- ENTREE de SECOURS -



mercredi 31 janvier 2018

PUNISHMENT PARK de Peter Watkins (1971)

https://archive.org/details/Punishment.Park.1971.Peter.Watkins.angeeParaZoowoman.website#

avec: Cathrine Quittner, Scott Turner, Mary Ellen Kleinhall

La guerre du Viêt Nam s'enlise. Face à la contestation accrue du mouvement pacifiste, le président Richard Nixon décrète l'état d'urgence. Militants des droits civiques, féministes, objecteurs de conscience, communistes, anarchistes sont arrêtés et conduits devant un tribunal exceptionnel populaire. Au terme d'une procédure accusatoire sommaire, ils sont condamnés à de lourdes peines pour atteinte à la sûreté de l'État. Cependant, ils ont le choix d'échanger leur peine contre un séjour à Punishment Park, un parc d'entraînement pour les policiers anti-émeutes et les militaires américains. Là, ils devront traverser le désert en trois jours, sans eau ni nourriture, sur 85 km pour atteindre un drapeau américain, poursuivis par un escadron de policiers armés jusqu'aux dents.

Une équipe européenne de documentaristes suit deux groupes de militants, l'un, durant le procès, l'autre, purgeant sa peine à Punishment Park.

56 commentaires:

  1. On ne peut plus rien dire ! Vraiment ?

    Un peu partout, la même complainte aux vibratos déchirants. Le progrès social aurait accouché d’une créature hideuse: la censure. Peut-on vraiment ne plus rien dire, ou tous les propos haineux passent-ils seulement moins bien?

    Julie Rambal
    mardi 30 janvier 2018 à 18:32.

    Dans son édito de fin d’année, publié par l’hebdomadaire Le Point et intitulé «2017, année de la sottise», le journaliste Pascal Praud écrivait: «Un nouvel ordre moral veille, entre maccarthysme et chasse aux sorcières. Twitter est la Kommandantur en 41. On vient pour dénoncer […] Impossible aujourd’hui de pratiquer le second degré sur les femmes, les Noirs, les homos. Car il s’agit bien de second degré, n’est-ce pas ?»

    Même son de cloche de la part du journaliste Philippe Vandel, qui confiait récemment à un webmedia, à propos de la liberté de parole à la télévision: «Coluche ne pourrait pas faire ses sketchs aujourd’hui. Dès que vous faites une blague, vous êtes sommé de vous excuser.» L’hebdomadaire français très à droite Valeurs actuelles en a aussi fait sa une, il y a deux semaines, dénonçant le «tribunal des bien pensants»…

    Caricatures et autres excès
    Aux Etats-Unis, l’alt-right (extrême droite) fustige, elle, les «social justice warriors», des guerriers de la justice sociale dont la blogueuse américaine Annaliese Nielsen est devenue la caricature préférée. Celle-ci avait demandé à un chauffeur de limousine de retirer la figurine de danseuse hawaïenne qu’il avait sur son tableau de bord, et qu’elle jugeait «offensante». Il avait fini par l’éjecter de son véhicule. Elle avait illico twitté avoir été malmenée par un «mâle blanc». Sauf qu’il était Asiatique, et qu’un client de la course partagée avait filmé la militante durant son altercation avec le conducteur: une furie hermétique à tout dialogue…

    Certes, les social justice warriors ne sont pas toujours finauds. Tout comme ceux qui crient à la censure. Ainsi de l’animateur Tex, qui se dit victime de la «police de l’humour» parce que France Télévisions l’a licencié après sa «blague» sur les femmes battues («Les gars, vous savez ce qu’on dit à une femme qui a les deux yeux au beurre noir? On ne lui dit plus rien, on vient de lui expliquer deux fois»). Il devait se douter qu’il s’exposerait à une bronca quand tant d’associations rappellent que tous les trois jours, une Française meurt sous les coups de son conjoint… A moins qu’il ait mal jugé l’époque ?

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  2. La fameuse pente glissante
    Car ce fameux #OnNePeutPlusRienDire «ne désigne en réalité pas une censure, mais une situation nouvelle, en Europe du moins, où des choses qui passaient sans faire de bruit suscitent désormais des débats, explique le chercheur en sciences politiques Denis Ramond. On peut y voir paresseusement, et avec un usage imprécis des termes, de nouvelles censures, mais on peut y voir aussi l’élargissement du débat démocratique et la preuve de notre inépuisable ressource critique.»

    Selon l’universitaire,#OnNePeutPlusRienDire est en réalité «une affirmation non seulement fausse, mais aussi catastrophiste, qui repose sur le vieil argument éculé de la pente glissante, figure typique du discours réactionnaire consistant à disqualifier l’ensemble d’un mouvement de dénonciation par les excès, finalement rares mais montés en épingle, auxquels ils donnent lieu. Et sans jamais s’inquiéter, en revanche, du caractère excessif des propos dénoncés…»

    D’ailleurs, poursuit le spécialiste, ceux qui crient désormais à la censure «se réveillent un peu tard. Car dans la quasi-totalité des pays européens existent des dispositions juridiques contre les discours racistes, sexistes et antisémites depuis le début des années 1960. Ainsi, la France n’a jamais été une terre très favorable à la liberté d’expression. De nombreux films et ouvrages ont par exemple été censurés dès qu’il était question de la lutte contre la colonisation… Mais ce que les études poussées montrent, c’est que ces dispositions légales sont rarement utilisées. Donc ceux qui prétendent ne plus pouvoir s’exprimer font moins référence aux condamnations qu’aux réactions que suscite ce que l’on a coutume d’appeler des dérapages. Bref, ils déplorent que l’on ne puisse plus faire d’humour sexiste ou raciste ni d’allusions salaces.»

    Une petite minorité dominante

    Est-ce vraiment une régression ? L’humoriste Thomas Wiesel lève les yeux au ciel dès qu’on lui demande, visiblement pour la énième fois, si l’humour ne serait pas frappé d’interdit ces temps-ci: «On peut encore rire de tout, mais la société est plus inclusive, ce que je trouve pas mal. Donc si on va piocher dans l’humour des années 50, qui était celui d’une petite minorité dominante, il faut s’attendre à ce que ceux qui ont gagné le droit de s’exprimer aujourd’hui disent qu’ils ne sont pas d’accord. Cette complainte est surtout la frustration de ceux qui tenaient le crachoir avant, et n’ont plus le monopole. En réalité, il y a plus de liberté. Pendant longtemps, par exemple, si on faisait une blague sur le sexe, la police venait directement vous chercher sur scène.»

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  3. La rengaine #OnNePeutPlusRienDire n’est pas nouvelle. Denis Ramond situe ses origines aux années 70, aux Etats-Unis, «où la liberté d’expression fait l’objet d’une protection constitutionnelle avec le premier amendement, unique dans les grandes démocraties occidentales, qui connaissent en général des dispositions contre les discours de haine. Paradoxalement, les Etats-Unis nous paraissent être le pays dont nous viennent tous les maux, un symbole de puritanisme.» La raison ? L’émergence des activistes qui, pour lutter contre ces discours de haine autorisés aux Etats-Unis, ont trouvé une arme: le shaming, qui consiste à dénoncer sans relâche les propos haineux.

    «Carmen» revisitée

    «C’est ce qu’on appelle généralement le politiquement correct, poursuit le chercheur. Mais au fond, les gens qui dénoncent les nouvelles censures ne sont pas favorables à la liberté d’expression. Ce type de confusion se révèle avec la dernière mise en scène de l’opéra Carmen, qui montre une héroïne tuant son amant. Certains s’indignent, comme si la mise en scène venait censurer les autres, alors qu’elle ajoute une option et permet de voir les précédentes avec un autre regard. Donc les #OnNePeutPlusRienDire ne luttent pas contre la censure, mais contre la critique, et donc la liberté d’expression elle-même.»

    Les grands gagnants de ce débat de plus en plus furieux sont les réseaux sociaux, qui se repaissent de la nouvelle «économie de l’indignation». Un phénomène auquel Le Monde a consacré un article récent, expliquant comment Facebook notamment suggère volontairement des contenus polémiques pour garder les abonnés captifs. Avec, au passage, une gratification narcissique pour l’outré. «S’indigner en ligne, c’est flatter son ego en collectionnant les like et les cœurs», constate le journaliste Olivier Clairouin, qui déplore qu’à terme, cette indignation systématique puisse «porter préjudice aux causes dont on pensait se faire l’écho». Mais chacun est-il trop occupé à comptabiliser ses retweets indignés pour s’en inquiéter ?

    https://www.letemps.ch/societe/2018/01/30/on-ne-plus-rien-dire-vraiment

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    1. La liberté de parole existe aux États-Unis depuis presque toujours (mais... ON S'EN FOUT !!) et, ce n'est pas le film 'Punishment Park*' de Peter Watkins qui dira le contraire.

      La blague de Tex «Les gars, vous savez ce qu’on dit à une femme qui a les deux yeux au beurre noir ? On ne lui dit plus rien, on vient de lui expliquer deux fois» aurait passée s'il avait dit : «Les gars, vous savez ce qu’on dit à un homme qui a les deux yeux au beurre noir ? On ne lui dit plus rien, on vient de lui expliquer deux fois» !!!

      Car, une phrase ôté de son contexte ne veut plus rien dire ! Imaginez cette réflexion après une bagarre avec une personne terroriste ! Alors, Tex viré pour avoir osé se défendre ?

      N'oublions pas que cette phrase a été prononcée en pays non Démocratique ! La Démocratie c'est le Peuple qui dirige et non cette 'Une petite minorité dominante' !

      * https://archive.org/details/Punishment.Park.1971.Peter.Watkins.angeeParaZoowoman.website#

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    2. Punishment Park


      En 1970, installé aux États-Unis, Peter Watkins réalise, toujours dans un style documentaire, Punishment Park, sur la politique répressive que Richard Nixon mène aussi bien au Vietnam qu'à l'intérieur du pays : le 4 mai de la même année, 4 étudiants manifestant contre l'invasion du Cambodge sont tués par la Garde Nationale de l'Ohio, épisode connu sous le nom de Kent State shootings.

      Le film se situe dans un vaste camp du gouvernement américain au sud ouest de la Californie, où les activistes interpellés comme dangereux pour la sécurité intérieure (pacifistes, militants noirs, étudiants) sont jugés sommairement et ont le choix entre une longue peine de prison ou une mise à l'épreuve morbide : ils sont libérés s'ils atteignent, en moins de trois jours, sans eau ni nourriture, et sans être attrapés par les policiers qui les poursuivent, le drapeau américain situé en plein désert.

      Les images du Groupe 638, en cours de « jugement » devant le tribunal civil, s'entremêlent à celles du Groupe 637, en plein désert du Bear Mountain National Punishment Park. Pendant que les inculpés du Groupe 638 argumentent chacun sur leur opposition à la Guerre du Vietnam ou leurs engagements militants, le Groupe 637 se subdivise entre ceux qui veulent tenter une évasion du Parc, ceux qui abandonnent, et ceux qui sont déterminés à atteindre le drapeau.

      Filmé en août 1970 dans le désert de San Bernadino, à 100 km de Los Angeles, Punishment Park est de nouveau joué par des acteurs amateurs ou de jeunes comédiens professionnels des environs de Los Angeles. Les rôles des membres du tribunal civil sont tous tenus par des citoyens de la ville (dentiste, femme au foyer, syndicaliste...), qui donnent dans le film leur opinion réelle.

      La critique se déchaîne contre le film à sa sortie, au point qu'il est enlevé de l'affiche après 4 jours de projection à New York.

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  4. Mystère: les coûts de l'électricité en Australie augmentent six fois plus vite que les salaires - en hausse de 12%

    January 31st, 2018

    Plus de malchance pour l'industrie des énergies renouvelables. En dépit de fournir l'énergie libre du soleil et du vent, les prix de l'électricité continuent à augmenter sans relâche, choquant rapidement.

    Il était supposé être bon marché pour collecter de l'énergie à basse altitude sur des centaines de milliers de kilomètres carrés. Qui savait que l'énergie subventionnée, peu fiable induirait des prix volatils, permettrait aux joueurs de jouer le système, créer des pointes obscènes, chasser les fournisseurs les moins chers, exiger un stockage de batteries coûteuses, plus de contrôle de fréquence, plus de maintenance, 400 $ millions de dollars de générateurs diesel supplémentaires (et le reste) et des lignes de transmission extra-longues ? Qui savait - Probablement des milliers d'ingénieurs.

    Repérer le modèle ? Tous les autres pays qui ont beaucoup d'énergies renouvelables ont de l'électricité chère et notre marché à terme dit qu'il y aura plus de hausses de prix à venir.

    Les prix de l'électricité en Australie augmentent six fois plus vite que les salaires
    Sydney Morning Herald

    Les prix de l'électricité ont grimpé de six fois le taux de l'augmentation moyenne des salaires, révèlent de nouveaux chiffres, alors que les portefeuilles familiaux sont de plus en plus pressés par les services essentiels tels que l'éducation, les services publics et le carburant.

    Les hausses de prix les plus importantes ont été l'électricité, en hausse de 12,4%, l'essence de 10,4%, les voyages intérieurs de 6,3% et les fruits de 9,3%.

    - voir graphique sur site -
    Prix de l'électricité australienne, IPC, graphique.
    Indice des prix à la consommation

    Si vous croyez que notre économie s'effondre maintenant, attendez jusqu'à ce que nous atteignions l'objectif de 23 % RET et payons les interconnecteurs de 1 milliard de dollars et les 4 milliards de dollars de stockage supplémentaire dont nous n'avions pas besoin lorsque nous avions suffisamment de charbon. Ensuite, après avoir atteint le fond, nous devrons payer davantage pour construire une nouvelle base de charbon USC, parce que nous étions trop effrayés pour améliorer les vieilles usines bon marché, et trop effrayant pour que les investisseurs le considèrent.

    Les prix élevés de l'énergie rendent tout le reste plus cher aussi. Dans quelle mesure la hausse des services hospitaliers, de l'éducation et de la bière est-elle due aux coûts plus élevés de l'énergie ? La semaine dernière, les hôpitaux victoriens ne pouvaient même pas se permettre de garder toutes leurs lumières allumées. La seule chose que les prix élevés de l'énergie ne poussent pas vers le haut, c'est les salaires.

    Odd 2018 trivia: Trois des quatre éléments les plus rapides sont l'énergie: l'énergie pour nos maisons et nos entreprises, l'énergie pour les corps humains, l'énergie pour les voitures. Est-ce un message là ?

    Rien que 5 ou 10 centrales nucléaires et quelques nouveaux puits de gaz ne peuvent réparer.

    http://joannenova.com.au/2018/01/mystery-australian-electricity-costs-rise-six-times-faster-than-wages-up-12-now/#more-57203

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  5. Un El Niño hors norme ne signifie pas la reprise du réchauffement mondial

    24 janvier 2018 / Usbek

    Dans un communiqué du 18 janvier 2018, l’OMM (Organisation météorologique mondiale) classe 2017 dans les trois années les plus chaudes depuis le début des mesures. Le record reste détenu par l’année 2016 (+ 1,2° C au-dessus des températures de la période pré industrielle) suivie par l’année 2015 (+ 1,1° C) toutes deux influencées par un épisode El Niño intense.

    L’année 2017 serait ainsi l’année la plus chaude sans influence d’un phénomène El Niño. L’OMM suggère ainsi une reprise du réchauffement mondial après une pause des températures de plus de 17 ans.

    Un El Niño peut en cacher un autre
    Le communiqué de l’OMM insiste sur le fait que 2017 est une année chaude qui n’aurait pas été influencée par El Niño. Ce n’est pas si simple : selon le GWPF (Global Warming Policy Forum), l’événement La Niña qui s’est manifesté à partir d’avril 2016 n’a pas eu la force ni la durée suffisante pour dissiper la chaleur laissée par le El Niño. Ce n’est pas tout : un nouveau événement El Niño s’est mis en route à la fin de 2016, ce qui est tout à fait exceptionnel : il n’y aurait dans les annales qu’un seul exemple de l’apparition d’un nouvel El Niño dans les trois ans du précédent. La hausse des températures s’est arrêtée juste avant qu’il soit possible de le déclarer techniquement d’événement El Niño, même si des scientifiques japonais n’ont pas hésité à franchir ce pas.

    C’est donc la faiblesse de La Niña et l’apparition rapprochée d’un nouvel El Niño (même avorté) qui expliquent la chaleur de 2017. C’est une situation atypique mais comme l’indiquait récemment ce météorologue californien les événements El Niño ne sont étudiés que depuis 1950 et il n’y a eu dans les 66 dernières années que cinq événements El Niño de forte intensité, ce qui ne suffit pas pour prévoir ce qui se passera l’année suivant un tel événement.

    La planète continuera à se refroidir en 2018

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  6. Le Met Office admet que 2018 ne marquera pas un nouveau record de chaleur en raison d’une La Niña modérée installée dans le Pacifique. Ces prévisions ont été tout récemment confirmées par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) dans son rapport du 22 janvier 2018 qui prévoit l’installation de conditions La Niña avec une probabilité de 90%, et un retour à des conditions neutres au printemps. La planète continuera donc à se refroidir en 2018.

    Réflexions sur les incertitudes des données de température
    La façon dont la presse (et aussi hélas les agences gouvernementales) rendent compte de ces bilans annuels de température relève plus de la propagande que de l’information : « 2017, le climat s’emballe », titrait à la une Le Monde du 29 décembre sous la plume de Stéphane Foucard. Ou encore, « 2017, deuxième année la plus chaude depuis 1880… Il est déjà trop tard… », (notre-planete.info)

    Cet article est donc l’occasion de montrer les incertitudes dont sont entachées les relevés de température, et la prudence avec laquelle il conviendrait d’interpréter leur évolution.

    Des divergences sensibles entre les sources de données

    Dans son communiqué l’OMM indique avoir utilisé plusieurs sources de données dont celles de la NOAA, du Goddard Institute for Space Studies de la NASA, du Met Office Hadley Centre du Royaume-Uni et de la United Nations Climatic Research Unit de l’Université d’East Anglia.

    Nous reproduisons ci-dessous les courbes d’évolution des anomalies de températures produites par deux de ces sources : le GISS de la NASA et l’Université d’East Anglia (HADCRUT4).

    - voir graphique sur site -
    (Ces courbes ont été produites par le site woodfortrees.org).
    - voir graphique sur site -
    Températures GISS
    Anomalies de températures 1998-2014 GISS (Nasa)
    Températures hadcrut4
    Anomalies de températures 1998-2014 (Université d’East Anglia)

    Ces deux courbes sont parallèles dans leur évolution : elles font apparaître la baisse drastique des températures après l’événement El Niño de 1997-1998, puis leur stabilisation entre 2000 et 2014, et enfin le réchauffement induit par l’événement El Niño de 2015-2016. On relève cependant que l’amplitude des anomalies de températures est très sensiblement supérieures dans la courbe GISS que dans celle du Hadcrud4 : cet écart est particulièrement visible pour le pic de 2016 (1,3°C pour le GISS et 1,1°C pour Hadcrud4, soit un écart de 0,2°C).

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  7. D’autre part, l’OMM ne semple pas avoir utilisé les données UAH (Université d’Alabama) qui proviennent d’observations satellitaires. La courbe correspondante (présentée ci-dessous) montre une anomalie de température pour l’année 2016 très sensiblement inférieure (+0,8°C) aux deux précédentes. On note d’autre part que la courbe UAH indique 1998 comme deuxième année la plus chaude (après 2016) et non 2015.

    - voir graphique sur site -
    Températures UAH
    Anomalies de températures 1998-2014 (Université Alabama, Huntsville)
    De très faibles variations d’une année sur l’autre

    Les données de température sont présentées sous forme d’écarts (qualifiés d’anomalies) par rapport à une période de référence de 30 ans (actuellement 1981-2010). Ainsi dans le communiqué de presse de l’OMM on trouve le diagramme suivant (qui donne l’impression d’un brutal basculement des températures à partir de 1990) :

    - voir graphique sur site -
    OMM anomalies temperatures-2017
    Source OMM (https://public.wmo.int/en/media/press-release/wmo-confirms-2017-among-three-warmest-years-record)
    En réalité les variations d’une année sur l’autre sont très faibles, ce que montre le tableau ci-dessous établi avec les données fournies depuis 2001 par ce site de la NOAA (la période de référence est en l’occurrence le vingtième siècle pendant lequel la température moyenne est estimée à 13,9°C) :

    - voir tableau sur site -
    Temperatures-sol-mer-globales-600
    Source NOAA (https://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/201713)

    Ce tableau fait apparaître que les températures annuelles (sauf 2015, 2016 et 2017) influencées par un El Niño intense) se situent toutes dans une plage de +- 0,1°C par rapport à la moyenne de la période (14,52 °C). Or 0,1°C correspond à la précision des mesures de températures.

    Ce qui nous autorise à dire que (hors événements El Niño intenses), les variations de températures d’une année sur l’autre sont dans l’épaisseur du trait des mesures.

    https://www.climato-realistes.fr/el-nino-2015-2016-rechauffement-planetaire/

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    1. (...) L’OMM suggère ainsi une reprise du réchauffement mondial après une pause des températures de plus de 17 ans (...)

      Qu'El Niño soit issu des sources chaudes volcaniques sous-océanique ne fait aucun doute puisque ni la Terre ne s'est rapprochée du soleil ni le soleil de la Terre ! Çà alors !

      (...) La planète continuera donc à se refroidir en 2018. (...)

      Ce sont là des cycles volcaniques observés qui sont 100 % indépendant de l'activité humaine ou animale !!

      https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html

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  8. Poisson repoussé par le gaz carbonique sous-marin !

    31 janvier 2018,
    RIKEN


    Nager à travers des plaques de gaz carbonique sous-marin se révèle être une expérience désagréable pour les poissons, qui va changer de cours pour leur échapper. Dans des expériences publiées dans Cell Reports le 30 janvier, des chercheurs du RIKEN Brain Science Institute au Japon ont découvert une voie neuronale qui rend ce comportement d'évitement possible.

    Des niveaux élevés de gaz carbonique sont dangereux. De nombreux animaux ont des comportements d'évitement intégrés qui prennent le dessus lorsque cela est nécessaire, et les gens peuvent même éprouver de la peur et des attaques de panique lorsque trop de gaz carbonique est dans l'air. Dans les efforts pour comprendre la neurobiologie derrière ces types de réponses, l'équipe de RIKEN a utilisé poisson zèbre, les animaux avec des cerveaux transparents qui facilitent l'activité neuronale d'imagerie.

    Le poisson-zèbre larvaire est connu pour avoir une réponse rapide lorsqu'il est touché à la tête; ils fuient selon un schéma stéréotypé dans les 10 millisecondes. "En revanche", note l'auteur principal Tetsuya Koide, "nous avons montré que leur réaction d'évitement au gaz carbonique s'est produite après environ quatre à cinq secondes, ce qui est environ 400 à 500 fois plus lent." De plus, les voies d'évacuation empruntées par les poissons pour éviter le dioxyde de carbone étaient beaucoup plus variables que la façon dont ils ont réagi au contact, et ils ont nagé à des vitesses beaucoup plus lentes. Toutes ces différences indiquaient une voie de réponse aux sensations encore inconnue dans le cerveau.

    Pour identifier la voie responsable, les chercheurs ont utilisé le poisson zèbre transgénique spécialement conçu pour l'imagerie du calcium. Cette technique visualise l'activité cérébrale en exprimant génétiquement une protéine fluorescente sensible au calcium, une molécule clé impliquée dans la transmission des signaux neuronaux. L'équipe a pu voir une série de réponses au gaz carbonique dans le cerveau, la plus ancienne étant le bulbe olfactif, la partie du cerveau qui traite l'odeur chez les mammifères. Quelques secondes plus tard, ils ont vu des réponses dans les neurones sensoriels du trijumeau, le nerf qui transporte les sensations de toucher et de douleur du visage. La réponse finale était de l'habenula, une partie du cerveau connu pour être impliqué dans l'apprentissage des associations avec des expériences désagréables.

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  9. Afin de déterminer lequel de ces trois systèmes était nécessaire pour la réponse au gaz carbonique, l'équipe a utilisé un laser pour enlever chacun séparément. Ils ont constaté que seuls les dommages à la voie du trijumeau et au nez affectaient la réponse au gaz carbonique. C'était quelque peu surprenant, car endommager la voie olfactive elle-même n'a pas changé le comportement d'évitement. "Cela signifie qu'un composant non-olfactif dans le nez est essentiel pour éviter le gaz carbonique", explique Koide.

    L'équipe a ensuite voulu déterminer comment le gaz carbonique était détecté dans le nez. L'imagerie du calcium du nez du poisson zèbre a révélé un groupe de cellules qui ont réagi au gaz carbonique. Les tests ont indiqué que ces cellules faisaient partie du nerf crânien, le soi-disant nerf terminal. L'enlever bloquait la réaction d'évitement au gaz carbonique. Ainsi, le nez du poisson-zèbre contient des chimiosensors nerveux terminaux qui ne sont pas liés à l'odorat et qui peuvent contrôler les réponses comportementales à des produits chimiques nocifs.

    "Nous avons été surpris de constater que le nerf terminal agit comme un capteur de gaz carbonique chez le poisson zèbre", explique Koide. "Bien qu'il ait été identifié comme étant un nerf crânien supplémentaire chez l'homme et d'autres vertébrés il y a plus d'un siècle, le nôtre est le premier à rapporter sa fonction dans la chimiosensibilité." En effet, le nerf terminal a été pensé pour fonctionner dans le comportement reproducteur parce qu'il produit l'hormone libérant des gonadotrophines, une hormone majeure qui stimule à son tour la production d'hormones reproductrices.

    "Comme les humains et les autres vertébrés possèdent également le système nerveux terminal", poursuit Koide, "nous espérons ensuite caractériser davantage ses fonctions chimiosensorielles à travers différentes espèces, y compris les humains."

    https://phys.org/news/2018-01-fish-repelled-underwater-carbon-dioxide.html#jCp

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    1. A noter que l'humain n'aspire pas QUE de l'oxygène en respirant mais aussi tous les gaz du monde. Gaz qui sont triés dans les poumons et seul l'oxygène passe vers le sang. Donc, nous aspirons autant de gaz carbonique que d'oxygène... sans en mourir ! Çà alors !

      Ce qui se passe dans les fonds marins et océaniques est qu'il y a des sources chaudes volcanique disséminées de partout sur les planchers océaniques et marins. Et donc, ces éruptions continuelles (qui réchauffent l'eau et les atmosphères de bord de mer) font que toute sortes de gaz sont rejetés comme chez les volcans terrestres. D'où l'évitement des poissons qui voient des nuages de fumées monter vers la surface.

      https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html

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  10. Tollé après les tests de l'industrie automobile allemande sur des humains et des animaux

    Olivier Perrin
    mercredi 31 janvier 2018 à 09:33.

    La colère est immense contre des pratiques jugées «immondes» et face aux nouveaux écrans de fumée que se sont ingéniés à mettre en place les constructeurs automobiles

    La controverse autour des tests sur les singes et les humains dans le secteur automobile allemand a fait une première victime avec la suspension d'un lobbyiste en chef, Thomas Steg de Volkswagen, pour le rôle qu'il a joué, de son propre aveu, dans l'organisation des tests d'émissions polluantes sur des singes. Il avait admis, mardi dans le quotidien Bild, avoir été informé des essais destinés à étudier les effets de la pollution des moteurs diesel Volkswagen, truqués à l'époque pour paraître moins polluants.

    Lire aussi: Volkswagen, BMW et Daimler accusés de pratiquer des expériences sur des singes et des humains

    Car bien sûr, à propos de cette sale affaire, il faudra faire toute la lumière. Mais en attendant, les révélations suscitent l'indignation générale dans tous les médias, dont certains ne mâchent vraiment pas leurs mots. A l'instar de ce titre à rallonge de l'hebdomadaire polonais Najwyzszy Czas, avec ses douloureux relents historiques: «Est-ce plus fort qu'eux ? L'Allemagne continue de construire des chambres à gaz et de tester l'impact des gaz d'échappement sur les personnes et les animaux.»

    Même angle, mais plus argumenté, dans un article du philosophe et germaniste Angelo Bolaffi dans La Repubblica. Pour lui, «la seule évocation d'expériences scientifiques où des singes et des humains servent de cobayes est insoutenable». Ce, «pour des raisons historiques, synthétisées par la «banalité du mal», la métaphore d'Hannah Arendt. Et pour des raisons culturelles, car aucune nation moderne n'a fait, au même titre que l'Allemagne, l'expérience de la douloureuse contradiction entre l’irrésistible exaltation de la volonté de puissance de la technique et le rêve romantique d'une civilisation qui s'oppose à tout progrès technique.»

    Rien n'excuse l'utilisation de macaques car d'autres méthodes sont au point.

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  11. En 2016, nous avons soutenu la création d'un mini poumon humain, test d'inhalation sans animaux, issu des derniers progrès de la science.http://www.proanima.fr/blog/monkey-gate-premiers-enseignements/ …
    11:47 - 30 janv. 2018

    Monkey Gate : premiers enseignements - Pro Anima
    L’affaire déjà connue sous le nom de monkey gate fait les gros titres des médias depuis 48 heures (relire ici la dépêche de l’AFP pour plus de détail). Des tests d’inhalation de gaz diesel ont été...

    Et de préciser que «de ce point de vue, le sentiment d'horreur exprimé par Angela Merkel quant à l'hypothèse que des constructeurs automobiles allemands aient pu mené des expériences pour tester la toxicité des gaz d'échappement de moteurs diesel est l'expression de la conscience douloureuse de «ce passé qui ne passe pas» (qui ne peut pas et ne doit pas passer) de l'histoire allemande». En août dernier, d'ailleurs, «autorités et constructeurs automobile allemands étaient réunis pour évoquer la réduction des émissions des voitures diesel, racontait le Journal d'Arte. Ce sujet (était) devenu un enjeu électoral. A deux mois des législatives, le pouvoir (était) de plus en plus critiqué pour sa bienveillance envers les constructeurs, tandis que des proches de la chancelière (s'étaient) reconvertis dans l'industrie automobile.»

    Des pratiques «répugnantes»
    La Tageszeitung de Berlin, également, reprise et traduite par le site de Courrier international, dénonce avec force ces pratiques qu'elle considère comme «répugnantes et le fait d’irresponsables»: «A la différence des expériences menées dans de nombreux domaines de la médecine, dont le bénéfice potentiel à tirer peut l’emporter sur les inconvénients, Volkswagen, BMW et Daimler ne cherchaient pas ici à faire surgir la vérité. Il s’agissait pour eux de promouvoir des véhicules apparemment propres, à en croire les tests et l’expérimentation animale, mais qui en réalité demeurent sales sur les routes.»

    Il semble donc normal que «les éditorialistes s'irritent de l'outrecuidance des constructeurs et espèrent que la recherche tirera les enseignements de ce scandale», pour le site Eurotopics, qui a agrégé quelques commentaires de la presse européenne. Cette industrie semble vraiment être incorrigible, aux yeux du Telegraaf néerlandais: «Le made in Germany était jadis un label immaculé (...), la pierre angulaire du secteur économique le plus performant d'Europe. (...) Et aujourd'hui, des cadres (...) se trouvent derrière les barreaux, le grand patron de Volkswagen comparaît au tribunal, mais la capacité des constructeurs à «nettoyer» le secteur reste néanmoins insuffisante.»

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  12. Un «bilan effrayant» en Allemagne
    Par ailleurs, «les scientifiques désireux de continuer à s'acoquiner avec de tels partenaires feraient bien de se poser quelques questions critiques au préalable, soutient la Neue Zürcher Zeitung. Mais qui sait, peut-être ce débat contribuera-t-il à assainir la base sur laquelle repose le subventionnement de la recherche dans le domaine des substances polluantes. Car l'idée selon laquelle les pollueurs devraient participer au financement de la recherche sur les effets de ce fléau – sur les êtres humains, les animaux et l'environnement – n'a rien de saugrenu.»

    Ce qu'il faut retenir de ce qu'on appelle désormais le #Monkeygate? Dans sa synthèse, Le Monde insiste sur le fait qu'outre la presse, «de nombreux responsables politiques allemands et européens ont fustigé une pratique» qu'ils ont tour à tour qualifiée d'«immonde», d'«absurde» ou de «choquante». Ce qui n'a évidemment pas empêché l’ONG Greenpeace, explique La Nouvelle République, de mettre en cause «un gouvernement fédéral passif», tout aussi responsable que les acteurs directs d’un bilan «effrayant».

    Crise aiguë de confiance
    Selon cette ONG, 10 000 personnes meurent chaque année en Allemagne à cause du dioxyde d’azote (NO2) rejeté par les véhicules diesels.» Et cette «controverse arrive dans un contexte particulier, celui d’une crise déjà aiguë de confiance qui frappe depuis 2015 les grands constructeurs allemands après le trucage à grande échelle de leurs moteurs (...) et le rappel de millions de véhicules.»

    https://www.letemps.ch/opinions/2018/01/31/tolle-apres-tests-lindustrie-automobile-allemande-humains-animaux

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    1. Même si tous les gaz se recyclent, les particules diesel ne le font pas. Ce n'est donc pas envers le fameux gaz carbonique qui se transforme en oxygène par les plantes qu'il faut lutter, mais contre ces particules qui font plus de 40 000 morts en France chaque années !!! 40 000 morts, il n'y a PAS d'excuse à faire envers les assassins ! (qui ne sont pas tous constructeurs automobiles !).

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  13. La Suisse reste en tête du classement des paradis fiscaux

    Le classement bisannuel de Tax Justice Network pointe l’approche à deux vitesses de la Suisse sur l’échange automatique d’informations. L’association s’inquiète également de l’attitude de plus en plus agressive des Etats-Unis pour attirer l’argent étranger

    Eric Albert, Londres
    mardi 30 janvier 2018 à 19:54.

    Malgré la fin partielle du secret bancaire et la signature de l’accord d’échange automatique de données fiscales, la Suisse a encore été épinglée ce mardi. Dans son classement de l’indice d’opacité financière, réalisé tous les deux ans, l’association Tax Justice Network (TJN) a une nouvelle fois mis la Confédération à la première place, devant les Etats-Unis et les îles Caïmans. «Il y a eu des progrès en Suisse, mais ça a toujours été sous la pression, regrette John Christensen, le président de TJN. Et les problèmes sont loin d’avoir tous été résolus.»

    Le classement dépasse les simples paradis fiscaux pour se concentrer sur le concept plus large de «l’opacité financière» des Etats. Le calcul combine deux indices: d’un côté, la transparence d’un pays (échange automatique de données ou pas, existence d’un registre des bénéficiaires des entreprises ou pas, etc.); de l’autre, la taille de son secteur financier. En mélangeant les deux, TJN mesure l’impact mondial du pays sur la finance douteuse (criminalité financière, évasion fiscale, blanchiment d’argent, etc.).

    L’approche «zèbre» de la Suisse épinglée
    Si l’on ne considère que la première mesure, la Suisse n’est pas le pire élève: elle termine à la 24e place, tandis que les paradis fiscaux les plus fermés sont Vanuatu, Antigua-et-Barbuda et les Bahamas. Mais si l’on prend en compte son importance dans la finance mondiale (4,5 % des flux financiers internationaux), elle passe en tête, suivie des Etats-Unis (22,3 % des flux).

    Le principal reproche de TJN contre la Suisse concerne la mise en place seulement partielle de l’accord d’échange automatique de données coordonné par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’association accuse Berne d’avoir choisi une approche à deux vitesses: une coopération exemplaire avec les pays occidentaux, mais une vraie hésitation à s’ouvrir aux pays émergents. C’est ce que TJN surnomme l’approche «zèbre»: «de l’argent propre, blanc, pour les pays riches et puissants; de l’argent sale, noir, pour les pays vulnérables et en voie de développement.»

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  14. En septembre 2017, l’UDC a ainsi tenté de bloquer l’ajout de certains pays à la liste avec lesquels l’échange automatique est réalisé. L’Inde, le Brésil, l’Indonésie ou encore l’Afrique du Sud en faisaient notamment partie. Finalement, après débat, les autorités ont entériné ces accords, sauf pour l’Arabie saoudite. «Mais cela montre que le parlement suisse conserve le pouvoir de choisir les pays qu’il veut, alors qu’il ne devrait pas y avoir de pouvoir discrétionnaire, déclare John Christensen. Les pays les plus pauvres sont justement ceux qui ont le plus besoin d’aide pour lutter contre l’évasion fiscale et la corruption.»

    La montée en force des Etats-Unis
    Au-delà de la Suisse, déjà en tête lors du précédent classement, TJN met avant tout l’accent sur les Etats-Unis. Classés sixièmes en 2013, puis troisièmes en 2015, les voilà désormais à la deuxième place. «Et si cela continue, il est bien possible qu’ils se retrouvent en tête lors du prochain classement», estime John Christensen. En cause: le choix politique des Etats-Unis de lutter fermement contre les paradis fiscaux à l’étranger, tout en se montrant très laxistes chez eux. Selon l’association, leur stratégie se résume ainsi: «se défendre contre les paradis fiscaux étrangers, tout en étant un paradis fiscal pour les étrangers».

    Au cœur de cette approche unilatérale se trouve le refus des Américains de se joindre à l’échange automatique de données. Washington estime que le pays n’en a pas besoin, puisqu’il a sa propre législation basée sur le même principe, en vigueur depuis 2014, le Fatca (Foreign Account Tax Compliance Act). Le problème est que cette loi est profondément déséquilibrée, puisqu’elle force les pays étrangers à envoyer toutes les informations qu’ils ont sur les ressortissants américains, mais se montre très avare lorsqu’il s’agit de fournir des renseignements sur les ressortissants étrangers ayant des comptes aux Etats-Unis. Résultat, les institutions financières américaines démarchent les clients, particulièrement dans les pays émergents. «Elles ont mis en place un marketing très agressif à l’international, insistant sur le fait que le Fatca n’est pas réciproque», explique John Christensen.

    Visiblement, ça marche: la part de marché des Etats-Unis dans les flux financiers internationaux est passée de 19,6 % en 2015 à 22,3 % aujourd’hui. A cela s’ajoute l’attitude des Etats du Delaware, du Wyoming et du Nevada, qui permettent d’enregistrer des entreprises prête-noms et des trusts complètement anonymes extrêmement facilement. «C’est un véritable Far West là-bas», conclut John Christensen.

    https://www.letemps.ch/economie/2018/01/30/suisse-reste-tete-classement-paradis-fiscaux

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    1. Qu'est-ce d'abord qu'un 'paradis fiscal' ? Un paradis fiscal est un lieu où l'on est sûr de retrouver ce qui a été déposé. C'est là la moindre des honnêtetés. C'est pour cela que les dictatures luttent contre celles et ceux qui osent faire des économies ! Rappelez-vous Georges Marchais (secrétaire du PCF) qui disait "Aux riches ? Il faut TOUT leur prendre !" Avec cette application, plus personne n'oserait même jouer au loto ou tiercé ni garder 1 centime en poche ! Et c'est exactement ce que veulent faire les dictateurs ! : supprimer l'argent liquide !

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  15. La crise financière à venir ? Peut-être une origine imprévisible !

    le 31 janvier 2018


    Les analystes financiers m’amusent toujours quand je lis, ou entends parfois, leurs boniments, de la sauce tiède répétée depuis des années toujours sur la même longueur d’onde : ce sont les banques centrales qui sont fautives … C’est tellement facile de déclarer qu’il faut acheter de l’or pour préserver son épargne ou même des yens, ça vient de sortir ! Comme l’extraction de l’or est très très loin de satisfaire la demande et qu’il y a d’autres métaux précieux qui pourraient être une alternative mais que ce n’est pas à la portée de n’importe quel pékin moyen d’acheter un lingot de palladium ou de praséodyme alors il faut se rendre à la réalité : tout le système financier est profondément vicié et l’actualité vient d’en fournir une démonstration tellement évidente qu’elle en est presque caricaturale. Et pourtant ce « fait divers » est passé presque inaperçu (sauf pour les initiés dont je ne fais pas partie) tant la presse main-stream avait reçu des dirigeants des divers pays européens l’ordre de tout simplement oblitérer cette information de la plus haute importance : pourquoi le conglomérat britannique Carillion a-t-il fait faillite, une faillite très embarrassante pour Madame May, Premier Ministre de Sa Majesté ?

    Ce fait divers apparemment anodin pour le non-initié dont je ne fais pas partie, je le répète, est tout à fait révélateur de l’ampleur de la corruption du monde financier internationalisé tel qu’il est aujourd’hui et cette corruption à grande échelle échappe de par son concept à tout contrôle, d’où la catastrophe pour la Grande-Bretagne, le pays de la « City », la place financière la plus importante d’Europe et donc de cette même City qui se garde bien de ventiler une quelconque information sur la débâcle de Carillion. Avez-vous lu un article dans la presse aujourd’hui au sujet de Carillion ? Certainement pas ! C’est trop dérangeant.

    Que s’est-il passé au juste ? Carillion, une société acoquinée avec le gouvernement britannique pour gérer un certain nombre de services nationaux, est auditée comme toutes les entreprises cotées en bourse, c’est la loi, afin de publier ses comptes et son bilan. Il se trouve que les sociétés d’audit en font carrément à leur guise pour non pas effectuer un travail honnête vis-à-vis du législateur mais pour satisfaire les actionnaires des sociétés qu’elles gèrent sous contrat. S’il y a un « lézard » elles s’empressent de le dissimuler car elles sont ultra-puissantes et aussi parce qu’elles travaillent main dans la main avec les politiciens, les autorités financières et ces mêmes actionnaires des sociétés clientes, un mélange des genres pour le moins stupéfiant.

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  16. En Europe il existe 4 sociétés d’audit de taille monstrueuse dont le rôle, nous allons le découvrir, prête à confusion : Deloitte, Ernst & Young, KPMG et PwC (Price waterhouse Coopers). Ce sont les « Big Four » depuis la disparition d’Arthur Andersen qui ne résista pas à ses malversations lors de la faillite scandaleuse d’Enron qui révéla d’ailleurs la manière d’agir de ces sociétés d’audit très particulières. Ces « Big Four » ont en charge l’audit de 497 des 500 compagnies cotées à New-York au S&P 500, 99 des 100 sociétés cotées au FTSE à Londres et dans l’Union Européenne plus de 90 % des sociétés cotées en bourse font appel aux services de ces « Big Four ». Il ne faut donc pas s’étonner d’entre-apercevoir dans quel niveau de corruption ces sociétés évoluent en toute impunité avec la protection des gouvernements. En effet, et surtout quand elles auditent des compagnies ayant de gros contrats avec les gouvernements en place, il s’agit de dissimuler le fait que ces gouvernements sont souvent de mauvais payeurs, d’une part, et que les marchés entrent souvent – c’est le cas ce Carillion – dans un cadre monopolistique financé par des fonds publics. Or toutes les sociétés gérées en quelque sorte et pas seulement auditées par ces « Big Four » ont aussi des actionnaires qu’il faut rémunérer, c’est normal.

    Et c’est là où le bât blesse et avec Carillion on va (peut-être, espérons-le) en entendre parler : ces « Big Four » ont en réalité une double casquette puisqu’elles évoluent au coeur de la finance, que ce soit à Paris, Londres, Madrid, Milan, Francfort, New-York ou Amsterdam : elles doivent faire en sorte de satisfaire les actionnaires, les traders des bourses, mais aussi les dirigeants des sociétés qu’elles ont sous gestion.

    On se trouve très exactement dans le cas de figure de la corruption financière organisée. Les gouvernements ne peuvent strictement rien faire pour tenter de réguler l’activité délictueuse de ces « Big Four » car ils n’en ont plus le pouvoir, tout simplement ! Prenons l’exemple de Carillion et des 4 sociétés d’audit qui ont de près ou de loin été sollicitées pour gérer les comptes de cette entreprise. Au final c’est KPMG qui a approuvé l’état du bilan de Carillion alors que la dite société avait accumulé plus de 2,6 milliards de livres de dettes seulement pour les pensions de ses employés retraités. Acculée Carillion a été obligée de vendre des actifs uniquement pour payer les dividendes de ses actionnaires, essentiellement des banques et des organismes financiers eux aussi audités par ces mêmes « Big Four », c’est dire dans quel mélange des genres ou conflit d’intérêt KPMG, entre autres, a nagé sciemment ! Et KPMG était naturellement au courant des moindres détails de l’état délabré des finances de son client …

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  17. Lors de la crise financière des caisses d’épargne espagnoles c’est Deloitte qui a pris en charge l’audit des comptes de Bankia, une structure de défaisance mise en place par le gouvernement espagnol pour renflouer les caisses d’épargne locales et régionales et financée finalement par les contribuables, les actionnaires ayant perdu jusqu’à leurs chaussettes dans la faillite de Bankia qui survint moins de 6 mois après l’audit « R.A.S. » de Deloitte. Deloitte a agi main dans la main avec les autorités en charge du contrôle des marchés financiers à Madrid ce qui est totalement contraire à la déontologie basique. Le gouvernement espagnol a laissé faire et il n’est pas déraisonnable de se demander qui gouverne un pays et non pas seulement l’Espagne, le Premier Ministre et le Parlement ou les sociétés d’audit ?

    Une autre faillite notoire encore une fois en Espagne et qui illustre l’étrange collusion entre le pouvoir, cette fois au sujet des énergies renouvelables, et ces « Big Four » qui n’en font qu’à leur guise et sont de facto au dessus des pouvoirs politiques et donc des lois : la faillite fracassante du géant espagnol de l’énergie « verte » Abengoa, en 2016. Deloitte, encore une fois, avait trafiqué en toute connaissance de cause, mais pour la bonne cause du réchauffement climatique, les comptes de la société. Cette affaire fut révélée par un étudiant en économie à l’Université de Barcelone qui constata en rédigeant son mémoire de fin d’étude qu’Abengoa, suivant les conseils de Deloitte, avait mis un signe « plus » devant ses pertes. Des centaines de milliers de petits actionnaires furent spoliés sans aucun recours et finalement le gouvernement espagnol supprima dans la foulée toute aide aux sociétés impliquées dans les énergies renouvelables : « chat échaudé par le réchauffement climatique craint l’eau chaude » !

    Pour en terminer avec les « Big Four » ces compagnies au dessus de toutes les lois ont réalisé en 2017 un profit à l’échelle mondiale de 134 milliards de dollars – vous avez bien lu il n’y a pas d’erreur – et aucun gouvernement n’osera toucher à leur monopole de fait car tout est organisé par et pour la finance qui est maître en dernier ressort. Ces « Big Four » sont trop grosses, sont trop importantes dans leur activité qui est en totale collusion avec les financiers, les entreprises et par voie de conséquence avec les politiciens pour qu’une régulation puisse leur être appliquée, on pourrait imaginer en quelque sorte un audit public de ces sociétés d’audit réalisée par les députés, mais c’est de la pure fiction … Leurs dirigeants, comme ceux d’ailleurs des grandes banques, sont au dessus des lois et n’iront jamais en prison comme ce devrait être le cas pour les dirigeants de KPMG avec l’affaire Carillion. Tout le système est bouclé et ce sont au final les contribuables, toujours et encore, qui paient pour ces malversations cyniques.

    Inspiré d’un article de Don Quijones paru sur le site wolfstreet.com et illustration : site anglais de KPMG au Canary Wharf à Londres, société dont le siège social se trouve aux Pays-Bas.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/01/31/la-crise-financiere-a-venir-peut-etre-une-origine-imprevisible/

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  18. Les salaires des médecins pointés du doigt

    Le débat entre membres du corps médical et politiciens à propos des coûts de la santé s’est étendu sur plusieurs jours en marge de la conférence nationale Santé2020. Le revenu de certains médecins interpelle

    Caroline Christinaz
    mardi 30 janvier 2018 à 19:39.

    Un «clash spectaculaire». C’est ainsi que 24 Heures et la Tribune de Genève qualifient le débat tenu entre le conseiller d’Etat vaudois Pierre-Yves Maillard et le président de l’Association des médecins genevois, Michel Matter, en ouverture de la conférence nationale Santé2020, ce lundi à Berne. Aux côtés du président de la Confédération, Alain Berset, tous deux se sont écharpés sur les coûts de la santé. Comme l’a affirmé le conseiller fédéral en introduction, les coûts de la santé ont encore fortement augmenté et rien ne semble prédire la fin de cette évolution. Pourquoi ? C’est justement là que la discussion s’embrase.

    Un million de francs (862,83 €) par an

    Elle a en fait commencé dimanche soir. Invité sur les ondes de la RTS, le chirurgien genevois Philippe Morel accuse. Que fait Mauro Poggia, le chef du Département genevois de la santé ? «Les primes continuent à augmenter et aucune mesure concrète n’a été prise pour pouvoir les enrayer», dénonce-t-il. Douze heures plus tard, sur les mêmes ondes, le principal intéressé répond au chirurgien tout en lançant un nouveau pavé dans la mare lorsqu’il mentionne la grève des chirurgiens de la main à Genève.

    «Je ne pense pas que les médecins soient à plaindre», glisse le conseiller d’Etat avant d’inviter les auditeurs à se pencher sur le chiffre d’affaires des médecins tout en regrettant leur manque de transparence. Il ajoute connaître d’ailleurs, de source sûre, le montant des revenus de certains chirurgiens: pas loin du million de francs par an.

    La déclaration fait mouche. D’autant plus qu’elle intervient précisément le jour de la conférence nationale Santé2020, dont l’objectif était de trouver des pistes afin de réduire les coûts de la santé. Alors qu’il invitait cordialement sur Twitter tous les acteurs de la santé à réfléchir ensemble à de potentielles solutions, Alain Berset élève le ton au micro de la RTS. Le président de la Confédération est révolté: «Un million de francs de salaire par année, ça veut dire de 80000 à 90000 francs de salaire par mois ! Qui peut justifier un salaire pareil sur le dos des primes ?»

    Des médecins payés jusqu'à 90'000 de francs par mois par les primes: Alain Berset est remonté contre les salaires qu'il juge "inacceptables"

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  19. Un amalgame pointé du doigt
    Loin de lui l’envie de jeter la pierre à l’ensemble du corps médical, mais la salve contre certains spécialistes est lancée. Aussitôt, ils réagissent. C’est cette fois Jean-Marc Heinicke, président de l’Ordre des chirurgiens, genevois qui prend la parole: «Le chiffre avancé est fantaisiste, rétorque-t-il. Il convient de faire la différence entre un chiffre d’affaires et des honoraires.» Le médecin crie au scandale et dénonce «un amalgame sciemment utilisé par les politiciens pour faire peur». Il parle de celui entre assurance privée et assurance de base dont découle TarMed. «Tous les spécialistes qui opèrent les patients dans les cliniques privées ne participent pas à la hausse des coûts. En facturant aux tarifs TarMed, on ne peut pas arriver à de tels honoraires. Ce n’est pas possible.»

    Triche possible
    Vraiment ? Contacté par téléphone, un membre du corps médical volontairement anonyme admet: le montant du salaire avancé par Mauro Poggia ne l’étonne guère. Il tient toutefois à ne pas généraliser, car chaque médecin incarne une structure de revenus différente. «En outre, beaucoup de gestes sont devenus très rapides et certaines spécialités sont injustement privilégiées par rapport à d’autres. La révision de TarMed devrait permettre d’atténuer ces inégalités.» Reste que «dans le privé, tout est permis, alors que sous le régime TarMed, les honoraires sont fixés», explique-t-il.

    Le système tarifaire permet-il, malgré les restrictions imposées, l’exercice de certaines manipulations frauduleuses ? C’est un autre connaisseur de TarMed qui répond: «Bien entendu ! L’ajout, par exemple, de gestes qui n’ont pas été exécutés permet d’augmenter la facture.»

    Lundi, en plein débat, Pierre-Yves Maillard avançait une solution à ses yeux «simple et efficace»: définir un plafond financier pour freiner les coûts de la santé sur la base d’un budget global. L’idée semble faire sourire le médecin contacté au téléphone. Car selon lui, «un contrôle accru des pratiques du corps médical» ne permettrait pas, en soi, de faire progresser le débat sur les coûts exponentiels de la santé.

    https://www.letemps.ch/opinions/2018/01/30/salaires-medecins-pointes-doigt

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    1. Certaines personnes du corps médical crient au scandale de l'amalgame entre le CA et le revenu net à cause des assurances, oui mais, la somme cotisée aux assurances n'est PAS mentionnée !!
      Il y a donc une médecine pour les riches et une médecine pour les pauvres ! Le secteur privé est dénonçable mais pas contrôlable. C'est aussi le cas pour le 'No Billag' du mois de Mars. N'allons surtout pas croire que le chirurgien ignore tout du montant des revenus des certains patients !

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  20. Déficit d'hygiène à Paris: des rats et autres nuisibles
    Comment la gauche transforme une ville glorieuse en "trou de merde"

    Par Eva-Maria Michels
    Équité et liberté
    31 janvier 2018


    Paris vaut toujours une visite. Alors que les riches touristes venus d'Extrême-Orient sont de moins en moins nombreux à se rallier à cette affirmation puisqu'ils sont devenus la cible privilégiée des gangs arabes et des pickpockets, les rats du monde entier voient la chose différemment: pour eux, Paris est une orgie! Et c'est ainsi que depuis deux ans, tous les rongeurs à quatre pattes se sont déplacés vers la ville de l'amour, pleins d'espoir de pouvoir manger et se multiplier à une vitesse à couper le souffle. À ce stade, on estime qu'il y a entre trois et six millions de rats et environ sept millions de Parisiens! Et ce ne sont pas de vieux rats ! La vie est si belle pour ces animaux de la capitale française que les rats parisiens atteignent parfois la taille d'un chat.

    Il y a toujours eu des rats à Paris, comme dans toute autre ville. Les services de nettoyage municipaux ont toujours essayé de leur rendre la vie aussi difficile que possible et de limiter leur prolifération. Cependant, au cours des deux dernières années, les nettoyeurs urbains ont observé que les rats se multiplient de plus en plus, malgré l'utilisation d'agents tueurs de rats, et qu'ils perdent leur peur des humains. À ce jour, le gouvernement de la ville socialiste ne semble pas trop préoccupé par ce phénomène. En 2017, la mairie n'a investi que 1,5 million d'euros dans des mesures d'élimination des rats - sans succès. Pendant ce temps, les «petits animaux mignons» peuvent être trouvés non seulement dans tous les parcs et espaces verts mais aussi de plus en plus dans les poubelles des bâtiments résidentiels ou simplement dans la rue.

    Cependant, les éboueurs parisiens ont récemment attiré l'attention sur les conditions d'hygiène de plus en plus précaires de la ville avec une vidéo de choc filmée spontanément sur leurs téléphones portables, quand ils ont trouvé toute une colonie de rats dans une poubelle de 160 gallons le 9 décembre. arrondissement. Le collecteur d'ordures David raconte dans la vidéo: "Un collègue m'a dit qu'un rat lui a sauté au cou et un autre à son bras. Pour autant que je sache, personne n'a encore été mordu, mais nous ne devrions pas attendre que quelque chose de dramatique se produise. »Depuis que la vidéo est devenue virale sur Internet, la mairie de Paris a promis de s'attaquer au problème.

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  21. Mais comment se fait-il que les rats connaissent un boom démographique depuis deux ans ? Officiellement, l'administration de la ville accuse les propriétaires de restaurant et l'insouciance des résidents: les gens jettent simplement leurs ordures dans la rue ou ne ferment pas correctement les poubelles. Quiconque a déjà vu l'état des routes parisiennes est peu susceptible d'être en désaccord, mais les mauvaises habitudes des parisiens et de leurs chiens ne sont guère une explication, car ils n'ont pas changé depuis deux ans. Cependant, c'est le paysage urbain parisien qui a changé au cours des deux dernières années, en particulier dans les districts du nord-est. Ceux-ci ressemblent maintenant de plus en plus à ceux de Gaza ou de Lagos, car depuis que Merkel a ouvert les frontières en 2015, Paris a également été inondée d'immigrants illégaux.

    Mais alors que l'administration allemande s'occupe de tout, les socialistes parisiens ne s'occupent presque de rien. Et ainsi, sur les places, les larges allées et partout où il y a de la place, de grands bidonvilles en plein air construits en planches se créent dans des quartiers peuplés principalement d'immigrés. Celles-ci abritent des «Syriens», des Érythréens, des Éthiopiens, des Somaliens, des Afghans et des citoyens d'autres «pays arabes», comme Donald Trump appelle des États du tiers monde mal gouvernés. Et comme dans les bidonvilles du Tiers-Monde, ces «réfugiés» répondent à l'appel de la nature à Paris en plein air - au plaisir des rats et autres nuisibles. Le bidonville de la Porte de la Chapelle est particulièrement notoire et est régulièrement évacué par la ville après les protestations des résidents locaux. Mais tout comme la Jungle de Calais, ce bidonville se dresse de nouveau quelques heures plus tard, car la ville et l'Etat refusent de s'attaquer au problème à sa racine et de prendre des mesures contre les immigrés clandestins.

    Les habitants habituels des quartiers devenus des taudis sont les victimes de l'attitude laxiste de la ville et de l'Etat. Des quartiers entiers de la ville sont maintenant infestés de punaises, et d'autres ravageurs de provenance réellement exotique célèbrent joyeusement leurs débuts à Paris. Comme à Calais, il y a de plus en plus de cas de gale. Même une épidémie de choléra ne peut être exclue à l'avenir, en raison du climat humide et des conditions d'hygiène précaires dans les bidonvilles. Si les socialistes parisiens promettaient enfin de faire plus contre les rats face à cette situation, cela semble presque cynique.

    Pour empirer les choses, 58 % des rats à Paris sont également résistants aux poisons de rats conventionnels. Afin de nettoyer tous les espaces verts seuls, ils devraient être fermés pendant des mois, et comparé aux produits chimiques nécessaires pour y être utilisés, le glyphosate est l'homéopathie. Mais toutes ces mesures se révéleront inefficaces, à moins que la source de l'explosion du rat ne soit supprimée

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  22. Pour empirer les choses, 58 % des rats à Paris sont également résistants aux poisons de rats conventionnels. Afin de nettoyer tous les espaces verts seuls, ils devraient être fermés pendant des mois, et comparé aux produits chimiques nécessaires pour y être utilisés, le glyphosate est l'homéopathie. Mais toutes ces mesures se révéleront, en tout cas, inefficaces, à moins que la source de l'explosion du rat ne soit supprimée: immigration de masse illégale et la slumification associée. Cependant, puisque ni le gouvernement Macron ni les socialistes parisiens ne s'attaqueront à ce problème, les rats parisiens pourront pour l'instant «vivre comme Dieu en France» et la Cité des Lumières se métamorphosera en un bidonville de plus en plus «coloré».

    Traduit de eigentümlich frei, où l'article original a été publié le 27 janvier 2018.

    https://www.lewrockwell.com/2018/01/no_author/hygiene-deficiency-in-paris-of-rats-and-other-vermin/

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  23. L'Allemagne arrête de prendre des migrants d'Italie et de Grèce

    par Tyler Durden
    Mer, 31/01/2018 - 04:15

    L'Allemagne n'acceptera plus de demandeurs d'asile délocalisés d'Italie et de Grèce, rapporte Die Welt en citant le ministère allemand de l'Intérieur.

    La décision, annoncée lundi, met fin à la participation de l'Allemagne à un accord de réinstallation de l'UE lancé à la suite de la crise des migrants de 2015. L'accord a officiellement expiré le 26 septembre 2017 et l'Allemagne a accueilli plus d'un tiers des réfugiés répartis dans le cadre du plan.

    "Il n'y a pratiquement plus de demandeurs d'asile en Grèce qui pourraient être considérés pour la réinstallation", selon le ministère. Pour être admissibles, les candidats devaient provenir d'un pays où les chances d'obtenir un asile étaient d'au moins 75 %.

    Le mois dernier, quelque 500 migrants attendaient encore d'être transférés d'Italie en Allemagne, tandis qu'en Grèce, ils étaient moins de 40.

    "Le programme de réinstallation a pris fin en septembre 2017, ce qui signifie que tous les candidats arrivant après cette date ne pourront plus être réinstallés", a déclaré Annegret Korff, porte-parole du ministère de l'Intérieur.

    "L'Allemagne a largement achevé toutes les relocalisations en suspens d'ici la fin de l'année 2017. Dans les semaines à venir, l'Allemagne n'effectuera que l'étrange cas de réinstallation qui a été laissé en suspens l'année dernière." -DW.com

    Basé sur le nombre massif d'immigrants arrivant en Allemagne au plus fort de la crise migratoire - environ 1,3 million en 2015 avec 890 000 en Allemagne, les États membres de l'UE ont initialement accepté de recevoir collectivement quelque 160 000 réfugiés de Grèce et d'Italie.

    Ce nombre, cependant, a été révisé à 100 000, après que les fonctionnaires se sont rendu compte que moins de personnes étaient admissibles que prévu. Au total, seulement 33 000 migrants ont participé au programme de transfert - l'Allemagne en a reçu 10 265.

    Les migrations ont également fortement chuté après le pic de 2015, avec seulement 280 000 migrants arrivant en Allemagne en 2016 et 186 644 demandeurs d'asile l'année dernière.

    En octobre dernier, la CDU d'Angela Merkel et le parti frère de la CSU bavaroise ont accepté de limiter à 200 000 le nombre de demandeurs d'asile en Allemagne.

    "Nous voulons atteindre un nombre total de personnes prises pour des raisons humanitaires (réfugiés et demandeurs d'asile, protection subsidiaire, famille, relocalisation et réinstallation moins déportations et départs volontaires de futurs réfugiés) qui ne dépasse pas 200 000 personnes par an ".

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  24. Et en décembre 2017, l'Allemagne a offert aux demandeurs d'asile déboutés un paiement unique de 3 500 dollars pour rentrer chez eux, valable jusqu'à la fin du mois de février.

    "Si vous décidez d'ici la fin février d'un retour volontaire, vous recevrez en plus des premiers soins une aide au logement pour les douze premiers mois dans votre pays d'origine", a déclaré le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière au journal Bild am Sonntag.

    Cela dit, des programmes de réinstallation ou non - les réfugiés continueront à affluer en Europe à partir de l'Afrique cet été. On ne sait pas comment l'UE entend traiter les futures vagues de migrants, alors qu'une coalition de membres de l'UE refuse de prendre en charge les migrants.

    Le Premier ministre bulgare, Boyko Borisov, dont le pays dirige actuellement l'UE dans le cadre d'une présidence tournante de six mois de l'UE, a déclaré que les règles actuelles en matière d'asile «divisent littéralement l'Europe».

    Le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière a laissé entendre que Berlin était prêt à abandonner son insistance sur les quotas afin de faire avancer la réforme de la politique d'asile, déclarant "Nous allons décider à la fin des négociations".

    Après une réunion à Sofia, en Bulgarie, jeudi dernier, pour discuter de la politique d'asile, les ministres de l'Intérieur de l'UE ont fixé un délai de juin à l'élaboration d'une solution.

    Quelle est la situation actuelle? (via DW.com)

    Les règles actuelles de l'UE en matière de migration stipulent que les demandes d'asile doivent être traitées dans le pays où l'asile a été demandé pour la première fois.

    Cela a pesé lourdement sur la Grèce et l'Italie, les deux principaux points d'entrée en Europe.
    Les propositions de modification des règles créeraient un mécanisme permanent permettant à tous les États membres de l'UE d'admettre les réfugiés en cas de nouvelle urgence.

    La date limite de juin a été mise en place parce que le temps chaud pendant cette période tend à augmenter les flux de migrants à travers la Méditerranée.

    La Hongrie et ses voisins de l'Europe de l'Est, y compris la Pologne, ont refusé d'accueillir des réfugiés depuis que la Commission européenne a imposé des quotas de réfugiés temporaires en 2015.

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  25. La Slovaquie et la République tchèque ont également été réticentes à accepter des migrants d'autres pays de l'UE, invoquant des problèmes de sécurité.

    Alors que le programme de délocalisation grec et italien touche à sa fin et que les pays européens, tels que la Suède, l'Allemagne et la France souffrent de taux de criminalité plus élevés que leurs homologues européens non-réfugiés, on peut se demander Le changement de régime et la guerre perpétuelle vont en réalité se produire avant que les conséquences financières et civiles d'une Europe «sans frontières» n'entraînent une guerre civile totale.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-30/germany-stop-taking-migrants-italy-and-greece

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    1. Pas besoin des 'statistiques' pour s'apercevoir que le nombre réel d'immigrés est à multiplier par 100 ! voir pour cela le nombre soudain inexpliqué de personnes dans les rues et supermarchés en plus des bouchons sur toutes les routes !!

      Et cela, où que vous alliez !!

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  26. Des plombages «à perpétuité», désormais une réalité ?


    12:23 31.01.2018

    Pour lutter contre les caries, un nouveau type de plombage a été inventé par des chercheurs canadiens, permettant de protéger les dents pendant plusieurs années.

    Des chercheurs canadiens ont mis au point un nouveau type de plombage protégeant les dents contre les attaques de microbes grâce à des nanoparticules d'antibiotiques incorporées dans le plombage, annonce la revue Nature Communications.

    «Les nanoparticules farcies d'antibiotiques transforment le plombage en une première ligne de défense contre les microbes qui provoquent les caries.Auparavant, ces mélanges ne duraient que quelques semaines. Nous avons réussi à trouver une combinaison de médicaments et de nanoparticules de silice qui permettra de protéger les dents pendant plusieurs années», a déclaré Ben Hatton de l'Université de Toronto.

    Selon lui, une équipe de chimistes ont décidé de remplir le plombage de médicaments tuant les microbes. Mais le problème s'est avéré compliqué, car les médicaments partaient trop vite. Cela s'expliquait par le processus de fabrication des plombages. D'abord, on fabriquait les nanoparticules qui représentent des sphères vides ou poreuses de silice et d'autres matières chimiques neutres, ensuite ont les remplissait de médicaments. Dans la plupart des cas, les antibiotiques ne se déposent qu'à la superficie des nanoparticules.

    Les chimistes canadiens ont réussi à surmonter cette difficulté, en mettant au point une technologie qui permet de bourrer les nanoparticules d'antibiotiques. La teneur en médicaments dans les nanoparticules a été multipliée par 50, ce qui permet d'affirmer que les plombages ainsi fabriqués pourront servir pendant de très nombreuses années.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201801311034961516-canada-plombages-caries/

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  27. Relancer le pouvoir de l’imagination*

    30 janvier 2018
    Zahra Banisadr

    50 ans après Mai 68, que faut-il retenir d’un mouvement contestataire qui saisit des pans entiers de la société française, remit en cause « ordre bourgeois », matérialisme, société de consommation, capitalisme, impérialisme et exigea la libéralisation des mœurs, (…) ?

    Si les interprétations sur Mai 68 sont incessantes et diverses, certaines de ses revendications qui ont permis une avancée sociétale sont reconnues:

    S’emparer du langage, et permettre ainsi une démocratisation de la prise de parole qui n’est plus du ressort et du monopole d’experts.

    Se décadrer, s’affranchir de tous les cloisonnements et accéder à la créativité pour pouvoir imaginer et inventer un monde nouveau.

    Vis à vis des enjeux majeurs d’aujourd’hui que sont notamment, la mondialisation de l’économie, les mouvements migratoires, le chômage, la précarité de l’emploi ou le réchauffement climatique, ces aspirations ont sans conteste une résonance.

    En effet, de plus en plus formatés et conditionnés dans notre manière d’être, de penser, d’agir, de fonctionner et de consommer, nous subissons indéniablement une uniformisation de notre pensée, ce qui risque d’étouffer toute initiative, toute spontanéité et voir se figer notre société.

    Pour redécouvrir, relancer notre pouvoir d’imagination, de créativité, l’ouverture est essentielle : ouverture d’esprit, ouverture sur le monde, ouverture sur les autres. Car c’est sans conteste dans l’interaction, dans l’échange, dans le dialogue et le débat, mais aussi dans le bousculement de nos pensées et de nos certitudes, dans la circulation des savoirs entre les générations, entre les cultures, que pourront émerger une pensée pour aujourd’hui et demain.

    * Clin d’œil au célèbre slogan de Mai 68 « L’imagination au pouvoir »

    https://blogs.letemps.ch/zahra-banisadr/2018/01/30/relancer-le-pouvoir-de-limagination/

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    1. Attitude croquignolesque et d'attardée mentale qui parlerait d'une révolution (14 Juillet/Mai 68) alors que ce sont les mêmes merdes qui sont restées ! Cette incompréhension dans sa béatitude montre bien que l'auteure ne connait pas la Démocratie ni sa véritable signification.

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  28. TESTS CONTROVERSÉS - VW A TENTÉ DE CACHER UN RAPPORT «TROP DÉVASTATEUR»
    Le géant allemand est accusé d'avoir utilisé des cobayes pour tester les émissions de diesel. Avec de mauvais résultats.

    31.01.2018, 15h14

    Thomas Steg, responsable des relations publiques et institutionnelles chez Volkswagen, a été suspendu. (Mardi 30 janvier 2018)

    Volkswagen a cherché à dissimuler les résultats embarrassants pour lui des tests diesel controversés menés sur des singes, car ils montraient que les émissions de ses véhicules récents étaient «plus nocives» que celles des anciens, affirme mercredi le quotidien Bild.

    Les résultats de ces expérimentations «ne devaient jamais sortir», car ils étaient «trop dévastateurs», affirme le quotidien allemand, qui publie des documents internes au laboratoire américain les ayant menés.

    «Nous avons adressé ce rapport final il y a plusieurs mois et (les responsables de VW) l'ont contesté parce qu'il ne correspondait pas à leurs attentes», écrivait ainsi en août 2016 Jacob McDonald, dont le laboratoire avait été mandaté par l'EUGT, organisme de recherche financé par Volkswagen, ses concurrents Daimler, BMW et l'équipementier Bosch.

    Moins propre

    Ces tests, initialement révélés par le journal américain New York Times, ont eu lieu en 2015, a indiqué mercredi à l'AFP Volkswagen. Les animaux étaient enfermés dans des cages de verre où ils inhalaient quatre heures durant les gaz d'échappements d'une Beetle, successeur de la Coccinelle et modèle phare de Volkswagen, et d'un Ford Pick-Up plus ancien.

    Les essais devaient démontrer l'innocuité des nouveaux moteurs diesel, mais ont au contraire mis en évidence que les animaux ayant inhalé ce diesel supposé plus propre «présentaient plus de signes inflammatoires que ceux qui ont respiré l'ancien», a indiqué un expert à Bild.

    Mauvais résultats sous silence

    Dans un courriel, Jacob McDonald proposait de ne pas évoquer dans le rapport final les mauvais résultats obtenus par les moteurs récents et d'insister sur l'absence de danger de «l'ancienne technologie».

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  29. Le rapport avait été adressé en juin 2017 à l'EUGT, en liquidation depuis le scandale du «dieselgate» en 2015, et qui ne l'a jamais publié, indique Bild.

    «Il est regrettable que l'image du diesel (...) soit une nouvelle fois écornée», a déclaré à la chaîne de télévision allemande n-tv le patron de Volkswagen, Matthias Müller. Le numéro un mondial de l'automobile a réagi au scandale en suspendant de ses fonctions son lobbyiste en chef, Thomas Steg, pour son rôle dans l'organisation des tests.

    Autre scandale

    Malgré tout, Volkswagen maintient sa confiance au diesel. «Nous continuerons (...) à investir dans cette technologie et tenterons de réhabiliter le diesel», a ajouté M. Müller.

    Fin 2015, Volkswagen a été secoué par le scandale d'émissions polluantes du «dieselgate», après avoir reconnu avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel d'un logiciel faussant le résultat des tests anti-pollution et dissimulant des émissions dépassant jusqu'à 40 fois les normes autorisées. (afp/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/vw-tente-cacher-rapport-devastateur/story/21585536

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    1. (...) les émissions de ses véhicules récents étaient «plus nocives» que celles des anciens, affirme mercredi le quotidien Bild. (...)

      (...) Les résultats de ces expérimentations «ne devaient jamais sortir», car ils étaient «trop dévastateurs», affirme le quotidien allemand, (...)


      (...) Les animaux étaient enfermés dans des cages de verre où ils inhalaient quatre heures durant les gaz d'échappements (...)

      (...) Malgré tout, Volkswagen maintient sa confiance au diesel. «Nous continuerons (...)

      (...) avoir équipé 11 millions de ses voitures diesel d'un logiciel faussant le résultat des tests anti-pollution et dissimulant des émissions dépassant jusqu'à 40 fois les normes autorisées. (...)

      PLUS DE 40 000 MORTS EN FRANCE CHAQUE ANNÉE !!!

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  30. L'autre «sécheresse» en Californie: un tremblement de terre majeur est en retard


    par Tyler Durden
    Mer, 31/01/2018 - 21:55
    Auteur de Richard Aster via TheConversation.com,


    Les séismes en Californie sont une fatalité géologique. L'état chevauche les plaques tectoniques de l'Amérique du Nord et du Pacifique et est traversé par le San Andreas et d'autres systèmes de failles actives. Le séisme de magnitude 7,9 qui a frappé l'île Kodiak en Alaska le 23 janvier 2018 n'était que le dernier rappel de l'activité sismique majeure le long de la côte du Pacifique.

    Des tremblements tragiques survenus en 2017 près de la frontière entre l'Iran et l'Irak et au centre du Mexique, avec des magnitude de 7,3 et 7,1 respectivement, se situent dans la plage des tremblements de terre qui sont très fréquents dans les régions fortement peuplées de la Californie. quelques décennies.

    La situation du tremblement de terre en Californie est en réalité plus désastreuse que celle de gens qui ne sont pas des sismologues comme moi. Bien que de nombreux Californiens puissent raconter avoir vécu un tremblement de terre, la plupart d'entre eux n'en ont jamais connu personnellement un fort. Pour les grands événements, avec des tailles de 7 ou plus, la Californie est en réalité dans une sécheresse de tremblement de terre. Plusieurs segments du système expansif de San Andreas Fault sont maintenant suffisamment stressés pour produire des événements importants et dommageables.

    La bonne nouvelle est que la préparation au tremblement de terre fait partie de la culture de l'État et que la science du tremblement de terre progresse - y compris des simulations améliorées de grands effets de séismes et le développement d'un système d'alerte précoce pour la côte Pacifique.

    Le dernier grand
    La Californie occupe une place centrale dans l'histoire de la sismologie. Le tremblement de terre de San Francisco, le 18 avril 1906 (magnitude de 7,8), a été déterminant pour la sensibilisation aux risques sismiques et le développement de la science sismique - y compris l'idée fondamentale que les tremblements de terre se rompent et glissent brusquement. La faille de San Andreas a glissé jusqu'à 20 pieds (six mètres) dans ce tremblement de terre.

    Bien que les dommages causés par les secousses aient été sévères dans plusieurs endroits le long de la rupture de 500 km, une grande partie de San Francisco a été détruite par l'incendie qui a suivi, en raison du grand nombre de points d'ignition et d'une panne . Ce scénario continue de hanter les planificateurs d'intervention en cas de tremblement de terre. Considérez ce qui pourrait arriver si un tremblement de terre majeur devait frapper Los Angeles pendant la saison des incendies.

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  31. Science sismique
    Lorsqu'un séisme important survient sur la planète, les réseaux sismographiques mondiaux modernes et les protocoles de réponse rapide permettent aux scientifiques, aux intervenants d'urgence et au public de l'évaluer rapidement - généralement en quelques dizaines de minutes ou moins - y compris l'emplacement, la magnitude, le mouvement du sol et les pertes et les pertes de biens. Et en étudiant l'accumulation de stress le long des failles cartographiées, l'histoire du tremblement de terre passé, et d'autres données et modélisation, nous pouvons prévoir les vraisemblances et les amplitudes des tremblements de terre sur de longues périodes en Californie et ailleurs.

    Cependant, le jeu des contraintes et des failles sur la Terre est extrêmement chaotique. Et même avec des progrès constants dans la recherche fondamentale et l'amélioration constante des données, des études de laboratoire et théoriques, aucun phénomène précurseur fiable et universel ne permet de prédire le moment, l'emplacement et la taille des grands séismes individuels.

    Les tremblements de terre majeurs se produisent donc généralement sans aucun avertissement immédiat, et l'atténuation des risques exige une disponibilité et des engagements de ressources soutenus. Cela peut poser de sérieux défis, car les villes et les nations peuvent prospérer pendant de nombreuses décennies ou plus sans subir de séismes majeurs.

    La sécheresse du tremblement de terre en Californie
    Le tremblement de terre de San Francisco en 1906 a été le dernier séisme de magnitude 7 sur le système de la faille de San Andreas. Les mouvements inexorables de la tectonique des plaques font que chaque année, les brins du système de failles accumulent des contraintes qui correspondent à un glissement sismique de millimètres à centimètres. Finalement, ces contraintes seront libérées soudainement dans les tremblements de terre.

    Mais le tronçon centre-sud de la faille de San Andreas n'a pas dérapé depuis 1857 et le tronçon le plus méridional ne s'est peut-être pas rompu depuis 1680. La faille fortement urbanisée Hayward de la région d'East Bay n'a pas provoqué de séisme majeur depuis 1868.

    Reflétant ce déficit, les prévisions de rupture de tremblement de terre californien uniformes estiment qu'il y a une probabilité de 93 pour cent d'un tremblement de terre de 7,0 ou plus dans la région de Golden State d'ici 2045, avec les probabilités les plus élevées.

    Vue en perspective des failles majeures de la Californie, montrant les probabilités de prévision estimées par la troisième prévision de rupture de tremblement de terre en Californie. La barre de couleur indique la probabilité estimée d'un séisme de magnitude 6,7 ou plus au cours des 30 prochaines années, à partir de 2014. Notez que presque tout le système de Faille de San Andreas est rouge sur l'échelle de vraisemblance en raison du déficit des grands tremblements de terre au siècle passé. USGS

    La Californie peut-elle faire plus ?
    La population californienne a plus que doublé depuis le tremblement de terre de 1906 et compte actuellement près de 40 millions de personnes. De nombreux résidents et tous les gestionnaires d'urgence des États sont largement engagés dans la préparation et la planification antisismiques. Ces préparations sont parmi les plus avancées au monde.

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  32. Pour le grand public, les préparations comprennent la participation à des exercices comme le Great California Shakeout, organisé chaque année depuis 2008, et la préparation aux tremblements de terre et autres catastrophes naturelles avec des kits de désastre pour la maison et la voiture et un plan familial.

    Aucun tremblement de terre en Californie depuis l'événement de 1933 Long Beach (6.4) a tué plus de 100 personnes. Les tremblements de terre en 1971 (San Fernando, 6,7); 1989 (Loma Prieta, 6,9); 1994 (Northridge, 6,7); et 2014 (South Napa; 6.0) ont causé chacun plus de 1 milliard de dollars américains en dommages matériels, mais les pertes en vies humaines ont été, à chaque événement, remarquablement de l'ordre de dizaines ou moins. La mise en œuvre vigoureuse et proactive de codes du bâtiment sismiquement éclairés et d'autres préparatifs et plans d'urgence en Californie a sauvé des dizaines de vies dans ces tremblements de terre de taille moyenne. N'importe lequel d'entre eux aurait pu être désastreux dans des pays moins préparés.

    Néanmoins, l'infrastructure de la Californie, la planification de réponse et la préparation générale seront sans aucun doute testées quand les «grands» inévitables et retardés se produisent le long du système de faille de San Andreas. Les niveaux de dommages et de pertes ultimes sont difficiles à prévoir et dépendent de la gravité des dangers associés tels que les glissements de terrain et les incendies.

    Plusieurs pays et régions ont maintenant mis au point ou sont en train de mettre au point des systèmes d'alerte précoce qui utilisent les mouvements du sol détectés précocement à proximité du séisme pour alerter des populations plus éloignées avant que de fortes secousses sismiques n'arrivent. Cela permet des réponses rapides qui peuvent réduire les dommages à l'infrastructure. De tels systèmes fournissent des temps d'avertissement allant jusqu'à des dizaines de secondes dans les circonstances les plus favorables, mais l'avis sera probablement plus court que cela pour de nombreux tremblements de terre en Californie.

    Les systèmes d'alerte précoce sont maintenant opérationnels au Japon, à Taiwan, au Mexique et en Roumanie. Des systèmes en Californie et dans le nord-ouest du Pacifique sont actuellement en cours de développement avec des premières versions en service. L'alerte précoce au tremblement de terre n'est en aucun cas une panacée pour sauver des vies et des biens, mais elle représente un pas important vers l'amélioration de la sécurité et de la sensibilisation aux séismes le long de la côte ouest.

    La gestion du risque sismique nécessite un système résilient de sensibilisation sociale, d'éducation et de communication, couplé à des réponses efficaces à court et à long terme et mis en œuvre dans un environnement bâti de sécurité optimale. Comme la Californie se prépare à de grands tremblements de terre après une interruption de plus d'un siècle, l'horloge tourne.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-31/californias-other-drought-major-earthquake-overdue

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    1. Pourquoi NUL ne peut prédire un tremblement de terre ? Parce que ces éruptions sont aussi aléatoires que de lancer des dés en l'air ou une pièce d'un dollar côté pile ou côté face ! NUL ne peut commander ces éruptions, tout juste si l'on a pu relier les tremblements de terre aux extractions de gaz de shiste qui - à l'inverse de l'eau de source ou du pétrole aux derricks - doit être pompé. L'extraction du gaz de shiste nécessite une compression de ce dernier. Compression conçue par des explosions de galeries afin d'en fermer les compartiments et de fabriquer une compression en une poche. Ces explosions sous-terraines ont prouvé le lien avec les tremblements de terre dans la région aussi vaste que 1000 km de rayon.

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  33. Six ans après la faillite, Stockton se prépare à commencer à distribuer de l'argent gratuit

    par Tyler Durden
    Mer, 31/01/2018 - 21:15


    Presque six ans après qu'un juge ait déclaré Stockton (à 70 km à l'Est de San Francisco), la municipalité américaine la plus populeuse à avoir déclaré faillite, la ville a traversé une douloureuse restructuration du chapitre 9, mais son économie essentiellement agricole reste plongée dans la pauvreté.

    Comme l'explique KQED News, les résidents de Stockton sont confrontés à une stagnation des salaires, à la hausse des prix des maisons due à la proximité de la Silicon Valley et à la perte d'emplois dans la classe moyenne, dans un contexte de menace d'automatisation. La ville a d'abord déposé son bilan en 2012.

    La pauvreté omniprésente dans sa ville est ce qui a conduit le maire de Stockton, Michael Tubbs, à annoncer l'an prochain que la ville commencerait bientôt une expérience sociale intéressante.

    À compter de la fin de l'année, un échantillon aléatoire de 300 000 résidents de Stockton (sur 307 072 hab.) recevra 500 $ par mois sans condition. Le programme devrait devenir la plus grande expérience des États-Unis avec une politique devenue un sujet de prédilection de Mark Zuckerberg et de ses homologues de la Silicon Valley: Universal Basic Income.

    UBI a été le premier à être proposé par Richard Nixon comme un moyen d'atténuer l'impact des pertes d'emplois post-industrielles. Mais la gauche américaine en parle de plus en plus comme d'une méthode pour freiner l'inégalité croissante des revenus. Tubbs espère commencer à effectuer des paiements dès août.

    Et en tant que maire, Tubbs dit qu'il est de son devoir d'aider les Stocktonites à se sortir de leurs terribles circonstances.

    "Je pense qu'en tant que maire, il est de ma responsabilité de tout faire pour commencer à déterminer quelle est la meilleure façon de s'assurer que les gens dans notre communauté ont un véritable plancher économique", a déclaré Tubbs.

    "Je pense que Stockton est absolument nul pour beaucoup des problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant que nation", a déclaré Tubbs.

    Pour soulager les contribuables (et les prêteurs) de Stockton, le projet reçoit des fonds privés: Dorian Warren copréside le Projet de sécurité économique, qui contribue à hauteur de 1 million de dollars à l'initiative. Il a déclaré à KQED que l'objectif est de rassembler des données sur les impacts économiques et sociaux de donner aux gens un revenu de base. En plus de suivre ce que les résidents font avec l'argent, Warren a dit qu'ils surveilleront comment un revenu de base affecte des choses comme l'estime de soi et l'identité.

    "Qu'est-ce que cela signifie de dire, 'Voici un revenu garanti inconditionnel basé sur le fait que vous êtes un être humain ?'" Demanda Warren.

    L'espoir est de démontrer le potentiel d'UBI et d'encourager d'autres villes à essayer.

    Michelle Anderson, professeur de droit à Stanford, a déclaré que M. Stockton pourrait découvrir que l'économie est stimulée davantage en donnant de l'argent à ses citoyens que par des entreprises qui, selon elle, apporteront des emplois et des recettes fiscales.

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  34. "L'UBI qui est proposé à Stockton est maintenant très petit par rapport aux grandes subventions aux entreprises que les villes comme celle-ci s'engagent", a déclaré Anderson.

    Cependant, rien n'a été dit sur le sort de l'expérience une fois le financement privé épuisé: Et il y a probablement une bonne raison à cela.

    Comme l'admet le maire de la ville, Stockton a accumulé des millions de dettes sur des projets de développement dans le passé.

    "Nous avons trop dépensé dans des domaines tels que les arénas et les marinas et ce genre de choses pour essayer d'attirer le tourisme et les dollars", a-t-il dit.

    Tubbs pense que l'expérience d'UBI montrera que le meilleur pari de Stockton est d'investir dans son propre peuple.

    Mais tout le monde n'est pas d'accord.

    * * *

    Dans ce qu'il décrit comme une «critique radicale du revenu de base universel», Charles Hugh Smith a expliqué dans un article publié en juin que l'UBI - loin de contrecarrer l'inégalité croissante des revenus - conduirait plutôt au «servage» de facto.

    Mais une critique radicale doit aller beaucoup, beaucoup plus loin, et demander: est UBI le meilleur que nous pouvons faire ? Si nous fournissons les bases de la sécurité matérielle - le niveau le plus bas de la hiérarchie des besoins humains de Maslow - qu'en est-il de tous les besoins plus élevés pour des rôles sociaux positifs, un travail significatif et la possibilité de construire des capitaux ?

    Cette critique révèle les conséquences inattendues d'UBI: plutôt que de livrer une utopie, UBI institutionnalise le servage et un néofeudalisme à deux classes dans lequel les 95% inférieurs se frottent à UBI tandis que les 5% supérieurs informent ce que tout humain veut et a besoin: rôles sociaux positifs dans notre communauté, un travail significatif qui nous fait sentir nécessaire, et l'opportunité de construire du capital dans toutes ses manifestations.

    UBI est le dernier soupir d'un système moribond, une «solution» qui institutionnalise toutes les injustices du servage sous prétexte d'aider ceux qui sont laissés pour compte par l'automatisation. Nous pouvons faire mieux - nous devons faire mieux - et je décris comment faire dans ce livre.

    Une critique radicale doit également examiner l'hypothèse largement acceptée que l'automatisation détruira la plupart des emplois. Cette hypothèse est-elle valide ? Il s'avère que cette hypothèse repose sur une compréhension complètement fausse de la nature du travail, de l'économie de l'automatisation et de la présomption de stabilité d'une économie mondiale non viable.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-30/six-years-after-bankruptcy-stockton-preparing-start-handing-out-free-money

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    1. Il s'agit là d'une très bonne initiative contraire aux 'food-stamps' qui ne permettaient que de n'acheter que certaines denrées. C'est le monde de demain. Il est tout-à-fait normal que les citoyens touchent les salaires 'accordés' aux robots/machines-outils qui font 24/24 h et 7/7j leur travail.

      C'est ainsi que le monde doit vivre. Vive l'esclavage des robots !

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  35. Combien de temps avant que l'intelligence artificielle rende les humains redondants ?

    par Tyler Durden
    Mer, 31/01/2018 - 21:15
    Rédigé par Daisy Luther via le blog The Organic Prepper,

    Avec toutes les avancées récentes de l'intelligence artificielle, commencez-vous à vous inquiéter ? Vous devez vraiment vous demander combien de temps cela prendra avant que les êtres humains deviennent redondants.

    Peut-être que vous devriez être concerné. Dans de nombreux cas, les robots peuvent facilement remplacer les humains dans l'industrie manufacturière, le système médical et même le service alimentaire. Certaines théories suggèrent qu'offrir un revenu de base universel est la première étape vers l'avènement d'un monde dans lequel les robots ont tous les emplois et où les humains vivent de la bonté du gouvernement ... aussi longtemps que cela dure. (Consultez ce documentaire pour plus d'informations.)

    Mais perdre des opportunités d'emploi n'est pas la seule raison de s'inquiéter. Non seulement l'IA d'aujourd'hui est extrêmement avancée, mais elle a aussi la capacité d'apprendre. Récemment, beaucoup de gens ont été alarmés quand une IA appelée Alpha Zero a appris à jouer aux échecs en 4 heures, puis a battu des joueurs d'échecs humains champions du monde en utilisant des mouvements jamais vus auparavant.

    C'est presque comme si les gens qui développaient ces robots n'avaient jamais vu aucun des films de Terminator, dans lesquels l'intelligence artificielle dépasse ses créateurs et déclare la guerre à la race humaine. Faut-il arrêter de s'inquiéter de la guerre nucléaire avec la Corée du Nord et se préoccuper de l'apocalypse du robot à la place?

    Cela va encore plus loin. Certains experts pensent que le sexe entre humains et robots pourrait remplacer le sexe entre deux humains d'ici 2050. Peut-être que c'est ainsi que la race humaine finit - personne ne veut plus procréer avec un autre être humain, alors les bébés cessent d'être nés. Et honnêtement, dans cet âge récent de McCarthyism harcèlement sexuel, vous pouvez voir pourquoi certaines personnes ont l'impression que le sexe robot est plus sûr que de flirter avec quelqu'un. (Détends-toi, je ne te suggère pas d'aller acheter un robot sexuel.)

    La vidéo ci-dessous nous donne un aperçu de l'avancement rapide de l'intelligence artificielle qui a eu lieu au cours de la dernière année.

    - voir clip sur site -

    Cela pourrait-il devenir l'une des plus grandes menaces auxquelles nous sommes confrontés dans notre génération?

    https://www.zerohedge.com/news/2018-01-31/how-long-artificial-intelligence-makes-humans-redundant

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    1. N'oublions pas que l'I.A.' en est encore à ses BALBUTIEMENTS ! Et n'est pas plus avancé qu'une calculette de poche !

      Le robot ne se fatigue pas, il sort ce qu'on lui a entré et est encore incapable de penser comme l'humain, d'éprouver des sentiments ou de flairer. Il a une mémoire 'extraordinaire' (de milliards de cerveaux humains) et un réflexe instantanée. C'est tout.

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  36. LOISIRS - DES GENEVOIS INVENTENT LE BABY-FOOT DU FUTUR
    Des Genevois ont modernisé le célèbre jeu de bistrot grâce à la réalité virtuelle. Le résultat est à tester gratuitement demain et samedi à Balexert (GE).

    PAR FABIEN FEISSLI
    01.02.2018, 07h41

    Pour rentrer dans ses frais, l’entreprise genevoise Kynoa espère vendre une vingtaine de Koliseum Soccer à 100 000 fr. pièce.

    Un imposant meuble en bois avec quatre axes métalliques qui dépassent de chaque côté. À première vue, le Koliseum Soccer, développé par l’entreprise genevoise Kynoa, reprend tous les codes d’un baby-foot traditionnel. Mais, en enfilant leur casque de réalité virtuelle, les joueurs s’immergent dans un univers futuriste et coloré. Au cœur d’un stade bondé, flottant au-dessus d’une mégapole, les habituelles figurines en plastique ont laissé la place à de gigantesques titans émergeant de la pelouse au début du match. Le principe de base reste le même: chaque participant contrôle deux rangées de footballeurs offensifs ou défensifs, suisses ou français.

    Mais, contrairement au jeu de bistrot, différents bonus sont déverrouillables durant le jeu. Un bouclier qui protège son but pendant plusieurs secondes, un ressort qui fait rebondir la balle dans tous les sens, ou encore un «multiball», qui multiplie le nombre de ballons sur le terrain. Et, à chaque goal, les joueurs s’animent célébrant leur action ou engueulant leurs coéquipiers.

    «Le baby-foot traditionnel est très populaire, mais les nouvelles technologies permettent d’y ajouter une touche de magie et d’échapper à la réalité pendant quelques minutes», explique Pascal Montjovent, directeur créatif de Kynoa, qui a lancé le projet en novembre dernier. Il souligne que de nouvelles améliorations seront ajoutées au fil du temps. Les titans devraient notamment bientôt pouvoir quitter leur axe et traverser le terrain balle au pied. «Il n’y a aucune limite à ce que l’on peut créer. Nous préparons aussi une version spéciale pour la Coupe du monde de cet été avec les différentes équipes nationales.»

    Mais avec un prix légèrement inférieur à 100 000 francs pièce, le Koliseum Soccer ne s’adresse pas à toutes les bourses. «Nos clients, ce sont plutôt les centres commerciaux ou les cinémas qui voient leur fréquentation baisser et qui cherchent un moyen d’attirer du monde. Ils sont déjà nombreux en Suisse romande à être intéressés. Avec des parties gratuites, cela peut être un véritable aimant à visiteurs», assure Pascal Montjovent.

    Étanche à la bière

    Composé de cinq ordinateurs et de quatre casques de réalité virtuelle, l’appareil a d’ailleurs été conçu pour faire face aux participants les plus passionnés. «Il résiste à une utilisation très intensive par des «bourrins», et il est étanche à la bière», sourit-il. Si, à plus long terme, le directeur qui ne manque pas de créativité envisage des compétitions à distance, il préfère mettre en avant l’aspect convivial. «L’idée, c’est que les gens se réunissent et partagent les mêmes émotions, notamment grâce aux quatre écrans qui permettront aux spectateurs de suivre le match en direct», détaille-t-il.

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  37. Pascal Montjovent reconnaît sans peine vouloir flatter les ego. «Normalement, une partie classique crée des souvenirs pour ceux qui étaient là, mais il ne reste aucune trace. Chez nous, elle est filmée et elle peut être partagée en direct sur les réseaux sociaux. L’objectif, c’est de donner envie de revenir, de s’améliorer», souligne le responsable. Et pour que tout le monde prenne du plaisir, les bons joueurs seront légèrement handicapés, et les très mauvais favorisés. «Nous visons vraiment le grand public, les passionnés de baby-foot seront toujours plus attirés par un vrai», explique-t-il. Le but de l’entreprise genevoise est plutôt de faire découvrir la réalité virtuelle à ceux à qui elle fait un peu peur. «Le baby-foot est une manière de les rassurer en partant de quelque chose que tout le monde connaît.»

    Alors que le Kolyseum Soccer sera officiellement lancé à mi-mars, le grand public aura la possibilité, demain et samedi, de l’essayer gratuitement au centre commercial de Balexert (GE). L’animation est ouverte à tous à condition de mesurer plus de 1,20 m, afin de pouvoir attraper les poignées. «Ce sera encore une version bêta, mais ce qui nous intéresse, c’est de recueillir le sentiment du joueur lambda», pointe le directeur. Il est vrai qu’à l’essai, il nous a fallu un peu de temps pour nous adapter à la réalité virtuelle et comprendre certains mécanismes du jeu. Pascal Montjovent admet s’attendre à nombre de remarques, notamment en ce qui concerne l’interface et la jouabilité.

    «En réalité, nous pensions présenter un prototype beaucoup moins abouti, je suis même étonné que nous soyons arrivés jusque-là en seulement deux mois et demi. Les retours de ce week-end seront très précieux pour être prêts en mars.» D’ailleurs, à notre sortie de ses locaux, l’équipe de Kynoa cherchait déjà des solutions à nos remarques. (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/high-tech/genevois-inventent-babyfoot-futur/story/24407805

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    1. Pour dire si le jeu est pourri il n'y a même pas des morts ou des joueurs amputés sur le terrain !!

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  38. Les eucalyptus font face aux chaleurs extrêmes, défient les modèles climatiques, survivent à la température de 50 ° C

    January 31st, 2018

    Qu'arrive-t-il à un arbre pauvre quand vous retenez la pluie pendant un mois entier, puis le frappez avec quatre jours dans une rangée de 43 ° C ? Il faisait si chaud que certaines de ces feuilles se sont rapprochées de 49-50 ° C.

    Dans au moins une espèce de gomme en Australie, la réponse est "pas beaucoup". Ils aspirent beaucoup d'eau de leurs racines profondes et transpirent jusqu'à ce que la canicule passe. Les arbres deviennent des refroidisseurs évaporatifs "siphonnant" l'eau. Ils se débrouillent si bien, que non seulement les arbres ne sont pas morts, mais que leur tronc et leur croissance en hauteur n'ont pas été affectés. En effet, seulement environ 1% de la surface des feuilles présentait même un brunissement.

    Expérience de chaleur extrême, gommiers, champ, Drake, 2018
    Chambres d'arbres entiers à Richmond, Nouvelle-Galles du Sud, Australie. Douze chambres de 9 m de haut dans un champ (a) entourent les auvents des arbres individuels d'Eucalyptus parramattensis enracinés dans le sol (b). Deux chambres à ondes de chaleur peuvent être vues à gauche de l'image infrarouge, ainsi que plusieurs chambres de contrôle (c, température en ° C).
    Mais avec un réchauffement planétaire de 0.13°C par décennie, vous vous demandez peut-être combien d'années faudra-t-il pour que les arbres s'adaptent?

    Du papier - "un jour":

    Les chercheurs ont découvert que les gencives augmentaient rapidement leur tolérance à la chaleur extrême. En l'espace d'une journée, la température seuil pour les dommages aux feuilles a augmenté de 2 ° C.

    Bien. Au rythme actuel de réchauffement, le monde pourrait avoir deux degrés de plus en 150 ans. Ces arbres peuvent donc s'adapter 55 000 fois plus vite.

    Les chercheurs disent que les arbres n'étaient pas seulement probables, mais remarquablement bons avec les vagues de chaleur:

    "Nous concluons que cette espèce d'arbre était remarquablement capable de tolérer une vague de chaleur extrême via des mécanismes qui ont des implications pour l'intensité future de la canicule et la résilience de la forêt dans un monde plus chaud."

    Cette recherche (encore une fois) correspond à l'hypothèse que la vie sur Terre est bien adaptée à un climat extrêmement variable, probablement parce que cela s'est produit tout le temps. Les chercheurs ont même cherché à savoir si exposer les arbres à la chaleur en premier permettrait de les adapter à la chaleur extrême, mais ils ont trouvé que cela n'avait pas d'importance. La capacité des arbres à s'adapter était innée. Ils ont juste fait face.

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  39. Les modèles ne l'ont pas prédit
    Comme les arbres ont transpiré plus, ils ont également arrêté la photosynthèse - ils ont fermé en mode de survie. Cela casse une règle de biologie de longue date, et brise ainsi la plupart des modèles de croissance des plantes (et certains climatiques aussi). C'est très important pour la biologie végétale, les feuilles abandonnent l'eau pour apporter du gaz carbonique. Au fur et à mesure que les plantes transpirent davantage, elles absorbent plus de gaz carbonique et le transforment en hydrates de carbone (c'est-à-dire plus de plantes) qui est la photosynthèse. Nous savons maintenant que la règle se brise sous la chaleur extrême quand les arbres prennent une pause sauna, cessent de travailler, et ... transpirent. Je ferais probablement la même chose si mes feuilles étaient 50°C.

    Comme d'habitude dans les nouvelles, personne ne mentionne que les modèles étaient totalement faux sur ce point, ils disent juste, ils ont trouvé "le contraire" et il a besoin d'être révisé.

    L'Australien -

    Les scientifiques connaissent depuis longtemps ce mécanisme de refroidissement par évaporation, connu sous le nom de transpiration. Mais les modèles climatiques actuels suggèrent que la transpiration est étroitement liée au taux de photosynthèse des arbres et qu'elle diminue au cours des vagues de chaleur.

    Les chercheurs ont trouvé le contraire, avec la photosynthèse tout sauf arrêt mais l'utilisation de l'eau augmente.

    «Nos modèles de végétation mondiale dynamique, en particulier ceux qui simulent l'échange de gaz carbonique et de vapeur d'eau entre la terre et l'atmosphère, devront être réexaminés à la lumière de ces résultats», a déclaré le professeur Tjoelker.

    Ensuite, il y a The Caveat auquel nous nous attendons. Les bonnes nouvelles climatiques ont toujours un mauvais pilote:

    Il a dit que c'était une "bonne nouvelle - mauvaise nouvelle", suggérant que les scientifiques avaient sous-estimé la résilience des gommiers mais surestimé leur capacité de fixation du carbone.

    Puisque les arbres continuent à pousser après la vague de chaleur, toute perte de fixation du carbone mesurée en jours ou en heures, semble assez mineure dans le plan planétaire.

    - voir graphiques sur site -
    Chaleur extrême, croissance des plantes, photosynthèse, température de la canopée, graphique, Drake 2018.

    La température des feuilles lors d'une vague de chaleur expérimentale extrême dans le printemps-été austral. La température des feuilles (Tleaf) mesurée dans la canopée supérieure de chaque arbre était fortement corrélée avec la température de l'air (Tair; a). Les points reflètent les moyennes de 15 minutes des données recueillies dans des conditions de forte luminosité (PPFD> 500 µmol m-2 s-1) du 2016-10-31 au 2016-11-03.

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  40. La ligne en pointillés montre 1: 1, la ligne noire continue correspond aux données: (Tleaf = 1,38 + 1,02 * Tair - 0,0012 * Tair 2, P <0,001, r2 = 0,8), et la ligne rouge continue montre la feuille prédite températures par le modèle photosynthétique. Les histogrammes de Tleaf dans des conditions de forte luminosité (PPFD> 500 µmol m-2 s-1, 12-16 h) dans les traitements de contrôle et de canicule (b-c) ont été contraints à des valeurs inférieures à T50. Les valeurs T50 sont indiquées par les lignes pointillées verticales (b-c; bleu = contrôle ou avant l'onde de chaleur T50, rouge = pic de chaleur T50). Notez que certaines feuilles dans le traitement de chaleur ont dépassé la valeur T50 observée avant la canicule (ligne bleue pointillée), mais n'ont pas dépassé la valeur de T50 observée pendant la canicule (ligne rouge pointillée; c).

    Ces arbres creusent profondément pour l'eau, mais d'autres types d'arbres avec des racines peu profondes ont besoin d'autres solutions pour faire face à un mois sans pluie et 4 jours de chaleur extrême. Apparemment, ils ont des trucs comme des feuilles réfléchissantes ou ils utilisent des protéines de choc thermique pour limiter les dégâts. Évidemment, la nature a déjà fait face à des températures chaudes.

    Merci à Lance pour l'aide.

    http://joannenova.com.au/2018/01/eucalyptus-trees-cope-fine-with-extreme-heatwaves-defy-climate-models/

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    1. Chez les arbres, c'est toujours l'enracinement qui prévaut en cas de mise en survie contre la hausse ou la baisse des températures.

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  41. La Californie : capitale de la pauvreté américaine

    30 JANVIER 2018
    Audrey Duperron

    La « guerre contre la pauvreté », la bureaucratie phénoménale et la montée en flèche des prix du logement et de l’énergie ont désormais fait du Golden State la capitale américaine de la pauvreté.

    La Californie est le berceau de la Silicon Valley, de Hollywood et recèle beaucoup d'argent. Mais c’est aussi l'État américain où l’on trouve la plus grande pauvreté. Plus d'un Californien sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté.

    C’est d’autant plus remarquable que l'économie américaine connait actuellement un fantastique essor et qu'en Californie, le produit intérieur brut a augmenté deux fois plus vite que la moyenne nationale au cours des cinq dernières années.

    Les analystes ont recherché la cause de la pauvreté et ils ont trouvé trois raisons :

    Tout d' abord, il y a la « war on poverty », c'est-à-dire la « guerre contre la pauvreté », et comme chez nous, elle a généré plus de pauvreté. La Californie héberge 12 % de la population des États-Unis, mais on y recense un bénéficiaire sur trois des aides sociales. On trouve également près de 100 000 sans-abri dans les rues de Californie aujourd'hui.

    Ensuite, il y a l’énorme bureaucratie de cet Etat. Le Golden State compte pas moins de 833 000 fonctionnaires. Ils ont tout intérêt à maintenir le statu quo concernant la pauvreté. Elle garantit leur travail et protège les budgets mis à leur disposition.

    Enfin, il y a les prix du logement et de l’énergie. Une famille moyenne californienne dépense un tiers de son revenu sur son logement et paie 10 % supplémentaires pour régler ses factures d’énergie. Dans ces deux domaines, la réglementation excessive a poussé les prix à la hausse.
    Quelle est la conclusion ?

    La Californie a été pendant des décennies entre les mains des démocrates. Actuellement, ces derniers se consacrent totalement à leur combat contre Trump, la cause de l'environnement et la noble défense des immigrants illégaux. Mais tout cela contribue à ce que la population traditionnelle de l'État, en particulier les nombreux pauvres, soit souvent oubliée aujourd'hui.

    https://fr.express.live/2018/01/30/la-californie-capitale-de-la-pauvrete-americaine

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