- ENTREE de SECOURS -



dimanche 18 février 2018

PAYBACK - Mel Gibson, Maria Bello, Lucy Liu, James Coburn, William Devane

https://www.youtube.com/watch?v=qnAHsFkw-yM

28 commentaires:

  1. Doris Leuthard face à l’usure du pouvoir


    Yves Petignat
    dimanche 18 février 2018 à 12:10.



    OPINION. La conseillère fédérale est bousculée par une série de dérapages enregistrés dans son ministère. Notre chroniqueur Yves Petignat se demande si elle a toujours le contrôle de ses services

    Doris Leuthard est un peu comme Angela Merkel: à force de répéter qu’elle n’a jamais eu autant de plaisir à la tâche, elle finit par nourrir les doutes sur sa capacité à surmonter l’usure du pouvoir. La conseillère fédérale la plus populaire, quasi invincible, profitera-t-elle de la victoire qui s’annonce contre l’initiative «No Billag» pour annoncer son départ du gouvernement ? C’est l’une des spéculations qui reviennent le plus souvent sous la plume des éditorialistes. Certes, en août dernier, la conseillère fédérale la plus populaire avait, par un calcul présomptueux, à moins que ce ne soit par imprudence, annoncé son retrait avant la fin de 2019. Désormais, tous ses actes sont scrutés à travers ce prisme. Mais c’est surtout, ces derniers jours, la série de dérapages enregistrés dans son ministère qui fait douter de sa capacité à contrôler ses services ou à dominer les événements.

    Une crasse impréparation

    Il y a eu en décembre l’impréparation crasse de la visite du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le désaveu infligé sous forme de sanctions par Bruxelles. Puis, ces dernières semaines, les tricheries comptables révélées chez CarPostal. Problèmes qui se sont ajoutés au retard de plus de quatre ans dans la livraison des nouveaux trains de Bombardier ou aux bugs à répétition et vol de données dissimulé chez Swisscom, dont la Confédération est l’actionnaire majoritaire. Au point que la SonntagsZeitung n’a pas craint d’éditorialiser: «Doris Leuthard n’a plus son département en main».

    Le jugement est sévère pour la Miss Suisse du Conseil fédéral qui, depuis 2006, a gagné pas moins de 14 votations fédérales, ne perdant que celles sur les résidences secondaires et l’augmentation du prix de la vignette autoroutière. Avec à son palmarès, rien moins que le virage énergétique.

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  2. Changement fondamental

    En réalité, ce qui se passe dans le secteur des infrastructures chapeauté par le département de Doris Leuthard résulte pour une bonne part de la confrontation toujours plus brutale entre les exigences du service public et le courant d’ultralibéralisme qui, au nom de l’arbitrage par l’économie de marché et de la libération de l’individu, fait un retour en force. Cela est frappant dans les pressions mises sur les cadres de CarPostal pour augmenter les profits, cette fois au détriment des cantons. Mais cela se lit encore mieux dans les critiques corrosives des partisans de «No Billag» contre le «mammouth» de la SSR. «Personne n’a le droit de faire financer ses activités de loisirs, notamment la radio/télévision, par ses amis, collègues, voisins qui ont d’autres désirs», estime ainsi le comité d’initiative, qui ajoute qu’une démocratie mature doit remplacer la coercition par la liberté et que chacun ne doit payer que ce qu’il consomme.

    Même si ce mouvement semble encore minoritaire, il annonce un changement fondamental de culture et peut-être une redéfinition de la société. La souveraineté de l’individu est appelée à supplanter celle du peuple, qui formait jusqu’ici une communauté d’intérêts et de destin. L’Etat n’y organiserait plus la coexistence des intérêts divers mais verrait son rôle réduit à l’arbitrage. Ce conflit entre deux visions antagonistes de la vie en société trouve précisément son expression dans les missions confiées aux services publics. La ou le successeur de Doris Leuthard pourra-t-il dès lors se satisfaire d’administrer selon le mode habituel, alors que les temps appellent à choisir entre deux sociétés ? Donc à gouverner.

    https://www.letemps.ch/opinions/doris-leuthard-face-lusure-pouvoir

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    1. Dès le départ, le ton est donné:

      (...) Doris Leuthard est un peu comme Angela Merkel: à force de répéter qu’elle n’a jamais eu autant de plaisir à la tâche, elle finit par nourrir les doutes sur sa capacité à surmonter l’usure du pouvoir. La conseillère fédérale la plus populaire, quasi invincible, profitera-t-elle de la victoire qui s’annonce contre l’initiative «No Billag» pour annoncer son départ du gouvernement ? (...)

      Primo, l'ex cheffe d'État Suisse (2017) est comparée à la dictature allemande !!!

      Secundo, le journaliste étranger anti-Démocratie suggère que, Doris Leuthard, annoncerait son retrait de la Démocratie Suisse !!! Hahahaha !

      Puis, la visite inopportune du FAUX président de l'Europe (dont TOUT LE MONDE SE FOUT) et des interprétations douteuses de la communauté étrangère quant à la rencontre.

      (...) Au point que la SonntagsZeitung n’a pas craint d’éditorialiser: «Doris Leuthard n’a plus son département en main». (...)

      Hahaha ! Ils se congratulent entre journalistes-pédérastes !

      (...) Le jugement est sévère pour la Miss Suisse du Conseil fédéral (...)

      'Miss' veut dire mademoiselle en anglais. Madame Leuthard est mariée.

      (...) «Personne n’a le droit de faire financer ses activités de loisirs, notamment la radio/télévision, par ses amis, collègues, voisins qui ont d’autres désirs», estime ainsi le comité d’initiative, qui ajoute qu’une démocratie mature doit remplacer la coercition par la liberté et que chacun ne doit payer que ce qu’il consomme. (...)

      Effectivement, compte tenu qu'AUCUNE ENTREPRISE NE PEUT SUBSISTER SANS ARGENT, comment des entreprises étrangères implantées en Suisse peuvent-elles survivre ???! Çà alors ??! Puis se pose la question de... l'utilité de la Démocratie !!!: 'une démocratie mature doit remplacer la coercition par la liberté et que chacun ne doit payer que ce qu’il consomme' remplacée par son pléonasme de Démocratie !!!
      HAHAHAHA !

      Heureusement, je vous rassure, le 'journaliste' n'a pas obtenu de permis de travail ni de carte de séjour pour interviewer madame la ministre de la Communication !

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  3. SUISSE - QUOI QU'IL EN SOIT, «NO BILLAG» MARQUERA L'AVENIR DE LA SUISSE



    18.02.2018


    Le 4 mars, à l'issue d'une campagne très intense, les Suisses diront s'ils suppriment ou non la redevance radio-TV. Les partisans de l'initiative dite «No Billag» n'ont plus le vent en poupe dans les sondages. Mais le débat sera loin d'être fini au soir de la votation fédérale.

    Le texte de l'initiative est simple. La Confédération ne pourra plus prélever de redevance de réception, subventionner de chaîne de radio ou de télévision ni en exploiter en temps de paix. Les concessions seront mises aux enchères. Ce tournant vers une offre de pur marché est soutenu par des ultra-libéraux. Ils dénoncent la dérive monopolistique d'une SSR surdimensionnée et grassement payée grâce à une taxe imposée à tous. Un paysage audiovisuel libéralisé offrirait une plus grande liberté à la fois aux médias et aux consommateurs, et stimulerait l'économie, selon eux.

    La droite conservatrice s'est jointe au combat. Elle a depuis des années dans son collimateur une SSR qu'elle estime infiltrée par la gauche. La direction de l'Union suisse des arts et métiers (usam) est aussi de la partie. En juin 2015, elle avait presque réussi à tordre le cou à la généralisation de la redevance et à son maintien sous de nouvelles conditions pour les entreprises. L'initiative peut plaire à ceux qui ont encore une dent contre les méthodes de Billag, l'organe chargé jusqu'ici de prélever la redevance. Idem de la génération 20 minutes/Netflix, habituée aux médias gratuits et à ne payer que ce qu'elle consomme.

    Campagne virulente

    Le «oui» a d'abord surfé en tête des sondages. La campagne a démarré très tôt et a été virulente, surtout en Suisse alémanique. Les médias ont abondamment traité le sujet. Les réseaux sociaux se sont enflammés au prix parfois de dérapages. Les derniers sondages donnent désormais le «non» gagnant à 60%. La ministre de la communication Doris Leuthard mène un de ses derniers grands combats. Le front du refus réunit la gauche, le PDC, les petits partis de centre-droit ainsi qu'une majorité du PLR (prête à réformer le service public mais pas à le démanteler complètement).

    Le rejet de l'initiative pourrait être plus fort en terres francophones. Car la SSR risque de ne plus pouvoir financer des programmes pour la Suisse romande avec l'argent d'outre-Sarine. D'une manière générale, les régions périphériques pourraient faire les frais de «No Billag». Une offre purement commerciale ne serait concevable que dans la région zurichoise, selon le Conseil fédéral. La SSR n'est en outre pas la seule à compter sur l'argent de la redevance pour fonctionner: 21 radios locales et 13 télévisions régionales se partagent une part de ces revenus. L'ensemble de ces médias représentent 6800 emplois, et en alimentent 6700 autres par ricochet.

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  4. Service public

    D'une manière générale, les opposants à l'initiative mettent en avant la nécessité d'un service public dans toute la Suisse. Dans un marché complètement libéralisé, seuls les programmes rentables risquent d'être maintenus. Les contributions de la SSR en faveur de la culture diminueraient.

    L'offre de sport à la radio et à la télévision serait réduite. Les abonnements à la carte pourraient être bien plus chers que les 451 francs - puis 365 francs dès 2019 - de redevance annuelle que paient les ménages suisses. Si «No Billag» est rejetée le 4 mars, la partie ne sera pas finie pour autant. Les partisans d'une SSR «plus svelte» flirtent avec l'idée d'une seconde initiative visant à réduire de moitié la redevance. Le Conseil fédéral, qui doit encore finaliser la nouvelle concession de la SSR, va quant à lui lancer son projet de nouvelle loi sur les médias électroniques. Et la SSR elle-même dira ce qu'elle entend changer.

    Plan B ?

    Les conséquences d'un «oui» divisent les esprits. La Confédération garderait la compétence de légiférer mais le mandat de service public disparaîtrait de la constitution. Pour le directeur général de la SSR et Doris Leuthard, il n'y aura pas d'autre option que de liquider la Société suisse de radiodiffusion et télévision. Les partisans de «No Billag» ont répliqué en multipliant les plans B pour maintenir une SSR redimensionnée. L'argent pourrait venir d'abonnements plus ou moins à la carte, de la publicité, des cantons voire de subventions fédérales pourtant interdites par l'initiative.

    Certains relativisent la portée d'une acceptation de l'initiative, affirmant que le Parlement trouvera une solution ad hoc. Les dispositions transitoires de «No Billag» ne fixent que deux échéances: le Conseil fédéral devra appliquer les dispositions d'exécution nécessaires le 1er janvier 2019 et les concessions donnant droit à une quote-part de la redevance seront abrogées le jour de l'entrée en vigueur des dispositions légales. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/no-billag/story/27498978

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    1. Primo, il incombe à madame la ministre des Communications à refuser le vote tel qu'il est présenté !

      Un oui à non à la redevance ou un non à la non redevance prête à confusion ! Tirons bien les choses au clair !
      La liquidation de la Démocratie est en jeu !!

      Soit, les électeurs favorisent l'implantation de merdias étrangers et leurs diffusion en noyant sous 10 000 demandes la fonction d'informer en Suisse, soit ils refusent que des terroristes nazional socialistes prennent le pouvoir !

      C'est à Doris Leuthard de faire la part des choses AVANT le vote de 4 Mars.

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  5. VOTATIONS DU 4 MARS - LES SUISSES VOTERONT SUR UN OBJET À 40 MILLIARDS

    On ne votera pas que sur l'initiative «No Billag», mais aussi sur la TVA et l'impôt fédéral direct.



    18.02.2018, 09h24


    Les Suisses ne voteront pas que sur l'initiative «No Billag» le 4 mars. Eclipsé, l'autre sujet pèse pourtant plus de 40 milliards de francs par an. Les citoyens se prononceront sur les deux plus grands générateurs de revenus de la Confédération: la TVA et l'impôt fédéral direct (IFD).

    Citoyens et cantons devront dire s'ils acceptent ou non le nouveau régime financier qui permettra de prélever les deux impôts jusqu'en 2035. Le droit actuel de la Confédération à les percevoir s'éteint fin 2020.

    Deux tiers des recettes

    L'impôt fédéral direct et la taxe sur la valeur ajoutée assurent près de deux tiers des recettes de la Confédération. En 2016, ils ont généré un montant de 43,5 milliards de francs. L'IFD a rapporté 21 milliards de francs, dont 17% sont allés aux cantons. Pour la TVA, le montant s'est élevé à 22,5 milliards.

    En cas de refus du nouveau régime financier 2021, la Confédération devra dans les plus brefs délais réduire ses dépenses de plus de 60%, argumente le ministre des finances Ueli Maurer. Elle devra trouver de nouvelles sources de financement d'un montant équivalent, car elle ne pourra plus se financer avec seulement un tiers de ses revenus.

    Actuellement, les autres recettes de la Confédération proviennent principalement de l'impôt anticipé, de l'impôt sur les huiles minérales, du droit de timbre, de l'impôt sur le tabac et de la répartition des bénéfices de la Banque nationale.

    Comme une formalité

    La votation sur le nouveau régime financier est avant tout formelle. Elle n'entraînera pas de hausse d'impôt. Ni les taux de TVA, ni les barèmes de l'IFD ne changeront. Le peuple et les cantons doivent se prononcer le 4 mars uniquement parce que la prolongation nécessite une modification de la Constitution.

    Le droit de la Confédération de percevoir ces deux impôts a toujours été limité dans le temps. La dernière votation sur la question a eu lieu en 2004, fixant un délai jusqu'à la fin de l'année 2020. Le nouveau régime financier 2021 prolongera les deux impôts de 15 années supplémentaires.

    Peu d'opposition

    Au Parlement, le projet a été adopté sans opposition. Le Conseil fédéral avait songé à ancrer définitivement les deux impôts dans la Constitution. Cette solution, soutenue par la gauche, n'a toutefois pas passé le cap des Chambres fédérales.

    L'objet est quasiment incontesté. Le petit parti libertarien alémanique up! est néanmoins monté au créneau pour le rejeter. En collaboration avec des membres de l'UDC, du Parti pirate et des Jeunes libéraux-radicaux, il veut mettre un terme à la croissance de l'Etat en abolissant les deux impôts.

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  6. Les opposants critiquent l'absence de choix offert aux citoyens. Ils proposent, en guise d'alternatives, de limiter les missions de l'Etat aux tâches indispensables, d'être plus efficace et plus économe et de renforcer le fédéralisme en déléguant davantage de tâches aux cantons.

    Sources de revenus

    Toutes les tentatives pour fixer durablement la perception de ces deux impôts ont jusqu'à présent échoué. Le peuple a dit «non» en 1977, en 1979 et en 1991. La dernière proposition a été retoquée par le Parlement en 2004.

    La Confédération n'a pas toujours perçu des impôts. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, la majeure partie de ses revenus provenait des droits de douane. Durant les années de conflit, des impôts de guerre et pour la défense nationale ont été prélevés à plusieurs reprises.

    Ce n'est qu'en 1958, suite à une votation populaire, que l'impôt pour la défense nationale et celui sur le chiffre d'affaires ont été ancrés, avec une durée limitée, dans la Constitution. En 1982, l'impôt fédéral direct (IFD) a pris la place de l'impôt pour la défense nationale. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a, elle, remplacé l'impôt sur le chiffre d'affaires en 1995. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/suisses-voteront-objet-40-milliards/story/29880402

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    1. (...) Actuellement, les autres recettes de la Confédération proviennent principalement de l'impôt anticipé, de l'impôt sur les huiles minérales, du droit de timbre, de l'impôt sur le tabac et de la répartition des bénéfices de la Banque nationale. (...)

      'et de la répartition des bénéfices de la Banque nationale' !!! Çà fait rêver, non ?

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  7. L’air intérieur, principal coupable de la pollution atmosphérique


    Florence Rosier
    jeudi 15 février 2018 à 20:12.


    Une étude redessine la carte des responsabilités dans la pollution de l’air urbain. La moitié serait liée à des produits de consommation courante: cosmétiques, colles, peintures et encres d’imprimantes ou encore agents nettoyants

    C’est une nouvelle cartographie des «principaux coupables» de la pollution de l’air urbain qui se dessine aujourd’hui. Une étude américaine, publiée dans la revue Science le 16 février, pointe l’impact de pollueurs jusqu’ici méconnus: des produits de consommation courante comme les cosmétiques, les produits de revêtement, les encres d’imprimantes, les colles et les peintures, les agents nettoyants ou encore les pesticides – tous issus, en partie du moins, de la transformation des hydrocarbures fossiles. Ces produits peuvent en effet émettre des composés organiques volatils (COV), très nocifs pour la santé, qui s’échappent dans l’atmosphère.

    Ce sont désormais les COV libérés par les agents de revêtement, les colles et d’autres produits de consommation courante qui dominent la pollution de l’air urbain

    Alastair Lewis, Université d’York

    «Ces produits libérant des COV représentent désormais la moitié des émissions liées aux combustibles fossiles dans les grandes cités des pays industrialisés», résument Brian McDonald, premier auteur, de l’Université du Colorado à Boulder (Etats-Unis) et ses collègues. La pollution de l’air urbain était naguère dominée par les COV issus de la combustion des carburants fossiles.

    Lire aussi: Quand la pollution vient de l’intérieur

    Mais cette pollution a régulièrement baissé, aux Etats-Unis comme en Europe. «Entre 1981 et 2001, les émissions toxiques liées aux transports ont diminué de 8% par an», notent les auteurs. Un progrès notamment lié aux pots catalytiques, obligatoires, qui ont beaucoup réduit la nocivité des gaz d’échappement.

    Mais cette chute a modifié la balance des responsabilités. «Ce sont désormais les COV libérés par les agents de revêtement, les colles et d’autres produits de consommation courante qui dominent la pollution de l’air urbain», souligne dans Science Alastair Lewis, de l’Université d’York (Royaume-Uni), qui n’a pas participé à l’étude. Ce report de responsabilités «pourrait fausser les prédictions sur la qualité de l’air urbain et remettre en cause les politiques de contrôle des émissions polluantes […]. Des secteurs entiers de l’industrie, non soumis jusqu’ici à de stricts contrôles des émissions polluantes, devront recevoir une attention ciblée des instances de réglementation.»

    Lire aussi: La pollution de l’air a un effet sur la pression artérielle

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  8. Les COV ont des effets sanitaires très néfastes: ils irritent les yeux, les voies respiratoires, occasionnent des troubles cardiaques et du système nerveux, des céphalées, des nausées… Certains d’entre eux sont cancérigènes, d’autres sont toxiques pour la reproduction ou mutagènes. De plus, leur oxydation peut produire des «aérosols organiques secondaires», composants majeurs des particules fines (PM2.5), polluants majeurs des grandes villes. Enfin, cette oxydation contribue à la formation de l’ozone troposphérique, un gaz à effet de serre qui augmente aussi le risque de décès par maladie respiratoire.

    Des secteurs entiers de l’industrie, non soumis jusqu’ici à de stricts contrôles des émissions polluantes, devront recevoir une attention ciblée des instances de réglementation

    Les auteurs ont combiné plusieurs approches pour quantifier les différentes sources de pollution de l’air des grandes villes d’Amérique. Ils ont analysé les statistiques des industries de production de carburants et de produits chimiques dérivés des combustibles fossiles, en 2012, aux Etats-Unis. A l’aide de modèles, ils ont aussi calculé les émissions de COV issues de produits de consommation courante à partir de mesures faites en laboratoire, des données de consommation et des coefficients de sortie des bâtiments. Enfin, ils ont confronté ces données à des mesures de la pollution de l’air ambiant réalisées dans la ville de Los Angeles.

    Résultat: 46 % des produits réactifs (les plus dangereux) issus des COV polluants proviennent des produits de consommation courante; 27% des gaz d’échappement des moteurs à essence; 10% de l’essence elle-même; 9% de l’industrie des hydrocarbures fossiles.

    [L’étude] montre la contribution importante des produits de consommation courante dans la pollution de l’air extérieur

    Damien Cuny, Université de Lille
    Cibler l’air intérieur

    «Ce qui m’interpelle dans cette étude, c’est l’importance du lien entre l’air intérieur et l’air extérieur, commente Damien Cuny, écotoxicologue à l’Université de Lille. Mais surtout, elle montre la contribution importante des produits de consommation courante dans la pollution de l’air extérieur. Cela va notablement compliquer la tâche de la réglementation.»

    La surveillance devra désormais cibler davantage la qualité de l’air intérieur. Pour autant, on remplace souvent une pollution par une autre. D’où un vrai casse-tête, pour les industriels comme pour les politiques chargés de contrôler la qualité de l’environnement. «Les COV libérés par les produits de nettoyage, tel le limonène (un hydrocarbure terpénique présent dans de nombreuses huiles essentielles) peuvent aujourd’hui dominer la composition des polluants de l’air intérieur. Ils remplacent des solvants comme le xylène, dont la concentration a été réduite dans les peintures, les colles ou les revêtements», souligne ainsi Alastair Lewis. «A mesure que la chimie des COV est mieux connue, il deviendra possible de développer des approches plus ciblées minimisant les impacts polluants», espère-t-il cependant.

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  9. Où respirer le mieux ? L’air intérieur et l’air extérieur sont des vases – très – communicants, révèle cette étude. Mais «en complément de l’action publique, la population peut elle-même participer à la réduction des émissions domestiques», relève Philippe Glorennec, de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP-Irset) à Rennes. On peut ainsi réduire les émissions dans son lieu de vie, par exemple en contrôlant son chauffe-eau et sa chaudière, en limitant le recours aux bougies parfumées…

    https://www.letemps.ch/sciences/lair-interieur-principal-coupable-pollution-atmospherique

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    1. (...) Une étude redessine la carte des responsabilités dans la pollution de l’air urbain (...)

      HAHAHAHA ! Votre responsabilité d'expirer du gaz carbonique est mise en cause ! Doit-on vous tuer pour cela ou seulement vous fouetter à mort ?

      Effectivement, l'air à l'intérieur d'une pièce est différent de l'air à l'extérieur !! Cà alors ! Doit-on pour cela sauter par la fenêtre ? L'air des appartements ferait-il des millions de morts chaque année ?

      Pourquoi non ? Parce que, ce n'est pas parce qu'un produit a été retiré de sous la terre ou pris dans l'air qu'il va pour cela incommoder voire tuer !

      Devez-vous pour cela porter un masque, une combinaison étanche et des gants pour frotter le sol, faire la vaisselle ou ôter la poussière ?? Mettez-vous la vie de vos enfants en danger de mort lorsque vous osez ouvrir la fenêtre pour aérer ?

      Si quelqu'un pète à l'intérieur d'une maison doit-on oui ou non ouvrir la fenêtre et, si quelqu'un pète à l'extérieur doit-on oui ou non ouvrir la fenêtre par socialisme ?

      Telle est l'imbécilité relevée par la presse étrangère pour faire douter les lectrices et lecteurs d'avoir une cervelle !!

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  10. Une Américaine gagne 560 M USD, refuse de révéler son identité et en tire les conséquences



    13:46 18.02.2018


    Il n’est pas rare que de grosses sommes soient gagnées au loto aux États-Unis. Il est également d’usage que les gagnants se montrent à la télévision. Cependant, la peur d’attirer des envieux sans scrupules augmente proportionnellement aux jackpots. Une multimillionnaire du loto s’oppose désormais à cet état de fait.

    Aux États-Unis, la gagnante d'un jackpot de 560 millions de dollars refuse de rendre public son nom et a porté plainte en vue de protéger son anonymat, relate la radio BR. Tant que ce problème n'est pas réglé, son gain reste gelé.

    Dans l'État du New Hampshire où elle réside, la loi prévoit toutefois que tous les gagnants au loto doivent révéler leur identité. Or, ses avocats soutiennent que l'intérêt public porté à son identité a moins de poids que son intérêt à se protéger et à protéger sa propre famille.

    Aucune décision définitive n'est cependant intervenue. Au cours des dernières années, des cas très spectaculaires ont été décelés partout aux États-Unis, parmi lesquels des gagnants au loto ont subi des actes de violence physique. Toujours est-il que seulement six des cinquante États américains permettent aux gagnants de grosses sommes de ne pas révéler leur identité.

    Le 30 novembre 2006, un jeune homme de 20 ans avait empoché la coquette somme de 434.272 dollars en participant à un tirage de la Georgia Lottery, une société américaine de jeu de hasard. Il n'aura malheureusement pas profité de son argent très longtemps, rappelle le site Nouveau Détective. Le 20 janvier dans la soirée, trois hommes masqués l'ont assassiné après s'être introduit par effraction à son domicile.

    https://fr.sputniknews.com/societe/201802181035190858-usa-loto-gangante-gain-anonymat/

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  11. La Suisse devient le premier pays à interdire les homards vivants bouillants "parce qu'ils ressentent de la douleur"

    La loi obligera les restaurants à «rendre les homards inconscients» avant de les tuer

    Les autorités suisses recommandent de les électrocuter ou de les poignarder avec un couteau

    Des changements surviennent alors que la Grande-Bretagne se prépare à apporter des modifications semblables aux règles du homard


    Par Lara Keay Pour Mailonline
    23h38 GMT, 17 février 2018


    Les Suisses font en sorte qu'il est illégal de faire bouillir les homards, affirmant que la méthode de cuisson classique est cruelle parce qu'ils peuvent «ressentir de la douleur».

    Une nouvelle loi qui entrera en vigueur en mars interdira aux chefs de jeter des homards vivants dans des pots d'eau bouillante, les forçant à «les rendre inconscients» en premier.

    Les restaurants devront plutôt les électrocuter ou les étourdir temporairement avant de les poignarder avec un couteau.

    La nouvelle législation est une première mondiale, faisant de la Suisse le seul pays à avoir des lois aussi strictes sur la cuisson du homard.

    La Suisse va bientôt rendre illégaux les homards vivants bouillants, avec de nouvelles lois à partir de mars

    Il a été conçu pour défendre la partie de la Constitution suisse sur la «dignité animale».

    De nouvelles règles strictes signifient également que les chats doivent avoir un contact visuel quotidien avec d'autres félins et que les hamsters doivent être gardés par paires.

    Les changements de la Suisse interviennent alors que la Grande-Bretagne se prépare à apporter des modifications similaires à sa propre politique de bien-être des animaux sur les homards.

    Plus tôt ce mois-ci, le ministre britannique des Pêches, George Eustice, a déclaré que le gouvernement envisageait d'adopter une loi qui signifierait que les crustacés doivent être gelés à mort ou étourdis.

    Les restaurants devront plutôt les électrocuter ou les étourdir temporairement avant de les tuer avec un couteau

    Les militants veulent que les ministres changent les lois sur le bien-être des animaux pour inclure les crustacés décapodes pour la première fois parce qu'ils disent qu'il y a des preuves qu'ils ressentent de la douleur.

    M. Eustice a déclaré hier que le gouvernement envisageait de modifier la législation. Il a déclaré à BBC Radio 5 Live: «Il y a un problème sérieux.

    «Nous savons que parmi les plus gros crustacés, tels que les homards, ils ne ressentent pas de douleur consciente comme nous le faisons.

    "Mais il y a des preuves qu'ils ont un système nerveux qui leur permet de détecter le stress et c'est quelque chose que nous devrions envisager.

    "La RSPCA a émis de très bonnes indications sur la manière correcte de tuer un homard. Vous pouvez soit les geler graduellement, auquel cas ils baissent littéralement dans l'inconscience.

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  12. «Ou il y a même un dispositif appelé« crusta-stun », qui est un dispositif renversant qui fait tomber un homard.

    Il a ajouté: "J'ai passé beaucoup de temps assis avec nos fonctionnaires et nos experts. Nous examinons cette question mais elle est complexe et les preuves sont assez mitigées.

    Les militants, dont la présentatrice de télévision Michaela Strachan, la responsable scientifique de la RSPCA, le Dr Julia Wrathall de la Humane Society International, ont écrit le mois dernier au secrétaire à l'Environnement, Michael Gove, à ce sujet.

    Dans une lettre, ils ont déclaré: «À la lumière des pratiques extrêmes auxquelles ils sont soumis, nous demandons au gouvernement d'inclure les crustacés décapodes dans la définition du terme« animal »dans le projet de loi sur la protection des animaux (Sentencing and Recognition of Sentience). Loi de 2006 sur la protection des animaux.

    Plus de 32 000 personnes ont déjà signé une pétition en ligne pour soutenir une modification de la loi.


    http://www.dailymail.co.uk/news/article-5404385/Switzerland-bans-killing-lobsters-boiling-water.html#ixzz57SEAQsXS

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    1. Précisons vite qu'il ne s'agit pas là d'une loi référendaire mais uniquement dictatoriale qui serait introduite en catimini pour que le monde entier se moque des Suisses, mais QUI N'EST PAS EN VIGUEUR !

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  13. Comment tuer 300 000 Américains (et s'en débarrasser)


    par Tyler Durden
    Dim, 18/02/2018 - 11:26
    Auteur de Trey Goff via The Mises Institute,


    Si quelqu'un voulait tuer 300 000 Américains et s'en tirer, il n'aurait pas pu le faire plus efficacement que notre gouvernement ne l'a fait avec l'épidémie d'opioïdes.

    Si quelqu'un - disons le bon vieil oncle Sam - voulait tuer 300 000 Américains, ils le feraient comme indiqué dans ce guide étape par étape. C'est aussi précisément le cas de notre gouvernement.

    Étape 1 - En 1996, l'Oncle Sam allait accorder à Purdue Pharma un monopole de 17 ans sur les brevets gouvernementaux pour devenir le fournisseur exclusif d'OxyContin, un analgésique opioïde potentiellement addictif et potentiellement mortel. Cela leur permettrait d'avoir un incitatif financier massif de plusieurs milliards de dollars pour attirer autant de personnes que possible sans aucune concurrence générique afin de contrôler ce profit.

    Étape 2 - Pour stimuler davantage l'utilisation d'OxyContin, l'oncle Sam couvrirait le coût de celui-ci à travers Medicaid et l'assurance invalidité de sécurité sociale (SSDI). Cela assurerait qu'il y avait des milliards de dollars disponibles pour financer l'achat de quantités massives de la substance addictive et potentiellement mortelle.

    Étape 3- Pour que plus de gens deviennent dépendants des opioïdes, l'Oncle Sam adopterait des politiques publiques qui retarderaient la croissance telles que des montées de réglementation et une fiscalité exorbitante, exacerbant le lien entre la dépression, la pauvreté et la dépendance aux opioïdes.

    Étape 4 - L'oncle Sam ferait de la douleur le «cinquième signe vital» et pénaliserait financièrement tout hôpital ayant reçu de mauvaises critiques ou notes pour ne pas traiter adéquatement la douleur, encourageant les hôpitaux à distribuer des opioïdes comme des bonbons.

    Étape 5 - Oncle Sam interdirait la marijuana médicale, privant ceux qui souffrent d'une alternative non opiacée viable.

    Étape 6 - Oncle Sam permettrait aux médecins d'être poursuivis en justice pour faute professionnelle médicale pour ne pas traiter correctement la douleur, en veillant à ce qu'ils prescrivent encore plus d'opioïdes.

    Étape 7 - Oncle Sam déplacerait alors de nombreux analgésiques opioïdes à l'annexe 2, ce qui interdirait les recharges. Cela garantirait que les médecins prescrivent un approvisionnement de 30 jours pour les patients qui ont besoin d'un approvisionnement de 3 jours, juste pour «empêcher le patient d'avoir à revenir pour obtenir une nouvelle prescription si elles en ont besoin.

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  14. Étape 8 - Oncle Sam permettrait alors le motif du profit du monopole des brevets, l'argent libre de Medicaid et SSDI, le « cinquième signe vital », et la crainte d'être poursuivi en justice pour faute médicale de continuer à alimenter une augmentation des prescriptions d'OxyContin jusqu'à l'année 2010, laissant des millions d'Américains accro aux opioïdes.

    Après avoir créé un bassin suffisamment important de toxicomanes, il serait alors temps de transformer «l'épidémie de prescription» en une «épidémie de surdose» et de faire remonter le taux de mortalité dans la stratosphère.

    Étape 9 - Sachant que bon nombre des millions d'utilisateurs OxyContin écrasaient les pilules et les renifler, l'Oncle Sam irait à Purdue Pharma et de les convaincre qu'il fallait faire OxyContin « l'abus de dissuasion » en rendant les pilules difficiles à broyer. Cela causerait un grand nombre de personnes qui écrasaient actuellement les pilules et les renifler pour commencer à faire fondre les pilules et à les injecter (ce qui est beaucoup plus dangereux et mortel). Ce changement entraînerait également un grand nombre d'utilisateurs à passer à l'héroïne, car il est moins cher et plus disponible que les opioïdes sur ordonnance. Cela commencerait le processus de tuer autant de toxicomanes que possible.

    Étape 10 - Oncle Sam exigerait alors que Purdue Pharma enlève l'ancienne formulation d'OxyContin du marché. Considérant que le brevet de monopole de Purdue Pharma était sur le point de s'épuiser, ils seraient trop heureux d'obliger et d'obtenir un tout nouveau brevet sur la formule de dissuasion, relançant effectivement la période de monopole de 17 ans. Oncle Sam interdiraient également des versions génériques de l'ancienne, la formulation crushable car cela permettrait un crushable générique de rester sur le marché, ce qui rendrait l'abus, déterminer la formule superflue, sapant les efforts pour amener les gens à passer à l'injection et / ou de l'héroïne .

    Étape 11 - Sachant que le taux de mortalité augmenterait à mesure que les gens passeraient à l'injection et à l'héroïne, l'oncle Sam réduirait progressivement l'offre d'opioïdes légaux, laissant les millions d'Américains déjà dépendants sans autre endroit que l'héroïne et utilisation de drogues injectables. L'oncle Sam le ferait en menaçant ou en poursuivant les médecins qui «en prescrivaient trop». Oncle Sam recommanderait ou exigerait également l'utilisation de programmes de surveillance des médicaments sur ordonnance (PDMP) et de tests de dépistage pour arrêter et arrêter quiconque semblait utiliser plus d'opioïdes. que le montant du seuil arbitraire sanctionné par l'État.

    Étape 12 - Oncle Sam interdirait également aux médecins de prescrire des opioïdes comme traitement d'entretien ou de réduire graduellement la fréquence des patients, et exigerait que les médecins coupent brusquement toute personne soupçonnée d'utiliser trop d'opioïdes.

    Étape 13 - Oncle Sam réduirait davantage l'offre d'opioïdes légaux pour ceux déjà dépendants en exigeant une réduction constante d'une année à l'autre des prescriptions d'opioïdes.

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  15. Étape 14 - Pour augmenter encore davantage le taux de mortalité, l'oncle Sam ferait en sorte que les options de traitement médical assisté (TMA), comme la buprénorphine (suboxone) et la méthadone, soient si fortement réglementées et contrôlées qu'elles soient effectivement indisponibles pour la grande majorité des Américains dépendants. L'oncle Sam exigerait également une «autorisation préalable» de la part des fournisseurs de soins gérés pour s'assurer qu'il fallait jusqu'à quatre semaines pour obtenir un traitement médical assisté. Cela garantirait que la grande majorité des utilisateurs d'opioïdes passaient à l'injection et à l'héroïne de rue avant que leur prescription de MAT puisse être remplie. L'oncle Sam enverrait également des usagers d'opioïdes en prison ou en cure de désintoxication où ils seraient forcés de désintoxiquer leur dinde froide. Cela garantirait que la tolérance aux opioïdes du patient diminue au point que, lorsque le patient reviendrait de prison ou de réadaptation, le patient aurait facilement une surdose. L'oncle Sam interdirait également l'utilisation du traitement médicamenteux dans la plupart des programmes des tribunaux de toxicomanie, assurant également une faible tolérance aux opioïdes et un risque élevé de récidive entraînant la mort.

    Étape 15 - L'Oncle Sam interdirait les installations de consommation supervisée, veillant à ce que la consommation de drogue se produise seule, sans surveillance et hors de la portée de la plupart des premiers intervenants.

    Étape 16 - Après qu'un grand nombre d'Américains se soient tournés vers l'injection de drogue et l'héroïne de rue, et qu'ils utilisaient des drogues seules et sans surveillance, l'oncle Sam rendrait les drogues illicites aussi mortelles que possible. L'oncle Sam ferait cela en «réprimant» le côté de l'offre de l'héroïne, sachant très bien que les fabricants de médicaments illégaux réagiraient en rendant leurs médicaments encore plus puissants ou en trouvant des additifs ultra-puissants pour les remplacer dans leurs drogues de la rue. et le poids de la substance faisant l'objet d'un trafic (c'est ce qu'on appelle la loi de fer de la prohibition). Cela garantirait que l'héroïne soit associée au fentanyl (une substance 100 fois plus puissante que la morphine) et que finalement le fentanyl a été remplacé par le carfentanil encore plus puissant (une substance 10 000 fois plus puissante que la morphine). L'oncle Sam interdirait alors la vérification des drogues en vertu des lois sur les articles de consommation de drogue, s'assurant que les utilisateurs n'avaient aucune idée si la substance qu'ils s'apprêtaient à utiliser contenait du fentanyl. Avec chaque augmentation de la puissance et de l'adultération, le taux de mortalité continuerait de grimper plus haut, et plus haut, et plus haut.

    Voilà le guide parfait pour tuer au moins 300 000 personnes et s'en tirer avec. C'est une tragédie absolue que cela soit également la ligne de conduite précise que le gouvernement américain a adoptée au cours des dernières décennies pour créer cette parfaite tempête de toxicomanie et de mort.

    Le fait que le gouvernement ignorait totalement que les conséquences de chaque étape de ce plan conduirait au nombre de morts qui s'accumulent actuellement en Amérique accentue le caractère tragique de la crise. Ce n'était en aucun cas un plan intentionnel et délibéré pour tuer les gens; Cependant, tuer les gens est exactement ce qu'il a fait.

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  16. Il convient également de noter que, bien que ces actions gouvernementales énumérées ci-dessus prennent la part du lion de la responsabilité du problème, je ne suis nullement affirmer que d'autres facteurs n'étaient pas en jeu. Purdue Pharma mérite clairement beaucoup de reproches pour avoir fait des milliards de dollars intentionnellement rendant les gens dépendants et régulièrement alimentés en opioïdes. Les médecins méritent d'être blâmés pour suivre aveuglément les lignes directrices des prescripteurs sans se référer à la situation unique de chaque patient. Le malaise économique auquel nous sommes actuellement confrontés et qui a tellement exacerbé cette crise est le résultat d'une myriade étonnamment complexe de facteurs qui vont bien au-delà de l'ingérence du gouvernement sur le marché.

    Cependant, il n'en reste pas moins que le gouvernement des États-Unis a adopté et poursuivi diverses politiques qui sont directement, matériellement responsables de la gravité et de l'intensité de cette crise. Il n'est pas exagéré de dire que la crise des opioïdes n'existerait pas sans les mesures gouvernementales énumérées ci-dessus.

    À la lumière de cette constatation, un changement radical dans le cours de la politique est en ordre. Le gouvernement peut prendre des mesures pour remédier immédiatement à bon nombre des problèmes qu'il a causés:

    Suivez les recommandations de Human Rights Watch et mettez fin à la guerre contre la drogue immédiatement. Bien qu'il y ait une pléthore d'autres raisons, les toxicomanes ont besoin de soins médicaux et non d'une peine d'emprisonnement, et le commerce de la drogue de l'économie souterraine vers le marché formel résoudrait de nombreux problèmes de cohérence, de pureté et de qualité. provoquant tant de surdoses mortelles.

    En plus de mettre fin à la guerre de la drogue, légaliser les installations de consommation supervisée afin que les personnes dépendantes puissent utiliser les médicaments dans des conditions de sécurité et de propreté, ce qui leur permet de mener une vie relativement normale. Ceux-ci ont connu un énorme succès dans d'autres parties du monde.

    Abolir toutes les lois sur la propriété intellectuelle, en particulier les lois sur les brevets et les droits d'auteur, immédiatement. Non seulement la propriété intellectuelle entrave la prospérité économique et l'innovation à un degré stupéfiant, mais elle est aussi philosophiquement incohérente. Sans un brevet sur l'oxycotine limitant l'offre de produits de remplacement et génériques, la crise des opioïdes n'aurait jamais eu lieu.

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  17. Compte tenu de la perspective certes difficile de mettre fin au droit de la propriété intellectuelle, une bonne solution intermédiaire pourrait être d'abolir tous les brevets sur les substances addictives. Cela empêcherait la création des circonstances dans lesquelles une entreprise comme Purdue Pharma peut si agressivement commercialiser son produit et avoir une influence aussi grande sur la formation des politiques médicales. Cela aurait également l'effet secondaire heureux d'augmenter massivement les niveaux d'innovation de nouveaux médicaments plus efficaces dans l'industrie pharmaceutique.

    Supprimer toutes les restrictions légales sur l'utilisation de programmes de traitement médicamenteux pour la dépendance aux opioïdes afin que les gens puissent recevoir l'aide dont ils ont vraiment besoin.

    Supprimer toutes les lignes directrices prescriptives juridiquement exécutoires (en particulier les lois contre les doses de traitement d'entretien) de sorte que les médecins sont libres d'ajuster leurs habitudes de prescription sur les dernières lignes directrices révisées par les pairs et les circonstances uniques de chaque

    Abolir complètement Medicare et SSDI, permettant aux sociétés d'entraide de réapparaître et aux solutions innovantes de santé du marché de prendre leur place.

    Il est également possible de réformer ces programmes d'admissibilité afin d'empêcher l'utilisation des fonds publics pour acheter des substances addictives.

    Bien que beaucoup de ces solutions semblent assez radicales, il faut une solution radicale pour rectifier un problème radical de cette ampleur. Il est temps d'arrêter de poursuivre les mêmes politiques échouées qui ont créé cette crise en premier lieu. Il est temps que le gouvernement commence à sauver des vies au lieu de les mettre fin.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-02-18/how-kill-300000-americans-and-get-away-it

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    1. Étape 17: Le Gouvernement de l'anti-Démocratie obligerait tous les citoyens quittant le territoire de continuer toute leur vie à payer des impôts à la dictature Etatsunienne !

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  18. SÉCURITÉ - COMMENT LES SITES EXPLOITENT-ILS VOS DONNÉES ?

    L’EPFL lance un assistant virtuel capable d'informer sur la juste utilisation de vos données personnelles sur la Toile. Le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet a réagi face à cette nouveauté.


    16.02.2018, 12h30


    «Partagez-vous mes données de carte de crédit ?», voilà le genre de question qu'il est possible de poser à l'assistant en ligne prénommé Pribot qui accompagne Polisis.

    «Notre objectif est de montrer sous forme de graphiques simples, avec des représentations en couleur, comment vos données seront utilisées: certains sites partageront ainsi votre location à des fins de marketing, ou ne protégeront pas correctement la vie privée des enfants, et ces informations sont souvent bien cachées dans les déclarations de confidentialité», explique le principal auteur de ce projet Hamza Harkous, post-doctorant au Laboratoire de systèmes d'information répartis de l’EPFL.

    Malheureusement, l'inconvénient de Pribot est qu'il ne parle qu'anglais.

    «En matière de protection des données, la Suisse est en retard», déclarait le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet dans le «Blick», le 14 février. Dans sa chronique, le responsable du département de la sécurité et de l'économie (DSE) révélait qu'il était l'un des 800'000 clients victimes du vol de données chez Swisscom, en automne 2017. «Il y a un besoin urgent d'agir. Nous avons besoin d'une nouvelle approche pour maîtriser nos propres données», affirmait-il.

    A l'heure où le débat sur la protection des données fait rage, l’EPFL vient de lancer un système permettant de savoir en quelques secondes quels sites et applications exploitent les informations des internautes pour les revendre.

    Concrètement, les chercheurs - en collaboration avec les université du Michigan et du Wisconsin-Madison - ont développé une intelligence artificielle répondant au doux nom de Polisis (pour privacy policy analysis), capable de décoder une déclaration de confidentialité après en avoir analysé plus de 130'000 disponibles sur la Toile.

    Polisis - disponible gratuitement en extension pour les navigateurs Chrome et Firefox ou directement via une plateforme web - peut ainsi voir ce qu’un service est susceptible de collecter comme données et pour quel usage, apprend-on dans un communiqué de l'EPFL. Il signale également les possibilités de refuser le partage de certaines informations.

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  19. Etre informé, à défaut de pouvoir agir

    Pour le conseiller d'Etat genevois, cette innovation met la Suisse sur la bonne voie en matière de protection des données. «Ce travail est très intéressant car il met en évidence les données récoltées ou les options prises par des sites publics, pourquoi ils le font et quelles sont les options dont nous disposons pour nous protéger/limiter les dégâts. A défaut de pouvoir agir, nous sommes au moins informés sur les modes de fonctionnement de ces sites et le modèle commercial qui les sous-tend.»

    Et de compléter: «On peut mettre en parallèle cela avec Google qui présente toujours les mêmes sites en haut de page lorsque l'on fait une recherche de même type (hôtels, voyages, etc.). C'est innocent quand cela s'adresse au grand public, ça l'est moins quand on recherche des choses plus précises et qu'une des informations pertinentes est reléguée en page 2 ou 3».

    Pour illustrer son propos, le politicien n'hésite pas à citer l'entreprise genevoise Protonmail [ndlr. créée au CERN en 2013 et spécialisée dans la sécurisation des mails] qui s'était plainte auprès de Google d'avoir été reléguée dans les pages suivantes lors de recherches de type messagerie cryptée.

    Rattraper le retard

    Pour Pierre Maudet, «rattraper le retard ne se fera que par une prise de conscience du problème par tous les milieux. Il faudra démontrer et expliquer les risques ainsi que les enjeux. Les choses bougent, mais il y a encore de la formation à faire à tous les niveaux, y compris et surtout au niveau du grand public».

    Il tient encore à rappeler pour exemple qu'«il y a quelques années, certains considéraient que c'était excessif de demander des mots de passe complexes, alors que c'est devenu la norme pour la plus grande majorité des sites, au risque de se voir refuser l'accès s'ils sont trop simples.»

    https://www.lematin.ch/high-tech/web/sites-exploitentils-donnees/story/19747240

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  20. «Danger de mort !»: ces îles dont la visite est déconseillée aux touristes


    18:06 18.02.2018



    S’évader sur des îles insolites semble toujours être une bonne idée. Néanmoins, il vaut mieux éluder ces 10 endroits, d’où vous risquez de ne jamais revenir.

    «Danger de mort !» une telle pancarte devrait être installée sur les plages de ces îles afin d'avertir les touristes des menaces auxquelles ils risquent d'y être exposés.

    Gruinard, polygone de tests d'armes biologiques

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'île de Gruinard, située près de la côte ouest de l'Écosse, a servi aux Britanniques de polygone d'essais d'armes biologiques, dont les bombes à Anthrax. Une soixantaine de brebis ont été amenées sur Gruinard afin d'évaluer l'effet de cette arme biologique sur les êtres vivants. Ces animaux sont tous morts suite aux essais, après lesquels l'île a été fermée pendant 50 ans jusqu'à l'achèvement de la décontamination en 1990. Néanmoins, peu nombreux sont ceux qui considèrent que cette île est un endroit sûr.

    Izu, destination du tourisme en masques à gaz

    Miyakejima, appartenant aux îles japonaises d'Izu, est d'origine volcanique. Mais les éruptions enregistrées six fois au cours du dernier siècle ne sont pas le plus grand problème de ses habitants. Ce qui est le plus inquiétant, c'est la concentration élevée de soufre dans l'air. En 2000, Miyakejima a été complétement évacuée et tous les vols vers cette île ont été annulés pendant huit ans. Aujourd'hui, les touristes peuvent s'y rendre. A leur arrivée, ils sont dotés de masques à gaz.

    Queimade Grande, cauchemar pour les ophiophobes

    L'île brésilienne de Queimade Grande semble être le royaume des serpents. En effet, elle abrite la population la plus dense de ces reptiles. Selon les scientifiques, il y a environ 4.000 serpents sur cette île, dont le Jararaca-ilhoa. Le venin de ce serpent serait le plus rapide à agir parmi les espèces du genre Bothrops. Il n'est donc pas surprenant que les touristes aient peur de visiter Queimade Grande.

    Saba, une île sympathique mais dangereuse

    L'île néerlandaise de Saba faisant partie des Caraïbes est un lieu très spectaculaire. En 1933 elle a été montrée dans le premier film King Kong. Néanmoins, cette île est connue pour avoir été frappée par les ouragans les plus puissants au cours de ces dernières 150 années. En 2017, elle a été dévastée par deux catastrophes naturelles: les ouragans Irma et Maria. La diminution du nombre de touristes suite à ces évènements constitue un grand problème pour l'administration locale, le tourisme étant l'une de ses principales sources de revenus.

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  21. Poveglia, une île habitée par les fantômes

    La ville italienne de Venise attire des millions de touristes chaque année. Mais l'une des îles situées dans la lagune de Venise intimide au contraire les visiteurs. Il s'agit de l'île de Poveglia. Au XIVe siècle, lors de l'épidémie de peste bubonique, les vénitiens contaminés y étaient envoyés. Ils n'avaient aucune chance d'en revenir. D'après certaines estimations, environ 100.000 personnes y seraient mortes. Au XIXe, un asile d'aliénés a été ouvert à Poveglia. Il existe des rumeurs selon lesquelles durant les années 1930 un médecin y effectuait des expérimentations sur ses patients. Aujourd'hui, cette île est davantage habitée par des fantômes que par des gens.

    La Réunion, l'endroit le plus mortel en matière d'attaques de requins

    L'île de la Réunion est un lieu de vacances privilégié non seulement par les Français, mais aussi par de nombreux étrangers. Néanmoins, il faut faire attention si vous comptez vous baignez sur ses plages. Depuis quelques années, elle fait face à une «crise de requins» sans précédent. Selon le directeur de l'Université de Floride, qui recueille des statistiques au sujet des attaques de requins, la Réunion est l'endroit le plus mortel du monde en la matière. Depuis 2011, les attaques de requins ont causé neuf décès sur cette île.

    North Sentinel, l'île la plus isolée

    Personne ne sera jamais bienvenu sur cette île située dans l'Océan Indien et habitée par les Sentinelles, considérés comme étant les descendants directs des premiers hommes venus d'Afrique. Ils sont complètement isolés du monde civilisés. Triloknath Pandit, un anthropologue indien qui a visité North Sentinel à plusieurs reprises, a raconté que les habitants de cette île étaient très agressifs envers les étrangers. Les rares vidéos montrant les Sentinelles qui ont été réalisées par M. Pandit sont disponibles sur YouTube. Dans les années 1990, le gouvernement indien a adopté une loi interdisant de visiter North Sentinel.

    Ramree, le paradis des crocodiles

    Selon le Livre Guinness des records, l'île de Ramree, située près de Burma, est le lieu le plus mortel en matière d'attaques de crocodiles. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a été occupée par les Japonais. D'après Bruce Stanley Wright, l'auteur du livre «Wildlife Sketches Near and Far», en 1945 l'armée britannique a repoussé les soldats japonais dans les forêts, où la moitié d'entre eux aurait été tuée par les crocodiles.

    Bikini, le théâtre des essais nucléaires américains

    Bien que le mot «bikini» soit associé aux vacances en bord de mer, un atoll homonyme des îles Marshall a une réputation tristement célèbre. Depuis 1946 les États-Unis y ont procédé à de nombreux essais nucléaires, dont le test de la bombe H en 1954. Dans les années 1970, les habitants ont été autorisés à revenir sur les îles Marshall. Pourtant, nombreux ont été ceux qui en ont eu peur. Les conséquences des essais nucléaires américains pour l'écosystème de ces îles ont été irréversibles. En 2016, une étude publiée par l'Académie nationale des sciences américaine a révélé que le niveau de radiation y excédait toujours les normes.

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  22. Les îles Farallon, un cimetière nucléaire près de San Francisco

    Les Farallon font administrativement partie de la ville de San Francisco. La vie sur ces îles, qui ressemblent à un paradis sauvage, est complément différente de celle des mégapoles américaines. Mais ces îles inhabitées seraient également un site de déversement de déchets radioactifs. Selon une étude de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, entre 1946 et 1970, au moins 47.500 bidons contenant des déchets radioactifs ont été jetés dans les eaux près des Farallon. De plus, un navire radioactif de la Seconde Guerre mondiale a été découvert en 2015 dans cette zone, ce qui a suscité de nouvelles inquiétudes concernant des possibles risques pour la nature et la santé humaine.

    https://fr.sputniknews.com/insolite/201802181035192768-iles-dangereuses-touristes/

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