- ENTREE de SECOURS -



vendredi 13 octobre 2017

Renouvelables : la déraison d’État

Par Michel Gay 
13 OCTOBRE 2017

La déraison d’État qui attribue de mirobolantes subventions inutiles aux énergies renouvelables au détriment de tous les citoyens : ça suffit !

Les subventions accordées aux énergies renouvelables (notamment éoliennes et solaires) constituent la plus grande escroquerie mondiale envers les contribuables et les consommateurs, selon une nouvelle analyse publiée le 9 octobre 2017 par The Australian. Plus grande encore que les affaires Ponzi, Madoff et Enron selon ce journal.

Tout en investissant d’énormes ressources financières pour soutenir le développement d’énergies renouvelables, les gouvernements n’apportent aucun avantage perceptible aux citoyens. «Les gouvernements du monde entier sont tombés dans le piège des arnaqueurs des énergies renouvelables parce qu’il est nécessaire, du moins sur le plan politique, d’agir en faveur du changement climatique», écrit Judith Sloan, une économiste australienne.

7 MILLIARDS SUR LES FACTURES D’ÉLECTRICITÉ

En 2017, uniquement en France, plus de 7 milliards d’euros seront ponctionnés sur les factures d’électricité via une taxe (appelée « contribution au service public de l’électricité ») et transférés des consommateurs vers les gestionnaires d’énergies renouvelables. Ce montant s’élèvera à plus de 10 milliards d’euros en 2022 ! Et une grande partie de ces sommes folles subventionne des entreprises détenues à l’étranger (Chine, Espagne, Pays-Bas, Allemagne, Danemark,…).

De plus, d’autres subventions financées par les contribuables coexistent. Le fabuleux montant global éclipse toutes les autres aides gouvernementales à l’industrie.

Mais, en dépit de cet énorme «investissement» exigé des contribuables, les énergies renouvelables ne répondent pas aux attentes : leur faible production erratique nécessite de les adosser à des centrales thermiques réactives « à flamme » (au gaz, ou au charbon comme en Allemagne).

UN GOUFFRE FINANCIER

Les énergies renouvelables constituent un gouffre financier dans tous les pays où elles s’implantent car leur production est payée quatre fois par le consommateur – contribuable :

1) pour leur développement,

2) pour l’électricité produite et obligatoirement achetée à tarif préférentiel,

3) pour construire et entretenir des centrales thermiques (en soutien pour les jours sans vent et / ou sans soleil),

4) et enfin pour subventionner ces dernières qui fonctionnent mal par intermittence au gré des productions des renouvelables !

Selon le magazine Forbes, les énergies renouvelables (éolienne et solaire) sont loin d’être autosuffisantes. Elles ne prospèrent que sur les nombreuses aides et subventions publiques qui enrichissent des promoteurs au détriment de la collectivité.

AUGMENTATION DISCRÈTE DU PRIX DE L’ÉNERGIE

L’effet secondaire le plus pernicieux des énormes subventions gouvernementales pour les énergies renouvelables, est l’augmentation du coût de l’énergie de manière « invisible ». Ce coût est tout simplement transféré du consommateur d’énergie au contribuable. Il passe ainsi inaperçu pour la plupart des citoyens qui râlent contre les augmentations d’impôts sans savoir où passe leur argent.

Sur les 15 centimes d’euros (c€) par kWh payés par le consommateur français sur sa facture d’électricité, l’électricité produite grâce à l’énergie nucléaire coûte actuellement environ 4 c€ par kWh (tout compris avec le démantèlement et la gestion des déchets). En revanche, l’électricité d’origine solaire coûte entre 80 c€ et 100 c€ par kWh, soit 20 fois plus à produire.

Et l’énergie nucléaire est aussi durable que le soleil et le vent à l’échelle humaine (plus de 5000 ans de réserve…), mais elle ne bénéficie pas du même statut de « star verte » auprès des militants écologistes.

LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ALLEMANDE

L’Allemagne a décidé de fermer toutes ses centrales nucléaires et de les remplacer par des «énergies renouvelables». Sa cible pour 2030 (qu’elle n’atteindra pas) est de 50 % d’énergies renouvelables dans la production d’électricité. Aujourd’hui, environ 60 % de son électricité est toujours produite par du gaz et du charbon, et 15 % par du nucléaire.

Le catastrophique programme de transition énergétique « Energiewende » rencontre de graves difficultés. Son coût faramineux s’élève actuellement à environ 650 milliards d’euros selon l’étude menée par Judith Sloan. Et la facture pourrait atteindre 1 000 milliards d’euros en 2030 selon une déclaration du ministre en charge de cette politique, Peter Altmeier, en février 2013.

Lorsque le vent ne souffle pas pendant plusieurs jours et qu’un épais brouillard recouvre l’Allemagne, la production des énergies renouvelables s’effondre « durablement ». C’est la Pologne, avec ses centrales électriques au charbon, et la France avec ses centrales nucléaires, qui viennent secourir l’Allemagne pour lui permettre de sortir de sa crise énergétique auto-induite.

Les énergies renouvelables ont été inondées des faveurs « du prince gouvernemental » depuis plus de 10 ans, et elles ont montré leur inefficacité. Il est grand temps qu’elles « volent de leurs propres ailes », sans traitement préférentiel, ni assistance financière.

La déraison d’Etat qui attribue de mirobolantes subventions inutiles aux énergies renouvelables au détriment de tous les citoyens : ça suffit !

https://www.contrepoints.org/2017/10/13/300845-renouvelables-deraison-detat

8 commentaires:

  1. Premièrement, il serait bon de s'arrêter sur le mot 'énergie non-renouvelable'. Dans ce 'non-renouvelable' sont inscrit le pétrole, gaz, charbon, etc. Or, le pétrole est abiotique et est donc INÉPUISABLE, le gaz ou les gaz se recyclent indéfiniment, perpétuellement comme le fait (par exemple:) le gaz carbonique en carbone en passant par le phytoplancton présent sur plus de 74 % de la surface du globe et en oxygène en passant par la respiration des végétaux.

    Ainsi, tout comme l'eau qui est inépuisable (n'écoutez pas les gros cons d'escrocs qui vous parlent que si la glace font elle pourrait faire monter le niveau des mers ! Hahahaha ! Demandez-leurs à ces attardés mentaux de vous expliquer pourquoi depuis des millions d'années il y a des milliards de km3 d'eaux (venus des pluies, des fleuves et des rivières) qui se sont déversé (et continuent à le faire !!) dans les océans... sans qu'ils ne montent ! Çà alors !
    Écoutez plutôt les scientifiques (interdits d'antennes) vous parler de science plutôt que d'écouter des imbécilités à longueur de journées par des non-scientifiques qui disent en savoir plus que les scientifiques !!!

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  2. «Bretons, faites des stocks !»: le beurre disparaît des rayons en France


    23:14 12.10.2017


    Les rayons de beurre dans les supermarchés de la République sont vides. Les Français qui s’y rendent pour y acheter ce produit laitier font face à des avis comme ceux affichés en Bretagne, expliquant qu’il y a une «pénurie de matière première sur le beurre». À qui la faute et comment surmonter la crise ? Sputnik a interrogé un expert compétent.
    fromage

    Le beurre a disparu des rayons en France, puisque l'évolution des cours du marché a été mal anticipée, a commenté à Sputnik Véronique Le Floc'h, présidente de l'Organisation des producteurs de lait de la coordination rurale, en commentant le manque de ce produit dans la République française. Et cette pénurie «n'est pas prête de s'arrêter».

    «La production laitière ne repart pas, parce qu'avec les 32 centimes/litre le producteur ne rentre pas dans ses frais. Il faut que ça soit plus de 40 centimes/litre»

    D'après l'interlocutrice de Sputnik, personne ne parle de cette crise, parce qu'«en France on est occupé avec les Etats généraux d'alimentation».

    «Mais notre problème est le prix à l'achat à mettre en équilibre avec la production. Il nous faut une régulation, ressemblante à celle du Canada.»

    Mme Le Floc'h a également ajouté que certaines marques avaient décidé de laisser les étals vides, parce que les distributeurs refusent d'aligner les prix des produits sur la hausse du prix de la matière grasse, négociée une fois à l'année.

    «Ces marques ont préféré orienter leur production chez les boulangers, par exemple. Et pourtant, ces mêmes boulangers à un moment donné s'approvisionnaient en grande surface, plutôt que chez le producteur, puisque c'était moins cher. C'est le monde à l'envers.»

    Les internautes n'ont pas tardé à réagir à cette crise alimentaire.

    https://fr.sputniknews.com/france/201710121033435010-bretons-stocks-beurre-france/

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  3. Les agriculteurs de la Floride produisent la plus petite récolte d'oranges depuis la Seconde Guerre mondiale, après qu'Irma ait éliminé la moitié des cultures


    par Tyler Durden
    12 oct. 2017 12:20


    L'ouragan Irma a effacé près de 50% de la récolte orange emblématique de la Floride quand il a frappé l'État avec des vents de 160 mph et une énorme onde de tempête le mois dernier, envoyant des concentrés d'oranges explosant plus haut et attisant la spéculation que les producteurs d'oranges assiégés de l'État une aggravation de l'épidémie de «verdissement» qui a limité la production au cours de la dernière décennie - pourrait ne jamais se redresser.

    Et dans un développement qui a confirmé les négociants craint que la récolte de cette année pourrait être la plus petite depuis des décennies, ce qui augmente la probabilité que les prix resteront élevés pour le moment (sans doute conférer un petit coup de pouce à l'IPC global), Bloomberg rapporte que la récolte orange de l'État en 2017 était la plus faible depuis 1942, avec 31 millions de boîtes récoltées.

    Les oranges sont également cultivées en Californie, mais la baisse des stocks d'oranges de Floride a été en grande partie responsable du plus petit rendement national depuis 1964. Dans la saison qui s'est terminée le 30 septembre, la production d'oranges était de 68,7 millions de boîtes, selon les données du département américain de l'Agriculture. Le plus bas record était de 4 millions de boîtes en 1918. Les données remontent à 1913.

    Bien qu'elle ait finalement contourné l'État, l'ouragan Katia a terrifié les agriculteurs et les commerçants quand il est apparu brièvement prêt à porter le deuxième coup dévastateur à l'industrie dans deux semaines.

    Le ministère de l'Agriculture et des Services aux consommateurs de la Floride a déclaré le 4 octobre que les dommages causés à l'agriculture par l'État étaient estimés à 2,5 milliards de dollars.

    Mais plus important encore, si CPI grimpe dans les mois à venir, Janet Yellen (ou peut-être son successeur) va-t-elle créditer les oranges, comme elle a blâmé une fois la baisse des prix des forfaits pour une baisse «transitoire» ?

    http://www.zerohedge.com/news/2017-10-11/floridas-farmers-produce-smallest-orange-harvest-wwii-after-irma-wiped-out-half-crop

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    1. N'oublions pas que le Jus d'orange est classé dans le MP !

      http://www.zonebourse.com/formation/Le-Jus-d-orange-243/

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  4. Le président de la Banque mondiale : ‘L’automatisation des emplois mène le monde vers la catastrophe’

    Arnaud Lefebvre
    12 octobre 2017

    Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, a fait une déclaration sévère en ce qui concerne la réalité inévitable à laquelle nous serons confrontés à cause de l’automatisation des emplois. Ses mots doivent cependant considérés comme un appel à l’action et non en tant que prévision apocalyptique.

    Selon Jim Yong Kim, « le monde se dirige vers une catastrophe » car les personnes seront confrontées à un avenir dans lequel des millions d’emplois seront automatisés. Pour pallier à ce problème, les dirigeants devraient prendre des mesures en investissant dans l’éducation et la santé, a encore ajouté le président de la Banque mondiale lors de la rencontre annuelle du groupe à Washington.

    Investir dans le capital humain

    Ces propos ont été formulés dans un contexte plus large de préoccupations allant des menaces politiques aux problèmes de reprise de la croissance économique. La Banque mondiale a l’intention de publier un classement des pays en fonction des investissements dans le capital humain tels que l’éducation.

    « A l’avenir, d’autres d’investissements seront nécessaires pour stimuler la croissance économique car les robots vont remplacer des millions de travailleurs peu qualifiés. La seule chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que, peu importe le contexte économique, nous aurons besoin à l’avenir de personnes capables d’apprendre », a encore déclaré Jim Yong Kim. « Nous voulons faire comprendre qu’il est urgent d’investir dans les gens, étant donné la manière dont l’économie mondiale évolue. »

    Des banquiers du FMI, de la Banque mondiale et d’autres organisations ont estimé récemment que les prévisions de croissance de l’économie mondiale étaient menacées par les mouvements politiques favorisant les barrières commerciales, l’isolement et l’agression militaire.

    « Si vos aspirations comment à croître mais qu’alors il n’y a aucune opportunité, cela peut aboutir à de la fragilité, à des conflits et à de la violence. Voilà la catastrophe vers laquelle nous nous dirigeons. »

    https://fr.express.live/2017/10/12/president-de-banque-mondiale-lautomatisation-emplois-mene-monde-vers-catastrophe/

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    1. Hahahaha ! Ce 'NON !' à l'esclavage des machines m'a toujours fait rigoler ! Rendez-vous compte que l'argent pour payer super-grassement les fonctionnaires ne viendra plus de la poche des habitants mais de celle des robots !

      Les robots qui travaillent et sont imposés à votre place ! Pas belle la vie ?

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  5. Catalogne : ‘La police espagnole a fait usage d’une force excessive et disproportionnée’


    Arnaud Lefebvre
    12 octobre 2017


    « La police espagnole a fait usage d’une force excessive et disproportionnée contre les manifestants lors du référendum sur l’indépendance de la Catalogne », indique un nouveau rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch.

    L’organisation a mené des enquêtes sur le terrain suite aux allégations reçues concernant l’usage injustifié de la force par le police durant le référendum catalan jugé inconstitutionnel par les tribunaux espagnols. Selon Human Rights Watch, les policiers espagnols se sont livrés à des démonstrations de force excessive lors des manifestations et ont utilisé leurs matraques pour frapper des manifestants inoffensifs provoquant de nombreux blessés.

    Les enquêtes ont été réalisées au sein de plusieurs endroits où il existait des plaintes. « Nous avons constaté que c’était le cas pour au moins trois endroits. Nous avons pu vérifier les images existantes, les dossiers médicaux ainsi que parler aux personnes affectées, visiter le site et nous assurer que ce que nous avons vu sur les réseaux sociaux était réel », explique Kartik Raj, responsable d’Human Rights Watch pour l’Europe de l’Ouest.

    Violation des droits de l’homme

    Il a été qu’un usage de la violence disproportionnée de la part de la Guardia Civil et de la police espagnole a eu lieu contre des manifestants pacifiques le jour du référendum dans une école primaire de Gérone, dans le village d’Aiguaviva, dans la province de Gérone et dans le village de Fonollosa, dans la province de Barcelone.

    Selon le département régional de la santé catalan, 893 personnes ont signalé leurs blessures aux autorités. De son côté, le ministère de l’Intérieur espagnol a déclaré que 19 policiers et 14 gardes civils avaient eu besoin d’assistance médicale et que l’on dénombrait de nombreux autres blessés dans les rangs des forces de l’ordre.

    « Il y a clairement des allégations de personnes blessées par la police ainsi que des accusations selon lesquelles le ministère de l’Intérieur aurait maquillé le nombre de policiers blessés par des manifestants. Il s’agit d’une question politique. Y-a-t-il eu, quels que soient les chiffres, une violation des droits de l’homme ce jour-là ? La réponse est oui », ajoute Kartik Raj.

    « Dans les trois cas auxquels nous nous sommes intéressés, les manifestants n’offraient aucune résistance face à la police. »

    Le ministère de l’Intérieur contacté à ce sujet n’a pas souhaité donner d’informations.

    « Le gouvernement espagnol doit s’assurer qu’une enquête au sujet de ces accusations de recours excessif à la force ait lieu et les tensions politiques actuelles devraient pousser l’Espagne à accepter l’aide d’un organisme international d’experts », conclut Human Rights Watch.

    https://fr.express.live/2017/10/12/catalogne-police-espagnole-a-usage-de-force-excessive-disproportionnee/

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