par Tyler Durden
Lun, 22/01/2018 - 20:15
Les personnalités les plus riches et les plus influentes du monde, leaders d'opinion, économistes, experts et politiciens se réunissent à Davos cette semaine pour discuter de sujets tels que l'inégalité des richesses et le populisme, que l'organisation caritative mondiale Oxfam a publié. a constaté que l'inégalité mondiale ne s'aggrave pas seulement, mais 2017 a peut-être été la pire année de la scission entre riches et pauvres.
Selon le rapport intitulé "Reward Work, Not Wealth", il y a aujourd'hui 2 043 milliardaires dans le monde.
"Le boom des milliardaires n'est pas le signe d'une économie prospère mais le symptôme d'un système économique défaillant", a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive d'Oxfam, dans un communiqué.
En plus de constater que les 42 personnes les plus riches du monde possèdent la même richesse que les 50 % les plus pauvres du monde, un chiffre qui approche les 4 milliards, le rapport a également montré que 2017 a vu la plus grande augmentation du nombre de milliardaires l'histoire, avec de nouveaux créés à raison d'un tous les deux jours. Leur richesse a augmenté de 13 % par an en moyenne au cours de la décennie 2006-2015.
En d'autres termes, en 2017, le % le plus riche du monde a récolté 82 % de la richesse créée l'année dernière alors que la moitié la plus pauvre de la population n'a rien reçu, a déclaré Oxfam quelques heures seulement avant que l'élite mondiale se réunisse au Forum économique mondial de Davos. faire semblant de se préoccuper du sort des pauvres du monde.
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Tout comme en ce qui concerne - fût-ce en théorie - les faux guerriers de l'égalité des revenus et des revenus à Davos, les trois Américains les plus riches ont la même richesse que la moitié la plus pauvre de la population américaine. Bill Gates, Jeff Bezos et Warren Buffett sont les trois Américains dont la richesse combinée correspond à celle des 160 millions d'Américains les plus pauvres - environ 250 milliards de dollars.
Parmi les autres conclusions: la richesse des super-riches a augmenté de 762 milliards de dollars en seulement 12 mois jusqu'en mars 2017, ce qui est suffisant pour mettre fin à l'extrême pauvreté sept fois. Neuf des 1043 milliardaires du monde sur dix étaient des hommes.
Séparément, les dirigeants des cinq premières marques de mode mondiales ont fait en quatre jours seulement ce que gagnent les travailleurs de l'habillement au Bangladesh au cours de leur vie.
"Les gens qui fabriquent nos vêtements, assemblent nos téléphones et cultivent notre nourriture sont exploités pour assurer un approvisionnement constant de biens bon marché et gonfler les profits des entreprises et des investisseurs milliardaires", a déclaré Byanyima.
Selon Mark Goldring, directeur général d'Oxfam, les statistiques indiquent que "quelque chose ne va vraiment pas avec l'économie mondiale".
"La concentration des richesses extrêmes au sommet n'est pas le signe d'une économie prospère mais le symptôme d'un système qui fait échouer les millions de travailleurs qui paient des salaires de misère et qui fabriquent nos vêtements et cultivent notre nourriture", a t-il déclaré. alors qu'il a raison, les riches ont peu d'incitation à faire quoi que ce soit à propos de cette divergence de richesse record - en plus de prétendre qu'ils sont horrifiés, bien sûr - au moins jusqu'à plus de Brexits, et plus de Trumps émergent, et finalement, un soulèvement mondial contre le super riche.
"L'inégalité atteint des niveaux tellement extrêmes qu'elle pourrait en fait être mauvaise pour les gens vraiment riches parce qu'elle ralentit la croissance économique et mène à la désorganisation politique", a déclaré David Hulme, un expert mondial du développement à l'Université de Manchester.
Hulme a ajouté que "globalement, sur les 7,6 milliards de personnes dans le monde, la pauvreté extrême est en train de diminuer. C'est seulement quand vous regardez le groupe le plus haut, les gens les plus riches, que la richesse se concentre étonnamment. Ces deux choses peuvent se produire en même temps. "
Au cours des 20 prochaines années, le rapport affirme que 500 des personnes les plus riches du monde donneront 2,4 billions de dollars à leurs héritiers - une somme supérieure au PIB de l'Inde, qui compte 1,3 milliard de personnes.
Le Rapport sur l'inégalité dans le monde 2018, un rapport distinct publié en décembre de l'année dernière, a noté que l'inégalité des revenus varie considérablement à travers le monde. Défini comme la part du revenu national total représentée par les 10 % de revenus les plus élevés d'un pays, il est le plus faible en Europe (37 %) et le plus élevé au moyen-orient (61 %). Les États-Unis (47 %) sont en retard sur la Chine (41 %) et la Russie (46 %).
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Oxfam a déclaré que l'inégalité massive est motivée par des facteurs qui incluent des rendements financiers excessifs pour les propriétaires d'entreprises et les actionnaires au détriment des travailleurs ordinaires et du reste de l'économie; la capacité des particuliers et des sociétés riches d'utiliser des paradis fiscaux qui leur permettent d'échapper aux autorités fiscales ou de protéger des trillions de dollars; une politique publique qui permet des conditions de marché qui font baisser les salaires et empiètent sur les droits du travail; et la richesse extrême qui est héritée, non gagnée.
Byanyima a accusé l'évasion fiscale d'être l'une des principales causes de l'inégalité mondiale et a exhorté les dirigeants à sévir contre les paradis fiscaux et à injecter de l'argent dans l'éducation, la santé et l'emploi des jeunes.
"Cela révèle comment nos économies récompensent la richesse plutôt que le travail acharné de millions de personnes", a déclaré M. Byanyima à Reuters, ajoutant que "les quelques-uns sont plus riches et les plus pauvres sont pris au piège de la pauvreté".
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Comme indiqué ci-dessus, l'étude a été publiée à la veille de la rencontre de personnalités politiques et économiques dans une luxueuse station de ski suisse et un parking privé à réaction pour le Forum économique mondial annuel, qui se concentrera cette année sur avenir dans un monde fracturé ".
"Il est difficile de trouver un dirigeant politique ou commercial qui ne dit pas s'inquiéter de l'inégalité", a déclaré M. Byanyima. "Il est encore plus difficile de trouver quelqu'un qui fait quelque chose à ce sujet, car beaucoup d'entre eux aggravent les choses en réduisant les impôts et en supprimant les droits des travailleurs."
Les inégalités de richesse ne cessent de se creuser en France
RépondreSupprimer20:17 22.01.2018
Gaëlle Nicolle
A la veille de la tenue du sommet de Davos, l'ONG Oxfam publie son désormais traditionnel rapport sur la répartition des richesses dans le monde. La France est loin d’être exemplaire en la matière et l’ONG souhaite présenter à Emmanuel Macron un projet de loi contre les inégalités...
« Les inégalités augmentent en France », confirme l'économiste David Cayla, commentant le rapport que l'ONG Oxfam a publié aujourd'hui. Cette dernière profite du sommet Davos, en Suisse, pour tirer la sonnette d'alarme: l'année dernière, 82 % des richesses engendrées ont profité au 1 % les plus riches de la population mondiale. La France ne fait pas exception: l'année dernière également, les 10 % les plus riches détenaient plus de la moitié des richesses, alors que les 50 % les plus pauvres ne s'en partageaient que 5 %… « Le fossé entre riches et pauvres atteint également des sommets », lit-on dans le rapport.
« Une tendance à l'accroissement des richesses qui devrait s'accentuer davantage encore à la suite de la dernière réforme fiscale du gouvernement qui profitera essentiellement aux plus aisés, comme Oxfam l'a révélé dans un rapport en septembre », poursuit l'ONG.
« Effectivement, les plus riches ne cessent de s'enrichir. Mais ça ne veut pas forcément dire que les plus pauvres s'appauvrissent », estime David Cayla, économiste à l'université d'Angers et membre des Economistes atterrés, tout en soulignant que les classes moyennes peuvent se sentir lésées: « C'est tout l'aspect un peu révoltant et qui, du coup, donne l'impression à la plupart des gens d'être exclus des politiques menées actuellement ».
« Quand le gouvernement Macron décide de supprimer l'ISF, et notamment sur la fortune financière et de le remplacer par l'impôt immobilier, lorsqu'il propose une taxe forfaitaire sur le revenu du capital, clairement il avantage et il tend à pousser vers le haut ceux qui gagnent le plus ».
L'objectif affiché du gouvernement, avec la loi de finances 2018, est de faire en sorte que cette fiscalité, avantageuse pour les plus favorisés, encourage les investissements étrangers sur le sol français, afin de faire revenir les capitaux. Mais cette théorie du ruissellement, qui consiste à favoriser les riches sur le plan fiscal pour que tout le monde, à terme, en profite, est-elle vraiment efficace? Rien n'est moins sûr, estime David Cayla:
« Ce n'est pas qu'il [le gouvernement, ndlr] croit qu'en devenant plus riche, les riches s'enrichiront. C'est qu'il croit qu'en favorisant ceux dont le capital est le plus mobile, il va attirer une partie du capital international qui va venir en France. Le problème, c'est que tous les pays font ça ».
RépondreSupprimerFrance: retour des super-riches et classes moyennes en péril
Attaqué de toutes parts pour donner l'impression de « faire des cadeaux aux riches », le Premier ministre Edouard Philippe se défendait ainsi dans un interview accordée en juillet dernier aux Echos: "Nous voulons provoquer un effet de souffle fiscal en faveur de l'investissement, de l'emploi et de la croissance".
« Je crois que le gouvernement est sincère lorsqu'il croit qu'en attirant les capitaux de l'étranger, on va créer de l'emploi. Mais c'est une démarche dont le cœur est une logique de compétitivité », estime l'économiste « c'est la concurrence avec les autres pays qui est au cœur de la logique. Pas simplement l'idée que la richesse va ruisseler vers le bas ».
« Macron qui a réuni à Versailles 140 chefs d'entreprises, c'est tout à fait logique. ‘Regardez la France, on est attractifs, on ne taxe pas les gens'. C'est une politique mercantiliste du capital, c'est-à-dire qu'on essaie de récupérer du capital sur le dos de nos partenaires. C'est une politique qui n'a de sens que dans un monde global, dans lequel le capital circule ».
Le rapport de l'Oxfam souligne qu'en 20 ans, « la fortune totale des dix plus grandes fortunes françaises a été multipliée par 12 pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 million de personnes. Résultat: en 2017, seuls 32 milliardaires français possèdent autant que les 40 % les plus pauvres de la population française » La France est-elle de plus en plus inégalitaire ?
« Oui, mais ce n'est pas que la France, c'est le monde entier. Tous les pays font la même politique et qui se veut le plus attractif pour les plus riches. Les conséquences de ça, c'est un monde qui devient de plus en plus inégalitaire », constate David Cayla.
L'ONG Oxfam lance une pétition, baptisée "Loi inégalités", pour soutenir les propositions de mesures qu'elle a soumises à Emmanuel Macron, afin de faire de la France « un pays pionnier dans la lutte contre les inégalités et de donner forme à une économie plus humaine, inclusive et responsable ». Reste à savoir si le gouvernement suivra.
https://fr.sputniknews.com/france/201801221034852521-france-richesse-inegalites/
Chutes de neige exceptionnelles à Tokyo: des dizaines de blessés (photos)
RépondreSupprimer07:17 23.01.2018
Pour la première fois depuis quatre ans, la capitale japonaise connait des chutes de neige exceptionnelles. Alors que les intempéries ont fortement perturbé les transports, les précipitations ont fait des dizaines de blessés, des milliers de voyageurs restent bloqués.
Des milliers de voyageurs sont bloqués mardi et des dizaines de personnes ont été blessées après des chutes de neige survenues lundi sur Tokyo. Selon la chaîne de télévision publique NHK, au moins 180 personnes ont subi des blessures légères en glissant sur les chaussées et trottoirs. Quelque 700 accidents de la circulation ont également été répertoriés, a précisé la police.
L'Agence japonaise de météorologie a enregistré 23 centimètres de neige dans certaines parties de la capitale, ce qui représente un record depuis février 2014.
Plus de 330 vols intérieurs au départ et à destination de la capitale nippone, et des trains régionaux avaient été supprimés lundi en raison des intempéries, selon des médias locaux.
Mardi encore, des dizaines de vols intérieurs et internationaux ont été annulés en raison de la neige et plus de 9.000 personnes sont restées bloquées à l'aéroport de Narita pendant la nuit, ont précisé des responsables officiels, cités par l'AFP.
Des véhicules se sont trouvés bloqués dans un tunnel, provoquant un embouteillage de 10 km de long qui a duré de lundi soir à mardi matin, ont rapporté les chaînes de télévision.
Les autorités ont conseillé la plus grande prudence aux habitants de la mégapole, alors que des températures inférieures à zéro sont attendues mercredi dans la région de Tokyo.
https://fr.sputniknews.com/societe/201801231034853858-japon-neige-chutes/
https://www.ventusky.com
SPECTRE ET MELTDOWN - LES CORRECTIFS D'INTEL S'AVÈRENT PROBLÉMATIQUES
RépondreSupprimerLes correctifs de sécurité d'Intel, qui devaient sécuriser les puces électroniques défaillantes semblent à leur tour poser question.
23.01.2018, 01h35
Le groupe américain Intel, aux prises comme ses concurrents avec des failles de sécurité dans les semi-conducteurs, a demandé lundi à ses clients de cesser de mettre en place certains correctifs. Il a reconnu qu'ils pouvaient poser des problèmes «imprévus».
Ces failles, baptisées Spectre et Meltdown et révélées début janvier, exposent à de possibles piratages serveurs, ordinateurs et smartphones, qui fonctionnent grâce à ces puces électroniques. Les entreprises technologiques s'emploient désormais à limiter les risques en diffusant et en installant des correctifs de sécurité.
Mais lundi, le géant des semi-conducteurs a recommandé aux «fabricants d'ordinateurs, fournisseurs de services informatiques dématérialisés ('cloud'), fabricants de systèmes informatiques, éditeurs de logiciels et utilisateurs finaux de cesser le déploiement des versions actuelles (de certains correctifs), car elles sont susceptibles d'entraîner des redémarrages plus fréquents que prévu» ainsi que des anomalies «imprévisibles» dans le fonctionnement des systèmes.
Forts ralentissements
Cela concerne en particulier les puces de type Broadwell et Haswell, a précisé Intel, qui sera en mesure d'indiquer à la fin de la semaine à quelle date sera diffusé un nouveau «patch».
Le groupe n'a pas précisé davantage les problèmes posés par ces correctifs, mais des analystes et la presse spécialisée avaient notamment évoqué de forts ralentissements des systèmes informatiques qui avaient déployé certains patches.
Lors du salon de l'électronique grand public de Las Vegas, le patron d'Intel Brian Krzanich avait assuré le 8 janvier qu'aucun piratage informatique via ces failles n'avait été rapporté.
Mais l'enjeu est majeur pour le secteur technologique tant le type de puces concerné est répandu à travers le monde. De plus, selon certains experts, comme les failles touchent à l'architecture même de la puce - par opposition à un problème logiciel plus facile à régler via des mises à jour -, il est probable que le seul moyen de se prémunir durablement des risques de piratage serait de remplacer la puce elle-même. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/high-tech/correctifs-intel-saverent-problematiques/story/21599188
FAKE NEWS - LES RÉSEAUX SOCIAUX, UN DANGER POUR LA DÉMOCRATIE
RépondreSupprimerSous le feu des critiques, Facebook a une nouvelle fois reconnu avoir sous-estimé son rôle dans la propagation de «fausses informations»
22.01.2018
Facebook a reconnu lundi qu'un usage trop important des réseaux sociaux pouvait représenter un danger pour la démocratie. Il a toutefois une nouvelle fois assuré tout faire pour limiter ces risques.
Nombreuses critiques
«Bien que je sois un optimiste dans l'âme, je n'ignore pas les dommages qu'internet peut causer, même au sein d'une démocratie qui fonctionne bien», a indiqué Samidh Chakrabarti, responsable de l'engagement civique chez Facebook, dans un texte publié lundi.
Comme l'avait déjà fait début janvier le patron du groupe Mark Zuckerberg, Facebook reconnaît une nouvelle fois avoir sous-estimé en 2016 son rôle dans la propagation de «fausses informations» et, plus largement, de ne pas avoir assez efficacement lutté contre les contenus problématiques pullulant sur le réseau.
Les critiques pleuvent depuis plusieurs mois sur Facebook, qui n'en finit pas de faire son mea culpa et de promettre de faire mieux. Il est en particulier pointé du doigt dans les enquêtes sur une possible ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle américaine de 2016. Moscou est notamment soupçonné d'avoir utilisé les réseaux sociaux pour influencer les électeurs. Des accusations niées par le Kremlin.
Trop lent à réagir
Le réseau social a «mis beaucoup trop longtemps à comprendre que des personnes mal intentionnées utilisaient notre plateforme de façon abusive», a insisté lundi M. Chakrabarti. Le responsable assure que l'entreprise «travaille ardemment à la neutralisation de ces risques».
«Nous sommes toujours aussi déterminés à combattre les influences négatives et à nous assurer que notre plateforme contribue, de façon indiscutable, au bien de la démocratie», a renchéri Katie Harbath, chargée des questions liées à la politique au sein du groupe basé en Californie (ouest), dans une déclaration distincte.
Facebook vient d'annoncer deux changements importants qui vont modifier la présence de l'information sur le «fil d'actualités», page d'accueil personnalisée de chaque utilisateur, dans le but d'améliorer la qualité des contenus: il va privilégier les messages publiés par les proches, au détriment des pages institutionnelles de marques ou de médias, et va hiérarchiser les sources d'information considérées comme fiables par les usagers eux-mêmes. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/high-tech/reseaux-sociaux-danger-democratie/story/15382203
Ce ne sont pas des centaines mais des milliers de vidéos pour les enfants avec chorales de classes, dessins animés, etc qui font la propagande de maudire les scientifiques !
SupprimerAvec des chansons "Merci mon petit ours blanc" ou "Économisez l'eau, il n'y en aura pas pour tout le monde !" Hahaha ! Ces petits films (montés par des professionnels) idolâtrent Al Gore et ses escroqueries et prévient que 'la mer va monter !' Hahaha !
D'ailleurs j'ai été interdit sur Youtube parce que je révélais la vérité sur l'escroquerie. Oui, c'est une atteinte à la Démocratie que représente l'Internet dans le monde.
La ville allemande de Cottbus bannit les migrants
RépondreSupprimerArnaud Lefebvre
23 janvier 2018
La ville allemande de Cottbus, dans l’Etat de Brandebourg, va interdire temporairement l’arrivée de de nouveaux migrants sur son territoire afin d’endiguer la hausse d’incidents violents récents, a annoncé le ministre de l’Intérieur de l’Etat de Brandebourg, Karl-Heinz Schröter.
Depuis le début de l’année, Cottbus est le théâtre de violences entre réfugiés et extrémistes de droite. Récemment, deux adolescents syriens ont été arrêtés dans la région car ils avaient blessé un jeune allemand au visage avec un couteau.
Depuis 2015, Cottbus, une petite ville universitaire d’un peu plus de 100.000 habitants, a accueilli environ 3.000 demandeurs d’asile. Cette ville est située dans l’ancienne Allemagne de l’Est, non loin de la frontière avec la Pologne. La population locale vit dans des conditions économiques difficiles. Dernièrement, l’afflux considérable de réfugiés a provoqué une hausse du sentiment anti-immigrés parmi les habitants.
Extrémistes de droite
Cottbus abrite également l’un des bastions les plus importants de l’extrême-droite allemande. L’année dernière, les autorités ont recensé la présence de 145 radicaux de droite dans la ville.
Le jour du Nouvel An, un groupe de néo-nazis aurait attaqué des réfugiés. Le weekend dernier, environ cent néo-nazis ont manifesté illégalement dans le centre de la ville. Récemment, trois demandeurs d’asile syriens, âgés de 14, 15 et 17 ans, ont attaqué un couple allemand dans un centre commercial de Cottbus. L’un des auteurs du vol et son père se sont vus ainsi refuser l’accès à la ville.
Le ministre de l’Intérieur a fait savoir que l’interdiction de nouveaux réfugiés serait effective dans les prochains mois. La ville prendra également d’autres mesures de sécurité. La vidéo-surveillance sera renforcée dans le centre-ville. Les autorités déploieront davantage de policiers en uniforme et en civil et 10 nouveaux postes de travailleurs sociaux seront créés dans les écoles locales.
Cottbus n’est pas la première ville allemande qui refuse d’accepter les demandeurs d’asile. L’année dernière, Salzgitter, Delmenhorst et Wilhelmshaven – trois villes de l’État de Basse-Saxe – ont également décidé de bloquer l’accès aux réfugiés.
Les autorités municipales concernées ont indiqué qu’elles manquaient de capacités et de ressources suffisantes pour pouvoir intégrer correctement les nouveaux arrivants.
https://fr.express.live/2018/01/23/ville-allemande-de-cottbus-bannit-migrants/
L’obsolescence programmée : mythes et réalités
RépondreSupprimerpar Patrick Coquart
vendredi 23 octobre 2015.
Texte d’opinion publié en exclusivité sur le site de l’Institut économique Molinari.
Comme le titrait Le Figaro du 25 juillet 2015, « L’obsolescence programmée est désormais un délit passible de prison ». En effet, la loi sur la transition énergétique qualifie l’obsolescence programmée d’infraction et punit les entreprises fautives de deux ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.
Le quotidien rappelle que l’obsolescence programmée est « une technique imputée aux distributeurs pour réduire volontairement la durée de vie d’un produit et inciter le consommateur à acheter davantage ». Pour lutter contre cette « technique », le législateur français a donc prévu que tous les produits d’une valeur équivalente à 30 % du Smic devront afficher leur durée de vie.
Fallait-il une loi ? Fallait-il encore plus de contraintes, de paperasseries et de contrôles ?
On peut en douter. Deux ingénieurs des Mines ont travaillé sur le sujet pour leur mémoire [1] de troisième année et remettent certaines idées à l’endroit.
Thomas Lombès et Bastien Poubeau rappellent ainsi que le concept d’obsolescence programmée n’est pas nouveau. Il est même « consubstantiel à l’innovation et à la mode qui constituent aujourd’hui le cœur de notre économie ». Le terme, indiquent les deux auteurs, a été inventé par Bernard London en 1932 « pour décrire une stratégie visant à sortir de la grande dépression : imposer une date de péremption légale aux objets afin de stimuler leur renouvellement ».
C’est pendant les années 1950 que l’idée d’obsolescence programmée se développe, non plus en limitant techniquement la durée de vie des produits, mais en accélérant le renouvellement des gammes. Comme le dit alors le designer industriel Brooks Stevens, il s’agit « d’inculquer à l’acheteur le désir de posséder quelque chose d’un peu plus récent, un peu meilleur et un peu plus tôt que ce qui est nécessaire ».
Dès les années 1960, cette « technique » fut critiquée à 2 titres : production de déchets et aliénation du consommateur. Dans les années 1970, écrivent Lombès et Poubeau, les sondages indiquaient que, selon les consommateurs, la durée de vie des produits diminuait.
Le sujet revient sur le devant de la scène médiatique depuis quelques années, sous l’angle d’une conspiration d’industriels poussant à la consommation et accentuant ainsi une crise économique et écologique.
Cette idée ne semble pas raisonnable pour les deux jeunes auteurs. En effet, selon eux, « seul un cartel d’industriels évoluant dans un marché saturé aurait intérêt à mener une telle stratégie et il resterait à la merci d’un nouvel entrant. Dans le contexte économique actuel fortement concurrentiel, les fabricants ont tout intérêt à soigner leur image de marque et à innover en proposant les meilleurs produits possibles. La stratégie de l’obsolescence programmée ne semble pas être une option réaliste ».
RépondreSupprimerLombès et Poubeau ne sont pas non plus convaincus par les preuves avancées de l’obsolescence programmée, en particulier le fameux exemple de l’ampoule. De quoi s’agit-il ? D’une ampoule qui installée dans la caserne des pompiers de Livermore en Californie en 1901 n’aurait presque jamais été éteinte et brillerait ainsi, quasiment sans discontinuité depuis cette date. Les pompiers ont installé une webcam qui filme continuellement l’ampoule, webcam qui n’a duré que trois ans et qu’ils ont dû remplacer. Cet exemple montrerait donc que les produits d’avant (l’ampoule) ont une durée de vie bien plus longue que ceux d’aujourd’hui (la webcam).
Ce que l’on ne dit généralement pas c’est que l’ampoule de Livermore avait une puissance de 60 watts en début de vie. Aujourd’hui, cette puissance n’est plus que de 4 watts. La luminosité de l’ampoule ne correspond plus qu’à 0,3 % de la valeur d’origine. Son rendement a été réduit par 24. En fait, l’ampoule produit beaucoup de chaleur et presque pas de lumière. On comprend mieux alors que la durée de vie des ampoules soit en fait « un compromis entre leur longévité et leur consommation électrique ».
Pour les auteurs de l’étude, « dans tous les exemples rencontrés, il est ainsi difficile d’être catégorique sur la volonté du fabricant de tromper l’acheteur en diminuant artificiellement la durée de vie du produit ».
En revanche, il est difficile de nier que les industriels cherchent à susciter, chez le consommateur, l’envie d’acheter. C’est d’ailleurs tout l’objet du marketing et de la publicité. Mais les industriels seraient coupables de trop renouveler leurs gammes jusqu’à faire de la « novation artificielle ». Et Lombès et Poubeau de rappeler que « l’acte d’achat reste avant tout un choix du consommateur, et ses critères ne se résument pas à la durabilité. Si de nombreuses voix s’élèvent contre un remplacement irrationnel et impulsif des produits, le fait de les jeter avant l’usure matérielle reste de la responsabilité des consommateurs, qui apparaissent autant complices que victimes des renouvellements de gammes ».
Sur l’impact écologique, il y a également besoin de faire la part des choses. Il est couramment admis que plus le produit dure longtemps, mieux c’est pour l’environnement. Prenons l’exemple des réfrigérateurs et des lave-linges : leur consommation d’électricité et d’eau a été divisée par deux en 15 ans. « Il peut donc s’avérer néfaste au plan environnemental de prolonger au maximum leur durée de vie ». De même, faire la chasse aux véhicules diesel comme le fait la Mairie de Paris, n’est-ce pas rendre prématurément obsolètes des voitures qui donnent entièrement satisfaction à leurs utilisateurs et dont la nocivité est loin de faire l’unanimité ?
Pour Lombès et Poubeau, la durée de vie d’un produit est une donnée complexe, difficilement mesurable a priori. Certes, avec des modèles prédictifs ou des tests simples, on peut faire des estimations. Mais cela vaut pour des produits simples. Pour les produits complexes, il faudrait « réaliser des campagnes de vieillissement accéléré – avec les biais d’appréciation qu’ils comportent – ou des suivis statistiques de parcs installés – procédé long et coûteux. À ces difficultés techniques s’ajoutent des difficultés organisationnelles » :
RépondreSupprimer- les processus de fabrication sont souvent instables : des produits avec la même référence peuvent utiliser des pièces provenant de différents sous-traitants ; bref, les produits sont rarement homogènes ;
- les usages sont très différents d’un utilisateur à l’autre : quantitativement (un Français roule, en moyenne, 16 000 kilomètres par an, et un chauffeur de taxi jusqu’à 100 000 kilomètres) ; qualitativement (à kilométrage égal, un VRP roule à une vitesse moyenne beaucoup plus élevée qu’un chauffeur de taxi). Sans parler de l’entretien du produit qui diffère selon l’individu.
Il semblerait pourtant que les consommateurs veuillent disposer de produits ayant une durée de vie plus importante, produits que les industriels sont tout à fait capables de fabriquer. Pourquoi cela ne se réalise-t-il pas ? Tout d’abord, il y a la question du prix. De tels produits seraient plus chers. Les consommateurs sont-ils vraiment prêts à les payer ?
Ensuite, la difficulté à mesurer la durée de vie d’un produit d’une part, et l’absence d’informations sur l’utilisation future du produit par le consommateur d’autre part, font que la durée de vie ne peut pas être raisonnablement mise en avant par le fabricant. Donc, « l’acquéreur ne peut pas juger de la fiabilité du bien qu’il achète ». Il y a là une double asymétrie d’information.
À suivre…
Patrick Coquart est associé dans un cabinet de conseil en management.
[1] On se réfèrera au n°81 (mars 2015) de La Gazette de la société et des techniques, intitulé « Obsolescence programmée des objets. Mythes et réalités ».
http://www.institutmolinari.org/l-obsolescence-programmee-mythes,2351.html
Nombreuses (pour pas dire 'toutes') sont les machines importée de Chine (importées du Japon ou Corée) qui sont 'montées en France' ou 'Made in France' avec moteur étranger ! Cela rappelle étrangement les produits alimentaires 'élaborés en France' ou carrément 'réemballés en France !'
SupprimerFacile donc de mettre sur des machines (tondeuses à gazon, motobineuse, tronçonneuses, etc) des pièces en plastique (fabriquées en France en Imprimante 34D) à la place de pièce en acier fabriquée en Chine.
D'où la défaillance immédiate des appareils achetés dans les supermarchés.
Les dîneurs japonais appellent la police après avoir été condamnés à payer 1 000 £ pour trois steaks et du poisson frit à Venise
RépondreSupprimerVisiteurs outrés - de l'Université de Bologne - plats de bifteck et de poisson commandés
Comme ils avaient juste de l'eau pour accompagner leur repas, ils ont été choqués à £ 1.009 facture
Le maire de Venise a déclaré qu'il enquêterait pour voir si un «incident honteux» est arrivé
Par Iain Burns pour Mailonline
11h33 GMT, 22 janvier 2018
Un groupe de convives japonais est allé à la police après avoir déclaré qu'ils avaient été condamnés £ 1.009 pour un repas de base dans un restaurant à Venise.
Les visiteurs outragés - des étudiants de l'Université de Bologne - ont dit qu'ils avaient commandé trois steaks et du poisson frit à l'Osteria da Luca, près de la place Saint-Marc.
Avec seulement des verres d'eau pour accompagner leur modeste repas, le groupe a été choqué par leur facture de € 1,145 vendredi.
Les visiteurs indignés - étudiants de l'Université de Bologne - ont commandé trois steaks et du poisson frit à l'Osteria da Luca (photo) près de la place Saint-Marc
Marco Gasparinetti, chef du groupe des droits civiques du 25 avril, a déclaré que les étudiants avaient formulé une plainte officielle peu de temps après leur visite au restaurant, rapporte Venice Today.
Les visiteurs qui ont passé en revue le restaurant ont dit qu'ils ont été facturés pour les fruits de mer en poids - 8 euros pour 100 grammes.
Le cas - que Gasparinetti a dit simplement «encore un autre» dans une série d'escroqueries touristiques - est si énorme qu'il a incité une réponse du maire de la ville.
Luigi Brugnaro a écrit sur Twitter qu'il tentera de vérifier les allégations des convives.
Il a ajouté: "Si cet épisode honteux est confirmé, nous ferons tout notre possible pour punir les responsables. Nous sommes pour la justice, toujours !
Le propriétaire du restaurant, cependant, a simplement dit: «Je ne me souviens pas d'avoir des problèmes avec les clients japonais ces jours-ci.
Venice Today rapporte également que trois membres du quatuor japonais avaient récemment pris un repas à la Trattoria Casanova, un restaurant voisin qui a défrayé la chronique en novembre après que les touristes britanniques eurent été condamnés à payer 463 £ pour y déjeuner.
Les trois convives japonais ont dit qu'ils ont été facturés £ 308 pour trois plats de pâtes.
Luke Tang, un conférencier universitaire de Birmingham, dînait avec ses parents âgés de 70 ans et était tellement horrifié par le projet de loi qu'il a reçu au restaurant Trattoria Casanova l'année dernière qu'il a écrit au maire pour se plaindre.
Luke Tang, un conférencier universitaire de Birmingham, dînait avec ses parents âgés de 70 ans et était tellement horrifié par le projet de loi qu'il avait reçu au restaurant Trattoria Casanova (à droite) l'année dernière qu'il avait écrit au maire pour se plaindre. À gauche: sa nourriture
RépondreSupprimerVenice Today rapporte également que trois membres du quatuor japonais avaient récemment pris un repas à la Trattoria Casanova, un restaurant voisin qui a défrayé la chronique en novembre après que les touristes britanniques eurent été condamnés à payer 463 £ pour y déjeuner. Sur la photo: Venise centrale, y compris la place Saint-Marc
Dans une interview à la télévision italienne, le maire Brugnaro a alors déclaré: «Ils sont des skippers à bas prix. Quelqu'un mange et boit dans un restaurant, puis dit qu'il ne comprend pas la langue ?
Gasparinetti a déclaré que les touristes courent de plus en plus le risque de devoir payer des prix élevés à Venise, ce qui, selon lui, portera atteinte à la "bonne réputation" de la ville.
TripAdvisor notifie actuellement l'Osteria da Luca comme 1.5 sur 5 étoiles.
Sur les 322 avis de clients, 83% sont «terribles».
Un de la semaine dernière lit simplement: «Arrachez central, évitez à tout prix.
La Trattoria Casanova, quant à elle, est considérée comme «terrible» par 59 pour cent des clients sur le site.
Sur le site de revue Yelp, de nombreux visiteurs de l'Osteria da Luca ont expliqué comment ils ont été facturés pour les fruits de mer en poids - et ont reçu des portions énormes.
Rosanne H, du Texas, a écrit: «Le serveur ne clarifie jamais [sic] les prix sur le menu même s'il parle un anglais parfait. Sur une partie du menu, il est indiqué qu'un poisson coûte 8 euros. En réalité (aussi in fine, impression très fine, il est dit 8 euros par 100 grammes).
"Étonnamment, il n'y avait pas de frais pour respirer l'air dans leur trou dans l'établissement de la paroi. Notre facture pour un dîner de poisson, une pizza et trois boissons a atteint 123 euros.
http://www.dailymail.co.uk/news/article-5296713/Japanese-diners-call-police-charged-1-000.html#ixzz54zVkpocL
"La ville entière est en train d'être évacuée" - Tsunami s'est dirigé vers l'Alaska après le séisme de magnitude 8,2
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar. 23/01/2018 - 06:35
Un puissant tremblement de terre de magnitude 8,2 détecté dans le golfe d'Alaska a déclenché des alertes au tsunami en Alaska et des alertes au tsunami dans plusieurs États occidentaux à travers la Colombie-Britannique jusqu'à San Diego (au Sud de la Californie) ...
La surveillance aux tremblements de terre est également en vigueur pour Hawaii
"Sur la base de toutes les données disponibles, un tsunami pourrait avoir été généré par ce tremblement de terre qui pourrait être destructeur sur les zones côtières, même loin de l'épicentre", a déclaré le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique.
Le tremblement de terre a frappé environ 175 miles (280 km) au sud-est de Kodiak, en Alaska, peu après minuit en heure locale de l'Alaska, selon les chiffres préliminaires de la United States Geological Survey. Le séisme avait une profondeur d'environ 6 miles, selon l'USGS. Cette profondeur, ont souligné les météorologues, est relativement faible, ce qui augmente le risque de tsunamis dangereux en Alaska.
À Kodiak, les premiers répondants ont circulé dans les rues en avertissant les résidents qu'ils devaient «évacuer immédiatement» ...
L'enquête géologique américaine a donné une magnitude préliminaire de 7,9, tandis que le Service météorologique national a fixé la magnitude finale à 8,2.
Attention
Dans ses mises en garde, l'USGS a déclaré: «Si vous êtes dans une zone d'alerte aux tsunamis: Évacuez vers l'intérieur ou au-dessus des zones désignées de tsunami ou déplacez-vous à l'étage supérieur d'un bâtiment de plusieurs étages selon votre situation.
"Si vous êtes dans une zone de surveillance du tsunami: Préparez-vous à agir et restez à l'affût pour plus d'informations."
"Si vous êtes sur la plage et que la marée se retire soudainement, dirigez-vous immédiatement vers l'intérieur des terres."
Nathaniel Moore était sur un bateau amarré à Kodiak quand il a senti que le sol «tremblait vraiment bien pendant une minute». Il a dit que l'équipage du bateau de pêche est descendu du bateau après le tremblement de terre pour se diriger vers des hauteurs au milieu de l'alerte au tsunami.
"Toute la ville évacue", a-t-il déclaré à CNN mardi.
Heather Rand, qui était à Anchorage, en Alaska, a dit à CNN que le tremblement de terre "était un rouleau lent, donc il a été ressenti pendant au moins une minute avant que le vrai roulement ne commence. kiddo. "
Elle a dit que c'était le plus long tremblement de terre qu'elle ait jamais connu.
"C'était une accumulation très longue et lente, plus que tout, certainement la plus longue, et je suis née ici", a déclaré Rand. Elle n'a signalé aucun dommage autre que des fissures dans les cloisons sèches.
Les vagues devraient atteindre le rivage de l'Alaska dans une heure ou deux, ont dit les météorologues.
https://www.zerohedge.com/news/2018-01-23/whole-town-evacuating-tsunami-headed-alaska-after-82-magnitude-earthquake
Les agents du FBI ont discuté de la "société secrète" au sein du DOJ et du FBI pour miner Trump
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Lundi, 22/01/2018 - 22:38
Les enquêteurs du Congrès ont appris d'une nouvelle série de messages entre les enquêteurs du FBI anti-Trump qu'une «société secrète de gens» au sein du ministère de la Justice et du FBI pourrait s'être réunie dans les «suites immédiates» des élections de 2016 pour saper le président Trump. , selon le représentant John Ratcliffe (R-TX) qui a examiné les textes.
Les nouveaux textes ont été inclus dans un communiqué de 384 pages du MJ aux enquêteurs du Congrès vendredi dernier - au cours duquel le Congrès a été informé dans la lettre d'accompagnement que les cinq mois de messages texte du 14 décembre 2016 au 17 mai 2017 ont disparu. seule la NSA avait des copies).
Ratcliffe a été rejoint par le représentant Trey Gowdy (R-SC) pour discuter des derniers développements avec Martha McCallum, animatrice de Fox News, quand Ratcliffe a déclaré:
Ce que nous avons appris aujourd'hui dans les milliers de messages textes que nous avons passés en revue, c'est peut-être qu'ils n'ont peut-être pas fait cela (ils ont vérifié leur partialité à la porte). Il y a certainement une base factuelle pour se demander s'ils ont agi ou non sur cette base. Nous connaissons cette politique d'assurance dont on s'est servi pour empêcher Donald Trump de devenir président.
Nous avons appris aujourd'hui de l'information que, au lendemain de son élection, il y avait peut-être une société secrète de gens au sein du ministère de la Justice et du FBI pour inclure Page et Strzok contre lui.
Regarder:
Rep Gowdy a détourné une question sur un deuxième conseiller spécial, mais a mentionné «un texte sur le fait de ne pas garder de textes» et «un parti pris plus manifeste contre le président Trump tout au long des élections». que "le directeur Comey allait informer le président des Etats-Unis d'une enquête" qui aurait été Obama - et pourrait, selon Gowdy, concerner l'équipe Trump.
En ce qui concerne la "société secrète", Gowdy a déclaré: "Vous avez cette police d'assurance au printemps 2016, puis le lendemain des élections, ce qu'ils ne voulaient vraiment pas se passer, il y a un échange de texte entre ces deux agents du FBI. supposés être des agents du FBI centrés sur les faits en disant: «Peut-être que c'est la première réunion de la société secrète." Donc, je vais vouloir savoir de quelle société secrète vous parlez, parce que vous êtes censé enquêter objectivement sur la personne qui vient de gagner le collège électoral, alors oui - je vais vouloir savoir.
Comme nous l'avons signalé ces deux derniers jours, le FBI a "perdu" cinq mois de messages texte entre les agents anti-Trump du FBI Peter Strzok et Lisa Page.
L'explication de l'écart était «des problèmes de configuration liés aux déploiements, à l'approvisionnement et aux mises à niveau logicielles qui étaient en conflit avec les capacités de collecte du FBI».
RépondreSupprimerLes textes manquants couvrent la période entre le 14 décembre 2016 et le 17 mai 2017 - le jour où Robert Mueller a été nommé pour prendre en charge l'enquête du FBI sur une présumée collusion entre Trump et la Russie, et pendant la période où le FBI aurait officiellement été Ils travaillaient durement sur leur «police d'assurance» contre une victoire de Trump - et pendant la période où la «société secrète» mentionnée par le représentant Ratcliffe aurait travaillé dur.
Une controverse est également apparue suite à la révélation du «textgate» manquant: l'unité d'investigation interne du DOJ, le Bureau de l'Inspecteur général (OIG) a écrit une lettre en décembre de l'année dernière indiquant spécifiquement qu'ils avaient reçu des textos de Strzok et Page couvrant la période "manquante" révélée vendredi dernier.
Hélas, il semble que l'inspecteur général Michael Horowitz ait fait cette déclaration par erreur, le procureur général Jeff Sessions ayant déclaré dans un communiqué lundi que Horrowitz était celui qui avait "découvert que le système du FBI ne conservait pas de messages texte pendant environ cinq mois". a été confirmé par Fox News.
Un porte-parole du ministère de la Justice a déclaré à Fox News que le bureau de l'inspecteur général du ministère n'avait pas non plus de messages texte entre les deux pendant cette période.
Ne pas s'inquiéter - le DOJ, connu pour son honnêteté, laissera «aucune pierre non retournée».
https://www.zerohedge.com/news/2018-01-22/fbi-agents-discussed-secret-society-within-doj-and-fbi-working-undermine-trump
Les États-Unis sont en voie d'éliminer l'Arabie saoudite en tant que deuxième producteur de pétrole dans le monde
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 23/01/2018 - 05:00
Auteur de Zainab Calcuttawalla via OilPrice.com,
Les nouvelles prévisions de l'Agence internationale de l'énergie indiquent que les Etats-Unis sont en passe de dépasser l'Arabie saoudite en tant que deuxième producteur mondial de pétrole, juste derrière la Russie, selon le rapport de l'organisation vendredi.
"Cette année promet d'être un record pour les Etats-Unis", écrit l'AIE dans son rapport mensuel sur le marché.
"Une croissance sans relâche devrait voir les Etats-Unis atteindre des sommets historiques supérieurs à 10 millions de barils par jour, dépassant l'Arabie Saoudite et rivalisant avec la Russie dans le courant de 2018 - à condition que les restrictions OPEP / non-OPEP restent en place."
Les joueurs de l'OPEP se méfient de la force du marché américain du gaz de schiste, car les produits de la nation atteignent tous les mois de nouveaux pays.
"La croissance des Etats-Unis en 2017 a dépassé toutes les attentes ... alors que l'industrie du schiste a rebondi, profitant des réductions de coûts, (et) intensifié l'activité de forage", a ajouté l'AIE.
«La croissance explosive aux États-Unis et les gains substantiels au Canada et au Brésil l'emporteront de loin sur les fortes baisses potentielles au Venezuela et au Mexique.» La grande histoire de l'offre de 2018 se déroule rapidement dans les Amériques ».
Les prix du pétrole sont actuellement à des niveaux auxquels la production américaine pourrait augmenter sensiblement. Selon l'enquête de la Fed sur l'énergie de la fin du mois de décembre, 42% des dirigeants de 132 sociétés pétrolières et gazières prévoient une augmentation substantielle du nombre de plates-formes pétrolières américaines si les prix du WTI se situent entre 61 et 65 dollars le baril.
Les dernières Perspectives énergétiques à court terme de l'EIA (STEO) de la semaine dernière estimaient que la production de pétrole brut aux États-Unis atteignait en moyenne 9,3 millions de bpj en 2017 et 9,9 millions de b / j en décembre seulement.
Cette année, la production américaine de pétrole brut atteint en moyenne 10,3 millions de bpj en 2018, battant un record remontant à 1970. Pour 2019, l'EIA prévoit que la production américaine atteindra en moyenne 10,8 millions de bpj et dépassera 11 millions de bpj en novembre. l'année prochaine.
https://www.zerohedge.com/news/2018-01-22/us-track-unseat-saudi-arabia-no2-oil-producer-world
SupprimerEffectivement au prix qu'est le baril... mais, les forages à l'extraction de gaz de shiste abandonnés peuvent reprendre bientôt et de voir: de nouveaux tremblements de terre parcourir la planète !!
La ville allemande interdit tous les nouveaux réfugiés en tant que pics violents de criminalité
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 23/01/2018 - 04:15
Une petite ville allemande a commencé à refuser de nouveaux réfugiés au milieu d'une explosion de violence entre les nouveaux venus et un groupe néo-nazi en plein essor (et illégal) qui a pris racine dans la ville.
Les fonctionnaires de la ville de Cottbus - située à environ 120 kilomètres (environ 75 miles) - sont victimes depuis le début de l'année d'une vague d'attaques de réfugiés et d'extrémistes de droite.
Selon Fox News, la police de l'Etat de Brandebourg a déclaré que deux adolescents syriens avaient été arrêtés sous le prétexte d'avoir blessé un adolescent allemand au couteau la semaine dernière.
Brandenburg
L'homme de 16 ans aurait subi des blessures qui ne mettaient pas sa vie en danger lors d'une bagarre entre des camarades de classe syriens et allemands.
Quelques jours avant le combat, un groupe de trois demandeurs d'asile syriens, âgés de 14, 15 et 17 ans, ont attaqué un homme de 51 ans et sa femme devant un centre commercial.
Les fonctionnaires ont remis à ce jeune homme de 15 ans un «permis de résidence négatif» lui ordonnant, ainsi qu'à son père, de quitter la ville, a rapporté Fox News.
La petite ville universitaire - qui compte environ 100 000 Allemands - a accueilli environ 3 000 demandeurs d'asile. La chancelière allemande Angela Merkel a ouvert les portes de l'Allemagne aux migrants en 2015.
Le week-end dernier, une centaine de néo-nazis masqués ont pris part à une manifestation illégale en traversant le centre de la ville, a rapporté le Daily Mail.
Le ministre de l'Intérieur du Brandebourg, Karl-Heinz Schroeter, a déclaré au Mail que l'interdiction des nouveaux réfugiés serait effective «pour les prochains mois».
Cottbus mettra également en œuvre des mesures de sécurité, y compris une surveillance vidéo accrue, une plus grande présence de policiers et 10 nouveaux postes de travailleurs sociaux dans les écoles locales, ont indiqué des responsables.
Il y a quelques semaines, une étude publiée par un criminologue allemand a révélé que l'afflux de jeunes migrants, pour la plupart jeunes, avait entraîné une augmentation des crimes violents.
L'étude, menée par le criminologue Christian Pfeiffer, a été financée par le gouvernement allemand. Il a incorporé des données provenant de l'Etat du nord de Basse-Saxe pour examiner l'impact des réfugiés sur la criminalité.
En fin de compte, il a attribué une augmentation de 10,4% des crimes violents dans l'État au cours de ces deux années presque exclusivement aux réfugiés.
https://www.zerohedge.com/news/2018-01-22/german-city-bans-incoming-refugees-violent-crime-spikes
Belgique : ce projet de loi concernant les sans-papiers fait polémique
RépondreSupprimerFrédéric Sergeur
23 janvier 2018
Un nouveau projet de loi du secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA) fait polémique en Belgique. Celui-ci doit offrir plus de liberté à la police pour poursuivre les sans-papiers, parfois hébergés pas des citoyens chez eux. La police pourrait par exemple entrer dans les habitations concernées. Ce qui ne plaît pas à tout le monde.
Que fera le CD&V lorsque Theo Francken (N-VA) présentera sa nouvelle loi à la Chambre ? Aujourd’hui, le secrétaire d’État va présenter son nouveau projet de loi mais ce dernier est déjà extrêmement polarisant. Francken reçoit des torrents de critiques de la part des bénévoles de la “Plateforme d’hébergement citoyenne“. Leur lutte contre la “politique inhumaine” du secrétaire d’État est très concrète : chaque nuit, ils accueillent “des centaines de migrants” qui séjournent pendant la journée dans le parc Maximilien, à Bruxelles.
Chaîne humaine
Ce dimanche, le groupe a formé une chaîne humaine de quelques milliers de volontaires pour contrer une descente de la police. La mobilisation s’est formée après que l’information selon laquelle la police organisait cette descente a fuité. Ce qui signifie qu’au sein même des rangs de la police, la polarisation est présente. La police a entamé une enquête interne à ce sujet et les forces de police ont dû déplacer leur action du parc Maximilien jusqu’aux abords de la gare du Nord.
Ce groupe de militants est étroitement lié à des organisations telles que le 11.11.11 et la Ligue des Droits de l’Homme. Alexis De Swaef, président de ce dernier groupe, est quasiment devenu le porte-parole de ce mouvement. Il s’oppose vivement au projet de loi de Francken. Le mouvement craint qu’avec le nouveau projet de loi, la police ira également frapper aux portes des domiciles des membres de la plate-forme citoyenne pour traquer les réfugiés en situation d’illégalité. Les volontaires de la plate-forme ne pourront jamais être punis pour avoir hébergé des migrants, mais avec cette nouvelle loi, c’est comme s’ils avaient le couteau sous la gorge.
Liberté d’action totale ?
RépondreSupprimerAvec cette décision, Francken ne va pas s’attirer beaucoup de sympathies: tout le flanc gauche de la société est prêt à livrer une bataille féroce pour attaquer son nouveau projet de loi. Si une personne illégale a déjà reçu l’ordre de quitter la Belgique, qu’elle refuse de coopérer avec elle après 30 jours et qu’elle est encore en Belgique, alors la police peut appréhender cette personne pour ensuite l’envoyer en centre fermé. Mais ce nouveau projet de Francken ne signifie pas que la police a une liberté d’action totale. Pour pouvoir entrer, la police doit nécessairement obtenir l’autorisation d’un juge d’instruction. Ce dernier doit d’abord vérifier si le sans-papier ne travaille pas et s’il demeure effectivement à une certaine adresse.
Les opposants à Francken bénéficient du soutien des juges d’instruction en personnes qui refusent “d’être les bras armés de l’Office des Étrangers“. Le président de l’Association des juges d’instructions Philippe Van Linthout explique au journal De Morgen que l’idée de donner des mandats pour entrer chez les hébergeurs ne lui plaît guère: “notre circonscription n’est pas une partie requérante, car les fouilles sont une intrusion dans la sphère privée”.
“Nouveau Calais”
La grande majorité du gouvernement a peur que le parc Maximilien ne devienne “un nouveau Calais”: un vaste camp de réfugiés que personne ne contrôle. Cette crainte n’est pas uniquement celle de Theo Francken (N-VA), qui bénéficie du soutien complet du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA).
Le ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V), a également déclaré hier lors d’une interview accordée à Bel RTL “que le gouvernement ne souhaite pas créer “un petit Calais” à Bruxelles.” Mais il était aussi critique vis-à-vis de Francken. “Il y a une différence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait. Ce qu’il dit certainement provoque des réactions. (…) Mais tout le monde est assez d’accord pour dire qu’il ne faut pas faire de Bruxelles “un petit Calais”. Personne n’a cette position au niveau du gouvernement. Au niveau de l’opposition, non plus. Mais le langage musclé qu’il utilise peut heurter et ça, je le comprends”.
Amalgame insupportable
“Ce projet de loi est totalement disproportionné. L’inviolabilité du domicile est un droit fondamental, un droit constitutionnel. On peut évidemment déroger à ce droit en cas de soupçons de crimes graves, comme par exemples des projets d’actes terroristes, de fraude fiscale massive ou de traite des êtres humains. On parle ici de personnes sans papiers, qui n’ont commis aucun crime sur notre territoire. Ne pas avoir le droit de séjourner en Belgique n’est en effet pas un crime grave. En mélangeant les genres, ce gouvernement crée un amalgame insupportable et attise les peurs”, déclare Benoit Hellings, député fédéral Ecolo, dans un communiqué.
La polarisation autour de Francken est partie pour bien continuer. Face aux critiques, le secrétaire d’État et son parti sont loin d’être désolés: ils sont persuadés qu’ils bénéficient pleinement du soutien de la “majorité silencieuse”, cette grande majorité de la population qui ne forme pas de chaînes humaines ou ne crie pas son indignation face à des conditions inhumaines, mais est pour une gestion musclée des sans-papiers.
https://fr.express.live/2018/01/23/belgique-projet-de-loi-concernant-papiers-polemique/
Le paradoxe français
RépondreSupprimerle 23 janvier 2018
Durant de nombreuses années et dès le début des années 1970 la population occidentale a été soumise à une propagande organisée par le lobby de l’industrie agro-alimentaire essentiellement nord-américain qui consistait à créer et maintenir la peur des graisses animales. Sans vraiment de preuves scientifiques avérées les graisses animales furent déclarées nocives car elles provoquaient des accidentes cardio-vasculaires. Il était en effet de toute première importance d’assurer de confortables revenus aux producteurs d’huiles végétales. L’industrie sucrière promut dans le même temps les bienfaits du sucre. Les progrès concomitants de l’industrie permirent d’élaborer des sirops enrichis en fructose provenant du traitement de l’amidon de maïs, une matière première très peu coûteuse qui ne demandait qu’à être valorisée pour réaliser des profits monstrueux. De même apparurent les huiles partiellement hydrogénées qui constituent un non-sens physiologique de par leur dangerosité.
Il en résulta l’épidémie maintenant presque planétaire – du moins dans les pays développés, y compris la Chine – de l’obésité et de toutes les pathologies qui y sont liées. Et pourtant l’industrie agro-alimentaire ignora sciemment des études antérieures qui avaient montré sans la moindre contestation possible que les graisses animales n’étaient pas mauvaises pour la santé. Des travaux présentés le 5 avril 1957 à un meeting de l’American Epidemiological Society à Albany dans l’Etat de New-York indiquaient clairement que l’incidence de maladies cardio-vasculaires était proportionnelle à la richesse en graisses animales de l’alimentation étudié par pays mais que la France était une exception : l’ « exception française » qui fut par la suite attribuée au resveratrol présent dans le vin rouge. Nous allons y revenir.
Les graisses animales comprennent le saindoux, la graisse de porc et également le beurre, le fromage et les oeufs qui sont classés dans cette catégorie par la FAO, organisme onusien basé, je crois, à Rome. Pour justifier l’exception française partagée par plusieurs pays du nord de l’Europe le lobby de l’agro-alimentaire organisa des études sur le resveratrol pour expliquer, au moins, l’exception française. Il est rapidement apparu, au cours d’études subséquentes, que pour qu’un effet significatif du resveratrol sur les artères coronaires soit identifié il fallait boire au minimum 6 litres de vin rouge par jour ! Cette simple constatation révéla la supercherie organisée par le lobby de l’industrie agro-alimentaire.
Aujourd’hui la santé des populations se dégrade avec l’ingestion massive de sucres et de graisses végétales partiellement hydrogénées dont la toxicité pour le métabolisme est pourtant reconnue, faut-il le répéter : la margarine est tout simplement toxique pour la santé. Revenir en arrière et faire amende honorable semble être une démarche impossible tant pour les organismes internationaux que pour les gouvernements. Et pourtant quoi de meilleur que des pommes de terre coupées en cubes et cuites dans du beurre, du saindoux ou de la graisse de porc comme ma mère avait coutume de le faire presque chaque jour dans une coquelle de fonte. O tempora, O mores.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/01/23/le-paradoxe-francais/
RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE : HAHAHAHA !
RépondreSupprimerDIRECT - PRÈS DE 3 MÈTRES DE NEIGE, C'EST HISTORIQUE
INTEMPÉRIES - C'est la journée de tous les dangers. Suite aux chutes massives de neige lundi, le risque d'avalanche est toujours important. Des glissements de terrain sont aussi à redouter.
Les chutes de neige ont cessé dans la nuit de lundi à mardi, après une semaine qui aura vu une abondance rare de flocons. Deux à trois mètres de poudreuse sont venus garnir les pentes en Valais, au nord des Alpes et aux Grisons. (Mardi 23 janvier 2018)
11H33
Ligne Martigny-Chamonix interrompue
La voie entre Vallorcine (F) et Chamonix-Mont-Blanc sur la ligne ferroviaire Martigny-Chamonix est interrompue pour une durée indéterminée en raison du risque d'avalanche.
10H24
Deux à trois mètres de neige
Les chutes de neige ont cessé dans la nuit de lundi à mardi, après une semaine qui aura vu une abondance rare de flocons. Deux à trois mètres de poudreuse sont venus garnir les pentes en Valais, au nord des Alpes et aux Grisons.
D'après le service météorologique Meteonews, il n'avait pas neigé autant dans certaines parties des Alpes valaisannes et grisonnes depuis près de 20 ans.
Entre dimanche et lundi, le Grand-St-Bernard (2473 m) a été recouvert par 118 cm de neige fraîche, le Pilatus (2106 m) par 84 cm. Même La Dôle (1670 m), sur la chaîne du Jura, a reçu 75 cm. En plaine, 85 cm de flocons sont tombés à Viège (VS) et 76 cm à Interlaken (BE).
10H08
Des bouées ont été installées au bord de l'Aare, à Brugg, dans le canton d'Argovie, afin d'éviter la crue de la rivière.
9H57
La route entre Les Diablerets et Gsteig est interrompue.
9H45
Vingt-deux personnes à évacuer sur l'A2
Le tunnel du Gothard restera fermé jusqu'à midi en raison de la coulée de boue, a indiqué la police cantonale uranaise. Onze camions et six voitures sont toujours bloqués sur l'A2. Vingt-deux personnes doivent être évacuées.
9H42
Col du Simplon fermé
En Valais, les routes menant aux stations de ski de Saas-Fee, Zermatt, Loèche-les-Bains et Arolla sont fermées, selon une information de Watson. Le col du Simplon est fermé. La route entre Saas Grund et Saas Allmagel est fermée à cause d'un glissement de terrain. La route menant à Binntal est interrompue en raison du danger d'avalanche. L'exploitation des stations de chargement Lötschberg, Furka et Oberalp a été interrompue.
9H34
Trafic interrompu entre Soleure et Moutier
Le trafic ferroviaire sur ligne Soleure-Moutier est interrompu pour une durée indéterminée. Le train régional des CFF qui a déraillé à cause d'une coulée de boue lundi vers 20h40 entre Lommiswil (SO) et Oberdorf (SO), en est la cause. Il n'y a pas eu de blessé.
9H29
RépondreSupprimerTunnel du Gothard inaccessible
La coulée de boue qui a enseveli l'A2, entre Amsteg et Airolo, rendant ainsi le tunnel du Gothard inaccessible, s'est répandue sur l'autoroute vers 21h30 sur une largeur de 50 mètres entre Wilerplanggen et la galerie de Ripplistal, endommageant l'infrastructure. Un véhicule circulant en direction du nord a été emporté, mais personne n'a été blessé.
Les dégâts matériels sont considérables, selon la police. Le trafic routier sur l'axe nord-sud est dévié sur l'autoroute A13, via le San Bernardino.
9H01
Le Valais respire un peu
Le Valais respire un peu mieux après deux jours d'intempéries. Le degré de danger d'avalanches a été ramené à 4 sur 5 mardi matin. La fin des précipitations et le retour du soleil vont permettre une réouverture progressive des routes.
Pour autant, les risques ne sont pas totalement éliminés. De grosses avalanches peuvent encore se déclencher. En fin de journée, la situation devrait être normale en ce qui concerne les avalanches.
Le risque géologique de coulées de boue, de chutes de pierres et d'éboulements est en revanche encore présent pour quelques jours. Les terrains sont gorgés d'eau en dessous de 1600 à 2000 mètres d'altitude.
Le Valais s'en sort bien jusqu'à présent. Les intempéries n'ont pas fait de victime. Seuls des dégâts matériels sont à déplorer, mais il faut déjà songer aux lendemains. Beaucoup de paravalanches ou de couloirs sont pleins ou en passe de l'être.
8H56
La ligne reliant les Avants à Montbovon est interrompue en raison d'un glissement de terrain
08H30
Pluies diluviennes dans le canton de Soleure: train déraillé, deux glissements de terrain
08H05
Le Bulletin d'avalanches et situation nivologique de l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF) qualifie le danger de «fort en général» dans les Alpes
08H00
Le train Aigles-Leysin dans le canton de Vaud a dû interrompre son trafic en raison du risque de glissement de terrain. Des bus de remplacement ont été mis en place
PRÉAMBULE
Les grosses chutes de neige ont fait grimper le danger d'avalanche du niveau 4 à 5 sur une grande partie de l'arc alpin, notamment en Valais. Les polices cantonales ont également lancé des avis de prudence aux abords des rivières sur le Plateau.
De nombreuses perturbations sont encore à prévoir, à l'image de l'autoroute A2 entre Amsteg (UR) et Göschenen (UR), au portail nord du Gothard. Elle a été fermée lundi soir dans les deux sens à la suite d'une coulée de boue, qui a enseveli la chaussée, a indiqué la police cantonale uranaise. Le tunnel du Gothard n'est plus accessible.
https://www.lematin.ch/suisse/direct-journee-dangers/story/27332269
SUISSE - UN TIERS DES INFIRMIERS ROMANDS EST ÉTRANGER
RépondreSupprimerLa Suisse peine à former en nombre suffisant son personnel médical et recrute au-delà de la frontière.
23.01.2018, 10h35
Plus d'un infirmier sur trois (38 %) exerçant en Suisse romande est de nationalité étrangère. C'est là une proportion supérieure à celle des étrangers parmi la population active en Suisse (26,3 %).
Le canton de Genève est le plus concerné (59 %), révèle mardi un sondage de la Haute école de Santé Vaud (HESAV) et de l'Université de Lausanne (UNIL). Le Jura bernois est le moins concerné (20 %). Plus d'un quart (27 %) des infirmiers exerçant en Suisse romande réside en France.
La proportion d'hommes dans ce domaine s'élève à 16 %. Mais elle varie fortement selon le secteur. Ils sont ainsi peu nombreux en pédiatrie, en gynécologie et en obstétrique (7 %), alors que 26 % d'entre eux exercent aux urgences, 34 % en psychiatrie, 59 % en anesthésie. Près d'un homme sur trois (32 %) occupe un poste de direction.
Profils variés
Les sociologues de la HESAV et de l'UNIL ont également pu distinguer quatre groupes d'infirmières. Ils pointent le risque d'une distance grandissante entre les différents profils, avec la possibilité d'une divergence croissante de leurs intérêts respectifs.
Le premier réunit les infirmières les plus jeunes (38 ans en moyenne) qui travaillent dans des secteurs comme les soins intensifs, les soins continus, les urgences, le bloc opératoire ou l'anesthésie. Elles utilisent moins leurs compétences relationnelles et se décrivent comme «bras droit du médecin», sans pour autant avoir un sentiment d'autonomie.
Le deuxième profil réunit des infirmières de la pédiatrie, de la médecine ou de la rééducation, des secteurs moins médicalisés. Elles ont un niveau de formation moins élevé. Ce groupe se caractérise par un faible sentiment d'autonomie.
Dans l'enseignement, la recherche et le management, les infirmiers ont souvent suivi de longues formations. Parmi ce groupe, l'autonomie est fortement valorisée, notamment par l'organisation des soins. Le quatrième profil se trouve dans les services extrahospitaliers et la psychiatrie. Ces soignants adhèrent également à l'idée d'une autonomie professionnelle.
Le questionnaire a été rempli par près de 4000 infirmiers de Suisse romande au printemps 2014. Au total 2923 réponses ont pu être utilisées. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/suisse-romande/tiers-infirmiers-romands-etranger/story/26656926
France: la prochaine crise économique lui sera fatale
RépondreSupprimerOPINION. Les Paradise Papers ont soi-disant démontré, dans des pays à consonance marxiste comme la France, l’immoralité de l’optimisation fiscale internationale, ce qui est pourtant légal, juge Didier Maurin, directeur de Katleya Gestion
Didier Maurin, directeur de Katleya Gestion
mardi 23 janvier 2018 à 10:39.
On peut avoir un autre point de vue de l’optimisation fiscale, à savoir que l’immoralité provient d’Etats racketteurs qui asphyxient l’économie via leurs prélèvements obligatoires, et qui tuent des entreprises tout en étant constamment en déficit.
Trente-cinq ans de socialisme
Mieux. On peut tout aussi bien considérer que les paradis fiscaux sont des Etats à fiscalité normale qui favorisent le développement d’entreprises, l’emploi et la croissance, là où les enfers fiscaux laminent leur économie.
Comme le disait Nietzsche, «c’est par la morale que les faibles tenteront de l’emporter sur les forts». Or, il est bien évident que la France appartient nettement à la première catégorie. Pas moins de trente-cinq ans de socialisme ont beaucoup fragilisé ce pays, car les enfers fiscaux n’attirent pas les capitaux et les entreprises, les faisant fuir sous des cieux plus cléments, car, n’oublions pas, comme le disait Montaigne, que «la richesse est une vertu», en rappelant que tout impôt doit être répercuté dans le prix de n’importe quel produit, et que si vos concurrents internationaux sont moins taxés que vous, ils n’auront aucun mal à vous prendre le marché tout en vendant moins cher, ce qui ne les empêchera pas, bien au contraire, de s’enrichir.
Mais bien d’autres erreurs ont été commises par la France, car les marxistes et leurs théories n’ont jamais de cesse en matière de créativité! Ils ont notamment donné de très nombreux pouvoirs aux salariés face aux employeurs, et, s’il est bien évident que les employés doivent être protégés, les coûts générés par les PME devant les tribunaux prud’homaux, sans oublier les nombreuses tracasseries administratives, en ont découragé plus d’un. Ce qui explique le taux de chômage élevé.
L’immobilier pénalisé par la fiscalité
J’avoue avoir souvent entendu, dans la bouche de chefs d’entreprise français qui étaient pourtant bien intentionnés, la phrase «Pas question d’embaucher, car nous ne sommes pas là pour risquer de perdre le bénéfice d’une année tout en travaillant 60 heures par semaine, alors, qu’ils gardent leurs chômeurs!» Même l’immobilier a été très sévèrement chahuté, là encore par une fiscalité élevée mais aussi parce que certains ministres, telle Cécile Duflot, ont donné tout pouvoir en leur temps aux locataires face aux propriétaires, ce qui a multiplié les impayés et les dégradations intérieures d’appartements.
D’une façon générale, en France, le poids du secteur public et son nombre de fonctionnaires restent trop élevés, avec le constat affligeant, comme le disent de nombreux économistes, que les dépenses de cet Etat vont continuer à augmenter alors même que ce pays connaît une dette officielle de plus de 2100 milliards d’euros! La plupart des nations arrivent généralement à réduire leurs déficits, mais la France ne peut pas baisser sa dépense publique, paraît-il, certaines réductions de coûts n’étant soi-disant pas réalisables par l’Etat français !
Mais que va-t-il se produire lors de la prochaine crise internationale, à laquelle se préparent en ce moment même politiciens, économistes et autres présidents de banques centrales? En effet, tant que rien de particulièrement grave ne survient, le système peut continuer à survivre de lui-même, mais il faut se rappeler que la dernière crise mondiale des «subprime» de 2007-2008 remonte déjà à dix ans, et qu’avec tous nos Etats surendettés (Etats-Unis, Europe, Chine, Japon) et une situation géopolitique plutôt hasardeuse (Corée du Nord, les décisions de Trump, le risque d’embrasement au Proche-Orient, etc.) les sables mouvants sont devant nous, avec un «effet domino» toujours possible, où la faillite d’une banque ou d’un Etat entraîne celle d’un autre et ainsi de suite…
RépondreSupprimerLa prochaine crise de la France
Qu’arrivera-t-il alors à la France, elle qui peut aujourd’hui faire le constat d’un déficit public énorme, d’un nombre de chômeurs élevé, et d’une géographie pauvre en matière d’entreprises prospères tout en étant non compétitive dans la mondialisation? Dans le cas le plus probable, une grave crise sociale et politique surviendra. Rappelons que le Parlement européen et le gouvernement français ont prévu des textes de loi tels que la directive bancaire européenne BRRD ou la loi Sapin II pour pouvoir prélever dans l’épargne bancaire et les contrats d’assurance vie de leurs ressortissants pour financer toute crise, l’Etat n’en ayant plus les moyens.
Demain, vraisemblablement et malgré ce qu’elles affirment, les banques centrales feront appel à la «planche à billets» pour imprimer des centaines de milliards pour juguler une crise, ce qui fera perdre beaucoup de valeur à leur monnaie et, pouvant même renforcer la crise économique elle-même, risquera de provoquer un krach boursier et de nombreuses faillites d’entreprises tout en faisant flamber l’or.
Naturellement, et l’histoire de l’humanité le prouve souvent, l’extrême droite et l’extrême gauche se portent souvent assez bien dans ce genre de situations, appelant à des révoltes qui peuvent devenir incontrôlables. C’est vraisemblablement ce qui surviendra, car la profitabilité de l’économie d’un pays ressemble souvent à ce parachute fort utile lorsque tout le monde tombe! La France, elle, par contre, malgré sa riche histoire et son art de vivre si raffiné, semble économiquement lestée de pierres…
https://www.letemps.ch/economie/2018/01/22/france-prochaine-crise-economique-lui-sera-fatale
Quels moyens de défense face aux drones ?
RépondreSupprimer11:04 23.01.2018
Drones d'interception, lasers, canons à très haute fréquence ou encore canons électroniques: aujourd'hui les ingénieurs du monde entier planchent sur des technologies permettant de combattre les drones.
L'enjeu est de taille car comme l'ont montré les récents événements en Syrie, ces appareils sans pilote pourraient très prochainement devenir l'arme principale du terrorisme. Malgré le potentiel destructeur des drones, l'humanité n'a commencé à concevoir des moyens efficaces pour y faire face que depuis peu de temps. Tour d'horizon des systèmes actuels et futurs de défense anti-drone.
Guerre électronique: bon marché et féroce
Dans une interview récemment accordée au magazine The National Interest, Samuel Bendett, analyste du Centre américain d'analyse navale et spécialiste des drones, a appelé Washington à «se servir de l'expérience russe». D'après l'expert, les moyens de guerre électronique utilisés par la Russie pour protéger ses sites militaires en Syrie constituent un moyen efficace et bon marché pour se protéger contre les drones des terroristes.
Le ministère russe de la Défense ne divulgue pas les informations sur les systèmes de guerre électronique utilisés en Syrie. Cependant, on sait qu'un drone peut être neutralisé par tout un éventail de moyens de guerre électronique, et notamment par des systèmes de brouillage du signal GPS qui, s'est-t-il avéré, guidait les drones vers leurs cibles en Syrie. La Russie produit de tels équipements depuis plus de 10 ans, qui sont notamment commandés par le ministère russe de la Défense. Parmi les brouilleurs militaires de GPS les plus imposants en termes de taille et de capacités figure le système Chipovnik-Aero. Hormis l'émission d'interférences pour perturber les signaux de navigation par satellite, le Chipovnik, installé sur le châssis d'un Kamaz, peut bloquer les signaux de contrôle d'un drone, et si besoin même corriger les commandes de contrôle de l'appareil. En 2016 on apprenait que ce système était testé sur les polygones du ministère de la Défense.
Le moyen le plus radical de guerre électronique contre les quadrirotors et les drones de type avion, selon les experts, est le brouillage de leur électronique de bord par un puissant rayonnement micro-onde brûlant les circuits imprimés des appareils de contrôle. En 2015, la compagnie russe Rostec a annoncé la réussite des essais d'un système à très haute fréquence pour les systèmes de défense antiaérienne d'une portée supérieure à 10 km. Il se pourrait que de tels canons aient été utilisés en Syrie, où des dizaines de tout nouveaux systèmes militaires sont à l'essai.
«La nouvelle tendance est l'apparition sur le marché de systèmes de guerre électronique portatifs — les «fusils anti-drones». Différents pays travaillent dans ce domaine et la Russie en fait partie. Pendant le salon Armée-2017, trois de ces systèmes de conception russe ont été présentés: Zaslon du bureau d'étude Aerostat, Stoupor de la compagnie Lokmas et REX 1 de la compagnie ZALA (filiale du groupe Kalachnikov)», explique l'expert en drones Denis Fedoutinov.
En plus de leurs capacités de brouillage, les fusils REX 1, selon ses développeurs, peuvent bloquer les signaux de navigation par satellite. Toutefois, de tels moyens portatifs sont inefficaces contre une attaque massive de drones de combat car leur rayon d'action est trop limité: il se limite à la zone de visibilité directe de la cible. Un autre inconvénient est sa «cadence de tir» réduite — la neutralisation d'un drone peut prendre jusqu'à quelques minutes. Néanmoins, en 2016, le Pentagone étudiait la possibilité d'équiper ses soldats en Irak de canons Battelle Drone Defender, analogues du REX 1 russe.
RépondreSupprimer«Un autre système, plus puissant, est développé en Russie: Koupol. Ce dernier, d'après les ingénieurs, assure la détection, la classification et le brouillage électronique des canaux de liaison d'un drone de jour comme de nuit et dans toutes les conditions météorologiques», poursuit Denis Fedoutinov.
Les lasers et les aigles intercepteurs
Différents pays travaillent activement sur des dispositifs capables d'éliminer des drones sous l'effet d'un impact cinétique. Ainsi, le groupe de défense aérospatiale russe Almaz-Anteï propose d'abattre les appareils ennemis à partir de canons à plomb montés sur des drones-chasseurs. La compagnie souligne qu'une telle arme a été testée avec succès en 2017.
Aux USA, il a été décidé de faire appel aux technologies d'un futur lointain pour lutter contre les drones. En septembre 2017, sur le polygone de White Sands au Nouveau-Mexique, les militaires américains ont abattu cinq drones à l'aide du canon laser ANTHENA, dont la puissance ne s'élevait qu'à 30 kW. De tels dispositifs lasers compacts sont actuellement à l'essai en Chine également.
Parmi les armes anti-drones figurent aussi des systèmes assez originaux. Par exemple, des systèmes pouvant neutraliser les petits drones avec des filets ont déjà été testés. Les pièges sont transportés par des drones, ou les filets sont tirés à partir de dispositifs portatifs. La solution la plus inédite a été récemment testée aux Pays-Bas où il a été décidé de faire appel aux oiseaux pour lutter contre les drones transgresseurs. Les aigles utilisés en tant que chasseurs de petits drones interceptaient des quadrirotors, mais les ramenaient également à leur base.
«Parallèlement à la modernisation des drones et à leur tactique d'utilisation seront modernisés les moyens pour les combattre, estime Denis Fedoutinov. Dans un premier temps seront probablement utilisés des moyens déjà à disposition qui ont été utilisés avec succès par les militaires russes pour contrer les attaques de drones contre la base de Hmeimim. Mais progressivement s'ajouteront de nouveaux dispositifs dotés de systèmes de détection intégrés travaillant dans le diapasons visible et thermique, des radars passifs et actifs, voire même des capteurs acoustiques ainsi que des moyens d'élimination fonctionnant selon différents principes.»
Les mesures pour combattre et prévenir la menace des drones sont entreprises aussi bien dans le domaine technologique que législatif. Par exemple, aux USA, tous les drones pesant entre 0,55 et 55 livres doivent être obligatoirement enregistrés. Des normes similaires sont également en vigueur en Russie — depuis juillet 2017 tous les appareils pesant plus de 0,25 kg doivent être enregistrés. Toutefois, le mécanisme de cette procédure n'est toujours pas fixé et selon certains experts, les mesures de restriction à elles seules ne peuvent certainement pas minimiser la menace terroriste.
«De nombreuses technologies se développent autour du monde, qui peuvent être utilisées pour une cause non seulement utile mais également néfaste, explique Gleb Babintsev, directeur général de l'Association des exploitants et des développeurs de drones. C'est pourquoi il est fondamentalement erroné de parler d'une interdiction ou d'une restriction sévère de l'usage des drones comme d'un moyen efficace pour parer cette menace. Tout blocage conduirait au gel du marché russe des drones — déjà en retard —, à la suppression des ateliers pour enfants et au départ des ingénieurs. Pendant ce temps, les terroristes ne renonceraient pas à l'intégration de nouvelles technologies ni à l'enregistrement et à la certification de leur matériel. Aujourd'hui, il est important de se concentrer sur la protection des sites, de suivre attentivement les technologies et de réfléchir à un moyen pour les combattre efficacement.»
RépondreSupprimerDe nombreux experts s'entendent sur le fait que toute stratégie de lutte contre le terrorisme avec l'usage de drones ne doit pas être unilatérale mais complexe et prendre en compte tous les aspects de ce problème. Sinon, l'argent alloué à l'élaboration de nouvelles contre-mesures pourrait s'envoler. Comme un drone qui a perdu le contrôle.
https://fr.sputniknews.com/defense/201801231034855630-drones-defense-moyens/
Génocide par prescriptions médicales
RépondreSupprimerHistoire du déclin de la classe active blanche aux États-Unis
Par James Petras et Robin Eastman-Abaya –
Le 7 janvier 2018 – Source DefendDemocracy
Introduction : Aux États-Unis, la classe ouvrière blanche a été décimée par une épidémie de « décès prématurés » – un terme neutre pour masquer la baisse de l’espérance de vie dans ce segment démographique historiquement important. Il y a eu des études et des rapports peu diffusés décrivant cette tendance de manière générale – mais leurs conclusions ne sont pas encore entrées dans la conscience nationale pour des raisons que nous tenterons d’explorer dans cet essai.
En effet, c’est la première fois dans l’histoire du pays en temps de paix que sa population active traditionnelle a connu un déclin démographique aussi dramatique – et l’épicentre de ce phénomène se situe dans les petites villes et les communautés rurales des États-Unis.
Les causes de ces « décès prématurés » (avant l’espérance de vie normale, généralement à cause d’affections évitables) sont l’augmentation brutale des suicides, les complications non traitées du diabète et de l’obésité et, surtout, l’« empoisonnement accidentel » – un euphémisme utilisé pour décrire ce qui constitue le plus souvent des surdoses de médicaments sous ordonnance et illicites et des mélanges médicamenteux toxiques.
Personne ne connaît le nombre total de décès de citoyens américains dus aux surdoses et aux mélanges médicamenteux mortels au cours des 20 dernières années, tout comme aucun organisme central ne tient les comptes du nombre de pauvres tués par la police à l’échelle nationale. Mais commençons par un chiffre conservateur, 500 000 victimes, pour la plupart des travailleurs blancs de la classe ouvrière, et mettons au défi les autorités de produire des statistiques réelles avec de vraies critères. En effet, ce nombre pourrait être beaucoup plus élevé s’il incluait les « erreurs de médication » survenant en milieu hospitalier et dans les foyers de soins.
Au cours des dernières années, des dizaines de milliers d’Américains sont morts prématurément à cause de surdoses médicamenteuses ou de mélanges toxiques, la plupart du temps liées à des analgésiques narcotiques prescrits par des médecins et d’autres fournisseurs. Parmi ceux qui meurent de plus en plus souvent des suites d’une surdose d’opioïdes illégaux, surtout d’héroïne, de fentanyl et de méthadone, la grande majorité sont d’abord devenus dépendants aux puissants opioïdes synthétiques prescrits par la communauté médicale, fournis par les grandes chaînes de pharmacies et fabriqués avec des marges de profit incroyables. Dans le fond, cette épidémie a été encouragée, subventionnée et protégée par le gouvernement à tous les niveaux et reflète la protection d’un marché médico-pharmaceutique privé maximisant les profits et devenu sans limite.
On ne voit cela nulle part ailleurs dans le monde à un tel niveau. Par exemple, en dépit de son penchant pour l’alcool, l’obésité et le tabac – la population de patients britanniques a été essentiellement épargnée par cette épidémie parce que leur système national de santé est réglementé et fonctionne avec une éthique différente : le bien-être des patients est valorisé par rapport au profit brut. On peut penser que cela aurait été le cas aux États-Unis si un système national de santé à payeur unique avait été mis en place.
RépondreSupprimerFace à l’augmentation des décès d’anciens combattants irakiens et afghans par overdose ou par suicide aux opioïdes sous ordonnance et aux mélanges médicamenteux, le général des forces armées et le corps médical ont demandé une audience en urgence au Sénat américain, en mars 2010, au cours de laquelle les témoignages ont montré que les médecins militaires avaient rédigé 4 millions d’ordonnances de stupéfiants puissants en 2009, soit quatre fois plus qu’en 2001. Les sénateurs, dirigés par Jim Webb de Virginie, ont mis en garde contre l’idée de jeter un éclairage négatif sur la Big Pharma alors qu’elle compte parmi les principaux donateurs pour les campagnes politiques.
L’image publique datant des années 1960 du soldat revenant du Vietnam, accoutumé à l’héroïne, image qui avait choqué la nation, s’est transformée en vétéran du nouveau millénaire dépendant à l’Oxycontin / Xanax, grâce aux contrats gigantesques de Big Pharma avec les forces armées américaines, les médias regardant de l’autre coté.
Aucune autre population pacifique, depuis la Guerre de l’opium de 1839, n’a été aussi dévastée par une épidémie de drogue encouragée par un gouvernement. Dans cette guerre, l’Empire britannique et son bras commercial, The East India Company, cherchaient un marché pour leurs énormes récoltes d’opium venant d’Asie du Sud et ont utilisé l’armée et des alliés mercenaires chinois pour imposer une distribution massive d’opium au peuple chinois, s’emparant de Hong Kong pour en faire une plaque tournante de leur commerce d’opium impérialiste. Alarmé par les effets destructeurs de la toxicomanie sur sa population productive, le gouvernement chinois a tenté d’interdire ou de réglementer la consommation de stupéfiants. Sa défaite aux mains des Britanniques marque le déclin de la Chine dans un statut semi-colonial pour le siècle prochain ; telle est l’une des conséquences d’avoir une population dépendante.
Cet article identifiera (1) la nature, sur le long terme, des décès provoqués par les drogues, (2) la dynamique de la « transition démographique due aux surdoses » et (3) l’économie politique de la dépendance aux opioïdes. Le présent document ne cite pas de chiffres ou de rapports – ils sont largement disponibles. Cependant, ils sont éparpillés, incomplets et généralement dépourvus de tout cadre théorique permettant de comprendre, et encore moins de faire face au phénomène.
Nous conclurons en discutant la question de savoir si chaque « mort par prescription médicale » doit être considérée comme une tragédie individuelle, un deuil privé ou un crime d’entreprise alimenté par la cupidité ou même un modèle de « grand roman de social-darwinisme » mené par un organe de décision élitiste.
Depuis l’avènement des grands changements politico-économiques induits par le néolibéralisme, la classe oligarchique américaine est confrontée au problème d’une population importante et potentiellement réactive, composée de millions de travailleurs marginalisés, de membres de la classe moyenne dont le niveau de vie diminue, rendus inutiles par la « globalisation » et d’une classe rurale armée, qui sombrent de plus en plus profondément dans la misère. En d’autres termes, lorsque le capital financier et les instances dirigeantes élitistes voient dans ce contexte une population « inutile » de travailleurs blancs, d’employés et de pauvres, quelles mesures « pacifiques » peuvent-elles être prises pour faciliter et encourager leur « déclin naturel » ?
RépondreSupprimerUne tendance similaire était apparue au début de la crise du sida, quand l’administration Reagan a délibérément ignoré les morts soudaines parmi les jeunes Américains, en particulier les minorités, en adoptant l’approche moraliste consistant à « blâmer la victime », jusqu’ à ce que l’influente communauté gay s’organise et exige une action du gouvernement.
L’échelle et l’étendue des décès liés aux médicaments
Au cours des deux dernières décennies, des centaines de milliers d’Américains en âge de travailler sont morts des suites de la consommation de médicaments. Le manque de données solides est en lui-même un scandale. Ce manque est dû à un système fragmenté, incompétent et délibérément incomplet de dossiers médicaux et de certificats de décès, en particulier dans les zones rurales pauvres et les petites villes où il n’y a pratiquement aucun soutien pour la production et la tenue de registres de qualité. Ce grand vide de données est multiforme et entravé par des problèmes de régionalisme et d’absence de directives gouvernementales claires en matière de santé publique.
Au début de la crise, les professionnels de la santé étaient en grande partie dans le « déni » et mis sous pression pour certifier que les décès « soudains » étaient « naturels et dus à des conditions préexistantes ». Cela malgré la preuve accablante de prescriptions excessivement imprudentes de la part de la communauté médicale locale. Il y a quinze à vingt ans, les familles des victimes, isolées dans leurs petites villes, ont peut-être trouvé un certain réconfort à court terme en voyant le terme « naturel » associé à la mort prématurée de leur proche. Il est compréhensible qu’un diagnostic de « décès par overdose » puisse provoquer une honte sociale et personnelle énorme dans les familles ouvrières blanches des régions rurales et des petites villes qui associaient traditionnellement les narcotiques aux minorités urbaines criminelles. Elles se croyaient immunisés contre ce problème de « grande ville ». Ils faisaient confiance à « leurs » médecins qui, à leur tour, faisaient confiance aux affirmations de Big Pharma disant que les nouveaux opioïdes synthétiques n’étaient pas addictifs et pouvaient être prescrits en grandes quantités.
Malgré la lente prise de conscience de ce problème par la communauté médicale locale, il y a eu peu de tentatives publiques d’éduquer cette population à risque et encore moins de tentatives d’endiguer la sur-prescription des médecins et des cliniques privés. Ni eux, ni les infirmières et les assistantes médicales n’ont informé les patients sur les immenses dangers de combiner opioïdes et alcool ou tranquillisants. En fait, beaucoup de médecins ne savaient même pas ce que d’autres prestataires avaient prescrit à leurs patients. Il n’était pas inhabituel de voir des jeunes adultes en bonne santé avec différentes ordonnances prescrites par plusieurs prestataires.
RépondreSupprimerAu cours des dernières décennies, sous la pression du régime néolibéral, les budgets des services de santé des comtés ruraux ont été supprimés par le biais de programmes d’austérité promus par les entreprises. À la place, le gouvernement fédéral a ordonné qu’ils mettent en œuvre des plans coûteux et absurdes pour lutter contre le « bioterrorisme ». Souvent, les services de santé n’avaient pas le budget nécessaire pour payer les coûteux tests de toxicologie médico-légale requis pour documenter les niveaux de drogue dans les cas suspects de surdose au sein de leur propre population.
Tous les regards officiels se sont concentrés sur la « guerre contre la drogue » celle menée contre la population pauvre et minoritaire urbaine. Les petites villes, où les médecins prescripteurs abusifs forment les piliers des églises locales ou des country clubs, souffraient en silence. Le grand public a été bercé par la mauvaise éducation des médias qui l’a poussé à croire que la toxicomanie et les décès qui y sont liés étaient un problème de « centre-ville » un problème qui nécessitait la réaction raciste habituelle consistant à remplir les prisons de jeunes Noirs et d’Hispaniques pour des délits mineurs ou la possession de drogue.
Pendant ce temps, les enfants blancs de la classe ouvrière commencèrent à composer le 911… parce que « Maman ne se réveillait pas… ». Maman, avec ses patchs de fentanyl sous ordonnance, a pris un Xanax de trop et cela a dévasté toute une famille. C’est un cas parmi une épidémie qui fait rage. Partout dans le pays, ces cas alarmants se multiplient. Certains comtés ruraux ont vu la proportion de nourrissons dépendants, nés de mères toxicomanes, submerger leurs systèmes hospitaliers non préparés. Et les pages nécrologiques locales publiaient un nombre croissant de jeunes noms et de visages au côté de personnes très âgées – sans jamais imprimer aucune explication sur leur disparition prématurée alors qu’ils pouvaient consacrer des paragraphes entiers à un octogénaire disparu.
Les tendances récentes montrent que les décès dus à la drogue (surdose d’opiacés et mélanges mortels avec d’autres drogues et l’alcool) ont eu un impact majeur sur la composition de la main-d’œuvre locale, les familles, les communautés et les quartiers. Cela se reflète dans la vie des travailleurs, dont la vie personnelle et l’emploi ont été gravement affectés par les délocalisations d’usines, la réduction des effectifs, les réductions salariales et les réductions des prestations de santé. Les systèmes de soutien traditionnels, qui fournissaient une aide aux travailleurs victimes de ces tendances, tels que les syndicats, les travailleurs sociaux publics et les professionnels de la santé mentale, étaient soit incapables, soit réticents à intervenir avant ou après l’apparition du fléau de la toxicomanie.
La dynamique démographique des décès dus à la drogue
RépondreSupprimerPresque tous les rapports publiés ignorent la démographie et l’impact sur les différentes classes sociales des décès liés aux médicaments sur ordonnance. La majorité des personnes tuées par les drogues illégales étaient d’abord dépendantes des stupéfiants légaux prescrits par leurs fournisseurs. Seules les morts par overdose de célébrités font la une des journaux.
La plupart des victimes sont des travailleurs à bas salaire, sans emploi ou sous-employés de la classe ouvrière blanche. Leurs perspectives d’avenir sont sombres. N’importe quel rêve d’établir une vie familiale saine avec un seul salaire dans le « cœur de l’Amérique » serait accueilli par des rires. Il s’agit d’une part énorme de la population nationale qui a connu une forte baisse de son niveau de vie en raison de la désindustrialisation. La majorité des victimes de surdose mortelle sont des hommes blancs en âge de travailler, mais avec une forte proportion de femmes de la classe ouvrière, souvent des mères ayant des enfants. Il y a peu de discussions sur l’impact d’un décès par surdose d’un membre en âge de travailler sur la famille élargie. Cela inclut les grands-mères dans la cinquantaine. Dans ce contexte démographique, les femmes assurent souvent une cohésion et une stabilité essentielles sur plusieurs générations en âge critique.
Il semble que les minorités américaines ait échappé jusqu’à présent à cette épidémie. Les Noirs et les Hispano-Américains sont déjà déprimés et marginalisés au niveau économique depuis bien plus longtemps et le taux moins élevé de décès liés aux médicaments prescrits au sein de leur population pourrait refléter une plus grande résilience. Cela reflète certainement leur accès limité à la communauté médicale du secteur privé qui a tendance à sur-prescrire – un sombre paradoxe quand la « négligence » médicale devient « inoffensive ».
Bien qu’il y ait peu d’études basées sur des critères de classe examinant les tendances des « décès par surdose » chez les minorités urbaines et les Blancs des régions rurales / petites villes dans les départements universitaires de sociologie, de santé publique ou d’études sur les minorités, des données partielles et des observations personnelles suggèrent que les populations urbaines minoritaires sont plus susceptibles d’aider un voisin ou un ami en surdose que dans la communauté blanche où les toxicomanes sont plus susceptibles d’être isolés et abandonnés par les membres de la famille, par honte. Même la pratique consistant à « balancer » un ami en surdose à l’entrée d’un service des urgences et à s’enfuir a sauvé de nombreuses vies. Les minorités urbaines ont un meilleur accès aux salles d’urgence chaotiques des grandes villes, où le personnel médical sait reconnaître et traiter les cas de surdose. Après des décennies de luttes pour les droits civils, les minorités sont peut-être plus habiles à faire valoir leurs droits en ce qui concerne l’utilisation des ressources publiques. Il peut même y avoir une culture de solidarité relativement plus forte parmi les minorités marginalisées dans la fourniture d’assistance ou une prise de conscience des conséquences de ne pas amener son voisin aux urgences. Ces mécanismes de survie urbaine sont largement absents dans les zones rurales blanches.
À l’échelle nationale, les médecins américains ont longtemps été dissuadés de prescrire des opioïdes synthétiques puissants à des patients minoritaires, même à ceux qui souffraient de douleurs importantes. Il y a plusieurs facteurs ici, mais la communauté médicale n’est pas à l’abri du stéréotype de l’hispanique ou du noir accro ou dealer. Peut-être que ce « racisme » médical répandu dans le contexte de l’épidémie d’opioïdes sur ordonnance a eu un effet paradoxal.
RépondreSupprimerQuelle qu’en soit la raison, les toxicomanes des minorités urbaines, alors qu’ils font des overdoses en grand nombre, sont plus susceptibles d’y survivre que dans les petits villages ou les Blancs des zones rurales, peu familiers avec les narcotiques et leurs effets.
Dans les régions rurales et les petites villes (désindustrialisées) du cœur des États-Unis, la solidarité entre les communautés et les familles s’est effondrée. Cela a fait suite à la destruction d’une base d’emploi stable vieille d’un siècle, en particulier dans les secteurs manufacturier, minier et agricole. Seule la Russie post-soviétique a connu une tendance similaire à la baisse de l’espérance de vie due à l’« empoisonnement » (alcool et drogues), à la suite de la destruction de son système socialisé de plein emploi et de l’effondrement de tous les services sociaux. En outre, la perte de l’appareil policier soviétique répressif et la montée en puissance d’une classe d’oligarques mafieux avaient provoqué un énorme approvisionnement d’héroïne en provenance d’Afghanistan.
La croissance de la dépendance aux opioïdes n’est pas fondée sur un « choix personnel » et n’est pas non plus le résultat de changements dans les styles de vie. Alors que toutes les classes et tous les niveaux d’éducation figurent parmi les victimes, l’écrasante majorité sont des travailleurs blancs jeunes et des pauvres. Cela touche tous les groupes d’âge, y compris des adolescents qui se remettent d’une blessure sportive et les personnes âgées souffrant de douleurs articulaires et dorsales. La poussée de la toxicomanie est le résultat de changements majeurs dans l’économie et la structure sociale. Les régions les plus touchées par les décès dus aux surdoses sont celles qui connaissent un déclin profond, prolongé et permanent, comme les régions de la Rust belt, les petites villes manufacturières de la Nouvelle-Angleterre, le nord de l’État de New York, la Pennsylvanie et le sud rural, ainsi que les régions agricoles, minières et forestières de l’ouest.
C’est le résultat de décisions prises par des dirigeants privés (1) de délocaliser des entreprises américaines productives à l’étranger ou dans des régions lointaines et non syndiquées du pays, (2) de forcer des employés autrefois bien payés à occuper des emplois moins bien rémunérés, (3) de remplacer les travailleurs américains par des immigrants étrangers qualifiés et non qualifiés ou des « intérimaires » mal payés, (4) de couper les prestations de retraite et de santé et (5) d’introduire de nouvelles technologies – y compris des robots – qui réduisent la main-d’œuvre. Ces changements dans la relation entre le capital et le travail ont créé d’énormes profits pour les cadres supérieurs et les investisseurs, tout en produisant une main-d’œuvre excédentaire, ce qui exerce une pression encore plus grande sur les jeunes travailleurs débutants et les travailleurs avec de l’ancienneté. Pendant des décennies, il n’y a pas eu de programme efficace de protection de l’emploi et de création d’emplois durables pour contrer le déclin de l’emploi bien rémunéré. Les bons emplois ont été remplacés par le salaire minimum, le secteur des services ou des emplois temporaires mal rémunérés dans le secteur manufacturier, sans avantages sociaux ni protections. Partout dans le cœur de ce pays dévasté, des programmes très coûteux, tel que « Start-Up New York » n’ont pas réussi à créer des emplois décents tout en gaspillant des centaines de millions de dollars d’argent public en relations publiques gratuites pour les politiciens de l’État.
RépondreSupprimerL’épidémie de toxicomanie a été particulièrement meurtrière dans les régions où les pertes d’emplois industriels et la baisse des salaires du travail ont été les plus meurtrières, ainsi que dans les secteurs agricoles et agroalimentaires, qui, autrefois protégés, sont maintenant déprimés et où les emplois syndiqués ont été remplacés par des immigrants au salaire minimum. La perte d’emplois stables s’est accompagnée d’une réduction des services sociaux et de réductions considérables des prestations, alors même que ces services auraient dû être renforcés.
Précisément parce que ce soi-disant « problème médicamenteux » est lié à des changements démographiques majeurs résultant de mutations capitalistiques dynamiques, il n’a jamais été au centre de la recherche subventionnée par le gouvernement et les fondations d’entreprises dirigées par l’élite – contrairement à leur fixation sur la « radicalisation des musulmans » ou les « tendances de la criminalité urbaine ». La recherche avait tendance à se concentrer sur les « minorités » ou tout simplement à graviter à la périphérie du phénomène actuel. De bonnes études et données auraient fourni la justification et la base de programmes publics majeurs visant à protéger la vie des travailleurs blancs marginalisés et à renverser ces tendances fatidiques. L’absence de recherche et de données sur ce phénomène, qui dure depuis dix ans et qui touche l’ensemble du pays, justifie aussi l’absence flagrante de réponse gouvernementale efficace. Ici, la « négligence » n’a pas été « inoffensive ».
Parallèlement à l’augmentation de la dépendance aux opioïdes, on assiste à une augmentation astronomique de la prescription de psychotropes et d’antidépresseurs à la même population, phénomène également très rentable pour Big Pharma. Le fait de prescrire des médicaments aussi puissants et potentiellement dangereux, modifiant l’humeur, à des Américains en chute sociale pour « traiter » ou diminuer des angoisses et des réactions normales face à la détérioration de leur condition matérielle, a des conséquences profondes. On peut s’attendre à ce que ces personnes, souvent bénéficiaires d’une aide au chômage ou de MEDICAID, suivent un régime quotidien complexe comprenant jusqu’à neuf médicaments – en plus de leurs analgésiques narcotiques – tout en essayant de faire face à leur monde qui s’écroule.
RépondreSupprimerAlors qu’un emploi digne et bien rémunéré permettrait de traiter efficacement le désespoir d’un travailleur marginalisé sans effet secondaire désagréable ou dangereux, la communauté médicale et de santé mentale a constamment envoyé ses patients à Big Pharma. Par conséquent, les analyses toxicologiques post-mortem montrent que des médicaments psychotropes et des antidépresseurs prescrits à plusieurs reprises, en plus des narcotiques, sont utilisés dans les cas de décès par surdose d’opioïdes. Bien que cela puisse constituer une abdication de la responsabilité du fournisseur de soins médicaux envers les patients, cela reflète aussi l’impuissance totale de la communauté médicale face à l’effondrement social systémique, celui qui se produit dans les communautés marginalisées où les décès par surdose de drogue se concentrent.
Les études démographiques, au mieux, identifient les victimes de la toxicomanie. Mais leur choix de considérer leur désespoir comme un « problème individuel » survenant dans un « contexte spécifique, actuel » ne tient pas compte des grandes structures politiques et économiques qui ont ouvert la voie à ces morts prématurés.
L’économie politique des décès par surdose
Lorsque le corps d’une jeune victime de surdose de la classe ouvrière est enfermé dans une morgue, son décès prématuré est qualifié d’« auto-infligé » ou de surdose « accidentelle » d’opioïde et une grande machine de camouflage est mise en route : la séquence qui mène à la mort est entourée de mystère, aucune compréhension plus profonde des facteurs socioculturels et économiques n’est recherchée. Au lieu de cela, la victime ou sa culture est blâmée pour le résultat final d’une chaîne complexe de décisions économiques et de manœuvres politiques capitalistes élitistes dans laquelle la mort prématurée d’un travailleur est un simple événement collatéral. La communauté médiane a simplement fonctionné comme la courroie de transmission dans ce processus, plutôt que comme un agent au service du public.
La grande majorité des décès par surdose sont en réalité victimes de décisions et de coups du sort qui échappent à leur contrôle. Leurs dépendances raccourcissent leur vie, obscurcissent leur compréhension des événements et minent leur capacité à s’engager dans une lutte de classe pour renverser cette tendance. C’est une solution parfaite aux problèmes démographiques prévisibles dus au néolibéralisme brutal en Amérique.
Wall Street et Washington ont conçu un plan macro-économique qui élimine des emplois décents, réduit les salaires et réduit les prestations. Par conséquent, des millions de travailleurs marginalisés et de chômeurs sont soumis à une tension énorme et ont recours à des solutions pharmacologiques pour endurer leur douleur parce qu’ils ne sont pas organisés. Le rôle de chef de file historique des syndicats et des organisations communautaires a été éliminé. Au lieu de cela, les travailleurs licenciés sont « chargés par Big Pharma » de creuser leurs propres tombes alors que les dirigeants de classe sont introuvables.
RépondreSupprimerDeuxièmement, le lieu de travail est devenu beaucoup plus dangereux sous ce « nouvel ordre économique ». Les patrons ne craignent plus les syndicats et la réglementation en matière de sécurité : de nombreux travailleurs sont blessés par l’accélération du rythme de travail, la prolongation des heures de travail, la formation professionnelle déficiente et l’absence de surveillance fédérale des conditions de travail. Les travailleurs blessés qui ne bénéficient d’aucune protection judiciaire, syndicale ou d’un organisme public craignent à juste titre des représailles pour avoir signalé un accident du travail et recourent de plus en plus aux stupéfiants sur ordonnance pour faire face à la douleur aiguë et chronique tout en continuant de travailler.
Lorsque les employeurs permettent aux travailleurs de signaler leurs blessures, la faible couverture et les traitements limités disponibles, ils encouragent les fournisseurs de soins à prescrire des narcotiques en plus d’autres médicaments avec des interactions potentiellement dangereuses. De nombreuses cliniques de traitement de la douleur, sous contrat avec les employeurs, ont hâte de tirer profit des clients blessés, tandis que les sociétés pharmaceutiques promeuvent activement les narcotiques synthétiques puissants.
Une chaîne vicieuse se forme : la production en masse de narcotiques par l’industrie pharmaceutique compte parmi ses produits les plus rentables. Les chaînes de pharmacies privées fournissent les ordonnances rédigées par des dizaines de milliers de « revendeurs » (médecins, dentistes, infirmières et assistants médicaux) qui n’ont qu’un temps limité pour examiner un travailleur blessé. La détérioration des conditions de travail est à l’origine de la blessure et les travailleurs deviennent des consommateurs du remède miracle de Big Pharma – Oxycontin ou ses cousins – qu’une décennie de vendeurs de médicaments avait qualifié de « non addictifs ». Une longue lignée de professionnels hautement qualifiés, y compris des médecins et d’autres prestataires de soins, des pathologistes, des médecins légistes et des coroners documentent soigneusement la véritable cause, les patrons d’entreprises, afin de se protéger contre les représailles de l’entreprise si elles « lâchaient le morceau ». Derrière cette façade scientifique se cache aussi un darwinisme social que peu de gens sont prêts à affronter.
Ce n’est que récemment que le gouvernement fédéral a commencé à débloquer des fonds pour la recherche face au nombre incroyable d’hospitalisations et de décès attribuables à des surdoses de stupéfiants. Les chercheurs universitaires et médicaux ont commencé à recueillir et à diffuser des données sur l’épidémie croissante de décès par opiacés ; ils fournissent des cartes choquantes des comtés et régions les plus touchés. Ils se joignent au chœur pour exhorter les agences fédérales et étatiques à s’impliquer plus activement dans la technique habituelle : « éducation et prévention ». Cette poussée d’activité arrive deux décennies trop tard pour l’épidémie et empeste le cynisme.
RépondreSupprimerLe financement de la recherche sur ce phénomène n’aboutira pas à des programmes efficaces à long terme pour faire face à ces petites « crises de capitalisme » communautaires. Il n’y a pas d’institution prête à s’attaquer à la cause fondamentale : la dévastation des relations de travail due au capitalisme de l’Amérique post-millénaire, la nature corrompue des liens entre l’État et les entreprises pharmaceutiques et le caractère chaotique et axé sur le profit de notre système médical privé. Très peu d’auteurs explorent comment un système de santé national public et à payeur unique aurait clairement empêché l’épidémie, dès le début.
Conclusion
Pourquoi l’État capitaliste et l’élite pharmaceutique entretiennent-ils un processus socio-économique qui a entraîné la mort à grande échelle et sur le long terme des travailleurs et des membres de leur famille dans les zones rurales et les petites villes d’Amérique ?
Une hypothèse toute faite et convaincante est que l’élite dynamique des entreprises modernes profite des résultats de « l’évolution démographique due aux surdoses ».
Les entreprises tirent des milliards de dollars de profits du « déclin naturel » des travailleurs licenciés : elles réduisent les prestations sociales et liées à l’emploi, comme les régimes de soins de santé, les pensions, les vacances, les programmes de formation professionnelle, ce qui permet aux employeurs d’augmenter les taux de profits, les gains en capital, les primes aux cadres et les augmentations. Les services publics sont éliminés, les impôts sont réduits et les travailleurs peuvent, en cas de besoin, être importés – entièrement formés – de l’étranger pour un emploi temporaire sur un « marché du travail libre ».
Les capitalistes profitent encore plus des gains technologiques – robots, informatisation, etc. – en veillant à ce que les travailleurs ne profitent pas d’horaires réduits ou de congés plus longs en raison de leur productivité accrue. Pourquoi partager les résultats des gains de productivité avec les travailleurs, alors que les travailleurs peuvent tout simplement être éliminés ? Les travailleurs insatisfaits peuvent se retourner contre eux-mêmes ou « prendre une pilule » mais sans jamais s’organiser pour reprendre le contrôle de leur vie et de leur avenir.
RépondreSupprimerLes experts électoraux et les experts politiques peuvent prétendre que les travailleurs blancs américains rejettent les grands partis parce qu’ils sont « irrités » et « racistes ». Ce sont ces ouvriers qui se sont tourné vers un « Donald Trump ». Mais une analyse plus approfondie révélerait leur rejet rationnel de dirigeants politiques qui refusent de condamner l’exploitation capitaliste et de faire face à l’épidémie de mort par surdose.
Il y a une explication de classe pour ce véritable génocide par narcotiques qui fait rage parmi les travailleurs blancs et les chômeurs des petites villes et zones rurales d’Amérique : c’est la solution corporative « parfaite » face à une main-d’œuvre excédentaire. Il est temps pour les travailleurs américains et leurs dirigeants de se réveiller sur ce fait cruel et de résister à cette guerre des classes unilatérale ou de continuer à pleurer plus de morts prématurées en silence.
Et il est temps pour la communauté médicale d’exiger un système de santé national « centré sur le patient » qui récompense le service au détriment du profit et la responsabilité au détriment de la complicité silencieuse.
James Petras et Robin Eastman-Abaya
Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone.
http://lesakerfrancophone.fr/genocide-par-prescriptions-medicales
Sanctions de merde
RépondreSupprimerPar Dmitry Orlov –
Le 16 janvier 2018 – Source Club Orlov
Quelle que soit la déité païenne responsable de la météo cet hiver, elle semble faire une blague aux Américains. Vous ne croyez pas au réchauffement climatique ? Bien, pourquoi n’avons-nous pas eu les Moscovites profitant de la vue rare de saules en fleur en janvier alors que vous gelez chez vous ? Le résultat a été brutal. Non seulement les très basses températures, dans une région où certaines personnes semblent croire qu’une casquette de base-ball est le couvre-chef idéal en hiver, ont exacerbé une saison de grippe déjà très mauvaise (le vaccin standard contre la grippe n’est efficace qu’à 10 %) mais cela a provoqué une hausse des prix du gaz naturel jusqu’à 6,4 dollars le mètre cube, atteignant un record vieux de quatre ans et dépassant même le prix en vigueur en Asie.
Les Russes croient au réchauffement climatique. Ils ont ouvert les voies maritimes de l’Arctique à la navigation toute l’année, grâce a une nouvelle flotte de brise-glaces. Cela raccourcit le fret maritime mondial tout en contournant des points stratégiques tels que le détroit de Malacca, le canal de Suez et le détroit de Gibraltar. Les Russes profitent aussi du réchauffement de l’Arctique pour ouvrir la région à l’exploration et à la production de pétrole et de gaz. À la fin de l’année dernière, l’ambitieux projet de gaz naturel liquéfié de Yamal s’est ouvert en grande pompe. Une nouvelle ville a été entièrement construite au nord du cercle polaire. Poutine lui-même est venu et a donné l’ordre de commencer à pomper. Une nouvelle flotte de méthaniers brise-glace est en cours de préparation pour acheminer le gaz vers les clients du monde entier.
En 2012, j’ai écrit qu’il n’y avait pas vraiment de marché mondial du gaz naturel. Eh bien, maintenant il y en a un ! (Mais tout ce que j’ai écrit à ce moment-là est toujours valable). Entre-temps, les États-Unis se sont livrés à la fracturation hydraulique, une technique coûteuse et dommageable pour l’environnement, afin d’exploiter les hydrocarbures marginaux présents dans les roches mères. Ce programme a entraîné une augmentation temporaire des volumes de pétrole et de gaz mais aussi des niveaux d’endettement astronomiques pour les entreprises concernées, qui sont maintenant enfermées dans un scénario de type Ponzi, luttant pour leur survie tout en continuant à produire à perte. Mais les volumes de production temporairement en hausse ont permis aux Américains de rêver qu’ils seraient capables de fournir du gaz naturel à l’Europe et au-delà, évinçant Gazprom, la compagnie russe. À cette fin, au milieu de l’année dernière, l’administration Trump a imposé une série de sanctions visant à empêcher la Russie de développer sa part du marché européen du gaz (actuellement de 40%) provoquant la consternation de l’Allemagne, l’Autriche et d’autres pays qui ne voient aucun avantage à être forcé d’acheter du gaz américain cher et peu fiable.
À l’époque, je ne pensais pas que ce système fonctionnerait, et maintenant il s’avère que j’avais raison. Non seulement les livraisons de gaz étasunien à l’Europe s’avèrent une farce, mais la toute première cargaison de GNL du projet russe Yamal est partie pour… Boston. Elle doit arriver à l’usine de gazéification d’Everett le 22 janvier. Apparemment l’administration Trump est heureuse de laisser les Européens frissonner dans le noir, privés d’accès au gaz russe, mais pas les États-Unis eux-mêmes : sanctions de merde ! Le fait embarrassant, c’est que cet épisode met fin à l’idée que les exportations de GNL américaines puissent concurrencer le plus grand producteur de gaz du monde, Gazprom. Ce petit problème peut facilement être résolu en refusant de parler des importations de gaz russe et en parlant plutôt d’importation de migrants depuis des « pays de merde ».
RépondreSupprimerMais est-ce un événement singulier, causé par des records de basses températures, ou un signe des choses à venir ? Je crois que c’est la voie de l’avenir. D’une part, le régime des sanctions ne tient pas. Les États-Unis ne sont pas la seule « nation exceptionnelle » à ne pas respecter ses propres sanctions : les Britanniques, confrontés à des pénuries de gaz, ont également choisi de les ignorer, désireux de devenir les nouveaux clients de Yamal. Après une telle ridicule performance, pourquoi quelqu’un, n’importe où dans le monde, devrait-il prendre au sérieux les déclarations de l’administration américaine ? À ce stade, les Américains eux-mêmes préféreront probablement garder le silence sur toute personne qui viole leurs sanctions, de peur d’être ridiculisés. Après tout, il existe des moyens beaucoup plus faciles de dominer le cycle de l’information ; par exemple, en disant simplement quelque chose qui donne l’excuse d’agir comme celui qui est offensé.
Mais tandis que les Américains sont occupés à crier à l’offense, un autre problème, beaucoup plus grand, se profile à l’horizon. Pensez-vous que le Peak Oil est mort ? Oh, alors qu’en est-il du réchauffement climatique ? Le fait est que 2017 a été tout simplement un désastre en ce qui concerne l’exploration pétrolière et gazière. Les géologues n’ont pu trouver que 11% du volume d’hydrocarbures produits et consommés au cours de cette même année. C’est le pire résultat de tous les temps ! Rien de tel depuis les années 1940, quand le monde était trop occupé à mener une guerre mondiale pour s’engager dans l’exploration pétrolière et gazière. Comme je l’ai expliqué dans cet article, le conflit entre des prix plus élevés que ceux que les consommateurs peuvent se permettre mais trop bas pour couvrir les coûts de production, mettront en faillite les consommateurs et les producteurs, mais pas tous et pas en même temps. Ce qui est par contre certain, c’est que si cette tendance à long terme se poursuit (et pourquoi ne le ferait-elle pas ?), de graves pénuries de pétrole et de gaz vont commencer à se produire dans une décennie.
Ce qui est particulièrement remarquable à propos de ce triste résultat, c’est qu’il ne dérange nullement les Russes. Cela parce que la plupart des ressources de pétrole et de gaz nouvellement découvertes sont en Russie. Au cours de l’année dernière, la Russie a pu augmenter ses réserves de pétrole d’un milliard de tonnes, dont 350 millions pourront être produites sans investir dans de nouvelles technologies. En comparaison, l’année dernière, la Russie a produit 560 millions de tonnes. Ainsi, en fonction de son niveau d’investissement technologique, la Russie est soit au niveau de son seuil de rentabilité soit a pris de l’avance en termes de capacité à maintenir et accroître sa production pétrolière. Une situation similaire se présente en ce qui concerne le gaz naturel : l’année dernière, la Russie a pu augmenter ses réserves de 1500 milliards de mètres cubes. Cette tendance positive devrait se poursuivre, car lorsqu’il s’agit d’explorer ses vastes réserves dans l’Arctique qui se réchauffe rapidement, la Russie ne fait que commencer.
Depuis le coup d’État de 2014 en Ukraine, qui a été suivi par l’imposition de sanctions anti-russes, on a beaucoup réfléchi à ce qu’il faudrait faire pour que ces diverses sanctions soient levées. Et maintenant, il semble que nous ayons la réponse : tout ce qu’il faut, c’est un bon coup de froid. Le Royaume-Uni et les États-Unis en sont de bons exemples, mais en voici un encore meilleur : le temps très froid a amené le gouvernement ukrainien à lever ses sanctions contre la compagnie russe Yuzhtrans et à reprendre ses importations d’anthracite russe. L’Ukraine est une sorte de mini-moi pour le Dr Evil, qui lui dit que son travail est de haïr la Russie, et donc il fait de son mieux avec ses propres sanctions anti-russes, tous ces « faits alternatifs » que vous pouvez avaler et ce discours de haine ridicule. Mais geler à mort dans l’obscurité serait plus que ce qu’elle a négocié. Aussi achète-t-elle le combustible nucléaire russe, et maintenant le charbon russe.
RépondreSupprimerMais ça, c’est maintenant. Dans les années à venir, alors que les réserves d’hydrocarbures en dehors de la Russie seront réduites, les déficits de production deviendront monnaie courante et les marchés vont tanguer. Ensuite, les gouvernements dans une grande partie du monde, peut-être même aux États-Unis, se rendront compte qu’ils ne peuvent tout simplement pas se passer de l’énergie russe. Désireux d’empêcher les lumières de s’éteindre et les tuyaux d’éclater, ils reconnaîtront qu’il est dans leur propre intérêt de freiner leur russophobie, de faire la lumière sur la rhétorique anti-russe, de lever ou simplement d’ignorer les sanctions, et d’essayer simplement de passer le meilleur accord qu’ils pourront avec la Russie.
http://lesakerfrancophone.fr/honteuses-sanctions
Le sophisme climatique
RépondreSupprimerle 16 janvier 2018
par Christian Gérondeau.
On pourrait croire, s’agissant d’un domaine qui entraîne pour la collectivité nationale des dépenses qui se chiffrent par dizaines de milliards d’euros chaque année et obèrent lourdement son développement, que la France aurait cherché à se forger sa propre opinion sur le dossier du changement climatique.
Il n’en est rien.
Sans les soumettre à aucune analyse critique, et en ne donnant la parole qu’aux tenants des thèses officielles, notre pays n’a écouté que les affirmations émanant des Nations-Unies et de leurs prolongements. Celles-ci nous assurent depuis 30 ans qu’il est prouvé que les émissions de gaz carbonique imputables aux activités humaines bouleversent le climat, et qu’il serait possible de réduire massivement celles-ci.
Notre pays a suivi le syllogisme qui a cours et qui repose sur trois étapes :
Les émissions globales de gaz carbonique conduisent la planète et l’humanité à une catastrophe sans précédent.
Cette perspective est insupportable.
Les moyens de réduire les émissions planétaires de gaz carbonique existent donc nécessairement.
Le raisonnement a toutes les apparences de la logique, mais il est en réalité un sophisme qui mène depuis un quart de siècle l’opinion mondiale et beaucoup de dirigeants sur une voie sans issue.
Car il n’existe aucun moyen de réduire les émissions globales de gaz carbonique.
Telle est la conclusion sans appel de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Compte tenu des projets des pays en développement, 80 % de l’énergie utilisée sur la planète continuera à provenir des hydrocarbures au milieu du présent siècle. Les mêmes rapports de l’AIE montrent que, pour réduire les émissions globales de gaz carbonique, il faudrait que les pays pauvres deviennent encore plus pauvres, ce qu’ils refusent évidemment et serait de surcroît moralement inadmissible.
Telle a aussi été la conclusion de la Fondation Nicolas Hulot elle-même à la veille de la Conférence de Paris de 2015 (COP 21), qui a constaté avec effarement que, loin d’être divisées par deux d’ici 2050 comme le demandait le GIEC, les émissions mondiales allaient continuer à augmenter au cours des décennies à venir (Réf. : Fondation Nicolas Hulot : Thermomètre des engagements. 29 octobre 2015).
C’est que l’avenir en ce domaine n’est plus entre les mains des pays développés. L’Union Européenne émet chaque année 3 milliards de tonnes de gaz carbonique sur un total mondial de 34, et c’est là marginal en regard des 3000 milliards présentes dans l’atmosphère. Même si l’Union Européenne supprimait entièrement ses émissions, ce qui est impossible, il n’en résulterait aucun impact significatif sur la masse présente au-dessus du globe à la fin du siècle.
Depuis la Conférence de Paris les pays en voie de développement qui sont désormais très majoritaires au sein des émissions planétaires, ont certes lancé de grands programmes d’énergies renouvelables. Mais ils continuent imperturbablement à construire par ailleurs des centrales électriques à charbon ou à gaz par centaines, marché dont l’industrie française s’est retirée à tort, et à développer leurs industries et leurs parcs de véhicules terrestres, maritimes ou aériens qui ne peuvent se passer d’hydrocarbures. Ils veulent en effet avant tout sortir leur population de la pauvreté et bien souvent de la mort elle-même, et ils ont besoin pour cela d’énergie fiable et permanente.
RépondreSupprimerLa question se pose alors de savoir pourquoi ces faits incontestables et incontestés ne sont jamais pris en compte par la quasi-totalité des institutions internationales et nationales qui traitent du climat.
La réponse tient en large part à la spécialisation qui caractérise notre époque. Le dossier est uniquement abordé sous l’angle du climat et non de l’énergie. Ce sont des spécialistes du climat qui y agissent, et qui ignorent ou veulent ignorer le fait que leurs demandes de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont irréalistes, comme le montre chaque année l’échec de toutes les « COP » depuis un quart de siècle.
C’est la raison pour laquelle les climatologues français et étrangers les plus connus refusent de répondre lorsqu’on leur demande si leurs recommandations de réduction des émissions mondiales de gaz carbonique sont possibles. Ils arguent qu’ils ne sont pas spécialistes de l’énergie et que ce n’est pas leur problème…
Telle est aussi la raison pour laquelle, après avoir consulté plus de 1000 experts du secteur énergétique, le GIEC a honteusement travesti leurs conclusions pour affirmer (sic) « que 80 % de l’énergie nécessaire à l’humanité pourraient être fournis par les énergies renouvelables au milieu du siècle », alors que l’Agence Internationale de l’Énergie estime ce pourcentage à 5 % au mieux !
La prise en compte de la réalité, c’est-à-dire de l’impossibilité d’agir significativement sur l’évolution de la masse de gaz carbonique qui sera présente dans l’atmosphère d’ici la fin du siècle conduit à jeter un regard neuf sur le dossier du climat en posant un certain nombre de questions.
1°) Puisque l’accroissement de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère est inéluctable, allons nous véritablement à la catastrophe ?
Il est heureusement permis d’en douter très fortement. Cette teneur est particulièrement faible à l’échelle des temps. Pour parler chiffres, elle se situe actuellement à 400 parties par million soit 0,04 % ou si l’on préfère une molécule sur 2500 ! Elle était quatre fois plus forte à l’ère jurassique où la vie prospérait grâce à une végétation luxuriante, et même 15 fois plus forte à l’ère cambrienne. Certes l’élévation actuelle de la température terrestre depuis 150 ans existe. Mais elle n’excède pas un degré par siècle, sans rapport avec les prévisions apocalyptiques du GIEC.
2°) L’accroissement en cours de la teneur en gaz carbonique est-il vraiment négatif ? N’est-il pas lié à des phénomènes bénéfiques pour l’humanité ?
Pour les pays en développement, la corrélation entre l’accroissement des émissions de gaz carbonique et la sortie de la pauvreté est évidente et prouvée par les publications de la Banque Mondiale.
RépondreSupprimerPar ailleurs, l’augmentation en cours de la teneur en gaz carbonique de l’atmosphère accroît fortement les rendements agricoles du fait de la photosynthèse.
Plus de gaz carbonique, c’est moins de pauvreté, moins de morts, et moins de famine sur la planète.
3°) S’agissant plus particulièrement des pays développés, la prise de conscience qu’il est impossible d’agir significativement au niveau mondial sur le gaz carbonique atmosphérique ne leur permettrait-elle pas des économies ?
À nouveau la réponse est positive. Le « Grenelle de l’environnement » avait chiffré pour la France à 2 % du PIB les dépenses non justifiées par ailleurs à consentir pour agir sur le climat. Les dépenses correspondantes s’élèvent à plus encore aujourd’hui. Dans le seul domaine de l’électricité, les subventions déguisées aux énergies renouvelables représentent 7 milliards d’euros par an et il est choquant de constater que de telles politiques ne sont mises en œuvre que parce que la vérité est cachée à la population. Lorsqu’on dit aux Français la vérité, c’est-à-dire que leur facture d’électricité va s’accroître au moins de 40 % du fait des énergies renouvelables, 68 % déclarent qu’il faut arrêter leur développement (sondage IFOP).
Angela Meckel a aussi été trompée, et le surcoût y est de 23 milliards d’euros par an pour les consommateurs allemands d’électricité, sans aucun effet positif de surcroît sur les émissions de gaz carbonique.
Au niveau mondial, il est étonnant de constater enfin que les investissements dans les énergies renouvelables intermittentes excèdent désormais ceux de l’industrie automobile.
Pour en revenir à notre seul pays, l’abandon de la fiction qu’il lui serait possible d’agir sur le gaz carbonique mondial permettrait des économies massives. La politique actuelle est très grave pour notre industrie. Et les paysages sont défigurés, au seul profit des promoteurs.
Bien entendu, il faut agir pour l’environnement. Mais à bon escient, et pas en gaspillant sans effet l’argent public ou privé.
Conclusion
L’alarmisme qui règne au sujet du climat apparaît en définitive être une psychose collective dûment organisée mais infondée, analogue à celles auxquelles se heurtèrent en leur temps, Galilée, Newton, Darwin, Pasteur, Wegener et bien d’autres lorsqu’ils se dressèrent contre des idées unanimement reçues comme étant avérées, avant que les siècles suivants les tournent en dérision et les fassent tomber dans l’oubli.
Christian Gerondeau.
https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2018/01/16/le-sophisme-climatique/#more-15328
Vague d’attentats islamistes dans les prisons? Alain Marsaud répond
RépondreSupprimer16:27 23.01.2018
Les agressions de personnels pénitentiaires par des détenus radicalisés se multiplient dans les prisons françaises. Sommes-nous face à une nouvelle forme d’attentats islamistes? Sputnik a interrogé Alain Marsaud, qui estime que les plus graves dangers sont devant nous.
Mobilisation des surveillants pénitentiaires: 130 établissements sur 188 bloqués ce matin
Les agressions contre les gardiens de prison se multiplient ces dernières semaines. Plus inquiétant, certaines d'entre elles sont perpétrées par des détenus radicalisés. Citons les attaques dans les prisons de Vendin-le-vieil (Pas-de-Calais), Mont-de-Marsan (Landes), Borgo (Haute-Corse) et enfin au centre pénitentiaire du Craquelin à Châteauroux (Indre). La première a été perpétrée par un terroriste islamiste déjà condamné. Concernant les deux dernières attaques, des syndicats affirment que les détenus auraient crié «Allahu Akbar» avant de passer à l'acte. Un mode opératoire qui pousse notamment le syndicat FO pénitentiaire à déclarer que pour l'agression dans la prison de Borgo, nous aurions affaire à un «attentat de détenu radicalisé». À la lumière de ces évènements, pourrait-on parler d'une nouvelle vague d'attentats islamistes, cette fois dans les centres de détention ?
La situation de ces détenus radicalisés pose d'ores et déjà de véritables problèmes sur la manière dont l'État doit incarcérer cette population, comme l'explique Alain Marsaud, ancien juge antiterroriste.
«On est parti sur un mouvement assez général d'agressions des personnels pénitentiaires. Alors on cherche des solutions. Certains syndicats proposent effectivement de centraliser tous les djihadistes ensemble. D'un autre côté, d'autres théories pensent que les rassembler tous, c'est finalement créer une grande dangerosité pour demain.»
Et d'ajouter,
«Je crois qu'aujourd'hui notre pays est à la croisée des chemins et il va bien falloir faire un choix.»
Néanmoins, selon Alain Marsaud, l'un des principaux défis à surmonter, «cela ressort de l'actualité», est celui des «revenants»:
«Qu'allons-nous faire de tous les djihadistes qui sont d'une part à l'extérieur, c'est-à-dire qui sont susceptibles de revenir d'Irak, de Syrie et de ceux qui sont aussi sur le territoire ?»
Un surveillant agressé dans une maison d'arrêt dans la Creuse
Malgré cette question épineuse pour le gouvernement, l'ancien juge antiterroriste pense que «la France prend conscience que réimporter ces djihadistes crée à terme des problèmes absolument insolubles au niveau de la détention.»
«Alors même que la détention en temps normal est un système qui fonctionne très mal, compte tenu des conditions de détention et du statut des personnels, aujourd'hui, si on doit réimporter 800 djihadistes supplémentaires, ce n'est pas gérable.»
Prisons françaises, feu de la critique et flammes des protestations
RépondreSupprimerLes attaques dans les prisons de Borgo et de Châteauroux soulèvent également la question du silence de l'État concernant la nature de ces agressions. En effet, Raphaël Barallini, délégué régional du syndicat FO pénitentiaire, déclarait à France info: «je crois qu'on essaye de cacher les choses pour ne pas affoler les gens, mais il faut informer les gens.» La raison de ce silence est simple pour Alain Marsaud: éviter la contagion chez les détenus.
«Si le discours officiel consistait à dire effectivement que nous sommes en présence d'une opération concertée de djihadistes de tout poil détenus en France, il est vraisemblable que cela serait de nature à aggraver la situation et à inciter un certain nombre de ceux qui se sentent plus ou moins concernés à rentrer dans le circuit.»
Et de conclure,
«C'est très difficile de gérer cette situation. La situation des prisons est ingérable depuis toujours en France, parce que l'on n'a jamais fait d'effort pour gérer la détention et avec la survenance de ces éléments nouveaux de violence au sein de la prison, on ne sait pas quoi faire.»
https://fr.sputniknews.com/international/201801231034860474-attentats-islamistes-prisons/
Ce qui arrive à l’eau bouillante par -40°C , ou comment les Sibériens défient la nature
RépondreSupprimer15:53 23.01.2018
Mis à l’épreuve par une vague de froid inédit, les Sibériens s’amusent à défier les lois de la nature et versent dans l’air glacial de l’eau bouillante inondant la Toile de vidéos impressionnantes. Une expérience à ne reproduire que par – 40°C!
Quand le mercure s'affole et plonge au-dessous de — 40°C, il faut en profiter. Loin de se désespérer par ce temps sévère qui s'est abattu sur la Sibérie en ce mois de janvier, les habitants de la région se livrent à des expériences en plein air et partagent sur les réseaux sociaux leur joie en redécouvrant en pratique les lois de la physique.
Difficile désormais de dire qui a été le premier à avoir cette folle idée de renverser une tasse d'eau bouillante bien au-dessus de sa tête par un froid glacial, mais immortalisée en vidéo, la pratique a connu un franc succès.
- voir photo sur site -
Alors que des thermomètres affichaient la semaine dernière près de —60°C en Iakoutie et environ —50°C sur le lac Baïkal, des centaines de séquences montrant la façon dont le liquide se transforme en neige, donnant naissance à un véritable feu d'artifice givré ont émergé sur Instagram. Réunies sous les hashtags «challenge de l'eau bouillante» ou encore «eau bouillante par grand froid», les vidéos inspirent de plus en plus de personnes à s'adonner à cette joie peu banale et déclenchent une avalanche de likes.
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«Je l'ai attendu toute l'année. Il fait —38 dehors», s'enthousiasme une internaute.
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«C'est très simple. L'eau bouillante dans la tasse et le grand froid dehors produisent un tel effet», explique une autre à côté d'une photo la montrant au beau milieu d'un nuage de neige.
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«J'ai toujours rêvé de le faire. Mon rêve s'est réalisé», confie un habitant de la ville de Noïabrsk, dans le district autonome de Iamalo-Nenetsie où le mercure valsait autour de —40°C la semaine dernière.
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«Dépêchez-vous de le répéter tant que la météo permet», appelle un des Sibériens dans la légende de sa vidéo. Or, avec le temps printanier qui règne à l'autre bout du pays, l'initiative n'a semble-t-il pas trouvé d'écho:
«J'ai peur que par les +10°C qu'il fait à Krasnodar ce soit impossible», lui réplique une internaute venue du sud, et ajoute: «Hier, on a fait des brochettes dehors».
https://fr.sputniknews.com/russie/201801231034860092-froid-siberie-eau-bouillante/
Air Charter Company: "Plus de 1000 jets privés vont descendre sur Davos"
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar. 23/01/2018 - 13:56
Certains l'appellent ironique, d'autres hypocrite mais quel que soit votre niveau de cynisme, voici les faits: comme ses 1 et 2 premiers risques mondiaux pour 2018 en termes de probabilité et d'impact, le Forum économique mondial de Davos conditions ", à savoir le réchauffement climatique ...
... et pourtant, selon Air Charter Service, pas moins de 1 000 vols privés atterriront à Davos au cours des cinq jours de sa durée.
Voici quelques détails sur la façon dont ces titans de l'industrie avec des coeurs si saignent pour l'environnement et la teneur en carbone de l'atmosphère terrestre - tant que leur propre empreinte carbone est ignorée bien sûr - Voyage.
Comme le dit Andy Christie, directeur des Jets exécutifs: "Contrairement à d'autres événements populaires pour les jets privés comme la finale du Super Bowl ou de la Ligue des Champions, le WEF est unique dans l'industrie car nous recevons des réservations de nos bureaux partout dans le monde. plutôt que juste un ou deux localement. Au cours des deux dernières années, avec des vols organisés par nos bureaux européens, nous avons eu des réservations de nos opérations à Hong Kong, en Inde et aux États-Unis - aucun autre événement n'a autant d'attrait mondial.
"En raison de l'intérêt mondial pour l'événement, nous avons décidé de regarder une ventilation de l'activité jet privé au cours des cinq jours du forum de l'année dernière pour montrer où les gens volaient et quels avions ils utilisaient. Les utilisateurs de jet fréquentant Davos sont Zürich, Dübendorf, St. Gallen-Altenrhein et St. Moritz. "
Les détails: selon les chiffres de WingX, le nombre moyen de mouvements d'avions - arrivées et départs - pour ces quatre aéroports pendant le reste de janvier est de 65 par jour. Pour la semaine du forum ce nombre s'élève à une moyenne de 218 - une augmentation de 335 %, avec les deux jours les plus occupés, avec respectivement 251 et 301 mouvements.
"Les principaux pays impliqués dans les arrivées et les départs des aéroports étaient l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Les États-Unis sont arrivés au quatrième rang avec 41 arrivées et 51 départs. La Russie et les EAU figuraient également parmi les 10 premiers pays les plus populaires, sur plus de 30 pays au total. "
Enfin, voici les avions préférés: les jets lourds coûteux ont été le type d'avion le plus populaire l'année dernière, les Gulfstream GV et Global Express étant utilisés plus de 100 fois chacun. Christie ajoute: «Avec la longueur de certains trajets, ces avions un peu plus gros auraient été nécessaires, mais avec des individus aussi riches, ils peuvent se permettre d'utiliser de tels avions d'où qu'ils viennent - ainsi que l'élément des avions plus gros. être vu comme un symbole de statut. "
En effet, ils le peuvent, c'est pourquoi tous ces journalistes frivoles présents à Davos et assistant à l'un des nombreux panneaux «Sauvez la planète», souvenez-vous: quoi que vous fassiez, ne demandez pas comment ces glorieux croisés pour l'environnement sont arrivés à Davos.
RépondreSupprimer- voir modèles d'avions sur site:
https://www.zerohedge.com/news/2018-01-23/air-charter-company-more-1000-private-jets-will-descend-davos
SupprimerLes chefs d'État ne sont pas dans l'ignorance que TOUS les gaz se recyclent. Tous ! Et que le gaz carbonique n'a jamais été un poison. Quant aux coûts qui sont engagés, ils permettent à toutes une junte militaire présente à leurs côtés de vivre confortablement, d'acheter tout le confort qu'ils veulent à leur tour, bref, de faire tourner les entreprises.
Espérons que ce rassemblement de dictateurs dans la seule Démocratie au monde soit bénéfique pour leurs projets d'en calquer les bienfaits.