Une modélisatrice du climat a parlé de sa détresse face à son empreinte carbone «plutôt horrible», y compris les voyages aériens aux conférences sur le climat, et l'énergie utilisée pour alimenter les supercalculateurs climatiques.

    La modélisation informatique climatique doit être plus écologique

    Friederike Otto, directrice adjointe de l'Environmental Change Institute d'Oxford, a identifié des domaines dans lesquels elle peut réduire les émissions, mais affirme que les chercheurs ne peuvent pas s'attaquer seuls au problème.

    ...

    «Par rapport à la moyenne des gens, mon empreinte carbone est absolument horrible, mais tout est dû au transport aérien», a-t-elle déclaré à DW. «D'un autre côté, travaillant à Oxford, mon empreinte climatique dans ma vie professionnelle quotidienne est faible. Je ne possède pas de voiture et je ne l'ai jamais fait, alors mes déplacements quotidiens, mes courses scolaires et mes courses sont tous à vélo ou à pied.

    Pourtant, Otto est frustrée par certains des défis qu'elle ne peut pas résoudre seule, y compris sa maison. Elle est relativement nouvelle et construite selon les normes d'émission britanniques, qui sont pauvres, a-t-elle dit, même si nous savons construire des maisons neutres en carbone.

    Comme d'autres scientifiques, elle a dit que la question de se rendre à des conférences est vexante. Voler sur de longues distances, plusieurs fois chaque année, pour assister à des réunions fait partie du travail pour des milliers dans son domaine. De tels échanges sont importants pour faire des avancées scientifiques. Mais plus pourrait être fait pour réduire les voyages, y compris l'amélioration des technologies de vidéoconférence pour les grands rassemblements, explique Otto.

    L'exploitation de grands superordinateurs pour la modélisation climatique complexe est également une activité gourmande en énergie. Mais ces simulations sont cruciales pour comprendre le climat.

    ...

    Lire la suite: http://www.dw.com/fr/climate-computer-modeling-needs-to-be-greener/a-42887689

    Je souhaite de la chance à Friederike pour ses efforts d'écologisation de sa profession, mais je ne vois pas d'effort généralisé pour arrêter la prolifération des grandes conférences sur le climat dans les centres de villégiature de luxe qui semblent si essentielles pour rendre le monde plus écologique.

    https://wattsupwiththat.com/2018/03/11/climate-modeller-embarrassed-by-her-air-travel/

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  16. La modélisation informatique climatique doit être plus écologique


    LES CHERCHEURS CLIMATIQUES FAVORISENT LEUR ENVIRONNEMENT


    La modélisation informatique du climat doit être plus écologique "Servir moins de viande et utiliser du carburéacteur renouvelable"

    Les scientifiques locaux devraient réduire leurs déplacements aériens "Réduire notre empreinte carbone personnelle est une question de crédibilité" Du corail mourant récifs à l'action climatique

    Friederike Otto, directrice adjointe de l'Environmental Change Institute de l'Université d'Oxford, étudie les liens entre le réchauffement de la planète et les phénomènes climatiques catastrophiques et extrêmes, tels que les vagues de chaleur et les sécheresses meurtrières.

    En apportant de nouvelles découvertes au programme d'Attribution météorologique mondiale, Otto dit que l'urgence d'une action climatique immédiate devient de plus en plus évidente. Récemment, la WWA a conclu que la forte canicule européenne et les incendies meurtriers de l'été dernier ont été rendus beaucoup plus probables par l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
    Tout cela l'a amenée à penser à son propre rôle dans l'émission de pollution par piégeage de la chaleur.

    Friederike Otto, directrice adjointe de l'Environmental Change Institute d'Oxford

    Friederike Otto est bien consciente que la gestion de grands supercalculateurs pour la modélisation climatique complexe nécessite beaucoup d'énergie.

    «Par rapport à la moyenne des gens, mon empreinte carbone est absolument horrible, mais tout est dû au transport aérien», a-t-elle déclaré à DW. «D'un autre côté, travaillant à Oxford, mon empreinte climatique est faible dans ma vie professionnelle quotidienne, je ne possède pas de voiture et je ne l'ai jamais fait, mes trajets quotidiens, mes cours et mes courses sont tous à vélo ou à pied.

    Pourtant, Otto est frustrée par certains des défis qu'elle ne peut pas résoudre seule, y compris sa maison. Elle est relativement nouvelle et construite selon les normes d'émission britanniques, qui sont pauvres, a-t-elle dit, même si nous savons construire des maisons neutres en carbone.

    Comme d'autres scientifiques, elle a dit que la question de se rendre à des conférences est vexante. Voler sur de longues distances, plusieurs fois chaque année, pour assister à des réunions fait partie du travail pour des milliers dans son domaine. De tels échanges sont importants pour faire des avancées scientifiques. Mais plus pourrait être fait pour réduire les voyages, y compris l'amélioration des technologies de vidéoconférence pour les grands rassemblements, explique Otto.

    L'exploitation de grands superordinateurs pour la modélisation climatique complexe est également une activité gourmande en énergie. Mais ces simulations sont cruciales pour comprendre le climat.

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  17. "Nous avons besoin de beaucoup d'entre eux pour comprendre les incertitudes, mais il pourrait y avoir un plus grand effort pour tirer le meilleur parti des simulations qui ont déjà été faites, au lieu d'en faire tout le temps sans avoir assez de personnes pour les analyser" dit-elle.

    Elle suggère que divers organismes de recherche pourraient encourager cela en présentant des demandes d'études qui utilisent des simulations de modèles existants. Beaucoup de grandes institutions scientifiques prennent déjà de telles mesures. Mais Otto pense que les institutions de recherche pourraient envoyer un signal encore plus puissant grâce à un investissement stratégique et durable en ressources et en capital.

    «Pour vraiment faire la différence, je ne pense pas que la recherche soit la source de carbone la plus importante à traiter, mais bien sûr nous avons besoin de zéro émission de carbone, ce serait donc un bon signe», dit-elle.

    http://www.dw.com/en/climate-computer-modeling-needs-to-be-greener/a-42887689

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    1. (...) je ne possède pas de voiture et je ne l'ai jamais fait, mes trajets quotidiens, mes cours et mes courses sont tous à vélo ou à pied (...)

      D'ailleurs, elle vient à pieds ou à vélo jusqu'à l'aéroport (où elle embarque ses pieds et son vélo dans son jet) et, lorsqu'elle ressort de son avion va à pieds jusqu'à sa bicyclette pour aller jusqu'à l'autre avion où elles seront embarquées !

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  18. À quel point le changement climatique sera-t-il mauvais ? Les conséquences pour le bien-être humain seront minces


    Anthony Watts
    11 mars 2018



    À quel point le changement climatique sera-t-il mauvais ? Pas très.

    Non, ce n'est pas une table négationniste. Les émissions anthropiques de gaz à effet de serre réchaufferont la planète, élèveront les mers et dérangeront le temps, et la chaleur, l'inondation et la sécheresse qui en résulteront seront cataclysmiques.

    Cataclysmique - mais pas apocalyptique. Alors que le bouleversement climatique sera important, les conséquences pour le bien-être humain seront faibles. Considéré dans le contexte plus large du développement économique, le changement climatique ralentira à peine nos progrès dans l'effort d'élever le niveau de vie.

    Pour voir pourquoi, considérons un titre de Newsweek de 2016 qui annonçait: «Le changement climatique pourrait causer un demi-million de morts en 2050 en raison de la disponibilité alimentaire réduite.» L'article décrit une étude du Lancet intitulée «Les effets mondiaux et régionaux de la production alimentaire sous le changement climatique. "[1] a fait des prévisions désastreuses: d'ici 2050, les effets du changement climatique sur l'agriculture réduiront la quantité de nourriture consommée, en particulier les fruits et légumes, et causeront 529 000 décès par an dus à la malnutrition et aux maladies connexes. Le rapport a ajouté des détails sinistres à l'image familière d'un monde rendu chaud, affamé et stérile par l'apocalypse à effet de serre à venir.

    Mais enterré sous les titres sombres était un détail curieux: l'étude prédit également qu'en 2050, le monde sera mieux nourri que jamais. La «disponibilité alimentaire réduite» ne se situe que par rapport à un niveau de référence de 2050 lorsque la nourriture sera plus abondante que maintenant grâce aux progrès de la productivité agricole qui éclipseront les effets du changement climatique. Ces progrès permettront d'augmenter la disponibilité alimentaire par habitant à 3 107 kilocalories par jour; le changement climatique pourrait ramener cela à 3 008 kilocalories, mais c'est encore nettement plus élevé que le niveau de référence de 2 817 kilocalories de 2010 - et pour une population mondiale beaucoup plus grande. Selon l'étude, la consommation de fruits et de légumes par habitant augmentera de 6,1% et la consommation de viande de 5,4%. Les pays les plus pauvres en bénéficieront le plus, la disponibilité alimentaire augmentant de 14% en Afrique et en Asie du Sud-Est. Même après avoir soustrait les 529 000 vies théoriquement perdues au changement climatique, l'étude estime que l'amélioration des régimes alimentaires permettra d'économiser 1 348 000 vies par an en 2050.

    Un titre comme «Malgré le changement climatique, l'augmentation de la production alimentaire permettra de sauver des millions de vies» n'est pas un bon appât, mais il donnerait une image plus réaliste d'un avenir sous le réchauffement climatique tel que prévu dans l'étude Lancet. Cette image est typique de la littérature scientifique sur les impacts du changement climatique sur le bien-être humain.

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  19. Le réchauffement planétaire ne nous effacera pas et ne ralentira même pas nos progrès, il ralentira légèrement le développement économique ordinaire qui dépassera toujours les effets négatifs du réchauffement et améliorera la vie de façon constante à l'avenir, dans tous les scénarios climatiques. Ce que les pronostics de la sécheresse et de l'inondation, du coup de chaleur et de la famine, de la migration et de la guerre manquent, c'est que le changement climatique n'est pas la seule chose qui se passe dans le monde, ni même le plus important.

    Ce n'est même pas une chose nouvelle. Tout au long de l'histoire, les humains ont non seulement survécu aux crises climatiques, mais se sont délibérément jetés sur eux pendant que nous migrions de notre patrie africaine vers les déserts, les montagnes, les plaines inondables et la taïga. Le réchauffement planétaire n'est rien à côté du défi climatique surmonté par les Inuits lorsqu'ils ont colonisé l'Arctique avec des igloos et des kayaks, des technologies révolutionnaires qui ont amélioré leur capacité de voyager et de chasser. Ce n'est qu'un exemple de la capacité humaine à trouver de meilleurs moyens d'obtenir de la nourriture, un abri, de l'énergie et des ressources à partir des environnements hostiles que nous embrassons. L '«adaptation» n'est pas tout à fait le bon mot pour ce processus si omniprésent - et si fondamental pour progresser - que c'est l'essence du développement.

    Ce dernier épisode de la conquête en cours des climats extrêmes par l'humanité se résumera également à un autre problème dans le développement économique et technologique, et à un niveau médiocre. Bien que l'énergie propre jouera un rôle important en ralentissant et peut-être en modérant le réchauffement climatique (ainsi qu'en réduisant la pollution et en allégeant les contraintes de ressources), contrairement aux détracteurs de la décarbonisation, notre principale réponse au changement climatique sera d'autres types de développement changement climatique non pertinent.

    Nous allons cultiver plus de nourriture, exploiter plus d'eau, nous refroidir plus vigoureusement, nous déplacer vers de nouvelles terres et construire et reconstruire de nouvelles villes. Nous exploiterons les percées technologiques, mais nous améliorerons surtout les technologies familières et les déploierons plus largement. Nous ferons tout cela non pas à cause du réchauffement de la planète, mais à cause de défis plus pressants comme la croissance de la population et la demande de niveaux de vie plus élevés. Les moyens par lesquels nous surmonterons les problèmes spécifiques posés par le changement climatique ressemblent moins au «développement durable» immaculé envisagé par les verts et plus au développement ordinaire qui nous a toujours soutenus.

    https://wattsupwiththat.com/2018/03/11/how-bad-will-climate-change-be-not-very-consequences-for-human-well-being-will-be-small/

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    1. (...) Mais enterré sous les titres sombres était un détail curieux: l'étude prédit également qu'en 2050, le monde sera mieux nourri que jamais. (...)

      Ils mangeront leurs morts !!! VIVE LA VIANDE TOUS LES JOURS !

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  20. Les armes nucléaires dans un ordre mondial multipolaire sont-elles une garantie de paix ?


    par Tyler Durden
    Lun, 03/12/2018 - 23:25
    Rédigé par Federico Pieracinni via The Strategic Culture Foundation,


    Dans l'article précédent, j'ai expliqué comment l'invention du dispositif nucléaire a modifié l'équilibre du pouvoir après la Seconde Guerre mondiale et pendant la guerre froide. Dans ce second article, j'ai l'intention d'expliquer pourquoi les puissances nucléaires réduisent la probabilité d'une apocalypse nucléaire, aussi contre-intuitive qu'il n'y paraît.

    Avec l'effondrement de l'Union soviétique en 1989, le pouvoir qui avait jusqu'ici contrebalancé les États-Unis a cessé d'exister. L'ordre mondial a changé à nouveau, devenant cette fois unipolaire, entraînant dans son sillage 30 ans de mort et de destruction dans pratiquement tous les coins du monde, en particulier au Moyen-Orient, en Europe et en Asie. Avec la fin d'un rapport de force, la perspective d'un siècle américain (PNAC), si chéri par les néoconservateurs et autres fanatiques de l'exceptionnalisme américain, devient réelle (voir parties 2, 3 et 4 d'une série antérieure). Pour les décideurs à Washington, le monde s'est transformé en champ de bataille, et la quête de l'hégémonie mondiale était le nouvel objectif (irréaliste) à atteindre.

    Ce qui s'est passé ces trente dernières années est encore frais dans l'esprit de tous, les Etats-Unis étant prêts à envahir et à bombarder des dizaines de pays, en particulier l'Afghanistan, l'Irak, la Somalie, la Serbie, la Syrie et la Libye. Le chaos s'est accentué sur le globe à travers le printemps arabe, les coups d'État armés et les révolutions colorées. Tous les moyens ont été utilisés pour répandre l'influence des États-Unis à travers le monde, du terrorisme financier d'organismes comme Wall Street et le FMI au terrorisme réel de bataillons d'extrémistes néo-nazis en Ukraine ou d'islamistes fanatiques en Syrie et en Libye. Les actions de Washington ont exercé une pression continue sur ceux qu'il considère comme ses ennemis mortels, en particulier au cours des 10 dernières années. L'Iran et la Corée du Nord vivent sous cette pression depuis des décennies. Grâce à la croissance économique et à la puissance militaire, la Chine et la Russie ont réussi à mettre fin aux tentatives des néoconservateurs américains et des interventionnistes libéraux de modifier l'équilibre des forces dans le monde. Jusqu'à tout récemment, Washington n'a même pas reconnu de concurrents concurrents. Mais nous pourrions suggérer que depuis que la Crimée est redevenue une partie de la Fédération de Russie en 2014, le moment unipolaire de l'Amérique s'estompe.

    L'objet de cette analyse concerne donc l'état actuel des relations internationales qui passe dans une nouvelle phase. Plutôt que de se concentrer sur les deux puissances eurasiennes (comme cela a été fait par le passé), l'attention est portée sur le tout nouvel ordre mondial multipolaire et sur la nécessité de prendre en compte l'existence des armes nucléaires. C'est une nouvelle situation jamais vue auparavant: plusieurs puissances mondiales rivalisant avec la fameuse doctrine de MAD.

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  21. En fait, si nous regardons le monde depuis l'introduction des armes nucléaires, nous reconnaissons trois périodes distinctes. Le premier va de 1945 à 1949; le second de 1949 à 1989; et le troisième de 1989 à 2014. Le plus grand danger a sans doute existé pendant la première phase, même si l'histoire a réussi à le cacher. Les États-Unis avaient l'intention, au cours de cette période, d'éliminer l'URSS alors qu'elle jouissait toujours du monopole des armes nucléaires. Heureusement, l'acquisition soviétique de ses propres armes nucléaires a pris cette option à l'écart des États-Unis. Ce n'est qu'après la disparition de l'autre puissance équilibrante du monde que la puissance hégémonique restante se sentit libre de faire ce qu'elle voulait, agissant comme un taureau dans une boutique de Chine et déclenchant des conflagrations dans le monde entier.

    La nouvelle ère devant nous ouvre de nombreux risques, avec la montée en puissance de la rivalité entre la Russie et les États-Unis et avec Pékin et Washington en désaccord en Asie du Sud-Est. Mais cela pourrait aussi être le début d'une ère de parité stratégique absolue. Le point majeur est que nous n'avons jamais vu une situation similaire dans l'histoire, où les puissances rivales ont la capacité de s'anéantir en l'espace de quelques minutes, ce qui amène probablement l'humanité à l'extinction dans le processus. Un tel scénario destructif est improbable justement à cause de sa destructivité. Si ce n'est pas exclu comme une possibilité, alors cela devrait être considéré comme hautement improbable. Le fameux One Percent qui contrôle et contrôle une grande partie de nos vies aurait du mal à prospérer avec cinq à six milliards d'êtres humains de moins sur la planète. La perspective d'Armageddon ne peut être envisagée par les pays dont l'objectif principal est la survie. Trump, Poutine et Xi Jinping doivent assurer la survie de leurs sociétés à tout prix, et l'utilisation d'armes nucléaires contre d'autres puissances nucléaires ne coïncide pas avec l'instinct naturel de survie.

    Ces dernières années, l'impulsion pour un ordre multipolaire doit être attribuée à la quête continue de Washington pour l'hégémonie mondiale, répandre les guerres et la terreur à travers le monde dans le processus. Étant donné que la survie nationale est la priorité des États, il est facile de voir pourquoi des contrepoids à la domination américaine sont apparus en Europe, au moyen-orient et en Asie. Les petits pays ont vu la nécessité de s'appuyer sur des pays plus puissants comme la Russie et la Chine pour les aider à se protéger des intimidateurs. Les récents développements au Moyen-Orient, en Europe et en Asie ont quelque chose à voir avec la confrontation entre Washington et Pékin ou Moscou et ses alliés régionaux. Au moyen-orient, l'Iran est visé ainsi que d'autres pays sur l'orbite de Téhéran. En Europe, les pays politiquement proches de Moscou sont désapprouvés. Et en Asie, la priorité de Washington semble être d'annuler toutes les alliances que Pékin a réussi à créer avec ses voisins.

    La quête illusoire de l'hégémonie mondiale, combinée à des échecs militaires américains continus, a conduit à l'émergence d'une réalité multipolaire, avec deux nouveaux pôles opposés à Washington. Vingt ans après la fin de l'ère bipolaire, l'ère unipolaire a également pris fin.

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  22. La tension n'a cessé de s'accroître ces dernières années, Moscou et Pékin ayant réagi par diverses contre-mesures, en particulier dans le domaine des vecteurs de livraison d'armes nucléaires et de systèmes de missiles anti-balistiques. Les efforts de Pékin et de Moscou ont été remarquables dans la création de systèmes nucléaires capables de surmonter tout système de défense antimissile récent. De même, la dissuasion nucléaire américaine est mise en question dans la doctrine nucléaire américaine publiée récemment. Trump veut dépenser près de 1 billion de dollars sur 10 ans pour moderniser et remplacer de nombreux éléments essentiels du paquet nucléaire américain, allant des ICBM et des bombardiers stratégiques jusqu'aux sous-marins nucléaires. Même Pékin projette de créer des bombardiers furtifs capables de déflorer les cieux vierges de l'Amérique et de dévaster le pays. Dans le domaine expérimental sont inclus des choses telles que le drone sous-marin nucléaire russe, ainsi que d'autres systèmes encore inconnus du public. Une autre note importante est d'évaluer les capacités de défense d'un pays contre une attaque nucléaire.

    Il s'agit d'un programme militaire sur lequel la Russie, les États-Unis et la Chine ont travaillé dur étant donné l'importance de faire progresser technologiquement les systèmes de missiles anti-balistiques (ABM). L'objectif principal des gouvernements est la défense de leur pays. Dans un contexte où d'autres pays sont armés de dispositifs nucléaires, les systèmes ABM deviennent une priorité pour empêcher les agressions étrangères avec des armes nucléaires. Heureusement pour la race humaine, la capacité d'arrêter une attaque nucléaire n'est pas la seule réserve d'une nation et il sera difficile de changer certains équilibres de pouvoir à court terme. L'acquisition d'un bouclier antimissile entièrement fonctionnel tel que l'ABM a l'intention d'être se trouve naturellement sur les listes de Moscou, Pékin et Washington. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est précisément parce que les systèmes ABM sont incapables d'arrêter les frappes nucléaires qu'une guerre nucléaire est hautement improbable.

    L'ordre mondial multipolaire existe dans un environnement contenant des armes nucléaires, représentant une situation sans précédent pour l'humanité, qui pourrait entraîner un nouvel équilibre entre les puissances. La même raison qui a conduit l'OTAN à ne pas participer directement à la crise ukrainienne de 2014 a également conduit Washington à hésiter à armer ses mandataires islamistes sur le terrain en Syrie avec des armes particulièrement efficaces comme les missiles sol-air. La raison en était d'éviter d'entrer en conflit direct avec Moscou en Ukraine et en Syrie. La perspective d'un tel affrontement fait craindre une escalade qui pourrait facilement devenir incontrôlable et devenir nucléaire.

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  23. Une telle perspective d'un affrontement entre puissances qui pourrait conduire à une escalade inacceptable met en évidence ce qui a été discuté jusqu'ici. Dans un ordre mondial multipolaire, l'instabilité est un facteur constant, les actions de ses adversaires étant imprévisibles. Mais lorsque les armes nucléaires sont un facteur, l'incertitude est remplacée par la certitude, de sorte qu'une frappe décapante de Washington sur Moscou ou Pékin entraînerait certainement une réaction nucléaire de la part de ce dernier. Avec de telles certitudes, la probabilité d'un contact direct ou indirect entre concurrents concurrents devient très improbable. Même en impliquant des pays plus petits, la confrontation ne peut progresser que jusqu'à un certain niveau, devenant intenable une fois qu'elle menace l'implication de plus grandes puissances nucléaires. La récente fusillade d'un avion israélien et l'échange de missiles entre Israël et la Syrie montrent comment un affrontement régional, même limité, est exclu par le danger de l'implication de la Russie et de l'Amérique. La situation est la même en Asie, avec des tensions entre le Pakistan et l'Inde, l'Inde et la Chine, et la RPDC et les États-Unis. La destruction mutuellement assurée est certainement un moyen efficace de contenir les choses et de maintenir les équilibres régionaux.

    Les cinquante prochaines années vont probablement continuer sous un ordre mondial multipolaire, avec les quatre pôles possibles de Pékin, Moscou, New Delhi et Washington. Ces quatre grandes puissances, avec de forts sentiments nationalistes, rappellent la situation du début du XXe siècle. Normalement, nous serions dans un scénario de Première Guerre mondiale, avec des puissances luttant les unes contre les autres pour la domination. Mais en raison de l'escalade probable de la confrontation entre les puissances dans la guerre nucléaire et l'Armageddon, l'ordre mondial contemporain semble promettre un retour au réalisme politique et à l'équilibre entre les puissances.

    Nous sommes confrontés à une situation sans précédent pour l'humanité, une situation où une stabilité de plusieurs décennies peut être réalisable. Le plus grand danger vient du fait de placer trop de stock dans les systèmes ABM, ce qui séduit les téméraires avec l'illusion qu'une frappe décapante peut être possible grâce à un bouclier magique qui protège l'agresseur contre toute représaille nucléaire. Tant que le principe de MAD restera intact, nous éviterons une catastrophe globale. Ce qui est chanceux pour l'humanité.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-03-12/are-nuclear-weapons-multipolar-world-order-guarantee-peace

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    1. Il y a belle lurette que l'arme atomique ou les 'abris anti-nucléaire' ne valent plus rien, sont dépassés et ne protègent en RIEN contre le scalaire qui détruit un sous-marin posé au fond des océans ! (ou recherche cartographie/analyse les nappes de pétrole).

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  24. L'inventeur d'Internet met en garde "Régulez les entreprises technologiques maintenant ou risquez un Web Weaponized"


    par Tyler Durden
    Lun, 03/12/2018 - 21:05


    L'inventeur du World Wide Web, Sir Tim Berners-Lee (pas Al Gore), a un avertissement terrible sur la concentration du pouvoir parmi quelques entreprises sur Internet "contrôlant quelles idées sont partagées."

    Dans une lettre ouverte à l'occasion du 29ème anniversaire de son invention, Berners-Lee appelle à de puissants «nouveaux gardiens» - des plateformes internet et des entreprises de médias sociaux - à réguler pour empêcher que l'internet ne soit «armé à grande échelle».

    Via WebFoundation.org,

    Le web est sous la menace. Rejoignez-nous et combattez pour cela.
    Aujourd'hui, le 12 mars, c'est le 29e anniversaire du World Wide Web. Voici un message de notre fondateur et inventeur Web, Sir Tim Berners-Lee, sur ce dont nous avons besoin pour que tout le monde ait accès à un site Web qui en vaut la peine.

    Aujourd'hui, le World Wide Web a 29 ans. Cette année marque une étape importante dans l'histoire du Web: pour la première fois, nous franchirons le point de basculement lorsque plus de la moitié de la population mondiale sera en ligne.

    Quand je partage cette nouvelle excitante avec les gens, j'ai tendance à avoir l'une des deux réactions suivantes:

    1. Comment pouvons-nous connecter l'autre moitié du monde ?

    2. Sommes-nous sûrs que le reste du monde veut se connecter au web que nous avons aujourd'hui ?

    Les menaces sur le web aujourd'hui sont réelles et nombreuses, y compris celles que j'ai décrites dans ma dernière lettre - de la désinformation et de la publicité politique douteuse à une perte de contrôle sur nos données personnelles. Mais je reste déterminé à faire en sorte que le web soit un espace libre, ouvert et créatif - pour tout le monde.

    Cette vision n'est possible que si tout le monde est en ligne et que le Web fonctionne pour les gens. J'ai fondé la Web Foundation pour me battre pour l'avenir du web. Voici où nous devons concentrer nos efforts:

    Fermer la fracture numérique

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  25. Le fossé entre les personnes qui ont accès à Internet et celles qui ne le font pas aggrave les inégalités existantes - des inégalités qui constituent une grave menace mondiale. Sans surprise, vous êtes plus susceptible d'être déconnecté si vous êtes une femme, si vous êtes pauvre, si vous vivez dans une zone rurale ou dans un pays à faible revenu, ou si vous combinez ce qui précède. Être hors-ligne aujourd'hui, c'est être exclu des opportunités d'apprendre et de gagner, accéder à des services précieux et participer au débat démocratique. Si nous n'investissons pas sérieusement pour combler cet écart, le dernier milliard ne sera pas connecté avant 2042. C'est toute une génération qui reste derrière.

    En 2016, l'ONU a déclaré que l'accès à Internet était un droit humain, à égalité avec l'eau potable, l'électricité, les abris et la nourriture. Mais jusqu'à ce que nous rendions l'accès à Internet abordable pour tous, des milliards continueront à être privés de ce droit fondamental. L'objectif a été fixé - l'ONU a récemment adopté le seuil d'accessibilité de l'Alliance pour un accès abordable à Internet: 1 Go de données mobiles pour moins de 2% du revenu mensuel moyen. La réalité, cependant, est que nous sommes encore très loin d'atteindre cet objectif - dans certains pays, le coût de 1 Go de haut débit mobile reste supérieur à 20 % du revenu mensuel moyen.

    Que faudra-t-il pour atteindre cet objectif ? Nous devons soutenir les politiques et les modèles d'entreprise qui élargissent l'accès aux plus pauvres du monde grâce à des solutions d'accès public, telles que les réseaux communautaires et les initiatives publiques WiFi. Nous devons investir pour garantir un accès fiable aux femmes et aux filles, et leur donner les moyens d'acquérir des compétences numériques.

    Faire travailler le web pour les gens

    Le Web que beaucoup ont connecté il y a des années n'est pas ce que les nouveaux utilisateurs trouveront aujourd'hui. Ce qui était autrefois une riche sélection de blogs et de sites Web a été compressé sous le poids puissant de quelques plates-formes dominantes. Cette concentration du pouvoir crée un nouvel ensemble de gardiens, permettant à une poignée de plateformes de contrôler quelles idées et opinions sont vues et partagées.

    Ces plateformes dominantes sont capables de verrouiller leur position en créant des barrières pour les concurrents. Ils acquièrent des concurrents en démarrage, achètent de nouvelles innovations et embauchent les meilleurs talents de l'industrie. Ajoutez à cela l'avantage concurrentiel que leurs données d'utilisateur leur donnent et nous pouvons nous attendre à ce que les 20 prochaines années soient beaucoup moins innovantes que les dernières.

    De plus, le fait que le pouvoir soit concentré parmi si peu de sociétés a permis d'armer le web à grande échelle. Au cours des dernières années, nous avons vu des théories de conspiration se répandre sur les plateformes de médias sociaux, de faux comptes Twitter et Facebook attisent les tensions sociales, des acteurs externes s'immiscent dans les élections et des criminels volent des trésors de données personnelles.

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  26. Nous nous sommes tournés vers les plates-formes elles-mêmes pour obtenir des réponses. Les entreprises sont conscientes des problèmes et font des efforts pour les résoudre - à chaque changement qu'elles affectent et affectent des millions de personnes. La responsabilité - et parfois le fardeau - de prendre ces décisions incombe aux entreprises qui ont été construites pour maximiser les profits plutôt que pour maximiser le bien social. Un cadre légal ou réglementaire qui prend en compte les objectifs sociaux peut aider à atténuer ces tensions.

    Apporter plus de voix au débat sur l'avenir du web

    L'avenir du Web ne concerne pas seulement ceux d'entre nous qui sont en ligne aujourd'hui, mais aussi ceux qui sont encore connectés. La puissante économie numérique d'aujourd'hui exige des normes solides qui équilibrent les intérêts des entreprises et des citoyens en ligne. Cela signifie réfléchir à la façon dont nous alignons les incitations du secteur technologique avec celles des utilisateurs et de la société dans son ensemble, et consulter un échantillon représentatif de la société dans le processus.

    Deux mythes limitent actuellement notre imaginaire collectif: le mythe que la publicité est le seul modèle d'affaires possible pour les entreprises en ligne, et le mythe selon lequel il est trop tard pour changer le fonctionnement des plateformes. Sur les deux points, nous devons être un peu plus créatifs.

    Alors que les problèmes auxquels le web est confronté sont complexes et importants, je pense que nous devrions les considérer comme des bugs: des problèmes avec le code et les systèmes logiciels existants qui ont été créés par des personnes - et peuvent être corrigés par des personnes. Créer un nouvel ensemble d'incitations et de modifications dans le code suivra. Nous pouvons concevoir un web qui crée un environnement constructif et favorable.

    Aujourd'hui, je veux nous mettre au défi d'avoir de plus grandes ambitions pour le web. Je veux que le web reflète nos espoirs et réalise nos rêves, plutôt que de magnifier nos peurs et d'approfondir nos divisions.

    Comme l'a dit John Perry Barlow, un défenseur de l'Internet, «un bon moyen d'inventer le futur est de le prédire». Cela peut sembler utopique, cela peut sembler impossible à réaliser après les échecs des deux dernières années, mais je veux que nous imaginions ce futur et le construisions.

    Réunissons les esprits les plus brillants du monde des affaires, de la technologie, du gouvernement, de la société civile, des arts et du milieu universitaire pour s'attaquer aux menaces qui pèsent sur l'avenir du Web. À la Web Foundation, nous sommes prêts à jouer notre rôle dans cette mission et à construire le web que nous voulons tous. Travaillons ensemble pour que cela soit possible.

    Sir Tim Berners-Lee

    * * *

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  27. Les commentaires de Berners-Lee nous ont rappelé ceux de George Soros à Davos, car il a exigé que l'Union européenne réglemente les médias sociaux parce que les esprits des électeurs sont contrôlés et «manipulés».

    Soros prétend que la portée des entreprises de médias sociaux en a fait une "menace publique" tout en soutenant qu'elles avaient conduit les gens à voter contre les causes mondialistes, y compris l'élection du président Trump (toutes ses divagations sur les "sociétés ouvertes") ...

    "Ils trompent leurs utilisateurs en manipulant leur attention, en les orientant vers leurs propres intérêts économiques et (...) en fonction de leurs services (...)

    Les plateformes sont similaires aux sociétés de jeux de hasard (...) et forcent les gens à renoncer à leur liberté (...). ...), de renoncer à ce que John Stuart Mill appelait la liberté de pensée "

    https://www.zerohedge.com/news/2018-03-12/internet-inventor-warns-regulate-tech-firms-now-or-risk-weaponized-web

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  28. Amérique Troll Farm Media


    par Tyler Durden
    Lun, 03/12/2018 - 22:05
    Auteur de Gerald Sussman via CounterPunch.org,


    Malgré la fumée et les miroirs, la plupart des Américains semblent voir où les sténographes du capitalisme d'entreprise nous emmènent. Un récent sondage Gallup a révélé que si 84 % des Américains considèrent les médias comme «critiques» ou «très importants» pour la démocratie, seuls 28 % considèrent que les médias d'information corporatistes traditionnels (MSM) soutiennent réellement la démocratie. Ils ont raison sur les deux points bien sûr. La qualité d'une démocratie est aussi bonne que l'information dont disposent les gens pour faire des jugements éclairés sur les politiques publiques et les politiciens.

    Même si les grands médias continuent de perdre leur crédibilité, ils persistent dans une presse pleine de rumeurs et saturée de rumeurs contre la «présidence Trump-Poutine», ce qui ne fait que renforcer leur manque de professionnalisme et leur vulgarité croissante. La direction de MSM et leurs chefs de salle de réunion ont compris depuis longtemps que tant qu'ils pimenteront leurs nouvelles de «rien burger», les estimations et les taux de publicité les garderont dans les affaires et s'il vous plaît leurs clients commerciaux et gouvernementaux. Le journalisme tabloïd, qui peut décrire la plupart des médias grand public américains de nos jours, même lorsqu'il est enveloppé comme «toutes les nouvelles qui sont imprimables», est constamment à la recherche de sensation, de scandale, de potins et de profits - et occasionnellement dans les enquêtes publiques. intégrité.

    Qu'est-ce que les citoyens ont d'autre à dire? Seulement 18 % ont «beaucoup» confiance dans les HSH, tandis que 74 % les considèrent comme «partiaux» (Pew Research, juillet 2016). Une étude réalisée par l'organisation de sondage Harvard-Harris en mai 2017 a confirmé que 65 % des Américains considèrent que la soi-disant «presse libre» est biaisée, obsédée par le scandale et pleine de «fausses nouvelles» et qu'elle ne peut donc pas leur faire confiance. Parmi les concordants sont une majorité de Démocrates (53 %) et indépendants (60 %) ainsi que 80% des Républicains. La confiance dans les institutions américaines en général, c'est-à-dire le gouvernement, les entreprises, les ONG et les HSH, traverse la pire crise de l'histoire, selon le cabinet de marketing Edelman en 2018. Les États-Unis les moins bien notés des 28 pays interrogés par l'entreprise sur cette mesure. Cela ne correspond pas à l'image d'une «démocratie» sérieuse.

    Sur la couverture MSM de la politique nationale, les Américains sont tout aussi sceptiques. Une enquête Rasmussen réalisée en juin 2017 auprès des électeurs américains a indiqué que 50 % des sondés pensent que la plupart des journalistes ont des préjugés contre le président, et seulement 4 % pensent que la plupart des journalistes sont partisans de Trump. Bien que cela soit pondéré par les 76 % de républicains qui soutiennent ce point de vue, l'étude a également constaté que 51% des électeurs indépendants et même 24 % des démocrates sont également d'accord. Aidé par les milliards de dollars de publicité gratuite, presque tous négative, que les HSH ont fournis, avec un effet inverse apparent pendant la campagne présidentielle, la position de Trump est également soutenue par les 47 millions de troupes de choc américaines qui le suivent fidèlement sur Twitter.

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  29. Le 27 janvier 2018, le comité de rédaction du Washington Post a publié cette déclaration: «Une puissance étrangère s'est ingérée dans l'élection présidentielle de 2016. L'application de la loi aux États-Unis tente d'aller au fond de cette histoire. Le Congrès devrait faire tout son possible pour s'assurer que l'enquête puisse avoir lieu. »Évidemment, en référence à la Russie, la déclaration du Post, comme l'ont souligné le défunt journaliste Robert Parry et de nombreux autres écrivains indépendants et respectés, était et reste sans aucun doute. preuve. C'est le temps de l'ADM encore une fois, mais cette fois-ci la propagande est claironnée principalement par les démocrates. Il servirait mieux la cause de la démocratie pour enquêter sur la poste pour sa coalition secrète et la collusion avec l'Etat profond et l'aile Clinton (droite) du Parti démocrate. La poste et le reste de leur meute ont construit une feuille de Russie méchante afin de saper l'allié présumé de Moscou, Trump, et de relancer les budgets du Pentagone. C'est un jeu extrêmement dangereux qui se dirige vers la confrontation militaire et l'annihilation massive par les yahoos dans le gouvernement et les médias libéraux.

    Mais ce n'est pas un nouveau jeu, car malgré leurs affirmations de «presse libre», les grands médias américains ont longtemps été des instruments de propagande étatique. Dans les années 1970, Carl Bernstein a exposé le fait que les branches à l'étranger des MSM américains avaient longtemps servi d'yeux et d'oreilles à l'Opération Mockingbird de la CIA, et il est très probable que beaucoup d'entre eux restent des actifs d'agence. À l'époque, Philip Graham, éditeur de la poste, dirigeait les opérations de l'industrie des médias de l'agence, un fait non mentionné dans le film éponyme actuellement en cours. Pendant la présidence de GW Bush, le Pentagone a recruté plus de 75 généraux militaires pour diffuser de la propagande dans les médias, nourris à huis clos par les dirigeants du Département de la Défense, du Département d'Etat, du Département de la Justice et de la Maison Blanche. Leurs responsabilités comprenaient leur emploi en tant que politique étrangère «objective» et d'analystes de guerre pour les grands réseaux d'information du réseau et du câble, dont beaucoup recevaient simultanément des salaires de la part d'entreprises militaires. Le Pentagone qualifie les propagandistes militaires de «reptiles» et de «multiplicateurs de force de message».

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  30. Les Russes arrivent

    En février 2018, l'ancien directeur de la CIA John Brennan, l'homme qui a alimenté l'histoire du «piratage» russe au House Intelligence Committee, est devenu un analyste principal de la sécurité nationale et du renseignement pour NBC et MSNBC dans ce qui est devenu une pratique courante. monde de l'entreprise. Brennan était un défenseur bien connu du programme de restitution et de torture de la CIA, espionnant ses détracteurs, et utilisant des bombardements de drones et des assassinats au Moyen-Orient. Et il sait certainement quelque chose sur le piratage, comme il a été forcé d'admettre, après avoir d'abord menti, que sa CIA a piraté les ordinateurs des membres du personnel du Sénat qui enquêtaient sur le rôle de l'agence dans la torture des prisonniers. Un homme que le MSM considère comme ayant des références impeccables pour la vérité.

    Si l'histoire du «piratage» en Russie n'a pas de jambes, la nouvelle la plus intéressante est l'effort organisé des démocrates et de certains républicains pour renverser Trump et remettre la Maison Blanche au théocrate Mike Pence. Les experts et les reporters du courant poussent des spéculations sans fondement sur la Russie et Trump à l'heure. Un certain nombre de démocrates, de militaires et de mercenaires (et ancien cadet du club de campagne) Thomas Friedman ont qualifié l'intervention russe présumée de nouveau "Pearl Harbor" ou "9/11", plaçant ainsi la cause de la guerre et de la trahison Président. Il n'y a aucun inconvénient à faire même les allégations les plus absurdes à propos de la Russie et Trump, pas de pénalité pour les fabrications, les fausses déclarations, ou obtenir des faits faux. Si elles étaient honnêtes, leurs ledes pourraient se lire: "Ce reportage fictif est vaguement basé sur une histoire vraie." Ou: "Toute ressemblance dans cette histoire avec des gens et des événements réels n'est qu'une coïncidence".

    Il y a de la place dans l'enfer pour les alliés profonds des Démocrates. À partir de la mi-2015, Peter Strzok, enquêteur du FBI sur le scandale des emails personnels du FBI avant de prendre la tête de l'enquête sur l'interférence des élections russes, a envoyé des courriels à son amant, l'avocate du FBI Lisa Page. travailler pour la campagne de Clinton pour miner Trump de toute façon possible. La paire a également échangé des références à une "société secrète" qui opérait au sein du ministère de la Justice et du FBI pour bloquer une victoire de Trump. Jusqu'à leur exposition, Strzok avait été le bras droit de Robert Mueller lors de l'enquête Trump-Russia.

    Pendant ce temps, deux ans plus tard, la chasse à la Kalachnikov continue. Le mieux que les MSM ont trouvé est qu'une agence de Saint-Pétersbourg appelée Internet Research Agency (IRA) a placé 100.000 dollars en publicité sur Facebook (comparé aux 81 millions de dollars dépensés par les campagnes Trump et Clinton sur Facebook), certaines des publicités russes effectivement dirigé contre Trump. Comme l'a souligné Jeffrey St. Clair dans les pages de CounterPunch, dans les États clés où Clinton a perdu les élections, les bastions démocratiques traditionnels du Michigan (832 $ dépensés sur des publicités IRA symboliques), la Pennsylvanie (300 $) et le Wisconsin (1 979 $), tout sauf $ 54 de ce montant a été dépensé avant que les primaires du parti aient même commencé.

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  31. Le vice-président de Facebook pour la publicité, Rob Goldman, a déclaré qu'en fait, la plupart des annonces publicitaires russes ont eu lieu après l'élection présidentielle. "Nous avons partagé ce fait", a-t-il tweeté, "mais très peu de points de presse l'ont couvert parce qu'il ne correspond pas au récit médiatique principal" à propos de la victoire électorale de Trump. Gagner l'élection de Trump n'était tout simplement pas l'objectif russe, dit Goldman. Alex Stamos, chef de la sécurité de Facebook, était du même avis. Les publicités, a-t-il dit, étaient plus à propos de semer la discorde, avec des messages sur les armes à feu, les immigrés et les conflits raciaux, que de pousser un candidat en particulier. Pensez à tous les films américains (et britanniques) à succès qui décrivent les Russes comme sinistres, violents et criminels. Pour commencer, souvenez-vous d'über-teutonic Ivan Drago, Sgt. Yushin, les nombreux nogoodniks de la mafia "russes" sadiques, ainsi que les personnages de dessins animés de la guerre froide pour les enfants, Boris Badanov et Natasha Fatale? Parmi les nombreux films et émissions de télévision russophobes au fil des décennies: les Américains, Air Force One, The Peacemaker, The Saint, Rambo III, Red Dawn, Red Heat, les James Bond, et l'Oscar des documentaires Icarus. Les films de l'ère soviétique et de l'ère russe, mal encadrés dans les caricatures ethniques, n'ont pas d'équivalent américain stéréotypé comparable.

    Il y a quelques signes de vie dans le journalisme traditionnel. Le correspondant du New York Times, Scott Shane, a été l'un des rares journalistes à remarquer que le rapport du 6 janvier 2017 du service de renseignement américain (la CIA, la NSA et le FBI) sur le "piratage" russe n'offrait aucune preuve. "Au lieu de cela", at-il dit, "le message des agences revient à" nous faire confiance ". Il a fallu six mois aux grands médias pour reconnaître que l'administration Obama affirmait que 17 agences de renseignement soutenaient la demande de piratage. le nombre n'était que de 3, et même la NSA n'avait qu'une «confiance modérée» dans les conclusions. En janvier dernier, la NSA a apporté une modification importante à son énoncé de mission: elle a retiré les mots «honnêteté» et l'engagement de dire la vérité dans sa liste de priorités.

    Même s'il y avait des preuves authentiques que les officiels russes avaient piraté les courriels du Comité National Démocratique et de la campagne de Clinton John Podesta, comme le revendiquaient les agences de renseignement, on devrait replacer cela dans le contexte des efforts de la CIA pour renverser de nombreux élus démocratiquement élus. les dirigeants qui ont eu la témérité de résister à la superpuissance. Ceux-ci comprennent Allende, Arbenz, Mossadeq, Lumumba, Chavez, Goulart, Ortega, et d'autres. La liste des interventions américaines aux élections étrangères depuis 1948 (Italie) est volumineuse. Est-ce que les grands médias souffrent d'amnésie à propos de la présence de Victoria Nuland et John McCain dans le Maidan, exerçant le coup contre Ianoukovitch ou son infâme appel téléphonique à l'ambassadeur américain à Kiev dans lequel elle dictait les successeurs du président déchu ? Et est-il raisonnable de s'attendre à ce que la Russie soit passive face à une OTAN hostile qui mettrait des troupes le long de ses frontières et réagirait aux efforts visant à installer un régime anti-russe à côté en Ukraine ? Dans ce contexte historique récent, les accusations américaines d'ingérence politique russe sont empreintes d'une hypocrisie complète.

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  32. Une étude du professeur Carnegie Mellon, Dov Levin, a révélé qu'entre 1946 et 2000 seulement, les États-Unis sont intervenus 81 fois aux élections étrangères, ce qui n'inclut pas les invasions, blocus, sanctions, tentatives d'assassinat et autres initiatives de changement de régime. "Les Etats-Unis ne sont pas étrangers à s'ingérer dans les élections d'autres pays", a-t-il écrit. En 1996, les Etats-Unis sont intervenus dans les élections russes pour empêcher le retour du parti communiste au pouvoir. Les HSH ont-ils également oublié les mensonges que le gouvernement et la CIA ont racontés au sujet des armes de destruction massive de Saddam Hussein et des liens avec les mouvements terroristes? Ou que, grâce aux révélations d'Edward Snowden, nous savons que la NSA d'Obama a embroché les téléphones de 35 dirigeants politiques étrangers ?

    Si les HSH sont encore confus, ils devraient peut-être écouter James Woolsey, ancien directeur de la CIA. Interrogée par Laura Ingraham de Fox News, Woolsey a été interrogée directement pour savoir si les Etats-Unis avaient interféré avec les élections d'autres pays. Il a d'abord dit: «probablement, mais c'était pour le bien du système afin d'éviter que les communistes ne prennent le relais.» Ingraham a répondu à la question: «Nous ne faisons pas cela maintenant ?» À cela, Woolsey a répondu: nyum, nyum, nyum, nyum, nyum, seulement pour une très bonne cause », un aveu plutôt franc qui a simplement amusé Ingraham, qui n'a pas réussi à suivre cette déclaration évidente de deux poids deux mesures des États-Unis. Après avoir quitté la CIA, Woolsey est devenu président de Freedom House, une ONG privée soutenue par le gouvernement qui soutient les droits de l'homme et a été active dans les opérations de changement de régime dans le monde entier.

    William Binney, ancien agent de renseignement de haut niveau de la NSA, devenant par la suite un lanceur d'alerte pour les opérations de surveillance illégales de l'agence, a qualifié les attaques présumées de la DNC de «charade». toute transmission en vrac venant de l'autre côté de l'Atlantique, la NSA aurait su à ce sujet, car ils tapent toutes les communications de l'étranger. Les données de "Guccifer 2.0", était un téléchargement "pas un transfert à travers le Web", qui "ne va pas gérer une telle vitesse." Les agences de renseignement "ont joué à des jeux avec nous. Il n'y a aucune preuve factuelle pour soutenir toute accusation de piratage ici. "Il était probablement pas plus d'un transfert USB, at-il dit.

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  33. Y a-t-il un espoir pour les médias grand public de changer ? Il faudrait une révolution pour que les HSH deviennent plus démocratiques. Un rapport du Harvard Shorenstein Center a révélé que la couverture médiatique des conventions des partis américains de 2016 ne contenait presque aucune discussion sur les questions de politique et se concentrait plutôt sur les sondages, les scandales, les tactiques de campagne et les dénigrement de Trump et de la Russie. Leslie Moonves, PDG de CBS, a pris la parole pour l'establishment des médias: "Ce n'est peut-être pas bon pour l'Amérique, mais c'est sacrément bon pour CBS .... L'argent roule ... C'est une chose terrible à dire. Mais amenez-le, Donald. "

    Comme dirait Walter Cronkite, "Et c'est comme ça."

    https://www.zerohedge.com/news/2018-03-12/americas-troll-farm-media

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