- ENTREE de SECOURS -



mardi 26 décembre 2017

Le sucre - Le doux mensonge

https://www.youtube.com/watch?v=ZMLVl-z0I3Q

14 commentaires:

  1. L’industrie sucrière américaine a menti sur le risque cardio-vasculaire

    Olivier Perrin
    mardi 13 septembre 2016 à 09:09.

    Des documents de la fin des années 1960 montrent aujourd’hui comment un géant de l’agroalimentaire a faussé, des années durant aux Etats-Unis, les règles en matière de nutrition en prétendant que les risques de maladies cardio-vasculaires dépendaient de la seule consommation de graisses animales et non du sucre

    «Un exemple dégoûtant de plus du pouvoir du néolibéralisme capitaliste sur les gouvernements et les populations»: voilà l’un des plus de 700 commentaires à un article du New York Times (NYT), repris depuis par l’ensemble de la presse généraliste et spécialisée anglo-saxonne. Il fait état, lundi 12 septembre, d’un scandale proche de ceux liés aux marchands de tabac. «L’industrie sucrière, dans les années 1960, a payé des scientifiques pour nier le lien entre le sucre et les maladies cardio-vasculaires et incriminer, à sa place», les acides gras saturés – notamment présents dans les graisses animales – «comme le montrent des documents historiques récemment dévoilés».

    Lire aussi: Doit-on arrêter de manger du sucre ?
    https://www.letemps.ch/sciences/2014/03/06/on-arreter-manger-sucre

    Ces documents internes de l’industrie sucrière, découverts par un chercheur de l’Université de Californie à San Francisco (UCSF) et publiés lundi dans la revue JAMA Internal Medicine sous le titre «Sugar Industry and Coronary Heart Disease Research», «suggèrent que cinq décennies de recherches sur le rôle de la nutrition dans les maladies cardiaques, y compris un grand nombre de recommandations alimentaires encore valables aujourd’hui, peuvent avoir été en grande partie «fabriquées» par l’industrie sucrière. «Ils ont réussi à fausser la discussion pendant très longtemps», selon Stanton Glantz, professeur de médecine à l’UCSF et l’un des auteurs de l’article», d’ailleurs aussi spécialiste des recherches médicales sur le tabac, en ne tenant compte que des données qui les arrangeaient.

    Que montrent-ils, alors, ces documents ? Qu'«un groupe commercial, la Sugar Research Foundation, connue aujourd’hui comme la Sugar Association (SA), avait versé à trois scientifiques de Harvard l’équivalent d’environ 50?000 dollars d’aujourd’hui pour publier une synthèse des recherches sur le sucre, les graisses et les maladies cardiaques en 1967. Les études utilisées dans l’examen ont été triées sur le volet par la SA, et l’article en résultant publié dans le prestigieux New England Journal of Medicine (NEJM). Celui-ci minimisait clairement le lien entre le sucre et les risques cardio-vasculaires, tout en rejetant la faute sur les graisses saturées.» Sur son site, la SA reconnaît d’ailleurs aujourd’hui que «la Sugar Research Foundation aurait dû être plus transparente» à l’époque.

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  2. Pire: si ce trafic d’influence remonte à près d’un demi-siècle, des documents plus récents «montrent que l’industrie agroalimentaire» a continué d’influer sur les recherches en matière de nutrition. «L’an dernier, un autre article du NYT avait révélé que Coca-Cola, le plus grand producteur mondial de boissons sucrées, avait fourni des millions de dollars dans le financement d’études qui avaient cherché à masquer le lien entre les boissons sucrées et l’obésité.» Laquelle représente, on le sait, un important facteur de risque cardio-vasculaire.

    Les acteurs de cette opération de «blanchiment sucrier» ne sont bien sûr plus là pour s’expliquer, ni les médecins ni les industriels. Mais la SA dit que «l’étude de 1967 a été publiée à une époque où les revues médicales n’exigeaient généralement pas des chercheurs qu’ils divulguent leurs sources de financement». Cela n’a été le cas qu’à partir de 1984 pour le NEJM. Et l’on a observé le même biais concernant le rôle du sucre dans la formation des caries dentaires, selon Sciences et Avenir.

    Ces révélations sont d’autant plus importantes que «le débat sur les méfaits relatifs de sucre et de graisses saturées se poursuit aujourd’hui, dit le Dr Glantz. Pendant de nombreuses décennies, les responsables de la santé ont encouragé les Américains à réduire leur consommation de matières grasses, ce qui a conduit beaucoup de gens à consommer des aliments à faible teneur en graisses mais en revanche hautement sucrés, alors que beaucoup d’experts incriminent maintenant les sucres dans les problèmes liés à l’obésité», qui sont importants aux Etats-Unis. Encore elle.

    C’était «épouvantable», dit l’éditorial
    La réalité, selon les critères de l’OMS, est que les graisses saturées aussi bien que les «mauvais» sucres sont des facteurs de risques tout aussi importants les uns que les autres. Il était donc «épouvantable» de les disculper, soutient l’éditorial du JAMA Internal Medicine. Et cela montre une fois de plus combien les conflits d’intérêts doivent jouer en faveur d’un financement public des recherches scientifiques et non industriel, pierre d’achoppement éthique dont on connaît la complexité depuis les années 1960.

    Sans entrer dans les détails de cette vaste mystification, très organisée, il faut donc confirmer aujourd’hui que «des décennies durant, l’industrie sucrière a réussi à nous tromper en vantant les prétendus mérites de ses produits», selon un film documentaire notamment diffusé sur la chaîne Arte, «Le Sucre, le doux mensonge vérité». Qui démontre que cette industrie-là a pour longue tradition de ne pas piper mot «sur les risques sanitaires liés à une consommation excessive», que soulevait aussi récemment le magazine Bilan:

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  3. - voir clip ci-dessus -
    https://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/le-sucre-le-doux-mensonge.html?showComment=1514299460894#c2130917346653561970

    Ces mensonges, dit Arte, ont donc «un goût amer pour de nombreux consommateurs» puisqu’ils nient les risques de surpoids, de diabète et de maladies cardio-vasculaires. Sachant que le sucre augmente la sensation de plaisir alimentaire, «depuis les années 1970, l’industrie agroalimentaire a œuvré pour augmenter les doses […] dans nos assiettes», Du coup, les maladies en résultant «se répandent à travers le monde, notamment chez les enfants». L’enquête menée dans ce film «dévoile les mensonges de l’industrie sucrière et les recours possibles pour enrayer l’épidémie».

    «Tendance lourde et excès alarmants»
    Rien de neuf ? Non, mais une preuve de plus, si l’on veut. Car c’est également «en épluchant» des archives internes, celles de «la Great Western Sugar Company, l’un des fleurons de l’industrie sucrière américaine, que la dentiste Cristin Kearns a fait une découverte de taille, exposée fin 2012 dans le magazine américain Mother Jones: dans les années 1970, l’industrie mondiale du sucre a mis au point une stratégie délibérée de conquête, visant à inclure toujours plus de saccharose dans l’alimentation quotidienne mondiale, et à en dissimuler sciemment les risques sanitaires», lit-on dans LaTribune.fr.

    Selon un blog antillais qui évoque également le film documentaire précité, «l’industrie sucrière continue de nier l’évidence et sème la confusion à travers des stratégies de communication où le scepticisme serait financé à coup de millions afin de brouiller le débat». Mais bien sûr, comme toujours, on s’attaque à un «business très lucratif». Conclusion: le sucre, c’est «tendance lourde et excès alarmants».

    https://www.letemps.ch/opinions/2016/09/13/lindustrie-sucriere-americaine-menti-risque-cardiovasculaire

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  4. Shanghai veut limiter sa population à 25 millions

    Chine - La mégapole chinoise veut plafonner le nombre de ses habitants dans le cadre de sa campagne de lutte contre «la maladie des grandes villes».
    Pollution, bouchons routiers et manque de services publics: les autorités veulent éviter la «maladie de la grande ville».

    26.12.2017, 07h33

    «D'ici 2035, la population de Shanghai sera contrôlée aux alentours de 25 millions et la surface foncière disponible pour la construction ne dépassera pas 3200 kilomètres carrés», a précisé lundi soir le conseil d'Etat sur son site internet.

    Selon les médias publics chinois, la «maladie de la grande ville» se déclare lorsqu'une mégapole subit les effets de la pollution environnementale, de la congestion routière et d'une pénurie de services publics. Selon l'agence Chine nouvelle, la population de la ville s'élevait à 24,15 millions à la fin 2015.

    https://www.24heures.ch/monde/shanghai-veut-limiter-population-25-millions/story/11727732

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  5. Les machines savent jouer, mais peuvent-elles penser ?

    Martin Vetterli
    mardi 26 décembre 2017 à 09:56.


    Le morpion révèle des enseignements sur la manière dont les ordinateurs «pensent», des simples algorithmes à l’intelligence artificielle, analyse le président de l'EPFL Martin Vetterli

    Lorsque j’étais à l’école primaire, dans les années 1970, avec un ami nous jouions parfois au morpion au lieu d’écouter le prof. Quand nous avons réalisé qu’il existait un cours appelé «programmation», nous avons décidé d’apprendre à la machine comment jouer avec nous. D’abord nous avons choisi les échecs, ce qui était évidemment sans espoir, alors nous nous sommes tournés vers des jeux plus simples. Honnêtement, nous n’en avons résolu aucun.

    Récemment toutefois, des ordinateurs ont régulièrement battu des joueurs professionnels, dans un nombre croissant de jeux. L’an passé, AlphaGo a battu un joueur de go professionnel, pour la première fois dans l’histoire humaine (ce qui nous rappelle la défaite aux échecs du champion du monde Garry Kasparov, battu en 1997 par un ordinateur IBM). Mais comment peut-on «apprendre» à un ordinateur à jouer à de tels jeux ?

    Le cas du morpion
    Prenons le simple jeu du morpion, et essayons de comprendre le processus. Comment nous, humains, nous y prenons-nous pour jouer au morpion ? Pour la plupart d’entre nous, il existe quelques règles informelles que nous avons apprises pendant notre enfance. Une de ces règles pourrait être: lorsque vous commencez, marquez le carré central. Une autre: lorsqu’un adversaire a deux carrés dans une rangée, marquez le troisième. Avec ces deux règles très simples, vous pouvez déjà programmer un ordinateur pour jouer au morpion (quoique de manière rudimentaire, bien sûr). Or il suffit de huit règles simples de ce genre pour que l’ordinateur ne perde plus la moindre partie !

    Tout mémoriser, ou apprendre
    Il existe une approche complètement différente: nous pouvons aussi faire la liste de toutes les situations de jeu possibles au morpion, avec tous les meilleurs mouvements dans chacune de ces situations. Ensuite, nous pourrions dire à l’ordinateur de rechercher le meilleur mouvement dans cette très longue liste, et pour chaque mouvement. Etablir cette liste serait assommant, mais faisable.

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  6. Et si l’on programmait l’ordinateur pour «apprendre» et mémoriser toutes les situations par lui-même ? C’est réalisable, et c’est ce qu’on appelle aujourd’hui l’apprentissage automatique (machine learning en anglais, la base de l’intelligence artificielle). Supposons par exemple que nous programmions un ordinateur pour ne posséder qu’une seule règle élémentaire du morpion, et que nous lui disions de jouer au hasard, jusqu’à la fin du jeu, et d’enregistrer chaque étape de la partie. Dans les toutes premières parties, l’ordinateur serait aussitôt battu. Mais grâce aux «mauvais mouvements» qu’il aura enregistrés, il apprendra quel mouvement il ne doit pas répéter à l’avenir et, progressivement, il finira par trouver une liste de «mouvements justes». Dès lors, plus la machine joue, plus elle va «apprendre», et gagner!

    Et soudain les machines inventent
    Cependant, apprendre nécessite un adversaire, habituellement un humain. Et meilleur est l’adversaire, meilleur l’ordinateur deviendra, si bien que finalement, le meilleur joueur humain perdra à un moment ou à un autre. C’est exactement ce que l’on a pu observer dans un passé récent, avec les échecs, le go et le poker.

    Mais l’aspect le plus intéressant de cette approche, c’est que les nouvelles machines commencent à faire des mouvements inédits, qui n’ont jamais été faits par un humain. C’est pourquoi on peut commencer à se demander: jusqu’où iront les machines ?

    https://www.letemps.ch/sciences/2017/12/26/machines-savent-jouer-peuventelles-penser

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  7. Les prix des maisons dans 80 % des villes américaines augmentent deux fois plus vite que les salaires ... Et puis il y a Seattle


    par Tyler Durden
    26 décembre 2017 09:51


    Selon les dernières données du BLS, les salaires horaires moyens de tous les travailleurs américains en novembre ont augmenté de 2,5 % par rapport à l'année précédente, bien en deçà de la «cible» de la Fed de 3,5-4,5 %, les économistes étant incapables d'expliquer comment 4,1 % de chômage, et «pas de relâchement» dans l'économie ne parvient pas à stimuler la croissance des salaires. Un autre problème avec la croissance tiède des salaires, en plus d'écraser la crédibilité de la Fed, est qu'elle maintient une limite sur combien les niveaux de prix généraux peuvent augmenter. Avec une dette record, la Fed a impérativement dû relancer l'inflation à tout prix (ou plutôt à un coût de 4,5 billions de dollars) pour gonfler le surendettement, mais la faiblesse des salaires a rendu cela impossible.

    Eh bien pas vraiment. Selon les dernières données de Case Shiller, chaque région métropolitaine des États-Unis a vu les prix de ses maisons augmenter à un rythme plus élevé, tandis que 16 des 20 grandes villes des États-Unis Croissance du salaire moyen de 5 % ou plus: doubler la croissance salariale moyenne, et même les NAR se plaignent avec son économiste en chef, Larry Yun, qui a averti que la déconnexion entre les prix et les salaires devenait de plus en plus inabordable.

    Bien que cela ne soit pas surprenant - étant donné que nous l'avons souligné à maintes reprises par le passé -, un coup d'œil au tableau ci-dessous suggère que quelque chose d'étrange se produit à Seattle, qui est devenu «Vancouver Sud» au blanchiment d'argent chaud chinois, ou il y a une mini bulle de logement sans précédent dans la capitale hipster du monde. Il convient également de garder un œil sur: l'appréciation des prix à Sin City a légèrement augmenté ces derniers mois, et en septembre, les prix des maisons ont bondi de 10,2 % Y / Y, la seule autre augmentation à deux chiffres aux Etats-Unis après Seattle. Considérant que Las Vegas a été l'épicentre de la dernière bulle immobilière alors que les prix ont explosé seulement pour s'écraser, il peut être judicieux de surveiller de près les tendances des prix dans cette zone métropolitaine.

    - voir graphique sur site -

    Confirmant la récente hausse des prix des maisons, au niveau national dans les prix des maisons Octoner pour le Top 20 des régions métropolitaines a augmenté de 6,4 % en glissement annuel selon Case Shiller, le taux le plus élevé depuis Juin 2014. Comme Bloomberg ajoute, "une pénurie persistante de Cela permet aux propriétaires de récupérer l'équité perdue lors de l'effondrement du logement et de la récession il y a dix ans.

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  8. "Les prix des maisons continuent d'augmenter, soutenus par des stocks bas et des ventes en hausse", a déclaré David Blitzer, président du comité de l'indice S & P, dans un communiqué. Mais cette hausse pourrait être interrompue par la hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale l'année prochaine, at-il dit. "Comme les prix des maisons augmentent plus rapidement que les salaires, les salaires et l'inflation, certaines régions pourraient voir les acheteurs potentiels contraints d'envisager la location."

    - voir graphique sur site -

    Meamwhile, pour ceux qui cherchent à acheter pour la première fois, les conditions sont moins favorables. La croissance de la valeur des propriétés dépasse les gains salariaux et limite l'abordabilité, ce qui constitue un obstacle pour le marché.

    Enfin, en mettant en contexte les données ci-dessus, voici deux graphiques de l'expert immobilier Mark Hanson, dont le premier montre l'augmentation du revenu du ménage nécessaire pour acheter la maison à prix médian dans les principales villes américaines ...

    - voir graphique sur site -

    ... tandis que le graphique suivant montre la divergence entre le revenu réel du ménage et le revenu nécessaire pour acheter la maison à prix médian.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-12-26/home-prices-80-us-cities-grow-twice-faster-wages-and-then-theres-seattle

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    1. Comme en Europe l'immigration vide les magasins (vols), embouteilles les voies de circulation et fait monter le prix des loyers. Les locaux n'ont plus les moyens pour se loger tandis que les étrangers touchent des allocations !!!

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  9. La présidente suisse veut un référendum sur les relations avec l’UE

    Audrey Duperron
    26 décembre 2017


    Doris Leuthard, la présidente de la Suisse, a appelé un référendum pour redéfinir les relations du pays avec l’Union Européenne. C’est ce qu’elle a expliqué au journal suisse SonntagsBlick dans une interview publiée dimanche.

    « Nous devons clarifier notre relation avec l’Europe. Nous devons savoir dans quelle direction aller. Un référendum fondamental serait donc utile », a déclaré Leuthard au journal. Sa déclaration s’inscrit dans un contexte de montée soudaine de tension entre la Suisse et l’UE après que cette dernière a décidé de limiter à un an l’équivalence accordée aux bourses suisses. Ce mécanisme permet aux investisseurs européens d’acheter et de vendre des titres cotés en Suisse. D’habitude, cette équivalence est attribuée de manière illimitée.

    Mais pour la Suisse, la Commission Européenne a décidé d’imposer une condition à son renouvellement : la Confédération helvétique devra signer en 2018 l’accord-cadre qui réunit la centaine d’accords bilatéraux qui régissent ses relations avec le bloc. Dans cas contraire, elle perdra son équivalence boursière en 2019.

    “La guerre Suisse-UE est déclarée”
    « La guerre Suisse-UE est déclarée », a titré le site 24 heures. D’autres évoquent une prise d’otages ou un ultimatum. La présidente a même évoqué des « jeux politiques » :

    « Nous pouvons renforcer la coopération avec l’Inde et la Chine, mais l’Union Européenne demeure centrale. Nous avons besoin d’un mécanisme et d’une relation réglementée avec l'UE. Cela permettrait également d’éviter des jeux politiques tels que nous les vivons actuellement ».

    Elle estime en effet que certains pays membres de l’UE cherchent à récupérer le rôle de place financière du Royaume-Uni au détriment de la Suisse après le Brexit. «D’autres enfin considèrent que nous choisissons seulement ce qui nous convient et que nous bénéficions trop du marché unique européen, ils veulent donc accroître la pression en faveur d’un accord-cadre », a-t-elle ajouté.

    https://fr.express.live/2017/12/26/suisse-ue-referendum/

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    1. C'est une leçon de plus que la SEULE Démocratie au monde donne aux autres pays: Le référendum. Imaginez que le référendum puisse exister en Amérique !! Que se passerait-il si les américains votaient eux-mêmes leurs propres lois pour en finir avec les Congressistes milliardaires qui votent contre les citoyens ??

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  10. Les initiatives populaires ont à nouveau le vent en poupe

    26.12.2017


    Après deux années plutôt maigres, le droit de l'initiative populaire a repris des couleurs en 2017. Dix textes ont été lancés cette année, soit quatre de plus qu'en 2015 et 2016. Cinq ont été déposées.

    Cette flambée est cependant sans comparaison avec les années fastes de 2009 à 2014, lorsqu'en moyenne treize initiatives étaient lancées chaque année. En 2011, il y en avait même eu 23. Depuis, le recours à ce droit populaire est retombé à un niveau plus modéré.

    Même à deux ans des prochaines élections fédérales, les grands partis sont en retrait. Seule l'UDC s'est annoncée avec sa deuxième initiative anti-immigration intitulée "Limite aux frontières". La récolte de signatures devrait commencer début janvier.

    La santé en point de mire
    Le PDC et le PS ont évoqué des initiatives populaires pour freiner les coûts de la santé. Mais les détails restent encore à fixer. Reste que ce thème est brûlant. Deux initiatives ont été lancées en octobre par des comités réunissant notamment des personnalités politiques telles les conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard (PS/VD) ou Mauro Poggia (MCG/GE) ainsi que des associations de consommateurs et d'assurés.

    La première, intitulée "Assurance-maladie. Pour une liberté d'organisation des cantons", a été lancée au lendemain de l'annonce des primes 2018. Son but est de donner aux cantons la liberté de créer une institution cantonale chargée de compenser l'ensemble des coûts à charge de l'assurance obligatoire des soins.

    La seconde "Stop aux lobbies des caisses-maladie" veut interdire aux parlementaires de siéger dans les directions des caisses d'assurance maladie. La récolte de signatures pour les deux textes a commencé en octobre.

    La santé est aussi au centre des préoccupations de l'initiative "Pour des soins infirmiers forts", lancée en janvier par l'Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI). La récolte de signatures a abouti en novembre déjà. Une autre initiative sur le même thème est en cours depuis octobre et concerne le don d'organes.

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  11. Environnement, nucléaire, armement

    D'autres textes circulent actuellement dans les rues de Suisse pour réunir les paraphes: il y a celle qui veut couper les paiements directs aux agriculteurs recourant aux pesticides ou aux antibiotiques, celle pour une sortie de l'atome d'ici 2029 et une autre pour interdire l'expérimentation animale.

    Le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et les Jeunes Verts veulent interdire le financement de l'industrie de l'armement par la Banque nationale suisse, les fondations ainsi que les caisses de pension. Les Jeunes socialistes reviennent eux à la charge avec leur initiative 99 % pour taxer les plus riches.

    Au total, cinq initiatives populaires ont été déposées cette année à la Chancellerie fédérale, soit deux de moins qu'en 2016. Parmi elles figure celle pour interdire la burka à l'échelle suisse. Le Conseil fédéral a déjà proposé un contre-projet.

    Il y a également l'initiative populaire du PS, des Verts, du PBD, du PEV, du Parti pirate et de Transparency International Suisse pour exiger plus de transparence des partis et des comités de campagne. Et celle pour un congé paternité de quatre semaines de même que celle contre l'îlot de cherté qu'est la Suisse.

    Pas assez de signatures

    Certains comités ont échoué à récolter assez de signatures. C'est le cas de "Stop aux excès de Via sicura". D'autres ont été retirées comme RASA, l'initiative pour biffer l'article constitutionnel sur l'immigration accepté par les citoyens le 9 février 2014, l'initiative sur la réparation en lien avec les enfants placés et celle sur la sécurité alimentaire. Dans les deux derniers cas, un contre-projet du Parlement a été élaboré.

    En 2017, le peuple n'a voté sur aucune initiative populaire. En revanche, le Parlement et le Conseil fédéral se sont saisis de 14 textes, un de plus qu'en 2016. Le seul qui est prêt pour la votation concerne No Billag sur lequel le peuple se prononcera le 4 mars prochain et dont la campagne a déjà largement démarré cette année.

    https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/les-initiatives-populaires-ont-a-nouveau-le-vent-en-poupe/421364

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    1. Même les idées les plus débiles (venues de nano-groupuscules) telles que 'voler les gens qui osent être riche' ! ou 'empêcher les paysans suisses de donner à manger sainement (produits donc traités contre les maladies) à la population afin d'accroitre les importations de produits toxiques cultivés à l'étranger' !!

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