- ENTREE de SECOURS -



samedi 13 janvier 2018

La Terre est une planète froide

A savoir que QUOI QUE FASSE l'être humain, RIEN NE CHANGERA LE CLIMAT ! RIEN !

Le climat c'est quoi ? C'est du froid planétaire qui reçoit deux sources de chaleur: Le soleil (saisonnièrement) et les volcans (continuellement). Ce sont ces millions (milliards ?) de volcans sous-marins ou océaniques qui réchauffent les courants maritimes & océaniques à perpétuité. Le GolfStream emporte ces degrés jusqu'en Islande, Angleterre et côtes bretonnes (entr'autres) où ils remontent vers les plages et adoucissent l'atmosphère.

Sans ces sources chaudes à plusieurs milliers de mètres de profondeur on serait TOUS GELÉS !

Ce sont ces chaleurs évacuées remontées vers la surface qui sont emportées par les JetStreams au loin sur les terres et non les rayons du soleil de l'équateur transportés vers les pôles sur des milliers de kilomètres ! Hahahaha !

Ce n'est pas le soleil qui s'est momentanément éteint lorsque notre globe a subi des longues périodes glaciales, mais seulement une activité volcanique planétaire moindre sinon absente, car le soleil n'était pas plus loin qu'avant ni voilé ou masqué par une autre planète ! 

A ces 'mouvements d'humeur' magmatiques viennent s'ajouter les cycles planétaires. Actuellement nous sommes en cycle de refroidissement. Des hivers plus froids et plus longs et, des étés plus courts.

Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

Il en est de même pour les hydrocarbures expulsés qui peuvent être brûlés sans perte (comme ceux des volcans) car, TOUS les gaz se recyclent. TOUS ! (si ce n'était d'ailleurs pas le cas, les animaux ne seraient même pas apparus sur Terre !).


20 commentaires:

  1. L’éruption d’un volcan passée inaperçue auprès des chercheurs


    13.01.2018

    Il se peut que l’éruption d’un volcan sous-marin survenue à seulement 955 km des côtes de la Nouvelle-Zélande et que les chercheurs n’avaient pas étudiée pendant six ans ait été la plus puissante depuis 100 ans.

    L'éruption du volcan sous-marin Havre a été détectée par pur hasard: un passager d'un avion a vu une substance étrange se répandre sur la surface du Pacifique. Cela a eu lieu en 2012.

    Les océanologues avaient alors estimé qu'il s'agissait tout simplement de ponce remontée à la surface. Il a fallu six ans pour que les chercheurs comprennent l'ampleur de l'éruption à l'aide de robots téléguidés.

    Selon le Daily Mail, cette découverte enrichira nos connaissances sur la façon dont le magma remonte à la surface de l'écorce terrestre.

    L'éruption du Havre s'est produite à une profondeur de 1.600 mètres et sur une superficie de 150 mètres carrés. La lave a coulé de 14 orifices différents.

    Une équipe de chercheurs de l'Université de Tasmanie a utilisé des submersibles, y compris des robots télécommandés, pour cartographier, observer et collecter des échantillons du volcan.

    Au fond de l'océan ils ont découvert de vastes zones de terrain accidentées et lisses, ainsi que des tas de pierres ponces dispersées autour de la caldeira, la grande dépression en forme de chaudron qui se forme à la suite d'une éruption volcanique.

    Il s'est avéré qu'en terme de puissance, l'éruption du Havre était à peu près équivalente à la plus forte éruption que nous ayons vue sur Terre au 20e siècle.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201801131034728592-eruption-volcan-sous-marin/

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  2. Terre condamnée ! Hawking propose de payer des deniers à Venus: Jo dit qu'il peut se rendre sur Mars

    January 13th, 2018

    Oubliez 2 degrés de réchauffement, Hawking dit "460".
    Oh, regardez, il y a un autre scientifique de la célébrité à la recherche de l'attention - flamboyant sur -watch l'arc:

    Dans le deuxième épisode de sa nouvelle série "Lieux favoris de Stephen Hawking", le physicien britannique prévient que la Terre pourrait bientôt devenir aussi chaude que Vénus si l'action pour arrêter le changement climatique n'est pas prise immédiatement.

    Maintenant, les températures sur Venus atteignent 250 ° C avec des vents puissants de 300 mph. Hawking dit qu'un effet de serre a brûlé les océans et les terres de la planète, et que quelque chose de similaire pourrait se produire ici même sur Terre si le changement climatique se poursuit sans relâche.

    "La prochaine fois que vous rencontrez un négateur du changement climatique, dites-leur de faire un voyage à Vénus; Je vais payer le prix », explique le physicien dans son émission.

    Malheureusement, Hawking est un déni de l'atmosphère. L'atmosphère de Vénus est quatre-vingt dix fois plus dense que celle des Terres. Le taux de déchéance * continue sans cesse à travers 60 kilomètres d '«air» et Vénus finit avec une surface de 467 degrés, tout comme la Terre le ferait si elle avait une atmosphère aussi épaisse. (Voir ces calculs.)

    Quand Hawking crie "Vénus", je crie "Mars". Les deux ont des atmosphères de 95 % de gaz carbonique, mais l'un est de 467 degrés et l'autre de moins 40. Hawking peut dire "mais l'atmosphère martienne est mince". Je dirais "Exactement" ! Ce n'est pas le pourcentage de gaz carbonique qui compte le plus, c'est l'épaisseur de l'atmosphère.

    Sur Terre, pour obtenir la même pression atmosphérique, il faut descendre d'environ un kilomètre sous le niveau de la mer ou 50 kilomètres plus bas dans un puits de mine, qui est 40 kilomètres plus profond que personne n'a jamais creusé.

    Hawking peut se sauver l'argent pour mon billet à Vénus, et se procurer un billet pour Mars. Il veut aller là-bas de toute façon, alors je lui rends service.

    Stephen Hawking est censé connaître la physique.

    "Vénus est comme la Terre à bien des égards", a-t-il expliqué. "Une sorte de cousin qui embrasse."

    Comme je l'ai dit, quand j'étais un bébé-blogueur répondant à DeSmog: Vénus n'est pas vraiment un jumeau pour la Terre:

    ... Vénus est également 40 millions de kilomètres plus proches du soleil; il tourne en arrière; un jour dure plus d'un an; il a une atmosphère 90 fois plus dense que la terre, et il fait assez chaud pour faire fondre le plomb à la surface. Tout cela, ET les nuages sont faits d'acide sulfurique.

    C'est une sacrée 'sœur' avec des pluies acides à 475 degrés.

    Avec une atmosphère 90 fois plus dense que la Terre, Vénus est «comme» la terre dans le même sens que Bruichladdich Whisky est «comme» de l'eau. Ils sont tous les deux des liquides clairs, mais l'un stérilisera votre dessus de table.

    Il y a quelque chose de vraiment tragique dans le fait d'être un physicien qui a dix ans de retard sur DeSmog.

    * Le taux de déchéance est le jargon scientifique standard pour combien plus l'air devient plus frais que nous nous levons à travers l'atmosphère.

    http://joannenova.com.au/2018/01/earth-doomed-hawking-offers-to-pay-deniers-fares-to-venus-jo-says-he-can-send-himself-to-mars/#more-56875

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    1. Depuis quelques années, Stephen Hawking n'a plus totalement la maîtrise de son cerveau et dérive un peu trop souvent !
      Le réchauffement climatique (qu'il attribut à l'homme !) pourrait faire griller la Terre ! HAHAHAHA ! Ah le con ! Ah le con ! Lui aurait-on promis un fauteuil tout neuf s'il racontait des conneries ?

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  3. Du tellure au fond de l’Atlantique … oui, mais.

    le 13 janvier 2018

    À un peu plus de 400 km au sud de l’île de Tenerife (archipel des Canaries) se trouve une montagne sous-marine d’à peu près la même taille que cette île qui, au milieu de fonds marins de plus de 4000 mètres, atteint une hauteur de 3000 mètres. Il s’agit du « Tropic Mount » qui vient d’être exploré en détail par l’équipage scientifique anglais du bateau Captain Cook et les résultats sont stupéfiants. Cet édifice sous-marin recèle un trésor au moins sur la partie plane de cette « montagne ». Il s’agit de dépôts extrêmement riches en tellure, un métalloïde très rare dans la croute terrestre. Les seules sources de tellure connues et exploitées industriellement sont les boues anodiques du raffinage électrolytique du cuivre et certains gisements aurifères peu exploités dans ce but. C’est ainsi que le Japon est le deuxième producteur de tellure au monde après les USA en raison de l’importante activité de raffinage électrolytique du cuivre dans ce pays.

    La demande mondiale en tellure ne peut qu’augmenter exponentiellement dans les prochaines années en raison de la production de panneaux photovoltaïques de nouvelle génération constitués de cadmium et de tellure outre l’utilisation du tellure dans certains alliages de cuivre et d’acier. La découverte de la présence de concentrations de tellure 30000 fois plus élevées à la surface du Tropic Mount que dans n’importe quel autre minerai extrait à la surface du sol permet d’envisager une extraction sous-marine. Les estimations font état de la présence d’au moins 2670 tonnes de ce métalloïde récupérables mais ceci ne représente que un dixième de la production mondiale actuelle. La demande en « énergies renouvelables » pourrait donc impacter catastrophiquement une zone océanique réputée riche pour ses ressources halieutiques. Voilà un bien fâcheux aspect de cette course effrénée aux énergies renouvelables !

    Source : BBC (www.bbc.com/news/science-environment-39347620)

    Voir aussi : https://www.nrel.gov/pv/cadmium-telluride-solar-cells.html

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/01/13/du-tellure-au-fond-de-latlantique-oui-mais/

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  4. Un moyen de freiner le vieillissement précoce du cerveau découvert

    15:26 13.01.2018

    Une percée dans l’étude du processus suscitant le vieillissement précoce du cerveau a été réalisée par des spécialistes de l’Université Stanford, aux États-Unis.

    Des chercheurs de l'Université Stanford, en Californie, ont réalisé une série d'expériences impliquant la transfusion sanguine chez des rongeurs, qui leur ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du processus du vieillissement précoce du cerveau, rapporte le portail Science News.

    Au cours de l'expérience, les biologistes ont examiné l'activité des gènes dans les vieilles cellules de la barrière hémato-encéphalique, séparant le système sanguin des neurones dans le cerveau. Les chercheurs introduisaient le plasma sanguin de vieilles souris dans le crâne de jeunes rongeurs pour analyser l'influence de cette injection sur leur hippocampe, une des parties du cerveau les plus sensibles aux maladies neurodégénératives.

    L'expérience a démontré qu'après la transfusion, des gènes des cellules de la barrière hémato-encéphalique responsables de la synthèse de l'albumen VCAM1 commençaient à s'activer.

    Un signe alarmant qui présage le développement de la maladie d'Alzheimer

    Dans le même temps, les jeunes souris ont connu une détérioration du fonctionnement de leur cerveau, des procès inflammatoires et même une baisse de la production de nouveaux neurones.
    Les scientifiques supposent que le blocage de l'albumen VCAM1 pourrait aider à éviter le vieillissement précoce du cerveau.

    Les résultats obtenus au cours de cette expérience seront utiles, selon les biologistes, pour mettre en place une thérapie influençant la barrière entre le système sanguin et les neurones.

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201801131034729680-cerveau-vieillessement-science/

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    1. Découverte d'y a quelques années à Los Angeles où - dans un laboratoire universitaire - de jeunes chercheurs ont démontrés que le sang de jeunes souris injecté dans de vieilles souris leurs permettait de retrouver leur forme d'avant, de retrouver la mémoire perdue, bref: de rajeunir.

      Notons bien que même si ce procédé de soutirer du sang sur des jeunes enfants est interdit dans 'la plupart des pays' certaines personnes riches meurent bizarrement centenaires et ont donc une longévité accrue !

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  5. Gros titre de la presse coréenne : « Le réchauffement climatique fait descendre l’air froid polaire jusqu’à la Corée »

    12 janvier 2018 13 h 45 min·


    A Séoul, la température ce vendredi est descendue à – 15°C, et un redoux est attendu dès samedi.

    L’article explique sans le moindre recul ni preuve que le froid est dû au « déverrouillage » du jet stream nordique habituellement confiné au Pôle Nord ; « c’est aussi cela qui a provoqué le changement climatique glacial aux Etats-Unis et en Europe », apprend-on.

    Tant il est vrai que l’on peut qualifier de « changement climatique » le moindre écart de température, sans se soucier de savoir si un événement est inédit.

    Il a fait plus froid en Corée en 1963. A cette époque-là, sans doute, c’est le refroidissement climatique qu’il fallait accuser…

    http://reinformation.tv/presse-coreenne-rechauffement-climatique-air-froid-polaire-coree-vite-79210-2/

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  6. En 2017, 485 articles scientifiques ont remis en cause le rôle du gaz carbonique d’origine anthropique dans le changement climatique

    11 janvier 2018 15 h 00 min·


    Ces articles – dont les médias parlent nettement moins que des études affirmant la responsabilité humaine par rapport au « réchauffement climatique » – ont été relevés par le climato-sceptique Kenneth Richard qui les classe en quatre catégories.

    Une première série de papiers scientifiques porte sur les mécanismes naturels qui, contrairement à ce qu’affirme le GIEC, ne jouent pas un rôle « négligeable » dans les changements climatiques observés : variations de la température, des précipitations… tout en observant que le gaz carbonique a moins d’influence qu’on ne le prétend.

    Le deuxième groupe d’articles constate que le réchauffement et les événements qui lui sont liés ne sont ni sans précédent ni remarquables et se situent à l’intérieur de la fourchette des variations naturelles.

    La troisième série d’articles remet en cause la fiabilité et la précision des modélisations informatiques du climat et considère les projections auxquelles elles donnent lieu comme de la simple « spéculation » au vu des marges d’erreur relatives à la réalité d’un système climatique non linéaire.

    Enfin, un quatrième groupe met en évidence le caractère inefficace et parfois dommageable pour l’environnement des politiques actuelles de réduction des émissions de gaz carbonique, montrant aussi que des niveaux plus élevés de gaz carbonique et un climat plus chaud apportent de grands bénéfices à la biosphère en favorisant le « verdissement » et une meilleure rentabilité des cultures agricoles.

    http://reinformation.tv/2017-485-articles-scientifiques-role-co2-origine-anthropique-changement-climatique-vite-79166-2/

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  7. Antonio Guterres, patron de l’ONU, entend imposer l’immigration de masse à l’Occident par tous les moyens

    Matthieu Lenoir
    12 janvier 2018 18 h 00 min·


    Illustré d’une photographie d’un couple de jeunes migrants propres sur eux, enlacés, le regard triste au milieu d’une foule désemparée – elle, inévitablement affublée d’un foulard mahométan –, le texte de l’ONU est clair : l’immigration de masse subie par l’Occident est une obligation à laquelle il ne saurait se soustraire. Le socialiste Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a sorti vendredi son dernier argument en date qui sera repris par tous les globalistes sur Terre : les gouvernements qui érigent des barrières contre les migrations infligeraient d’inutiles souffrances économiques à leur propre pays. Traduire : l’immigration est une chance. La France avait déjà entendu ce slogan voici une quarantaine d’années. On sait ce qu’il en est advenu.

    Antonio Guterres et Louise Arbour exposent la politique de l’ONU : pour arrêter l’illégalité… « créer plus de filières légales d’immigration »

    « La meilleure façon d’arrêter la stigmatisation d’illégalité et les mauvais traitements des migrants consiste pour les gouvernements, en fait, à créer plus de filières légales d’immigration », a bêlé Antonio Guterres, affublé de la Canadienne Louise Arbour, représentante spéciale de l’ONU pour les migrations. On notera le cynisme de l’argumentaire servi par Antonio Guterres. Le secrétaire général affirme qu’en érigeant des barrières contre l’immigration, les gouvernements « encouragent paradoxalement l’immigration illégale » car en refusant aux migrants des filières légales, ces derniers « se tournent inévitablement vers des méthodes illégales qui accroissent leur vulnérabilité autant qu’elles discréditent les gouvernements » des pays d’immigration. En d’autres termes, abolissez le code pénal et vous supprimerez la délinquance.

    L’attaque était cousue de fil blanc : le secrétaire général visait directement la politique de contingentement migratoire mise en place avec succès par Donald Trump, à l’exact inverse du laxisme cynique pratiqué par l’oligarchie européenne. Les Etats-Unis ont annoncé en décembre qu’ils se retireraient du Pacte des Nations unies sur les Réfugiés.

    Antonio Guterres donne systématiquement la priorité au nomadisme sur l’enracinement en prônant l’immigration de masse

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  8. Antonio Guterres présentait son rapport sur l’Accord global sur les migrations, qu’il espère voir adopter par les Etats membres en 2018, donnant systématiquement la priorité au nomadisme sur l’enracinement, à l’instabilité sur la sédentarité. La thématique de Guterres est simple. L’Accord prévu pour 2018 vise selon lui « à maximiser la contribution que les migrants apportent à nos sociétés et à conclure une série d’actions pour assurer que les droits des migrants soient pleinement respectés ». « Laissez-moi insister », ajoute-t-il : « Les migrations sont un phénomène global positif. Elles favorisent la croissance économique, réduisent les inégalités, connectent des sociétés différentes et nous aident à lisser les vagues démographiques de hausses et de baisses des populations ».

    Un rapport intitulé « Faire en sorte que les migrations soient positives pour tous » est là pour appuyer ces dogmes que la réalité tend à démentir un peu plus chaque jour : croissance bridée par l’effondrement du niveau culturel, l’explosion des aides sociales et le moins-disant salarial ; sociétés multiculturelles, sociétés multi-conflictuelles ; colonisation démographique induisant à la fois une dégénérescence du modèle social occidental, porteur de développement et de bien-être, et une perte de capital humain pour les pays d’émigration. Quant à la déflation démographique occidentale, M. Guterres se garde bien d’accuser le malthusianisme et le dogmatisme avorteur des gouvernements.

    Mais, non, le dogme prime dans les bureaux des globalistes onusiens. « Globalement, les migrants apportent une contribution majeure au développement international, tant par leur travail que par leurs envois de fonds dans leurs pays d’origine », s’extasie le texte de l’ONU, citant la somme de 600 milliards de dollars US transférés en 2017 des pays d’immigration vers ceux d’émigration, « trois fois le total des aides au développement ». Le contribuable occidental en tirera les conclusions qui s’imposent.

    Pour le socialiste Antonio Guterres, le public occidental est « suspicieux et violent » – et il faut lui imposer l’immigration de masse

    Le socialiste Antonio Guterres, dont le discours a été répercuté sans délai par les médias des pays d’émigration, de l’Inde au Nigeria, n’a pas dérogé à la scène de larmoiement qui s’impose, citant cette « minorité de gens désespérés qui risquent leur vie pour entrer dans des pays où ils sont confrontés à la suspicion et aux violences », stigmatisant non seulement les « crises humanitaires » mais aussi « cette perception du public (occidental, cela va de soi, NDLR) qui considère à tort les migrations comme hors de contrôle, entraînant des incompréhensions croissantes et des politiques qui visent à bloquer plutôt qu’à faciliter les mouvements de population ». Bref, les violences du jour de l’An en Allemagne, les zones de non droit en France et le scandaleux et lucratif trafic d’êtres humains sur les côtes d’Afrique du Nord ou au Mexique ont pour seule origine l’odieuse étroitesse d’esprit et l’inqualifiable égoïsme des populations européennes ou nord-américaines qui n’ont pas la qualité de pratiquer le nomadisme obligatoire imposé par l’oligarchie mondialiste.

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  9. http://reinformation.tv/immigration-masse-occident-antonio-guterres-onu-lenoir-79186-2/

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  10. Vers une réélection du virulent président tchèque

    Milos Zeman, le président tchèque, qui se démarque par son discours anti-migrants, vulgaire et émaillé d'insultes, est en tête des sondages pour se succéder à lui-même

    Alexis Rosenzweig, Prague
    12 janvier 2018 à 20:14.

    Election présidentielle ce week-end en République tchèque, où le chef de l’Etat sortant, Milos Zeman (73 ans), est le favori du premier tour, face à huit candidats. Son principal rival, Jiri Drahos (68 ans), ancien directeur de l’Académie des sciences, espère créer la surprise au deuxième tour (les 26 et 27 janvier) et orienter le pays davantage vers Bruxelles que vers Moscou.

    Milos Zeman termine son premier quinquennat fatigué par la maladie (il se déplace difficilement à l’aide d’une canne) avec l’image d’un président très clivant, dont les frasques amusent parfois mais suscitent aussi l’indignation, surtout quand cet homme qui se revendique «de gauche» participe à des meetings et congrès de formations xénophobes.

    Cinq ans, c’est long et le pays ne mérite pas d’assister à l’autodestruction d’un homme

    Erik Tabery, auteur
    Enthousiasmé par l’élection de Donald Trump et fervent défenseur de Vladimir Poutine, Milos Zeman ne ménage jamais ses efforts pour être politiquement incorrect, quitte à sembler parfois jouer le rôle d’un vieil oncle gênant pour la famille avec ses mauvaises blagues de fin de repas.

    Les repas, Milos Zeman est connu pour les aimer bien arrosés. L’une des images qui restera de son premier mandat est son vacillement à caractère éthylique, lors d’une cérémonie officielle organisée après une réception à l’ambassade russe.

    Discours anti-migrants
    Pour Erik Tabery, auteur d’un récent best-seller sur la politique tchèque, «cinq ans,c’est long et le pays ne mérite pas d’assister à l’autodestruction d’un homme – il est temps que quelqu’un d’autre puisse avoir sa chance». Fin tacticien politique par le passé, devenu premier ministre social-démocrate avant une retraite forcée due à un revers électoral, Zeman était revenu sur le devant de la scène politique en 2013 en remportant la présidentielle. Et il avait soif… de revanche.

    Il a donc pris un malin plaisir à écarter ou publiquement mépriser ses adversaires et – malgré les pouvoirs limités conférés au chef de l’Etat – à orienter la politique étrangère tchèque en direction de Moscou et Pékin.

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  11. Menaces, insultes, petites phrases et gros mots: le président de ce pays de dix millions d’habitants fait rarement dans la dentelle. Encore moins quand il s’agit de la crise migratoire, qui serait selon lui «une invasion organisée», avec des «musulmans impossibles à intégrer».

    Opposé aux quotas de réfugiés souhaités par Bruxelles, il s’est même dit prêt à renoncer aux fonds européens plutôt que d’accueillir des migrants sur le sol tchèque.

    Contre le «café pragois»
    Milos Zeman sait qu’il marque ainsi des points dans son électorat des classes populaires. Alors qu’il est aujourd’hui le principal soutien du nouveau premier ministre du pays – le milliardaire Andrej Babis –, il se veut le candidat de la «Tchéquie d’en bas», par opposition à l’élite intellectuelle et médiatique, qu’il surnomme «le café pragois».

    Seul candidat à pouvoir battre le président sortant au deuxième tour d’après les sondages, l’ancien directeur de l’Académie des sciences et novice en politique Jiri Drahos. Ce dernier a pour ambition de davantage ancrer Prague dans l’UE et l’OTAN. Mais Milos Zeman a refusé de participer aux débats, se contentant de faire porter des attaques par ses collaborateurs.

    Parmi eux, on trouve notamment le représentant d’un groupe pétrolier russe, un chef de cabinet qui n’a jamais réussi à obtenir l’habilitation de sécurité nécessaire pour participer aux sommets internationaux et un porte-parole tellement zélé et caricatural que ses déclarations ont été mises en scène dans une pièce de théâtre à succès.

    https://www.letemps.ch/monde/2018/01/12/vers-une-reelection-virulent-president-tcheque

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  12. L'Equateur naturalise Julian Assange mais n'obtient pas sa protection diplomatique

    L'Australien, créateur de WikiLeaks, est réfugié depuis 2012 dans l'ambassade équatorienne à Londres. Quito tente de trouver une solution à la crise diplomatique qui l'oppose au Royaume-Uni

    AFP
    vendredi 12 janvier 2018 à 17:19.

    L’Equateur a annoncé avoir naturalisé Julian Assange, le créateur australien de WikiLeaks réfugié depuis 2012 dans son ambassade à Londres, afin de tenter de lui obtenir un statut diplomatique et de trouver une solution à cette situation de plus en plus délicate pour le pays andin. «Cette naturalisation a été accordée le 12 décembre 2017», a expliqué jeudi la cheffe de la diplomatie équatorienne, Maria Fernanda Espinosa.

    Lire aussi: Selon «Risk», Julian Assange n’est pas un ange

    «Le gouvernement équatorien a le droit d’accorder la nationalité [équatorienne] à la personne qu’il protège et faciliter ainsi […] son intégration au sein du pays qui le reçoit», a poursuivi Fernanda Espinosa. La ministre des Affaires étrangères a précisé avoir demandé le 20 décembre à Londres «d’accréditer Julian Assange en tant qu’agent diplomatique» membre de la délégation équatorienne au Royaume-Uni. Cela lui aurait permis de sortir de l’ambassade sans être arrêté par la police britannique.

    «Pas de discussions»
    «Cette demande a été rejetée le 21 décembre. Par respect pour les bonnes relations que nous avons avec le Royaume-Uni, nous avons abandonné cette option», afin de ne pas nuire aux «possibilités de protection» future d’Assange.

    Un peu plus tôt, Londres s’était exprimé sur ce dossier diplomatique brûlant où sont également impliqués les Etats-Unis et la Suède.

    «Le Royaume-Uni n’a pas accédé à cette demande, et nous ne sommes pas en discussion avec l’Equateur sur cette question», avait indiqué un porte-parole du Ministère britannique des affaires étrangères.

    Lire également: Julian Assange, une «victoire» en trompe-l’œil

    Craignant une extradition vers la Suède pour un viol présumé qu’il nie, Julian Assange, 46 ans, a trouvé asile en 2012 à l’ambassade d’Equateur à Londres. Ce pays est alors gouverné par Rafael Correa, figure de la gauche sud-américaine, qui nargue Washington en recevant le fondateur de WikiLeaks.

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  13. Le parquet suédois a depuis classé l’affaire mais l’Australien craint d’être arrêté s’il sort de l’ambassade, puis extradé et jugé aux Etats-Unis pour la publication par WikiLeaks de secrets militaires et de documents diplomatiques américains en 2010.

    Une naturalisation qui ne résout rien
    La sortie de ces documents avait valu à Julian Assange, qui a créé WikiLeaks en 2006, un statut de paria aux Etats-Unis, alors que ses défenseurs célébraient en lui le champion d’un mouvement mondial pour la transparence et la démocratie.

    «L’Equateur sait que la manière de résoudre ce problème est que Julian Assange quitte l’ambassade pour se soumettre à la justice», a souligné le porte-parole de la diplomatie britannique. La police britannique a indiqué qu’elle arrêterait l’Australien s’il sortait de l’ambassade car il n’a pas respecté en 2012 les conditions de sa liberté sous caution.

    «La naturalisation ne change rien à sa situation au Royaume-Uni […]. Bien qu’il soit Equatorien, le Royaume-Uni veut lui demander des comptes», explique à l’AFP l’expert en relations internationales Michel Levi.

    Un hôte encombrant
    Mardi, Maria Fernanda Espinosa avait dit être à la recherche d’une «médiation», par exemple «un pays tiers ou une personnalité», pour trouver un accord avec Londres sur la situation «insoutenable» de Julian Assange.

    «Aucune solution ne pourra être trouvée sans la coopération internationale et sans la coopération du Royaume-Uni, qui a fait part de son intérêt pour trouver une issue» à cette situation, avait-elle ajouté lors d’une rencontre avec la presse étrangère.

    Il faut dire que, ces derniers temps, l’hôte de l’Equateur est devenu quelque peu encombrant pour le pays andin. Assange n’a fait que «causer des problèmes» à l’Equateur, a estimé l’ancien ministre équatorien des Affaires étrangères José Ayala Lasso.

    Des divisions au sein même du pays
    Omniprésente durant la campagne présidentielle équatorienne de début 2017, l’affaire Assange divise alors les deux principaux candidats. Lors de son arrivée au pouvoir en mai dernier, le nouveau président Lenin Moreno, successeur de Rafael Correa devenu ensuite son ennemi, annonce que Julian Assange pourra rester dans son ambassade.

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  14. Mais les prises de position publiques de l’Australien semblent agacer Quito, qui n’apparaît plus aussi bienveillant à l’égard de son invité. Ainsi en novembre, l’Equateur demande au fondateur de WikiLeaks, qui s’était prononcé en faveur de l’indépendance de la Catalogne, d’éviter de faire des déclarations susceptibles d’affecter les relations internationales de Quito.

    https://www.letemps.ch/monde/2018/01/12/lequateur-naturalise-julian-assange-nobtient-protection-diplomatique

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  15. Quand la démocratie directe est violée

    11 janvier 2018
    Jean-Christian Lambelet Non classé


    « C’est dorénavant à Berne qu’il sera décidé qui peut immigrer ou non (…) Le souverain a décidé aujourd’hui que l’immigration doit de nouveau être réglée au moyen de contingents. Le Conseil fédéral entend appliquer cette décision de manière rapide et conséquente ».

    Ainsi s’exprimait la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga lors de la conférence de presse du Conseil fédéral l’après-midi du 9 février 2014, jour de l’acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse sous la forme d’un nouvel article constitutionnel 121a.[1] Le PLR, alors dirigé par Philipp Müller, abonda dans le même sens : « Le parti s’engagera pour que l’initiative sur l’immigration de masse soit mise en œuvre correctement et sans retard ».

    On conviendra que ces déclarations étaient sans ambiguïté aucune – pas de « mais » ou de « si ».

    Puis, dans les mois qui suivirent, un accord assez général se fit progressivement jour dans les milieux économiques et dans la classe politique, UDC exceptée, pour donner la priorité au maintien intégral des accords bilatéraux avec l’UE, y compris celui sur la libre circulation des personnes – et donc pour escamoter le résultat de la votation du 9 février 2014.

    La prétendue loi d’application du nouvel article constitutionnel 121a, loi adoptée en décembre 2016, se limite en effet à stipuler que « lorsque certains groupes de profession, domaines d’activités ou régions économiques enregistrent un taux de chômage supérieur à la moyenne, il y a lieu de prendre des mesures limitées dans le temps visant à favoriser les personnes enregistrées auprès du service public de l’emploi en tant que demandeurs d’emploi ». L’habitude s’est prise de baptiser ce mécanisme de « préférence indigène light ». A noter que ce mécanisme signifie en fait une nouvelle charge administrative pour les employeurs, une charge qui n’est pas négligeable du tout.

    Quoi qu’il en soit, il n’est plus question de contingents alors que l’article constitutionnel les prévoit explicitement. Pas nécessaire d’être juriste pour voir que cette loi d’application est en réalité une loi de non application parfaitement hypocrite.

    Le vote du peuple et des cantons du 9 février 2014 a ainsi été dégradé au rang d’une opération purement consultative dont on ne tiendra pas compte. Le constitutionnaliste Etienne Grisel, de l’Université de Lausanne, en a conclu qu’il s’agissait là d’un authentique « coup d’Etat »[2].

    Néanmoins, on observe souvent, du côté du Conseil fédéral comme de certains parlementaires et politiciens, une certaine gêne au sujet de cette prétendue loi d’application et on se cherche donc des excuses. La plus fréquente de ces dernières consiste à dire qu’il est déjà arrivé que certaines initiatives soient appliquées de manière, mettons, élastique. Le cas cité le plus fréquemment est celui de l’initiative dite des Alpes adoptée en février 1994.

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  16. Il est vrai que le délai de dix ans prévu par cette initiative pour limiter le transit routier à travers les Alpes a été abandonné lors des négociations avec l’UE. A y regarder de plus près, on constate cependant que, loin de faire preuve de mauvaise volonté, les autorités s’efforcent d’appliquer cette initiative au mieux, mais qu’elles se heurtent à de sérieux obstacles pratiques comme, par exemple, la difficulté pour l’Etat de gérer ce qui est essentiellement un trafic privé à travers les Alpes. Il n’y a donc aucune commune mesure entre la mise en œuvre lente et difficile de cette initiative et la non application de celle sur l’immigration de masse. Il en va de même pour les autres cas souvent cités, comme l’initiative sur les résidences secondaires ou celle sur le renvoi des criminels étrangers.[3]

    Le plus triste avec la non application de l’initiative contre l’immigration de masse est qu’on aurait très bien pu procéder autrement, à savoir : le Parlement fait honnêtement son travail et vote une loi d’application conforme au nouvel article constitutionnel, y compris un système de contingents. Puis, les milieux économiques et politiques qui accordent la priorité au maintien intégral des bilatérales lancent un référendum contre cette loi d’application, référendum qui aboutit du moment qu’on y aura mis les moyens, et le peuple doit se prononcer une nouvelle fois.

    Il est fort possible que la loi aurait alors été refusée, signifiant que le peuple ne veut pas – ou ne veut plus – risquer un conflit avec l’UE, qu’il place les bilatérales au-dessus du contrôle de l’immigration et qu’il revient donc en arrière. Ou inversément si la loi est acceptée, mais dans un cas comme dans l’autre la question est tranchée sans équivoque et la démocratie directe est respectée au lieu d’être violée. (A noter que quelque chose d’analogue s’est passé jadis avec l’AVS : en référendum obligatoire, le principe de l’AVS a été adopté en 1925 à de fortes majorités du peuple et des cantons, mais la loi d’application de 1931, adoptée haut la main par les Chambres, sera refusée par le peuple).

    Ce n’est malheureusement pas la première fois dans l’histoire de la démocratie directe suisse que des décisions du souverain ont été contournées, voire bafouées. Dans un livre à paraître[4], j’ai pu identifier, sur un total de 611 objets soumis à votation entre 1848 et 2015, quatorze cas de ce genre dont sept peuvent être considérés comme graves. Un exemple particulièrement crasse remonte à 1961 lorsqu’une hausse de 7 centimes du prix de l’essence est refusée nettement par le peuple. Trois mois plus tard, le Conseil fédéral décrète une hausse de 5 centimes, « qui passera à 7 centimes dans les plus brefs délais ». Cette désinvolture pour le moins choquante passera inaperçue des Chambres, lesquelles sont entièrement accaparées par l’affaire des Mirages.

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  17. On touche ici au principe le plus essentiel de la démocratie directe : les décisions du souverain doivent être appliquées – point barre. Sinon le système perd sa raison d’être : à quoi cela rime-t-il de consulter le peuple sur toute sorte de questions, en moyenne tous les quatre mois, si ensuite les autorités, la classe politique ou les milieux économiques s’arrangent pour escamoter des décisions qui ne leur conviennent pas ? On peut penser que nous avons là le danger le plus important pour le bon fonctionnement de la démocratie directe en Suisse – et non pas un défaut d’information de la part des votants comme on l’entend dire souvent (des recherches montrent que les votants sont en général suffisamment informés), ni non plus d’autres dangers comme les cas où le peuple répond en fait à une question autre que celle qui lui est posée (un seul cas important depuis 1848, celui de la votation sur les minarets).

    Lorsque la volonté populaire est escamotée, le risque est que le peuple ne sera pas dupe et se vengera, en quelque sorte, à la première occasion qui se présentera. Ainsi, dans le cas de l’initiative sur l’immigration de masse, un retour de manivelle pourrait bien se produire lors de la votation à venir sur les « juges étrangers », surtout en Suisse alémanique où l’attachement à la démocratie directe est profond.

    Pour prévenir tout malentendu : j’ai voté non le 9 février 2014, mais une majorité est une majorité, quelque mince qu’elle soit.

    [1] Cette conférence de presse peut être visionnée à l’adresse :

    https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/conferences-de-presse/2014/2/09_02_2014_934.html.

    Voir aussi les déclarations sans ambiguïté de Mme Sommaruga lors d’une interview à la TSR en date du 20 juin 2014 et téléchargeable à l’adresse : http://www.rts.ch/info/suisse/5947703-retour-des-contingents-decide-apres-le-oui-a-l-initiative-du-9-fevrier.html.

    [2] Voir son article dans Le Temps du 28 novembre 2016.
    [3] Pour plus de détails, voir un livre intitulé « De la démocratie directe en Suisse », livre aujourd’hui achevé et dont j’espère qu’il sera publié dans quelques mois, si tout va bien.
    [4] Voir la note précédente.

    https://blogs.letemps.ch/jean-christian-lambelet/2018/01/11/quand-la-democratie-directe-est-violee/
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    JEAN-CHRISTIAN LAMBELET

    Né en 1938, Jean-Christian Lambelet est aujourd’hui professeur honoraire d’économie à l’Université de Lausanne. Il a publié une quinzaine de livres et environ deux cents articles scientifiques.

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    1. COMMENTAIRES:

      PASCAL STALDER
      11 janvier 2018 à 16 h 35 min
      M. Lambelet,

      je vous remercie pour cet article. Il est extrêmement important dans le contexte d’aujourd’hui où nous sommes témoin à de plus en plus de profanations des droits individuels, bases fondamentales de la démocratie, et appropriation par les organes de ‘ l’état ‘ d’autorités auxquelles elles n’ont pas droit, de souligner et combattre toute ces violations.

      Il est grand temps que le baffouement des décisions du peuple après un délai fixé par ces décisions soit sanctionné par la perte automatique de poste au gouvernement et/ou à l’administration.

      La base de toute démocratie est que le Peuple est souverain. L’état est SUBORDONNE au Peuple, et non le contraire.

      Il est grand temps de revoir certains points de la Constitution Fédérale pour inscrire les droits individuels inviolables comme pièce centrale, comme il s’est fait dans la constitution américaine avec le fameux ‘Bill of Rights’, les 10 premiers amendements de cette constitution. Le droit ABSOLU à la liberté d’expression, tant que son exercice n’enfreint pas le même droit d’exercice d’un autre individu, doit revenir, renforcé. Ce droit ne peut pas être limité par un soi-disant droit à ne pas être offensé. Ce dernier droit n’existe pas dans une démocratie saine qui respecte le Peuple souverain, peuple qui est assez intélligent pour faire la différence entre la vérité, le mensonge, le dénigrement et les fabulations.

      Et il faut cesser de subordonner notre démocratie suisse aux diktats et traités avec des entités eux-mêmes visiblement incapable de respecter leurs peuples et leurs systèmes démocratiques.

      Pascal Stalder
      citoyen suisse aux Etats-Unis

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